L'Entrepôt

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l’entrepôt

description

A contemporary art gallery where people exhibit, debate, exchange and share points of view

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éditoLa Réserve est le lieu dont dispose la Galerie Xippas depuis 2005 dans la zone d’activité de Pacy-sur-Eure (68km de Paris). Entrepôt réhabilité, cet espace de 2000 m2 sert à la fois de réserve et d’exposition. Conçu comme un espace expérimental et collaboratif, le lieu a permis d’organiser de nombreuses expositions personnelles d’œuvres de grands formats, parfois à caractère rétrospectif ; ainsi que des expositions de groupe permettant de faire dialoguer les artistes (de la galerie ou pas) autour de thématiques diverses.La Réserve est le lieu dont dispose la Galerie X ippas depuis 2005 dans la zone d’activité de Pacy-sur-Eure (68km de Paris). Entrepôt réhabilité, cet espace de 2000 m2 sert à la fois de réserve et d’exposition.

présentation

«je me dis parfois que.. pour que..car cest un probleme» fonctionnalistes intègrent

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Hans Hemmert, german panther

Hans Hemmert, interview

myaction, manifeste

«L’esprit occupe à chaque instant tout l’espace dont il dispose»

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l’entrepôtla galerie «l’entrepôt» est un lieu ou des artistes contemporains viennent exposer sur le thème de la «société actuelle». Il est possible d’y échanger idée, concept, point de vue afin d’alimenter des débats et discussions. Une fois par mois aura lieu une conférence de l’artiste invité.Dans le but de permettre à tous de se sensibiliser à des points de vue engagés, critiques et surtout pointus sur des thèmes de notre actualité..L’espace important de la galerie permettra de nombreuses possibilitées d’installation artistique ainsi qu’une liberté nécessaire à toute réflexion.

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la galerie l’entrepôt à le plaisir de présenter la première exposition personnelle en france de Hans Hemmert.

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german panther, 2007, Luftballon/Luft/Kleber (balloon/air/glou),

1 day later..

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epuis une quinzaine d’années, les représentations de paysages urbains d’Yves Bélorgey portent un regard critique sur les édifices

de l’architecture moderne des années 60. Il les représente dans une frontalité brutale et exhibe l’organisation sociale qui conditionne le système urbain des banlieues. Bélorgey aborde l’architecture collective sur le mode documentaire, selon toutes leurs potentialités comme autant de cas particuliers et les désigne à la fois comme les lieux de formation du « corps social », et comme un inventaire de formes dont la présence « corpulente » à la surface d’une toile renvoie certainement aux enjeux historiques de la peinture moderne.

L’exposition ne se limite pas à son seul travail au Japon, puisqu’elle présente également des immeubles et paysages urbains récents de la banlieue parisienne, afin de dépasser les critères géographiques, nationaux ou esthétiques, et laisser résonner cette impression japonaise après elle, comme les harmoniques d’un instrument de musique. Les tableaux posent à nouveau ici la question de la modernité et plus particulièrement son rapport aux traditions, dans un pays où les architectures les plus fonctionnalistes intègrent des éléments formels vernaculaires parfois surprenants. Bélorgey a été attentif également aux enjeux de l’espace et de la surface. Le

«je me dis parfois que.. pour que..car cest un probleme» fonctionnalistes intègrent

exposition en cours 30 janvier au 4 mars

concept d’espace délimité n’existe pas au Japon, à la différence de l’Europe. L’espace japonais change en fonction des points de vue que perçoit l’homme statique. C’est un espace temporel. Les enjeux de la peinture de Bélorgey ont été de clarifier et prolonger dans sa peinture son rapport à l’histoire de l’architecture, et simultanément son rapport au paysage. Cela l’a conduit à élargir les points de vue sur les masses architecturales en intégrant dans l’espace du tableau des éléments d’environnement immédiat, posant avec plus de précision la question de la représentation, de la matière, et des rythmes dans la peinture.

À l’occasion de cette exposition personnelle, Yves Bélorgey invite Atsushi Nishijima rencontré lors de son séjour à Kyoto. Si cette proposition peut symboliser la force des amitiés en art et entre artistes, Yves Bélorgey invite un artiste sonore, comme un indice d’un rapport à l’altérité représentée dans l’éloignement du Japon, qu’il soit culturel ou géographique, et la différence de médium. Atsushi Nishijima appréhende le son comme le moyen permettant d’approcher les phénomènes invisibles. Dans un savant équilibre entre humour et pédagogie, les étranges objets sonores d’Atsushi Nishijima cherchent à valoriser la pensée traditionnelle japonaise. Une pensée du temps particulière où le ralentissement voire la destruction sont sources de création.Depuis une quinzaine d’années, les

représentations de paysages urbains d’Yves Bélorgey portent un regard critique sur les édifices de l’architecture moderne des années 60. Il les représente dans une frontalité brutale et exhibe l’organisation sociale qui conditionne le système urbain des banlieues. Bélorgey aborde l’architecture collective sur le mode documentaire, selon toutes leurs potentialités comme autant de cas particuliers et les désigne à la fois comme les lieux de formation du « corps social », et comme un inventaire de formes dont la présence « corpulente » à la surface d’une toile renvoie certainement aux enjeux historiques de la peinture moderne.

au Japon, à la différence de l’Europe. L’espace japonais change en fonction des points de vue que perçoit l’homme statique. C’est un espace temporel. Les enjeux de la peinture de Bélorgey ont été de clarifier et prolonger dans sa peinture son rapport à l’histoire de l’architecture, et simultanément son rapport au paysage. Cela l’a conduit à élargir les points de vue sur les masses architecturales en intégrant dans l’espace du tableau des éléments d’environnement immédiat, posant avec plus de précision la question de la représentation, de la matière, et des rythmes dans la peinture.

À l’occasion de cette exposition personnelle, Yves Bélorgey invite Atsushi Nishijima rencontré lors de son séjour à Kyoto. Si cette proposition peut

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1960 -born in Hollstadt 1983 -1989 -Studium an der Hochschule der Künste Berlin (Master of Fine Art) und der St. Martin’s School of Art, London since 1992 -works in public space with inges idee 2004/05WS -visiting professorship with inges idee an der/at Bauhaus Uni-versität Weimar (art in public space) -lebt/lives in Berlin Grants 1998 -Arbeitsstipendium der Senats-verwaltung für Wis-senschaft, Forschung und Kultur, Berlin -Statements, Art 29’98 Basel, Galerie Gebauer, Berlin 1996 -Arbeitsstipendium des Kunstfonds e. V., Bonn 1995 -Förderkoje, Art Cologne, Galerie Gebauer u. Günther, Berlin 1990 -Arbeitsstipendium der Senats-verwaltung für kultu-relle Angelegenheiten, Berlin 1989 -Preisträger der Jürgen Ponto Stiftung zur Förde-rung Junger Kunst, Frankfurt a. M. Solo Exhibitions 2007 -Städtische Galerie Nordhorn -Kavi Gupta Gallery, Chicago 2006 -(ego sum via), Galerie carlier | gebauer, Berlin 2005 -(fighting metaphysics), Galerie Frank Elbaz, Paris -(allerheiligen), Institut für moderne Kunst Nürnberg im Studio des Zumikon 2003 -verschalten, Galerie carlier | gebauer, Berlin -drawings_/_animated video, Kavi Gupta Gallery, Chicago 2002 -(lokale vokabulare)1,2,3,4, Museo de Arte Carillo Gil (Project Space), Mexico-Stadt 2000 -(lokale vokabulare)1,2,3,4, NBK Neuer Berliner Kunstverein -Heimordnung, Institut für moderne Kunst Nürnberg in der SchmidtBank-Galerie, Nürn-berg -Hans Hemmert,Le lieu unique, Scène nationale de Nantes, 1999 -Heimordnung, Museum Folkwang, Essen -Homeframe, Galerie cent8, Paris -Heimordnung, Galerie Gebauer, Berlin 1998 Hans Hemmert,CGAC Centro Galego de Arte Contemporánea, Santiago de Compostela 1997 -jugend ohne gummistiefel, Galerie Gebauer, Berlin 1995 -Das mach’ ich doch mit links, Galerie Gebauer u. Günther, Berlin 1993 -meta res sua, Galerie Gebauer u. Günther, Berlin 1992 -Albrecht Dürer Gesellschaft, Nürnberg 1991 -Galleri Wang, Oslo -Galerie Apunto, Amsterdam -A little life, Galerie Vincenz Sala, Berlin 1990 -Intermezzo, Galerie Conrads, Neuss

-site : ingesidee.de-email : [email protected]

biographie

symboliser la force des amitiés en art et entre artistes, Yves Bélorgey invite un artiste sonore, comme un indice d’un rapport à l’altérité représentée dans l’éloignement du Japon, qu’il soit culturel ou géographique, et la différence de médium. Atsushi Nishijima appréhende le son comme le moyen permettant d’approcher les phénomènes invisibles. Dans un savant équilibre entre humour ue. C’est un espace temporel. Les enjeux de la peinture de Bélorgey ont été de clarifier et prolonger dans sa peinture son rapport à l’histoire de l’architecture, et simultanément son rapport au paysage. Cela l’a conduit à élargir les points de vue sur les masses architecturales en intégrant dans l’espace du tableau des éléments d’environnement immédiat, posant avec plus de précision la question de la représentation, de la matière, et des rythmes dans la peinture.

À l’occasion de cette exposition personnelle, Yves Bélorgey invite Atsushi Nishijima rencontré lors de son séjour à Kyoto. Si cette proposition peut symboliser la force des amitiés en art et entre artistes, Yves Bélorgey invite un artiste sonore, comme un indice d’un rapport à l’altérité représentée dans

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«ah! si les pyramides avaient ete des cubes!

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Seit 1992 ist der Ballon - vorzugsweise aus gelbem Latex - Ihr wichtigstes künstlerisches Ausdrucksmittel. Auch bei Ihren neueren, “festen” Skulpturen aus Fiberglas scheint er die Abgussform vorzugeben. Wie und in welcher Situation beziehungsweise an welchem Punkt haben Sie den Ballon für sich entdeckt?

Ihre neueren Arbeiten drehen sich immer wieder um Konsumgüter, einen Warenfetisch, der durch die glatten, monochromen Oberflächen noch verstärkt wird. Daneben interessieren Sie sich für sakrale Orte und Gegenstände (Kirchen, Kreuze, Heiligenfiguren) sowie für religiöse Szenen. Welche Bedeutung hat diese Gegenüberstellung von Sakralem und Profanen für Sie? Welches Interesse haben Sie an den religiösen Symbolen an sich?

Im Einführungstext zu Ihrer Ausstellung in der Städtischen Galerie Nordhorn wird ein zeitgemäße Verbindung Ihrer Arbeiten zu Sloterdijks Blasenbegriff gezogen. Frühere Autoren verweisen auf Francesco della Piera, Brancusi oder Coop Himmelblau. Ich musste bei Ihren Arbeiten sofort an Hans Holleins mobiles Büro (1969) oder Piero Manzonis Corpo d’aria-Arbeiten (1959/60) denken. Während Hans Hollein sicherlich mehr an der Mobilität seiner Architektur interessiert war, ging es Manzoni um das Experimentieren mit Abwesenheit im Plastischen – Skulpturen, die im direkten Bezug zum menschlichen Körper stehen. Ob Sloterdijk oder Manzoni - welche Bezüge sehen Sie zu den genannten Ansätzen?

Im Einführungstext zu Ihrer Ausstellung in der Städtischen Galerie Nordhorn wird ein zeitgemäße Verbindung Ihrer Arbeiten zu Sloterdijks Blasenbegriff gezogen. Frühere Autoren verweisen auf Francesco della Piera, Brancusi oder Coop Himmelblau. Ich musste bei Ihren Arbeiten sofort an Hans Holleins schlichen Körper stehen. Ob Sloterdijk oder Manzoni - welche Bezüge sehen Sie zu den genannten Ansätzen?

Etwa um das Jahr 2000 herum sind Sie selbst aus der Blase gestiegen. Es scheint, als sei damit eine Phase des Experimentierens am eigenen Körper abgeschlossen gewesen. Das Innere des Ballons spielt keine Rolle mehr, nur noch seine äußere Form. An den runden Formen oder den Bezug der Skulpturen zum Körper haben Sie festgehalten. Ich habe fast keine Skizze, Modell oder Installationsansicht entdeckt, die nicht in Bezug zu einem menschlichen Körper gesetzt wurde. Worin liegt ihr Interesse am Betrachter?

Können Sie genauer beschreiben, was Sie auf der Tonebene herauszuarbeiten versuchen?

Ich hatte als Student an der HdK Berlin, aus einem figürlichen Ansatz heraus, eigentlich “abstract steel-sculpture” – sozusagen in der Nachfolge von Anthony Caro – bei David Evison studiert. Das bedeutete, große, abstrakte Eisenskulpturen herzustellen, mit denen man dann anschließend hauptsächlich ein Gewichts- und Lagerproblem hatte. Meine Abschlussarbeiten des Studiums waren dann auch schon kleinere hohle, biomorphe Blech-Objekte allen kaufbaren Größen. Danach habe ich begonnen, die Ballons selbst nach meinen Vorstellungen herzustellen…

Nun, ich bin zunächst einmal sehr religiös im barocken Franken aufgewachsen und war unter anderem bei den Benediktinern in einer Klosterschule. Das bildet natürlich einen Pool, aus dem ich immer wieder schöpfen kann beziehungsweise den ich immer wieder be- oder verarbeiten will. Mit dem Erwachsenwerden kam natürlich dann die Loslösung von so einem kindlichen Glauben, aber der Glaube bleibt schon ein interessantes menschliches Phänomen, zum Beispiel wenn man sagt.

Ja, mich interessiert auch vor allem der Gedanke der Abwesenheit in den Skulpturen. Im Moment der Ausstellung existiert ein richtiges Gegenüber, welches durch seine Größe und sein Volumen sogar eine körperlich beängstigende Dimension erlangt (ähnlich dem Mechanismus bei der Rezeption von Richard Serras riesigen Eisenplatten).

Ja, mich interessiert auch vor allem der Gedanke der Abwesenheit in den Skulpturen. Im Moment der Ausstellung existiert ein richtiges Gegenüber, welches durch seine Größe und sein Volumen sogar eine körperlich beängstigende Dimension erlangt.

Ja, der Bezug zum Körper und damit zum Betrachter ist für mich einfach immer da. Im Endeffekt geht es ja immer darum, was beim Rezipienten vor einer Arbeit stehend im Kopf passiert. Es geht ja bei Kunst eigentlich nur ums Denken…

Ich meine einmal meine Arbeit (lokale vokabulare), die eben auf gesprochenem Text basiert – da ist der Ton natürlich essentiell. In den anderen Videos handelt es sich meist um Musik auf der Tonspur. Musik hat einfach eine wahnsinnige Kraft – auch für die bildliche Vorstellung.

interview de l’artiste

«je me dis parfois que.. pour que..car cest un probleme» fonctionnalistes intègrent

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- donner espoir aux jeunes de réaliser leurs rêves.- avoir la possibilité de se dire «Pourquoi pas?»- pouvoir partager ses idées ouvertement- être acteurs d’une société en mouvement

IDEAS WORTH SREADINGThe annual conferences in Long Beach and Oxford bring together the world’s most fascinating thinkers and doers,.

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l est devenu difficile de concrétiser ses rêves les plus fous. La mondialisation et la

sur-information généralisée liée à l’explosion de la profusion des médias noient nos envies d’agir. Quel dommage aussi de ne pouvoir créer sa propre manifestation sans être perçu comme un danger pour notre République.Dans une société de consommation qui nous distrait des sujets essentiels, qui nous isole mentalement et qui nous limite aux apparences, les jeunes ont cependant un esprit créatif et des revendications mal exploitées.

Notre jeunesse donne l’impression d’exister qu’à travers les photos «stylées» publiées sur Facebook , d’avoir une conscience politique en partageant des vidéos « engagées » sur internet, de se réfugier dans des clichés identitaires : le fêtard ou l’intello , le mystique ou l’athée, le bourge ou le prolo ... Tout cela nous égare et nous fait oublier la solidarité dont nous sommes capables Notre jeunesse donne l’impression d’exister qu’à

Notre jeunesse donne l’impression d’exister qu’à travers les photos «stylées» publiées sur Facebook , d’avoir une conscience politique en partageant des vidéos « engagées » sur internet, de se réfugier dans des clichés identitaires : le fêtard ou l’intello , le mystique ou l’athée, le bourge ou le prolo ... Tout cela nous égare et nous fait oublier la solidarité dont nous sommes capables Notre jeunesse donne l’impression d’exister qu’à travers les photos «stylées» publiées sur Facebook , d’avoir une conscience politique

ED is a small nonprofit devoted to Ideas Worth Spreading. It

started out (in 1984) as a conference bringing together people from three worlds: Technology, Entertainment, Design. Since then its scope has become ever broader. Along with the annual TED Conference in Long Beach, California, and the TEDGlobal conference in Oxford UK, TED includes the award-winning TEDTalks video site, the Open Translation Program, the new TEDx community program, this year’s TEDIndia Conference and the annual TED Prize.Our mission: Spreading ideas.

We believe passionately in the power of ideas to change attitudes, lives and ultimately, the world. So we’re building here a clearinghouse that offers free knowledge and inspiration from the world’s most inspired thinkers, and also a community of curious souls to engage with ideas and each other. This site, launched April 2007, is an ever-evolving work in progress, and you’re an important part of it. Have an idea? We want to hear from you.

Over four days, 50 speakers each take an 18-minute slot, and there are many shorter pieces of content, including music, performance and comedy.

-site : www.ted.com

à voir

-site : www.myaction.com

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12 rue du Général Leclerc 93100 Montreuil

www.l’entrepôt.com

fax : 0146786751 tél : 0149881029

Boltanskic

hristian

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à venir