LES ÉCHOS AUX LAZARISTESVous avez dit qu’il y avait eu beaucoup d’imprévus lors du concert....

N°46Juin2018

Bulletin de- La communauté éducative- L’association des parents d’élèves- L’association des anciens élèves- L’association “Akwaba, les enfants”- L’association “Les amis de la chapelle Sainte-Philomène”- L’association sportive

LES ÉCHOSAUX LAZARISTES

Le parcours d’éducationà la justice ”Aux Lazaristes”

Bienveillance, Confiance,

Courag

e,Discernem

ent,Écoute,Fraternité,Hum

ilité,Lib

erté,Pardon,Respect,Responsab

ilité, Vérit

é.

Les Échos Aux Lazaristes n° 46

Directeur de la publication:Frédéric BODIN

Rédacteur en chef : Benoît LOURDAIS

Comité de Rédaction:La communauté éducativeL’association des parents d’élèvesL’amicale des anciens élèvesL’association “Akwaba, les enfants”L’association “Les amis de la chapelle Sainte-Philomène”L’association sportive

Centre Scolaire « Aux Lazaristes »24, montée Saint-Barthélemy - 69005 LYONTél. 04 72 77 13 90 - Fax 04 78 38 22 05

[email protected]

Cette année scolaire se terminant, nousaurons mis à l’épreuve la valeurF ra te rn i té au t r ave r s de nos

r e n c o n t r e s , n o s é c h a n g e s , n o scommunications, nos attitudes…

Une démarche qui s’inscrira à nouveau dansla prochaine année scolaire.

Evidemment, c’est une démarche qui estinscrite dans le Parcours d’éducation à lajustice, au service et à l’engagement. Cetitinéraire éducatif, choisi par le réseau desétablissements Lasalliens de France, nouspropose douze qualités à travailler dans l’Ecole,le Collège et le Lycée : la bienveillance,la confiance, le courage, le discernement,l’écoute, la fraternité, l’humilité, la liberté,le pardon, le respect, la responsabilité,la vérité.

Douze valeurs pour s’ajuster à soi-même, àl’autre, à l’environnement, à Dieu.

Les participations, les actions et les exercicesdécrits dans les pages qui suivent sont deslieux interactifs qui s’appuient sur lesfondements de la fraternité.

Bonne lecture à toutes et à tous.

F. BODIN,Chef d’établissement coordonnateur

SOMMAIRE

P. 13

Édito

Classes Préparatoires

Aux Grandes Ecoles Scientifiques . . . . . . . . .P. 20

L’aventure

L’Association sportive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 22

L’Association “Akwaba, les enfants” .P. 24

L’association “Les amis de laChapelle Sainte-Philomène” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 25

L’Association des anciens élèves . . . . . . . . . . .P. 26

La Salle - Lyon - Croix-Rousse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 27

Le parcours d’éducationà la justice “Aux Lazaristes”

École . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 3

La sortie aux Archives Municipales

A la découverte du patrimoine vendéen

Collège . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 4

Le Noël canadien des collégiens

Vivre une semaine au chalet de Manigod

Memmingen : Échange Franco-Allemand

Belles performances en mathématiques pour les collégiens !

Lycée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .P. 7

Les élèves de Première à la découverte du microcréditpour la lutte contre l’exclusion financière

Verdun : Sur les traces et la mémoire du premier conflit mondial

Un échange avec les Romains

En Sicile pour les élèves du niveau Seconde

Une première “Aux Lazaristes” : un concours d’éloquence

Olympiades académiques de Sciences de l’Ingénieur

Les réseaux sociaux, les selfies et harcèlement de l’apparence

Business Plan

Résultats Ekiden de Lyon 2018

Belles performances en mathématiques pour les lycéens !

La soirée des internes

juin 2018 • Les Echos n°46 3

École

Les activités pédagogiques,culturelles et sportives

École

Suite à un long travail en classe, enlien avec les programmes en histoire,géographie, sciences, les élèves ont

pu découvrir le château de Tiffauges etses armes médiévales en action, labiodiversité du marais poitevin à traversrandonnée et sortie en barques, et lecélèbre Parc du Puy du Fou.Les fabuleux spectacles sur différentesépoques de notre Histoire ontémerveillé les enfants qui sont rentrésenchantés de ce temps vécu ensemble!

Les enseignantes de cycle 3,C. PERROUTY, M. DU RANQUET

et M. ADOUMBOU

Aux Archives Municipales, j’ai vu une maquetteminiature qui représentait le bâtiment. Unedame nous a donné des documents qu’il

fallait classer. Les Archives Municipales conserventles vieux documents, les actes de baptême, demariage, les journaux intimes…

Nous avons regardé de vieilles lettres et un plan duParc de la Tête d’Or. Et puis, nous nous sommesinstallés dans le coin lecture.

Nous avons vu des personnes qui y travaillaient.Avant, le bâtiment était vieux et maintenant il estun peu plus joli. Les choses sont conservées depuis13 ans.

La classe de CE2 etM. BIGNON-SIGAL,

Professeur des écoles CE2

La sortie aux Archives Municipales

À la découverte du patrimoine Vendéen

Cette année les deux classes de CM1 et la classe de CM1-CM2 avaient comme projetcommun de partir en classe découverte patrimoine cinq jours en Vendée.DÉCOUVERTE

SORTIE

D’après la magazine Lyon Citoyen,Novembre 2017

4 Les Echos n°46 • juin 2018

Collège

Et nous voilà réunis, en deuxième heurede l'après-midi, directrice, responsable,enseignants, éducateurs, avec tous les

élèves du niveau Sixième, en salle depermanence du 3ème étage et avec tousceux du niveau Cinquième, à la Chapescale.

Un conte de Noël, nous est raconté parDiane Roy, élève de Cinquième. Mme Pinelliprojette les œuvres d’Art Plastiques, du 1er

trimestre. Les élèves de la Chorale du

collège, chante un chant de Noël, enfrançais, avec M. de Santis. D'autresentonnent un chant de Noël, en allemand,avec Mme Traverse.

Tous les élèves du niveau Cinquième,reprennent un chant en anglais “Do theyknow it's Christmas time?”.

Nous écoutons ensuite, de brillantsmorceaux au piano et à la guitare, que lesélèves des deux niveaux, nous proposent.

Un beau temps convivial, pour se poser,en tant que collégien, et mettre du sens aumot Noël, pour soi et avec les autres.

Enfin, avant de partir, en congés en famille,chaque élève reçoit une papillote. Unebelle manière de finir le trimestre et derentrer dans Noël… à réitérer… Merci àtoutes et tous.

R. FORIN,Responsable des niveaux

Sixième et Cinquième

Vendredi 22 Décembre 2017, les élèves qui le souhaitaient, ont échangé, précédemment,de petits cadeaux en classe, lors d'un “Noël canadien”.

Le Noël Canadien : En principe, chaque personne pioche préalablement lenom d’une personne à qui elle devra offrir un cadeau. Par ailleurs, le prix de ce dernier ne devaitpas dépasser un certain montant. Selon de nombreux élèves, c’était une très bonne idée. En effet,ce moment rempli de surprises a permis à tous de passer un très agréable moment.

SAINT-JEAN

Le Noël canadien des collégiens

Collège

DUMB REMINDERS

INTE

RV

IEW

SAINT-BATHÉLEMY

Vous avez dit qu’il y avait eu beaucoup d’imprévus lors duconcert. Expliquez-nous.Alexandre et Yohan : Tous les participants sont arrivés audébut du concert en ne prévenant pas qu’ils allaient jouer. Ona dû improviser avec le matériel mais ça a réussi. Il y a eu unmanque d’investissement de matériel de la part des artistes.

Comment étaient les coulisses?A: Les participants étaient assez stressés à cause du mondequi venait et du manque de préparation donc la tension étaitpalpable.

Est-ce que tout était simple pour vous? Le stress ? Le trac?A et Y : Oui ça l’était. On a l’habitude, et on a déjà fait desconcerts Aux Lazaristes.

Est-ce que l’ambiance était présente?Y : Les gens sont venus car tout le monde y était obligé, ce quin’est pas représentatif des gens qui viendraient réellement auconcert, donc tout le monde n’était pas motivé pour fairemonter l’ambiance…A:Mais malgré cela, les gens ont été très réactifs, très contents,il fallait juste un peu les pousser et ça pouvait commencer !

Qu’est-ce que c’est pour vous un concert?Y : Un partage de beaucoup de travail, de sentiments, de stylemusical et de personnalité. C’est un partage d’un bout denous en somme.A: C’est un bon moment qu’on partage avec nos amis surscène et dans le public.

Ce concert réunissait tout cela?Y : Tout le monde a beaucoup travaillé pour mener à bien ceprojet, malgré la date qui avançait indubitablement. Je trouvequ’il y a eu une grande diversité dans les styles musicaux.A: Oui, on s’est bien amusé.

Vous le referiez si c’était proposé?Y : Oui ! C’était un super moment que les professeurs nous ontproposé !A: Oui, bien sûr ! C’est un entraînement très instructif doncc’est toujours intéressant !

Propos recueillis par des élèves de Troisième 4 (YohanMONTAGNE et Alexandre LAVIT). Merci aux DUMB REMINDERSd’avoir accepté notre interview


Durant une semaine, en Février, tout le niveauCinquième se rend au centre de « La Ruche » situé au col dela Croix Fry (Haute-Savoie) pour vivre un enseignementinterdisciplinaire. Une équipe d’enseignants de différentesdisciplines scolaires met en œuvre un EPI (EnseignementPratique Interdisciplinaire) dont le thème principal est : corps,santé, sécurité, bien être en montagne.

SANTÉ

Vivre une semaine au chalet de Manigod

L’objectif est ici de travaillerdifféremment en permettant auxé l è v e s d e c o n s t r u i r e e t

d’approfondir des connaissances etdes compétences par une démarchede projet conduisant à une réalisationconcrète collective.

« Ce voyage a été l’occasion pourmoi de découvr ir ce paysageextraordinaire et ce sport magnifiquequ’est le ski ! ».

« Pour moi ça a été un momentd’apprentissage, de plaisir et surtoutde rencontres ! »

Quotidiennement, durant les coursESF, les élèves sont formés par lesmoniteurs à la sécurité sur les pistes.En parallèle, ils sont amenés à acquérirdes connaissances et des compétencessécuritaires pour la pratique du ski,sur pistes et en hors-pistes, par lesprofesseurs d’EPS. Le témoignage d’unchef pisteur permet à nouveaud’insister sur la responsabilité dechaque skieur.

Le fonctionnement du corps humainen altitude est abordé sous forme de

travaux pratiques par le professeur deSVT. Le professeur d’arts plastiques,pour sa part vient apporter sacontribution en développant lacapacité à observer, capacité essentiellepour tout skieur ou randonneur quidoit régulièrement s’interroger sur salocalisation, sur l’évolution de la météoet sur le relief d’un milieu alpin. Avecl’équipe des professeurs principauxdes cinq classes et du professeur-documentaliste pour les compétencestransversales, les élèves, à la findu séjour, rendent compte oralement,par g roupe de t ro i s , de l eur sconna i s s an ce s a cqu i s e s . Uneproduction artistique servira alors desupport à leur oral :

« C’était cool, les camarades,l’ambiance, le ski, les activités… etl’oral bien préparé ! »

« Faire du ski tout en apprenant lamontagne et dans le cadre scolaire,c’est génial ! »

Cette semaine dense alternant activitéphysique et travaux de groupe enclasse, se clôt par le passage desinsignes.

B. LESAGE,Professeur documentaliste

et B. LEFEBVRE, Professeur d’EPSsur le site Saint-Jean

Présentation synthétique de l’EPI :Corps / Santé / Sécurité / Bien être en montagne• Enseignants et disciplines: arts plastiques, documentation, éducationphysique et sportive, sciences de la vie et de la terre et professeursprincipaux.

• Objectifs : Acquérir des compétences et connaissances dans lesdomaines de :- SVT : incidences de l’altitude sur le fonctionnement du corps.- Arts plastiques : représenter artistiquement les connaissancesdes autres domaines de l’EPI (SVT, EPS).- EPS : pratiquer en toute sécurité une activité physique dans lecadre de la montagne en hiver.- Documentation : la recherche documentaire et la sélection desinformations.

Acquérir des compétences interdisciplinaires : dans les sous-groupes,planifier le travail, se répartir équitablement les tâches, interagir avecles autres membres du groupe (proposition d’idées, écoute, critique).• Modalités : Constitution à l’intérieur des classes de sous-groupes detrois ou quatre élèves de niveaux de ski hétérogènes.• Production attendue : Construire et commenter à l’oral unereprésentation artistique mettant en avant un ensemble de choixde connaissances dans deux thèmes :

- Thème 1 : Le corps humain et son fonctionnement en altitude.- Thème 2 : La pratique d’une activité physique sur pistes ou hors-pistes : comment assurer sa sécurité et celle des autres?

C’est avec un grand enthousiasme que cetteannée encore les élèves germanistes deQuatrième ont participé à l’échange entre leur

collège et le Vöhlin-Gymnasium en Bavière.

Tous ont eu l’occasion de découvrir un nouveau pays,un nouveau mode de vie mais surtout de tisser desliens amicaux avec leurs correspondants.

En apprenant à se connaître, ils ont ainsi pumontrer que la barrière de la langue n’est jamaisinsurmontable.

E. GUENOT, Professeur d’allemandsur les sites Saint-Jeanet Saint-Barthélemy

Échange scolaire (2017-2018) entre le collège “Aux Lazaristes” de Lyon et le Vöhlin-Gymnasium de Memmingen.ALLEMAGNE

Memmingen: Échange Franco-Allemand


Belles performances en mathématiques pour les collégiens!

Tous les élèves des niveaux Sixième et Quatrième ontparticipé au Concours de Mathématiques « Drôles deMaths » qui a eu lieu le Lundi 5 Février 2018. Merci àL’APEL qui a financé ce projet.

Jeudi 15 Mars 2018, les cinq classes du niveau Troisième ontparticipé au “Rallye mathématique” de l’Académie de Lyon(1000 classes inscrites) : c’est une épreuve par classe. Pendant2 heures, chaque classe a cherché (et trouvé) des solutionsà des énigmes de différents niveaux ; ils ont aussi illustré surune feuille format A3 un de ces problèmes. Plusieurs énigmesétaient données en langue étrangère (anglais, allemand,espagnol, italien), la réponse étant bien sûr à donner dansune de ces langues.

Tous les élèves des niveauxCinquième et Quatrième ainsi quecertains élèves de Troisième ontparticipé en Novembre 2017 au concours“Castor informatique”. C’est un concoursde logique fait sur ordinateur, jouéseul ou par deux dans ces classes.

Le Jeudi 15 Mars, tous les élèvesdu niveau Cinquième et les élèvesvolontaires de Quatrième (24élèves), Troisième (35 élèves) ontparticipé au Concours Kangourou.C’est une épreuve individuelle de50 minutes sous forme d’un QCM.

Merci à L’APEL qui a financé ceprojet.

Mardi 27 Mars, 41 élèves volontaires du niveau Quatrième ontparticipé aux “Olympiades de mathématiques” : c’est uneépreuve individuelle. Quatre problèmes à chercher durant 2 heures.

Résultats en Juin.

C'est une épreuve de 45 minutes sous la forme d'un QCM oùpour chacune des 20 questions, plusieurs réponses sont possibles.Les élèves dans les 50 premiers sont les primés nationaux.

On félicitera en particulier :

Palmarès :

Les élèves se sélectionnaient ainsi pour leconcours de programmation algoréa, 1er tour puis 2ème tour.

Plusieurs élèves se sont distingués :

Palmarès du concours KangourouLes élèves dans les 100 premiers nationaux sont dans lesprimés officiels.

Mais au-delà des classements, nous félicitons tous nos élèvespour leur participation qui sera récompensée par la remise d'undiplôme, et de nombreux lots à la fin de l’année.

Bravo à eux pour leur persévérance dans ce concours de logiqueet de programmation.

En Sixième: sur 30 687 participantsEloi Guignier, 6ème 2, 38ème nationalClément Wallart, 6ème 1, 121ème nationalBasile Morasz, 6ème 1, 148ème national

En Cinquième sur 44946 participants :Romain Hanotaux, 5ème 3, 366ème nationalEdgar Salle, 5ème 4, 566ème nationalAmelia Allardin, 5ème 1, 604ème national

En Quatrième sur 24046 :Clément Beau, 4ème 5, 19ème nationalThomas Venouil, 4ème 2, 40ème nationalXavier de Montbrun, 4ème 3, 667ème national

En Troisième sur 15064 :Arnault Mermet, 3ème 1, 38ème nationalThomas Blasiak, 3ème 1, 182ème nationalMatthieu Alepee, 3ème 4, 211ème national

Adam Cléau, 5ème 3, 402ème en individuel(2ème tour algoréa), 325ème (1er tour algoréa)

Nicolas Tommasoli et Gaspard Vanney, 5ème 3,50ème en binômes du 2ème tour algoréa

Clément Beau, 4ème 5, 6ème (2ème tour algoréa)

Clément Desbois, 4ème 5, 231ème (2ème tour algoréa)

En Quatrième: sur 11390 participants :Maxime Skipetrov, 4ème 4, 61ème nationalArmand de Pompignan, 4ème 3, 154ème nationalSixtine Chopart, 4ème 2, 190ème national

DRÔLES DE MATHS

RALLYE MATHEMATIQUE de l’Académie de Lyon

CASTOR INfORMATIQUE

KANGOUROU

OLYMPIADES DE MATHÉMATIQUES de Quatrième

Sur 60 classes de collège enzone 2 de la MétropoleLyonnaise :- 3ème 1 : 3ème

- 3ème 3 : 4ème

- 3ème 5 : 5ème

- 3ème 4 : 15ème

- 3ème 2 : 16ème

Prix reçus :Les 3èmes 1, 3èmes 2 et 3èmes 3a u r o n t l a v i s i t e d ema th éma t i c i e n s q u ianimeront des ateliers, auxLazos.

Affiche réalisée par laclasse de Troisième 3

Pour l’équipe, L. THOMAS Professeur de mathématiquessur les sites Saint-Jean et Saint-Barthélemy


Lycée

Lycée

À l’occasion des journées mondiales de l’économie, les élèves de Première ES ont pu assisterà une conférence sur « La contribution du microcrédit à la lutte contre l’exclusion financière » au lycéeSaint-Marc le Mercredi 8 Novembre.

ÉCONOMIE

Les élèves de Première à la découverte du microcréditpour la lutte contre l’exclusion financière

Verdun: Sur les traces et la mémoire du premier conflit mondial

Le temps du mois de Janviera été rude, mais il a rendule vécu des soldats de 14-

18 plus réaliste : Commercy, laforêt d'Argonne, les forts deVaux et de Douaumont, leCentre Mondial de la Paix.

Même si Verdun n'est plusun lieu touristique évident,il est à connaître.

J. GUINAND,Professeur d’Histoire-Géographie

sur le site Saint-Barthélemy

La classe de Première ES2 a effectué un voyage scolaire à Verdun sur les traces et lamémoire du premier conflit mondial avec M. Morel et M. Guinand.MÉMOIRE

Cette conférence a permisaux élèves de prendreconscience d’une autre

forme de crédit existante, lemicrocrédit, un prêt de faiblemontant accordé à des personnesdémunies pour leur permettrede financer un projet (400 $ enmoyenne). Aujourd’hui, centtrente millions de personnes ens o n t b é n é f i c i a i r e s . L e sintervenants ont souligné lapuissance d’une toute petitesomme d’argent prêtée quipe rmet à de nombreuse sp e r s o n n e s d e r e p r e n d r econfiance en eux. En effet, cetype de crédit ne requiert pasles critères d’un crédit classiqueauquel certaines personnes nepeuvent pas accéder et, en leurprêtant un montant qu’elles sontsûres de pouvoir rembourser, leurpermettent de lancer une petiteactivité (création d’entreprise)ou d’investir dans une voiture,

de passer le permis de conduirepar exemple.

En F rance , l e s pr inc ipauxbénéficiaires des microcréditssont des individus qui n’ont pasaccès à des crédits bancaires àcause de leurs faibles revenus,leur allocation aux minimasociaux ou au chômage. Pourpouvoir en bénéficier, il fautprésenter un projet personnelqui favorise l’insertion sociale etprofessionnelle comme l’achatd’un véhicule, une formation, lepermis de conduire ou encoredes soins de santé. Dans les paysmoins favorisés, les microcréditsont pour but de financer desprojets qui feront évoluer le modede vie des habitants.

Les acteurs de ces microcréditssont des associations commeAdie, spécialisées dans l’aide auxpersonnes n’ayant pas accès aucrédit bancaire pour créer leurentreprise. Babyloan, quant à

elle, est axée sur l’international.De nombreux centres sociaux etmairies sont aussi en capacité defournir l ’accompagnementobligatoire pour construire,présenter un dossier auprès dela banque et pour garantir uns u i v i t o u t a u l o n g d uremboursement du prêt.

Lors de la conférence, les élèvesont donc pris conscience duproblème d’exclusion financièrequi peut toucher les milieux etles personnes les plus démunis.Cependant, face à ce problème,ils ont découvert une solutionadressée à ces personnes, lemicro-crédit.

Les intervenants ont su leurexpliquer le rôle des différentsacteurs indispensable dans ledéveloppement du micro-crédit.

Julie GACHON et Léna MENAGER,Elèves de 1ES 1


Avec les autres élèves italianistes LV2 et LV3 nous avons été accueillis à Rome, du 2 au 9 février,par des correspondants du lycée Convitto Nazionale Vittorio Emanuele II.

ITALIE

Un échange avec les Romains

Pendant cette semaine, nous avonspu visiter la capitale italienne, sesnombreux monuments comme le

Colisée ou la villa Borghese et le Vatican.Nos professeurs accompagnateursMadame Magnani et Madame Garciaont organisé un concours photo ; nousdevions prendre Rome sous différentsangles : Rome impériale, Rome moderne,Rome Chrétienne… et des jeux avecdes prix pour nous motiver : des bonbonspour les gagnants et des carottes pourles perdants !

Du 17 au 24 Mars, nos correspondantssont venus à Lyon, et ils ont adoré !Pour notre dernière soirée, les professeursont organisé une petite fête au lycée oùelles nous ont distribué les prix desconcours photos et nous avons visionnéun film de notre semaine à Rome.

Pendant deux semaines, nous avonseu la chance de parler, échanger,sortir et vivre avec nos correspondantset les adieux étaient donc déchirants.

Merci beaucoup à Madame Magnani etMadame Garcia qui nous ont organisé

un formidable voyage et nous ont permis

de vivre deux semaines inoubliables !

Rémi HOAREAU,

Elève de 1ES 1

Cette année encore la Sicile a révélé ses trésors à vingt-huit élèves de Seconde, latinistes etitalianisants, du 4 au 9 Février, sous la houlette de Mmes Delphine Riaud, organisatrice du voyage, etGuillemette Pinchard.

SICILE

En Sicile pour les élèves du niveau Seconde

À peine débarqué de l’avion à Catane,le groupe s’est immergé dans la foulecompacte qui célébrait avec ferveur lafête de Sainte Agathe, patronne de laville.

Puis se sont déployées les stratessuccessives des civilisations qui ontimprimé leur marque sur cette île siconvoitée au cours des siècles : le théâtregréco-romain de Taormina qui dominela mer (et l’on devine au loin Charybdeet Scylla), face à l’Etna où gronde encorela forge de Vulcain, rivalise avec lamagnificence des mosaïques de stylebyzantin de Monreale et de la ChapellePalatine à Palerme où rayonne le ChristPantokrator. Mais la Sicile, c’est aussil’architecture arabo-normande quicohabite avec le style baroque, au détourdes vieilles rues débouchant sur le portmoderne de Palerme. Bref, des paysageset des œuvres d’une stupéfiante beautén’ont cessé de solliciter les yeux etl’esprit, sans oublier pâtisseries et glaces !

C e r t a i n s r e t i e n d r o n t s u r t o u tl’éblouissante Agrigente, ce surgissementmajestueux de temples grecs alignéssur une arête rocheuse devant la merau milieu des amandiers en fleurs.D’autres, le jeu de piste entre thermeset mosaïques dans la villa romaine deCasale, d’autres encore la découverteavec un guide de l’écosystème de l’Etna.D’autres encore garderont en mémoireles embruns vaporisant la lumière sur lablonde Syracuse, ou encore les champsd’orangers et de citronniers chargés defruits, ou peut-être les signes d’unemodernité douloureuse…

Aussi roboratif que les imposantsplats de pâtes autour desquels s’estfaite allègrement l’unité du groupe,gageons que ce condensé d’histoire,de culture, d’art et de nature, a dequoi nourrir profondément l’espritde nos élèves !

G. PINCHARD,Professeur de Lettres Classiques



Cette année scolaire le lycée “AuxLazaristes” a décidé de participer au concours d’éloquenceouvert aux élèves de lycées publics et privés de l’Académiede Lyon et organisé en partenariat avec l’UNICEF.

CONCOURS

Une première “Aux Lazaristes”: un concours d’éloquence

Chaque établ i ssementdevait sélectionner unc a n d i d a t q u i l e

représenterait à la finale. Chaquecandidat devait exposer à l’oralun plaidoyer de quatre minutesportant sur l'une des thématiquesdu respect des droits des enfantsdans le monde, conformémentà la Convention Internationaledes Droits des Enfants signée le20 Novembre 1989 à l'ONU.

Mardi 6 Mars, onze lycéensvolontaires se sont soumis àl’épreuve au sein des Lazaristesd e v a n t u n j u r y d e s e p tp r o f e s s e u r s d e ma t i è r e s

différentes. Le choix a étécornélien car un seul élève devaitêtre choisi pour représenter lelycée et les candidats avaienttous des qualités oratoiresindéniables. C’est un élève de2nde 7 qui a finalement étéretenu : Victor Gounot.

C o m m e l e n o m b r e d eparticipants était élevé dans leRhône, les treize candidatssélectionnés par leur lycée ontdû franchir une nouvelle étapepour accéder à la finale. Malgrésa bonne prestation le 28 marsdernier, Victor Gounot n’a pasété cho i s i parmi le s c inq

candidats qui représenteront leRhône lors du dîner de gala, quiaura lieu le 23 Avril au lycéehôtelier de Dardilly et dont lesbénéfices seront reversés àl’UNICEF.

D. RIAUD,Professeur de Lettres Classiques


DIS

COU

RS

Bonsoir, ce soir je suis là pour défendrele droit à la santé des enfants dansle monde.

Avant de commencer mon plaidoyer, jevoudrais vous faire part d’une observationque j’ai pu faire chez nous, pays du « Nord ».N’avez-vous jamais été heureux d’êtremalade pour échapper à une interrogationde mathématiques? N’avez-vous jamaisété heureux d’être malade pour être exemptsde ce dîner de famille qui dure une éternité?N’avez-vous jamais été heureux d’êtremalade pour vous soustraire à unequelconque obligation? Nous l’avons tousété. Comme si la représentation que nousnous faisions de la maladie n’était qu’unalibi nous offrant une forme de libertééphémère. Malheureusement, dans lemonde, le terme « virus » est loin d’avoirla même signification.

Mais il est vrai que l’on a de la chance. Carchez nous, pays « riches », chaque jour, ona des « génies » qui créent la technologie

de demain, chaque jour on a des « génies »qui dirigent notre monde, chaque jour, ona des « génies » qui travaillent pour marchersur Mars, marcher sur Mars… Mais derrièretout ça, on oublie souvent que dans lemonde huit millions d’enfants meurentchaque année avant d’atteindre l’âge decinq ans ; un enfant de moins de cinq ansmeurt toutes les quatre secondes dans lemonde.

En voyant ces chiffres, je me suis posé desquestions. Je me suis demandé : pourquoin’ont-ils pas cette chance, eux? Pourquoin’ont-ils pas cette chance de vivre? Pourquoin’ont-ils pas cette chance de devenir desgénies à leur tour? La réponse est simple.Aujourd’hui, 75 % des décès infantiles sontdus à un manque d’accès à des soinsmédicaux basiques et paraissant évidentschez nous, 15 % des huit millions d’enfantsmeurent à cause de diarrhées, si aisémenttraitées chez nous.

C’est donc pour cela que nous pouvons etque nous devons agir. Car si les soinsnécessaires tels que des vaccins ou desimples traitements médicamenteux étaientprodigués à ces enfants dans les tempsimpartis, six de ces huit millions seraientsauvés. Évidemment, je ne vous demandepas de faire vos valises et de partir demainsauver ces enfants. Mais, sachez qu’undon financier, bien sûr à votre mesure,contribuerait plus que jamais à la vie dehuit millions d’êtres humains. L’UNICEF abesoin de vous, les enfants ont besoin devous.

Je vais vous laisser vous forger un avis surle sujet mais, avant de partir, n’oubliezpas : « On ne peut jamais savoir quelsseront les résultats de nos actes. Mais sin ou s n e f a i s on s r i e n , n ou sn’obtiendrons aucun résultat. » –Mahatma Gandhi.

Victor GOUNOT,Elève de Seconde 7

Voici le discours prononcé par Victor Gounot et qui lui a valu des éloges mérités :

Félicitations à tous les groupes qui ont participé aux Olympiades académiques de Sciences del’Ingénieur 2018 le 4 Avril à l’ENTPE (Ecole Nationale des Travaux Publics de l’Etat) de Vaulx-en-Velin. Leurenthousiasme et leur mobilisation pour cette manifestation ont été remarquables.

SCIENCES

Olympiades académiques de Sciences de l’Ingénieur

Un groupe d’élèves de Terminale S3(Thomas Brun, Lucas Gigondan,Grégoire de Lambertye, Séverin Meo)a été sélectionné en 3ème position pourparticiper à la finale nationale qui auralieu le Jeudi 17 Mai 2018 chez FANUCà Lisses (91). Le projet sélectionné estun Baby-foot connecté.

Un groupe d’élèves de Première(Sinclair Augereau, Jérémie Bron,Diane Le Pivert, Hélène Siboulet) areçu le prix du « Coup de cœur dujury » pour son « robot artiste ».

Les Professeursde sciences de l’ingénieur


Dans le cadre de la pastorale, les élèves du niveauPremière ont réfléchi et partagé sur les réseaux sociaux. Eneffet, ils se sont aperçus que les réseaux sociaux sur Internetentre autres apparaissent comme un moyen de communicationde plus en plus important et que cela comporte de nombreuxavantages mais aussi des inconvénients. Ils en sont arrivés à laconclusion que les relations virtuelles ne peuvent pas remplacerle contact humain et qu’il est important de se protéger, de seméfier des réseaux sociaux quels qu’ils soient car ceux-ci peuventnuire à la vie d’autrui parfois. Alors, prenons le temps d’utiliserles réseaux sociaux afin de discerner les impacts et de savoir lesdangers : agir dans la précipitation cela n’est jamais bon.

SOCIÉTÉ

Les réseaux sociaux, les selfies et harcèlement de l’apparence

TÉM

OIG

NA

GES Les premiers smartphones ont été créés dans les années 2000, et les

applications ont envahi nos vies quotidiennes. Certaines de cesapplications sont des réseaux sociaux. À leur création, ils ont étéprésentés comme facteurs de socialisation par leurs promoteurs. Ilsprésentent des avantages comme des inconvénients. Grâce aux réseauxsociaux, il est facile de retrouver des anciens amis, de garder contact,se divertir et se tenir au courant des informations. En revanche, lesréseaux sociaux nous éloignent de la vraie définition de l’amitié, etplus globalement des relations sociales directes. Les enfants sontconfrontés aux écrans de plus en plus jeunes. Ils finissent par développerun rapport de dépendance aux écrans, comparable à celui d’un trèsjeune enfant avec son doudou. Par l’instantanéité des échangesqu’elles introduisent, les nouvelles technologies peuvent abaisser notreseuil de patience et augmenter celui de notre frustration. La plupartdes collégiens et lycéens regardent très souvent leur téléphone tout aulong de la journée. On peut savoir ce que font à chaque instant nosamis. On finit par cultiver la relation par écrans interposés et appauvrirla socialisation. On finit par avoir l’œil rivé en permanence sur sonécran et délaisser, voire ignorer, son voisin, le paysage, etc. Un exempleconcret vécu personnellement : deux touristes anglais demandent leurchemin dans un tramway à une personne qui répond ne pas parleranglais. Aucun des autres passagers, en partie connectés à leurtéléphone ou leurs écouteurs ne prendra la peine de leur venir en aide.Les réseaux sociaux peuvent également devenir le support de faussesinformations (fake news). Snapchat ou Instagram sont des applicationscourantes, permettant d’échanger des photos, des images. Un nouveauterme est apparu à cette occasion : le selfie, qui désigne une photo desoi. Ces selfies offrent la possibilité de partager à chaque instant unmoment important ou anodin de notre vie. Par le nombre dedestinataires potentiels et par la fréquence possible, notre vie privéepeut ainsi rentrer dans le domaine du public. De ce fait, la vie privéeest présentée très souvent sous un jour heureux, sans problème.Pour les collégiens, lycéens ou des personnes aimant se donner desdéfis : #Une journée sans portable#

Benjamin,Première S3

Les réseaux sociaux sont, depuis leur création, un fléau et un bienfait.C’est un fléau contre lequel il faut prémunir. Le harcèlement fait ragetous les jours et des milliers, peut-être des millions de personnes,jeunes ou non, en sont victimes. Mais c’est également un bienfait dela technologie de par le rapprochement des gens, la « socialisation »de ces derniers… La socialisation est ici un grand mot pour décrire lerapprochement de personnes qui ne se connaissent pas et qui n’étaientpas forcément destinées à se connaître. Les réseaux sociaux peuventégalement renforcer la tyrannie de l’apparence. En effet, par larecherche d’une photo de profil, ou de photos tout court, les réseauxsociaux favorisent l’apparence au détriment de la personnalité. Lesindividus sont alors attirés par ce qu’ils voient avant d’être attirés parles affinités, la personnalité profonde, ce qui est caché et peu visibleau premier coup d’œil. C’est là que je vois le tort des réseaux sociaux.

Arnaud,Première S5

Les réseaux sociaux sont des outils formidables pour se divertir,communiquer et mieux connaître certaines personnes. C'est aussi unmoyen pour certains de trouver, de retrouver des personnes, il estdonc préférable de faire bonne impression. Certains tombent doncdans la culture de l'apparence et du corps. Comme par exemple desstars, des influenceurs ou des marques. Les selfies permettent decommuniquer entre les personnes, les selfies vont permettre de mettreen valeur certains produits, objets, vêtements qui vont influencer despersonnes, donc les pousser à acheter la marque ou à refaire la mêmechose. Étant donné que ce moyen de communication est utilisé par lesjeunes pour les jeunes il permet aux spectateurs de mieux s'identifierà l'influencer.

Kévin, Gabriel et Émilien,Première STI2D

Apparence…? Dans une société où l'apparence est le mot-clé desinteractions entre les individus, comment être réellement soi-même?Que ce soient les réseaux sociaux ou toute autre technologie qui nefait que mettre en valeur l'apparence des êtres, mais aussi l'hypocrisieambiante et normalisée, la volonté de se conformer aux autres, toutceci nous pousse à s'efforcer de paraître quelqu'un d'autre, alors quela plus belle personne que nous pouvons être, c'est nous etnous seuls… Mais alors, pourquoi donc "changer" qui nous sommes?Pour être psycho-compatible aux autres? Afin de ne pas avoir honted'être différent? Ou pour une autre recherche, pour être "mieux" aimé,pour se créer une "meilleure" image de soi ? Afin d'essayer d'éviter lesproblèmes? C'est en les affrontant et en passant par-dessus, qu'ilss'effondrent. Ou sinon par "bons sentiments" pour nos proches, pouressayer de les aider? Cependant, la solution pour aider notre entouragene réside pas dans les sentiments, qu'ils soient bons ou mauvais ; c'estsimplement sans image, qui nous sépare de chacun, qui nous lie etnous empêche donc d'être efficaces, que nous pouvons apporter nonpas ce que nous pensons être bons, mais ce qui est Juste. Alorspourquoi s'obstiner encore à paraître?

Jérémie,Première S5

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Résultats Ekiden de Lyon 2018

Business Plan

Dans le cadre de l 'enseignementexploratoire PFEG (Principes Fondamentaux d'Économie etde la Gestion), Cécile Jamier, professeure de la disciplineet Bernard Lux, ancien dirigeant de PME, ont proposéaux élèves de Seconde d'imaginer un projet d’entrepriseréaliste et d’en élaborer le business plan (document desynthèse des éléments constitutifs du projet d'entreprise).

ÉCONOMIE

Cet atelier pratique débute par un cours théoriqueet l’intervention d'un élève de Terminale des Lazaristes,fondateur d'une société de vente en ligne afin de partagerson expérience entrepreneuriale. Au cours de trois séancessuivantes, pour donner naissance à leur idée, les élèves sontappelés à stimuler leur créativité et utiliser les outilséconomiques et de gestion abordés.

Une dernière séance est consacrée à la présentation desprojets et l'évaluation de leur faisabilité.

B. LUX,Personnel d’éducation de l’internat

et C. JAMIER, Professeur de SESsur le site Saint-Barthélemy

Équipes TempsClassementGénéral

Classementcatégorie

SEVE GabrielSABAS VictorLAMONT MaxenceDERVIL ThomasMARTIN RaphaëlCARDINAL Julien

3:11:34 44 4

BIENVENU MatthieuKARAM NicolasBOREL JustineRAMEIL Guillaume BRIAND CatherineJAMIER Cécile

3:22:29 72 17

SIBILLE ChloéHOUDOIN FelixMARTIN LucieFREJAFOND ClémentBOUHRIS PhilippineMY Vincent

3:43:06 127 5

MASSON BarbaraBUTIN AlexisMARTIN ROUX LéaVERDA PierreLECANTE LudivineVANDAME Benjamin

3:44:41 128 6

Belles performances en mathématiques pour les lycéens!

Jeudi 15 Mars 2018, les huit classesdu niveau Seconde ont participé au“ Ra l l y e ma t h éma t i q u e ” d el’Académie de Lyon : c’est uneépreuve par classe. Pendant 2 heures,chaque classe a cherché (et trouvé)des solutions à des énigmes dedifférents niveaux ; ils ont aussiillustré sur une feuille format A3 unde ces problèmes. Plusieurs énigmesétaient données en langue étrangère(anglais, allemand, espagnol,italien), la réponse étant bien sûr àdonner dans une de ces langues.

Palmarès :RALLYE MATHÉMATIQUE de l’Académie de LyonSur 90 classes du lycée enzone 2 de la MétropoleLyonnaise :- 2de 1 : 1ère - 2de 4 : 2ème

- 2de 7 : 3ème - 2de 6 : 7ème

- 2de 8 : 10ème - 2de 3 : 15ème

- 2de 5 : 19ème - 2de 2 : 41ème

Prix reçus :- Les 2des 1 iront participer à la finale durallye le 7 Juin à La Doua avec lesonze autres classes finalistes.

- Les 2des 4 et 2des 7 iront passer unejournée au Planétarium de Vaux-en-Velin, le 15 mai.

Affiche réalisée par les élèvesde Seconde 2


Belles performances en mathématiques pour les lycéens!

Certains élèves des niveauxSeconde, Première et Terminale Sont participé en Novembre 2017 auconcours “Castor informatique”. C’estun concours de logique fait surordinateur, joué en individuel ouen binôme dans ces classes.

Bravo à eux pour leur persévérance dans ce concours delogique et de programmation.

Pierre Sémanne, 2nde 4, 7ème (1er tour Algoréa ),47ème castor (binôme)

Valentin Ricard, 2nde 6, 31ème (1er tour algoréa),483ème castor (individuel)

Léo Denjean, 2nde 4, 440ème (1er tour algoréa),47ème castor (binôme)

Yann Montoya, 1ère S5, 6ème (2ème tour algoréa),5ème (1er tour algoréa)

Guillaume Vindry, 1ère S5, 5ème (castor)

CASTOR INfORMATIQUE

OLYMPIADES DE MATHÉMATIQUES de premièreMercredi 14 Mars, 67 élèvesvolontaires de Première ES, S etS T I 2 D o n t p a r t i c i p é a u x“Olympiades de mathématiques”:c’est une épreuve individuelle.Quatre problèmes à chercher durant4 heures (deux exercices nationauxen 2 heures puis deux exercicesacadémiques en 2 heures) ,raisonnements et rédaction àl’honneur!

Sur 166 participants en série non S :Trois élèves primés (avec trois autres élèves de l’académie) :

Clémence Marconnet, 2ème (1ère ES1)Emilien Heusch, 3ème (1ère STI2D)Lucas Bilger, 5ème (1ère ES1)

Sur 1301 participants en série S :Quatre élèves primés (avec vingt autres élèves de l’académie) :

Samuel Montoya, 3ème (1ère S4)Félix Houdouin, 4ème (1ère S3)Yann Montoya, 5ème (1ère S5)Guillaume Vindry, 9ème (1ère S5)

Bravo à tous pour ces excellents résultats et leur participationnombreuse.

Les élèves primés sont invités à une conférence et à la remisedes prix à la Maison des Mathématiques et de l’Informatiquele Mercredi 23 Mai.

Le Mercredi 21 Mars 2018 a eu lieu, durant 5 heures, leconcours général de mathématiques pour les séries S et ES.Plusieurs élèves ont tenté leur chance… Résultats en Juin.

CONCOURS GÉNÉRAL DE MATHÉMATIQUES

Pour l’équipe, L. THOMAS Professeur de mathématiquessur les sites Saint-Jean et Saint-Barthélemy

Le Jeudi 15 Mars, les élèves volontaires de Seconde(77 élèves), Première (40 élèves) et Terminale (6 élèves)ont participé au “Concours Kangourou”. C’est uneépreuve individuelle de 50 minutes sous forme d’unQCM.

Palmarès du concours KangourouLes élèves dans les 100 premiers nationaux sont dansles primés officiels.

En Seconde sur 12 538:Baptiste Vibert, 2nde 7, 38ème nationalBaptiste Chalayer, 2nde 6, 199ème nationalLéo Denjean, 2nde 4, 224ème national

En Première non S, sur 1 405 :Aelig Villiette, 1ère STI2D, 20ème nationalAlexis Bruneteau, 1ère STI2D, 33ème nationalAdrien Petitjean, 1ère STI2D, 299ème national

En Première S, sur 5 171:Samuel Montoya, 1ère S4, 49ème nationalGuillaume Vindry, 1ère S5, 55ème nationalYann Montoya, 1ère S5, 62ème national

En Terminale non S, sur 700:Léo Paul Montalbetti, Tale ES2, 28ème nationalAdrien Pichon, Tale ES1, 108ème nationalMaxence Négro, Tale ES1, 117ème national

En Terminale S, sur 3 137 :Mathias Yousef, TS2, 65ème national

Bravo à tous les participants au concours qui recevrontdifférents prix (T-shirt, livres…)

KANGOUROU

Les élèves se sélectionnaient ainsi pour le concours deprogrammation algoréa, 1er tour puis 2ème tour.

Plusieurs élèves se sont distingués :

Le parcours d’éducationà la justice “Aux Lazaristes”

Durant dix-huit mois, une équipe composée de membres de communautés éducatives de neuf établissementsscolaires lasalliens a travaillé à la construction d’un parcours d’Éducation à la Justice. Ce parcours invite lesjeunes à réfléchir autour de douze valeurs qui fondent la notion de justice, c’est-à-dire l’ajustement à soi,aux autres, à son environnement, à Dieu. Il s’agit de réfléchir mais aussi d’agir ! Ce parcours propose desmises en pratique : rencontres avec des associations, actions d’entraide, mini-projets… Dans notreétablissement, beaucoup d’initiatives qui « osent la fraternité » peuvent d’ores et déjà se rattacher à ceparcours d’Éducation à la Justice par les valeurs. En voici quelques exemples…

Un certificat de compétences de citoyen de sécurité civileet une sensibilisation aux gestes qui sauvent

BOEN n° 30 du 25 Août 2016

Dans cette entreprise, un« curriculum de citoyen desécurité civique » a été mis

en œuvre au sein du Centrescolaire “Aux Lazaristes”.

Les objectifs pour l ’année2017/2018 sont les suivants :

Tout d’abord, pour les classesde Troisième, 50 % des élèvesvo lonta i res ont reçu uneformation PSC1 (le Samedi). Les50 % restants ont reçu quant àeux une sensibilisation auxgestes qui sauvent de 2 heures(le Vendredi).

Mais encore, l’ensemble desélèves délégués (titulaires) duCent re sco la i re ont reçué g a l em e n t c e t t e m ême

sensibilisation aux gestes quisauvent de 2 heures (Vendredi).

Enfin, une session PSC1 et deuxsessions de sensibilisation auxgestes qui sauvent ont étéproposées au personnel OGECet enseignant les 26 et 27 Avril2018

Un « curriculum de citoyen desécurité civique » qui développede manière concomitante cheznos élèves les valeurs mises enavant par le « Parcours d’Éducationà la Justice ».

A. BIBLOCQUE et M-L. COWLES,L’équipe des formateurs

« Aux Lazaristes »

• « Au collège et au lycée, le certificat decompétences de citoyen de sécurité civile(PSC1) est accessible à tout élève. Subsidiaireau PSC1, le module de deux heuresvisant à sensibiliser aux gestes qui sauvent(GQS) vient compléter l'éventail des

formations au secourisme proposées auxélèves ». (…)• « Afin de valoriser leur engagement, il estessentiel que les élèves qui se sont engagés àassumer une responsabilité au sein de leurétablissement (délégués de classe, au conseil

de la vie collégienne (CVC) et lycéenne (CVL),au conseil d'administration de l'établissement,jeunes officiels à l'UNSS ou l’UGSEL) - puissentobtenir le certificat de compétences de citoyende sécurité civile - PSC1 ou à défaut, unesensibilisation aux gestes qui sauvent ».

Le parcours engagement des élèves de Seconde 2avec l’Association des amis de la Chapelle Sainte Philomène

Dans le cadre du parcours d’engagement misen place cette année sur le niveau Seconde,la classe de Seconde 2 a choisi de s’investir

avec bienveillance auprès de l’Association « Lesamis de La Chapelle » dans un projet de classe. Lesélèves se sont retrouvés dans un premier tempsdans la Chapelle, qu’ils ne connaissaient pas, àl’écoute des besoins énoncés par les trois principauxmembres de l’Association.Ils ont alors proposé d’unir leurs compétences dansle but d’aider cette Association à récolter des fondspour la remise en état de la Chapelle et de lapromouvoir. Ils ont pris la responsabilité d’organisereux-mêmes cet engagement sous forme d’uneintervention d’envergure le jour des Journées PortesOuvertes des Lazaristes le 27 Janvier dernier. Une

partie des élèves, déjà membres d’un groupe demusique, s’est installée dans la Chapelle et a donnéun concert ouvert au public. Tandis qu’une autrepartie des élèves vendaient avec succès des partsde gâteaux qu’ils avaient eux-mêmes confectionnés.D’autres encore, se sont investis en tant que guidessur cette journée, emmenant les visiteurs dans lachapelle qui faisait partie de leur parcours. Enfin, ilserait question de financer en répartissant les dons,la réparation d’un des tuyaux de l’orgue de laChapelle…Un grand merci à eux pour cette belle journéeet pour leur investissement dans la fraternité.

M. SOLVERY,Professeur de Sciences-Physiques


La principale notion d’engagement que l’on retrouvedans la commission « Fête de l’établissement »concerne la responsabilité donnée à chacun des

membres dans la répartition de l’organisation de ce jourtrès spécial. Chaque personne y joue un rôle majeur etpas seulement les membres de la commission. Nousnous devons également d’être à l’écoute de tous lesélèves et de leurs attentes car notre travail est ici derendre cette journée la plus riche et plaisante possiblepour le plus grand nombre. C’est ainsi que cela nousmène à la troisième et dernière valeur qu’est la confiance.

Elle s’exprime dans la confiance que nous portent lesélèves et enseignants participant à cette journée surle bon déroulement de cette dernière en matièred’originalité, d’innovations et d’organisation, mais aussidans la confiance présente à l’intérieur de la commission,la cohésion de ce groupe, indispensable dans laplanification d’une journée si complexe.

Maxime SAURIN,Élève de TS4

La fête de l’établissement basée sur la responsabilité,l’écoute et la confiance

AKWABA, les ENFANTS

Chaque année, depuis 1994,des groupes d’élèves duC e n t r e s c o l a i r e « A u x

Lazaristes » préparent des projetsde solidarité à l’international dansdifférents établissements Lasalliensdans le cadre du SEMIL (ServiceÉ d u c a t i f d e s M i s s i o n sInternationales Lasalliennes). Cesjeunes font partie de l’AssociationAkwaba, les enfants.

L’un des principes de l’association estde responsabiliser les jeunes, de leurdonner les moyens de gérer leur projeteux-mêmes. Ils s’engagent pourmener à bien la préparation du séjouret cela pendant deux ans dans unesprit de Bienveillance et de Fraternité.Le discernement permet de mieuxcomprendre ce type de projet.

La priorité dans cette aventure estdonnée à la rencontre, le travail étantun moyen de la faciliter. Dans cettepréparation, on fait en sorte que lesjeunes comprennent que l’essentielest le partage avec les personnesrencontrées. Nos jeunes font del’animation auprès des enfants lesplus démunis et font de la rénovationde bâtiments scolaires.

Les groupes doivent se préparer à ladécouverte des expressions dedifférentes cultures, traditions sociales,économiques et religieuses. Chacunse sait respecté dans sa croyance. Lesdifférences invitent justement aud i a l o g u e e t a u p a r t a g e d e sconvictions. Il n’y a pas de vérité.

Ces années de préparation consistentaussi à faire connaître l’Associationau niveau de l’établissement afin desensibiliser les autres élèves, à souderle groupe en partance pour favoriserla vie sur place. C’est pourquoi,différentes actions sont menées toutau long de l’année.

S’engager dans un projet SEMIL,c’est oser la difficulté et c’est aussi :

Découvrir que l’on peut repousserses limites en s’oubliant et enpartageant son cœur ;

Vivre ensemble, partager et construireune solidarité au sein du groupe;

Aider, principale motivation del’Association “Akwaba, les enfants”car c’est avoir le plaisir de fairesourire ;

Aimer, faire confiance et respecterle cheminement des autres ;

Respecter, connaître l'autre etpouvoir l’accepter comme il est.

Pour le groupeAkwaba, les enfants,

B. LOURDAIS

Un projet pluri-technologique des élèves de Terminale STI2Den partenariat avec l’association « Akwaba, les enfants »

Tsiko au TOGO: un projet basé sur le respect,la responsabilité et la bienveillance

Dans le cadre des épreuves duBaccalauréat STI2D, les élèvesdoivent préparer et réaliser un

projet pluri-technologique.Un groupe de trois élèves travaille cetteannée en partenariat avec l’Association

« Akwaba, les enfants ».L’Association Akwabaorganise des voyages

solidaires. Pendantl’été 2018, c’est ungroupe de seizejeunes volontairesde l’établissemente t q u a t r eaccompagnateursqui vont partir enHaïti, dans une

école pour faire de l’animation et un peude chantier durant trois semaines.

Les conditions sont très précaires (pasd’eau, pas d’électricité). Les élèves deTsti2d ont donc pour mission de réaliserun système autonome en énergie quipourra alimenter un éclairage d’appointet assurer la charge d’une enceintenomade et d’autres appareils USB. Ainsiles jeunes d’Akwaba pourront diffuser deshistoires et de la musique aux jeunesHaïtiens.

Ce matériel restera ensuite dans l’écolede Haïti. Les élèves sont donc arrivés à lacréation d’une valisette qui contiendraune batterie, une enceinte nomade et unéclairage à base de LED.

Cet ensemble pourra déployer troispanneaux photovoltaïques dont la positionpourra être optimisée par rapport au soleil.

Les élèves du groupe sont sensibles aufait que la maquette sera utile à touteune école et particulièrement à unepopulation pauvre. La démarche des élèvess’inscrit pleinement dans la valeur deFraternité portée par le parcoursd’éducation à la justice.

Et c’est cette valeur qui anime leur enviede mener à bien le projet et de proposerun produit de qualité.

Florent CAIRE, Hugo MALAIZEet Lucas MENEZ,

Élèves de Terminale STI2D

Le partenariat entre le Comitéscolaire du village de Tsikoau Togo et le Centre scolaire

« Aux Lazaristes » a vu le jour en2012 sur les traces d’une missionde Fraternité de l’Association« Akwaba, les enfants » menéeen 2007. Les contacts que l’on asu garder à la suite à cet échangeet ce partage ont permis unenouvelle visite et la mise en placede cette aide. Depuis, chaqueannée, chaque famille inscrivantun enfant dans notre Centrescolaire donne 2€ pour inscrire

un enfant dans le village Togolais.Nous avons la responsabilitéd’informer les enfants sur cetteaction en restant humble sur lepeu que l’on apporte, de lessens ibi l i ser au manque descolarité dans le monde et àl’importance du savoir. Rester àl’écoute des différentes questionsqu’ils peuvent nous poser estessentiel à la continuité de notremission.Ce « Partenariat avec le Togo »rejoint donc bien les valeurs misesen œuvre dans le Parcours

d’Éducation à la Justice et il seraitbon et souhaitable qu’il puisseperdurer.Nos partenaires dans le villagede Kpélé Tsiko (TOGO) sont :• Monsieur Togbui ADUA III (chefdu village),

• Mons i eu r F r anc i s Kod joMENSAH (ancien directeur ducollège).

G.GOBET, Professeur detechnologie sur les sites

Saint-Jean et Saint-Barthélemyet L. DUBREUIL, Cadre éducatif

sur le site Saint-Jean

Le Bureau Des Elèves associé à l’environnement

Depuis la rentrée de septembre,une nouvelle commission a vu lejour au BDE : la Commission

Écologie. Elle s’est lancé un défi :s e n s i b i l i s e r l e s é l è v e s d ulycée aux Lazaristes au respect del’environnement.À travers la mise en place d’un systèmede recyclage du papier dans toutes lesclasses du lycée, elle invite les élèves à seresponsabiliser et à s’impliquer dans lavie de leur établissement. Le but étantd’arriver à terme à automatiser le gestedu recyclage du papier mais aussi queles élèves participent spontanément etactivement aux tâches que cette initiativesuppose. Ce projet qui petit à petit prendforme nécessite une certaine maturité

des élèves qui leur permettrait de poserun r ega rd b i enve i l l an t s u r l eu renvironnement et qui les inciterait àprendre en main à leur échelle laprotection de l’environnement.Pour commencer, les délégués de classeseront les premiers mobilisés et porte-parole à leur échelle de ce nouveau modede fonctionnement. Par la suite, noussouhaiterons que tous les élèves se sententconcernés, c’est pourquoi la Commissionincitera les classes au recyclage du papieren leur lançant « une course » à celle quieffectuera le plus de tri, cette dernière severra récompensée. Ce projet, avec ladétermination et la motivation des élèves,pourrait largement leur faire prendreconscience de la place qu’ils occupent et

de leur capacité à faire bouger les chosesà leur échelle. Il espère également susciterla prise de nouvelles initiatives dans cettemême lignée.

Barbara MASSON,Élève de TS3

En septembre dernier, la Pastorale s’estassociée à l’action de l’Association “LesPetits Frères des Pauvres” et a proposé

aux élèves du niveau Troisième de participerà l’opération « Les fleurs de la fraternité ».Une trentaine d’élèves a répondu à l’appel eta distribué gratuitement des « fleurs de lafraternité » place Bellecour la veille et le jourdu Run in Lyon. Nos jeunes bénévoles ontinvité les passants à offrir à leur tour cettefleur à une personne âgée de leur entourageou à une personne isolée. Les jeunes, à travers

cette action, ont fait preuve de courage (selever tôt le Dimanche matin ou bien affronterla pluie battante du Samedi après-midi !), ilsont été à l’écoute des passants et parfois unvéritable échange s’instaurait. Et bien sûr, ilsont expérimenté la fraternité : ce souci quel’on a pour nos frères en humanité, au-delàde notre cercle familier.

A. AUREILLE,Coordonnatrice de la Pastorale

du Centre scolaire « Aux Lazaristes »

Connaissez-vous vraiment les actions de l’APEL?Basées sur les 12 valeurs…

Les fleurs de la Fraternité

Vous pensez certainement aux incontournablesactions qui rythment habituellement l’annéescolaire : accueil des nouveaux parents,

marché de Noël, bourses aux vêtements, repasentre parents, diverses ventes et animations, fêtede l’école et tombola…En fait, à ces actions, s’ajoutent chaque année desactions innovantes qui viennent donner du sens àl’engagement des bénévoles que nous sommes.À titre d’exemple, cette année, à l’APEL de l’école“Aux Lazaristes”, nous relayons la thématiqueproposée par le groupe scolaire Aux Lazaristesdans le cadre du Parcours d’Éducation à la Justice,au Service et à l’Engagement. Ce parcours initieainsi une réflexion sur l’ajustement à soi, auxautres, à son environnement et à Dieu et sur lesdouze valeurs qui le fondent.Une des valeurs de ce parcours est le respect. Noséchanges nous ont amenés à réaliser que pourrespecter l’autre, il faut comprendre ce que l’autre

ressent. Mais comment comprendre le vécu del'autre et se mettre à sa place si l’on ne se comprendpas soi-même?D’où l’idée que le respect de l’autre est conditionnépar la compréhension de soi-même, de son vécuet de ses émotions. C’est effectivement enapprenant à mieux comprendre ses propresémotions et à les gérer que l’enfant pourra ensuiteêtre à l’écoute de l’autre et le respecter.Aussi, l’APEL de l’école a offert aux parents, grands-parents, et enseignants du groupe scolaire AuxLazaristes une conférence pour mieux comprendreles émotions des enfants. Cette conférence, animéepar Patrice Lacovella, sophrologue spécialisé dansl’enfance, a permis de trouver des clefs utiles pouraccompagner les enfants à prendre conscience deleurs émotions, à les exprimer, à les gérer et ainsià mieux se connaître eux-mêmes, dans le respectde soi et de son prochain.

L’APEL de l’école “Aux Lazaristes”

Le soutien scolaire: la passerelleÉcole, Collège et Lycée

Cette année, Aux Lazaristes - La Salle, il a étémis en place un parcours engagement pourtous les élèves du niveau Seconde. Comme

professeur principal d’une classe de Seconde, j’ai laresponsabilité de mettre en place ce parcours, et,d’inciter mes élèves à s’engager. Très vite, un typed’engagement m’a semblé aller de soi : assurer dusoutien scolaire à des élèves demandeurs au niveau ducollège et des CM1-CM2. En effet, je me sensdirectement concerné, car, j’enseigne égalementl’Histoire-Géo. dans des classes du niveau Sixième. Or,même dans un établissement où les élèves sont en trèsgrande majorité aidés dans leur travail par leurs parents,il y a quelques élèves qui ne bénéficient pas d’unsoutien familial aux devoirs, pourtant indispensable.C’est pourquoi, j’ai réussi à motiver certains de mesélèves de Seconde, pour les impliquer dans cetaccompagnement hebdomadaire, pour effectuer uneheure de soutien scolaire, et, permettre ainsi à un plusjeune élève volontaire, de bénéficier de l’expérience etde la bienveillance d’un plus grand. Et ça marche !

Voici justement les témoignagesde Clara et d’Ugo, deux de mesélèves tuteurs de Seconde:

« Dans le cadre du soutienscolaire, j'ai accompagné deuxgarçons de CM2 et Sixième (10et 11 ans). J'ai consacré du tempsà partager mes connaissancesavec des enfants plus jeunes età l e s a i d e r d a n s l e u r sapprentissages. J'ai ressenti unegrande satisfaction à transmettremon savoir et à voir leurs progrès.Ce sont des moments d'échangeet de partage. Cet engagementdemande d’être responsable etrespectueux et d'avoir uneapproche bienvei l lante etd'écoute envers les enfants. »Ugo

« J’ai commencé à suivre une élève de Collège leMardi soir depuis Janvier maintenant. Cetteexpérience pédagogique est bénéfique pour l’élèveaidé mais aussi pour le tuteur constituant une vraiedémarche de solidarité. Le fait de pouvoir aider unélève en particulier crée des liens avec cette personneet son progrès est gratifiant pour le tuteur. C’estavec joie que je me rends le Mardi soir au collègepour me mettre à la disposition d’élèves. » Clara

TÉM

OIG

NA

GES

D-J DELABRE,Professeur d’Histoire-Géographie

et Professeur principal de Seconde 8

La Banque Alimentaire

Les coureurs de la Lazo Team, enparticipant aux différentesépreuves de course à pied qui

leur sont proposées, et notammentl'Ekiden de Lyon, rentrent pleinementdans les valeurs véhiculées par leParcours d’Éducation à la Justice, auservice et à l’Engagement. La courseà pied est souvent reliée à la notionde courage, de ténacité, et ce quelque soit son niveau de pratique.

Au sein de la Lazo Team, les élèvesapprennent à partager autour de lanotion d'effort, des moments deconvivialité, de respect des autres etd'engagements. Lorsqu'ils s'engagentsur l 'Ek iden au mois de Mars(marathon fractionné en six relais)cette notion d'engagement est encoreplus marquée car l'épreuve se déroulepar équipe de six, mixte ou non, et

la performance individuelle est ici auservice du collectif.

Autour des coureurs, s'est formédepuis quelques années, un groupede supporters qui apprennent às'organiser pour soutenir au mieuxles coureurs sur chaque course etnotamment sur le Run in Lyon aumois d'Octobre. C'est l'occasion pourles supporters d'exercer une certaineforme de fraternité et de bienveillanceenvers les coureurs.

La Lazo Team concerne égalementles adultes de la Communautééducative, ce qui donne un aspectcollaboratif au projet. Alors n'attendezpas et chaussez vos baskets pour lesprochaines courses !

M. BIENVENU,Professeur d’EPS


La Lazo Team

Sakado

Durant le mois de décembre, laVie Scolaire a encouragé laparticipation des collégiens à

la collecte au profit de la BanqueAlimentaire du Rhône. Les élèves onttrès largement participé par des donsde nourriture (80 kg récoltés) maiségalement par la réalisation d’affiches

pour promouvoir l’opération. Labienveillance des Jeunes, leur écoute,leur esprit de fraternité et deresponsabil ité ont fa i t de cetévènement un beau moment departage.

Pour la Vie Scolaire,J. BOISSENET

Pour le dossier, A. AUREILLE, L. THOMAS et B. LOURDAIS

Depuis le mois d’octobre, la classede Seconde 7, à l’initiative deson professeur principal Madame

Béal, a réalisé le projet Sakado. Sakadoest une Association lyonnaise fondéeen 2005 qui a pour fonction deproposer des sacs à dos remplis dematériel aux sans-abri afin de leurfournir de quoi surmonter les difficultésde l’hiver. Les sacs sont composés pardes bénévoles, puis ils sont distribuéspar des associations telles que le SamuSocial.

Deux membres act i fs des deuxassociations, Paula Auguy et PhilippeBroissard, sont intervenus pour nousprésenter le Samu Social et le projet

auquel nous allions participer. Leurstémoignages émouvants sur leshommes, les femmes et les enfants quivivent dans la rue ont beaucoup touchéles élèves.

C’est donc avec générosité et attentionque les lycéens ont réuni huit sacs àdos remplis de réconfort au cours dela première quinzaine de janvier. Ilsavaient décidé de faire des sacs pourdes femmes, qui étaient composésd’affaires chaudes, de matériel utile auquotidien, de trousses d’hygiène et der é con fo r t ( j e ux , s u c r e r i e s…) .L’expérience fut très touchante etenrichissante.

Cette opération se réitérera au sein dulycée les années prochaines.

Joséphine DANJEAN, Paul DUQUESNEet Néoka MORTIER,

Élèves de 2nde 7


Le Jeudi 21 Décembre 2017, pour le dernier soiravant les vacances de Noël, une soirée des internes a étéorganisée dans l’établissement : au programme soirée dansanteou tournoi de football. Pour les plus gourmands, un goûterau self était proposé avec des bûches et des papillotes (Le plusgrand plaisir de nos papilles).

Au final, tous les internes ont pu passer un moment trèsagréable.

SOIRÉE

« C’était une très bonne

soirée de football pour se

dépenser. J’espère qu’il

en aura une l’année

prochaine ».

Louis MERMET,

2nde 7

« On a passé une très belle

soirée dans une ambiance

autre que scolaire, avec de

la bonne musique ».

Léa MARTELIN,

3ème 2

Les internes à l’Auditorium Malraux

Une sortie exceptionnelle a été proposée à tousles internes pour assister à un concert gratuit de musiqueclassique à l'Auditorium Malraux de l'université Lyon 3 le29 Novembre 2017. Au programme, extraits des œuvres deBach, Brahms, Liszt, Piazzolla… Concerto pour piccolo etorchestre d'Antonio Vivaldi.

SORTIE

À la découvertede la gastronomie Lyonnaise

Cette activité phare de l'internata rencontré un réel succès avec plus de 100élèves internes qui ont pu participer et apprécierla cuisine de notre région, tout en profitantd'un moment convivial et fraternel.

SORTIE

Très belle soirée avec 33 élèves qui ont dans l'ensemble bienapprécié ce moment musical culturel.

Internat

B. LUX,Personnel d’éducation de l’internat

TÉMOIGNAGE


Prépas

L’aventure

Classes Préparatoires Aux Grandes Ecoles Scientifiques

À l’initiative de V. Chabert-Grangeon et d’A. Brinnel, les élèves de CPGE ont pu assister à troisconférences sur les œuvres à leur programme. Le 20 Novembre, Madame Devillairs, agrégée et Docteur en philosophie,professeur au Centre Sèvres et à l’Institut catholique de Paris, est venue parler de L’Aventure, l’Ennui, le Sérieux deJankélévitch. Le 18 Décembre, Madame Bendrat-Crost, agrégée de lettres classiques et metteur en scène, a tenu uneconférence sur L’Odyssée d’Homère. Le 8 Janvier, M. Bataillard, Maître de Conférences à l’Université Lumière Lyon 2a présenté Heart of Darkness de Conrad (Au cœur des ténèbres).

CONfÉRENCES

“Le récit d'une aventure, c'estl'aventure d'un récit”, écrivit JeanRicardou. Au cœur des ténèbres(1899) de Joseph Conrad sedistingue du roman d'aventuresb r i t ann ique t r ad i t i onne l enproposant une aventure ouverte etimmersive au lecteur. Conrad désiraitbousculer les certitudes des lecteurssur le récit d'aventure et remettreen cause les idéologies du XIXème

siècle telles que le colonialisme.

Aussi, son œuvre s'oppose à denombreux romans d'aventurescélèbres apportant un messagemoral confortant souvent lesd o c t r i n e s d e l a s o c i é t éc on t empo r a i n e , c omme l e“Robinson Crusoé” de Defoe quiest une allégorie du capitalismepuisque la préoccupation essentielled u c o l o n e s t d ’ e x p l o i t e rrationnellement les ressources del’île et de « civiliser » Vendredi.Grâce à la figure de Marlow, leprotagoniste de “Au cœur desTénèbres”, Conrad dénonce le

c a r a c t è r e d é v a s t a t e u r d ucolonialisme, par exemple enévoquant le travail forcé réduisantl e s hommes à de s “ombre sdisparaissant dans la savane”. Ildénonce aussi les clichés victoriensencore en vogue au XIXème siècle.Marlow se veut protecteur de lapromise de Kurtz, il lui ment luiracontant que Kurtz est mort enprononçant son nom, alors que sesparoles ultimes étaient : “L’horreur !L’horreur !”. En traitant la fiancéeainsi, il se conforme au cliché de“l'ange du foyer”, à qui il fautépargner la vérité. Le récit réunit lemonde domestique associé à lafemme et le monde de l'actionassocié à l'homme. Conrad s'opposedonc à la doctrine du colonialismetrès forte à cette époque en Europeet même idéalisée en Francenotamment par la jeunesse qui subitle s méfa i t s de la révo lut ionindustrielle.

A u c œ u r d e s T é n è b r e s agrandement été inspiré par les

travaux de Freud sur l'inconscientet les rêves. L'œuvre tout entièretourne autour des ténèbresintérieures de Marlow. Marlowcompare dès le début de l'œuvre lerécit qu'il tente de raconter à unrêve, il rapporte un récit plein detrous de son aventure, trouble etavec une atmosphère effrayante.Dans Au cœur des ténèbres, JosephConrad souhaitait faire participer lelecteur à la traversée lente etténébreuse du fleuve en suivantMarlow qui apparaît comme unprophète et est même comparé àBouddha à la fin de l'œuvre. Àpremière lecture, les notes prisespar Kurtz : “Exterminer toutes cesbrutes” pourraient faire référenceaux sauvages de l'île, mais peut-être s'agit-il des colons dont Kurtzparlait. Comme les rêves, l'œuvrede Conrad conserve un côtéindéchiffrable.

Allan GELLENONCOURT,MPSI

Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad par Pascal BATAILLARD

« La vie commence quand quelquechose arrive ». Jankélévitch,L’Aventure, l’Ennui et le Sérieux.

Madame Devillairs nous a proposéune conférence sur le premierchapitre de L’Aventure, l’Ennui, leSé r i eux . Dans ce t te œuvre ,Jankélévitch propose non pas unedéfinition de l’aventure, mais unephilosophie propre à répondre à laquestion suivante : qu’est-ce quevivre pour l’homme moderne?

Madame Devillairs nous a montréque l’aventure est indissociable dela condition humaine : si, commel’énonce Jankélévitch, « La viecommence quand quelque chosearrive », alors l’aventure serait unmoyen de réenchanter le monde,de sortir de la prose monotone duq u o t i d i e n p o u r a l l e r v e r s

l’extraordinaire. En effet, dans saforme racontée, l’aventure offre aulec teur ou à l ’ aud i teu r uneparenthèse dans la vie quotidienne.En cela, l’aventure se rapproche del’œuvre d’art, car elle isole unévènement de la vie et lui donneun sens et une autonomie. Le récitd’aventure permet aussi de mettreen forme les aventures de celui quiraconte, ce qui donne à sespéripéties une finalité rétrospective,comme dans une biographie. Endonnant un sens à ses aventures,l’aventureux acquiert une identitépropre , une s ingu la r i té queJankélévitch appelle l’ipséité.

Mais l’aventure n’est possible quesi l’homme accepte l’imprévisibleet l’indétermination de l’avenir.L’aventure est ainsi un rapport

particulier avec les incertitudes dela vie : l’homme de l’aventure saisitl’occasion, fait advenir les possibles.Et cela arrive lorsque l’aventureuxpart, désintéressé, à la découvertedu monde : un voyage oui, mais unvoyage sans l’envie du retour.

Enfin, Jankélévitch montre que lavie, dans son ensemble, peutparaître comme une aventure. Pourcela, l’homme doit voir dans chaqueévénement qui lui arrive la possibilitéd’agir sur le monde et de fairepreuve de sa liberté. L’aventurepermettra i t a lors à l ’hommem o d e r n e d e s o r t i r d e sdéterminismes sociaux et d’accéderà une nouvelle vie, plus libre.

Arnaud REPAIN,PSI*

« La vie commence quand quelque chose arrive » - Conférence sur Jankélévitch par Laurence Devillairs


Mme Bendrat-Crost a donnéune conférence sur L’Odysséed'Homère le 18 décembre, dansle cadre du thème de français-ph i l o soph i e de l ' année :« L'aventure ». L'Odyssée décritle retour tourmenté du vaillantUlysse vers son île natale,Ithaque, à la fin de la guerre deTroie. Ce retour, aussi long quela guerre, est donc une traverséedu temps et de l'espace, quireprésente « la substancemouvante » de l'aventure, ceque Mme Bendrat-Crost s'estattaché à nous montrer.

Ulysse, vu par beaucoupc omme l ’ a r c h é t y p e d el'aventurier, n'était en rienprédisposé à cela ; à l'opposéd’Achi l le , i l n 'est pas dedescendance divine ni d'unegrande lignée royale commeAgamemnon ; il se retrouveaventurier malgré lui. Son retourjusqu'à Ithaque est un voyageau bout de lui-même: ayantperdu son identité de hérosguerrier victorieux à Troie, ildevient « le héros d'endurance »(chant V, vers 32).

On peut se demander pourquoiUlysse subit tant d'épreuves lorsde son retour. C'est d'abordparce qu'il a commis des crimes.L e p r e m i e r , e x p l i q u eMme Bendrat-Crost, c’est lemassacre ayant eu lieu à Troie,vaincue grâce à son stratègedu fameux cheval de bois –abusivement appelé cheval deTroie. Ulysse a de plus engendréla colère de Poséidon en crevant

l’œil de son fils, le cyclopePolyphème. Ulysse doit ainsipayer pour que le monderevienne à l'état d'équilibre,pou r que so i t r é t ab l i l e« cosmos » cher aux Grecs.

Ayant outrepassé son rôlestrictement humain, il doit toutperdre pour retrouver sonhumanité perdue. Alors que,captif chez Calypso, Ulysses’abîme dans la mélancolie aucœur d’un paradis qui est uneprison dorée, les dieux décidentde son départ, ce qui l'amèneà v i v r e d e s p é r i p é t i e sinattendues, à revivre dans unprésent véritable, avec sesrisques et ses épreuves. Dans lemême temps, Télémaqueassiste impuissant au pillagevorace des prétendants – quicherchent à épouser Pénélope,l'épouse désespérée d'Ulysse,pour prendre le pouvoir surIthaque –, puis est incité parAthéna à partir à la recherchede son père. Au fond, ce voyagede Télémaque marque sonentrée dans l'âge adulte, par ladécouverte du monde.

Les aventures d'Ulysse sontsurtout racontées par celui-cichez les Phéaciens. Son retourcommence par une razzia chezles Cicones, où, avec sescompagnons, il pille et tue,mais il est vaincu par desvillageois : quel déshonneurpour un roi ! Son identitédevient incertaine, et il n'estplus un héros guerrier. Chez lesLotophages, qui se nourrissent

du Lotus, la fleur de l'oubli,Ulysse refuse justement cet oublide son humanité et exhorte sescamarades à poursuivre levoyage. L'étape suivante estcertainement la plus célèbre. Ildébarque sur l’île des Cyclopes– a p p a r a i s s a n trétrospectivement comme lepire des mondes – sollicitel’hospitalité, mais il est capturéa v e c s o n é q u i p a g e p a rPo l yphème . Ce lu i - c i e s tfinalement vaincu par la rused'Ulysse, abusant du Cyclopeen se nommant « Personne ».C e n om e s t r é v é l a t e u r ,puisqu'Ulysse est considérécomme tel par Polyphème quine l’a pas reçu dignement enhô t e , e t pu i s qu ’ i l n ' e s tégalement plus le chef degu e r r e d e j a d i s e t d o i treconquérir une identité au longde son périple.

Au terme de son voyage dansle monde merveilleux, Ulyssearrive sur l'île des Phéaciens quiapparaît cette fois-ci comme lem e i l l e u r d e s m o n d e s .Cependant, après leur avoirraconté son histoire, Ulyssechoisit le retour à Ithaque : lapromesse d'un bonheur idéalchez les Phéaciens ne valantpas ni sa patrie, ni son identitéde père, d’époux, de roid’Ithaque, et d’homme résoluà retrouver les siens.

Félix MARTY etAdriano SCIALOM,

MP*

L’Odyssée d'Homère par Mme Bendrat-Crost


L’Association sportive

Collège

Un groupe homogènede t rente é lèves(composé de quinze

garçons et de quinze filles)de classes de Sixième ontparticipé à l’AS escalade duLundi de 12h à 13h. Tousdébutants dans l’activité ilso n t f a i t p r e u v e d epersévérance et de solidaritétout au long de l’année. Lesaffinités de classes se sontprogressivement estompéespour faire naître un groupequi a appris à se connaîtreet à s’apprécier.

L’objectif prioritaire a étéde fa i re acquér i r aux

apprentis grimpeurs uneautonomie dans la gestiond ’ u n e c o r d é e « e nmoulinette ».

En cette fin d’année scolaire,chaque séance fait l’objetde jeux d’escalade paréquipes. Chaque équipe esttirée au sort afin de favoriserla communication entretous. Les compétencestravaillées sont : la rapiditéd’ascension, la difficulté, lestraversées, etc.

B. LEFEBVRE et J-M. PERRET,Professeurs d’EPS,

sur le site Saint-Jean

Le Mercredi de 12h à 14h,dix-sept élèves (inscritsen classe de Cinquième,

Quatrième et Troisième) ontfait vivre l’Association sportiveE s c a l a d e « e x p e r t s » .Composé de cinq filles et dedouze garçons, le groupes’est perfectionné tout aulong de l’année afin deparvenir à la réalisation devoies de plus en plus difficiles.L’apprentissage de la grimpe« e n t ê t e » a é t él’aboutissement de cetteannée riche en émotions ! Ene f f e t , l ’ e n g a g e m e n t

n é c e s s a i r e l o r s d ’ u n ea s c en s i on « en t ê t e »provoque des sensationsbien différentes de cellesvécues lors d’un atel ier« moulinette » !

Comme l’année dernière, legroupe de grimpeurs aura lapos s ib i l i t é de f a i r e unentraînement décentralisé auMur de Lyon (69007 Lyon),a f i n de découv r i r unenouvelle structure artificielled’escalade (SAE).

B. LEFEBVREProfesseur d’EPS,le site Saint-Jean

Escalade Biathlon

Le biathlon du collège“Aux Lazaristes” est uneactivité qui permet aux

élèves de développer desc a p a c i t é s l i é e s à l aconnaissance de soi d'unpoint de vue moteur etpsychique. En effet, toutel a p r ob l éma t i q u e dubiathlon réside dans lacapacité de passer d'un étatd'activité intense à unniveau de concentrationextrême. Pour cela les élèvesutilisent des carabines laseret font principalement dela course à pied.

Lors des entraînements del'association sportive, nouspermettons aux élèves dedévelopper des capacitésd e g e s t i o n d ’ e f f o r t s

combinés à la précision età la concentration du tir.Nous éduquons égalementaux sens des responsabilités(dans le cadre de l'utilisationde la carabine) et à lagestion du stress. Nousf a v o r i s o n s a u s s i d e smoments de convivialité àtravers des sorties, commecelle de la coupe du mondede B ia th lon au grandBornand où les élèves ontpu admirer de près nosathlètes français et notreq u i n t u p l e c h amp i o nolympique Martin Fourcade.

C. CHIEZE et M. BIENVENU,Professeurs d’EPS

sur les sites Saint-Jean etSaint-Bathélemy


L’Association sportive

Lycée

La musculation enseignéedans le cadre de l’Associationsportive vise à donner les

outils aux élèves leur permettantd e d é f i n i r u n p r o j e td’entraînement personnalisé(autodétermination) à partir d’unmotif d’agir singulier (esthétique,e n t r e t i e n d e l a f o r m e ,accompagnement sportif).

G r â c e à l ’ a c qu i s i t i o n d econnaissances sur l’entraînement,sur la diététique, sur soi et sur lesautres, il s’agit de permettre àces adolescents de construire (oureconstruire) une estime de soipos i t i ve dans l e souc i depromouvoir de manière solide etdurable « un bon usage de soi »

C e q u e n o u s r e f u s o n sd’intégrer à l’AS :• le narcissisme exacerbé quicoupe le pratiquant de toutlien social d’échange et departage.

• l’apport de produits dopantsou de régimes alimentairesdéstructurants

• l’application par le pratiquantde plans d’entraînement donti l i gnore l e s p roces susp h y s i o l o g i q u e s e t l améthodologie

MusculationMardi 16h45 19h30 à la Chap’escal.

Effectifs : 43 élèves (9 filles et 34 garçons) (augmentation).

Contenus :• Initiation et perfectionnement à la pratique de l’escalade.Apprendre à se déplacer sur un support vertical aux formeset inclinaisons variées nécessitant l’usage d’appuis manuelset pédestres, impliquant l’utilisation de techniques spécifiquespour assurer la sécurité.

• Apprentissage de la grimpe en moulinette, en tête, assurerson second au sommet, descente en rappel.

• Préparation aux évaluations et épreuves pour le Baccalauréat.

Jeux : Grimper les yeux bandés, sans les mains, nœudmagique…

Bilans : Préparer nos élèves en leur donnant le sens desresponsabilités, de l’autonomie en vue d’une pratique plussécurisée et efficace.

Plus d’élèves de Terminale à cause du menu escalade proposé.Difficultés pour recevoir les élèves finissant les cours à 17h40.

G.RAMEIL,Professeur d'E.P.S.


Escalade

Le C r o s s f i t e s t u np r o g r a m m e d epréparation physique qui

repose sur un enchaînementde mouvements fonctionnelsvariés, de forte intensité, etissus de différentes discipliness p o r t i v e s t e l l e s q u el’athlétisme, la gymnastique,l ’ ha l t é roph i l i e e t f o rceathlétique, etc.

Pratiqué régulièrement, leCrossfit renforce l’endurancec a r d i o - v a s c u l a i r e e trespiratoire, le développementmusculaire, la vitesse, la force,

la souplesse, la puissance,l’agilité, l’équilibre et lacoordination. Le Crossfits’adresse à tous les élèves dulycée (filles et garçons).

Ainsi, 25 élèves (3 filles et 22garçons) se sont inscrits cetteannée à l’activité crossfitproposée dans le cadre del’Association sportive, sur lecréneau du Mardi de 12h00à 13h00.

A.BIBLOCQUE,Professeur d'E.P.S.


Crossfit

A.BIBLOCQUE,Professeur d’E.P.S.


Ainsi, 73 élèves (11 filles et 62garçons) se sont inscrits cetteannée à l’activité musculationproposée dans le cadre del’association sportive, sur lescréneaux du Mercredi et du Jeudide 12h00 à 13h00.


L’Association “Akwaba, les enfants”

Le week-end du 25-26 Novembre a été pour le SEMIL, un moment de rencontre. Partis de Lyonpour deux jours, les jeunes se sont embarqués dans un voyage de 2h30 en direction de Saugues, le pays de labête du Gévaudan, en Haute-Loire. Il est vrai que ce week-end si bien nommé « Partir et Revenir », s'est résuméà « Partir » étant donné le peu de gens ayant déjà participé à un projet SEMIL.

WEEK-END

La bête du Gévaudan et Akwaba

Ce week-end de rencontrenous a permis de faire laconnaissance avec les 3B,

une association qui s'inscrit aussidans le projet SEMIL mais du côtéd'Alès cette fois-ci. Autour d'unetable des spécialités, nous avonsgoûté tant bien des crêpes et desmarrons que des pralines et desbugnes…

Grâce à quelques diapos et vidéos,nous avons présenté nos deuxassociations qui se sont avéréesbien différente l'une de l'autre.Cela nous a néanmoins permisd e d é c o u v r i r u n e a u t r eorganisation pour une même idéede projet.

Le mélange volontaire des deuxgroupes a engendré desdiscussions, des débats, danslesquels se sont confrontésdifférents points de vue maisaussi où se sont rassemblés lesmêmes motivations, les mêmesambitions, le même désird'aider.

Des activités prévues mais aussiimprovisées ont permis de faire

plus amples connaissances, plusindividuellement, notammentavec le jeu des bonjours grâceauquel de petits groupes se sontformés permettant d'en apprendreplus sur certains d'entre nous.

Un rappel sur le but d'un projetSEMIL, un objectif de rencontre àtravers l 'animation et/ou lechantier, a lancé une discussionsur les attentes et les craintes dechacun. Certaines sont ressortiesplus fréquemment comme la peurde ne pas être à la hauteur oul'envie de revenir avec des dizaines,des centaines de souvenirs àraconter.

L'inter culturalité a aussi été unsujet principal du week-end. Nousavons eu la chance de pouvoirentendre témoigner une personneayant connu et vécu dans deuxc u l t u r e s d i am é t r a l em e n topposées, entre un village où lestraditions règnent en maître etune immense ville dans laquelleles magasins fourmillent deproduits. Il y a de quoi avoir unchoc à la suite de chaque voyage !

Tout ça dans une ambianceco l l ec t i ve en t recoupée dequelques pauses qui nous ontpermis d'échanger plus en détailsur nos points communs et nosdifférences. Nous avons profitéde notre dernière matinée pournous regrouper par association etpour faire un bilan de ce week-end. Bilan que vous venez de lire !

Mais ce moment nous a aussipermis de réfléchir à quelquesactivités pour les enfants d'Haïtiet à notre projet d'animation.

Mattis EYNARD,Elève de 1S5

Le week-end des 20 et 21 janvier de cette année 2018, nous avons participé à une formationd’accompagnateurs. Nous sommes partis de Lyon au nombre de quatre, en direction d’Issy-les-Moulineaux:Jean-Christophe Sery, professeur de mathématiques, l’un des accompagnateurs du projet Haïti 2018; puisAntonin, Hugo et moi-même, membres du projet Rodrigues 2016.

SEMIL

Le coordinateur nat ional , Fabr iceDeroissart, nous a chaleureusementaccueillis à notre arrivée au centre scolaire

La Salle Saint Nicolas. Nous avons eul ’opportunité de commencer à fa i reconnaissance avec les autres participants duweek-end autour de quelques boissonschaudes, de découvrir les différentesassociations présentes. Lors du dîner, nousavons dégusté des spécialités régionales dechacun des groupes ; c’était un moment trèsconvivial, qui nous a tous réunis.

Les activités proposées ont été diversifiées etenrichissantes : des animations pour faireappel à nos réactions en cas de choc descultures, d’autres pour nous mettre dans lasituation des jeunes du lieu d’accueil (afin decomparer les ressentis, parfois différents enfonction de si l’on accueille ou si l’on est

accueilli)… mais aussi de nombreux tempsde dialogues pour échanger sur les procédésde récolte de fonds ou de cohésion de groupe.Les personnes déjà parties en projet ont pulivrer leur expérience personnelle, tandis queles autres ont pu exprimer leurs attentes ouencore leurs craintes en vue de futurs projets.

Ce week-end fut enrichissant, car nous avonspu communiquer avec des personnes ayantvécu des projets différents des nôtres.

Le partage des idées ainsi que desexpériences fut également vraimentintéressant, et cela nous a confortés dansnotre projet d’encadrer de futurs groupesSEMIL.

Paloma GIROUX,Elève en Première année de CPGE litteraire

au lycée Berthollet à Annecy

Après notre projet à Rodrigues, pourquoi ne pas devenir accompagnateur?

Les Echos n°46 25

L’association“Les amis de la Chapelle Sainte Philomène”

Projet de restauration de l’orgue de la chapelle des Lazaristesétabli par Michel Jurine, facteur d’orgue à Rontalon. L’orgue de la chapelle desLazaristes a été construit en 1882 par le grand facteur d’orgues Joseph Merklin.

RESTAURATION

Projet de restauration de l’orgue de la Chapelle

La chapelle possédait déjàun instrument construiten 1840 par la maison

Daublaine-Callinet de Paris ;lequel orgue avait été remaniépar Claude-Ignace Callinet en1 8 5 9 . U n e x am e n d el’instrument a montré queJ o s e p h M e r k l i n a v a i treconstruit intégralement l’ instrument(charpentes, sommiers, réservoirs, console,mécanique des notes, machines Baker,mécaniques des jeux, une partie de latuyauterie, etc.) tout en intégrant la tuyauteriede l’orgue précédent. Nous sommes bien enprésence d’un orgue de Joseph Merklin. Dansles années 1920, la maison Merklin a posé lejeu de bourdon 16 du sommier de grandorgue sur un sommier de type « unit » afind’avoir soubasse 16 et bourdon 8 en pédale.

Nous voudrions insister sur le caractèreexceptionnel de cet orgue:

Il est un des rares instruments de JosephMerklin intacts (à Lyon nous en comptonsseulement un autre, également abandonnéà Saint-Nizier).

Il présente une qualité de fabricationexemplaire, tant dans le choix des matériauxque dans leur mise en œuvre.

Notre souvenir du son de son instrument(joué en 1978) est impressionnant: trèsadapté à l’acoustique de la chapelle.

Aujourd’hui, l’orgue ne fonctionne plus.L’usure du temps (plus d’un siècle), lapoussière accumulée, l’absence d’entretiencourant, l’abandon depuis plus d’unetrentaine d’années ont engendré cet étatde fait. En examinant l’instrument le20 Février 2013, nous avons constaté:Une usure de toutes les peaux: au niveaudes quatre grands réservoirs, au niveau dessoufflets des deux machines Barker, auniveau de tous les porte-vents. Les peauxsont « fusées » (ce qui veut dire « mortes »)et se coupent au niveau des plis et desarticulations.Des sommiers de construction solide maisqui ont subi des variations de température.Les tables en chêne sont fendues (fentesvisibles au bout des sommiers), le ventpasse d’une gravure dans l’autre ; toutesles peaux des joints et les garnitures dessoupapes sont « fusées ». Tables, registreset chapes sont voilés, les soufflures doiventêtre importantes.Des machines Baker en mauvais état :coupure sur les pliures des soufflets,sommiers fendus, joints de peau et feutresdesséchés, plusieurs balanciers demécaniques cassés, peaux des soupapesdurcies, etc.Une mécanique des notes qui présente dujeu sur tous les axes et paliers, tant auniveau des abrégés que des barres d’équerreet des renvois.Une console qui nécessite un gros travailde replacage en ivoire des claviers, unreplacage des touches du pédalier, unerestauration minutieuse de tous les organesintérieurs (barres d’équerres, barres debalanciers, vergettes, écrous de cuir,garnitures, pédales de combinaison, etc.).Une tuyauterie de grande qualité, forcémentencrassée. Nous avons noté plusieurs tuyauxjetés au sol et piétinés. Seul un inventaire,pratiqué au moment du démontage,permettra de savoir si des tuyaux manquentà l’appel.

Nous pensons que l’état actuel del’instrument nécessite une restauration enprofondeur. Un travail sur site ne sauraitsuffire, il sera forcément partiel ; il negarantira pas un résultat satisfaisant etsera de court terme. Voilà pourquoi nousdisons : il faut une restauration enprofondeur. Qu’est-ce que cela signifie?Il faut démonter entièrement l’instrument ettransporter tous les éléments dans notreatelier sis à Rontalon. C’est seulement enatelier que nous pouvons restaurer enprofondeur toutes les parties de l’orgue; carles éléments sont alors accessibles dans tousles sens et peuvent être totalement démontés(pensons à la restauration des sommiers quiconstitue la partie vitale de l’instrument).Notre atelier a acquis une grande expériencedans la restauration en profondeur desinstruments de Joseph Merklin et d’AristideCavaillé-Coll, nos techniques sont éprouvées.

La restauration se décompose en treizepostes:Démontage complet et transport en atelierde toutes les parties de l’orgue.Restauration sur site du buffet d’orgues etdes charpentes.Restauration des sommiers au nombre desix (grand orgue, positif, récit, pédale etunit).Restauration de l’alimentation (moteur,réservoirs, gosiers, porte-vents, tremblant).Restauration des machines Baker au nombrede deux.Restaurat ion de la console et desmécanismes.Restauration de la mécanique des notes(barres d’équerres, abrégés, vergettes,écrous de cuir, mouches et garnitures).Restauration de la mécanique des jeux(rouleaux, abrégés de rouleaux, équerres,grands tirants, paliers et garnitures).Restauration de la boîte expressive et dessuper structures.Restauration des tuyaux de bois.Restauration des tuyaux d’étain.Remontage de l’instrument sur site etréglages.Harmonisation et accord général.

Le démontage et le déménagement del’orgue ont été effectués courant 2014.Les travaux de restauration en atelierseront réalisés en 2019, 2020 et 2021 pourune remise en service en 2022.

Michel JURINE,Facteur d'orgue

Bon de souscription - Chapelle Sainte PhilomèneOui je fais un don de………………€ pour aider à la restauration de la chapelle Sainte Philomène« Aux Lazaristes » (chèque à l’ordre de la Fondation de la Salle « chapelle Sainte Philomène aux Lazaristes »).Dès réception de votre don, nous vous adresserons votre reçu fiscal. Il vous permettra de bénéficier de vosdifférentes réductions d’impôt selon la législation en vigueur. Je souhaite bénéficier d’une réduction d’impôtau titre de (cocher une case) :

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L’Association des anciens élèves

Interviewvé le 29 décembre 2017 par le correspondant local du Progrès, Alain Leylavergne dansle VILLEURBANNE insoliteENTREVUE

Avec les honneurs pour Robert Pautet

Robert Pautet, futur licencié èsphysique… devant Jessie. Assisesur une pile d'ouvrages, la jeune

femme rouge d'1,60 m composéed'acide polylactique, a été conçuedevant les étudiants de Lyon 1 par laplus grande imprimante 3D de France(Photo Alain LEYLAVERGNE).

Inscrit en licence de sciences physiques,ce Villeurbannais n'est pas tout à faitun étudiant comme les autres. À 71ans, il "bosse" pour décrocher sondip lôme et donner à son tourbénévolement des cours aux plusjeunes.

On s'est donné rendez-vous dans lehall de la bibliothèque universitaire ducampus Lyon 1. Pas difficile à repérer,cet étudiant de 71 ans parmi ses trèsjeunes camarades.

« On n'a pas forcément les mêmes centresd'intérêt » sourit Robert Pautet. « Je nefréquente pas le restaurant universitaire,j'ai mes habitudes. Et puis, je ne sors pasle soir… mais on échange pas mal surles cours, les contenus. La conditiond'étudiant, je la côtoie plus que je ne lavis. Je suis d'abord un retraité ! »

Amoureux des sciences

Mais après quoi court cet étudiant,pas tout à fait comme les autres?

« C'est simple ! Je me suis inscrit à la facparce que, plus jeune, j'ai dû interrompremes projets d'études. Mon bachot

technique en biochimie de l'époque n'avaitplus rien à voir avec celui d'aujourd'hui.On n'étudiait pas dans la même cour. Àl’époque, j'avais bien tenté le concoursMaths-Sup mais j'ai échoué. Je me suisdonc inscrit aux Arts et Métiers. Maismon père avait besoin de moi dans sonentreprise de métallurgie et m'a demandéd'arrêter les études pour rejoindre l'atelier.J'ai donc été embauché comme tourneurpendant 10 ans, puis j'ai intégré à Lyon,l'entreprise spécialisée dans la fabriqued'emballages pour le transport dematières radioactives, Robatel en tantqu'acheteur. Après j'ai travaillé pour uneentreprise de Ternay où j'étais responsablemécanique des centrales d'enrobage, puisdes énormes machines pour dessaler l'eaude mer… ».

Une vie professionnelle bien remplie.

L'heure de la retraite venue, RobertPautet n'a pas voulu en rester là, assisdans un fauteuil à regarder le mondetourner. « Je me suis occupé des sans-abri, je me suis lancé dans le soutienscolaire. Et là je me suis aperçu que jen'avais pas les diplômes adaptés àl'enseignement des sciences. Je me suisdonc inscrit à l'université et j'ai dû repasserun examen d'entrée, le DAUE, car monbac était quelque peu obsolète. »

Courageux et volontaire dans sadémarche, Robert Pautet a donc reprisdes cours du soir pour les remises àniveau, de 18h à 20h voire plus. Son

objectif : décrocher une licence quidonne le droit d'enseigner et d'aidercorrectement les lycéens. Pour leVilleurbannais, œuvrer à la réussite desplus jeunes, c'est un peu prendre unerevanche sur son propre parcoursscolaire. L'objectif de Robert Pautetn'est plus très loin… « Je n'ai pas toutesmes unités d'enseignement. Il m'en restequatre à passer. Je patine sur laphotonique opt ique phys ique etondulatoire. C'est très pointu. Je doisaussi décrocher les UE vibration, physiquestatistique et mécanique quantique.Alors je "bosse". Je vais aux cours detutorat. Ce n'est pas gagné mais jem'accroche… »

Un œil sur sa montre, Robert Pautetreprend son cartable : « Je dois y aller,le cours va commencer… »

Robert Pautet, 71 ans,Ancien élève des Lazaristes

Photo Alain LEYLAVERGNE - Le Progrès

Le 24 février 2018, notre ancien Président des anciens élèves, notreami qu'on appelait "main-forte", ancien élu du 9ème arrondissement de Lyon vientd'être honoré : une plaque de rue nous rappellera désormais son souvenir dans lequartier de l'industrie de Lyon.

HOMMAGE

Hommage à Michel Rosset

Le réaménagement duquartier de l'Industrie, situéle long de la Saône, suppose

la création de nouvelles rues etespaces publics. À ce jourachevés, deux de ces espacesvont être dénommés. Lespropositions ont reçu le feu vertu n a n i m e d e s é l u s d el'arrondissement.

Ainsi la voie nouvelle aménagéeentre les rues Joannès-Carret et

Félix-Mangini, à l'Est de la ruedes Brasseries, devrait êtrebaptisée rue Michel-Rosset.

L'équipe municipale souhaiterendre hommage à cet anciendirecteur informatique au seindu groupe Eiffage qui avait étéélu dans le 9ème de 2008 à 2014et désigné délégué à l'Économieet au Commerce local. Situétout à côté, entre les ruesArsène-Claudy, Plasson et

Chaize, le nouveau jardin devraitêtre baptisé officiellement Jardindes Trembles. Ce terme étaitdéjà utilisé avant même sonaménagement, car un ancienprojet proposait une importanteplantation de trembles, termequi désigne une variété depeupliers.

Jean-Yves SECHERESSE,Adjoint au maire


La Salle - Lyon - Croix Rousse

Création d’un ensemble Lasallien Lyonnais

« Aux Lazaristes » et « La Salle » : des racines communes. Lanaissance des établissements lasalliens à Lyon remonte à 1839avec l’ouverture sur la colline de Fourvière du pensionnat « AuxLazaristes » dans une propriété achetée par les Frères des ÉcolesChrétiennes à Pauline Jaricot. En1880, le Frère Visiteur Provincialconfiait au Frère Pigmenion, professeur « Aux Lazaristes », lamission d’ouvrir sur la colline de la Croix-Rousse, au 5 de la rueMasson, dans des locaux prêtés par l’abbé Pain, Prêtre desChartreux, « l’École de La Salle », avec pour lettre de mission :« Je ne peux vous donner, ni fonds, ni locaux, ni même deprogramme mais seulement trois Frères… Faites au mieux et quela Providence vous soit en aide… »

UNE HISTOIRE

Un objectifRiche de ce passé et en s’inscrivant dansl’avenir, en juillet 2015, Frère VisiteurAdjoint Jean-René Gentric demanda auxchefs d’établissements scolaires et auxprésidents des organismes de gestion de« Aux Lazaristes » et « La Salle LyonCroix-Rousse » de créer à Lyon un grandpôle éducatif lasallien en regroupant leursétablissements.

Les raisons qui motivent cetteopérationDes raisons pédagogiques :

Optimiser l’offre éducative,Améliorer la cohérence pédagogique,Favoriser la collaboration, plus que laconcurrence, entre les établissementsdu bassin partageant la même éthique.

La rénovat ion immob i l i è re dupatrimoine de la Fondation de La Salle :

La réhabilitation et l’organisationoptimisée des bâtiments,

L’augmentat ion de la capacitéd’hébergement des étudiants.

Les actionsL’offre globale de formation :

De la maternelle, aux collèges, auxlycées, aux classes préparatoires àl’enseignement supérieur, aux grandesécoles dont l’ECAM: offrir aux familleset aux étudiants un ensemble deformations où chacun trouvera sa voie.

Les responsables éducatifs des deuxétablissements ont travaillé à ce projetambitieux en vue d’aboutir à lacréation d’un seul établissement d’icil’horizon 2020.

Ce projet de regroupement se fera enincluant les études des projetsimmobiliers en cours dans les sitesrespectifs « Aux Lazaristes » et « LaSalle Lyon Croix-Rousse ».

L’organisation de la gestion :

La création de ce pôle lasallien lyonnaisimpose également le regroupementdes deux organismes de gestion.

Au-delà des aspects techniques etréglementaires, c’est la création d’unecommunauté éducative uniquetournée vers le même objectif.

À ce jou r, l a phase p réa l ab leréglementaire, incontournable de misee n œ u v r e d u p r o c e s s u s d eregroupement, suit son cours.

Les associations :

Les Parents d’Élèves APEL et les AnciensÉlèves des deux établissementss’inscrivent dans le même processusde regroupement.

A. CARRIER, Président de l’OGEC

La Salle - Lyon - Croix Rousse



En 1837, les Frères des Écoles Chrétiennes ouvraient unPetit-Noviciat dans les bâtiments des Lazaristes sur la colline de Fourvière.Les candidats ne correspondant pas au besoin d’enseignants, il fermaiten 1839.

HISTOIRE

Alors, Frère Mamert, Directeurgénéral , eut l ’ idée d’ouvrir unpensionnat dans les locaux ainsi libérés.

Avec l’accord du Frère Supérieur général, ilo u v r i t « u n p e n s i o n n a t p r im a i r eélémentaire répondant » aux instancesréitérées d’une foule de personnes de laclasse ouvrière… de se charger entièrementde leurs enfants, afin de les préserver desoccasions dangereuses et de la contagiondes vices qu’ils rencontraient durant leurtrajet entre la maison paternelle et leursclasses externes. Vu le nombre de demandes,il dut construire un nouveau bâtiment qu’onappela le « 1er quartier ».

Pendant les travaux, on découvrit un écrinancien que l’on pensa avoir appartenu à uneriche dame romaine du milieu du IIème sièclede notre ère. Les bijoux qu’il contenait furentestimés à plus de 60000 francs. Les Frèresen firent don au Musée du Palais St-Pierre eten remerciement, la ville leur offrit un certainnombre de médailles, quelques tableauxreligieux ayant appartenus à la collection ducardinal Fesch, et la somme de 3000 francs.

Pour élever le niveau des études, on ajouta,à l’enseignement primaire, des notions de

physique, chimie, mécanique, histoirenaturelle (zoologie, botanique), languesvivantes et musique. Ces divers cours furentd’abord donnés par des professeurs laïcsjusqu’aux jours où les Frères enseignèrenttoutes ces branches nouvelles avec succès,sauf la musique instrumentale qui restaconfiée à M. Didelot jusqu’à l’âge de 86 ans.

À la demande des parents des élèves et deplusieurs négociants, un cours de théorie etde pratique de la soie fut créé.

En 1846, les Lazaristes comptaient troiscommunautés : le Noviciat, la Communautédes Anciens et le Pensionnat. L’Ecole normaleétant comprise dans celle des Anciens, lacohabitation du Noviciat et du pensionnatétant difficile, les Supérieurs saisirent uneheureuse occasion, ménagée par le FrèreNumat : l’achat d’une propriété située àCaluire…

En 1848 la théorie de la soie, établie depuispeu au Pensionnat, avait excité la jalousie etla malveillance des révolutionnaires de Lyon ;diverses calomnies absurdes circulaient surle compte de l’Établissement ; elles étaientreproduites, brodées et colportées par le

Censeur, journal antireligieux de Lyon. Suivantcet organe, le Pensionnat des Frères faisaitaux propriétaires de soieries une concurrenceinsoutenable ; les Frères du 24 de la MontéeSaint-Barthélemy ôtaient à l’ouvrier lapossibilité de gagner son pain. « Centmétiers, mis en œuvre à tour de rôle par lesnomb r eux é l è v e s , f o n c t i o nn a i e n tgratuitement, non seulement le jour, maisencore la nuit, ainsi que l’attestent les lumièresqu’on voyait jusqu’au matin ». Exagérationservant d’aliment aux passions populaires.Ces lumières étaient en réalité la petitequantité de gaz laissée dans chaque dortoir,pour faciliter la surveillance.

Justement alarmé par ces attaques perfidesqui pouvaient provoquer une v is i tedomiciliaire dangereuse, le Frère Directeursupprima la théorie de la soie. Trois métiersfurent aussitôt vendus ; un seul resta avectrois dévidoirs.

Au pensionnat, la soirée du 24 Févrierse passait agréablement, en assistantà la représentation du drame Lazare

le Pâtre, lorsqu’éclata le 25 à midi, laRévolution. On apprenait que Paris s’étaitsoulevé et que le roi Louis-Philippe venaitd’abdiquer en faveur de son petit-fils, lecomte de Paris. À 18 heures, le chant de laMarseillaise retentissait, la République venaitd’être proclamée.

Les élèves ne savaient encore rien, les fenêtresétant fermées pour arrêter les bruits dudehors. Plusieurs parents, craignant pourleurs fils, vinrent les chercher pour les mettreen sûreté, et donnèrent l’éveil ; une certaineinquiétude régnait dans la maison. Dansleur appréhension, les Frères ne secouchèrent pas. La nuit était sombre, le

tumulte, des chants sinistres retentissaientjusque dans les dortoirs.

Vers 23 heures les Frères crièrent : à la porte !à la porte ! nous sommes assaillis ! Onentendit de violents coups de hache pourenfoncer le portail, et des voix hurlantes dedeux ou trois cents insurgés. C’était ledésarroi complet, le Frère Directeur étaitconsterné, quelques Frères s’enfuirent dansle jardin, d’autres, plus avisés, se rendirentaux dortoirs ordonnant aux élèves de selever pour les mettre en sûreté dans la courde récréation,

L’intrépide Frère Rogatianus se dirigea seulvers la bande de forcenés qui vociféraientau-dehors sans pouvoir pénétrer. La portede fer vers la conciergerie étant fermée, lesvociférations au-dehors grandissant, le Frèrene savant que faire, deux voisins vinrent àlui et lui conseillèrent d’ouvrir.

Mais bientôt le portail céda et, aux cris detriomphe des forcenés, une partie d’entreeux pilla et brisa les meubles de l’aumôneriesituée au-dessus de la conciergerie : pendule,bibliothèque…

L’autre partie se dirigea vers une autrebarrière en fer dont la serrure fût arrachée.À la tête de ce groupe, un homme de hautestature, portant une large hache sur sesépaules, se voyant poussé en avant, essayaun acte d’autorité : « Que personne, dit-il

d’une voix de stentor, qui domina un instantle tumulte, que personne ne s’avise decasser, de voler ou de faire du mal, car je luifends la tête d’un coup de hache. »Malheureusement, son autorité ne fut pasrespectée.

Le Frère Rogatianus leur offrit du vin : « Tonvin est empoisonné, nous n’en voulons pas,mais vous avez des métiers et nous voulonsles détruire. »

Un misérable,saisissant Frère Rogatianus à la gorge, lepoussa brutalement vers un angle du mur,et cria : « Veux-tu nous ouvrir ? » le Frèrerépondit « je suis fermé dehors avec vous,vous pouvez faire de moi tout ce que vousvoudrez. » Alors, l’homme qui le tenaitencore par le bras lui dit : « Tu es jeune ! cen’est pas toi qui es coupable ; on t’aensorcelé. »

À ce moment-là, quelques hommes plushardis escaladèrent la barrière ; FrèreRogatianus, qualifié de « brave », fut invitéà en faire autant ; il accepta volontiers, maissa robe s’accrocha et se fendit en deuxendroits.

Le meneur prit par lebras Frère Rogatianus et le somma deconduire la bande aux ateliers en disant :« C’est toi qui y passeras le premier si onnous attaque ». « Soyez sans crainte, répondit

Escalade de la barrière.

Visite aux métiers.

Révolution du 24 février 1848

Une rumeur à Lyon en 1848


le Frère, suivez-moi. » Deux Frères ayantdevancé la bande se trouvaient vers l’entréepour faire opposition. Inutile, les portesfurent enfoncées, le métier et les dévidoirsbrisés, ils mirent le feu aux débris, qu’onéteignit non sans peine.

Au même instant, parut un personnage auxallures menaçantes, vêtu d’une blouse,marchant à grands pas et amplifiant savoix se mêla aux divers groupes. – Cepersonnage n’était autre que Frère Julio,professeur de dessin, qui empêcha de plusgrands malheurs. La troupe des forcenés seravisa et cria : « À Fourvière ! À Fourvière ! »

On pourrait croire que tous allaient se retirer,mais il n’en fut rien, au moins pour uncertain nombre, car ils en vinrent à laquestion de la cave voulant enfoncer lestonneaux ; le vin fut distribué à satiété.

L’un de ces énergumènes, se croyant enprésence du Supérieur, voulu assommerFrère Régis, mais ayant appris qu’il n’étaitqu’un vieillard en retraite, il le laissa aller.

Pendant que le Frère Julio, mêléà la foule, criait avec les autres : « Partons !Partons ! » un des chefs à longue barbe, dehaute stature, armé d’une hache, dit avec

une voix de tonnerre : « Et maintenant,citoyens, que nous avons accompli notremission, sortons et ne déshonorons pas laRépublique par des actes coupables. » Labande se dirigea vers Fourvière, respecta lesanctuaire, mais se rua sur une Communautéde religieuses, qui eut le même sort que lesLazaristes.

Le mal était grand mais ilaurait pu l’être davantage. La promessed’une grande statue de la T. S. Vierge futl’objet d’un vœu. Cette statue, élevée surun piédestal, orne encore aujourd’hui l’unedes principales cours des Lazaristes.

Les élèves furent conduits au réfectoire oùles conversations se focalisaient sur la sinistrenuit, ensuite se rendirent aux dortoirsjusqu’au lever. Le lendemain les parentsarrivèrent en toute hâte pour chercher leursenfants. Tout en surveillant le départ,quelques Frères aperçurent des voraces quivenaient sans doute constater les dégâts endisant : « Nous reviendrons, et cette foisvous n’arriverez pas à éteindre le feu. » Cesparoles furent rapportées au Frère-Directeurqui prit ses précautions.

Le soir du même jour,après le départ des élèves, le Frère Directeur

fit prendre à tous les Frères des habitsséculiers, leur distribua le peu d’argent quilui restait, afin qu’en cas de dispersionpersonne ne fût pris au dépourvu. Rien nesaurait dire la tristesse de ce souper d’adieux!Pendant toute la journée du 26, les bruitsd’incendie n’avaient pas cessé. Portiers etautres domestiques s’étaient enfuis.

Cependant un peud’ordre sembla s’établir. Frère Directeurdemanda du secours. Le soir même, ungroupe de huit hommes et deux Frèress’installa près du portail. Vers 23 heures, lechant de la Marseillaise se rapprocha et leportail fut de nouveau violemment ébranlé.Au cri de Qui vive? donné par le corps degarde et l’échange de quelques paroles, lesvoraces se retirèrent. Le poste demeuraplusieurs jours, sans nouvel incident.

Comme il n’y avaitplus d’élèves, Frère Directeur envoyaquelques Frères dans les Communautés duDistrict ; d’autres se livrèrent sérieusementaux études, se donnant réciproquement desleçons ou en travaillant seul ; l’ardeur futtelle que plusieurs obtinrent, en peu detemps, leur brevet supérieur.

La sortie.

Après le fléau.

La sécularisation.

Corps de garde.

Départ des Frères.

Réouverture des classes

Le Plusieurs familles deLyon et des environs ayant demandéla réouverture du Pensionnat, on accéda

à leur désir et le 17 Mars, on comptait 200élèves.

De s b ru i t s ab su rde scirculaient sur le compte de l’Établissement,accusé de former des complots, de cacherdes armes dans les souterrains. Un matin,le Pensionnat se trouva cerné de toutesparts, des visites scrupuleuses furent faitesdans les souterrains et les divers endroitsde l’Établissement, mais en vain… Cedéploiement de forces, joint aux nouveaux

désordres qui régnaient en ville, jetaientl’inquiétude dans la maison. De l’avis del’Archevêque, le 31 Mars, Frère Directeurjugea prudent de renvoyer les élèves chezleurs parents.

Les Frères ne pouvantrester inactifs, décidèrent d’ouvrir unexternat le 6 Avril 1848.

Une douzaine devo r a c e s a c compagné s d e qua t r eCommi s s a i r e s s e p r é s en t è r en t l e23 Avril 1848 pour une nouvelle visite, quieut le résultat de la première…

3 Mars 1848.

Perquisition. 2ème Réouverture.

Nouvelle perquisition.

Rentrée d’octobre 1848

On comptait 80 élèves ; à laCommunion généra le denovembre, on en comptait 130.

L’esprit s’était amélioré. Le mois deMarie était célébré avec beaucoup depiété.

La révoltequi éclata à la Croix-Rousse, le 15 Juin1849, fit craindre un instant une nouvelleinvasion ; heureusement, l’énergie duGénéral Gémeaux fit rentrer dans l’ordreceux qui s’en écartaient. Deux Frères,se rendant à Caluire, et ignorant ce quise passait, se trouvèrent au milieu d’unebande de voraces : ils se réfugièrent entoute hâte dans les corridors pour éviterles coups de feu. Après l’échauffourée,ils se remirent en route.

fut remarquable pourl’augmentation prodigieuse du nombredes élèves : le Pensionnat comptait 425

élèves ! Édification de la Statue de laT.S. Vierge. Il a fallu cette nouvelleprotection du Ciel, manifestée par lapopulation croissante des pensionnaires,pour décider les Supérieurs à réaliser levœu fait en 1848 - réalisation qui n’étaitque retardée, la statue promise étantinaugurée le 2 Juin 1853. Vers 17 heuresle pensionnat se rendit en processionau chant des litanies, dans la cour de la1ère Division. Après une allocution et lescérémonies d’usage, la procession sedir igea vers la chapel le pour labénéd i c t i on . Ap r è s l e s oupe r,illumination, feu d’artifice, symphonie…Avant de se retirer, les élèves segroupèrent autour de la statue pourchanter un cantique à Marie.

Extrait d’une publicationde Frère Alain Houry,

tirée des Archives lasalliennes de Lyon

Troubles à la Croix-Rousse.

L’année 1853 Bernard BOUCHUT,Président des anciens élèves

La Salle – Lyon – Croix Rousse


Nos étudiants au cœur de la recherche

Dans le cadre de la formation du BTS BIOAC, nos étudiants doivent réaliser un stage en milieuprofessionnel de 14 semaines. Nombreux sont ceux qui rejoignent un laboratoire de recherche pour y découvrirson organisation et se familiariser avec les matériels et les techniques de pointe.

RECHERCHE

a rejoint l ’équipe« Bactéries Pathogènes et Opportunistesde l’Environnement » dirigée parMonsieur Cournoyer. Cette équipe,localisée sur le campus de VetAgro Sup,est l’une des huit équipes de l’UnitéMixte de Recherche CNRS 5557 etINRA 1418 dénommée « EcologieMicrobienne » qui travaille sur lesinteractions entre micro-organismes etautres composantes des écosystèmesdont l’Homme. Encadrée par MadameMarjolet, Eloïse a participé à la recherchede Pseudomonas aeruginosa, un agentp a t hogène , d an s l e s e aux d eruissellement d’origine urbaine et

d’origine sub-urbaine, en purifiant cesba c t é r i e s e t en r é a l i s an t l e u ridentification par approches basées surl’analyse d’empreintes ADN.

Elle a recherché des gènes impliquésdans la virulence et la résistanceaux antibiotiques de ces bactéries.

Ces travaux permettent de préciserl’incidence de la ville dans l’évolutionde ces bactéries. Notre étudiante s’estdonc perfectionnée dans les techniquesde microbiologie, d’amplification desgènes par PCR (Poly Chain Reaction)et d’analyse par électrophorèse ouséquençage et comparaison auxbanques de données.

Eloïse BAROU

a intégré l’unité derecherche CarMeN (Cardiovasculaire,Métabolisme, diabEtologie et Nutrition)dirigée par Monsieur Hubert Vidal. Celaboratoi re de ré férence sur lemétabolisme, la nutrition et les maladiescardiovasculaires est composé de cinqéquipes travaillant sur trois sites. Pierrea é t é a c c u e i l l i p a r l ’ é q u i p e« Communication inter-organites etDiabète » à la Faculté de MédecineLyon-Sud et encadré par MadameBéatrice Morio. Il s’est intéressé auxmécanismes cellulaires participant à

l’apparition de la résistance à l’insulineentraînant le diabète de type 2.

Il a travaillé sur des modèles animaux(pancréas et foie de rats ou de sourisgénétiquement modifiés) et sur descultures d’hépatocytes.

Pour répondre aux d i f f é rentesproblématiques posées, il a utilisé destechniques de dosage immuno-enzymatique (insuline, glucagon) et dewestern-blot qui permettent de suivrel’expression des protéines et l’étatd’activation des protéines clé de la voiede signalisation de l’insuline.

Pierre JUHUE

Je tiens à remercier d’une part MonsieurCournoyer et Madame Marjolet pourleur accueil et le temps passé à formernos étudiants et leur donner envie de

continuer leurs études et d’autre part,j’exprime toute gratitude à MadameNaville pour ces vingt années decollaboration très enrichissante et à

Madame Morio qui prend la relève.

F. LONGIN,Professeur de biotechnologie

En 2017, la Région Auvergne-Rhône-Alpesrécompensait les élèves ayant obtenu la mention Très Bien à leurBaccalauréat.

RÉCOMPENSE

L’esprit lasallien de fraternité se perpétue

Certains de nos élèves ainsidiplômés, ont reversé la sommequi leur était allouée au bénéfice

d’actions caritatives.

En 1914, ce diplôme commémoratifci-contre montrait déjà que les élèvesde l’École de La Salle avaient desintentions identiques.

PAR

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Suivre une formation préparatoire aux études supérieures scientifiques

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Chaque étudiant constitue sapropre maquette de cours, enfonction de ses besoins et de sonprojet. Il choisit obligatoirementcinq matières parmi les dixproposées.

Au cours de son année deformation, selon son point de

départ, chacun acquiert ouconsolide les fondamentauxscientifiques et les méthodes detravail nécessaires à une poursuited’études et se donne le temps demûrir son projet d’orientation.

En fin d’année, les étudiantsp e u v e n t p r é s e n t e r l e u rc a n d i d a t u r e d a n s l e sétablissements d’enseignementsupér ieur, v ia l e por ta i l« Parcoursup », la préparationLa Salle étant reconnue auniveau académique.

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ARRÊT SUR IMAGE

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Séjour à New-York pour les élèves du

niveau Première - Rue se nommant “La Salle”

Avril 2018

LES ÉCHOS AUX LAZARISTESVous avez dit qu’il y avait eu beaucoup d’imprévus lors du concert....

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