LeDiffuseurVolume 6, numéro 2 Mot

20
Le UN PEU DE BRIE DANS MON BIG-MAC, SVP! DU PRÉSIDENT JEAN-PASCAL FOUCAULT, ING. Président 2002-2004 D epuis le 1 er mars dernier, et pour une période de trois mois, je suis en France, et non pas comme touriste mais bien comme Professeur-chercheur à l’Université de Technologie de Compiègne, dans la région parisienne. J’observe, j’analyse mon environnement et… je m’adapte! Mais jugez-en plutôt! En sortant de l’aéroport, je prends un taxi pour me rendre dans mon nouvel appartement; Le chauffeur m’impose la radio… et à la radio, une complainte mélodique de Natacha St-Pierre. Lorsque j’interroge le conducteur sur ses préférences musicales, il m’indique fièrement qu’il n’aime pas la musique anglaise et que dans sa famille, on n’écoute que de la musique faite par des français! Et il décline d’un trait : Céline Dion, Garou, Linda Lemay… Arrivé dans mon appartement, je mets en marche le téléviseur; l’écran s’allume sur Anthony Kavanagh en train de faire des pitreries visiblement appréciées par un auditoire… français. Le lendemain matin, j’opte pour une marche explo- ratoire dans la ville de Compiègne. Je m’arrête dans un bistro pour savourer un espresso avec un croissant au beurre, quand je surprends une conversation sur- réaliste : - Dis-donc, t’ as vu le dernier spectacle chébran à Paris? - Non, de quoi s’agit-il? - Une troupe du Canada qui joue la pièce américaine Chicago. En vedette, Stéphane Rousseau. Tu sais, celui qui joue dans « Les invasions barbares » ce film cana- dien vraiment super… Vous vous demandez le rapport avec les gestionnaires de parcs immobiliers institutionnels et leurs défis quotidiens? J’y viens… Dans les jours qui ont suivi, j’ai fait la connaissance de mes collègues universitaires dont plusieurs sont aussi des praticiens à temps partiel. - Bonjour, M. Foucault, vous demeurez à Paris durant votre séjour parmi nous? - Non, j’ai loué un appartement près de la gare à Compiègne, c’est plus pratique pour allez en train dans la ville lumière. - Ah bon? Vous savez nous, nous évitons les trains de banlieue… Mon épouse et moi avons chacun notre voiture… Curieux qu’ici aussi le transport en commun ce soit aussi pour les autres! En discutant avec un autre professeur, il me déballe tout à trac les défis de la gestion technique de patri- moine immobilier en France : vétusté physique et déficit d’entretien, éclatement de l’industrie de la construction et problème de qualité, plus bas soumis- sionnaire conforme (une mesure adoptée il y a environ vingt ans sur la bonne recommandation des américains et des britanniques), désengagement des gouverne- ments (national et régionaux) dans le financement des infrastructures publiques… et évidemment, les partenariats public-privé présentés comme panacée pour l’opération des bâtiments publics en citant « l’exemplaire » modèle britannique! Déjà entendu ça quelque-part, non? La planète est définitivement très petite! Mêmes problèmes, mêmes défis, mêmes solutions… Est-ce qu’au moins, pour me dépayser, je peux espérer qu’ils me mettront du Brie dans mon Big-Mac! CONCOURS LE PILIER D’OR DATE LIMITE 31 MAI 2004 LA GESTION DES RÉFRIGÉRANTS PPP : FAIRE INDIRECTEMENT CE QU’ON NE PEUT PAS FAIRE DIRECTEMENT… QAI : INTERPRÉTATION DE LA NORME ASHRAE 62-2001 LE BULLETIN DINFORMATION OFFICIEL DE L ’ASSOCIATION DES GESTIONNAIRES DE PARCS IMMOBILIERS INSTITUTIONNELS. D Mot mars 2004 Volume 6, numéro 2 iffuseur 100% de fibres postconsommation, sans chlore.

Transcript of LeDiffuseurVolume 6, numéro 2 Mot

Le

UN PEU DE BRIE DANS MON BIG-MAC, SVP!

DU PRÉSIDENTJEAN-PASCAL FOUCAULT, ING. Président 2002-2004

Depuis le 1er mars dernier, et pour une périodede trois mois, je suis en France, et non pascomme touriste mais bien commeProfesseur-chercheur à l’Université deTechnologie de Compiègne, dans la région

parisienne.J’observe, j’analyse mon environnement et… jem’adapte! Mais jugez-en plutôt!

En sortant de l’aéroport, je prends un taxi pour merendre dans mon nouvel appartement; Le chauffeurm’impose la radio… et à la radio, une complaintemélodique de Natacha St-Pierre. Lorsque j’interroge leconducteur sur ses préférences musicales, il m’indiquefièrement qu’il n’aime pas la musique anglaise et quedans sa famille, on n’écoute que de la musique faite pardes français! Et il décline d’un trait : Céline Dion,Garou, Linda Lemay… Arrivé dans mon appartement, je mets en marche letéléviseur; l’écran s’allume sur Anthony Kavanagh entrain de faire des pitreries visiblement appréciées par unauditoire… français.

Le lendemain matin, j’opte pour une marche explo-ratoire dans la ville de Compiègne. Je m’arrête dans unbistro pour savourer un espresso avec un croissant aubeurre, quand je surprends une conversation sur-réaliste :- Dis-donc, t’ as vu le dernier spectacle chébran à Paris?- Non, de quoi s’agit-il?- Une troupe du Canada qui joue la pièce américaineChicago. En vedette, Stéphane Rousseau. Tu sais, celuiqui joue dans « Les invasions barbares » ce film cana-dien vraiment super…

Vous vous demandez le rapport avec les gestionnairesde parcs immobiliers institutionnels et leurs défisquotidiens? J’y viens…

Dans les jours qui ont suivi, j’ai fait la connaissance demes collègues universitaires dont plusieurs sont aussides praticiens à temps partiel.- Bonjour, M. Foucault, vous demeurez à Paris durantvotre séjour parmi nous? - Non, j’ai loué un appartement près de la gare àCompiègne, c’est plus pratique pour allez en train dansla ville lumière.- Ah bon? Vous savez nous, nous évitons les trains debanlieue… Mon épouse et moi avons chacun notrevoiture…Curieux qu’ici aussi le transport en commun ce soitaussi pour les autres!

En discutant avec un autre professeur, il me déballetout à trac les défis de la gestion technique de patri-moine immobilier en France : vétusté physique etdéficit d’entretien, éclatement de l’industrie de laconstruction et problème de qualité, plus bas soumis-sionnaire conforme (une mesure adoptée il y a environvingt ans sur la bonne recommandation des américainset des britanniques), désengagement des gouverne-ments (national et régionaux) dans le financement desinfrastructures publiques… et évidemment, lespartenariats public-privé présentés comme panacéepour l’opération des bâtiments publics en citant« l’exemplaire » modèle britannique!Déjà entendu ça quelque-part, non?La planète est définitivement très petite!

Mêmes problèmes, mêmes défis, mêmes solutions…Est-ce qu’au moins, pour me dépayser, je peux espérerqu’ils me mettront du Brie dans mon Big-Mac!

CONCOURS LE PILIER D’OR

DATE LIMITE 31 MAI 2004

LA GESTIONDES

RÉFRIGÉRANTS

PPP : FAIREINDIRECTEMENT

CE QU’ON NE PEUT PAS FAIRE DIRECTEMENT…

QAI : INTERPRÉTATION DE LA NORME ASHRAE

62-2001

LE BULLETIN

D’INFORMATION OFFICIEL

DE L’ASSOCIATION DES

GESTIONNAIRES

DE PARCS IMMOBILIERS

INSTITUTIONNELS.

D Mot

mars 2004 Volume 6, numéro 2

iffuseur

100% de fibres postconsommation,sans chlore.

LES 12 MESURES D’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE LES PLUS POPULAIRES DANS LES ÉTUDES FINANCÉES

M A R S 2 0 0 4 ■ ■ ■

2 ■ ■ ■

LeDiffuseur

Association des gestionnaires de parcsimmobiliers institutionnels

Le bulletin est diffusé dans tout le milieu de lagestion immobilière institutionnel. Les membrespourront y trouver une tribune pour émettre leursopinions sur des sujets jugés d’intérêt pour lemilieu. Toute personne désireuse de soumettre untexte peut le faire en s’adressant au secrétariatpermanent de l’AGPI.

625, avenue Sainte-Croix, bureau C294 Ville St-Laurent QC H4L 3X7℡ (514) 747-5961� (514) 747-1675� [email protected]

www.agpi.org

Publication : l’AGPIÉditeur : Pierre Gastaldy, ing.

C.S.D.G.S.Graphiste : VALNA inc.Imprimeur : ATOMIC

N.D.L.R. - Dans ce bulletin, l’usage du masculin n’a pourseul but que d’alléger le texte.ISSN 1496-7081

suite à la page 3 ➜

L’Agence de l’efficacité énergétiqueoffre, depuis plus de 4 ans, le Pro-gramme de promotion de l’efficacitéénergétique - volet bâtiments institu-

tionnels, afin de réduire la facture énergé-tique des établissements des réseaux de laSanté et des Services sociaux et de l’Édu-cation incluant, depuis l’automne dernier, lesministères, organismes gouvernementaux etsociétés d’État.

Cet outil de financement a contribué à laréalisation de 640 analyses énergétiques etétudes de faisabilité pour aider les gestion-naires à identifier des mesures d’économieavec les coûts de celles-ci. Cet article donneun aperçu des mesures recommandées sur unéchantillon de près de 400 bâtiments étudiés.

Nous pouvons croire que les mesuresd’efficacité énergétique intéressantes à mettreen œuvre sont similaires d’un bâtiment àl’autre. Ceci peut être vrai pour des bâtimentsrelativement semblables mais cela s’avèreinexact dans bien des cas. En effet, commentpeut-on juger de la rentabilité de mesures encomparant des établissements qui ne paientpas un prix semblable pour l’énergie. Letableau 1 illustre bien cette situation dans lesecteur de l’éducation.

Il est de pratique courante pour les gestion-naires de retenir les services d’experts pourréaliser une étude énergétique. Cette dé-marche permet de bien soutenir les de-mandes de financement des projets.

Le programme de l’Agence distingue deuxtypes d’études : les analyses énergétiques etles études de faisabilité. Le premier est unevérification préliminaire, utile pour évaluersommairement le potentiel d’améliorationénergétique d’un bâtiment. Le second typeest destiné à identifier avec rigueur lesbénéfices ainsi que les aspects techniques etfinanciers de mesures potentielles. C’estuniquement sur ce type d’études que portentles résultats qui suivent.

Les données utilisées sont le résultat d’étudesde faisabilité faites sur :

■ 234 bâtiments du secteur de l’éducation(environ 8 millions de m2), dont :- 189 bâtiments de commissions scolaires ;- 45 bâtiments dans les établissements del’enseignement supérieur;

■ 165 bâtiments du secteur de la santé et desservices sociaux (environ 8,8 millions de m2).

RÉSULTATS

Les résultats portent sur 399 bâtiments pourlesquels furent énoncées 941 recomman-dations d’experts. 102 mesures sont recom-mandées et regroupées en une dizaine de

catégories distinctes, tel que présenté letableau 2. On y observe, entre autres, que lenombre de recommandations est plus élevédans le secteur de la santé que dans celui del’éducation (521 versus 420). Nous aurionspu nous attendre à une proportion pluséquilibrée étant donné que le nombre debâtiments étudiés de l’éducation est plusélevé d’au moins 40% (234 versus 165),même si la surface de bâtiment est moindred’environ 10% (8,8 millions de m2 versus 8).Au sujet des recommandations, la principalecatégorie concerne la Ventilation-Chauffage etcompte pour 40% des cas.

Le tableau 3 présente les mesures qui sont leplus souvent recommandées. Les 12 mesuresmentionnées représentent plus de la moitiéde toutes les recommandations (56,9%) etdans une proportion semblable pour tous lesréseaux. Encore une fois, il semble qu’onretrouve certaines distinctions entre lessecteurs de l’éducation et de la santé.

ANDRÉ LACROIX

TABLEAU 1 : COÛT UNITAIRE D’ÉNERGIE DANS LE SECTEUR DE L’ÉDUCATION POUR 2001-2002

Secteur Coût Coût en $ / kWh eq.totalM$ Total Électricité Gaz naturel Mazout

Éducation- Commission 180,6 0,059 0,088 0,041 0,031

scolaire 0,041 bi-énergie- Collège 34,2 0,046 0,068 0,038 0,027- Université 62,6 0,041 0,056 0,040 0,023

Cet article donne un aperçu des mesures recommandées sur un échantillon de près de 400 bâtiments étudiés

LeD ■ ■ ■ M A R S 2 0 0 4

■ ■ ■ 3

LeDiffuseursuite de la page 2 ➜

TABLEAU 2 : RÉSULTATS DES ÉTUDES DE FAISABILITÉ PAR CATÉGORIE DE MESURES

Catégorie de mesures Nombre de recommandations et %

Ensemble Éducation Santé

Facturation : 64 26 385 mesures 6,8 % 6,2 % 7,3 %

Conversion : 87 44 439 mesures 9,2 % 10,5 % 8,3 %

Éclairage : 153 49 10410 mesures 16,2 % 11,7 % 20,0 %

Électrotechnologie : 21 16 55 mesures 2,2 % 3,8 % 1,0 %

Ventilation et chauffage : 374 180 19424 mesures 39,7 % 42,9 % 37,2 %

Bâtiment: isolation, 49 14 35fenestration, infiltration :

12 mesures 5,2 % 3,3 % 6,7 %

Eau chaude : 23 11 129 mesures 2,4 % 2,6 % 2,3 %

Réfrigération et climatisation : 40 17 239 mesures 4,2 % 4,0 % 4,41 %

Équipement de production 121 57 64de chaleur :

17 mesures 12,9 % 13,6 % 12,3 %

Autre : Piscine - compresseur : 9 6 33 mesures 1,0 % 1,4 % 0,6 %

TOTAL102 mesures 941 420 521

TABLEAU 3 : MESURES LES PLUS FRÉQUEMMENT PROPOSÉES DANS LES ÉTUDES

Mesure et catégorie de mesures Ensemble Santé Éducation Commission Enseignementscolaire supérieur

1. Arrêter ou réduire le débit des systèmes de ventilation en période inoccupée 81 65 16 14 2Cat. : Ventilation-chauffage 8,6 % 12,5 % 3,8 % 4,3 % 2,0 %

2. Installer des ventilateurs à vitesse variable 66 31 35 23 12Cat. : Ventilation-chauffage 7,0 % 6,0 % 8,3 % 7,1 % 12,2 %

3. Moderniser les équipements de chauffage 54 26 28 23 5Cat. : Production de chaleur 5,7 % 5,0 % 6,7 % 7,1 % 5,1 %

4. Installer des indicateurs de sortie à diode électroluminescente 50 36 14 14 0Cat. : Éclairage 5,3 % 9,9 % 3,3 % 4,3 % 0 %

5. Installer de nouveaux contrôles sur les systèmes de HVAC 48 5 43 39 4Cat. : Ventilation-chauffage 5,1 % 1,0 % 10,2 % 12,1 % 4,1 %

6. Installer un système de contrôle centralisé 43 18 25 18 7Cat. : Ventilation-chauffage 4,6 % 3,5 % 6,0 % 5,6 % 7,1 %

7. Convertir le système électrique par un système au gaz naturel 41 27 14 12 2Cat. : Conversion 4,4 % 5,2 % 3,3 % 3,7 % 2,0 %

8. Installer un délesteur de charge 36 24 12 7 5Cat. : Facturation 3,8 % 4,6 % 2,9 % 2,2 % 5,1 %

9. Remplacer les appareils d’éclairage existants par de plus performants 35 15 20 16 4Cat. : Éclairage 3,8 % 2,9 % 4,8 % 5,0 % 4,1 %

10. Remplacer les lampes incandescentes par des fluorescents 31 24 7 70Cat. : Éclairage 3,3 % 4,6 % 1,7 % 2,2 % 0 %

11. Utiliser l’électricité hors pointe 25 3 22 11 11Cat. : Conversion 2,7 % 0,6 % 5,2 % 3,4 % 11,2 %

12. Installer des échangeurs de chaleur dans les systèmes HVAC 25 21 4 2 2Cat. : Ventilation-chauffage 2,7 % 4,0 % 1,0 % 0,6 % 2,0 %

Total pour les 12 mesures 535 295 240 186 54% par rapport à toutes les mesures recommandées 56.9% 56.6% 57.1% 57.8% 55.1%

Total des recommandations pour toutes les mesures 941 521 420 322 98

INITIATIVE DES INNOVATEURS ÉNERGÉTIQUES FICHE TECHNIQUE

OPTIONS D'ÉCLAIRAGE POUR LES GYMNASES

M A R S 2 0 0 4 ■ ■ ■

4 ■ ■ ■

DESCRIPTION

Il existe un vaste choix de systèmesd'éclairage pour les gymnases inté-rieurs d'aujourd'hui (voir figure 1).La présente fiche de renseignements

souligne les avantages et les inconvénientsdes choix les plus courants, établit certainescomparaisons de coûts et fournit desconseils pour vous aider à choisir le meil-

leur concept d'éclairage en fonction de vosbesoins.Aujourd'hui, la plupart des gymnases sontvéritablement des salles polyvalentes. Lechoix d'une source d'éclairage est intime-ment lié à l'utilisation de la salle. Parmi leschoix d'éclairage classiques, citons leslampes fluorescentes et celles aux halogé-nures métalliques. Ces deux types d'éclai-rage sont considérés comme étant trèsefficaces et fournissent une lumièreblanche qui convient à ces différentsusages.

SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES

Il est important de déterminer quel typede lampes est approprié lorsqu'on doitfaire un choix de concept. Cependant, lebut de la présente fiche de renseignementsconsiste à passer en revue les modèlesd'éclairage les plus classiques. Six optionspratiques sont offertes pour les gymnases :

1. Luminaires suspendus de 400 watts, auxhalogénures métalliques, installés à faiblehauteur et dotés de lentilles de diffusionet d'un grillage de protection;

2. Luminaires suspendus de 400 watts, auxhalogénures métalliques, de type acryli-que prismatique et dotés d'un grillagede protection;

3. Luminaires doubles de 400 watts, auxhalogénures métalliques, à éclairage indi-rect et suspendus à 1,2 mètre (4 pieds)au-dessous du plafond;

4. Luminaires à quatre lampes T-8 fluo-rescentes de 32 watts à réflecteur spécu-laire blanc conçu pour les gymnases etballast dont le facteur est élevé;

5. Luminaires de type industriel à deuxlampes fluorescentes F96T12HOES etréflecteur spéculaire blanc;

6. Luminaires suspendus de 400 watts, àvapeur de mercure et à réflecteur ouvert,ayant un grillage de protection. Mêmesi ce type d'éclairage n'est plus installé,de nombreux gymnases en sont encoreéquipés et il constitue un bon élémentde comparaison.

INFORMATION SUR L'ÉNERGIE

Le tableau 1 fournit une analyse des sixoptions envisagées pour un gymnase

double. Notez que l'option 3 représentecelle dont la qualité de l'éclairage est lameilleure, mais dont la consommationd'énergie et les coûts initiaux sont les plusélevés.

COMPARAISON

Le tableau 2 décrit les avantages et lesinconvénients des cinq meilleures optionsd'éclairage pour remplacer une installationvétuste (option 6). À titre de comparaison,le modèle d'éclairage destiné au gymnasedouble a été basé sur un éclairementpermanent de 50 pieds-bougies.

Lors du choix définitif, il est important denoter qu'une vaste gamme d'éclairementpeut être souhaitée en fonction del'utilisation de l'espace. Il est possibled'atteindre ce but en utilisant des régula-teurs, des commutateurs de couplage oud'autres moyens. On peut aussi ajouter unautre système d'éclairage à utiliser lorsqueles besoins d'éclairage sont moindres.

LeDiffuseur

suite à la page 5 ➜

LeD ■ ■ ■ M A R S 2 0 0 4

■ ■ ■ 5

LeDiffuseur

ÉTUDE DE CAS

Dans le cadre de travaux de réfection, on aremplacé le système d'éclairage du gymnasedu Langara College de Vancouver, enColombie-Britannique. Le collège estmaintenant doté d'un éclairage de meil-leure qualité dont les niveaux sont plusélevés, outre le fait que la consommationd'énergie a été réduite. Le client a choisil'option 2 en raison de l'aspect « éclairagevers le haut » et du coût moins élevé. Ilpréférait l'option 3, mais elle s'est révéléetrop coûteuse. Les résultats prévus duprojet de réfection sont fournis auxtableaux 3 et 4 et démontrent une augmen-tation du niveau d'éclairage de presque100 % et des économies annuellesd'énergie de 1 223 $ basées sur un tarif depuissance appelée de 6,48 $/kW et un tarifde consommation de 0,033 $/kWh.

suite de la page 4 ➜

POUR PLUS D'INFORMATION :

Visionner d'autres publicationsde l'IIE. Veuillez communiquezavec l'IIE pour obtenir descopies en papier ou une réponseplus rapide.

Initiative des Innovateursénergétiques

Office de l'efficacité énergétiqueRessources naturelles Canada580, rue Booth, 18e étageOttawa (Ontario) K1A 0E4

Tél. : (613) 947-0971Téléc. : (613) 947-4121Courriel :[email protected] Site Web :oee.rncan.gc.ca/iie

PPP : FAIRE INDIRECTEMENT CE QU’ON NE PEUT PASFAIRE DIRECTEMENT…

M A R S 2 0 0 4 ■ ■ ■

6 ■ ■ ■

J’aime le terme de réingénierie.Contrairement à ceux qui ont réussià le faire disparaître du discourspolitique récent, je pense qu’il a sa

place, dans notre métier tout au moins. Lesgestionnaires de parcs immobiliers institu-tionnels seront d’accord avec moi si j’écrisque de la réingénierie, ils en font tous lesjours et qu’ils y excellent. Je mets d’ailleursquiconque au défi de faire la liste de toutesles remises en question, modernisations,changements de cap que ces fonctionnairesimaginent, tant il y a en a eu et tant il y ena encore.

Ce que je dénonce, par contre, ce sont lesaffirmations gratuites et alarmistes de ceuxqui colportent injustement que la gestionpublique va mal ! Félix-Leclerc en chantant« l’ignorance a le mépris facile » leur a déjàrépondu. Dont acte.

Ce qui m’intéresse ici, c’est de constaterque personne ne s’interroge vraiment surles impedimenta que l’État s’est lui-mêmedonné, ou a laissé s’installer au fil des ans,et qui entravent sa gestion publique. Si uneréingénierie s’impose, c’est bien d’abordcelle qui consiste à revoir ce qui pénaliseactuellement cette gestion.

Voici 12 des principales conditions quipermettraient aux organismes publics d’at-teindre, si besoin était, une meilleure effica-cité et surtout une meilleure efficience.

1re condition : METTRE EN PLACE UN SYSTÈME DE

MESURE DE LA PERFORMANCE. Le Québec n’estpas si grand, mais il existe autant desystèmes comptables que d’institutions ! Etun système comptable n’est pas un systèmede mesure de la performance. Un telsystème est pourtant indispensable, quelque soit le mode de gestion. En effet, si onveut savoir où on en est, il faut savoir d’oùon est parti. Sur quoi se fondent ceux quiaffirment que la gestion des parcs institu-tionnels par des services publics n’est pasperformante ? Nous ne disposons en effet

d’aucune façon cohérente de juger desperformances. Dans le meilleur des cas, onpublie des indicateurs annuels, tirés d’étatsfinanciers qui ne comptabilisent pas lesmêmes choses de la même façon d’unréseau à l’autre. Qui plus est, on ne disposepas d’indicateurs sur des intangibles,comme la satisfaction des usagers ou lesrisques liés aux travaux différés faute demoyens… Depuis 3 ans un spécialiste dudomaine, M. Jean-Pascal Foucault, tire desanalyses croisées d’un outil simple quipermet ce benchmarking1. En effet, quiqualifierait d’efficiente une organisationqui afficherait les dépenses d’entretien lesplus basses de la province, mais avec unindice d’état du parc de l’ordre de 20%…

2e condition : EXIGER LA PUBLICATION DES

DÉFICITS D’ENTRETIEN. Les états financiers denos institutions sont muets sur les passifsqui ne sont pas purement comptables,comme les déficits d’entretien. Aussi, dansl’indifférence générale, les infrastructurespubliques les plus anciennes constituent devéritables bombes à retardement. Or, dès1997, le conseil sur la comptabilité et lavérification de l’institut canadien descomptables agréés proposait à ses membresd’inclure dans leurs rapports de vérifica-tion, des indicateurs de performance etnotamment les informations sur le déficitd’entretien reporté (engagements et éventua-lités) comme étant utiles à la compréhensionet l’appréciation des besoins futurs de revenus.Parions que les firmes privées seraientmoins alléchées si elles avaient une visionjuste de ce qu’implique l’expression« maintien d’actifs » sur le plan financier.

3e condition : INSTITUER DES FONDS DE RÉSERVE.Alors que le code civil aux articles CC1071 et 1072 oblige les syndics decopropriétés privées à constituer un fondsde prévoyance pour faire face aux grossesréparations de leurs condominiums, lelégislateur n’a pas jugé utile d’exiger pourles infrastructures publiques la mêmeprotection ! Avec pour résultats que les

priorités budgétaires des organismes publicscouvrent invariablement ce qui a la duréede vie la plus courte… reportant aux géné-rations futures l’odieuse tâche de faire faceaux réhabilitations d’envergure.

4e condition : EXIGER LA PRISE EN COMPTE

SYSTÉMATIQUE DU COÛT GLOBAL DE POSSESSION

sur la durée de vie des équipements lors deleur choix. Dans le système actuel et ensimplifiant quelque peu, on peut dire quecelui qui paye la construction (le gouverne-ment) n’est pas celui qui l’opère et l’entre-tient à vie (l’institution publique). Pourtant,le premier consommateur venu sait que dela qualité initiale de son achat va dépendredes coûts d’opération et d’entretien ainsique de la vie utile. Lors d’un choix d’équi-pement ou d’une composante quelconquede nos installations, le bon investissementc’est celui qui engendre des économiesfutures même s’il est plus cher à l’achat.Rien dans le système actuel ne favorisecette approche, bien au contraire ! Et queles entreprises privées ne s’y trompent pas :le calcul sur un horizon de 20 ou 25 ans estbien trop court dans la plupart des cas…

5e condition : EN FINIR AVEC LES CONCOURS DE

PROFESSIONNELS et spécialement avec le cri-tère du prix. On ne choisit pas son psycho-logue par soumission. Alors, pourquoiconfier la conception de ce qu’on va devoirutiliser et entretenir pendant des dizainesd’années à quelques individus qui connais-sent mal nos exigences, savent qu’on ne lesréembauchera pas de si tôt, et n’ont pasassez de temps ni d’argent pour optimiserleur design. Quand on constate ce quenotre société n’hésite pas à payer aux agentsimmobiliers, il est urgent qu’on cesse demépriser nos véritables professionnels de laconstruction. Pour cela il faut réviser leursgrilles de tarification en considérant leurshonoraires – qui comptent pour moins de1% dans le coût du cycle de vie – non pascomme une dépense mais bien comme uninvestissement. En corollaire, nos exigencespourraient être bien supérieures.

LeDiffuseur

suite à la page 7 ➜

PIERRE GASTALDY

1 Plus de détails sur le site suivant : www.tbmaestro.com ou via www.agpi.org

■ ■ ■ M A R S 2 0 0 4

■ ■ ■ 7

LeDiffuseur

suite de la page 6 ➜

6e condition : EN FINIR AVEC LE RECOURS

SYSTÉMATIQUE AU PLUS BAS SOUMISSIONNAIRE.Combien d’entre nous n’ont-ils pas étéobligés de signer un nouveau contrat avecun entrepreneur avec lequel ils étaient enlitige sur un autre chantier ! Le plus bassoumissionnaire n’est plus celui qui a desméthodes de travail plus efficientes que sescompétiteurs. C’est généralement celuiqui a fait le plus gros oubli et qui van’avoir de cesse de tourner les coins rondspour ne pas y laisser sa chemise. Le butn’est pas de mettre le plus de PME endifficulté, mais bien d’en avoir pour sonargent. Pour contrer cette tendance, on acru bon de blinder de plus en plus lesdevis, avec pour conséquence que demoins en moins d’entrepreneurs veulentfaire affaire avec le secteur public, et queceux qui s’y intéressent ont souvent conçudes techniques de gestion qui favorisentplutôt les avocasseries que les résultats dequalité.

7e condition : DOTER LA FONCTION PUBLIQUE

D’UN VÉRITABLE POUVOIR DANS LE CHOIX DE SES

RESSOURCES HUMAINES. Les salaires actuelle-ment offerts ne sont pas en rapport avecles exigences du métier. Pas facile d’attirerdes spécialistes quand nos politiquesadministratives et salariales, y compris nosconventions, ont 20 ans de retard. Lescadres de qualité sont plus intéressés par leprivé et ceux qui ne sont pas efficaces sontindéboulonnables. Les plans de classifica-tion n’ont pas suivi l’évolution de latechnologie. À titre d’exemple, il existeune classification pour des techniciens enlecture braille, mais, alors que l’immotiqueest désormais monnaie courante, necherchez pas une classe d’emploi pour destechniciens en contrôle et instrumen-tation… et n’espérez pas non plus enappâter avec 23 $ l’heure : le secteur privéleur fait des ponts d’or !

8e condition : MODIFIER LA LOI DE LA COMMIS-SION DE LA CONSTRUCTION DU QUÉBEC pourpermettre aux organismes gérant des parcsimmobiliers de faire faire certains travauxdits de construction, par leurs employés auxtaux généralement deux fois moindres deleurs conventions. N’est-il pas ridicule depayer un peintre surnuméraire, qui tra-

vaille l’été, deux fois plus qu’un peintrepermanent ? Ou, pour faire un mur desoutènement par exemple, n’est-il pasaberrant de ne pas pouvoir confier à desétudiants la tâche de remplir des gabionsavec de vulgaires cailloux ?

9e condition : ÉLARGIR LE POUVOIR

D’EMPRUNTER POUR AUTOFINANCER DES INVESTIS-SEMENTS et notamment les amortir sur unepériode supérieure à 10 ans. Quoi de plusfrustrant de voir un projet d’achatd’équipement d’une durée de vie de 35ans, d’autant plus rentable que le réseaupublic à accès à des taux d’intérêt défianttoute concurrence, être bloqué parce ques’autofinançant en 121 mois ! Et il est dessecteurs où préconiser un projet ayant unretour sur investissement d’à peine plusque 5 ans pourrait valoir à son promoteurde recourir bien vite à l’assurancechômage.…

10e condition : EN FINIR AVEC LA SÉCURITÉ

D’EMPLOI À TOUT CRIN. Le fait que lesconditions d’emploi dans le secteur publicaient été négociées soit avec desassociations, soit avec des syndicats, n’estpas un handicap en soi. Ce qui est plusproblématique, c’est la quasi-impunitédont le personnel jouit dès lors qu’il payeune cotisation. Or, il y a des cas où malgrétous les efforts consentis, un employé doitêtre congédié. Le secteur privé disposed’un peu plus de latitude à cet égard, alorsque dans le public le châtiment suprêmen’est trop souvent qu’une lettre au dossier,laquelle n’y restera d’ailleurs pas plus d’unan !

11e condition : PERMETTRE LES PAPUPU, C-À-D. LES PARTENARIATS … PUBLIC-PUBLIC ! UnCégep et une commission scolaire voisinsou une municipalité et un hôpital ne

peuvent pas légalement conclure d’en-tentes pour se partager des ressources enmain-d’œuvre par exemple… Les essais ence sens se sont heurtés à la législationactuelle qui rend ces partenariatsimpossibles.

12e condition : TIRER PROFIT DE LA PÉRENNITÉ

DES INSTITUTIONS PUBLIQUES. Combien de« partenaires » avec qui nous avons faitaffaire dans les 25 dernières années sont-ilsencore actifs ? Qui a payé pour ladisparition de la plupart d’entre eux ?Combien ont été absorbés par desmultinationales ? Récemment une firmespécialisée en écoénergie qui avait toutesles garanties d’un partenaire sérieux s’estretirée du marché. On se prend à rêver queles institutions déficitaires puissent aussifaire faillite du jour au lendemain poureffacer leurs dettes et repartir sous un autrenuméro ! Or, nous sommes là pour rester,et c’est bien pour ça que les éphémèresnous courtisent tant. Alors ne pourrait-onpas revoir nos financements à la lumièrede cette pérennité ? Ainsi, il deviendraitpossible, à l’instar d’autres provinces, decesser d’emprunter à long terme pour desdépenses aussi récurrentes que le maintiend’actifs, et de ne considérer comme in-vestissements dignes d’un emprunt à longterme (au plus sur la durée de vie deséquipements concernés) que ceux quiengendrent des économies de fonctionne-ment.

On pourrait allonger la liste…

La véritable réingénierie demanderaitd’avoir le courage de débloquer ces freins àla performance du secteur public. Elledemande vision, passion, abnégation,intelligence, volonté, efforts et recherches,ingrédients dont disposent une majoritéde gestionnaires de parcs immobiliersinstitutionnels.

La fausse réingénierie consiste à recouriraux partenariats avec le secteur privé…c’est-à-dire faire indirectement ce que l’onne veut pas faire directement.

La véritable réingénierie

demanderait d’avoir le courage

de débloquer ces freins à la

performance du secteur public

M A R S 2 0 0 4 ■ ■ ■

8 ■ ■ ■

LeDiffuseur

C’est le titre du 17e Symposium surles gazotechnologies, organiséconjointement par Gaz Métro,l’ASHRAE chapitre Montréal, le

CTGN et l’AQGN, qui se tiendra lemercredi 26 mai 2004 à l’Hôtel Inter-Continental Montréal dans le Quartierinternational de Montréal.

À l’horaire, cinq conférences, trois sériesd’ateliers axés sur des réalisations en milieuindustriel, commercial et institutionnel,en plus d’un volet formation.

Une nouveauté cette année, tout au longde la journée des bulles technologiquessouligneront des innovations prometteuseset autres projets marquants de l’industrie.Durant les pauses et sur l’heure du midi,vous pourrez assister à des démonstrationsde technologies gazières et à une expo-sition de fournisseurs de biens et servicesde l’industrie gazière.

La journée se terminera par une visite desdessous et le dessus de la sculpture-fontaine de Jean-Paul Riopelle « La

Joute ». La sculpture est rehaussée par uncercle de feu alimenté au gaz naturel quiémerge d’un bassin! Une innovation àlaquelle le Centre des technologies du gaznaturel a collaboré.

Pour informations : (514) 598-3404Tous les détails sur www.gazmetro.comdès avril.

le bleu est efficacePour vous permettre de mieux gérer votre consommation d’énergie, Gaz Métro offre desprogrammes d’efficacité énergétique accompagnés d’une aide financière. Vous profitez alorsd’appareils à gaz naturel performants, de conseils pertinents et d’économies appréciables.

Pour en savoir plus sur la vie en bleu, communiquez avec nous au 1 800 567-1313 ou visitez le www.gazmetro.com/entreprise.

PLACE AU BLEU!

DOTEZ-VOUS D’UN PLAN DE SÉCURITÉ !

■ ■ ■ M A R S 2 0 0 4

■ ■ ■ 9

La sécurité est devenue leitmotiv…Chasse aux vulnérabilités, risques ac-crus et menaces en tout genre sont dessujets d’actualité. Protéger les installa-

tions des parcs immobiliers institutionnels etleurs usagers est devenu incontournablepuisque le public s’attend à ce que sa sécuritésoit assurée en tout temps…

■ Commençons par un rappel des troiscomposantes d’un plan de sécurité qui sonten perpétuelle interaction : la prévention, ladétection et la réaction.

La prévention est toujours la première étape.Il est important de mettre sur pied un pro-gramme de prévention afin de sensibiliser lesusagers. Les communications et la formationsont des éléments clés pour minimiser lesincidents.

La détection est la deuxième étape. Pour yparvenir, il est nécessaire d’avoir des disposi-tifs adéquats de sécurité active et de sécuritépassive. Dans certains cas, ces dispositifspeuvent participer à la prévention par l’effetdissuasif qu’ils provoquent : par exemplel’installation d’une caméra activée par dé-tecteur de mouvements qui enregistre lesséquences d’un événement.

La réaction est une intervention efficace quidémontre clairement la capacité de réagir, lacrédibilité du service de sécurité, la suitelogique de la prévention et de la détection, etce, surtout en mode de sécurité active.

■ Dans un deuxième temps, rappelonsqu’un plan de sécurité s’applique à 3 objets :la protection du personnel, la protection del’information et la protection des biens.

La protection du personnel est sans doute lapremière préoccupation à avoir. On doitidentifier les individus, les groupes et lessecteurs d’activités qui requièrent une pro-tection particulière. Il est souvent nécessaired’élaborer des programmes de sensibilisationà l’égard de certains risques. Parfois, l’uti-lisation d’équipement de détection adéquateet l’application de procédures d’interventionsrigoureuses seront suffisantes pour obtenir untemps de réponse satisfaisant lors d’unincident.

En ce qui concerne la protection de l’infor-mation, l’information classifiée « confiden-

tielle » ou « personnelle et confidentielle »doit être protégée de façon physique et in-formatique, dès la création de la documenta-tion jusqu'à sa destruction. Il est essentiel deprotéger toute autre information critique quipourrait avoir des impacts sur des usagers, dupersonnel, des membres de la direction ouqui pourrait perturber les opérations desétablissements.

Enfin, la protection des biens concerne toutce qui est propriété de l’établissement. Il estévident que certains biens qui ont une valeurmarchande élevée, sont vulnérables. Des pré-cautions doivent être prises en fonction del’évaluation du risque. Lors d’un incident, unsignal d’alarme doit immédiatement parvenirau poste de sécurité ou à un préposé attitré.Cette action doit être appuyée par une procé-dure d’intervention rigoureuse avec un tempsde réponse satisfaisant. Il est important desensibiliser les usagers à prendre de bonneshabitudes de prévention pour leurs biens, soitau poste de travail ou dans les véhicules auxaires de stationnement.

■ Alors, comment implanter un Plan de Sé-curité dans un contexte de ressourceslimitées ?

1. Inscrire la sécurité comme valeur es-sentielle dans la mission de l’organisation.Elle s’inscrira alors naturellement dans lesprocessus décisionnels relatifs aux opéra-tions et aux divers programmes, au mêmetitre que d’autres valeurs. La volonté étantacquise, discipline et engagement suivront.Des politiques et des directives relatives àla sécurité édicteront clairement les règles,les tolérances et les conséquences d’unenon-observation.

2. Il est essentiel que tous – depuis le conseild’administration, les coordonnateurs,jusqu’au moindre gestionnaire – compren-nent que la sécurité n’est pas un malnécessaire mais une nécessité dont lesavantages surpassent de loin les inconvé-nients qu’imposent les contrôles y affé-rents.

3. Dans la mise en place d’un plan de sécu-rité, il est primordial que toutes lespersonnes concernées œuvrent en équipeavec intégrité, en confidentialité, et avec lesouci de partager les informations.

4. Il convient aussi de réunir du personnel

qualifié et de retenir la technologie la plusadaptée.

5. Pour chacun des établissements d’uneorganisation, les études, les analyses etl’implantation de la sécurité constituentun processus spécifique et non le résultatde l’application d’une recette unique.

Les systèmes de sécurité cohabitent avecd’autres systèmes d’immotique. Des firmes sespécialisent dans l’intégration de ces sys-tèmes. Elles peuvent vous accompagner dansles étapes suivantes :■ Analyse des besoins;■ Préparation du devis;■ Acceptation du devis et gestion de l’appel

d’offres;■ Gestion du projet et formation des

usagers;■ Approbation finale du projet.Le consultant en intégration se doit de n’êtred’aucune façon relié à la vente ou à la distri-bution de produits de sécurité. Le résultatvisé est d’arriver à établir des recomman-dations visant l’implantation des solutions desécurité selon les besoins du client et non enfonction des équipements. Une bonne étudedes besoins permet de définir le profil actuelde l’établissement, d’évaluer les risques pro-bables, les vulnérabilités, les tendancesd’incidents internes et externes et les consé-quences potentielles pour l’institution. Ildéfinit la structure organisationnelle (direc-tion, superviseurs, agents de sécurité et lespatrouilleurs), élabore les descriptions detâches, établit des objectifs de résultatsmesurables, s’assure de la responsabilisationet de l’engagement de tout le personnel. Il estresponsable du choix des équipements àinstaller et à relier à d’autres systèmes. Leschoix technologiques sont axés sur larentabilité, soit en procurant une meilleureutilisation de la main-d’œuvre, en réduisantle temps de recherches d’événements spécifi-ques, en simplifiant les mises à jour deslogiciels ou en assurant la fiabilité des équi-pements. Le consultant doit détenir l’assu-rance-responsabilité professionnelle requise àsa pratique.

Dans ces conditions, un plan de sécurité peuts’implanter de façon efficiente c’est-à-dire enmaximisant les avantages et en réduisant lescoûts.

LeDiffuseur

NORMAND SAVOIE

Description 1 Description 2 Type Type d'aide Montant maximumde bâtiment

AGENCE DE L'EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE (AEÉ)

Programme de promotion Volet bâtiments institutionnels Existant Étude 10 000 $ / bâtiment 50 000 $ / client / annéeen efficacité énergétique (sauf municipal)

Volet démonstration Existant Étude 15 000 $ / bâtiment (peut être remboursable)(bâtiments commerciaux)Volet bâtiments municipaux Existant Étude 1re étude : 15 000 $

Les autres : 10 000 $

OFFICE DE L'EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE (OEÉ)

Programme d'encouragement des bâtiments commerciaux (PEBC) Neuf Implantation des mesures 60 000 $ / bâtiment

Initiatives des 3 bâtiments et moins Existant Implantation des mesures 250 000 $ / projetInnovateursénergétiques 4 bâtiments et plus Existant Implantation des mesures 250 000 $ / projet

Planification Existant Étude, conception et gestion 25 000 $ / projet

Programme d’encouragement des systèmes Existant ou neuf Implantation des systèmes 80,000 $ d’énergies renouvelables (PENSER) solaires ou de biomasse

HYDRO-QUÉBEC

Appui aux initiatives – optimisation énergétique Existant ou neuf Implantation des mesures 150 000 $ / bâtiment des bâtiments (économie mini- Le client doit contribuer à moins 50% des coûts

male 10Kwh/an)

GAZIFÈRE, DISTRIBUTEUR DE GAZ NATUREL EN OUTAOUAIS

Aide à la conception des bâtiments (appui aux PEBC) Neuf Conception 3 500 $ / bâtiment

Aide à l’implantation dans le secteur institutionnel Existant Implantation des mesures 10 000 $ / bâtiment

GAZ MÉTRO

Enveloppe du bâtiment (appui au PEBC) Neuf Implantation des mesures Atteinte de 15 à 25 % du CMNEB 25 000 $ / bâtiment Atteinte de 25 % du CMNEB 30 000 $ / bâtiment

Encouragement à l'implantation Existant Implantation des mesures Tarif 1,3 et M 25 000 $ / compte Gaz Métro Tarif 4 et 5 40 000 $ / compte Gaz Métro

Étude de faisabilité Existant Étude Tarif 1,3 et M 5 000 $ / compte Gaz Métro Tarif 4 et 5 20 000 $ / compte Gaz Métro

Aide à l'acquisition d'équipements à haute efficacité Existant ou neuf Implantation des mesures Chaudière à condensation : 1 200 à 20 000 $ Chaudière à efficacité intermédiaire, > 85 % : 600 à 6 000 $ Chauffe-eau à efficacité intermédiaire, > 85 % : 600 à 6 000 $ Chauffe-eau à condensation : 1 200 à 20 000 $

FONDS EN EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE (FEÉ)

Financement des nouveaux bâtiments efficaces (appui aux PEBC) Neuf Implantation des mesures Financement sans intérêt des surcoûts de construction d’un bâtiment au gaz naturel (100 % remboursable)

Financement des rénovations éco-énergétiques des bâtiments Existant Implantation des mesures appliquées Financement sans intérêt du coût des mesures dans les bâtiments à l'enveloppe du bâtiment au gaz naturel (100 % remboursable)

Financement des panneaux réflecteurs de chaleur Existant Implantation des réflecteurs Financement sans intérêt des coûts d’achat des réflecteurs pour les bâtiments au gaz naturel (100 % remboursable)

Financement des systèmes solaires Existant ou neuf Implantation des systèmes solaires Financement sans intérêt du coût d’installation pour les bâtiments au gaz naturel (100 % remboursable)

Encouragement à la végétalisation de toits en milieu urbain Existant ou neuf Implantation des toits 1 $ / pi2 de surface végétalisée

FÉDÉRATION CANADIENNE DES MUNICIPALITÉS (FCM)

Fonds d’habilitation municipal vert Existant ou neuf Étude 350,000 $ Fonds d’investissement municipal vert Existant ou neuf Implantation des mesures Financement de 1,5 % inférieur aux taux des obligations de

la Banque du Canada (100 % remboursable)

■ ■ ■ M A R S 2 0 0 4

10 ■ ■ ■

LeDiffuseur

PROGRAMMES D’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE AU QUÉBEC – SECTEURS COMMERCIAL ET INSTITUTIONNEL

■ ■ ■ M A R S 2 0 0 4

■ ■ ■ 11

LeDiffuseur

Base de calculs Nombre de versements Document requis Contact, téléphone, site

Selon la consommation d'énergie du bâtiment 1 Bilan énergétique André Lacroix, poste 8038ou 50 % du coût de l'étude Une fois le rapport approuvé Douglas Labelle, poste 8039

418 627-6379 ou 1 877 727-6655 / 50 % du coût de l'étude 1

Une fois le rapport approuvé Bilan énergétique André Lacroix, poste 803875 % du coût de l'étude 1 Guy Gosselin, poste 803750 % du coût de l'étude Une fois le rapport approuvé Bilan énergétique Benoît Fradet, poste 8033

Nadia Leullier, poste 8014

2 fois les économies par rapport à un bâtiment 2 Louise Tanguay, 613 947-2031de référence conforme au CMNEB Avant et après les travaux Rapport de simulation EE4 ou GEE7,5 $ / GJ ou 25 % des coûts admissibles 3

Avant et après les travaux, Rapport d'ingénieur Emmanuel Causse, 613 947-0971 15 $ / GJ : projet pilote, 0 $ / GJ : projet 1 an plus tard www.oee.rncan.gc.cade répétition ou 25 % des coûts admissibles50 % des coûts admissibles ou 1 $ / GJ 1

Une fois le rapport approuvé Proposition d'honoraires25 % des coûts d’achat et d’installation 1 Copie du rapportdes systèmes Après les travaux approuvé par PENSER Cendrine Hesson, 613 996-2238

Selon le taux d’amélioration de la performance énergétique électrique du bâtiment Outils de simulation spécifique Toutes les coordonnées sontjusqu’à concurrence du moindre de 150 000 $ ou 40 % des coûts admissibles du projet. 1 à Hydro-Québec et au PEBC et rapport disponibles à l’adresse :

Après les travaux d’ingénieur – plans et dessins d’atelier : www.hydroquebec.com/affaires/bâtiment neuf – croquis et photos : appui_batiments/index.htmlbâtiment existant.

Copie du rapport de simulation50 % des coûts de la simulation du PEBC 1 approuvé par le PEBC

Avant les travaux et factures d'honoraires Gilles Chartier, 819 771-8321 5 ¢ / m3/ projet 1 Étude de faisabilité www.gazifere.com

Après les travaux approuvée par l'Agence

25 ¢ / m3 / projet 1 informatique : EE4Après les travaux

25 ¢ / m3/ projet 1 Étude de faisabilité10 ¢ / m3/ projet Après les travauxSelon la consommation de gaz naturel du bâtiment ou 50 % du coût de l'étude 1 1 800 567-1313

Dès que l'étude est approuvée Bilan énergétique www.gazmetro.com

1Échelle en fonction des BTU Après l'installation Contrat signé

de l'équipement

Remboursement du prêt en 5 ans à même les Copie du rapport de économies résultant de la simulation EE4 (PEBC) 1 simulation approuvé par le Estimation des surcoûts de construction Après les travaux PEBC

Rapport d’architecte et d’ingénieur

Remboursement du prêt en 5 ans 1à même les économies Après les travaux Rapport d'architecte Marie-Hélène Paquin, Remboursement du prêt en 5 ans à même les 1 10 % de la consommation pour 514 598-3344économies basées sur 10% des coûts de chauffage Après les travaux le chauffage des locaux www.fondsee.qc.ca

Bilan énergétique Copie du rapport de

Remboursement du prêt en 5 ans à même les économies 1 simulation approuvé par le PENSERAprès les travaux Rapport d’ingénieur

60 % de la surface du bassin de toit 1 Rapport d'architecteAprès les travaux

50 % des coûts de l’étude À confirmer À confirmer Michel Allaire, 613 241-5521, 15 % à 25 % du coût du projet À confirmer À confirmer poste 368

www.fcm.ca

Le document original du tableau des programmes d’aide financière offerts par les principaux acteurs de l’efficacité énergétique au Québec a étépréparé par l’Agence de l’efficacité énergétique du Québec. Il constitue un portrait de la situation en date du 2 mars 2004. Une versioncontinuellement mise à jour est présentement disponible en ligne, sur le site Internet de l’AEÉ à l’adresse www.aee.gouv.qc.ca

www.aee.gouv.qc.ca

Taux d’amélioration ¢/kWh économisé/anBâtiment existant Premier 10 % 10¢/kWh

Plus de 10 % 25¢/kWh

Taux d’amélioration ¢/kWh économisé/anNouveau bâtiment Premier 15 % 10¢/kWh

Plus de 15 % 25¢/kWh

■ ■ ■ M A R S 2 0 0 4

12 ■ ■ ■

LeDiffuseur

Chaque année, les dépenses énergé-tiques du secteur de l’Éducationfrôlent les 300 millions de dollars.Rien d’étonnant à cela quand on

sait que la superficie globale des bâtimentsde ce secteur représente 13 % de toutes lessuperficies commerciales, institutionnelleset industrielles du Québec.

Avec la mise en œuvre des nouveaux pro-grammes d’Hydro-Québec, les établisse-ments du réseau de l’éducation peuventréaliser des économies d’énergie très profi-tables. Pour l’illustrer, voici comment lesincitatifs financiers offerts dans le cadre duprogramme Appui aux initiatives Mieuxconsommer-Optimisation énergétique desbâtiments peuvent stimuler l’améliorationde la performance énergétique d’une écoleprimaire.

L’école choisie pour cet exemple a unesuperficie de 3 000 mètres carrés et estsituée à Montréal. Elle utilise un systèmede chauffage hydronique à l’électricité etses bureaux sont climatisés.

La consommation de référence de cet im-meuble a été établie par Hydro-Québec à1 012 620 kilowattheures par année. Cetteréférence, qui sert à calculer le pourcentaged’amélioration énergétique afin de déter-miner l’aide financière, est établie sur labase de valeurs telles que la superficie du

bâtiment, son orientation, son isolation, letype de fenestration, le rendement deséquipements, ainsi que la densité et leshoraires d’occupation.

Pour améliorer la performance énergétiquede cette école primaire, trois grandes me-sures sont proposées.

1. Premièrement, le remplacement del’éclairage fluorescent T12 à ballastmagnétique par du T8-32W à ballastélectronique. Cette mesure, dont les coûtsd’implantation sont évalués à 5 700 $,permettra de réaliser une économie électri-que brute annuelle de 55 168 kilowatt-heures. La plus grande efficacité dusystème d’éclairage se traduisant par despertes moindres sous forme de chaleur, ilen résultera une consommation addition-nelle de 6 807 kilowattheures par annéepour maintenir la température de l’air aumême niveau. L’économie annuelle nettede cette mesure s’établit donc à 48 361kilowattheures.

2. Deuxièmement, l’installation d’un récu-pérateur de chaleur (roue thermique) pourpréchauffer l’eau des chaudières électri-ques. Le coût de cette mesure est évalué à45 000 $ et l’économie électrique annuelleà 130 440 kilowattheures.

3. Enfin, la troisième mesure proposée con-

siste en l’installation d’une thermopompehydronique sur boucle d’eau (via la chau-dière). Cette mesure permettra une écono-mie annuelle de 112 143 kilowattheures etson implantation coûtera 25 300 $.

Au total, les trois mesures donneront lieu àune économie nette de 290 944 kilowatt-heures par année. Le projet répond ainsi aupremier critère du programme Appui auxinitiatives Mieux consommer – Optimisa-tion énergétique des bâtiments, qui exige unpotentiel minimal d’économie d’énergieélectrique de 10 000 kilowattheures parannée.

CALCUL DE L’AIDE FINANCIÈRE

Différents paramètres sont utilisés parHydro-Québec pour calculer l'aide finan-cière. En effet, cette aide est calculée enfonction du pourcentage d’améliorationde la performance énergétique ou descoûts admissibles reliés aux mesuresimplantées. En vertu des modalités duprogramme, la contribution d'Hydro-Québec correspond au moindre desmontants suivants :

• aide financière en ¢/kWh basée sur lepourcentage d'amélioration de la perfor-mance énergétique du bâtiment ;

ou• 40 % des coûts admissibles

Mieux consommer…L’EXEMPLE D’UNE ÉCOLE PRIMAIRE

suite à la page 19 ➜

HÔPITAL À VENDRE■ ■ ■ M A R S 2 0 0 4

■ ■ ■ 13

QUE FAITES-VOUS ?

D’abord le bilan de l’état del’immeuble. Une constructionqui remonte aux années 60, troisfois agrandie, chaque fois avec les

matériaux les plus économiques; depuis,des investissements en maintien d’actifsminimaux. Les revêtements des planchersressemblent à une mare d’eau desséchée, lecarrelage est craquelé et écorné. Lessystèmes de ventilation, minimalistesd’origine, n’ont jamais été remis à niveau.Le système de chauffage original est main-tenu en état, mais à peine. On s’en tientaux exigences minimales prescrites par laloi. Les fenêtres, dont certaines à guillotineet en bois, sont garanties authentiquesoriginales. Quant aux toitures, on ignoreleur état.

Dans un deuxième temps, le bilan fi-nancier. L’année financière débute le 1er

avril. Avec un peu de chance, le budget desservices techniques sera officialisé vers lafin juin sans que celui-ci ait été consulté.L’amortissement des installations ? N’ycomptez pas, la notion n’existe pas : le jouroù l’on décide que l’on remplace des lits,on remplace des lits. La très grandemajorité des employés jouit une sécuritéd’emploi absolue. Il est interdit de réduirel’offre de service pour équilibrer le budget,mais en cas de déficit, la lettre de la loivous rend passible de prison.

Et maintenant, vous vous appropriez lecontexte général. Depuis 1993, le pré-sident-directeur général a changé enmoyenne tous les 17 mois, question sûre-ment d’insuffler un petit vent de renou-veau dans l’organisation. Chacun de ces

présidents-directeurs généraux a d’ailleursdonné à l’organisation une orientation quilui était propre. Quelques constantescependant, les urgences sont continuelle-ment engorgées, car la première ligne desoins ne dispose d’aucun plateau techni-que et n’est généralement ouverte que surles heures normales de bureau ; le tri se faitselon l’urgence des cas. Une jambe casséene met pas la vie en danger. Donc, si lafracture se passe un vendredi soir, il sepourrait bien que les soins ne soientprodigués que le lundi matin. Il faut noterque le patient ne paie pas, mais il a toujoursle droit de se plaindre… il lui sera réponduque l’argent manque. L’acquisition deséquipements de pointe est planifiée à l’amé-ricaine, c’est-à-dire déclenchée seulementquand un nombre suffisant de patientsquébécois doivent se rendre outre-frontièrepour recevoir des soins de base. L’apportéconomique de l’établissement n’est jamaispondéré parce qu’impondérable; la réduc-tion des séjours et la précision de l’inter-vention ne sont jamais comprises dansl’équation coûts-bénéfices.

ALORS VOUS LE VENDEZ, CET HÔPITAL ? OUI OU NON ?

Vous avez bien un acheteur privé en vue,mais voici ce qu’il exige…

Premièrement, les installations physiques.

Il ne vous offre que le prix du terrain enconsidérant deux éléments : l’immeubleest inadéquat pour la fonction à laquelle ilest destiné et les dépenses à prévoir pourtenter de le rendre conforme aux normessont trop élevées. Dans le meilleur des cas,il est prêt à soustraire du prix de vente tousles coûts de remise à niveau. Un service dequalité ne requiert-il pas des installationsadéquates ?

Deuxièmement, le financement. Il exigeun paiement mensuel portant intérêt après30 jours, pour tous les services rendusconformément à l’offre de service, ainsiqu’une compensation annuelle pourl’amortissement de l'immeuble et deséquipements, lesquels seront acquis enfonction d’objectifs décanaux établis parles instances concernées.

Troisièmement, le contexte. Il vous faitvaloir qu’une réussite à long terme requiertdes orientations à long terme, ce quiimplique une stabilité dans la plus hautedirection. Les solutions devront êtrearticulées entre les « succursales ». Unaudit annuel permettra de contrôler lesfinances et la qualité des services rendus.Les changements d’orientation se ferontsur une base collégiale en impliquant desgens œuvrant sur le terrain.

DITES, SI ÇA PREND ÇA POUR VENDRE CET

HÔPITAL AU SECTEUR PRIVÉ, POURQUOI NE PAS

ESSAYER LE SECTEUR PUBLIC DANS CES

CONDITIONS-LÀ ?

LeDiffuseur

Vous êtes agent d’immeuble.

Le ministère vous demande de

vendre un hôpital avec comme

conditions son opération

continue.

SERGE BLONDIN

LA GESTION DES RÉFRIGÉRANTS

■ ■ ■ M A R S 2 0 0 4

14 ■ ■ ■

LeDiffuseur

Historique

Depuis plusieurs années, notreindustrie a fait appel à des réfri-gérants tels que le R-11, le R-12(typiques pour les refroidisseurs

centrifuges) et le R-22 (typique pour lesunités de toit monobloc), qui étaientconsidérés, à l’époque, sûrs et fiables. Cesréfrigérants appartiennent à des classes demolécules connues sous les appellations dechlorofluorocarbones (CFC) et de hydrochlorofluorocarbones (HCFC), contenantdu chlore.

En 1974, deux chercheurs, SherwoodRowland et Mario Molina, ont signalé quedes molécules contenant du chlore pour-raient détruire la couche stratosphériqued’ozone de la Terre si celles-ci étaient libé-rées dans l’atmosphère. En 1985, un cer-tain nombre de preuves ont confirmé eneffet que la couche d’ozone s’appauvrissait.

La couche d’ozone est responsable de l’élimi-nation du rayonnement ultraviolet (UV).Son appauvrissement permet à un nombreplus important de rayons UV d’atteindre laTerre.

Les substances appauvrissant la couched’ozone (SACO) sont de plus en plusremplacées par les HFC et les PFC. À titred’exemple, l’industrie automobile n’utiliseplus de CFC (R-12) pour la climatisationdepuis 1994. Ce dernier a été remplacé parun réfrigérant de la famille des HFC, leHFC-134a. De même, les appareils ména-gers comme les réfrigérateurs, les congéla-teurs ne contiennent plus de CFC. Lesfabricants de ces appareils utilisent main-tenant des HCFC ou des HFC. Le do-maine de l’extinction d’incendie était jadisun grand utilisateur de halons. Ceux-cisont remplacés par des technologies quifont appel à de nouveaux agents d’extinc-tion, comme l’eau atomisée et les poudreschimiques ou encore à de nouveaux gaz,comme les PFC.

Au Canada

PROGRAMME CANADIEN DE PROTECTION DE LA COUCHE D'OZONEAu Canada, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux se partagent laréglementation de la protection de la couche d'ozone. Le gouvernement fédéral est chargéde mettre en place les mesures de contrôle nécessaires au respect des obligations duCanada en vertu du Protocole de Montréal et en vue de réglementer les institutionsfédérales qui échappent à la portée des réglementations provinciales. Les gouvernementsprovinciaux et territoriaux, quant à eux, sont responsables de la mise en place de mesuresvisant à réglementer l'utilisation et la manipulation de ces substances. PROTOCOLE DE MONTRÉALEn 1987, le Canada a signé une entente multilatérale internationale en matièred'environnement, intitulée le Protocole de Montréal relatif à des substances qui ap-pauvrissent la couche d'ozone (Protocole de Montréal). Cet accord, qui a été signé etratifié par plus de 180 pays, établit un échéancier en vue de réduire la production etl'importation de substances appauvrissant la couche d'ozone. De plus, le Canada a adopté une réglementation qui lui permet d'honorer lesengagements souscrits en vertu du Protocole de Montréal. Ainsi, en vertu de la Loicanadienne sur la protection de l'environnement (1999), Environnement Canadaadministre le Règlement sur les substances appauvrissant la couche d'ozone (1998) et lesamendements subséquents. Ce règlement permet d'assurer un contrôle des importations,utilisations, ventes et exportations de SACO. Il est nécessaire de réduire progressivementla production et l'importation de ces substances selon un échéancier fixe établi par leProtocole de Montréal :

Substance Réduction DateHalons 100 % 1er janvier 1994Tetrachlorure de carbone 100 % 1er janvier 1995CFC (R-11, R12, R500) 100 % 1er janvier 19961,1,1-trichloroéthane 100 % 1er janvier 1996HBFC 100 % 1er janvier 1996Bromure de méthyle 25 % 1er janvier 1998

50 % 1er janvier 200170 % 1er janvier 2003100 % 1er janvier 2005

HCFC (R22, R123) 35 % 1er janvier 200465 % 1er janvier 201090 % 1er janvier 201599.5 % 1er janvier 2020100 % 1er janvier 2030

Substances appauvrissant la couche d’ozone (SACO)

CFC/HCFC/Halons Potentiel Potentield’appauvrissement de réchauffementde l’ozone (PAO)1 global (PRG)2

CFC-11 1 4000CFC-12 1 8500CFC-115 0,6 9300CFC-503 0,6 11860HCFC-22 0,055 1700HCFC-123 0,02 93HCFC-142b 0,065 2000Halon 1301 10 5600

Substances de remplacement des SACO

Trifluorométhane 0 9000Heptafluoropropane 0 2050HFC-134a 0 13001 Le potentiel est relatif au CFC-11, qui a une valeur de 1 par définition.2 Le potentiel est relatif au CO2, qui a une valeur de 1 par définition.

FRANCESCO LEPORE

suite à la page 15 ➜

■ ■ ■ M A R S 2 0 0 4

■ ■ ■ 15

STRATÉGIE D'ÉLIMINATION CANADIENNE

La Stratégie canadienne pour accélérerl'élimination progressive des utilisationsde CFC et de halons et pour éliminer lesstocks excédentaires (Stratégie d'élimina-tion) fait partie d'un processus continu quipermet au Canada de remplir ses engage-ments en matière de protection de lacouche d'ozone. Les parties au Protocolede Montréal ont convenu d'élaborer desstratégies de gestion des CFC et des halonsaxées sur le cycle de vie. La Stratégie d'éli-mination est constituée d'approchesspécifiques pour mettre progressivementfin à l'utilisation des CFC et des halons etpour éliminer les surplus. La Stratégie a étéapprouvée par le Conseil canadien desministres de l'environnement (CCME) le1er mai 2001. Ces approches deviendront des exigencesréglementaires lorsque les gouvernementsfédéral, provinciaux et territoriaux aurontadopté une réglementation pour mettre enœuvre la Stratégie d'élimination. Le tableau ci-dessous présente un résumédes approches spécifiques à certains sec-teurs pour les systèmes de climatisation etde réfrigération :

Au QuébecUn nouveau projet de règlement permetau Québec d’étendre les contrôles environ-nementaux à toutes les substances ap-pauvrissant la couche d’ozone (SACO) etleurs produits de remplacement : hydro-fluorocarbures (HFC), et perfluocarbures(PFC). De plus, il vise une harmonisationde la réglementation québécoise avec leProtocole de Montréal et l’ensemble de laréglementation canadienne. La tendance internationale est maintenantà l’élimination générale de toutes lesSACO. Aussi, l’utilisation croissante desHFC et des PFC génère des sources

potentielles d’émission de gaz à effet deserre. Cependant, le remplacement desSACO constitue un gain environne-mental, car ces substances destructrices del’ozone stratosphérique sont aussi des gaz àeffet de serre beaucoup plus nocifs que leCO2 alors que les HFC et les PFC n’ontaucun impact sur la couche d’ozone. Résumé des principales mesures proposéespar la nouvelle réglementation

■ Bannir l’utilisation des chlorofluo-rocarbures (CFC) et des halons.

■ Restreindre l’utilisation des hydrochlorofluorocarbures (HCFC).

■ Récupérer les HFC et les PFC.

■ Obliger la main-d’œuvre utilisatriced’halo carbures à obtenir une quali-fication environnementale.

■ Assurer la reprise par les grossistes deshalo carbures récupérés aux points devente.

CONCLUSION

Les gouvernements fédéral et provinciauxsont déterminés à éliminer l’utilisation desréfrigérants contenant des CFC au coursdes dix prochaines années. Des CFC sontencore utilisés pour les gros systèmes declimatisation ainsi que pour le matériel de

réfrigération commercial installé dans lessupermarchés et les dépanneurs. Aussi, lesutilisateurs de CFC doivent gérer de façonresponsable l’élimination de leurs surplusde CFC.

Pour le gestionnaire d’immeuble, ceschangements planifiés dans les règlementsse traduiront comme suit :

■ une augmentation importante des fraisd’entretien pour les équipements opé-rant avec des CFC et à moyen terme,ceux opérant avec des HCFC ;

■ planification du remplacement deséquipements opérant avec des SACOselon leur capacité en 2004, 2005 ou2006. Pour les refroidisseurs, prévoirun capital de risque dès 2005,puisqu’après 2005, les refroidisseurs nepourront pas être rechargés avec unSACO en cas de bris majeur ou deperte significative de la charge d’opé-ration ;

■ planification des budgets ; capita-lisation ou financement hors bilan ;

■ formation du personnel d’opération etd’entretien.

Dans le prochain article nous jetterons unregard sur les nouveaux développementstechnologiques et sur les réfrigérantsalternatifs écologiques.

RÉFÉRENCES :1. La Voie verte, site Web d’Environnement

Canada

2. Programme canadien de gestion desréfrigérants

3. Alternative refrigerants, AllChem Company

4. Site internet d’Environment Québec

LeDiffuseursuite de la page 14 ➜

Secteur Approche

Appareils de climatisation mobiles Interdiction de recharge avec des CFC le plus tôt possible.

Appareils de réfrigération mobiles Interdiction de recharge avec des CFC depuis 2003.

Appareils électroménagers Accentuation de l'application des programmes de récupération actuels ; au besoin, addition d'une interdiction d'utiliser les CFC dans l'équipement de conversion.

Réfrigérateurs et climatiseurs commerciaux Interdiction de recharge avec des CFC échelonnée comme suit : • équipement < 5 HP : 2004 • équipement de 5-30 HP : 2005 • équipement > 30 HP : 2006.

Refroidisseurs Dans les vidanges à basse pression, limite des rejets à moins de 0,1 kg par kg d'air, à partir de 2003 ;Conversion ou remplacement des refroidisseurs contenant des CFC au prochain entretien majeur, à partir de 2005.

Pour le gestionnaired’immeuble, ces changements

planifiés dans les règlements setraduiront comme suit :

une augmentation importantedes frais d’entretien pour leséquipements opérant avec desCFC et à moyen terme, ceux

opérant avec des HCFC...

QAI : INTERPRÉTATION DE LA NORMEASHRAE 62-2001

■ ■ ■ M A R S 2 0 0 4

16 ■ ■ ■

L’automne dernier, au congrès del’AGPI à Saint-Hyacinthe, plusieursquestions ont été soulevées lors dela conférence portant sur les normes

de la qualité d’air intérieur et la normeASHRAE 62-2001. Il apparaît que deséléments d’information additionnels se-raient utiles pour mieux comprendre lesexigences et les paramètres de fonctionne-ment des systèmes qui permettent d’ob-tenir une qualité d’air acceptable.

On sait que le Code de construction duQuébec fait référence à cette norme parrenvoi. Elle est listée au chapitre-1«Bâtiment du Code de construction duQuébec ». L’objectif de cette normeconsiste à définir des débits de ventilationminimaux et une qualité d’air intérieurepour les occupants d’un immeuble afin deminimiser les risques pour la santé. Cettenorme s’applique à tous les espaces inté-rieurs ou fermées et occupés par despersonnes. Il y a une exception dans les casoù d’autres normes prévoient une plusgrande quantité de ventilation. La normene considère que les polluants chimiques,physiques et biologiques qui peuventaffecter la qualité de l’air.

La norme définit deux méthodes pourobtenir une qualité de l’air acceptable :

1- La méthode des taux de ventilation ;

2- La méthode analytique.

L’information qui circule au sujet de lamise en application de cette norme faitréférence presque exclusivement à laméthode des taux de ventilation. Il estévident que cette méthode est séduisante,car on peut ainsi obtenir une réponsesimple aux problèmes potentiels de qualitéd’air. On utilise un taux de ventilationgénéralement accepté pour les différentsusages d’un bâtiment, ce qui fait en sorte

que si les conditions de qualité d’air sontcontestées, on peut argumenter quel’installation est conçue selon les normesusuelles. On s’appuie sur les recomman-dations de la société ASHRAE (AmericanSociety of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers), un organismeayant une crédibilité à l’échelle interna-tionale.

La norme ASHRAE précise que la mé-thode des taux est valable en autant qu’iln’y a pas la présence d’un élément polluantqui peut changer complètement le besoinde ventilation. Ainsi, dans le cas d’unespace qui serait occupé par des matériauxou des appareils qui génèrent des polluantsde façon anormale, la méthode des tauxn’est pas valable. Cette affirmation s’appli-que aussi en situation inverse, et c’est ceque la plupart des intervenants dans ledomaine oublient souvent.

Ainsi, dans des espaces où l’occupationpeut changer de façon importante, uneventilation à grand débit en tout tempsn’est pas nécessaire. C’est alors qu’il fautfaire preuve de retenue et de prudence. Ondoit faire preuve de retenue pour éviter deventiler inutilement. Au Québec, avec lestempératures froides que nous connais-sons, une ventilation exagérée génère unedépense énergétique qui est socialementdifficile à défendre. Dans certains cas, onpeut même parler d’indécence. On doitaussi faire preuve de prudence en mettanten place un mécanisme qui fera en sorteque la qualité d’air sera maintenue. Onpeut faire le contrôle de la concentrationdes principaux polluants en faisant unéchantillonnage régulièrement et ainsidémontrer que la qualité d’air est ac-ceptable.

La méthode analytique de la normeASHRAE précise bien que le concepteurou le responsable du fonctionnement d’un

bâtiment peut se soustraire à la méthodedes taux de ventilation s’il peut démontrerque par analyse, la qualité d’air du bâti-ment sera acceptable. Cette méthodealternative est trop souvent oubliée et onremarque très souvent des installations quifonctionnent à des taux de ventilationabusifs.

Pour obtenir une bonne qualité d’air, ilfaut faire un contrôle des élémentspolluants d’un bâtiment. Lors de la miseen service d’un nouveau bâtiment, il fautprévoir un moyen d’éliminer les polluantsqui s’échappent des matériaux neufs. Ilimporte aussi de limiter la quantité dematériaux polluants. Cette recommanda-tion n’est pas facile à mettre en place carmalheureusement, il existe peu de docu-mentation sur le taux d’émanation depolluants des différents matériaux. Lemouvement actuel vers les bâtiments éco-logiques permettra certainement d’amé-liorer la disponibilité de l’informationdans ce domaine. Lors d’une conférencede l’ASHRAE en 1992 à Atlanta, leslaboratoires de recherches de Georgia Techont fait une présentation sur l’émanationde polluants des différents matériaux.Même si depuis de nombreuses années onest conscient du besoin de connaître lesprincipales sources polluantes, malgré lesefforts louables des organismes derecherche, il existe encore peu de donnéesdans ce domaine.

Comme gestionnaire d’un bâtiment, il estnous est recommandé de faire un suivi desprincipaux indicateurs de pollution desorte que s’il y a un problème, on aura enmains l’information pour prouver qu’ils’agit d’un cas isolé. Par exemple, pour lesarénas, on a remarqué que de plus en plus,les gestionnaires utilisent des détecteurs deCO et de CO2.

LeDiffuseur

suite à la page 17 ➜

LAURIER NICHOLS

Par des relevés réguliers ou par analyse encontinue, il est possible de contrôler laqualité d’air intérieur. Dans ce cas, unedirective pour assurer une ventilationexagérée n’est pas une solution appropriée.Quand on connaît les sources de pollu-tion, ce sont ces sources qu’il fautcontrôler et non pas faire une ventilationcomme si le bâtiment était occupé à pleinecapacité 24 heures sur 24. Malheureuse-ment, il arrive fréquemment que certainsgestionnaires s’en remettent à cettesolution de facilité.

En terminant voici les réponses à 3 ques-tions fréquemment posées :

■ LE CONTRÔLE DE LA VENTILATION PARDÉTECTEURS DE CO2 EST-IL UNE MÉTHODEACCEPTABLE ? Cette question a déjà étéposée aux responsables du comitétechnique de la norme ASHRAE 62. Leurréponse à cette question est la suivante : lesdétecteurs de CO2 ne peuvent à eux seuls

assurer une qualité d’air acceptable, il fauts’assurer de contrôler les autres sources depollution. Même si le CO2 est un indica-teur généralement reconnu d’une pollu-tion générée par les activités des occupantsd’un bâtiment, on ne peut se fier totale-ment que la qualité d’air sera acceptablesans un contrôle des sources de pollutionqui ne proviennent pas des humains.

■ ÉTANT DONNÉ QUE LA POLLUTION PEUT ÊTRECAUSÉE PAR D’AUTRES PHÉNOMÈNES QUE LESACTIVITÉS HUMAINES, EST-IL POSSIBLE DEFERMER LES BOUCHES D’ALIMENTATION D’AIREXTÉRIEURE EN DEHORS DES PÉRIODESD’OCCUPATION D’UN BÂTIMENT ? La réponse àcette question s’inspire-t-elle aussi de laméthode analytique de la qualité d’air? Ondoit contrôler les principaux indicateursde pollution dans le bâtiment. La normeCSA Z-204-94 recommande une purgedes locaux avant l’arrivée des occupantsdans un bâtiment. On peut certainementconclure que la purge matinale d’unbâtiment et par la suite, le contrôle de la

ventilation par un indicateur de CO2, estcertainement un meilleur moyen d’assurerune bonne qualité d’air que le fait demaintenir un taux de ventilation spéci-fique durant les heures d’occupation.

■ COMMENT CONTRÔLER LE DANGER DEPOLLUTION PAR LES MICRO-ORGANISMES ? Cettequestion a déjà été étudiée par le Centersfor Desease Control (CDC) des États-Unis. Cette organisation est la plusrespectée pour la mise en place des critèresde contrôle de la propagation des infec-tions dans le milieu hospitalier. Selon laperception qui se dégage d’après lecture denombreux articles produits par CDC, lecontrôle de la propagation de l’infectiondoit être réalisé par une filtration adéquateet une circulation d’air accrue dans leslocaux critiques. La circulation d’airaccrue ne veut pas dire une plus grandequantité d’air neuf. La recirculation estpossible en autant que l’air soit filtréadéquatement.

■ ■ ■ M A R S 2 0 0 4

■ ■ ■ 17

LeDiffuseur

suite de la page 16 ➜

Le Programme de financement des nouveaux bâtiments efficaces du Fonds en efficacité énergétique (FEÉ) a pour but d’accroître laconstruction de bâtiments desservis par Gaz Métro dont l’efficacité énergétique est supérieure d’au moins 25 % à celle de bâtimentsconventionnels par une offre de financement novateur.

Le FEÉ offre de financer à 0% d’intérêt le surcoût associé à la construction de bâtiments participant au Programme d’encouragement desbâtiments commerciaux (PEBC) ou au Programme d’encouragement aux bâtiments industriels (PEBI) de Ressources naturelles Canada. Lesbâtiments admissibles au PEBC ou au PEBI doivent démontrer une réduction d’au moins 25% de la consommation d’énergiecomparativement aux normes du Code Modèle National de l’Énergie pour les bâtiments de 1997 (CMNÉB).

Les participants devront seulement rembourser l’aide financière sur une période de cinq ans, à même les économies d’énergie projetées.

Le FEÉ a pour mission de développer et de mettre en oeuvre des programmes d’efficacité énergétique novateurs pour la clientèle de GazMétro.

Pour plus d’information, veuillez contacter madame Marie-Hélène Paquin au (514) 598-3344 ou par couriel à [email protected] visitez notre site internet au www.fondsee.qc.ca .

Fiche No 8

Construisez un bâtiment efficace au coût d’unbâtiment conventionnel !

LE POLYSTYRÈNE, CET ÉTERNEL OUBLIÉ

DE LA COLLECTE SÉLECTIVE ; ET POURTANT...

■ ■ ■ M A R S 2 0 0 4

18 ■ ■ ■

DEPUIS PRÈS DE QUINZE ANS, L'AUTEUR DE CET

ARTICLE CHERCHE UNE MÉTHODE DE GESTION

RESPONSABLE DU POLYSTYRÈNE, CE PRODUIT QUI

EST OMNIPRÉSENT DANS NOTRE ENVIRONNEMENT.

Avec l'équipe du comité d'action etde concertation en environnementet la collaboration de la CanadianPolystyrene Recycling Association

(CPRA) à Mississauga il a fait en sorte quele polystyrène utilisé au collège deRosemont ne prenne pas le chemin du sited'enfouissement. Le projet de faire deMontréal une ville de développementdurable fait naître l'espoir qu'une solutionmontréalaise verra enfin le jour.

1. STABILITÉ DU POLYSTYRÈNE DANS UN SITE

D'ENFOUISSEMENT

Un peu de chimie :Le polystyrène est un produit de synthèse,obtenu par polymérisation du styrèneC6H5CH=CH2, également un produit desynthèse.

La polymérisation consiste à accrocher lesunes aux autres les molécules de styrène, cequi conduit à un long enchaînement dontle résultat peut être schématisé ainsi,lorsque la polymérisation est de typeradicalaire : Rad - (C6H5CH-CH2)n -m(CH2-CHC6H5) - Rad

Les nombres n et m peuvent avoir de trèsgrandes valeurs (plusieurs dizaines demilliers), dépendamment de la manièredont la polymérisation est conduite. Cequ'il faut retenir c'est qu'une seule molé-cule de polystyrène contient plusieursdizaines de milliers de "groupementsphényle C6H5". Un verre de styromoussecontient donc un nombre fabuleusementélevé de ces groupements.

Le polystyrène n'est pas cancérigène, ce quiexplique sa large utilisation dans la vaissellejetable. Par contre, de nombreux produitsincorporant le groupe phényle C6H5 le

sont. Or il n'existe à ma connaissanceaucune étude scientifique qui démontreque dans un site d'enfouissement oùaboutissent de grandes quantités de po-lystyrène, celui-ci ne subit pas une dégrada-tion engendrant des produits qui euxseraient cancérigènes et pourraient s'infiltrerdans les nappes phréatiques.

2. AVANTAGE DU RECYCLAGE DU POLYSTYRÈNE

Le polystyrène fond dans une zone detempérature de 190 à 210 degrés centi-grades, mais il commence à se ramollir àune température inférieure à celles-ci enprenant la consistance du miel, ce quipermet ensuite, par refroidissement defaçonner une foule de nouveaux objets,selon le moule utilisé. L'usine de la CPRAsituée à Mississauga en Ontario fabrique lesgranules de polystyrène à partir du po-lystyrène provenant de la collecte sélectiveet le livre aux usines de transformation.L'usine créée en 1993 a acquis sa rentabi-lité en 2000.

Quand on songe que le styrène n'existe pasdans la nature, mais est un produit desynthèse utilisant le benzène C6H6 (forte-ment cancérigène) et l'éthylène CH2 -CH2 qui dérivent tous les deux des hydro-carbures fossiles qui demandent desmillions d'années à se reformer, et que l'onajoute à cela les formidables coûts énergéti-ques nécessaires à l'extraction, à la sépa-ration et à la transformation des produitsde base jusqu'à l'obtention du styrène, oncomprend mieux que jeter le polystyrènedans un site d'enfouissement est unénorme gaspillage et qu'il est donc préfé-rable de consommer de l'eau chaude pourlaver nos assiettes et nos verres de styro-mousse (ces derniers peuvent être le plussouvent rincés à l'eau froide d'ailleurs)pour les retourner sur le marché de la

transformation.Mais il est encore de loin préférable deréduire à la source, en utilisant de la vais-selle en porcelaine et la tasse réutilisable quetout groupe écologique peut introduire.

3. LA GESTION DU POLYSTYRÈNE AU COLLÈGE

DE ROSEMONT

Contrat de service avec le gérant de la cafétériaLe gérant de la cafétéria a l'obligation degérer de manière écologique les matièresrésiduelles qu'il produit, ce qui comprendla vaisselle jetable qu'il introduit dans sesopérations. N'ayant ni le personnel, ni leséquipements pour faire cette opération il al'obligation de payer pour ces services. Celalui coûte 10 000 $ annuellement. De plus,il doit rendre accessibles les équipementsde lavage (laveuse industrielle) à l'équipe degestion du CACE qui se charge de laver lavaisselle jetable.

Traitement de la vaisselle jetableLa vaisselle jetable récoltée dans les bacs derécupération (verre à café) installés dans lessalles de classe et les centres de tri de lacafétéria est lavée le lendemain par uneéquipe du Comité local d’Action et deConcertation en Environnement (CACE),puis séchée et déchiquetée (déchiqueteusefournie par un commanditaire) et entre-posée dans un enclos extérieur (construit parle collège) mis à la disposition de l'équipe degestion.

Jusqu'en 1996, c'est l'entreprise Novacor enOntario qui achetait le polystyrène auCollège de Rosemont. Nous disposionsalors annuellement de gros volumes depolystyrène, car durant cette période laSopecor (Société pour la protection del'environnement du Collège de Rosemont),entreprise d'économie sociale rattachée aucollège, gérait aussi les plastiques d'Alcan,de Bell Canada, du forum de Montréal, desfestivals d'été de Montréal, etc.

LeDiffuseur

ROBERT LITZLER

suite à la page 19 ➜

Il est totalement aberrant detransporter à Toronto le

polystyrène récupéré à Montréal

■ ■ ■ M A R S 2 0 0 4

■ ■ ■ 19

Lorsque la Sopecor a cessé ses activitéspuisque les clients ne voulaient pas payerle juste prix pour la collecte et le lavage, lacollaboration avec Novacor a cessé, lesvolumes devenant trop petits. À partir de1996, le collège livrait le polystyrène à laCPRA à Mississauga, tout comme le fait legroupe Recyc-Campus de l'UniversitéLaval et en 2001, nous avons cru trouvépreneur au Québec par la société Éconord,mais cela n'a duré que le temps d'une seulelivraison.

4. POURQUOI ÇA MARCHE EN ONTARIO ET

PAS AU QUÉBEC?

En Ontario les entreprises de plastique quimettent les emballages sur le marché ontpris leur responsabilité et ont investi dansle financement d'une usine de recyclage dupolystyrène. Le ministère de l'Industrie etdu Commerce a assuré l'autre moitié dufinancement. Il devenait alors possibled'approvisionner l'usine à partir de lacollecte sélective domestique, institution-nelle et commerciale, assurant un volumede plus en plus important et régulier au fildu temps. L'usine fabrique les granules depolystyrène et les livre aux usines de

transformation. Ce qui séduit le plusquand un éducateur à l'environnementvisite la CPRA, c'est la salle d'expositionque des milliers d'écoliers fréquententdurant l'année. On peut y voir en ma-quettes le procédé de recyclage dupolystyrène récupéré dans la collectesélective de Toronto, mais aussi une multi-tude d'objets en polystyrène recyclé.Quelle motivation pour les jeunes depasser à l'action dans leur école où lacafétéria scolaire devient alors le lieu idéalpour sensibiliser et éduquer les jeunes àtravailler à un environnement de qualité.

Rien de tel ne se produit à Montréal.Pourtant, les problèmes sont exactementles mêmes. La solution existe, mais elle estontarienne. La balle est dans le camp de lagrappe industrielle des plastiques et duministère de l’Industrie et du Commerce(MIC). À quand une usine de traitementdu polystyrène sur le complexe environ-nemental Saint-Michel où aboutissent lesmatières résiduelles de la collecte sélectivede Montréal ? Ce serait l'idéal quiapporterait une solution à tous ceux quis'arrachent les cheveux en matière degestion de la vaisselle jetable. Sans compter

qu'une entreprise de transformation pour-rait alors voir le jour, ce qui créeraitd'autres emplois.

Il est totalement aberrant de transporter àToronto le polystyrène récupéré à Montréal.Les matières résiduelles, quelles qu'ellessoient, doivent être traitées et recyclées leplus près possible de l'endroit où elles sontproduites. Il va de la gestion responsablede nos matières résiduelles comme de laconsommation responsable. Consommerdes produits québécois et traiter les ma-tières résiduelles le plus près possible deleur lieu de production, c'est agir en« écocitoyen ».

Dans nos écoles, tout le monde est prêt àpasser à l'action, mais cela prend unevolonté politique de procéder dans le dos-sier du polystyrène et cela, c'est laresponsabilité des décideurs.

Tout commentaire à cet article est bien-venu, surtout s'il s'accompagne d'unesolution québécoise pour régler le pro-blème du polystyrène.

Les coûts admissibles correspondent à l'en-semble des coûts additionnels, avant taxes,imputés à l'implantation d'un projet au-delàd'un scénario de référence. Plus précisé-ment, il s'agit des coûts de configuration dusystème les moins élevés respectant lesnormes obligatoires et correspondant à lapratique reconnue d'ingénierie et d'acquisi-tion des équipements.

Dans cet exemple, les coûts admissiblestotalisent 76 000 $. L'aide financièred'Hydro-Québec sera donc de 30 400 $, cequi représente 40% des coûts admissibles.

Pour ce qui est du pourcentage d’amé-lioration de la performance énergétique, ilest de 28,7 %, soit le rapport entre uneéconomie nette de 290 944 kilowattheurespar année et une consommation de réfé-rence de 1 012 620 kilowattheures parannée. Hydro-Québec alloue 10 cents le

kilowattheure pour les premiers 10 %d’amélioration de la performance énergé-tique et 25 cents le kilowattheure pour lesgains additionnels.

Le calcul est donc le suivant :

L'aide financière d'Hydro-Québec repré-sentant le moindre des deux montants quiont été calculés, le projet d’amélioration dela performance énergétique de cette écoleprimaire permettra à la commission sco-laire de recevoir une contribution de30 400 $.

UN INVESTISSEMENT RENTABLE

Compte tenu de l’aide financière accordéepar Hydro-Québec, les coûts totaux des

mesures retenues passent de 76 000 $ à45 600 $.

Grâce à l'aide financière d'Hydro-Québec,la période de récupération de l'investisse-ment passera de 3,6 à 2,2 ans. Par la suite,les économies d’énergie auront un impactdirect favorable sur les résultats financiersannuels de l’établissement.

Pour profiter du programme Appui auxinitiatives Mieux consommer–Optimisationénergétique des bâtiments, il suffit decommuniquer avec le représentantd'Hydro-Québec de sa région ou consulterle site Internet"http://www.hydroquebec.com/affaires"

LeDiffuseursuite de la page 18 ➜

suite de la page 12 ➜

Mieux consommer… L’EXEMPLE D’UNE ÉCOLE PRIMAIRE

10% 101 262 kWh 10¢/kWh 10 126 $18,7% 189 682 kWh 25¢/kWh 47 421 $TOTAL 57 537 $

Bien plus que des économies d’énergieUn investissement

www.aee.gouv.qc.ca 1 877 727-6655

« LE PILIER D’OR »…LE CONCOURS ANNUEL DE L’AGPI

■ ■ ■ M A R S 2 0 0 4

20 ■ ■ ■

Le premier octobre dernier, durant latenue de son colloque annuel,l’AGPI procédait au lancement deson concours annuel « Le Pilier d’Or». Ce concours a été créé spéci-

fiquement pour reconnaître l’effort etl’excellence des membres de l’AGPI dans lagestion des parcs immobiliers institutionnels.

Pourquoi ce nom? Les dictionnaires définis-sent un pilier comme un « massif de maçon-nerie, formant un support vertical isolé dansune construction » et comme un « poteau debois, un pylône métallique servant de support». Ainsi, par analogie, le terme pilier prendune signification bien appropriée pour lesgestionnaires immobiliers des institutionsmembres de l’AGPI, sur lesquels reposent lesresponsabilités associées à la fiabilité, à lasolidité et à la stabilité des installations quileur sont confiées. Ces gestionnaires déléguéspar chacune des institutions membres ettoutes leurs équipes ne sont-ils pas des piliersmajeurs du maintien de cet équilibre fragile?

La combinaison des efforts développés par unou l’ensemble des membres d’une équipe degestion immobilière fait en sorte que desprojets intéressants apportant des résultatsexceptionnels, tangibles, rentables et récur-rents peuvent être réalisés dans différentsdomaines. Ceux qui y participent peuventêtre considérés comme des visionnaires dontl’exemple est à suivre. Ils sont en réalité despiliers dans leurs milieux respectifs.

Le programme de reconnaissances associées auconcours « Le Pilier d’Or » a été mis sur piedafin de reconnaître la contribution essentielledu secteur de la gestion immobilière dans ledéveloppement de la vision et dans laréalisation de la mission des organisations.

Le concours « Le Pilier d’Or » soulignel’excellence des performances des membres del’AGPI dans quatre catégories :

Catégorie Mérite de gestionCatégorie Mérite Technique et InnovationCatégorie Ressources humainesCatégorie Reconnaissance

CONDITION D’ÉLIGIBILITÉLe concours « Le Pilier d’Or » est ouvert àtous les membres institutionnels en règle del’Association. La catégorie «Reconnaissance»est ouverte à toute personne dont la contri-bution est jugée significative pour l’Associa-tion. Les membres en poste au conseild’administration ne sont pas admissibles. Toutmembre peut proposer un candidat dans unelettre adressée au président du C.A.

PROCÉDURES D’INSCRIPTIONLes organismes désireux de soumettre leurcandidature dans une des trois catégories sui-vantes : Mérite de gestion, Mérite techniqueet innovation ou Ressources humainesdoivent remplir un dossier de candidaturecomposé des éléments mentionnés ci-après.

La période d’inscription se termine le 31 mai 2004.

Le Comité d’évaluation des candidatures dechaque catégorie analysera toutes les candi-datures reçues et communiquera avec lesorganismes ayant franchi avec succès cettepremière phase du concours dans le but deprocéder aux étapes subséquentes de l’évalua-tion de la candidature.

LE DOSSIER DE CANDIDATURELe dossier de candidature doit parvenir, encinq (5) exemplaires, au siège social de

l’Association, avant le 31 mai 2004. L’enve-loppe doit porter la mention Candidature –Concours « Le Pilier d’Or ». C’est la date del’oblitération postale qui fera foi de la date deréception.

Pour être accepté, le dossier de candidaturesoumis devra inclure les éléments suivants :

■ un formulaire d’inscription rempli etdûment signé par le délégué de l’organisa-tion membre ou son supérieur immédiat ;

■ un résumé d’environ 250 mots de laprésentation détaillée du projet ;

■ un texte d’un maximum de cinq (5) pages(1250 mots) faisant valoir la qualité dudossier soumis en fonction de cinq (5)critères faisant ressortir le bien-fondé de lacandidature soumise, soit ce qui la dé-marque ou ce qui la caractérise dans lecontexte de gestion.Les critères sont choisis et justifiés parl’organisation ou la personne qui propose lacandidature. Les critères utilisés doiventavoir un lien direct avec la réalisation duprojet ou du dossier servant à appuyer lacandidature proposée dans la catégoriechoisie (p. ex. : objectifs spécifiques fixéspour un projet ou à l’intérieur d’un plan detravail, leadership, indice de satisfaction dela clientèle, performances financières,transférabilité, bénéfices organisationnels,originalité, innovation, créativité et autres) ;

■ une liste de documents illustrant le bien-fondé du projet en appui à la candidatureproposée. Ne pas faire parvenir ces docu-ments avec le dossier de candidature. Ilsdevront être disponibles pour le Comitéd’évaluation lors de la visite des installa-tions.

LeDiffuseur