L'Emploi Et l'Investissement en France en 2014 Par Trendeo

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L'emploi et l'investissement en France en 2014, vu par Trendeo

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  • Lemploi et linvestissement en France en 2014

    travers lObservatoire de Trendeowww.observatoire-investissement.fr

  • Une reprise dlicate

    Lanne 2014 a bien vu sinverser la courbe delemploi net. Le solde des emplois crs etsupprims reprs dans lobservatoire de lemploiet de linvestissement de Trendeo reste faiblementngatif, mais baisse sensiblement par rapport lanne prcdente.

    Pour autant, cette reprise est dlicate, en plusieurssens. Elle est tout dabord lgre, avec descrations demplois toujours en baisse, mmerduite, et une volution positive qui ne provienttoujours que de la rduction des pertes demplois.Elle est ensuite fragile, car elle sinscrit dans uncontexte europen marqu par la crise grecque etun march mondial o de grands paramtrescomme le cours du ptrole ou celui de leurofluctuent fortement, de faon largement imprvue.

    Pour les pays de la zone euro, ptrole et dollarvoluent dans le bon sens, ce qui devrait permettrela poursuite du redressement grce un surcrot decomptitivit.

    Dans ce cadre gnral, nos donnes permettent demieux comprendre, chaud, les tendances luvreau sein de lconomie franaise.

    En termes sectoriels tout dabord, letransport/logistique (surtout la logistique), puislindustrie manufacturire sont les secteurs dontla situation samliore le plus en 2014. Leau et lagestion des dchets, les conseils et services auxentreprises ou le secteur des arts et spectacles(suite des annonces dembauche chez Eurodisneyou Pierre et vacances par exemple). Le BTP voit sasituation samliorer par rapport 2013, maiscontinue supprimer des emplois.

    Le secteur information et communication, etprincipalement, en son sein, le logiciel, voitgalement sa situation progresser, ce qui le place aupremier rang des secteurs crateurs nets demplois.

    Ce sont les services publics et lenseignement quivoient leur situation se dtriorer pendant lanne.Le commerce et lhbergement/restaurationviennent juste aprs, parmi les secteurs dont lasituation se dgrade en 2014 : la pression sur lepouvoir dachat des mnages se fait sentir.

    /

    2

  • Une glissade prolonge (suite)

    Cette anne, nous avons choisi dinsister, en plus deces aperus sectoriels, sur les donnes rgionales.

    On le verra, le nouveau dcoupage soulignelmergence de rgions fortement dynamiques, aupremier rang desquelles on trouve la rgion Midi-Pyrnes-Languedoc-Roussillon ou le Nord-Pas-de-Calais-Picardie.

    Ce dynamisme territorial, la diversit des situationsrgionales, sont encore apparents travers nosdonnes nouvelles sur les startups (609 startupsidentifies), que nous identifions systmatiquement,et sur les leves de fonds (499 leves de fonds).

    Le lecteur se fera une ide, travers cette note, de lavarit des usages possibles de notre base dedonnes.

    La prsente synthse offre ainsi,principalement nos clients, un aperu globalde lconomie franaise au dbut de lanne2015.

    Ils pourront par la suite, pour leur proprecompte, raliser grce notre observatoire delemploi et de linvestissement, des analysessectorielles et territoriales, mais galementun travail de veille commerciale et destravaux trs divers. Lobservatoire est uneboite outils qui offre de trs nombreusespossibilits dutilisation, cest aussi ce quenous souhaitons montrer travers cettepublication.

    David CousquerCrateur et grant de Trendeo et de lobservatoire de lemploi et de linvestissement.

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  • Une amlioration encore trop timide

    4

    En 2014, les suppressions demplois observes ontbaiss de 19%, au lieu de 14% en 2013. Les crationsdemplois ont continu baisser, de 11%. Celareprsente une amlioration par rapport 2013, o ellesavaient baiss de 44%.

    Le solde net des emplois crs et supprims se rapprochedonc dun niveau positif, sans latteindre cependant. Si lonconsidre dailleurs les seuls emplois privs, le solde netredevient positif, passant de 13 471 pertes demploi nettesen 2013, 10 726 emplois nets crs.

    Lconomie franaise est donc sur une tendance positive,mais avec un rythme damlioration trop faible. Il estnotamment difficile dvoquer une reprise durable tantque les crations demplois restent en baisse.

    Crations demploi annuelles repres par lobservatoire Trendeo, 2009-2014.

    Suppressions demplois annuelles repres parlobservatoire Trendeo, 2009-2014.

    Solde net annuel des emplois crs et supprims

    reprs par lobservatoire Trendeo, 2009-2014.

    169 548

    193 103

    166 058

    150 599104 589

    94 132

    2009 2010 2011 2012 2013 2014

    -285 665

    -173 104

    -120 760

    -131 477

    -115 425

    -97 294

    2009 2010 2011 2012 2013 2014

    -116 117

    19 999

    45 29819 122

    -10 836-3 162

    2009 2010 2011 2012 2013 2014

  • Sur 19 secteurs de lconomie, 11 voient leur situation samliorer.Le logiciel en tte des emplois nets crs.

    Onze secteurs ont un solde demplois crs enamlioration en 2014 il ny en avait que 6 en 2013.Le secteur transport/logistique est celui dont lasituation se redresse le plus : ce bon rsultat provientde la logistique, car le transport terrestre voit sasituation se dgrader. Lindustrie manufacturireconnat le deuxime plus fort redressement.

    La baisse prolonge des emplois dans le commerce,lhtellerie et la restauration permet au secteurInformation et communication de prendre lapremire place des crations demplois. Ce rsultatprovient entirement du secteur du logiciel, alorsque les oprateurs tlcoms voient leur situationse dgrader.

    volution 2009-2014 du solde net des annonces de crations et suppressions demplois dans les diffrents secteurs de lconomie franaise(six premires colonnes de donnes), puis variation de ce solde entre 2013 et 2014 ( 2014-2013 ) et cumul des soldes 2009-2014 ( Total gnral ).

    5

    2009 2010 2011 2012 2013 2014volution

    2014-2013

    Total gnral

    2009-2014

    Commerce 17 490 31 051 23 169 13 561 4 038 2 513 -1 525 91 822

    Hbergement et restauration 10 654 14 296 6 160 9 301 7 755 5 035 -2 720 53 201

    Information et communication -430 11 012 14 951 2 689 5 494 7 407 1 913 41 123

    Autres services 7 580 10 551 6 028 4 154 967 2 812 1 845 32 092

    Conseils et services spcialiss 239 4 781 5 442 3 528 4 097 7 152 3 055 25 239

    Electricit et gaz 1 460 2 223 1 356 10 269 1 807 352 -1 455 17 467

    Sant humaine et action sociale -6 686 7 540 5 773 4 470 2 018 1 238 -780 14 353

    Arts et spectacles 1 569 2 426 938 1 666 454 2 756 2 302 9 809

    Btiment et travaux publics 2 244 5 966 7 927 -2 543 -5 026 -2 341 2 685 6 227

    Activits immobilires -1 780 -158 2 877 436 1 064 1 238 174 3 677

    Eau et dchets 967 1 835 1 048 778 -2 363 675 3 038 2 940

    Activits extra-territoriales 1 508 27 -101 -3 0 1 431

    Agriculture, sylviculture et pche -331 -94 77 -495 -296 109 405 -1 030

    Industries extractives -777 -279 -645 -30 -147 -28 119 -1 906

    Activits financires et d'assurance -1 753 1 017 -1 205 -2 677 -2 955 -4 157 -1 202 -11 730

    Enseignement -15 635 -15 048 -13 576 9 439 4 345 18 -4 327 -30 457

    Administration publique -34 492 -16 691 2 612 -8 229 -1 191 -11 741 -10 550 -69 732

    Transports et logistique -18 208 -25 681 -12 650 -3 737 -10 253 -1 772 8 481 -72 301

    Industrie manufacturire -79 736 -14 775 -4 883 -23 455 -20 644 -14 428 6 216 -157 921

    Total gnral -116 117 19 999 45 298 19 122 -10 836 -3 162 7 674 -45 696

  • Dans lindustrie, cest lautomobile qui donne le ton

    Lanne 2014 est meilleure que 2013 dans lindustrie.

    Ce rsultat provient principalement de labsencedannonces de suppressions massives demplois dans lesecteur automobile, telles que celles qui avaient tfaites par Renault en 2013. Dbut fvrier, leconstructeur a mme annonc quil adoucissait sesplans de rductions deffectifs.

    Lautomobile, depuis 2009, est le principal secteurconcern par les pertes demplois industriels (1/3 desemplois perdus).

    Parmi les projets industriels les plus importantsannoncs en 2014, on trouve :

    - Un site de flaconnage Saint Quentin (Somme),reprsentant 50 M dinvestissement et 300emplois futurs, par SGD (Saint GobainDesjonqures) ;

    - Un investissement de 40 M assorti de 260crations demplois pour lextension des capacitsde production dun site de production du chimisteSNF Floerger Andrzieux-Bouthon (Loire) ;

    - Un site de production de compteurs Linky Fontaine, en Isre, par la socit indienneCompton Greaves, qui devrait entraner la crationde 200 emplois directs et indirects.

    Ces projets ne sont pas comparables auxcathdrales industrielles que sont les sitesautomobiles plusieurs milliers de salaris. Defait, les projets industriels annoncs sont, enmoyenne, plus petits depuis cinq ans. Commeindiqu plus loin, de 2009 2014, la taillemoyenne des projets de cration de sitesindustriels a baiss de 32% en nombre demplois.volution du solde net trimestriel des emplois crs et

    supprims dans lindustrie manufacturire, 2009-2014.6

    -40 000

    -35 000

    -30 000

    -25 000

    -20 000

    -15 000

    -10 000

    -5 000

    0

    5 000

  • Baromtre des secteurs industriels

    7

    Emplois crs

    2014

    Emplois

    supprims 2014

    Solde net en

    emplois 2014

    Montants investis

    2014 en M

    Tendance emplois

    2009-2014

    Industries alimentaires 4 321 -3 291 1 030 3 001

    Produits mtalliques divers hors machines 2 880 -3 428 -548 2 241

    Matriel informatique, lectronique et optique 2 061 -2 877 -816 2 049

    Construction aronautique et spatiale 1 826 -1 288 538 1 133

    Industrie automobile 1 813 -5 480 -3 667 3 148

    Moteurs hors automobile et aronautique 1 316 -1 541 -225 1 099

    Industrie chimique 1 293 -849 444 1 432

    Rparation de machines et d'quipements 912 -1 064 -152 788

    Autres industries manufacturires 715 -908 -193 721

    Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique 702 -1 498 -796 847

    Fabrication de meubles 676 -1 524 -848 877

    Verre, pltre, bton 625 -1 402 -777 743

    Travail du bois, hors meubles 600 -1 379 -779 813

    Industrie du cuir et de la chaussure 542 -280 262 327

    Equipements lectriques 455 -1 925 -1 470 942

    Construction navale 441 -142 299 232

    Mtallurgie 415 -2 170 -1 755 1 156

    Fabrication de textiles 398 -887 -489 848

    Industrie du papier et du carton 377 -1 303 -926 679

    Industrie de l'habillement 331 -780 -449 453

    Fabrication de boissons 323 -60 263 214

    Industrie pharmaceutique 295 -1 451 -1 156 574

    Imprimerie 263 -1 476 -1 213 696

    Autres matriels de transport 140 -456 -316 218

    Construction ferroviaire 102 -237 -135 175

    Cokfaction et raffinage 0 -227 -227 91

    Fabrication de produits base de tabac -327 -327 131

    Le tableau ci-dessous montre que sur 27 secteurs industrielshors nergie, 6 ont cr plus demplois quils nen ontsupprim (le maximum a t de 12 secteurs dans le vert en2011, et le minimum de 3 secteurs dans le vert en 2009).

    La colonne tendance 2009-2014 montre quelindustrie chimique sort du rouge pour la premire foisdepuis 2009, alors que des secteurs comme lapharmacie ou limprimerie nont jamais connu uneanne positive depuis 2009.

    Les diffrents secteurs

    industriels en 2014,

    classs en fonction du

    nombre de crations

    demplois en 2014 (1re

    colonne de donnes).

  • Le paradoxe industriel : lindustrie reprsente une part croissante des crations annonces

    Le tableau ci-dessous donne la part de chaque secteurdans les crations demplois (hors administration)depuis 2009. Lindustrie manufacturire est lepremier secteur depuis 2009, avec une partcroissante. Lasthnie des crations demplois sembledonc provenir de secteurs comme le commerce, la

    restauration ou le BTP. En sens inverse, les secteursdont les crations demploi progressent depuis 2009, enproportion, sont, outre lindustrie, le secteur conseils etservices spcialiss, le transport/logistique oulinformation/communication (principalement lelogiciel).

    8

    2009 2010 2011 2012 2013 2014 cart la

    moyenne

    Moyenne

    2009-2014

    volution

    annuelle

    Industrie manufacturire 21,8% 20,0% 18,2% 21,9% 27,1% 26,0% 4,2% 21,8%

    Commerce 21,8% 22,0% 20,6% 17,9% 18,7% 17,5% -2,6% 20,1%

    Information et communication 8,9% 12,6% 13,3% 9,6% 11,4% 12,3% 0,9% 11,4%

    Hbergement et restauration 8,9% 9,2% 7,6% 7,3% 9,0% 6,8% -1,4% 8,2%

    Autres services 9,5% 9,0% 7,1% 6,6% 5,1% 5,9% -1,6% 7,5%

    Sant humaine et action sociale 4,9% 6,6% 5,8% 5,2% 4,2% 5,3% -0,2% 5,5%

    Conseils et services spcialiss 4,6% 3,8% 4,2% 4,0% 6,7% 9,2% 4,2% 5,0%

    Transports et logistique 5,8% 2,9% 1,9% 5,0% 3,4% 6,4% 2,3% 4,0%

    Btiment et travaux publics 2,8% 5,6% 8,3% 1,8% 1,4% 1,2% -2,8% 3,9%

    Activits financires et d'assurance 4,7% 1,3% 6,0% 2,1% 2,9% 2,3% -0,9% 3,2%

    Electricit et gaz 1,5% 2,2% 2,1% 7,5% 2,0% 0,6% -2,2% 2,8%

    Enseignement 0,4% 0,8% 0,9% 7,3% 4,9% 0,3% -2,0% 2,3%

    Arts et spectacles 1,6% 1,6% 1,0% 1,3% 0,8% 3,4% 1,9% 1,5%

    Activits immobilires 0,7% 0,8% 2,2% 1,2% 1,3% 1,4% 0,1% 1,2%

    Eau et dchets 0,9% 1,3% 0,8% 0,9% 0,7% 1,1% 0,1% 1,0%

    Agriculture, sylviculture et pche 0,3% 0,2% 0,2% 0,4% 0,3% 0,4% 0,1% 0,3%

    Activits extra-territoriales 1,1% 0,03% -0,2% 0,2%

    Industries extractives 0,0% 0,01% 0,02% 0,1% 0,04% 0,02% 0,02%

    Total gnral 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%Part des diffrents secteurs de lconomie franaise dans lensemble des crations demplois repres par lobservatoire de lemploi et de linvestissement de Trendeo.

  • Les pertes dusines continuent mais un rythme encore ralenti

    Comme en 2010, mais un niveau plus faibles, lesdeux sries voluent dans le bon sens en 2014(graphique ci-dessous) : les crations dusines sonten hausse et les suppressions se rduisent. Lerythme de cette volution est encore insuffisantpour que le solde net des crations et suppressionsdevienne positif.

    Comme lindique le graphique ci-contre, les usinesqui se crent sont galement de plus en plus petitesen termes demplois, avec une baisse de 32% depuis2009.

    volution annuelle des ouvertures et

    fermetures dusines en France.

    En vert : nombre dusines cres.

    En rouge : nombre dusines fermes.

    En noir : solde net annuel des ouvertures et

    fermetures dusines.9

    157

    226157 175 122

    163

    379

    260

    189

    264 267

    217

    -222

    -34 -32-89

    -145 -54

    2009 2010 2011 2012 2013 2014

    Crations Fermetures Solde net

    72 55

    62

    84

    59 49

    2009 2010 2011 2012 2013 2014

    Emplois moyen par site industriel cr

    Comme lindique le graphique ci-dessus, lesusines qui se crent sont galement de plusen plus petites en termes demplois, avec unebaisse de 32% depuis 2009.

  • Dlocalisations : plus de 60% dans lUnion europenne

    10

    Destination Emplois % du total

    Union europenne 15 913 61,1%

    Pologne 2 982 11,4%

    Slovaquie 1 924 7,4%

    Rpublique tchque 1 675 6,4%

    Allemagne 1 503 5,8%

    Espagne 1 362 5,2%

    Roumanie 1 344 5,2%

    Belgique 881 3,4%

    Italie 657 2,5%

    Pays-bas 633 2,4%

    Royaume-Uni 504 1,9%

    Portugal 405 1,6%

    Hongrie 389 1,5%

    Slovnie 231 0,9%

    Danemark 200 0,8%

    Luxembourg 151 0,6%

    Croatie 114 0,4%

    Sude 102 0,4%

    Grce 85 0,3%

    Irlande 27 0,1%

    Lettonie 15 0,1%

    Estonie 9 0,0%

    nd 720 2,8%

    Asie 3 944 15,1%

    Chine 1 856 7,1%

    Inde 950 3,6%

    Malaisie 555 2,1%

    Singapour 513 2,0%

    Vietnam 60 0,2%

    nd 10 0,0%

    Destination Emplois % du total

    Amrique du nord 1 810 6,9%

    Etats-unis 1 605 6,2%

    Mexique 200 0,8%

    Canada 5 0,0%

    Afrique du Nord 1 516 5,8%

    Tunisie 957 3,7%

    Maroc 559 2,1%

    Europe hors UE 1 325 5,1%

    Turquie 1 040 4,0%

    Ukraine 180 0,7%

    Bosnie 53 0,2%

    Russie 52 0,2%

    Amrique du sud 857 3,3%

    Brsil 492 1,9%

    nd 365 1,4%

    Afrique sub-saharienne 641 2,5%

    Afrique du sud 400 1,5%

    Maurice 126 0,5%

    Madagascar 35 0,1%

    nd 80 0,3%

    Moyen-Orient 44 0,2%

    Arabie saoudite 44 0,2%

    Total gnral 26 050 100,0%

    Les dlocalisations et relocalisations restent relativement stables : lesdlocalisations reprsentent 2,3% des suppressions demplois (6,5% danslindustrie, sachant que lindustrie reprsente 85% des dlocalisations), alorsque les relocalisations ne reprsentent que 0,3% des crations.

    Le tableau ci-dessous, prsent sur deux colonnes, montre que, pour les 296

    oprations de dlocalisation pourlesquelles nous avons puidentifier la destination, lUnioneuropenne reprsente 61% desemplois dlocaliss.

    Des analyses plus compltespermettraient sans doute de mieuxcomprendre les motifs dedlocalisation pour chacun des paysdaccueil.

    Par exemple, les dlocalisations verslAllemagne sont, 50%, le faitdentreprises allemandes quirapatrient leur production.

    Par comparaison, les dlocalisationsvers la Pologne sont dabord le faitdentreprises des tats-Unis (25%).

  • Les nouvelles rgions franaises

    11

    La rgion Midi-Pyrnes-Languedoc-Roussillon est lagrande bnficiaire de la rforme des rgions : Midi-Pyrnes et Languedoc-Roussillon figuraient aux troisimeet sixime place de notre classement des rgions

    La rgion le-de-Francereste, de loin, la premireen termes de crationsbrutes demplois, mais laprise en compte denombreuses suppressions(banque et assurance,automobile) et labsencede capacits de productionsur le secteur industrieldynamique delaronautique font que, entermes de crationsnettes, lle-de-France esten mauvaise position.

    Les neuf rgions les plusdynamiques sont toutessitues sur les faadesatlantique etmditerranenne.

    (publi en 2013), leur runion prend la premireplace du classement, avec un taux de crationsnettes demplois de 1% de la population active.

    Population

    active 2013

    Dynamisme

    rgional

    Crations

    d'emplois

    Solde net 2014

    A B B/A (2009-2014)

    Midi-Pyrnes-Languedoc-Roussillon 2 463 138 24 752 1,00% 57 500 5 896

    Pays-de-la-Loire 1 663 942 12 290 0,74% 45 414 128

    Provence-Alpes-Cte d'Azur 2 163 693 13 690 0,63% 33 263 2 669

    Poitou-Charentes-Aquitaine-Limousin 2 592 013 15 813 0,61% 59 525 638

    Bretagne 1 444 926 4 827 0,33% 37 337 1 515

    Rhne-Alpes-Auvergne 3 567 119 7 725 0,22% 54 952 1 491

    Nord-Pas-de-Calais-Picardie 2 682 486 5 351 0,20% 69 884 -628

    Corse 136 379 269 0,20% 481 -34

    Normandie 1 514 026 1 567 0,10% 33 344 -1 349

    Centre 1 172 187 -1 052 -0,09% 22 991 -192

    Bourgogne-Franche-Comt 1 287 926 -1 288 -0,10% 26 138 -1 471

    le-de-France 6 009 936 -19 718 -0,33% 127 829 -3 045

    Champagne-Ardenne-Lorraine-Alsace 2 605 037 -12 497 -0,48% 61 910 -934

    Guyane 86 601 213 0,25% 223 60

    La Runion 364 085 651 0,18% 5 058 614

    Guadeloupe 175 734 -568 -0,32% 214 -41

    Martinique 178 288 -1 226 -0,69% 349 36

    Mayotte 51 524 -335 -0,65% 54 -59

    Nouvelle-Caldonie 111 000 74 0,07% 106 0

    Polynsie Franaise 107 926 -943 -0,87% 870 0

    Saint-Pierre et Miquelon 3 180 54 1,70% 100 100

    30 107 516 -45 574 -0,2% 637 542 5 394

    Solde net des emplois

    crs et supprims

    (2009-2014)

  • Startups et leves de fonds en rgions

    12

    LObservatoire Trendeo de lemploi et delinvestissement suit maintenant les leves defonds et identifie les startups. Nous avons ainsiidentifi 609 startups et 499 leves de fonds.

    Il ressort de nos observations que lle de France est entte autant pour les startups identifies (28% du total)et pour les leves de fonds (41% des leves de fondsidentifies). Midi-Pyrnes-Languedoc-Roussillon

    Nb Emplois Nb M

    le-de-France 231 4 865 17,6% 205 1 138

    Midi-Pyrnes-Languedoc-Roussillon 71 1 214 6,1% 68 303

    Bretagne 56 641 4,5% 20 104

    Rhne-Alpes-Auvergne 52 1 186 7,7% 60 272

    Poitou-Charentes-Aquitaine-Limousin 46 800 7,1% 34 58

    Nord-Pas-de-Calais-Picardie 37 756 5,3% 37 143

    Provence-Alpes-Cte d'Azur 36 551 5,6% 32 184

    Pays-de-la-Loire 27 496 3,0% 16 22

    Champagne-Ardenne-Lorraine-Alsace 27 353 2,3% 15 24

    Normandie 14 215 2,6% 5 4

    Bourgogne-Franche-Comt 8 135 2,4% 3 5

    Centre 2 29 0,2% 2 4

    La Runion 2 15 0,0%

    Corse 0 0,0% 2 1

    Guyane 0

    Guadeloupe 0

    Martinique 0

    Mayotte 0

    Nouvelle-Caldonie 0

    Polynsie Franaise 0

    Saint-Pierre et Miquelon 0

    609 11 256 5,62% 499 2 261

    Startups Leves de fondsPart des

    startups dans

    les emplois

    crs en 2014

    se positionne audeuxime rang, tant pourles startups que pour lesleves de fonds, suivie parla Bretagne.

    En le-de-France, lesstartups reprsentent17,6% des emplois crsen 2014. Ce taux estbeaucoup plus lev quele taux moyen national,qui nest que de 5,6% (ilest aussi probablementexagr par le fait que lescrations demplois dansles startups sont plusfacilement mdiatisesque dautres crationsdemplois. Mais lintrtest danalyser leclassement des rgions etlvolution des donnesdans le temps).

  • Do provient linvestissement en rgion ?

    13

    Depuis trois annes, nous indiquons lorigine desinvestissements dans les rgions franaises (selon lecritre du lieu de la maison-mre). Cela permet dereprer la provenance des investissements. Commelindique le graphique ci-dessous, linvestissement enrgion est dabord dorigine locale (44%). Viennentensuite, dans les sources des investissements crateursdemplois, les investissements trangers, puislinvestissement de lle-de-France, quasiment partgale.

    Les autres rgions franaises ne reprsentent enfinquune part rsiduelle de 12%. Il est dailleurs frappantde constater que linvestissement entre rgionsvoisines est faible : moins de 4% des emplois en Paysde la Loire viennent dinvestissements de la rgionBretagne, et en sens inverse, 1,3% des emplois enrgion Bretagne proviennent dinvestissements desPays de la Loire.

    Entre Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne, aucunflux crois ne dpasse 2% des crations demplois.Entre Bourgogne et Franche-Comt, moins de 0,5% aumaximum.

    Entre Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrnes, lemaximum est de 0,4% des emplois languedociensprovenant de Midi-Pyrnes.

    En Basse-Normandie, on trouve un taux plus importantque la moyenne, de 6% de crations demploisprovenant de Haute-Normandie.

    Cest dailleurs le taux maximum observ de crationsdemplois provenant dune rgion adjacente, danslancien dcoupage rgional.

    Crations locales

    44%

    le-de-France

    21%

    Autres rgions

    franaises12%

    tranger23%

    Origine des investissements dans les rgions franaises

    Donnes observatoire de lemploi et de linvestissement deTrendeo, portant sur 3040 investissements annoncs entre le

    1/10/2013 et le 6/2/2015.

  • Quelle part pour linvestissement rgional ?

    14

    Comme indiqu en page prcdente, enmoyenne, 44% des emplois crs en rgionproviennent dinvestissementsdomestiques ( endognes ).

    Cette moyenne recouvre une forte disparit,avec , pour la mtropole, un maximum pour laCorse et lle-de-France, suivies par laBretagne, et un minimum de 32% pour largion Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne.

    Midi-Pyrnes

    Languedoc-Roussillon

    41%

    Pays de

    la Loire

    39,6%

    PACA

    27,7%

    Poitou-Charentes

    Aquitaine

    Limousin

    46,2%

    Rhne-Alpes

    Auvergne

    35,1%

    Centre

    28,2%

    Bretagne

    48%

    Nord

    Pas-de-Calais

    Picardie

    40%

    Corse

    68,6%

    Normandie

    32,8%

    Bourgogne

    Franche-Comt

    46,1%

    Alsace-Lorraine

    Champagne-Ardenne

    32,4%

    IdF

    67%

    La Runion : 82,2%

    Guyane : 100%

    Polynsie franaise : 77%

  • 15

    Linvestissement tranger, ingalement important

    Midi-Pyrnes

    Languedoc-Roussillon

    19%

    Pays de

    la Loire

    23%

    PACA

    35,1%

    Poitou-Charentes

    Aquitaine

    Limousin

    14,2%

    Rhne-Alpes

    Auvergne

    34%

    Centre

    21,4%

    Bretagne

    8,3%

    Nord

    Pas-de-Calais

    Picardie

    27,5%

    Corse

    0%

    Normandie

    17,5%

    Bourgogne

    Franche-Comt

    21,3%

    Alsace-Lorraine

    Champagne-Ardenne

    31,7%

    IdF

    27,1%

    La Runion : 0,6%

    Polynsie franaise : 23%

    Martinique : 66%

    En moyenne, 23% des emplois crs enrgion proviennent dinvestissementstrangers.

    La Corse et la Bretagne, en mtropole, sont lesrgions les plus faiblement concernes, alorsque pour PACA, lAlsace-Lorraine-Champagne-Ardenne (pour la rgion Champagne-Ardenne-Alsace-Lorraine, les premiers investisseurssont, dans lordre, la Belgique, les Etats-Unispuis lAllemagne) et lle-de-France,linvestissement tranger est proche dun tiersde linvestissement.

  • 16

    Importance de linvestissement francilien

    Midi-Pyrnes

    Languedoc-Roussillon

    20,6%

    Pays de

    la Loire

    20,1%

    PACA

    29,3%

    Poitou-Charentes

    Aquitaine

    Limousin

    26,2%

    Rhne-Alpes

    Auvergne

    23,1%

    Centre

    36,7%

    Bretagne

    31,3%

    Nord

    Pas-de-Calais

    Picardie

    18,2%

    Corse

    0%

    Normandie

    42,3%

    Bourgogne

    Franche-Comt

    24,5%

    Alsace-Lorraine

    Champagne-Ardenne

    27,3%

    IdF

    67%

    La Runion : 8,9%

    Guadeloupe : 100%

    Mayotte : 100%

    En moyenne, 21% des emplois crs enrgion proviennent dinvestissementsfranciliens. Ce taux monte 25% pour lesrgions hors le-de-France.

    Lcart est important entre la Normandie etune rgion comme le Nord-Pas-de-Calais, olinvestissement dorigine francilienne est demoiti plus faible.

    Limportance de linvestissement francilienmarque la prpondrance de la rgioncapitale, qui conserve une fonction decommandement alors mme que ladynamique locale est plus faible que dans lesrgions comme Midi-Pyrnes ou les Pays dela Loire.

  • Des dynamiques rgionales diversifies

    17

    Le graphique ci-dessousmontre bien lesdiffrences dedynamiques rgionales, entermes de provenance desinvestissements crateursdemplois.

    Lle-de-France est ainsitrs atypique, avec lafois un taux trs levdemplois dorigine localemais aussi une attractivitforte lgard desentreprises trangres.

    Dautres rgions comme laLorraine-Alsace-Champagne-Ardenne sontattractives pourlinvestissement trangermais linvestissementdomestique y est faible.

    Une rgion comme le Centre semble relativement moins attractive pourlinvestissement tranger, avec un dynamisme local galement plus faible, doncplus dpendante de dcisions venant de lle-de-France. Linvestissementfrancilien reprsentant 37% de linvestissement de la rgion Centre, et 42% de largion Normandie, une grande rgion Normandie-Centre-le-de-France aurait-elle pu avoir du sens ?

    La surface des cercles est proportionnelle au nombre demplois crs dans la rgion considre.

  • 18

    Spcialisations sectoriellesLa carte de la page suivante reprsente,parmi les 15 secteurs ayant le plus crdemplois depuis 2009 (plus la chimie, lapharmacie et laronautique), lepositionnement de chacune des rgionsfranaises. Le classement ne tient compteque des crations demplois et non dessuppressions. Cela revient faire apparatreles effets de taille des secteurs plus que ladynamique.

    Pour chacun des secteurs, les trois rgionsqui ont accueilli le plus de crationsdemplois ont t repres, les rgions sevoyant attribuer 3 points pour une premireplace, deux points pour une deuxime placeet un point pour une premire place.

    Il ressort de lexercice que lle-de-France,mme si sa dynamique pour lescrations nettes demplois est mauvaise,gagne neuf premires places, deuxdeuximes places et deux troisimesplaces.

    Le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, en deuxime position, prendquatre premires places , trois deuximes places et deuxtroisimes places.

    Midi-Pyrnes-Languedoc-Roussillon prend une troisimeplace.

    Lattribution de points pour les trois premires positions danschaque secteur revt un aspect ludique, mais cest surtout unmoyen de mettre en avant les spcialisations rgionales. Ilressort que des rgions comme Rhne-Alpes-Auvergne, degrande taille, sont moins spcialises que des rgions comme leNord-Pas-de-Calais-Picardie.

    Rgion 1re place 2me place 3me place Points

    le-de-France 9 2 2 33

    Nord-Pas-de-Calais Picardie 4 3 1 19

    Midi-Pyrnes-Languedoc-Roussillon 1 5 2 15

    Poitou-Charentes-Aquitaine-Limousin 1 4 3 14

    Pays de la Loire 2 2 6

    Champagne-Ardenne-Lorraine-Alsace 1 3 6

    Bretagne 1 1 4

    Rhne-Alpes Auvergne 1 2 4

    Normandie 1 3

    Centre 1 2

    Provence-Alpes-Cte d'Azur 1 1

    Bourgogne-Franche-Comt 1 1

  • Spcialisations sectorielles

    19

    Midi-Pyrnes

    Languedoc-Roussillon

    15 points

    Pays de

    la Loire

    6 points

    PACA

    1 point

    Poitou-Charentes

    Aquitaine

    Limousin

    14 points

    Rhne-Alpes

    Auvergne

    4 points

    Centre

    2 points

    Bretagne

    4 points

    Nord

    Pas-de-Calais

    Picardie

    19 points

    Corse

    Normandie

    3 points

    Bourgogne

    Franche-Comt

    1 point

    Alsace-Lorraine

    Champagne-Ardenne

    6 points

    IdF

    33 points

    1er : aronautique2me : logiciel ; services la personne ; oprateurs tlcoms ; informatique, lectronique ; tablissements de soin.3me : restauration, ingnierie

    3me : services la personne

    2me : lectricit et gaz ; aronautique3me : logiciel ; commerce de gros

    2me : ingnierie.3me : aide domicile ; lectronique, informatique, optique

    1er : tablissements de soin2me : restauration, centres dappels, aide domicile, commerce de gros3me : industries alimentaires, lectricit et gaz, commerce de dtail

    1er : industries alimentaires3me : chimie

    1er : lectricit et gaz

    3me : automobile

    3me : automobile

    1er : centres dappels ; entreposage, ; chimie ; pharmacie2me : commerce de dtail, industries alimentaires, industrie automobile3me : tablissements de soin

    2me : pharmacie

    le-de-France1er : commerce de dtail, logiciel, restauration, services la personne, aide domicile, oprateurs tlcoms, commerce de gros, informatique lectronique et optique, ingnierie2me : entreposage, chimie3me : aronautique, pharmacie

  • Un lan qui peut tre bris

    20

    Lanne 2014 a t loccasion dun retournement detendance, mais celui-ci reste timide.

    Il nous parat difficile danticiper une reprise solidetant que lamlioration de lconomie provientdavantage de la baisse des suppressions demplois quedune hausse des crations.

    Le court terme est donc encore bien gris.

    A plus long terme, lmergence dun tissu dynamiquede startups, qui ne se limite pas la seule le-de-France, est un signe encourageant. Dans la robotique(Nao technologies), la hifi (Deviallet), les objetsconnects (Sigfox), les drones (Redbird), des socits,plus ou moins connues, se dveloppent et deviendrontpeut-tre les grands de demain.

    A moyen terme, il y a des thmes structurants quiconditionneront la solidit de la reprise :

    - le sort du secteur automobile, dont lesvariations donnent le ton de lensemble delindustrie manufacturire,

    - lattention porte aux entreprises rgionales,dont on voit quelles reprsentent, en moyenne,44% des crations demplois rgionales,

    - lattention porte aux entreprises de tailleintermdiaire, dont le tissu encore trop faible,devrait pouvoir renforcer les grands groupesfranais (cf. nos donnes publies par lASMEP-ETIen janvier 2015).

    Ce ne sont que quelques thmes qui mergent delutilisation des donnes de lobservatoire de lemploiet de linvestissement de Trendeo. Cet outil permet ses clients de tester leurs ides, de faire desprvisions, dtayer leurs dcisions dinvestissement,de prospection ou de localisation. Il est suffisammentversatile pour se prter de nombreux niveauxdanalyse, avec des perspectives trs diverses.

  • A propos de TrendeoLObservatoire de lemploi et de linvestissement at cr, par Trendeo, en janvier 2009 et mis enservice en juillet 2009. Lobjectif de cette base dedonnes, accessible par abonnement, est derecenser et structurer, en temps rel, travers plusde 4 500 sources dinformations, toute linformationsur les investissements et dsinvestissements enFrance ainsi que les crations et suppressionsdemplois qui leur sont lies.

    Les donnes Trendeo permettent danalyser ledtail des tendances conomiques :

    - Place des territoires ( lchelle rgionale,dpartementale, communale ou de la zonedemploi) ;

    - Place des entreprises de diffrentes nature (ETI,startups) ;

    - Comprhension des volutions sectorielles parun mlange danalyses quantitatives etqualitatives ;

    - clairages sur certaines filires, au-del desdcoupages sectoriels classiques (filiresautomobile, luxe, dveloppement durable,automobile)

    - Dtection en temps rel des projetsdinvestissement ou de dsinvestissement.

    21

    Notre mthodologie nous a permis, depuis janvier 2009,denregistrer plus de 35 000 oprations : 21 154investissements correspondant 923 101 emplois crs,et 14 133 dsinvestissements correspondant 985340 emplois supprims.

    /

  • A propos de Trendeo

    22

    Globalement, nos donnes sont cependant corrlesavec lindicateur emploi trimestriel de lINSEE. Ellesont t utilises de nombreuses reprises par lapresse (cf. http://www.scoop.it/t/press-book-trendeo ).

    Lobservatoire est galement utilisquotidiennement comme instrument de veillecommerciale, territoriale ou sectorielle, par denombreux clients des secteurs du conseil, delindustrie et des administrations nationales etlocales (www.observatoire-investissement.fr).

    TRENDEO166 boulevard du Montparnasse

    75 014 Paris

    www.trendeo.net

    01 42 79 51 26

    Les donnes Trendeo constituent un indicateuravanc, permettant destimer les tendances de faonimmdiates et ne peuvent en aucun cas prtendre lexhaustivit des donnes publiques.

    Nos chiffres sont en effet infrieurs, pour lescrations demplois comme pour les suppressions.Nous prenons en effet moins bien en comptelvolution des emplois intrimaires, ainsi que lesembauches ou rductions deffectifs par petitnombre, ou les mouvements des TPE, qui ne sontque trs difficilement reprables.

    Certains secteurs peuvent tre galement sous-reprsents ou surreprsents, en fonction de leurprsence mdiatique (le secteur automobile, parexemple est mieux couvert que celui du BTP).