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N°2763 du Mardi 29 Janvier 2008 - 56 ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080 CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 500.77.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: [email protected] BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE www.lasemaineafricaine.com 56 56 56 56 56 ème ème ème ème ème Année Année Année Année Année Vibrer. Au rythme de l’amour. Voir en dernière page Spéciale St Valentin Précision Dans notre précédente édition, nous avons pu- blié un article sur le ministre Thierry Moungalla, dans la rubrique «Publi-Info». Nous précisons que cet article a été publié à l’ini- tiative du «Comité d’action pour la renaissance de Mfilou», qui regroupe les militants soutenant l’action de Thierry Moungalla, député de Mfilou. La Rédaction. Open d’Australie Tsonga: le rêve a pris fin! Novak Djokovic (à g.) et le Franco- Congolais Jo- Wilfried Tsonga B.A.B (Boissons Africaines de Brazzaville) Deux nouvelles bières sur le marché congolais: «Windhoek Lager» et «Windhoek Special» François Odzali, P.d.g du Groupe Odzali, dont B.A.B est une filiale. (P.8) Crash sur l’aéroport Agostino Neto de Pointe-Noire Un cargo de type Antonov rate son atterrissage et percute un Boeing L’Antonov cargo qui a percuté le Boeing. (P.3) 4ème session extraordinaire du conseil départemental de la Cuvette-Ouest Les conseillers informés de la deuxième subvention du gouvernement (P.3) Richard Eyeni . Justice Election présidentielle de 2009 L’U.pa.d.s choisira son candidat à partir du mois d’avril prochain (P.3) Grégoire Léfouoba, président du P .c.r (Parti congolais pour le renouveau) «Nous sommes libres de prendre tout autre engagement» (P.7) Placide Lenga espère un changement radical avec le Conseil supérieur de la magistrature (Lire son allocution en page 6)

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2763 du Mardi 29 Janvier 2008 - PAGE 1

N°2763 du Mardi 29 Janvier 2008 - 56ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 500.77.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: [email protected]

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AnnéeAnnéeAnnéeAnnéeAnnée

Vibrer. Au rythmede l’amour.

Voir en dernière page

Spéciale St Valentin

PrécisionDans notre précédente édition, nous avons pu-blié un article sur le ministre Thierry Moungalla,dans la rubrique «Publi-Info».Nous précisons que cet article a été publié à l’ini-tiative du «Comité d’action pour la renaissancede Mfilou», qui regroupe les militants soutenantl’action de Thierry Moungalla, député de Mfilou.

La Rédaction.

Open d’AustralieTsonga:

le rêve a pris fin!

NovakDjokovic

(à g.)et le

Franco-Congolais

Jo-WilfriedTsonga

B.A.B (Boissons Africaines de Brazzaville)

Deux nouvellesbières sur le

marché congolais:«Windhoek Lager» et«Windhoek Special»

FrançoisOdzali, P.d.gdu Groupe

Odzali, dontB.A.B est une

filiale.

(P.8)

Crash sur l’aéroport AgostinoNeto de Pointe-Noire

Un cargo de typeAntonov rate sonatterrissage et

percute un Boeing

L’Antonov cargo qui a percuté le Boeing. (P.3)

4ème session extraordinairedu conseil départemental de la Cuvette-Ouest

Les conseillersinformés

de la deuxièmesubvention dugouvernement

(P.3)Richard Eyeni .

Justice

Election présidentielle de 2009

L’U.pa.d.s choisira soncandidat à partir du mois

d’avril prochain(P.3)

Grégoire Léfouoba, président du P.c.r(Parti congolais pour le renouveau)

«Nous sommes libresde prendre tout autre

engagement» (P.7)

Placide Lengaespère un changementradical avec le Conseil

supérieur de lamagistrature

(Lire sonallocutionen page 6)

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2763 du Mardi 29 Janvier 2008 - PAGE 3

NNNNNAAAAATIONTIONTIONTIONTIONALALALALAL

Cette annonce a été faitepar le secrétaire géné-ral, Pascal Tsaty-Mabia-

la, lors d’une cérémonie devœux à la presse, mardi 22janvier 2008, à l’hôtel Saphir,à Brazzaville. Dans une décla-ration dans laquelle il a fusti-gé la politique conduite par leprésident Denis SassouNguesso à la tête du pays, lesecrétaire général del’U.pa.d.s a fait connaîtrel’agenda des activités de sonparti, au cours de cette année2008. Selon lui, cet agendaprévoit:- «une participation conscien-te et responsable de l’U.pa.d.saux élections locales;- la convocation d’une session

du bureau politique courantavril-mai, qui fera le bilan denotre participation à ces élec-tions et qui lancera le débatinterne sur l’élection présiden-tielle de 2009, notamment parla définition des critères desélection du candidat del’U.pa.d.s;- l’organisation, le 14 juin, dela fête du palmier qui coïnci-dera, désormais, avec l’anni-versaire du parti;- la convocation d’une sessiondu conseil national, l’organesuprême du parti dans l’inter-valle des congrès, en juin-août, qui désignera, par vote,notre candidat à l’élection pré-sidentielle de 2009, à laquelle,il n’y aura aucun doute,

l’U.pa.d.s prendra part».Qui sera ce candidat? C’est laquestion à laquelle les cadreset militants de ce part sontsuspendus. Ce qui est vrai,c’est que ce ne sera plus l’an-cien président de la Républi-que, Pascal Lissouba, mishors-jeu par le critère de l’âgeet par sa condamnation parcontumace par la justice con-golaise.

MM.

Election présidentielle de 2009L’U.pa.d.s choisira son candidatà partir du mois d’avril prochainL’élection présidentielle au Congo-Brazzaville devraitse tenir avant la fin du mois d’août 2009, qui marque leterme du septennat dirigé par le président Denis SassouNguesso. A cette occasion, les partis politiques com-mencent à mettre en place leurs stratégies. L’U.pa.d.s(Union panafricaine pour la démocratie sociale) estparmi ceux-là. Vainqueur de l’élection présidentielle de1992, avec son président fondateur, le prof PascalLissouba, l’U.pa.d.s n’avait pas, officiellement, présentéde candidat, en 2002. Pour l’élection présidentielle de2009, il y aura bien un candidat de l’U.pa.d.s.

Après l’ambiance de lacérémonie d’ouverture,le plénum des con-

seillers a s’est mis au travail àhuis clos. D’aucuns diront,certainement, pourquoi uneautre session, après la ses-sion-bilan de septembre 2007.Cette session se justifie par lefait que, au moment où le con-seil départemental terminaitl’année, le 15 décembre 2007,il a enregistré une subventionde l’Etat, dans le cadre de laréalisation d’un programmeavec le gouvernement, appe-lé contrat de plan Etat-dépar-tement, signé à Brazzaville le31 août 2006.Cette subvention est de l’or-dre de 350 millions. Comme ils’agit là des deniers publics,il faut en définir l’origine et ladestination. Il fallait, donc, in-former la collectivité, sur leurgestion. Voilà pourquoi, mêmesi le conseil départemental dela Cuvette-Ouest avait déjàtenu sa session-bilan, en sep-tembre 2007, il a jugé utile deconvoquer une autre sessionextraordinaire. Pour que toutle monde soit fixé sur ce quisera fait avec cette dotationfaite par le gouvernement.Mais, cette subvention n’estqu’une goutte d’eau dans lamer, puisque la totalité dumontant, dans le cadre ducontrat de plan Etat-départe-ment est un milliard. Or, jus-qu’ici, le conseil n’a encaisséque 300 millions de francs Cfa,en 2006. Voilà qu’à la fin de2007, précisément le 15 dé-cembre, le conseil enregistreune deuxième tranche de 350millions de francs Cfa. Ce qui

fait un total de 650 millionsencaissés par le conseil dé-partemental. Cela signifie quel’Etat doit encore, pour res-pecter ses engagements, ver-ser au département une der-nière tranche de 350 millionsde francs Cfa.Dans Son discours d’ouvertu-re, Richard Eyeni a soulignéque cette dotation est un fi-nancement public. La gestionpublique doit être transparen-te. La collectivité doit être in-formée de l’origine et de ladestination des fonds. «Voilàpourquoi nous avons convo-qué cette session, pour cou-per court aux mauvaises lan-gues, aux oiseaux de mauvai-se augure qui seraient tentésde coudre leurs tissus de men-songes toujours en fil blanc».Le président du conseil a rap-pelé, par ailleurs, «qu’à partirde ce jour, nous serons ame-nés à rendre compte, dans lecadre de la réalisation du con-trat de plan Etat-département,non plus seulement de 300millions, mais de 300 millionsplus 350 millions égalent 650millions. Les projets à réalisersont ceux validés par le Minis-tère du plan et de l’aménage-ment du territoire en 2006. Ilne s’agit point d’autres», a-t-ilsouligné.Mais que pense le présidentdu conseil départemental desentrepreneurs? «Naturelle-ment, au niveau du gouverne-ment, on nous a recommandéaussi les travaux en régie.Mais, vous savez que noussommes dans la période élec-torale, il ne serait pas bon pourle conseil, pour le bureau exé-

4ème session extraordinaire du conseil départemental de la Cuvette-OuestLes conseillers informés de la

deuxième subvention du gouvernementLe conseil départemental de la Cuvette-Ouest était ensession extraordinaire, samedi 19 janvier 2008, dansla salle de conférence de son siège, à Ewo, dans ledépartement de la Cuvette-Ouest, sous la direction deRichard Eyeni, son président. Les cérémonies d’ouver-ture et de clôture se sont déroulées en présence deMM. Denis Atsango et Jacques-Rodrigue Moufouma,respectivement secrétaire général du département, re-présentant le préfet, et sous-préfet du district d’Ewo.Cette session avait pour objectif d’informer les con-seillers sur la subvention de 350 millions de francs Cfaque l’Etat a consenti au conseil départemental.

cutif, d’être au four et au mou-lin. C’est-à-dire de gérer deschantiers directement et puisde mener sa campagne élec-torale. Nous avons évité cela.Tous nos travaux seront réali-sés par les entrepreneurs. Audébut du lancement du plan,nous avons fait des appelsd’offres, les entrepreneurs ontsoumissionné, quelques unsont été mis à l’épreuve, pourl’exécution de la premièretranche de financement. Il y aeu quelques défaillances.Ceux-là, nous ne les repre-nons plus. On s’orientera versd’autres, au besoin appelerceux qui ont bien exécuté lesmarchés», a-t-il indiqué.Enfin, Richard Eyeni a félicitéet remercié la presse nationa-le pour son immense intérêt

plusieurs fois manifesté ausujet des activités du conseildépartemental de la Cuvette-Ouest.

Pascal-AZAD DOKO

Dans la matinée du 25 jan-vier 2008, un avion cargo

de type Ant onov, en prove-nance de Brazzaville, a ratéson atterrissage sur la piste del’aéroport Agostino Neto dePointe-Noire. Le cargo appar-tenant à la société Aéro-ser-vice a quitté l’axe de la pisteet est allé percuter un aéronefde type Boeing de la sociétéCanadian Airways stationnésur le tarmac. Les trois pilo-tes russes de l’avion cargosont grièvement blessés auxjambes et au niveau du bas-sin, du fait que le cockpit deleur appareil a été fortementendommagé. On apprendqu’ils auraient été transportésde toute urgence en France,pour des soins intensifs.Le Boeing de CanadianAirways a, aussi, subi d’impor-tants dégâts, notamment dansla partie supérieure avant dela cabine. Il s’apprêtait à em-barquer des passagers à des-tination de Brazzaville. Heu-reusement, aucun passagern’avait encore pris place àbord. Les causes de cet acci-dent ne sont pas encore élu-cidées.Interdit de vols passagerspour des raisons de sécurité,les aéronefs de type Antonovvolent, encore, dans le cielcongolais, en version cargo.Mais, apparemment, la ques-tion n’a été que partiellementrésolue. S’acheminera-t-onvers une interdiction totale etdéfinitive de ces vieux Anto-

nov? Emile Ouosso, le minis-tre des transports et de l’avia-tion civile ne devrait pas tar-der à le faire savoir. Car, enlaissant voler les Antonov car-go, il ne faut pas croire qu’onest hors de danger. Les aéro-ports congolais étant souventen pleine ville, il faut craindrequ’un cargo Antonov nes’écrase, un jour, sur un quar-

Crash sur l’aéroportAgostino Neto

de Pointe-Noire

Un cargo detype Antonov

rate son atterris-sage et percute

un Boeing

tier habité, comme cela s’estdéjà produit à Kinshasa, enRDC.Rappelons que l’année derniè-re, un avion cargo de marqueillyouchine, de fabrication rus-se, avait pris feu sur le tarmacde l’aéroport de Pointe-Noire.

Paul TCHIOMVO

Pascal Tsaty-Mabiala

Le Club 2002 P.u.r (Parti pour l’unité et la République) a décidéde présenter ses propres listes aux prochaines élections loca-les. Cette décision a été prise lors de la réunion de son bureaupolitique, le samedi 26 janvier 2008, au palais du parlement deBrazzaville. La position du parti de Willy Nguesso sous-en-tend qu’il se désolidarise des listes d’union présentées parles partis de la plate-forme de la majorité présidentielle. Nouspublions ci-après, l’intégralité du communiqué final de la réu-nion du bureau politique du Club 2002-P.u.r.Le bureau politique du Club 2002, Parti pour l’unité et la Répu-blique, s’est réuni, ce jour 26 janvier 2008, en session ordi-naire, sous la direction de son président national, MonsieurWilfrid Nguesso. Le point sur les élections locales 2008 a cons-titué l’essentiel de l’ordre du jour. Le président national duClub 2002 Parti pour l’unité et la République a saisi l’occasionde cette rencontre, pour réitérer ses vœux de santé, de pros-périté et de succès à tous les membres du bureau politique,aux militants et sympathisants du parti. Avant de commencerles débats, le bureau politique a souhaité solennellement sesvœux de santé, de bonheur et de réussite à Son ExcellenceDenis Sassou Nguesso, président de la République, chef del’Etat.Après de fructueux échanges, le bureau politique a appréciépositivement l’attitude du parti quant au respect des accordssignés le 24 avril 2007, à Brazzaville, mettant en place la plate-forme de la majorité présidentielle, conformément au mandatdonné lors de sa session extraordinaire du 23 avril 2007.Le bureau politique constate, cependant, que les règles dujeu, fixées par les accords du 24 avril 2007, n’ont pas été res-pectées par l’ensemble de nos partenaires. A l’orée des élec-tions locales, élections de proximité, le bureau politique te-nant compte:1- du caractère spécifique du scrutin à la proportionnelle;2- de la volonté affichée des citoyens de participer au proces-sus de prise de décision au niveau des collectivités locales;3- de la loi n° 21- 2006 du 21 août 2006 portant organisation etfinancement des partis politiques;4- des documents fondamentaux du rassemblement de la ma-jorité présidentielle et la directive du 20 décembre 2007, por-tant critères pour l’élaboration des listes d’union du rassem-blement de la majorité présidentielle aux élections locales de2008, s’appuyant, essentiellement, sur le critère du poids élec-toral qui fait référence aux résultats obtenus aux législativesde 2007, lequel exclut le club 2002 P.u.r de toute position éligi-ble. En conséquence, le bureau politique:1- décide de présenter ses propres listes aux élections localesde 2008;2- marque sa disponibilité pour une stratégie commune, lorsde la mise en place des conseils locaux et du soutien des can-didats de la majorité présidentielle au sénat;3- réaffirme son soutien indéfectible à son leader et candidatunique à l’élection présidentielle de 2009, Son Excellence De-nis Sassou Nguesso;4- mettra tout en œuvre aux côtés des autres forces vives pourassurer la victoire du président Denis Sassou Nguesso, dès lepremier tour aux présidentielles de 2009.

Elections locales

Le Club 2002 P.u.rprésentera ses propres

listes de candidature

(à g.) le Boeing percuté par l’Antonov cargo (à d.)

l’Antonov a raté l’atterrissage, faisant d’importants dégâts.

Richard Eyeni (à d.)

Une vue des participants à la session.

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2763 du Mardi 29 Janvier 2008 - PAGE 4

Coup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biais NNNNNAAAAATIONTIONTIONTIONTIONALALALALAL

Adoptant le budget del’Etat exercice 2008, aucours de son conseil

des ministres du mercredi 16janvier 2008, il est ressorti,entre autres mesures, la priseen charge effective des éco-les publiques par l’Etat qui vajusqu’au recrutement de deuxmille enseignants cette année.La directive sur la gratuité del’enseignement dans les éta-blissements publics donnéepar le président de la Républi-que vient d’être traduite dansles faits. Ce qui veut dire queles frais de fonctionnement,les salaires des enseignantsdes établissements publicssont du ressort du budget del’Etat qui permet, par là, auxparents d’élèves congolais derespirer.Le droit à l’éducation est undroit inaliénable opposableaux pouvoirs publics. Aucunepersonne, aucune institutionencore moins aucune associa-tion fut-ce t-elle auto-déclaréede défense des droits des pa-rents d’élèves (sic) n’a le droitd’instituer insidieusement desfrais scolaires aussi modiquessoient-ils, pour payer les en-seignants. La gratuité dansl’enseignement public, consa-crée par la Constitution, vientd’être légalisée par le prési-dent de la République. Elle esteffective à partir de cette an-née scolaire.Les prédateurs de l’éducationnationale doivent développerd’autres stratagèmes pour sefaire les poches au détrimentdes parents du public. Le pré-sident de la République a tran-ché à la place de la justice:alors ou on s’exécute et onavance, ou encore on se ca-

bre en démissionnant de sonposte.Dorénavant, tout directeur quimettra les élèves hors del’école, au motif des frais sco-laires non payés, sera passi-ble de poursuites, devant lestribunaux correctionnels, pourrançonnage, extorsion defonds, escroquerie et abus deposition dominante.Toute administration et asso-ciation tentant de couvrir cespratiques bannies seront, el-les aussi, poursuivies commecomplices. Et, comme le com-plice est puni commel’auteur... A bon entendeur,salut!Le président Sassou en saitplus que beaucoup de Congo-lais que, n’eussent été les ca-ractères gratuits et obligatoi-res de l’école publique, iln’aurait jamais poursuivi sesétudes. En effet, admis à unconcours, le jeune Sassoubatifolait dans son village;c’est une estafette qui est al-lée le chercher pour lui per-mettre de poursuivre ses étu-des, et être ce qu’il est,aujourd’hui. C’est, donc, natu-rellement que le présidentvient de remettre sur orbitel’éducation comme cause na-tionale.Finis les frais et autres coti-sations scolaires dans le pu-blic, véritable version insidieu-se du «check off». Place auxassociations de la société ci-vile jalouse de son autonomiedont l’agenda est limpide.

Point de vueFinis les frais et autres

cotisations scolairesdans le public!

On se rappelle que dansson message de vœuxde nouvel an à la na-

tion, le président de la Répu-blique avait annoncé la sup-pression de la quasi-totalitédes taxes pour les véhiculesde transport public ou en com-mun. Cette mesure, favorable-ment accueillie par les syndi-cats des transporteurs a, sansnul doute, concouru au main-tien des tarifs dans les trans-ports en commun. C’est,d’ailleurs, une réponse posi-tive au cahier des charges dé-posé par les syndicats auprèsdu gouvernement, lors de lagrave crise de 2006. Ainsidonc, en attendant les conclu-sions de la commission adhoc entre le gouvernement etles syndicats, il est acquis leprincipe de la suppression detoutes les taxes, A savoir: lapatente, la taxe municipale, lestaxes émises par le ministèredes transports (autorisationde transport) et les droitsd’auteur (B.c.d.e.a pour lamusique), etc. Sauf naturelle-ment, la police d’assurance. Il

découle de ce fait que les con-trôles de ces pièces adminis-tratives par les services depolice et de la gendarmeriesont suspendus. Toutefois,ces services continueront àréguler la circulation et à ef-fectuer les contrôles de sécu-rité sur les véhicules.Il est clair que la suppressiondes taxes permet aux patronsdes véhicules de transport encommun de d’engager de for-tes marges bénéficiaires. Celase traduit par leur volonté deconcéder une augmentationdu pourcentage sur la paie deleurs chauffeurs. Le principede relever ce pourcentage estacquis. Il devrait passer de 20à 25 %. Mais, la décision n’estpas encore effective, étantdonné que le secteur n’est pasencore réglementé par destextes subséquents. Un textede convention collective dusecteur est en cours d’élabo-ration, et c’est à l’issue de sonadoption que le relèvement dece pourcentage devrait entreren vigueur.

Le nouveau patron despostes et télécommuni-cations, chargé des nou-

velles technologies de la com-munication, Thierry Moungal-la, a quasiment visité tous lesbureaux de poste et autresstructures relevant de la So-peco. Il s’est, en effet, rendu àla direction générale, avant devisiter l’agence Ems centre-ville, le centre de tri et de mes-sagerie (C.t.m), le centre deschèques postaux (C.c.p). Puis,il s’est rendu aux bureaux deposte de Poto-Poto et de Ba-congo. Au terme de sa visite,il a fait le constat selon lequella Sopeco est en cours de re-dressement. «Je constate quela Sopeco est en voie de re-dressement», a-t-il dit. Il a pré-cisé qu’il a fait un constatd’optimisme sur le progrèsque pourrait capitaliser cettesociété qui, hier, était le fleu-ron et faisait la fierté du payset de ses agents.Le ministre Moungalla a esti-mé qu’il a touché du doigt la

politique de diversificationmenée aujourd’hui par cettesociété. «Je viens de visiter ceque sera la poste de demain.Une poste aux produits adap-tés à chaque segment de laclientèle. J’ai vu que nous in-troduisions, au sein de notre

Ministère des postes et télécommunications,chargé des nouvelles technologies de la communication

Thierry Moungalla optimistesur le redressement de la SopecoNommé récemment ministre des postes et télécom-munications, chargé des nouvelles technologies de lacommunication, Thierry Moungalla a effectué, lundi 21janvier 2008, une visite de travail à la Sopeco (Sociétédes postes et d’épargne du Congo). Reçu par Guy Ro-ger Mankedi, le directeur général, des responsables etagents de cette société, le nouveau ministre a exprimésa satisfaction de voir qu’en dépit des difficultés aux-quelles elle est confrontée, la Sopeco est en voie deredressement.

poste, les outils qui sont lesoutils d’aujourd’hui et de de-main. L’informatisation tousazimuts, le transfert de don-nées, l’adaptation au souci in-dividualisé de chaque clientè-le», a-t-il dit.S’adressant au ministre, le di-recteur général de la Sopeco,Guy Roger Mankedi a simple-ment exprimé la volonté del’ensemble des agents de tra-vailler avec lui, afin d’aller del’avant. «Monsieur le ministre,votre arrivée à la tête de notredépartement est un symbolede fierté pour la jeunesse, unsymbole d’espoir pour nous.Parce que les postiers, avecnous, autour de nous, ensem-

ble avec vous, nous allonsconjuguer les efforts, pourapporter le meilleur de nousmêmes. Pour faire en sorteque, la poste puisse aller del’avant. Que sous votre impul-sion, nous ayons une nouvel-le poste. Nous avons beau-coup d’espoir en vous», a-t-ildit.En dehors de la Sopeco, leministre Thierry Moungallapoursuit ses descentes dansd’autres structures relevantde sa tutelle, histoire de mieuxappréhender leurs problèmes.

Pascal NGALIBO-YALA

Transports en commun à Pointe-Noire

Les prix de la course detaxi et celui du minibusne vont pas augmenter

A Pointe-Noire, «il n’y aura pas d’augmentation duprix de la course de taxi et du prix de la place dansles minibus». C’est la principale décision annoncéepar le collectif des différents syndicats des transportsen commun, réunis le 21 janvier 2008, à Pointe-Noire,suite à l’augmentation des prix des carburants à lapompe, décidée par le gouvernement. Les patronsdes véhicules de transport en commun ont, donc,maintenu les prix de la course de taxi à 700 francsCfa et le prix de la place dans les minibus à 150 FCfa, malgré l’augmentation de 50 F Cfa affichés dansles stations services sur les prix du super, du gasoilet aussi du pétrole lampant.

Paul TCHIOMVO

Thierry Moungalla

Thierry Moungalla recevant un présent des mains du DG de la Sopeco.

Les habitants de certaines zonesdu Plateau des 15 ans bénissent le cielpour la pluie du lundi 28 janvier 2008

Et pour cause, l’eau ne coule pas, régulièrement, dans les ro-binets de la S.n.d.e (Société nationale de distribution d’eau). Ilfaut avoir beaucoup de bidons de 25 litres, pour faire des pro-visions. Mais, lorsque l’eau ne coule pas pendant plus d’unesemaine, c’est la poisse; les réserves s’épuisent et il faut fairela corvée, pour se réapprovisionner en eau. Lundi 28 janvier2008, il a plu, presque toute la matinée, à Brazzaville. Alors,certains ménages au Plateau des 15 ans ont sorti des ustensi-les, pour recueillir l’eau de pluie, utilisée pour le ménage etpour la douche. Heureuse a été cette pluie car elle les a dis-pensés de la corvée matinale. On ne comprend pas pourquoila S.n.d.e n’alimente que de manière intermittente, certainsquartiers de la ville capitale, en eau potable. C’est une ques-tion devenue récurrente. On a l’impression que c’est un pro-blème insurmontable, pour la S.n.d.e, car cela fait des annéesque cette situation demeure pareille.

Des lampadaires qui ne s’éteignent jamais,au chantier de l’ambassade américaine

On a de la peine à y croire! Dans une ville où les coupuresintempestives d’électricité sont la chose la mieux partagéepar ses habitants, le chantier de l’ambassade américaine, surle boulevard de l’aéroport, non loin de la maternité BlancheGomez, étonne par le fait que les lampadaires qui s’y trouventne sont jamais éteints. Nuit et jour, ils restent allumés. Lescoupures d’électricité n’ont aucune influence sur ces lampa-daires qui restent allumés même quand toute la ville de Braz-zaville est plongée dans le noir. Et on n’entend jamais de vrom-bissement de groupe électrogène. Comment font-ils, ces Amé-ricains? Le ministre Jean Richard Bruno Itoua ferait, sansdoute, mieux de se rapprocher d’eux pour connaître leur se-cret. Peut-être qu’ils nous aideraient sinon à faire disparaître,du moins à réduire le rythme des coupures d’électricité dansla capitale. Cela vaut vraiment la peine!

Incendie à l’école primairede la Liberté de Talangai

Dimanche 27 janvier 2008, à 5h30, un incendie s’est déclaré àl’école primaire de la Liberté, à Talangai, le sixième arrondis-sement de Brazzaville. Un agent de la brigade de la gendar-merie qui jouxte cette école, et qui assurait, tôt le matin, lebalayage de la cour de son poste de service, a été celui qui, lepremier, a vu une épaisse fumée monter de l’un des bâtimentsde cette école. Il en a vite informé son chef de poste, le ser-gent-chef Juvénal Moulongo. Les sapeurs pompiers, mis aucourant, sont arrivés sur les lieux, vers 6h30. Ils ont pu maîtri-ser les flammes. Mais, en dépit de leur action salvatrice, lesflammes ont dévoré le bloc administratif de l’école. Archiveset documents gardés dans les bureaux du directeur, M. Ngoyi,et de son collègue de l’autre vague, ont été complètementcalcinés. Une bonne partie de la toiture de ce bâtiment d’envi-ron 50 mètres de long sur 10 de large, a été consumée. Lesautorités locales ont été saisies de cet acte de vandalisme.Les chefs de quartier et de zone, les directeurs d’écoles desdeux vagues de cet établissement scolaire, l’administrateur-maire de Talangai et la ministre de l’enseignement primaire etsecondaire, Mme Rosalie Kama Niamayoua, se sont rendussur les lieux du sinistre. Les uns et les autres ont déploré cegeste lâche, alors qu’un effort financier a été consenti, pourrendre flambant neuve cette école. Serait-ce une tige d’allu-mette, un mégot de cigarette ou un liquide ininflammable, quiaurait mis le feu aux documents? Difficile de le dire avec exac-titude à l’étape actuelle de l’enquête. Mais, on sait que les en-seignants vacataires qui ont débrayé et les syndicalistes sonttous convoqués, pour être entendus sur ce cas d’incendie.

Au C.h.u de Brazzaville, le transport desmalades d’un niveau à l’autre est monnayé!Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, des plaintesde parents et gardes-malades montent comme une clameurdu C.h.u (Centre hospitalier et universitaire) de Brazzaville. Etpour cause? Des agents en service dans le plus grand éta-blissement sanitaire du pays, se livrent hélas, à un marchan-dage de services, quand il leur est demandé de transporter unmalade d’un niveau à un autre. Pour votre gouverne, le bâti-ment le plus élevé du C.h.u compte six niveaux. Il faut, donc,débourser 6.000 francs C.f.a, pour qu’ils vous déplacent unmalade du rez-de-chaussée au sixième étage, à raison de 1.000francs Cfa par niveau. Car, au C.h.u-B, les ascenseurs sonttoujours en panne, depuis belle lurette. Certains de ces agentsvont jusqu’à taxer ce transport proportionnellement au poidsdu malade. Plus le malade pèse, plus les parents doivent payerfort. Ajouter à cela, le manque de sanitaires viables.

Soupçonné de sorcellerie,M. Guy Oba a abrégé ses jours par fusilladeMouabé, un village situé à 28 km de la sous-préfecture deTchikapika, dans le département de la Cuvette, a enregistré,mercredi 23 janvier 2008, un cas de suicide. Celui du secré-taire du comité de ce village, M. Guy Oba. On ne sait pourquoiil a mis fin, brutalement, à ces jours. Cet acte sera-t-il élucidé?Selon des témoignages recueillis à Mouabé, il aurait choisi dese donner la mort à l’aide d’une balle tirée à partir d’un calibre12, parce qu’assailli de toutes parts, par la risée des villageois,touchant à un cas de sorcellerie dont il serait l’auteur. Lesautorités compétentes de Tchikapika ont ouvert une enquête.

Jean Marie BITOULOUDiplômé en Sociologie de

DéveloppementAncien vice-président national et

ancien président communalDe l’APEEC

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2763 du Mardi 29 Janvier 2008 - PAGE 5

NNNNNAAAAATIONTIONTIONTIONTIONALALALALAL

Journal édité par la Commis-sion épiscopale des moyens de

communication sociale.Président:

Mgr Jean GARDINPréfet apostolique

de la LikoualaVice-président:Mgr Anatole MILANDOU,Archevêque de Brazzaville

Directeur de Publication:Joachim MBANZASecrétaire de rédactionVéran Carrhol YANGATel: (242) 668.24.72Saisie&Montage (PAO):

Atelier La SemaineAfricaine

Service Commercial:Brazzaville:Tél. 666.39.69/500.77.76

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REMERCIEMENTS

la famille Tanga-Ni-Tanga de France, lors du décès deleurs sœur, tante et mère,

Eugénie NSIMOU,membre de la chorale Tanga-Ni-Tanga, décédée le 5 juillet2007, à Brazzaville. Que le Seigneur les comble au centu-ple.Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris; que le nom duSeigneur soit loué!

Et que l’âme de notre soeur Eugénierepose dans la paix du Seigneur!

Boniface Aimé Diatou di-recteur de cabinet duministre de la pêche

maritime et continentale, char-gé de l’aquaculture, s’est ex-primé, au nom des tra-vailleurs, en prenant l’engage-ment d’accompagner, avecabnégation, le ministre dans laréalisation de ses tâches.«Vos objectifs ne pourrontêtre atteints que grâce à l’en-gagement et à l’efficacité denos structures. C’est ainsique, sur votre instruction, jelance un appel aux responsa-bles, à tous les niveaux, afinqu’ils puissent donner lemeilleur d’eux-mêmes, dansles activités respectives. J’ex-horte, à plus d’ardeur au tra-vail, les cadres et agents denotre ministère, car, chacunde vous, suivant vos prescrip-tions, est soumis à l’obligationde résultat, pour mériter notreconfiance», a-t-il dit.Prenant la parole à son tour,le ministre Guy Brice ParfaitKolélas a tout d’abord indiquéque «le destin m’a choisi, pourdonner au département minis-tériel de la pêche et de l’aqua-culture, sa véritable place surl’échiquier national. Pour cet-te charge, je ne serai pas seul,j’ai découvert, dans ce minis-tère, un personnel de qualitéavec lequel je vais travailler.C’est cette équipe qui va rele-ver les défis du développe-

Ministère de la pêche maritime et continentale, chargé de l’aquacultureRemplir le panier de la ménagère

de produits de pêche et d’aquacultureLes cadres et agents des structures relevant du minis-tère de la pêche maritime et continentale, chargé del’aquaculture, ont présenté leurs vœux de nouvel an àleur nouveau ministre: Guy Brice Parfait Kolélas. Lacérémonie s’est déroulée au mess des officiers, à Braz-zaville, mardi 22 janvier 2008. Deux allocutions y ontété prononcées. Le ministre Guy Brice Parfait Kolélasa exprimé sa volonté de tout faire pour que «le panierde la ménagère soit rempli de produits de pêche et del’aquaculture de qualité et à un prix acceptable».

ment du secteur de la pêcheet de l’aquaculture, afin d’at-teindre, à court, moyen et longtermes, des objectifs clairsque nous sommes en train depeaufiner et sur lesquels nousplancherons bientôt. Je seraià la fois votre coach et votreleader».Par ailleurs, Guy Brice ParfaitKolélas entend faire de sonmieux pour que les Congolaisconsomment, à bon prix, lesproduits de pêche et d’aqua-culture de qualité. «J’ai cou-tume de dire que quand je suisune voie, c’est la voie de lacertitude ou ce n’est pas lavoie. Pour notre départementministériel, je vais tracer lavoie de la certitude, celle dudéveloppement, celle qui feraque le panier de la ménagèresoit rempli de produits de pê-che et de l’aquaculture de qua-lité et à un prix acceptable».Cet objectif ne peut se réali-ser qu’à travers un program-me qui n’est pas encore dévoi-lé actuellement. Le secteur dela pêche n’est pas encore trèsdéveloppé dans le pays. Pourle propulser, le ministre Kolé-las a dit qu’il faut un plan di-recteur de la pêche qui serasuivi scrupuleusement partous les travailleurs de sonministère et par les partenai-res au développement, quisont susceptibles d’apporterleurs appuis et même les ban-

ques de la place. Le finance-ment constitue, souvent, unobstacle pour réaliser ou at-teindre les objectifs d’un pro-gramme. A ce sujet, le minis-tre Kolélas a souligné qu’unbudget d’investissement seraalloué au ministère, pour réa-liser le plan de pêche. «Nousallons nous y employer, nousatteler à apporter aux Congo-lais des produits de pêche debonne qualité, en mettant enplace des laboratoires d’ana-lyse qu’il faut et des circuitsde distribution convenable etdonner aux pêcheurs la logis-tique nécessaire pour leur per-mettre d’amener les produitsde qualité sur le marché. L’ins-pection générale de la pêche

et de l’aquaculture se mettraaussi au travail, avec lesmoyens que l’on mettra à sadisposition, pour veiller à ceuxqui utilisent les produits toxi-ques pour pêcher. On arrête-ra ces pratiques pour éviterd’anéantir les poissons. Il fautpréserver l’écosystème, pourpenser aux générations futu-res», a-t-il déclaré.C’est là un grand défi à rele-ver, car, les produits de pêche,à cause de leurs coûts exorbi-tants, à l’exception des chin-chards et autres «makoualas»,ne sont pas accessibles à tou-tes populations congolaises.

Philippe BANZ.

Guy BriceParfaitKolélas

(en vestesombre)

Ces accusations survien-nent à la suite d'un com-muniqué de presse pu-

blié le 8 janvier 2008 parl'O.c.d.h demandant:- le report des élections loca-les et municipales;- la mise en place d'une com-mission d'organisation desélections véritablement indé-pendante;- la refonte du fichier électoralpar un recensement adminis-tratif spécial.L'Adhuc est vivement préoccu-pée par les menaces à l'endroitdes membres de l'O.c.d.h etrappelle aux autorités nationa-les que demander le report desélections ne relève nullementde la politique, mais constitueun engagement citoyen. Lesélections témoignent et révè-lent la manière dont les droitsde l'homme sont défendus etmis en oeuvre dans un pays.Aussi, demander le report desélections ne peut signifier êtreen lutte contre le gouverne-

Menaces à l’endroit des défenseurs des droits de l’homme au CongoL’Adhuc exprime son indignation

L'Adhuc (Association pour les droits de l'homme etl'univers carcéral) a appris, par communiqué de pressepublié le 11 janvier 2008, par un de ses partenaires,l'Observatoire congolais des droits de l'homme, desmenaces et intimidations dont il serait victime de lapart des collaborateurs du général Jean FrançoisNdenguet, le directeur général de la police nationale,notamment le colonel Tsoumou Moukala, directeur dela sécurité publique, et Jean Aive Allakoua, directeurdes renseignements généraux. Ces derniers accusentnotre partenaire de faire la politique.

ment. Une organisation desdroits de l'homme a le droit etla responsabilité, conformé-ment à la Déclaration sur ledroit et la responsabilité desindividus, groupes et organesde la société, de promouvoir etde protéger les droits del'homme et les libertés fonda-mentales. Ces droits et libertéssont universellement reconnusdans la Déclaration sur les dé-fenseurs des droits del'homme. Ceuc-ci sont autori-sés de soumettre aux organeset institutions de l'État, ainsiqu'aux organismes s'occupantdes affaires publiques, des cri-tiques et propositions touchantl'amélioration de leur fonction-nement, et de signaler tout as-pect de leur travail qui risqued'entraver ou empêcher la pro-motion, la protection et la réa-lisation des droits de l'hommeet des libertés fondamentales.Conformément à la déclarationde Bamako, adoptée le 3 no-vembre 2000 par les ministres

et chefs de la délégation desEtats et gouvernements, quistipule ainsi au point B8:«...s'assurer que l'organisationdes élections, depuis les opé-rations préparatoires et la cam-pagne électorale jusqu'au dé-pouillement des votes et à laproclamation des résultats, yinclus, le cas échéant, le con-tentieux, s'effectue dans unetransparence totale et relève dela compétence d'organes cré-dibles dont l'indépendance estreconnue par tous». Ceci par latenue d'élections libres, fiableset transparentes. Aucune ques-tion concernant tes droits éco-nomiques, sociaux et culturels,civils et politiques ne peuventrester tabous et secrètes.L'Adhuc rappelle qu'il incombe

à l'Etat la responsabilité pre-mière de promouvoir et proté-ger les droits de l'homme et leslibertés fondamentales. A ceteffet, les autorités congolaisesdevaient cesser de considérer,à tort, les organisations desdroits de l'homme comme desopposants politiques, mais plu-tôt des partenaires dans l'édi-fication d'un Etat de droit.L'Adhuc s'oppose aux mesuresd'intimidations que le gouver-nement congolais tente d'infli-ger aux membres de l'O.c.d.het interpelle la communautétant nationale qu'internationalesur les conséquences liées àces intimidations.

Fait à Brazzaville,le 14 Janvier 2008

Loamba Moke, président l'Adhuc

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2763 du Mardi 29 Janvier 2008 - PAGE 6

PUBLI-INFOPUBLI-INFOPUBLI-INFOPUBLI-INFOPUBLI-INFO

Monsieur le Ministre d’Etat,Garde des Sceaux,Ministre de la Justice et desDroits Humains,Mesdames et Messieurs lesmembres de la Cour Suprê-me,Mesdames et Messieurs lesmembres de la Cour desComptes et de DisciplineBudgétaire,Mesdames et Messieurs lesmembres des Cours d’Ap-pel,Mesdames et Messieurs lesmembres des Tribunaux deGrande Instance,Mesdames et Messieurs lesmembres des tribunaux decommerce,Mesdames et Messieurs lesmembres des tribunaux dutravail,Mesdames et Messieurs lesDoyens des juges d’instruc-tion,Mesdames et Messieurs lesJuges d’instruction,Mesdames et Messieurs lesPrésidents des tribunauxd’instance,Tous les collègues. Magis-trats régulièrement nom-més et installés, auprès desCours et Tribunaux de laRépublique,Monsieur le Bâtonnier del’Ordre,Messieurs les Bâtonniersdes Barreaux de Brazzavilleet de Pointe-Noire, et tousleurs confrères régulière-ment inscrits à ces bar-reaux,Mesdames et Messieurs lesNotaires tenant office enRépublique du Congo,Mesdames et Messieurs lesGreffiers, Huissiers, Secré-taires et tous autres per-sonnels des professionsjudiciaires,Excellences, Mesdames etMessieurs,Chers amis,

Nous voici en ce lieu,Monsieur le Ministred’Etat, en ce début

d’année, comme par le pas-sé, et il s’agit, comme tou-jours, d’un symbole fort,pour vous saluer et célé-brer, ensemble, la bonneannée, dans l’unité du Pou-voir Judiciaire...Un Pouvoir Judiciaire quenous voulons, tous, parcequ’appartenant, chacun, àun corps de métier de cepouvoir. Nous sommes, eneffet, ou Magistrats, ou Avo-cats, ou Notaires, ou Gref-fiers, ou Huissiers de justi-ce, ou Secrétaire et Com-mis. Mais, nous tous, tantque nous sommes, nousparticipons, chacun selondes règles professionnellespropres ou spécifiques,nous participons, tous, àl’administration de la Jus-tice… C’est cela le PouvoirJudiciaire dans toute samultitude et dans toute sadiversité… Je suis heureuxde venir vous dire que cet-te rencontre, Monsieur leMinistre, est notre rencon-tre, une manifestation tan-gible de notre vie commu-ne, c’est notre fête, au dé-but de cette année nouvel-le…Ce jour symbolique est aus-si l’occasion d’avoir unepensée généreuse pourtous ceux des nôtres quinous ont quittés, trop tôt,hélas! Nous pensons, enparticulier à Ikama Fidèle,ce brillant Substitut du Pro-cureur de la République,qui nous a marqués profon-dément par sa disponibili-

té, par son ouverture d’esprit,par sa grande compréhensionde nos valeurs communes etpar son grand esprit de fa-mille…Nous pensons, de même, àBabindamana Jacques, quiétait Conseiller à la Cour d’ap-pel de Brazzaville et qui a étési brutalement arraché à notreaffection, comme nous pen-sons aussi à ce Greffier enchef, Mboungou NdzouanaFaustin, qui a œuvré avec ar-deur, de longues années du-rant, dans l’aboutissementdes nombreuses tâches denos Greffes…Auparavant, il y a eu MiétéEdouard, Magistrat de bonneextraction, qui était en activi-té de service à la Cour descomptes et de discipline bud-gétaire qui, lui aussi, nous aquittés trop tôt…Nous sommes heureux, ce-pendant, de les compter par-mi nous, ici même, parce que,dans notre ontologie, commevous le savez, les morts nesont pas morts, mais au con-traire, ils prennent une partactive dans la vie des vi-vants… Ils sont là, parmi nouset ils nous fortifient en consé-quence…Nous sommes heureux, aus-si, Monsieur le Ministre, devous revoir dans la maison dejustice, à la tête de ce dépar-tement, où tant de principes etde fortes traditions ont étéconstruits, sous votre impul-sion, il y a plus de 30 ans. Vousétiez, alors, Monsieur le Minis-tre, le Directeur de cabinet duVice-Président du Conseild’Etat, qui était en mêmetemps, à cette époque, Gardedes Sceaux, Ministre de laJustice, au début des années70.Juste retour, Monsieur le Mi-nistre!... Mais, le temps nes’est pas figé... Si la recons-truction politique et institu-tionnelle est quasiment ache-vée, il reste à établir la con-jonction nécessaire de la Jus-tice et de l’Etat de droit... Undéfi majeur, pour nous tous,ici réunis, qui bénéficions, ence moment, d’atouts excep-tionnels, après toutes les vio-lences que le pays a connues:- des élections libres ont eulieu;- les libertés d’expression sontreconnues à tous;- des partis politiques indé-pendants existent et fonction-nent;- une Constitution écrite, nou-velle, est en vigueur et s’ap-plique...On est bien reparti, mais, ence qui nous concerne, la mo-rale professionnelle est tou-jours en panne dans notremaison de justice.- C’est un triste constat et cha-cun comprend, de ce fait, lanécessité actuelle d’un chan-gement radical.Pour la première fois dansnotre législation, une loi orga-nique a été adoptée dans lesmêmes termes par les deuxchambres du Parlement, sur leConseil Supérieur de la Magis-trature, restituant au Présidentde la République l’effectivitéde l’exercice de ses préroga-tives... C’est dans ce cadreque nous avons siégé, récem-ment, de manière continue,comme commission de disci-pline et comme commissiond’avancement des Magistrats,en sessions préparatoires. LeConseil Supérieur de la Magis-trature se réunira bientôt, pourdélibérer sur toutes les propo-sitions faites... Je puis vousassurer, Monsieur le Ministre,

que j’aurai assez de caractè-re, comme rapporteur princi-pal de nos travaux, pour con-vaincre, à vos côtés et avecvotre puissant appui, (que jesollicite respectueusement,Monsieur le Ministre), pourque les propositions retenues,en avancement comme en dis-cipline, soient entérinées.C’est que les mécanismesd’assainissement recherchésreposent sur l’action des or-ganes suivants:- le pouvoir hiérarchique desChefs de juridictions;- le rôle de contrôle et de sur-veillance dévolu à la Cour Su-prême;- l’action de l’Inspection géné-rale des juridictions et desservices judiciaires;- le fonctionnement effectif etrégulier du Conseil Supérieurde la Magistrature...Le pouvoir hiérarchique deschefs de juridiction est prévuet réglementé par notre statut.Il faudra l’exercer en perma-nence, avec humanité maisfermeté, même si la plus gran-de sanction à attendre, dansce cadre, est l’avertissement.Ce n’est pas rien, quand l’exer-cice de ce pouvoir peut avoirdes conséquences fâcheusessur le déroulement de la car-rière d’un magistrat. Maniéavec méthode et intelligence,il pourra donner de bons ré-sultats, par la sanction logiquedu Conseil Supérieur de laMagistrature, à l’occasion dela discipline ou des questionsd’avancement. Il faudra y te-nir, par un suivi régulier... Lerôle de contrôle et de sur-veillance dévolu à la Cour Su-prême se situe à un autre de-gré de structure.La plus haute juridiction natio-nale le tient de sa mission na-turelle de régulatrice du droit,en entreprenant les chosespour que les décisions quiémanent des tribunaux soientcrédibles, dans un pays quitend à banaliser le délit, parexemple...Les Cours d’appel, au seconddegré, demeureront dansleurs compétences d’attribu-tion naturelle, en jouant leurrôle légal, qui est de confirmerou d’infirmer, sans rechercherplus de droits, sous la seuleautorité de la loi...Dans tous les cas, aucune ju-ridiction ne doit jamais se pro-noncer sur une cause sansexamen préalable de sa com-pétence d’attribution... C’estnotre règle d’or, en procédu-re. La plupart des désagré-ments que subissent les jus-ticiables, à l’heure actuelle,procèdent des mauvaises per-ceptions des valeurs, à ce su-jet. Même si nos compatriotesont une vision citoyenne du droit et de la procédure, ilrevient au juge de discriminerles règles en présence, pourque la procédure correspon-de à des parties au procès,corresponde à une action enjustice, et corresponde, aus-si, à un tribunal compétent...Le droit, voyez-vous, est dansla logique de la vie réelle... Cesdispositions pratiques sont àprendre, absolument, pour ju-ger, quand on relève du siège.Au parquet, elles changent denature, mais doivent produireles mêmes effets. Il est de laplus haute importance que lecorps du Ministère public,spécialisé dans la direction del’action publique, montre da-vantage de dynamisme et sesaisisse d’office de toutes lesopportunités pour prévenir etfaire réprimer le crime. Le réé-quilibrage mental de nos po-

pulations traumatisées par lesviolences subies, est à ceprix...L’exécution des décisions dejustice ne donnera lieu àaucun compromis, sauf à te-nir compte des transactions,là où la loi les autorise... L’ac-tion de l’inspection généraledes juridictions et des servi-ces judiciaires sera encoreplus près des hommes, dansleur comportement quotidien,pour opérer inopinément,sans aucune considération depériodicité fonctionnelle, enexploitant, autant que pos-sible, tout relâchement pos-sible dans la conduite des af-faires de justice....Le fonctionnement effectif etrégulier du Conseil Supérieurde la Magistrature est la clé devoûte de notre système d’or-dre. Le Président de la Répu-blique le présidera sans aucu-ne faculté de délégation, pourassurer l’application du prin-cipe de l’indépendance de lajustice, une indépendance quin’est pas établie au profit desMagistrats ou des Juges, maisau profit de l’ensemble dupeuple justiciable...Le Président de la Républiqueen est l’animateur exclusif,parce qu’il est le garant, ausommet, du fonctionnementharmonieux de tous les pou-voirs de l’Etat, tels qu’ils sontrésumés dans la triptyque deMontesquieu... Vous connais-sez!Le judiciaire, qui est notre pro-pre, accomplira son office,avec correction, en s’affirmantavec la participation de tousses animateurs, ses anima-teurs que sont les Magistrats,que sont les Avocats, que sontles Notaires, Greffiers, Huis-siers, Secrétaires et tousautres professionnels de laJustice...Le concours d’Auxiliaires dela justice compétents, tra-vailleurs et bien formés, estindispensable à notre œuvrecommune, dans ce qu’ils ap-portent d’essentiel à ce qu’ilest convenu d’appeler la Jus-tice contributive ou de parti-cipation... Au premier rangd’eux viennent les Avocats. Ilssont là, Monsieur le Ministre,pour vous saluer, à l’occasionde cette année nouvelle. Cha-cun d’entre nous sait que vousêtes aussi des leurs... Ils fontprofession de donner des aviset consultations, sur desquestions d’ordre juridique etcontentieux, et de défendre enjustice, oralement ou par écrit,l’honneur, la liberté, la vie etles intérêts des justiciables,qu’ils assistent ou même re-présentent s’il y a lieu... Ilssont soumis, au sein de leurordre, à une discipline stricte.Nous leur demandons de sé-vir avec rigueur contre ceuxd’entre eux qui s’éloignent desvaleurs propres à leur déon-tologie, comme les Magistratsdoivent faire de même contreceux qui, parmi eux, déshono-rent la profession... Viennent,ensuite, les Notaires. Ils sontlà, Monsieur le Ministre, pourvous saluer, à l’occasion decette année nouvelle.Ils ont mission d’éclairer deleurs conseils les parties, demanière à mettre les conven-tions de ces dernières en har-monie avec les lois qui doiventles régir, et en assurer l’exé-cution... Ils instruisent, égale-ment, les parties de l’étenduede leurs obligations et droitsrespectifs, leur expliquenttous les effets et engagementsauxquels ils se soumettent,leur indiquent les précautions

et les moyens que la loi exigeou fournit pour garantir l’exé-cution de leur volonté... Ils ontl’obligation de tenir office,sous des principes stricts etde remplir leurs fonctionsavec exactitude et probité, enobservant scrupuleusement larègle du secret professionnel.Nous leur demandons de sé-vir avec rigueur contre ceuxd’entre eux qui s’éloignent desvaleurs propres à leur déon-tologie, comme les Magistratsdoivent faire de même contreceux qui, parmi eux, déshono-rent la profession...Viennent, ensuite, les Gref-fiers. Ils sont là, Monsieur leMinistre, pour vous saluer, àl’occasion de cette année nou-velle. Ils ont mission de cons-tater par écrit ce que pronon-ce le juge, en demeurant dé-positaires des minutes desarrêts et jugements, en déli-vrant expéditions, c’est-à-direen expurgeant copies aux par-ties; ils attestent par leursceau la véracité et la fidélitédes décisions judiciaires... Ilssatisfont à l’ensemble des rè-gles de morale professionnel-le propre à ce corps de métier,règles et obligations, devoirset obligations, qui s’intègrentdans le cadre de leurs con-naissances.On s’est toujours rendu comp-te, avec satisfaction, de l’effi-cacité et du rendement de cesagents, qui agissent pour pro-duire toujours l’effet recher-ché ou le résultat attendud’eux. Ils ont toujours eu l’es-prit de ponctualité nécessaire,l’habitude de faire les chosesà temps, en se conformant àune certaine rigueur, quant autemps et quant aux normes,même si, parfois, on note desfaiblesses regrettables... Endonnant l’authenticité aux ac-tes du juge, ils ont toujoursattesté que tel acte précisé-ment était officiel et vrai, etqu’il avait la sanction del’autorité compétente...Viennent, ensuite, les Huis-siers de justice. Ils sont là,Monsieur le Ministre, pourvous saluer, à l’occasion decette année nouvelle. Ils nousrappellent l’extrême sensibili-té de leur métier et l’utilité so-ciale de l’institution, par le res-pect des droits subjectifs qu’ilsuggère. Ils ont mission d’exé-cuter la décision du juge. Pluslargement, leurs attributionsles distinguent nettement desautres auxiliaires de la justi-ce: seuls ils peuvent notifierou signifier les actes, dresserles exploits, constater à la re-quête des parties, procéderaux prisées et ventes desmeubles, etc, etc. Ils sont lesstructures obligées par les-quelles on identifie, souvent,la nature des procédures en-gagées en justice.Ils assument, en cela, une res-ponsabilité spécifique dans lefonctionnement de la Justice,leurs prérogatives spécialesles conduisant à être des ac-teurs essentiels du bon dérou-lement des procédures et lesinvitant à être de loyaux ser-viteurs de la paix, tout en de-meurant garants du respect dûaux décisions de justice ouaux titres exécutoires... L’Etatde droit se fortifie par leur ac-tion déterminante.Aujourd’hui, le droit moder-ne impose des contraintesnouvelles à ce corps de mé-tier spécialisé. Mais, c’estpour la bonne cause. On pen-ce, en particulier, au droit del’Ohada, qui assigne des tâ-ches extrêmement sensiblesaux Huissiers de justice.

Leurs initiatives, leur cons-cience et leurs talents doi-vent s’accompagner duconcours des plus hautesjuridictions nationales qui,naturellement, devraienttoujours tenir le rôle clas-sique de sentinelle dudroit.La présence en ces lieuxde hauts officiers de poli-ce et de gendarmerie, m’in-cite à préciser quelques-uns de nos liens fonction-nels. La direction de l’ac-tion publique est exercéepar le Procureur de la Ré-publique dans le ressort dechaque Tribunal de grandeinstance. On apprécie lesrapports qui existent entrela Justice, la Police et laGendarmerie, dans cetteremarquable hiérarchiefonctionnelle, quand le Mi-nistère public exerce saprééminence dans les tâ-ches de direction de l’ac-tion, par rapport à la pro-gression des constatationsmatérielles et par rapport,aussi, à un contrôle sur lesprésomptions et les indi-ces...De même, on apprécie,dans ce domaine, l’autono-mie contrôlée des officiersde police judiciaire dans larecherche des infractions,dans les missions à rem-plir en cas de flagrant dé-lit, les mesures privativesde liberté, les sanctionsdes irrégularités dans lagarde à vue.. etc... etc.De même encore, toujoursdans ce domaine, on vitl’autonomie des officiersde police judiciaire, dansles missions d’enquêtespréliminaires, les descen-tes sur les lieux, les perqui-sitions, les saisies, et lesexpertises, etc, etc.L’Etatde droit montre l’interdé-pendance du Parquet et dela Police, comme de laGendarmerie, par exemple,pour l’appréciation de l’op-portunité des poursuites,avec, bien souvent, les li-mitations faites à ce prin-cipe, et les considérationsqui entourent le classe-ment sans suite...Il est vrai que ce tableauprofessionnel montre aus-si les critiques qui décou-lent de certaines attitudespratiques, quand, parexemple, il est constatédes irrégularités dans lesprocédures suivies… Laloi en vigueur s’appliquenormalement et régule,pour ainsi dire, l’Etat dedroit.J’ai cru devoir rappelertous ces principes, Mon-sieur le Ministre, pour quenous puissions juger aveccourage, dans tous cas,sans état d’âme, dans l’es-prit de la loi… A l’occasionde l’année nouvelle, Mon-sieur le Ministre, nous for-mons des vœux ardents,pour que l’ère qui s’ouvreà nous, porte souhaits etpour que se renouvellent,dans l’expression de leurplénitude, les sentimentsgénéreux et forts, toujours,que nous vous adressons,pour votre santé, votreprospérité et votre réussi-te au Département, pour leplus grand bien de l’œuvrede justice dont nous avonstous la charge…

Je vous remercie, Mon-sieur le Ministre.Bonne Année à tous! Bon-ne Année à tous!

Brazzaville,le 25 janvier 2008

Placide LENGA

Allocution du Premier Président de la Cour Suprêmeà l’occasion de la cérémonie de présentation desvœux au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice

et des Droits Humains

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2763 du Mardi 29 Janvier 2008 - PAGE 7

NNNNNAAAAATIONTIONTIONTIONTIONALALALALAL

Je suis très heureux d’êtreen République du Congoet de poursuivre mon

amitié et excellent partenariatde travail avec le MinistreDjombo. Je vous transmetsles salutations particulières duPremier Ministre GordonBrown, qui est convaincu queles forêts du Bassin du Con-go constituent une ressourceindispensable pour la popula-tion de la région et pour l’ac-complissement des Objectifsdu Millénaire pour le Dévelop-pement.Il a été, particulièrement, heu-reux de constater que la Ré-publique du Congo est parve-nue à une décision de l’initia-tive de H.I.P.C, en mars 2006,et surtout, que le programmedu soulagement de la dette atoujours été, pour lui, une pré-occupation majeure, depuisplus d’une décennie, en tantque Ministre des finances et,maintenant, Premier Ministre.Le monde vient de compren-dre, récemment, que la vraievaleur des forêts du Congo estbeaucoup plus que le combus-tible, la nourriture, le bois etl’eau qu’elles procurent aupeuple de la région. Le peuplecongolais est, en fait, le gar-dien de l’un des plus impor-

tants régulateurs naturels duclimat et, donc, de la vie surcette planète. Les forêts dubassin du Congo sont la sour-ce d’une biodiversité extraor-dinaire qui crée les conditionsà travers le globe, pour main-tenir l’équilibre délicat de no-tre planète.La récente Convention desParties de Bali (C.O.P) l’a re-connu, tout en insistant que lasylviculture, les émissions ré-duites de la déforestation et ladégradation forestière (REDD)doivent faire partie du futurcadre de UNFCCC.C’est une très bonne nouvellepour le peuple congolais. Aprésent, je sais qu’en Républi-que du Congo, «le pétrole estroi», car il génère presque 70%du revenu public. Mais, il fautpenser à son épuisement, tôtou tard. C’est une ressourcelimitée. Par contre, les forêtsne le sont pas. Pour chaquebaril du pétrole que nous ex-trayons du sous-sol, il faut at-tendre plusieurs milliers d’an-nées pour son renouvelle-ment. Alors que pour chaquearbre que nous abattons, il estpossible d’en planter 20, im-médiatement. S’assurant queles forêts continuent d’être lasource durable, la communau-

té internationale est, de plusen plus, prête à la financer, enpriorité.Mais, le futur réside dans lagestion durable de la forêt etnon la traiter comme une par-tie d’une autre industrie ex-tractive. Voilà pourquoi, leRoyaume-Uni a créé un fondsde 50 millions de livres ster-ling, environ 100 millions dedollars américains. C’est pourcette raison que le Premierministre Gordon Brown m’aenvoyé comme son émissairespécial, et c’est pourquoi, jetiens, absolument, à travailleravec le ministre Djombo quiest connu comme l’un desplus expérimentés et l’un deplus attentionnés ministres desylviculture en Afrique.Le Ministre Djombo a tout àfait raison, lorsqu’il insiste surle fait que le fonds doit êtreutilisé, essentiellement, pourla protection des forêts. C’estla population locale qui doitêtre le premier bénéficiaire du

travail de ce Fonds, et non lesONGs étrangères. Je pensequ’il faudra faire remarquerque les ONGs ont un rôle cru-cial à jouer dans ce secteur,mais elles doivent oeuvrer enpartenariat avec le Gouverne-ment et la société civile. Celadoit être la mise en communde connaissances et aptitu-des, en vue de consolider lesaptitudes locales. Il ne s’agitpas non plus de mener desactions isolées, mais de tra-vailler avec le Gouvernement,pour atteindre les objectifscommuns.Quels sont ces objectifs? LeMinistre Djombo était si élo-quent qu’il les a étalés. Le sec-teur forestier fort doit être éta-bli sur la bonne gouvernance.En outre, j’appuie son lea-dership dans COMIFAC, lors-qu’il exige la transparencedans la gestion du fonds, ain-si que la séparation entre lecôté technique et la mainmisede la politique. Je lui garantis,et à vous tous, que le CBF res-pectera ces principes detransparence et d’objectivitétechnique. Cela cherchera àrenforcer la capacité et, avanttout, c’est l’Afrique qui pren-dra la commande. Non seule-ment à travers l’engagementde la Banque Africaine de Dé-veloppement, mais par unemajorité claire au comité degestion du fonds et le conseild’administration.Je veux mettre à profit monséjour à Brazzaville pour ex-plorer avec votre Gouverne-ment les voies dans lesquel-les la communauté internatio-nale peut faire bénéficier lavaleur de la forêt à la popula-

tion locale. Près de 40 mil-liards de tonnes de carbone setrouvent dans les forêts duCongo. Mais, en général, prèsde 3 milliards de tonnes par ansont libérés comme CO2, sui-te à la déforestation à traversle globe. Voila pourquoi, nousdevons chercher à créer, dèsà présent, des instruments fi-nanciers qui peuvent garantirla gestion durable de la forêtdu Congo, en remplacementde systèmes de revenu baséssur des crédits de carbone etde l’écosystème.Faisons face à cela, les Gou-vernements veulent, souvent,plus d’argent! Et je sais queles Ministères s’occupant desforêts, partout au monde, su-bissent des pressions, pourcontribuer plus au portefeuillecommun. La République duCongo a juste dit, avec raison,qu’elle ne veut pas le faire enliquidant de grandes conces-sions de bois pour se mettredans de beaux draps, mainte-nant.Cela serait, pour des Gouver-nements, détruire, à perpétui-té, cette ressource qui peutsécuriser des sources du re-venu substantiel, à long terme.Bali a décidé que REDD ferapartie de la structure d’après2012. Je veux travailler avecvous, pour m’assurer que laRépublique du Congo estmieux placée pour recevoir saquote-part de ce revenu. Il sepeut que dans un pays où 33%de dette, c’est-à-dire, près de3 milliards de dollars, ne sontdus ni aux bailleurs multilaté-raux, ni aux bilatéraux, maisaux sociétés commerciales,ainsi qu’aux fonds vautours.

Il pourrait être possible quel’on efface les dettes contrac-tées, à travers des crédits decarbone et d’écosystème.J’ai rencontré le ministreDjombo, pour la première fois,à Berlin, l’année dernière. Là,nos discussions ont porté surla nécessité de mettre sur piedun plan mondial d’autorisa-tion, afin de lutter contre l’ex-ploitation illégale du bois quiprive les pays producteurs de15 milliards de dollars améri-cains de revenu, chaque an-née. Nous sommes en train detravailler en collaboration surles propositions que nous al-lons soumettre au sommet duG8, au Japon, au cours de cet-te année. Nous avons envisa-gé comment les pays consom-mateurs peuvent aider ceuxqui produisent le bois à ren-forcer leurs lois, considérantcela comme une infractionpour tout pays membre du G8qui vend ou transporte le boisexploité illégalement sous laloi congolaise.Cela est le type de partenariatque, je crois, nous devonscréer! La bonne gouvernanceet la transparence instaurantune propriété claire, en accordavec vos lois, ici, au Congo.Un revenu fort et régulier cou-le des nations développées àtravers des crédits en carbo-ne et écosystème pour récom-penser la gestion durable desforêts plus un grand soutien àvotre législation souveraine,pour éliminer le commerce il-légal.Une fois de plus, merci pourvotre hospitalité, ce soir. Jem’attends à développer unpartenariat plus rapprochéavec vous tous, afin de sécu-riser le développement écono-mique que votre peuple méri-te, si clairement, et la protec-tion de leur héritage forestierqui est si vital à nous tous quipartageons cette planète fra-gile.

Bassin du Congo

Le Royaume-Uni crée un fondspour la protection de la forêt

Envoyé spécial du Premier Ministre britannique, enmatière des forêts, M. Barry Gardiner MP a pro-noncé, jeudi 24 janvier 2008, au Jardin des Saveurs,à Brazzaville, devant le gouvernement congolais etle corps diplomatique accrédité au Congo, un dis-cours dans lequel il a indiqué que le Royaume Unia créé un fonds pour la protection de la forêt. Voicil’intégralité de ce discours.

Barry Gardiner

* Monsieur le président duP.c.r, quelles sont les raisonsqui vous ont réellement ame-né à rompre avec l’U.pa.d.s?** Vous devriez savoir que de-puis quinze ans, le P.c.r est liéà l’U.pa.d.s par un acte politi-que. Le 11 mai 2007, j’ai suivià la radio, comme tout le mon-de, qu’une nouvelle allianceest née entre l’U.pa.d.s, an-cien parti leader de la mouvan-ce présidentielle sous le pré-sident, le professeur Lissou-ba, le R.d.d et l’U.d.r-Mwinda.J’ai appelé mon ami PascalTsaty-Mabiala, pour lui deman-der ce qui se passait. Il m’apromis une rencontre pourm’édifier, sans suite. L’expli-cation ne venant toujours pas,

Grégoire Léfouoba, président du P.c.r (Parti congolais pour le renouveau)

«Nous sommes libres deprendre tout autre engagement»

Dans notre édition du mardi 22 janvier 2008, n°2761,nous avons publié la lettre de Grégoire Léfouoba ausecrétaire général de l’U.pa.d.s, dans laquelle le prési-dent du P.c.r (Parti congolais pour le renouveau) a prisla décision de rompre son alliance avec l’U.pa.d.s. Pouren savoir un peu plus sur les circonstances de cetterupture, nous nous sommes entretenus avec GrégoireLéfouoba. Dans l’interview qu’il nous a accordée, ce-lui-ci affirme qu’il est, aujourd’hui, libre de prendre toutautre engagement politique. Le président du P.c.r faitle grief à l’ancienne mouvance présidentielle, du pré-sident Pascal Lissouba, de «n’avoir pas fait le bilan denotre gestion à la tête du pays, pendant cinq ans, pourtirer les leçons et non de faire un procès et d’établirnos responsabilités, afin de mieux servir l’avenir».Entretien.

j’ai consulté les fédérations etle secrétariat de notre parti.Nous avons estimé que cetteattitude inhabituelle de silen-ce expliquait, me semble-t-il,leur embarras de nous signi-fier la mort de l’alliance con-tractée, il y a 15 ans. J’ai dis-cuté avec quelques dirigeantsde leur direction, j’ai senti queleur décision nous disait quenotre parcours commun s’ar-rêtait ce jour.Le fait de se retrouver, seul,avec mes frères du R.d.d,alors qu’on était, tous ensem-ble, dans la même alliance,cela voulait dire que, désor-mais, on n’avait plus rien àfaire ensemble.Ensuite, l’ajout de l’U.d.r-

Mwinda qui n’avait qu’un con-trat parlementaire avec l’ex-mouvance, démontrait que lanouvelle maison n’avait plusde chambre pour nous. J’aiutilisé tous les moyens possi-bles de loyauté, pour que ladirection de l’U.pa.d.s se res-saisisse, mais en vain. Toutfrise le manque de considéra-tion.

ci, il nous était politiquementimprudent et immature d’enfaire un usage public, avantles élections et parce quenous laissions le temps àl’U.pa.d.s d’en accuser bonneréception, comme pourrait lerecommander la courtoisieélémentaire. Rien de cela, jus-qu’à ce jour.Ayant constaté le silence deprès de huit mois, nous avionsvoulu que le public soit infor-mé, car la politique, ce n’estpas le jeu obscur du cache-cache. Dans la clarté et latransparence, nous sommeslibres de prendre tout autreengagement, sans que les ci-toyens ne s’offusquent outremesure, avec ou sans eux.

* Est-ce qu’il n’est plus possi-ble de trouver un terrain d’en-tente entre vous?** J’ai pris soin d’envoyer unecopie au professeur Lissouba,en sa qualité de président del’U.pa.d.s, et au président Jac-ques Joachim Yhombi-Opan-go, en sa qualité du dernierprésident de l’ex-mouvance etdu R.d.d. En politique, il fautavoir de la considération pourles autres, car l’arrogance ex-cessive qui ne se justifie parrien, peut porter préjudice. Ilne me revient pas de répondresur cette éventualité. Danscette affaire, mon attitude a étémotivée par l’histoire. Je pen-

se qu’en prenant cette déci-sion, l’U.pa.d.s avait fait cer-tainement son évaluation denotre collaboration, au coursde nos quinze ans de proximi-té. Vu que nous avions un ac-cord politique groupé, dont leR.d.d, qui est un parti frèreassocié à leur entreprise d’unregroupement, sans nous in-former, voudrait dire que nousn’étions pas compétents deréfléchir et mener le combatensemble. Déjà, ils ont asso-cié l’U.d.r-Mwinda qui n’avaitété que, dans la majorité pré-sidentielle, aux fins de voterensemble et dans la mouvan-ce présidentielle du présidentLissouba qui constituait le lieudes enjeux politiques. Au to-tal, mes frères de l’U.pa.d.sont manqué, simplement,d’amitié et de considérationpour nous.

* Pourquoi vous êtes-vousadressé à la tendance Tsaty-Mabiala?** Le débat interne à l’U.pa.d.sme désole, car c’est un partimajeur qui a des fortes poten-tialités humaines. J’avais en-voyé le premier secrétaire duP.c.r, M. Mbissa, pour me re-présenter à leur dernier con-grès et j’ai, donc, logiquement,voulu m’adresser à ceux quiont, me semble t-il, l’effectivi-té du pouvoir. Le reste est as-sez complexe.

* Etes-vous surpris par cetteattitude de l’U.pa.d.s, surtoutque vous aviez joué un rôledans leur conciliation depuisla France?** En effet, oui, le 1er octobre2005, je leur ai délivré un mes-sage d’unité aux assises desChamps Elysées, à l’invitationde Marc Mapingou Mitoumbiet Christophe Moukouéké.Moi, j’étais surpris par leurdécision, surtout connaissantle sens politique de MonsieurTsaty-Mabiala et sa capacitéd’analyse. Je ne regrettequ’une chose, celle de n’avoirpas fait le bilan de notre ges-tion à la tête du pays pendantcinq ans, pour tirer les leçonset non de faire un procès etd’établir nos responsabilités,afin de mieux servir l’avenir. Ilest possible que cette deman-de d’inventaire ait pu agacercertains, mais je crois que lespolitiques congolais de magénération et de cette ancien-ne alliance ont manqué de ren-dre scientifique la démarchepolitique, afin d’éviter de lais-ser trop de place à la subjecti-vité ethnique dans les rap-ports politiques. Au XXIèmesiècle, on n’agit pas au hasard,par perte et profit, sans don-ner un sens à l’entreprise po-litique.

* Votre dernier mot, Monsieurle président du P.c.r?** Je regrette, car nous som-mes très liés à certains cadreset militants de l’U.pa.d.s. Jeformule à leur endroit mesvœux les meilleurs pour lanouvelle année.

Propos recueillis parJoël NSONI

Grégoire Léfouoba

* Votre lettre est signée le 14mai 2007 et ce n’est que huitmois après que la presse enest saisie, comment le justi-fiez-vous?** Pour la diffusion de celle-

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PUBLI-REPORPUBLI-REPORPUBLI-REPORPUBLI-REPORPUBLI-REPORTTTTTAAAAAGEGEGEGEGE

«Windhoek Lager» et«Windhoek Special» im-portées par la SociétéBAB, pour être vendues auCongo, suite aux accordsde partenariat signés en2007, entre les sociétés«Namibia Breweries» etBAB. Au terme des ces ac-cords, BAB est le repré-sentant et le distributeurexclusif de ces bières auCongo.La «Windhoek Lager» esten boite de 33 cl et en bou-teille non retournable de 34cl, vendue au prix de 630 FCfa. La «Windhoek

ternational des brasseries deBerlin et la «Windhoekspecial», la médaille d’argent,en 2006, du forum internatio-nal des brasseries de Berlin.Ces bières sont consomméesaussi bien dans des paysd’Europe comme l’Allema-gne, l’Irlande, la Suède et leRoyaume uni que dans lespays africains suivants: An-gola, Kenya, Afrique du Sud,Zambie, Soudan, Zimbabwé,Tanzanie et Malawi. Elles sontaussi exportées en Asie,notamment à Hong-Kong etaux Emirats arabes unis. Lesdeux marques de bières

B.AB (Boissons Africaines de Brazzaville)Deux nouvelles bières sur le marché congolais:

«Windhoek Lager» et «Windhoek Special»La Société B.AB (Boissons Africaines de Braz-zaville) a mis sur le marché, deux nouvelles mar-ques de bière, «Windhoek Lager» et «WindhoekSpécial». La cérémonie de lancement officiellede ces deux nouvelles marques de bière impor-tée de Namibie, a eu lieu mercredi 23 janvier 2008,dans le site même de l’usine BAB, située à Mpila,à Brazzaville, sous le patronage de M. FrançoisOdzali, P.d.g du Groupe Odzali, dont BAB est unefiliale. C’était en présence, de Lambert Bisseyou,directeur de cabinet du ministre du développe-ment industriel. Les cadres du Ministère du dé-veloppement industriel et les travailleurs de laSociété BAB y ont pris part, avec l’animation del’orchestre «Globale Musique».

Special» est en bouteillenon retournable de 34 cl aumême prix de 630 F. Cfa.Concernant la composi-tion chimique de ces biè-res, elles sont fabriquéesà base de l’eau, l’orge mal-tée et du houblon. La du-rée de vie est de 6 moispour la bière en boîte et de12 mois pour la bière enbouteille.Ces deux marques de bièreont déjà reçu des distinc-tions honorifiques. La«Windhoek lager» a reçu lamédaille d’or, en 2005,2006 et 2007 du Forum in-

namibiennes ont, aussi, con-quis la Nouvelle Zélande etl’Australie.Deux allocutions ont été pro-noncées au cours de la céré-monie. Bertin Akoundou, Di-recteur de l’usine BAB, a pré-senté les qualités des nou-veaux produits. Ainsi, il a sou-ligné que «la marque Wind-hoek avec ses bières Lager etSpecial, nous en sommes sûr,rentreront, très rapidement,dans les habitudes de con-sommation des Congolais parleur qualité rassurante. Leproduit que nous mettons,aujourd’hui, 23 janvier 2008,

de façon officielle, dans lemarché congolais, est la mar-que Windhoek, une marquede qualité, aussi bonnequ’elle est gagnante partout,avec ces deux types debière».Prenant la parole, à son tour,pour lancer, officiellement,ces bières sur le marché con-golais, François Odzali a louéles efforts du Président de laRépublique, pour le dévelop-pement du Congo. «Les Con-golais qui sont à BAB fonttout ce qu’il faut, pour essayerde travailler et nous profitonsde cette occasion, pour direque l’espérance prônée par leChef de l’Etat est une espé-rance de recherche, de viabi-lité et nous pensons que nousne cesserons jamais d’espé-rer avec la politique que leprésident nous propose ounous donne ou nous fait vi-vre, ça nous donnera assez

de moyens pour développerdes synergies industriellesdans notre pays».Lambert Bisseyou a, quant àlui, donné ses impressions,pour avoir assisté à cette cé-rémonie de lancement. «Jecrois que BAB est sur labonne voie. Elle a mis aupoint Congo Cola qui est lefruit des recherches entre lesdeux Congo. Donc, je croisqu’une entreprise qui arrive àcréer un produit-maison estsur la bonne voie», a-t-il dit.

Pour ce qui est de la petitehistoire, les bières «Wind-hoek Lager» et «WindhoekSpecial» sont brassées de-puis 1842, en Bavière, enAllemagne, selon les prin-cipes de la traditionbrassicole allemande défi-nis en 1516. Ce sont desbières blondes naturelles,c’est-à-dire qui ne contien-nent ni additifs, ni conser-vateurs.

François Odzali, P.d.g du Groupe Odzali, dont BAB est une filiale.

De g. à dr: Bertin Akoundou, François Odzali et Lambert Bisseyou.

Bertin Akoundou, Directeur de l’usine BAB.

Un échantillon des deux nouvelles bières.

Une vue des invités à la cérémonie.

B.AB (Boissons Africaines de Brazzaville)

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2763 du Mardi 29 Janvier 2008 - PAGE 9

VIE DE LVIE DE LVIE DE LVIE DE LVIE DE L’EGLISE’EGLISE’EGLISE’EGLISE’EGLISE

Au commencement d'unenouvelle année, je désire faire parvenir mes

vœux fervents de paix, ainsiqu'un chaleureux messaged'espérance, aux hommes etaux femmes du monde entier.Je le fais en proposant à laréflexion commune le thèmepar lequel j'ai ouvert ce mes-sage et qui me tient particu-lièrement à cœur: Famille hu-maine, communauté de paix.De fait, la première forme decommunion entre des person-nes est celle que l'amour sus-cite entre un homme et unefemme décidés à s'unir de fa-çon stable pour construireensemble une nouvelle fa-mille. Mais les peuples de laterre sont aussi appelés à ins-taurer entre eux des relationsde solidarité et de collabora-tion, comme il revient auxmembres de l'unique famillehumaine: «Tous les peuples -a déclaré le Concile Vatican II- forment ensemble une seulecommunauté, ont une seuleorigine, puisque Dieu a faithabiter tout le genre humainsur toute la surface de la terre(cf. Ac 17, 26), et ont une seu-le fin dernière, qui est Dieu».(1)

Famille, sociétéet paix

2. La famille naturelle, en tant

Message de Sa Sainteté Benoît XVI pour la célébration de la Journée mondiale de la Paix

«Famille humaine, communauté de Paix»Tel est le thème choisi par le Saint-Père le PapeBenoît XVI, dans son message à l’occasion de lacélébration cette année, de la 41ème Journée mon-diale pour la paix, le 1er janvier 2008, en la solennitéde Marie mère de Dieu - signé du Vatican le 8 dé-cembre 2007. Nous publions ici le message du Papesur la paix.

que profonde communion devie et d'amour, fondée sur lemariage entre un homme etune femme, (2) constitue «lelieu premier d‘humanisationde la personne et de la socié-té», (3) le «berceau de la vie etde l'amour». (4) Aussi, est-ceavec raison que la famille estqualifiée de première sociéténaturelle, «une institution di-vine qui constitue le fonde-ment de la vie des personnes,comme le prototype de toutordre social?». (5)3. En effet, dans une saine viefamiliale, on fait l'expériencede certaines composantesfondamentales de la paix: lajustice et l'amour entre frèreset sœurs, la fonction d'autori-té manifestée par les parents,le service affectueux enversles membres les plus faiblesparce que petits, malades ouâgés, l'aide mutuelle devantles nécessités de la vie, la dis-ponibilité à accueillir l'autre et,si nécessaire, à lui pardonner.C'est pourquoi, la famille estla première et irremplaçableéducatrice à la paix. Il n'estdonc pas étonnant que la vio-lence, si elle est perpétrée enfamille, soit perçue commeparticulièrement intolérable.Par conséquent, quand on af-firme que la famille est «la cel-lule première et vitale de lasociété», (6) on dit quelque

chose d'essentiel. La familleest aussi un fondement de lasociété pour la raison suivan-te: parce qu'elle permet de fai-re des expériences détermi-nantes de paix. Il en découleque la communauté humainene peut se passer du serviceque la famille remplit. Où doncl'être humain en formationpourrait-il apprendre à goûterla «saveur» authentique de lapaix mieux que dans le «nid»originel que la nature lui pré-pare? Le lexique familial estun lexique de paix; c'est làqu'il est nécessaire de tou-jours puiser pour ne pas per-dre l'usage du vocabulaire dela paix. Dans l'inflation deslangages, la société ne peutpas perdre la référence à cet-te «grammaire» que tout en-fant apprend des gestes et desregards de sa mère et de sonpère, avant même que de l'ap-prendre de leurs paroles.4. Puisqu'elle a le devoird'éduquer ses membres, lafamille est détentrice de droitsspécifiques. La Déclarationuniverselle des droits del'homme elle-même, qui cons-titue un acquis de civilisationjuridique de valeur vraimentuniverselle, affirme que «lafamille est l'élément naturel etfondamental de la société et adroit à la protection de la so-ciété et de l'État». (7) Pour sapart, le Saint-Siège a voulureconnaître une dignité juridi-que spéciale à la famille, enpubliant la Charte des droitsde la famille. Dans le Préam-bule on lit: «Les droits de lapersonne, bien qu'exprimésen tant que droits de l'indivi-du, ont une dimension fonciè-rement sociale qui trouve

dans la famille son expressioninnée et vitale». (8) Les droitsénoncés dans la Charte sontune expression et une expli-citation de la loi naturelle, ins-crite dans le cœur de l'êtrehumain et manifestée à lui parla raison. La négation oumême la restriction des droitsde la famille, obscurcissant lavérité sur l'homme, menacentles fondements de la paix eux-mêmes.5. Par conséquent, celui qui,même inconsciemment, entra-ve l'institution familiale rendfragile la paix dans la commu-nauté tout entière, nationale etinternationale, parce qu'il af-faiblit ce qui, de fait, est laprincipale «agence» de paix.C'est là un point qui mériteune réflexion particulière: toutce qui contribue à affaiblir lafamille fondée sur le mariaged'un homme et d'une femme,ce qui directement ou indirec-tement freine sa disponibilitéà accueillir de manière res-ponsable une nouvelle vie, cequi entrave son droit à être lapremière responsable del'éducation des enfants, cons-titue un obstacle objectif surle chemin de la paix. La famillea besoin de logement, de tra-vail et d'une juste reconnais-sance de l'activité domestiquedes parents, de l'école pourles enfants, de l'assistancemédicale de base pour tous.Quand la société et la politi-que ne s'engagent pas à aiderla famille dans ces domaines,elles se privent d'une ressour-ce essentielle au service de lapaix. En particulier, lesmoyens de communicationsociale, par les potentialitéséducatives dont ils disposent,

ont une responsabilité spécia-le pour promouvoir le respectde la famille, pour illustrer sesattentes et ses droits, pourmettre en évidence sa beauté.

L'humanité est unegrande famille

6. Pour vivre en paix, la com-munauté sociale est aussi ap-pelée à s'inspirer des valeurssur lesquelles se fonde lacommunauté familiale. Celavaut pour les communautéslocales comme pour les com-munautés nationales; celavaut plus encore pour la com-munauté des peuples elle-même, pour la famille humai-ne qui vit dans la maison com-mune qu'est la terre. Dans cet-te perspective cependant, onne peut oublier que la famillenaît du «oui» responsable etdéfinitif d'un homme et d'unefemme, et qu'elle vit du «oui»conscient des enfants quiviennent peu à peu en fairepartie. Pour prospérer, la com-munauté familiale a besoin del'accord généreux de tous sesmembres. Il est nécessaireque cette conscience devien-ne aussi une conviction par-tagée par ceux qui sont appe-lés à former la commune fa-mille humaine. Il faut savoirdire son propre «oui» à la vo-cation que Dieu a inscrite dansnotre nature elle-même. Nousne vivons pas les uns à côté

«Soyez en paix entre vous...veillez à ce que personne nerende à personne le mal pourle mal, mais poursuivez tou-jours le bien, soit entre voussoit envers tous» (1 Th 5,13b-15) car, chers jeunes, le coursdes âges à venir dépendrabeaucoup de vos décisionsd'aujourd'hui. Vos manquesde lucidité, vos actes ou sim-ples abstentions peuvent eneffet conduire au plus aberrantmépris de la vie humaine.Vous êtes appelés à être unejeunesse au service de la paixou une jeunesse combattantpour la paix, avec tout ce quecette dernière expression évo-que comme courage, patience,effort, sacrifice et non-violen-ce.Oui, le défi de la paix ou la sau-vegarde de la paix est lemoyen le plus efficace qui per-met d'éviter l'horreur et la per-version de la guerre, les énor-mes et effroyables destruc-tions provoquées par les ar-mes les plus modernes, les di-visions...La paix est une tâche immen-se. Elle est à la fois don deDieu et oeuvre des hommes etc'est pour cette raison que jem'adresse à vous, les jeunes,pour vous faire participer à

cette œuvre.Si votre tendance ordinaire estdavantage d'être attiré par lesactes de violences (ce qui selit dans votre passion des jeuxvidéo, les films de violence etde guerre) je vous invite àmarquer, désormais, plus d'in-térêt pour la recherche, la con-solidation, la sauvegarde et laculture de la paix. Il est plusimportant de gagner la paixque de gagner la guerre. Uneculture de violence ou de guer-re cherchant à tout prix letriomphe et l'anéantissementde l'ennemi peut atteindre desproportions inquiétantes. Labonne attitude est de partici-per à la dynamique de la paix,de semer et cultiver la paixavant d'en récolter les fruits.J'en appelle à vous jeunes,quelle que soit votre croyan-ce, de prendre l'engagementd'être artisan de paix.«Tu ne tueras pas» ou tu neferas rien qui peut menacer lavie de tout homme même parvengeance. Tu ne commettraspas de meurtre ou tu ne com-mettras pas d'homicide. Neme tues pas, tel est le réflexede tout homme.C'est un appel à devenir prin-ce de la paix infinie (cf. Is 9,5-6), à adopter la justice comme

le pagne de vos reins et laloyauté comme la ceinture devos hanches (cf. Is 11,5), à pra-tiquer la non-violence, à deve-nir une paix (shalom) pournotre époque.Le terme shalom signifie har-monie et intégralité, santé etépanouissement de la person-ne. Il englobe toutes les di-mensions de la vie (celle per-sonnelle et celle familiale toutcomme celle sociale et inter-nationale). Le terme shalomcomprend la justice, la paix,l'intégrité de la création et leurinterdépendance.La paix est le bien suprême.C'est pour cela que la dynami-que de la paix doit être avanttout, une dynamique del'amour, du pardon, de la ré-conciliation. La paix ne donnepas la mort mais uniquementla vie. La vie n'a pas besoin dela mort violente pour surgir ets'affirmer.

Je vous invite à travailler acti-vement pour la paix! Soyez ca-thédrale de la paix, chacund'entre nous devenant unepierre dans ce bel édifice. Ain-si, comme nous l'indique SaintFrançois d'Assise, c'est letemps de mettre l'amour là oùil y a la haine, le pardon là oùil y a l'offense, l'union là où ily a la discorde, la vérité là oùil y a l'erreur, la foi là où il y ale doute, l'espérance là où il ya le désespoir, la lumière là oùil y a les ténèbres, la joie là oùil y a la tristesse. C'est letemps de consoler au lieu dechercher à être consolé, des'efforcer de comprendre aulieu de chercher à être com-pris, d'aimer au lieu de cher-cher à être aimé, de se don-ner et de pardonner.A cause de tout ce program-me, il faut que vous rejetieztoute haine, que vous fassiezdisparaître la jalousie, quevous chassiez la haine, détrui-siez l'hypocrisie, éteigniez envous les rancunes qui consu-ment lentement le cœur pourlaisser la place à l'amour.

Chers jeunes, en cette annéedu Cardinal Emile Biayenda, jevous invite à montrer votrezèle pour la paix. Prenez lapaix tout comme la Justice,pour cuirasse. La paix doit êtreau centre ou au cœur de votreaction. Travaillez pour l'inté-grité de la personne en deve-nant chacun acteur serein dudéveloppement de la paix.C'est le moment d'apprendreà connaître, à faire, à vivre en-semble sans rejeter qui que cesoit.Travaillez pour la stabilité et laconsolidation de la paix dansnotre pays. La violence n'estpas un bon moyen pour s'ex-primer ou revendiquer. Vouspouvez faire autrement que desombrer dans le pillage, leviol, la violence. Vous l'avezdémontré, ces derniers temps,car petit à petit, vous aveztrouvé la force de changer laculture de violence en culturede vie. (Beaucoup de jeunesont rendu leurs armes de guer-re).Vous êtes capables d'aller plusloin en profondeur pour que lanon-violence à chaque foisdevienne le fondement de vo-tre nouvelle culture.Pour étudier et mettre sur pieddes stratégies qui vous aide-ront à travailler pour la con-solidation de la paix dans no-tre pays, pour la préventiondes actes d'agression et dedéstabilisation, la protectiondes droits de l'homme et pourun développement durable, jevous propose de constituer depetites équipes dans votremilieu de vie et vous réunir pé-riodiquement pour réfléchirsur ce défi de paix à relever.La paix (shalom) pour l'hom-me doit être au centre de tou-te préoccupation.Pour tout vous dire, chers jeu-nes, mon intention est, unjour, de monter un centre ouune plate-forme permanente

pour la paix.L'objectif de ce centre seraitde travailler pour la préventionet la stabilité de la paix dansnotre milieu de vie; d’élaborerdes stratégies non militairespour prévenir les crises; dedéterminer le rôle du citoyendans la consolidation de lapaix; d’organiser des séminai-res, sessions et ateliers dansles écoles, milieux de travail,dans les quartiers... pour toutcitoyen; de former des acteursdans le domaine de la non-vio-lence et de la paix...Mais, n'ayant pas des moyensfinanciers minimums pour cet-te action, je ne croise pas lesbras, je vous invite déjà à com-mencer à prendre consciencede cet enjeu qui ne doit lais-ser personne indifférent. Ilfaut que l'action précède lesmoyens. Peut-être dans l'ave-nir, les adultes qui partagentles mêmes idées ou qui les ontpensées avant moi nous aide-ront à trouver les moyens!Mais, dès maintenant, chacunde vous peut prendre l'enga-gement d'être un artisan depaix et même, d'inviter sesamis et connaissances à pren-dre le même engagement.Pour approfondir cet engage-ment, j’invite chacun d'entrevous à chercher dans sa tra-dition tous les proverbes, con-tes et symboles qui affirmentqu'il est possible de bâtir lapaix. Vous pouvez me les fai-re parvenir. La paix est un mi-racle que tout homme peutréaliser.Tout en vous saluant cordia-lement, je vous rassure demon engagement à vos côtéspour la Paix.

Mgr Jean ClaudeMAKAYA-LOEMBA

Evêque diocésain de Pointe-NoireCette première réflexion at-tend vos réactions, vos sug-gestions pour la consolidationde la Paix.

des autres par hasard; nousparcourons tous un mêmechemin comme hommes etdonc comme frères et sœurs.Aussi est-il essentiel que cha-cun s'engage à vivre sa pro-pre existence dans une attitu-de de responsabilité devantDieu, reconnaissant en Lui lasource originaire de sa propreexistence comme de celled'autrui. C'est en remontant àce Principe suprême que peutêtre perçue la valeur incondi-tionnelle de tout être humain,et que peuvent être ainsi po-sées les conditions pour l'édi-fication d'une humanité paci-fiée. Sans ce Fondementtranscendant, la société estseulement un conglomérat devoisins, non une communau-té de frères et de sœurs, ap-pelés à former une grande fa-mille.

(A Suivre)Benedictus PP. XVI

Message de Paix de Mgr Jean Claude Makaya-Loemba aux jeunes du diocèse de Pointe-Noire

La Paix: un programme ou une dynamiqueprioritaire pour les jeunes du 3ème millénaire

Dans un message adressé aux jeunes de son diocèse,Mgr Jean Claude Makaya-Loemba, évêque du diocèsede Pointe-Noire, exhorte ceux-ci à devenir chacun unartisan de paix, et les invite, en ce 3ème millénaire, àprévenir et consolider la paix et la justice dans tousleurs milieux de vie. L’ordinaire de Pointe-Noire déclineainsi son projet de construire, en faveur de ces jeunes,un centre pour la culture de la paix. Ci-dessous, l’inté-gralité de ce message.

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Attention, on ne porte pas at-teinte à l'autre seulement enle tuant ou en le blessant, maisaussi en lui adressant des pa-roles de mépris ou encore desparoles de haine. La loi du Ta-lion est interdite (oeil pour œil,dent pour dent) car le jeu devengeance est un foyer deguerre. «Ne te laisse pas vain-cre par le mal, sois vainqueurdu mal par le bien», dit SaintPaul (cf. Rm 12, 21) l'Amourdes ennemis (cf. 5, 43-48), estle prix qu'il faut payer pour quela paix soit totale.

Mgr J.-C. Makaya-Loemba

Le Pape Benoît XVI

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2763 du Mardi 29 Janvier 2008 - PAGE 10

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Suivant acte authentique reçu par MaîtreChristèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE,Notaire en la résidence de Pointe-Noire, le10 janvier 2008, enregistré à Pointe-Noire,folio 007/16, n°162, il a été créé une Sociétéaux caractéristiques suivantes:FORME: Société à Responsabilité Limitée(SARL).OBJET: La société a pour objet, tant en Ré-publique du Congo qu’à l’étranger:1°/- Importation et commercialisation de latoile en PVC;2°/- Confection d’articles en toile PVC;3°/- Importation et commercialisation desmatériaux de construction;4°/- Commercialisation des produits dequincaillerie;5°/-Transport et livraison des matériaux deconstruction;6°/- Et, généralement, toutes opérationscommerciales, financières, industrielles,mobilières et immobilières pouvant se rat-tacher directement ou indirectement à l’ob-jet ou tout autre objet similaire ou connexe

Etude de Maître Christèle ElianneBOUANGA-GNIANGAISE

Notaire à Pointe-Noire83, avenue Général De Gaulle, Bâtiment ex-Codiprix, 1er étage,

Centre-ville; B.P: 1431; Tél.: 94.13.34/539.37.46République du Congo

«BACHES-CONSTRUCTION-SARL»En sigle «B.C.S»Société à Responsabilité Limitée

Au capital de: Un Million (1 000 000)Siège social: Avenue Félix TCHICAYA, en face de l’école Nzoko

R.C.C.M: 08 B 008Pointe-Noire - République du Congo

INSERTION LEGALE

ou susceptible d’en favoriser l’accomplisse-ment ou le développement.DENOMINATION: La société est dénommée:«BACHES-CONSTRUCTION-SARL», en sigle«B.C.S»SIEGE SOCIAL: Le siège social est sis àPointe-Noire, Avenue Félix TCHICAYA, enface de l’école Nzoko, République du Congo.DUREE: La durée de la société est de 99 ans,à compter de son immatriculation au R.C.C.M.GERANCE: La société est gérée et adminis-trée par Monsieur BOTOUKOU Yvon Franck,pour une durée indéterminée.RCCM: Elle est inscrite au Registre du Com-merce et du Crédit Mobilier sous len°C.G.PNR. R.C.C.M. 08 B 008.DEPOT LEGAL: Greffe du Tribunal de Com-merce de Pointe-Noire, le 10 janvier 2008.

Pour avisMaître Christèle Elianne

BOUANGA-GNIANGAISE, Notaire

Le 9 janvier 2008, Maître Christèle ElianneBOUANGA-GNIANGAISE a reçu, confor-mément aux lois en vigueur en matière desociétés commerciales,Une société à responsabilité limitée dontles statuts ont été enregistrés à Pointe-Noire, le 21 janvier 2008, folio 014/2, nu-méro 300 et ayant pour:OBJET: La société a pour objet, tant en Ré-publique du Congo qu’à l’étranger:- La coupe des rondins d’Eucalyptus;- La mise à disposition du personnel;- Et, généralement, toutes opérations com-merciales, financières, industrielles, mo-bilières et immobilières pouvant se ratta-cher, directement ou indirectement, à l’ob-jet ou tout autre objet similaire ou connexeou susceptible d’en favoriser l’accomplis-sement ou le développement.DENOMINATION: La société est dénom-mée: «TECHNI- SUD-SARL».SIEGE SOCIAL: Le siège social est établi

Etude de Maître Christèle ElianneBOUANGA-GNIANGAISE

Notaire à Pointe-Noire83, avenue Général De Gaulle, Bâtiment ex-Codiprix, 1er étage,

Centre-ville; B.P: 1431; Tél.: 94.13.34/539.37.46République du Congo

INSERTION LEGALE«TECHNI-SUD-SARL»

Société à Responsabilité LimitéeAu capital social de: Deux Millions (2 000 000) F.CFA

Siège social: Boîte Postale 5490Quartier Orstom, Zone industrielle de la Foire

R.C.C.M:08 B 021Pointe-Noire - République du Congo

à Pointe-Noire, quartier Orstom, zone in-dustrielle de la foire, boîte postale 5490,République du Congo.DUREE: La durée de la société est de 99ans, à compter de son immatriculation auR.C.C.M.GERANCE: La société est gérée et admi-nistrée par Monsieur LOUFOUMA JeanRaphaël, en qualité de gérant, et MadameVENDEMI Mariam, en qualité de cogé-rante, pour une durée indéterminée.RCCM: Elle est inscrite au Registre duCommerce et du Crédit Mobilier sous len°C.G.PNR.R.C.C.M. 08 B 021DEPOT LEGAL: Greffe du Tribunal deCommerce de Pointe-Noire, le 21 janvier2008.

Pour avisMaître Christèle ElianneBOUANGA-GNIANGAISE

Notaire

Aux termes des résolutions duprocès-verbal de l’AssembléeGénérale Mixte de la société«TANK SERVICES», en datedu 20 juin 2007, déposé aurang des minutes du Notairesoussigné, les associés ontdécidé:- d’approuver les différentsrapports sur l’exercice clos le31 décembre 2006;- d’étendre l’objet social à l’im-portation, la transformation etla distribution de produits chi-miques et à la fourniture deservices de conservation et destockage de tels produits con-nexes ou complémentaires,par tous moyens.Désormais, l’objet social de lasociété sera:- La prestation de service enmatière industrielle;- Le dégazage et nettoyage dessites industriels;

Etude de Maître Christèle ElianneBOUANGA-GNIANGAISE

Notaire à Pointe-Noire83, avenue Général De Gaulle, Bâtiment ex-Codiprix,

1er étage, Centre-ville; B.P: 1431;Tél.: 94.13.34/539.37.46République du Congo

Société «TANK SERVICES»Société à Responsabilité Limitée

Au capital de: Cent Millions (100.000.000) F.CFAR.C.C.M: 01 B 425

Siège social: sortie village Côte-Matève, Boîte Postale 638POINTE-NOIRE - REPUBLIQUE DU CONGO

EXTENSIONDE L’OBJET SOCIAL

- L’importation, la transforma-tion et la distribution de pro-duits chimiques et la fourni-ture de services de conserva-tion et de stockage de tels pro-duits connexes ou complé-mentaires, par tous moyens.Et, plus généralement, toutesopérations industrielles, agri-coles, financières, commer-ciales, industrielles, mobiliè-res et immobilières pouvantse rattacher, directement, àl’objet ci-dessus ou à tousobjets similaires ou connexes.Le dépôt au Greffe du Tribu-nal de Commerce de Pointe-Noire a été fait, conformémentà la loi, le 15 janvier 2008.

Pour Mention,Maître Christèle ElianneBOUANGA-GNIANGAISE

Notaire

INSERTION LEGALESuivant acte reçu par Me Yvon GNALI-GOMES, Notaireà Pointe-Noire, le 19 décembre 2007, soumis à la for-malité de l’enregistrement le 28 décembre 2007, F°228/15/n°6094, II a été constitué une société à responsabi-lité limitée, présentant les caractéristiques suivantes:Dénomination sociale: «SYNERGIE COMPETENCES &SERVICES»Capital social: Un Million (1.000.000) de francs Cfa, di-visé en cent (100) parts sociales de dix mille (10.000)francs Cfa de valeur nominale, numérotées de 00l à 100,entièrement libérées et attribuées à l’associé unique,en représentation de son apport.Siège social: Tchimbamba (vers ex-Pamela); B.P: 5354,Pointe-Noire.Objet social: La société a pour objet le commerce dedétail de matériels et consommables informatiques, lecommerce général, le menu ouvrage dans la construc-tion de bâtiment et les travaux publics, diverses pres-tations de services dans le gardiennage et l’entretiendes édifices tant publics que privés, la mise à disposi-tion de personnel, le courtage, les opérations de com-mission dans les activités précitées.Durée: Quatre-vingt-dix-neuf (99) années, à compter del’immatriculation au Registre du Commerce et du Cré-dit Mobilier.Gérance: La société a pour gérant statutaire M. Jac-ques ENGOUINDI.Immatriculation au R.C.C.M: Le 28 décembre 2007, sousle n°07 B 334.

Pour avisEtude GNALI-GOMES

Etude GNALI-GOMESSOCIETE CIVILE PROFESSIONNELLE

DE NOTAIRESB.P: 1754 – Tel.: (242) 94-13-31; Fax: (242) 94-18-76

2ème étage Tour Mayombe. Bd. Gl DE GAULLEPointe-Noire - CONGO

INSERTION LEGALESuivant acte reçu par Me Yvon GNALI-GOMES,Notaire à Pointe-Noire, le 10 décembre 2007, sou-mis à la formalité de l’enregistrement le 20 décem-bre 2007, F°224/1 3, n°5991,II a été constitué une société à responsabilité limi-tée présentant les caractéristiques suivantes:Dénomination sociale: «ELIMO SARL»Capital social: Un Million (1.000.000) de francs Cfa,divisé en cent (100) parts sociales de dix mille(10.000) francs Cfa de valeur nominale, numéro-tées de 00l à 100, entièrement libérées et attribuéesà l’associé unique, en représentation de son ap-port.Siège social: Quartier Loandjili; B.P: 4773, Pointe-Noire.Objet social: La société a pour objet, directementou indirectement, au Congo et dans tous pays, lemenu ouvrage dans le bâtiment et les travaux pu-blics, le commerce général, le fret, et la commer-cialisation des biens de tous genres.Durée: Quatre-vingt-dix-neuf (99) années, à comp-ter de l’immatriculation au Registre du Commerceet du Crédit Mobilier.Gérance: La société a pour gérant Monsieur JeanRené ELION MONGHO.Immatriculation au R.C.C.M: Le 28 décembre 2007,sous le n°07 B 336.

Etude GNALI-GOMESSOCIETE CIVILE PROFESSIONNELLE

DE NOTAIRESB.P: 1754 – Tel.: (242) 94-72-72; Fax: (242) 94-18-76

2ème étage Tour Mayombe. Bd. Gl DE GAULLEPointe-Noire - CONGO

INSERTION LEGALE

Pour avisEtude Gnali-Gomes

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2763 du Mardi 29 Janvier 2008 - PAGE 11

SOCIETESOCIETESOCIETESOCIETESOCIETE

Ouvrant le bal des dis-cours, Mme ChristineBikou Mbys, proviseur

du lycée technique commer-cial du 1er mai, a dit: «l’inau-guration, ce jour, des sallesspécialisées entièrement équi-pées d’outils informatiques,d’un centre pédagogique d’af-faires et d’un centre de docu-mentation et d’informationplace notre établissementdans la modernité. Hier, con-damnés à utiliser la bonnevieille machine à dactylogra-phier, les élèves, toutes sériesconfondues vont éprouver lebonheur et le plaisir d’utiliserl’ordinateur, outil performantqui épouse, pleinement, l’èredes temps modernes… Dé-sormais, le lycée techniquecommercial du 1er mai intègrel’arène des établissementsmodernes qui ont la chargede former les élèves prêts àintégrer le monde du travail,en liant parfaitement la théo-rie à la pratique. L’acquisitionde l’outil informatique va per-mettre à notre personnel etaux élèves de se familiariseravec le langage informatiquenaguère l’apanage de quel-ques initiés. Par ce geste,vous avez marqué, M. le minis-tre, un coup d’arrêt à la forma-tion essentiellement théoriqueainsi qu’à la médiocrité. C’estune rupture totale avec unpassé à jamais révolu». M. Phi-lippe Biabakaka, inspecteur

des activités pédagogiquesproductives, présentant tech-niquement l’ouvrage, s’est,ainsi, exprimé: «Dans le cadrede la professionnalisation desfilières du sous-secteur édu-catif de l’enseignement tech-nique et professionnel, le ly-cée technique commercial sevoit doter des outils informa-tiques, donc des salles spécia-lisées en informatique. Cessalles standards de 40 m² cha-cune sont réparties en troiscatégories: la première caté-gorie rassemble quatre sallesspécialisées dont une sallepour les techniques admi-nistratives (série G1), deuxsalles pour les techniquesquantitatives de gestions (sé-rie G2), une salle pour lestechniques commerciales etl’économie; la deuxième caté-gorie concerne le Centre pé-dagogique d’affaires; la troi-sième catégorie et dernièresalle constitue un C.d.i (Cen-tre de documentation et d’in-formation), pour la recherchedocumentaire sur Internet,avec des lecteurs de Cd Rom.Toutes ces salles sont dotéeschacune de 19 ordinateursPentium 4 de marque MaxData.» Signalons que cetteréalisation a eu pour maîtred’œuvre la société C.t.a (Cen-trale technique d’approvision-nement) qui est l’entrepriseadjudicatrice. Et les travaux,dans le cadre de la

soutraitance, ont été confiésà la compagnie pédagogiquepluridisciplinaire de géniesdes lycées techniques indus-triels. Le maître d’ouvrageétant bien le Ministère de l’en-seignement technique et pro-fessionnel.Pour le ministre Pierre-MichelNguimbi, la dotation du lycéetechnique commercial du 1er

mai en salles informatiquesest, à la fois, une modernisa-tion et une amélioration desconditions de travail aussibien de l’apprenant que del’enseignant, faisant ainsi pen-dant au respect des ratios élè-ves - salles de classe - postede travail - enseignant. Aussia-t-il promis réduire à 40 l’ef-fectif des élèves par classe.Cette dotation en salles infor-matiques obéit à la directivedu président de la Républiqued’arrimer le Congo à la moder-nité par l’éducation. Elle est,aussi, l’un des objectifs de laréforme de l’enseignementtechnique et professionnel quipermet d’assurer une meilleu-re adéquation formation-em-ploi, en tenant compte desbesoins d’un environnement

en perpétuelle mutation et dedemandes du marché de l’em-ploi.Pour rappel, le Ministère del’enseignement technique etprofessionnel a commencél’introduction des T.i.c (Tech-nologies de l’information et dela communication) dans lesétablissements techniques etprofessionnels avec la miseen place d’un projet pilote dedépartement informatique aulycée technique industriel 1er

mai de Brazzaville et à l’insti-tut Thomas Sankara, à Poin-te-Noire. Ce processus d’intro-duction des T.i.c s’est, enoutre , poursuivi avec l’ouver-ture des ateliers informatiquesau L.a.a.c. (Lycée techniqueagricole Amilcar Cabral), auKm 17, en banlieue sud deBrazzaville; au lycée 5 février,à Mpila, à l’E.n.m.a (Ecole na-tionale et moyenne d’adminis-tration), en ville et, à l’E.n.i(Ecole normale d’instituteurs)Antoine Ndinga Oba de Braz-zaville.

Viclaire MALONGA

Ministère de l’enseignement technique et professionnelP.-M. Nguimbi inaugure les salles informatiques

du lycée technique commercial du 1er maiSous un chaud soleil et dans une ambiance sommetoute à la limite de la frénésie estudiantine, le ministrede l’enseignement technique et professionnel, Pierre-Michel Nguimbi a procédé, vendredi 25 janvier 2008, àla remise officielle et à l’inauguration des salles infor-matiques du lycée technique commercial du 1er Maide Brazzaville. En présence des responsables du Mi-nistère de l’enseignement technique et professionnel,des différents chefs d’établissements et des appre-nants dudit lycée.

Contrairement aux sessions précédentes, cel-le-ci n’a pas connu de

discours. En lieu et place, lePr. Senga a donné une confé-rence sur la déshydratationsévère associée aux diarrhéesaigues du nourrisson. Ensui-te a commencé la série descommunications. La toute pre-mière a été faite par le Dr Ati-po Ibara. Elle a porté sur letransfert et contre-référencedes patients hospitalisés dansle service de gastro-entérolo-gie et médecine interne duC.h.u-B. Pour le Dr Atipo Iba-ra, la grande difficultéqu’éprouve son service, c’estle manque du feed-back duservice là où leurs maladessont transférés. Des discus-sions sur cette communica-tion, il est ressorti que lessecrétaires placées dans lesservices manquent, cruelle-ment, du matériel de travail,notamment l’encre pour tirerles documents. Le Dr Didace

Massamba Miabaou a, quantà lui, exposé sur la médécineinterne du C.h.u. et l’abdomenaigu par textilome.Développant la pathologie ac-cidentelle du nourrisson auxurgences pédiatriques duC.h.u-B, le Dr Mabiala Babelaa dit que l’étude prospectivemenée, du 1er janvier 2006 au31 décembre 2007, avait deuxobjectifs: déterminer les diffé-rents types d’accidents, leurscirconstances de survenue etdégager le pronostic immé-diat.Au total, 6672 enfants de 1 à24 mois ont été admis aux ur-gences pédiatriques dont 317(4,7%) pour une pathologieaccidentelle. La prédominan-ce masculine étant nette es-sentiellement chez les enfantsde plus d’un an. Dans 47,6%des cas, il s’agissait d’un pre-mier et/ou unique enfant ducouple et dans 75,7% la familleétait biparentale. La plupartdes accidents survenaient en-

Session inaugurale des colloques de médecine à BrazzavilleLa santé du nourrisson a été

au centre de la réflexionSamedi 19 janvier 2008, l’auditorium du C.h.u.B (Cen-tre hospitalier et universitaire de Brazzaville) a abrité lasession inaugurale des colloques de médecine de cecentre. A cette occasion, une conférence et quinze com-munications ont été données, dont la pathologie acci-dentelle du nourrisson aux urgences pédiatriques duC.h.u, le transfert et contre-référence des patients hos-pitalisés dans le service de gastroentérite, la médecineinterne du C.h.u et l’abdomen aigu par textilome. On apu noter, à cette occasion, la présence du directeur gé-néral du C.h.u, Ignace Ngakala et du président scientifi-que des colloques de médecine, le Pr. Raoul Massengo.

tre 18H00 et 6H00, dans 228cas. Les accidents étaient,principalement, de type do-mestique dans 305 cas soit96,2%. Ils étaient dominés parl’ingestion de substances toxi-ques (193 cas soit 63,3%),principalement l’ingestion dupétrole (136 cas) suivie descorps étrangers, (32 cas soit10%), des chutes (30 cas ou9%) et des brûlures (23 cassoit 7%).En conclusion, le Dr MabialaBabela a dit que la pathologieaccidentelle de nourrisson auC.h.u-B est dominée par lesintoxications principalementl’ingestion des produits liqui-des, notamment le pétrole.

L’engagement des direc-teurs généraux de ces so-ciétés fait suite au souhait

exprimé par le ministre ThierryMoungalla, le 9 janvier, lors desa prise de fonctions. Recevantces directeur généraux des en-treprises qui font dans la com-munication mobile, MichelElamé de Celtel Congo, EricTronel de MTN Congo et MasudAli Zaidi de Warid Télécom, leministre en charge des posteset télécommunications, chargédes nouvelles technologies dela communication a inscritcette rencontre dans le cadrede la redéfinition d’une nou-velle politique visant la réduc-tion des tarifs de la communi-cation. Pour Eric Tronel, «lapolitique en termes de tarifs estsimple, car nous envisageonsde continuer la baisse desditstarifs qui a été enclenchée ré-cemment et de permettre à ceque la plus grande majorité du

peuple congolais puisse utili-ser le service de téléphoniemobile». A ce jour, tout est misen place, afin de permettre, deplus en plus, aux Congolaisd’accéder à la téléphonie mo-bile, et nous sommes engagésà le faire, a révélé Michel Elaméde Celtel Congo.Après un prêche autour du res-pect, par ces opérateurs, d’unservice de qualité et des règlesdu jeu de la concurrence,Thierry Moungalla entend fairedu secteur de la téléphoniemobile l’un de ceux qui vontbooster l’économie congolaise.Conscients que l’installationd’un nouvel opérateur en terrecongolaise apporte une nou-velle donne dans la concur-rence, Celtel et MTN Congopensent que l’implantation decet dernier permettra, aux unset aux autres, d’être plus com-pétitifs. «Le plus sereinementpossible, je crois que l’arrivée

TélécommunicationPour la baisse des coûts

de communicationEn séance de travail avec le ministre en charge despostes et télécommunications, chargé des nouvel-les technologies de la communication, ThierryMoungalla, les responsables des sociétés de télé-phonie mobile au Congo (Celtel, MTN et WaridTélécom) ont exprimé, les 16 et 17 janvier, leur vo-lonté de revoir à la baisse les coûts de communi-cation, dans l’objectif de donner à un plus grandnombre des Congolais, la possibilité d’utiliser leservice des télécommunications.

d’un troisième opérateur estbénéfique pour l’ensemble desusagers. Ceci nous conduiraforcément à être, de plus enplus, performants», a reconnule directeur général de MTNCongo.Masud Ali Zaidi de WaridTélécom a, pour sa part, pré-cisé que le lancement de sonservice commercial sera dansles tout prochains jours. Aussia-t-il rassuré l’opinion sur laqualité du service que se pro-pose d’offrir sa société de té-léphonie. Il a, toutefois, souli-gné que le coût de la commu-nication reste une préoccupa-tion majeure.

Viclaire MALONGA

Thierry Moungalla

Une vue des salles informatiques du lycée technique commer-cial du 1er mai.

Dr Massamba Miabaou libérantson exposé.

Un médicament agissant dans le traitement du Virus del’immunodéficience humaine V.i.h-1, en associant avecd’autres agents Arv (antirétroviraux), chez les patientsadultes prétraités et, ayant une charge virale détectablesous traitement, a été présenté, dernièrement, à Paris,en France, par les laboratoires Msd-Chibret. Ce nouveauproduit médical est l’Isentress, un inhibiteur del’intégrase.

Pour le président directeur général de Msd-ChibretFrance, Michel Vounatsos, «l’autorisation d’Isentressreprésente une avancée scientifique significative dansle traitement du V.i.h-sida, car c’est le premier médica-ment d’une nouvelle classe de traitement qui attaque levirus d’une manière complètement différente». «C’est,a-t-il poursuivi, une avancée importante pour les pa-tients qui ne peuvent plus être traités, de manière adé-quate, par les traitements traditionnels».Selon de nombreuses études internationales, une résis-tance de médicaments a été notée chez les patientsprétraités, suggérant que la résistance, à au moins uneclasse d’Arv, peut atteindre jusqu’à 76%. En ciblant l’en-zyme intégrase, Isentress inhibe l’insertion de l’Adn duV.i.h dans l’Adn humain, bloquant, ainsi, la capacité duvirus à se répliquer et à infecter de nouvelles cellules. Ilserait le seul médicament autorisé qui inhibe l’enzymeintégrase.Toutefois, les experts reconnaissent qu’il n’y a pas devaccin thérapeutique en vue contre le V.i.h-sida d’où lanécessité d’un traitement à vie contre la maladie.Parlant de la vente d’Isentress en Afrique, le présidentdirecteur général de Msd-Chibret France envisage de levendre sans profit alors qu’il coûtera 27 Euros en Eu-rope.

V.M.

Lutte contre le V.i.h-sida

Isentress, un nouveaumédicament

contre le V.i.h

A. MAYOUMA-MBALOULA

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Le commissariat spécial de police CFCO de Pointe-Noire vient, au termede cette année, d’accomplir plusieurs années d’existence.C’est avec un réel plaisir que je me consacre, ce jour, avec l’occasion quem’offre la fin d’une année et le début d’une autre, pour vous adresser mesvœux de bonheur, de sécurité, de santé et de prospérité.

Depuis le début de l’an 2007, nous avons, ensemble, poursuivi, dansl’harmonie, les contacts traditionnels que nous avons établis.Durant 2008, ces contacts vont s’approfondir, pour rechercher plus de fluiditéet de sécurité, au niveau du réseau ferroviaire du CFCO.

Nous sommes rassurés que le commissariat spécial de police CFCO dePointe-Noire ne ménagera aucun effort, pour offrir, chaque jour, la sécurité, lemeilleur accueil et les informations susceptibles de vous aider à mieux com-prendre la réglementation ferroviaire.

En retour, elle attend que chacun de vous se mette en conformité aveccelle-ci, dans l’intérêt de la République et dans votre propre intérêt.A l’occasion de cette nouvelle année 2008, les portes de tous nos servicessont ouvertes et le personnel disponible, pour fournir une meilleure sécurité àtous.

Nous ne pourrons atteindre les objectifs à nous assignés par la hiérar-chie que si les populations voyageuses respectent les règles établies.Je vous adresse mes meilleurs vœux de bonheur, de paix, de prospérité et desanté.

Et que le Seigneur soit votre lumière, ainsi que celle de vos familles,tout au long de la nouvelle année!

Colonel Urbain IKOLO-YOKACommissaire spécial

Message de voeux de Nouvel Andu Commissaire Spécial de Police

du Chemin de Fer Congo Océande Pointe-Noire aux Agents du CFCO

et aux Voyageurs

1. La république du Congo a reçu un Don dela Banque Internationale pour la Reconstruc-tion et pour le Développement, pour finan-cer le Programme National de Désarmement,Démobilisation et Réinsertion (PNDDR), et al’intention d’utiliser une partie de ce Don poureffectuer des paiements au titre du Marchéacquisition de 100.000 tôles et 3.334 Kg declous de tôles, Lot unique, AOI 001-2008-PNDDR.Le Haut-Commissariat à la Réinsertion desEx- Combattants sollicite des offres fermées,de la part des soumissionnaires éligibles etrépondant aux qualifications requises, pourfournir 100.000 tôles Galva de 2,5 kg, de lon-gueur 2 mètres et de largeur 90 cm, et 3.334Kg de clous de tôles de 7 cm, Lot unique, àlivrer avant le 3 Juin 2008.2. La passation du Marché sera conduite parAppel d’Offres International (AOI), tel que dé-fini dans les «Directives: passation des mar-chés financés par les Prêts de la BIRD et les

Avis d’Appel d’Offres International(PROROGATION)République du Congo

Programme National de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion(PNDDR) AOI001-2008-PNDDR

Acquisition de 100.000 tôles et 3.334 kg clous de tôles

Crédits de l’IDA, version mai 2004», et ouvert àtous les soumissionnaires des pays éligibles,tel que défini dans les Directives.3. Les soumissionnaires éligibles et intéresséspeuvent obtenir des informations au Pro-gramme National de Désarmement, Démobili-sation et Réinsertion (PNDDR), auprès deAuguste KANGA ou par e-mail, à [email protected], et prendre connaissance desdocuments d’Appel d’Offres, à l’adresse men-tionnée ci-dessous, de 8h00 à 16h00, les joursde semaine.4. Les exigences en matière de qualificationssont d’avoir exécuté un (1) marché similaire detaille égale ou supérieure, les cinq dernièresannées. Une marge de préférence applicable àcertaines fournitures fabriquées localement nesera pas octroyée aux soumissionnaires éligi-bles. Voir le document d’Appel d’Offres, pourles informations détaillées.5. Les soumissionnaires intéressés peuventobtenir un Dossier d’Appel d’Offres complet en

français, en formulant une demande écrite, àl’adresse mentionnée ci-dessous, contre unpaiement non remboursable de 50.000 FrancsCFA. La méthode de paiement sera par chè-que certifié. Le document d’Appel d’Offressera adressé par poste prioritaire.6. Les offres devront être soumises à l’adresseci-dessous, au plus tard, le 13 février 2008, à12h30, heure locale. La soumission des of-fres par voie électronique ne sera autorisée.Les offres remises en retard ne seront pasacceptées. Les offres seront ouvertes en pré-sence des représentants des soumissionnai-res présents en personne ou à distance, àl’adresse mentionnée ci-dessous, à 13h00, le13 février 2008. Les offres doivent compren-dre une garantie d’offre, pour un montant de3% du prix de l’offre, dans un domaine libre-ment convertible.L’adresse à laquelle il est fait référence ci-dessus est:

Tour Nabemba, 10ème étage,Porte 17. Ville: Brazzaville.

Code Postal: 14Pays:République du Congo

Fait à Brazzaville, le 25 Janvier 2008.

Antoine KEBICoordonnateur P.i du Programme National

de Désarmement, Démobilisationet Réinsertion (PNDDR)

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2763 du Mardi 29 Janvier 2008 - PAGE 13

CULCULCULCULCULTURETURETURETURETURE

1. Ingénieur Systèmes de Management HSE: Ingénieur ouBac+5. Connaissances générales des aspects techniques del’Exploration et Production du pétrole et du gaz. Connaissan-ces théoriques et pratiques des Systèmes de ManagementHSE.2. Technicien Production STEP: Bac +2 en Informatique, avec5 ans d’expérience minimum. Avoir de solides connaissan-ces techniques en informatique. Bonne connaissance en té-lécoms et en architecture SI.3. Ingénieur Télécom: Ingénieur débutant avec 2 ans d’expé-rience ou Technicien supérieur avec 10 ans d’expérience.Solides connaissances techniques en télécoms. Connaissan-ces de l’architecture SI. La connaissance du milieu pétrolierserait un plus.4. Juriste Junior: Formation en Droit de 3ème cycle (DEA/DESS) ou de 2ème cycle, avec expérience professionnelle encabinet d’avocats et/ou en entité juridique d’entreprises. Maî-trise de l’anglais souhaité.5. Cadre Juriste: Formation de 3ème cycle (DEA/DESS) enDroit. Expérience professionnelle significative. Bonne con-naissance du Droit privé (Droit des affaires). Connaissancepratique de la procédure civile et de la technique contractuel-le. Connaissances en anglais juridique et courant (écrit, parléet lu).6. Opérateur Exploitation: BAC C, D, E, F, S ou équivalent,mention «assez bien» minimum. Année d’obtention du BAC:2005, 2006 ou 2007. Etre âgé entre 21 et 24 ans. Aptitude autravail en mer.7. Technicien Exploitation: DUT ou BTS en maintenance in-dustrielle. Avoir une expérience dans le domaine de l’indus-trie pétrolière et des connaissances sur les installations pé-trolières off shore. Maîtrise de l’outil informatique (Excel,Word).8. Loading Master: Bac +2 technique. Connaissances des tech-niques d’exploitation des terminaux. Bon niveau en anglais.9. Technicien Laboratoire Exploitation: BTS, DUT ou Bac+2/3,avec connaissances en chimie minérale et organique des hy-drocarbures. Connaissance des produits chimiques de trai-tement et des installations pétrolières. Au moins 5 ans d’ex-périence dans un laboratoire industriel. Connaissances eninformatique.10. Technicien Méthodes Mécanique: Bac+2 ou DUT mécani-que. Connaissances en informatique, notamment le logicielSAP. Maîtrise de l’anglais.11. Technicien Inspection: Bac+2 ou DUT avec une expérien-ce professionnelle dans l’industrie pétrolière. Compétencesen contrôles non destructifs, métallurgie/soudage, matériaux/

Réf.ONEMO: 041/08

PORTE À LA CONNAISSANCE DU PUBLIC QU’ELLE PROCEDE A UN RECRUTEMENT DE PERSONNEL.LES CANDIDATS DOIVENT ETRE DE NATIONALITE CONGOLAISE ET REPONDRE AUX CRITERES SUIVANTS:

corrosion, peinture, protection cathodique.12. Assistant d’Affaires: Ingénieur débutant ou Technicien su-périeur chevronné ayant une bonne expérience dans la condui-te d’affaires ou de projets. Bonne connaissance des règles tech-niques du métier, et des normes de construction (tuyauterie/charpente, en particulier). Connaissances en métallurgie, pro-cédés, équipements pétroliers, électricité, instrumentation etrevêtements.13. Ingénieur Traitement: Ingénieur ou Technicien supérieur avecplus de 10 ans d’expérience dans l’exploitation et la produc-tion. Avoir de solides connaissances dans le traitement de brut,eaux et gaz. Avoir des compétences en chimie et physico-chi-mie. Une expérience opérationnelle dans le domaine de traite-ment serait appréciée.14. Ingénieur Méthodes Instrumentation: Ingénieur généralisteà dominante électronique (instrumentation) et automatisme,avec quelques années d’expérience. Connaissances en infor-matique industrielle, procédés pétroliers et comptage industriel.Bonne connaissance des règles techniques métier. Anglais sou-haité.15. Ingénieur Exploitation: Ingénieur de formation Scientifiqueou Technique, débutant dans l’exploitation pétrolière. Connais-sance des technologies, des équipements et des procédés uti-lisés pour l’exploitation des installations pétrolières dans l’Ex-ploration et la Production. Bonne connaissance des outils in-formatiques. Bon niveau en anglais.16. Ingénieur Inspection: Ingénieur ou BAC +5 avec, si possi-ble, une expérience professionnelle dans l’industrie pétrolière.Compétences en contrôles non destructifs, métallurgie/souda-ge, matériaux/corrosion, peinture. Connaissances en informa-tique. Avoir la capacité de se familiariser avec de nouveaux lo-giciels.17. Ingénieur Méthodes Mécanique: Ingénieur Généraliste àdominante Mécanique. Connaissances souhaitées dans le do-maine des machines tournantes utilisées en production pétro-lière (pompes, compresseurs, turbines...). Bonne connaissan-ce des règles techniques du métier et des normes internationa-les dans son domaine. Maîtrise de l’anglais.18. Ingénieur Procédés: Ingénieur process ou généraliste. Avoirune bonne expérience dans l’exploitation pétrolière et des com-pétences en ingénierie. Connaissances en systèmes numéri-ques, instrumentation, électricité et mécanique nécessaires.19. Ingénieur Forage Junior: Ingénieur débutant avec une an-née d’expérience sur appareil de forage. Bonne maîtrise de l’an-glais.

20. Ingénieur Logistique: Officier polyvalent Marine Marchande

ou Ecole d’Ingénieur avec forte implication dans le domainemaritime. Bonne connaissance des règles HSE, dans le do-maine maritime. Connaissance des outils usuels de bureau-tique (Word, Excel, etc.).21. Chef d’Atelier Forage: Ingénieur ou Technicien avec 10ans d’expérience minimum dans les opérations de Forage/Complétion. Très bonne connaissance des techniques et dumatériel Forage, Complétion, Wire line. Bon niveau d’anglais.22. Gestionnaire de Stocks: BTS ou DUT, avec expériencesignificative dans la gestion de stocks. Connaissance desoutils informatiques de Gestion. Connaissance du matérielpétrolier. La maîtrise de l’anglais (lu, écrit, parlé), serait unplus.23. Ingénieur Méthodes: Bac+4 en Commerce Internationalou Sciences Economiques. Expérience professionnelle enApprovisionnements/Contrats de 5 à 10 ans appréciée.24. Ingénieur Contrats: Bac+5 en Commerce ou Droit des Af-faires. Expérience de 5 ans minimum en Droit ou en Assuran-ce. Maîtrise de l’anglais.25. Ingénieur Géophysicien Exploration: Ingénieur ou Bac+5ans, avec une expérience professionnelle en Géologie et enGéophysique. Bonne connaissance des outils informatiquesdu métier (logiciels spécialisés d’interprétation). Maîtrise del’anglais.26. Doc Controler: DUT ou BTS en informatique. Une expé-rience en contrôle documentaire serait un plus.27. Technicien Matériel: DUT ou BTS, avec une expériencedans la gestion de matériel. La connaissance du matérielpétrolier serait un plus. Anglais recommandé.28. Superviseur Travaux: DUT ou BTS en mécanique, électri-cité, instrumentation ou génie civil. 3 ans d’expérience mini-mum dans une de ces disciplines.29. Technicien Commissioning: DUT ou BTS en mécanique,électricité, instrumentation, techniques pétrolières ou main-tenance industrielle.30. Ingénieur Projet: Ingénieur ou Bac+5 ans, avec des con-naissances en mécanique et/ou en construction pétrolière.Une expérience professionnelle serait un plus.31. Ingénieur Travaux: Ingénieur ou Bac+5, avec connaissan-ces en mécanique, électricité, instrumentation, techniquespétrolières ou maintenance industrielle. Anglais recomman-dé.

DOSSIER DE CANDIDATURE: Lettre de motivation,CV avec photo d’identité, photocopies des diplômes.

A adresser à: TOTAL E&P CONGO - DRHB.P: 761, Pointe-Noire.

Ou à déposer à: Pointe-Noire: Direction GénéraleBrazzaville: Bureau de Liaison TOTAL E&P CONGO

DATE DE CLOTURE: Mardi 5 février, à 18h00.

Les épreuves de présélection commenceront le lundi 3mars 2008 à Brazzaville et le lundi 10 mars 2008,

à Pointe-Noire.

OFFFRE D’EMPLOIS

Composé de plus de 70 pages, le mémoire de Dominique Mandia-

ngou avait pour thème: «Lagestion des droits d’auteur dumusicien au Bureau congolaisdu droit d’auteur». Pourquoiavoir choisi ce thème? «Nousavons voulu amener le publicà connaître le B.c.d.a, orga-nisme d’Etat, créé conformé-ment à la loi n°24/82 du 7 juillet1982, qui assure l’intermédiaireentre les musiciens et les usa-gers et, ensuite, pousser leB.c.d.a à bien gérer les droitsd’auteur, pour satisfaire les ar-tistes musiciens», s’est justifiél’impétrant. Qui a affirmé quele problème de perception desredevances apparaît, auCongo, comme un goulotd’étranglement et un malheurpour les musiciens qui ne re-çoivent pas convenablementleur rémunération ou rien dutout. C’est à cause de ces diffi-cultés, a-t-il dit, que les recet-tes annuelles réalisées par leB.c.d.a sont en deçà des esti-mations.

La non déclaration des œuvresau Bureau congolais du droitd’auteur et la mauvaise gestionde cette structure due surtoutaux charges trop lourdes. Tel-les sont les deux raisons fon-damentales, qui, selon Domini-que Mandiangou, expliquentque beaucoup d’artistes musi-ciens congolais ne perçoiventpas leur rémunération.L’impétrant, dont le travail aséduit les jurés, a, aussi, misle doigt sur les difficultés aux-quelles est confronté le B.c.d.a:non paiement des droitsd’auteur par les chaînes de ra-dio et de télévision, tant publi-ques que privées, ainsi que lestaxis et les bus sonorisés; lapiraterie; la caducité des textesrégissant cette structure, etc.Dominique Mandiangou a,aussi, donné quelques pistesde solution aux pouvoirs pu-blics, aux artistes musiciens,aux responsables du B.c.d.a etaux consommateurs de la mu-sique. Il s’agit, entre autres, de:mettre tout en œuvre, afind’assurer la retraite des artis-

tes musiciens, conformémentaux recommandations del’Unesco de 1980 sur la condi-tion de l’artiste; réviser les tex-tes législatifs; replacer la ges-tion du B.c.d.a en conformitéavec les droits privés de l’ar-tiste; rendre obligatoire la te-nue des relevés d’écoute ou dediffusion par tous les usagerssans exception, en vue de ga-rantir la répartition juste etéquitable des droits d’auteur;créer et produire des œuvresattractives et veiller à les dé-clarer au B.c.d.a; adhérer auB.c.d.a, afin de percevoir lesdroits d’auteur, pour l’exploita-tion des ses œuvres; faciliter laperception des redevances auxagents percepteurs duB.c.d.a;encourager les artistesmusiciens à créer les œuvresde bonne qualité et de défen-dre la culture congolaise, dans

Académie des beaux arts de BrazzavilleDominique Mandiangou

a décroché sa maîtrise, avec brio16 sur 20. C’est la note que le jury présidé par Geor-ges Ngambou, professeur de management etentreprenariat à l’E.n.b.a (Ecole nationale des beauxarts), a attribuée à Dominique Mandiangou, étudiant àl’Académie des beaux arts de Brazzaville, dans la fi-lière O.g.e. c (Organisation et gestion des entreprisesculturelles). A l’issue de la soutenance publique qui aeu lieu samedi 26 janvier 2008, à l’E.n.b.a, à Brazza-ville. C’était en présence de plusieurs étudiants, en-seignants, parents, amis et connaissances de l’impé-trant.

la diversité culturelle, en con-sommant, avant tout, congo-lais; insérer les droits d’auteurdans le programme d’enseigne-ment.Fils de feu Basile Mandiangouet de Suzanne Moundélé, Domi-nique Mandiangou est né le 4août 1962, à Brazzaville.Quatrième d’une famille de dixenfants, marié et père de cinqenfants, il a fait ses études pri-maires et secondaires à Braz-zaville. Avant de les poursuivreau C.e.g (Collège d’enseigne-ment général) de Zanaga, en1977, puis au Petit séminairede Mbamou, en 1978, et au sé-minaire Saint-Jean, en 1980.Après le séminaire, il retourneà Brazzaville, pour terminer sesétudes secondaires, au Lycéede la Libération actuelle Savor-gnan De Brazza.En 2003, il est admis, coup surcoup, au concours d’entrée àl’Académie des Beaux arts deBrazzaville et celui de l’I.n.j.s.(Institut national de la jeunesseet des sports). Finalement, ilchoisit l’Académie des beauxarts de Brazzaville. Où, au boutde quatre ans de formation, ildécroche le B.t.s (Brevet detechnicien supérieur), en orga-nisation et gestion des entrepri-ses culturelles. DominiqueMandiangou est professeurtechnique de musique au C.e.gde Mpaka, à Pointe-Noire.

Véran Carrhol YANGA

L’une des pièces maîtresses du mythique orchestre Les Ban-tous de la capitale qu’il a intégré en 1965, Kosmos (CômeMountouari, à l’état civil) vient, pour la énième fois, de prendrela résolution de débarquer du navire. Pour des raisons nonencore élucidées que le chanteur a promis dévoiler, prochai-nement, à La Semaine Africaine.

Orchestre Les Bantous de la capitale

Kosmos Mountouari aencore quitté le navire

Le samedi 19 janvierdernier, au Centre cultu-rel français de Brazza-ville, lors du concert-présentation du nouvelalbum de l’orchestreLes Bantous de la capi-tale, intitulé: «Bakolomboka», enregistré àParis, en collaborationavec les musiciens cu-bains du légendaire Or-chestra Aragon, lechanteur dissident a,sans autre forme deprocès, manqué à l’ap-pel. Alors que toutes lestêtes couronnées dugroupe étaient là, oupresque: Nganga Edo,Jean Serge Essous, Cé-lestin Kouka, Nino

Malapet, Passi Ngongo Mermans, Lambert Kabako, etc.Et pour, comme qui dirait, confirmer son départ des Bantous,Kosmos vient de larguer sur le marché un album solo, qu’ilprésentera, prochainement, au public.Auteur de plusieurs chansons à succès comme: Ebandeli yamossala, Makiri, Madou sesselesse, Jossène, CômeMountouari (frère aîné de Pierre Mountouari) fait partie (avecPamelo Mounk’a et Célestin Kounka) des dissidents des Ban-tous qui ont fondé, en 1973, l’orchestre Trio Cépakos, qui de-viendra, en 1974, Le Peuple. Cet ensemble musical a connuun succès fou, notamment sur les deux rives du fleuve Congo:il a obtenu le 1er prix de la chanson congolaise, en 1976, dé-cerné par le président Marien Ngouabi, en personne.

Kosmos Mountouari.

Dominique Mandiangou

Véran Carrhol YANGA

Page 14: Les conseillers de la deuxième subvention du … Semaine 2763.pdf · FORMALITES DE DOUANE (IMPORT / EXPORT) ... commercial and agricultural ... Respect de la diversité Les candidatures

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2763 du Mardi 29 Janvier 2008 - PAGE 14

SPORSPORSPORSPORSPORTSTSTSTSTS

Aux termes d’un acte authentique en dateà Pointe-Noire, du vingt décembre deuxmille sept, reçu par François DenLOUBOTA, Notaire titulaire d’un Office enla Résidence de Pointe-Noire, il a été cons-titué une Société Anonyme avec Conseild’Administration, dont les statuts ont étéenregistrés à la recette du centre-ville dePointe-Noire, le vingt sept décembre deuxmille sept, folio 226/9 n°6035, aux caracté-ristiques suivantes:

DENOMINATION:La société prend la dénomination de: INNO-VATIONS ET TECHNOLOGIES INTEGREES

OBJET SOCIAL:La société a pour objet:1-Les l’installations, l’exploitation et lamaintenance de réseaux et matériels infor-matiques et télécoms;2- Centre d’appel et télé centre;3. La participation directe ou indirecte danstoutes opérations industrielles ou commer-ciales quelconques, par voie de création denouvelles sociétés; apport, souscription ouachat de titres ou droits sociaux, fusion;prise en gestion, association en participa-tion ou autrement;4.Et, généralement, la société pourra fairetoutes opérations commerciales, industriel-les, financières, mobilières et immobilièrespouvant se rattacher, directement ou indi-rectement, à l’objet, lui être utiles ou sus-ceptibles d’en faciliter la réalisation.

Etude de Maître François Den LOUBOTANotaire

B.P:4315, Pointe-Noire, République du Congo

ANNONCE LEGALESIEGE SOCIAL:Le siège social est établi à Pointe-Noire, quar-tier centre-ville, 69, Avenue Charles DeGAULLE, boîte postale 2040, République duCongo.

DUREE:La durée de la société est de quatre vingt dixneuf (99) années, à compter de son immatri-culation au Registre du Commerce et du Cré-dit Mobilier.CAPITAL SOCIAL-APPORT: DIX MILLIONS (10000 000) FRANCS CFA.

ADMINISTRATION:Le Conseil d’Administration, en date à Pointe-Noire du vingt décembre deux mille sept, adésigné, en qualité de Président du Conseild’Administration, Monsieur Eric AlainMANTOT et Monsieur Jean Aurélien KOKO,en qualité de Directeur Général.

COMMISSAIRES AUX COMPTES:Le Cabinet ERNST&YOUNGIMMATRICULATION AU REGISTRE DU COM-MERCE ET DU CREDIT MOBILIER (RCCM):07-B-332 du 28 décembre 2007.La société est immatriculée au Greffe du Tri-bunal de Commerce de Pointe-Noire, sous lenuméro 07-B-332 du 28 décembre 2007.

Pour insertion légaleMaître François Den LOUBOTA

Les joutes se poursuivent.Les pronostics vont bontrain. D’aucuns verraient

en l’équipe de Côte d’Ivoire, levainqueur du trophée. Vien-draient le Ghana, pays hôte,l’Egypte, détenteur du titrecontinental, et la Tunisie, quia fait forte impression, lors desa deuxième sortie victorieu-se, face à la décevante Afriquedu Sud. Mais, ce n’est pas suf-fisant pour être championd’Afrique. Tout peut basculeret personne n’est à l’abri d’unesurprise désagréable. LesLions du Sénégal ne l’ont-ilspas appris à leurs dépens, latornade angolaise leur ayantfait perdre le chemin de la fo-rêt?De toute façon, on n’aura desindications sûres qu’à partirdes quarts de finales. Car, siles résultats actuels consti-tuent un sérieux révélateur, ilsne pourraient, toutefois,qu’être partiels. Il n’empêche,qu’ils plongent des dirigeantsde fédération et des entraî-neurs dans l’incertitude. D’où,peut-être, le jet d’éponge dutechnicien franco-polonais duSénégal, Henry Kasperczak,qui, après la cuisante défaitede son équipe (1-3), a renduson tablier. Du coup, il appa-raît comme un chef d’équipequi abandonne le navire quicoule…Le Cameroun, aussi, n’est pastrès rassuré. Son football, na-guère très verrouillé, présen-te des failles. Sa défense asauté, facilement, devant lesfringants attaquants égyp-tiens, lors de la première jour-née. Quatre fois! Qui l’auraitcru! Mais son attaquant Sa-muel Eto’o fils pourrait se ré-véler comme son sauveur.

FootballLa Coupe d’Afrique

des nations en marche…

Pour son deuxième match,face à la Zambie, il a égalé lerecord du meilleur buteur decette compétition, l’IvoirienLaurent Pokou, auteur de 14buts en deux éditions (1968 et1970). On le suivra, encore, deprès…Revenons au Sénégal et àl’Afrique du Sud. Battus, res-pectivement par l’Angola et laTunisie, ce n’est, certaine-ment, pas la fin du monde. Ilspourraient se rattraper lors dela dernière journée, mais ilsdevront se montrer sous unnouveau jour, sinon adieu

veaux, vaches, cochons, cou-vées…Guy-Saturnin MAHOUNGOU

Rappel des résultats(2ème journée par groupe)

Groupe A: Guinée-Maroc (3-2)et Ghana-Namibie (1-0)Groupe B: Côte d’Ivoire-Bénin(4-1) et Nigeria-Mali (0-0)Groupe C: Cameroun-Zambie(5-1) et Egypte-Soudan (3-0)Groupe D: Sénégal-Angola (1-3) et Tunisie-Afrique du Sud (3-1).

Avenir du Rail de Brazza-ville peut se targuer-d’avoir révélé Serge Jo-

nas Ibaka Ngobila (18 ans,2,08m pour 104 kg). Transféréau club l’Hospitalet d’Espa-gne, celui-ci a été au cœur ducamp international de basket-ball de jeunes, organisé du 24au 27 janvier 2008, au Squarede Gaulle, à Brazzaville. Enpartenariat avec son nouveauclub, l’agence de promotion U-1st, spécialisé dans le marke-ting de sport, la firme d’équi-pements sportifs Adidas et laFédération congolaise de bas-ket-ball.L’agence 1st était représentéepar son manager pour l’Afri-que, Anicet Lavodrama, an-cien international centrafri-cain de basket-ball, dans lesannées 1970-1980. Avenir duRail et Inter Club de Brazza-ville, clubs dans lesquels Ser-ge Jonas Ibaka-Ngobila a prê-té ses services, avant sonaventure en Espagne, ont étéassociés, également, à cecamp d’entraînement animépar des experts espagnols debasket-ball, notamment JordiArderol, directeur sportifd’Hospitalet d’Espagne et Ri-coh Manreta, en plus des tech-niciens congolais des Diables-Rouges juniors, conduits parle M. Nsana, directeur techni-

Basket-ballCoopération

hispano-congolaise

que national de la fédérationcongolaise.En tout, 25 jeunes de moins de20 ans, dont 6 venus de la RDCongo, ont participé à cecamp international. Quel enétait l’enjeu? Faire acquériraux jeunes de nouvelles com-pétences, tant physiques quetechniques, mais aussi déce-ler ceux qui pourront être, de-main, les fers de lance du bas-ket-ball congolais, voire afri-cain. Ce stage, point de départd’une coopération sportiveentre l’Espagne et le Congo,en général, entre les fédéra-

tions de basket-ball des deuxpays, est, aussi, une opportu-nité précieuse offerte à notrebasket-ball pour raffermir l’ex-périence de ses dirigeants etses techniciens, en ce qui con-cerne les méthodes de détec-tion des jeunes talents.Des diplômes de participationont été décernés aux stagiai-res et à leurs encadreurs con-golais. Tandis que Adidas afait don d’équipements spor-tifs aux clubs Avenir du Railet Inter Club.

C’est certain! C’est offi-ciel! L’entraîneur fran-çais Eddie Hudanski, 59

ans, est revenu au Congo, oùil s’occupera, à nouveau, de lapréparation des Diables-Rou-ges juniors appelés à défen-dre, en 2009, s’ils se qualifient,le titre de champion d’Afriqueremporté de haute lutte, enfévrier 2007, à Brazzaville,sous sa férule.Eddie Hudanski a répondu,ainsi, aux nombreux appels depied des dirigeants du footballcongolais qui l’ont vu partir,malgré eux, au lendemain dela Coupe du monde des moinsde 20 ans, en juillet dernier.Il a foulé le sol congolais, ven-dredi 25 janvier 2008, heureuxde retrouver le football congo-lais.Lundi 28 janvier, le technicienfrançais a été reçu par le mi-nistre des Sports et de la Jeu-nesse, Serge-Michel Odzoki,au salon V.i.p du Stade Prési-dent Alphonse Massamba-Dé-bat, en présence du présidentde la Fécofoot (Fédérationcongolaise de football), Antoi-ne Ibovi. De quoi ont parlé lesdeux interlocuteurs, pourleurs premières retrouvailles?«On a fait connaissance. On asurtout parlé du challenge quinous attendait, à la demandedu président de la République,qui souhaite voir son équipeprésente en phase finale de laCoupe d’Afrique des nations

Diables-Rouges juniors footballHudanski est de retour au Congo

des moins de 20 ans de 2009,au Rwanda. Donc, on a con-venu qu’il y avait un gros tra-vail à faire, mais qu’on allaittous ensemble, fédération,ministère et gouvernement,tout mettre en œuvre pour fai-re plaisir au président de laRépublique et se qualifier pourKigali 2009», a dit Eddie Hu-danski, à la sortie de son tête-à-tête avec le ministre Serge-Michel Odzoki.Avant de se revoir, très bien-tôt, avec le patron du sportcongolais, pour signer le con-trat qui va le lier à la Fédéra-tion congolaise de football, letechnicien français a indiquéqu’il y a «nécessité de réhabi-

liter le centre national de for-mation de football. Dans laquinzaine, ce sera fait. Ensui-te, c’est le temps qui feraqu’on arrive à surmonter lesépreuves qui se présente-ront». Quant à Serge-MichelOdzoki, il a assuré l’entraîneurdes Diables-Rouges de sa dis-ponibilité et lui «a garanti queles moyens seront mis à sadisposition pour que le centrenational de formation de foot-ball rouvre incessamment sesportes et accueille sa deuxiè-me promotion».

Guy-SaturninMAHOUNGOU

Serge-Michel Odzoki et Eddie Hudanski en tête-à-tête.

ErratumDans notre édition n° 2762, du vendredi 25 janvier 2008, unecoquille s’est glissée dans l’article: «Une pépinière pour In-ter Club football».Nous avons écorché le nom du président général de l’As-sociation sportive Inter Club. Lire: commissaire colonelAmbroise Mopendza et non commissaire colonel AmbroiseMorapendza.

Le Français Jo-WilfriedTsonga rêvait de devenir le

premier français, depuisYannick Noah, à s’imposerdans un des quatre grandstournois majeurs du tennismondial. Cette année, il est par-venu en finale de l’Open d’Aus-tralie, qui s’est disputé diman-che 27 janvier 2008, à Mel-

bourne. Mais, le Serbe NovakDjokovic a mis fin à sa folleaventure en l’emportant enquatre sets (4-6, 6-4, 6-3 et 7-6).Au Congo, on a suivi avec inté-rêt cette finale. Parce que Jo-Wilfried Tsonga est d’originecongolaise, son père étant Di-dier Tsonga, ancien internatio-

nal de handball et sociétaire deDiables-Noirs «Ajax» où il avaitformé avec Chérubin Nkodia etIppet, un trio de choc dans lesannées 1970.Malgré la défaite, l’avenir s’an-nonce bien pour Jo-WilfriedTsonga. Son excellente presta-tion à Melbourne lui a permisde gagner plusieurs places auclassement A.t.p (Associationdes joueurs professionnels detennis) où il pointe, désormais,à la 18ème place. Nous y revien-drons probablement.

G.M.

Open d’AustralieTsonga: le rêve a pris fin!

L’Angolais Mamucho, deux buts, a mis la défense sénégalaise ausupplice.

F.TOMBADIO

Les participants au camp d’entraînement des jeunes.