L’EREN dans la société neuchâteloise

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Mai 2013 L’EREN dans la société neuchâteloise Analyse de données administratives et étude qualitative auprès de ses membres 2 ème partie 1

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Mai 2013

L’EREN dans la

société neuchâteloise

Analyse de données administratives et étude

qualitative auprès de ses membres

2ème partie

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• L’EREN s’interroge sur son avenir qui devrait, entre autres, être abordé dans

le programme de législature 2013-2016. L’évolution de la société a éloigné

l’Eglise de l’Etat et provoqué la sécularisation. L’église a donc perdu sa place

au centre de la société et fait face à une « concurrence » accrue.

• Dans ce contexte, il s’agit de déterminer en quelque sorte le degré de

satisfaction envers l’EREN, mais aussi de répondre aux questions

stratégiques importantes abordées dans le cadre du prochain programme de

législature:

• Quel est le rapport à la foi des différents groupes de la société

neuchâteloise et quel rôle y joue l’église?

• Quelles sont les activités et les «prestations» que l’on attend aujourd’hui

de l’EREN?

• Comment assurer un financement durable, notamment via le paiement de

la contribution ecclésiastique?

Contenu

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• L’étude est composée de trois modules:

• Une analyse préalable des fichiers administratifs disponibles devrait

permettre d’avoir une vue d’ensemble du comportement de paiement de

la contribution ecclésiastique (CE); Qui la paie, en fonction de quels

critères et dans quelle proportion?

• Une approche globale et non différenciée de la société par rapport à son

attitude vis-à-vis de l’Eglise ne saurait satisfaire les besoins d’analyse. A

l’aide du modèle des milieux Sinus®, l’étude devra permettre de cibler les

besoins des différentes couches de la population. Dans le deuxième

module, une quantification de la prévalence des différents milieux Sinus a

été effectuée sur un échantillon représentatif des membres de l’EREN.

Cette cartographie des différents milieux dans l’EREN est accompagnée

par une description détaillée de chaque milieu et de son rapport à la foi, la

religion et l’église. Ces descriptions se basent sur les résultats d’une

étude que l’institut SINUS – partenaire de MIS Trend – a récemment

menée pour l’église protestante zurichoise ainsi que sur l’expertise

concernant les univers de vie en Suisse que possèdent SINUS et MIS

Trend.

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• Le troisième et dernier module consiste en une phase exploratoire, ciblée sur

un nombre restreint de milieux particulièrement importants. Cette phase

qualitative permet d’éclairer en profondeur les problématiques qui se posent

dans le cadre du programme de législature, de cerner les besoins et de

découvrir des solutions possibles:

• Cinq milieux ont été retenus pour cette phase, couvrant le mainstream

bourgeois, les milieux jeunes et non-conformistes, les couches

défavorisées de la société, les milieux les plus assidus au niveau du

paiement de la contribution ecclésiastique tout comme ceux qui le sont le

moins. Dans leur ensemble, les cinq milieux choisis couvrent presque

deux tiers des membres de l’EREN:

• Post-matérialistes

• Bourgeois Modernes

• Conservateurs Populaires

• Consommateurs Populaires

• Expérimentalistes

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La phase exploratoire

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6 Les milieux Sinus de la phase exploratoire

© Sinus 2012

Consommateurs Populaires 11% (9%)

Grande Bourgeoisie 2% (3%)

Expéri- mentalistes 5% (6%)

Post- matérialistes 9% (10%)

Rebelles Hédonistes 10% (12%)

Ambitieux Modernes 7% (9%)

Conservateurs Populaires

30% (24%)

Bourgeois Conservateurs

6% (4%) Bourgeois Modernes 14% (17%)

Statutaires

6% (6%)

115

= sur-représenté

= sous-représenté

= dans la moyenne

142

112

79

78

125

66

95

110 108

N= 1724 foyers membres de l‘EREN situés dans les Géo-milieux Sinus

comparaison par rapport

au canton NE:

Désignation du milieu % des foyers membres

(% estimé des pers. membres)

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7 25 entretiens dans tout le canton de Neuchâtel

Bourgeois Moderne

Post-matérialiste

Conservateur Populaire

Expérimentaliste

Consommateur Populaire

… du 26 mars au 2 mai 2013,

avec 16 femmes et 9 hommes

entre 19 et 70 ans.

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8 Un exercice préalable & un entretien

"L’Eglise idéale pour moi"

Chère Madame, Cher Monsieur

Nous nous réjouissons vivement de vous rencontrer prochainement pour un entretien personnel durant lequel nous allons aborder le thème de l’Eglise, mais aussi votre vie quotidienne.

D’ici notre rencontre, nous vous prions de réfléchir au thème suivant:

" L’Eglise idéale pour moi"

Vous nous encourageons à laisser parler votre créativité. N’hésitez pas à dessiner, à découper des photos ou des images dans des magazines ou journaux pour les assembler dans un collage, ou alors simplement à écrire quelques mots ou pensées. Rassemblez librement tout ce qui, selon vous, se rapproche du thème.

Pas besoin d’être un artiste bricoleur confirmé pour réaliser ceci. L’important est que vous représentiez simplement vos pensées de manière honnête et personnelle.

Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir et nous nous réjouissons de vous rencontrer prochainement …

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Les Post-matérialistes

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• «La foi a une place dans ma vie, j’ai été élevé comme ça, mais elle n’est pas

prépondérante. J’estime qu’on peut être chrétien sans fréquenter les Eglises.»

• «Je suis chrétien mais je ne ressens pas le besoin d’aller à l’Eglise. Les cultes

sont trop protocolaires. Ma relation avec Dieu est plus personnelle et

intérieure.»

• «N’allant jamais à l’Eglise sauf quand je suis invité pour un mariage ou un

enterrement, j’aurais trouvé hypocrite de me marier à l’Eglise, juste pour que

la fête soit belle. J’estime que je peux me marier devant Dieu sans être dans

une Eglise.»

• «J’ai été élevé de manière très chrétienne. Cela ne s’exprime pas seulement

au niveau spirituel, mais surtout par rapport à une certaine manière d’être, par

rapport aux autres, de respecter autrui, de partager. Cela ne veut pas dire que

l’on ne peut pas l’avoir si on n’est pas chrétien.»

10 La place de la foi et de la religion dans

la vie - appartenance à l’Eglise

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• «Quand je suis dans la nature et il fait grand beau, j’ai envie d’être

reconnaissant.»

• «On a besoin de croire en une force supérieure.»

• «Nous n’avons pas baptisé nos enfants pour leur laisser le choix.»

• «Mes relations avec les religions sont compliquées. La religion est à la fois

quelque chose d’important et en même temps pas du tout. Ma femme vient

d’une famille catholique et nous avons les deux coupé les liens avec nos

églises respectives, peut-être par respect mutuel.»

• «Sans le faire de manière consciente, nous avons élevé nos enfants selon des

principes chrétiens.»

• «La première communion, c’était plus un rite de passage, entre copains, qu’un

engagement religieux.»

11 La place de la foi et de la religion dans

la vie - appartenance à l’Eglise

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• «Un magnifique coucher du soleil, les actes nobles de certaines personnes. Je

considère ça comme des manifestations d’une certaine spiritualité.»

• «Je rejoins la philosophie sartrienne: «Si vous faites un acte authentique, vous

êtes un Juste.»»

• «J’ai de la sympathie mais je ne me sens pas du tout appartenir à l’EREN.»

• La religion est transformée par les hommes et elle ne nous convient pas

forcément. On se fait notre sauce à nous.

• «Il y a des moments de méditation dans la nature, par le Tai Chi. C’est lié à la

foi, mais c’est moins structuré.»

• «Je m’y sens appartenir un peu, marginalement. On a eu la culture mais on

recherche d’autres choses ailleurs.»

• «Je préfère vivre ma vie et je n’ai pas besoin d’être dans un groupe religieux

pour vivre ma vie spirituelle.»

12 La place de la foi et de la religion dans

la vie - appartenance à l’Eglise

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• «J’aime les églises. Ça fait envie de voir les gens qui ont une vraie foi. On le

ressent sur les sites de St-Jacques de Compostelle. C’est ce que je cherche.

Les rituels dans la vie, c’est important, surtout quand le corps est pris en

compte comme dans l’islam.»

• «Je ne sais pas si je fais encore partie de l’EREN. Je fais partie des

protestants mais l’EREN n’est qu’une structure. Elle peut passer.»

• «Je suis trop dans tout le reste et pas assez dans moi.»

• «Pour moi, Dieu c’est tout et rien, c’est nous tous.»

• «J’ai fait une retraite en Inde qui reste marquée dans ma mémoire. Je pratique

la méditation en me promenant dans la forêt, à la rencontre de moi-même par

exemple. Il ne faut pas que la pratique soit trop rigide, j’ai besoin de liberté.

C’est le feeling, l’intuition qui prime.»

13 La place de la foi et de la religion dans

la vie - appartenance à l’Eglise

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• «L’EREN est devenu trop économique depuis cette histoire de Philip Morris. Il

voyaient venir mais n’ont pas réduit la voilure. Après, au culte de Noël, le

pasteur nous pleure parce que Philip Morris les aurait lâchés. C’est devenu

une machine à chercher des sous.»

• «Les pasteurs et les diacres ont beaucoup plus de passion pour aller voir les

gens dans le besoin. Il vaut mieux que ce soit eux qui le fassent plutôt que les

services de l’Etat. Ce n’est pas seulement un travail pour eux.»

• «Le travail que fait l’Eglise est tout à fait respectable, mais l’Etat s’y est

historiquement substitué. C’est peut-être aussi pour cela que les gens n’ont

plus besoin d’elle.»

• «Elle joue peut-être un rôle positif pour l’entraide, les personnes âgées. Ils ont

essayé de s’ouvrir au monde.»

• «Dans les églises évangéliques, les jeunes chantent sur de la musique

entraînante. Je suis attirée par cette joie qui manque dans les églises de

l’EREN qui sont presque vides.»

• «L’EREN est une structure qui a de la peine à évoluer. Elle a subi et elle a

couru après une évolution qui s’est faite malgré elle.»

14 Notoriété et image de l’EREN

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• «J’ai aidé pendant deux ans la pasteure du village à donner des cours de

catéchisme et elle nous a tout délégué sans nous donner les moyens

nécessaires, par exemple du matériel de bricolage qui tient la route. C’est au

fur et à mesure que j’ai découvert le temps que ça prenait, par exemple des

réunions avec les pasteurs de la paroisse où je n’ai pas aimé l’ambiance. Il y

avait une personne très dominante qui écrasait tout le monde.»

• «Je connais des personnes qui appartiennent à l’Eglise mais ce n’est pas

dans ce cadre que nous nous rencontrons.»

• «Allégez ce parcours du combattant qu’est de baptiser ses enfants. Nous

avons dû suivre trois soirées de préparation, et cela pour chaque enfant !»

• «J’ai de la peine à accepter la structure hiérarchique. On a l’impression que

les gens qui sont très ancrés dans les églises se sentent meilleurs que les

autres. On peut rendre les gens heureux au quotidien, en rendant service

mais sans en parler.»

15 Expériences et contacts avec l’EREN

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• «Le pasteur de notre village ne va même pas trouver les gens qui viennent de

perdre un membre de leur famille, il leur envoie une carte. Ce n’est pas

quelqu’un qui manque de chaleur humaine, mais il pense que l’Eglise doit être

fun.»

• «Je pense que les gens dans les églises libres sont plus liés entre eux. Je

regrette la norme, la froideur dans l’Eglise réformée. Elle devrait mettre plus

d’animation.»

• «Lors de la préparation de la confirmation, on nous a donné un carnet pour

inscrire des points de chaque activité de nos enfants. Mais c’est le permis de

conduire à points!»

• «J’ai fait partie d’un conseil pour des aumôniers hospitaliers, mais j’ai retrouvé

cet immobilisme et j’en ai eu marre. On discutait de ce qu’il faudrait faire mais

il n’y avait rien qui se faisait.»

16 Expériences et contacts avec l’EREN

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• Le culte:

• «Ils font le culte à 9 heures le dimanche. Il faudrait se lever au plus tard à

8 heures pour être prêt. C’est le seul jour où on peut rester au lit un peu

plus tard !»

• «Les cultes ne sont pas conviviaux. C’est par exemple plus vivant dans

les églises libres (sa sœur en fait partie). On y analyse une situation de la

vie par rapport à Dieu. Avec la misère qu’il y a dans le monde, les gens se

posent des questions. Les sujets ne manquent pas.»

• «Je n’ai pas besoin d’aller à l’Eglise, je peux me recueillir chez moi.»

• «Chacun est là sur son banc à écouter de son côté. Il faut que le culte soit

plus un moment de partage, de rencontre.»

• «C’est bien joli les prêches mais ça n’amène pas grand-chose. On écoute

de toute façon avec une oreille. Cela pourrait être l’occasion de rencontrer

ses voisins, de tisser des liens, utiles dans la vie de tous les jours.»

17 Expériences et contacts avec l’EREN

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• Le culte:

• «J’y allais souvent avec ma mère, mais plus maintenant.»

• «J’en ai pas besoin, mais d’autres peut-être oui, qu’on les dirige dans leur

réflexion sur la spiritualité.»

• «Il faut que chacun puisse participer au culte, raconter une expérience de

vie. La bible, c’est dur à lire pour le citoyen moyen.»

• «Des fois, le culte se faisait en plein air, c’était bien. C’était un peu

différent. Les gens qui sont dans la structure de l’Eglise n’appréciaient

pas trop.»

18 Expériences et contacts avec l’EREN

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• Un engagement bénévole prononcé (en dehors de l’Eglise), dans le domaine

de l’éducation (bibliothèque municipale, cours d’appui) et social (soutien à des

amis en difficulté, personnes âgées, crèches). Des personnalités plutôt

affirmées et exigeantes vis-à-vis de l’Eglise et ses représentants.

• Des loisirs bien remplis avec des activités culturelles (chant, etc.) et sportives.

• «On m’a demandé d’aider pour la kermesse, mais j’ai déjà tellement d’autres

activités.»

• «Le problème de l’Eglise est qu’elle essaie d’organiser la pratique spirituelle

alors que les gens ne veulent plus de ça et des obligations qui vont avec.

Regardez les sports qui ont du succès aujourd’hui chez les jeunes; des sports

de rue, pas organisés en club.»

19 Participation & engagement (non financier)

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• «On est vite sous la coupe d’autres qui sont depuis longtemps dans l’Eglise.

Si on devient bénévole, on ne peut plus en partir et ils demandent toujours

plus.»

• «Ce ne sont pas les missions qui ne m’intéressent pas mais c’est la structure

qui ne me fait pas envie. Je préfère le faire par moi-même.»

• «Je ne m’imagine pas de m’engager à nouveau dans l’Eglise. Je ne supporte

pas les très bons protestants, ce sont des gens qui n’osent pas dire ce qu’ils

pensent, ils ne veulent jamais prendre position, veulent ménager la chèvre et

le chou.»

20 Participation & engagement (non financier)

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• «L’Eglise ne doit pas s’occuper de politique mais devrait prendre position de

manière plus affirmée sur des sujets comme le sort des réfugiés ou le mariage

homosexuel.»

• «Politique et Eglise, ça ne me convient pas. Il ne faut pas retourner au Moyen-

Âge.»

• «Une Eglise ne doit pas activement recruter ses membres. Les gens qui sont

bien dans leur tête auraient de toute façon fait eux-mêmes les démarches,

alors on n’aura que des gens dans une position de faiblesse, ne sachant pas

vers qui se tourner.»

• «On entend parler de l’EREN quand il y a un changement de président, mais

c’est tout.»

21 Communication et relations avec la société

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• «Je veux être libre de payer la somme que j’estime juste. Nous avons toujours

donné un peu plus par exemple au moment des baptêmes de nos enfants ou

lors des enterrements de mes parents. Ca m’énerve qu’on me donne un

montant comme ça. Je pense que l’EREN récupérerait beaucoup plus

d’argent si les gens se sentaient libres.»

• «Je paie le montant qui m’est demandé. L’Eglise doit vivre, c’est un service

social. Même si je paie pour quelque chose dont je n’ai pas personnellement

besoin, c’est comme l’assurance maladie.»

• «Je coche «sans religion» et je ne paie donc pas. Je suis très attaché par mon

travail à la laïcité. C’est par la laïcité qu’il faut intégrer les immigrants.»

• «Pour la solidarité, je donne à Caritas et au Centre Social Protestant. Ils font

un boulot formidable.»

22 Paiement de la contribution ecclésiastique

Comportement actuel

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• «Quand j’étais membre, je payais entièrement, c’est normal. Maintenant, je me

déclare sans confession.»

• «Je paie encore mes impôts par solidarité»

• «Je ne suis pas prêt à payer pour une église. Pour un bâtiment, cela ne

m’intéresse pas. Dans une idée de charité chrétienne, c’est légitime.»

23 Paiement de la contribution ecclésiastique

Comportement actuel

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• «L’Etat délègue des missions sociales à l’EREN qu’il devrait assumer lui-

même autrement. Je ne trouve pas normal qu’il ne contribue pas

financièrement.»

• «Si chaque habitant du canton payait 50.- francs, l’EREN arriverait très bien à

tourner.»

• «La classe moyenne est déjà pressée comme un citron partout et c’est la

même chose pour la contribution ecclésiastique.»

• «Je trouve juste le système neuchâtelois, mais il faudrait alors devoir payer

pour les services de l’Eglise si on n’a pas réglé la contribution ecclésiastique.

Si l’Etat finance l’EREN, pourquoi pas n’importe quelle secte.»

• «Parfois je me dis qu’on pourrait faire plus simple et que les églises, c’est

toujours un gouffre. Il faudrait plus investir dans les moyens humains que dans

les bâtiments. Il faut aller à la rencontre des gens qui ont des difficultés.»

24 La contribution ecclésiastique

Jugement du système

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• Facturation par tranches

• «Je paie en une tranche pour réduire la paperasse. Peut-être que cela

pourrait intéresser des gens moins fortunés.»

• «Ce serait peut-être intéressant de facturer ça en 10 tranches comme

l’impôt, même mon syndicat me fait payer mes cotisations en 4 fois.»

• Moyens de paiement novateurs

• «Ça ne change rien. La forme ne change rien. Sur le fond, si on veut

payer, on le fait, quel que soit le moyen.»

25 La contribution ecclésiastique

Nouvelles idées

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• Diminution du montant exigé

• « Il y a beaucoup de gens qui ne paient pas parce qu’ils ne veulent pas

payer. Je le vois dans mon club de foot; les gens ne paient pas leur

cotisation parce qu’ils savent qu’on ne va pas les mettre aux poursuites.

C’est comme ça aujourd’hui, on attend de voir et on paie peut-être après

le 2ème rappel.»

• «Il faut mettre une somme minimale de 50.- francs par personne et un

bulletin vierge pour ceux qui veulent donner plus. Je pense que ça

marcherait. L’incitation est toujours meilleure que l’obligation.»

• «Je paierais toujours le montant demandé et je préférerais de faire des

dons ailleurs, pas forcément pour l’EREN mais pour d’autres actions qui

méritent.»

• «Il y aurait plus de personnes qui paient, mais je suis sûr que cela ne

compensera pas les pertes d’une taxation plus faible.»

26 La contribution ecclésiastique

Nouvelles idées

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• «Il n’y a rien qui me choque, sauf peut-être l’expression «dernier appel». Mais

il manque un slogan qui accroche. Dans le détail : c’est peut-être un peu

contradictoire de parler de l’engagement des collaborateurs bénévoles et de

demander de l’argent.»

• «Je trouve bien qu’ils envoient un courrier à ceux qui ne paient pas.»

• «La phrase «Nous avons constaté que nous n’avons, à ce jour, pas reçu votre

contribution» tue le tout. C’est le genre de phrases que mettent les caisses

maladie, vous vous sentez pris en faute.»

• «Il faut que le public fasse le lien entre l’EREN et les structures d’entraide

protestantes.»

27 Campagne de levée de fonds

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• «Beaucoup de gens ne mettent jamais le pied à l’Eglise, mais en profitent pour

le mariage. C’est hypocrite et c’est pour ça que je pense que les mariage

devraient être tarifés.»

• «Non! Mais il faut que l’impôt d’église soit obligatoire. Prenons l’exemple sur

les autres cantons au lieu d’innover. La pilule passera plus facilement.»

• «Chacun doit avoir le droit d’être enterré et être baptisé sans devoir payer.

Mais c’est différent pour le mariage. On peut se marier autrement qu’à l’Eglise.

Les couples qui dépensent 30’000.- à 40’000.- francs pour leur mariage

peuvent bien mettre 1’500.- pour la partie Eglise. Ils dépensent déjà souvent

plus que ça en fleurs.»

• «On paie déjà assez lors d’un évènement comme un enterrement. Il faut que

le service de l’Eglise reste gratuit.»

28 Les prestations de l’EREN

Gratuites ou payantes?

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• «La facture pour un mariage doit se faire en fonction des prestations fournies.

Par exemple un peu plus cher si le couple souhaite un organiste. Je ne trouve

pas du tout qu’il s’agit d’une dérive commerciale.»

• «Les personnes peu aisées payeront en plusieurs fois ou l’Eglise aurait peut-

être un fonds de charité pour ces cas.»

• «A qui facturer le temps passé à réconforter quelqu’un ? A lui, à ses proches?

Ce serait ridicule et ça contrevient à la philosophie de l’Eglise. Il y aura encore

moins de gens qui se marient à l’Eglise si c’est payant.»

• «D’accord de faire payer un mariage, un baptême et même un enterrement.

On paie bien le croque-mort, pourquoi pas le pasteur. C’est une affaire qui

coûte à peu près 2000.- francs à l’Eglise.»

• «C’est très clair pour moi : je ne paie pas mais je ne demande rien à l’Eglise.»

• «Celui qui organise un mariage paie pour tout, alors pourquoi pas le pasteur?»

29 Les prestations de l’EREN

Gratuites ou payantes?

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• Modèle de club:

• «Non, la spiritualité doit rester accessible à tout le monde.»

• «Non, on est quand même dans un domaine différent. On est dans

l’irrationnel, le fait d’y croire ou pas, on ne peut pas appliquer une recette

rationnelle.»

• «C’est finalement une évolution assez normale.»

30 Les prestations de l’EREN

Gratuites ou payantes?

Page 31: L’EREN dans la société neuchâteloise

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• «Je ne suis pas prêt à payer plus. C’est d’abord à ceux qui ne paient pas à

contribuer. Je ne trouve pas normal que ce n’est pas obligatoire pour tout le

monde de payer, même les non-chrétiens. Il faut l’inclure dans l’impôt

général.»

• «Je ferais peut-être un don, pour retaper le toit de l’église par exemple, mais

pas sous forme de cotisation.»

• «Je pense que je paie largement ma part. Cela devrait plutôt faire réfléchir les

gens qui mettent «sans confession» sur leur déclaration.»

• «Je trouve très triste toutes ces églises qui se ferment, mais c’est un

phénomène de société. A l’époque, on allait à l’église par obligation, mais les

gens n’étaient pas forcément plus croyants. Au culte, le pourcentage de

chrétiens vraiment engagés doit certainement être plus élevé aujourd’hui.»

• «Il faudrait que l’Eglise s’adapte plus aux jeunes, mais c’est aussi l’époque qui

fait que les gens ont moins besoin d’une idéologie. Ils réfléchissent eux-

mêmes.»

31 L’avenir de l’EREN

Et si elle disparaissait?

Page 32: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Si la croissance diminue, c’est la crédulité qui augmente; La disparition du

cadre de l’EREN pourrait faire que des gens ayant besoin de spiritualité se

tournent vers les faux prophètes d’une vision plus rigoriste. Il suffit de voir le

développement à Neuchâtel des églises libres.»

• «Il faut qu’elle continue à exister pour passer des valeurs.»

• «Il y aurait sûrement un autre mouvements religieux. Ça ne me manquerait

pas maintenant, mais peut-être en vieillissant.»

• «Il manquerait à la société ses rituels de passage. Ils rassurent. Une société

sans rituel ne dure pas longtemps et elle les réinvente au besoin.

• «Finalement, l’EREN m’est assez égale. Ce n’est qu’une structure. Pour les

membres, c’est différent: ceux qui travaillent et qui peuvent perdre leur job, ça

me désole, mais ils iront chercher ailleurs si jamais elle disparaissait.»

• «Les ONG représentent une forme de religion aujourd’hui par leur

comportement moral.»

32 L’avenir de l’EREN

Et si elle disparaissait?

Page 33: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Réseaux sociaux (facebook, etc.)

• «Je ne supporte pas les réseaux sociaux qui sont sociaux que par leur

nom. Je préfère avoir 20 amis dans la vraie vie que 2000 sur facebook

mais il est clair que la communication moderne d’une institution ne peut

pas s’en passer.»

• «L’EREN est sûrement sur facebook, même la police y est.»

• Services en ligne

• «Internet paupérise le contact. Je n’achète rien sur Internet.»

• «C’est peut-être bien pour les jeunes. Mais je ne pense que cela les

attirerait vers EREN. Ce n’est pas convivial.»

• «Peut-être des gens oseraient plus facilement se confier parce que c’est

plus anonyme.»

• «La cyber église, quelle horreur. L’église est un lieu où on se retrouve, oh

non!»

33 Internet

Page 34: L’EREN dans la société neuchâteloise

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34 L’Eglise idéale pour moi

Page 35: L’EREN dans la société neuchâteloise

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35 L’Eglise idéale pour moi

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36 L’Eglise idéale pour moi

Page 37: L’EREN dans la société neuchâteloise

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37 L’Eglise idéale pour moi

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38 Univers de vie

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39 Objets spirituels

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40

Les Bourgeois Modernes

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• «J’ai fait partie d’un groupe de maison durant deux ans. C’était un moment

d’échange avec des personnes avec des convictions parfois différentes des

miennes et je savais que je pouvais compter sur ces gens, par exemple pour

aider lors d’un déménagement.»

• «La foi n’a pas une place dans la vie de tous les jours mais je tiens aux

valeurs que l’Eglise transmet, sans moi-même ressentir un besoin de Dieu.

C’est trop abstrait. Mais les valeurs sont importantes pour vivre en société. Je

veux passer ces valeurs à mes enfants et l’Eglise y joue un rôle important.»

• «Il m’arrive de prier. C’est lié a des grandes émotions positives ou négatives.

Ce n’est pas lié à un lieu, ça peut être n’importe où.»

• «Je ne suis pas croyant mais l’Eglise fait partie de ma culture.»

• «Je ne me sens pas appartenir à l’EREN, mais à une paroisse. Je ne connais

même pas les gens de l’EREN.»

41 La place de la foi et de la religion dans

la vie - appartenance à l’Eglise

Page 42: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Croyant oui, mais je ne pense pas que Dieu a une implication directe dans

ma vie, qu’il répondrait directement à mes questions. C’est quelqu’un qui

m’accompagne. Ce n’est pas dogmatique.»

• «Je n’ai pas besoin d’appartenir à une église pour être croyant.»

• «La foi, c’est plus vivre selon des convictions au jour le jour (partage, faire le

bien autour de soi…) que de fréquenter l’église.»

• «Si j’adhère à une église, il faut le faire en famille.»

• «Pour ma part, ça me fait du bien de savoir que c’est là, même si je n’y vais

pas. C’est bien de savoir que je pourrais y aller si j’avais besoin.»

42 La place de la foi et de la religion dans

la vie - appartenance à l’Eglise

Page 43: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «L’EREN est une machine administrative pour moi. Ça évoque la bureaucratie

pour moi.»

• «Je pense que la foi est plus vivante chez les catholiques, c’est plus on y croit

ou on n’y croit pas. Tandis que chez les protestants, c’est on y croit, mais pas

plus que ça…»

• «Ne recevant pas d’argent des impôts, c’est une église pauvre.»

• «C’est mon église si je devais en choisir une. Il y a moins de jugements dans

leur discours. Ils sont plus ouverts.»

43 Notoriété et image de l’EREN

Page 44: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je connais la personne qui organise les activités pour les enfants.

Autrement, je ne connais pas vraiment d’autres personnes de l’EREN.»

• «Il manque souvent un esprit de communauté. Par exemple avec un repas en

commun après certains cultes. Ca manque d’échange.»

• «Je ne participe pas moi-même, mais j’y vais quand les enfants font quelque

chose.»

44 Expériences et contacts avec l’EREN

Page 45: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Le culte:

• «Je vais à la messe traditionnelle de Noël.»

• «J’aime un culte bien rythmé avec des chants, qui verse moins dans la

réflexion.»

• «Je n’irais pas tout seul à l’Eglise, mais avec ma famille. Mais ce n’est pas

le culte qui est important pour moi dans l’Eglise.»

• «J’ai participé à certains cultes évangéliques et ce qui m’a plu , c’est la

liberté qui s’en dégage. Après, je n’adhère pas forcément à leurs idées.

Les cultes protestants sont mous.»

• «Je n’aime pas chanter des cantiques qui datent d’il y a plusieurs

siècles.»

• «Les gens sont plus à la recherche d’un éveil spirituel et de découverte de

soi. Les dimanches à l’église ne répondent pas à cette demande. C’est un

moment de recueillement mais on n’y apprend rien et ça n’apporte rien de

plus.»

45 Expériences et contacts avec l’EREN

Page 46: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «J’ai fait beaucoup de bénévolat quand j’étais jeune, notamment chez les

scouts ou comme accompagnante en catéchisme, mais en commençant à

travailler, on n’a plus le temps.»

• «Il en faut du bénévolat. Je pourrais m’imaginer de m’engager au sein de

l’Eglise, mais de manière spirituelle. N’y croyant pas moi-même, j’aurais

l’impression de mentir. J’aiderais plutôt de manière pratique, par exemple tenir

un stand à la braderie.»

• «Je donne les choses dont je n’ai plus besoin au Centre Social Protestant.»

• «D’accord de donner un coup de main, mais je ne veux pas mettre les deux

pieds dedans. C’est trop accaparant. Ils demandent toujours plus de temps et

de disponibilités.»

46 Participation & engagement (non financier)

Page 47: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «L’EREN ne communique pas beaucoup mais je pense que l’Eglise a quand

même un rôle à jouer sur des questions sociales et éthiques, mais je pense

que les pasteurs dans les paroisses doivent être libres dans leur positions.»

• «Je n’ai pas l’impression qu’ils s’engagent politiquement. S’ils s’expriment lors

d’une votation qui touche les valeurs de l’Eglise, par exemple pour les

minarets, c’est en ordre, mais dans le doute, qu’ils s’abstiennent plutôt.»

• «Ce serait bien d’avoir quelqu’un avec du charisme. Il y aurait peut-être plus

de gens qui payeraient l’impôt.»

• «On en entend pas beaucoup parler. Les positions sont floues et je ne les

connais pas vraiment.»

• «Ils suivent un peu les enfants, mais pas longtemps. Ce serait bien de

communiquer aussi vers les adultes.»

47 Communication et relations avec la société

Page 48: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Nous faisons rarement des dons. Peut-être que nous donnons quelque

chose si c’est lié à un projet concret. C’est souvent par occasion, par exemple

si on rencontre un groupe au centre commercial.»

• «Je dois payer à peu près le montant demandé. C’est un virement

automatique tous les mois, donc je ne sais pas si c’est exactement ce

montant.»

• «Nous avons toujours payé la somme qui nous était demandée. Ni plus, ni

moins. C’est quant même un impôt.»

• «Le montant est tout à fait correct. Mais ils n’ont pas à recevoir la part sur le

retrait en capital de mon 2ème et 3ème pilier (vient de s’acheter une maison).»

• «Voyant ce qu’ils organisent pour les enfants, le montant est en ordre. Et si je

n’en profite pas personnellement, c’est en quelque sorte de ma faute. Je ne

vais pas payer moins pour cette raison.»

• «Payer un peu plus de 1000.- francs pour quelque chose que j’estime

nécessaire à la société dans sa globalité, ça me va.»

48 Paiement de la contribution ecclésiastique

Comportement actuel

Page 49: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Il est tout à fait juste que les gens aisés paient plus.»

• «Dans un sens ça me semble juste. Je me suis marié à l’église, mes enfants

sont baptisés, c’est normal que je paie. Mais j’aime bien être libre mais des

gens en profitent peut-être. Je trouve cela injuste. Il faut bien se rendre

compte que tout cela a un coût. Il faudrait peut-être changer de système, mais

pour moi, je préfère être libre de payer, de faire le geste moi-même.»

• «Il faut changer de système. Soit en l’incluant dans l’impôt général, parce que

ce sont quand même des gens de toute confession qui bénéficient des

prestations sociales de l’Eglise, par exemple du service de désendettement,

soit on oblige les gens de sortir de l’Eglise s’ils ne paient pas.»

• «L’EREN doit se mettre avec les autres Eglises pour mieux communiquer à

quoi sert la religion et que leur seul moyen de vivre sont des dons.»

49 La contribution ecclésiastique

Jugement du système

Page 50: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Facturation par tranches

• «Ça ne me change rien du tout.»

• «Peut-être qu’en recevant 10 tranches comme pour les impôts, c’est plus

digeste.»

• Moyens de paiement novateurs

• -

50 La contribution ecclésiastique

Nouvelles idées

Page 51: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Diminution du montant exigé

• «Je payerais toujours le montant indiqué. Ça reste un impôt. Je paie ce

qu’on me demande. Je ne pense pas que l’EREN recevrait plus d’argent.»

• «Je pense que je diminuerai ma contribution de moitié. S’ils diminuent le

montant, je me dirais qu’ils n’en ont pas besoin. L’argent passerait dans le

budget famille, par exemple pour des vacances.»

• «Il n’y aurait pas plus de personnes qui payeraient. Payer ou pas, c’est

une question de philosophie.»

51 La contribution ecclésiastique

Nouvelles idées

Page 52: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Ce n’est pas très lisible parce qu’il y a beaucoup trop de couleurs. Et c’est

trop long. Les gens ne lisent pas quelque chose d’aussi long. Autrement, c’est

très bien.»

52 Campagne de levée de fonds

Page 53: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je trouve inadmissible que des gens profitent des services de l’Eglise sans

payer leur contribution. Pour les choses festives – mariage, baptême,

catéchisme, etc. – il faut les faire payer. C’est différent pour un enterrement

qui est plutôt là pour les proches du défunt.»

• «Il faudrait l’offrir (le mariage) pour les gens qui ne peuvent pas payer la

contribution ecclésiastique par manque de moyens.»

• «Ca me dérangerait que quelqu’un ne puisse pas se marier à l’église ou

baptiser ses enfants parce qu’il n’a pas les moyens.»

• «Je pense qu’un mariage coûte 250.- à 300.- francs, plus la location de

l’église. Ca ne dépasse en tout cas pas les 1000.- francs. Et Il faudrait faire

des barèmes en fonction du revenu.»

53 Les prestations de l’EREN

Gratuites ou payantes?

Page 54: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «En toute logique, je devrais être d’accord de faire payer des gens qui ne

règlent pas leur contribution ecclésiastique. C’est comme prendre le bus sans

payer, mais quelque chose me dérange dans cette idée. Je préférais marcher

sur la confiance, leur dire qu’à partir de maintenant, ils doivent payer. Il ne faut

pas aller jusqu’à refuser le baptême par exemple. En plus, la mise en place de

tout cela me semble très compliquée.»

• «Cela pourrait être une solution. Ça ne me choque pas. On est pas obligé de

payer mais il faut donner quelque chose quand on a besoin d’une prestation.

Ce sont quand même des gens qui travaillent.»

54 Les prestations de l’EREN

Gratuites ou payantes?

Page 55: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Modèle de club:

• «Les gens s’abonneraient par exemple juste l’année où ils se marient. J’ai

bien pris de livret ETI l’année où nous sommes sortis d’Europe.

Moralement, le modèle me semble intéressant, mais pas avec des

prestations différentes selon les moyens d’un membre. Ce n’est pas ma

conception de l’Eglise et les gens avec de l’argent s’en sortent toujours.»

55 Les prestations de l’EREN

Gratuites ou payantes?

Page 56: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je pourrais peut-être payer plus, jusqu’à 15% de l’impôt cantonal si l’EREN

me le demandait mais il ne faut pas oublier que Neuchâtel est déjà un des

cantons les plus chers au niveau fiscal.»

• «Il me manquerait quelque chose. L’Eglise m’aide quand même à transmettre

des valeurs à mes enfants. Des valeurs qui font partie de nous.»

• «Si elle ne se réforme pas, surtout financièrement, elle ne sera plus là dans 10

ans.»

• «Je pense qu’elle sera toujours là, parce que j’y crois. De toute façon, elle ne

peut plus encore perdre. Il y a tellement peu de monde dans les églises.»

56 L’avenir de l’EREN

Et si elle disparaissait?

Page 57: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Réseaux sociaux (facebook, etc.)

• «Je ne suis pas très facebook. Ce sont des technologies qui intéressent

jusqu’à 20, 25 ans. Si on le fait, il faut est réactif et répondre rapidement

aux demandes.»

• «Je ne vois par l’EREN être sur facebook.»

• «facebook sert à garder le contact, ce n’est pas possible d’entrer en

contact, de faire des connaissances.»

• Services en ligne

• «C’est justement le rôle de l’Eglise de veiller à ce que l’électronique ne

prenne pas le dessus sur les contacts humains. Mais ça va tellement vite

qu’on arrive de toute façon pas à se projeter dans 10 ans.»

• «Ca touche de toute façon à nouveau les personnes qui veulent bien être

touchées par ça. Je ne pense pas que ça amènerait des nouveaux

membres.»

57 Internet

Page 58: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

58 L’Eglise idéale pour moi

Page 59: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

59 L’Eglise idéale pour moi

Page 60: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

60 L’Eglise idéale pour moi

Page 61: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

61 Univers de vie

Page 62: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

62 Objets spirituels

Page 63: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

63

Les Conservateurs Populaires

Page 64: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je me lève vers 7h30, je fais mon culte et je lis la bible.»

• «Je me sens plus à l’aise avec des personnes comme moi, qui ont la foi.

J’aime les personnes vraies.»

• «Peut-être que le jour ou je me trouverai dans une situation difficile, je me

raccrocherai à la foi à ce moment. Pour l’instant, je n’ai pas renié la foi. Je l’ai

mise de côté.»

• «Dieu c’est tout. C’est celui qui donne la vie. C’est le passé, le présent,

l’avenir, l’amour. Il éclaire mon chemin quotidien. Je suis toujours en contact

avec lui. J’aime lire la bible, ce dont des moments d’intimité avec Dieu. Il est

toujours avec moi, un compagnon de chaque instant.»

• «Nous avons le besoin de nous engager pour le Seigneur et l’Eglise. Nous

avons fondé notre couple sur la Foi.»

64 La place de la foi et de la religion dans

la vie - appartenance à l’Eglise

Page 65: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «J’ai envie de croire à ma foi enfantine que j’ai apprise. Finalement, c’est

rassurant. Je fais appel à Dieu dans des moments où je peux avoir une

angoisse.»

• «Dieu est un Père qui aime ses enfants. Il a certaines exigences mais qui sont

pour notre bonheur.»

• «Je crois en Dieu car je n’ai eu que cela comme référence. Je n’ai jamais

ressenti le besoin d’aller voir ailleurs. Le protestantisme me convient bien.

Plusieurs membres de ma famille ont changé de confession et ça m’a

beaucoup perturbé. Je ne comprends pas pourquoi ils ne se sentaient plus à

l’aise dans cette confession.»

• «Je suis protestant mais je ne me sens pas appartenir à cette église. Je ne

fréquente pas les cultes. Les pasteurs n’ont pas un engagement social

suffisant. Ils nous attendent à l’église.»

65 La place de la foi et de la religion dans

la vie - appartenance à l’Eglise

Page 66: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je suis né dans une église réformée, j’ai été à l’église du dimanche, j’ai

confirmé et j’ai même été conseillère de paroisse à l’Eglise réformée. Ensuite,

j’ai eu envie d’aller vers une église évangélique. La foi évoluait et je n’arrivais

plus à me sentir bien à l’Eglise réformée. J’avais le sentiment que la doctrine

du salut n’était pas énoncée clairement.»

• «La lecture de la bible me guide. Chaque jour un texte et un commentaire et

des choses à mettre en pratique. C’est la base de notre vie spirituelle et

familiale.»

66 La place de la foi et de la religion dans

la vie - appartenance à l’Eglise

Page 67: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Ce sont les pasteurs, les cloches le dimanche, la chance sociale comme le

CSP, le pain pour le prochain.»

• «L’EREN est officielle et c’est un grand plus car elle a un poids dans la

société. Ce serait dommageable qu’elle s’éteigne. C’est une porte ouverte

dans les écoles car elle est officielle. Les évangéliques n’ont pas cette

opportunité. L’EREN est respectable. Si on n’enseigne plus les enfants, la foi

se perdra.»

• «C’est une Eglise qui fait toujours des compromis, qui veut satisfaire tout le

monde.»

• «Si je me mets à la place de M. et Mme tout le monde, l’église se voit quand

les cloches sonnent le dimanche, sans cela on ne la voit pas. Il faut vouloir la

chercher, faire appel aux pasteurs. Je remarque que les catholiques sont plus

suivis sur les grands axes. Ils veulent garder un attachement avec l’Eglise

pour avoir leur salut.»

67 Notoriété et image de l’EREN

Page 68: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Elle est plus professionnelle par rapport aux évangéliques. C’est très

spontané chez les évangéliques; quand j’y suis arrivé, j’avais le sentiment de

n’être rien dans l’Eglise, de ne rien pouvoir apporter. Ils m’ont donné la chance

de pouvoir participer et de faire les cours aux enfants. Mais par contre, dans la

globalité, donner tellement de chances à tout le monde, c’est de

l’amateurisme. Dans les églises réformées, c’est plus professionnel et

structuré. Je ne pense pas que je me serais lancé dans les cours si j’étais

resté dans l’Eglise réformé. On se dit, qui suis-je pour prétendre à ce poste

alors qu’il y a des gens formés ?»

• «L’entité n’est pas bien connue. C’est quand même l’Eglise officielle!»

• «Ils mettent le social en avant et plus la Foi. Ils font des rencontres et des

activités, mais il n’y a rien de spirituel.»

• «L’EREN pour moi correspond à une organisation de l’église à un niveau plus

élevé que celui des pasteurs.»

68 Notoriété et image de l’EREN

Page 69: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «J’ai suivi l’instruction religieuse, comme mes enfants. Je regrette que cela ne

se fasse plus dans le cadre de l’école mais je comprends bien qu’avec toutes

les religions, cela pose un conflit si une seule est enseignée à l’école. Mais je

vois cela comme un déclin.»

• «J’ai un tempérament d’évangéliste et je ne peux que souhaiter que les

personnes que je rencontre se sentent aimées par Dieu. C’est aussi une des

raisons pour lesquelles j’ai quitté l’EREN. L’Eglise réformée est trop pudique

en ne se mêlant pas de la foi des autres.»

• «Les cultes tournent dans les villages, ce qui fait que l’on se rapproche moins

et que l’on connaît moins les gens. Le lien s’est distendu.»

• «Ils ne viennent jamais nous voir à la maison. Mon père a eu un cancer, il en

est mort. Ma femme a aussi eu un cancer, elle est restée longtemps très

malade. Personne n’est venu les voir. L’Eglise est en retrait. Elle est sur son

petit nuage et les gens qui sont en bas, elle ne s’en occupe pas.»

69 Expériences et contacts avec l’EREN

Page 70: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Le culte:

• «J’y vais de temps en temps. J’aime entendre parler de Dieu et j’aime

chanter. Ce qui me manque, c’est de pouvoir chanter et prier avec des

personnes qui ont la foi.»

• «J’ai pratiqué au début car c’était normal de faire partie d’une paroisse.

Mais ça s’est perdu avec le temps. Les cultes ne m’apportaient pas

grand-chose et ne me manquent pas. Je préfère des moments de liens

avec la Création, des moments de bonheur au quotidien et qui n’ont pas

besoin d’être dans un temple.»

70 Expériences et contacts avec l’EREN

Page 71: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Depuis 10 ans, je m’occupe de devoirs surveillés, mais c’est rémunéré. Je

donne aussi bénévolement des cours d’enseignement religieux dans des

collèges.»

• «Au temps où j’étais plus impliquée, je participais à une garderie organisée

par la paroisse, des ventes de paroisse. Je me sentais utile et j'appréciais le

contact avec les autres.»

• «Tout récemment, je suis allé à une soirée de bricolage, de bijoux. C’était pour

la vente en faveur des pays dans le besoin.»

• «Je sais qu’il existe une association liée à l’EREN qui fait du bénévolat, aide

les personnes âgées à se déplacer, leur fait des courses, et ça pourrait

m’intéresser. Je pourrais faire quelque chose, mais pas dans un cadre

religieux.»

• «Si l’EREN me demandait de m’impliquer dans des actions de bénévolat,

former des seniors à l’informatique par exemple, là je serais partie prenante.

Je ne ferai pas la démarche de chercher, je suis suffisamment occupé, mais si

on me le demande, je pourrais m’impliquer.»

71 Participation & engagement (non financier)

Page 72: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Il faudrait que l’EREN soit présente quand une famille vit une naissance. Il

faudrait qu’elle se manifeste, envoie une carte, propose une visite, offre une

petite bible pour montrer que l’enfant compte pour l’Eglise. Ensuite, elle doit

suivre les familles.»

• «L’EREN ne prend position sur rien. Ils estiment que l’Eglise se doit d’être

apolitique. Personnellement, j’estime que c’est faux.»

• «L’Eglise ne doit pas faire de politique. Le rôle de l’Eglise est d’annoncer

Christ et que chacun intègre la parole de Dieu.»

• «L’Eglise doit prendre position. L’EREN n’a pas pris une position claire sur le

mariage pour tous par exemple. Les catholiques osent prendre une position

claire contre le mariage pour tous. J’ai apprécié cela. Si c’est pour avoir une

opinion contraire à la bible, autant qu’elle se taise. Mais des fois, se taire c’est

approuver.»

72 Communication et relations avec la société

Page 73: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Si on fait partie d’une église, on doit soutenir cette église et payer.»

• «Je me suis jamais posé la question. On payait ce qui nous était demandé et

on donnait aux cultes.»

• «Je paie parfois en entier, parfois partiellement, car ne participe à rien. Je paie

parce que j’ai le sentiment que c’est un besoin dans une communauté et je

fais confiance que les fonds soient bien gérés. Cela donne bonne conscience

de payer.»

• «Je reçois le bordereau de contribution et paie en partie l’impôt. Je considère

cela comme un don à l’Eglise. Ma retraite AVS ne me permet pas de tout

payer. Je soulage un peu ma conscience en payant.»

73 Paiement de la contribution ecclésiastique

Comportement actuel

Page 74: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Quand mon beau-père est décédé, la première chose que le pasteur a dit

c’est qu’il ne payait pas ses impôts, alors qu’il les payait. Je n’ai pas apprécié

d’être traité de la sorte. Ça ferme les gens à l’Eglise.»

• «Je suis reconnaissante du travail qu’ils font car c’est utile. Je suis contente

que ce travail existe toujours. Une communauté a besoin d’un organisme

comme l’Eglise et il est dommage que les impôts ecclésiastiques ne soient

pas obligatoires.»

• «Il vaudrait mieux des impôts obligatoires que demander à chacun de payer

les offres.»

• «Le canton de Neuchâtel a un gros budget social. Il pourrait être un peu plus

important et donner à l’Eglise les moyens de ses interventions.»

• «Les pasteurs protestants sont payés bien au-dessus de la population.»

• «L’impôt ecclésiastique n’est pas très élevé dans le canton de Neuchâtel.

Mais je préfèrerai que le système de la contribution soit compris dans l’impôt

comme dans le canton de Vaud.»

74 La contribution ecclésiastique

Jugement du système

Page 75: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Facturation par tranches

• -

• Moyens de paiement novateurs

• «Il y a déjà moyen de payer par e-banking, alors la question ne se pose

pas.»

• Diminution du montant exigé

• «Je ne crois pas que les gens donneraient autant. Si ce n’est pas écrit sur

un bulletin de versement, les gens ne vont pas payer plus.»

• «Il faudrait une information très claire de ce que ça va apporter à l’Eglise

de payer le montant total. Sinon, c’est sûr qu’on ne va payer que ce qui

est demandé et pas plus.»

• «Je ferai un don du quart de la somme, le reste je le garde.»

75 La contribution ecclésiastique

Nouvelles idées

Page 76: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je suis désolée pour l’Eglise qui doit en arriver là. Mais cela ne me donne

pas envie de soutenir.»

• «Je me poserais la question de savoir pourquoi les gens ne donnent plus. S’ils

ne donnent pas, c’est parce qu’on ne répond pas à leurs attentes. Il faudrait

changer de fond en comble la manière de travailler de l’Eglise, mais comme ils

n’ont pas de sous, ils ne peuvent pas le faire.»

• «Je regrette que tout soit géré par le marketing et que les levées de fonds

soient trop professionnelles. Je n’aime pas cette sollicitation quand il y a trop

de marketing. Je deviens méfiante.»

76 Campagne de levée de fonds

Page 77: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «La population est injuste car ça l’arrange de faire appel à l’Eglise mais elle ne

paie pas en conséquence. Il me semblerait plus simple et bien d’intégrer les

frais de l’Eglise dans les pompes funèbres. Au moins pour les enterrements.»

• «Je pense que c’est malheureux mais on va en arriver là. C’est dommage que

les dons ne soient pas naturels et que l’Eglise doive demander à se faire

payer.»

• «Des services comme les enterrements ou les mariages pourraient être

payants, tout à fait d’accord. Si le pasteur intervient dans une cérémonie

funèbre, il est tout à fait normal qu’il soit rémunéré.»

• Modèle de club:

• -

77 Les prestations de l’EREN

Gratuites ou payantes?

Page 78: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «L’Eglise réformée s’est sentie trop puissante et a continué sur cette position

très confortable. Elle doit revenir à l’humilité et il faut être à l’écoute de Dieu.

Elle doit renaître.»

• «Ce serait une perte pour la communauté. C’est structurant. L’Eglise structure

quand même un peu nos vies.»

• «Personnellement, il me manquerait l’assurance qu’on va s’occuper des

détresses de la vie. J’aimerais mieux que l’Eglise soit forte.»

78 L’avenir de l’EREN

Et si elle disparaissait?

Page 79: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je commence tout juste à m’y initier mais je pense que c’est important que

les Eglises communiquent par ce biais. Ça touche beaucoup de gens.»

• Réseaux sociaux (facebook, etc.)

• -

• Services en ligne

• «Ça pourrait m’intéresser, mais seulement si je ne peux plus me

déplacer.»

• «Je n’en profite pas mais c’est utile pour les jeunes. C’est un moyen de

les toucher.»

79 Internet

Page 80: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

80 L’Eglise idéale pour moi

Page 81: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

81 L’Eglise idéale pour moi

Page 82: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

82 L’Eglise idéale pour moi

Page 83: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

83 L’Eglise idéale pour moi

Page 84: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

84 L’Eglise idéale pour moi

Page 85: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

85 L’Eglise idéale pour moi

Page 86: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

86 Univers de vie

Page 87: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

87

Les Consommateurs Populaires

Page 88: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «On a la chance ici d’avoir un pasteur qui est génial, qui nous prend pas trop

le chou, style «je prie pour toi». C’est devenu un ami.»

• «J’ai fait mon catéchisme comme tout le monde. Ca m’a certainement

influencé, mais ce n’est pas pour cela que j’irais à l’église.»

• «Je pense que je suis croyant mais pas religieux. Dans les églises, il n’y a pas

beaucoup d’amour, on essaie beaucoup de nous faire peur.»

• «Je suis assez en colère par rapport à ces choses-là. Mon papa est malade et

ma sœur aussi. S’il y a vraiment un Dieu, pourquoi il nous inflige ça?»

• «Il y a des moments dans la vie où je me dis que j’étais protégé. Ce n’est pas

quelque chose de carré, que je peux expliquer comme ça.»

• «Même moi, si je suis dans une situation de m..., il m’arrive de dire «mais p…,

sors-moi de là»!»

88 La place de la foi et de la religion dans

la vie - appartenance à l’Eglise

Page 89: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Des fois je suis croyant, des fois pas. Je ne sais pas, peut-être

inconsciemment.»

• «Si je fais quelque chose et je sens si c’est bien ou pas, c’est cette

supérieure.»

• «Je suis protestant mais je ne connais pas du tout l’EREN.»

• «Il m’arrive de remercier. J’ai quand même de la chance. Je vis dans un pays

sans guerre, j’ai assez à manger, un bon contact avec mes enfants. Ce n’est

pas de la prière, juste un moment calme, sans toutes les pensées du travail.»

• «Pour moi, une Eglise c’est de donner aux plus démunis, à manger et à boire,

pas seulement du réconfort.»

• «Oui, je suis croyante. Dieu existe pour moi.»

• «Des fois, je me demande pourquoi je dois vivre ça?»

• «Ça a encore de l’importance et je culpabilise même de ne plus aller à l’église,

mais c’est plus de la flemme qu’un manque d’intérêt.»

89 La place de la foi et de la religion dans

la vie - appartenance à l’Eglise

Page 90: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je paie mes impôts d’église, mais au-delà de ça, je ne me sens pas y

appartenir.»

• «Faire que de la spiritualité sans social, c’est difficile.»

• «Je ne me mets pas à genoux, même si c’est ce que j’ai appris enfant.»

• «Je n’appartiens pas à une église. Quand on appartient à un groupe, on doit

aussi accepter les choses qu’on n’aime pas. Je suis contre cela, il ne faut pas

souffrir inutilement.»

• «Je suis croyant, pas pratiquant. Je vais rarement dans des cultes.»

• «L’Eglise, pour moi, ce sont surtout des règles.»

• «J’essaie d’aller prier à l’Eglise une fois par semaine. Je fais ça tout seul. Là, je

me peux me confier dans l’intimité, ce qui n’est pas le cas dans le culte.»

• «Il y avait une période où j’y croyais sans plus. Maintenant, je pense que Dieu

m’aide à voir les choses différemment, à être plus serein, à mieux accepter les

choses.»

90 La place de la foi et de la religion dans

la vie - appartenance à l’Eglise

Page 91: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Si on me dit «c’est quoi l’EREN?», ben, j’en ai aucune idée.»

• «Je pense qu’ils font des choses qui favorisent les rencontres entre les gens.»

• «Je sais qu’il y des choses qui se font, mais je ne sais pas vraiment quoi.

Avec les jeunes, c’est sûr, et dans les homes, je pense qu’ils y sont très

actifs.»

• «Je ne connais pas du tout. … Si si, je suis allé dans des églises, mais c’est

une ambiance lourde. Si j’ai envie de me retrouver moi-même, je ne vais pas à

l’église.»

• «Ils ne sont peut-être pas assez ouverts sur les jeunes. Ils ont trop ce côté

«soyez sages».»

• «L’EREN, ça me dit rien.»

91 Notoriété et image de l’EREN

Page 92: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je pense qu’ils aident les familles en difficulté en leur achetant des

vêtements et de la nourriture.»

• «Je crois que c’est une église qui essaie d’être moderne.»

• «Ils n’ont pas beaucoup de moyens mais l’argent n’est pas toujours placé là

où il le faudrait. Plus dans de la gestion Internet inutile et pas assez dans

l’aide aux personnes âgées ou autres....»

• «Ils sont moins sectaires que les autres.»

92 Notoriété et image de l’EREN

Page 93: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je me souviens surtout des camps que j’ai fait mais maintenant, ça n’évoque

plus grand-chose pour moi.»

• «Pourquoi ne pas inviter les gens pour des spaghettis pour la modique somme

de 5.- francs, pour un moment de discute, mais pas forcément de Dieu.»

• «Je n’ai plus vraiment de contacts maintenant.»

93 Expériences et contacts avec l’EREN

Page 94: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Le culte:

• «Il m’arrive d’aller à l’église pour des baptêmes, décès ou des mariages.

Mais moi-même aller à l’église? C’est quand même souvent lié à des

mauvais évènements.»

• «Les cultes, c’est d’un ennui total. Même pour quelqu’un comme moi qui y

va rarement, c’est toujours la même chose. Il faut arrêter un peu avec

cette bible. Et ces vieux chants… Mais il faut bouger, comme dans Sister

Act!»

• «L’habit du pasteur, ça met déjà une distance entre lui et les gens.»

• «Un ouvrier qui est tous les jours dehors, il ne va pas se lever, se raser et

se faire beau un dimanche matin pour aller à l’église.»

• «Des fois, je ne me lève pas avant midi le dimanche. Donc c’est un peu

compliqué.»

• «Comme je ne lis pas trop la bible, donc ça m’apporte des messages.

Tout seul, c’est parfois difficile de se pousser dans la foi.»

94 Expériences et contacts avec l’EREN

Page 95: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je fais souvent la vente paroissiale, au stand. Donner des coups de main, je

fais volontiers.»

• «Je ne fais pas du bénévolat. Je ne suis pas contre, c’est par manque de

temps.»

• «Quand je me suis séparé, j’étais dans un groupe de parole, pas lié à une

église. Ça m’a fait beaucoup de bien, de voir que je ne suis pas seul dans

cette situation. Peut-être que je n’y serais pas allé si c’était l’Eglise par peur

qu’on veuille m’imposer quelque chose.»

• «J’ai fait deux ou trois ventes de paroisse, mais ça ne m’intéressait pas trop.»

• «Si on ne vient pas me chercher, je ne sais pas si j’aurais l’idée. Il faudrait

venir me chercher.»

95 Participation & engagement (non financier)

Page 96: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je n’ai jamais vu quelqu’un de l’EREN dans les médias. Les journaux parlent

que du pape.»

• «Les gens ont besoin d’avoir une écoute sociale, qu’ils aillent bien, pour

accéder à une certaine spiritualité.»

• «Pourquoi ne pas aller plus vers les jeunes? Là où ils se trouvent, par

exemple par un stand à Festi’neuch. Là, les gens sont peut-être plus détendus

et prêt à discuter. Pas comme pour les stands dans la rue. Ou qu’ils

sponsorisent un sportif.»

96 Communication et relations avec la société

Page 97: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je paie entièrement, pas en tranches (paie le minimum)».

• «Je ne coche pas sur la déclaration. Je ne me sens pas appartenir. Je pense

que ceux qui cochent sont obligés de payer.»

• «Parfois, j’envoie directement des habits à une personne qui en a besoin. J’ai

horreur de ne pas savoir où va l’argent. Je ne ferais donc pas un don comme

ça à l’EREN.»

• «Je suis payé à l’heure. L’EREN ne devrait donc pas me demander plus que

quelques dizaines de francs, peut-être quelques centaines. Ce n’est quand

même pas le but de plumer les gens.»

• «Je ne fais pas de dons. Je ne peux pas me le permettre avec mon salaire

d’apprenti. Même si c’est que 50.- francs, c’est trop.»

97 Paiement de la contribution ecclésiastique

Comportement actuel

Page 98: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Le jour où j’aurai un vrai salaire, je donnerais peut-être 5.- à 10.- par culte.

600.- par année, ce serait trop. Ce n’est pas par rapport à ce que l’Eglise

mérite, c’est juste beaucoup d’argent.»

• «Je paie le montant indiqué, ni plus ni moins. Une fois, je n’ai pas voulu payer,

mais je l’ai quand même fait après avoir reçu plusieurs lettres. Je pense que je

l’ai fait pour la bonne conscience et pour ne plus recevoir de courriers.»

• « Je ne paie pas l’impôt mais je me sens appartenir à cette église. J’ai de la

famille qui y travaille. Je ne paie pas par manque d’argent. J’ai déjà du retard

pour les impôts normaux.»

98 Paiement de la contribution ecclésiastique

Comportement actuel

Page 99: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «On paie pour tout cela, mais on ne sait pas vraiment ce qu’ils font. Il faut

qu’ils communiquent, il faut que ça soit transparent.»

• «Je trouve logique que ceux qui ont plus paient plus.»

• «L’EREN devrait faire une demande à l’Etat, que ce soit imposé. Comme dans

les autres cantons. Il y aurait moins de problèmes. C’est comme pour plein

d’autres choses qu’on paie de toute façon sans forcément en profiter.»

• «On ne devrait pas demander de l’argent pour l’Eglise parce qu’il y a des gens

qui n’y croient pas. La marraine de ma fille est athée. Comme c’était stipulé,

elle croyait qu’elle devait payer. Elle s’est sentie blessée. Ca me dérange.»

• «Le montant me semble juste. Il faut regarder en fonction des revenus des

gens.»

• «Si on pouvait rendre obligatoire l’impôt, on pourrait le diminuer. Ca passerait

peut mieux auprès des gens.»

99 La contribution ecclésiastique

Jugement du système

Page 100: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je pense que peu de gens paient, peut-être même pas 50%. Ils cochent pour

se sentir casés mais n’assument pas.»

• «On ne sait finalement pas où va l’argent qu’on donne. Ils ne communiquent

pas. Je préférais presque donner directement aux personnes concernées.»

• «C’est logique que les gens qui s’investissent là-dedans puissent vivre.»

• «Je crois même qu’une somme est retirée sur nos impôts communaux et va à

l’Eglise. Pourquoi payer deux fois? Il faut que ça soit l’utilisateur qui paie.»

• «Je ne crois pas qu’il faudrait rendre obligatoire le paiement. Il y a des gens

qui ne croient pas en l’Eglise.»

• «On taxe toujours sur les salaires moyens, ceux entre 3’500.- et 5000.- francs.

On est en train de tout détruire.»

• «L’EREN a peu de moyens donc la somme est justifiée, mais je ne peux pas

payer.»

100 La contribution ecclésiastique

Jugement du système

Page 101: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Facturation par tranches

• «Si je peux payer en une fois, je le fais.»

• «Cela ne changerait rien du tout. Il faudrait que la somme globale soit plus

petite mais pour un plus grand nombre.»

• Moyens de paiement novateurs

• «Je vais au guichet pour mes paiements.»

• Diminution du montant exigé

• «Non, si on me demande 10.- francs, je ne vais pas donner 50.-.»

• «Je payerais peut-être 50.- francs de plus que la somme exigée, mais je

garderais le reste pour moi.»

• «Disons que ce serait plus encourageant, mais est-ce que ça changerait

les choses, je ne sais pas…»

101 La contribution ecclésiastique

Nouvelles idées

Page 102: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Il faut être direct; le jour où tu mourras, ce n’est pas ta grand-mère qui

t’enterrera. Juste demander de l’argent, on nous en demande tous les jours.»

• «Je trouve que c’est bien formulé. Il faut dire les choses comme elles sont.»

• «Il n’y a rien qui me choque. Il y a des gens qui ont besoin d’un pasteur, donc

si les gens arrêtent de payer des impôts…»

• «Je ne suis pas sûr qu’on arrivera à convaincre des non-convaincus et à

amener des nouveaux donateurs. Ce sont toujours les mêmes.»

102 Campagne de levée de fonds

Page 103: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Pas de souci qu’on paie à la prestation. Un croque-mort, il fait du business

avec ça, c’est la même chose.»

• «L’aide de Dieu ne coûte rien, mais c’est finalement quand même normal

qu’on paie pour les services de l’Eglise.»

• «Je pense qu’on arrive à 1000.- francs pour un mariage, avec des fleurs et

tout ça. Si on n’a pas le budget, on irait ailleurs. Un enterrement, c’est plus

cher, 3000.- francs je pense. Un baptême, c’est comme un mariage.»

• «Ce serait triste que quelqu’un sans moyens ne puisse pas se marier à l’église

s’il a vraiment la foi en lui, mais c’est toujours difficile de juger la sincérité des

gens.»

• «Si j’avais des sous, je serais fier de payer plus, mais les gens riches sont

souvent radins. Ce n’est pas pour rien qu’ils sont riches.»

• «Si quelqu'un n’a pas les moyens mais veut se marier à l’église. Qu’il le

fasse!»

103 Les prestations de l’EREN

Gratuites ou payantes?

Page 104: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Ça ne me dérangerait pas de payer pour un mariage. Peut-être 200.- francs?

Que ceux qui ne veulent pas payer se marient ailleurs.»

• «Il ne faut pas rendre obligatoire l’impôt, mais qu’on paie les prestations. Il y a

quand même quelqu’un qui travaille pour ça. Un mariage, ça pourrait être

entre 300.- et 500.- francs. Mais ça ne doit pas non plus devenir un

commerce.»

• «Il y a toujours moyen de trouver une solution pour les gens qui ne peuvent

pas payer. Payer en plusieurs fois, faire du bénévolat pendant en certain

temps. Exclure quelqu’un irait à l’encontre de ce que les gens attendent de

l’Eglise.»

• «En soi je suis plutôt pour mais il faut regarder le revenu. La somme

demandée doit l’être en fonction des revenus ou ne rien demander s’il y a pas

du tout les moyens.»

• Modèle de club:

• «Non, ça c’est la fin! Il ne resterait que le noyau dur de l’Eglise.»

104 Les prestations de l’EREN

Gratuites ou payantes?

Page 105: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je en payerais pas plus. Tant pis si elle disparaît.»

• «Je pense que l’EREN sera encore là dans 10 ans. Elle aura peut-être changé

mais le fond reste le même.»

• «S’ils continuent comme ça, ils disparaîtront. Les monuments resteront.»

• «C’est quand même important l’Eglise. Je pourrais peut-être payer un peu

plus, 200.- ou 300.- francs tous les deux ans.»

• «C’est quand même important l’Eglise. Je ne pourrais pas payer plus mais

peut-être je pourrais contribuer différemment.»

• «Parler de Dieu à quelqu’un, ça doit être fait par des gens compétents, qui ont

reçu une formation. Il y a tellement de gens qui essayent de vendre des

choses pour se sentir mieux. J’ai peur qu’ils prendraient la place de l’EREN.»

• «Ce serait dommage mais il y aurait d’autres associations qui prendraient le

relais.»

105 L’avenir de l’EREN

Et si elle disparaissait?

Page 106: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Réseaux sociaux (facebook, etc.)

• «Je suis sur facebook. Je pense que l’EREN doit sûrement y être mais je

ne chercherais pas des informations là-bas. C’est plus clair sur un site

Internet classique.»

• «Je ne savais pas qu’ils étaient sur facebook. Je pense que c’est une

bonne chose d’essayer à s’adapter à la vie moderne.»

• Services en ligne

• «Pour certains, c’est peut-être plus facile de parler s’ils n’ont pas

quelqu’un en face.»

• «Un culte sur Internet? Non, on n’est pas vraiment dedans. On ferait

d’autres choses à côté.»

• «Pourquoi pas pour les gens qui ne peuvent pas se déplacer, mais il ne

faut pas tout informatiser et j’aurais peur d’arnaques, que quelqu’un se

fasse passer pour un pasteur.»

106 Internet

Page 107: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

107 Univers de vie

Page 108: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

108 Univers de vie

Page 109: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

109 Objets spirituels

Page 110: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

110

Les Expérimentalistes

Page 111: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «C’est sorti de ma vie maintenant et c’est dommage.»

• «Je n’y réfléchis pas beaucoup dans la vie de tous les jours mais j’y pense de

temps en temps.»

• «La spiritualité n’est pas une question d’église. C’est dans chacun et pas

besoin d’aller dans un endroit spécifique.»

• «J’ai étudié un peu l’histoire et les guerres de religion et cela m’a fait changer

mon opinion. La religion amène beaucoup de conflits, donc il vaut mieux la

vivre pour soi.»

• «Je suis agnostique.»

• «Je suis encore jeune et la spiritualité est une forme de sagesse, qui vient

avec l’âge.»

111 La place de la foi et de la religion dans

la vie - appartenance à l’Eglise

Page 112: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je ne l’appelle pas Dieu, même si c’est plus simple pour les autres de

l’appeler ainsi. Pour moi, c’est l’harmonie du monde.»

• «Je trouve dommage que quand ça va bien, je ne pense pas à la religion. J’ y

pense plus quand cela va mal. Est-ce qu’il nous écoute vraiment? Est-il

vraiment là? C’est source de doute.»

• «Dieu est une énergie.»

• «Je trouve des bonnes choses dans la religion. L’altruisme, vivre simplement,

vivre avec les autres, la tolérance…»

• «Je ne me sens pas appartenir à une église particulière. J’ai beaucoup

voyagé, notamment au Portugal où le culte était joyeux, ouvert, les gens

mangeaient, discutaient. Je n’ai pas retrouvé cela à Neuchâtel. Ici, c’est un

moment où il faut être sérieux. On est conditionné à se replier sur soi, c’est

oppressant.»

• «Il y a plein de religions sur terre mais j’ai l’impression que nous croyons tous

en la même chose. Le monde est une petite boîte à musique et au-dessus, il y

a le mécanisme auquel chacun donne un nom différent.»

112 La place de la foi et de la religion dans

la vie - appartenance à l’Eglise

Page 113: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Pourquoi pas un jour rechanger de religion? Je cherche des choses plus

ouvertes et qui pourraient plus me correspondre.»

• «Je ne suis pas croyant. Je crois en essayer d’être heureux, mais c’est tout.

Je ne crois pas en une force supérieure.»

• «J’ai suivi une école anthroposophique Rudolf Steiner. La spiritualité de l’être

humain est lié à l’univers.»

• «J’ai fait tout le catéchisme donc ça fait partie de moi. Je ne suis pas plus

croyant que ça au quotidien, mais il me semble qu’il y a quelque chose, même

si ça ne correspond pas vraiment au Dieu chrétien»

• «Je ne l’imagine pas comme une personne. C’est plus quelque chose avec

nous et en nous. Si on choisit d’y croire, c’est en nous et même si on n’y croit

pas, c’est en nous.»

113 La place de la foi et de la religion dans

la vie - appartenance à l’Eglise

Page 114: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Quand je veux aller à l’église, j’y vais mais sans savoir qui est derrière. J’ai

même été une fois dans un culte orthodoxe, ce qui m’a plu.»

• «L’EREN? Je ne connais pas, mais je comprends que cela aide les gens qui

ont des problèmes et qui ont besoin de se raccrocher à quelque chose.»

• «Je connais l’EREN, ma marraine est pasteure. Pour moi, c’est plutôt une

question d’argent. Je veux dire, ce sont eux qui paient les pasteurs, le CSP.»

114 Notoriété et image de l’EREN

Page 115: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Le rôle de l’Eglise c’est de réunir les gens pour devenir meilleurs. Mais de là

à dire qu’il faut aller à l’église chaque dimanche… On peut prier chez soi, cela

doit venir de soi.»

• «L’Eglise est quand même beaucoup fondée sur le bien et le mal. Peut-être

qu’aujourd’hui, on est un peu plus relativistes.»

• «Pour le spirituel, je ne vais pas vraiment à l’église. C’est un peu bête de le

dire.»

• «Ils m’envoient régulièrement des courriers pour me souhaiter des trucs, mais

sinon…»

• «Si je me marierais, je ne me marierais pas à l’église. Les mariages à l’église

sont toujours des trucs énormes et c’est un engagement qu’on prend avec une

personne, pas avec Dieu.»

115 Expériences et contacts avec l’EREN

Page 116: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Le culte:

• «Je n’y vais que pour les baptêmes et les mariages, mais je sens que je

pourrais aussi y aller si j’en avais besoin.»

• «J’aime bien les moments de chant. Ça me donne l’impression d’être tous

ensemble. Lorsque le pasteur parle, j’ai l’impression que chacun est pour

soi.»

• «Peut-être que les questions que les jeunes se posent ne sont pas celles

qui sont abordées aux cultes.»

• «Je pense que ce n’est pas nécessaire d’aller à l’église pour être croyant.

C’est bien ça qui fait le protestantisme.»

• «Il y a des moments où je me dis; je veux bien, mais pas pour moi…»

• «Le culte, je ne le mettrai pas le matin. C’est le soir que je suis plus là,

présent pour ce genre de choses.»

116 Expériences et contacts avec l’EREN

Page 117: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Il y a 4 ans à Pâques, pour une église orthodoxe (la mère de son copain), j’ai

aidé à faire la décoration, accueillir les gens, organiser une marche avec des

bougies. Tout le monde était heureux, c’était sympa de faire quelque chose

pour les autres. C’était important pour eux alors ça devenait important pour

moi aussi.»

• «J’ai travaillé en Espagne pour une ONG qui recherche des personnes pour

parrainer des enfants africains démunis. Pour payer leur scolarité.»

• «J’aimerais m’engager pour des causes dans l’éducation.»

• «J’aimerais m’investir dans l’éducation, la politique mais pas dans un cadre

religieux.»

• «La cause des femmes pourrait être un moteur d’engagement.»

• «J’ai déjà fait du bénévolat dans des manifestations musicales. C’est un truc

qui m’intéresse et j’aime donner un coup de main pour que ça bouge et que ça

avance.»

• «J’ai vendu des oranges pour Terre des Hommes, mais m’engager pour

l’Eglise, actuellement pas.»

117 Participation & engagement (non financier)

Page 118: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «De manière générale, je n’entends jamais parler de l’Eglise. On devrait plus

les entendre.»

• «Je ne ferais pas l’effort d’aller voir ce qu’ils pensent.»

• «Je n’ai pas l’impression que l’EREN s’engage politiquement, mais

socialement oui.»

118 Communication et relations avec la société

Page 119: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «J’ai déjà fait des dons au WWF et aux droits de l’homme. Jamais à une

église.»

• «Si je dois faire quelque chose, je préfère le faire par moi-même. Je me dis

que l’argent n’est pas forcément passé aux bons destinataires.»

• «Je n’aime pas trop faire des dons. Je me suis fais avoir plusieurs fois.»

• «Je ne connais pas car ce sont mes parents qui s’en occupent.»

• « Je n’ai jamais fait de dons. Je préfère donner un coup de main que donner

de l’argent. Je trouve difficile de trouver une bonne ONG. Il ne faut pas

imposer sa manière de voir les choses. C’est respectable de vouloir aider les

autres mais ça dérape souvent. Les Eglises, c’est un peu pareil.»

119 Paiement de la contribution ecclésiastique

Comportement actuel

Page 120: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Pourquoi ce besoin d’argent? Pour entretenir les églises, payer les pasteurs?

En même temps, s’il y a moins de fidèles, il y a moins de besoins financiers,

non?»

• «C’est juste de lier la contribution aux revenus.»

• «Je trouve bien de payer quelque chose si on y croit. C’est bien que ce soit

avec les impôts, comme ça les gens sont en train de faire les paiements et

donnent plus facilement.»

• «Je ne connais pas la situation financière des églises.»

• «1000.- francs par année, je pense que payerais, en essayant d’échelonner.

Si tout le monde se dit que 1000.- francs c’est trop…»

• «Je ne vois comment rendre l’impôt obligatoire. Il y a quand même des gens

sans confession. En même temps, si c’était instauré, ça deviendrait normal au

bout d’un moment.»

120 La contribution ecclésiastique

Jugement du système

Page 121: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Facturation par tranches

• -

• Moyens de paiement novateurs

• -

• Diminution du montant exigé

• «Je ne sais pas si ça changerait quelque chose. Les qui paient beaucoup

maintenant payeraient certainement moins et les quelques personnes que

ça fait changer d’avis ne compenseraient pas les pertes. Moi non plus, je

continuerais à payer le même montant. La différence retournerait dans le

budget personnel.»

121 La contribution ecclésiastique

Nouvelles idées

Page 122: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Il faut communiquer sur la situation financière de l’Eglise, véhiculer

l’information grâce au bouche à oreille, créer un site Internet où les personnes

peuvent faire des dons, faire des mailings.»

• «Il ne faut pas appeler à la pitié mais au bon sens des gens.»

• «J’ai reçu le courrier, alors que j’étais sûr d’avoir payé. Je trouvais qu’ils

exagéraient un peu. J’étais sûr que c’était du marketing pour soutirer de

l’argent. Ça ressemble à un rappel de paiement pour une facture.»

122 Campagne de levée de fonds

Page 123: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Cela ne me paraît pas logique que ceux qui ne paient pas bénéficient des

services mais la religion n’est pas quelque chose qui devrait se payer. Les

gens devraient avoir envie de donner s’ils vont à l’église.»

• «Comme je ne crois pas, je ne paierais jamais pour ça, mais pour les autres,

je sais pas…»

• «Je pense que les personnes payent déjà pour les grandes cérémonies

(baptême, mariage, enterrement), que les pasteurs demandent déjà aux gens

de payer quelque chose pour la cérémonie.»

• «La spiritualité ne devrait pas être payante. L’idée de payer pour aller faire un

culte est ridicule.»

• «Si ça pouvait résoudre le problème, pourquoi pas? Ce n’est pas déjà le

cas?»

• «Un mariage, je pense que ça coûte 2500.- francs, mais pas pour le culte. Il y

a déjà la quête et c’est un moment de partage.»

• «Mais il n’y a plus besoin d’impôt ecclésiastique si on rend les prestations

payantes! Il ne faut pas avoir une impôt lourd et faire payer les services.»

123 Les prestations de l’EREN

Gratuites ou payantes?

Page 124: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Modèle de club:

• «L’idée me surprend, mais pourquoi pas, ça ne me choque pas, mais

avec les mêmes prix pour tout le monde. Un couple qui veut se marier

réunira toujours les moyens parmi leurs amis.»

124 Les prestations de l’EREN

Gratuites ou payantes?

Page 125: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Toutes les organisations disent toujours qu’ils on besoin d’argent. Donc je ne

pense pas que je payerais plus. Peut-être que je donnerais de mon temps.»

• «Ce serait dommage si elle devait réduire son offre mais on ne peut pas rendre la

contribution obligatoire.»

• «Les cours d’éducation religieuse dans le cadre scolaire auront de moins en

moins d’impact. Ce type d’éducation passe principalement par le cadre familial.»

• «Le bâtiment n’est finalement pas important. Ce sont les gens qui le sont et ils

peuvent continuer à se regrouper et à vivre leur foi en dehors de l’institution.»

• «Ce serait triste, parce que l’église transmet des choses positives, et ce serait

dommage qu’elle disparaisse pour des questions d’argent.»

• «Je n’ai pas besoin de l’Eglise, donc même si elle disparaît, ça ne me ferait rien.»

• «Je payerais pour les gens pour qui c’est très important. Par exemple, lors d’un

deuil, c’est important d’avoir un processus connu.»

• «Je pense que l’EREN sera toujours là, mais peut-être il n’y aura plus de cultes,

plus que les cérémonies comme les mariages, baptêmes, etc.»

125 L’avenir de l’EREN

Et si elle disparaissait?

Page 126: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je ne pense pas qu’ils ont un site Internet.»

• Réseaux sociaux (facebook, etc.)

• «Il faut toucher les jeunes pour attirer du monde. C’est légitime de vouloir

toucher les jeunes.»

• «En ce moment, toutes les entreprises se mettent sur facebook. Je ne

pense pas que c’est un plus pour l’EREN. C’est comme apprendre à un

grand-père de faire des trucs de jeunes. Et les réseaux sociaux, c’est à

mon avis pour les gens, pas pour les entreprises. C’est du marketing,

c’est plutôt repoussant.»

• Services en ligne

• «Je pense qu’une sorte de service d’aumônerie par chat, ce serait un gros

investissement pour pas grand-chose. C’est technologique donc pour les

jeunes, mais ceux-ci ne s’y adresserait pas.»

126 Internet

Page 127: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

127 L’Eglise idéale pour moi

Page 128: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

128 Univers de vie

Page 129: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

129 Objets spirituels

Page 130: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

Conclusions

(Présentation du 15 mai 2013)

130

Page 131: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

131 Univers de vie

Page 132: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

132 Univers de vie

Page 133: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

133 Univers de vie

Page 134: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

134 Univers de vie

Page 135: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

135 Univers de vie

Page 136: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

Financement difficile

Individualisation de la foi :

• Contact direct avec Dieu

• Vivre la foi de manière moins codifiée

Perte de crédibilité générale des institutions, méfiance :

EREN mal connue comme institution

Jugement sur le culte :

Manque d’échange et d’émotion, absence d’un sentiment de communauté, trop de pudeur

Concurrence :

églises libres dans une société émotive

Un système de perception obsolète :

Ni impôt ni émolument

Le diagnostic

Page 137: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

Individualisation de la foi

Page 138: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je suis chrétien mais je ne ressens pas le besoin d’aller à l’Eglise. Les cultes

sont trop protocolaires. Ma relation avec Dieu est plus personnelle et

intérieure.»

• «Quand je suis dans la nature et il fait grand beau, j’ai envie d’être

reconnaissant.»

• «Nous n’avons pas baptisé nos enfants pour leur laisser le choix.»

• «Un magnifique coucher du soleil, les actes nobles de certaines personnes. Je

considère ça comme des manifestations d’une certaine spiritualité.»

• «Il y a des moments de méditation dans la nature, par le Tai Chi. C’est lié à la

foi, mais c’est moins structuré.»

• «Je ne sais pas si je fais encore partie de l’EREN. Je fais partie des

protestants mais l’EREN n’est qu’une structure. Elle peut passer.»

• «J’ai de la sympathie mais je ne me sens pas du tout appartenir à l’EREN.»

138 Les Post-matérialistes

Page 139: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «La foi n’a pas une place dans la vie de tous les jours mais je tiens aux

valeurs que l’Eglise transmet, sans moi-même ressentir un besoin de Dieu.

C’est trop abstrait. Mais les valeurs sont importantes pour vivre en société. Je

veux passer ces valeurs à mes enfants et l’Eglise y joue un rôle important.»

• «Il m’arrive de prier. C’est lié a des grandes émotions positives ou négatives.

Ce n’est pas lié à un lieu, ça peut être n’importe où.»

• «J’ai fait partie d’un groupe de maison durant deux ans. C’était un moment

d’échange avec des personnes avec des convictions parfois différentes des

miennes et je savais que je pouvais compter sur ces gens, par exemple pour

aider lors d’un déménagement.»

• «La foi, c’est plus vivre selon des convictions au jour le jour (partage, faire le

bien autour de soi…) que de fréquenter l’église.»

139 Les Bourgeois Modernes

Page 140: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je me lève vers 7h30, je fais mon culte et je lis la bible.»

• «Dieu c’est tout. C’est celui qui donne la vie. C’est le passé, le présent,

l’avenir, l’amour. Il éclaire mon chemin quotidien. Je suis toujours en contact

avec lui. J’aime lire la bible, ce sont des moments d’intimité avec Dieu. Il est

toujours avec moi, un compagnon de chaque instant.»

• «Dieu est un Père qui aime ses enfants. Il a certaines exigences mais qui sont

pour notre bonheur.»

• «La lecture de la bible me guide. Chaque jour un texte et un commentaire et

des choses à mettre en pratique. C’est la base de notre vie spirituelle et

familiale.»

140 Les Conservateurs Populaires

Page 141: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «On a la chance ici d’avoir un pasteur qui est génial, qui nous prend pas trop

le chou, style «je prie pour toi». C’est devenu un ami.»

• «Il m’arrive de remercier. J’ai quand même de la chance. Je vis dans un pays

sans guerre, j’ai assez à manger, un bon contact avec mes enfants. Ce n’est

pas de la prière, juste un moment calme, sans toutes les pensées du travail.»

• «Je suis assez en colère par rapport à ces choses-là. Mon papa est malade et

ma sœur aussi. S’il y a vraiment un Dieu, pourquoi il nous inflige ça?»

• «Des fois, je me demande pourquoi je dois vivre ça?»

• «L’Eglise, pour moi, ce sont surtout des règles.»

• «J’essaie d’aller prier à l’Eglise une fois par semaine. Je fais ça tout seul. Là,

je me peux me confier dans l’intimité, ce qui n’est pas le cas dans le culte.»

141 Les Consommateurs Populaires

Page 142: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «La spiritualité n’est pas une question d’église. C’est dans chacun et pas

besoin d’aller dans un endroit spécifique.»

• «J’ai étudié un peu l’histoire et les guerres de religion et cela m’a fait changer

mon opinion. La religion amène beaucoup de conflits, donc il vaut mieux la

vivre pour soi.»

• «Pourquoi pas un jour rechanger de religion? Je cherche des choses plus

ouvertes et qui pourraient plus me correspondre.»

• «Je ne me sens pas appartenir à une église particulière. J’ai beaucoup

voyagé, notamment au Portugal où le culte était joyeux, ouvert, les gens

mangeaient, discutaient. Je n’ai pas retrouvé cela à Neuchâtel. Ici, c’est un

moment où il faut être sérieux. On est conditionné à se replier sur soi, c’est

oppressant.»

• «Il y a plein de religions sur terre mais j’ai l’impression que nous croyons tous

en la même chose. Le monde est une petite boîte à musique et au-dessus, il y

a le mécanisme auquel chacun donne un nom différent.»

• «Je ne suis pas croyant. Je crois en essayer d’être heureux, mais c’est tout.

Je ne crois pas en une force supérieure.»

142 Les Expérimentalistes

Page 143: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

Perte de crédibilité générale des institutions

Page 144: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «L’EREN est devenu trop économique depuis cette histoire de Philip Morris. Il

voyaient venir mais n’ont pas réduit la voilure. Après, au culte de Noël, le

pasteur nous pleure parce que Philip Morris les aurait lâchés. C’est devenu

une machine à chercher des sous.»

• «L’EREN est une structure qui a de la peine à évoluer. Elle a subi et elle a

couru après une évolution qui s’est faite malgré elle.»

• «On entend parler de l’EREN quand il y a un changement de président, mais

c’est tout.»

• «Le problème de l’Eglise est qu’elle essaie d’organiser la pratique spirituelle

alors que les gens ne veulent plus de ça et des obligations qui vont avec.

Regardez les sports qui ont du succès aujourd’hui chez les jeunes; des sports

de rue, pas organisés en club.»

• «J’ai fait partie d’un conseil pour des aumôniers hospitaliers, mais j’ai retrouvé

cet immobilisme et j’en ai eu marre. On discutait de ce qu’il faudrait faire mais

il n’y avait rien qui se faisait.»

144 Post-matérialistes

Page 145: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je ne me sens pas appartenir à l’EREN, mais à une paroisse. Je ne connais

même pas les gens de l’EREN.»

• «L’EREN est une machine administrative pour moi. Ça évoque la bureaucratie

pour moi.»

• «Je connais la personne qui organise les activités pour les enfants.

Autrement, je ne connais pas vraiment d’autres personnes de l’EREN.»

• «Ce serait bien d’avoir quelqu’un avec du charisme. Il y aurait peut-être plus

de gens qui payeraient l’impôt.»

• «On en entend pas beaucoup parler. Les positions sont floues et je ne les

connais pas vraiment.»

• «Ils suivent un peu les enfants, mais pas longtemps. Ce serait bien de

communiquer aussi vers les adultes.»

145 Les Bourgeois Modernes

Page 146: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «L’Eglise doit prendre position. L’EREN n’a pas pris une position claire sur le

mariage pour tous par exemple. Les catholiques osent prendre une position

claire contre le mariage pour tous. J’ai apprécié cela. Si c’est pour avoir une

opinion contraire à la bible, autant qu’elle se taise. Mais des fois, se taire c’est

approuver.»

• «Si je me mets à la place de M. et Mme tout le monde, l’église se voit quand

les cloches sonnent le dimanche, sans cela on ne la voit pas. Il faut vouloir la

chercher, faire appel aux pasteurs. Je remarque que les catholiques sont plus

suivis sur les grands axes. Ils veulent garder un attachement avec l’Eglise

pour avoir leur salut.»

• «L’entité n’est pas bien connue. C’est quand même l’Eglise officielle!»

• «L’EREN pour moi correspond à une organisation de l’église à un niveau plus

élevé que celui des pasteurs.»

146 Les Conservateurs Populaires

Page 147: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Si on me dit «c’est quoi l’EREN?», ben, j’en ai aucune idée.»

• «On ne sait finalement pas où va l’argent qu’on donne. Ils ne communiquent

pas. Je préférais presque donner directement aux personnes concernées.»

• «Je n’ai jamais vu quelqu’un de l’EREN dans les médias. Les journaux parlent

que du pape.»

• «L’EREN, ça me dit rien.»

• «Ils n’ont pas beaucoup de moyens mais l’argent n’est pas toujours placé là

où il le faudrait. Plus dans de la gestion Internet inutile et pas assez dans

l’aide aux personnes âgées ou autres....»

• «Je me souviens surtout des camps que j’ai fait mais maintenant, ça n’évoque

plus grand-chose pour moi.»

• «On paie pour tout cela, mais on ne sait pas vraiment ce qu’ils font. Il faut

qu’ils communiquent, il faut que ça soit transparent.»

147 Les Consommateurs Populaires

Page 148: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Quand je veux aller à l’église, j’y vais mais sans savoir qui est derrière. J’ai

même été une fois dans un culte orthodoxe, ce qui m’a plu.»

• «Je connais l’EREN, ma marraine est pasteure. Pour moi, c’est plutôt une

question d’argent. Je veux dire, ce sont eux qui paient les pasteurs, le CSP.»

• «Ils m’envoient régulièrement des courriers pour me souhaiter des trucs, mais

sinon…»

148 Les Expérimentalistes

Page 149: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

Jugement sur le culte

Page 150: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Les cultes ne sont pas conviviaux. C’est par exemple plus vivant dans les

églises libres (sa sœur en fait partie). On y analyse une situation de la vie par

rapport à Dieu. Avec la misère qu’il y a dans le monde, les gens se posent des

questions. Les sujets ne manquent pas.»

• «Chacun est là sur son banc à écouter de son côté. Il faut que le culte soit

plus un moment de partage, de rencontre.»

• «C’est bien joli les prêches mais ça n’amène pas grand-chose. On écoute de

toute façon avec une oreille. Cela pourrait être l’occasion de rencontrer ses

voisins, de tisser des liens, utiles dans la vie de tous les jours.»

• «J’en ai pas besoin, mais d’autres peut-être oui, qu’on les dirige dans leur

réflexion sur la spiritualité.»

• «Des fois, le culte se faisait en plein air, c’était bien. C’était un peu différent.

Les gens qui sont dans la structure de l’Eglise n’appréciaient pas trop.»

150 Post-matérialistes

Page 151: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «J’aime un culte bien rythmé avec des chants, qui verse moins dans la

réflexion.»

• «J’ai participé à certains cultes évangéliques et ce qui m’a plu , c’est la liberté

qui s’en dégage. Après, je n’adhère pas forcément à leurs idées. Les cultes

protestants sont mous.»

• «Je n’aime pas chanter des cantiques qui datent d’il y a plusieurs siècles.»

• «Les gens sont plus à la recherche d’un éveil spirituel et de découverte de soi.

Les dimanches à l’église ne répondent pas à cette demande. C’est un moment

de recueillement mais on n’y apprend rien et ça n’apporte rien de plus.»

• «Je pense que la foi est plus vivante chez les catholiques, c’est plus on y croit

ou on n’y croit pas. Tandis que chez les protestants, c’est on y croit, mais pas

plus que ça…»

151 Les Bourgeois Modernes

Page 152: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «J’y vais de temps en temps. J’aime entendre parler de Dieu et j’aime chanter.

Ce qui me manque, c’est de pouvoir chanter et prier avec des personnes qui

ont la foi.»

• «J’ai pratiqué au début car c’était normal de faire partie d’une paroisse. Mais

ça s’est perdu avec le temps. Les cultes ne m’apportaient pas grand-chose et

ne me manquent pas. Je préfère des moments de liens avec la Création, des

moments de bonheur au quotidien et qui n’ont pas besoin d’être dans un

temple.»

152 Les Conservateurs Populaires

Page 153: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Les cultes, c’est d’un ennui total. Même pour quelqu’un comme moi qui y va

rarement, c’est toujours la même chose. Il faut arrêter un peu avec cette bible.

Et ces vieux chants… Mais il faut bouger, comme dans Sister Act!»

• «L’habit du pasteur, ça met déjà une distance entre lui et les gens.»

• «Un ouvrier qui est tous les jours dehors, il ne va pas se lever, se raser et se

faire beau un dimanche matin pour aller à l’église.»

• «Des fois, je ne me lève pas avant midi le dimanche. Donc c’est un peu

compliqué.»

• «Comme je ne lis pas trop la bible, donc ça m’apporte des messages. Tout

seul, c’est parfois difficile de se pousser dans la foi.»

153 Les Consommateurs Populaires

Page 154: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «J’aime bien les moments de chant. Ça me donne l’impression d’être tous

ensemble. Lorsque le pasteur parle, j’ai l’impression que chacun est pour soi.»

• «Peut-être que les questions que les jeunes se posent ne sont pas celles qui

sont abordées aux cultes.»

• «Je pense que ce n’est pas nécessaire d’aller à l’église pour être croyant.

C’est bien ça qui fait le protestantisme.»

• «Il y a des moments où je me dis; je veux bien, mais pas pour moi…»

• «Le culte, je ne le mettrai pas le matin. C’est le soir que je suis plus là, présent

pour ce genre de choses.»

154 Les Expérimentalistes

Page 155: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

Concurrence

Page 156: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

Post-matérialistes

• «Je pense que les gens dans les églises libres sont plus liés entre eux. Je

regrette la norme, la froideur dans l’Eglise réformée. Elle devrait mettre plus

d’animation.»

Les Conservateurs Populaires

• «Elle est plus professionnelle par rapport aux évangéliques. C’est très

spontané chez les évangéliques; quand j’y suis arrivé, j’avais le sentiment de

n’être rien dans l’Eglise, de ne rien pouvoir apporter. Ils m’ont donné la chance

de pouvoir participer et de faire les cours aux enfants. Mais par contre, dans la

globalité, donner tellement de chances à tout le monde, c’est de

l’amateurisme. Dans les églises réformées, c’est plus professionnel et

structuré. Je ne pense pas que je me serais lancé dans les cours si j’étais

resté dans l’Eglise réformé. On se dit, qui suis-je pour prétendre à ce poste

alors qu’il y a des gens formés ?»

• «J’ai un tempérament d’évangéliste et je ne peux que souhaiter que les

personnes que je rencontre se sentent aimées par Dieu. C’est aussi une des

raisons pour lesquelles j’ai quitté l’EREN. L’Eglise réformée est trop pudique

en ne se mêlant pas de la foi des autres.»

156

Page 157: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

Un système de perception obsolète

Page 158: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «L’Etat délègue des missions sociales à l’EREN qu’il devrait assumer lui-

même autrement. Je ne trouve pas normal qu’il ne contribue pas

financièrement.»

• «Je paie le montant qui m’est demandé. L’Eglise doit vivre, c’est un service

social. Même si je paie pour quelque chose dont je n’ai pas personnellement

besoin, c’est comme l’assurance maladie.»

• «Je coche «sans religion» et je ne paie donc pas. Je suis très attaché par mon

travail à la laïcité.»

• «Je ne suis pas prêt à payer pour une église. Pour un bâtiment, cela ne

m’intéresse pas. Dans une idée de charité chrétienne, c’est légitime.»

• «La classe moyenne est déjà pressée comme un citron partout et c’est la

même chose pour la contribution ecclésiastique.»

158 Post-matérialistes

Page 159: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je trouve juste le système neuchâtelois, mais il faudrait alors devoir payer

pour les services de l’Eglise si on n’a pas réglé la contribution ecclésiastique.

Si l’Etat finance l’EREN, pourquoi pas n’importe quelle secte.»

• «Il y a beaucoup de gens qui ne paient pas parce qu’ils ne veulent pas payer.

Je le vois dans mon club de foot; les gens ne paient pas leur cotisation parce

qu’ils savent qu’on ne va pas les mettre aux poursuites. C’est comme ça

aujourd’hui, on attend de voir et on paie peut-être après le 2ème rappel.»

• Diminution du montant exigé: «Je paierais toujours le montant demandé et je

préférerais de faire des dons ailleurs, pas forcément pour l’EREN mais pour

d’autres actions qui méritent.»

• Les prestations de l’EREN, gratuites ou payantes? «Non! Mais il faut que

l’impôt d’église soit obligatoire. Prenons l’exemple sur les autres cantons au

lieu d’innover. La pilule passera plus facilement.»

159 Post-matérialistes

Page 160: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «A qui facturer le temps passé à réconforter quelqu’un ? A lui, à ses proches?

Ce serait ridicule et ça contrevient à la philosophie de l’Eglise. Il y aura encore

moins de gens qui se marient à l’Eglise si c’est payant.»

• «D’accord de faire payer un mariage, un baptême et même un enterrement.

On paie bien le croque-mort, pourquoi pas le pasteur. C’est une affaire qui

coûte à peu près 2000.- francs à l’Eglise.»

• «C’est très clair pour moi : je ne paie pas mais je ne demande rien à l’Eglise.»

• «Celui qui organise un mariage paie pour tout, alors pourquoi pas le pasteur?»

• «C’est finalement une évolution assez normale.»

160 Post-matérialistes

Page 161: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Nous avons toujours payé la somme qui nous était demandée. Ni plus, ni

moins. C’est quant même un impôt.»

• «Voyant ce qu’ils organisent pour les enfants, le montant est en ordre. Et si je

n’en profite pas personnellement, c’est en quelque sorte de ma faute. Je ne

vais pas payer moins pour cette raison.»

• «Dans un sens ça me semble juste. Je me suis marié à l’église, mes enfants

sont baptisés, c’est normal que je paie. Mais j’aime bien être libre mais des

gens en profitent peut-être. Je trouve cela injuste. Il faut bien se rendre

compte que tout cela a un coût. Il faudrait peut-être changer de système, mais

pour moi, je préfère être libre de payer, de faire le geste moi-même.»

• «Il faut changer de système. Soit en l’incluant dans l’impôt général, parce que

ce sont quand même des gens de toute confession qui bénéficient des

prestations sociales de l’Eglise, par exemple du service de désendettement,

soit on oblige les gens de sortir de l’Eglise s’ils ne paient pas.»

161 Les Bourgeois Modernes

Page 162: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Diminution du montant exigé: «Je payerais toujours le montant indiqué. Ça

reste un impôt. Je paie ce qu’on me demande. Je ne pense pas que l’EREN

recevrait plus d’argent.»

• «Je pense que je diminuerai ma contribution de moitié. S’ils diminuent le

montant, je me dirais qu’ils n’en ont pas besoin. L’argent passerait dans le

budget famille, par exemple pour des vacances.»

• «Il n’y aurait pas plus de personnes qui payeraient. Payer ou pas, c’est une

question de philosophie.»

• Les prestations de l’EREN, gratuites ou payantes? «Je trouve inadmissible

que des gens profitent des services de l’Eglise sans payer leur contribution.

Pour les choses festives – mariage, baptême, catéchisme, etc. – il faut les

faire payer. C’est différent pour un enterrement qui est plutôt là pour les

proches du défunt.»

162 Les Bourgeois Modernes

Page 163: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «En toute logique, je devrais être d’accord de faire payer des gens qui ne

règlent pas leur contribution ecclésiastique. C’est comme prendre le bus sans

payer, mais quelque chose me dérange dans cette idée. Je préférais marcher

sur la confiance, leur dire qu’à partir de maintenant, ils doivent payer. Il ne faut

pas aller jusqu’à refuser le baptême par exemple. En plus, la mise en place de

tout cela me semble très compliquée.»

163 Les Bourgeois Modernes

Page 164: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je me suis jamais posé la question. On payait ce qui nous était demandé et

on donnait aux cultes.»

• «Je reçois le bordereau de contribution et paie en partie l’impôt. Je considère

cela comme un don à l’Eglise. Ma retraite AVS ne me permet pas de tout

payer. Je soulage un peu ma conscience en payant.»

• «Je suis reconnaissante du travail qu’ils font car c’est utile. Je suis contente

que ce travail existe toujours. Une communauté a besoin d’un organisme

comme l’Eglise et il est dommage que les impôts ecclésiastiques ne soient

pas obligatoires.»

• «Le canton de Neuchâtel a un gros budget social. Il pourrait être un peu plus

important et donner à l’Eglise les moyens de ses interventions.»

• Diminution du montant exigé: «Je ferai un don du quart de la somme, le reste

je le garde.»

164 Les Conservateurs Populaires

Page 165: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Les prestations de l’EREN, gratuites ou payantes? «Je pense que c’est

malheureux mais on va en arriver là. C’est dommage que les dons ne soient

pas naturels et que l’Eglise doive demander à se faire payer.»

• «Des services comme les enterrements ou les mariages pourraient être

payants, tout à fait d’accord. Si le pasteur intervient dans une cérémonie

funèbre, il est tout à fait normal qu’il soit rémunéré.»

165 Les Conservateurs Populaires

Page 166: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je suis payé à l’heure. L’EREN ne devrait donc pas me demander plus que

quelques dizaines de francs, peut-être quelques centaines. Ce n’est quand

même pas le but de plumer les gens.»

• «Je ne fais pas de dons. Je ne peux pas me le permettre avec mon salaire

d’apprenti. Même si c’est que 50.- francs, c’est trop.»

• « Je ne paie pas l’impôt mais je me sens appartenir à cette église. J’ai de la

famille qui y travaille. Je ne paie pas par manque d’argent. J’ai déjà du retard

pour les impôts normaux.»

• «L’EREN devrait faire une demande à l’Etat, que ce soit imposé. Comme dans

les autres cantons. Il y aurait moins de problèmes. C’est comme pour plein

d’autres choses qu’on paie de toute façon sans forcément en profiter.»

166 Les Consommateurs Populaires

Page 167: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Je ne crois pas qu’il faudrait rendre obligatoire le paiement. Il y a des gens

qui ne croient pas en l’Eglise.»

• «Si on pouvait rendre obligatoire l’impôt, on pourrait le diminuer. Ca passerait

peut mieux auprès des gens.»

• Diminution du montant exigé: «Non, si on me demande 10.- francs, je ne vais

pas donner 50.-.»

• «Je ne suis pas sûr qu’on arrivera à convaincre des non-convaincus et à

amener des nouveaux donateurs. Ce sont toujours les mêmes.»

• Les prestations de l’EREN, gratuites ou payantes? «Pas de souci qu’on paie à

la prestation. Un croque-mort, il fait du business avec ça, c’est la même

chose.»

167 Les Consommateurs Populaires

Page 168: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• «Ça ne me dérangerait pas de payer pour un mariage. Peut-être 200.- francs?

Que ceux qui ne veulent pas payer se marient ailleurs.»

• «Toutes les organisations disent toujours qu’ils on besoin d’argent. Donc je ne

pense pas que je payerais plus. Peut-être que je donnerais de mon temps.»

• «Le bâtiment n’est finalement pas important. Ce sont les gens qui le sont et ils

peuvent continuer à se regrouper et à vivre leur foi en dehors de l’institution.»

168 Les Expérimentalistes

Page 169: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

Les 5 milieux

tels que nous les avons rencontrés

Page 170: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Les Post-matérialistes ne nient pas la dimension spirituelle de la vie mais la

vivent de manière très individuelle et en dehors de l’Eglise. Dans leur

discours, ils ont tendance à intellectualiser les problèmes, à se mettre au-

dessus du tout en analysant les choses à la place des autres (ceux qui

pourraient avoir besoin de religion). Même s‘ils développent de nombreuses

idées pour faire évoluer le culte, il semble difficile de les faire revenir dans les

églises. S‘ils reconnaissent le fondement judéo-chrétien de notre société et les

valeurs que peut apporter l‘Eglise, ils sont relativement indifférents vis-à-vis de

l’institution de l’EREN.

• Il faut remarquer que, en raison de leur niveau de vie et de leur disposition à

faire des dons, ils s’agit d’un milieu intéressant pour le financement de

l’Eglise. S’ils sont réticents à donner de l’argent pour une organisation, il

existe une ouverture pour des projets concrets dans des domaines qui leur

sont chers (social, environnement, Droits de l’Homme, etc.).

170 Post-matérialistes

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Mai 2013

• Dans ces domaines, un engagement bénévole serait éventuellement

envisageable, mais il faut remarquer que des loisirs bien remplis avec des

activités culturelles et sportives rendent un tel engagement (supplémentaire)

souvent compliqué. Lorsqu’ils s’impliquent, il faut tenir compte de

personnalités plutôt affirmées et exigeantes vis-à-vis de l’Eglise et ses

représentants. Ce sont aussi de bons «consommateurs» lors d’évènements

caritatifs.

• S’ils se déclarent assez ouverts à l’idée de rendre certaines prestations de

l’Eglise payantes, certains expriment aussi qu’ils le regretteraient, les autres

l’acceptant parfois car ils savent qu’ils ne font pas partie de la «clientèle» qui

devrait payer. Les Post-matérialistes sont peu disposés à mettre la main au

porte-monnaie pour la dimension spirituelle de l’Eglise, mais davantage pour

son rôle social. Selon ce qui prévaut, la reconnaissance de l’œuvre sociale

ou le désir affirmé d’une séparation stricte entre Eglise et Etat, ils sont assez

tiraillés sur la question d’un impôt obligatoire en faveur de l’EREN ou des

églises en général.

171 Post-matérialistes

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Mai 2013

172 L’Eglise idéale pour moi

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173 L’Eglise idéale pour moi

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174 L’Eglise idéale pour moi

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Mai 2013

175 Objets spirituels

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Mai 2013

• C‘est dans ce milieu que les ressentiments envers ceux qui profitent des

prestations de l‘Eglise sans payer sont souvent les plus forts. Il faut savoir qu‘il

s‘agit d‘un milieu qui, tout en disposant de revenus tout à fait appréciables

(souvent en raison d‘une double activité professionnelle dans le couple), doit

assumer des charges familiales et fiscales déjà lourdes. L‘argent que l‘on

épargnerait dans le cas d‘une baisse de la CE retournerait donc

certainement dans le budget du foyer. Si c‘est le milieu au taux de paiement

de la CE le plus bas, c‘est aussi ici que la volonté de faire payer les

„profiteurs“ est souvent la plus forte.

• L‘Eglise est perçue comme porteuse de valeurs, notamment en ce qui

concerne l’éducation des enfants (catéchisme, camps pour enfants, etc.),

mais aussi comme lieu de rencontre (familial). Les frais des enfants pour les

activités organisées par l’Eglise aident à justifier de payer pour celle-ci.

176 Les Bourgeois Modernes

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Mai 2013

177 L’Eglise idéale pour moi

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178 L’Eglise idéale pour moi

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179 Objets spirituels

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Mai 2013

• Même s‘il est difficile d‘estimer l‘ampleur du phénomène dans le cadre d‘une

étude qualitative, un certain „schisme“ dans ce milieu entre des personnes

interprétant la foi de la manière la plus stricte, quitte à aller voir dans des

églises libres, et d‘autres plus „pragmatiques“ semble se dessiner.

• Un déménagement dans une autre commune/paroisse est souvent vécu

comme une rupture (on ne connaît plus les gens) qui peut mener à une

interruption de la fréquentation du culte. La pratique religieuse subsiste alors

parfois dans le cadre privé. Les cultes qui tournent (d’un village à l’autre et

avec des pasteurs changeants) compliquent l’accès et une continuité (y.c. au

niveau de l’assistance) qui permet de créer les liens qui sont importants pour

ce milieu.

180 Les Conservateurs Populaires

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Mai 2013

• Le sens du devoir y est très développé, et si les Conservateurs Populaires ne

paient parfois pas par conviction pour soutenir une Eglise dont ils acceptent

les principes, ils le font au moins pour la bonne conscience. Ils manifestent en

plus une forte préférence à ce que l’argent récolté soit investi de manière très

locale.

• Si l’idée de payer pour un enterrement leur semble acceptable, la

généralisation d’une rémunération à la prestation les traumatiserait. La

religion ne doit pas coûter même si, en raison de leur attachement, ils

pourraient le comprendre si on devait en arriver là. En conséquence,

parmi ceux que nous avons analysés, il s’agit du milieu avec le moins de

résistance à l’idée d’un impôt obligatoire en faveur de l’EREN.

181 Les Conservateurs Populaires

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Mai 2013

182 L’Eglise idéale pour moi

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Mai 2013

• Les Consommateurs Populaires sont très éloignés de l’institution EREN. Ils

ont leurs propres soucis et aucune envie de se préoccuper encore de ceux de

l’Eglise.

• S’ils sont croyants, ils ont plutôt tendance à vivre leur foi de manière

individuelle et intimiste. S’ils sont assez ouverts à l’idée de rendre certaines

prestations payantes, ils soulignent que cela devrait se faire en appliquant

des barèmes adaptés aux moyens des personnes concernées.

• Alors qu’ils se trouvent souvent dans des situations difficiles, nous n’avons

pas constaté une attente spontanée d’aide de l’Eglise. C’est peut-être dû à

une mauvaise connaissance de son activité, qu’ils ne la perçoivent pas en

premier lieu comme une institution sociale.

183 Les Consommateurs Populaires

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184 Objets spirituels

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Mai 2013

• En concordance avec leur jeune âge et un style de vie plutôt insouciant, ils ne sont

souvent pas du tout au courant des problèmes financiers de l’EREN. Globalement,

l’Eglise leur est peu familière, ce qui est aussi une conséquence de leur

éducation, leurs parents ayant souvent évité des références religieuses. Une

rupture très claire dans la transmission des valeurs religieuses entre les

générations peut être constatée.

• Bien souvent, ils sont enthousiastes pour les causes qui leur semblent justes (la

justice en est d’ailleurs un élément central) tout en étant prêts à s’y engager de

manière concrète, mais sur une durée limitée. S’ils le font, il faut que «ça bouge».

Leur disposition à donner de leur temps ne les empêche pas d’être très réticents

à un soutien financier, serait-ce l’Eglise ou d’autres organisations. On estime

qu’agir soi-même est plus noble que de payer pour la bonne conscience et ils

affichent une méfiance très développée vis-à-vis des ONG, soupçonnant que

l’argent parte en grande partie dans des frais de fonctionnement.

• En raison de leur faible confrontation à l’Eglise durant leur enfance, c’est le milieu

avec le moins de regrets par rapport à une disparition de l’EREN. Sachant qu’il

forme en partie la future élite de la société, les perspectives pour les églises en

tant qu’institution se compliqueront encore.

185 Les Expérimentalistes

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Mai 2013

186 Objets spirituels

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Mai 2013

• Peu d‘individus se disent exempts de toute sorte de spiritualité, mais celle-ci

se vit de moins en moins au travers d‘une Eglise.

• Par conséquent, l’Eglise protestante n’est plus une église de masse mais une

minorité où se retrouvent des personnes à la suite d'un choix personnel. Parmi

les individus ayant gardé une forte religiosité, son positionnement modéré a

d’ailleurs pu générer des déceptions profitant à une (nouvelle) concurrence de

la part des églises libres.

• Un véritable attachement à l’EREN fait souvent défaut. Si quelqu’un se sent

proche de l’Eglise, c’est par le biais de sa paroisse et des personnes qui la

forment. Les liens avec un pasteur sont d’ailleurs souvent de nature purement

amicale sans être affectés par la fonction de ce dernier.

• Abaisser le niveau de la contribution ecclésiastique, dans l’espoir de motiver

de nouveaux contributeurs et sans la rendre obligatoire, conduirait assez

certainement à des pertes financières importantes.

187 Conclusions

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Mai 2013

• La poursuite des activités actuelles pour endiguer l’érosion de la base de

contributeurs (membres ne se déclarant pas, protestants déclarés omettant

de payer) est fortement recommandée, peut-être en apportant ponctuellement

des adaptations sur la forme. En même temps, certaines mesures comme un

accueil plus actif lors d’un déménagement, mais aussi d’une naissance

semblent porteurs.

• Ces mesures, plutôt défensives, ne doivent pas faire oublier le désir d’une

Eglise protestante moins austère, plus émotive qui doit redevenir un lieu

de rencontre et de rassemblement. Cela vaut pour le culte mais aussi pour

d’autres manifestations de la vie paroissiale. La retenue typiquement

protestante a de moins en moins la cote dans une société de plus en plus

émotive. Cela est d’autant plus important que le protestantisme appelle de ses

vœux une pratique religieuse indépendante et peu hiérarchisée et, si le

pasteur perd son rôle de passeur de la religion (les gens préférant en quelque

sorte se «connecter» directement à Dieu), la raison d’être de l’Eglise s’en

trouve fortement remise en question. En pensant à l’idéal de la vivacité des

groupements évangéliques, on peut soupçonner qu’un enthousiasme plus fort

ne peut qu’être bénéfique au niveau de l’apport financier.

188 Pistes d’action

Page 189: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Parmi les cinq milieux analysés, seuls les Post-matérialistes révèlent à nos

yeux un potentiel supplémentaire en terme de financement. S’ils sont peu

enclins à financer l’EREN en tant qu’institution, des actions concrètes et bien

définies dans des domaines ayant leur soutien pourraient rencontrer du

succès. Un simple appel à la charité serait par contre relativement mal perçu.

Une piste serait éventuellement de combiner la levée de fonds à l’intérêt

culturel développé de ce milieu en organisant des manifestations (concerts de

musique classique, jazz, lectures, etc. dans les bâtiments de l’Eglise) dont une

partie du prix d’entrée serait réservée à un projet concret et porteur des

valeurs des Post-matérialistes.

• A moyen et long terme, il nous semble toutefois inévitable de repenser

complètement le système de financement de l’EREN. Deux pistes sont

alors envisageables :

• Rendre payantes les prestations de l’EREN

• Passer à un financement obligatoire et étatique.

189 Pistes d’action

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Mai 2013

• Le principe de l’utilisateur-payeur étant bien connu dans de nombreux

domaines, celui-ci ne semble pas choquer les milieux consultés en ce qui

concerne l’Eglise. Le mariage, mais aussi les services autour des

enterrements semblent tout à fait facturables (alors que c’est moins le cas

pour les baptêmes, considérés comme un acte d’accueil de l’enfant dans la foi

qui ne doit pas être rémunéré). Nous devons néanmoins émettre deux

importantes réserves :

• Une partie des personnes qui se sont exprimées en faveur d’un tel

système ne se trouvent pas, ou plus, dans la situation de devoir régler

des frais de ce type. Sans disposer des chiffres à ce sujet, nous

supposons que les montants facturés à l’acte devraient être relativement

conséquents pour générer un impact financier valant les enjeux, se

trouvant peut-être bien au-delà de certaines sommes citées par nos

répondants. Il est dès lors très difficile d’estimer dans quelle mesure des

couples pourraient par exemple renoncer à un mariage religieux en raison

des frais supplémentaires.

190 Pistes d’action

Page 191: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Il nous est difficile d’évaluer si nos répondants ont peut-être sous-évalué

le fait qu’une certaine «désacralisation» serait inévitable si l’on

commence à monnayer les services de l’Eglise ou si, l’approche utilitariste

ayant déjà largement atteint le domaine des relations avec l’Eglise, les

«dégâts» sont de toute façon déjà faits et il s’agirait alors au moins de

s’assurer d’encaisser le prix raisonnablement dû pour une prestation

finalement «comme une autre». Le danger de détruire toute symbolique

religieuse doit être soupesé de manière très attentive.

• Reste la possibilité de rendre la contribution financière contraignante,

pratique qui, selon les expériences d’autres cantons semble acceptable une

fois rentrée dans les habitudes, mais vers laquelle le passage est hautement

périlleux. Elle ne pourra en aucun cas consister à rendre obligatoire le

paiement de l’EC sous sa forme actuelle, mais par exemple en concluant une

sorte de «contrat de prestations» avec l’Etat, reconnaissant l’œuvre sociale

de l’Eglise, mais également son rôle de «porteuse de valeurs», de mémoire et

conservateur de traditions culturelles que sont les rites de passage comme le

baptême, la confirmation, le mariage et l’enterrement.

191 Pistes d’action

Page 192: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

• Une communication décomplexée des bienfaits et de l’importance de

l’Eglise dans ces domaines nous semble indispensable dans la perspective de

préparer le terrain à un tel changement. Son amplitude fait que le succès de la

démarche n’est de loin pas garanti, mais devant les alternatives qui se

présentent, nous estimons que le monde politique pourrait être confronté à la

question s’il estime que l’EREN, et les autres Eglises, devraient continuer à

avoir leur place dans la société neuchâteloise. C’est un choix à faire en toute

connaissance de cause.

192 Pistes d’action

Page 193: L’EREN dans la société neuchâteloise

Mai 2013

Financement difficile

Poursuite des activités de levée de

fonds actuelles

Exploiter de nouveaux potentiels de financement auprès de milieux ciblés

Mieux communiquer sur le rôle social de l’EREN

Rendre payantes certaines

prestations

Un contrat de prestations avec

l’Etat

Pistes d’action