les blessures du sport
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Conditions d'apparition des crampes ( ( تشنجات
Les crampes surviennent au cours de l'effort ou après celui-ci. La crampe du
sportif est donc une crampe de l'effort même si elle survient dans la nuit qui
suit l'activité responsable de la douleur musculaire !
Causes des crampes
Contraction : Sous l'impulsion nerveuse, les fibres musculaires se rétractent et provoquent un rétrécissement du muscle de 30 à 50 % Lors d'un effort prolongé,
les réserves d'énergie s'épuisent et le relâchement du muscle ne se fait plus : c'est la cause des crampes
La cause est une perturbation des mouvements du calcium dans la cellule musculaire, cette perturbation étant elle-même le résultat d'autres perturbations en amont.
La crampe du sportif est liée à la fatigue musculaire.
La fatigue peut être générale, affectant l'organisme entier, ou limitée à un muscle ou à un groupe restreint de muscles travaillant dans des conditions défavorables.
La crampe peut résulter d'un geste sollicitant des muscles très fatiguables (avant-bras, mollets, épaules..)
La fatigue musculaire entraine une diminution des réserves énergétiques et une accumulation des déchets du métabolisme qui entrainent une augmentation de l'acidité musculaire.
La fatigue affecte aussi le calcium musculaire et le sodium sanguin. Ces modifications entrainent une hyper excitabilité de la fibre musculaire et une perturbation de son relachement.
La difficulté de relaxation de la fibre musculaire traduit une baisse de l'ATP qui est le fournisseur de l'énergie ainsi qu'un ralentissement des mouvements du calcium dans la fibre.
Facteurs aggravants
Les facteurs qui aggravent les effets de la fatigue musculaire sont l'age, le
froid, la déshydratation, l’abus de café, de thé ou d'alcool. De même un état
infectieux en évolution comme la grippe par exemple peut être facteur de
crampes.
Certaines crampes ne sont pas causées par le sport. Ce sont celles qui ne
disparaissent pas en quelques jours. De même, les crampes qui surviennent
en dehors et sans aucun rapport avec l'effort, surtout si elles sont nocturnes,
ne sont pas des crampes de sportif.
Les crampes du sportif traduisent finalement deux situations possibles:
un travail excessif sur un muscle normalement entrainé,
la réponse d'un muscle qui n'est pas entrainé ou pas habitué à
l'exercice
L' hernie discale ( فتق )
L'hernie discale lombaire est plus connue au travers de son principal symptôme, la sciatique. L'hernie du disque provoque une compression nerveuse située dans la zone lombaire. L'hernie discale touche surtout l'adulte jeune (25-45 ans).
Caractéristiques de la douleur
Tout effort qui augmente la pression abdominale (et donc la pression sur le
disque) - toux, éternuement etc. - peut augmenter l'intensité de la douleur
(sciatique ou cruralgie).
Les douleurs sont parfois très invalidantes : elles peuvent en effet être très
intenses, persistantes et entraîner des répercussions importantes sur la vie
quotidienne (chez certaines personnes, la douleur ne peut être calmée que
par le repos et une position en chien de fusil qui détend le nerf de la jambe).
Quand doit-on s'inquiéter face à une hernie discale ?
1 Lorsqu'on n'arrive pas à calmer une sciatique
La douleur est intense et persistante et il est impossible de poser le pied par
terre. A ce stade, seuls les médicaments morphiniques ou les perfusions
d'anti-inflammatoires, administrés en milieu hospitalier, peuvent permettre
d'agir efficacement sur la douleur.
2 En cas de paralysie
Il y a perte de contrôle des mouvements des pieds ou de la jambe qui se
dérobe. Une intervention chirurgicale s'impose dans ce cas.
3 En cas de troubles sphinctériens
Il y a incontinence (pertes d'urine, parfois de selles), mictions impérieuses
(difficultés à se retenir) ou efforts de poussée pour uriner. Il s'agit d'une
extrême urgence et la chirurgie est le seul traitement possible.
Il faut savoir qu'une consultation trop tardive pour une hernie
discale expose à des séquelles avec incontinence quasi permanente.
Colonne vertébrale en vue latérale
Les accidents musculaires en sport
Contracture تشنج عضلي Déchirure عضلي تمزق
Elongation العضالت استطالة
Claquage عضلي انهيار
Contracture
Description
Lors d'une contracture le muscle ne retrouve pas sa longueur initiale après
un exercice, d'où douleur. La contracture est la conséquence d'une activité
anormale ou exagérée du muscle. Il n'y a pas de lésion. Elle n'arrive pas
pendant l'entraînement (mais une heure ou deux après ou le lendemain
matin). Une contracture est souvent le résultat d'une crampe persistante.
Traitement
Chaleur, massage sur le muscle contracturé et repos
Prévenir les contractures musculaires
Éviter la déshydratation en buvant avant, durant et après l'exercice, par
petites quantités. Alterner l'eau et les boissons pour sportifs, qui ont
l'avantage de contenir des sels et des minéraux. Reconnaitre les signes de
fatigue et savoir s'arrêter avant que les douleurs n'apparaissent. Progresser
graduellement dans un sport. La fatigue musculaire qui survient lorsque le
muscle n'est pas habitué à fournir la force demandée peut causer les
contractures.
Déchirure
Description
Le muscle peut parfois se rompre totalement, c'est la déchirure
musculaire qui est un accident très grave devant parfois être opéré. La
déchirure est due à un dépassement des possibilités physiologiques du
muscle. Dépassement souvent causé par un geste incorrect en particulier
dans son amplitude.(exemple : le sprinter qui va "tracter" et être en lordose
lombaire ; ce qui implique une charge de travail trop importante incombant
aux ischios)
Traitement
Appliquer de la glace ou du froid immédiatement. Eviter surtout toute
manipulation et faire un examen très sérieux par un médecin sportif
Conseils pour l'application de glace
La glace doit être appliquée sur l'élongation ou la déchirure musculaire de
manière à bien épouser la forme de la zone blessée. Elle doit être placée dans
un sac maintenu avec un bandage, sans trop serrer pour ne pas arrêter la
circulation sanguine, mais suffisamment pour permettre une compression qui
arrêtera le saignement. Placer une serviette entre le sac et la peau et
maintenir le sac de glace avec un bandage, sans serrer trop pour ne pas
arrêter l'écoulement du sang. La glace ne resserre les vaisseaux sanguins que
pendant environ 10 minutes, après quoi ils regonflent. C'est pourquoi elle ne
doit être laissée en place que durant 10 à 12 minutes à la fois. Répéter ainsi
toutes les heures ou aux deux heures en gardant continuellement le membre
blessé en élévation. Cette procédure doit être suivie plusieurs fois durant les
deux premiers jours après la déchirure. Continuer ensuite l'application de
glace deux à trois fois par jour jusqu'à ce que la douleur soit disparue, au
repos comme à l'exercice.
Elongation
Description
L'élongation survient au cours de l'exercice. Généralement ce n'est pas une
douleur très importante. Impression d'étirement du muscle qui n'implique pas
l'arrêt de l'effort mais simplement le limiter. Il n'y a pas de gros dégâts
anatomiques. C'est l'inverse de la contracture, le muscle a été au-delà de
ses possibilités d'étirement.
Traitement
Repos, pas de massage ; plutôt de la glace, et faire, si possible, de la
physiothérapie. La guérison intervient entre 4 et 7 jours.
Claquage
Description
C'est la lésion d'un certain nombre de fibres musculaires. Il y a dégâts
anatomiques. Classiquement son apparition est brutale et on la ressent en
plein effort. Elle contraint à une interruption immédiate de l'activité. Le
diagnostic est souvent évident, l'individu étant coupé en plein effort. Il arrive
néanmoins que le claquage intervienne en deux temps : c'est le cas de
l'athlète continuant son effort sur une élongation préalable ce qui va
entraîner un claquage. D'où l'obligation de se reposer dès l'apparition
de la moindre gêne musculaire en cours d'exercice. C'est un signal
d'alarme qu'il est indispensable de respecter. Toute douleur qui persiste huit
jours après sa survenue, signifie que l'on avait affaire à un claquage. Le
claquage touche le plus souvent les ischio-jambiers mais peut survenir sur
n'importe quel muscle, notamment le quadriceps crural et les jumeaux
Traitement
Au cours des trois jours (72 heures) qui suivent la blessure, le traitement de
l'élongation et du claquage est basé sur le principe RGCÉ. Le but de ce
traitement est de faire cesser l'hémorragie dans le muscle.
Repos : pour prévenir l'aggravation de la blessure. Si la blessure se situe à la
jambe ou à la cheville, éviter de se lever le premier jour et maintenir la jambe
élevée.
Glace : pour soulager la douleur et réduire l'inflammation en resserrant les
vaisseaux sanguins.
Compression et Élévation : pour limiter le gonflement et l'accumulation de
fluide autour de la zone blessée.
Toute application de chaleur et tout massage sont formellement proscrits. Le
massage (et même la palpation) risque d'exagérer la douleur, d'aggraver les
lésions et de provoquer une hémorragie.
Le mal de dos ( الظهر ( آالم
Le mal de dos peut être soigné par des exercices musculaires et d'étirement de la colonne vertébrale pratiqués au moins 3 fois par semaine, idéalement tous les jours. Cette gymnastique douce est la seule solution efficace pour soulager le dos et le garder en bonne santé.
Plan
Douleurs dorsales
Préparatifs
10 exercices pour soigner le mal de dos
1. Relaxation
2. Étirement de la chaîne musculaire postérieure
3. Dos creux Dos rond à 4 pattes
4. Étirements
5. Étirement des hanches
6. Bascule du bassin
7. Tampon buvard ou soulevé de hanches
8. Suspension
9. Assouplissement du dos
10.Étirement unilatéral
Douleurs dorsales
Les douleurs dorsales, cervicalgies, dorsalgies ou lombalgies, ne sont pas une
fatalité. Des exercices réparateurs ou préventifs tels que postures ou
étirements de la chaine musculaire postérieure, s'ils sont pratiqués très
régulièrement, peuvent les faire disparaitre définitivement. C'est en effet le
dysfonctionnement musculaire des dorsaux et notamment du multifidus qui
est cause de la douleur au niveau du dos.
Préparatifs
Installez-vous de préférence dans une pièce calme où vous pourrez être à
l'écoute de votre corps. Lors de la pratique de ces exercices, ne forcez
jamais. En cas de douleurs persistantes n'hésitez pas à consulter votre
médecin traitant. Les exercices suivants sont recommandés dès l'âge de 6
ans.
10 exercices pour soigner le mal de dos
Relaxation
Durant la journée, prendre cette position (10 min).
Jambes surélevées par un canapé ou une chaise.
Prendre conscience de la détente des muscles
lombaires.
Étirement de la chaîne musculaire postérieure
Partant de la position ci-dessus, mettre les jambes contre un
mur. Tirez les pointes de pieds vers le bas, basculez le bassin
et plaquez la nuque contre le sol. Aucune douleur vive ne doit
être ressentie. Avec l'expérience le support du mur peut être supprimé.
Dos creux Dos rond à 4 pattes
Laissez tomber la colonne, sans forcer, le
ventre relâché en inspirant. Ceci est un
mouvement d'extension sans charge sur la
colonne. Un exercice plus difficile contre le mal de dos est le gainage du dos
et des abdominaux ; il s'agit d'un exercice contre le mal de dos mais aussi
pour tonifier les abdominaux.
Rentrez le ventre en soufflant et en
arrondissant la colonne et la nuque. Bien
ouvrir les omoplates. Ceci est un mouvement
de flexion sans charge sur la colonne
Étirements
A 4 pattes glissez les bras vers l'avant, les fémurs restant verticaux. Soufflez
en descendant.
Étirement des hanches
Amenez les 2 genoux un par un, sur la
poitrine. Les bras peuvent ensuite tirer pour
enrouler le haut du dos
Bascule du bassin
Creuser et décreuser le bas du dos. Bien sentir les
séquences de contraction des différents muscles :
abdominaux et fessiers
Tampon buvard ou soulevé de hanches
Poussez sur les talons pour décoller les fesses,
puis les vertèbres, de proche en proche
jusqu'aux dorsales, maintenir quelques
secondes puis redescendre, dans le sens
inverse de la montée. Le soulevé de hanches
est un exercice de gainage pour les dorsaux permettant le renforcement
musculaire et favorisant la tonicité du dos
Suspension
A une porte ou mieux à une fixe. Il faut se détendre et sentir
son corps s'allonger. Les jambes peuvent être dans le vide ou
genoux pliés, pieds au sol. Maintenir la position le plus
longtemps possible, respirer profondément. Ne jamais sauter
pour descendre.N.B. : si vous utilisez une porte veillez à votre
sécurité en vous plaçant près des charnières et en empêchant
la porte de se refermer
Assouplissement du dos
Couché latéral gauche, le bras gauche bloque le genou droit, le bras droit
tendu est posé, au sol. Faites un demi-cercle perpendiculaire au sol avec le
bras droit, suivez votre main du regard. Il faut terminer avec les épaules le
plus près possible du sol. Inspirez, soufflez en fin de mouvement pour aller
plus loin.Réalisez l'exercice des 2 côtés.
Étirement unilatéral
Un seul genou monte vers la poitrine, les bras
maintiennent la posture. L'autre jambe peut se
lever au début. Toujours être relâché pendant
l'exercice. Réalisez l'exercice avec chaque jambe.
Pubalgie ( الفخذ ( آالم
Le football est, de loin, le plus grand pourvoyeur de pubalgies mais tous les sportifs peuvent être touchés. La prévention est essentielle; elle permet de diminuer considérablement les conséquences de cette pathologie. L'insuffisance des muscles abdominaux obliques est une des causes principales de la pubalgie.
Qu'est ce que la pubalgie ?
La pubalgie est une affection douloureuse du pubis ( symphise
pubienne ) et des muscles ou tendons avoisinants.
Syndrome douloureux du carrefour pubien, la pubalgie recouvre plusieurs
affections:
l'ostéo-arthropathie pubienne
la tendinite des adducteurs.
la pathologie pariétale abdominale
Cette pathologie survient chez les sportifs soumis à un entraînement intensif
quotidien, (football, tennis, danse, etc.), avec des gestes techniques
particuliers (fermeture de l'angle jambe/tronc lors du tir, tacle, écart latéral,
contre-pied)
1° traitement pour soigner une pubalgie
Le premier traitement, le plus important, est le repos surtout en phase aigue
douloureuse.
Votre médecin vous prescrira des anti-inflammatoires (contre l’inflammation),
des antalgiques ( contre la douleur ) et des décontracturants ( contre les
contractures musculaires), un glaçage des adducteurs et des grands droits
2° phase du traitement
En dehors de la phase aigue, il consiste en des ultra-sons ou
ionisations qui peuvent être même pratiqués un peu plus tôt
La mésothérapie ou l'infiltration est réservée aux cas rebelles et lorsque la
tendinite ou l'arthropathie résiste aux autres traitements
Les thérapeutiques manuelles sont surtout réservées aux déficiences du
rachis lombaire ( colonne vertébrale lombaire )
Le port de semelles orthopédiques sera recommandée en cas d'inégalité
de longueur des membres inférieurs ou en cas de problèmes statiques
importants
Rééducation
Elle doit être indolore et ne débute qu'après un mois de repos sportif complet.
Elle va associer des étirements des adducteurs et des psoas et un renforcement des obliques et de la sangle abdominale.
Renforcement des obliques bras tendu ou
sur le coude
Renforcement des obliques pied droit au sol et le pied gauche fait du
pédalage
Verrouillage lombaire actif : On descend vers l'arrière puis on
revient doucement
Verrouillage lombaire actif : Même exercice mais on cherche à porter la tête
vers le haut
Conclusion
La pubalgie est une affection bien connue, elle nécessite un diagnostic
précoce qui permettra de donner un traitement adapté et efficace afin de la
soigner efficacement. Dans certains cas le traitement sera chirurgical mais
toujours sur des indications parfaitement posées.
Les différents programmes de prévention, appliqués avec rigueur, doivent
permettre d'éviter cette pathologie de surmenage.
Causes de la pubalgie
Quand nous courons, il y a un déséquilibre entre le côté du corps où le pied
est en appui et celui où le pied est relevé ou en position intermédiaire.
La symphise pubienne étant un carrefour important entre les puissants
muscles adducteurs et abdominaux, durant l'appui monopodal (un pied)
pendant la course, des contraintes majeures créent un cisaillement au niveau
du pubis.
Ces contraintes peuvent être favorisées par un déséquilibre entre les forces
musculaires des adducteurs et des abdominaux obliques.
Courbatures ( األوجاع )
Les courbatures correspondent à des impressions de rigidité
musculaire à la fin d'un effort important et long. Les courbatures
font mal, mais la sensation n'a rien à voir avec la douleur
insupportable de la crampe. Le sportif courbaturé n'est pas
immobilisé et impotent, il ne ressent pas intensément la douleur
CAUSES ET EXPLICATIONS
Les courbatures peuvent apparaitre immédiatement après l'effort ou
quelques heures après, pour atteindre leur maximum quelques fois le
lendemain des épreuves
Certains gestes sportifs les provoquent plus que d'autres, notamment les
courses en descente et les efforts contre la pesanteur. Ces efforts dits
"excentriques" (quand le muscle se contracte en s’étirant) sont les plus
traumatisants, le muscle étant sollicité pour freiner un mouvement. ( voir
dans le site :Méthodes de musculation )
L'exemple type est l'effort qui consiste à reposer lentement au sol des
haltères déjà montées au niveau des épaules en "dépliant" les avants-bras le
long des bras. On lutte dans ce geste contre le poids des haltères
Les courbatures sont importantes pendant 2 à 3 jours et leur effet s'estompe
en une bonne semaine
Dans le cas des courbatures, contrairement aux crampes, les fibres
musculaires sont lésées, certaines même déchirées, mais ces lésions sont
minuscules, ne sont visibles qu'à l'examen au microscope d'un fragment de
muscle prélevé par ponction, et ne mettent pas le muscle immédiatement en
danger
En fait trois causes sont principalement à l'origine des courbatures:
Des petits épanchements de sang provoqués par rupture des
capillaires sanguins
Des micro-traumatismes entraînant une lésion des cellules
musculaires.
Une accumulation de déchets (ammoniac…) dans le muscle
L'accumulation d'acide lactique a longtemps été avancée comme cause des
courbatures. Pourtant les courbatures ne sont pas liées à une production
d'acide lactique comme dans les crampes. L'acide lactique est sécrété par un
muscle qui se contracte dans un environnement pauvre en oxygène par
exemple quand l'effort fourni est intense et prolongé.
Dès que le mouvement cesse, les concentrations en acide lactique tendent
vers la normale.
Les gaines qui entourent les faisceaux de fibres comme une fine peau,
peuvent donc être soumises à de minuscules déchirures. Tout rentre dans
l'ordre rapidement et les cicatrices sont efficaces et indolores.
Point de coté ( غرزة )
Le point de côté est le point faible de nombreux coureurs. Il est
toujours ressenti durant l'effort et est souvent sans gravité. Il est
quand même essentiel de savoir distinguer un point de coté sans
gravité de douleurs évocatrices d'une urgence médicale comme
l'appendicite, la péritonite ou l'infarctus du myocarde
Causes des points de côté
Les causes des points de côté sont différentes en fonction de leur
emplacement
Les points de côté claviculaires et sous les cotes auraient une origine
circulatoire
Le foie ou la rate, gorgés de sang, perturberaient la mécanique respiratoire du
diaphragme, la douleur apparaissant alors soit en arrière de la clavicule soit
au niveau des côtes. Le diaphragme, trop sollicité par les efforts
respiratoires lors de la course pourrait aussi causer ce type de point de côté
Les points de côté aux intestins sont dues à une dilatation de gaz au niveau
du gros intestin.
Elles sont perçues à droite ou à gauche, au niveau des coudes que fait le gros
intestin dans l'abdomen. Cette dilatation douloureuse est liée à une paralysie
du tube digestif, par manque de sang (ischémie) lors de l'effort. D'autres
facteurs, liés à l'alimentation, peuvent également entrer en compte. ( voir
page suivante )
Le point de côté à l'estomac est lié à la digestion
Ce point est sous le sternum et au-dessus du nombril. Il apparait lorsque
l'estomac n'a pas terminé sa digestion. La règle des trois
heures entre la fin du dernier repas et la course permet d'éviter ce type de
point de côté. Un point de côté est handicapant mais, heureusement, il peut
être évité ou réduit s'il survient durant l'effort
En cas de points sous les côtes
Dans le cas des points de côtés par surcharge sanguine (foie ou rate) : arrêtez
de courir ou ralentissez l'allure, faites quelques expirations profondes et
la gêne devrait disparaître. Si elle persiste au repos, consultez un médecin en
urgence, afin d'éliminer un possible infarctus du myocarde débutant
En cas de douleurs d'origine intestinale
Pour les éviter, buvez beaucoup, par petites gorgées et régulièrement
En cas de douleur intense persistant malgré l'arrêt de la course, avec un
ventre dur, consultez un médecin
Coussins Thermiques
Pratiques et efficaces, les coussins thermiques peuvent être utilisés à froid,
sur le terrain ou chez soi, ou à chaud en fonction des indications.
Confortables, ils épousent les formes des zones douloureuses. Ils peuvent être
utilisés de nombreuses fois, à chaud comme à froid. Sans substance
médicamenteuse, ils permettent de traiter simplement et naturellement la
plupart des maux des sportifs.
Indications à froid (cryothérapie)
L'application du froid diminue inflammations et œdèmes, favorise la
résorption des hématomes et aide à soulager la douleur par inhibition des
récepteurs sensitifs. Pour les entorses, claquages,
contractures musculaires, déchirures et élongations ils
peuvent être appliqués jusqu'à la 35ème heure après l'accident
pour réduire les œdèmes et pour soulager la douleur. Pour
les chocs et hématomes il faut les appliquer rapidement pour
soulager la douleur et pour prévenir l'apparition d'œdème. Même en cas
de maux de tête et de migraines ils peuvent être placés sur le front pour
les migraines et au niveau des sinus pour les maux de tête. En cas
de saignements de nez on doit les appliquer sur le haut du nez pour arrêter
les saignements. Pour un tennis elbow, inflammation et douleur pourront
être elles aussi diminuées
Indications à chaud (thermothérapie)
L'application de la chaleur est indiquée dans le traitement des douleurs dues
à des raideurs musculaires. Elle augmente la circulation locale du sang et
elle a une action décontracturante au niveau des muscles. Les coussins
thermiques sont donc utilisés chauds en cas de raideurs musculaires,
lumbago et mal de dos, cervicalgies, réchauffement des mains et des
pieds froids
Comment les utiliser ?
A froid
Pour refroidir un coussin, le placer sans sa housse de protection 20 minutes
au congélateur. En fait il est plus pratique de conserver en permanence le
coussin au congélateur de façon à ce qu'il soit toujours prêt à l'emploi. Au
moment de l'utilisation, introduire le coussin dans sa housse de protection et
le placer sur la zone douloureuse pendant 20 minutes. Attendre 20 minutes
entre chaque application (plusieurs applications possibles par jour)
Il ne faut pas appliquer le coussin thermique directement sur la
peau.
A chaud
Pour réchauffer un coussin, porter à ébullition un récipient contenant
suffisamment d'eau pour recouvrir le coussin. Retirer le récipient de la source
de chaleur et immerger le coussin sans sa housse 4 à 8 minutes en fonction
de sa dimension. Retirer le coussin de l'eau, le placer dans sa housse de
protection et l'appliquer sur la zone douloureuse le temps que dure la
sensation de chaleur (généralement 30 minutes). Là aussi plusieurs
applications sont possibles par jour
Il ne faut jamais réchauffer directement un coussin thermique qui
sort du congélateur.
Les facteurs du soulagement de la douleur
Le soulagement de la douleur, souvent musculaire en sport, peut
être causé par de nombreux facteurs autres que l'intervention
thérapeutique.
L'effet placebo de tous les traitements
Qu'est-ce que l'effet placebo ? : Voici la définition proposée en 1961 par Pierre
Pichot:
" L’effet placebo est, lors de l'administration d'une drogue active, la différence
entre la modification constatée et celle imputable à l'action pharmacologique
de la drogue" L'effet placebo déborde largement la cadre d'action des
médicaments, et concerne toute forme de traitement, y compris la chirurgie !
La majorité des études réalisées sur cet effet surprenant l'ont été sur une
symptôme particulier : la douleur.
Certaines études ont même pu démontrer l'existence d'une effet placebo lors
de manipulations vertébrales simulées.
L'évolution spontanée d'une maladie vers la guérison
Le corps humain possède son propre système de défense, qui sont efficaces
dans de nombreux cas indépendemment de toute action médicale
(médicaments, maipulation, chirurgie,...)
Si une intervention extérieure précède chronologiquement cette évolution
spontanée, il est naturel d'attribuer une relation de cause à effet à ce qui
n'est qu'un enchaînement chronologique
Seuls les essais thérapeutiques contrôlés permettent de mesurer ce type de
biais
L'évolution cyclique d'une maladie
Un bon nombre de pathologies évoluent cycliquement, avec des phases
symptomatiques (pendant lesquelles le patient va faire appel à un traitement)
puis des phases de régression des symptômes (l'amélioration étant alors
attribuée en apparence au traitement)
Ce faux effet positif du traitement peut là encore être analysé dans les essais
thérapeutiques contrôlés (et pas par l'expérience personnelle)
Les cas exceptionnels de rémission spontanée
Même en médecine traditionnelle, il est possible de constater des rémissions
spontanées de maladies graves, et notamment cancéreuses considérées
comme "sans espoir"
Ces cas sont difficiles à expliquer, et montrent que la m édecine doit rester
humble (tout en se dotant des meilleurs outils d'analyse)
Les médecines alternatives et les religions se posent moins de questions
d'humilité et s'attribuent souvent ces "guérisons miraculeuses".
La composante psychosomatique de certaines maladies
La France possède le triste record mondial de consommation de médicaments
psychotropes.
Les maladies psychosomatiques sont des affections s'exprimant par des
symptômes corporels, dont les causes principales sont émotionnelles ou
affectives. On sait maintenant que les désordres psychosomatiques, d'abord
purement fonctionnels, c'est-à-dire sans lésion décelable, peuvent, au bout
d'une certain temps, entraîner des lésions des organes qu'ils affectent
Les patients souffrant de troubles psychosomatiques représentent du pain
béni pour les médecines alternatives : l'écoute, le réconfort, le besoin de
reconnaissance, le soutien pseudo-scientifique, le rituel du contact physique
(mains), la réponse à toute question, sont autant d'arguments profitables aux
patients, expliquant en grande partie les "succès" thérapeutiques
L'action contre les symptômes (األعراض)
Le soulagement des signes qui "gâchent la vie" est une des priorités légitimes
de chaque patient, notamment par rapport au symptôme DOULEUR. Les
médecines alternatives axent leur travail sur la lutte contre les symptômes
plus que sur l'origine des symptômes (traitement curatif), apportant alors un
soulagement, un apaisement, une diminution de l'angoisse
La confusion entre soulagement des symptômes et traitement curatif de la
maladie est fréquente.
L'effet de complémentarité
La plupart des médecines alternatives ne prétendent pas se substituer à la
médecine traditionnelle mais se positionnent comme traitement
complémentaire
Lorsqu'un soulagement réel du patient survient après la mise en oeuvre
conjointe de médecine traditionnelle et alternative, il devient alors facile pour
les défenseurs des médecines parallèles de s'approprier le résultat positif
Encore une fois, seules des études cohortes de grande envergure, sur
populations comparables et tirées au sort, en double aveugle (si possible)
pourraient faire la part des choses entre les effets de telle ou telle médecine
Les diagnostics et auto-diagnostics erronés
Les erreurs de diagnostic se produisent car la médecine n'est pas une science
exacte. Ces erreurs sont souvent très médiatisées et reprises en exemple par
les adeptes des médecines alternatives
-Assez curieusement, les erreurs rencontrées lors des pratiques de médecine
alternatives, et qui sont pluri-quotidiennes, ne font pas la une de nos journaux
et semblent même inexistantes aux yeux du grand public
Beaucoup de patients pratiquent de l'auto-diagnostic, souvent trompeur, et
n'arrive pas à obtenir reconnaissance de leurs "compétences médicales" en
médecine traditionnelle. Par contre, ils obtiennent régulièrement une
officialisation de leurs cas en médecines alternatives et s'en trouvent
régulièrement soulagés, pour toutes les facteurs précédemment cités
La déformation psychologique de la réalité
Un patient qui aura énormément investi dans une médecine alternative en
temps, en espoir, en argent, le tout sans résultat objectif risque de connaître
une phase de dépression réactionnelle
L'esprit humain possède un système de protection psychologique pour éviter
ce déséquilibre de l'humeur et cette déception : il réinterprète les faits en
déformant la réalité de façon à trouver des aspects positifs à un résultat
thérapeutique nul. Ce phénomène se nomme dissonance cognitive et reste
bien entendu inconscient
Entorse du genou ( الركبة في ( التواء
Une entorse du genou est définie par l'atteinte d'un ou des 2
ligaments croisés. En cas de lésion, la stabilité du genou est alors
compromise
Traitement de l'entorse de genou
Quelle que soit l'entorse, bénigne ou grave, le genou est douloureux, plus ou
moins gonflé avec des mobilités diminuées. Il n'existe aucune justification
médicale à la mise en place d'un plâtre dans une entorse du genou.
En effet, en cas d'entorse bénigne, aucune rupture n'existe et l'immobilisation
n'a aucun intérêt. En cas de rupture du LCA, on sait que ce ligament ne se
cicatrise pas spontanément même avec une immobilisation.
De plus, le fait d'immobiliser le genou va entraîner une fonte musculaire qui
va aggraver l'instabilité.
Enfin, des complications peuvent survenir avec le plâtre : phlébite voire une
embolie pulmonaire, algodystrophie et raideur du genou.
Même sans complication, un genou immobilisé pendant 3 semaines
nécessitera une rééducation longue et difficile.
Pour ces raisons, il est préférable de pratiquer un
traitement fonctionnel d'emblée qui associe un
traitement médical, une immobilisation relative et
rééducation précoce suivant le degré de gravité
de l'entorse.
Le traitement médical associe antalgique, anti-
inflammatoire voir une ponction du genou s'il est
très gonflé.
L'immobilisation relative consiste soit à une
genouillère antalgique ( cf photo ) en cas
d'entorse bénigne, soit une attelle rigide
amovible en cas d'entorse grave qui permet la
marche avec appui.
La rééducation est instituée précocement dès que le genou est moins
douloureux et gonflé
Anatomie du genou
Au niveau du genou, il existe 4 ligaments principaux, 2 ligaments latéraux,
(interne et externe) situés de chaque côté du genou et 2 ligaments centraux
appelés croisés car ils se croisent en plein milieu du genou.
Il existe un ligament croisé antérieur (LCA) et un ligament croisé postérieur
(LCP)
Image ci dessous : Rupture du ligament croisé antérieur du genou
Schémas anatomiques du genou
Illustrations des faiblesses du genou consécutives à une entorse
1 Instabilité transversale du genou
2 Mouvement de tiroir antérieur du genou suite à la rupture du ligament croisé antérieur
Reprise de l'entraînement sportif
Bien que relative, l'immobilisation consécutive à une entorse du genou
entraine une fonte musculaire et une baisse des qualités spécifiques des
muscles ( explosivité, puissance, force ) surtout au niveau des muscles de la
jambe et du quadriceps en particulier.
Après sa période de rééducation en présence du kinésithérapeute,
l'électrostimulation à domicile permettra au sportif de retrouver plus
rapidement son volume musculaire ainsi que les capacités de force et
de puissance qu'il possédait avant son accident.
Les blessures du sport
Surcharge
Lésion tissulaire
Poursuite de l’activité Inflammation
Douleur
Repos = Guérison
Cercle vicieux de la douleur
Travail réalisé par :
EL MRABET TARMACH Riad