Le templier déchu, de Mary Reed McCall

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Le Templier déchu

description

Ancien templier, Alex de Ashby maudit le sort qui l'a jeté entre les mains des Anglais et qui a voulu qu'il ressemble à feu Robert Kincaid. Il doit désormais usurper l'identité de Kincaid et s'introduire dans son château afin de collecter des informations qui permettront aux Anglais de prendre la forteresse. Il doit aussi duper la veuve de Kincaid...

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Du même auteuraux Éditions J’ai lu

Les chevaliers de l’ordre du Temple :

TENTATIONSN° 8151

LA REVANCHE DU TEMPLIERN° 8894

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MARY REED

McCALLLES CHEVALIERS DE L’ORDRE DU TEMPLE

Le Templierdéchu

R O M A N

Traduit de l’américainpar Anne Busnel

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Titre originalTHE TEMPLAR’S SEDUCTION

Éditeur originalAvon Books, an imprint of HarperCollins Publishers,

New York

© Mary Reed McCall, 2007

Pour la traduction française© Éditions J’ai lu, 2009

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Pour ce roman dont le héros est une fois de plus unTemplier, je vais remonter aux débuts et remerciertous ceux qui m’ont soutenue au cours de ma car-rière d’écrivain (sans respecter un ordre particulier) :

John, Megan et Rebecca ; papa et maman ; mabelle-mère Norma, ma belle-sœur Judy et mes beaux-frères Richard et Donald ; mes sœurs Linda, Cindy,Susan, Sandy, Deb et Carolyn, ainsi que leurs mariset enfants ; les membres anciens et actuels de l’asso-ciation des Auteurs de Romance de New York ; lesnombreux professeurs qui m’ont inspirée et guidée ensachant encourager mon amour de la littérature et del’écriture ; mes deux agents, aussi talentueuses l’uneque l’autre, Annelise Robey et Meg Ruley ; et enfin ladernière, mais sûrement pas la moindre, ma fabu-leuse éditrice Lyssa Keusch. Vous m’avez tous aidéede bien des façons, et ce livre vous est dédié.

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Remerciements

Les livres d’un auteur ne se retrouvent pas sur lesrayonnages d’une librairie sans que de nombreusespersonnes n’aient joint leurs efforts dans ce but.Ainsi, en plus de ceux à qui j’ai dédié ce livre, j’aime-rais remercier tout particulièrement :

Le personnel des éditions Avon, du service desventes, du service du marketing, du service artis-tique et du service de production qui, duranttoutes ces années, a travaillé sur mes livres. Je luisuis très reconnaissante d’avoir su, avec le talentqui lui est propre, concevoir un beau livre à partirde pages brutes noircies des mots jaillis de monimagination.

Les artistes dont la musique m’émeut durant letravail de rédaction et, pour ce roman en particu-lier, Faith Hill, Rascal Flatts, Evanescence, Chicago,Patrick Doyle et Josh Groban.

Enfin, je serais bien ingrate de ne pas reconnaîtrece que je dois sur le plan créatif à la Confrérie desTempliers et à ses valeureux chevaliers qui m’ontinspiré ces romans. Puissiez-vous continuer devivre à travers l’imagination des lecteurs pour lessiècles à venir.

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Non nobis, Domine, non nobis, sed Nomini, tuo da gloriam…

(Non pour nous, Seigneur, non pour nous, mais pour Ta gloire…)

DEVISE DES TEMPLIERS

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J’avais été banni de l’ordre du Temple pour déso-béissance, mais cela n’empêcha pas les inquisiteursde m’infliger mille supplices. Ils me firent chèrementpayer d’avoir finalement refusé de leur obéir et d’êtrerevenu sur ma confession initiale, arrachée à la suitedes arrestations massives survenues en France.

Grâce aux efforts conjugués de mon frère Damien etde mes fidèles amis Richard et Jean, je parvins à échap-per à mes tourmenteurs et à leurs instruments bar-bares. Mais je n’étais pas sauvé pour autant. J’étais, àcette époque, un homme sans but ni avenir, dépourvud’honneur, de grandeur d’âme, et de la plus infime par-celle d’espoir.

Un homme qui, peut-être, fuyait la vie elle-même…

Extrait de la correspondance de messire Alexandre de Ashby

An de grâce 1315

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Prologue

Juin 1309, Dunleavy Castle, Lowlands, Écosse

— Le mur ouest montre des signes de faiblesse,madame. Il ne résistera peut-être pas au prochainboulet.

Atterrée, lady Elizabeth de Selkirk se redressapour faire face à Aubert, l’intendant du château. S’il l’avait trouvée agenouillée, ce n’était pas parcequ’elle était en prière, mais parce qu’elle s’activait à panser les plaies d’un blessé.

Ils étaient en effet une soixantaine de soldats à êtretombés lors de l’assaut, et on les avait installés tantbien que mal sur des paillasses jetées à même le solde la grande salle commune transformée en infirme-rie. Et maintenant, des enfants et des femmes com-mençaient à s’ajouter aux blessés. Il ne fallait pas s’enétonner. Le siège durait depuis longtemps. Il avaitcommencé à peine un mois après une attaqueanglaise que la garnison avait heureusement réussi à repousser.

Cette fois, l’assaut avait été donné par ArchibaldDrummond, comte de Lennox, un Écossais dont lesterres jouxtaient celles d’Elizabeth au nord.

La jeune femme était tombée des nues en appre-nant que son voisin et compatriote lançait uneoffensive contre Dunleavy.

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— Dois-je faire mander le capitaine des gardes,madame? demanda Aubert.

— Non. Il a bien autre chose à faire que derépondre à des questions dont vous connaissez pro-bablement les réponses tout autant que lui.

L’intendant hocha la tête afin de montrer qu’ilétait plein de bonne volonté et ferait de son mieuxpour répondre aux attentes de sa maîtresse.

— Lennox cause beaucoup de dégât avec son tré-buchet. Pourquoi ne ripostons-nous pas avec notrecatapulte?

— Hélas, la dernière volée du comte de Lennoxl’a presque réduite en miettes ! Le cadre est brisé et les boulets sont éparpillés un peu partout. Noshommes sont en train d’essayer de la réparer, maiselle ne sera pas utilisable avant la tombée de la nuit.C’est un véritable chaos dans la cour extérieure.

Aubert s’exprimait d’une voix calme, comme tou-jours, mais sa tension était palpable.

Elizabeth s’efforça de dissimuler la consternationdans laquelle ces nouvelles la plongeaient.

Son regard balaya la grande salle communedont le sol était jonché de blessés souffrant debrûlures, de fractures, de lacérations ou de contu-sions sévères. Ces soldats l’avaient servie avec laplus grande loyauté depuis que son époux, RobertKincaid, avait rejoint les troupes écossaises quicombattaient pourtant contre ses compatriotesanglais.

Il était parti quatre ans, dix mois et cinq joursauparavant, quelques semaines à peine après leurmariage. Puis il avait été fait prisonnier. Depuis,les nouvelles étaient rares. Elizabeth savait seule-ment que son mari croupissait dans une geôle,quelque part en territoire anglais, pendant que leroi Édouard lançait des attaques répétées contreDunleavy Castle.

Mais, pardieu, ces satanés Anglais ne réussiraientpas à prendre la forteresse ! Elizabeth s’en était fait

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le serment, elle l’avait promis aux siens et, dans lesecret de son cœur, elle l’avait aussi juré à Robert.

— Milady?Arrachée à ses pensées, elle tressaillit. Aubert

attendait ses consignes. D’un geste, elle lui fit signede la suivre. Au passage, elle demanda à Maria, unede ses suivantes, d’aller la remplacer au chevet dublessé dont elle s’occupait une minute auparavant.

Une fois dans le couloir, elle inspira avec soula-gement l’air frais, débarrassé des miasmes quiempoisonnaient l’atmosphère de la grande salle.

— Il faut agir, et vite, décréta-t-elle. Pas questiond’attendre la nuit pour riposter. Et il faut alerterRobert Bruce1 de ce qui se passe ici. Le roi n’a sûre-ment pas autorisé le siège d’un château écossaisdont le maître se trouve prisonnier des Anglais. Il sera furieux d’apprendre le forfait de Lennox.

— Pardonnez-moi, madame, mais dans la lettrequ’il nous a fait parvenir, le comte affirme avoirappris de source sûre la nouvelle de la mort récentede votre époux en captivité.

— Il ment! Sinon, les Anglais n’auraient pas man-qué de le faire savoir lors de leur dernier assautcontre Dunleavy. Croyez-moi, ils auraient sauté surl’occasion s’ils avaient possédé une telle arme contrenous.

Aubert baissa la tête sans répondre, mais Eliza-beth voyait bien qu’il aurait aimé ajouter quelquechose. L’intendant, dont l’attitude pontifiante serévélait parfois agaçante, comptait cependant parmises plus fidèles serviteurs et, dans un moment aussidésespéré, il aurait été stupide de ne pas écouter cequ’il avait à dire.

— Parlez, Aubert. Dites-moi sans crainte ce quevous avez sur le cœur.

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1. Robert Bruce : prétendant au trône d’Écosse, insurgé contreles Anglais, il devint Robert Ier d’Écosse en 1306. (N. d. T.)

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