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0.15 0. l0 JX». Paraista.nl lé Dünaàché et te Jeudi. Le N" 0,15 o. Jeudi a Juin 189'S^

P r i x d e l 'A b o n n e m e n t i

r o i m a B N u s *

U n a n ........................................ U f r .

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I r*lx d e l 'A b o n n e m « B t f

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COURRIER DE L’OISEi * . Annonce.. « é e l « m « * , concemnn, P aei, c l l e . Dépocemcn,. . .c ç . .c , rf„ , , „ . c S a lH -P ic r r c , « S cn lf..

• . . . ; . . . ; , 46 Ür.

SU moi». 6

TroU mois.............................. 4 59

P R IX D B S IN S E R T IO N SM : L e ligne, 0,20 c. ~ L 'annonce ao-dCBsous de S llRnee, 1 fir. R éc lam es : L a ligne, 0,40 c. E n faiU d ivers . 0,50 c.

A V IS AU X ABONNESL ’.b o n i .™ .i r t e a l p . , . b l e < r .T .n ç , I l n ’a . l Jc b . I , IM .rto m p u r t e . t cona td é ri com m e re .o tiv e lè

si a iex p ira tto n o n n e donne nas d 'av is contraireON S'ABONNE

A SENI^IS. au B ureau du Jo u rn a l, î . rue Saint*Pieiva, 1e t cliL'z tous les L ibraires d u départem ent.

Senlis, le 21 Juin 1893.

les deux Voix de la Droite.E n avons-nous fini avec la série des

discours prélim inaires des élections ? C’est peu probable, on en annonce de nouveaux, e t il est à cro ire que les chefs de groupes e t de sous-groupes vont continuer à faire ru isseler leu r éloquence ; c’es t un besoin pour eu x , il faut le cro ire, car la sagesse des nations a trouvé depuis longtemps qu’aucun discours n’avait jam ais converti personne. C’est par l ’action de l’individu su r l’individu qu’on arrive à propager s^s idées, dans le tête à tê te , tandis qu’un o rateu r parlant à une masse d’hommes n’est jam ais compris et approuvé que par ceux qui étaient déjà de son avis. Quoiqu’il en soit on s’obstine à parle r; banquets e t toasts se succèdent, et il est tou jours in téressant d’écouter ce qui s 'y d it, ca r on voit y m anifester l’é ta t d’esprit des différents partis qui vont affronter la lu tte prochaine.

Cette fois, c’est la ̂Droite qui a fait connaître son avis, ou plu tô t ses avis, car elle a parlé su r deux modes profondément dissonnants. D’une p art, M. le comte d’Haussonviile a tenu à déployer le d ra­peau des m onarchistes in transigean ts;de l’au tre M. P iou, se séparant complète­m ent de lu i, a réitéré ses déclarations d’adhésion sincère, définitive, e t sans a r ­rière-pensée à la République.

Sans doute, il y avait un peu de rési­gnation dans la voix de ce rallié, de cette résignation qui déplaît s i fo rt à M. le P résident du Conseil, mais qui est en somme au fond de tous les grands apaise­m ents, de tous les progrès acceptés défi­nitivem ent que nous m ontre l’histoire.

M. Piou e t ses amis peuvent ê tre des résignés, cela ne les empêche pas après to u t d’ê tre sincères. I ls o n t vu que la République devenait to u t l ’horizon poli­tique de la F rance, l’élém ent dans lequel doivent Vivre les générations fu tu res, e t on ne saurait que les approuver d’avoir reconnu une vérité si év idente, e t de vouloir assu rer à leurs convictions une destinée aussi favorable que possible sous la règne de la Constitution qu’ils ont dé­finitivement acceptée.

L eur faire un visage hargneux, se rre r les coudes pour les empêcher de passer, c’est prendre la République pour ce qu’elle ne peu t heureusem ent pas ê tre , puisque le suffrage universel est son v éri­table m aître, à savoir un banquet d’où les anciens convives écarten t jalousem ent les nouveaux venus.

H ier so ir, la Droite ^républicaine a manifesté son existence, affirmé son adhé­sion sans restric tion à nos institutions actuelles; tous les hommes indépendants de toute co terie , de to u t syndicat poli­tique, ne peuvent que s’en ré jou ir pour l’avenir du pays.

I l en a é té to u t au trem ent l’au tre jo u r, lorsque M. d’Haussonviile a parlé au nom de la Droite m onarchique. A p art les phrases banales su r le bien public, qui form ent les lieux communs honorables et nécessaires de to u t discours qui se res­pecte, il a affirmé quelque chose de

positif : la persistance des revendications du parti m onarchique.

Nous n’avons pas à recommencer le procès de ce parti qui est déjà une an ti­quité e t qui sera bientôt un fossile. Sans doute, nous respectons fort les convictions tenaces de M. d’Haussonviile e t de ses amis. Ils sont a ttachés à un passé glo­rieux assurém ent, ils le respectent, et nous partageons ce sentim ent; mais ils ne veulent pas voir comme nous que ce n’est qu’un passé. La Monarchie n’est plus une force en France, elle est aussi oubliée que possible. M. Piou i’acompris, c’est pourquoi il veut défendre les idées conservatrices su r le terrain constitution­nel, tandis qu.e, M. d’H;ijJssonville s’en tête à les confondre e t à les comprom ettre avec d’irréalisables espérancès dynas­tiques, ce qui foyàit croire qu’il es t au fond bien plus réactionnaire que conser­vateur.

Qu’il y a it dans cet attachem ent une fidélité chevaleresque, combinée avec une certaine dose de respect hum ain e t de pusillanimité devant les indignations affectées des salons t bien pensants • , c 'est probable; mais peu nous importe. De la manifestation un peu fanfaronne de M. d ’Haussonviile nous ne voulons reten ir qu’une chose, c’est que des hommes comme lui sont inutiles, nuisibles même à l’avenir du paya e t des idées qu’ils croient défendre.

P a r leurs déclarations et leu r existence politique, ils font le jeu desénergum ènes du radicalisme e t du socialisme, e t ils doivent ê tre combattus. Les jeunes hommes appartenant par leurs a ttaches à leu r parti le com prennent si bien que ceux d’en tre eux qui veulent faire quelque chose les abandonnent e t se rallient.

Les. monarchistes im pénitents n ’ont plus qu’une chose à faire, puisqu’ils ne peuveqt ou ne veulent pas comprendre les nécessités de la lu tte politique ac­tuelle : qu’ils se re tiren t sous la ten te. Ils u ’en seront que plus respectés, e t c’est le seul service qu’ils puissent encore rendre à leu r pays.

Des deux voix que vient de nous faire entendre la Droite, l’une, celle de M. Piou, nous promet dans l’avenir un classement normal e t fécondide nos partis politiques; l’au tre , celle de M. d’Haussonville, n ’est qu’un vain cri destiné à réveiller la Mo­narchie, un m ort g lorieuxsansdoute,m ais qui n’en est pas moins un m ort. E lle aura beau faire, Lazare ne ressuscitera pas.

R . C.f

INFORMIONSIN T ÉR IE U R

liR santé de IR. Caroot.L a P re é d a iit de la Képubliqae é tan t mainta-

OBot en convalesceace, il ne sera piaa délivré de builetia de aanté. A joutons que les municipalités des villes que M . G arnot devait traverser, l'ont Informé de leu r in ten tion de ini envoyer les ca­deaux qui devaient lu i ê treo fle rts .

M. G arnot a répondu qn’il verrait avec plairir ces objets mie en lo terie au bénéfice d’œ uvres de bienfaisance.

enlation an sn je t de l ’époque dn renouvellement de la Cbambre, nous croyons devoir dire que les inteolloos du G ouvernem ent ne se sont nullement modifiées e t que c ’est tunjnnra à la date — iodi- qnée par nous — du 20 août que .es élections lé­gislatives au ron t lieu.

Election législative.a i s n j î

2* circonscrip tion de S a in t-Q uen lin .

Inscrits : 18.310. — VotMnts ; 13 843

M M . Desjardins, républicain rallié 8.r>98EIu.V atin. républl>-8in modéré 5. 33

Il e agissait de rem placer M. Dosjardins, ancien m agistrat, révisionniste, décédé, qui avait été élu au prem ier tour d»s élections générales du 22sep- tem bre 1889 par 7 .840 voix contre 5.409 données i M. M ario lle-P inguet, républicain, e t 743 à M. Langrand, eocialisle.

C ette élection partie lle est la dernière qui ait lien avant les élections générales.

Tie monument de M. Grévy.Dimanche, a eu lieu, i Dôle, l'inauguration

du m onum ent élevé à la mémoire de M. Jules Grévy. M . Davelle, miDÎstre des sfTaires étran* gères, représen tait le Gouvernement.

A dix heures du m atin, le cortège officiel s’est formé à la mairie pour a ller recevoir à la gare le m inistre des affaires élrangèioa, les déiêgations du Sénat e t de la Chambre, e t le colonel Dalstein, représen tan t le Président de la République.

Le M aire, en touré du Conseil municipal e t du Comité des fêtes, a souhaité la bienvenue au m i­n istre e t aux personnes qui l’accom pagnaient; puis le cortège a’est rendu à la salle du banquet à tra ­vers les rues pavoisées e t décorées par les soins de .M. Bouvüret, architecte de la ville.

Los troupes do la garnison, commandées p a r le général Dooop, form aient la haie.

Ua date des élections.Nona lisons dans le Tem ps :E n présence des fsasses nouvelles m ises en d r

Ua Cépémonie de Salut-Ail.U ne cérémonie dos plus ém ouvantes a eu lieu

samedi dernier à S tin t-A il.Les Allemands avaien t dem andé au Gouverne­

m ent français de leur rem ettre les ossem ents d’un certain nombre de soldats de la garde prussienne, tués à Saint-A il, village resté français, le jo u r de Sain t-P rivat.

Des troupes françaises ont pris part à celte cérémonie finèbro e t o n t rendu les honneurs. E lles o n t accompagné les cercueils ju«qu’d la ironiiore, où des troupes allem andes éta ien t mas­sées pour form er ensuite le cortège.

Les soldats des di-ux arm ées ennomios se sont reudu les honneurs ; le spectacle é ta it très impres­sionnant.

Les Qombrenx officiers, venns de Metz jusqu’à la frontière pour assister à la xiéréiiionio, son t unanimes à rendre hommage à l ’admirablo tenue de nos soldats,

Ua Gpève des Cochers de fiacre.P aris présente en ce m om ent un aspect inusité,

les voitures y son t rares, parce que les cochers de plusieurs grandes Compagnies se sont mis en grève, réclam ant l’abaissem ent de la a m oyenne a , ou prix courant de location qu’ils paient à la Compa­gnie par jo u r p our avoir un cheval e t une voiture.

Les grévistes avaient émis une prétention inad- mirs:ble, celle de donner le droit do circuler aux cochers de petits loueurs, à la condition qu’ils priMOnt une carte délivrée m oyennant deux francs par le comité, e t l'a rborassen t à leu r chapeau. Les cochers qui no p renaien t pas de cartes é taient menacés d 'ê tre a ttaqués dans la rue par les gré­v istes. Ce préfet de police a vu à ju ste titre dans cette «ca rte forcée », une a tte in te à la liberté du travail e t il a in terd it sa vente a ux cochers.

lia mise en liberté de M. Charles de Ucsseps.

M. Charles de Lesreps attend à l’b&pital Saint- Louis la réponse à la requête de mise en liberté transmise en sa faveur au m inistère. Sa libération n’est pas de dro it absolu, mais b ile ne p eu t ce­pendant lui ê tre refusée, en raison d’une disposi­tion de la loi Béronger, qui permet, une fois accomplie la m oitié de la peine, de faire grfice conditionoellenient de l'au tre m oitié aux prison­n iers dociles. Cette disposition est appliquée i tou t le m onde; on 00 peut donc faire une excep­tion contre lui.

On s’attend donc à le voir m ettre eu liberté jeudi au plus lard.

Xics institateurs.M . Labnssière vient de déposer un amendement

an budget do 1894 ayant pour objet d’augm enter le chapitre re la tif aux secours e t allocations aux institu teurs, de 25.0IX) f r ., qui seraien t employés en allocations aux in stitu teu rs a llan t anx eaux therm ales.

L>a fpaude des semonces.

Le m inistre de l’agriculturo vient d 'adresser une circulaire spéciale aux profes-eurs départe mentaux pour leu r signaler uno fraude nouvelle, constatée dans beaucoup de régions, e t qui s pour objet ta falsification des graines de sonieoces.'

Cette fraude consiste dans l’additioq dos sables à des graines naturelles, e t l’insppction générale lui a ttribue l'insuccès de la création dos prairies à base de légumineuses e t do graminées souillées par la cuscute du commerce e t la mauvaise qua­lité générsle dos autres semences.

L’enqnélo judiciaire ayant révélé l’importation d ’itniie e t la vente à prix assez élevé, sous le nom de graine de trèfle, d’un produit mélangé de 25 pour cent de sable quartzcux, le ministre prescrit d’inviter les syndicats agricoles à exiger une garantie su r facture des semences livrées, e t à les faire vérifier i la station d’essais établie â l’Institut agronomique, à Paris.

I.a (axe sur les vélocipèdes.L e liuU elin o fficiel de VU. V. F . publie l’avis

suivant :

MM.^lea vélocipédistes sont prévenus que la limite extrcm e fixée pour la déclaration de vélo­cipèdes soumis à l'im pôt s’arrê te au 29 ju in p ro ­chain.

Les déclarations doivent ê tre faites avant cette date , sous peine de s 'exposer à payer une double

xe.Il convient do rem arquer que 7/12* seulementI la taxe son t exigibles pour 1893, c 'est-à-d ire

6 fr. 30.

Usprlt avriéi'è.L ’**prit arriéré do certains départem ents est

vraiment incroyable. ,Dans le Gard, où l'on a signalé quelques cas

d’épidémie cholériforme, Ica habitants résistent de toutes leurs forces aux m esures hygiéniques que leur impose l ’administration.

Its accueillent les méde-ùns à coup de pierre e t ils les accusent d'empoisonner les sources.

Dans quelques villages, la gendarm erie a- dû intervenir.

P a r décision du chef de corps, c’est lui qui a é té nommé caporal en remplacem ent du caporal Victor-Emmanuol. Aussitôt a eu Hou la recon­naissance.

Sur un grand écusson en carton, on a apporté le costume complet do zouave avec les galons de caporal. L e commandant, au milieu des acclam a­tions de l'assiftsnce. est coiffé de la chéchia pen­dant que les tambours e t les clairons batten t et sonnent un ban. Alors lecture est donnée do l’or­dre de service dèiachant le caporal Noël pour commander le bataillon de la garnison de Medeah.

Aussitôt un des CHpitaines présents. ob'>iBsant à la tradition des zouaves, s’écrie : a Encore un d’embusqué ! » faisant .ainsi allusion à la réplique donnée régiilièrem nnt jusqu'eu 1J30, lorsqu’à l’sppol du capoial V ictor-Emmanuel, le plus a n ­cien sergent de la compagnie rôpoi dâit : a A b­sent; détaché à Florence pour ê tre roi d 'Ita lie . »

Inutile d’ajouter avec quel enthousiasme a été fêté le nouveau caporal du l* 'd e zouaves.

COUONIES

Alg è̂i>ic.V irto r E m m a n u e l caporal de souavcs.

Vendredi soir a eu lieu, au cercle militaire d 'A lger, une réception en l’honneur dos officiera de zouaves de la garnison de M édcah, venus au camp de Husseindcy pour prendre part aux exer­cices de tir qui y o n t lieu actuellement.

L e pun th a é té rem arquable d’en trsin e t de cordialité, mais la fin de la soirée a été marquée par un incident particulièrem ent touchant.

On sait que le 1 " zouaves a compté, jusqu’en 1870, en qualité de caporal, le roi d’Italie Victor- Hmmanuel. O r vendredi, après le départ du colo­nel, un des com mandants du régim ent a demandé la parole e t a donne lecture d’une proposition adressée an chef de corps Lamoriciére, où il é ta it d it que le caporal V ictor-Em m anuel ayant été cassé pour avoir abandonné la France dans des circonstances critiques, un poste de caporal était vacant. Eu conséquence, on proposait à Lamori- cière trois candidats : le Ixar, le général Dodds e t le comm andant N oël. L e com m andant Noël est le plus ancien du rég im ent e t il est aimé de tous les officiers.

li’afiaire du Siam.Le G ouvernem ent semble enfin décidé d’agir

avec énergie, ce qu'il au ra it dû faire dés le début, sans attendre la fin tragique de l'inspecteur Gros- gurin, inassocré par les Siamois.

Noua avoua occupé l’ile Sam it, située â l’enlréo du golfe où se Jette le Mé*Nani, fleuve sur lequel est Ban K ok, la capitale siamoise, â peu de dis- tan.-o de l’embouchure. L 'ile Samit. qui est une dépendance do notre protectorat du Cambodge, sera une admirable baio d’opération si l'attituiie des Siamois nous oblige à engager une action navale contre Ban Kok.

La presse anglaise commence à protester contre notre action c l à demander nu Gouvernement d’intervenir. C’est là uno nouvelln preuve do la faute commise par notre Gouvernement de ne pas avoir agi plus vite. Au début, les Anglais n’avaient pas nu le temps d'exciter l'opinion do leu r pays contre noua; ils déclaraient se désintéresser com- lilètement do la question du Mo Kong, fleuve sur lequel ils n ’ém ettaient aucune prétention. M ain­tenant ils commencent â parler des iotéréis de 1 A ngleterre dans sa vallco, e t â nous menacer d'une action diplomatique.

EX TERIEU R

Allemagne.La situation commence à se dessiner. En pré-

snnce du triom phe d>'s suciahstes, il se pourrait bien qu’une coalition de t ;u s les é lèm enu gou- vernemonlaux se forme, e t qu’au balloitago il y a il uno majorité en faveur du pm jct militaire.

Dès à présent, il y a pas mal de députés élus, dont les sentim eots à l ’égard du projet sont dou­teux.

Il est assez vraisemblable qu’ils voteront on sa faveur e t le feront passer, do c rain te d 'une nouvelle dissolution.

Arabie.On annonce que le choléra sév it avec une grande

intensité parmi les pèlerins de la M ecque, dout la;propreté est plus que douteuse.

11 est à craindre que ces pèlerins revenant en Turquie, en Algérie ou en E gypte, ne propagent l’epidômie jusque dans le sud de l'Europe.

Italie.U n fait corienx vient do se passer dans un petit

yillsge près de Gênes. Les habitants do ce pays, incommodés par les chaleurs persisiantes, e t ne voyant pas ven ir la pluie, m algré tes prières qu'ils adressaient chaque jo u r à leur patron saint Roch, finirent par lui fixer un term e de trois jours pour exaucer leurs prières. Ces trois jo u rs s’écoulèrent e t la pluie ne venait pas. Le peuple saisit alors l’effigie du saint qui se trouvait dans l ’église dn village, lui passa une corde au cou e t le précipita dans un puits pour le punir do n’avoir fait aucune attention aux prières qu’on lui adressait.

de travailler des ouvriers italioDS, certains d’en tre eux o n t é té a rrê tés e t conduits à la prison. AnsaitOt, leurs camarades o n t commencé le siège en règle de la prison pour les délivrer. La police a dû opérer plusieurs charges à l ’arm e blanche. I l n ’y avait pas de troupes à Borne, ce qui rendait la situation asBOz grave ; on en a fait ven ir de diffé­rentes parties de la Confédération. Anjoard’hni l’ordre est rétabli, mais on compte cen t blessés tan td u côté de la police q ue de celui d esém euliers.

Suisse.

11 vient de se p roduire à Borne des tronblea fort graves. Dos ouvriers suisses a yant voulu empêcher

CoDseil sopérieüP de l’IgriODlte.L a com m ission p e n n a n e n lo d u c o n se il s u ­

p é r ie u r de l ’iig r ie iiliiire s 'e s l r é u n ie h ie r m a lin a u m in is lé ro d e l 'a g r ic u l lu re , so u s la pié.-iidence d e .M, V iger.

C o n su ltée s u r i’o |ip o r li in ilé d o la su s p e n ­s ion p ro v iso ire d e loiil 011 p a r t ie d e s d ro its d é d o u a n a s u r lu v o in e , l 'o rg e e t le m a ïs , e lle a ém is l 'u v is s u iv a n t :

« La commission, considérant quo les céréales françaises sont à on taux m odéré, que fo rg e e t le m»'i« peuvent ê tre remjilacéa par des équivalents sous la forme de tourteaux , de seigle en grains, de riz ou de brisures d r riz de nos colonies ; con­sidérant qu’il importe de m aintenir intact notre ta rif douanier, que la réduction ou la suppreasion des taxes su r le mpi'< notam m ent, serait de nature à porter une grave a tte in te à la fèculerio e t à la distillerie e t partant à la culture de la pomme de terre , des betteraves, des topinam bours, ainsi qu’à la vente de notre prochaine récolte d'avoine e t de seigle ; considérant quo le seigle en grains, les farines de seigle e t loi petites farines de fro­m ent im propres à la panification peuvent rem ­placer avantageusem ent. tan t sous le ra p p o rté e la puissance alimentaire quo sous celui du prix, le mais e t l'o rge do provenance étrangère ;

« A 1 unanimité moins deux' vo ix , repousse toute suspension en to u t ou en partie des taxes sur les avoines, mais e t orges s

Le m in ls lre a tlo n n ê e n s n ile co n n a is sa n c e (l’u n e c i r c u la i ie s u iv ie d ’un la li le a u co n le - ii î in l : I*» le .sô(iu iv iilences tic p o u v o ir n u l f i l i f (les d iv e rse s d e u rù e s coin [ta rées a r e u l p a r lie s (le fo in ; 2® les niodêle.s <le ru lio n d e r e m - lila c e m e iil ; 3 “ les pri.x co in p u ra lifs d e ces d e n ré e s d u ra n t la d e rn iè r e q u in z a in e . C e lle c irc u la ire e s t d e s tin é e a u x p ro fe s se u rs d ’a g r i ­cu ltu re .

La com m ission a a p p ro u v é les in d ic a tio n s (lo tinées p u r le m in is ire e t l 'a e n g a g é à L tire pliiC iirder c e tte c irc u la ii e so u s lo r m e d ’afRcUe dans, lo u te s les co m m u n es d e F ra n c e , a in s i q u e le s tab leau x in d ic a tif s d e s ra t io n s d e rem p la c e m e n t tl c o m p o se r p o u r é q u iv a lo ir a u x fo iirn ig es d o n t le p r ix e s t a c tu e lle m e n t in a b o rd a b le p o u r la c u l tu r e .

Q u an t à re m p lu i d e s c in q m illio n s d o n t il a é té p a r le à la C lia in b re a u co u rs d ’u u e d e ses séa n c e s , la co m m issio n a p e n s é q u ’il d ev a it ê t r e lim ité à l ’en v o i d e s s e c o u rs a u x p o p u la tio n s ru ra le s d a n s les lo cu liiés o ù , p a r su ite d e la séchere.sse . il n e se t r o u v e p lu s a u c u n e re sso u rce a l im e n ta ir e p o u r le b é ta i l .

S u r la p roposition d e M. G u ic b a rd , le m i­n is t re a p io u i is d e fa ire d e m a n d e r a u x co m ­p ag n ie s d e c h e m in s d e fe r p a r le m in is t re (les t ra v a u x p u b lics , d e s c a r te s d e c irc u la ­tion g ra tu ite s , p o u r fa c ili te r a u x p ro fe sse u rs (l’a g r ic u ltu re le m oyen d e r e m p lir le u r m is­s ion e n ré p a n d iu it p a rm i les c u ltiv a te u rs les n o tio n s q u i le u r so n t n é c e s sa ire s e n ce mo-> m en t.

FEUILLETON

LE PARLEM ENTS É N A T

S^ANcs DU 19 J u in .

L es fo u r r a g e s .

Le S é n a t ad o p te u n e p ro p o s itio n d e lo i te n d a n t à s u sp e n d re j u s q u ’a u !« ' j a n v ie r les d ro its d e d o u a n e s u r le s fo u rra g e s .

L a sécheresse e t les co tts e r te s m il i ta i r e s .

M. M o in e t, s é n a te u r d e la C h a re n te - In fé - r ie u re , q u e s tio n n e à so n to u r le m io is l r e d o

L ’A FFA IR E

D A U L I O T

P a u l l A B A R R I Ë R E

E lle p a ra it é c ra s é e d e fa tig u e , le p a u v re e n ­te n t. T o u t e o m a n g e a n t, e lle «’e n J o r i ; es m i­g n o n n e lé te d e v ie rg e b y z a n tin e r e to m b e a u r so ii é p a u le , n ffaiaée, B ios lu rc e , c o m m e u n e an ém o n e m u u ra n ie .

M il» rfaom m e s e re d re s s e , d(5chai^<* s u r I t ta b la lin c o u p d e po in g q u i fa it s i iu t i r le b o u ­g e o ir e t m e t d e b o u t S im o n e é p o u v a n té e . E o m êm e te m p s , so n v iaage s r p ré c U e , u n e fi- g iire o sse u se ta il lé e à la h a c h e , a u f ro n t b a s et b ro u ssa ille u x , a u n e z c s m a r d , au x lè v re s ^ p a i s ^ . Bans b a rb e . C e lu i- là , c e a e s t p a s r r a m ln , le lo rç a é v a d é ; c e d o it ê t r e f ia u lio i la D o u ee^A m o u r .

‘ 1 grogn«-t 11 avecun làleavluédansla voiz. .Va-i*en quérrr le ironiaM. t l que je n'aie mie Itesoln de te ■ dire d m fols.

l^p rodaedonaB C orialt a a x jo a m ia z ayant I M M aven M. O alm aa U v jr , é d iù n r A Paris.

f L e o f a n ts ’ag e n o u ille d e v a n t u n v ieu x b a h u t d o n t e lle ( i re u n fro m a g e e n ta m é q u ’e lle puse s u r ta ta b le a u p rè s d e s o n p è re . "

^D errièr>*lu f e n ê tre , M. B e rn a rd re d o u b le d 'a ite ii i iu o ; il v o it l’hom m o sa is i r so n c o u ­te a u d e la m a in g a u c h e e t s e c o u p e r u ne li^aiicbe d e p a in . P a rb le u I il e n é ta i t s û r d ’av a n c e ; c e s i le g a u c h e r , l 'a s sa s s io d e s B ru sse ile s ; u n e fo is d e p lu s , so n in s tin c t d e p o lic ie r n e l’a p a s tro m p é . A d é fa u t d e s d e u x o is e a u x , o n e n tie n t to u jo u rs u n . e t , c e lu i-U , ce s e r a b ie n le d ia b le s i o n n e p a rv ie n t p a s à lu i t i r e r le s v e rs d u n e z .

U a le n c o n ire u se m e n i, M. B e rn a rd a la issé j " ^ h a p p e r u n s o u p ir d e sa tis fac tio n q u i , vu

la b s e o c e d ’u n c a r r e a u , a é té e n te n d u à l 'in té r ie u r . L e c h ie n d u lo g is s e lève du c o in d e la c h e m in é e , o ù il so m n o la it e n ro n d , le n e z d a n s le s p a t te s , e t , le s n a r in e s p a lp i­ta n te s , le s o re ille s d ro i te s , il s’é t i r e e n g ru n - ÿ n t La p o riq s 'o u v re . ü i i« v o ix , c e lle d e O au liü i s ’é lè v e m e n a ç a n te :

— Q ui e s t IJi 7 'Déjà i'iiiS ()ec(cur a e u le te m p s d e s e m e ttre

s u r p ie d s ; Il s 'avunce . t i r a n t d e r r iè r e lu i u n e Jum iie b o ite u se q u i a to u t l’a i r d ’av o ir ja d is D a llié (e b o u le t. S o n c o s tu m e r a s s u re à d em i le s a b o tie r .

— Q u V st-ce q u e v o u s v o u lez , v o u s ?— C b u i l r e p re n d N U ern u rd u n d o ig t s u r

le s lèv re s . J 'a i à v o u s p a r le r , s i vuus ê te s b ien G au lio t la D o u c e -A m o u r .

— O u i. c 'e s t m o i... A p rè s ?— J 'a n iv e d e M a r v I l le . . . D a n s u n e a u b e i ^

d u fa u b o u rg d A rc h e , J 'a i l e n c o n ir é d e s g e n ­d a rm e s I l é ta ie n t u n p e u p a r t i t ; i ls se s e so n t p a s m é fié s .. . I ls p a r la ie n t d e v u u s ...

G au llo l e s i m t é s u r le s e u i l so n c o u teao ■n p o in g , a v é e , a u p rè s d e lu i , so n c h ie n , q u i n e n l r e l e a d e n ts .

— V oilà l i ls d o iv e o i v e n ir d e m a in ,à l 'a u b e , p o u r c h e rc h e r F ra m in .

L’h o m m e a u n m o u v e m e n t d e re c u l , com m e s 'il v o u la it fe rm e r la p o r te .

— F ra m in ? . . c o n n a is p as ! . . .— A v o tre a is e .. . J o v o u s p ré v ie n s , p a rce

Ïu e j e n’a im e p a s v o ir te s am is d a n s la p e in e , e m e m o q u e d u r e s te . . . B o n so ir . .

I l la it m in e d e p a r t i r . G a u lio t le re tin t p a r le b ra s

— P a s d e ç a , L ise tte I o n n e fich e p as le ̂c a m p c o m m e ç a . A rrê te u n p e u .. .‘ P u is , v o yan t le d u s v oû té d e l 'a g e n t :

— M ais j ’y r e p e n s e ; lu e s le B o ssu , loi ?H. B e rn a rd d i t o u i d e la tê te . L a d e rn iè re

fo is q u e G au lio t e n t r a i t d a n s la p riso n d e M arv ille , lu i, le B o ssu , e n s o r ta it . L a c o n n a is ­sa n c e a v ec F ra m in d a te d e là .

— E n tr e a lo rs , d i t G au lio t e n liv ra n t p a s - M ge. N ous b o iro n s u n v e r re à la s a u té d e F ram iii.

M alg ré lu i , M. B e rn a rd se n t s a v o lx s 'é tra n -

£Ior lo rsq u ’il d e m a u d u o ù e s t l 'an c ien fo rça t, a illio t é ie iid le b ra s d u c ô té d e s b u is , vers la B e lg ique .— F ilé .— A h ! ta n t m ie u x , n o m d ’u n e p ip e !E l l’a g e n t é lèv e à h a u te u r d e I œ il le v e rre

q u e G au lio t a re m p li d e a u -d e -v ie b lan ch e , il va h* p o r te r à s a b o u c h e , lo rsq u e la p e tite S im o n e lâch e u n e e x c la m a iio n d e su rp r iv e :

— L e m o n s ie u r d e c e m a tin tI l n e n fa u t p a s d a v a n ta g e p o u r q u e G aulio t

c o m p re n n e to u t. D 'u n b o n d , il s e j e t t e e n ar­rière.

— Gredine t bur1a-t-il, c'est toi qui...A toute volée, d’un revers de main. Il en­

vole U o fa i t t rouler dur le sèl. Mais, comme 11 aperçoit la ravolve^ de M. Beroari braqué

s u r s a p o itr in e , il p re n d le p a r t i d e se te n ir tra n q u ille .

•— E h b e n , q u o i ? fa it- il, le v isag e b ru sq u e ­m e n t d é te n d u . Q u 'e s i-ce q u 'o n m e v eu t e n ­c o re t

S a n s q u i t te r so n re v o lv e r , H . B e rn a rd lui ex p liq u e d o u c e m e n t q u e le ju g e d iu s tru c tio n d é s ire l’in te r ro g e r .

A c a u se d e F ra m in .. . c’e s t un d é lit , d e c a c h e r u n p r is o n n ie r q u i s 'é v a d e ...

— Ë u c o re d e s m isè re s , ré p o n d G au lio t, p lu s c a lm e ... T o u t çà p a rc e q u e j e su is un p a u v re b o u g re , e t q u e j’a i é té e n [iriso o .Q u o i 1 je I a i fa ite , m a p r is o n , jo u r p o u r j o u r . . . J e n e d o is p lu s r i e n . . .

- - B a s t ! f a u t p a s se to u rm e n te r com m e ç a . V ous e n a u re z p o u r u n ou d e u x m o is : ce n e s t p a s u n e a ffa ire .

Un co u p d e sifil •( r e te n t i t ; le s g e n d a rm e s p é iiè ire n t d a n s la m aison ; G açiliot, e n hom m e qu i e n a l’h a b iiu d e , te n d d e lu i-m ê m e se s m a in s a u x m e n u ile s .

—; J 'a i la it m a p r is o n , r é p è te - t - i l d 'u n a i r s tu p id e . J e n e d o is p lu s r ie n .

. r * E m m e n e a le , co m m a n d e l 'in sp e c te u r . biiO t a r r iv e s a u x T u ile» , re n v o y ez -m o i un d e Vos h o m m es. N o u s é ta b liro n s ici u n e s o u ­ric iè re .

M. B e rn a rd é c o u te le s d e rn ie r s m o is d e G au lio t : « Q u’o n m e c o u p e le c o u , si J y M m p re u d s g o u t te ; > p u is il re v ie n t à la p i'iite fille. E lle a la l ig u re e u s a n g , so n p a u v re

ffê itllé , la lè v re f e n d u e ; u n p eu d ’e a u fra îch e e n lèv e le s a n g d o n t u u e g o u tte su lu te

l 'S r la n a r in e m e u r tr ie .I ^ h f à n t o u v re le s y e u x , s e je t te a u x g en o u x

d e la g e n t , le s m a in s jo in te s e n u n e su p p lica ­tio n a rd e n te .

— M o n s ie u r .. . j e v o u s e n p r i e . . . q u 'o n n e fasM p a s d e n t l à p a p a i c a u se d e m o l.

L u i, la co n so le d u m ieu x qu’il p e u t. D u m a l, m a is p e rso n n e n ’y so n g e I E t il e n ta s se a rg u m e n t s u r a rg u m e n t p o u r a r r ê t e r le s s an g lo ts q u i s e c o u e n t la p u iir in e m a ig re d e S im o n e , d e v ra is san g lo ta d ’u g u n ie . A la fin t rè s iru u b lé , n e s a c h a n t p lu s tro p o ù d o n n e r d e la lê ie , il d é sh ab ille la p e ti t» av ec d e s g a u ­c h e r ie s te n d re s d e v ieu x g a rç o n e t la p o r te s u r le lit, a u fond d e la p iè c e , co m m e u n b e b é .

E l, q u a n d , a u b o u t d e tro is q u a r is d 'h e u re , u n g e n d a rm e re v ie n t d e s T u ile s , il tro u v e M. B e rn a rd a u c h e v e t d e S im o n e q u i s a n g lo te to u jo u rs d a n s so n som m eil

La p u i t s e p a sse s a n s in c id e n t. D’h e u re e n h e u r é / l a v ie ille h o rlo g a à p o id s lan ce so n h o q u e t p la in tif d e c o u co u e n r o u é ; la c h a n ­d e lle s’é ie in t , e t , d a n s u n e o m b re o p a q u e , M. B e rn a rd é c o u le la r e sp ira iio n d e p lu s e n p lu s ré g u liè re d e sa p e t i te p ro té g é e , m ê lée a u x ro n flem en ts d u g e n d a rm e q u i s’e s t en d o rm i, le n e z s u r la ta b le . U n e b é u r e l D eux h e u r e s ! . . . C inq h e u r e s ! I

U ne lig n e d e c la r té sa le f iltre a u b a s d e la p o r te , h é s ita n t a u &• uil d u m isé ra b le lo g is d o n t e lle d éco u v re le o é n u e m e n i lam e n ta b le ; p a s d e lin g e d a n s l 'a rm o ire , p a s d e p a in n o n p tu o G au lio t a e m p o r té le r e s te d e la m ich e so u s son b ra s ; p a s d e ja m b o n s p e n d u s a u x so lives d u p lafond L es m u ra so n t n u s , s a n s u n e liih iig ra p lite , s a n s u n e im :ig e ,p e rd a n ts o u 8 i 'h u m id ite le s d e rn iè re s é c a ille s d e la c f ia u x q u i j a d is le s a b la n c h is ; l e s o ld e te r r e b a t tu e e s t c re u sé d e rav in es , le l i t n’a m êm e p lu s m lu d is p e n s ib le s r id e a u x d e ca llc o l vIolA-

A c in q h e u re s e t d e m ie , u n e x p rè s a p p o r te u n e d é p ê c h e ; F ra m in v ie n t d ’ê t r e p in c é A B ru x e lle s . In u tile d e l 'a t t e n d r e a n V à l-a u x - M oüsses.

“ Ta ne peu pu rester senle kl/dit

H. B e rn a rd à S im o n e , q u i v ie n t en fin d e a’é - ' v e ille r , to u t accab lée encoF e d e s sec o u sse s d e

la v e ille . V ie o sa v e c n o u s à M arville . O n tro u ­v e ra b ien u n co in p o u r te lo g e r.

— E l m e s c h è v re s , M o n s ie u r? .. . E lle s o n t beso in d a b e r à l 'h e rb e , c e s bêtes* E l p is . voyez-vous, j e su is h a b itu é e à ê t r e s e u le .. .

M. B e rn a rd n’in s is te p a s . m a is il s e p ro m e td e rev tfu ir b ie n tô t, au s s itô t q u e so n s e rv ic e le lu i p e rm e ttra . A u m o m e n t d e p a r t i r , i l se p e n c h e à l’o re ille d e l’e u fa n t :

— E c o u te -m o i. D an s la jo u rn é e , tn I ra s A M arville C o n n a is - tu M. L a u z iè re T .. .

— U n h o m m e d e loi ?— Ju s te m e n t. O n m ’a d i t q u e c’e s t u n

b ra v e h o m m e e t u n b o n av o c a t. C o n te - lu i q u e tu e s la fille d e G au lio t ta Douee-Amour i su ffira . S i q u e lq u 'u n p e u l i i r e r d ’e m b a r r a s la c a n a ille d e p è re , c ’e s t lu i. T u m ’a s c o m p r is t

- t P a u v re a g n e a u ! d u M. B e rn a rd a u g e n ­d a rm e e o lu i m o n tra n t la p e t i te S im o n e q u i s e s s u ie le s y e u x a v e c le co in d e s a Ju p e .

— Ç a I ré p o n d le g e n d a rm e ; d e la g ra in e d e v o le u r , a lle z ! Ç a n e v a u t p a s c h e r U liv re .

b i II p o u rsu iv it s a r o u te , s a n s s e d o u te r d e s d é m a n g e a iso n s fo rm id a b le s q u 'é p ro u v e M. B e rn a rd d e lu i c a s s e r le s r e in s .

(4 suivre.)

M O T S C A R R É SMoq prem ier ea t totdoore rem pli d ’a rh sn ltè t Le ^ n d nom traoapoiie a a to ie , e a A h rè i^ t U troiaième aoarrit fo rt bien l’ham anitét De B ro h m le d era ie r ea t ta belle pa trie .

—« o a ~Lis m ots de n o tre dern ie r m èiag raau se een i t

MBRON e t HBRONO al trouvé t ItiqiMt e t B osotto, — U n A brutL

S . -

Page 2: les deux Voix de la Droite.bmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1893_06_22_MRC.pdfgénéral Dooop, formaient la haie. Ua date des élections. Nona lisons dans le Temps : En présence

J O X m K h D E 8 E N L 1 8

S i

U m arine à p ro p o s d e s Yiandes d e conserfe .11 e n g a g e le in ln ls ire ft p r e n d re d e s m e su re s p o u r fa ire f a b r iq u e r le p lu s W l p o ssib le des c o n se rv e s a vec le s a n im a u x q u e le s é le v e u rs e t les p a y sa n s s e v o le n t o b lig é s d ’e n te r r e r , fa u te d e n e p o u v o ir le s n o u r r i r e n ra is o n d u m a n q u e d e fo u rra g e s .

L ’E ta t po ssèd e à R o ch e fo rt u n e u s in e do c o n se rv e s d e s tin é e s à la m a r in e . N e v a u ­d ra i t - i l p a s m ieu x l’a lim e n te r e n ce m o m en t o ù la v ia n d e e s t à d e s p r ix e x c e p tio n n e ls d e b o n m a rc h é , a u lie u d ’a t te n d re l ’ép oque h a b itu e lle d e la fa b r ic a tio n , q u i e s t e n no­v e m b re e t d é c e m b re ?

L 'a m ira l R ie u n ie r rép o n d q u e d e s co m ­m a n d e s s e ro n t fa ite s , m a is s e u le m e n t d a n s

u n m o is.L a r é fo r m e des bo issons.

O n re p re n d a lo rs la ré fo rm e d e s b o issons. A p rè s .u n e assez lo n g u e d isc u ss io n , les a r ­tic le s 87 à 38 so n t a d o p té s , s a n s m od ifica ­tio n s im p o rtan te s .

ré a l i té , c’e s t p r e n d re d e s p ré c a u tio n s co n tre le su ffrag e u n iv e rs e l , c o n tre le pays. O r , le re n o u v e l le m e n t p a r tie l p o r te a tte in te à la v o lo n té , à la l ib e r té d u su ffrag e u n iv e rs e l, c a r o n c r é e ra i t u n te l é ta t d e ch o ses p a r ce sy s tè m e q u e p e n d a n t tro is a n s la p e n sé e d u p a y s s e r a d ’u n c é té e t la m a jo r i té d u P a r le ­m e n t d e l’a u tre .

O n d i t q u ’av ec le r e n o u v e lle m e n t p a r tie l o n p ré s e rv e ra le suffrage u n iv e rs e l d e se s é g a re m e n ts , e t d e q u e l d ro ilT O n p ré te n d s a u v e r a i f ^ i l a R ép u b liq u e . L a v é r ité e s t q u 'o n la c o m p ro m e t. I l fau t la is s e r to u te la l ib e r té a u p ay s p o u r e x p r im e r s a vo lo n té

to u t e n t iè re .M. D o u m er so u tie n t q u e p e rs o n n e n e m e­

n a c e les d ro i ts d u su ffrage u n iv e r s e l ; i l - 'a g i t , a u c o n tra ire , d e le fo r tif ie r ; il te rm in e so n d isc o u rs e n d e m a n d a n t i l a C h am b re v o le r le p ro je t , d u m o in s e n p r in c ip e , q u itte

le ré g le m e n te r a p rè s s u r la d u ré e .L a s u ite d e la d iscu ssio n e s t re n v o y é e à

lu n d i e t la s é a n c e e s t lev ée .

S ^N C E DU Ma rdi 80 J u in .

L e S é n a t v a lid e l’é lec tio n d e M . A lb e rt F e r ry d a n s les V osges, p u is r e p re n d la d is ­cu ss io n d e ia ré fo rm e d es b o isso n s.

L a ré fo r m e des bo issons.M . d e V e rn in a c , ra p p o r te u r , fa it c o n n a ître

q u e la co m m issio n , a p rè s a v o ir e x am in é ra r a e n d e m e n i d e M. D em éle , a déc id é d e p o r te r d e tO à 16 l i tre s la q u a n t i té d ’alcool à a c c o rd e r e n f ra n c h ise a u x b o u ille u rs d e c ru p o u r sa co n so m m atio n d e fam ille .

M. ÜemOle n e se d é c la re p a s sa tis fa it e t m a in t ie n t son a m e n d e m e n t, q u i e s t rep o u ssé p a r 129 voix c o n tre 118.

M. D e n o rm a n d ie la it a lo rs a d o p te r , p a r 1 46 voix c o n tre 131, m a lg ré le ra p p o r te u r e t M. P e y tra l , m in is tre d e s f in a n c e s , u n a m e n ­d e m e n t p o r ta n t la co n so m m atio n d e fam ille d e 15 à 80 litre s .

L ’a r tic le 87 e s t a lo rs vo lé a v e c ce tte roodi l ic a tio n .

A p rès u n e jo u te o ra to ire e n t r e M . V ila r, q u i com bat l’a r l ic le 33 r e la tif a u v in a g e , e t M . B e rn a rd -L a v e rg n e q u i le d r f e n d , la su ite d e la d iscu ss io n e s t re n v o y é e à d em a in je u d i .

L a sécheresse e t les règ le m e n ts fo re s tie rs . A u c o u rs d e la s éan ce , M. D e n o rm a n d ie a

p osé u n e q u e s tio n â M. V iger, m iu is tre d e l’ag r ic u ltu re , p o u r lu i d e m a n d e r s i, e n v ue d e v e n ir en a id e aux a g r ic u lte u rs , o n n e p o u r r a i t pas s u sp e n d re le s rè g le m e n ts fo­r e s t ie r s .

L e m in is tre a rép o n d u q u e l ’a d m in is tra ­t io n fo re s tiè re a v a i t reçu l 'o rd re d ’a p p liq u e r le s règ le m e n ts avec le p lu s d e b ien v e illa n c e p o ss ib le . In c id e m m e n t, il a a jo u té q u e l 'a p ­p ro v is io n n e m e n t d es fo u rrag es é ta i t m a in ­t e n a n t e n é ta t d e s u b v e n ir à to u s le s b e ­s o in s . __ _______

c h a m b r e : d e s d e d i h é s

te rm e s d o la lo i . re m e ttre la lo la li lé d e se s bénéfices à l ’a d m in is tra tio n d e l’A ss is tan ce p u b l iq u e ; i l y a u ra i t in té r ê t p o u r le s m a l­h e u re u x & c e q u e l’o n d lm in o ftt se s c h a rg e s . L es a d v e rs a ire s d u p ro je t ré p o n d e n t q u e , lo rsq u e le M on t-d e -P ié té r é a lis e d e g ro s b én éfices , i l s e h â te d e le s a p p liq u e r à i ’a ç - q u is it io n d ’im m e u b le s so m p tu eu x so u s p r é ­te x te d e d im in u e r le ch iffre d e s lo ca tio n s q u 'i t p a ie d a n s d iffé ren ts q u a r t ie r s d e P a r is , d e te lle s o r te q u e ju s q u ’ic i l’A ssis tan cq p u ­b liq u e a é té sy s té m a tiq u e m e n t f ru s tr é e d ’un p ro d u it q u i d e v ra i t ê t r e im p o r ta n t.

D 'a u tre p a r t , le s c o m m issa ire s -p r ise u rs é ta n t re sp o n sa b le s s u r le u rs d e n ie r s des p e r te s e n c o u ru e s , o n p e u t co m p te r s u r le u r p ru d e n c e .

La C h a m b re ad o p te e n s u i te l ’a r t ic le 1*' d u d é c re t e t rep o u sse l’a r t ic le 8 , q u i e s t re n v o y é à la co m m issio n .

L a séan ce e s t lev ée à c in q h e u re s t r e n te - cinq .

a t te in ts p a r l e s flam m es. T o u t s e b o rn e A d es d é g â ts m a té r ie ls .

A tro is h e u re s , p lu s ie u rs p e rs o n n e s se tro u v a ie n t ré u n ie s so u s le p o rc h e d u re s ta u ­r a n t d é l a M a iso n -D o rée ; e lle s o n t . p o u r la p lu p a r t , r e s se n ti u n e s u b ite e t fo r te secousse .

U n a g e n t d e po lice d u 9* a r ro n d is s e m e n t, q u i p a s sa it , a fléch i s u r se s ja m b e s , e t , e n se re le v a n t , i l a d é c la ré so u ffrir d ’u n g ra n d , m al d ’o re i l le . , . , ^

D a n s la b a n l ie u e E s t, l ’o ra g e a é té trè s v io le n t. L a fo a d re e s t to m b ée à d iv e rse s r e -

ArbaUte.H H .

1 . V é r in , d e S e n l ls ............................8 . C o lin , d e G o n e sse .......................3 . id . i d ..................................A . B la n c h e t, d e P a r i s .......................5 . L a m b e r ti , d e S e n l is ....................6 . « r n c k e r t , d e C o u v re s..................7 . M o re l, d e S e n l i s ............................8 . P e t i t , H e n r i , d e M o n tm o ren cy .9 . id . id

1 0 . P e t i t , A le x a n d re , d e G o n esse .

88 4/2. A 8fort. 44 4 /2 . 4646 4 /8 . 5053 4 /2 . 83 83 91

^ s u r p lu s ie u rs a rb re s d u bo is d e V in - I P r im e M. C h am b ro y , d e P a r i s . . 8 bagues,M n n e s , q u i o n t é té a r r a c h é s e t m u tilé s . L a I P n u lu à l 'A rb a lè te .fo u d re e s t e n c o re to m b ée s u r l ’éc o le B ra ille 1 e t s u r le s éco les d e la r u e C o lb e rl ; i l n y a MM.

s e u d e d é g â ts .

ia

SÉANCE DU 17 J u in

L a c r ise a g r ic o le .A près le v o le d e d iv e rs p ro je ts d e loi d 'in -

té r é l local, M. d e Jou ffioy d ’A bbans a la p a ro le p o u r d év e lo p p e r so n in te rp e lla tio n g re ffée s u r la q u e s tio n d e M . D ucoudray . ' “ d é f ic it a c tu e l d e fo u rrag es e s t , d it- i l ,150 m illio n s d e q u in ta u x . L e se u l v é r ita b le r e m è d e s e r a i t la su sp en s io n d u d ro it s u r '~ m a ïs im p o rté .

M . V ig e r, m in is tre d e l 'a g r ic u l lu r é , rép o n d q u e la com m ission d es d o u a n e s e x a m in e p ro p o s itio n s q u i lu i o n t é té so u m ises , m a is q u e la seu le q u e s tio n q u i p u isse ô ire di.-scutée e n ce m o m e n t e s t ce lle d e s co n se rv es v ia n d e s .

M. Le C our a la p a ro le ; le G o u v e rn e m e n t d e v ra i t , d i t - i l , p ro file r d u b a s p r ix d u bét; p o u r a u g m e n te r son stock d ’ap p ro v is io n n e ­m e n t d e co n se rv es . Des v il le s e t des d é p a r ­te m e n ts o n t fa it d e s offres d o n t l 'E ta t d e v ra i t a v o ir h â te d e p ro fite r.

L ’o ra te u r in s is te s u r la n é cess ité d e m u l­t i p l i e r les c o n se rv es de v ia n d e . Le G o u v e r­n e m e n t p eu t, s ’il le veu i, a t té n u e r le d é ­s a s t r e ; e t , s 'i l le peu t, il le ilo il.

M . V iger ré p o n d q u ’il s’e n la p p o r le , p o u r le s co n se rv es , à ses co llèg u es d e la g u e r re e t d e la m a r in e , e t a n n o n c e le d ép ô t d ’u ne d e ­m a n d e d e c r é d i t d e 5 m ill io n s po u i’ a s s u re r l ’a lim e n ta tio n d u bé ta il.

M. d e V illebois-.M areuil in s is te s u r la fa­b r ic a tio n d e s co n se rv es , p u is M. D ucoudray d ép o se u n o rd r e d u jo u r a in s i conçu : « L a C h a m b re in v ite le G o u v e rn e m e n t à d ép o se r u n e d e m a n d e d e c ré d it p o u r d é v e lo p p e r le s ' a p p ro v is io n n e m e n ts d e c o n se rv e s d e v ia n d e , e n em p lo y a n t e x c lu s iv e m e n t les v ia n d e s fra n ç a ise s , t a n t à l’a id e d es in s ta lla tio n s e x is ta n te s e t in o ccu p ées q u 'à l’a id e d e l’in ­d u s tr ie p r iv é e . » - L e d é p u té de C osne p ro f ite d e la c irc o n s ta n c e p o u r s ig n a le r la m auvai.se q u a lité d e c e r ta in e s fo u rn itu re s fa ite s p a r d es m a iso n s é tra n g è re s .

I x g é n é ra l L o iz iilon , m in is t re d e la 'g u e r re , d é c la re q u e son d é p a r te m e n t es t d isp o sé , s ’il a les c ré d its nécessaire.^, à s ’a p p ro v is io n n e r d o c o n se rv es d o v ian d e p o u r 1894 e t 1 8 9 5 ; p o u r 1893, il a p assé d e s m a rc h é s p o u r t r e n t e m ill io n s d e q u in ta u x .

E n to u t ca s , o n n e p e u t tra n s fo rm e r le m in is tè re d e la g u e r re e n f a b r ic a n t d e c o n ­se rv e s . I l s 'a d re s s e ra â l ’In d q s tr ie p r iv é e . ̂

m m . B re to n e t B rien z e s tim e n t q u e 5 m il­l io n s so n t u n e g o u tte d ’eau d a n s la m e r . Ce q u 'i l f a u d ra it , ce s e rn il p r ê te r aux co m m u n es e t a u x s y n d ic a ts ag r ico le s , com m e on l 'a fa it a p rè s la g u e r r e d e C rim ée.

L a c lô tu re p ro n o n c é e , M. le P ré s id e n t fa it c o n n a î t re q u ’e n o u tre d e l ’o rd re d u jo u r D u c o u d ra y , il e n a re ç u u n a u t r e s im ila ire d e M. U C o u r; m .û s l ’o rd r e d u jo u r p u r e t s im p le é ta n t d e m a n d é , e s t ad o p té à m a in s le v é e s .

l e ren o u c e H e m e n l p a r t ie l .

L a C h a m b re re v ie n t A la d iscu ssio n d es p ro p o s itio n s d e r e n o u v e lle m e n t p a r tie l.

Bl. C am ille V e lle lan d é c la re q u e la toi p r é s e n té e n ’e s t nu fond q u ’u n e loi p o litiq u e . I l e s t fac ile d e s ig n a le r d e s r e ta rd s d a n s le t r a v a i l p a r le m e n ta ire , m a is e n qu o i le r e ­n o u v e l le m e n t in té g ra l y e s t il p o u r q u e lq u e

c h o s o fL e re n o u v e lle m e n t p a r t ie l d é s o rg a n is e ra it

to u te s les c o m m iss io n s e t a m è n e ra i t u n e

SÉANCE DU 19 JOIN.

M. R e v e s l a d re s se u n e q u e s tio n a u G ou­v e rn e m e n t re la t iv e a u x in c id e n ts d e S a in t-

D en is.D es a g e n ts o n t t iré d e s co u p s d e re v o lv e r

s u r d e s o u v r ie rs q u i f a is a ie n t d u tap ag e n oc­tu r n e , e t , d ’a u t r e p a r t , d a n s u n in c e n d ie , d e s a g e n ts o n t b ru ta lis é en co re d es p e rso n n e s q u i re fu sa ie n t d e fa ire la c h a în e .

M. D upuy ré p o n d q u ’il a d é j à p r i s d e s m e ­s u re s ; d e s a g e n ts o n t é té rév o q u és , e t le d o ss ie r d e l’a ffa ire se ra tra n s m is a u p ro c u ­r e u r d e la R ép u b liq u e .

L e r e n o u v e lle m e n t p a r t ie l .

M. D upuy e s tim e q u ’il y a d e g ro s in c o n ­v é n ie n ts à s u b s t i iu e r le r e n o u v e lle m e n t p a r ­tie l p roposé a u r e n o u v e lle m e n t in té g ra l, i l n e v o it p a s d u to u t le.s a v a n ta g e s q u e c e la p o u r ra i t d o n n e r a u p o in t d e v ue d u t ra v a il p a r le m e n ta ire .

3 t d é p u té s s e u le m e n t, d i t - i l , o n td e ra a n d é d a n s l e u r p ro g ram m e le re n o u v e lle m e n t p a r ­

t ie l . 'A u jo u rd ’h u i q u e le s r a a s s e s é le c to ra le s so n t

r a ll ié e s à la R é p u b liq u e , e t q u e le su ffrage u n iv e rse l r é s is te a u x a s sa u ts e t à la c o a li­t io n , o n v a lu i d ire : « T u n o u s a s d o n n é la p u issan ce , tu a s m a in te n u la R é p u b liq u e e t m a in te n a n t n o u s a llo n s la is se r s im p le m e n t e n tr e b â illé e la p o rte q u i fu t la issée ju s q u ’ici g ra n d e o u v e r te e t p a r la q u e lle passa la R é ­p u b liq u e tr io m p h a n te . »

M . R iv e t, q u i es t u n d es a u te u rs d e s p ro ­po s itio n s , le s d é fen d . E lle s o n t, d i t - i l , u n i n té r ê t s u p é r ie u r , c e lu i d e n e p as la isse r m e ttre e n q u es tio n to u s les q u a tre ans , fo rm e d u G o u v e rn em en t.

M. C lém en ceau d e m a n d e la p a ro le .M. D é ro u lè d e c r ie : V ous n é p a r le re z

p as ! A llez re t ro u v e r C o rn é liu s H erz ! 1 !M. M illevoye c r ie : V ous ê te s u n ag e n t

é t ra n g e r ! (V io len te s ru m e u r s ) .M. le P ré s id e n t ra p p e lle à l ’o rd re MM.

D éro u lèd e e t M illevoye.M. C lém en ceau . qui p e u t e n fin p a r le r p e n ­

d a n t u n in s ta n t , c o n s id è re q u e la s itu a tio n n e d o it p a s ê t r e aussi c la i re q u ’on le d it .

M. D é ro u lè d e in te r ro m p t â n o u v e a u : — C 'est d u re n o u v e lle m e n t d e v o tre in té g r i té q u e vous d e v rie z p a r le r 1

M. C lém en ceau . — Vous me r e n d re z compte d e ce lte p a ro le .

M . D éro u lèd e . — J e n e v o u s re n d ra i r a i ­son de r ie n ! J e n e su is p as d isposé à a l le r Ions les jo u r s avec v o u s à la cam p a g n e (V ives in te r ru p tio n s ) .

M. C a s im ir -P e r ic r , ra p p e lle à l 'o r d r e .M. D éro u lèd e avec in sc r ip tio n a u p rocès-

v e rb a l.M . C lém enceau re p re n d son d isc o u rs q u i

est b â c h é d 'in te r ru p t io n d e MM. D é ro u lè d e

e t M illevoye.La th è se d e M. C lém enceau e s t q u e la p ro

position d e re n o u v e lle m e n t e s t u n e a tte in te g ra v e p o rté e a u su ffrage u n iv e rse l.

L a D ro ite n e cesse d e c r ie r : « C lô tu re . Q u an d M . fd ém eu ceau d escend d e la tr i

h u n e , q u e h ju e s d ép u té s d e l ’Exti é iu e G au ch e se u le m e n t l’ap p lau d is se n t.

Le C e n tre g a rd e u n s ilen ce q u i e s t t r è s com m en té .

Im m é d ia te m e n t a p rè s le d isco u rs d e M C lém en ceau , on passe a u s c ru tin .

IM r 323 voix c o n tre 814 , la C h am b re d é ­cide q u ’e lle n e p asse ra p a s â la d iscu ss io n d es a rtic le s .

M. D é ro u lè d e d e m a n d e la p a ro le p o u r u n fa it p e r s o n n e l : M. C lém en ceau , d i t - i l , n e d e v a it p a s v e n ir A la tr ib u n e p o u r c h e rc h e r à fa ire c ro ire ([ii’il a v a it en c o re q u e lq u e in ­fluence s u r la C h am b re .

M . C lém enct-au . — Vous ô tes u n c h a r la ta n , u n .saltim b an q u e . (B ru i t ) .

M. D éro u lèd e . - V ous ôtes d e ce u x q u i n e p e u v e n t n i d é m e n tir , n i o ffenser (C ris : La c e n su re ! )

M. C lém en ceau . — V ous ô tes u n lâ c h e !M. D éro u lè d e . — V ous ê te s u n d i.squalifié . M. M illevoye m o n te à la t r ib u n e . — (C ris :

Assez ! a sse z I )L 'o ra te u r p a rv ie n t à d ir e q u e le P ré s id e n t

d u conse il a accepté p o u r je u d i u n e q u e s tio n • q u ’il se p ro p o se d e lu i p o se r s u r le s p a p ie rs d e C o rn é liu s H erz.

A ce m o m en t, il d i r a ce q u 'i l p e n s e de M. C lém enceau .

M. C lém enceau . — E n tous ca s , t o u s n ’avez p as vou lu vous b a t t re .

M. M illevoye. — V ous ê te s u n lâch e .C ette séan ce s c a n d a le u se fin it p a r ê tre

lev ée à i h . 40.

L’a d m in is tra tio n d es d o u a n e s v ie n t d e fa ire c o n n u itre le ch iffre d e s m o u v em en ts d e n o tre co m m erce e x té r ie u r p e n d a n t les c in q p re m ie rs m o is le l’a n n é e 1893. L es im p o r ta ­tio n s s e so n t é lev ées , d u 1®̂ ja n v ie r a u 31 m a i, A 1 688 .978 000 f r . e t les e x p o rta ­tio n s â 1 .425 550 .000 fr .

Voici le ta b le a u q u i in d iq u e c o m m en t ces I ch iffres se r é p a r t is s e n t e t p e rm e t la co m p a­ra iso n av ec le s chilTres r e la tif s à l ’a n n é e 1898 :

G H R O ü l Q ^ L O C A l E%’o t c 4 « l e M U . l e s I A é | i u l é s

d e l * O i s e «

SÉANCE DU 49 J u in .S c r u t in s u r le passage à la d is e iM to n <^s

a r t ic le s de la p r o p o s itio n de l o i r e la t iv e a u r e n o u v e l le m e n t p a r t ie l .

N o m b re d e v o ta n ts .................... 518M ajo rité a b s o lu e ......................... 260

P o u r l’a d o p t i o n . . . . 806C o n tre ............................... 318

L a C h a m b re n 'a p a s ad o p té .O n t vo té p o u r : MM. D e lau n ay e t H a in s -

se i in .O n t vo lé c o n tr e : MM. d e l’A ig le , B o u d e -

v i l le e t G a illa rd .

Im portations

Objets d 'alim en- taiioD................

M atières noces- ■aires à f in • dustrie . . . . . .

Objets fabriqués.

T o ta u x . . . . .

EzportatiouB

Objets d’alim en­tation ................

M atières néces • saires à f in - dustrie . . . . . . .

Objets fabriqués.Colis p o s ta u x ....

418;649.000 812.899.000

1.028.533 .000 1 .053 .531 .QOO 241 7915.000 323.202 000 ]

L a S o c ié té M usica le a p r is p a r t av ec le p lu s g ra u d succès a u c o n co u rs m u s ic a l d e P o n lo ise , d im a n c iie d e rn ie r . E lle a re m p o rté e n d iv is io n d ’e x ce llen ce :

4 . P e t i t , H e n r i , d e M o n tm o ren cy . 8 bagues.2 . C h a m b ro y , d e P a r i s .................... 8 —8 . C o lin , d e G o n e sse ......................... 74 . P a s so t, H ip p . , d e P a r i s 45 . P e t i t , A le x a n d re , d e G o n esse . 46 . B la n c h e t, d e P a r i s ....................... 3

S a n t / l i e r m o b ile .BIM. SÉRIES

4 . L e v ico m te d e s L ig n e r ie s . .2 . C h a m b ro y , d e P a r i s . . . . . .3 . R o b e r t (H e n r i ) , d e S e n lis .4 . N aze , d e L a C h a p e lle -e n -S . 49 -1 -8 4 = 4 0 6 . A lh ra n d , d e P a n s .................... 20 -1 -8 0 = 4 06 . B o u c h e r (E .) f l ls ,d e B a rb e ry 2 0 - |-1 9 = 3 97 . C o rb ie (L é o n ) ,d e M o n ta g n y . 49 -1 -1 9 = 3 88 . V in c e n t-B o u rb o n n e u x , d e

S e n l i s ....................................... 49 -1 -1 8 = 3 79 . S a v ig n a c , d e L a C h a p e lle -

e n - S e r v a l ................................ 4 9 - |-1 5 = 3 41 0 . D e C h a le m b e r t , 9* c u i r . . . 16 -1 -1 8 = 3 4 4 4 . D e C h am p eau x , 9* c u i r . . . 46 -1 -15= 34

MM. BELLES BALLES1 . R o b e r t, H e n r i .......................

I 8 . R o u h e r . d e C re i l ..................3 . P a s so t, d e P a r i s ....................4 . D es L ig n e r ie s .........................5 . V in c e n t - B o u r b o n n e u x . . .6 . N aze ...........................................

s o u s c r ip tio n , à ' p a r l i r d u 2 9 ju in , & n e u f h e u re s d u m a l in , 1 .846 o b lig a tio n s d e SOÙfr. a u p o r te u r , r a p p o r ta n t u n In té r ê t n e t d e

i 40 f r . p a r a n (3 f r . 33 • /« )• « t re m b o u rsa b le s I A 300 f r . e n tre n te -c in q a n s .

L e m o n ta n t d e s o b lig a tio n s so u sc r ite s d e - I v r a ê t r e v e rs é d u 46 a u 3 0 s e p te m b re 4893 .

P lu s ie u rs in d iv id u s , n o m m é s M azille (L o u is ) , F r é q u e l in ( P a u l ) . L e p ra t (M a rie ii) , L o u rto is ( J o s e p h ) , G a n tie r (L o u isL h a b i ta n t

I C h a n til ly , s e s o n t re n d u s c o u p a b le s d e d é l i t d e p è c h e A l a lig u e d a n s la r iv iè re la N o - n e tte . S u r p r i s d a n s c e t ex e rc ic e , i ls o n t é té l 'o b je t d e p ro c è s -v e rb a u x .

C r e l l .U n a c te d e p ro b ité à s ig n a le r .'M. P o l , o u v r ie r m aço n A C re il , a tro u v é ,

la s e m a in e d e rn iè r e , u n p o rte -m o n n a ie co n ­te n a n t e n v iro n 880 fr . I l e n fit p a r t a u ta m b o u r d e v ille , q u i é t a i t e n to u rn é e . Ce d e r n ie r te c o n d u is it ch ez M. G a ille t, r e s ta u ­r a te u r e t e n tr e p o s i la i r e d e b iè re , r u e G a m - b e tta , p io p r ié ta i r e d u p o rte -m o n n a ie , q u i le re m e rc ia c h a le u re u s e m e n t e t lu i r e m it u n e ré c o m p e n se .

C v é p y ,D ire c t io n d es P ostes e t d e s T é légraphes.

A V E R T IS S E M E N T D'E.NQÜÊTE (E x é c u tio n d e la loi d u 8 8 j u i l le t 4 8 8 5 ).

L 'a d m in is t ra t io n d e s P o s te s e t d e s T é lé ­g ra p h e s v a fa ir e p ro c é d e r A l’é ta b lis se m e n t d e (a lig n e é le c tr iq u e de .slinée A r e l ie r j a n ré se a u té lé p h o n iq u e d e C rép y -en -V a lo is la fe rm e e t la d is t i l le r ie d e S a in l-G e rm a ip .

U n tra c é d e c e tte l ig n e , in d iq u a n t le s9 /1 0 . I propriétéi^ p r iv é e s o ù il d o i t ê t r e p lacé

3 4 /iO . I su p p o rts o u c o n d u its , rest« r a penud4 9 /4 0 .5 5 /4 0 .

41 1 /L 49

S a n g l ie r s p é c ia l ré se rvé a u x M em bres d e la S o c ié té .

1.683 .978 .000 2 .189 .632 .000

286.234.000 329 891.000

353.107.000 3 4 2 .U 6 .0 0 0752.385.000 T33.639.000

3 3 .8 .4 .0 0 0 24.410.000

T o tau x 1 ,425 .550 .000 1.430 .058 .000

1<® p rix d e l e c tu re A v u e , 14*® p r ix d e so li, a v ec fé lic ita tio n s p a r t ic u ­

l iè r e s d u j u r y p o u r le q u a tu o r d e sax o p h o n es , p a lm e d e v e rm e il;

1«® p r ix d ’ex éc u tio n , co u ro n n e d e v e rm e il ;4 * 'p r ix d 'h o n n e u r , co u ro n n e d e v e rm e il

e t u n e p r im e d e c e n t fran cs .D a n s u n p ro c h a in n u m é ro n o u s d o n n e ­

ro n s q u e lq u e s d é ta ils s u r c e tte b r i l l a n te v ic­to ire .

E n a t te n d a n t , n o u s ad re s so n s à BIM. le s M em b res ex éc u ta n ts e t à M. S ig n a id , l e u r ! e x c e ile u l ch e f , to u te s n o s fé lic ita tio n s .

L a S o c ié té M usicale a d u re s te te n u A e x - p r im e rA M . S ig n a rd to u te s a re c o n n a is sa n c e . H ie r s o ir , v e rs h u i t h e u re s , e l le s’e s t d ir ig é e s a n s b ru i t v e rs la ru e d e la F o n ta in e d es

M M . SÉRIES1 . R o b e r t ( H . ) . . . ...............2 . L a n a v il , d e S e n liS : ...............3 . V in c e n t-B o u rb o n n e u x . . . .4 . N aze ...........................................5 . M o r e l ...........................................

BIM. BELLES BALLES 4 . V in c e n t - B o u r b o n n e u x . . . .2 . M o r e l ........................................3 . L a n a v it ........................................

C o n tin u a tio n d u T i r le s je u d is , d im a n c h e se t lu n d is , ju s q u ’a u 29 ju in , e t to u s les jo u r s d u d im a n c h e 2 a u d im a n c h e 9 ju i l le t in c lu s .

2 3 -1 -2 3 = 4 6 , 2 2 -+ -2 I= 4 3 , 8 4 -1 -8 1 = 4 2 . 2 0 -1 -1 9 = 3 9 . 4 8 -1 -19= 37

. . . 7 8 /1 0 .

. . . 9 4 /1 0 .

. . . 45 9 /1 0 .

D e l’e x am en d e ce ta b le a u , i l r é s u l te q u ele m o u v e m e n t d e n o tre co m m erce e x té r ie u r ----------------( im p o rta tio n s e t e x p o rta tio n s) p o u r le s c in q A rè n e s , e t a r r iv é e d e v a n t la m a iso n d e son i ) r e m ie r s m o is d e l8 9 3 s ’é lô v e à t ro is m i l l ia rd s c h e f , e l le lu i a fa it l ’agré;able s u rp r is e d u n e

13 .52 8 .0 0 0 f r . , en d im in u tio n d e p lu s d ’u n a u b a d e . P u is , v o u la n t fa ire p a r t ic ip e r to u te d e m i-m illia rd (506. 160.000 f ra n c s ) s u r les l la v i l le à c e lle fé te d e fam ille , e l le e s t revO' c h ifire s d e la p i-riode c o r re sp o n d a n te d e n u e v e rs la p lace d e la H a lle e n jo u a n t sam 1892 e t d e 831 .647 .000 f r . s u r le s c h iffre s I c e sse , p ré c é d é e e t su iv ie d e p o r te u rs d e lan -

. . . n . I . ___ _ _ A ..» . .M in a I I a n

H u r o b é i e S e i l i t d u 2 0 J u i n 1 8 9 3 .

d e la p é r io d e c o n e sp o u d a n te d e 1891.

L a S é c h e r e s s e .

te rn e s . A rr iv é e s u r la p lace , e l le a b r il la m - ii ie n t e n le v é p lu s ie u rs m o rceau x p a rm i le s - I q u e ls S e n lis , r n a v a n t / d e M. S ig n a rd , e t ! e lle a g a ie m e n t te rm in é la so iré e a u Café C h e r A m i , o ù u n p u n c h lu i é ta i t offert p a r ’ M em b res d e la C om m ission .

11»* quai. 2* —

S sigte. . . . Avoine. 12*q n a t .

frlxiBsenjUioit.«•■

tooui.d«

- — ------ ------ ------------

?9. ao 17 60 H.. 0.50c..B 50 7H 16 75 M.21 »■ 76 -5 95 id.13 ré 74 10 M SsiiB var22 » 44 9 ■« H .. 1 fr.21 «» 42 B 80 Id.

L a séc h e re s se c o n tin u e se s r a v a g e s ; e lle e s t s u r to u t d é sa s tre u se p o u r le b é ta i l , q ue les c u ltiv a te u rs n e p e u v e n t p lu s n o u r r i r e t v e n d e n t à v il p r ix . I l e n e s t a in s i j u s q u ’en ' A n g le te rre , pays ré p u té p o u r sa f r a îc h e u r , m a is o ù l ’e a u po tab le m êm e fa it a c tu e n e m e n t d é fa u t s u r p lu s ie u rs p o in ts .

Le p u b lic s ’é to n n e . A ju s te t i t r e , d e n e pas v o ir le p r ix d e la v ia n d e b a is se r , a lo rs q ue le b é ta il e s t p o u r r ie n .

P lu s ie u r s m u n ic ip a lité s o n t p r is d e s m e­su re s e n ra p p o r t av ec la s itu a tio n . S u r leu rs in jo n c tio n s , (es b o u c lie rs d e L ao n , N evers , O r lé a n s , S o iiso n s , L im oges, A u x e rre , Sens, Jo ig n y , B o u rg , R e im s , V esoul, C lerm out- F e r ra u d , C h â lo n s-su r-M a rn e . L an g re s , F aim - bœ uf, B ourges, E p e rn a y , R o ch e fo il, N antes. P o itie rs , N io rt, e tc ., e tc ., o n t co n sen ti des ré d u c tio n s a l la n t ju s q u ’à 20 ce n t, le dem i-

^ L a s itu a tio n e s t s u r to u t n a v ra n te d a n s l ’Est e t e n A lsace -L o rra in e , o ù la séchciè .sse c o n ­tin u e s e s ra v a g e s e t a u g m e n te la m isè re , q u i d ev ie n t e ffra y a n te d a n s les cam p ag n es.

Les p a y s a n s .s e d é b a r r a s s e n t à v il p r ix de le u r b é ta il q u ’un e fo u le d ’ach e te u rs é tr a n ­g e rs v ie n t a c q u é r ir . L es m a rc h a n d s a lle ­m an d s , s u r to u t , s ’a b a t te n t com m e u n e n u ée d e c o ib e a u x , e n A lsace , e t fon t d e s ra lles g é n é ra le s .

A D a n n e m a r ie , l a se m a in e p assée , des v aches se v e n d a ie n t 17 fr ., d e s g rn i.sses pas tü m a rc s (1 2 fr 5 0 ) . U n b eau bœ uf t ro u v a it à p e in e a c q u é re u r p o u r 65 m a rc s . O n a vu o ffrir u n k ilo g . d e c e r is e s p o u r u n v e a u d e h u i t jo u r s . . . ,

A B eifo rt, d u 5 a u 15 ju in , p lu s d e 180 w agons d e b es tiau x o n t p assé e n g a re , se d i­rig e a n t s u r l’A llem ag n e . Ce b é ta il p io v e n a il de B eifo rt, B esançon e t L u re .

J e v a is vous s ig n a le r deu x fa its q u i vous m o n tre ro n t A i |u e l p o in t d e d é ro o ra lisa lio n e n s o n t a r r iv é s c e r ta in s pay san s : d a n s u n v illa g e d e l ’a r ro n d is se m e n t d e D a n n e m a rie , un c u l t iv a te u r a lâ c h é sa v ach e n e p o u v a n t p lu s la n o u r r i r . U n fe rm ie r d e s e n v iro n s d e P o n e n t r u y , in c a p a b le d ’e n tr e te n ir p lu s lo n g tem p s son é c u rie , a q u itté sa fe rm e . O n n e su it ce q u ’il e s t d ev en u .

Au s u je t d e la séc h e re sse : u n e p ie r r e a é té m ise â n u p a r la b a isse e x tra o rd in a ire d u D o u b s , e t s u r la q u e lle on a tro u v é g ra v é e u n e in sc rip lio n a n n o n ç a n t q u ’il y a d e u x cen ts a n s u n e séch e re sse a n a lo g u e a v a i t sév i.

Le ré g im e d es v e n ts a h e u re u se m e n t l’a i r d e v o u lo ir se m od ifie r, c e q u i p o u r ra it b ien tô t a m e n e r lu fin de c e tte c a lam iteu se p é rio d e .

. le G én é ra l co m m a n d a n t le 2* co rp s d ’a rm é e a u to r is e , com m e tes a n n é e s p récé­d e n te s , les C om pagn ies e n S u b d iv is io n s d e s a p e u rs -p o m p ie rs , a in s i q u e les S o c ié té s d e g y m n a s tiq u e r é g u liè re m e n t o rg a n isé e s , A se r é u n i r e n a rm e s A l ’occasion d e la F ê te n a t io n a le d u 14 J u i l le t p ro c h a in .

' P n i du P û a du |B lf ts « . .. 0 ,34 le k . Saas var. 10 aaSO Ju in . jBit-blxnc 0 .29 — \ Id.

I Pnrine : t « 157 k ilog ., 49 fr. — Sans variation.

d e I i r r o n i i s i e m c B t d e S e n l i s .

N ous av o n s e n te n d u , d im a n c h e d e rn ie r .

B a r g D v .

L ’a n n é e d e rn iè r e , le n o m m é D u b re u il fu t v o lé d ’u n e se rp e v a la n t 5 f r . , e t bien , q u ’il a i t conçu q u e lq u e s so u p ço n s s u r l’a u te u r , il n e p u t é c la ir c ir se s d o u te s . Ces jo u r s d e r -

. . . . . lin n.iniA ,u n s u p e rb e c o n c e r t d o n n é p a r la m u s iq u e I H re c o n n u t s a s e rp e d a n s 'u n p a n ie rC u ira s s ie rs ; le p ro g ram m e a é lé p lu s b ra s d e la fem m e T .. . M alg ré le s d é n é -

I- . .. .. ....... ggjjQjjR op p o sées d e la fem m e T . . . e t d e so nm a r i , p ro c è s -v e rb a l a é té d re s sé c o n tre ce d e r n ie r , q u i a d é jà su b i p lu s ie u rs c o n d a m ­n a tio n s p o u r d é lits an a lo g u es .

desé te n d u q u ’il n e le co m p o rta it p a r q u e lq u e s m o rceau x d e c h o ix su p p lé m e n ta ire s d o n t to u s le s a u d ite u rs o n t é té ra v is . A ussi d e v o n s-n o u s a d re s s e r d e .s in cè re s r e m e r­c ie m e n ts â ces e x c e lle n ts m u s ic ien s .

S a m e d i p ro c h a in s e r a p o u r le m a g n ifiq u e ré g im e n t u n jo u r d e ir io m u h e a s su ré . S i le te m p s se m e t d e la fé te ; le b e a u c a rro u se l p ro je té s e r a n o n m o in s ré u s s i q u e c e lu i d e l’a n n é e d e rn iè r e .

D éjà le s lo u ag e rs p r é p a re n t le u rs v o itu re s q u i s e ro n t c e r ta in e m e n t b ien lo in d e su ffire ; au s s i la g r a n d e m a jo r ité d e s c u r ie u x d e v ro n t se ré s ig n e r à f a ire la ro u le à p ied ju sq u ’a u c h a m p d e m a n œ u v re s . V ers u n e h e u re a p rè s -m id i , la fé te s e ra com m encée .

S o u h a ito n s q u e le so leil so it m o in s a r d e n t p o u r n o s b ra v e s m ilila ire s p a r tic u liè re m e n t, c a r so u s le u r u n ifo rm e , p a r la te m p é ra tu re s é n é g a l ie n n e q u e n o u s s u b isso n s , i ls s e r a ie n t b ie n c e r ta in e m e n t A p la in d re .

B e l l e - E g l i s e .L e 19 c o u ra n t , le s ie u r B lazu rie r, m a ç o n ,

d e m e u ra n t A B e lle -E g lis e , a tte in t

_______________ . p e n d a n t tr o isjo u r s c o n sé c u tifs , A p a r t i r d u 82 ju in 489 2 , dép o sé A la m a ir ie d e la c o m m u n e d e C ré p y - en -V a lo is , o ù les in té re s s é s p e u v e n t e n p re n d re c o n n a is sa n c e e t p r é s e n te r le u rs o b se rv a tio n s o u réc la m a tio n s .

B e a u v a is , le 19 ju in 4893 .' Le D ire c te u r des P ostes

e t des Té légraphes,TUIROUX.

E r m e n o n v i l l e .

BI. d e R ad z iw ill v ie n t d e fa ire r é p a r e r , d a n s l’î l e d e s P e u p l ie r s , le to m b eau d e J e a n - J a c q u e s R o u sse a u , q u i to m b a it e n r u in e s .

F r c i s n o y - l e - L i U à t .

U n s ie u r V a n d e rd o rn , su je t b e lg e , a é té assa il l i p a r p lu s ie u rs d e s e s co m p a trio te^ , te r r a s s é , ro u é d e co u p s e t la issé s a n s c o n ­n a is s a n c e , p ré s d u h a m e a u d e D u c y , d im a n c h e d e r n ie r , v e rs le so ir . S o n b e a u - f rè re , q u i v o u la i t le d é fe n d re , r e ç u t au s s i q u e lq u e s c o u p s d e p o in g , m a is il p u t f u i r A tem p s e t é v i te r d ’é l r e d a v a n ta g e m a ltr a i té . Les a u te u r s d e ces b ru ta l i té s se so n t e n fu is d a n s la d ire c tio n d e B a ro n , e t o n n ’a a u c u n e in d ic a tio n p ré c ise q u i p u isse les fa ire r e ­t ro u v e r . L ’é ta t d u b le ssé n ’a a u c u n e g ra v ité .

M o n t é p i l l o y .

O n n o u s é c r i t :A l’o ccas io n d e sa d e rn iè r e v is ite d a n s

n o tr e c o m m u n e , Bl. G a illa rd a b ie n v o u lu . f a ire d o n A n o tre éc o le d e tro is c a r te s d e g é o g ra p h ie . J e m e p e rm e ts d e vous d e m a n d e r l’o u v e r tu r e d e s c o lo n n e s d e v o tre jo u rn a l p o u r y p la c e r les re m e rc im e n ts q u e la co m ­m u n e e n t iè r e l i e n t A ad re .^ ser a u g é n é re u x d o n a te u r .

: A ce b ie n fa it , M. G a i l la rd a a jo u té u n eI so m m e d e t r e n te f ra n c s p o u r la ré o rg a n is a - I tio n d u jo u d ’a rc d a n s la co m m u n e . L a S o -

c ié té .m e c h a rg e d e tr a n s m e ttr e A M. G a illa rd l’e x p re s s io n d e s a b ie n v iv e rec o n n a is sa n c e .

Le M aire,Cb . P en o n .

l U f o p i e n v n l .

V e n d re d i d e r n ie r , l a fem m e C a iile t, h a b i­ta n t le h a m e a u d u F o sse m o n t, v o û ta n t a jo u - I 1e r u n e p iè c e d e 5 f r . A so n p e tit m ag o t,

' s’a p e rç u t , A sa g ia n d e s tu p é fa c tio n , q u e la p e ti te b o ite , re n fe rm é e d a n s so n a rm o ire , q u i c o n te n a i t u n e so m m e d e 30 f r . , lu i a v a i t é té v o lé e , a in s i q u ’u n e c h a în e e n o r , év a liié e 50 f r . , p la c é e d a n s u n e a u t r e b o îte d a n s le m êm e t i t o i r . E lle e u t b e a u fo u ille r e n to u te so n a rm o ir e , e lte n e r e tro u v a r ie n . E l le se ra p p e la a lo r s q u e q u e lq u e s jo u r s a v a n t .

.SÉANCE DU BIa RDI 20 Ju iN .

Le M on t-d e -P ié lé .

O n d isc u te la su p p re ss io n d e s co m m is­sa ire s -p r is e u rs sp é c ia le m e n t affectés à la p risée d e s o b je ts v e n d u s p a r le M o n t-d e - P ié té , e t le u r r e m p la c e m e n t p a r les em p lo y és o rd inn ire .s d e l ’é tab lis se m e n t.

I l n ’y a d a n s ce lte ré fo rm e r ie n q u i p u isse p a s s io n n e r la C h am b re .

En p eu d e m o ts , voici l’exposé d o lu q u e s ­

tio n :Le M o n t-de P ié lé v o u d ra i t é c o n o m ise r les

h o n o ra ire s q ue p e rço iv en t le s co m m issa ire s - p r is e u rs p o u r d ro it d e p r is é e , o u to u t au m o in s le s v e rse r d a n s sa p ro p re ca isse .

L a com m ission , q u i e s t d e c e t av ie , r a p -

fe r le sérieüse de temps. Ce qn’on rea l, en 1 pelle que le ^Ien^de-Pi^lé detrail, «nx

L’Orage d'iiier à Paris.U n v io le n t o ra g e a é c la té h ie r A P a r is avec

d e s to r r e n ts d e p lu ie : c ê j^ te ^ lu io e s t uù b ie n fa it au q u e l l ’a r ro n d is se tn e n t d e S e n l l i n ’a m a lh e u re u s e m e n t pas p a r lir lp é .

A d e u x h e u re s , la fo u d re e s t to m b ée s u r la S a in te -C h a p e lle , c a u s a n t p lu s icu rsacc id en ts , d o n t u n sem b le o ffr ir q u e lq u e g ra v ité .

U n d é m é n a g e u r , E m ile B ru n e t, Agé d< q u a ra n te a n s , q u i v e n a it d e m o n te r u n m e u b le ch ez M. G o ro n , a é té a t te in t d a n s Ip co u r c o n d u isa n t d e s b u re a u x d e la S û re té a u q u a i d e s O rfèv re s . I l a é té tra n s p o r té A i 'H ô le i-D ie u d a n s u n é ta t trè s g ra v e .

L ’o n d e ses c o m p ag n o n s , A le x a n d re Mo­re a u , a é té é g a le m e n t a t ie ln l p a r la fo u d ie a n cô té d ro i t de la tê te . I l n ’e n te n d p lu s d e l’o r e i l le d ro ite .

L a fo u d ie e s t to m b é e A d eu x h e u re s i t d e .n ie au x a b a tto irs d o la V ille tle s u r le b iù lu ir a u x po rcs , s a n s c a u se r h e u re u se m e n t a u c u n a c c id e n t d e p e rso n n es ,

Q u e lq u es in s la n ts a p rè s . la f o u d re lo m b ail ir l’hô p ita l te m p o ra ire d ’A u b e rv ille rs , cera-

m iin iq iia n t le le u a u x co id u ite s d e gaz. G rû ce a la p ré se n c e d ’e s p r i t d u d ir e c te u r d e j ’h ô p ila l e t d ’u n in te r n e q u i a im m é d ia le m e n t f e rm é le c o m p te u r , o n a p u é v ilo r q u e les m a la d e s , p o u r la p lu p a r t d e s v a r io leu x e n tr a i te m e n t d a n s c e t l iô p lu l , n e fu s se n t

M. S c h m ith , h ô te lie r , ro u te d e C oropiègne, a t ro u v é d a n s son é c u rie a p rè s le d é p a r t d e s m ili ta i re s d e l ’a r t i l l e r ie q u i o n t ré c e m m e n t s é jo u rn é ch ez lu i , u n e c e in tu ie c o n te n a n t u n e som m e d e 15 fr . I l s’e s t e m p re s sé d ’a l le r d é p o se r ce tte tro u v a ille A la g e n d a rm e r ie , 'u i e n a a v isé le c o m m a n d a n t d u co rp s ir ig é s u r F o n ta in e b la u .

C ette p e tite som m e a p p a r te n a i t A u n r é s e rv is te ; e lle a é té a d re s sé e a u s s itô t à so n c a p i ta in e , q u i l 'a ré c lam ée a u n o m d u je u n e h o m m e.

Nos fé lic ita tio n s A M. S c h m ith p o u r c e t a c te d e p ro b ité .

P ro c è s-v e rb a l p o u f d é l i t d e p ê c h e com m is la n u i t d u 17 a u 18 c o u ra n t, a u p rè s d u p o n t d e la m a rb re r ie , a é té d ra s sé c o n tre le no m m é A uguste T h o m a s , m a n o u v r ie r A S e n t is . _________ __ ________

U n a m a te u r d ’a r tic h a u ts r e s té in c o n n u a I c o u p é 18 tê te s d ’u n e v a le u r d e 7 f r . p e n d a n t ' la n u i t d u 17 a u 18 ju in , d a n s u n e p ro p r ié té a u l ie u d i t L e M ara is , a p p a r te n a n t A | M . Fossiez , j a rd in ie r .

flu x io n d e p o i l r in e , é ta i t re s té a u l i t p e n d a n t I s ’é ta n t a b s e n té e to u te u n e m a tin é e , a in s i q u eq u e s a fe m m e é ta it p a r tie c h e rc h e r le m é d o - j Q,ari, la p o r te d e l ’ar m o ire a v a i t é té c in . A so n j e t e u r , ce tié d a m e , a u l ie u d e I re tro u v é e o u v e r te à l e u r re to u r . T o u s d eu x re tro u v e r so n m a ri d a n s so n l i t , le v i l s u s - I ,^'y a v a ie n t p a s a lo r s fu it a t te n t io n ; au s s i p e n d u p a r u n e c o rd e d a n s la g ra n g e a t te n a n t i s u p p o s e n t- ils m a in te n a n t q u e c’e s t c e jour-IA a l’h a b ita tio n . E lle a p p e la d e su ite les v o i- I a v a ie n t é lé d év a lis é s , s in s , q u i d é ta c h è re n t le su ic id é . H a v a i t I M alg ré q u e lq u e s p ré so m p tio n s s u r l’a u te u r cessé d e v iv re . H a z u r ie r é ta it Agé d e 5 8 a n s . I j y y o l, e lle s n ’e u t p a s e n c o re é té c o n firm ées .

B é l h î s y - S n î n t - P I e r r e .L es m a ir e s d e B é t l r i s y - S a i n t - P i e r r e ,

B é th isy -S a in t-M a r tio , N é ry , S a in tin e s e t S a in t-S a u v e u r , v ie n n e n t d ’a d re s s e r â M. le D ire c te u r g é n é ra l d e s P o s te s e t T é lé g ra p h e s u n e p é tit io n e n v u e d 'o b te n ir u n e a m é lio ra ­t io n b ie n n é c e s sa ire d a n s le se rv ic e p o s ta i d e le u rs c o m m u n e s re sp ec tiv e s .

D ep u is la su p p re ss io n d u c o u r r ie r d e V e r- b e r ie A B é th isy , le s co rrespondance .^ n ’a r r i ­v e n t le m a lin q u e p a r le t r a in d e 6 h . 8 0 , e t i l s’e n s u i t q u e le s fa c te u rs q u i t te n t m a in te ­n a n t le b u re a u u n e h e u re e t d em ie o u d e u x h e u re s p lu s ta rd q u 'a u tre fo is ,

j L’a d m in is tra t io n a fa it d e rn iè r e m e n t u n e I t e n ta tiv e d ’a d ju d ic a tio n p o u r é ta b l i r o n c o u r ­

r i e r A p ied e n t r e L o n g u e il-S a in te -M a rie e t B é t ii is y -S a in l-P ie r re , m a is e lle e s t re s té e in f ru c tu e u se , a tte n d u q u e le po ids d e s le t t re s , jo u rn a u x , p ro sp ec tu s , é c h a n t i l lo n s , e tc . , A tr a n s p o r te r , e x c é d e ra it a s su ré m e n t le s fo rces d ’u n h o m m e. . . ,

L a s e u le so lu tio n d é s ira b le e t q u e ré c la ­m e n t le s m a ire s d e s c in q lo ca lité s in té r e s ­sé e s , e s t l 'o rg a n isa tio n d ’u n se rv ic e e iv o i tu re ; i l f a u t e s p é re r q u e M. d e S é lv es a c c u e ille ra fa v o ra b le m e n t l e u r d e m a n d e s i lég itim e .

U n s ie u r X . . . , b o u c h e r d e p ro fe ss io n , s ’e s t , p a ra l l - i l , d o n n é p o u r m is s io n d e c iv i l is e r la co m m u n e ; v o u la n t co m m en ce r p a r u d d e 1 se s v o is in s , i l lu i a a d m in is l r é n n f o rm id a b le 1- î__....a.H ■..Sma Anl..Ap Itrt nAIft VllA I

D eux b ra c o n n ie rs fieffés, les s ie u rs B a r ré e t C o m m ère , h a b i ta n t M o rienva l, o n t é té re c o n n u s c h a s s a n t A l’a id e d e fu s ils s u r la l is iè re d e la fo rê t d e C om piègne. M alg ré le u rs p ro te s ta tio n s d ’in n o c e n c e , le u rs a rm e s o n t é té sa is ie s e t p ro c è s -v e rb a l a é lé ré d ig é c o n tre e u x .

R I e u U l y - e n - T h e l l e .

L a S o c ié té m u s ic a le d e s A m a te u r s r é u n is s ’e s t r e n d u e d im a n c h e 44 c o u ra n t A S a in t - Lô (M a n c h e ) , p o u r p r e n d r e p a r t a u co n co u rs d e m u s iq u e .

C e lte S o c ié té , q u o iq u e p e u n o m b re u se , a o b te n u d a n s sa d iv is io n , d e u x p re m ie rs p r ix e t u n sec o n d .

I V o g e n t - l e s - V i e P d r e s .

S a m e d i d e rn ie r , 47 ju in , o n t e n l ie n e n c e t te co m m u n e le s o b sè q u e s d e M. B o q u e t (P ie r re -A le x a n d re ) , ’ co n se ille r m u n ic ip a l , fa o r io a n t d e file ts , d é c é d é d a n s sa 65* a n n é e .

U n e m o r t so u d a in e e s t v e n u e le f ra p p e r , * t in , p le in

l ^ e l é i é « l e T a r d u M o i i l a n b a U i

SITU A TIO N AU 49 JU IN AU S O IR

C a ra b in e .MM.

V io le t, d e P a r i s . .Le,vicqm ile d e s L i,

k o t t l lo s (A llie r ) ......................T r é ^ f i ^ d e P a r i s .

I , H e n r i ,d e S e n l i s . . . .

le j e u d i 15 , à q u a tr e h e u re s d u m a tin , p le in d e v ie e t d e s a n té L a v e ille e n c o re , d a n s la s o iré e , i l c o n v e rsa it g a lm e n t avec s e s a m is , e t r ie .i n e fa is a it p ré sa g e r u n p a re il d é o o u e - m eiiL A u ssi, la n o u v e lle d e son d é c è s a - t-e lle p ro d u i t d a n s la c o m m u n e u n e p ro fo n d e é m o tio n . , ^ ,

M . B o q u e t é ta n t c a p ita in e d e la C om pagn ie ---------- . . . •. I d e s c h e v a l ie rs d e l’a r c , tous s e s co llèg u esco u p d o p o in g , p o u r fa ire e n t r e r u n p e u v u e i u n p i e u iL d e v o i^ d S ^ ls te r à sesla lu m iè re d a n s so n e s p r i t , e t n a réu s s i q u A I e t le s S o c ié té s d ^ r e ü , M on ta-se f a i r e g r a t i f l e r p a r l e tn b u n ÿ c o r r e c t io n n e l ,„ j r e * p i v R le r s -S a in t-P a u l a v a ie n t e n v o y é d e S e n l is d ’u n e a m e n d e d e 8 5 f r . ' . .

3 4 /4 0 .

4 ; R o b - .5 . K a d l l . d e P a r i s ............................6 . C h am b ro y , d e P a r i s ..................

4 8 /4 0 .6 4 /4 0 ,9 4 /4 0 .

40 9 /4 0 . 13 6 /4 0 .8 0 4 /4 0 . I M 4 / 4 0 . !81 5 /4 0 . 8 4 3 /1 0 . 86 3 /1 0 .

7 . P e t i t , I Ie n r i ,d e M o n tm o re n c y .8 . L a m b e rli , d e S e n l i s ..................9 . P ia r ro l , d e .S en lis .......................

4 0 . P e t i t , A lex an d re , d e G onesse .4 4 . P e l i t , H ector,4eM oritm orency .

P o u le à la C a ra b in e .MM.

4 . V io l e t . . ...................................... 8 p lom bs.2. L e v ico m te d e s L i g n e r i e s . . . . 7 —3 . K a s t l l .......................................... .‘. 6 -4 . P e tit ,H e n r i,d e M o n lro o re n c y . 4 —>5 . C h am b ro y , d e P a r i s ................ 4 —

I de Senlis d’une am end e-----------I C et a rg e n t s e rv ir a p e u t ê t r e .e n p a r t ie A

c o u v r ir le s f ra is d e l’éc o ie d e B é th isy , q n i s e r t a s s u ré m e n t p lu s A é c la ire r te p a y s q u e to u s le s a rg u m e n ts f ra p p a n ts d e s p o r te - lu m iè re d e I a c c a b it d u s ie u r X ...

B r a s s e u s e .H . D ev o n g e , a g r ic u l te u r A B rasseu se , fa it

i n s ta l lo r a c tu e l le m e n tu n e d is l i l l e r ie d e b e tte ­ra v e s (p ro c é d é d e la m a c é ra tio n ) .

L ’u s in e p o u r ra m e t t r e e n œ u v re p a r jo u r d e 40 .000 A 50 .0 0 0 k ilo g . d e b e tte ra v e s .

E lle s e r a u n n o u v e l c lé m e n t d e p ro ’tp é r ilé , n o u s n ’e n d o u to n s p a s , p o u r le s fe rm e s si in te ll ig e m m e n t d ir ig é e s d e MM. D evpuge , p è re e t f ils , e t e lle p io c u re ra d u t r a v a i l aux o u v r ie r s d u v o is in ag e p e n d a n t la m o r te - sa iso n .

C h a n t i l l y .N o u s c ro y o n s s a v o ir q u ’e n v u e d e l 'é ta ­

b lis se m e n t d ’u n se rv ic e m u n ic ip a l d e d i s t r l -

d e s d é lé g a tio n s p o u r a cco m p ag n e r A s a d e r - iiii r j d e m e u re le u r re g re t té co llègue .

C e c o rtè g e , c o n d u it p a r B!M. W a tie b le d e t L a v ille , a d jo in ts , c e in ts d o le u rs é c h a rp e s , d é lé g u é s p a r M. D em agni-z , m a ir e , r e te n u à V ichy p a r l’é ta t d e s a s a n té , é ta i t r é e lle m e n t im p o sa n t. L es ta m b o u rs e t le s d ra p e a u x , p la c é e s e n tê te d e s C om pagn ies d 'a r c d o n t n o u s v e n o n s d e p a r le r , o u v ra ie n t ia m a rc h e ; p u is v e n a i t le c o rb i l la rd , su iv i d u C o nse il m u n ic ip a l p re sq u e a u co m p le t, d e s d iv e rs fo n c tio n n a ire s d e ta v ille , d e la fa m ille e t d e s n o m b re u x am is d u d é fu n t. O n r e m a r ­q u a i t a u s s i d a n s l’a s s is ta n c e q u e lq u e s s a ­p e u rs p o m p ie rs e t d iv e r s m e m b re s d e la F a n fa re . , j .

A p rè s a v o ir p a rc o u ru la r u e d e L ian - c o u r t , l a p la c e d e la F ê le , u n e p a r t ie d e la r u e d e B o n v ille rs e t c e lle d e R pyairtn o n l, le c o r lë g e a r r iv a a u c im e iiè ro p a r le c h e m in d e rA r g i l ié r e . L e c e rc u e il a y a n t é té d e sc e n d u d u M rb l l la r d , M ^ W a 4 e b le d , p r e m ie r a d -blissem ent d ’un service municipal d e d is tr i- du co rm iiaru , n .

ballon d’ono, la Tille de ChanUll, moltr» en I joint, prenons» 1 allocdllon tn lte n te . __

Page 3: les deux Voix de la Droite.bmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1893_06_22_MRC.pdfgénéral Dooop, formaient la haie. Ua date des élections. Nona lisons dans le Temps : En présence

J » d o b de M. D am agaei, no treBjmpAlhkjae n t m tire , q ae l 'é ta t de m■enté empêeihe dVfre préM ot le i aq]onrd 'hul| e t qui re g re tta infiniment ce Oebenx eontre>teenpi, le trU ta 'bonoénr de prend re le paro le en eetta eirooM tebee. '

P o u r le eeoonde fois depn ii moine d W en , , le M o rt v ien t fie firspper i te porte de n o tre C onteil mnnieipel. L 'ànnée dern ière , A peu prée A pa­reille époqne, noos eqoompegnione iol no tre aym pethiqne e t dévoué collégné, M . P e te r. Au- Jonrd 'bo l, e’ee lle ton r de no tre eroi, M . Boqnet, qu 'une m ort cruelle, e n if i prom pte qu'im prévue, vient de rav ir à se femiJle éplorée, A n o tre effec tio n , e ux travaux du Conseil municipel.

P a r o n jabenr opinlAtro e t persévèrent, il avait au élever se nombreuse famille, e t lui donner une boUnête e t m odeste aisance. P a r ses e t libérales, son dévouem ent A la eb&.„Il avait gsgué l'estim e e t ta confiance de ses concitojrens, qui r e n v o /a ie n t plusieurs fois siéger an Conseil mUnimpai, od il se fit rem arquer par son e sp rit jtidieieox e t ses idées sagem ent dém o­cratiques. C’e s t a in û qu’il fit partie de notre assemblée communale de 1878 A 1888, e t qu’il avait é té de nouveau réélu au mois de mai 1892.

B n présence du coup instleudu qui porte le deuil dans notre' commune e t qui frappe plus par­ticulièrem ent la famille de n o tre reg re tté col­lègue, nous ne pouvons m aibeurensem eot que nous incliner avec résignation. M ais, du n ofl’rons A sa fdmme e t A ses enfants, A ses breux am is, l ’eipression bien vive de nos regr«w e t de n o tre sjrmpatbie en cette douloureuse c ir­constance. E t, avant de qu itte r la tom ba od va reposer no tre ami e t eollègne, disons-lui : « Au revoir, cher Monsieur Duquel. U n Jou r, il faut l ’espérer, nous nous reverrons dans on monde meilleur^ od régnera la paix , la concorde, la véri­table f ra tern ité , e t o d nos cœ urs ne se ron t plus oppressés par toutes les m isères de ce tte vallée de larm es, de cette vie, qui n ’est qu ’un combat continuel. »

Bn attendan t, cher M onsieur Boqnet, encore une fois, adieu, ou p lulût au revoir I

Bl. V illa in , île la C o m p ag n ie d ’à r c d e N o- g e n l, p r i t e n s u i te la p a ro le e n c e s le rm e s :

Mesdames,M e s s ie u rs ,

Il e s t, dans notre court sé jour su r la te rre , des évênementa que l'homme ne peut a rrê te r.

C’est le cœ ur navré d e tristesse que Je viens de nouveau rem plir un devoir bien pénible A l’égard d ’un mem bre de la Société des A rchers de No- gen t.

L a M ort, qni fauche en aveuglOj vien t encore de frapper u a coup en soum ettan t n o tre Société A nue nouvelle épreuve e t en lui p renant u n de ses membres les plus dévoués. Quel affreux mal­h eur nous frappe encore aujourd’hui, tém oin la foule ém ue qui répand ses larm es s u r ce cercueil; osr, ainsi q ue nous le disions dern ièrem ent, nous croyions que la Providence en au ra it fini, dn moins p ou r longtemps, de m oissonner p arm i les Archers de Nogent.

N otre capitaine Boquet avait p ris place dans nos rangs, A côté de son frè re , en 1839. I l é ta it un des plus assidus A nos exercices e t A nos réunions ; son esprit calm e, doux, conciliant e t affable lu i avait cooqniA plna .que la sym pathie, msis l'àm itié de tous ses cam arades, les Cheva­liers.. Nous l ’aimions tous comme on frère. Son cœur généreux nous é ta it ouvert A tou te - sion : il é ta it serviable p ar dessus tou t ; noua ■entions a ttiré s A lui. Le souvenir de ses qualités e t de ses vertus sera impérissable nous ; il reste ra si'bien gravé dans nos cœ urs, que nous c roirons toujours à sa présence au m dieu de nous.

N ous ne quitterons point ce tte tom be sans adresser A notre Capitaine i ’bomaiage de notre vivo am itié, en même temps que nos regrets les plus poignants.

Repose en paix, cher Boquet, e t que l’im po­sante manifestation qui se produit au tour de ta tombe soit, pour ta veuve e t ta famille éplorées, une douce e t suprême consolation en présence de ta perte aussi m alheureuse que cruelle.

A d ie u d o n c , c h e r C a p i ta in e , s o is p e r s u a d é q n eton souvenir vivra parmi nous, e t que nous en i­vrons ton exem ple pour m aintenir la Com pagniedes Chevaliers d 'arc dans ta tronne voie od tu l’as laissée.

A u nom de tous tes amis, de les cam arades, adieu, cher Boquet, adieu I

C h acu n s e fit e n s u i te u n d e v o i r d e d é p o s e r s a l le u r d ’Iinrao i le lle s u r le c e rc u e il d u d é ­fu n t ; p u is lu n o m b re u se a s s is lu i ic e q u i a v a i t ten u a (u t r e n d re le s d e rn ie r s d e v o i is se r e lira le n te m e n t , p ro fo n d é m e n t é m u e p a r ce tte im p o sa n te m a n ife s ta tio n .

D e p lu s , a u C oncours d ’h o n n e u r , i l lu i a é té d é c e rn é , co m m e p rix , u n o b ie l d 'a r t .

T o n s n o s c o m p lim e n ts & f a v a i lU n le S o c ié té m u s ic a le d e P o n t e t & so n c h e f d é v o u é , H . D elam o(le .

V en d re d i d e rn ie r , v e rs c in q h e u re s d u s o ir , u n c o m m en cem en t d 'in c e n d ie a v a i t l ie u c h e z le s ie u r G an té s , j a r d in i e r d e H . D u m o n t.

G râ c e â la p ro m p titu d e d e s s e c o u rs , e t g r â c e au ss i â la p ré se n c e d ’e s p r i t d e M. le J u g e d e p a ix , q u i re s te e n fa c e d e G a n té s e t q u i a p p o r ta , a v e c d ’a u lr e s p e r s o n n e s , les p re m ie rs se a u x d ’e a u , o n su t é v i te r u n d é ­s a s tr e p lu s g r a n d .

E n effet, p a r ce tte c h a le u r tro p ic a le e t au s s i à cau se d e la p ro x im ité d u lie u d e 1 in c e n d ie d 'u n e b o u la n g e rie , o ù d e s fag o ts é ti i ie n t e n ta s s é s , o n a u ra i t e u à r e d o u te r d e p lu s g ra n d s m a lh e u rs .

M alg ré l 'a c tiv ité d ép lo y ée , to u t c e q u 'i l y a v a i t d a n s la c h a m b re a é té co n su m é .

H G an té s é ta i t a s su ré à la c o m p ag n ie l A ty le . E n c e tte c irc o n s ta n c e , c h a c u n a fa it so n d e v o ir ; la p o m p e d e la V ille e s t a r r iv é e e n q u e lq u e s m in u te s , m a is il é t a i t in u t i le d e 8 e n s e rv ir , to u t d a n g e r a y a n t d isp a ru .

|8aiiit»FIrmiii«L e n o m m é L ag ran g e , â g é d e 2 6 a n s ,

d e m e u ra n t â V in e u il , a é té , e n v e n u d 'u n m a n d a t d ’a m e n e r d é c e rn é p a r M. le J u g e d in s tru c tio n d e S e n l is , a r r ê t é so u s l 'in c u l­p a tio n d e vol e t c o n d u i t â l a m a iso n d ’a r r é t , le 19 d e ce m o is .

S a i n t i n e s *PROGRAMUB

d e la F ê te -K erm esse de G y m n a s t iq u e d u D im a n c h e 3 3 J u in éH 93.

A o n z e h e u re s e t d em ie . — R écep tio n d e la P a tr io te d e P o n t-S a in te -M a x e n c e , p a r la F r a te r n e l le d e S u iu iin e s e t la C om pagn ie d e S im e u rs -P o m p ie rs .

A (feux h e u re s . — R écep tio n d u C o n se il m u n ic ip a l e t d e la F a n fa re d e S a in t S a u v e u r p a r le s S o c ié té s d e g y m n a s tiq u e e t la S u b d i­v is io n d e s S a p e u rs -P o m p ie rs , s u r l a p lace d u s F ê te s .

A d eu x h e u re s e t d em ie . — V in d 'h o n n e u r , o ffe r t so u s la T e n te p a r la F r a te r n e l le à to u te s le s S o c ié té s p ré se n te s , â s e s M em b res h o n o ra ir e s e t â s e s in v ité s .

R e m ise d u d ra p e a u , o ffe rt p a rM . G a illa rd , d é p u té , à la F r a te r n e l le d e S a in t in e s .

A tro is h e u re s . — D é f llé d e s S oc ié té s .A q u a t r e h e u re s . — H a fra ic h is se m e n t so u s

la te n te .A q u a tr e h e u re s e t d e m ie . — S é a n c e p u ­

b l iq u e d e G y m n a s tiq u e , s u r la p la c e ; E x e r­c ic e s a u x a g rè s e t u io u v e ra e n ls d ’e n se m b le .

P e n d a n t le d ë ü lé e t a p rè s le s ex e rc ic e s , la F a n f a r e d e S a in l-S a u v e n r e x é c u te ra les m e i l le u r s m o rceau x d e son ré p e r to ir e .

L e s o i r : c o n tin u a tio n d e la F é te fo ra in e e t al s o u s la te n te .

L e P ré s id e n t de la F ra te r n e l le ,E . Va u .

P o n t a r m é .Des é le c tio n s o n t e u l i e u le 48 ju in d a n s

la c o m m u n e d e P o n ta rm é , e n v u e d e la n o m in a tio n d e deu x c o n se ille r s m u n ic ip a u x .

M. G o b e r t (C h a r le s ) , s e u l, a é té é lu . p a r 75 VOIX s u r 8 8 v o tan ts .

Le se c o n d to u r d e s c ru t in a u r a l ie u le d im a n c h e 2 5 ju in .

P l a i l l j ’.

Au s c r u t in d e b a llo tta g e , Bf. T h u i l l i e r (C h a r le s -P r ix -P a u l) , c h a rp e n t ie r , a é té é lu c o n se ille r m u n ic ip a l.

Pont>Sisiiite«Ilfaxeiice*La S o c ié té m u s ic a le d e P o n t - S a i n t e -

B laxence a re rh p o rté u n su ccès m ag n iQ q u e au C o n c o u rsd e D ieppe , d e d im a n c h e d e r n ie r .

E lle a o b te n u co m m e ré c o m p e n se , u n e co u ro n n e v e rm e il , 4 « p r ix d ’e x é c u tio n d a n s la 3* d iv is io n (4 0 S oc ié té s c o n c u r re n te s ) .

' V e r b e r i e *V erb erie e t les B o u ch ers .

I l y a q u e lq u e s m o is , u n e p é tit io n é ta it s ig n é e p a r u n g ra n d n o m b re d 'h a b i ta n ts , i n v i ta n t la m u n ic ip a lité , e n p ré se n c e d es **xigences d e b o u c h e rs , à ta x e r la v ian d e .

M. C o rb o n , m a ire , fit a p p e le r ces d e rn ie r s , ( u i r e c o n n u re n t q u 'e ffec tiv em en t i ls v en - . ( a ie n t tro p c h e r , e t ils c o n s e n t i re n t â é ta b l i r u n t a r i f ap p ro u v é p a r l a m u n ic ip a lité , t a r i f n e p o u v a n ié tre m o d if ié q u ’a v e c l ’a s s e n t im e n t d u m a iie .

L e s b o u c h e rs a y a n t m a n q u é â l e u r e n g a ­g e m e n t e t a y a n t au g m e n té le u r v ia n d e a u x c o n so m m a te u rs a u m o m en t o ù e l le se v en d s u r p ied le q u a r t d e so n p r ix , le s p la in te s se r e n o u v e lè re n t à la m a ir ie .

L e m a ire v o u la n t u s e r d e to u s le s m o y en s d e co n c ilia tio n , in v ita les b o u c h e rs à ê t r e p lu s ra is o n n a b le s , ce d o n t i ls n e t in r e n t a u c u n co m p te . Au b o u t d e d eu x jou r.s , c ’e s t - â - d i r e sam ed i d e rn ie r , il le s co n v o q u a â la m a i r i e ; a u c u n d 'e u x n e s’y r e n d i t . C 'é ta it d o n c la g u e r r e q u e le s b o u c h e rs d é c la r a ie n t â lu p o p u la tio n .

R ép o n se d e la p o p u la t io n .

D im a n c h e , M. C orbon in v ita la p o p u la tio n â s e r é u n i r à lu m a ir ie , a fin d e lu i r e n d re c o m p te d e s d é m a rc h e s qU 'il a v a i t te n té e s à l 'e ffe t d 'o b te n i r la b a is s e d y p r ix d e la v ia n d e , e t d o n t le r é s u l ta t a é té nég a tif .

A p lu s ie u rs p e rso n n e s q u i ré c la m a ie n t la t a x e , le m a ire r é p o n d i t q u 'i l é ta i t p r ê t a ta x e r s i la p o p u la tio n l 'e x ig e a it , m a is q u ’il a v a i t to u jo u rs p e n sé q u e c e lte m e su re é ta i t d iffi­c ile à a p p l iq u e r d a n s un v illa g e o ù l 'o n m a n q u e d e m oyen d e c o n tr ê le ; q u e d u re s te le s b o u c h e rs n e se g ê n a ie n t p a s p o u r d ir e q u ’ils s 'e n m o q u a ie n t e t q u 'i ls . 'ia u ru ie n l b ie n n o u s p a s s e r d u c o lle t p o u r d e la tr a n c h e , e tc ., e tc . 11 p ro p o sa d o n c u n a u t r e m oyen q u i , se lo n lu i , s e ia i t p lu s e fficace, e t q u i c o n s is ta i t â s e fo rm e r e n so c ié té co o p é ra tiv e d e co n so m m a te u rs q u i p o u r r a i t s ’a d re s s e r d ire c te m e n t a u x p ro d u c te u rs . Ce m oyen s e r a i t t r è s a v a n ta g e u x p o u r to u s e t t r è s lé g a l, e t le s b o u c h e rs n e p o u r ra ie n t p a s c r ie r A l ’o p p re s s iü ii , c a r s 'i ls so n t, se lo n etue, l ib re s d e n o u s v e n d r e 50 V o lro p c lie r , n o u sso m m e s l ib r e s , n o u s , d e n e p as le u r a c h e te r .

T o u te s les p e rso n n e s p ré se n te s â la ré u n io n a y a n t a p p la u d i â c e lte id é e , e t a y a n t m a n i­fe s té le dé&ir d e la m e tt r e e n p ra t iq u e d é s le lu n d i m a l in , l 'o n s e m it à l 'œ u v re , e t lu n d i s o i r u n e ré u n io n a o u lie u â l 'h ô te l d u T é lé - g ' 'a p h e , d a n s la q u e lle il fu t d o n n é c o n ­n a is s a n c e d e s s ta tu ts d e lu S o c ié té e n p ro je t.

Im m é d ia te m e n t, p ré s d e 400 a d h é s io n s se p ro ili i is ire n t, e t a u jo u rd 'h u i e lle s c o n t in u e n t à a f f lu e r ; a v a n t d eu x jo u r s , p lu s d e 2 0 0 m em ­b re s s e ro n t in s c r i ts , d e s o u v r ie rs e n g ra n d e m a jo r i té . ;

D ès a ij jo u rd ’h u i, il e s t d o n n é a v is a u x p e r ­so n n e s q u i v o u d ra ie n t a b a t t r e d a n s c e t te c o m m u n e d e sa n im a u x te lsq q e b œ u fs ; v a c h e s , v eau x o u m o u to n s , q ti 'iU e n t ro u v e ro n t fac i­le m e n t l’éco u lem en t, â d e s p r ix co n v e n a b le s , la p o p u la tio n é ta n t d é p ré s d e 4 .100 h a b i ta n u .

P i l e de la S a in t-P ie r r e ,U t d im a n c h e 2 e t l u n d i 3 j u i l l e t J 8 9 3 .

PBOCRAKXB :

S am ed i 1 * 'ju i l le t , â h u i t h e u re s d u so ir , R e tra i te a u x F la m b e a u x , p a r la C o m p ag n ie d e s sap e u rs -p e m p le rs .

D im an ch e 2 j u i l le t : A tro is h e u re s , g ra n d B a l d ’E n fa n ts , so u s la T e n te . — A c in q h e u re s . C on ce rt o ffe rt p a r la S o c ié té m u s i ca le d e V erb e rie . — A n e u f h<*ures e t d e m ie d u s o ir . F e u d 'A rtilic e , s u r l 'O ise , fo u rn i p a r la m a iso n R u g g ie ri, d e P a r is . — A d ix h e u re s e t d em ie , g ra n d Dal d e n u i t , so u s la T e n te .

L u n d i 3 ju i l le t : A tro is h e u re s d u so ir , T ira g e d e la T om bo la . (O n p e u t se p ro c u re r d e s b il le ts chez to u s 'Ie s com m ery an is d e la lo c a lité , m o y e n n a n t 50 c e n itm e s le b i l le t .) — A c in q h e u re s . J e u x v a r ié s p o u r tes j e u n e s g e n s d e s deu x sexes (N o m b reu x lo ts a c c o r­d é s a u x v a in q u e u rs .) — A d ix h e u re s . C on­tin u a tio n d u Bal d e n u it , so u s la T e n te .

G ra n d e s I l lu m in a tio n s d e la P la c e p u ­b liq u e p e n d a n t la d u ré e d e la F ê le .

V t f p n e u i l .— s ie u rs P o n ce le t ( J u le s ) e t P o lin (E u ­

g è n e ) s e so n t p r is d e q u e re lle p o u r u n e p e t i te so m m e d 'a rg e n t q u e P o n ce le t ré c la ­m a it â P u l iu . L a d isp u te se le r in in u p a r quelque.s co u p s d e p a r t e t d ’u u l ie ; m a is P o n c e le t, n ’ay an t pu o b te n ir son p e tit r è g le ­m e n t d e com pte , a p o r té p la in te .

’V e p s i j ^ n y .

D an s la n u i t d u l é a u 43 c o u ra n t , u n m a lfa ite u r in c o n n u , a p rè s a v o ir f r a c tu ré le c a d e n a s e t le c ram p o n d e la p o r te d 'u n c la ­p ie r , a e n l e i é deu x b eau x la p in s a p p a r te ­n a n t a u x ép o u x P a ra in , d e m e u ra n t à D ro i- s e lle s , h a m e a u d e V ersigny .

a v a i t p e rd u p a r l ’o r e il le u n e c e r la io e q u a n ­t i té d ’e a u e t d e s a n g e t q u ’il n 'a v a i t p lu s la fo rc e d e s o u te n ir s a tê te .

.O n . c o u ch a ce m a lh e u re u x e n fa n t , m a is m a lg ré la g ra v ité d e so n é ta t , l e m é d e c in n e f u t a p p e lé q u e le 34 d é c e m b re ; i l n e p u t q u e c o n s ta te r la f r a c tu re d u ro c h e r , i l d é te rm in a la m o r t le 4 * 'j a n v ie r , â tr o is h e u re s d u m a ­l i n . L 'au to p s ie a to u t d ’a b o rd r e le v é d u e l 'e u - fa n t C éle l a v a i t le s b ra s e t le s ja m b e ? cou ­v e r ts d 'e cch y m o ses d a ta n t d e q u a tr e à c in q j o u r s ; le m éd ec in a d é c o u v e r t u n e f ra c tu re d e s d e u x o s d e l ’a v a n t -b ra s d ro i t , f ra c tu re

Goar d'assises de l’Oise.P r à id e n c e de i l . le c o n se ille r W A R JJE Z .

AUDIENCE o u 8 JUIN

A f f a i r e F i l l i u a . A t te n ta t à la p u d e u r .F illio n (E d o u a rd -P a u l) , n é à N oyon le

2 2 o c to b re 4859 , c h a rc u t ie r â N o yon , e s t a ccu sé d ’a tte n ta ts à la p u d e u r consom m és o u te n té s s a n s v io le n c e s u r u n e e n fa n t â g ée d e m o in s d e 43 a n s .

R e c o n n u co u p ab le , F ill io n e s t c o n d a m n é e n d e u x a n s d e p riso n .

M in is tè re p u b lic : M. C h ên eb en o is t, s u b s ­ti tu t .

D é fe n se u r : M* V ertnon t. av o ca t.

d é jà a n c ie n n e a y a n t a m e n é la p r iv a tio n à p eu p rè s com p lè te d e l 'u s a g e d u b ra s P o u r le c u i r c h e v e lu , d e s e c c h y m o se s m u li ip le s s ié ­g e a ie n t s u r le f ro n ta l , le p a r ié ta l d ro i t e t l 'oc-

- c ip i ta l , E n fin , s u r l ’o s te m p é ra i g a u c h e se tro u v a ie n t d eu x fê lu re s p a ra lë le m e n t d i r i ­g é e s d e h a u t e n bus e t d a r r ié r e e n a v a n t. C ’e s t c e tte f ra c tu re d e la b a se d u c r â n e q u i a d é te rm in é la m o rt.

Ig t fem m e C éle t s o u tie n t q u ’e l le n ’a ex e rc é a u c u n e v io len ce s u r so n e n fa n t ; e l le p ré te n d q u e c e lu i-c i , q u i é ta i t a lo i s d e b o u t p ré s de so n f a u te u il , s ’e s t b le ssé e n to m b a n t d e to u te sa h a u te u r s u r le so l. Ce sy s tèm e d e d é fe n se e s t e n co n tra d ic tio n c o m p lé te a v e c les c on c lu ­s io n s d u rnp iio ri m éd ica l. L 'e x p e rt d é c la re , e n e ffe t, q u e la f ra c tu re n e p e u t ê t r e q u e le r é s u l ta t d 'u n ch o c d ir e c t d ’u n e g ra n d e v io ­le n c e p ro d u i t p a r u n co rp s c o n to n d a n t. Le so l d e la m aiso n ê tû n i e n te r r e , il e s t in a d ­m is s ib le q u ’u n e s im p le c h u ie d e l’e n fa n t a i l p u c a u s e r d e s d é so rd re s m o rte ls . L a fem m e C éle t a é té a m e n é e à re c o n n a ître q u ’à d ilfê - re n te s r e p r is e s e lle a v a it p ro je té so n e n fa n t c o n tre la m u ra ille o u s u r le sol ; c 'e s t â u n e v io le n c e d e c e lle n a tu r e q u e d o it ê t r e a t t r i ­b u é e la b le s su re su rv e n u e d a n s la so iré e d u 29 d é c e m b re .

L ’a c cu sée n ’a pas d ’a n té c é d e n ts ju d ic ia ir e s , m a is s a m o ra lité é ta i t m au v a ise a v a n t sun m a r ia g e e t le s ren se ig n e m e n ts re c u e ill is s u r so n co m p te n e lu i so n t p a s fav o rab le s .

M in is tè re p u b lic : M. C aslaing .D é fe n s e u r : I le r s e l in .R e c o n n u e co u p ab le av ec ad m is s io n d e

c irc o n s ta n c e s a tté n u a n te s , la fem m e C élet e s t c o n d a m n é à s e p t a n s d e ré c lu s io n .

Au d ien c e du 9 J u in .A f f a i r e Q u i i ^ i r o n . — A t te n ta t d la

p u d e u r .

Le n o m m é Q u ig n o n , A d o lp h e -R en é . 67 a n s , r o a n o u v r ie r a B o n n eu il, a co m p aru a u jo u r ­d ’h u i d e v a n t le j . i ry d e l’O ise so u s l ’in c u lp a ­tio n d ’a t te n ta ts u la p u d e u r c o n so m m és o u te n té s s a n s v io len ce s u r la p e rs o n n e d e fil­l e tte s Agées d e m o in s d e 43 a n s .

L'a C our, se b a sa n t s u r un v e rd ic t d e c u l­p a b ili té s a n s ad m issio n do c irc o n s ta n c e s a tté n u a n te s , a co n d am n é Q u ig u o n à c in q

. a n n é e s d e ré c lu s io n .

.M inistère p u b lic : M. C h ên eb en o is t.D é fe n se u r : M* H erse lin .

A f f a i r e V i n e t , f e m m e C é l e t . —C oups m o r te ls .

L es ép o u x C é le t, m a n o u v r le rs à S a c y -lo - P e l i t , se so n t m a r ié s le 27 a v r il 4891. L a

. fem m e Ci‘le l é lu i td é jâ m è re d ’u n e n fa n t d u I se x e m a sc u lin , n é le 2 s e p te m b re 4889, e t { in s c r i t so u s les p ré n o m s d e Ë rn e s t-H e n r i, l e ­

q u e l a é té lég itim é d a n s l 'a c te d e ra a > ia g e . A p a i t i r d e ce tte é p o q u e , l 'ex is ten ce d e c e t e n ­f a n t n 'a é té q u ’u n d o u lo u re u x m a r ty re ; la n a is sa n c e d 'u n a u t i e e n fa n t is su do ce m a- r i a g e e u t p o u r ré .s u lta td 'a c c ro itre l’a n im o s ité d e s p a re n ts c o n tre celu i q u ’ils a v a le n t lé g i­t im é Les m a u v a is tra ite m e n ts q u ’il e u t A s u b ir , n o ta m m e n t d e la p a r t d e sa m è re , n e t a rd è re n t p us à a l l i r e r l 'a i te n lio n d es v o is in s , q u i e n m a n ife s tè re n t to u t h a u t l e u r in d ig n a ­tio n L a m o in d re fau te d e l 'e n fa n t é ta it im ­m é d ia te m e n t s u iv ie d ’u n e co rre c tio n b ru ta le , s o u v e n t c ru e lle . Des tém oignages (ligne.>i d e foi o n t é ta b li q u e la m a lh e u re u se v ic tim e é ta i t jo u rn e l le m e n t f rap p ée s u r la tê te e t s u r le s o ra s .

U n jo u r , o n tro u v a l 'e n fa n t a v ec le s ja m b e s e t le s m a in s l ié e s , le co rp s p lié e n (leux ; â s e s p ie d s é ta ie n t u n e scie e t u n e h a c h e , d e s o r te q u 'i l n e p o u v a it se d é b a t t r e s a n s s ’ex ­p o s e r a d ’h o r r ib le s b le ssu re s . P a rfo is a u s s i , e t ce fa it n ’e s t p a s d é n ié p a r la m è re , la fem m e C éle t, p o u r le p u n ir , le p ro je ta i t c o n tr e la m u ra ille o u le la is sa it to m b e r s u r le so l. D es b ru ta l i té s d e c e tte n a tu re d e v a ie n t n é c e s s a iie m e n t a b o u tir à u n e is su e fa ta le . L e 2 9 d é c e m b re d e rn ie r , d a n s la s o iré e , u n e v o is in e d e l 'ucciiséo , la fem m e D elap lace , a v a i t p a ssé q u e lq u e s in s ta n ts a u p rè s d e la fem m e C é le t, d o n t le m a ri é ta i t c o u c h é ; l ’e n f a n t E rn e s t C é le t é ta i t a.ssis d a n s u n fa u ­te u il t r è s b a s e t m a n g e a n t d e s p o m m es d e t e r r e . Cp té m o in é ta i t â p e in e d e r e to u r à son d o m ic ile q u e la fem m e C élet v in t le c h e rc h e r p a rc e q u e son e n fa n t é ta i t d e v e n u s u b ite m e n t m a la d e . L a fem m e D elap lace c o n s ta ta q u 'i l

Au d ien c e du 42 J u in .A f f a i r e I f i r u y a n t e t c o n s o r t s .

For* q u a lif ié s ., L a v e u v e J e a n je a n , d e P a r is , p o ssèd e , à I B a ro n , u n e m a iso n d e c îim pagne m é n b h ’e

q u ’e l le n 'h a b i te q u e r a r e m e n t , e t d o n t e lle e m p o r te les clefs, e n la is s a n t à u n e v o is in e , la v e u v e S a u d m o n t, la jo u is sa n c e d e la co u r

Eo u r s e s v o la ille s . S o n ja r d in sé p a re le â t im e n t d e la r iv iè re la N on e tte , i l e s t clos

d e m u rs , ex cep té d u cô té d u c o u rs d ’e a u , q u ’on tra v e rs e s u r u n e p a s se re lle à p ivô t, e n c h a în é e d a n s la p ro p r ié té . La c o u r à la ­q u e l le o n accèd e d e l ’e x té r ie u r p a r u n e ru e l le , e.«t é g a le m e n t c lo se e t co n iig u ë d u cô té op p o sé à la m a iso n à u n e v ie ille h a b ita ­tio n e n ru in e . U ne p o rte s im p le m e n t r e te n u e â la c h a în e a s su re le passag e d e la c o u r a u j a r d in ;

L e 44 fé v r ie r 4893 , la v eu v e S au d m o n t re m a rq u a q u e la p o r te d ’e n tr é e d e la m a iso n d u cô té d u ja r d in é ta i t re s té e o u v e rte con ­tr a ir e m e n t à l 'h a b i tu d e . E lle e u t im m é d ia te ­m e n t le p re s se n tim e n t q u e d e s m a lfa ite u rs s ’é ta ie n t in tro d u its d a n s 1a m aison e t b ie n tô t e l le c o n s ta ta it q u e le v o le t d ’u n e f e n é tie d o n n a i s u r le ja r d in a v a i t é té forcé e t q u 'u n : c a r r e a u é ta it b r is é , q u e les a rm o ire s , p lacées d a n s l 'in té r ie u r d e la m a iso n , a v a ie n t é té ’ o u v e r te s e t fo u illé e s . L a d a m e J e a n je a n ,

la v e u v e S a u d m o n t d e v a i t , le 44 f é v r ie r , c o n s ta te r l ’e n lè v e m e n t . B ru y a n t (L o u is - E u g è n e ) d é p o sa s e s o b je ts d a n s s a p ro p re d e m e u re .

I l m it d e u x d ra p s v o lé s â so n l i t , e t la p lu m e d ’u n e c o u e tte d a n s u n e 1 n e u v e q u e s a fem m e , in fo rm é e d e p u is q u e s tem p s d es p ro je ts d e s d e u x f rè re s , s e h â ta d e p ré p a re r . L o rsq u ’o n in te r ro g e a s é ­p a ré m e n t le s ép o u x B ru y a n t (L o u is -E u g è n e ) s i j r la p ro v e n a n c e d e c e tte h o u sse , i ls fo u r ­n i r e n t d e s e x p lic a tio n s c o n tra d ic to ire s . O 'est a lo rs q u e B ru y a n t (L o u is -E u g è n e ) co m m it l 'im p ru d e n c e d e c o n fie r à l ’u n d e ces c o ­d é te n u s q u i a l la i t ê t r e l ib é ré , u n e le t t r e de sU n ée à sa fem m e , d a n s la q u e lle il lu ! in d iq u a i t u n sy s tè m e co m m u n d e d é fen se .

C ette le t t re (u t s a is ie e t le p ré v e n u , d o n t les d é n é g a tio n s a v a ie n t é té j u s q u ’a lo rs é n e r ­g iq u e s , d u t a v o u e r q u 'i l s ’é ta i t e n e ffe t r e n d u l 'a u te u r d e s vo ls co m m is a u p ré ju d ic e (le la fem m e J e a n je a n . Q u a n t à G o u sse t e t C an iv e t, i ls p e r s is te n t à s o u te n ir q u e J a m e s les accu se à to r t , b ie n q u 'o n n e p u isse c o n c e v o ir p o u r q u e lle ra iso n ce lu i-c i se s e r a i t co m p ro m is lu î-m ô m o e n le d é n o n ç a n t, s 'i l n a v a i t ré e lle ­m e n t confes.sé la v é r ité . .Mai.ssi L ou is-E iigéne B ru y a n t a v o u e le vo l. il p ré te n d qu*il l’a accom pli d a n s la n u i t d u 9 a u 4 ü ; s a v e rs io n n e so u lfre p a s l 'a n a ly s e , e t le s im p le ex am en d es lieux a p e rm is a u x m a g is tra ts d ’e n c o n s ­ta te r la fau sse té .

V ers h u i t h e u re s d u so ir . B ru y a n t (L o u is - E u g è n e ) e t G o u sse t (L é o n a rd ) , q u i se p ro - m o iia ie iit s u r la b e rg e de la r iv iè r e , e u re n t l ’id é e d e s ’in tro d u ir e d a n s le j a rd in , B ru y a n t s e g lis sa e n t r e le c o u rs d ’eau e t l’ex tré m ité d u m u r , p é n é tra so u s le lav o ir, re m p lit d e lin g e d e u x sac s q u i se tro u v a ie n t là e t les r e m it l’un a p rè s l ’a u t r e à G ousso t. Il ra p p o rta c e lu i q u i lu i é c h u t e n p a r ta g e a sa fem m e, e t les époux s 'e m p lo y è re n t a d é m a rq u e r les chem ise.s e t les d r a p s vo lé s ou à e n c o u p e r le s b o td u re s su sce p tib le s d e lé v é le r le u r p ro v e n a n c e .

L e 4 1 fé v r ie r , le m a r i p o rta u n e p a r tie des o b je ts ch ez so n f r è r e o ù ils f u re n t d é c o u v e rts av ec la l i te r ie d e la v eu v e J e a n je a n , e t le re s te fu t con fié à G ousso t q u i l’e n te r r a , a in s i q u e su p a r t , à 300 m é tré s d e la m a iso n , p ré s d e la N o n e tte . L a fem m e G ousso t, p re ssée d e q u e s tio n s p a c les g en d a rm e s , f in it p a r l e u r jn d i ( iu e r la c ach e tte .

Les p e iq u is it io n s o p é rées a u d o m ic ile d e B ru y a n t ( L o u is - E u g è n e ) , p e rm e tte n t d e c ro ire q u i ) a co m m is d 'a u tr e vo ls q u e l ’in ­fo rm a tio n n ’a p u é ta b l i r d 'u n e façon com p lè te .

B ru y a n t ( A r th u r ) e t la fem m e B ru y a n t (L o u is -E u g è n e ) , n ’a v a ie n t p a s e n c o re p ro ­vo q u é d e re m a rq u e d é fa v o ra b le ; les a u tre s a ccu sés so n t d e s r e p r is d o ju s tic e d a n g e re u x , m a ra u d e u rs e t b r a c o u n ie is d e p ro fession , a d o n n é s â l 'iv ro g n e r ie e t rô d e u rs n o c lu riie s .

L e 41 fé v rie r , p ré v o y a n t u n e p e rq u is it io n , e t fid è le à la p ro tn esse q u ’il le u r a v a i t fu ite . B ru y a n t L o u is -E u g è n e ) , re m it à so n f rè re A r liiu r la m ajeu i e p a r tie d es o b je ts vo lés. I ls f u re n t re tro u v é s d a n s la d e m e u re d e celui-ci e n m ê m e tem p s q u e d p lin g e , p ro d u i t d ’un a u t r e vol q u a lifié co m m is d a n s la so iré e d u 30 j a n v ie r p ré c é d e n t, à B a ro n , p a r L ouis- E u g é n e B ru y a n t e t L éo n a rd G ousso t, a u p r é ­ju d ic e d u s ie u r A rm an d B ocqu illon .

Le 30 j a n v ie r 1893, lu d o m es tiq u e do ce c u l t iv a te u r a v a i t la issé u n e g ra n d e q u a n tité d e lin g e d a n s u n e less iv eu se .-^ous u n lav o ir c o n s tru i t a u b o id d e la N on e tte , d a n s le ja r d in c ;o s d e m u rs e t d é p e n d a n t d e l’h a b i- tu tio n d e so n in a llre . L a p io p r ie lc d u s ie u r B ocq u illo n e.st v o is in e d e ce lle d e l à v euve J e a n je a n . E lle com poi le u n onc los con tigu a u j a r d in e t a u q u e l on accède d es p ra ir ie s d e (a r iv e o pposce , p a r u n p o n t d o n t la tê te to u ch e p re sq u e a u m u r d e ce j a rd in .

M. ( ;h é n e b e o o it , s u b s titu t, s o u tie n t l 'a c c u -

e s t c o u p é ; le la ts e m e n l d o it s e f a ire . r e e so in ; o n c b a rg e le las é ra is o n d e f .O M k i l .

“ '■'‘ • .P » » » l 'e n e t l ’a n t r a e u , I . suffi ^ t h ta sem eo t r ^ n l l o r M

Moyen d'empéolier les salades dé moutèp.

Ce moyen consiste à faire avec UD couteautr a n c h a n t u n e in c is io n p ro fo n d e d a n s le p ie d d e la s a la d e â r a s d e te r r e . Le p ied s e r a co tipé â m o itié ; la sè v e s e ra e n p a r tie a r r ê té e e t le s tê te s d e s a la d e s e c o n se rv e ro n t p lu s lo n g te m p s s a n s m o n te r . '

Compagnie Générale Française e t Oftinfntnta l t d ’E c l a l r ^ . '

U S I N E A G A Z D E S E N I A S

a v a n t a g e sd e la C u isine a u O az

P lu s d e c o m b u s tib le i m o n te r au it é tsn e s OU à e m m a g a s in e r .

m age*^ g ra s n i cop eau x p o u r l ’a l l u -

P lu s d e p o u ss iè re s , p lu s d e c e n d re s .P lu s d e fu m é e , p lu s d ’o d e u rs d é sa g ré a b le s .

Allumage e t extinotion instantanés. Réglage à volonté.

E N RÉ.SÜMÉ :Propreté — Commodité — Eoonomlo

L a C o m p ag n ie d u G az v e n d à p r ix d e r e v ie n t , d o n n e e n lo ca tio n à d es tau x trè s m in im e s e t p la c e m êm e g r a tu i te m e n t ch ez le s A b o n n és le s a p p a re ils le s p lu s p e rfec ­tio n n é s .

V o ir ces l lo d i le s d l 'V s in e â C a s .

w . . ■ u u K i t . u . - . . L.U uuiiit; jr u i i je n i i ,p jé v e n i ie sa n s re ta rd d u vol, d é c la ra q u ’on lu i a v a i t s o u s tra it n o ta m m e n t des m a te la s , ! u n e p e n d u le e t uii fusil d e c h asse ; e lle e s t i - - sa tio n .m a i t à 900 f r . e n v iro n la v a le u r d e s o b je ts i L es d é fe n se u rs , M” Gille.s, Q u e ille , D ev e -

. „ i . , ! la in e e t ü la n c h e l , p rè se iile ii l la d é fe n se d esAl» c o u rs d e 1 e n q u ê te , la g e n d a rm e r ie fu t a ccu sés

a m e n é e à la re c h e rc h e d ’em plo i d u tem ps d 'u n n o m m é J a m e s ( P ie r r e ) , s u r le iiu e l les ' so u p ço n s s ’é ta le n t p o rté s II a ff iira a q u 'i l i s ’ô ta it co u c h é le 7 f é v r ie r , â h u i t h e u re s d u !.. hr.tiit vuuuiic te j luvi l e i , >1 i iu ii i ie u ie s u u s o ir , m a is s a m è re , av ec q u i il h a b i te , lui d o n n e s u r ce p o in t u n d é m e n ti fo rm el e t il s e d é c id e à f a i r e d e s a v e u x c o m p le ts . E c la ira n t la s c è n e d u v o l, d a n s la n u i t d u 8 a u 9 fé v rie r , i l d é n o n ç a , co m m e é ta n t les u u te u is p r in c i­p a u x , le s n o m m és B ru y a n t (L o q is -E u g è n e ) , G an iv e t ( J u le s ) , m a n o u v r ie rs à B a ro n , e t G ousso t (L é o n a rd ) , d e m e u ra n t à V ersigny .

I l l i t a u m a g is t ra t le ré c it su iv a n t :D an s fa j o u r n é e d u 8 , il a v a i t a ccom pagné

u n s ie u r C la isse chez u n r e b o u te u r d e S a in t- S a u v e u r ; i l é ta i t acco m p ag n é d e B ru v a n t (L o u is -E u g è n e ) ; a u r e to u r o n s 'é ta i t a r r ê té c h ez le frëire d e c e lu i-c i , B ru y a n t (A r th u r ) , é p ic ie r à B e t i i is y .S a in t-P ie r r e , e t L ou is , q u i a v a it b e so in d ’u rie so m m e d e 50 f r . p o u r a c q u itte r e n p a r t ie le p r ix d e son c h e» a l, s 'é ta it e n g a g é a f o u rn ir â son frè re d iv e rs o b je ts d e l i t e r ie q u ’il se p ro p o sa it d e se p ro ­c u re r d a n s la m a iso n in h a b ité e a p p a r te n a n t à la d a m e J e a n je a n . L a n a j l s u iv a n te , vers d eu x h e u re s d u m a tin , J a m e s a v a it re n c o n tré c h ez C la isse , E u g è n e B ru y a n t, G ousso t e t le j e u n e C an iv e t.

L e vol fu t a lo r s c o n c e r té e t d é c id é , e t J a m e s c o n s e n t i t â c o n c o u r ir à so n e x écu tio n . O n se r e n d i t â la m a iso n d e la v eu v e J e a n ­j e a n , C an iv e t e sc a la d a la p o r te de la c o u r , p é n é tra d a n s le ja r d in e t Ht m a n œ u v re r la p a sse re lle p o u r p e rm e ttr e â G ousso t d e v e n ir le r e jo in d re . Ce d e rn ie r é ta i t a l lé , a u p ré a ­lab le , c h e r c h e r s a v o itu re p o u r e m p o r te r le p ro d u it d u v o l e t l 'a v a i t p lacée p rè s d e la m a iso n , s u r le b o rd d e la r iv iè re .

Les tro is m n lla ite u rs e s iÿ ila d é re n t u n e fe - néli-e d e la m a iso n , a p rè s a v o ir d é ta c h é , â 1 a id e d u n e p esée , le c ro c h e t d u v o le t e t b r isé u n c a r r e a u , p u is i ls s o r t i r e n t p a r la p o rte q u 'i l s o u v r i r e n t d e l ’in té r ie u r , e t p o r­tè r e n t â l a v o itu re le s d if fé re n ts o b je ts d o n t

D ix -h u it q u e s tio n s so n t posées a u ju ry , q n i, â 6 h e u re s 15, se r e t i i e p o u r d é lib é re r .

I l ra p p o r te à 7 lie u re s 05 u n v e rd ic t de c u lp a b ili té c o n tre B iu y a o t (E u g è n e ) e t G ousso t, q u ’il c o n d a m n e ch acu n à d ix a n s d e trav au x forcés. C an iv e t, q u i b énéfic ie des c iic u n s ta n c e s a t té n u a n te s , e s t c o n d a m n é à s e p t a n n é e s d e ré c lu s io n .

L a fem m e B ru y a n t, son b e a u - f rè re B ru y a n t (A rtli i ir ) e t J a m e s , d é c la ré s n o n co u p ab le s s o n t im m é d ia te m e n t re m is e n l ib e r té .

AUOIBNCB DU 43 JUIN

D an s so n a u d ie n c e d e ce jo u r , la d e rn iè re d o la d eu x iè iu e se ss io n d e 4893, la C our d A ssises d e l’O ise a p ro n o n c é so n ju g e m e n t c o n tre les c o n iu m a x M ad>-cet A ncio ii, iiicu l p è s . le p r e m ie r d ’a i te n ia ts à la p u d e u r , e t 1. seco n d d e vo ls q u a lifié s .

E lle le s a c o n d a m n é s c h a c u n à v in g t a n n é e s d e tra v a u x fo rcé s e t à v in g t a n n é e s d in te rd ic tio u d e s é jo u r .

C H R O N I Q U E AGRI COL EE n s i l n ^ e .

A d é fa u t d ’u n p e tit t r a i té , vo ici le s p r in ­c ip e s q u i d o iv e n t p ré .s ider à l 'e n s ila g e . I l s ’e x é c u te d e d e u x m a n iè re s :

4_* E n te r r e . — D a n s u n fossé p lu s ou m o in s p ro fo n d d o n t le so l e s t lé g è re m e n t b o m b é , o n e n ta s s e le fo u rra g e d è s q u 'i l e s t coupé. O n ta sse u n m è tr e â la fois ; 2L h e u re s a p rè s o n a jo u te u n e n o u v e lle co u ch e de m êm e é p a is s e u r e t a in s i d e s u ite . O n r e ­c o u v re d e 0 " o 0 d e te r r e .

2® A l ’a i r l ib r e . — S u r u n so l b ie n sec o u é l è v e - ^ u l i è r e m e n t le fo u rra g e d é s q u ’il

E viter l es co n trefaçons

C H O C O LA TJ x ig e r le véritab le nom

K E î î l l i î o l4 0 A M B D M m JT O O É tB (K >is*n BeuS 1

« m p l t ç s a t le J" tu MDfl aou- I

ir aietitUe do i U. -• Guérison y

—plde el Bfire i des Boiterimg, 1

T b _ Mmuturmm, tA Ectrta, Uolutiea. Vesslgons Engorge* J T TtaPts des Jsmtiea. Surog. Epirv in», Me. V

9ph<;G eN EA 0, IIS. m Si eono>i,Parl. Ifnro / rSAdCOMAtr* aundgr «» a n v a t t . f

S A N T É A T O ü sp a r ta d é l ic ie u s e f a r i u e d e s a n t é DU BARRY d e L o n d r e s , la

REVALESCIÈREe i ié r i i ••e p iiis 47_ a n s le s c o n s l ip a i io D s , d y s p e p -

, s i e s , g a s t r i t e s , ii i lig e s i io ris , p i tu i t e s , c a t a r rh e , n a iis i -e s , a u c n i ie - c t i lo r s e , h i» o ii ii i le , fièvix-, to u x , a s t h m e , p t i tc g i iie s . c o l iq u e s , d ia r l ié e u é - v ra lg i c s , l 'i i i im a li s iii e , f a ib le s s e , ô p ii is c i iie iit . — F a r m ; Jt's m i t t i e r s - le t u r c s e t l . - t lr e s d e r e io e r - c i i- in e t s . it y a .M. le < u ré C o m p a r u t , d i s a n t ;• I t ie u s o i t b é n i ! ta i l c v a le s t iè r e a m is fin à d iK - lm i t a n s d e so i itT ra i ic ts d e t’e s io in a c e l d e s D K r s > ; M le c u r é B o il ic i . d e i r c im ‘-b,ix a u d 'n n a s l tm ic c lo u ( t a n t ; M . le d u c d e IM u sk o w ; M m e la m a r q u is e - r é t i a n ; S . S . f.-u l e • a p e F ie I X -S M le u T E i i ip e r e u r M c o la s ; .M. l e in a jn i F . d eB r o s , d u 9» d r a g o n s , D o le ( J u r a ) , é c r i t le «• d é c e m b r e IK 2 : . A p rè s s ix m o is d u r é g im e d e la I te v a te s c ie r e D u B a rry , j e d is a v o u e r q u e j e u r e s 'e u s d e s e f fe ts t e t le m e iu s a i i s f a i s a u ts e t p ro d ig ie u x q u e j e s u i s u b s o lu in e i i t d é c id é à n e p lu s J a m a is r e n o n c e r à s o n e m p lo i , • e tc .

E i i b i i i t e '- d e Z f r . 50, 4 f r . 50, 7Cr.75 I 7 f r 50- 6 k . , 4 0 1 ; s u i t e n v i ro n 10 c . le r e p a s . A u s s i 'h KEVALF..SClfeRBt,H«ICOLATÉEeU b o ite s d c 2 f r 5 0 4 f r . 5 0 e t 7 f r . 7 5 . '

E n v o i f ra n c o c o n t r e m a n d a t -p o s t e . D u B a b r t BT t . i E ( t i l i i i le d ) , H. r u e t . a s i i g i i o n e , à P a r i s , e l p a r t o u t c h i z te s b o u s p h a r m a c ie n s e t é p ic i e r s .

D e p o t à S e n l i s , c h e z M. U o u fté ü e r , é p ic i e r , p la c e d e la H a ll e .

^ C H A T S A .V - T H I S H H Y IJUanmf ^

mEaumlnéraleftmiiilnaBabloilionamcalcHije

r maiaaios aea v o ie s d ts e s ilv e s e t de ta r v e s s ie , dans le D iab è te , l '& ib n m tan rte . r les tn a la d te s des Tom m es, la O o a tte et L surtout la O raveU e du fo ie e l des ro l s s . F E X C E l.L ^ r4 T I5 EPI m A N Q E A N T

fit très DlffottlveJ S tA b lissen ieo t ouvovi lu u te l ’&onée

■ sv w ■rstSme «ompl>;td'H |rdrotberapts.« D o c te u r P E 1 7 X ' r , D l r e o t e o r . '

D ép ô t â S e n lis , c h e z M, Cha sta in g , p b a rm a c .

Le G é ra n t : L a b a n o i .

S e n l is , im p r im e r ie P a t i n . T h é o p h ile N ouvian , s u ccesseu r.

Tableau synoptique des Marchés du Départementa ■ t n i é i P t r i t d i 1 9 J a i n 1 8 9 3 .B o n n e d e P u » d n 2 0 J n i n 1 8 9 3 .V A B m n M COVMMKICAVXOW

ISf Ul. IMkU.M arque d e C orbeil. . . â . . 39 J8 â . ,M arque d e e h o lA ..j(< S I .S3 32 4H 33 7Prem ières marquer)} 49 M 31 t l 32 48B ounes m arques V j 4K 49 3U 57 31M arques o rd iu a ir a 47 48 S9 93 30 57

V A B ia a » s e o M B M A a q i m t INUL

C o u ra o l ............................................. 16 . . t 46 95P ro c b a io ...................................... 46 7. ̂.6 ;HlJ i ' i l l e t a o â t ..................................... 47 . . 4 « 794 d e ro ie rs .......................................... 48 50 48 7fi

■ V O K UCoiiraut Prochai4 d’o lo b re .........................Ju llf i t-A u u t. . . . . . .B ou t HK d e f r i é s . . . . . ................H él. d e ra lB oer. 1.

▼ x w n A MA o m iû m d m TX A V BBa19 J u in .

■OUTON

FONDS D’iTSTSS 0/0 jon . I " j .3 0/0 a m o rt.4 1 /2 0/UIS83.

FONDS D’ÉTAT ÉTBANOItS. -O DLieAT.DITM SII97 10

~ ACTtORSK3 504 53 25E s t algerieu. A n trich 40 /0 5 0 0 r .4 0 0 . .156 . .

- 10— I t t . . 5 0 0 r .3 0 /0 . b 7 l 26

- 10— 145 S00f.4V.63 S<9r. s 0/0 77 369 Bd

„ c . S 0/0 79. 474 f / f . 3 0/0 79. 471 50 t s i e . 30 /080 169 . . I j r . 30 /0 83. 418 . . U I f . 3 0/085. (64 bit

V 3 0/0 91. 39i “ I9 0 f t .p 371 c.S f0o /i9 i 495 B u u s I U U f . , b l . .

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E s t . . .LOCALITES E fyp t.D aira43 25 43 50 1 0 ' iSles lOOkii Pheetelitre les 100 kil. Iliee ta liire . 106 15 L y o n . . . .13 23 53 — D etteun503 50 101 fCD e t.tu o .3 4KU 15 Midi.. —- D ette pr50 25 1341 .1910 . . - - Ob-doml**q. 2»q. .149 22 O rléan s.. I ta lien 5 O/Ô..1-85 . .L undi.

É u su v ille rs .. G n ndv illie rs . . Noailles.

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S ud de la F r . 5 O'O 70., i «OUTON1/4 d e rr iè re . . 50 à 1 60l|»* q u a l i té .. K O à 165 1 /4 d e v a n t . , , - ü . >0 2 * q u a l i té .. . 1 SU 136A lo y a u . . . . . . . 9 0 2 90 8* q u a l i té . . . . 60 11— débaDclié n o 3 10 G igota I 50 2 . .

C arréaparés- I 20 S 40A g n eau sté te . 9o l 60

FOBC1**q u a lité .. . 1 3 0 11 40 2* q u a l i té . . . K 4 126

O uest s l s é r . .. «14 . . 9H 10187«1886.

.. .. — V . M arse ille .. 4<7 V. d 'A m ien s .. 121 V . B ordeaux .,V . de L 1 e .Ob. V.deLvos

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D ette tu r . 40 /6TKA6E x t r a . . . . . . 1 8 0 4 1 9 6l ” q u à lité .. . 1 56 1 76 2*q u a l i té .. . I S t ) 150 3*qualilé . . 1 . . 126 4* q u a l i té . . . . 70 . 96 Pan.caiM O L 1 . . 236

G aaCem p.par100 u .C o u ra n L 21 23 4 1 1 5 0 <4 75 4 . .P ro c '-a lo 11 T5 21 '• 14 73J t lk - ta o d t 2 i 5o xl 7.3 t4 75 |54 d c r a e n 22 3(> 22 25 U 50 15 75

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Baswdl. ^ u v a i s . . lermont

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— P a ru d e l 1133 . . M énd d’Iialie.— Bons tr. N ord Espagns P o r t u p i s . . .

7 44 . . . . 19 . . 2 19 75 20 5(1

— Soc. civ. 19 U .f 2* 8 ’ P rixq té q té q té extrêm es. Tél.Par.4N *V S arauosB e.. . M t i

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L e z de M adridUN 100 an.

SI . , 4 . 51 . , 50 49 75 56 49 78 50 49 24 49

9 48 11) 14 34 80 Nord 3 O riéaas . . .

, - 3 0 / 0 a. Grand^Conm l O n e stS IM ... OnestaO/OMn

P m f . .. 464 .4 0 4 .9 0. « T b .K I.-304 134

l o f . 7 4 4 . 6 6

4 (9 5(16 67 .13 . . l 3 t

3U/b84tp > 40/084IP

— BOUT. lOOOq S m s B M . . . .- 3 M . . .

B anque paris

.....199Ü . .

BéneàGnelm. 705 . .

P e tit jo u rn a l .L its M iiiiuirei

9 46131 32

Page 4: les deux Voix de la Droite.bmsenlis.com/data/pdf/js/1892-1894/bms_js_1893_06_22_MRC.pdfgénéral Dooop, formaient la haie. Ua date des élections. Nona lisons dans le Temps : En présence

!■,

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%

A n n o n o MABTICI.I l “ .M ^E m il b D É H E U N ,

licencié en d ro i t , avoué à Senlis. ruo

E tudes aeGlo&Qls L O H B O IS ,

no taire à P fécy-sur- Oise.

V E N TE SU R U C IT \T IO NE n t r e M a je u r e e t M ln o u r e a ,

r D’üNB

M A I S O Nsrse 11 SAINT-LEU-B’ESSEBENT,

su r les bords de ia riv ière d Oise; y ET

i lsises te rro irs de

SAINT-LEÜD’KSSERENT. YILLERS-SOUS-SAINT -LEU

e t GOUVIEÜX.

L’adjudication au ra lieu le D i m a n c h e J u i l l e t

à d e u x heures de reletée,En la Mairie de S ain t-L en -d ’Esserent,

P a r le m inistère de M' Loudois, notoire à P récy -su r Oise,

coiutnis il cet ciïet.

En exécution d ’un jugem ent con- tradictoirem oni rendu p a r le tribunal civil de prem ière instance de Sentis, le d ix-sepl Mai mil hu it cen t quotrc- vinKt-trel7.o, enreg istré ; . ,

E t a u x requête , poursuite e t dili-gence^de Laviolelte,chauffeur au cbeinin de fer du Nord, dem eurant à N o g e n t- le s - \ie rg e s

^^2’̂ Modaiîio Clémence-Cœciiia La- violette, épouse de M. Eti-^nne-Ed- moud-Nicolas A leaum e, m o n m e r, avec lequel elle d em eure a Saini-Leu- d ’E ssereiit; , , ,

3* E l M. Etienne-Edmond-Nicolas A leaum e, m arin ie r, dem eurant Süint-Leu-d’Esserent, tan t en s,,., nom personnel que p our assister et la dam e son épouse sus-nom m ée et la valilé de la procédure;

P oursuivants; A yant M 'EinileDémelin pour avoué:En présence ou eux dûm ent appe-

1’ siadem oiselle Cécilc-A lbeilinc Laviolette, m ajeure, ariiste , dem eu­ra n t à Paris , ru e C oiidorcet, n u ­m éro 24;

2 ’ Et Madame Cécile-Aiberime Le­roy, sans profession, veuve de M. Jules-Camille Lavioletie. dem eurant à Paris, rue Condorcet, m iinéro 24,

a A g issa n t a u n o m et co m m ea tu iiice naturelle et légale de a Léopnldiiic Laviolelte et Ju- « lia Laviolette. ses deux lllles a min>*ures, issues de son ma-« riage avec sou défunt mari;»

Présents 5 la vente;A y a n t M 'M artin p o u r a v o u é ;E t encore en présence M. Louis-

Ju les Mabicii, com piissionnaire, de­m euran t à Saini-M aur-les-Fossés, rue do la Vallée, num éro 25,

a Agissaut au nom et comme « subrogc-iutcur a d hoc des « deux m ineures Laviolette a sus-nom m és, nom m e à cetté a fonction par déliliéralion du « conseil de famille desdite.-' « m ineures, prises sous ia pré « sidence de M. le Juge de a pa ix du dix-huitièm e a rron - o dissem ent de Paris, le sept a Ju in m il hu it cent qiiatre- n vingt-treize, enreg istrée; »

11 se ra , le D im a n c h e s e iz e J u i l le t m i l h u i t c e n tà d e u x h e u r e s d e re le r ée . en la M.;iintde Saint-Leu-d’Ess. rc iil, procode p ar le m inistère de > f Lomhnis, uotnire

D ix ièm e L ot. s ix a res douso cfloüares de te rre ,

te rro ir de V Illers-sous-Salut-Leu, lieu d it au H ani d u Champ de la Louve, tenant d’u n côté C arré, d au tre côté R icher Dis, d 'u n bout Delamotle et Devaux, e t d ’au tre bout les héritiers Ja rle i. ^ ,

M ise à p r ix : o i r .O n z ièm e Lot.

H uit ares c inquante-cinq centiares d e bois te rro ir de Gouvieux, lieu dii Au-Dessous de la C arrière Haillet. tenant d 'un cété M. Jules Mahieux d ’au tre cété un inconnu, d 'u n bout y côte, et d’au tre bout M. E u g ^ i Thiverny.

M ise à p rix : 25 i r .D ouzièm e Lot.

Dix ares vingt-un centiares d e bois, môme terro ir, lieu dit la C arrière Maillet, tenant d 'u n côté M. Ju les Mahieux, d ’au tre côté la fosse, d u n bout la côte, d ’au tre bout M. Che­vallier.

M ise à p r ix : 30 f r .Fait e t rédigé p a r l ’avoué poursu i­

vant soussigné,A Seolis, le 20 Ju in 1893.

Signé : E. DÉMELIN Et enregistré.S 'ad resser p o u r les renseignem ents

r A M* DEMELIN, avoué à Seolis poursuivant ia vente ;

2* A M' MARTIN, avoué à Sonlis, présent è la veu te;

3 ' A M' LOMüOIS. no taire à Précy snr-O ise, dépositaire du cab ie r dos charges.

P our insertion .Signé : E. DÉMELIN

C uv iers , B roue ttes , C hantiers de Cave. Outils de Jardinage. __ .lti.ittf.AftE t’ une g rande quantité d 'au tres Objets.

Expr^tnémtnt au Comptant

ART. i .Etude do M* P au l DELAPORTE,

licencié eu d r o i t , avoué à Sentis rue de la République, n* 22.

P U I t O E : L . R G A L Ë

ART. 4.C ab in ftt d * Ed. SAUVAGE

Anclw pifnoipil c l .r o tfo n o U iw .A DAMMAHTIN-EN-GOELE

(Selue-et-M am e).

A ux term es d ’un acte sous seing privé, en date à Dam m artin d u quinze min mil h u it cent quatre-vingt-treize,gadameAurélie-IsmérieRACiXB.oxer-ç an tla professionde m aréchal-ferrant, dem eurant à E rm enonville, canton de N anteuil-le-llaudouin (Oise), veuve de H. A lexis Lraros, e t Mademoi­selle A urélie-Juliutte Lecros, sans profession, dem eurant aussi i Erm e­nonville, o n t vendu à M. E imire-Juics- Désiré F lacon, ouvrier m aréchal- ferran t, dem euran t à Viliers-llélon, canton do Villcrs-Cotterôts (Aisne), le fonds d e m aréchal-ferrant que Ma­dam e veuve Lburos faisait valoir a Erm enonville, m oyennant un prix convenu en tre les parties.

p ou r les oppositions, domicile est élu au Cabinet sus-lndiqué.

E n . SAUVAGE.

Etude d e M* A. SAINTE-BEUVE, avoue à SENLIS (Oise),

AUX ENCHÈRES PUBLIQUES A près acceptation bénéficiaire.

Sise à PONT-SAINTE-MAXENCE ru e de Cavilté.

I L’adjudication a u ra lieu l e D i m a n c h e n e x i f « l a l H e t

1 8 9 9 » d deua; fieurea de relevée,

E n l’Etude et p a r le m inistère de M* R ichard, no taire i Pont-Salnte-

Haxence, commis à ce t effet.

S’ad re sse r p o u r Us rensetqnem enis .• y A M* LEVIEUX, avoué i Senlis,

poursuivant la ven te ;2‘ A M* RICnARD, notaire à Ponl-

Sainte-Maxenco, dépositaire d u cahier des charges.

E tude de M' G eorges LEVIEUX,licencié en dro it, avoué à Senlis,

ru e S ain t-llila ire , n* 10.Suc’ do M" Alluard e t Cualhin

VENTIÎ SUR L IC IT \T 10NAUX PLUS OFFRANTS BT DERNIERS

ENCHÉRISSEURSEn la C ham hredes Notaires de Paris,

siso à Paris, place d u Châtelet, P a r le m inistère de M* S eûond,

no taire à Paris,E u d e u x lA » ts»

A u lre s F a n le n i ls , C h a ise s t » t t - n ées , p a illé e s e t g a ro ie s .

D o n n e L ite r ie : H atela8»*L il8de P lu m e , O re i l le r s ,T ra v e r s io s , C ou­v e r tu re s . T a p is , C a rp e lle s , g r a n d s

‘ -le tits R id e a u x .K n v iro n 400 b o u te ille a d e bon

V ia ro u g e . B e u te ilie s v id es , C asie r e t P la n c h e s & B o u le iü e s .

P la n c h e è r e p a s s e r , G ra d in O eurs.

B ois à b r û le r . C a isse s , H a l le s , F e r ra ille .

E t q u a n tité d ’a u t r e s O b je ts d o n t ta d é s ig o a lio n M ra i t tro p lo n g u e .

t ponna vlatter le DimancbA dans là matinée.

DEUX M AISONSS i s e s èk P A R I S »

Arrondissem ent, l’une ru e Clapeyron, 5. e t l’au tre rne

de Moscou, 36.

A . ■ V E N D U E ] l - Un CÂBRIOI.ET, « n b o n « W . <e U no iiAGHINC A BATTRE

(Systèm e Albaret).8* U n COUPE-RACINES» m im e

systèm e.4* U n TARARB-CRIBLEUR

S’ad resser à M. BERNA, à H lmbertin, p a r Fonl-Salnte-llaxence.

E tude de H’ DUMOULIN, n o ta ire à La Ferté-Mllon.

7 5 h no t. 15 n rn s 4 7 oan«.

t e r r e ” & P R É

M aison d e C am p a g n eGeafortablameat satéBagèe»

Avee Eouriet, Ramlse, Commun», Ba»»o<Coup,

Jardin et petit» PeteueO;A a V A s n t m k U

A COYE À u n q u a r t d 'heure de la gare.

E t p our v isiter, à M. TÛUSTAINT, garde cham pêtre à Coye.

situés te rro irs de CgËZY-EN ORXOlS, BRUMETZ,

GANDELU. S.AINT-OENGOULPH, COULOMBS, VEUILLY-LA-POTERIE

A . V E I S D ï t EPAR ADJUDICATION

le s D im anches 9 e t 16 Ju ille t 189S, à d e u x u re s de hereUcie,

A GtiéEV-en-Orzola, e n la M aille, P ar le m in istère de H’ Dumoulin,

uo »... I notaire.

L’aa in d to tio n t a f e i a n a l io n . » o ir t a alflclta .

le m m ijie re ue m “ - '• y ,à Précy-sur-Oise, foin im s o cet effet. .T la vente aux enchères publiques, a l’extinction des feux, nu plus offrant et deru ie r enchérisseur, des iiniueu- hles dont la désignatiou suit :

D É Î 5 I G A A T I O I V

M I S E S A P R I XP r e m ie r lo t.

Une Maison, sise à Saint^Leu- d’Esserent, su r les bords de la rivière d ’Oise, construite en p ierres et moel­lons, couverte en tuile?, com prenant : u n e pièce au rcz-de-chanssee avec co rrido r; au prem ier étage deux cham bres, gren ier nii-dess"--la m o re s , gieii»--»

Petite cour d e n iè re avec cellier cham bre a ii-dcssus d u cciiier.

Le tout tenant p a r (lev.inl la rue. nn r derrière M. Emile M ahieux, d iiii côté M. Emile Mahieux, d 'au tre cote M. Octave Clien t. ,

M ise il p rix : 2 .000 fr.D eu x ièm e Lot.

Trois ares six centiares de liois. si te rro ir de Saint-Leu•d■^.s^Plcnl. hei d it Mailh-t on les lies, tenant d un coU' C onnatrix , d 'au tre côté M. Vanlroys. d 'u n bout le chem in de halage, et d 'a u tre bout le quatrièm e lot.

M ise à p r ix : 2o fr.T ro is iè m e Lot.

Cinq ares soixante-deux centiare? de te rre , sis m êm e tiT roir, lieu d it leClos Etienne. tenîm td’n in ôléM . ViclnrLandry, d’au tre côté M. Alleaumc, d 'un bout M. G érard, cl d 'au tre bout le chem in. .

M ise A p r ix : 400 fr.Q n a ir iê m o Lot.

n u i t ares seize centiares de bois, m êm e te rro ir, lien d it Maillet ou le? Iles tenant d’un côté M. Piern* \ allet, d ’au tre ro té M. Lam arre, d 'tm boni le chem in, d’au tre bout le deuxièm e lot et M Cotluatrix.

M ise a p rix ; oO fr.C in q u iè m e I.nL

Deux a rcs q u a tre centiares de terre m êm e terro ir, lien d it les Deux Ruelles, tenntit d 'nn côté M. Pleiirv, d autre côté M. Plenrv. d 'an tre côté M. Du- inondol, d’un 'bou t M. Jules D rouart. o t d 'ou tre bout M. Jcan-Baptlste N avarre .

■ M ise à p r ix : 80 f rS ix iè m e L oi.

Deux ares tren te cetiiiaresde tei;ro, m êm e te rro ir, lieu dit Moi’tii^ tenant (les q u a tre cotés a M. I.oul V.'illel. . . . .

M ise ô p r ix : oü ir,S e p tiè m e Lot.

H uit ares cinquante-un cenllares do te rre , m êm e te rro ir , lieu d it la Garenne, tena iitd ’uncihê M. Onachee, d 'flulro côté M. Em de Mahiotix. d un boni M. G erm ain, et d’au tre bout Je chem in . . ,

M ise à p r ix '. 200 fr .H u itiè m e Lot.

Deux ares d(i te rre , m êm e te rro ir lic ti d it les P e tites Ho?, scciton C, im m dni U -filuC T cln.'tro , <™'™ ' ' côlé lo chem in de lnilagp,-d ®dtre côte M Borde, (l’un bout M. Borde, et d ’au tre bout M. Lam arre.

M ise à p r ix : *0 fr .N eo v iëm e Lot.

Doux a res do Imls, m êm e te rro ir, lieu d it la Remise. 4c«2“i . ‘L‘'v A ^ , M. Pollel, e t des au tres eù\6s M. Vérct.

M ise à p r ix t *0 fr .

Suivant exploitde Levaire, hu issier H Précy-sur-O ise. en date d u vingt Ju in mil huit cent quatre-vingt-treize, m reglsiré,

Noiilicatiou a été faite a M. le Pr(i- cu reu r de la République près le Tri­bunal civil de Seulis,

A la requête de M. Léonard Breton, commis de c a rriè re s , detneuran t à à S :iin t-\'aast-le3-Mello,

Pour lequel domicile est élu h Sen­lis, rue de la République, num éro 22, on l'étude de M' Paul D elaporte , avoué.

De l'expédition d’un acte passé au Greffe du Tribunal civil de Senlis, le sept Juin mil huit cent quatre-v ingt- treize, enregistré, constatant le dépôt fait par M* Delaporte, avoué, de la copie collalioimée.

D’un acte dressé p ar M’ Collas, n o ­ta ire à Mello, le v ingt-trois Avril mil huit cent quatre-vingt-treize, con­tenant adjudication à la requête du m andataire de M. Théodore-Victor R oussel. v o itu r ie r , dem eurent à Saint-Vaast-ies-M ello, au profil de M. Breton sus-nom m é.

D’une Maison, sise à Saint-Vaasl- les-Mello, rue de Crécv, à l’angle de la rue de la Fontaine des Caves, com ­prenant : principal corps de bâtim ent divisé en, quatre pièces d'habitation, grenier au -dessus couvert en ardoi­ses, cave au-dessous, cour à laquelle on accède p a r une porie enchère, écurie, éiable à vaclies, rem ise avec grouier au -dessus; le tout clos de m urs, tenant d’un côlé â la ru e de la Fontaine des Caves, d’au tre côté a A lexandre Cagnard, d ’un bout par devant à la route, d 'au tre bout par d errière â .Albert Biet;

Et ce. m oyennant outre les charges, le prix principal d ec in q m i l le f r a n c s :

Avec déclaration à .M. le Procureur de la Répul)ii(|ue ;

!■ Que ladite nolificalioii lui était faite, confonnéineul :'i r.arlicle 2,194 du Code civil, pour qu'il ait à prendre dans le délai de deux mois, à iiartir de ce jo u r, telles in.scripliuusd’nypo Ihèques légales qu 'il aviserait, et que faute par lui du ce faire dans ledit délai et celui passé, l'im m euble dont s’agit sera et dem eurera en tre les m ains du requérant franc et quitte du toutes dettes et charges de celte na­tu re ; , .

2' Que les anciens propriétaires sont, indépendam m ent d u vendeur :

Com m unauté d 'en ire Théodore-Vic­tor Roussel et Marie-Amelia Bouicy, ron épouse ;

Laurentiiic Roussel , épouse de Einile-Coiislaiitiii-Joseph Goudron ;

Adrienne Roussel;L m iis-E ugène T isse ro n t etC élPS line-

..é o iia id in e - .A d d a ïd e P lu q u e t , son é p o u s e ; _ ..

l.ouis-Ellenne Firon et Paulm e- Léonie Pluquet, Sun e[ioiise;

F rn n i;o is-C eles |jn P lu q u e t e t d a m e a iie -A d é liiid e D u m o n d e l.su iK -p o u se , 'u v e d u s ie u r E lie n n e -M a u ric o P lu -

qiie l ;Ktienno Pluquet;Jean-Louis Mercier et dam e Mane-

A delaide-Aiitoinelle M ercier, son épriusc, veuve en prem ières noces de Praiiçois-Célestin P luquet;

Emile Pinet;3' El que tous ceux du chef des-

uels il pourrait ôtr(i pris des inscrip- I ons d ‘bvpothè(iue légale n 'é tan t nas connus du requéran t, il fera publier ladiie ntffiiication dans un joiirnai d’annonces judiciaires conformément ' la loi.

Pour insertion : Signé : Paul DELAPORTE

S Pièces de TerreET UNE n o i s

Sises te rro ir d ’ACY-EN-MULTIEN E n sijc Lots. ̂

L’adjudication au ra lieu le D i m a o c h e « l o i n I 8 9 o »

' à u ne heure de reletie ,En l’Etude e t par le m iuislère de

M*TniRouiN,nolaireàAcy-en-Multien.

S 'ad resser p o ttr les renseignem ents ;T A M* SAINTE-BEUVE, avoué à

Senlis ;r E t à M’ THIROUIN, no taire à

Acy-en-31ultien, dépositaire du cahier des charges.

h eu re de m id i.^ a d re s se r p o u r les renseignem ents :

1* A M’ LEVIEUI, avoué à Senlis, poursuivant la vente;

Iccs im m eubles appartiennent à M. ̂ m arqu is o s Tuuist .

P o u rin u s renseignem ents, s’adresavoué I se r à M’ Dumoulin, no taire.

I Etudes de

[ i r BOUCHER, llq^uidaleur judiciaire. I b i s , rue liauteville, à P aris

Jo ies LHOMME, huis sie r-p riseu r à Crell,

Etude de M* A uguste SAINTE-BEUVE,avoué à Senlis.

c a " C P Î 2 IAUX BNCHÊnES PUBLIQUES

P ar suite de conversion de saisie iniinobilièrr,

TROIS MAISONS

2* A M* SAINTE-BEUVE à Senlis, colicitant;

3’ A M’ SECOND, notaire à Pans,7. ru e Laffitte, dépositaire d u calucr des charges.

Etude de M’ Goorges LEVIEUX,licencié en droit, avoué è Senlis, |

rue Saint-U ilaire, n ’ 10,Suc’ de M" Alluard e t Chalhin.

--- ♦ I ' ETV E N TE SUR L IC 1T \T 10N Outillage de Fabricant de Jouet»

AU PLUS OFFRANT ET DERNIER, I » ! d’ArtiCle» dO P»Pl»,BNCHÉRtSSBUB _ ^ _

n ’UAE MAISON M A R C H A N D I S E S ------------ ' ' Dépendant de la liquidation jud iciaire

Dll it N I7pAri>ft

M A T É R I E L

Sise à LAMOBLAVE (Oise), lieu d it la Rue Blanche.

I L ’adjudication au ra Heu le I D i m a n c h e SSS « l o i n 1 8 0 3 ,

d q u a tre heu res de relevée.E n la Mairie d e Laiiborlaje,

P a r le m inistère de M‘ Balézeaux, no taire & Chantilly.

1 S ’ad resser i« » ir les renseignem en ts.y A M" LEVIEUX e t DELAPORTE,

I avoués à Senlis:2’ A M’ BALÉZEAUX, notaire a

[A u domieile d e feu M** v eave J abbt, ' A ACY, G rande Rue,

P a r le m ln litè re de H* Thibouin, no taire.

Mim t I tdd»

A v « D i i r e A 1* A m i a b l eUN BON

■ AVICI M aH pieliC h ev au x A V o llu p et

G randes fae iU tis d e t r a i té . S’ad resser à H* Tbirouin , no taire.

But» liteniUouIa ta Pirli.SOCtéTà ANONTHB

C apital : 8 5 .0 0 0 ,0 0 0 d e Irano». SUge social : S e t 8 , r u e St^Oeorgee.

Le coupon n* 8 des Actions de la Banque in tem ationale de P aris , qui se ra m is en paiem ent à p a rtir dn 1“ Juillet, sera de 10 francs ; il corn- ilèle le d iridende de 39 fr . 50 de 'exercice 1803. su r lesquels u n à

compte de 1 3 IT. 50 a é té d istribué le 1" Janvier.

M ÊM E ÉTU D E

A vendra A FAmlableA quart o neure ut «• ■ im»S’ad resser è H’ FOULON, hu issier MAISON BOURGEOISESeuils. I 1 >,Tir f n i u t f l TII7M

A C * é é t e r a e 9 U i t eFOUB CAUSE DE DÉCÈS

UN

^ o n d s d e H ' ' d e V i o - L o g e u r

Avec A te lie r d e M égissier.S’aeresser pour renseignem ents, à

Madame veuve D E " * en-V alois, Grande

Située à ACY-EN-MULTIEN, Grande R u e , en face l’Eglise,

IM5‘OI°drTerre&Boi$I E n i l Parcelles,1 S ituées te rro ir d’ACY-EN-MULTIEN

E lude de M’ Fb bn a n d HAGNIER, no taire à B^ron.

inr renseignem onw, a I —DEM ARETZ, à c ré p y -1 A. Vendre par Adjudication

ide Rue, 54. — \ u D im anche 9 Ju ille t, d « iic heure.E n i ’Eiude e t par le roinlslère do

A . I M* Maonieb, notaire.

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ExeelUnte s u r to u s g ib iers. S’adresser h H . liERBET,.place de

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Anidenne Maison B ioher.

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Aux ench è re s poblicinea E n vertu d 'u n e ordonnance rendue

s u r requôie, le 9 Mai dernier, enregistrée,

A C r c i l , p l a c e d e s A f a r a i s . n* 5 »

Les D im ancheiS , lA in d i2 6 J u tn 4893, d « n e heure,

et Jours su iva n ts , s’i l y a lieu,

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A Louer par AdjudicationA P o n tpo ln t, e n l a sa lle de la M aine

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civil de p rem ière instance de Senlis, au Palais de Justice, ru e de la R épublique.

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notaire & Creil,Le D im anche 2 Ju il le t , d u n e heure,

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Senlis, où le cah ier des charges es! d ipo?é

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M énage, e n c u iv re , fonte.T ôr b la n c e l fe r b a llu ; T ab le c l p e t i ( ^ f f e l d e c u is in e . F o n ta in e à llifr] P o ê le s e n fa ïen ce , P o ê le s Cho^ b e rsk y . /

P o p ce la in es , V a isse lle , V e rre ­r ie s , P o le i ie s , C ris tau x , O aro l- lu re s d e F o y er.

G ra n d e s e t b e lle s G laces, P e n d u le s . F la m b e a u x , C an tlé lab re s , L am pe e l S u sp e n s io n , b e lles G ra ­v u re s , b e a u ila ro m ô lre , Vases, V olum es, P e in tu re .

G ra n d e s e l pe tite s C ouchelles ncnjou (a v e c e l sa n s so m m ie r) , n u lfe t-Ë ta g é re , S e c ië la ire , T ab le s ro n d e s A ra llo n g e s , T iib le sc a rré e s , T ab le s d e N u il. d e T oilello

U n M eu b le d e S a lo n , aca jou e t v e lo u rs ro u g e , com posé d 'u n C a ­n a p é , d e u x F a u te u ils e i q u a lre C haises

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