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Vos clés nouveau delf B272

L’adolescence est une étape nécessaire pour devenir adulte. C’est une période formidable de découvertes, de créativité, faite de moments et de sentiments intenses… A l’adolescence, tout change. Les principaux change-ments sont liés à la puberté : le corps change, l’humeur change, les hormones aussi. Cette période pleine d’espoir peut parfois être difficile pour les jeunes, comme pour les parents. Etre ado, ce n’est

pas évident. Parfois, on a du mal à gérer ses émotions, on sent que personne ne nous comprend, on se sent isolé et on a du mal à communiquer avec les générations précédentes. Dans un certain nombre de cas, des problèmes surviennent, et un mal-être chez l’adolescent peut le conduire vers des situations critiques. Il faut pouvoir parler à quelqu’un, un ami, un proche ou un psychologue.

Une période de changement

Gérer les relations avec l’entourage n’est pas toujours facile. Entre amis, parents, petit(e)-ami(e), des conflits peuvent éclater et provoquer des inquiétudes ou des angoisses chez les adolescents. Entre ados et parents, il existe de nombreux ma-lentendus et incompréhensions : les parents critiquent souvent leurs enfants ados, qui, à leur tour, ne veulent plus discuter avec eux. Les parents doivent prendre au sérieux les émotions et les sentiments de leurs enfants : les ados considèrent que leurs pro-blèmes personnels ou scolaires sont aussi importants que ceux de leurs parents.

Les ados et leurs relations personnelles

pas évident. Parfois, on a du mal à

Dans un certain nombre de cas, des problèmes surviennent, et un situations critiquesami, un proche ou un psychologue.

ou des angoisses chez

souvent leurs enfants ados, qui, à leur tour, ne veulent plus discuter avec

et les pro-

sont aussi importants que ceux

Il est normal qu’un adolescent se confie à ses copains plutôt qu’à ses parents, comme lorsqu’il était petit : c’est le signe qu’il est en marche sur le chemin de l’autonomisation. A ce moment-là, il doit quitter le monde de l’enfance pour entrer dans celui des adultes ; mais les amis sont indispensables car c’est sur eux que l’adoles-cent va s’appuyer. Ils s’habillent tous de la même façon, écoutent la même musique, ont les mêmes centres d’intérêt. Ses amis tra-versent les mêmes doutes et angoisses, il peut tout raconter en ayant le sentiment d’être compris. Dans son groupe de copains, il apprend les lois de la vie sociale. La bande de copains, le groupe

aide l’adolescent à découvrir les tendances de sa personnalité, à essayer différents rôles selon l’image que ses copains lui renvoient : il s’appuie sur eux pour construire sa personnalité.

Les copains d’abord

.

« L’adolescence est le seul temps où l’on ait appris quelque chose »

Marcel Proust

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Le monde d’aujourd’hui est difficile. Entre la crise économique, la montée de la pauvreté, les guerres partout dans le monde… C’est dur pour les ados de trouver des centres d’intérêts et de rester optimistes face au futur. Les adolescents sont nés et grandissent dans un climat de crise par rapport aux générations précédentes qui ont connu le plein emploi. Pourtant, cette nouvelle génération semble tout à fait consciente du monde qui l’entoure.

Les ados et la crise

Anorexie, boulimie ou autres troubles du comportement ali-mentaire... On en parle souvent parce qu’ils sont malheureu-sement fréquents et qu’ils peuvent être difficiles à soigner. L’anorexie, par exemple, touche en moyenne neuf filles pour un garçon et apparaît souvent entre 12 et 20 ans. La boulimie se traduit généralement par des envies de manger sans avoir faim, en grande quantité, et en cachette. Les adolescentes anorexiques sont obsédées par le désir de maigrir. Elles diminuent la quantité de nourriture mangée et évitent les repas le plus possible.

Les troubles alimentaires

du monde qui l’entoure.

--

un garçon et apparaît souvent entre 12 et 20 ans. La boulimie se traduit de manger sans avoir faim, en grande quantité, et en cachette.

Boire au cours d’une soirée, fumer du cannabis sont considérés par les adolescents comme des distractions banales. Quand cela devient une habitude, le jeune risque de se «désocialiser», et de se marginaliser. Cela peut facilement se révéler dangereux. Par exemple, lorsque les jeunes, habitués à boire souvent, prennent la voiture en état d’ivresse (après avoir bu beau-coup d’alcool), ils risquent d’avoir un accident. En cas de problème, c’est souvent difficile d’en parler avec les parents. Mais les adultes et les amis proches doivent pouvoir aborder le sujet avec l’adolescent et l’inciter à se faire aider pour sortir de cette situation. C’est la même chose pour la dépendance aux jeux vidéo ou au temps passé à naviguer sur la toile.

Dépendances

Boire sont considérés par les adolescents comme des distractions banales. Quand cela devient une habitude, le jeune risque de se et de se révéler dangereux. Par exemple, lorsque les jeunes, habitués à boire souvent, prennent la voiture en état coup d’alcool), ils risquent d’avoir un accident. En cas de problème, c’est souvent difficile d’en

Dépendances Dépendances

Les ados et leurs addictions

Les niveaux de consommation

des jeunes de 17 ans

AlcoolUsage régulier

(au moins

10 fois par mois)

Ivresse importante

(au moins 5 verres

en une fois lors

du mois précédent)

TabacFument quotidiennement

Garçons Filles CannabisOnt déjà fumé une fois

N’ont expérimenté

aucun des trois produits Usage problématique

ou dépendanceJouent entre 5 et 10 heures

par jour

Ont des problèmes

à l’école ou au travail

à cause du jeu



Une toute nouvelle génération commence à faire parler d’elle : la génération Z. La génération Z est le nom donné à la génération d’adolescents nés après 1995. Sa caractéristique principale : l’hyper-connexion. La grande différence entre la génération Z et la génération qui la précède, c’est que ces enfants sont nés, vivent et vivront avec Internet. Ainsi, ils maîtrisent parfaitement les outils informatiques, que ce soient les ordinateurs, les tablettes ou les téléphones portables, s’en servent quotidiennement et ne conçoivent plus le fait de s’en passer (contrairement aux enfantsde la génération précédente, qui ont vécu sans les nouvelles technologies). L’accès à Internet simpli-fie aussi l’accès aux médias : la génération Z est définitivement celle des infos en ligne. Blogs, sites de partage de vidéos, quotidiens sur Internet, rien ne leur échappe.

La génération Z

1. Pendant l’adolescence, à quoi sont liés la plupart des changements ?

A la puberté.

2. Que provoquent les conflits avec les amis ou la famille ?

Ils provoquent des inquiétudes,

des angoisses.

3. Que pensent parfois les adolescents ?

3 que leurs parents ne les comprennent pas. que leurs parents ne les aiment pas. 3 que leurs parents ne croient pas en leurs capacités. que leurs parents ne les sou tiennent pas dans leurs choix.que leurs parents ne les soutiennent pas dans leurs choix.

4. Pourquoi est-il normal de se confier à un ami plutôt qu’à ses parents ?

tiennent pas dans leurs choix.

Parce que l’adolescent doit devenir autonome

et s’émanciper du cocon familial.

5. Citez trois exemples qui soulignent l’importance du groupe d’amis pour les ados :

a. Ils s’habillent tous de la même façon.

b. Ils écoutent tous la même musique.

c. Ils ont les mêmes centres d’intérêt.

6. Pourquoi la crise économique affecte-t-elle tant les adolescents ?

Parce que c’est dur pour eux de pouvoir

rester optimistes face au futur. affecte-t-elle tant les adolescents ?

7. Quels sont les troubles de comportement alimentaire ?

L’anorexie et la boulimie.

8. A part la cigarette, la drogue et l’alcool, les ados sont souvent accros…

Aux jeux vidéo et / ou

à la navigation sur la toile.

9. Quels sont les jeunes appartenant à la génération Z ?

Ce sont les enfants et les jeunes qui sont

nés après 1995.

10. Quelle est la principale caractéris-tique de cette génération ?

Elle est hyper-connectée.

-

Voca

Quiz

Voca

Quiz

Voca

Quiz

Voca

Quiz

génération après

. La grande différence entre la génération Z et la génération qui la précède, c’est que ces enfants sont

outils

www.alloecouteado.org est un site pour les ados. Tu peux trou-ver des réponses à des problèmes personnels…



1. Le titre de cette émission pourrait être… 1,5 pointt

Le tatouage / La mode.

2. A l’origine, le tatouage était considéré comme… 1,5 pointt

Une coutume / Une tradition.

3. Aujourd’hui, le tatouage est... 1,5 pointt

3 accepté par tous. un phénomène tribal. resté quelque chose d’isolé.

4. Selon le présentateur, on peut écouter la suite de l’émission si… 1,5 pointt

on aime le tatouage 3 on veut un tatouage. on déteste le tatouage.

5. Pour se faire tatouer, il faut surtout faire attention… 1 pointt

au prix. 3 à l’hygiène. à la célébrité du tatoueur.

6. Quels sportifs aujourd’hui portent des tatouages tribaux ? 1,5 pointt

Les rugbymen.

7. Quelles zones faut-il éviter de se faire tatouer ? 1,5 pointt

a. Les mains. b. Le cou.

c. Le visage ou encore les fesses, le ventre.

8. Que faut-il faire après avoir été tatoué ? 1,5 pointt

Hydrater la région du tatouage.

9. Qu’est-ce qu’un « coup de tête » ? 1,5 pointt

Une décision prise sans réfléchir.

444444Exercice 1 13 points

Egayer : Rendre amusant, attirant, joyeux, gai.Piquer : Percer avec un objet pointu.Se rendre : Aller.La coutume : L’habitude.Marginal : Qui ne s’intègre pas au groupe social et ne se

soumet pas à ses normes.Tolérer : Supporter. Sondage : Enquête statistique dont le but est de connaître,

à un moment donné, la manière dont se répartissent les opinions individuelles à propos d’une question donnée.

Engueuler : Se disputer dans le registre familier.Indélébile : Qui ne s’efface pas.Rembourser : Rendre de l’argent à quelqu’un. Un motif : Un dessin, une image. La rosace : Grand vitrail, en forme de cercle.Kiffer : Aimer dans le registre familier.Cutané : De la peau.Irréprochable : Parfait.

Les questions



Elodie : Le lundi et le mercredi, il est là et il vient égayer notre studio. Bonjour Séga Kanouté.Séga Kanouté : Bonjour Elodie, Bonjour Thomas.E : Tout va bien ?S. K. : Tout va bien.E : Alors, tu vas nous expliquer ce matin quoi faire avant de se faire piquer pour ceux qui le souhaitent, tu nous parles tatouage.S. K. : ExactementE : Oui.S. K. : Exactement. Et la nouvelle est tombée, il y a quelques jours. Les billets pour le mondial du tatouage 2015 sont mis en vente. Les fans de tatous pourront se rendre dès mars 2015 à la grande Halle de la Villette. Ce sera peut-être l’occasion pour certains pour certaines de se faire tatouer pour la première fois, mais qu’on se le dise, aujourd’hui, en Europe et aux Etats-Unis, passer sur la table d’un tatoueur n’a plus rien d’une coutume ; non, il ne s’agit pas d’un signe d’apparte-nance à une tribu comme chez les Indiens, les Polyné-siens, les Maoris et autres tribus africaines, asiatiques ou sud-américaines. Le tatouage ce n’est plus le signe distinctif de populations marginales comme les ma-rins, les prisonniers, ou les criminels du dix-neuvième siècle. Le tatouage est devenu plus esthétique, et sur-tout c’est une démarche plus symbolique, plus person-nelle, relativement tolérée par tous.E : C’est vrai que c’est beaucoup plus visible au-jourd’hui. C’est difficile de savoir d’ailleurs combien de personnes sont tatouées, mais alors d’après un sondage IFOP, qui date de 2010, un Français sur dix est tatoué. Alors, ça ne veut pas dire évidemment qu’on est obligés de le faire.S. K. : Bien sûr, on n’est pas obligés de le faire. D’ailleurs pour le tatouage, il n’y a pas de demi-mesure, on aime ou on n’aime pas. Quand tu n’aimes pas, c’est simple. Tu n’en fais pas et je t’autorise à boucher tes oreilles jusqu’à la fin de cette chronique. Après, tu peux aimer. Alors, tu aimes et tu n’es peut-être pas prêt à te faire tatouer. Là aussi. Bouche tes oreilles. Je ne veux pas me faire engueuler par tes parents. Contente-toi de regar-der les différents comptes Instagram et tableaux Pin-terset consacrés aux tatouages et après tu vas aimer et là, ça te titille et tu veux te lancer, mais attention…On n’oublie pas, le tatouage c’est permanent. C’est indélébile. Un mot d’ordre. Prenez votre temps parce que le tatouage c’est une agression cutanée qu’il faut faire en studio, voire à domicile mais dans des condi-tions d’hygiène irréprochables. Ça fait mal, ça coûte cher, entre 100 et 200 euros l’heure, en fonction de la notoriété du tatoueur, mais ça coûte encore plus cher de se le faire retirer au laser. Comptez au moins cent euros par séance, plus la crème pour la cicatri-sation et tout ça pas remboursé par la sécurité so-

ciale. Bref, si vous n’êtes pas sûr, vous n’en faites pas. Donc pour le tatouage. Le gros du travail, c’est l’idée du dessin. Dans le tatouage, il n’y a pas de tendance, mais des courants. Bien sûr, il y a la traditionnelle écri-ture « carpe diem » « only god can judge me » pour les plus basiques, on va dire, puis les expressions en arabe, les kanji japonais, les phrases thaïlandaises. Après il y a les tatouages « tribal », celui qu’on trouve sur pas mal de rugbymen, inspiration maori Polyné-sie, il y en a qui ont ruiné pas mal de vies et le old school, aux couleurs vives et aux motifs définis bien pin-up, donc, cœur en croiseau, c’est le tatouage des marins et après vous avez le japonais, les dragons, les fleurs de cerisiers, les geishas, la carpe, pensez aux estampes du peintre Hokusai et aujourd’hui, il y a les tatouages graphiques avec des motifs géométriques, c’est la rosace, les carrés, les triangles, les ronds. Tout ça, tout ça. Là, ça y est, tu as l’idée et tu vas te lancer…Thomas : Il reste une question Séga. On se tatoue d’accord, mais où est-ce qu’on se tatoue ?S. K. : J’ai un conseil primordial, d’un point de vue strictement professionnel, on ne se tatoue pas déjà les mains, le cou, le visage parce que tu n’es pas « The Game » ou « Lyl Wayne » ou « Wyz Khalifa », donc pour un premier tatouage, sauf si vraiment on fait un mé-tier artistique ou un autre d’ailleurs où ce genre de ta-touage est toléré, on ne se tatoue pas ces endroits. Pas les mains, pas le cou et pas le visage. On se tatoue gé-néralement sur les bras, au début, parce qu’on souhaite tous garder à l’œil son premier tatou, sinon la cuisse pour les mecs ou les nanas qui adorent leurs jambes. Je n’en suis pas fan, mais bon ça existe et sinon, pour socialement, on peut se tatouer partout sur le corps, je dis bien partout. Pectoraux, dos cuisses, mollets, par-tout. Mais il faut garder en tête qu’il y a des zones à éviter, genre le ventre ; les fesses, bah oui. Les zones où on peut grossir parce que ça déforme les tatouages. Voilà, voilà. Tu es tatoué, tu kiffes ton tatouage et là, on hydrate, on hydrate, on hydrate, on hydrate, pour qu’il cicatrise bien et on n’oublie pas, un tatouage c’est réfléchi. On ne le fait pas sur un coup de tête, ou pour être à la mode, parce que c’est permanent.E : Il est beau ton dernier tatouage ?S. K. : Oui, il est excellent.E : On va vous mettre une photo des bras de Séga, pour vous dire qu’il vous donne des conseils de tatouages, des bons conseils, puisqu’il est couvert de tatouages.S. K. : Pas qu’ici même.E : Merci, c’est vrai que t’es tapissé de tatouages, mer-ci beaucoup Séga. A mercredi.S. K. : A mercredi.E : Tout ça est à réécouter sur le mouv.fr…

MOUV-Mode de vie-Séga Kanouté.

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1. Le thème principal de cette émission est… 1 point..

L’orthographe

2. Un SMS, c’est… 1 point..

un courrier un courriel 3 un message téléphonique

3. L’enquête concernait… 1 point..

3 des écoliers des particuliers des professionnels

4. Il semblerait que les forts en orthographe... 1 point..

ne soient pas influencés.

3 soient influencés positivement.

soient influencés négativement.

5. Les parents devraient… 1 point..

3 essayer

prohiber … l’écriture SMS.

déconseiller

6. Selon une chercheuse, ce phénomène serait pour les personnes… 1 point..

3 un atout.

une innovation.

un inconvénient.

7. Finalement, le document est plutôt… 1 point..

neutre

3 positif … à l’égard des SMS.

négatif

555555Exercice 2 7 points

Nuire : Causer un effet négatif, une gêne à quelqu’un ou quelque chose.

Se faire l’écho : Répéter.Passer au crible : Analyser en détails.Relever : Noter.S’approprier : se familiariser avec…Les abus : le trop grand nombre. Se mettre à : s’intéresser à.

S’arranger : Se débrouiller, trouver un moyen pour réussir à faire quelque chose.

Un Schnock : Un vieil imbécile, un peu fou.La fac : La faculté, l’université.Un phonème : Élément minimal de la représentation

phonologique d’un énoncé.Un graphème : Unité graphique minimale entrant dans la

composition d’un système d’écriture. Le système cognitif : Système se rapportant à la capacité

de connaître.

Les questions



Le 5-7. Charline Vanhoenacker. Yves Decaens. Sur France Inter.

Charline Vanhoenacker : J’suis contente parce qu’à 6h12 la blague du bus vient d’arri-ver c’est formidable.Yves Decaens : Le temps que ça monte au cer-veau.C.V. : Une bonne nouvelle Yves, ce matin. Les SMS ne nuisent pas à l’orthographe.Y.D. : Non, c’est une étude de l’université de Poitiers dont L’humanité se fait l’écho, une cher-cheuse Josée Vernico, a passé au crible pen-dant un an 5000 SMS envoyés par des jeunes de 11 et 12 ans dont le niveau d’orthographe a été parallèlement évalué. Et bien, résultat, le nombre des fautes relevées dans leurs mes-sages n’a pas d’influence sur leur niveau en

français, au contraire, il semblerait que les forts en orthographe s’approprient plus que les autres le langage SMS, c’t’un peu comme une langue étrangère, on peut être excellent en an-glais et très bon en français. Avis aux parents donc. Les abus de SMS ne sont pas dangereux même qu’ils pourraient s’y mettre eux aussi les parents, voyez Fabrice Lucchini par exemple.

« Femme : Tu l’as abordée ?Homme : Tu lui as téléphoné après ?Fabrice Lucchini : Pire. J’ai envoyé un textoF. : Un texto ?F.L. : Un texto. J’l’ai suivie après le cours, je me suis arrangé avec mon portable pour que mon nom n’apparaisse pas.H. : Ça c’est débile !F. : Quoi ?

F.L. : Pourquoi ?F.L. : Bah, parce que je suis un vieux schnock. J’n’assumais pas du tout d’aller la voir, je trouvais ça déplacé.F. : Mais … Tu as écrit quoi ?F.L. : Je lui ai mis, j’suis à la fac avec toi. T’es belle. J’te kiffe trop grave.F. Non t’as pas mis ça ?F.L. : Si. T’es belle, j’te kiffe trop grave… »

Y.D. : D’après notre chercheuse de Poi-tiers, la pratique du SMS permet même de s’exercer à de nouvelles correspon-dances entre phonème et graphème en rendant plus souple le système cognitif tout en améliorant la fonction symbo-lique, alors hein, effectivement…

France Inter - Le 5-7 - Charline Vanhoenacker, Yves Decaens.

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F.L. : Pourquoi ?F.L. : Bah, parce que je suis un vieux schnockvoir, je trouvais ça déplacé.F. : Mais … Tu as écrit quoi ?F.L. : Je lui ai mis, j’suis à la belle. J’te kiffe trop grave.F. Non t’as pas mis ça ?F.L. : Si. T’es belle, j’te kiffe trop grave… »

Y.D. :tiers, la pratique du SMS permet même de s’exercer à de nouvelles correspondances entre rendant plus souple le tout en améliorant la fonction symbolique, alors hein, effectivement…



La plupart des questions ouvertes vous demandent de reformuler un mot, une expression ou une phrase. Reformuler, ce n’est pas uniquement trouver un synonyme, mais c’est dire autrement tout en gardant le sens de ce qui est dit dans le texte.

1. Nominaliser ou verbaliser :Exemple : Les ados dépendent de leurs portables.

La dépendance à leurs portables est inévitable aujourd’hui.

2. Remplacer un mot par un synonyme :Exemple : Les rapports avec les parents sont difficiles. Les relations avec les parents sont compliquées.

3. Paraphraser : (Paraphraser, c’est répéter ce que dit un texte en utilisant d’autres mots.)Exemple : L’ado veut s’autonomiser. L’ado veut ne plus dépendre de ses parents et être indépendant.

4. Reconstruire une phrase : (Il faut restituer fidèlement ce qui est dit dans le texte, sans déformation, sans jugement.)

Exemple : Les sentiments des ados changent tout le temps. L’ado change souvent d’humeur.

5. EvaluationQuand vous avez terminé de reformuler et que vous avez rédigé votre proposition, vérifiez si :

1. Vous n’avez pas oublié des éléments importants.2. Vous êtes bien restés neutres, vous n’avez pas pris position.3. Vous avez répété le texte.

La reformulation

Lisez le paragraphe suivant puis reformulez les mots ou expressions en gras.

Dans la famille Bélier, (1) tout le monde est sourd sauf Paula, 16 ans. C’est une in-terprète indispensable à ses parents (2) au quotidien, notamment pour l’exploitation de la ferme familiale. Un jour, (3) poussée par son professeur de musique qui lui a découvert un don pour le chant, elle décide de préparer le concours de Radio France. Un choix de vie qui signifierait pour elle (4) l’éloignement de sa famille et un (5) passage inévitable à l’âge adulte.

Lisez le paragraphe suivant puis reformulez les mots Lisez le paragraphe suivant puis reformulez les mots ou expressions en gras. ou expressions en gras.

1. ils sont tous sourds.

2. tous les jours.

3. encouragée par ; incitée par ; soutenue par.

4. quitter ses proches / partir de chez elle et se couper des siens.

5. être obligée de devenir plus mûre / quitter l’adolescence.



C’est quoi être soi-même ? Selon les moments, vous pouvez changer d’avis, de style, d’envie… Pas facile alors, de savoir qui vous êtes vraiment. Qu’est-ce qui vous rend unique ? Il n’y a pas une seule réponse mais on vous donne des pistes pour découvrir ce qui fait votre essence.

Piocher dans ses souvenirsL’éducation que vous avez reçue, vos relations avec vos frères et sœurs et toutes les expé-riences vécues pendant l’enfance ont contri-bué à forger votre personnalité. Vous avez un tempérament de meneur ? Peut-être est-ce dû à votre statut d’aîné(e), qui a dû montrer la voie aux plus jeunes. Vos souvenirs d’enfance sont également un bon repère pour vous situer : petit(e), vous rêviez de devenir astronaute ou pizzaïolo, et aujourd’hui ? Qu’est-ce qui a chan-gé ? Qu’est-ce qui reste important pour vous ?Se confronter aux autresPour découvrir ce qui vous rend unique, il vous faut un point de comparaison : les autres. Qu’est-ce qui vous rapproche d’eux ? Qu’est-ce qui vous différencie ? Les autres peuvent vous apprendre des choses sur vous : « au moins, t’es cash ! » « c’est facile pour toi qui as l’habitude de prendre la parole », « tu n’arrêtes jamais ? », « tu me fais rire ! ». C’est en rencontrant des gens différents, en vous inspirant ou en vous détachant d’eux, en étant à l’écoute et en ob-servant vos réactions que vous dessinerez pe-tit à petit votre portrait. Multiplier les expériencesComment savoir que vous avez l’esprit ma-theux si vous n’effectuez jamais une opéra-tion ? Chaque expérience nouvelle peut vous apprendre quelque chose sur vous. Un grand timide, s’il se force à sortir de sa coquille, peut se découvrir un vrai don relationnel. Et vous, quels sont vos dons cachés ? Vous le saurez en prenant des risques, comme aller à une soirée où vous ne connaissez pas grand monde, par-tir en colo à l’étranger, vous inscrire à une nou-velle activité. S’exprimer par l’artLe dessin, la musique, la danse, l’écriture ou la photo sont des moyens d’exprimer votre part d’intime. Comme vos rêves, l’art est une porte d’accès à votre inconscient. Vous en appren-drez autant sur vous en créant qu’en observant vos créations. Le trait plus ou moins affirmé

d’un crayon, la manière dont vous composez une musique, le type de danse qui vous attire sont autant d’indices à interpréter seul(e) ou avec d’autres. Défendre son avisAu milieu d’un groupe, il est plus simple de suivre la masse et de coller aux attentes des autres que de donner votre avis et risquer de déplaire. Pourtant, en défendant vos opi-nions vous affirmez votre personnalité. Et per-sonne ne peut les défendre à votre place ! Pour prendre confiance, donnez d’abord votre avis sur de petites choses : le goût d’un plat, un film, un livre… Puis passez à des visions plus ardues : votre vision de l’amour, vos idées politiques… Donner votre avis permet aussi de le tester, de réfléchir au sujet et de savoir encore mieux vous positionner. Interroger ses émotionsBizarre, certaines situations vous mettent dans tous vos états quand d’autres vous laissent de marbre. Vous avez des envies de meurtre face à une insulte misogyne, la larme facile devant un film à l’eau de rose ? Vous culpabilisez au moindre reproche d’un ami ? Chacune de vos émotions dit quelque chose sur vous. Plus vos réactions sont fortes, plus la situation appuie sur une valeur importante à vos yeux… à défendre, donc, pour être en accord avec vous-même.Etre bienveillant avec soi-mêmeComme tout le monde, vous n’êtes pas à l’abri d’erreurs : lâcher une phrase déplacée, agir maladroitement… Mais si vous culpabilisez à chaque faux pas, vous n’êtes pas près d’avan-cer. Etre soi-même, c’est aussi s’autoriser à ne pas être parfait. C’est en tâtonnant, et parfois en se plantant, qu’on s’améliore. En cas de bou-lette, plutôt que de vous mordre les doigts, de-mandez-vous ce que vous pourriez faire pour arranger la situation. Décider qui l’on veut êtreVotre personnalité évolue constamment. Per-sonne d’autre que vous ne peut définir sa tra-jectoire. A tout moment, vous pouvez choisir

I. Comprendre un article informatif ENQUÊTE 15-20 ans



Le thème principal de cet article est la connaissance de soi.

Quel est le thème principal du texte?

Informer le lecteur de tous les aspects du chemin de l’apprentissage de soi-même.

Quel est le but du texte ?

2. Première lecture

Cet article nous donne des informations concernant : Les adolescents, la formation de notre propre personne, l’apprentissage de soi… Les sentiments, les émotions… L’influence du passé, des amis, des autres…

Informations importantes

de faire le bien ou le mal, de cultiver certaines valeurs, de vous fixer de nouveaux objectifs… A vous de définir votre ligne pour devenir celui / celle que vous rêvez d’être. Parce qu’il n’est ja-mais trop tard.

Chloé Plancoulaine, Phosphore, novembre 2014

Forger : former. Le meneur : le chef, le leader.Se détacher : s’éloigner de.La vision : la conception.Ardues : difficiles. Se planter : se tromper.En cas de boulette (familier) : en cas de grosse erreur.La trajectoire : η πορεία.

1. Visualisation

Qu’est-ce qu’on apprend ?

C’est quoi être soi-même ?

Comment peut-on apprendre à se connaître soi-même ?

Phosphore

novembre 2014

Les éléments de l’article

Le titre

Le chapeau

Le nom du journal / site

La date

Introduction(chapeau)

Développement

L’introduction met en avant la question suivante : que faut-il faire pour se connaître soi-même ?1er paragraphe : L’importance du passé et des souvenirs d’enfance.

2ème paragraphe : Se confronter aux autres pour apprendre des choses sur notre p ropre personne.

3ème paragraphe : Essayer de faire le plus de choses possibles pour voir ce qui nous plaît.

4ème paragraphe : L’art permet d’exprimer des sentiments très intimes.

5ème paragraphe : Ne pas avoir peur de défendre son avis, de dire ce que l’on pense vraiment.

6ème paragraphe : Essayer de comprendre nos sentiments, nos émotions.

7ème paragraphe : Ne pas être trop sévère avec soi-même.

8ème paragraphe : Devenir celui que l’on veut être, faire ses propres choix.

3. Lecture attentive



1. Qu’est-ce qui forme notre personnalité ? 1,5 point..

a. L’éducation que l’on a reçue.

b. Les relations avec nos frères / sœurs.

c. Les expériences vécues.

2. Pourquoi faut-il nous comparer aux autres ? 1 point..

Pour découvrir ce qui nous rend unique, ce qui nous rapproche ou nous éloigne des autres.

3. Vrai ou Faux ? 4,5 points.. Cochez 3 la bonne réponse et recopiez la phrase ou la partie du texte qui justifie votre réponse.

a. Il faut faire le plus de choses possibles.

Justification : « Chaque expérience nouvelle peut vous apprendre quelque chose sur vous. »

b. L’art peut faire ressortir des choses sur soi-même que l’on ne connaît pas.

Justification : « Comme vos rêves, l’art est une porte d’accès à votre inconscient. »

c. C’est facile de toujours dire ce que l’on pense.

Justification : « il est plus simple de suivre la masse et de coller aux attentes des autres que

de donner votre avis et risquer de déplaire. »

4. Que faut-il faire pour prendre confiance en soi ? 2 points..

Pour prendre confiance en soi il faut d’abord donner notre avis sur de petites choses puis passer

à des choses plus importantes comme l’amour ou la politique.

Vrai3

Faux

Vrai3

Faux

Vrai Faux3

4. Les questions 15 points

A qui s’adresse cet article ? Aux adolescents et aux jeunes de 15 à 20 ans.

Cet article s’intéresse à l’aspect artistique des adolescents. physique 3 psychologique

A votre avis, comment peut-on caractériser les paragraphes ?

Chaque paragraphe est une forme de conseil donné aux jeunes afin d’apprendre à se connaître

soi-même.

Pour mieux comprendre le texte…



5. A votre avis, qu’est-ce qu’un film « à l’eau de rose » ? 1,5 point..

C’est un film romantique, sentimental, mélo.

6. « Plus vos réactions sont fortes, plus la situation s’appuie sur une valeur importante à vos yeux » : avec vos propres mots, expliquez ce que cela signifie. 2 points..

On se fâche ou on s’énerve plus facilement lorsqu’il s’agit de quelque chose qui est très important pour nous.

7. Que faut-il faire lorsqu’on commet une erreur ? 1,5 point..

Il faut essayer de trouver ce que l’on peut faire pour arranger la situation et ne pas culpabiliser.

8. Comment peut-on définir sa trajectoire ? 1 point..

en laissant nos rêves de côté.

3 en faisant nos propres choix.

en restant stable.



Des boîtes de nuit pour les 13-17 ans : la bonne solution !

Les adolescents souhaitent sortir de plus en plus jeunes, et leurs parents se retrouvent démunis face à ces demandes insistantes. Dès lors, quelle position adopter ? Les laisser faire ou au contraire tout verrouiller et n’autoriser aucune soirée sans adultes pour surveiller ? Une solution intermédiaire pour-rait convenir aux deux parties : le « safe clubbing ».

Qu’est-ce que le safe clubbing ?On pourrait traduire cette expression anglo-phone par « faire la fête en toute sécurité ». Ce concept, apparu en Grande-Bretagne au début des années 2000, consiste en l’organisa-tion de soirées pour mineurs dans des cadres habituellement réservés aux majeurs, telles des boîtes de nuit. En un mot, des soirées sans alcool, sans tabac, avec des horaires aménagés et dans un cadre sécurisé, où seuls les adoles-cents de treize à dix-sept ans sont acceptés. En France, ce type de soirée commence tout juste à s’installer.Attention aux faux papiersPeu de mineurs le savent, mais entrer en boîte de nuit avec une pièce d’identité falsifiée est passible de cinq ans d’emprisonnement pour « faux et usage de faux ». Il est en effet très facile de se procurer de tels papiers. Certains ados vont même jusqu’à utiliser des logiciels de retouche photo pour modifier leur date de naissance originale. Une bonne imprimante couplée à une plastifieuse et le tour est joué ! Les jeunes, adeptes de cette pratique bien plus souvent qu’on ne le croit, ne sont pas conscients de la portée de leurs actes et des risques qu’ils prennent. Il est vrai que les contrôles ne sont pas toujours très efficaces à l’entrée des boîtes de nuit et que les videurs jugent d’un rapide coup d’œil l’âge des jeunes fêtards. Sachez ce-pendant que la police effectue des contrôles de plus en plus nombreux au sein même des dis-cothèques. Attention aux conséquences !Le bon plan pour les ados comme pour leurs parents !Au risque de surprendre, sur les forums qui leur sont dédiés, les ados sont nombreux à s’avouer méfiants et rebutés par le monde de la nuit version adulte. Ils veulent sortir « comme les grands », mais ne se reconnaissent pas dans cette ambiance qu’ils décrivent eux-mêmes sou-vent comme « glauque » et « étouffante ». Face à

l’alcoolisation des étudiants, habituer les jeunes adolescents à faire la fête dans un contexte sain peut être une solution pour les empêcher, une fois majeurs, de sombrer dans ces travers. Les ados passent de bons moments dans des soi-rées sûres et encadrées et leurs parents, rassu-rés, les laissent partir moins soucieux.Tout danger n’est pas écarté !Il serait bien entendu trop simpliste de penser que ces soirées puissent être la solution au pro-blème des sorties des ados. Est-il normal pour un enfant de treize ans, même s’il a l’âge requis pour le safe clubbing, de fréquenter les boîtes de nuit ? Si les contrôles effectués à l’entrée sont drastiques, les ados qui le veulent vraiment trouveront toujours le moyen de faire entrer de l’alcool. La communication entre parents et en-fants, et la vérification de l’état des ados à leur retour de soirée, sont donc indispensables. Ces soirées ne doivent pas non plus devenir régu-lières mais rester ponctuelles. Elles n’en seront que d’autant plus appréciées des ados !

Mathilde Rambaud, Parenthèse.fr, décembre 2012

II. Comprendre un article argumentatif

Démunis : perdus, sans réponses.Verrouiller : fermer à clé.

Falsifiée : fausse.Passible : peut entraîner le risque de.

Couplée : accompagnée.Adeptes : partisans.Fêtards : qui font la fête.

Dédiés : consacrés.Méfiants : soupçonneux. Rebutés : repoussés, dégoûtés. Glauque : triste, sombre.

Sombrer : tomber.Les travers : les défauts.Drastiques : rigoureux, stricts.Ponctuelles : exceptionnelles.



Les éléments de l’article Qu’est-ce qu’on apprend ?

Le titre Des boîtes de nuit pour les 13-17 ans : la bonne solution.

Le chapeau Le phénomène du « safe clubbing » pourrait devenir la solution

intermédiaire entre les ados et les parents.

Le nom du journal / site Parenthèse.fr

La date Décembre 2012.

1. Visualiser

Quel est le thème principal du texte?

Quel est le but du texte ?

Les boîtes de nuit pour ados sont-elles une bonne solution pour les sorties ?

Discuter sur les pour et les contre du « safe clubbing ».

C’est un article informatif et argumentatif.

2. Première lecture

Thèse défendue Les boîtes pour les 13-17 ans sont une assez bonne solution concernant les sorties des ados.

Arguments(il y en a à chaque paragraphe)

1. C’est un concept sécurisant uniquement pour les jeunes de 13 à 17 ans.

2. Les plus jeunes qui essaient de rentrer en se procurant des papiers falsifiés

commettent une grave erreur susceptible même de prison !

3. Ce concept habitue les jeunes à pouvoir s’amuser sans alcool, dans une ambiance

saine.

4. Certains dangers persistent, il faut rester attentif.

Exemples qui soutiennent les arguments

1. Il n’y a pas d’alcool, de tabac, les horaires sont aménagés…

2. Certains ados utilisent des logiciels de retouche photo pour modifier leur date de

naissance.

3. L’ambiance des sorties des « grands » est perçue comme « glauque » et « étouffante ».

4. Les ados peuvent trouver des moyens de faire rentrer de l’alcool.

3. Lecture attentive



Qu’est-ce que le « safe clubbing » ?

Le « safe clubbing » consiste en l’organisation de soirées pour mineurs dans des cadres habituellement

réservés aux adultes, telles des boîtes de nuit.

A votre avis, quels paragraphes présentent…

– des arguments plutôt positifs : les premier et troisième paragraphes.

– des arguments plutôt négatifs : les deuxième et dernier paragraphes.

A qui s’adresse le texte ?

– Aux adolescents : le texte les informe de l’existence de ces boîtes (ainsi que du danger que représente

la falsification des papiers d’identité).

– Aux parents : c’est une solution rassurante concernant la sortie de leurs ados.

Pour mieux comprendre le texte…

1. D’où vient le concept de « safe clubbing » ? 0,5 pointt

Ce concept vient de Grande-Bretagne.

2. A qui s’adresse-t-il ? 0,5 pointt

à des adultes

3 à des mineurs

à des personnes majeurs

3. Citez quatre caractéristiques du « safe clubbing ». 2 pointst

a. Il n’y a pas d’alcool.

b. Il n’y a pas de tabac.

c. Les horaires sont aménagés.

d. Le cadre est sécurisé.

4. Vrai ou Faux ? 3 pointst Cochez 3 la bonne réponse et recopiez la phrase ou la partie du texte qui justifie votre réponse.

a. En France, ce concept existe depuis longtemps.

Justification : « En France, ce type de soirée commence tout juste à s’installer ».

b. Trouver une fausse carte d’identité est une procédure compliquée.

Justification : « Il est en effet très facile de se procurer de tels papiers.»

Vrai Faux3

Vrai Faux3

4. Les questions 10 points



c. Les ados ne comprennent pas le danger que représente une pièce d’identité falsifiée.

Justification : « Les jeunes, adeptes de cette pratique bien plus souvent qu’on ne le croit,

ne sont pas conscients de la portée de leurs actes et des risques qu’ils prennent.»

5. Pourquoi ce concept est-il une « bonne habitude » ? 1,5 pointt

Les jeunes adolescents apprennent qu’on peut faire la fête et s’amuser sans obligatoirement être saouls :

une fois majeurs, ils ont moins de risques de boire lorsqu’ils sortent.

6. Retrouvez la phrase du texte qui signifie « les ados ne font pas confiance ». 1,5 pointt

Les ados sont nombreux à s’avouer méfiants.

7. Pourquoi ce concept n’est pas la solution au problème des sorties des ados ? 1,5 pointt

Un enfant de treize ans est trop jeune pour aller en boîte de nuit, même s’il a l’âge nécessaire.

De plus, les ados peuvent toujours trouver le moyen de faire rentrer de l’alcool en cachette.

8. Que doivent faire les parents à la fin des soirées ? 1 pointt

Ils doivent vérifier que leurs adolescents sont en bon état et qu’ils ne sont pas sous l’effet de l’alcool.

Vrai3

Faux



1. Les sujets argumentatifs soulèvent toujours une problématique. Le sujet propose un thème un peu « discutable » avec lequel vous pouvez être d’accord ou pas.

2. En trouvant la problématique du sujet, vous savez de quoi il faut parler : ensuite, vous verrez les « pour » et les « contre » du problème, autrement dit la thèse et l’antithèse.

3. Le sujet vous donne une thèse. C’est à vous de trouver l’antithèse.

La problématique, la thèse et l’antithèse

ProblématiqueQuel est le sens de la famille ?La famille a-t-elle perdu ses valeurs ?

ThèseLes fêtes sont les seuls moments où la famille se retrouve.

Antithèse La famille reste unie.

Synthèse La troisième partie pourrait être alors une synthèse des deux parties précé-dentes, c’est-à-dire un « juste milieu ». Pour ce sujet, la synthèse consisterait à dire que même si, à cause d’un rythme de vie intense, les familles se voient moins, cela ne signifie pas qu’elles soient moins unies qu’avant.

De nos jours, les membres d’une famille sont de plus en plus isolés : on n’a plus le temps de voir les grands-parents, on ne connaît pas vraiment nos cousins éloignés. Les mariages, les enterrements, Noël ou Pâques sont les seuls moments où les familles se réunissent.

Le père noël n’existe pas. Mieux vaut l’apprendre le plus vite possible, ceci nous empêche de souffrir plus tard.

ProblématiqueFaut-il toujours dire la vérité aux enfants ?

ThèseIl faut dire la vérité car cela les prépare à l’avenir.

AntithèseNon, il faut préserver leur innocence.

Synthèse Il faut préserver leur innocence tout en leur disant une part de vérité.

Pour les sujets suivants, trouvez la problématique, la thèse, l’antithèse et la synthèse.

– Le plan dépend vraiment de comment vous comptez analyser le sujet.

– Essayez de garder des parties équilibrées.

– Il est important que votre plan vous permette de « faire le tour du sujet » en deux ou trois parties maximum.



Analyser le sujetAnalyser le sujetAnalyser le sujet

Thème principalLes ados et la lecture.

Mots-clés Adolescence, décrochent, livres, copains, musique, ordinateur.

Forme Article

Problématique Les adolescents ne sont-ils plus intéressés par la lecture ?

Argumentation Argumentation du type thèse / antithèse.

Les ados ne s’intéressent plus à l’histoire de leurs ancêtres. Mis à part Noël et autres fêtes désormais commerciales, les fêtes nationales ne sont plus que des jours fériés.

ProblématiqueLa perte des traditions et l’indifférence des jeunes.

ThèseLes ados ne s’intéressent pas à l’histoire.

AntithèseGrâce au cours d’histoire, ils connaissent la signification des jours fériés.

Synthèse La majorité des jeunes connaissent une partie de l’histoire et des traditions.

Arrivés à l’adolescence, les jeunes «décrochent», les livres leur tombent des mains. Adieu Harry Potter et autres romans de jeunesse ! Place aux copains, à la musique, aux longues séances devant l’ordinateur... Le site ados.fr enquête sur les ados et la lecture. Vous écri-vez un article pour donner votre avis par rapport à ce phénomène.

...un courriel officiel

Arrivés à l’adolescence, les jeunes «décrochent», les livres leur tombent des mains. Adieu

...un courriel officiel




L’introduction

Introduction du sujet

S’ils lisaient beaucoup lorsqu’ils étaient enfants, les ados semblent

perdre leur intérêt face à la lecture.

ProblématiqueLes adolescents ne lisent-ils donc plus ? La lecture n’intéresse-t-elle plus les jeunes ?

Annonce du plan Pourquoi les jeunes lisent-ils moins ? Peut-être lisent-ils différemment ?

La conclusion

RécapitulationAinsi, nous avons vu que les ados lisent toujours, même si ce n’est plus de la même

façon.

Opinion personnelle

Personnellement, je crois qu’il y a des lecteurs assidus à tous les âges.

Ouverture du sujet

Il en est de même pour ceux qui écoutent de la musique ou regardent des films :

certains en regardent moins, d’autres plus…

I. Les ados lisent moinsA. D’autres loisirs prennent une place plus

importante Exemple : La musique, surfer sur internet, sortir avec des copains…

B. La lecture est souvent associée à l’écoleExemple : Il faut lire des classiques étudiés en classe : cer-tains sont ennuyeux, et les ados d’aujourd’hui ne se sentent pas concernés.

II. Les ados lisent (les livres qui les intéressent)

A. Les romans pour ados continuent à se ven-dre par milliers.

Exemple : Twilight, Journal d’un dégonflé… Aujourd’hui encore, plus d’un livre acheté sur cinq est un livre jeunesse.

B. Les ados lisent sur des supports différents.Exemple : Ils ne lisent peut-être pas des livres, mais ils lisent des articles sur Internet, ils téléchargent des livres sur leurs tablettes numériques ou sur leurs téléphones portables…

Construire un planConstruire un plan

Les ados lisent plutôt des BD ou des sa-

gas.

Les filles sont des lectrices plus assidues

que les garçons.

Il existe de nombreux genres littéraires :

des romans, des romans policiers, des

nouvelles...

La littérature pour la jeunesse s’adresse

aux jeunes lecteurs. Les thèmes traitent

des problèmes et des angoisses que

peuvent traverser les ados aujourd’hui.

La lecture fait partie des loisirs. On lit

pour se divertir, pour se détendre, pour

s’évader.



I. Présentation et défense d’un point de vue à partir d’un document déclencheur.

b.b.b. Se poser des questions

Nature du document C’est un article sur les ados et les portables.

Titre Quand le téléphone portable prend toute la place.

Mots-clés téléphones portables, ados, parents, contrôler l’usage, dérives, dépendance,

accros, facteur d’isolement, famille.

Vous dégagerez le problème soulevé par le document ci-dessous. Vous présenterez votre opi-nion sur le sujet de manière argumentée et, si nécessaire, vous la défendrez au cours d’un débat avec l’examinateur.

Quand le téléphone portable prend toute la placeL’utilisation des téléphones portables par les ados présente des risques, à l’instar d’In-ternet. D’une part, il est difficile pour les parents de contrôler l’usage que leurs adoles-cents font de leur mobile. Chaque jour, on en constate les dérives : les téléphones por-tables peuvent être utilisés par les ados pour tricher lors d’examens ou pour filmer des scènes de violence qui sont ensuite publiées sur Internet et les réseaux sociaux. Mais le principal risque lié à l’utilisation de ces téléphones portables est la dépendance. Accros à leur téléphone mobile, les adolescents passent de longues heures suspendus à leur télé-phone portable, échangeant communications, SMS, MMS, email, etc. avec leurs contacts. Le téléphone mobile devient alors un facteur d’isolement au sein de la famille.à l’instar de : comme dérives : conséquences néfastes suspendus : collés

a.a. Lire et comprendre le document

Quand le téléphone portable prend toute la placeL’utilisation des téléphones portables par les ados présente des risques, à l’instar d’In-ternet. D’une part, il est difficile pour les parents de contrôler l’usage que leurs adoles-cents font de leur mobile. Chaque jour, on en constate les dérives : les téléphones por-tables peuvent être utilisés par les ados pour tricher lors d’examens ou pour filmer des scènes de violence qui sont ensuite publiées sur Internet et les réseaux sociaux. Mais le principal risque lié à l’utilisation de ces téléphones portables est la dépendance. Accros à leur téléphone mobile, les adolescents passent de longues heures suspendus à leur télé-phone portable, échangeant communications, SMS, MMS, email, etc. avec leurs contacts. Le téléphone mobile devient alors un facteur d’isolement au sein de la famille.à l’instar de : comme dérives : conséquences néfastes suspendus : collés

Quelles sont les idées principales du texte ?

Le texte présente les dangers des téléphones portables pour les jeunes utilisateurs.

Quelles sont les inten-tions de l’auteur ?

Le journaliste veut informer mais aussi dénoncer ces dangers-là.

Dans quel but l’article a-t-il été écrit ?

Cet article a été écrit dans un but argumentatif. En effet, l’auteur prend position :

il est contre l’utilisation des portables chez les ados.

Quelle est la problé-matique / le problème soulevé ?

Les ados abusent de l’usage des téléphones portables et deviennent

dépendants, ce qui a comme conséquence l’isolement des ados au sein de la famille.

Etes-vous d’accord avec lui ? Pourquoi ?

Je ne pense pas que les portables soient uniquement dangereux pour les ados.

Ils présentent aussi des avantages.

c.c. Présenter votre point de vue Présenter votre point de vue

Vous êtes d’accord avec ce qu’affirme le texte ? Pourquoi ? Vous n’êtes pas d’accord ? Pourquoi ? Trouvez des arguments et des exemples !



d.d. Construire un plan, rédiger une introduction et une conclusion Construire un plan, rédiger une introduction et une conclusion

On introduit le texte Cet article est intitulé « Quand le téléphone portable prend toute la place».

On présente le sujet principal

L’article critique l’usage que les adolescents font des téléphones portables dont ils sont dépendants.

On annonce le plan

Reprenons d’abord les arguments du texte. Ensuite, essayons de voir les avantages des téléphones portables.

L’introduction

1ère partie:

Reprendre et analyser les points essentiels du texte

Les ados abusent des téléphones portables, les parents ne pouvant pas con-trôler l’usage que leurs adolescents font de leur mobile.

Exemples : ils trichent lors des examens. ils filment des scènes qu’ils publient sur Internet.

Les ados sont dépendants des mobiles.Exemples : les adolescents passent de longues heures sur leur téléphone portable, échangeant communications, SMS, MMS, email avec leurs contacts.Conséquence : ils s’isolent de leur famille.

2ème partie :

Votre point de vue

Si vous êtes d’accord : cherchez d’autres arguments et exemples pour appuyer le texte. Si vous n’êtes pas d’accord : Cherchez des idées / des arguments intéressants ! Exemples : – Le texte concerne des cas extrêmes. La majorité des ados utilise les portables avec modération. – Les portables offrent une sécurité aux ados.– Ils sont connectés et peuvent rechercher des informations.– Ils peuvent partager des photos de vacances avec des amis…

Le plan

Questions possibles pour le débat : Utilisez-vous un téléphone portable ? Com-bien de temps passez-vous par jour à utiliser votre portable ? Faut-il interdire les portables

à l’école ? Pourquoi ? Un ado peut-il vivre aujourd’hui sans portable ? Comment vous sentiriez-vous si vous n’aviez pas accès à votre portable pendant une semaine ?

Questions possibles pour le débat :

II. Le débat

Récapitulation Nous avons donc vu que les portables peuvent être nocifs, tout en présentant certains avantages incontestables.

Opinion personnelle

Je pense que les téléphones portables ne sont pas dangereux, ils doivent tout simplement être utilisés avec mesure.

Ouverture du sujet

Cela vaut d’ailleurs pour tout : les réseaux sociaux, internet ou les jeux vidéo…

La conclusion

Questions possibles pour le débat : Questions possibles pour le débat :

II. Le débat II. Le débat



La nominalisation

(Difficile) : Malgré la difficulté de communication, les ados ont des discussions importantes avec leurs parents.(Précis) : Grâce à la précision des informations, ils sont arrivés à l’hôtel sans se perdre.(Efficace) : Vérifiez l’efficacité des produits français. (Usé) : Tenez compte de l’usure des pneus Michelin.(Généreux) : Souvenez-vous de la générosité de cet homme.(Parfait) : Observez la perfection de ce tableau de Monet.

1. Les troupes étrangères interviennent en Afghanistan.

Intervention des troupes étrangères en Afghanistan.2. Le prix de l’essence augmente en France.

Augmentation du prix de l’essence en France.3. Les négociations entre syndicats et gouvernement se poursuivent.

Poursuite des négociations entre syndicats et gouvernement.4. Le ministre des affaires étrangères démissionne.

Démission du ministre des affaires étrangères.5. On présente les collections d’hiver.

Présentation des collections d’hiver. 6. Un nouveau centre commercial ouvre à Grenoble.

Ouverture d’un nouveau centre commercial à Grenoble.

Complétez les phrases suivantes

Transformez les phrases suivantes en titres de journaux

Complétez les phrases suivantes Complétez les phrases suivantes

Transformez les phrases suivantes en titres de journaux Transformez les phrases suivantes en titres de journaux

De l’adjectif au nom :De l’adjectif au nom :De l’adjectif au nom :

Du verbe au nom :Du verbe au nom :Du verbe au nom :

On peut dire : La jeune fille est belle ou la beauté de la jeune fille. Les sentiments sont confus ou la confusion des sentiments.

A partir de l’adjectif, on ajoute des suffixes : -esse, -ité, -eur… pour former les noms.

* Dans certains cas, il arrive que le radical varie.

Les noms sont souvent formés à partir des verbes : certaines transformations sont faciles. Contrôler : un contrôle acheter : un achatPour d’autres, on ajoute –tion, -ation, -ment, -age, -ure, etc. Diminuer : une diminution communiquer : une communication Loger : un logement passer : un passage lire : une lectureDans d’autres cas, il arrive que le radical soit transformé : Reprendre : la reprise louer : la location


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