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Volume XXXII, numéro 2 • Septembre - Octobre - Novembre 2016 Revue de l’Église de Saint-Hyacinthe L’Envoi TÉMOIGNER DU CHRIST tous! La mission de

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Volume XXXII, numéro 2 • Septembre - Octobre - Novembre 2016

Revue de l’Église de Saint-HyacintheRevue de l’Église de Saint-HyacintheL’Envoi

TÉMOIGNER DU CHRIST

tous! tous! La mission de

Du lundi au vendredi de 13 h 30 à 16 h 30

MAINTENANTOuvert

Contrer l’isolement… Faire une différence…

…pour qui souffre

Une initiative paroissiale catholique

892, rue des Cascades, Saint-Hyacinthe450 252-7162

5 Témoigner du Christ, la mission de tous! Mot de Mgr Lapierre

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Disciples missionnaires par Michel Pelletier, d.p.

7 Osons des communautés

missionnaires! par Frédéric Barriault

11 Jubilé des Amériques

par Dominique Rainville et Martin Thérer

13 Chancellerie

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Sommaire

CATHERINE D. MARCOUX, responsable aux [email protected]

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Coordination et rédaction : Catherine D. Marcoux

Comité de rédaction : Frédéric Barriault, Marc Benoît, Stéphanie Bernier, Sr Françoise Boulais et Monique Cyr

Équipe technique : Sylvie Beaupré, Nicole Bossinotte et Louise Robillard

Adresse : Secrétariat diocésain 1900, rue Girouard Ouest, C.P. 190, Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 7B4 Téléphone : 450 773-8581 - Télécopieur : 450 774-1895 [email protected] www.diocese-st-hyacinthe.qc.ca

Abonnement : 20 $/5 revues (avec annuaire : 35 $) Chèque à l’ordre de CECR Saint-Hyacinthe

Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada.

L’Envoi est édité par le diocèse de Saint-Hyacinthe et est publié 5 fois par année, de septembre à juin. Il est membre de l’Association des médias catholiques et oecuméniques (AMéCO).

Tout texte publié dans L’Envoi demeure l’entière responsa- bilité de son auteur et n’engage que celui-ci.

Prochaine parution : le vendredi 2 décembre 2016Date de tombée : le lundi 12 décembre 2016

É tant moi-même une laïque travaillant en milieu d’Église, je me sens énormément interpellée par le thème de ce numéro. Le centre diocésain de Saint-Hyacinthe est un endroit où laïcs et clercs se côtoient quotidiennement et cela nourrit autant mon esprit que mon âme. Ma spécialité, comme vous le savez, est la communication. Dans mes interventions, je tente de mettre mes couleurs. Il en est de même quand nous témoignons de notre foi. Or, comme me le disait récemment une collègue, ce témoignage se fait là où nos pieds se trouvent. Personne ne peut le faire à notre place. Il faut être conscient de l’espace qu’on occupe dans ce monde, un monde que nous sommes appelés à regarder avec les yeux du Christ. Pour ma part, quand je me situe dans cet état d’esprit, je

prends conscience qu’il y a quelque chose de plus grand que moi.

Dans ces pages, vous verrez de nouvelles façons de témoigner de sa foi dans la réalité d’ici. Mgr Lapierre en profi te pour rappeler que ce témoignage incombe à tout baptisé. D’ailleurs, de plus en plus de chrétiens le font en accompagnant des adultes qui demandent le baptême. Voilà un des signes montrant que notre Église a pris le tournant missionnaire. D’autres exemples? L’ouverture de deux Halte St-Joseph dans notre diocèse pour aller à la rencontre des plus pauvres, et le Jubilé des Amériques portant sur le rôle des laïcs en Église au terme de l’année de la miséricorde. N’oubliez pas, témoigner c’est être missionnaire!

Bonne lecture!

MOT DE LA RÉDACTRICECatherine D. Marcoux

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MESSAGE DE NOTRE ÉVÊQUE François Lapierre p.m.é.

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découragement qu’il a l’art de produire. Quand une personne entreprend le catéchuménat, souvent le diable cherche à la décourager dans son cheminement vers la foi dans le Christ.

Le Concile Vatican II a cherché à réaffirmer la dignité baptismale des « fidèles du Christ » (cf Lumen Gentium 31-38). Cette expression montre bien que comme l’écrit saint Paul dans sa lettre aux Galates : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. » (Ga 2, 20) On voit bien que pour Paul, le Christ devient le sujet de toutes les actions vitales des chrétiens.

Dans l’évangile de dimanche dernier (28e dimanche du temps ordinaire), nous voyons dix lépreux qui sont guéris mais un seul, le samaritain, l’étranger, reconnaît Jésus comme Seigneur, comme Sauveur, comme Messie. Il est le seul qui témoigne du Christ.

Ne vivons-nous pas une situation semblable? Bien des baptisés ont une vague connaissance de Jésus et un petit nombre le reconnaissent comme le Christ, le Sauveur, le Messie, le Fils du Père qui envoie la force de l’Esprit Saint.

Le thème de notre année pastorale « Osons des commu-nautés missionnaires » nous invite à revivre notre choix pour le Christ dans notre vie de tous les jours. Ce choix est au cœur de la Mission où nous avons à être des témoins du Christ.

François Lapierre p.m.é. 12 octobre 2016

Au moment du baptême, il n’est pas rare que dans notre société sécularisée nous éprouvions un malaise quand le célébrant pose la question « Pour suivre Jésus, le Christ, rejetez-vous Satan, l’auteur du péché? »

Bien souvent, les mots « J’y renonce » sont prononcés sans grande conviction.

Pourquoi? Parce qu’on ne sait pas très bien à quoi on renonce? Le Père Timothy Radcliffe, o.p., dans son livre magnifique sur le baptême et la confirmation Faites le plongeon, montre bien que, pour les premiers chrétiens, renoncer à Satan avait des conséquences importantes pour la vie quotidienne.

On peut se demander à quoi nous renonçons aujourd’hui quand nous renonçons à Satan. Dans l’évangile, Jésus nous dit : « Attention, gardez-vous de toute cupidité, car, au sein même de l’abondance, la vie humaine n’est pas assurée par ses biens. » (Luc 12, 13). Nous renonçons donc à une vie humaine tronquée, axée sur l’avoir et non sur l’être, sur la relation.

Le mois d’octobre est le mois du Rosaire. Il est tout à fait impressionnant de voir que l’ange Gabriel salue Marie en lui disant « Sois joyeuse Marie, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi ». Cette joie n’est pas seulement de l’optimisme, c’est la joie messianique liée à la foi en la présence de Dieu-avec-nous.

Renoncer à Satan, c’est renoncer à la tristesse que ce dernier peut mettre en nous, c’est renoncer au

Témoigner du Christ, la mission de tous!

Le BAPTÊME n’est que le commencement d’un parcours.

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Depuis le concile Vatican II, on ne compte plus les Encycliques et les exhortations apostoliques faisant mention de l’importance et du rôle des laïques dans la mission de l’Église et rappelant de différentes façons que « l’Église tout entière est missionnaire » et qu’ « en vertu du baptême reçu, chaque membre du Peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire »(EG

120). Le défi missionnaire est donc énorme et chacun a le devoir d’y participer. C’est toujours important de le rappeler car, si on jette un coup d’œil à la situation actuelle au sujet de la transmission de la foi, on est encore bien loin d’arriver à ce que tous se sentent concernés.

Bon nombre d’adultes au Québec ont laissé aux institutions scolaires et ecclésiales la tâche de l’initiation chrétienne de leurs enfants, préférant, au fi l des années, jouer un rôle plutôt secondaire et de plus en plus discret en la matière. Et encore là, transmettre la foi aux enfants, ça peut toujours aller, mais quand arrive soudainement la question de la transmettre à d’autres adultes, là, c’est autre chose. Le chrétien moyen au Québec ne se sent pas à l’aise ni habilité à le faire.

À ce sujet, plusieurs se souviendront peut-être du rapport d’en-quête Risquer l’avenir paru dans les années 90 et qui concluait, entre autres, que pour plusieurs « leur identité chrétienne est confuse » et que « la foi chrétienne se résume à une vague croyance en Dieu et au souci d’être honnête ». « Les gens ont de la diffi culté à parler de leur foi et leur habileté missionnaire est réduite. » Depuis longtemps, beaucoup d’efforts ont été investis dans l’initiation chrétienne des tout petits mais bien peu dans l’éducation de la foi des adultes. Ce sont pourtant ces derniers qui doivent, par leur vie chrétienne active, offrir aux jeunes un milieu propice au développement de la foi.

D’un autre côté, si on vérifi e auprès de ceux et celles qui actuellement, non seulement participent régulièrement aux célébrations dominicales, mais qui sont davantage impliqués en Église, la grande majorité répondra que c’est par conviction profonde et à cause de leur foi. Et si on creuse un peu plus la question, un grand nombre témoignera qu’ils doivent leur conversion ou un nouvel élan vers la redécouverte de leur foi chrétienne à une participation à une soirée de prières ou à une retraite dans une maison de prières ou bien, qu’à l’invitation d’un ami, ils ont vécu une fi n de semaine offerte par un mouvement religieux, comme celui des Cursillos ou par un autre mouvement du même genre.

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CHRONIQUE DU DIACRE

Les points communs existant entre les organismes qui ont le plus contribué à l’évangélisation ou la ré-évangélisation d’adultes au Québec sont qu’ils favorisent une rencontre personnelle avec le Christ et une redécouverte de la foi. Les participants y expérimentent l’effi cacité d’une prière fervente et sont en contact avec des enseignements à caractère kérygmatique, le kérygme étant le noyau de la première prédication des Apôtres : Jésus Messie est Seigneur et Sauveur.

Pour que nos communautés chrétiennes deviennent davantage missionnaires, comme nous y invite notre évêque par le nouveau thème pastoral de cette année, il serait avantageux pour elles de tisser davantage des liens avec ces mouvements religieux ou de s’en inspirer pour mettre sur pied des parcours de redécouverte de la foi pour les adultes en recherche spirituelle. En ce sens, plusieurs paroisses du diocèse de Montréal et de Québec l’ont expérimenté en choisissant d’of-frir des parcours « Alpha ».

Autour d’un bon repas servi dans une atmosphère détendue et amicale, les parcours Alpha permettent de découvrir la foi chrétienne et d’échanger sur le sens profond de la vie. Alpha, c’est un mouvement international, présent dans environ 165 pays; ces parcours ont été traduits en 50 langues. Ce n’est pas « LA » formule miracle, mais on peut vraiment dire que cette approche a fait ses preuves. Dans les milieux où ces parcours ont été expérimentés, beaucoup de bons fruits de communion fraternelle en sont ressortis ainsi qu’un désir de s’impliquer et un nouvel enthousiasme pour la mission. Il y a quelques années, j’ai moi-même eu la joie d’animer deux parcours Alpha à Granby et l’expérience fut très positive. Pour différentes raisons, je n’ai pu poursuivre plus longuement l’aventure mais il est important de souligner que pour perdurer dans le temps, ça prend l’implication du pasteur de la paroisse et une bonne équipe préalablement bien formée et soutenue dans la prière. C’est ce que j’ai constaté lorsque j’ai rendu visite à des groupes Alpha de Montréal. Ils étaient bien organisés et sept ou huit paroisses se sont regroupées pour unir leurs forces et mettre en commun leurs ressources. J’y ai entendu de très beaux témoignages.

Pour en apprendre un peu plus sur le sujet, je vous invite vraiment à visionner la courte vidéo de présentation sur le site internet ECDQ.TV (La Webtélé de l’Église catholique de Québec). « Osons des communautés missionnaires. »

http://www.ecdq.tv/les-parcours-alpha/https://www.alphacanada.org/fr/catholiques/

Michel Pelletier, diacre permanentGranby

Michel Pelletier

Disciples missionnaires

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L’Envoi de Saint-Hyacinthe

par Frédéric BarriaultCommunications & Société

OSONS DES COMMUNAUTÉS MISSIONNAIRES!

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Osons des communautés missionnaires : c’est autour de ce thème ô combien d’actualité que se cristallisera l’année pastorale 2016-2017 dans le diocèse de Saint-Hyacinthe. Ce thème est lui-même inspiré de La Joie de l’Évangile, l’exhortation apostolique du pape François invitant tous les membres de l’Église – les prêtres et les diacres, les religieuses et les religieux, les laïcs mandatés et tous les baptisés — à sortir de leur confort et de leur « torpeur » afi n de (re)devenir pleinement missionnaires. Le pape exhortait alors les Églises locales à s’engager dans un authentique tournant missionnaire afi n que « la douce et réconfortante joie d’évangé-liser » occupe la toute première place dans la vie ecclésiale1.

Les évêques catholiques d’ici se sont rapidement engagés dans ce fameux tournant missionnaire. Dès 2012, cette question-là était au cœur des discussions au sein de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec (AECQ). En janvier dernier, l’AECQ publiait justement un docu-ment majeur sur Le tournant missionnaire des communautés chrétiennes2. Ce document invite les diocèses, paroisses et communautés chrétiennes à revoir de fond en comble leurs structures, leur mode de fonctionnement et même leurs schèmes de pensée afi n de renouer avec la mission première et fondamentale de l’Église : l’annonce de l’Évangile et la célébration de la Parole de Dieu.

Les communautés croyantes sont donc invitées à une authentique conversion missionnaire afi n que la Parole de Dieu puisse rayonner jusque dans les recoins les plus reculés de la Terre, mais aussi chez nous, auprès des gens qui « ne connaissent pas Jésus Christ », ou qui ont délibérément tourné le dos au message des Évangiles. Apôtre de la miséricorde et d’une Église aux portes grandes ouvertes, le pape François nous invite aussi à prêcher inlassablement — en paroles et en actes — la tendresse infi nie du Père, particulièrement auprès des exclus, des persécutés, des abandonnés, des malades, des réprouvés, des oubliés, des écorchés vifs et de tous ceux qui ont fi ni par croire que l’amour de Dieu ne leur est pas destiné.

L’annonce de l’Évangile doit donc être la mission prioritaire de l’Église. Or, cette mission-là incombe à tous les membres du Peuple de Dieu, qu’ils soient ministres ordonnés, laïcs mandatés ou baptisés. Tous sont appelés à devenir des disciples-missionnaires et à contribuer à cette œuvre d’évangélisation, en fonction des dons, des charismes et des talents qui sont les leurs. Tout en ne perdant jamais de vue la coresponsabilité et la nécessaire complémentarité entre les divers ministères au sein de l’Église3.

Cela suppose toutefois que l’Église transforme les structures dont elle s’est dotée au cours des derniers siècles, certaines d’entre elles étant devenues désuètes ou, en tout cas, mal adaptées à la réalité du Québec d’aujourd’hui. Les catho-liques d’ici doivent également cesser de « vivre » dans le passé et accepter un fait aussi brutal qu’implacable : le régime de chrétienté qu’ont connu nos parents et grands-parents est bel et bien révolu. L’Église triomphante d’autrefois et l’unanimité religieuse de jadis ont cessé d’exister — pour le meilleur et pour le pire.

Une (nécessaire) révision des structures

Dire que l’Église d’ici fait face à une crise relève presque de l’euphémisme. Les symptômes de cette crise sont trop bien connus pour qu’il soit nécessaire d’insister plus avant : chute des vocations, faiblesse de la pratique dominicale et sacramentelle, « décrochage » des jeunes et des familles, sommes colossales investies dans la sauvegarde du patrimoine religieux, etc. Au cours des dernières décennies, plusieurs théologiens ont tiré la sonnette d’alarme et invité leurs coreligionnaires à cesser de rêver à une éventuelle « renaissance » du catholicisme triomphant d’autrefois. Cette Église-là est bel et bien morte.

Les églises patrimoniales et les couvents majes-tueux de jadis sont certes dignes d’être proté-gés, restaurés, mis en valeur. Cela dit, ils ne répondent plus aux besoins de l’Église actuelle. Trop vastes, trop froides, mal entretenues et souvent presque vides, ces vieilles nefs nuisent à la solennité, à la fraternité et à la chaleur humaine des célébrations liturgiques qui y sont

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célébrées. En outre, en raison de la chute des vocations religieuses et presbytérales, les assem-blées eucharistiques deviendront de plus en plus rares, faute de prêtres en nombre suffi sant pour les célébrer tous les dimanches. Les Célébrations de la Parole (ADACE4) risquent donc d’être de plus en plus fréquentes — célébrations au sein desquelles les diacres permanents et les laïcs mandatés par l’évêque joueront un rôle-clé.

L’avenir de l’Église passe donc par un retour à l’essentiel5. Il s’agit d’abord d’un retour à la vocation missionnaire de l’Église : « Évangéliser est, en effet, la grâce et la vocation propre de l’Église, son identité la plus profonde. Elle existe [d’abord] pour évangéliser », disait le bienheureux pape Paul VI dans son encyclique Evangelii Nuntiandi (1975). Il s’agit aussi d’un retour à des communautés chrétiennes plus modestes2. Communautés se réunissant dans des lieux de culte eux aussi plus modestes — potentiellement plus fraternels et chaleureux — où le « souffl e de la Pentecôte » et le zèle missionnaire pourront mieux se déployer.

Ces communautés-là ne sont évidemment pas appelées à remplacer les paroisses : le maillage paroissial continuera de jouer un rôle central dans l’Église de demain. La paroisse continuera toutefois de connaître de nombreuses transfor-mations, comme c’est présentement le cas dans de nombreux diocèses, à l’heure des fusions de paroisses, des regroupements de communautés chrétiennes, de la fermeture d’églises, de la création de nouveaux lieux de culte (centres communautaires, maisons paroissiales, etc.).

Un changement de mentalité

Ce tournant missionnaire pose toutefois problème car il suppose un changement de mentalité dans nos communautés chrétiennes. Si la vocation première de l’Église est effectivement l’annonce de la Parole, il faut faire en sorte que l’évangélisation soit la toute première priorité des paroisses et des conseils de fabrique. Or, trop souvent, des querelles émergent entre paroissiens, certains d’entre eux étant prêts à investir des sommes et des énergies colossales dans la sauvegarde de l’église paroissiale —

quitte à sacrifi er tout le reste, dont au premier chef l’embauche d’agents et agentes de pasto-rale. On peut certes comprendre l’attachement de certains à l’église dans laquelle ils se sont mariés, où leurs enfants ont été baptisés ou confi rmés, où les funérailles de leurs parents ont été célébrées, et où ils ont eux-mêmes abondamment prié. Mais au point de sacrifi er l’évangélisation et la pastorale la plus élémentaire, dans une Église en plein tournant missionnaire?

L’Église, communauté divine et humaine, est ô combien plus importante que l’église, bâtiment de bois, de brique et de mortier. Si majestueuses soient-elles, ces églises-là n’ont pas toujours existé. Au tout début de la colonie et jusqu’à une époque assez tardive dans maintes régions du Québec, les chrétiens se réunissaient dans de modestes églises en bois, ou aux abords d’une croix de chemin ou d’une simple chapelle de procession, en attendant la visite du missionnaire ou du prêtre desservant. Parfois, faute de mieux, on se réunissait dans la cabane d’un habitant, ou dans la chapelle privée du seigneur. Parfois, on érigeait des oratoires de fortune dans un camp de bûcheron ou même en plein cœur de la nature sauvage. L’essentiel étant de « faire Église », de se réunir et de prier en commun.

Prier en commun mais aussi partager la joie de l’Évangile, même dans un contexte périlleux et précaire comme celui de la jeune colonie cana-dienne. C’est en effet ce qu’on fait les grandes fi gures missionnaires de notre histoire, de même que les fondatrices et les fondateurs de congré-gations religieuses7, ou, plus près de nous, les militants d’Action catholique.

Bien des catholiques — et je suis l’un d’eux — souffrent de timidité lorsqu’il s’agit de devenir d’authentiques disciples-missionnaires, d’assumer pleinement leur identité de chrétiens et de se laisser porter par la joie de l’Évangile et le souffl e de la Pentecôte. Non, il n’est pas aisé de se faire missionnaire. Mais a-t-il jamais été le moindre-ment facile d’annoncer la Parole de Dieu? Jésus n’a-t-il pas été crucifi é précisément pour cela? Les chrétiens de l’Empire romain n’ont-ils pas été persécutés précisément pour cela, tout comme d’ailleurs l’ont été bon nombre de croyants par

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à quel point est sincère notre désir d’ériger un monde plus juste, plus équitable, plus fraternel, plus miséricordieux. Même dans cet univers superfi ciel et parfois haineux qu’est celui des médias sociaux, il m’est maintes fois arrivé de transformer le regard que bien des gens jettent sur les catholiques, la foi et l’Église. Je ne sais pas si cela fait de moi un authentique disciple-missionnaire. En tout cas c’est un pas dans la bonne direction.

Et vous, comment entendez-vous vous y prendre pour devenir des disciples-missionnaires?

Notes 1- PAPE FRANÇOIS, La joie de l’Évangile : exhortation aposto-lique Evangelii Gaudium, Montréal, Médiaspaul, 2013, 280 p.

2- CONSEIL COMMUNAUTÉS ET MINISTÈRES, Le tournant missionnaire des communautés chrétiennes. Devenir une « Église en sortie » à la suite de La Joie de l’Évangile, Montréal, Assemblée des évêques catholiques du Québec, 2016, 34 p.

3- COMITÉ ÉPISCOPAL DES MINISTÈRES, ASSEMBLÉE DES ÉVÊQUES CATHOLIQUES DU QUÉBEC, Au service de la mission : des ministères variés et solidaires, Montréal, Fides, 1999, 35 p.

4- ADACE : Assemblées dominicales en attente de célébrations eucharistiques.

5- GOUDREAULT Pierre, Faire Église autrement, Montréal, Novalis, 2006, 240 p.; PROVENCHER Normand, o.m.i., Il n’est pas trop tard. Présent et avenir de l’Église d’ici, Montréal, Novalis, 2015, 108 p.

6- Inspirées des expériences pastorales latino-américaines et des recommandations de la Commission Dumont (Commission d’études sur les laïcs et l’Église), ces petites communautés sont présentes au Québec depuis plusieurs décennies, sous diverses appellations : communautés ecclésiales de base, communautés de proximité, etc. À ce sujet : DI MATTEO Sabrina, « Les communautés de base et l’Église : des inter-pellations essentielles », Haute-Fidélité, no 126, vol. 2 (2007) http://diocesemontreal.org/une-foi-vivante/leglise-aujourdhui/les-mouvements/articles/les-communautes-de-base-et-leglise-des-interpellations-essentielles.html

7- CONSEIL ÉVANGÉLISATION ET VIE CHRÉTIENNE, Figures inspiratrices des catéchètes, Montréal, Assemblée des évêques catholiques du Québec, 2016, 36 p.

les régimes fascistes, communistes ou dictatoriaux d’Europe, d’Amérique latine ou d’Asie, tout au long du 20e siècle? Les chrétiens d’Irak et de Syrie ne sont-ils pas persécutés précisément pour cette raison?

Et nous, au Québec, que risquons-nous donc, sinon de devoir nous frotter, çà et là, aux railleries, aux sarcasmes, à la mauvaise foi, ou encore à l’hostilité ouverte de certaines personnes, athées ou agnostiques pour la plupart. Que je sache, nos vies ne sont pas en danger. Qui plus est, le pape François invite les catholiques à aller malgré tout au-devant et à la rencontre de ces gens, pour qu’ils puissent « voir » à quel point la foi qui nous habite est incandescente, à quel point la joie de l’Évangile est contagieuse,

les régimes fascistes, communistes ou dictatoriaux les régimes fascistes, communistes ou dictatoriaux d’Europe, d’Amérique latine ou d’Asie, tout d’Europe, d’Amérique latine ou d’Asie, tout au long du 20au long du 20e siècle? Les chrétiens d’Irak et de Syrie ne sont-ils pas persécutés de Syrie ne sont-ils pas persécutés précisémentpour cette raison? pour cette raison?

Et nous, au Québec, que risquons-nous donc, Et nous, au Québec, que risquons-nous donc, sinon de devoir nous frotter, çà et là, aux railleries, sinon de devoir nous frotter, çà et là, aux railleries, aux sarcasmes, à la mauvaise foi, ou encore aux sarcasmes, à la mauvaise foi, ou encore à l’hostilité ouverte de certaines personnes, à l’hostilité ouverte de certaines personnes, athées ou agnostiques pour la plupart. Que je sache, nos vies ne sont pas en danger. Qui plus est, le pape François invite les catholiques à aller malgré tout au-devant et à la rencontre de ces gens, pour qu’ils puissent « voir » à quel point la foi qui nous habite est incandescente, à quel point la joie de l’Évangile est contagieuse,

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REPORTAGE

JUBILÉ DES AMÉRIQUESpar Dominique Rainville et Martin Thérer

Si ce rassemblement se voulait avant tout un temps pour célébrer la miséricorde de Dieu en Église, il nous a aussi permis de méditer sur l’appel du pape François à accueillir pleinement le don de la miséricorde infi nie de Dieu pour soi-même et à devenir « miséricordieux comme le Père ». Pour y arriver, la voie proposée était d’enta-mer un chemin de conversion personnelle, pastorale et missionnaire pour aller vers une culture de la rencontre, afi n qu’un fort éclatement de sainteté envahisse tout le continent américain… Rien de moins!

Notre première journée a débuté avec une vidéo du pape François nous invitant à nous remémorer notre propre expérience de rencontre avec le Christ à l’exemple de saint Paul (1 Timothée 1, 12-17). Au cœur même de notre péché, de nos limites, de notre misère et de nos chutes multiples, « Jésus Christ nous a vus, s’est approché, nous a donné sa main et nous a traités avec miséricorde. »

Nous avons eu la grâce de participer à l’édition panaméricaine du Jubilé extraordinaire de la miséricorde qui s’est tenue à Bogota en Colombie, du

27 au 30 août dernier et qui était organisée par la Commission pontifi cale pour l’Amérique Latine et le Conseil épiscopal Latino-Américain (CELAM) avec le

soutien de l’Archidiocèse de Bogota. Cet événement ecclésial a réuni près de 400 personnes, dont plus de 120 cardinaux et évêques du continent américain,

des religieux et religieuses, des prêtres et quelques laïcs.

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REPORTAGE

Après un mot de bienvenue du Président de la Colombie et du comité organisateur, nous avons passé la porte sainte de l’église Notre-Dame de Lourdes où tous les participants ont vécu le sacrement de réconciliation... Que c’était beau de voir les évêques et les cardinaux se confesser entre eux et se donner une accolade fraternelle!

Le jour suivant, nous avons visité des œuvres de miséricorde locales : prison, maison de santé, centre de distribution alimentaire, etc. et partagé en plénière sur cette expérience. « On ne peut plus se contenter de prêcher [en faveur de la miséricorde] : il faut aussi passer de la parole aux actes », a soutenu le cardinal Lacroix.

Au cœur même de cette expérience jubilaire que nous pouvons qualifier de Pentecôte pour le continent améri-cain, nous avons réalisé davantage notre appel comme baptisés et l’importance de l’apport des laïcs à la vie de l’Église qui est la famille des familles. Faut-il le préciser, apport complémentaire et non substitutif des laïcs avec le clergé. Et c’est ce lien très fort que nous avons senti avec nos évêques du Québec présents à Bogota qui nous ont accueillis et intégrés à leurs côtés tout au long de ce jubilé (repas fraternels, ateliers, visite du Monserrate, 5 à 7 de la délégation canadienne, etc...).

En conclusion, voici une phrase qui résume bien notre pensée en lien avec le message du pape à la Commission Pontificale de l’Amérique du 19 mars dernier : Consacrés par leur baptême et « protagonistes de l’Église et du monde », les laïcs sont appelés à être pleinement des « disciples-missionnaires » en communion et en complémentarité avec le clergé et tout le peuple de Dieu!

Photo : Paroisse Saint-Damien

C’était fête à l’Unité des Frontières le 15 octobre dernier. Frère Yvon Roy des Frères de l’Instruction Chrétienne a célébré le 50e anniversaire de sa profession religieuse. La célébration était présidée par Mgr François Lapierre. Notre évêque a profité de l’occasion pour remercier les frères Gilles Ménard, Georges Gouron et Yvon Roy pour leur présence et leur grande disponibilité aux quatre coins de l’Unité. Félicitations et merci aux membres de cette communauté.

Jean Pelletier, prêtre

PAROISSES

Photos : Dominique Rainvilleet Martin Thérer

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COMMUNIQUÉ DE LA CHANCELLERIE

À nos fraternelles prièresMonsieur l’abbé Guy Joyal est décédé à Saint-Hyacinthe, le 12 juillet 2016, à l’âge de 85 ans.

Né à Sorel le 27 avril 1931, il était le fils de Fabien Joyal et de Donalda Gaumond.

Ordonné prêtre le 8 juin 1954, il est vicaire dans différentes paroisses du diocèse et par la suite curé de Saint-Alphonse et de Saint- Eugène de Granby, puis de Sainte-Victoire, de Saint-Ours et de Saint-Damase. Il se retire au Séminaire de Saint-Hyacinthe en août 2000.

Ses funérailles, présidées par Mgr François Lapierre, p.m.é., ont été célébrées en la chapelle du Séminaire de Saint-Hyacinthe le 18 juillet 2016, suivies de l’inhumation au cimetière des Saints Anges de Sorel-Tracy.

P.S. En raison de leur appartenance à la Société d’une Messe, tous les prêtres incardinés au diocèse de Saint-Hyacinthe, s’ils n’ont pu se rendre concélé-brer aux funérailles, célébreront dès que possible une messe pour leur confrère défunt.

Monsieur Philippe Fontaine, frère de M. Laurent Fontaine, candidat au ministère du diaconat permanent et bien connu dans la région de Granby, est décédé en Belgique à l’âge de 54 ans. Ses funérailles ont été célébrées en l’église Noirmont/Chastres en Belgique le 9 juillet 2016.

Monsieur Normand Gariépy, frère de M. le chanoine Léonard Gariépy, est décédé au Centre hospitalier Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe le 5 juillet 2016, à l’âge de 89 ans. Ses funérailles ont été célébrées en l’église Notre-Dame-du-Très-Saint-Sacrement de Saint-Hyacinthe le 12 juillet 2016.

Madame Danielle Vincent, sœur de M. l’abbé André Vincent, est décédée à l’Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe le 10 août 2016, à l’âge de 62 ans. Ses funérailles ont été célébrées en l’église Assomption-de-Notre-Dame de Saint-Hyacinthe le 13 août 2016.

Sœur Suzanne Gauthier, s.c.s.h., est décédée à l’infirmerie des Sœurs de la Charité de Saint-Hyacinthe le 10 août 2016, à l’âge de 99 ans. Ses funérailles ont été célébrées en la chapelle de la Maison Généralice le 15 août 2016.

Madame Nicole Robert, qui a été secrétaire pendant plusieurs années à l’évêché de Saint-Hyacinthe, est décédée le 30 août 2016, à l’âge de 80 ans. Ses funérailles ont été célébrées en l’église de Saint-Pie le 17 septembre 2016.

Monsieur Jean-Claude Giguère, frère du chanoine Gaston Giguère, est décédé au Centre hospitalier Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe le 12 septembre 2016, à l’âge de 58 ans. Ses funérailles, présidées par le chanoine Gaston Giguère, ont été célébrées en la Cathédrale de Saint-Hyacinthe le 17 septembre 2016.

Madame Jeanne D’Arc Pelletier, mère de Sœur Louise Latraverse, s.j.s.h., est décédée au Centre d’hébergement J. Arsène Parenteau de Sorel-Tracy le 2 octobre 2016, à l’âge de 94 ans. Ses funérailles ont été célébrées en l’église paroissiale de Sainte-Anne-de-Sorel le 14 octobre 2016.

Sœur Rose-Aimée Landry, s.s.c.m., sœur de M. Vital Landry, diacre permanent, est décédée à Québec le 12 octobre 2016, à l’âge de 92 ans. Ses funérailles ont été célébrées en la chapelle des Sœurs Servantes du Saint-Cœur de Marie à Québec le 17 octobre 2016.

Madame Mariette Lesage Viau, sœur de M. l’abbé Gilles Lesage, prêtre collaborateur pour les paroisses de l’Unité des Vignes, est décédée à l’hôpital Saint-Sacrement de Québec le 20 octobre 2016, à l’âge de 79 ans. Ses funérailles ont été célébrées en l’église Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus de Cowansville le 29 octobre 2016.

Madame Madeleine Bousquet, sœur des abbés Jacques et Omer Bousquet, est décédée à Saint-Jean-sur-Richelieu le 25 octobre 2016, à l’âge de 92 ans. Ses funérailles ont été célébrées en l’église paroissiale de Saint-Jean-Baptiste-de-Rouville le 8 novembre 2016.

SEPTEMBRE - OCTOBRE - NOVEMBRE 2016

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COMMUNIQUÉ DE LA CHANCELLERIE

NominationsMgr François Lapierre, p.m.é., a procédé aux nomi-nations suivantes :

Madame Priscilla Dupont-Jutras, chargée de pas-torale aux paroisses Saint-André d’Acton Vale, Saint-Nazaire et Saint-Théodore.

Madame Marielle Gendron Bromby, agente de pastorale à l’unité des Vignes (paroisses d’Abercorn, Brigham, Cowansville, Dunham, Frelighsburg, Lac-Brome et Sutton).

Madame Rachel Godbout, agente de pastorale et animatrice de communauté à la paroisse Sainte-Rosalie de Saint-Hyacinthe.

Monsieur le chanoine Gérald Ouellette, aumônier des Chevaliers de Colomb, Conseil 2914 de Sorel-Tracy.

Madame Jasbleidy Orjuella, chargée de pastorale à l’Unité Mgr-Langevin (paroisses Cathédrale et Saint-Thomas-d’Aquin de Saint-Hyacinthe).

Monsieur Robert Perreault, agent de pastorale à l’Unité des Quatre-Vents (paroisses Saint-Barnabé, Saint-Bernard, Saint-Jude et Saint-Louis).

P. Antonio Nimi Pinge, s.v.d., prêtre collaborateur à la paroisse Notre-Dame de Granby.

P. Dominique M. Quirion, o.s.m., prêtre modé-rateur aux paroisses Saint-André d’Acton Vale, Saint-Nazaire et Saint-Théodore.

Monsieur l’abbé Bertrand Tendeng, prêtre colla-borateur aux paroisses Saint-Joseph et Saint-Pierre de Sorel-Tracy et Sainte-Anne de Sainte-Anne-de-Sorel.

Aumôniers au Service correctionnel du Canada, établissement de Cowansville :

- Monsieur l’abbé David Labossière- Monsieur l’abbé Gilles Lesage- Monsieur l’abbé Danik Savaria RenouvellementsMgr François Lapierre, p.m.é., a procédé aux renou-vellements suivants :

Monsieur l’abbé Michel Allaire, prêtre missionnaire au Burkina Faso.

Monsieur l’abbé Aurèle Beauregard, responsable de la pastorale auprès des personnes âgées de la région de Beloeil et Mont-Saint-Hilaire.

Monsieur l’abbé Georges Benoit, prêtre modé-rateur de la charge pastorale de la paroisse Sainte-Rosalie de Saint-Hyacinthe.

Madame Stéphanie Bernier, animatrice aux services diocésains.

Madame Diane Blanchette, agente de pastorale à la paroisse Notre-Dame de Granby.

Monsieur Denis Charpentier, représentant de l’Évêque Catholique Romain de Saint-Hyacinthe au sein du comité du Régime complémentaire de retraite des prêtres du diocèse de Saint-Hyacinthe.

Monsieur l’abbé Réal Côté, modérateur à la desserte Saint-Patrick de Granby et animateur de la vie spirituelle au Centre de santé et services sociaux de la Haute-Yamaska.

Monsieur l’abbé Réal Decelles, membre de l’équipe d’animation pour la formation des futurs prêtres et directeur spirituel du Grand Séminaire Christ-Roi de Saint-Hyacinthe.

Monsieur l’abbé Louis-Georges Desgagné, ani-mateur de la vie spirituelle à l’Hôtel-Dieu de Sorel-Tracy, aux centres d’hébergement Élisabeth-Lafrance et J.-Arsène-Parenteau ainsi qu’aux maisons d’héber-gement qui y sont rattachées.

Monsieur l’abbé Rosaire Fafard, aumônier à la maison généralice des Sœurs de la Charité de Saint-Hyacinthe.

Monsieur André-A. Gauthier, diacre permanent, visiteur des archives matrimoniales et des registres paroissiaux.

Monsieur le chanoine André Godbout, animateur diocésain au service à la mission catéchétique.

SEPTEMBRE - OCTOBRE - NOVEMBRE 2016

15 AVRIL - MAI 2016

L’Envoi de Saint-Hyacinthe

COMMUNIQUÉ DE LA CHANCELLERIE

Monsieur Mario Jacques, animateur aux services diocésains.

Madame Micheline Lamarche, agente de pas-torale aux paroisses Saint-Romuald de Farnham et Sainte-Brigide.

Monsieur l’abbé Jacques Lamoureux, supérieur du Grand Séminaire Christ-Roi de Saint Hyacinthe.

Madame Lucille Lanoie, agente de pastorale à la paroisse Notre-Dame de Granby.

Monsieur le chanoine Denis Lépine, chancelier du diocèse de Saint-Hyacinthe, vicaire judiciaire au Tribunal diocésain et vicaire épiscopal.

Sœur Estelle Moreau, p.m., membre de l’équipe d’animation pour la formation des futurs prêtres et professeure à la Corporation du Grand Séminaire Christ-Roi de Saint-Hyacinthe.

Monsieur Jean-Guy Paquette et madame Cécile Choinière, responsables de la formation initiale des diacres permanents du diocèse. Monsieur Patrice Perreault, collaborateur à l’ani-mation de la région pastorale de Granby.

Monsieur l’abbé Luc Richard, animateur diocésain de la pastorale des vocations sacerdotales dans le diocèse de Saint-Hyacinthe.

Madame Lucie Roberge Bérubé, agente de pas-torale à la paroisse Notre-Dame-de-Bon-Secours de Richelieu.

Madame Diane Roch Lepage, agente de pastorale aux paroisses Saint-Joseph et Saint-Pierre de Sorel-Tracy et de Sainte-Anne-de-Sorel.

Monsieur le chanoine Réjean Racine, modé-rateur aux paroisses de Saint-Césaire et de Saint-Paul-d’Abbotsford.

Mgr Raymond Saint-Gelais, aumônier à la mai-son-mère des Sœurs de la Présentation de Marie de Saint-Hyacinthe.

P. Jacques-M. Vézina, o.s.m., vicaire paroissial aux paroisses Saint-André d’Acton Vale, Saint-Nazaire et Saint-Théodore.

P. Michel Vigneau, o.ss.t., répondant diocésain du mouvement Renouveau charismatique.

Les membres de la Fondation du diocèse de Saint-Hyacinthe :

- Monsieur Jacques Brodeur- Monsieur l’abbé Pierre Cordeau- Madame Pierrette Guérin Lussier, présidente d’honneur- Madame Madeleine Lapierre- Monsieur Normand Laurin

Les membres du Conseil presbytéral :

- M. le chanoine Yvon Alix- M. l’abbé Aurèle Beauregard- M. l’abbé Benoît Côté- M. l’abbé Réal Decelles- M. l’abbé Éloi Giard- M. le chanoine Gérald Ouellette- M. l’abbé Serge Pelletier- M. l’abbé Luc Richard- P. Nicolas Sengson, s.v.d.

Nouvelle communauté religieuse

Les Fraternités monastiques de Jérusalem pren-dront en charge la Maison de prière de Mont Saint-Hilaire dès le 1er janvier 2017 et Mgr l’Évêque présidera une célébration eucharistique d’accueil le 8 janvier 2017. En repos

Monsieur l’abbé Jean Girard prendra un temps sabbatique au Brésil jusqu’à la fin de 2017.

Chanoine Denis Lépine, v.é.Chancelier

Le 25 novembre 2016

MA ROYAUTÉ PARTAGÉE

Livré à :

Société canadienne des postesPort payé

Poste Publication40017271

Lorsque je suis descendu dans le Jourdain,J’ai pensé à toi…Je t’ai nommé(e)…Je t’ai entraîné(e) avec moi…Tu as reçu le même baptême que moi,Un Baptême royal…Celui du Père… porté par l’Esprit!

Ma Royauté est Lumière et PaixEt puisqu’elle baigne dans ton regard,Toi aussi tu regardes l’autre autrement!

Ma Royauté est Miséricorde et GénérositéEt puisqu’elle déborde de tes mains,Toi aussi tu relèves et consoles l’affl igé!

Ma Royauté est Chemin et AppelEt puisqu’elle entraîne tes pas de pèlerin,Toi aussi tu rejoins les chercheurs de Dieu!

Ma Royauté est Mer et DésertEt puisque son vent bouscule et dérange,Toi aussi tu espères et tu combats!

Ma Royauté est Don de soi et ServiceEt puisqu’elle sait s’élever jusqu’à mon Père,Avec toi, je célèbre ma Royauté partagée!

Marc Benoî[email protected]