leGuide no1 2012 - Specimen

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N°1 2012 JANVIER - FÉVRIER - MARS leGuide aide de lecture biblique pour adultes Prix au numéro: 6 € / 15 CHF / 12.50 $C – Abonnement: 24 € / 50 CHF / 39 $C – Trimestriel – ISSN : 1662-9663 Transformés... par la victoire de Jésus-Christ Lévitique Exigeante pureté Marc Un évangile d’action

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leGuide no1 2012 - Spécimen

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N°1 2012JANVIER - FÉVRIER - MARS

leGuideaide de lecture biblique pour adultes

Prix

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6 €

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Abo

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24 €

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Transformés...par la victoire de Jésus-Christ

LévitiqueExigeante pureté

MarcUn évangile d’action

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IMPRESSUMEDITEURS

Ligue pour la lecture de la Bible, France et Suisse

RÉDACTEURSJéma Taboyan (Rédactrice responsable) Pierre-Yves Zwahlen (Rédacteur adjoint)

COMITÉ DE RÉDACTIONDavid Boydell, Michel Charles, Jean-Pierre Frère, Florence Hernandez, Pascal Grosjean, Christian Willi

SECRÉTARIATMonique Roulet

CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUESThinkstock

GRAPHISMEMise en page : Monique Roulet, PY. Zwahlen

Création graphique :PY. Zwahlen

IMPRESSIONJordi SA, Belp, Suisse

SOMMAIRE

Édito + Sommaire 1

Méthode et Plan de lecture 2

Paroles de Lecteurs 3

Nouvelles nationales 4

Marc 1-5 9

Semaine Universelle de Prière 17

Lévitique 1-10 26

Marc 6-10 39

Pourquoi lire le livre du Lévitique 55

Lévitique 11-16 61

Éphésiens 1-6 74

2 Chroniques -19 86

Jean 11-12 106

Si vous deviez composer le menu de vos lectures trimestrielles, que choisiriez-vous de vous faire servir ? Laissez-moi deviner :

en entrée, quelques morceaux choisis des évangiles ;

pour le plat principal, un extrait bien nourrissant des écrits de Paul ;

comme dessert, quelques psaumes ou, si vous êtes un esthète, une sélection des meilleures pages d’Ésaïe.Les gourmets iraient peut-être jusqu’à

-tremets épicé et un rien amer tiré du Lévi-tique ou du livre des Chroniques.Ce menu ferait certainement le ravisse-ment de la plupart des lecteurs de leGuide et il pourrait rester de nombreuses saisons à notre carte. Mais notre chef a choisi l’au-dace en vous proposant une lecture inté-grale de la Bible en six ans. Cela implique une lecture de livres que l’on ne choisirait pas naturellement. Ce choix à l’avantage de nous obliger à nous plonger dans des textes en apparence secs et stériles. Mais si l’on ose s’y aventurer avec un cœur ou-vert, on y découvre des richesses insoup-çonnées, des goûts que l’on ne connais-sait pas.Vous pouvez donc passer à table, quelques chapitres du Lévitique et des Chroniques vont vous être servis. Mais

tout de même réservé de belles pages de Marc, de Jean et de l’épître aux Éphé-siens, avec un psaume en entremets. Le tout servi, comme vous l’aurez constaté, dans un nouveau décor. Bon appétit !

assiette !

Pierre-Yves ZwahlenRédacteur adjoint

Édito

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De qui ou de quoi me parle ce texte ?

De quoi est-il question avant et après le texte ?

S’il s’agit d’un récit, ai-je bien

et observé le déroulement de l’action ?

S’il s’agit d’un écrit prophétique ou de sagesse, d’un psaume ou d’une épître, est-ce que je peux dire en une phrase de quel sujet il est question ?

S’installer dans un lieu favorable. Respecter un moment de silence qui favorise l’atmosphère de recueillement propice à la lecture et à la méditation de la Bible.

Lire le passage du jour.

Prier même brièvement pour demander à Dieu le secours de son Esprit.

Méditer un texte biblique suppose une démarche interactive : Découvrir ce que le texte

à la manière dont il peut devenir une parole pour moi aujourd’hui.

Sans répondre à toutes les questions, en voici quelques-unes pour nous aider à vivre cha-cune de ces trois étapes.

Quelle est la leçon principale qui se dégage de ce texte ?

Quel effet devait-il produire sur ses premiers destinataires ?

Ce passage m’enseigne-t-il quelque chose sur Dieu : le Père, le Fils ou le Saint-Esprit ? Sur sa façon d’agir ? Sur l’être humain ?

Y a-t-il un autre texte biblique qui pourrait m’aider à compren-dre celui-ci ?

Lire le commentaire du Guide pour m’enrichir de la lecture d’une autre personne.

M’aide-t-il à comprendre une situation que je vis ou qui se déroule dans mon entourage ?

Y a-t-il dans ce texte quelque chose qui me choque ou que j’ai de la peine à accepter ?

Y a-t-il un ordre auquel je devrais obéir ou une invitation à changer ma façon de penser ou d’agir ?

Est-ce que je peux puiser dans ce passage un encouragement ou une promesse ?

Observer Comprendre S’approprier

Répondre Il serait dommage de ne pas répondre à la parole que Dieu nous a adressée. C’est pourquoi, méditer, c’est aussi prier. Pourquoi ne pas le faire un crayon à la main ? Noter, pour ne pas oublier, les promesses à tenir, les tâches à accomplir, les personnes à contacter.

Avec leGuide, il faut six ans pour lire l’Ancien Testament, trois ans pour le Nouveau Testament. Nous suivons la liste de la Bible en 6 ans.

PLAN DE LECTURE

©Fédération Protestante de France 2007

Liste établie grâce à la collaboration du Service Biblique de la FPF, de l’Alliance biblique française, de l’Union des Églises Adventistes de France, de la Ligue pour la Lecture de la Bible et de Parole pour Tous. www.protestants.org

AbréviationsLorsque des citations bibliques sont placées entre parenthèses, elles sont abrégées selon les abréviations proposées par la Bible en français courant.

Références bibliquesDans une note journalière, les chif-fres entre parenthèses sans men-tion d’un livre biblique renvoient à un verset du passage du jour. Quand une note utilise ou renvoie à une autre traduction, elle l’indique sous les abréviations suivantes :

BB Bible BayardBC Bible à la ColombeBFF Bible en Français FondamentalBJ Bible de JérusalemBS Bible du SemeurB21 Segond 21NBS Nouvelle Bible SegondNEG Nouvelle Édition de GenèvePdV Parole de VieTA Traduction de l’auteurTOB Trad. Œcuménique de la BibleVS Version Segond 1910

4 Comment méditer la Bible ?

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7 Informations nationales, France

jeunes portent à la Parole de Dieu. Une réimpression doit déjà être effectuée, avec des projets de développement sur internet. Prions pour une diffusion la plus large possible et pour tous les jeunes qui découvrent Dieu au travers de cette édition.

Projet E100Cette vaste campagne, présentée de manière attractive, vise à motiver chrétiens et « chercheurs » à s’engager dans une lecture systématique de la Bible à partir de 100 passages-clé. Cette campagne a déjà été mise en oeuvre dans plusieurs pays, et les retours d’expériences sont très encourageants. Dans un futur proche, nous aimerions pouvoir lancer ce projet en France. Nous avons dès à présent besoin de vos prières et de votre soutien.

La Ligue France sans directeur

mois d’août 2011. Le Conseil d’Administration a décidé de ne pas recruter immédiate-

sa fonction et s’assurer de choisir la bonne personne. Cette absence conduit chacun à prendre plus de responsabilités dans son domaine : le CA d’une part, qui s’est réparti l’accompagnement des différents ministères, et les membres de l’équipe d’autre part, qui ont dû prendre en charge sur-le-champ un certain nombre de dossiers. Merci de prier pour chaque personne impliquée dans cette phase de transition.

Des séjours pour Le rencontrerChaque année, le recrutement des directeurs, des animateurs et des équipiers est un point central pour le bon fonctionnement des séjours. Ce sont eux qui seront sur le terrain et qui oeuvreront parmi les enfants et les jeunes. Permettre à l’enfant et au jeune de s’épanouir harmonieusement sur les plans physique, psychique, social et spirituel fait partie du projet pédagogique de la Ligue. Ainsi, nous souhaitons permettre aux campeurs de découvrir la Bible d’une manière ludique et non contraignante. Prions pour

Seigneur prépare leurs coeurs à recevoir sa Parole.

Merci pour vos prièresNous tenons à remercier tous ceux qui prient pour la Ligue. Nous nous sentons por-

manières, que ce soit spirituellement ou matériellement. Dieu nous accompagne, même si nous n’avons pas les réponses à toutes nos interrogations. Nous remercions le Sei-gneur pour sa protection et la manière dont il pourvoit aux besoins de la Ligue, pour qu’elle puisse continuer le travail auquel elle a été appelée.

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8 Informations nationales, Suisse

Information financière

CHF 396’000.

Chaque trimestre, nous communiquons la somme des dons que vous nous avez of-

du produit des camps (400’000), des abonnements (450’000), des éditions (50’000) et de la location de ses immeubles (400’000).

C’est pourquoi elle vit également de dons et de legs.

Jusqu’à ce jour, la Ligue a reçu chaque année CHF 500’000 CHF de dons et environ CHF 400’000 de legs et héritages. Dans les années passées, nous pouvions prévoir ces CHF 400’000 ; par contre, ce n’est pas le cas pour 2012. Nous avons donc besoin de CHF 900’000 de dons pour pouvoir poursuivre notre ministère.

« Pourquoi vos produits ne couvrent-ils pas toutes vos charges? » Dans tous nos projets, nous ne comptons pas le salaire de nos animateurs. Nous avons aussi beaucoup de projets (interventions dans les Eglises, préparation et réalisation de

telle que notre participation aux KidsGames, exposition du Chemin de la Passion, ani-mation du Ludo’Bible, développement de nouveaux projets) qui ne peuvent pas être

« Mais qu’en est-il alors de votre choix de quitter Vennes? Cela ne va pas vous aider? »

encore aucune rente, et, deuxièmement, la rente que nous allons recevoir de Vennes ne permettra qu’en partie de couvrir ce besoin de CHF 900’000. Nous aurons donc toujours besoin de vos dons.

Information du personnelNous sommes heureux de vous annoncer que :

Luigi Micheli a été engagé comme responsable du secteur enfance (60%),Aurore Sénézergues comme animatrice dans le secteur de l’enfance (80%),

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9 Informations nationales, Suisse

Christophe Gentizon comme intendant (30%) et animateur dans le secteur jeunesse (20%).Jonathan Boulet comme diffuseur et conseiller pour nos éditions (20 %)

Les GuidesVous avez peut-être remarqué que le graphisme

nous avons renouvelé le graphisme de leGuide et Les Explorateurs. Nous nous efforçons de les rendre attractifs et au goût du jour pour encou-rager petits et grands à la lecture de la Bible et la prière. Notre but est aussi d’augmenter le nombre de nos abonnés. Alors si vous aimez nos guides, parlez-en à vos amis. Rien de tel que le bouche à oreille.

Luigi Micheli Christophe Gentizon

Jonathan BouletAurore Sénézergues

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10 Informations nationales, Belgique

David BoydellMassy, France

Stéphane Robin

Daniel BreschDingsheim, France

Charles-Daniel MairePoet-Laval, France

Nello ChauvetièreCongénies, France

Jean-Pierre LaubyToulouse, France

David RosséSt-Cergues, Suisse

Micaël RazzanoBordeaux, France

Antoine NouisParis, France

Jean Villard

Suzanne BerneyTolochenaz, Suisse

Montréal, Canada

Jean-Pierre BesseEcublens, Suisse

Jéma TaboyanValence, France

Les rédacteurs de ce trimestre

Foire du Livre 2012La Ligue aura un emplacement dans un stand commun aux éditeurs chrétiens (Catho-liques et Protestants) à la Foire du livre de Bruxelles qui se tiendra du 1er au 5 mars 2012.C’est une occasion pour nous d’être visibles par un grand nombre de personnes qui n’ont jamais l’occasion de connaître nos éditions.

Le thème de la Foire est : « Le livre, instrument de tous les possibles ».

Prions pour les contacts que nous pourrons avoir avec le public. Que le Seigneur sus-cite de la curiosité chez les personnes qui visiterons le stand.

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11 Introduction

5 étapes à ne pas manquer

1. Marc 1.9-13 La Trinité réunie

2. Marc 1.21-28 Une double autorité

3. Marc 2.1-12 Le pardon des péchés

4. Marc 2.23-28 Jésus et le sabbat

5. Marc 4.26-32 Le Royaume s’étend

Cette année, nous lisons l’évangile de Marc, dont nous parcourrons les dix pre-miers chapitres ce trimestre.

Marc est le plus court des évangiles et pro-bablement le premier à avoir être rédigé, autour de l’an 65. Son auteur a été iden-

présent lors de l’arrestation de Jésus (Marc 14. 51-52, détail que seul cet évan-gile mentionne) et qui a collaboré avec les apôtres Paul (Act 13.5, 13 ; 15.37 ; Col 4.10) et Pierre (1 Pie 5.13). Il s’est basé sur les souvenirs de Pierre. En effet, il y a dans son évangile plusieurs détails concernant Pierre, que nous ne trouvons pas ailleurs. Il s’adresse à des non-Juifs, c’est pourquoi il explique des coutumes ou des ex-pressions juives (5.41, 7.3, 34), et c’est surtout un évangile d’action : Marc a un style très direct et nous relate, en les enchaînant, une foule d’actions de Jésus.

À la différence des autres évangé-listes, Marc ne s’attarde pas sur la naissance de Jésus, mais com-mence tout de suite par le ministère de Jean-Baptiste et le baptême de Jésus, suivi du ministère de Jésus en Galilée.

Marc 1 à 5

UN ÉVANGILE EN ACTION

Faites une liste, dans ces cinq chapitres, des incidents qui montrent l’autorité de Jésus sur les mauvais esprits, la maladie, le sabbat, les forces de la nature...

Faites une liste des versets qui montrent l’opposition au ministère de Jésus, et les raisons de cette opposition.

David Boydell

Stéphane Robin

Pour accompagner la lecture

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À méditer

« Préparez le chemin du Seigneur, faites-lui des sentiers bien droits. » Les che-mins de mon cœur sont-ils préparés et aplanis chaque jour pour servir à l’action de Dieu ?

David Boydelldu 1er au 4 janvier

Marc commence son évangile d’une fa-çon très claire et sans détour, en annon-çant tout de suite son sujet (1) : ce qui est arrivé n’est pas le résultat du hasard, Dieu l’avait déjà annoncé des siècles plus tôt (2-3). Mais la réalisation de la prophé-tie d’Ésaïe prend une forme inattendue : ce messager de Dieu qui prépare le che-min n’a pas l’apparence glorieuse d’un

assez insolite, au vu de ses habits et de son régime alimentaire (6). L’apparence de Jean n’a pas empêché les foules de le suivre et d’accepter son baptême, même si Hérode le fera arrêter plus tard, quand ses propres intérêts seront menacés par ce prédicateur (14). Notons que le terme « le Seigneur », utilisé pour Dieu dans l’Ancien Testament, désigne ici Jésus (3) : sa divinité est implicitement soulignée. Jésus se fait baptiser par Jean, malgré la réticence de ce dernier1 : lui qui n’a pas

est venu sauver.

Déjà au début de cet évangile, nous re-marquons un contraste saisissant entre le messager, Jean- Baptiste, et Celui dont il annonce la venue. Jean n’est que le messager2 : même si les foules immenses qui écoutent sa prédication auraient pu le rendre orgueilleux, il dirige les regards de tous vers Jésus. Et sa voix humaine et

frêle (3) fait place à la voix puissante de Dieu lui-même (11) qui témoigne lui aussi de l’origine divine de Son Fils. Père, Fils et Saint-Esprit sont réunis dans cette scène pour le lever du rideau de l’Évangile. Quelle introduction à l’histoire que nous allons lire !

1 Matthieu 3.14-152 Les mots « messager » (2) et « ange » (13) tra-

duisent le même mot grec

UN MESSAGER SINGULIER

Marc 1.1-13Dimanche 1er janvier

PRIER avec le Psaume 67 BIBLE EN 1 AN :

DIMANCHES ET FÊTES :

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À méditer

Jésus ne nous appelle pas tous à quitter notre travail et notre famille, mais notre réponse à son appel à le suivre doit toujours être la chose la plus importante dans notre vie, la priorité qui va gouver-ner toutes nos autres décisions.

DÉBUT DE MINISTÈREJésus a été baptisé à l’est du Jourdain (Jean 1.28) et, suite à sa tentation qui le préparait pour son ministère, il revient en Galilée, dans la région où il a été élevé. C’est là que se déroulera la première partie de son ministère. Au début, son message semble similaire à celui de Jean-Baptiste1.

Si Marc ne mentionne pas ici l’appel au baptême, l’évangile de Jean nous rappelle qu’il faisait partie du ministère de Jésus (Jean 4.1).

Plus important que toute autre choseJésus avait fait une première rencontre avec André, Simon Pierre et d’autres dis-ciples de l’autre côté du Jourdain (Jean

de ses quatre premiers disciples sur leur lieu de travail. Luc précise que cet appel a eu lieu après un miracle qui a beaucoup frappé Pierre (Luc 5.1-11). Jésus appelle ses premiers disciples, non seulement à quitter leur moyen de subsistance, mais aussi à quitter leur famille et, dans le cas de Jacques et Jean, à quitter une petite entreprise de pêche dont ils auraient sûre-ment hérité, donc un avenir économique assuré. Mais le travail que Jésus va leur

plus grandes, et cela jusqu’à nos jours. Ils ne comprenaient sans doute pas tout sur Jésus, ni où son appel allait les conduire, mais ils en savaient assez pour com-prendre que son appel était plus impor-tant même que les exigences du travail ou de la famille. Et déjà Jésus annonce non seulement qu’ils doivent le suivre, mais aussi que leur travail sera d’en entraîner

d’autres avec eux (17).

1 Comparez le verset 4 au verset 5

PRIER avec le Psaume 66 BIBLE EN 1 AN :

Marc 1.14-20 Lundi 2 janvier

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À méditer

La belle-mère de Pierre et d’autres ma-lades ne sont pas venus d’eux-mêmes à Jésus – ils ont été guéris grâce à l’inter-médiaire d’autres personnes (30, 32 et 2.3) – belle image de notre intercession et de notre témoignage dans ce monde.

Jésus et ses quatre disciples vont à Ca-pernaüm, ville située au bord du lac, là où habitaient Simon et André (21, 29). Quand il enseigne dans la synagogue, les gens comprennent tout de suite que Jésus n’est pas un enseignant ordinaire, car il parle de sa propre autorité. Et suite à la guérison, ils constatent que cette au-torité ne réside pas seulement dans ses paroles, mais aussi dans ses actes (27).

Détail étonnant dans ce récit : les gens sont toujours en train de se demander comment Jésus peut détenir cette auto-rité (27), mais les mauvais esprits, eux, le reconnaissent tout de suite (24,34). Jacques en déduit que c’est une bonne chose que de croire en un seul Dieu. Mais la simple croyance intellectuelle, sans la

-mée, nous met tout simplement au niveau de ces esprits qui s’opposent à Dieu (Jacq 2.19).

Croyons-nous en Dieu, comme ces es-prits ? Sommes-nous tout simplement impressionnés par Jésus, comme ceux qui étaient témoins de ses miracles ? Ou

ses disciples dont les vies ont été trans-

formées ?

Une suite de guérisonsJésus rentre à la maison, sans doute pour se reposer et pour manger…, mais là aussi il est appelé à guérir ; la belle-mère de Pierre reprend tout de suite le service (31) ! La nouvelle de la guérison à la syna-gogue s’est vite répandue (28) et le soir

toutes sortes de malades à la porte de la maison pour être guéris. Jésus comprend tout de suite que le fait d’être connu trop vite comme guérisseur détournerait l’at-tention des gens de sa vraie mission, d’où l’injonction au silence (34, voir aussi 44).

UNE DOUBLE AUTORITÉ

PRIERBIBLE EN 1 AN :

Marc 1.21-34Mardi 3 janvier

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Jésus avait beaucoup de succès à Caper-naüm : les gens étaient impressionnés, on lui amenait les malades et les démo-niaques qu’il guérissait. Dans pareilles circonstances, nous serions tentés de conclure que nous sommes au bon en-droit. Mais Jésus part avant l’aube, tout seul, pour passer du temps avec son Père1 et pour fuir la tentation de devenir un guérisseur ou même un prédicateur popu-laire. Jésus quitte le succès de la ville pour étendre son ministère aux villages plus petits, sans doute à la grande surprise de ses premiers disciples.

... mais les foules le retrouventLes disciples vont de surprise en surprise en voyant Jésus non seulement se laisser approcher par un lépreux, mais même le toucher. Calvin remarque que Jésus aurait pu le guérir par sa seule parole, mais pour montrer sa miséricorde et sa compassion, il a voulu le toucher, acte qui aurait ren-du tout autre homme impur. Pour Calvin,

Christ « qui a pris la chair humaine pour

En s’agenouillant devant Jésus, le lépreux avait-il compris qu’il n’était pas face à un homme comme les autres ? En tout cas, ses paroles sont empreintes de foi et d’humilité : il ne doute pas de la capa-cité de Jésus à le guérir, mais il ne veut pas être présomptueux non plus. Cepen-dant, dans sa joie d’avoir été guéri et de

gens, il semble avoir oublié l’injonction de Jésus de ne pas publier la nouvelle de sa guérison, ce qui aura des conséquences

fâcheuses pour le ministère de Jésus (45). Dans notre témoignage aussi, nous devons être à l’écoute de Dieu pour savoir quand il faut parler et quand il faut nous taire.

1 Les évangiles mentionnent plusieurs autres oc-casions où Jésus a prié seul pendant la nuit : Luc 5.16 (après cet incident), Luc 6.12 (avant de choisir les 12), Marc 6.46 (après la multiplication des pains), Marc 14.35-36 (Gethsémané).

JESUS FUIT LES FOULES ...

PRIERBIBLE EN 1 AN :

Marc 1.35-45 Mercredi 4 janvier

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Prière

« Seigneur Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur ! »

Stéphane Robindu 5 au 7 janvier

Pour quelle raison cet homme paralysé n’a-t-il pu s’approcher quelques jours auparavant1 ? Nous ne le saurons jamais. Mais au matin, Jésus était déjà parti.Alors cette fois-ci, il doit le rencontrer, même si pour cela il faut lever un véritable commando !Aussi, à grand renfort de dégâts dans la toiture en terrasse de la maison, le voilà dans la place.

Malgré le désordre ambiant, l’irruption de ce malade « tombé du ciel » et la vigilance soupçonneuse des gardiens du dogme, Jésus saisit l’occasion.Ne dit-on pas que « nul malade ne peut guérir jusqu’à ce que ses péchés soient pardonnés »2 ? Aussi Jésus procède par ordre.Mais qu’est-ce qui l’autorise, en l’absence

annoncer ce pardon ? S’attribuerait-il un droit qui n’appartient qu’à Dieu ?

En fait, sans contester aucunement que le pardon vient de Dieu3, Jésus revendique effectivement ce droit pour lui-même, la guérison miraculeuse attestant la légitimité

Qui est qui ?Mais en lisant cet épisode, une ques-tion me poursuit : qui suis-je dans cette scène ? Pas Jésus, certes, mais qui ? Le malade, qui met tout en œuvre pour s’ap-

procher de lui ? Un des porteurs qui prend des risques ? Un des auditeurs dérangés par l’irruption de ces malappris ? Un des scribes, outrés par le sans-gène de l’en-semble ? Ou encore quelqu’un qui passe, indifférent, dans la rue… ?

pour des malades que Jésus est venu, et que d’une manière ou d’une autre (et même, de diverses manières), je suis concerné ?

1 Cf Marc 1.21-352 Principe énoncé dans le Talmud (talmud Bab.

traité Nedarim 41a) en référence à Ps 103.33 Il était d’usage de désigner Dieu par des péri-

phrases, sans le nommer, ce que Jésus fait fréquemment en utilisant le passif

OPÉRATION COMMANDO

PRIER BIBLE EN 1 AN :

Marc 2.1-17Jeudi 5 janvier

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55

David Rossédu 10 au 13 février

Prière

« Notre Père, aide-nous à agir en adultes responsables, tout en gardant un cœur d’enfant. »

Je participais à un mariage il y a quelques

une mention particulière pour la mariée, évidemment.Des paroles fortes d’engagement ont été prononcées, des larmes ont coulé, l’émo-tion était palpable. Paroles qui disaient avec conviction et sincérité ce que nous venons de lire.

de ces moments, je ne pus m’empêcher de penser à une possible séparation… Soupçon : et si tout ce qui se vivait main-

-rer qu’un temps ?Immanquablement, nous sommes pris en tenailles entre ces deux sentiments.

Quelle attitude adopter ?Puisqu’il est question ici de séparation, examinons quelques pistes suggérées par le texte et l’exemple de Jésus.

de Jésus qui font référence à la volonté originelle de Dieu : « Ne pas séparer ce qu’il a uni ». La responsabilité des époux est lourde, l’engagement sérieux.

Jésus, comme Moïse, regarde la réalité en face. Tous deux savent que le cœur de l’homme est dur, et que par conséquent des séparations sont possibles. C’est pourquoi ils doivent envisager des solu-tions pratiques.

La rupture, la séparation entraîne des situations de détresse, chez les parents,

les enfants et tout l’entourage. Dans ce type de situation, Jésus nous donne une perspective que l’on retrouve de façon constante dans les évangiles, celle d’oser poser des actes d’amour et d’accueil en-vers ceux qui traversent une telle épreuve.

ContrasteQuel contraste avec le passage qui suit. L’élan de ces petits enfants émeut profon-

pour les adultes présents !

SÉPARATION, MODE D’EMPLOI

PRIERBIBLE EN 1 AN :

Marc 10.1-16 Vendredi 10 février

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Prière

« Notre Père, en face de tels textes, le

pour te demander ton aide. »

La tentation est grande face à ce type de textes, assez nombreux dans les évangiles, de faire semblant de ne pas comprendre. On développe alors différentes stratégies : on spiritualise, on s’attarde sur les détails marginaux, et on peut aller jusqu’à remettre en cause la crédibilité de Jésus qui ne serait qu’un utopiste.

Un risque à prendreMême avec les meilleures intentions et à l’instar de l’homme riche, le fait de nous approcher… comporte des risques. Il faut s’attendre à recevoir des réponses claires que nous n’aurions pas forcément attendues ; des réponses susceptibles de nous plonger dans un abîme de perplexité, voire de tristesse… Dans ce texte, c’est là que nous laissons notre homme.

Un appel universel ? Un contenu universel ?Voilà où se situent les vraies questions. À la première, nous pouvons répondre : Non. À la deuxième : Oui.Cette interpellation faite à l’homme riche de tout laisser pour le partager à celles et

ceux qui sont pauvres reste individuelle. Il en va de même des interpellations que Jésus continue de nous faire, si nous prenons le risque de courir vers lui. Il ne dit pas à tous la même chose, et c’est heureux !A contrario, le contenu de l’enseignement de Jésus qui concerne les richesses de ce monde est d’ordre général. J’en veux pour preuve que, premièrement, Jésus élargit son propos clairement et à dessein, et que beaucoup d’autres textes soutiennent la même chose (Matt 5-7 ; Luc 16,9-31…). Je vois mal comment y échapper.L’attachement aux richesses et l’attachement au Royaume de Dieu sont deux attitudes déclarées incompatibles, l’image est limpide. Comme les disciples, cela ne manquera certainement pas de nous déconcerter et de nous impressionner, même si c’est la centième fois que nous relisons ce texte !

ATTENTION, DANGER !

PRIERBIBLE EN 1 AN :

Marc 10.17-31Samedi 11 février

Page 16: leGuide no1 2012 - Specimen

MagazineReportage

EnquêteSpiritualitéActualitéThéologie

Ecclésiologie

HistoireCulture

JudaïsmeChristianisme

Prophétie

BibleEvangilesEconomie

Politique

MagazineDe l’avis même de commen-

tateurs compétents, le livre du Lévitique serait le plus rébar-

comprendre et, en outre, il pro-pose des rites dépassés pour des croyants qui sont au béné-

intérêt garde-t-il donc pour le lecteur d’aujourd’hui ?

Culture et spiritualité Comprendre le Lévitique nous introduit dans la culture, donc aussi dans la spiritualité de la Loi de Moïse1. Ce n’est pas rien, quand on pense à la place considérable qu’elle occupe

dans la Bible. Mais il ne s’agit pas d’un simple intérêt docu-mentaire ; cette compréhension a quelque chose à apporter à la spiritualité chrétienne. Ce livre se présente donc comme un trésor caché dans une for-teresse dont la clé serait per-due. En fait, il faut plusieurs clés pour retrouver le sens de ce livre. Celles que nous pré-sentons brièvement ici ont été trouvées en Afrique par une anthropologue anglaise, Mary Douglas, alors qu’elle concluait des recherches chez les Lélé de la République Démocratique du Congo !

Pourquoi lire le livre du

Lévitique ?«Ce trimestre, seize chapitres du livre du Lévitique vous sont proposés en lecture. Certains se demandent peut-être, et à juste titre : pourquoi lire ces chapitres aujourd’hui, au 21ème siècle. Nous avons posé la question à Charles-Daniel Maire, auteur du livre «Bible et Culture» qui nous donne sa réponse. Charles-Daniel Maire a été également durant de nombreuses années, missionnaire en Afrique. Vous trouverez dans les in-troductions (pp 26 et 61) des éléments complémentaires.»

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Clés de compréhensionLa première clé ouvre la compréhension globale du livre : les Hébreux ne pensaient pas comme nous de façon abstraite, mais en termes d’analogies : ainsi, dans leur vision du monde, le lieu de la présence divine était d’abord le jardin d’Eden, puis le mont Sinaï. Ils sont représentés par le Tabernacle dont les trois espaces : par-vis, lieu saint et lieu très saint, sont des répliques du jardin d’Eden et du mont Si-naï. Ils représentent la place de Dieu dans

place dans cette analogie tripartite : les parties grasses, au centre, sont réservées au Seigneur ; les morceaux de choix, aux prêtres, et les autres morceaux, à l’offrant et à sa famille, car l’humanité aussi est classée selon cet ordre tripartite. Ainsi, ce qui est accompli dans le Tabernacle par

-teint Dieu lui-même.

Une autre clé ouvre la notion d’impureté, particulièrement la distinction entre les animaux purs et impurs. Cette clé, Mary Douglas l’a trouvée dans la Bible, à un endroit auquel les théologiens n’avaient

pas pensé. Sont purs tous les êtres vi-vants qui peuvent être clairement classés d’après les critères proposés par le récit de la Création de Genèse 1. Dès qu’un animal offre un problème de classement, il est impur. Ainsi les poissons sans écailles ou les chauves-souris sont impurs. C’est en vertu du même principe qu’un être mutilé est impur. Un autre critère se fonde sur la proximité des animaux avec l’être humain. Les animaux sauvages qui ont les caractéristiques du bétail sont consi-dérés comme purs. Leur viande est donc comestible. Mais seuls les ovins et les bo-

2. Parmi les animaux domestiques, la viande de chameau est impure, car cet animal est destiné à un autre rôle dans son alliance avec les hommes3.

Réponse à un problème universel et intemporelNotre culture occidentale actuelle semble aux antipodes de celle des Israélites du temps de Moïse. Pourtant, la condition humaine demeure la même, confrontée qu’elle est au problème de la culpabilité. Les rituels mosaïques offraient une solu-

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tion communautaire : la médiation des -

portaient un véritable apaisement, mais en même temps, le devoir pesant d’avoir toujours à recommencer. La mort du

Demeurent cependant au moins trois réa-lités incontournables : 1° L’être humain doit prendre conscience

que le sentiment de culpabilité qu’il éprouve vient de sa relation brisée avec Dieu. Tous les remèdes humains peuvent aider, mais Dieu seul peut délivrer de la culpabilité.

2° La relation à Dieu ne se vit pas d’une manière individuelle. C’est en groupe, en famille, en Église qu’on trouve ou retrouve une pleine communion avec lui.

3° Nous demeurons des êtres corporels et le service pour Dieu doit être incarné. Nos membres, nos gestes, tout notre être peut, et même doit, participer à son service. Il revêt deux formes qu’il convient de distinguer : le service cultuel ou liturgique pour exprimer son amour et sa reconnaissance à Dieu, et le service au prochain qui est indissociable du premier et sans lequel il ne serait qu’hypocrisie. C’est la présence de ce lien qu’ouvre une troisième clé.

Le cœur du livreLe livre du Lévitique articule ces deux formes de service en ayant recours à un procédé littéraire qui consiste à encadrer ce qui est le plus important par ce qui l’est moins. Ainsi, le cœur du cœur du livre est le verset 19.18 : « Tu aimeras ton prochain

comme toi-même » ; il est encadré par les dispositions destinées à sauvegarder la pureté rituelle. Ces dernières constituent une sorte d’écrin qui exprime l’amour pour Dieu dont l’expression ultime est l’amour du prochain, joyau déposé au centre. La place du sang (chap. 17), comme celle des prêtres (chap. 21), entourent les cha-pitres 18 et 20 qui concernent le respect de la morale sexuelle ; ces deux chapitres encadrent le chapitre 19. Ce procédé suit la même analogie que celle qui préside au découpage de la viande et à l’attribution des morceaux. Plus on est près du cœur, plus on est près de Dieu, donc plus c’est sacré.

Il nous resterait à examiner notre culture,

évaluer et de les ordonner selon cette lo-gique.

Charles-Daniel MAIRE

1 J’ai consacré le chapitre 9 de Parole de Dieu et cultures des hommes (Valence, LLB, 2006) au livre du Lévitique. S’y référer pour une étude plus détaillée ainsi que pour les références bibliographiques.

2 Ainsi que les pigeons, qui étaient proches des humains et ne se nourrissaient que de végétaux.

3 Ce type de distinction existe aussi dans notre culture. On ne mange généralement pas la viande d’un animal de compagnie. En revanche, il semble que la vache mise au joug pouvait être offerte (1 Sam 6.14). Dans ce cas, le bois de l’attelage semblait tout indiqué pour alimenter le feu. Il s’agit probablement d’une coutume qu’Is-raël partageait avec les peuples voisins. Les cas cités en 2 Sam 24.22-23 et 1 Rois 19.21 offrent

vaches ou de taureaux ; or la Loi de Moïse inter-disait l’offrande d’animaux incomplets.

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À méditer

Sa présence est toujours active. D’une source de mort peut jaillir la vie. Là où on pouvait espérer une guérison, Jésus apporte la résurrection.

« Ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? » (37), se demandent certains. Comment la gloire1 de Dieu peut-elle se manifester dans cette absence de vie ? L’émotion de Jésus (38) le pousse à agir. « Les bontés du Seigneur ne sont pas épui-sées, il n’est pas au bout de son amour » (Lam 3.22). Cet amour pour chacun de nous le met en action, aujourd’hui encore.Il ordonne : « Enlevez la pierre. » Les deux

comprennent pas encore. Elles croient que « tout » est possible, mais elles savent aussi que cela fait quatre jours2 que leur frère est mort ! Croire, c’est oser enlever la pierre, oser faire face à la mort.Jésus crie : « Lazare sors de là ! » Croire, c’est encore oser entendre cet appel et sortir de notre « mort ».

… la gloire de DieuJésus donne la vie à Lazare, au prix de sa propre vie ! Il est bien ce berger qui donne sa vie pour ses brebis (ch 10). La résur-rection de Lazare va susciter la jalousie, la haine. Même Caïphe prophétisera le sacri-

entière » (50)… et ce sera pour toutes les nations !

La gloire de Dieu s’est manifestée dans le retour à la Vie. Jésus est le Dieu de l’espérance ; là où il n’y a plus du tout d’espérance, là où il n’y a plus de possible,

mort…

1 La gloire de Dieu est une manifestation visible de sa personne. Dieu se révèle à nous, il montre une facette de qui il est.

2 Au moyen Orient, il y avait la croyance que pen-dant 3 jours, l’âme du défunt survole le corps pour espérer y entrer à nouveau. Le 4ème jour, elle s’en va, le 4ème jour : plus d’espérance.

TU VERRAS...

PRIERBIBLE EN 1 AN :

Jean 11.38-57Vendredi 30 mars

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