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édition 2012 / les actions et engagements de la Responsabilité Sociale d’Entreprise du Groupe Orange #2 Mali, Chine, Pologne, Espagne, France, Roumanie… l’engagement change avec Orange Pour la deuxième année consécutive, Initiatives vous fait vivre de l’intérieur les actions, projets et meilleures pratiques RSE d’Orange. Partez à la rencontre des femmes et des hommes qui, chaque jour, donnent un sens concret à notre responsabilité d’entreprise. faits marquants L’action RSE d’Orange se décline jour après jour dans l’ensemble de nos activités – au niveau local comme international. Tour d’horizon des principaux faits marquants de 2011. page 04 villages connectés page 06 repères RSE La politique RSE d’Orange irrigue l’ensemble de notre plan stratégique conquêtes 2015 et se décline autour de quatre engagements fondamentaux : reconnaître et accompagner nos collaborateurs ; assurer transparence, qualité et sécurité à nos clients ; rendre accessibles au plus grand nombre les bénéfices du monde numérique ; innover au service d’une nouvelle éco-citoyenneté. page 02 dialogue parties prenantes page 10 éducation page 12 entrepreneuriat social page 17 collecte des mobiles page 18 achats responsables page 08 câbles sous-marins page 14 en savoir plus retrouvez-nous sur orange.com Retrouvez l’ensemble des engagements et actions RSE d’Orange dans notre rapport détaillé. France Télécom - Orange 2011 responsabilité sociale d’entreprise rapport détaillé

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édition 2012 / les actions et engagements de la Responsabilité Sociale d’Entreprise du Groupe Orange

#2Mali, Chine, Pologne, Espagne, France, Roumanie…

l’engagement change avec OrangePour la deuxième année consécutive, Initiatives vous fait vivre de l’intérieur les actions, projets et meilleures pratiques RSE d’Orange. Partez à la rencontre des femmes et des hommes qui, chaque jour, donnent un sens concret à notre responsabilité d’entreprise.

faits marquantsL’action RSE d’Orange se décline jour après jour dans l’ensemble de nos activités – au niveau local comme international. Tour d’horizon des principaux faits marquants de 2011. page 04

villages connectés page 06

repères RSELa politique RSE d’Orange irrigue l’ensemble de notre plan stratégique conquêtes 2015 et se décline autour de quatre engagements fondamentaux : reconnaître et accompagner nos collaborateurs ; assurer transparence, qualité et sécurité à nos clients ; rendre accessibles au plus grand nombre les bénéfices du monde numérique ; innover au service d’une nouvelle éco-citoyenneté. page 02

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entrepreneuriat social page 17 collecte des mobiles page 18

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en savoir plus

retrouvez-nous sur orange.com

Retrouvez l’ensemble des engagements et actions RSE d’Orange dans notre rapport détaillé.

France Télécom - Orange 2011

responsabilité sociale d’entrepriserapport détaillé

ORAG_1204320_MAG_RSE_300x420_FR_v3_1605.indd 1ORAG_1204320_MAG_RSE_300x420_FR_v3_1605.indd 1 16/05/12 18:4816/05/12 18:48

initiatives #2 / édition 2012

02 repères

“ En 2011, nous avons progressé sur deux domaines importants : la mobilisation de nos entités européennes autour de la protection des enfants, et la formalisation de notre stratégie de contribution au développement économique et social des pays émergents.” Marc Fossier, Directeur Exécutif RSE

Orange a reçu le label Top Employeurs 2012 pour sa politique de ressources humaines en France, en Belgique,et en Pologne, et en 2011 en Espagne. En juin 2011, nous avons également reçu le label européen pour l’égalité professionnelle et, en janvier 2012, Orange Business Services a été désigné « Best Workplaces for Commuters » pour son programme de télétravail visant à réduire les trajets de ses salariés aux États-Unis. Enfin, Orange Espagne a obtenu en 2011 la certification EFR (Entreprise Familialement Responsable), tandis que, depuis trois ans, Orange Slovaquie s’est vu décerner le prix de l’employeur « family friendly ».

nos 4 engagements RSENous considérons la responsabilité sociale d’entreprise (RSE) comme une condition essentielle de l’avenir et de la réussite d’Orange. La RSE irrigue l’ensemble de notre plan stratégique conquêtes 2015 et se décline autour de quatre engagements fondamentaux.

55 %En 2011, les investissements dans les réseaux ont représenté 55 % du total des investissements du Groupe. Le Groupe a investi 3,2 milliards dans son infrastructure.

une politique sociale récompensée

accord majeur sur les compétencesEn France, en mars 2011, Orange a signé un accord sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC). Cet accord, particulièrement innovant, offre à chaque salarié les moyens de poursuivre son développement professionnel en lui fournissant un accompagnement qui facilite et sécurise son parcours. L’accord prévoit en effet de communiquer, via des réunions d’équipes et d’informations, des forums ou encore l’intranet, sur les tendances d’évolution des emplois aux niveaux local et national. Le salarié a une meilleure visibilité de ses perspectives d’évolution, dans un environnement de travail proche. Il est également accompagné dans la construction de son projet par son manager à l’occasion des entretiens individuels, ainsi que par les conseillers Orange Avenirs.

 reconnaître et accompagner  nos collaborateurs Pour Orange, être une entreprise responsable, c’est d’abord être à l’écoute des attentes et des besoins de ses collaborateurs. Nous voulons transformer le défi technologique de nos métiers en une aventure humaine alliant performance économique et qualité sociale. C’est la raison pour laquelle les femmes et les hommes du Groupe sont au cœur de notre stratégie de déve-loppement avec une ambition sociale forte : être reconnu d’ici à 2015 comme l’un des employeurs préférés dans nos principaux pays d’implantation. Pour cela, Orange a rénové sa culture managériale et inscrit dans une charte le rôle essentiel des managers dans la construction de relations humaines de qualité. Un nouveau modèle social, au cœur de conquêtes 2015, a été déployé dans toutes les entités du Groupe en 2011. Orange favorise le dialogue social, l’accompagnement professionnel de ses salariés, valorise les expertises, encourage la diversité, et s’engage à partager avec chaque collaborateur la valeur créée collectivement en mettant en place des mécanismes de rétribu-tion équitables et motivants.

 assurer transparence, qualité  et sécurité à nos clients Chez Orange, nous voulons que nos clients profitent sereine-ment des avantages du monde numérique. Nous nous sommes fixé un objectif ambitieux : devenir l’opérateur préféré sur tous nos marchés d’ici à 2015. Cela implique de proposer la meilleure expérience des télécommunications, en accompagnant nos

clients de façon personnalisée et en facilitant leur vie numérique dans tous les moments de leur relation avec notre entreprise et dans tous leurs usages, afin qu’ils soient pleinement satisfaits et nous recommandent à leur entourage. Nous nous adaptons à leurs besoins et préoccupations en allant au-delà des exigences élémentaires de qualité de service : proposer une information et des outils clairs pour, notamment, accompagner les jeunes utilisateurs, les parents et le milieu scolaire vers un usage sûr et responsable des nouvelles technologies ; garantir la sécurité des données personnelles et le respect de la vie privée ; ou encore répondre aux interrogations sur les ondes radio.

 rendre accessibles au plus  grand nombre les bénéfices  du monde numérique Une des missions premières d’Orange est d’apporter chaque jour au plus grand nombre les bénéfices des technologies de l’infor-mation et de la communication, devenues indispensables dans la vie professionnelle comme dans les échanges du quotidien. Ainsi, combattre l’exclusion numérique sous toutes ses formes, c’est, bien sûr, réduire la fracture géographique en déployant nos infras-tructures sur tous les territoires, avec des solutions alternatives pour les zones isolées. C’est aussi participer au développement économique et social, en rendant nos services accessibles aux populations à faibles revenus, et en stimulant l’entrepreneuriat. C’est encore faciliter l’utilisation de nos produits et services par les personnes âgées ou en situation de handicap, et rendre les technologies toujours plus simples à utiliser même par les per-sonnes en difficulté d’apprentissage. C’est enfin favoriser l’émer-

gence de nouveaux usages numériques ouvrant des perspectives innovantes dans des domaines clés comme la santé, l’éducation ou la culture. Cet engagement, fondamental au regard de notre responsabilité sociale d’entreprise, oriente également l’action de la fondation Orange.

 innover au service d’une  nouvelle éco-citoyenneté Changement climatique, gestion des ressources naturelles, recyclage des déchets et des équipements arrivés en fin de vie : face à ces enjeux majeurs à l’échelle de la planète, nous agissons sur trois fronts simultanément. D’abord, nous rédui-sons l’empreinte environnementale de nos activités, par la baisse de nos émissions de gaz à effet de serre et par l’optimi-sation de la gestion de nos déchets. Ensuite, nous améliorons la performance environnementale de nos produits et services grâce aux démarches d’éco-conception. Enfin, nous aidons nos clients à réduire leurs propres impacts via la promotion d’usages éco-responsables ou bien encore la collecte des anciens téléphones. Faire face à l’explosion des usages tout en limitant notre empreinte énergétique est un défi de taille. Mais nous nous sommes engagés à réduire nos émissions de CO2 de 20 % et nos consommations d’énergie de 15 % entre 2006 et 2020. Ces objectifs, au cœur de conquêtes 2015, sont mesurés chaque trimestre. Plus généralement, nous misons sur l’innovation et le rôle démontré des technologies de l’infor-mation et de la communication dans l’émergence de modes de vie éco-citoyens à tous les niveaux de la société : nouvelles mobilités, nouvelles façons de travailler, de penser la ville et l’habitat ou de gérer l’énergie.

ORAG_1204320_MAG_RSE_300x420_FR_v3.indd 02ORAG_1204320_MAG_RSE_300x420_FR_v3.indd 02 15/05/12 16:1315/05/12 16:13

à la découverte des actions et engagements RSE d’Orange

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faire simple pour nos clientsPilier du plan stratégique conquêtes 2015, la qualité de service offerte à nos clients fait l’objet d’un programme d’amélioration continue exigeant.

Nous nous employons à privilégier la fiabilité et la simplicité de nos offres, demande majeure de nos clients, avec des services d’assistance performants pour les accompagner tout au long de leur parcours. En 2011, nous avons par exemple supprimé plus de 1 000 offres à notre catalogue pour le rendre plus lisible par nos clients, et optimisé plus de 80 « parcours clients » dans 21 pays. Pour cela, nous tirons le meilleur parti de nos atouts fondamentaux : une vraie proximité avec nos 226 millions de clients via nos experts et conseillers en boutiques, en centre d’appel, sur les réseaux sociaux, et via les milliers de techniciens qui interviennent chez nos clients ; une maîtrise reconnue des réseaux de dernière génération (3G, 4G, fibre) ; et une

puissance d’innovation unique en matière de services. Cette approche a été récompensée à de nombreuses reprises : prix du Meilleur opérateur mobile, prix du Meilleur nouveau service pour le service VPN Galerie d’Orange Business Services au World Communication Awards 2011, prix du Meilleur opérateur aux Mobile Entertainment Awards de Londres… En Inde, Equant a reçu début 2012 le prestigieux label « Ramakrishna Bajaj National Quality Certificate of Merit » pour l’excellence de ses services. Enfin, en France, Orange est classé premier ou premier ex aequo sur 57 des 61 critères du rapport sur la qualité de service des réseaux 2G et 3G de novembre 2011 de l’autorité de régulation (ARCEP).

répondre au défi de l’énergieOrange s’engage à réduire ses émissions de CO2 de 20 % et ses consommations d’énergie de 15 % entre 2006 et 2020. Des plans d’actions dans toutes les entités visent, depuis 2009, à diminuer la consommation d’énergie des réseaux et bâtiments, à favoriser les énergies renouvelables et à réduire les émissions liées aux déplacements professionnels.

En novembre 2011, notre centre de données, à Sophia Antipolis, a été certifié par la Commission européenne pour son respect intégral des exigences du Code de bonne conduite européen sur l’efficacité énergétique des centres de données. Notre centre de données nouvelle génération à Val-de-Reuil est candidat à la même labellisation. Il est construit selon la norme Haute Qualité Environnementale (HQE), qui permettra des économies d’électricité d’environ 7,5 MWh par an. Il se classe parmi les centres de données les plus éco-efficaces au monde et sera inauguré en 2012.

des centres de données éco-efficaces 

la technologie au service d’une meilleure gestion de l’eauNotre filiale dédiée aux services de communication pour les entreprises, Orange Business Services, s’est alliée en 2011 à Veolia Eau pour créer m2o city, un opérateur de télérelevés de compteurs d’eau intelligents et de données environnementales. Avec ce service, fondé sur un réseau radio ultra-basse consommation, les collectivités locales pourront collecter les informations issues des compteurs mais aussi celles de capteurs environnementaux.

quelques indicateurs clés

900millions d’euros investis entre 2010 et 2012 pour mettre en œuvre le nouveau Contrat social.

10 000managers accueillis dans les Orange Campus, créés en janvier 2011, pour accompagner notre renouveau managérial.

140fournisseurs évalués en 2011 pour leur engagement en matière de responsabilité sociale d’entreprise.

1 000 000de téléphones mobiles usagés collectés auprès de nos clients en Europe, soit 100 % de plus qu’en 2010.

800 millions d’euros

Orange pour le développement

Orange est présent dans 21 pays d’Afrique et du Moyen-Orient avec plus de 84 millions de clients et 21 000 employés en 2011 (sociétés non consolidées incluses). Le Groupe a investi, en 2011, près de 800 millions d’euros dans ces régions contribuant ainsi à leur développement économique et social.

16 000serveurs virtualisés à la fin de 2011

Depuis 2007, le nombre de serveurs physiques a été divisé par 10, soit une économie de 65 GW/h de consommation électrique et 4 800 tonnes d’émissions de CO2 évitées.

trois nouvelles directions s’y consacrent

le saviez-vous ?Une augmentation

de 10 % de la pénétration

d’internet se traduit

par une augmentation

progressive du PIB

de 1 % à 2 % dans les

économies émergentes

(source BCG).

Orange Business Services

est leader depuis trois années

consécutives du classement

« Green Quadrant Sustainable

Telecoms Europe » de

Verdantix, notamment

pour sa gamme de solutions

durables pour ses clients

entreprises.

La direction de

programme EER

« Energy & CO2 Emission

Reduction », qui pilote

les actions dans le domaine

de la réduction des

consommations d’énergie

des infrastructures réseaux.

La direction de

l’immobilier Groupe

en charge notamment

d’étudier et d’améliorer

l’efficacité énergétique

des bâtiments.

La direction Mobilité

Durable, qui supervise

les déplacements

professionnels,

le déploiement de

la vidéoconférence et

l’optimisation de la gestion

des flottes d’Orange.

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initiatives #2 / édition 2012

04 faits marquants

— janvier 2011Création d’Orange Campus, « l’université interne » sur laquelle s’appuie le nouveau dispositif d’accompagnement managérial d’Orange. Environ la moitié des 20 000 managers du Groupe y ont déjà été accueillis en formation, dont 2 000 issus de l’international et représentant 25 nationalités.

Une gestion de crise exemplaire. Pour la première fois, en raison des événements politiques en Égypte, nous avons activé un Plan de continuité de l’activité sur notre site du Caire – un centre important pour nos opérations sur le marché entreprises international. L’activité a été basculée pendant deux semaines vers d’autres pays du Groupe. Le plan a fonctionné comme attendu, sans impact pour nos clients et dans le respect de notre priorité : assurer la sécurité de nos salariés sur place.

— marsL’Arménie entame un dialogue avec les parties prenantes. En utilisant la méthode CSR DialogToolkit proposée par le Groupe, notre filiale Orange Arménie a rejoint les 14 pays, représentant plus de 70 % du chiffre d’affaires du Groupe, pratiquant un dialogue structuré avec leurs parties prenantes.

— mai

Réunion du premier Comité de Groupe Monde, réunissant les représentants des salariés de 22 pays du Groupe et traduisant le renforcement d’un dialogue social de qualité depuis le nouveau Contrat social initié en 2010.

— juinOrange obtient le Gender Equality- European Standard à l’issue d’un audit approfondi de sa politique et de ses actions en faveur de l’égalité professionnelle en France, en Espagne, en Belgique et à Orange Business Services.

Mobo entre en action. Notre prototype de collecteur intelligent de téléphones usagés est expérimenté en France et en Slovaquie avec des résultats très encourageants. Objectif ? Contribuer à accroître le taux de collecte de 50 % par an.

— juillet

Nouveau plan d’attribution gratuite « Partageons ». Conscients que nos salariés sont les acteurs essentiels de notre stratégie de croissance, nous avons développé notre politique d’actionnariat salarial en mettant en place un nouveau plan d’attribution gratuite d’actions s’adressant à plus de 80 % des collaborateurs du Groupe dans 92 pays. Cette initiative s’inscrit dans notre modèle exemplaire de partage de la valeur qui a vu 39 % de la valeur ajoutée dégagée par le Groupe en 2011 revenir à ses salariés (contre 16 %, par exemple, à ses actionnaires).

— octobreDes médicaments authentifiés avec Orange Kenya. Lancé en partenariat avec l’ONG mPedigree dans un pays où la contrefaçon peut atteindre 50 % des ventes, ce nouveau service permet de vérifier gratuitement l’authenticité des boîtes de médicaments en envoyant par SMS un code caché sous une vignette à gratter.

Atterissement du câble sous-marin ACE à Penmarc’h en Bretagne. Long de 17 000 km, ACE étendra l’accès à l’internet haut débit en Afrique (voir pages 14/15).

— novembrePrix de l’« Entreprise numérique éco-engagée » : la solution Imagerie Médicale Partagée d’Orange nous vaut une récompense dans le cadre des prix de la Croissance verte numérique, dédiés à la création, à l’invention et à la technologie numérique au service du développement durable.

Un fonds pour la mobilité durable. Orange s’associe à SNCF, PSA Peugeot Citroën et Total pour créer Ecomobilité Ventures, la première société d’investissement en Europe dédiée à la mobilité durable. Doté de 30 millions d’euros, ce fonds investit dans de jeunes entreprises innovantes et contribue à l’émergence d’un nouvel écosystème des mobilités, au-delà des frontières sectorielles habituelles.

Une offre de télémédecine lancée au Sénégal. Healthpresence propose une solution de consultation à distance entre les médecins de l’hôpital de Thiès et les patients accueillis au poste médical de la ville voisine de Tivaouane, avec transmission des données biologiques (tension, rythme cardiaque…) et ordonnance dématérialisée.

Le meilleur réseau mobile de France. Dans un rapport officiel sur la qualité des services de voix et de données des réseaux mobile (2G et 3G), l’autorité française de régulation des télécoms (ARCEP) constate qu’Orange offre le meilleur réseau mobile du territoire en termes de couverture, débit, qualité des communications et des services de données en mobilité.

Orange lance un prix de l’entrepreneur social en Afrique. Entre RSE et soutien à l’innovation, la démarche vise à encourager les idées innovantes, où la technologie agit en faveur du développement local (voir page 17).

« Orange People Charter ». Lancée partout dans le Groupe en 2011, notre charte employeur incarne notre ambition de devenir employeur préféré dans la majorité des pays où nous opérons (voir page 9).

— décembre« A better Internet for kids » : Orange rejoint l’initiative lancée par Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne et commissaire européen en charge de la société numérique, en vue d’encourager une action au niveau européen dans le domaine de la protection des enfants sur internet.

Notre catalogue d’offres Autonomie certifié par le CERMI : le comité espagnol des représentants des personnes handicapées reconnaît ainsi l’effort engagé pour faciliter l’accessibilité des télécommunications à près de 4 millions de personnes handicapées vivant en Espagne.

— janvier 2012Une démarche achats responsable. Dans le cadre de sa contribution au Joint Audit Cooperation (JAC), Orange participe à Shenzhen au premier forum fournisseurs dédié aux principes RSE (voir page 8).

— février« Découvrir internet ensemble ». Orange partenaire de la huitième édition du « Safer Internet Day » visant à promouvoir un usage sûr et responsable d’Internet et des terminaux mobiles (voir page 13).

— avrilDialogue parties prenantes. La Pologne concrétise sa démarche (voir pages 10/11).

un an d’actions responsablesToute l’année, dans toutes les directions : l’ambition de notre Groupe en matière de responsabilité sociale d’entreprise se décline concrètement dans l’ensemble de nos activités – au niveau local comme international. Exemples choisis sur l’année 2011.

ORAG_1204320_MAG_RSE_300x420_FR_v3.indd 04ORAG_1204320_MAG_RSE_300x420_FR_v3.indd 04 15/05/12 16:1315/05/12 16:13

Du Mali à la Chine en passant par l’Europe, nous vous invitons à la rencontre des femmes et des hommes qui, chaque jour, donnent un sens concret à notre responsabilité d’entreprise. Clients, collaborateurs ou partenaires, acteurs ou bénéficiaires de nos démarches : c’est avec eux et pour eux que nous nous engageons. Point commun de ces destinations ? Par-delà les différences économiques et culturelles, notre Groupe agit partout avec la même exigence : être un acteur compétitif sur nos marchés, avec les meilleurs produits et services, et un contributeur actif au service du développement, de l’innovation et de l’emploi local, avec une attention permanente sur la préservation de l’environnement et du lien social. Bon voyage autour du monde d’Orange !

tour du monde des initiatives

créditsinitiatives est édité par France Télécom-Orange, 6, place d’Alleray, 75505 Paris Cedex 15, France – SA au capital de 10 595 541 532 euros – RCS Paris 380 129 866. Directeur de la publication : Marc Fossier. Rédactrice en chef : Christine Hermann assistée de Frédérique Limido-Milesi. Conception et réalisation :

– Édition déléguée: Bertrand Fauquet – Isabelle Derveaux. Rédaction : La Machine à Écrire – Katarzyna Jedrezejewska. Crédits photo : CAPA Pictures, Stéphane Foulon, Getty Images, Médiathèque France Télécom, Orange Librairie, Orange Brand Site, SixandCO. Orange remercie tous les contributeurs qui, au siège ou sur le terrain, se sont mobilisés pour la réalisation de ce numéro.

Imprimé sur du papier contenant des fibres 100% recyclées provenant de forêts gérées de manière responsable.

page 10

Polognedialoguer avec les parties prenantesReportage sur la façon dont notre filiale en Pologne va à la rencontre de ses parties prenantes – au plus près du terrain.

page 16

Monderéseau et SI en quête de performance énergétiqueDécryptage du vaste programme Green IT, destiné à réduire significativement la consommation d’énergie des infrastructures d’Orange.

page 14

Afrique de l’Ouestun trait d’union à travers l’OcéanLe déploiement du câble ACE apporte une nouvelle connectivité aux pays africains de la façade atlantique.

page 17

Ouganda, Niger, Côte d’Ivoirel’entrepreneuriat africain à l’honneurPrésentation des trois premiers lauréats du prix Orange de l’Entrepreneur social en Afrique.

page 12

Espagneune nouvelle expérience de l’apprentissageSe former grâce à son application mobile, c’est désormais possible.

page 08

Chineunion exemplaire pour des achats responsablesRetour sur les actions entreprises par les plus grands opérateurs de la planète et leurs fournisseurs afin de placer la RSE au cœur de la supply chain.

page 06

Maliconnecter les communautés ruralesRencontre avec un coordinateur d’Orange chargé de comprendre les attentes et besoins des utilisateurs de téléphones communautaires au Mali.

page 18

France-Roumanieune seconde jeunesse pour les mobilesOu comment le Groupe popularise le recyclage des mobiles usagés en France et en Roumanie.

page 13

Franceles parents, les enfants et internetCompte rendu du chat organisé par Orange France afin de répondre aux préoccupations des parents au sujet de la vie numérique de leurs enfants.

page 09

États-Unis, Inde, Indonésiebien vivre et bien travailler en entrepriseIls travaillent pour Orange Business Services et vivent au quotidien notre nouveau modèle social : témoignages.

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initiatives #2 / édition 2012

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TADIANAMALI

Djamaa Phone, des usages qui connectent les villagesC’est dans le village de Tadiana, situé à une cinquantaine de kilomètres de Bamako, la capitale du Mali, que le premier Djamaa Phone fut installé. Le Djamaa Phone ? Un système de téléphonie de proximité, communautaire, qui contribue chaque jour à changer la vie de ses utilisateurs.

Marque phare des télécoms sur le continent africain, Orange considère comme une priorité l’accessibilité des technologies de commu-nication au plus grand nombre. Parce que celles-ci constituent un levier incontournable de développement socio-économique, néces-saire à la croissance de ses activités à long terme ; et parce qu’elles contribuent au renfor-cement et à la qualité du lien social, important pour ses clients et collaborateurs. Exemple au Mali où, depuis décembre 2010, les villages situés dans des zones rurales enclavées, non couvertes par les réseaux filaires et mobile, peuvent installer un téléphone communautaire – Djamaa Phone – composé d’un téléphone, d’une carte SIM, d’une antenne qui permet d’étendre la couverture du réseau mobile et d’un chargeur solaire.

DES « ANGES GARDIENS » POUR

LE DJAMAA PHONE

Quatre coordinateurs Djamaa Phone sillonnent le Mali, principalement dans quatre grandes régions. Amadou Konaté, coordinateur dans la région du Sikasso, explique leur rôle : « Notre mission s’articule autour de deux compo-santes. D’un côté, nous supervisons le recru-tement des opérateurs de Djamaa Phone et leur formation, et de l’autre, nous assumons une fonction pédagogique, en informant les opérateurs et les villageois, en leur expliquant les usages… Et en réalisant des enquêtes afin de prendre le pouls de la population et de cap-ter leur avis, pour comprendre ce que ça leur apporte et comment améliorer le dispositif. »Et de fait, quand le coordinateur entre dans

un village, tout particulièrement quand il s’agit d’installer un Djamaa Phone et de sensibiliser les habitants, « il y a un véritable engouement, et parfois même de l’incrédulité ».

ÉCOUTER LA POPULATION

Régulièrement, les coordinateurs partent en mission dans les villages équipés, l’occasion de sonder les habitants sur l’usage qu’ils font du Djamaa Phone, leur niveau d’appropriation des services ou encore les problèmes : techniques, de temps, d’argent… qu’ils peuvent rencontrer.

Ces enquêtes constituent un bon indicateur de qualité et de satisfaction. « Elles permettent d’évaluer l’impact des Djamaa Phone sur la vie sociale et l’activité du village », souligne Claudine Grisard, enseignant-chercheur à l’université Paris-Dauphine, qui collabore avec Orange.

INFORMATION, LIEN SOCIAL, SANTÉ…

Dans des villages reculés, accessibles seu-lement par piste et encore peu pourvus en infrastructures, le Djamaa Phone a le pouvoir de rapprocher les gens. Les habitants, et tout par-

ticulièrement les femmes, peuvent prendre des nouvelles de leurs proches partis en Europe ou dans les pays voisins. Et plus globalement, cha-cun peut y trouver un lien avec la vie extérieure. Accès à l’information et à l’éducation, création de business, besoins matériels, formalités admi-nistratives… Le Djamaa Phone a révolutionné et surtout simplifié l’accès aux services essentiels en créant une passerelle de communication et d’information, auparavant inexistante, entre les villages et les capitales régionales.Mais la dimension la plus marquante, aux dires

des villageois, des coordinateurs et des obser-vateurs, a trait à la santé. Dans ce domaine, le bond réalisé avec le Djamaa Phone est impressionnant. « Alors qu’il fallait auparavant se rendre dans une autre région en cas de diagnostic difficile ou d’accouchement pour appeler le service de santé de la préfecture, il suffit désormais de se rendre à la cabine Djamaa », conclut Amadou Konaté. Il ne passe plus une semaine sans que soit passé un appel pour commander des médicaments, ou pour faire appel à une ambulance en cas d’urgence.

le Djamaa phone crée une passerelle de communication et d’information entre les villages et les capitales régionales

Orange pour le développement

> un accélérateur de croissance dans les pays émergentsOrange place le développement socio-économique au centre de sa propre stratégie de développement dans les pays émergents. À l’échelle du Groupe, une initiative a été déployée récemment pour coordonner les approches et les actions en la matière, et pour identifier des facteurs clés de succès : Orange

pour le développement. Le rôle des TIC dans la création et la pérennisation d’un environnement socio-économique favorable est en effet critique. Pour cela, nous avons identifié trois champs d’action : améliorer la couverture réseau et étendre l’accessibilité à tous ; proposer des services à valeur

ajoutée pour répondre aux besoins notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture comme des services financiers ; développer les marchés locaux des nouvelles technologies avec des projets en partenariat (incubateurs, start-up, plateformes ouvertes d’innovation…). Au niveau

des infrastructures et de la connectivité, 1 700 villages dans quatre pays africains sont déjà équipés d’un « téléphone communautaire » sur le modèle du Djamaa Phone malien. Et une solution sur le même modèle, mais pour l’internet, est actuellement expérimentée en Ouganda.

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à la découverte des actions et engagements RSE d’Orange

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Orange au Mali

■ Le Groupe y opère des activités fixe, mobile et internet depuis 2003, sous le nom d’Ikatel, puis d’Orange Mali à partir de 2006.

■ Plus de 7 millions de clients mobile actifs, essentiellement en prépayé.

À Tadiana, comme dans de nombreux villages africains, les coordinateurs Orange s’assurent du niveau d’appropriation des villageois.

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initiatives #2 / édition 2012

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SHENZHENCHINE

opérateurs et fournisseurs font cause communeEn 2010, France Télécom-Orange, Deutsche Telekom et Telecom Italia, décidaient d’unir leurs forces et leurs ressources en créant le Joint Audit Cooperation (JAC). Sa vocation ? Contrôler la bonne application des principes de RSE par les principaux fournisseurs du secteur des télécoms. Depuis, cette initiative n’a cessé de gagner en taille et en influence…

On peut être un modèle en mat ière de Responsabilité Sociale d’Entreprise, tout en éprouvant des difficultés à dupliquer et à impo-ser ce haut niveau d’exemplarité chez ses fournisseurs et chez ses partenaires. C’est à partir de ce constat que l’initiative JAC a vu le jour il y a deux ans, sous l’impulsion d’Orange. « Depuis plusieurs années, les opérateurs de télécommunications, comme bon nombre d’industriels, ont pris en compte les attentes de la société dans leurs cycles de production et de commercialisation, explique Bernardo Scammacca, responsable monitoring de la performance des fournisseurs. Dans le cadre du JAC, nous avons souhaité, avec d’autres opérateurs, réaffirmer cette volonté et démon-trer aux parties prenantes que les principes RSE que nous nous appliquons sont également partagés par nos fournisseurs. Cela nécessite de s’appuyer sur des techniques d’évaluation et d’audit qu’il est difficile de mener à bien seul, d’où notre décision de nous regrouper. »

UN DÉVELOPPEMENT CONTINU

« Notre premier enjeu est d’arrêter une métho-dologie et une liste de fournisseurs communes. Ensuite, nous menons les audits et définissons les plans d’action en conséquence, précise Alex Wang, Directeur achats et supply chain en Asie. En somme, il s’agit de stimuler la coo-pération entre opérateurs avant celle qui unit

opérateurs et fournisseurs. » Avec un nombre d’opérateurs membres porté à sept aujourd’hui (Belgacom, KPN, Swisscom et Vodafone ont rejoint les trois opérateurs initiateurs), et un panel de fournisseurs audités passé de 33 à 74, la démarche suscite un intérêt grandissant.Pour lui donner davantage d’écho, il devenait indispensable d’organiser un forum. Ce fut chose faite au tout début de l’année 2012.

Objectif : faire partager l’expérience et les objectifs du JAC, tout en cherchant à appro-fondir les relations avec les fournisseurs sur le terrain de la RSE.

LE FORUM « COOPÉRATION AU-DELÀ

DE LA COMPÉTITION »

Le 12 janvier dernier, plus de 150 invités, repré-sentants, fournisseurs, partenaires, opérateurs, organisations spécialisées dont l’ONG chinoise IPE (Institute of Public et Environmental Affairs), se sont donc retrouvés à l’hôtel Marco Polo de Shenzhen. Signe de leur engagement, les opérateurs membres sont représentés par des responsables de haut niveau – Luis Neves, Directeur de la Responsabilité d’entreprise chez Deutsche Telekom, Marc Fossier, Directeur exécutif en charge de la Responsabilité sociale d’entreprise du Groupe Orange ou encore Joe Griffin, responsable environnemental Groupe chez Vodafone, etc.La journée commence sous le signe de la RSE avec notamment des présentations du direc-teur de l’IPE sur les défis environnementaux en Chine ou encore du directeur du bureau Chine et Mongolie de l’OIT (Organisation internatio-nale du travail) sur la construction de chaînes d’approvisionnement responsables. La journée est également rythmée par deux temps forts, que sont les tables rondes organisées autour des thèmes de l’initiative JAC et de la colla-boration entre fournisseurs et opérateurs dans le domaine de la RSE. « Ce forum, poursuit Bernardo Scammacca, a rempli sa vocation

première qui consistait à mieux informer nos fournisseurs de nos objectifs et des défis que nous devons relever en commun. Surtout, il nous a permis d’identifier des enjeux clés, en particulier la nécessité d’adresser l’ensemble des acteurs de la chaîne, des fournisseurs directs jusqu’aux sous-traitants, en vue de par-venir à une supply chain (« chaîne logistique ») totalement transparente, ou encore les mesures à accentuer pour améliorer notre action. »

Achats du Groupe France-télécom Orange en 2011 :

■ Volume des achats 2011 : 16,5 Md€

■ En moyenne 30% des investissements réalisés par le Groupe dans les pays sont injectés dans le tissu local.

■ 17 millions d’euros dépensés en 2011 dans le secteur protégé en France.

■ En 2010 et 2011 : 33 audits réalisés dans des usines basées en Chine, Taiwan, Corée du sud, Japon, Inde, Europe de l’est et Amérique du Sud.

■ 140 évaluations RSE de fournisseurs réalisés en 2011.

un outil pour évaluer la performance environnementale, sociale et éthique des fournisseurs

la politique achat d’Orange

> acheter oui, mais acheter responsableLe JAC constitue l’un des piliers de la politique du Groupe en matière d’achats responsables. Sur ce sujet, Alex Wang indique que l’entreprise « met en œuvre depuis de nombreuses années des clauses très précises dans ses contrats d’approvisionnement sur les comportements attendus

de la part des fournisseurs. Chacun d’entre eux est d’ailleurs invité à prendre connaissance de notre Code de conduite « Sourcing & Supply Chain », qui détaille les principes et les modalités de nos relations avec eux. »En amont, la sélection des fournisseurs est soumise à une procédure stricte d’évaluation de

leurs performances environnementales, sociales et de leur engagement en terme d’éthique.Enfin, l’analyse et la prévention des risques s’effectuent à travers un système de surveillance continu, reposant à la fois sur des diagnostics RSE et des audits sur site, en particulier via le JAC.

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ÉTATS-UNISINDEINDONÉSIE

■ Orange Business Services est la marque du Groupe dédiée aux solutions de communication à destination des entreprises du monde entier.

■ Plus de 20 000 collaborateurs et des services couvrant 220 pays.

■ Plus de 3 700 multinationales clientes, et de 2,7 millions de clients professionnels, PME et entreprises en France.

Orange People Charter : de l’intention à la pratiqueOrange Business Services a été l’une des premières entités de notre Groupe à mettre en œuvre l’Orange People Charter, qui inspire un nouveau mode de relation avec les salariés. Des collaborateurs ayant bénéficié des engagements de ce nouveau modèle social témoignent. Retour d’expérience.

« Moins de stress, de perte de temps, plus d’économies, un meilleur équilibre… Le télétravail, un moyen d’être plus productif et plus détendu »Amy Teklinsky, responsable de projets, Finance /

Services généraux / Développement, États-Unis

« Dans nos bureaux d’Oak Hill, Virginie, le télétravail constitue une pratique répandue et très appréciée. Nous avons même poussé cette logique plus loin, en mettant en place un programme de partage de bureaux appelé “FlexPlace”, qui permet à chacun des employés en télétravail de réserver si nécessaire des espaces de bureaux. Sur 302 employés à Oak Hill, 145 ont déjà opté pour le télétravail. À l’échelle de l’entreprise, les atouts sont nombreux : possibilité d’opérer 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, réduction des coûts liés aux bureaux, aux déplacements… Sans compter une empreinte environnementale diminuée : moins nos collaborateurs roulent, plus nous allégeons le trafic, et moins nous émettons de CO2. Je travaille moi-même en télétravailune ou deux journées par semaine. Cela me permet de gagner du temps, notamment sur les temps de déplacements, et de l’occuper utilement tout en bénéficiant d’un meilleur équilibre entre ma qualité de vie, mes engagements professionnels et personnels. »

« Des chemins de développement et d’apprentissage adaptés, permettant à chacun d’être guidés vers la position qu’il souhaite »Ravi Ahuja, conseiller senior en téléphonie

d’entreprise, Inde

« J’ai rejoint les rangs d’Orange Business Services en Inde en août 2009, en tant que spécialiste au service clients. Peu à peu, j’ai développé un intérêt croissant dans le domaine des technologies voix, mais sans connaître les démarches et les formalités à accomplir pour avoir la chance de me rediriger et d’acquérir les compétences nécessaires. J’ai pris connaissance de l’existence de parcours d’apprentissage permettant d’évoluer vers de nouvelles responsabilités. J’ai profité de cette occasion qui m’était donnée d’être guidé pas à pas vers le domaine qui m’attirait. Au terme d’une formation sur la résolution de problèmes, la gestion d’équipes et de planning, les compétences relationnelles et de communication, etc. je suis devenu spécialiste en téléphonie d’entreprise. Cette opportunité d’accompagnement, facilement accessible pour tous ceux qui en ont la motivation constitue une véritable chance pour tout collaborateur souhaitant exceller dans un domaine précis. »

« Une entreprise responsable offre la possibilité à ses employés engagés de consacrer du temps à des actions solidaires »Lim Meow Lin, contrôleur de gestion pour l’ASEAN,

Indonésie

« En 2008, lors d’un emploi précédant mon arrivée à Orange Business Services, j’ai eu la chance de découvrir et de prendre part à un projet de construction de maisons pour des ménages défavorisés, porté par l’organisation caritative Habitat For Humanity. Alors quand l’an dernier, les discussions sur l’organisation d’activités RSE au sein de l’entreprise ont démarré, je me suis immédiatement portée volontaire pour participer au projet de construction de Batam, une petite île indonésienne, avec le parrainage personnel du directeur d’Orange Business Services en Asie du Sud-Est. Après avoir recueilli quelques informations auprès des équipes locales d’Habitat, j’ai envoyé un mail afin de trouver des candidats. Le programme « Give a day, get a day » initié aux États-Unis et piloté par les RH permet de prendre un congé pour participer à des actions sociales. Résultat : moins de 24 heures après mon e-mail, j’avais reçu plus de réponses qu’il n’y avait de places disponibles ! Nous sommes donc partis à Batam où nous avons participé à la fabrication de matériaux qui serviraient ensuite de fondations aux maisons. Nous avons tous retiré une grande satisfaction de cette expérience, celle d’avoir mis notre temps et notre esprit d’équipe au service d’une cause utile, pour aider une famille avec deux jeunes enfants ! »

Orange People Charter

> une composante clé de conquêtes 2015Orange People Charter, déclinée dans la majorité des pays où Orange est présent, incarne une ambition : celle de faire préférer Orange en tant qu’employeur. Avec cette charte, le Groupe affiche sa

volonté de construire une relation de confiance inscrite dans la durée avec ses salariés, autour de 6 principes clés :> agir en tant qu’employeur responsable ;

> proposer des parcours professionnels diversifiés ;> promouvoir des méthodes de travail orientées vers la satisfaction des clients ;

> donner aux managers les marges de manœuvre nécessaires pour conduire leurs équipes vers le succès ;> offrir un environnement de travail de qualité ;

> valoriser les équipes pour leurs contributions individuelle et collective.

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GDAŃSKPOLOGNE

main dans la main avec nos parties prenantesRecueillir de façon systématique les attentes de nos différents publics, les formaliser et les traduire en actions concrètes : telle est la vision du dialogue parties prenantes selon Orange – une démarche largement déployée au sein du Groupe, pour laquelle la Pologne a récemment organisé une rencontre locale en forme de bilan sans concessions.

Affluence des grands jours, ce mardi 3 avril 2012, dans les locaux d’Orange à Gdańsk – chef-lieu de la région de Poméranie dans le nord de la Pologne. L’ambiance est décon-tractée et presque festive alors qu’arrivent petit à petit les nombreux invités du Groupe : des clients, des fournisseurs et partenaires commerciaux, des membres d’institutions et d’associations engagées sur le plan social, ainsi que des représentants des collectivités locales environnantes. Au total, une quaran-taine de parties prenantes avec lesquelles le Groupe s’est engagé à maintenir un dia-logue constant et structuré. Avec Varsovie et Wrocław, la région de Gdańsk est la troisième partie du territoire polonais à bénéficier de ce type de démarche.

MAÎTRE MOT : LA TRANSPARENCE

Objectif de la rencontre ? Dresser un bilan

complet du dialogue entamé depuis plusieurs mois par le Groupe : « Il s’agissait d’apporter des réponses aux demandes exprimées par ces parties prenantes à notre égard, explique Krzysztof Czopek, Directeur de Orange Pologne pour la région Nord. Il est important pour nous de les informer sur ce qui a été réalisé, ce que nous envisageons de faire et ce que nous ne pourrons pas faire et pourquoi. Nous voulons que chacun voie clairement ce que nous fai-sons et de quelle manière nous le faisons. »De fait, la transparence est le maître mot de la journée, avec des échanges coordonnés et animés par une consultante indépendante du cabinet PwC, Katarzyna Komar. Spécialiste des projets Sustainable Business Solutions, celle-ci décrypte son rôle : « Au démarrage du dialogue parties prenantes d’Orange Pologne, pendant la phase de recueil des attentes des interve-nants, nous devions modérer les sessions

d’une manière indépendante. Nous soutenions le Groupe dans le choix des outils et des voies par lesquelles mener ce dialogue. Aujourd’hui, nous abordons l’étape suivante du processus : la vérification que les demandes des interve-nants peuvent être réalisées ou non. »

RETOUR SUR 132 DEMANDES

Cette revue de projets constitue d’ailleurs le temps fort de la journée. Quelque 132 demandes avaient en effet été formulées en septembre dernier, lors de la première session de dia-

logue avec les parties prenantes du Groupe dans le nord de la Pologne, sur des théma-tiques diverses : plans d’investissements, lutte contre l’exclusion numérique, solution pour les seniors et les personnes handicapées, protection de l’enfance sur internet, engagement social du Groupe…Certaines de ces questions concernent directe-ment le champ d’action de la Fondation Orange, dont la présidente, Jadwiga Czartoryska, partici-pait à la rencontre du 3 avril : « Nous représentons une partie de l’approche RSE d’Orange Pologne.

développement du réseau ADSL, protection des enfants et système de sauvegarde des données comptent parmi les avancées de la journée

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■ En Pologne, le Groupe opère sous la marque Orange pour le fixe, internet et la télévision, et les services mobile.

■ 14,6 millions de clients mobile, 5,6 millions de clients voix fixe, 2,3 millions de clients internet haut débit et environ 660 000 clients TV.

■ Notre démarche RSE s’appuie sur une approche du dialogue avec les parties prenantes structurée autour de la norme AA1000.

■ Une méthode spécifique est appliquée pour conduire ce dialogue : le CSR Dialog Toolkit, déjà déployé dans 14 pays.

Nous nous concentrons sur les programmes éducatifs et culturels pour enfants et ado-lescents et nous nous engageons dans les projets sociaux. Mais une part de notre activité, par exemple les programmes portant sur la sécurité des enfants dans les médias élec-troniques, est particulièrement proche des principales activités d’Orange Pologne. »Parmi les avancées présentées à Gdańsk ce jour-là figurent de nombreuses initiatives : la construction d’une infrastructure ADSL en Poméranie avec le soutien de l’Union euro-péenne ; la conception d’une offre pour aider les parents à localiser leur enfant ; le lancement d’un système gratuit de sauvegarde des don-nées du mobile ; ou bien encore la prépara-tion d’une offre spéciale pour les personnes handicapées – avec par exemple l’application Asystent NN, permettant la commande vocale du téléphone portable.De façon transparente, les représentants du

Groupe n’hésitent pas non plus à aborder les demandes qui n’ont pas encore pu recevoir de réponse, pour des raisons de temps, de technique ou de réglementation. Ces attentes non satisfaites concernent par exemple l’in-troduction de services préférentiels pour les organisations publiques, ou bien encore un contrôle accru des contenus en ligne acces-sibles aux enfants. Le suivi de ces demandes sera cependant assuré et fera notamment l’objet d’une communication transparente dans le rapport RSE en cours d’élaboration chez Orange Pologne.Dernier temps fort de la journée, dans l’après-midi, après la présentation des actions menées par le Groupe, un long moment a été consa-cré à des échanges informels entre les invi-tés, afin de leur permettre de confronter leurs expériences.Conclusion de Krzysztof Czopek ? « Nous sommes conscients de l’importance de ce

dialogue et nous apportons beaucoup d’atten-tion à sa réalisation, comme lors de cette ses-sion récapitulative. Ce genre de rencontre est aussi une excellente occasion de présenter nos

parties prenantes les unes aux autres – manière de créer une vraie coopération et de faire naître de nouveaux projets. »

la démarche

> co-construire avec les acteurs locauxNotre Groupe a choisi de construire sa politique de RSE sur la norme AA1000, impliquant un processus d’engagement systématique des parties prenantes. C’est un élément fondamental, qui permet de s’assurer de la cohérence de nos projets avec les attentes de la société, d’enrichir notre vision des risques et opportunités liés à nos activités, et de co-construire avec les acteurs locaux des solutions créatrices de valeur. Comme l’explique Monika Kulik, experte RSE chez Orange Pologne, « ce dialogue a pris

une forme très développée dans notre pays, puisque nous avons choisi de ne pas nous arrêter sur une seule méthode, en prenant soin que les rencontres, les questionnaires et les sondages soient très complets. C’est pour cela que nous avons privilégié des rencontres individuelles entre le président d’Orange Pologne, Maciej Witucki, et les représentants d’organisations, d’administrations et de clients les plus importants – des entretiens toujours suivis de grandes rencontres publiques récapitulatives. »

Dr Małgorzata Bartoszewska-Dogan, Hôpital Mikołaj Kopernik

Piotr Gehrmann, Directeur commercial Relacom Sp. zo.o

Maciej Krupa, conseiller municipal de Gdańsk

Zbigniew Canowiecki, Président, Entrepreneurs de Poméranie

Łukasz Richert, Directeur, Association de la région Cujavie-Poméranie

« Nos services pédiatriques travaillent avec Orange en tant que clients, mais aussi comme participants à des projets sociaux.

C’est une collaboration fructueuse pour les enfants et pour nous. »

« Courant dans les groupes internationaux, ce type de dialogue n’avait pas encore sa place dans la culture d’entreprise en

Pologne. En tant que fournisseur, je suis heureux que cette démarche ait été adoptée dans notre région. »

« Il faut espérer qu’il y aura plus d’initiatives de ce genre de la part des entreprises. J’ai appris aujourd’hui avec

satisfaction l’implication d’Orange Pologne dans la réalisation de la stratégie du gouvernement sur la densification du réseau d’infrastructure. »

« C’est avec plaisir que je participe à ces rencontres. Elles sont très professionnelles, dans une ambiance conviviale, où

nous pouvons discuter de façon ouverte et animée avec les représentants d’Orange. »

« Ces rencontres ont une double valeur pour moi : observer les bonnes pratiques réalisées par d’autres intervenants

et en même temps enrichir notre propre base d’idées. »

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BARCELONEESPAGNE

L’Université Ouverte de Catalogne compte plus de 2 000 ensei-gnants pour 50 000 étudiants. Des chiffres qui surprendront lorsque l’on sait qu’il s’agit d’une « télé-université ». Son credo : assurer un enseignement virtuel pour des étudiants de 50 pays, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 sans perdre en proximité et en qualité académique.Pour y parvenir, l’UOC et Orange ont mené une initiative innovante dans la conception d’environnements d’apprentissage pour termi-naux mobiles via le développement d’iUOC, une application destinée à l’iPad. Au cœur de cette application : des flux RSS, qui permettent la syndication de données à partir de différentes sources et assurent une communication étroite entre l’iPad et le serveur de l’UOC. Première étape du projet, cette application pour iPad sera à terme déclinée sur de nombreux autres types de périphériques et tablettes.

CONVIVIALITÉ, VARIÉTÉ, AUTONOMIE

Pour les étudiants, iUOC représente avant tout la possibilité de gérer librement son emploi du temps et ainsi d’acquérir une plus

grande autonomie. Un avantage que confirme Llorenç Valverde, vice-président de l’UOC chargé de la technologie : avec cet outil, il est avant tout question de « donner aux étudiants les moyens de diriger leur propre expérience d’apprentissage. L’enseignement n’en devient que plus accessible et personnel. » En plus de cette souplesse, un des principaux intérêts de l’application est de faire bénéficier d’un accès permanent à des contenus pédagogiques régulièrement actualisés. Quant au support, l’iPad, il donne aux étudiants l’opportunité d’exploiter pleinement les différents temps de lecture qu’ils peuvent avoir dans leur journée, ou dans la semaine. N’importe où, que ce soit chez eux, dans les transports ou dans un café, ils peuvent consulter des contenus pédagogiques variés : textuels, audio, ou encore vidéo. Flexible, la solution iUOC se veut aussi convi-viale. C’est par exemple le but des différentes applications fournies mais aussi de la messagerie et d’un chat commun qui contribuent à renforcer les échanges entre les étudiants et les enseignants.

PERSPECTIVES

Cette vision est partagée du côté d’Orange Espagne, comme le confirme le manager de cette innovation, Javier Viviente : « l’objectif de cette opération est de faciliter l’accès à la tech-nologie et de démocratiser son utilisation. Nous aidons les étudiants à la maîtriser et à en tirer pleinement profit. » Si cette collaboration entre l’opérateur et l’université vise à améliorer le plus efficacement possible le processus d’apprentissage, il est aussi plus largement question pour le Groupe, et toujours selon Javier Viviente, d’« aider nos clients à exploiter les nouvelles technologies afin d’améliorer leur quotidien ». Un pari visiblement réussi pour Ester Ponsada Cano, une étudiante qui a pu expé-rimenter iUOC : « Apprendre devient désormais plus facile et se fait plus rapidement par rapport aux méthodes académiques traditionnelles. »Une fois cette phase pilote achevée, le projet iUOC espère réunir les 55 000 étudiants de l’université en incorporant cette application au sein de l’Apple Store. Mais l’application pour iPad ne constitue en réalité qu’une première étape. Le but affiché est aussi de devenir accessible sur d’autres supports mobiles pour agrandir son public, toucher un maximum d’étudiants et ainsi augmenter sensiblement le nombre de connexions sur le campus virtuel de l’UOC. C’est dans ce sens que l’université a défini des normes de base pour adapter ces environnements d’apprentissage à un maximum de périphériques mobiles.

l’apprentissage en mode « appli sur mobile »Proposée par l’Université Ouverte de Catalogne (UOC) en collaboration avec Orange Espagne, l’application iUOC d’apprentissage sur mobile permet d’intégrer un campus virtuel grâce à un projet pilote sur iPad. Une approche souple et interactive, pionnière en matière d’enseignement à distance.

L’Université Ouverte de Catalogne, en Espagne.

■ Orange Espagne a réalisé un chiffre d’affaires de 3,993 milliards d’euros en 2011.

■ 12,5 millions de clients pour le mobile et 1,3 million de clients pour l’internet haut débit ADSL.

■ Fondée à Barcelone en 1994, l’UOC est une université à distance proposant une dizaine de cursus de type « Grado », master et doctorat.

avec l’application iUOC, les étudiants dirigent leur propre expérience d’apprentissage

Teresa Iribarren Donadeu, enseignante à l’UOC

> « un enseignement simplifié, pour les étudiants comme pour les enseignants »

« Grâce à l’iUOC et aux tablettes, le développement du processus d’enseignement est simplifié, pour les étudiants comme pour les enseignants. Quant au support lui-même, je dois dire que, globalement,

l’attrait esthétique et la convivialité de l’iPad encouragent le travail. À mon sens, le principal avantage de cette tablette est d’offrir la possibilité de visualiser des contenus

d’enseignement dans des formats audiovisuels et d’accéder aux informations sur internet. Outre l’application développée par l’université, à caractère éminemment pédagogique, le flipboard est

probablement l’une des plus utiles : il permet de rassembler les informations que les étudiants utilisent régulièrement, comme les blocs-notes des enseignants. »

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PARISFRANCE

À l’image de plusieurs autres pays du Groupe en Europe, Orange France est partenaire du « Safer Internet Day », le grand événement annuel du programme de la Commission euro-péenne visant à promouvoir un usage sûr et responsable d’internet et des terminaux mobiles. La huitième édition s’est déroulée le 7 février 2012 et était consacrée au thème « Découvrir internet ensemble ». Objectif ? Favoriser les échanges entre générations dans l’apprentissage numérique, pour aboutir à des pratiques sereines et maîtrisées.

À cette occasion, Orange France a décidé

d’organiser un chat « Parents numé-

riques » sur le portail orange.com. Pendant une heure, des parents ont pu dialoguer à bâtons rompus avec des experts de la pro-tection de l’enfance spécialement réunis pour la circonstance. Très vite, au fil des échanges, les principales préoccupations des parents surgissent : à quel âge laisser ses enfants surfer seuls sur Internet ? Comment différencier une addiction aux jeux et services en ligne d’un simple usage intensif ? Quand faut-il inter-dire l’accès ? Comment maintenir le dialogue avec son enfant quand on peine à comprendrele langage des jeunes sur les réseaux sociaux (« mdr », « lol »…) ? À ces questions de parents inquiets sur les limites à poser et les comportements à adopter, c’est le Dr Tisseron, psychiatre et psychanalyste, qui le premier apporte des réponses en forme d’appel à la vigilance, mais aussi au dialogue et à la dédra-matisation (voir ci-dessous). Sur la question de l’accompagnement, Olivier Andrieu-Gérard, de l’Union nationale des associations familiales, souligne de son côté : « Aujourd’hui, la véritable question est celle de l’éducation aux médias numériques. L’école apparaît comme un lieu séduisant pour sensibiliser les jeunes et c’est un bon moyen d’éviter la fracture numérique. Mais il est également important que parents et

enfants se retrouvent autour des pratiques de ces nouveaux médias. Il faut créer le dialogue, et leur expliquer ce que signifie de publier des photos, des statuts sur les réseaux sociaux – les laisser faire leur apprentissage, mais leur donner les clés dès le départ. Si l’enfant ren-contre une situation complexe sur un réseau, et si la communication est établie avec ses parents, il viendra de lui-même leur en parler. »

Cette séance de chat est également l’occa-

sion de rappeler les aspects positifs des

nouvelles technologies. Comme le souligne l’un des parents connectés : « Il ne faut pas non plus diaboliser un outil qui a quand même révolutionné nos vies, y compris celles de nos

enfants qui ont accès à une bibliothèque d’infor-mation d’une richesse incroyable juste au bout de leur souris. » Responsable du numéro Net Écoute 0800 200 000, opérée par l’association reconnue d’utilité publique e-enfance, et expert auprès de la Commission européenne pour l’efficacité des logiciels de contrôle parental, Dominique Delorme abonde dans ce sens : « L’attitude parentale ne doit pas être de dire « je n’y comprends rien. » Il faut aller sur internet, comprendre comment fonctionnent les sites. À partir du moment où internet est utilisé d’une façon correcte, il est clair que c’est un outil très riche. »Restent les cas extrêmes : comment faire face à un problème de harcèlement en ligne par

d’autres jeunes ? De vol ou de détournement d’information ou de photos personnelles ? Des recours simples existent auprès des sociétés qui gèrent les réseaux sociaux, et il est aussi possible de s’adresser à la justice pour faire sup-primer une photo sur internet. Sur la question du cyber-harcèlement, Dominique Delorme rappelle que « la ligne Net Écoute est le partenaire de l’Éducation nationale pour gérer ces problèmes. Autrefois, la victime de brimades avait un havre de paix chez elle : aujourd’hui, ça ne s’arrête jamais. Dans ces cas-là, il est important avant tout que les parents rencontrent le principal de l’établissement scolaire afin d’envisager les mesures à prendre. »

La meilleure parade contre ces écueils

reste la prévention, en apprenant aux enfants à configurer correctement leurs paramètres de confidentialité sur les réseaux sociaux, et en s’appuyant sur les logiciels de contrôle parental. Directeur de la RSE d’Orange France, Alain Liberge précise à cet égard : « Notre rôle d’opérateur est de donner des conseils, des précautions d’usage et des outils. Nous pro-posons ainsi des solutions de contrôle parental gratuites sur l’ordinateur, le mobile, la TV et la vidéo à la demande, pour limiter l’accès à des sites ou des contenus inappropriés. Ces outils sont très efficaces mais il reste important que les parents accompagnent leurs enfants. » Raison pour laquelle, entre autres initiatives, Orange France organisera, tout au long de l’année 2012 et dans une dizaine de grandes villes, des ateliers de sensibilisation dédiés aux parents sur l’utilisation des réseaux numé-riques par les adolescents et des formations au contrôle parental.

(1) Sources : Ifop, Réseaux sociaux en France 2009 et enquête EU Kids Online 2010 menée dans 25 pays européens.

quand Orange accompagne les « parents numériques »93 % des 9-16 ans surfent sur internet au moins une fois par semaine, et 96 % des 14-24 ans déclarent être membres d’un réseau social (1).Cette explosion des usages pose la question de l’accompagnement des enfants et ados quant à leur utilisation des technologies de l’information et de la communication. Et elle suscite bien sûr des attentes et interrogations croissantes chez les parents, auxquelles s’efforcent de répondre les opérateurs. Exemple avec l’approche d’Orange France, qui a fait de la protection des enfants une priorité de son engagement sociétal.

3-6-9-12 ans. C’est une règle simple relayée par une majorité de pédiatres.

■ 3 : éviter les écrans avant 3 ans. Cela concerne les mobiles, les tablettes, les ordinateurs, etc.

■ 6 : pas de console de jeu personnelle avant 6 ans.

■ 9 : éviter internet jusqu’à 8-9 ans, et il vaut mieux accompagner l’enfant devant internet.

■ 12 : internet seul à partir de 12 ans. Mais il faut éviter internet dans la chambre et limiter quand même le temps passé. On ne peut pas s’inscrire à moins de 13 ans mais Facebook ne vérifie pas si l’enfant ment sur son âge.

Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, expert des relations jeunes-médias-images

> « apprendre à l’enfant à s’auto-diriger et à s’auto-protéger » « Il faut bien sûr être

vigilant et poser des limites au temps passé sur les écrans

afin qu’il ne nuise pas aux autres activités et loisirs. Une attention particulière doit être portée aux

résultats scolaires, qui ne doivent en aucun cas pâtir du temps passé sur internet. Mais la base de la protection repose sur la confiance et l’instauration de nouvelles formes de dialogue entre les parents et leurs enfants. Il ne faut

pas chercher à entrer dans leur intimité, mais plutôt leur expliquer le droit à l’intimité et le droit à l’image, ainsi que les trois règles de base d’internet : tout ce qu’on y met peut tomber dans le domaine public, tout y restera éternellement

et tout ce qu’on y trouve est sujet à caution. L’objectif n’est pas de punir l’enfant qui passe trop de temps sur Internet, mais de veiller à ce que ses autres activités n’en pâtissent pas, et de l’accompagner pour qu’il apprenne

progressivement à s’autodiriger et à s’autoprotéger, dans le virtuel comme dans la vraie vie. Et restons attentifs à ce que l’enfant peut à son tour nous expliquer car les jeunes apprennent souvent plus vite que leurs parents à se protéger !

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ACE, LION, LION2…AFRIQUE

l’arrivée des câbles sous-marins   cSigne de l’essor des télécommunications en Afrique, les projets de câbles sous-marins s’y sont multipliés depuis les années 2000 : SAT-3/WASC, TEAMS, EASSy… Avec le câble Africa Coast to Europe (ACE) sur la façade atlantique du continent, Orange participe à combler le fossé qui s’est creusé entre le Sud et le Nord en matière de connectivité. Retour sur un projet d’ampleur, à quelques mois de la mise en service du câble…

De l’idée qui naît et germe en 2008, jusqu’à la pose du câble en 2011 et 2012, en passant par l’établissement du consortium en 2009, la signature du contrat de fabrication et de fourniture en 2010… La saga ACE ressemble moins à une course de fond qu’à un sprint. Mais l’état de la connectivité africaine requiert une rapidité à la mesure des défis qui attendent le continent. En 2009, alors qu’ACE n’en est qu’au stade de l’ébauche, un rapport de l’Union Internationale des Télécommunications indi-quait que le nombre d’abonnés disposant d’un accès haut débit fixe pour l’année 2008 ne s’élevait qu’à 635 000 en Afrique !

UN MOTEUR DU DÉVELOPPEMENT

Dans une économie largement virtualisée, la capacité d’un pays à s’inscrire et à se maintenir dans une dynamique de développement se mesure désormais à l’aune de ses infra-structures de communication et d’information. La corrélation entre accès à l’information et fluidité des échanges d’un côté, et développement socio-économique de l’autre, n’est plus à démontrer. L’UIT reprend à son compte ce constat quand elle fixe l’objectif de rendre abordables les coûts du large bande afin d’en renforcer l’accessibilité, en particulier en Afrique, où la pénétra-tion du haut débit est inférieure à 1 %. « Dans la plupart des pays africains, notamment ceux qui seront rattachés au câble ACE pour la première fois, le réseau internet était uniquement satellitaire, relativement res-treint et très coûteux, ce qui limitait son usage aux entreprises, explique Yves Ruggeri, Président du consortium ACE. Je me souviens, lors d’une visite au Kenya avant l’arrivée du premier câble sous-marin, avoir mis plusieurs heures pour envoyer un mail ! Au Niger, au Mali ou en Guinée, l’enclavement numérique constituait la réalité quotidienne et le frein majeur à la crois-sance. Dans ces pays, ACE est autant une révolution écono-mique, autorisant une accélération sans commune mesure des échanges commerciaux, que sociale, pour les habitants qui ne connaissent d’internet que le nom. »

UNE ÉPOPÉE À 700 MILLIONS DE DOLLARS

En 2008, quand les premières réflexions autour de la probléma-tique de la connectivité africaine commencent à se structurer chez Orange, elles ne se cantonnent alors qu’aux pays où le Groupe est implanté, dont l’activité commerciale est ralentie par l’absence d’accès aux services haut débit. C’est à partir d’une réunion d’approche organisée au Sénégal en septembre 2008 que le projet commencera à dessiner des contours plus clairs. « Les rumeurs autour de cette réunion aidant, poursuit Yves Ruggeri, nous avons reçu de nombreuses sollicitations de la part de pays faisant part de leur intérêt. Les rencontres qui se suc-céderont par la suite avec les pouvoirs publics de plusieurs pays finiront de lever les dernières barrières. Liées au financement du projet, d’une part – face au manque de ressources de certains États, la Banque mondiale affichera son soutien matériel. Et aux aspects réglementaires, d’autre part – les autorités de régulation des pays concernés s’engageant à lever certains freins afin de permettre l’accès au câble. »

Le consortium comprend 17 membres : opérateurs, États et « Special Purpose Vehicles » (structures ayant la forme d’un GIE, comprenant plusieurs acteurs copropriétaires dans un pays donné, comme le Cable Consortium of Liberia Inc.). Chacun de ces partenaires, seul ou à plusieurs, détient la copropriété d’une station. Le projet ACE nécessitera un investissement total de 700 millions de dollars pour déployer 17 000 kilomètres de câble et relier au haut débit à terme une vingtaine de pays.

DÉSENCLAVER ET SÉCURISER LES ACCÈS

La mise en service d’ACE est attendue de pied ferme dans les pays. Encore plus peut-être dans neuf d’entre eux, qui béné-ficieront pour la toute première fois d’une voie vers un haut débit performant et accessible économiquement. « L’exemple du Mali est emblématique, analyse Yves Ruggeri. Voici un pays enclavé du point de vue de la technologie et de la géographie, sans accès à la mer. C’est sur ce point que le Groupe change la donne avec ACE, en permettant au Mali d’être copropriétaire d’une station via un raccordement terrestre par le Sénégal. Favoriser l’accessibilité aux services de voix et à l’internet au plus grand nombre, accompagner l’essor des usages numériques qui n’en sont encore qu’à leurs prémices, et de manière générale réduire la fracture numérique des pays ouest-africains, voilà tout ce que permet ACE. Le câble servira par ailleurs à renforcer l’efficacité des actions menées par Orange en Afrique en faveur du développement écono-mique et social : éducation, santé, offres spécifiques pour les zones rurales… »Pour les pays déjà desservis par un câble sous-marin, ACE constituera une route de sécurisation ainsi qu’un gage de qualité de service supplémentaire. La révolution numérique en Afrique est prévue pour fin 2012…

soudainement, un pays qui n’avait aucun espoir de disposer un jour du haut débit entre de plain-pied dans l’ère digitale

FOCUSLe câble sous-marin ACE se déploie sur 17 000 kilomètres de la France à l’Afrique du Sud. Il apportera à terme le haut débit dans 20 pays.

câbles sous-marins

> des enjeux et des perspectives !Sous la pression d’une concurrence accrue sur le marché mondial du haut débit et de la construction de nouveaux câbles, il est estimé que le nombre d’abonnements haut débit en Afrique augmente actuellement de 28 % par an. En apportant une nouvelle connectivité fiable et de haute qualité, avec des prix réduits pour les utilisateurs finaux, le câble ACE contribue à accompagner cette explosion des usages et des abonnements, et à réduire la fracture numérique sur le continent africain.C’est également le cas du câble LION

(Lower Indian Ocean Network) reliant depuis 2009 Madagascar, la Réunion et Maurice. « Un bouleversement positif et un événement historique », fait remarquer Yves Ruggeri, Directeur du département Networks Strategy & Submarine Systems d’Orange, et président du consortium ACE. Effectivement, en permettant de réduire considérablement le coût des services haut débit, le déploiement de LION permettait de franchir un palier important dans la lutte pour le développement des échanges dans l’île de Madagascar

et la démocratisation d’internet. « En septembre 2010, le Groupe décide d’aller plus loin en s’engageant dans une deuxième phase avec LION2, une extension du câble existant qui ira jusqu’au Kenya, en desservant au passage l’île de Mayotte. » Mis en service le 12 avril dernier, LION2 permet à une nouvelle île de l’océan Indien de vivre sa révolution numérique avec l’arrivée du haut débit. LION2 offre par ailleurs une nouvelle route d’évacuation et d’acheminement du trafic vers le Nord.

Portugal

France

Nigeria

Angola

Afrique du Sud

Namibie

République démocratique du Congo

Cameroun

Gabon

Guinée équatoriale

Niger

Gambie

Sierra Leone

LiberiaCôte d’Ivoire

Sao Tomé-et-Principe

Mauritanie

GuinéeGhana

Bénin

MaliSénégal

Îles CanariesEspagne

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à la découverte des actions et engagements RSE d’Orange

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■ Orange investit dans plusieurs projets de construction de câbles sous-marins, visant à accroître la connectivité internet de nombreux pays, notamment en Afrique.

■ L’ambition du Groupe consiste à démocratiser l’accès à internet en Afrique et développer la qualité de son réseau mondial.

■ Long de 17 000 kilomètres, le câble ACE reliera au haut débit une vingtaine de pays de l’ouest africain.

s   change la donne économique

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initiatives #2 / édition 2012

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GREEN ITNMONDE

■ Fin 2011, le Groupe exploitait des réseaux dans plus de 30 pays pour desservir ses clients grand public ainsi que dans près de 220 pays ou territoires pour ses clients entreprises.

■ L’exploitation des réseaux et des systèmes d’information représente les deux tiers de la consommation totale d’énergie du Groupe.

■ Plus de 370 GWh économisés depuis trois ans grâce au programme de transformation des infrastructures réseaux Green ITN 2020.

des réseaux et des SI toujours moins énergivoresÉpine dorsale de nos activités, les réseaux et systèmes d’information représentent 66 % de notre consommation totale d’énergie. Comment les faire directement contribuer à la réduction de nos impacts environnementaux, tout en absorbant la croissance continue des usages et trafics de données ? C’est tout le défi de notre plan d’actions Green ITN 2020, innovant dans trois dimensions clés.

réduction de gaz à effet de serre

> un effort à long terme sur l’ensemble de nos consommationsOrange s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20 % et ses consommations d’énergie de 15 % entre 2006 et 2020. Pour cela, nous mettons en œuvre dans toutes nos entités des plans d’actions « énergie » s’appuyant sur trois leviers complémentaires : réduction des consommations d’énergie des

réseaux et bâtiments ; déploiement de solutions utilisant les énergies renouvelables ; et réduction des émissions liées aux véhicules et aux déplacements professionnels des collaborateurs. Les résultats les plus significatifs seront bien sûr visibles à long terme, mais ces plans d’actions démontrent déjà leur efficacité. Nous avons

par exemple stabilisé notre consommation d’énergie rapportée au nombre de nos clients, et le renouvellement de notre flotte de véhicules a permis une économie en 2011 de 1,6 million de litres de carburant. Déjà lancé dans 24 pays couvrant 95 % de la consommation d’énergie « technique » du

Groupe, le plan Green ITN 2020 pour nos réseaux et SI a permis, à lui seul, d’économiser plus de 400 GWh en trois ans.Enfin, depuis 2009, des compteurs électriques « intelligents » sont progressivement implantés sur nos plus importants sites techniques en France, en Espagne et en Pologne pour

améliorer la fiabilité des mesures de consommations d’énergie. Fin 2011, 91 sites techniques en bénéficiaient déjà, et notre objectif, désormais, est d’équiper tous les pays d’ici trois à cinq ans.

DES CENTRES DE DONNÉES OPTIMISÉSPour faire fonctionner nos milliers d’applications et services, nous exploitons des serveurs informatiques hébergés dans des centres de calcul. Ceux-ci concentrent 20 % de nos dépenses énergétiques liées aux réseaux et SI. Afin de réduire leur consommation, nous remplaçons progressivement les modèles anciens par des serveurs à plus grande capacité de traitement (ce qui permet d’en réduire le nombre), et nous rationalisons nos SI en limitant au maximum le nombre d’applications en service. Lancée en 2007, la « virtualisation » permet par ailleurs de concentrer plusieurs applications sur un même serveur physique : fin 2011, plus de 16 000 serveurs virtualisés avaient été déployés, permettant d’économiser depuis 2007 près de 65 GWh, soit près de 4 800 tonnes d’émissions de CO2 en moins.

Un serveur ne pouvant héberger qu’un seul langage, à savoir un seul système d’exploitation… il a fallu se doter d’un serveur physique pour chaque type de langage.

… chaque serveur n’était pas utilisé au maximum de sa capacité.

La « virtualisation des serveurs » a permis d’héberger plusieurs langages sur une même machine physique.

DES SYSTÈMES DE VENTILATION INNOVANTSEn fonctionnant, nos équipements électroniques dégagent une chaleur importante, régulée par des systèmes de climatisation habituellement gourmands en énergie. Or grâce à des systèmes de ventilation innovants, nous sommes désormais capables de réaliser jusqu’à 80 % d’économie d’énergie dans nos locaux techniques sur la climatisation. Leur principe ? Aspirer l’air frais extérieur pendant la nuit, etw rejeter l’air chaud dans le même temps. Dépourvue de fluides frigorigènes nocifs pour l’environnement, cette technologie a obtenu en 2007 le Trophée des technologies propres et économes décerné par l’Ademe et le magazine Industries et Technologies. Fin 2011, ce type de ventilation était déployé dans 15 400 sites techniques et 18 pays.

Le principe est simple : un système de ventilation aspirant de l’air extérieur plus frais et rejetant de l’air chaud.

Pendant la nuit et jusqu’au petit matin, lorsque la température extérieure est peu élevée, la ventilation fait entrer de l’air frais dans le bâtiment.

Lorsque la température extérieure atteint celle du bâtiment, l’entrée d’air est coupée. Grâce à l’inertie thermique du bâtiment, la températureintérieure va s’élever lentement.

PLACE AUX ÉNERGIES RENOUVELABLESDans certaines zones rurales et particulièrement en AMEA, l’alimentation électrique de nos réseaux mobiles pose un véritable défi. Depuis plusieurs années, à la place de groupes électrogènes au fioul, nous déployons des sites mobiles solaires. Évitant l’achat de carburant et diminuant significativement la maintenance, ces sites solaires contribuent au développement des communautés isolées par l’accès à l’électricité et aux télécommunications. Fin 2011, plus de 2 000 sites solaires étaient déjà installés dans 14 pays d’Afrique et du Moyen-Orient ainsi qu’en République dominicaine, au Vanuatu et en Arménie. Ces sites solaires assurent la production annuelle de 13 GWh, et permettent aussi d’économiser 25,3 millions de litres de carburant, en plus d’éviter l’émission de 67 000 tonnes de CO2. Notre objectif est d’alimenter par le solaire 25 % de nos nouveaux sites solaires mobiles en Afrique d’ici à 2015. Par ailleurs, en République dominicaine, une expérimentation est en cours sur l’alimentation d’un site radio par un générateur hybride éolien/solaire.

Son mode de fonctionnement est simple. Les rayons du soleil sont captés par des panneaux photovoltaïques ou panneaux solaires.

L’énergie solaire est ensuite convertie en énergie électrique pour alimenter la station mobile.

En l’absence de soleil, notamment la nuit, les batteries restituent leur énergie pour assurer la continuité de l’alimentation de la station mobile.

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à la découverte des actions et engagements RSE d’Orange

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CÔTE D’IVOIRENIGEROUGANDA

Loin des clichés, le continent africain avance, innove, entreprend… et affiche, malgré la crise économique et les incertitudes politiques, l’une des plus fortes croissances mondiales. C’est ce dynamisme qu’Orange a souhaité mettre à l’honneur en lançant le prix Orange de l’Entrepreneur social en Afrique. Objectif ? Récompenser l’esprit d’initiative d’entrepreneurs qui ont développé via les nouvelles technologies de l’information des projets innovants à fort impact économique et social pour les populations. La parole aux trois lauréats qu’Orange a choisi de récompenser et d’accompagner durablement dans le cadre de cette première édition.

■ Avec plus d’un milliard d’habitants et un taux de pénétration mobile de moins de 50 %, le marché africain des télécoms dispose d’un potentiel de croissance très important.

■ Orange adapte ses capacités d’innovation aux spécificités et aux besoins locaux : Orange Money, Djamaa Phone, Village Internet, etc.

■ Après celui du Caire, le Groupe a ouvert fin 2011 son deuxième Technocentre d’Afrique à Abidjan.

un soutien à la création d’entreprise innovante

focus

> le prix Orange de l’Entrepreneur social en Afrique

Orange a lancé en 2011 le prix Orange de l’Entrepreneur social en Afrique. Entre RSE et soutien à l’innovation, il vise à encourager les idées innovantes, où la technologie agit en faveur du développement local. Il est destiné à tout étudiant, salarié ou entrepreneur non salarié d’Orange, Africain ou non : les projets doivent cependant cibler au moins un pays d’Afrique où Orange est implanté. La remise des prix a

eu lieu en novembre 2011 lors des AfricaCom Awards en Afrique du Sud. Le succès a été au rendez-vous avec 634 dossiers reçus. Quatre critères ont guidé le jury : l’impact social sur les populations, l’impact économique et la création d’emplois, la faisabilité de la duplication, la pertinence du business model. Rendez-vous le 22 mai 2012 pour la deuxième édition. Résultats en novembre.

3E PRIXÀ L’ORIGINE DE LA START-UP KACHILEULF RICHTER (CÔTE D’IVOIRE)

« L’objectif de Kachile est de promouvoir l’artisanat africain par la vente en ligne d’objets, principalement de décoration.Pourtant très développé dans notre région et riche d’un vrai potentiel de croissance, ce secteur manque cruellement de visibilité et d’accès aux marchés internationaux. La frontière entre les artisans et les artistes est très floue en Afrique ! Aussi ne sont-ils pas pris au sérieux, et bien souvent exploités. Kachile proposera la vente en ligne d’objets de qualité, standardisés pour certains, et assurera les aspects logistiques. Ce n’est pas évident en Côte d’Ivoire, où il faut faire face à de nombreux problèmes réglementaires. La crise qui a frappé le pays fin 2010 m’a fait douter de la poursuite du projet. Mais j’ai reçu un prix de la Banque mondiale : ça m’a remotivé. Dans la foulée, gagner un prix Orange de l’Entrepreneuriat social a été très bénéfique. J’ai pu investir dans des bureaux, commencer à former des gens… Même si ce n’est pas facile tous les jours, je crois beaucoup en Kachile et à sa dimension humaine. J’ai envie d’aider ces artisans et de faire connaître leur talent. »

2E PRIXFONDATRICE DE LA START-UP AGASHA BUSINESS NETWORKSHARON AGAINE (OUGANDA)

« Ma société met à la disposition des petites et moyennes entreprises africaines une plateforme en ligne afin de faciliter leur mise en relation avec des partenaires économiques internationaux.Comme l’usage et l’accès à internet n’est pas encore une évidence en Afrique, j’ai eu l’idée d’intégrer cette plateforme sur les mobiles. Quand un entrepreneur international repère sur notre plateforme une PME africaine qui l’intéresse, il peut lui envoyer non pas un e-mail, mais un SMS. Le destinataire peut aussitôt répondre par le même biais. Il existe aussi une option pour appeler directement la PME. Ce système favorise les opportunités de marchés entre les PME en Afrique et dans le reste du monde. Mon business plan était déjà finalisé en 2010, mais comme ce projet ne génère pas encore de bénéfices, j’ai eu du mal à trouver des investisseurs. Et puis il y a eu ce prix : l’aide financière que j’ai reçue de la part d’Orange était la bienvenue. Mais au-delà de l’aspect économique, ce prix est porteur d’espoir. J’encourage les futurs entrepreneurs à ne pas abandonner et à se battre pour leurs idées. »

1ER PRIXINVENTEUR D’UN PROCÉDÉ D’IRRIGATION À DISTANCEABDOU MAMAN (NIGER)

« Le système que j’ai créé permet aux agriculteurs de gérer à distance, depuis leur téléphone mobile, l’irrigation de leurs champs.Le gain de temps est réel : irriguer une exploitation demande de rester sur place très longtemps, excluant toute autre activité. Mon système automatisé permet à l’agriculteur, par exemple, d’aller vendre sa production pendant ce temps. En plus des impacts concrets dans la vie quotidienne des agriculteurs, ce système améliore la gestion des consommations d’eau : en mesurant au millilitre près ce dont l’exploitation a besoin, il favorise la préservation de cette denrée rare sur le continent africain. Un prototype a été présenté au Forum Mondial de l’Eau, à Marseille, début mars : c’est une grande fierté pour moi ! Je remercie Orange de m’avoir permis d’aller au bout de ce projet. C’est une excellente initiative d’aider les personnes qui ont des idées, mais peu de moyens. Les futurs candidats ne doivent donc pas hésiter à proposer leurs projets : avec un petit coup de pouce, on peut faire de grandes choses ! »

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PARIS-BUCARESTFRANCE-ROUMANIE

la collecte et le recyclage des   mC’est l’objet électronique le plus répandu sur la planète. En 2011, il s’en est vendu 1,5 milliard dans le monde, soit 150 millions de plus qu’en 2010 (1)… À l’horizon 2015, on prévoit qu’ils seront 15 milliards. Que deviennent-ils, tous ces mobiles ? Une situation pas vraiment durable que le Groupe s’emploie à transformer en boucle vertueuse.(1) Source : International Data Corporation.

Sachant que la fréquence de renouvellement d’un mobile est en moyenne de 20 mois, parler ici d’effet d’échelle n’est pas un vain mot. À ce jour, le nombre de terminaux inutilisés sur la planète est estimé à plus de 4 milliards. Selon l’Ademe, rien qu’en France, près de 130 millions de téléphones usagés dorment dans nos tiroirs alors que 10 % seulement sont recyclés…Des initiatives structurées de collecte existent pourtant depuis plusieurs années. Mais celles-ci restent méconnues dans l’esprit des consommateurs. « Les gens n’ont pas encore adopté le réflexe de restituer leur portable usagé, raconte Laurent Martin-Blanc, responsable de la collecte de mobiles usagés en France chez Orange. Soit ils ne savent pas qu’ils peuvent le faire et comment, soit ils le gardent au cas où… »

FAIRE D’UNE DIFFICULTÉ UNE OPPORTUNITÉ

La problématique du cycle de vie des mobiles constitue à la fois un enjeu crucial et une formidable opportunité.Savez-vous qu’un mobile contient près de 20 métaux rares, des substances précieuses ou en voie d’épuisement que l’on peut récupérer ? Qu’un téléphone qui semble impropre à l’usage peut être remis à neuf et permettre à certains de s’équiper à moindre coût ? Ou encore que la filière du recyclage crée des dizaines d’emplois ? Ce sont quelques-uns des enjeux liés à la collecte des téléphones mobiles usagés. Contribuer à préserver la pla-nète, agir pour la société en soutenant l’économie solidaire, voilà le défi pour lequel Orange mobilise ses forces et ses idées !

en France, le développement de la collecte éco-citoyenne

Avec ses équipes, Laurent Martin-Blanc définit et met en œuvre les démarches de collecte éco-citoyenne et de reprise de mobiles usagés. La récupération des portables est une réa-lité chez Orange depuis 2003. « La collecte éco-citoyenne, qui consiste à ramener spontanément son mobile dans un point de vente Orange est apparue en 2005. Limitée dans un premier temps à nos clients Entreprise, nous l’avons ensuite étendue à nos collaborateurs, puis à l’ensemble de nos clients, avant de la proposer aux collectivités locales en 2011. »

UNE DÉMARCHE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE

ET SOLIDAIRE

En 2008, Orange noue un partenariat avec les Ateliers du Bocage, une entreprise d’insertion membre d’Emmaüs, située dans les Deux-Sèvres. 100 % des mobiles collectés via la col-lecte citoyenne y sont traités ; 80 % seront recyclés et 20 % remis en état. Un sur cinq est en effet reconditionné, vidé des données qui y sont contenues et testé avant d’être revendu d’occasion. « Dans les pays émergents et le plus souvent en Afrique, précise Laurent Martin-Blanc, où une offre de mobiles à bas prix est

une véritable nécessité. » L’intégralité des bénéfices résultant de ces ventes sert à financer des filières de collecte de déchets de mobiles au Bénin, au Burkina Faso et à Madagascar déchets qui seront réexpédiés en Europe pour être recyclés. Cette façon de « boucler la boucle » permet aussi d’éviter que les pays émer-gents ne deviennent des décharges de déchets électroniques. C’est l’usine Umicore d’Anvers qui, selon des process industriels complexes et rigoureux, traite les matières polluantes et récu-père les substances rares ou en voie d’épuisement.

INFORMER, SENSIBILISER ET DÉMULTIPLIER

En 2011, 520 000 portables ont été collectés en France par Orange, soit 30 % de plus qu’en 2010. Un chiffre conséquent, mais qu’il faut relativiser au regard des 25 millions de mobiles vendus chaque année en France par l’ensemble du secteur. « Notre responsabilité consiste à expliquer notre démarche auprès de nos clients afin de stimuler leur fibre écologique, pour-suit Laurent Martin-Blanc. Depuis mars 2011, des collecteurs vert pomme, aisément identifiables, ont fait leur apparition dans nos 600 boutiques. L’éveil des consciences passe aussi par des campagnes de sensibilisation à grande échelle. Pour la troisième année consécutive, nous avons organisé nos Journées du recy-clage avec un objectif : récolter 100 000 mobiles en trois jours, grâce à la mobilisation de tous. Notre action concerne aussi les collaborateurs. Pour l’édition 2012 de notre manifestation « Avril en vert », nous avons lancé trois défis, dont celui de récolter aussi 100 000 mobiles usagés en interne, autant que le nombre de nos employés en France. »Ces dernières années, la communication sur les comportements « responsables » en général, et la collecte éco-citoyenne en particulier, s’est largement renforcée, à travers des sites dédiés, des pages consacrées aux réflexes verts dans les catalogues, l’affichage environnemental…Afin d’accentuer l’effort en la matière, la collecte éco-citoyenne se double d’une autre démarche mise en place dans les pays du Groupe, le Buy-Back, comme ici en Roumanie.

en Roumanie, les clients sont incités au recyclage

Braçov, ville médiévale et place touristique importante de Roumanie. C’est ici, dans la boutique Orange du centre histo-rique de la ville qu’a été expérimentée en juin 2010 l’offre de reprise des mobiles usagés.

une tonne de mobiles contient davantage de matériaux rares qu’une tonne de minerai… voilà les nouvelles « mines urbaines »

UN DÉFI SOCIO-ÉCOLOGIQUE, À L’ÉCHELLE DE LA PLANÈTEOrange s’implique chaque jour et dans chacun de ses magasins en faveur de la collecte des mobiles, soit en vue de leur recyclage, soit de leur réutilisation. Si chacun de nous recyclait un mobile, nous gagnerions 60 000 tonnes de ressources rares. Si en France un téléphone sur cinq était recyclé, nous économiserions 300 000 tonnes de CO2, l’équivalent de 2 milliards de kilomètres parcourus en voiture… Mais l’enjeu n’est pas uniquement environnemental, il est aussi social : avec 12 000 mobiles collectés, un emploi de réinsertion est créé ; avec 100 000, un atelier de collecte et de tri en Afrique est financé !

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à la découverte des actions et engagements RSE d’Orange

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■ Depuis l’apparition du GSM à la fin des années 1990, environ 8 milliards de mobiles ont été fabriqués.

■ Plus de 60 millions de mobiles dorment dans les tiroirs des Français ; la problématique de leur recyclage a donc valeur d’enjeu mondial.

■ Le Groupe a défini en 2007 les grands principes de mise en place et d’organisation de filières de collecte dans chaque pays. En 2010, plus de 500 000 mobiles ont été collectés par Orange, contre 270 000 en 2009.

s   mobiles usagés, un vrai défi !

L’INCITATION PAR L’ÉCHANGE

Laura Stroie, responsable de la boutique de Braçov, se souvient : « Nous avions déjà un système de collecte en place dans la bou-tique, mais dont le fonctionnement et les résultats dépendaient du bon vouloir et de l’initiative de chacun. Cela explique en partie la relative confidentialité de la démarche : nous ne récoltions guère plus de 10 portables chaque mois en moyenne… Le système de Buy-Back constituait une belle opportunité d’aborder la probléma-tique de la collecte différemment, en cherchant à encourager le consommateur. Nos équipes ont tout de suite adhéré à ce programme, y voyant aussi l’occasion de mieux servir et « récompenser » les clients. »Le principe est simple. Nous proposons à tous nos clients (actuels ou nouveaux) de leur racheter leur portable usagé. S’il est en état de marche, ils bénéficient alors d’une remise de l’équivalent de 5 euros ou 10 euros sur l’achat d’un nouveau téléphone ou sur certaines offres d’Orange. Si le téléphone est hors d’usage, son propriétaire est invité à le donner à recycler.

UN LIEN PLUS FORT AVEC LE CLIENT

« Nos clients ont été très réceptifs à cette nouvelle offre. Aidés par une campagne de promotion et de publicité locale lors du lancement, nous avons collecté 500 portables en un mois ! Cet engouement ne s’est pas démenti depuis, et nos clients ne cessent de nous poser des questions sur le sujet, preuve de leur intérêt », ajoute Laura.« Nous avons été le premier opérateur du pays à proposer cette offre, complète Roxana Balaban, chef de produit Customer Care chez Orange Roumanie. Depuis, le programme Buy-Back a essaimé dans l’ensemble de notre réseau de

98 boutiques et plus de 700 magasins partenaires. L’an dernier, nous avons collecté près de 200 000 por-tables de cette manière.En Roumanie, en France, et comme dans de nombreux pays où Orange est présent, la collecte des mobiles est une réalité. Inscrite dans le plan stratégique du Groupe, cette pratique va devenir un geste du quotidien. Pour le bien commun.

en 2011, 520 000 portables usagés collectés en France, 200 000 en Roumanie… la collecte est partout devenue une réalité

Mobo

> Mobo, le collecteur intelligent de mobiles usagésInventer une nouvelle voie pour soutenir la collecte, c’est la mission de Mobo, le collecteur interactif actuellement en cours d’expérimentation en région parisienne. Mobo est un dispositif composé en premier lieu d’un collecteur, un petit « robot » sympa qui interagit avec le public au moyen de son écran qui affiche des « humeurs », qui sourit et remercie ceux qui lui confient un mobile. Connecté à internet et géolocalisé, Mobo envoie des informations à une plateforme de service (notamment son taux

de remplissage, afin d’optimiser le bilan carbone des tournées de collecte) et reçoit des instructions (pour l’affichage de son écran).Par ailleurs, Mobo communique avec un site Web grand public, ce qui permet de créer des animations (concours de collecte entre différents Mobo). Sur ce site Web, on pourra très bientôt créer et envoyer des animations personnelles sur le Mobo de son choix et les dédier à des ami(e)s… Sur le site hello-mobo.fr, on peut également s’identifier (avec le numéro IMEI du mobile) et ainsi obtenir la traçabilité de

son geste en étant informé de ce que deviendra le mobile collecté. Cette identification permet également de participer à des jeux concours, des loteries… À la convergence de la réassurance citoyenne (traçabilité des dons), du divertissement et du marketing direct, Mobo constitue une nouvelle proposition en matière d’éco-citoyenneté : un système ouvert, participatif, ludique et gratifiant qui a pour objectif d’offrir à des partenaires (organisations publiques ou privées) la possibilité de s’associer à la collecte des mobiles usagés.

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