Les chiffres 2015 du digital learning

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Résultats et analyse d’une grande enquête menée auprès de 400 structures TENDANCES & USAGES du digital learning

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Résultats et analyse d’une grande enquête menée auprès de 400 structures

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SOMMAIRE

1 - Préambule p.03

2 - La mise en place du blended proportionnelle à la taille de la structure p.04

3 - Le volume de formation augmente p.06

6 - MOOC : seulement 2% des organisations l’ont mis en place p.10

9 - 50% de complétude p.15

10 - Le tutorat améliore la performance de 1/2 p.16

11 - La classe virtuelle : n°1 de l’efficacité pour le tutorat p.17

A propos de l’ISTF p.23

A propos d’e-doceo p.24

p.07

p.09

p.12

p.14

p.18

p.19

p.20

p.22

4 - Le « présentiel pur » en recul

5 - Numérique et présentiel : PowerPoint toujours roi

7 - E-learning scénarisé : champion des modalités

8 - E-learning : efficacité grandissante

12 - Les apprenants viennent pour le contenu...

13 - ...Et restent pour... le contenu !

14 - La production e-learning en interne, presque mature

15 - Le panel

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PRÉAMBULE

En tant qu’experts, nous avons décidé de mettre en place une enquête annuelle centrée sur les usages de la technologie au sein de la formation. Pour cette édition 2015, ce sont plus de 400 structures différentes qui ont répondu à notre appel, nous permettant ainsi d’établir une cartographie des connaissances et modes d’application de la formation digitale. Bien que le marché du e-learning soit de plus en plus mature, il reste néanmoins victime des tendances émergentes et de la course à l’innovation. L’objectif de ce livre blanc est de différencier la tendance de l’usage, et de permettre aux responsables de formation et aux formateurs de faire les bons choix dans la mise en place de leurs dispositifs de formation, afin qu’ils puissent bénéficier pleinement des avantages pédagogiques et économiques du digital learning. Cette édition 2015 met également en avant des dynamiques issues de la comparaison avec l’édition 2014. Bonne lecture.

Raphaël Luttiau Formateur à l’ISTF

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LA MISE EN PLACE DU BLENDED PROPORTIONNELLE À LA TAILLE DE LA STUCTURE

S’il est évident que la digitalisation du commerce, de la musique ou de l’information est en marche depuis quelques années, le virage au numérique dans les services de formation s’amorce lui doucement.

Pour certaines grandes entreprises, le digital associé à la formation fait déjà partie du vocabulaire courant. Pour d’autres en revanche, l’arrivée des «  nouvelles technologies de l’information », les NTIC, ou encore la « transformation digitale », est source de nombreux questionnements. La digitalisation -  vecteur d’innovation - semble en effet complexe à appréhender pour bon nombre de PME et d’ETI, parce qu’elle oblige les services de formation à une réflexion profonde sur les dispositifs de formation, les besoins des apprenants et la mobilisation en interne des collaborateurs. La mise en place d’une stratégie digitale varie le plus souvent en fonction du secteur d’activité et de la taille de l’entreprise.

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Malgré tout, 53% des structures interrogées ont d’ores et déjà intégré le blended learning (le mode d'apprentissage mixte qui désigne l'utilisation conjointe du e-learning et du présentiel) à leur offre de formation. Le blended learning est implémenté en majorité dans les structures les plus importantes (80% des entreprises de plus de 5000 collaborateurs possèdent une offre blended), mais il est également de plus en plus valorisé au sein des ETI et bien sûr des organismes de formation (65% ont adopté le blended learning). La transformation digitale de la formation a bel et bien démarré.

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LE VOLUME DE FORMATION AUGMENTE

Les résultats de notre enquête montrent qu’alors que le nombre de jours de formation octroyé par apprenant par an se situe à un peu plus de 2 jours, les entreprises ayant mis en place un plan de formation mixte (ou blended learning) proposent en moyenne plus de jours de formation (autour de 3) par collaborateur par an. On peut largement supposer que le remplacement d’une partie du mode d’apprentissage en présentiel par des ressources numériques, souvent asynchrones, permet à l’organisation de réduire ses coûts, ou plus précisément de faire plus de formation pour un budget équivalent.

Si le secteur privé est le premier consommateur de ce mode d’apprentissage mixte, ou « blended learning », on peut désormais dire que les organismes publics et les centres de formation ont largement intégré ce mode de formation hybride, trouvant un équilibre entre les contenus pédagogiques animés en présentiel et les compléments en ligne.

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LE « PRÉSENTIEL PUR » EN RECUL

Moins 5 points pour le présentiel, qui passe de 83% de part des dispositifs de formation utilisés en 2014 à 78% en 2015, au profit du e-learning et blended learning.

L’enquête révèle cette année une légère diminution de la part du présentiel dans les dispositifs de formation mis en place par les structures interrogées, au profit des modalités d’apprentissage mixtes ou e-learning.

La formation en salle continue en effet sa lente régression, observable depuis plusieurs années.

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Le blended learning constitue une modalité pédagogique souple dans un contexte économique difficile et face à une évolution du cadre juridique de la formation ; les entreprises qui souhaitent maintenir ou renforcer les formations de leurs collaborateurs trouvent dans la digitalisation une réelle opportunité.

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NUMÉRIQUE ET PRÉSENTIEL : POWERPOINT TOUJOURS ROI

Le digital learning ne se limite pas à la formation à distance : on peut, et vraisemblablement on devrait, également inclure davantage d’interactivité et d’optimisation pédagogique par le biais du numérique dans les formations en salle. Les structures interrogées dans notre enquête ont affirmé utiliser le PowerPoint dans 96% de leur présentiel. Cependant, on note également que les ressources numériques, telles que la vidéo ou le e-learning, sont désormais exploitées dans 70% des dispositifs de formation en salle. L’interactivité offerte par le digital learning a donc encore de belles perspectives d’évolution, y compris en présentiel.

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MOOC : SEULEMENT 2% DES ORGANISATIONS L’ONT MIS EN PLACE

Si plus de 60% du panel interrogé ont déjà testé le MOOC, généralement dans le cadre d’un usage personnel, seulement 2% déclarent l’avoir mis en place au sein de leur structure.

Définition d’un MOOC

Les résultats de l'enquête montrent que dans l’esprit collectif, la définition du MOOC est encore très éclatée. Il faut dire que la définition du MOOC telle qu’elle existe outre-Atlantique ne semble pas avoir été correctement traduite ou relayée en France. Les MOOCs signifient « Massive Open Online Courses » et viennent à l’origine d’universités en ligne ayant proposé d’inverser leur modèle économique. Dans une université traditionnelle, on paie lors de l’inscription alors que dans un MOOC, l’inscription est gratuite et seul le passage du diplôme est payant.

Trois grandes Mooc-sters ont été lancées sur ce modèle : edX, un fournisseur à but non lucratif géré par Harvard et le Massachusetts Institute of Technology (MIT) ; ainsi que Coursera et Udacity, deux programmes fondés par des professeurs de l’Université de Stanford. Les trois géants ont jusqu'ici dispensé des cours à plus de 12 millions étudiants. Un peu moins d'un tiers sont des Américains, et selon edX, près de la moitié des étudiants viennent de pays en développement. L’université Arizona

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State University a également été une pionnière dans l’utilisation des MOOCs comme dispositif d’enseignement.

Si on utilise la définition native des MOOCs (modèle économique inversé) dans la majorité des pays du monde, la France, quant à elle, en a inventé plusieurs autres basées davantage sur les modalités pédagogiques associées. Parfois basé sur la vidéo, d’autres fois sur les classes virtuelles ou encore sur la place de la communauté, il n’est pas étonnant qu’à la question « Qu’est-ce qu’un MOOC ? », on obtienne des réponses très hétéroclites.

Les MOOCs sont depuis 2 ans un véritable phénomène de société dans les médias français, alors qu’ils ne le sont quasiment pas dans les usages. La notion de massification constitue sans doute le principal frein, le nombre de participants dans les entreprises étant souvent réduit et ne permettant pas d’atteindre la masse critique propre à l’émergence d’une communauté (si l’on considère que les MOOC incluent systématiquement une communauté). De même, si la massification des apprenants est difficile, celle des contenus l’est encore plus : les entreprises ont du mal à créer un volume de contenu qualitatif suffisant pour que l’apprentissage spontané se développe.

L’enquête a également posé la question de la technologie, à savoir : « Y a-t-il une technologie différente entre les MOOCs et les LMS ? ». Si 26% ne le savent pas, on note tout de même que 71% pensent qu’il y en a une. Encore une idée reçue qui démontre la difficulté qu’a le marché à fournir une offre claire en matière de technologie du digital learning. Quelle que soit la définition que l’on donne à un MOOC, il est une certitude : il faut l’appuyer sur un produit qui présente toutes les caractéristiques d’un LMS.

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LE E-LEARNING SCÉNARISÉ : CHAMPION DES MODALITÉS

Intégrer la formation en ligne peut se faire en recourant à différentes modalités ou typologies de ressources pédagogiques.

Parmi les plus courantes, on retrouve les modalités asynchrones, c’est-à-dire des modules de formation autonomes tels que les serious games (immersifs et hautement interactifs), le rapid learning (construit à partir d’un support existant, souvent le PowerPoint), le video learning (à l’origine construit avec du matériel lourd, aujourd’hui réalisable depuis son smartphone), et bien sûr les modules e-learning scénarisés (scénario spécifiquement construit pour un apprentissage autonome).

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De plus en plus de structures ont également recours aux modalités synchrones, avec pour référence, la classe virtuelle. Elle permet de former par le biais de la visioconférence et/ou audioconférence, et de mettre à disposition du ou des apprenants, des outils de collaboration interactifs tels que le tableau blanc ou le t’chat.

Enfin, la dernière modalité d’apprentissage s’appuie sur les interactions entre les membres de l’espace de formation (apprenants à apprenants, ou apprenants à tuteurs ou formateurs, etc.).

C’est ce que l’on résume souvent sous l’appellation de social learning. Derrière ce terme, se cachent de nombreuses fonctionnalités disponibles au sein des outils grand public de réseautage (profil, micro-blogging, partage, wiki, etc.). Les usages de social learning restent encore très peu développés, même s’ils progressent légèrement (8,4%).

En mixant ces modalités, on peut créer des plateformes de formation que l’on pourra appeler université d’entreprise, MOOC (Massive Open Online Courses) ou encore SPOC (Small Private Online Course) ; autrement dit, un espace de formation en ligne.

A ce jour, la majorité des contenus de formation prend la forme de modules e-learning scénarisés (37,8%).

Sur le plan de la pédagogie, le digital couplé à une logique de granularisation du savoir permet de concevoir des dispositifs de formation polymorphes. C’est un peu comme si l’on passait de la 2D à la 3D : les parcours d’apprentissage peuvent facilement mélanger des démarches push, pull, guidées, libres ou collaboratives au sein d’une même plateforme. L’objectif est alors d’apporter une expérience nouvelle à l’apprenant, du fait de la diversité des modules et de leur accessibilité.

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E-LEARNING : EFFICACITÉ GRANDISSANTE

Lorsque l'on interroge les responsables de formation sur leur jugement de l’efficacité de chaque modalité pédagogique, il ressort tout d'abord que le présentiel reste la valeur sure de l'efficacité, bien qu’il ait perdu quelques points par rapport à l’année passée. Les ressources distancielles quant à elles, centrées par nature sur la scénarisation pédagogique comme le serious game (module immersif avec beaucoup d'interactivité) ou le e-learning scénarisé (module de 20 à 30 minutes très interactif), sont de plus en plus légitimes en matière d'efficacité pédagogique. La classe virtuelle progresse également alors que le rapid-learning et le social-learning restent à un niveau faible.

En ce qui concerne le rapid-learning (ressource de 5 à 15 min souvent basée sur un support existant, du type PowerPoint), on peut sans doute estimer que l’utilisation de cette seule ressource s’avérera peu efficace, mais elle devient rapidement performante lorsqu’elle est associée à d'autres modalités.

D’ailleurs, lorsque l'on s’interroge sur l'efficacité liée au mix des modalités (créer des parcours qui enchainent plusieurs modalités), la réponse est indiscutable : le multimodal est plus efficace qu’une seule modalité dans une action de formation pour 86% des structures interrogées.

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50% DE COMPLÉTUDE

S’il y a bien un indicateur qui donne la température en termes de performance des déploiements, c’est le taux de complétude. Plus intéressant que le taux de participation, il indique le nombre de participants qui sont allés jusqu’au bout de la formation. Il permet donc de mesurer l’engagement. Bien sûr, la qualité du projet de formation ne pourra être jugée sur ce seul critère, mais il fournit une tendance sur l’efficacité de l’action qui a été réalisée. De plus, le taux de complétude permet d’engager des projections économiques : afin de mesurer la réussite d’un dispositif de façon globale, il est nécessaire de regarder son impact pédagogique et ses retombées concrètes sur le « business ». On constate qu’il existe une différence significative du taux de complétude entre des contenus transverses (management, bureautique, langues, etc.) et des contenus métiers (propres à l’activité de l’entreprise).

50 % de complétude, vous trouvez ça faible ?Il est vrai que dans le cas d’une formation présentielle, le taux de complétude avoisine les 90%.Toutefois, il est nécessaire de toujours pondérer ce chiffre à deux niveaux.

• Dans le cas des formations à distance, il s’agit d’une réelle pédagogie active. L’apprenant qui n’interagit pas ne progresse pas dans son parcours de formation. Si la passivité des apprenants lors des formations présentielles venait pondérer les actuels 90% de complétude, il y a fort à parier que le chiffre se rapprocherait de celui de la formation en ligne.

• L’ouverture d’une plateforme de formation permet de traiter des sujets qui n’étaient jusqu’alors pas couverts (trop courts, manque de temps pour éduquer à l’action, information plus que formation, etc.). En prenant en compte cette donnée, la comparaison n’est plus 90% vs 50% mais 50% vs 0%. Sur une entreprise de 1 000 salariés, il est possible de former 500 personnes dans un délai de quelques jours, là où elle se contentait auparavant d’une note d’information.

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LE TUTORAT AMÉLIORE LA PERFORMANCE DE ½

Le tutorat des apprenants à distance permet d’améliorer considérablement le taux de complétude. Lorsque l’on met en place une formation à distance, on peut proposer uniquement des ressources en ligne ou choisir d’y associer un tutorat.

Le tuteur est un expert du domaine de la formation et a pour objectif d’accompagner l’apprenant de manière réactive et proactive. Attention de ne pas confondre communauté d’apprentissage (échange entre les apprenants) et tutorat.

Les moyens synchrones, tels que la classe virtuelle ou le t’chat, semblent aujourd’hui mieux répondre aux besoins de tutorat entre formateurs et apprenants. Ces outils permettent d’assurer un accompagnement régulier et personnalisé, et ainsi de remédier au sentiment d’isolement et au manque d’interactions souvent ressentis dans un dispositif à distance.

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LA CLASSE VIRTUELLE : N°1 DE L’EFFICACITÉ POUR LE TUTORAT

Avec une croissance de 11 points sur un an, la classe virtuelle se place en première position des modalités les plus efficaces pour un tutorat à distance (60% des structures interrogées pensent que c’est un outil performant, contre 49% en 2014).

L’enquête indique que les autres modalités synchrones sont également en augmentation par rapport à l’année dernière.

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LES APPRENANTS VIENNENT POUR LE CONTENU…

Il convient de s’interroger sur ce qui motive les apprenants à venir dans l’espace de formation.

Ce qu’attendent les apprenants, c’est avant tout de l’efficacité, c'est-à-dire une formation en lien avec leurs problématiques et leurs actualités. Cette évidence, pleine de bon sens, est très souvent oubliée, notamment à l’heure où les tendances du web veulent parfois s’imposer et reléguer le contenu pédagogique au second plan. Si l’on écoute les apprenants, on comprend qu’ils n’attendent pas seulement le paquet cadeau mais qu’ils sont attentifs au cadeau lui-même, à savoir le contenu.

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…ET RESTENT POUR LE…CONTENU !

Contrairement aux idées reçues, un espace de formation est pertinent et performant s’il répond aux besoins de formation en lien avec les problématiques métiers des apprenants. Le design graphique est là pour servir le contenu pédagogique, et non pas l’inverse.

Une fois l’apprenant entré dans son espace de formation, l’objectif est qu’il s’y sente bien et qu’il y revienne. Pour mesurer cela, nous avons interrogé les responsables de formation afin de connaître les thématiques ayant reçu le plus de critiques de la part des apprenants, négatives ou positives. On remarque que l’apprenant reste avant tout sensible au fond et à la pédagogie.

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LA PRODUCTION E-LEARNING EN INTERNE, PRESQUE MATURE

Comment sont produits les contenus de formation numériques ? Les entreprises et organisations choisissent-elles en majorité de mobiliser leurs formateurs ou experts internes, ou bien font-elles appel à des sociétés externes pour réaliser leurs formations en ligne ?

Les 3 grandes manières d’obtenir du contenu e-learning sont : l’achat de contenu dans des catalogues sur étagères, la création de contenus sur-mesure par des prestataires externes, ou la création de contenus par les formateurs internes. Il est évident que les entreprises ne créeront pas elles-mêmes des formations sur les fondamentaux (langues, bureautique, management…), car ces formations sont largement disponibles dans des catalogues. En revanche, dès lors qu’il s’agit de formations touchant le cœur de l’entreprise ou son savoir-faire, on constate une réelle bascule entre la production externalisée et la production internalisée.

Avec une prévision de 78% d’augmentation pour 2016, la production internalisée est plébescitée par les structures. D’ailleurs, doit-on s’en étonner ? Pas forcément. Si l’on fait la comparaison avec

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les diaporamas arrivés avec le logiciel PowerPoint, on constate que bon nombre de sociétés avaient au départ externalisé leur production de contenu PowerPoint, pour finalement progressivement les réaliser en interne. Aujourd’hui, les entreprises ne se posent plus la question de la sous-traitance de la production de leur PowerPoint, à l’exception de certains contenus dédiés à des évènements majeurs. Il en sera de même pour les contenus e-learning.

Il est par ailleurs intéressant de noter que la production des contenus dédiés aux journées présentielles est à 67% réalisée en interne dans les entreprises. Avec une internalisation à 57%, les contenus e-learning se rapprochent progressivement de ce chiffre et devraient l’atteindre dans les 3 à 5 prochaines années.

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LE PANEL

L’enquête sur laquelle se base ce livre blanc a été réalisée en 2015 par l’ISTF auprès de 400 structures françaises, offrant une cartographie représentative du marché de la formation.

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A PROPOS DE L’ISTF

L’ISTF est un organisme de formation de formateurs 100% dédié à l’ingénierie pédagogique : blended learning, e-learning et présentiel. L'institut accompagne les salariés et les entreprises dans la mise en place de dispositifs de formation performants.

Le catalogue répond à toutes les exigences du monde de la formation d'aujourd'hui. Sur les aspects pédagogiques comme techniques, l'ISTF apporte une solution adéquate pour assurer à ses clients un transfert de compétences solide.

Pour cela, la méthodologie pédagogique s’appuie sur :

- des cursus longs reconnus au niveau national : chef de projet blended learning et concepteur de ressources blended learning

- des cursus courts : formateurs occasionnels, animateurs de classes virtuelles, etc. - des formations présentielles, organisées en inter et en intra-entreprises partout en France- des formations en ligne.

Tout au long de l’année, l’ISTF propose également des ateliers d’innovation pédagogique, débats ouverts sur les sujets d’actualité du monde de la formation : digital learning, nouvelles technologies du présentiel, chiffres clés du e-learning, etc.

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A PROPOS D’E-DOCEO

e-doceo, Leader des éditeurs de logiciels de e-learning en France et un des acteurs majeurs sur la scène internationale avec ses solutions dédiées à la formation blended learning (présentielle et à distance), e-doceo accompagne les entreprises de toutes tailles dans la valorisation de leurs connaissances et de leur capital humain au travers de leurs services.

Depuis plus de 13 ans, la société affirme son rayonnement mondial sur le marché des nouvelles technologies d’apprentissage par l’implantation d’un solide réseau international. Elle est présente en Allemagne, Belgique, Brésil, Canada, Chine, Colombie, Espagne, France, Maroc, Mexique, Océan Indien, Pays-Bas, Sénégal, Singapour et en Suisse.

Près de 6 millions d’utilisateurs implémentent des solutions de digital learning e-doceo, parmi lesquels les plus grands groupes : Adecco, BNP Paribas, BASF, Bénéteau, Danone, Eiffage, Eurotunnel, FDJ, Interpol, Kiabi, Lacoste, Legrand, Mondial Assistance, Monoprix, Natixis, Nestlé, Orange, Poweo, Randstad, Rexel, Roche, Schneider Electric, UGC, Veolia Environnement, etc