Le Stress chez les Maîtres E exerçant en RASED
Transcript of Le Stress chez les Maîtres E exerçant en RASED
Section de Psychopathologie
Le Stress chez les Maîtres E exerçant en RASEDMaîtres E : enseignants spécialisés chargés des aides spécialisées à dominante pédagogique
RASED : réseau d'aide spécialisée aux élèves en difficulté
M. Dominique DESSAGNESUniversité de Cergy-Pontoise
Mme Emilie BOUJUTMaître de conférences en Psychopathologie et
Psychologie de la santé
Mémoire de Master 2 APRIBEP
Année universitaire 2014-2015
1
Remerciements
- Merci à Emilie BOUJUT pour son accompagnement et sa disponibilité dans la réalisation de ce
mémoire.
- Merci à Franck JAMET et Catherine DORISON pour la mise en place et la coordination de la
formation APRIBEP.
- Merci à la Présidente et au Bureau National de la FNAME pour l'aide apportée dans la diffusion
du questionnaire de l'enquête.
- Merci aux Maîtres E qui ont accepté de participer à l'enquête figurant dans ce mémoire.
- Merci à Catherine et Jacqueline pour leur soutien, et à Francine et Luc pour leur aide.
2
Résumé
Les Maîtres E sont des enseignants spécialisés qui travaillent dans les écoles maternelles et
élémentaires. Entre 2008 et 2012, la politique menée par le Ministère de l'Education Nationale a
conduit à la suppression d'un grand nombre de postes de Maîtres E. Dans ce mémoire, nous
étudierons le stress possiblement produit sur ces personnels par ce grand nombre de suppressions
de postes. Après avoir présenté la situation professionnelle des Maîtres E, nous évoquerons les
différents modèles théoriques du stress, et les spécificités du stress professionnel. A la lumière de
ces éclairages théoriques, et en appui sur une enquête réalisée en janvier et février 2014 auprès de
90 Maîtres E exerçant en RASED, nous tenterons d'analyser l'importance relative des facteurs
intervenant sur le niveau de stress subit par ces enseignants, et tenterons de définir si ce stress
peut être qualifié de stress professionnel.
Mots clés: stress, stress professionnel, enseignant spécialisé, Maître E, RASED
Abstract
Masters E are specialized teachers who work in the nursery and elementary schools in France.
Between 2008 and 2012, the politics led by the Ministry of Education drove to the deletion of a
large number of posts of Masters E. In this report, we shall study the stress possibly produced on
these staffs by this large number of jobes losses. Having presented the professional situation of
Masters E, we shall evoke the various theoretical models of the stress, and the specificities of the
professional stress. In the lignt of these theorical lighnings, and in support on an investigation
realized in January and February 2014 with 90 Masters E practicing in RASED, we shall try to
analyse the relative importance of factors occuring on the level of sudden stress by these teachers,
and shall try to define if this stress can be qualified as professional stress.
Keywords: stress, professional stress, specialized teacher, Master E, RASED
3
Sommaire
I - Introduction p 6
II - Partie théorique p 7
A - Eléments de contexte sur les Maîtres E exerçant en RASED p 7
1. Le RASED: définition, mission, composition2. Le Maître E: définition, mission, formation3. L'évolution des effectifs 4. Conclusions
B - Les modèles théoriques du stress chez l'homme p 11
1. Introduction2. Les modèles physiologiques
a - Les recherches de Cannon et Selye (1928 - 1950) b - Le modèle de Ben Sabat (1980 – 1991) c - Le modèle de Chrousos et Gold (1992) 3. Les modèles psycho-sociologiques ou modèles cognitifs a - La théorie de l'attribution b - Le modèle de Beck 4. Les modèles transactionnels a - Le modèle de Lazarus et Folman b - Le modèle de la psychologie de la santé de Bruchon-Schweitzer et Dantzer (1994) c - Le modèle de Moser (1992) d – Le modèle transactionnel-intégratif-multifactoriel de Bruchon-Schweitzer (2002) 5. ConclusionsC – Le stress professionnel p 22
1. Définition 2. Les principaux modèles théoriques a – Le modèle de Karasek b – Le modèle de Siegrist 3. Les facteurs de risques conduisant à la situation de stress professionnel 4. Les symptômes susceptibles d'apparaître en situation de stress professionnel chronique 5. Le stress professionnel des enseignants 6. La situation particulière des Maîtres E exerçant en RASED
III - Formulation de l'hypothèse p 27
IV – Méthodologie et recueil de données p 29
A - Conditions du recueil de données p 29
B - Définition et cotation des variables p 29
1. Les variables professionnelles contextuelles a - La présence de travail en équipe b - La qualité perçue du pilotage institutionnel c - La cohérence des caractéristiques du secteur d'intervention avec la mission 2. Les variables professionnelles personnelles a - L'expérience b - La formation c - L'investissement personnel dans la fonction
4
3. Les variables psychologiques a - le sentiment d'auto-efficacité b - le soutien social perçu 4. Le stressC – Méthodologie du traitement des résultats p 34
1. Compilation des données et cotation des variables retenues 2. Etablissement du profil moyen général 3. Constitution des groupes 4. Modalité d'exploitation des données
V – Résultats p 36
A – Présentation du profil moyen général p 36
B – Présentation des profils moyens des groupes 1 et 2 p 36
C – Comparaisons des profils moyens des groupes 1 et 2 p 37
VI – Discussion p 38
A – Observation et analyse des résultats pour les variables professionnelles personnelles p 38
B - Observation et analyse des résultats pour les variables professionnelles contextuelles p 39
C - Observation et analyse des résultats pour les variables psychologiques personnelles p 39
D – Discussion générale p 40
1. Concernant les variables pour lesquelles il est difficile d'établir un lien avec le niveau de stress observé, du fait de la trop faible valeur de leur évolution
2. Concernant les variables pour lesquelles il est difficile d'établir un lien avec le niveau de stress observé du fait d'autres observations
3. Concernant les variables pour lesquelles il est possible d'établir un lien avec le niveau de stress observé
4. Concernant la variable pour laquelle il est possible d'établir un lien important avec le niveau de stress observé :
5. ConclusionsE – Les limites de cette étude p 44
VII – Conclusion p 46
Références bibliographiques p 48
Annexes p 51
- Questionnaire envoyé aux participants à l'enquête - Tableau 1 : Tableau général - Tableau 2 : Résultats de l'effectif total - Tableau 3 : Résultats du groupe 1 - Tableau 4 : Résultats du groupe 2
5
I – Introduction
Les Maîtres E sont des enseignants spécialisés qui travaillent dans les écoles maternelles et
élémentaires. Ils interviennent de façon ciblée auprès d'élèves rencontrant des difficultés dans
leurs apprentissages à l'école. Leur intervention se fait dans le cadre du RASED (réseau d'aides
spécialisées aux élèves en difficulté), dispositif regroupant d'autres professionnels, (psychologues
et Maîtres G) avec qui le Maître E interagit. Entre 2008 et 2012, la politique menée par le Ministère
de l'Education Nationale a conduit à la suppression de 40 % des postes de Maîtres E. Bien que
cette politique ait été décidée au plan national, les modalités de suppression de postes ont été
mises en place au niveau départemental, avec une grande variété d'organisation, ce qui a conduit à
une grande disparité de situations.
Dans ce mémoire, nous étudierons le stress possiblement vécu par ces personnels dans la
période qui a suivi ce grand nombre de suppressions de postes.
Nous présenterons au préalable la situation professionnelle des Maîtres E, leur place dans
l'institution, et les missions qui leur sont dévolues. Nous évoquerons ensuite l'évolution des
différents modèles théoriques du stress, des premiers modèles physiologiques, jusqu'aux modèles
transactionnels. Nous tenterons ensuite de définir ce qu'est le stress professionnel, et de
comprendre ses spécificités.
A la lumière de ces éclairages théoriques, nous nous appuierons sur une enquête réalisée en
janvier et février 2014 sous la forme d'un questionnaire proposé à plus de 900 Maîtres E exerçant
en RASED, et qui a permis de collecter 90 réponses. Nous tenterons d'analyser l'importance
relative des facteurs personnels (psychologiques, professionnels) et des facteurs professionnels
contextuels, sur le niveau de stress subit par ces enseignants. Nous tenterons enfin de définir si ce
stress subit peut être qualifié de stress professionnel.
6
II - Partie théorique
Dans cette partie théorique, nous présenterons d'abord les éléments de contexte sur les Maîtres
E exerçant en RASED (en A). Nous étudierons ensuite la notion de stress en nous appuyant sur les
différents modèles théoriques du stress (en B). Nous terminerons par une présentation des
spécificités du stress professionnel.
A - Eléments de contexte sur les Maîtres E exerçant en RASED:
1 – Le RASED: définition, mission, composition:
Le dispositif RASED (Réseau d'Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté) a été créé en 1990
(circulaire 90-082 du 9 avril 1990) en remplacement du dispositif double GAPP (Groupe d'Aide
PsychoPédagogique)-Classes d'adaptation qui existait depuis les années 1970. Ce dispositif double,
qui prévoyait la présence d'un psychologue et de deux rééducateurs pour 1000 élèves, appelait les
critiques d'une trop grande rigidité de cadre et d'une concentration d'action sur les seuls élèves de
cycle 3 (CE2-CM1-CM2).
Le RASED a pour mission d'apporter une aide aux élèves en difficulté des écoles maternelles et
élémentaires. Il est conçu pour apporter des réponses adaptées, au cas par cas, limitées dans le
temps, selon des besoins identifiés dans les écoles. Il a comme objectif d'intervenir dans les 3
cycles de l'école primaire (de la Petite Section de maternelle jusqu'au CM2). Le cadre de travail des
RASED a été successivement défini dans les circulaires 2002-113 du 30 avril 2002, 2009-88 du 17
juillet 2009 et 2014-107 du 18 août 2014.
Le RASED fournit des aides spécialisées sous 3 formes d'intervention, apportées chacune par des
professionnels ayant des compétences spécifiques:
• les aides spécialisées à dominante pédagogique à destination des élèves qui ont des
difficultés pour comprendre et apprendre alors qu'ils en ont les capacités. Ces aides ont
pour objectif la maîtrise des méthodes et techniques de travail, la stabilisation des acquis et
leur appropriation, ainsi que la prise en compte des facteurs de réussite. Elles sont menées
par le Maître E.
• les aides spécialisées à dominante rééducative à destination des élèves qui ont des
difficultés à s'adapter aux exigences scolaires. Ces aides ont pour objectifs le
7
développement de l'envie d'apprendre et l'adaptation des comportements en milieu
scolaire. Elles sont menées par le Maître G (aussi appelé rééducateur).
• les aides spécialisées peuvent aussi prendre la forme d'un suivi psychologique avec
réalisation d'un bilan approfondi de la situation de l'enfant, en concertation avec les
parents et les enseignants pour chercher des solutions adaptées dans l'école ou à
l'extérieur. Ces actions sont menées par le Psychologue scolaire.
2 – Le Maître E: définition, mission, formation:
La fonction de Maître E a été créée en 1990 (circulaire 90-082 du 9 avril 1990). Elle fait suite à
celle de RPP (Rééducateur en Psycho-Pédagogie).
Le Maître E est un enseignant spécialisé chargé des aides spécialisées à dominante pédagogique.
Il exerce dans les écoles, au sein du dispositif RASED. Dans ce dispositif, il agit en étroite
concertation avec les psychologues scolaires et les rééducateurs (Maîtres G). Le RASED intervient
sur un secteur scolaire délimité.
Les missions du Maître E ont été successivement définies en 1990, 2002, 2009 et 2014.
1990
(circulaire 90-082 du
9 avril 1990)
• Les aides spécialisées s’insèrent dans l’ensemble des actions de
prévention des difficultés que peuvent éprouver les élèves à l’école.
• Les actions d’aide spécialisée à dominante « pédagogique » ont pour
objectif d’améliorer la capacité de l’élève à dépasser les difficultés qu’il
éprouve dans ses apprentissages scolaires, à maîtriser ses méthodes et
ses techniques de travail, à prendre conscience de ses progrès, en
suscitant l’expérience de la réussite. Elles impliquent la cohérence
entre les caractéristiques psychologiques de l’enfant d’une part, les
méthodes mises en œuvre et les finalités de l’enseignement d’autre
part.
2002
(circulaire 2002-113
du 30 avril 2002)
• Deux missions pour les personnels des RASED : Le dispositif d’aides
spécialisées contribue à assurer, avec les équipes pédagogiques, d’une
part, la prévention des difficultés préjudiciables à la progression dans
le cursus scolaire ou à une bonne insertion dans la vie collective et,
d’autre part, la remédiation quand des difficultés s’avèrent durables et
8
se traduisent par des écarts d’acquisition nets avec les acquisitions
attendues ou par un défaut durable d’adaptation à l’école et à son
fonctionnement particulier.
• Les aides spécialisées à dominante pédagogique sont adaptées aux
situations dans lesquelles les élèves manifestent des difficultés avérées
à comprendre et à apprendre alors même que leurs capacités de travail
mental sont satisfaisantes. Les actions visent à la maîtrise des
méthodes et des techniques de travail, à la stabilisation des
acquisitions et à leur transférabilité, à la prise de conscience des
manières de faire qui conduisent à la réussite. Les conditions créées
favorisent l’expérience du succès et la prise de conscience des progrès.
2009
(circulaire 2009-88
du 17 juillet 2009)
• Objectif des aides spécialisées : Les aides spécialisées permettent de
remédier à des difficultés résistant aux aides apportées par le maître.
Elles visent également à prévenir leur apparition ou leur persistance
chez des élèves dont la fragilité a été repérée.
• L’aide spécialisée à dominante pédagogique est adaptée aux situations
dans lesquelles les élèves manifestent des difficultés avérées à
comprendre et à apprendre, mais peuvent tirer profit de cette aide.
Elle vise à la prise de conscience et à la maîtrise des attitudes et des
méthodes de travail qui conduisent à la réussite, à la progression dans
les savoirs et les compétences, en référence aux programmes de l’école
primaire.
(Nous n'évoquons pas le contenu de la circulaire de 2014 (2014-107 du 18 août 2014), sa parution
étant postérieure à l'enquête menée pour cette étude).
La formation initiale des Maîtres E est complémentaire de leur formation initiale d'enseignant de
classe. Ils doivent également avoir une expérience minimum de 5 années d'exercice en tant
qu'enseignant de classe. La formation initiale des Maîtres E porte sur les domaines de la
psychologie, de la pédagogie, de la didactique du français et des mathématiques, de la sociologie,
et de la connaissance du cadre institutionnel. Jusqu'en 2004, le diplôme professionnel nécessaire à
l'exercice de la fonction de Maître E était le CAAPSAIS (Certificat d’Aptitude aux Actions
9
Pédagogiques Spécialisées d’Adaptation et d’Intégration Scolaires), obtenu après une formation de
2 années dont environ 900 heures de formation théorique. Depuis 2004, le diplôme nécessaire à
l'exercice de la fonction de Maître E est le CAPA-SH (Certificat d’ Aptitude Professionnelle pour les
Aides spécialisées, les enseignements adaptés et la Scolarisation des élèves en situation de
Handicap), obtenu après 1 année de formation dont 400 heures de formation théorique.
L'obtention de chacun de ces 2 diplômes est, ou a été, possible en candidat libre.
3 – L'évolution des effectifs:
Il est difficile de connaître avec précision le nombre de Maîtres E exerçant en RASED.
Le croisement de différentes sources (publication du MEN-DESCO de décembre 2003, publication
du SNUIPP de janvier 2012, enquête FNAREN de 2012, rapport du Sénat n° 737 de Juillet 2013)
permet d'établir la tendance suivante :
De 2002 à 2008 De 2009 à 2011 De 2012 à 2013
7500 6000 4500
On observe une baisse des effectifs de près de 40% entre 2008 et 2012. En l'absence de cadrage
national, la gestion de cette baisse des effectifs a été laissée aux Directions départementales de
l'Education Nationale, ce qui a généré des situations locales très disparates.
Autre observation: les mêmes sources indiquent que, concernant les effectifs des professionnels
travaillant avec le Maître E au sein des RASED, sur cette même période 2008-2012, les effectifs des
psychologues scolaires sont restés stables (autour de 3800), et ceux des Maîtres G ont baissé
d'environ 50% (de 3700 à 1800).
4 – Conclusions:
• L'observation des circulaires de 1990, 2002 et 2009 montre que les missions dévolues aux
Maîtres E exerçant en RASED ont très peu évolué. L'attente institutionnelle vis-à -vis de ces
personnels est donc restée sensiblement la même.
• Les effectifs de Maîtres E ont baissé de façon très importante (- 40%) entre 2008 et 2012.
Cette évolution objective, non accompagnée par un cadrage national de l'organisation des
10
RASED, a pu profondément modifier les conditions d'exercice des Maîtres E par un
agrandissement important des secteurs d'intervention générant une surcharge de demande
d'aide à prendre en compte pour chaque professionnel, et une possible insatisfaction des
enseignants des classes quant aux réponses apportées par le RASED.
• La baisse très importante des effectifs des Maîtres G (- 50%) sur cette même période, a
également modifié de façon importante la nature du travail du Maître E au sein du RASED,
par la difficulté à maintenir un travail en réel partenariat au sein du RASED, et par la
nécessité de prise en compte, par défaut, de problématiques ne relevant pas directement
du champ de compétence du Maître E.
• Les trois observations précédentes mettent en évidence une possible incompatibilité entre
la réalisation de la mission dévolue aux Maîtres E, mission qui nécessite disponibilité et
collégialité, et les conditions faites à certains Maîtres E, conditions qui amènent une
disponibilité insuffisante compte-tenu de l'extension des secteurs d'intervention, et une
collégialité rendue également impossible par l'absence des professionnels associés. Il est
raisonnable de penser que cette contradiction entre l'injonction institutionnelle et la
faisabilité réelle de la mission puisse avoir des répercutions négatives sur les professionnels
concernés.
B - Les modèles théoriques du stress chez l'homme:
1 - Introduction :
Stress: ensemble de perturbations biologiques et psychiques provoquées par une
agression quelconque sur un organisme.
Telle est la définition du stress donnée par le dictionnaire « le petit Larousse ». Cette définition
est précisée par le complément encyclopédique suivant :
Le stress est déclenché par le cerveau qui stimule la sécrétion de corticoïdes et
d'adrénaline par les surrénales. Il s'ensuit une activation générale non spécifique, physique
et psychique, favorable à la défense de l'organisme. Cependant, un stress intense ou
prolongé serait source de divers troubles (anxiété, fatigue, ulcère gastrique, angine de
poitrine, eczéma, etc...).
Ces deux définitions du stress ont en commun de définir le stress comme étant une altération,
11
avec des incidences biologiques et psychiques, du vécu de l'individu.
La première définition en attribue la cause à une agression quelconque, induisant l'idée que la
cause unique du stress est un événement, ou une situation, vécu par l'individu concerné.
La définition encyclopédique apporte une description biologique plus précise au phénomène, et
introduit l'idée de l'ambivalence du stress, soulignant la possibilité d'effets bénéfiques, mais
également la possibilité d'effets nocifs pour l'individu concerné. Elle avance également l'idée d'une
activation générale non spécifique, donc d'une réponse stéréotypée quelle que soit l'agression
subie.
Ces remarques amènent à se poser les questions suivantes :
• Le stress peut-il être considéré comme une réponse stéréotypée pour un sujet soumis à
une agression ?
• Quels sont les mécanismes qui gèrent la survenue de stress pour un individu, et dans ces
mécanismes quelles sont les importances respectives des facteurs personnels (hérédité,
expérience, personnalité), et des facteurs sociaux (place dans la société, intégration ou
exclusion sociale) ?
La recherche dans le domaine du stress a conduit à l'élaboration de différents modèles
théoriques.
2 - Les modèles physiologiques.
« Les modèles physiologiques décrivent les réactions de l'organisme au cours d'une expérience
stressante ainsi que les troubles provoqués par une réaction trop intense ou prolongée. Le stress
est vu comme la mobilisation des différents systèmes biologiques de défense qui permettent au
corps de se protéger et de réagir face à une agression. » (Graziani-Swendsen, 2004).
a- Les recherches de Cannon et Selye (1928 → 1950) :
Ces recherches portent sur l'étude des réactions physiologiques d'organismes soumis à un
stresseur. Cannon démontre que les réactions somatiques face à un danger, sont dues à la
libération dans le sang, d'adrénaline (hormone secrétée par les glandes surrénales) (Cannon,
1928, 1935). Il présente cette réaction de l'organisme, qu'il appelle Syndrome d'Urgence, comme
étant une réponse « stéréotypée » à toute sollicitation excessive qui représente une menace pour
l'individu. Cette réaction est motivée par la recherche, par l'individu, de l'évitement ou de
l'élimination d'un éventuel état de souffrance, et par le maintien d'un équilibre constant
12
(homéostasie). Le stress est alors cette réaction à une sollicitation excessive qui menace l'équilibre
de base de l'organisme. Cette réaction est présentée comme non spécifique et donc commune à
des agents d'agression variés (Reilly et al., 1934).
Selye mène ses recherches autour du principe de l'importance d'un état homéostatique de
l'organisme. Il décrit les mécanismes d'une contre-réaction de l'organisme face à une agression
psychique ou physique, dans le but de restaurer l'équilibre rompu. Il nomme cette réaction
Syndrome Général d'Adaptation, comportant trois phases : phase d'alarme, phase de résistance et
phase d'épuisement, ayant chacune des manifestations hormonales différentes (Selye, 1936, 1946,
1950). Tout comme Cannon, Selye considère que cette réaction organique est non spécifique et
commune à des agents d'agression variés.
Les travaux de Cannon et Selye ont principalement permis de démontrer que la réponse à une
agression ne se limite pas à des manifestations émotionnelles (inquiétude, peur, panique, anxiété),
mais a également des répercussions organiques.
Pour autant le modèle de Selye amène deux principales critiques :
• la première est la non prise en compte des facteurs psychologiques. La seule conception du
stress comme étant une réponse ponctuelle à une agression, strictement physiologique et
hormonale, ne permet pas d'éclairer un certain nombre d'éléments comme l'anticipation
de l'individu en cas d'agressions répétées ou prévisibles, la conservation, ou non, de traces
des stress passés (Rivolier, 1993), l'incidence de la concomitance d'autres évènements avec
le stresseur, la connaissance qu'a l'individu sur le stresseur (Mason, 1975), ou l'évaluation
que l'individu fait de la situation.
• la seconde est la non spécificité de la réaction, quelque soit le type d'aggression (Lazarus,
1974 et Mason, 1975, 1976). Ce principe ne permet pas de prendre en compte les
variations possibles des agressions (nature, intensité, fréquence, caractère répétitif ou non)
et l'importance de la menace.
Schématisation du modèle physiologique de Selye:
agression → adaptation à la situation (recherche de l'homéostasie)
phase d'alarmephase de résistancephase d'épuisement
→ niveau de stress (atteintes émotionnelles
et biologiques)
b - Le modèle de Ben Sabat (1980 - 1991):
A la suite des travaux de Mason (1975) sur l'importance de la prise en compte des variables
13
psychologiques, Ben Sabat (1980, 1991) établit des corrélations entre le type de stresseur (aigu ou
chronique), le type de sujet (dominateur ou dominé), et le sentiment qu'a le sujet sur le contrôle
de la situation. Il établit que, selon l'évolution de ces variables, la réponse physiologique (zones
cérébrales activées, secrétions hormonales) peut être différente. Ces conclusions sont appuyées
par les travaux de Dantzer (1992, 1994).
c – Le modèle de Chrousos et Gold (1992) :
En s'appuyant sur les avancées dans les techniques d'investigation physiologique, et sur
l'accumulation des études sur les réactions au stress, Chrousos et Gold revisitent les travaux de
Cannon et Selye pour proposer un modèle spécifique du stress, en éclairant les phénomènes
physiologiques destinés à rétablir l'homéostasie à la suite d'une agression.
Ils établissent que les deux principales composantes dans la réponse d'adaptation à une situation
stressante sont l'hormone CRH (cortico-releasing hormone) et le LC/NA (locus caeruleus-
noradrénaline).
• La présence modérée de CRH amène des réactions physiologiques (augmentation du
rythme cardiaque et de la pression sanguine, modification du rythme respiratoire,
réorientation adaptative de l'énergie) et comportementales (relance de l'éveil, prudence,
inhibition des fonctions végétatives et digestives). Une présence plus importante de CRH
produit des effets anxiogènes (augmentation des réponses aux stimuli sensoriels, position
figée, diminution de l'exploration des espaces non familiers).
• L'activation du système LC/NA joue un rôle important dans le rappel et l'analyse
émotionnelle des informations et dans leur comparaison avec des stresseurs précédents.
Chrousos et Gold décrivent le système homéostatique comme étant un équilibre instable mais
nécessaire. Toute variation dans la sécrétion de CRH (sur-activation ou réduction) peut amener des
conséquences pathologiques. En présence d'une réaction stressante trop intense ou durable, le
sujet reste longtemps soumis à un déséquilibre qui amène des réactions pathologiques. Ces
réactions pathologiques, si elles ne sont pas explicables ou analysables par le sujet, renforcent la
situation stressante. En ce sens, le stress produit du stress (Field, 1987).
Chrousos et Gold établissent un lien entre le stress et la dépression mélancolique. Constatant
que les manifestations sont proches (hyper-éveil, réorientation de l'énergie), ils émettent
l'hypothèse que la dépression mélancolique, l'anxiété ou la panique sont des conséquences d'une
dérégulation de la réponse généralisée du stress, réponse qui aurait perdu son caractère adaptatif
14
et quantitativement limitée (Chrousos et Gold, 1992). Ils estiment que d'autres facteurs pourraient
renforcer cette dérégulation (abus chronique d'alcool, anorexie, exercice chronique excessif,
malnutrition, et peut-être hyperthyroïdie).
3 - Les modèles psycho-sociologiques ou modèles cognitifs.
Les modèles psycho-sociologiques prennent en compte des dimensions psychologiques et
sociales (comme les traits de personnalité, le « stress perçu », les sentiments d'auto-efficacité, les
traumatismes du passé) dans la réaction au stress. Ils sont compatibles avec les modèles
physiologiques (Graziani-Swendsen, 2004).
a – La théorie de l'attribution :
Dans cette théorie, le niveau de stress vécu par un individu, ne dépend pas uniquement de
l'agression subie, mais est le fruit d'une interaction entre cette agression et des mécanismes
cognitifs propres, mécanismes nourris par les expériences passées du sujet (Abramson et al, 1989 ;
Alloy et al, 1990).
C'est bien la présence d'évènements négatifs qui fait apparaître un vécu de stress, mais cette
apparition est issue d'une interaction complexe entre, d'une part la présence de ces événements
négatifs (nature et contexte) et d'autre part le style attributionnel de l'individu, et les attributions
causales spécifiques à ces évènements. Face à une agression, l'individu analyse les causes de cette
agression pour déterminer leurs caractéristiques (ponctuelles/récurrentes/persistantes,
globales/spécifiques) et estime son degré de contrôle sur ces causes. C'est le sentiment de non-
contrôle sur ces causes qui amène le vécu d'un stress. Si ce sentiment de non-contrôle est élevé, le
sujet connaît un sentiment d'impuissance qui amène une forme d'anxiété. Si les causes de
l'agression sont perçues comme stables et globales, ce sentiment de non-contrôle peut amener un
sentiment de désespoir qui peut conduire à une dépression, avec, en cas d'attribution d'internalité
à ces causes, une baisse de l'estime de soi.
Un autre élément important intervenant dans la théorie de l'attribution concerne la personnalité
du sujet. Ce facteur lié à la personnalité, le style attributionnel, conduit certains individus à
attribuer à des évènements négatifs, des causes internes, ou des causes stables et globales. Ce
type de style attributionnel rend ces individus plus vulnérables au sentiment de non-contrôle qui
peut amener à l'anxiété ou au désespoir (Alloy et al, 1990).
Schématisation de la théorie de l'attribution :
15
agression → adaptation à la situation (recherche de l'homéostasie)
→ niveau d'anxiété
→ niveau de stress
↑
perception du contrôle
↑
attribution causale
↑ ↑
style attributionnel informations sur la situation
b – Le modèle cognitif de Beck (1984):
Le modèle cognitif de Beck s'appuie sur la théorie des constructions personnelles de Kelly (1955,
1963) : cette théorie établit que chaque sujet, de manière singulière, construit de manière
continue sa personnalité, en intégrant les résultats de ses expériences propres (les interactions
qu'il a avec son environnement) et les observations qu'il fait des comportements des autres. Cette
construction dynamique a pour but l'anticipation de ses actions. De ce fait, Kelly estime que
chaque comportement du sujet sera au préalable anticipé selon la situation perçue, et que cette
anticipation sera propre au sujet (donc possiblement différente de celle d'un autre sujet).
Le modèle cognitif de Beck s'appuie également sur l'idée de structures d'organisation de l'action
appelées « schémas » par Nieser (1976) et Hautekeete (1998). Ces schémas sont des
représentations non spécifiques, mais organisées des expériences préalables du sujet. Cette
organisation permet une conservation en mémoire et un rappel possible des expériences passées.
Ces schémas sont stables et peuvent permettre des constructions nouvelles. Face à une situation
nouvelle, le recours à ces schémas permet, après une sélection des informations nouvelles, une
gestion de l'action. L'appui sur ces schémas dans la gestion de l'action est le plus souvent efficace.
Selon Beck, la gestion d'une situation est un processus actif et continu, qui se fonde, en appui sur
les schémas existants, sur des analyses, des interprétations et des évaluations successives de la
situation et des réponses possibles. La situation deviendra nocive si elle est perçue comme telle
par le sujet au cours de ce processus. Ce processus, auquel s'associeront des émotions, amènera
une inclinaison comportementale, une intention à l'action. Si cette intention à l'action est forte, et
qu'elle n'est pas suivie d'une action, l'individu éprouvera un stress. Si les émotions associées à ce
stress ne peuvent pas se libérer il peut y avoir risque de troubles psychologiques.
Par ailleurs, Beck postule le fait qu'il puisse exister des « régions sensibles » chez les individus
16
(avec des variations selon les individus), et que lorsqu'une situation en appelle à une de ces
régions sensibles (quand l'individu estime que ses intérêts vitaux sont en jeu), l'individu réagisse
par des processus en appui sur des schémas idiosyncrasiques, plus primaires et peu adaptés, au
détriment de processus en appui sur des schémas plus sophistiqués. En ce sens, les évènements
traumatiques peuvent conduire à l'hyperactivation des ces schémas cognitifs inadaptés qui
amènent des réponses comportementales elles-même inadaptées à la situation, avec un effet
d'auto-renforcement dû aux informations perçues en retour (Beck et Emery, 1985). La souffrance,
la détresse, les distorsions conceptuelles, les stresseurs intermittents ou chroniques peuvent
provoquer une stimulation répétée des schémas de danger, de perte ou de rejet, au détriment des
processus secondaires de pensée.
Cette orientation de l'activité cognitive vers les schémas idiosyncrasiques peut conduire au
fonctionnement autonome de ce processus, et se transformer en syndromes d'interprétation
rigide et stéréotypée de la réalité, comme le syndrome d'hostilité, le syndrome de la peur, ou le
syndrome dépressif.
Schématisation du modèle cognitif de Beck:
agression → adaptation à la situation (recherche de l'homéostasie)
→ niveau de stress
↕ ↕
schémas propres au sujet
↔ émotions
4 - Les modèles transactionnels.
Les théories transactionnelles élargissent l'étude du stress au delà des dimensions biologiques,
psychologiques et sociales. Elles pensent le sujet, avec ses comportements, sa capacité de choix et
ses émotions, comme étant actif dans les interactions entre ces dimensions biologiques,
psychologiques et sociales.
a – Le modèle de Lazarus et Folkman :
a1 – Présentation : Dans ce modèle, un stimulus ou une situation ne devient stressant, qu'après
que l'individu en ait fait une évaluation. Cette évaluation est issue d'une relation dynamique, une
transaction, au cours de laquelle l'individu estime si la situation peut représenter une menace ou
un danger (stress perçu), et analyse sa capacité propre à faire face à cette menace ou à ce danger
(contrôle perçu). Un stimulus ne sera perçu comme stresseur qu'à l'issue de ce processus
dynamique et interactif entre l'individu et l'environnement (Lazarus, Averill et Opton, 1970, 1974,
17
Lazarus et Launier, 1978, Lazarus, Kanner et Folkman, 1980, Lazarus et De Longis, 1983, Lazarus et
Folkman, 1984).
a2 – Déroulement du processus transactionnel : Folkman décrit le déroulement de ce processus :
d'abord le sujet évalue si la situation représente une menace, un défi ou un danger (évaluation
primaire). Ensuite il évalue ses ressources propres (évaluation secondaire) et met en place les
éléments pour faire face à la situation (coping) (Folkman et al, 1986). Le processus génère pour le
sujet, des émotions et des sensations qui rétro-alimentent ce processus (Folkman et Lazarus,
1988). Des réévaluations successives ont ensuite lieu, tant que la situation est perçue comme
stressante. Selon Lazarus, une bonne partie de l'évaluation se fait de façon inconsciente, le flux
sensoriel généré par un stimulus, subissant des phases de sélection ou d'interprétation avant
même que l'individu ait conscience de ce stimulus (Bowlby, 1981).
a3 – Le coping : Le coping est l'ensemble des stratégies que l'individu met en place pour faire
face à une situation évaluée par lui comme dépassant ses limites (Lazarus et Folkman, 1984,
1987). Ces stratégies peuvent être dirigées vers la situation (coping centré sur le problème), ou
vers la régulation des émotions (coping centré sur l'émotion) (Perlin et Schooler, 1978, Folkman et
Lazarus, 1980, 1985, Billing et Moss, 1984).
a4 – Les variables qui interviennent dans le processus transactionnel : Dans ce processus
transactionnel d'évaluation d'une situation, deux types de variables interviennent : les
caractéristiques propres de l'individu (variables personnelles : valeurs, engagements, objectifs,
estime de soi, sens du contrôle) et les facteurs contextuels (variables contextuelles : nature de la
demande, ressources physiques ou sociales, contraintes).
Schématisation du modèle transactionnel de Lazarus et Folkman :
situation → transaction → coping
niveau de stressadaptation
favorable ou adaptation défavorable
→
↑ ↑ ↑ ↓
variables personnelles
variables contextuelles
↖ ← ← ↙
↑
émotions
b – Le modèle général de la psychologie de la santé de Bruchon-Schweitzer et Dantzer (1994) :
b1 – Présentation : Ce modèle est issu d'une approche proche de celle de la psychologie de la
18
santé qui vise à expliquer l'apparition ou l'évolution de maladies somatiques. Ce modèle étudie les
facteurs biologiques, psychologiques et sociaux qui jouent un rôle dans la transaction (Paulhan et
Quintard, 1994). Il étudie également les interactions entre ces facteurs (Bruchon-Schweitzer et
Dantzer, 1994). Ce modèle envisage la confrontation stressante au-delà des limites temporelles et
spatiales de la situation, dans une dimension historique du sujet et du stresseur.
b2 – Les variables qui entrent dans le processus transactionnel : Les éléments qui interviennent
dans la transaction sont organisés en variables prédictives, qui agissent sur des variables
modératrices, de trois ordres :
• des facteurs propres au sujet et liés à son histoire ou à son expérience ( variables
prédictives : évènements de vie, traumatismes passés). Ces facteurs agissent sur
l'évaluation que le sujet fait de la situation ( variables modératrices : le « stress perçu », le
« contrôle perçu »).
• des caractéristiques propres au sujet, d'ordre biologique et d'ordre social ( variables
prédictives : sexe, âge, constitution, situation familiale, situation professionnelle, variable
modératrice : le « soutien social »).
• des caractéristiques psychologiques liées à la personnalité du sujet ( variables
prédictives : optimisme, tendance à l'anxiété, contrôle interne, capacités adaptatives,
sensibilité particulière à un stresseur spécifique, variable modératrice : l'« anxiété liée à la
situation »).
b3 – L'adaptation : Cette adaptation est définie par des « critères d'ajustement ou de non
ajustement ». Ces critères sont d'ordre : somatique, comportemental, émotionnel ou cognitif.
Schématisation du modèle de Bruchon-Schweitzer et Dantzer :
situation → transaction → coping→
niveau de stressadaptation
favorable ou adaptation défavorable
→
↑ ↑ ↑ ↑ ↓
stress perçu
contrôle perçu
soutien social
anxiété liée à la
situation
↖ ← ← ↙
c – Le modèle de Moser (1992) :
Ce modèle est dérivé du modèle de Lazarus et Folkman. Il s'appuie sur l'idée que la transaction
19
se fait autour de deux dimensions antagonistes : l'activation neuro-végétative, en appui sur les
expériences passées du sujet, et l'activation de processus cognitifs d'évaluation, en appui sur
l'interaction des variables personnelles et des variables contextuelles, comme défini dans le
modèle de Lazarus et Folkman (Lazarus et Folman, 1984).
Face à une situation stressante, et en fonction de la perception du contrôle qu'il a sur cette
situation, le sujet activera, de manière non consciente, majoritairement l'une ou l'autre des 2
dimensions.
• Une activation neuro-végétative trop forte amènera des réponses automatiques et
désorganisées (colère, agressivité). Ces réponses inadaptées renforceront le sentiment de
faible contrôle et l'activation neuro-végétative.
• Si cette activation neuro-végétative est moins forte, elle permettra la mise en place d'une
activation des processus cognitifs qui amènera des comportements d'adaptation pour
modifier la transaction stressante. Selon la qualité du résultat obtenu, l'activation neuro-
végétative augmentera ou diminuera.
Dans ce modèle c'est le niveau de l'activation neuro-végétative, après l'évaluation primaire, qui
est l'élément déterminant dans la transaction. L'activation des processus cognitifs n'étant possible
que quand la situation stressante n'est pas trop intensément aversive (Moser, 1995). Moser définit
le stress comme étant « l'ensemble des processus mis en œuvre par l'excitation neurovégétative
produite par une stimulation aversive, et perçue comme telle par l'individu, soit sous forme de
réactions médiatisées par des processus cognitifs (…) soit sous forme de réactions automatiques
désorganisées, quand une simulation trop intense empêche toute élaboration cognitive » (Moser,
1995).
Schématisation du modèle de Moser :
expériences passées
↓
situation →évaluation
ducontrôle
↔activation
neurovégétative ↔réactions
automatiques désorganisées
→
niveau de stress
↕
↔ activation des processus cognitifs
↔ réactions adaptatives
↑ ↑
variables personnelles
variables contextuelles
20
d – Le modèle transactionnel-intégratif-multifactoriel de Bruchon-Schweitzer (2002):
Ce modèle s'appuie sur le modèle transactionnel de Lazarus et Folkman, et vise à l'optimiser en
élargissant l'observation au-delà du « temps » de la transaction, par la prise en compte de facteurs
propres à l'individu et à son histoire.
Le stress subit par un individu ne serait pas seulement le produit d'un processus transactionnel
déclenché par une situation donnée, à un moment donné, et géré avec les ressources présentes,
mais serait issu d'une interaction plus large entre cette situation présente et le passé de l'individu,
en amont du processus transactionnel alimenté par les ressources présentes.
Les éléments à prendre en compte dans ce « passé » de l'individu peuvent être d'ordre
biologiques (genre, âge, pathologies éventuelles), psychologiques (traits de personnalité) ou
psychosociaux (évènements de vie, situation familiale, niveau socio-économique, situation
professionnelle, croyances).
5 – Conclusions.
L'observation de l'évolution des modèles théoriques permet d'apporter des éléments de
réponse aux questionnements énoncés en introduction.
→ Le stress peut-il être considéré comme une réponse stéréotypée pour un sujet soumis à une
agression ?
Les modèles physiologiques semblent répondre par l'affirmative à cette question. Cannon et
Selye décrivent le stress comme étant une réponse stéréotypée, non spécifique selon le type
d'agression ou le type de sujet, et uniquement régulée par la recherche de l'homéostasie.
Pourtant Ben Sabat ajoute à ce modèle une première modulation avec la prise en compte d'autres
variables comme le type de stresseur, le type de sujet, ou le sentiment de contrôle du sujet sur la
situation.
Les modèles psycho-sociologiques semblent s'éloigner de l'idée que le stress soit une réponse
non spécifique à une agression. Ils avancent l'idée que la réponse puisse être modulée par des
éléments psychologiques propres au sujet, comme le sentiment d'auto-efficacité, le style
attributionnel, les expériences passées, ou des sensibilités particulières à certaines situations.
Enfin les modèles transactionnels élargissent encore cette représentation en décrivant le stress
comme la résultante d'un processus actif, se déroulant en plusieurs phases, et intégrant un grand
nombres de variables, certaines d'ordre personnel, propres au sujet, d'autres d'ordre contextuel.
Le stress serait alors une réponse spécifique à un sujet particulier, dans un contexte lui aussi
21
particulier.
→ Quels sont les mécanismes qui gèrent la survenue de stress pour un individu, et dans ces
mécanismes quelles sont les importances respectives des facteurs personnels (hérédité,
expérience, personnalité), et des facteurs sociaux (place dans la société, intégration ou exclusion
sociale) ?
Dans les modèles transactionnels, le niveau de stress dans une situation donnée est le résultat
d'un processus actif, constitué de phases d'évaluation et de phases d'adaptation, processus
dynamique au cours duquel interagissent des variables propres au sujet (variables morales et
psychologiques: valeurs, engagements, estime de soi, sens du contrôle, variables liées à son
histoire: évènements de vie, traumatismes passés, variables conjoncturelles: ressources physiques,
ressources sociales), et des variables indépendantes du sujet et uniquement liées au contexte
(contraintes, nature de la demande).
C – Le stress professionnel :
1- Définition :
On parle de stress professionnel « lorsqu'il y a un déséquilibre entre la perception qu'une
personne a des contraintes que lui impose son environnement professionnel, et la perception
qu'elle a de ses propres ressources pour y faire face » (Agence européenne de la sécurité et de la
santé au travail, Publication «Working on stress », 2002). L'évaluation de ce déséquilibre entre
contraintes et ressources est un processus psychologique, mais les atteintes sur la personne
portent sur la santé physique ou le bien-être du sujet.
Cet état de stress peut être qualifié d'aigu, quand l'organisme du sujet doit faire face à une
situation menaçante ponctuelle. Dans ce cas, l'état de stress disparaît lorsque la situation
menaçante s'arrête.
L'état de stress peut être qualifié de chronique, quand l'organisme du sujet doit faire face à une
situation menaçante durable. Dans ce cas de stress chronique, les atteintes à la santé du sujet sont
négatives.
2- Les principaux modèles théoriques :
a – Le modèle de Karasek (Karasek, 1979 – Karasek et Theorell, 1990).
Dans ce modèle, le stress professionnel est étudié au travers de la combinaison de deux
22
dimensions : la demande psychologique et la latitude décisionnelle (dans ses aspects d'autonomie
et de compétence). Cette combinaison amène à quatre situations de travail, la plus pré-disposante
à l'apparition de stress professionnel étant la combinaison d'une forte demande psychologique
associée à une faible latitude décisionnelle, et la plus favorable à l'évitement du stress
professionnel étant la combinaison, inverse, d'une faible demande psychologique et d'une forte
latitude décisionnelle.
Ce modèle a été complété par la prise en compte d'une troisième dimension : le soutien social,
incluant l'aide et la reconnaissance du supérieur hiérarchique et des collègues (Johnson et Hall,
1988 – Johnson, Hall et Theorell, 1989). Johnson et Hall ont conclu que l'absence de soutien social
est un élément qui renforce l'apparition du stress professionnel.
b – Le modèle de Siegrist (Siegrist, 1996 – Siegrist et al, 2004):
Ce modèle est basé sur le postulat d'un équilibre, d'un « contrat », dans l'activité professionnelle,
entre les efforts fournis par le travailleur (acceptation des contraintes liées aux modalités ou au
temps de travail), et les récompenses obtenues par lui en retour (reconnaissance, rémunération,
perspectives). Selon Siegrist, un déséquilibre entre des efforts élevés et des récompenses faibles,
constituerait une situation de risque d'apparition de stress professionnel, et serait fortement
corrélé à l'apparition de troubles de santé, principalement de maladies cardiovasculaires.
Ce déséquilibre serait accentué, par augmentation des efforts, pour les sujets pour lesquels la
personnalité, ou le contexte professionnel, amène à un surinvestissement de l'activité
professionnelle.
Ce déséquilibre serait aussi accentué, par diminution des récompenses, par un contexte
économique qui amènerait plus de précarité ou d'insécurité dans la travail, et également plus
d'exigences de flexibilité, rentabilité ou productivité.
3- Les facteurs de risques conduisant à la situation de stress professionnel:
L'Institut National de Recherche et de Sécurité définit les six facteurs suivants comme étant
potentiellement générateurs de stress professionnel (dossier « Le stress au travail », 2013) :
– L'intensité et l'organisation temporelle du travail : objectifs irréalistes, objectifs flous,
instructions contradictoires, horaires atypiques, imprévisibilité des horaires.
– Les exigences émotionnelles liées au travail : confrontation avec la souffrance humaine,
exigence d'affichage d'une attitude positive, obligation de devoir cacher ses émotions.
– Le manque d'autonomie dans le travail : faibles possibilités données dans l'organisation de
23
son travail, et dans la prise de décision.
– La mauvaise qualité des rapports sociaux au travail : relations avec les supérieurs
hiérarchiques, évaluation, perspectives de carrière, équilibre efforts/récompenses,
attention portée au bien-être des travailleurs, relations avec les collègues de travail.
– Les conflits de valeurs : inadéquation des tâches demandées avec les valeurs
professionnelles ou personnelles des travailleurs.
– L'insécurité de la situation de travail : inquiétudes sur le maintien de l'emploi, sur le niveau
de rémunération, sur le maintien d'un même type de tâche, sur les conditions de travail.
Dans ce même rapport , l'Institut National de Recherche et de Sécurité, indique quatre critères
susceptibles de renforcer ces facteurs de risques :
– La durée d'exposition à ces facteurs de risque.
– L'accumulation de ces facteurs de risques.
– La faible capacité d'interaction du sujet sur ces facteurs de risques.
– L'incompatibilité de ces facteurs entre eux.
4 – Les symptômes susceptibles d'apparaître en situation de stress professionnel chronique :
L'Institut National de Recherche et de Sécurité (dossier « Le stress au travail », 2013) répertorie
les atteintes suivantes pour les travailleurs en situation de stress professionnel chronique:
→ Dans un premier temps :
– Symptômes physiques : douleurs, sentiments de malaise, troubles du sommeil, troubles de
l'appétit et de la digestion.
– Symptômes émotionnels : dérèglement de l'humeur, hypersensibilité, angoisse, tristesse.
– Symptômes intellectuels : difficultés de concentration, difficultés dans la prise de décision.
→ Dans un second temps :
– Syndrome métabolique : hypertension artérielle, obésité abdominale, perturbations du
métabolisme sanguin.
– Maladies cardio-vasculaires.
– Troubles musculosquelettiques.
– Dépression et anxiété.
– Troubles hormonaux, troubles de la fertilité, pathologies de la grossesse.
24
– Augmentation des risques d'accidents du travail.
5 – Le stress professionnel des enseignants :
Le stress professionnel, présent dans tous les secteurs d'activité, l'est aussi dans la population
professionnelle des enseignants. « Il ne fait absolument aucun doute que les enseignants sont
parmi les personnes les plus touchées par le stress au travail. La charge de travail croissante des
enseignants, la surcharge due aux nombreux rôles qu’ils sont censés assumer, l’augmentation du
nombre d’élèves par classe et les comportements inacceptables qu’adoptent de plus en plus
d’élèves sont quelques-unes des tendances identifiées par plusieurs pays européens comme des
facteurs d’augmentation des maladies liées au stress » (En introduction du rapport du Comité
Syndical Européen de l'Education sur le stress au travail des enseignants, Henrik Billehøj, 2007).
Ce même rapport établit une liste des éléments contribuant au stress professionnel des
enseignants (par ordre d'importance) :
– Charge de travail / Intensité du travail.
– Surcharge des rôles.
– Accroissement de la taille des classes par enseignant.
– Comportement inacceptable des élèves.
– Mauvaise gestion de l’école / manque de soutien de la direction.
– Insuffisance des moyens de l’école / manque de ressources.
– Mauvais climat social / mauvaise atmosphère dans l’école.
– Manque de reconnaissance sociale de la profession enseignante.
– Croyances contre-productives.
– Peur des conflits.
– Manque de soutien de la part des parents.
– Salaires bas.
– Appréhension de l’évaluation.
– Manque de soutien social de la part des collègues.
– Insécurité et instabilité de l’emploi.
– Absence de possibilités de développement de carrière.
6 – La situation particulière des Maîtres E exerçant en RASED :
25
Il n'existe à notre connaissance aucune recherche passée sur le stress professionnel des Maîtres
E exerçant en RASED.
Une observation des six facteurs définis par l'Institut National de Recherche et de Sécurité
comme étant potentiellement générateurs de stress professionnel, appliquée à la situation
professionnelle des Maîtres E exerçant en RASED, permet de considérer que les cinq facteurs
suivants sont possiblement générateurs de stress professionnel pour cette population :
– L'intensité et l'organisation temporelle du travail : objectifs irréalistes, objectifs flous,
instructions contradictoires, horaires atypiques, imprévisibilité des horaires.
– Les exigences émotionnelles liées au travail : confrontation avec la souffrance humaine,
exigence d'affichage d'une attitude positive, obligation de devoir cacher ses émotions.
– La mauvaise qualité des rapports sociaux au travail : relations avec les supérieurs
hiérarchiques, évaluation, perspectives de carrière, équilibre efforts/récompenses,
attention portée au bien-être des travailleurs, relations avec les collègues de travail.
– Les conflits de valeurs : inadéquation des tâches demandées avec les valeurs
professionnelles ou personnelles des travailleurs.
– L'insécurité de la situation de travail : inquiétudes sur le maintien de l'emploi, sur le niveau
de rémunération, sur le maintien d'un même type de tâche, sur les conditions de travail.
Cette même observation permet également de considérer que les quatre critères définis par
l'Institut National de Recherche et de Sécurité comme étant susceptibles de renforcer ces facteurs
de risques, sont également applicables à la population professionnelle des Maîtres E exerçant en
RASED :
– La durée d'exposition à ces facteurs de risque.
– L'accumulation de ces facteurs de risques.
– La faible capacité d'interaction du sujet sur ces facteurs de risques.
– L'incompatibilité de ces facteurs entre eux.
26
III - Formulation de l'hypothèse
Le contexte professionnel des Maîtres E exerçant en RASED a considérablement évolué entre les
années 2008 et 2012. Trois éléments importants de cette évolution sont à prendre en compte:
le nombre de ces professionnels a baissé d'environ 40%.
leurs possibilités de travail en réseau ont été modifiées par la suppression de près de 50%
des effectifs de Maîtres G.
la définition de leur mission dans les textes officiels est restée sensiblement la même.
Ce contexte général a créé des disparités objectives de situation selon le lieu d'exercice. Si
certains Maîtres E ont pu continuer à travailler au sein d'un réseau complet, sur un secteur
raisonnablement étendu et avec un pilotage cohérent de leur supérieur hiérarchique direct
(l'Inspecteur de circonscription), d'autres ont vu leurs conditions d'exercice évoluer
défavorablement, alors que pour tous, la mission définie par les circulaires est restée la même.
Le sujet de ce mémoire est d'étudier le stress dans une population de Maîtres E exerçant en
RASED, après cette évolution de leur contexte professionnel. Cette étude se place dans le modèle
théorique du stress de type transactionnel. Ce modèle nous semble pertinent car il permet
d'intégrer aussi bien des variables propres au contexte professionnel, que des variables
personnelles, pour permettre la mise en évidence de l'importance relative de chacune. Il peut être
schématisé de la manière suivante :
situationobjective →
stress perçu(évaluation des enjeux)
contrôle perçu(évaluation des ressources)
(évaluation du contrôle)coping →
niveau de stressadaptation favorable
ou adaptation défavorable
↑ ↑ ↑ ↖ ← ↙
variables professionnelles
contextuelles
variables professionnelles
personnelles
variables psychologiques
personnelles
Nous faisons l'hypothèse que, au delà des variations professionnelles personnelles (expérience,
formation, investissement personnel dans la fonction) et des variables psychologiques
27
personnelles (sentiment d'auto-efficacité, disponibilité et satisfaction du soutien social perçu),
les variables qui influent de façon prédominante sur le niveau de stress des Maîtres E exerçant
en RASED, sont les variables professionnelles contextuelles suivantes, variables indépendantes
des sujets concernés, et uniquement influées par les conditions d'exercice de la fonction
proposées par l'institution :
la possibilité de travail en équipe
la qualité perçue du pilotage institutionnel
la cohérence des caractéristiques du secteur d'intervention (taille, effectif) avec la
mission définie par les textes officiels
Ces variables professionnelles contextuelles entrent dans les critères définis par l'Institut
National de Recherche et de Sécurité comme étant potentiellement générateurs de stress
professionnel. Si notre hypothèse se vérifie, nous pourrions conclure que le stress vécu par les
Maîtres E exerçant en RASED est bien un stress de type professionnel.
28
IV – Méthodologie et recueil de données
A - Conditions du recueil de données:
Les données ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire général regroupant 5 questionnaires
appelés A, B, C, D et E (en annexe). Ce questionnaire général a été proposé, par voie informatique,
à l'ensemble des 980 adhérents de la FNAME (Fédération Nationale des Associations de Maîtres E),
sur la période de janvier et février 2014. 90 réponses ont été obtenues.
B - Définition et cotation des variables:
1 - Les variables professionnelles contextuelles :
Les variables professionnelles contextuelles retenues sont:
→ la présence de travail en équipe
→ la qualité perçue du pilotage institutionnel
→ la cohérence des caractéristiques du secteur d'intervention avec la mission.
Ces variables sont évaluées par le questionnaire B.
a - La présence de travail en équipe:
Critères retenus:
→ la présence des 3 spécialités (Psychologue, Maître G, Maître E) dans l'équipe de RASED.
→ la durée hebdomadaire (en heures) consacrée aux synthèses dans l'équipe du RASED.
→ la durée hebdomadaire (en heures) consacrée aux échanges avec les enseignants des classes.
→ la durée hebdomadaire (en heures) consacrée aux échanges avec les professionnels extérieurs à
l'école.
Cotation:
Critères Questions Cotation Résultat
Présence des 3 spécialités B1 3 spécialités: 5 points
2 spécialités: 2,5 points
seulement la spécialité E: 0 point
Maximum 15 points
ramenés à une valeur
sur cent
Durée consacrée aux synthèses RASED B2 2h30: 5 points
2h00: 4 points
1h30: 3 points
1h00: 2 points
0h30: 1 point
0h00: 0 point
29
Durée consacrée aux échanges avec les
enseignants
B3 Cumul B3 + B4:
2h30: 5 points
2h00: 4 points
1h30: 3 points
1h00: 2 points
0h30: 1 point
0h00: 0 point
Durée consacrée aux échanges avec les
professionnels extérieurs
B4
b - La qualité perçue du pilotage institutionnel:
Critères retenus:
→ la cohérence perçue de la demande institutionnelle.
→ le nombre de réunion de pilotage au cours de l'année scolaire précédente.
Cotation:
Critères Questions Cotation Résultat
Cohérence perçue de la
demande institutionnelle
B5 Satisfaisantes et réalisables: 5 points
Insatisfaisantes mais réalisables: 2,5 points
Satisfaisantes mais irréalisables: 2,5 points
Insatisfaisantes et irréalisables: 0 point
Maximum 10 points
ramenés à une valeur
sur cent
Nombre de réunions de pilotage B6 5 réunions ou plus: 5 points
4 réunions: 4 points
3 réunions: 3 points
2 réunions: 2 points
1 réunion: 1 point
0 réunion: 0 point
c - La cohérence des caractéristiques du secteur d'intervention avec la mission:
Critères retenus:
→ le nombre de groupes scolaires compris dans le secteur d'intervention.
→ le nombre d'élèves présents dans le secteur d'intervention.
→ la perception de la cohérence entre la mission et les conditions (nombre de groupes scolaires,
nombre d'élèves)
→ la perception de la qualité des conditions matérielles d'exercice de la fonction.
Cotation:
Critères Questions Cotation Résultat
Nombre de groupes scolaires B7 De 1 à 3: 5points Maximum 20 points
30
4 ou 5: 2,5 points
6 ou plus: 0 point
ramenés à une valeur
sur cent
Nombre d'élèves B8 de 0 à 599: 5 points
de 600 à 699: 4 points
de 700 à 799: 3 points
de 800 à 899: 2 points
de 900 à 999: 1 point
1000 et plus: 0 point
Cohérence perçue mission/conditions B9 bonne: 5 points
moyenne: 2,5 points
mauvaise: 0 point
Qualité perçue des conditions matérielles B10 bonne: 5 points
moyenne: 2,5 points
mauvaise: 0 point
2 - Les variables professionnelles personnelles retenues sont:
Les variables professionnelles personnelles retenues sont:
→ l'expérience
→ la formation
→ l'investissement personnel dans la fonction
Ces variables sont évaluées par le questionnaire A.
a - L'expérience:
Critères retenus:
→ le nombre d'année d'exercice de la fonction de Maître E-Rased
→ le nombre d'année d'exercice de la fonction d'enseignant de classe
→ le nombre de postes différents dans la fonction de Maître E-Rased
Cotation:
Critères Questions Cotation Résultat
Exercice de la fonction de Maître E-Rased A1 1 point par année (maximum 5) Maximum 13 points
ramenés à une valeur
sur cent
Exercice de la fonction d'enseignant de
classe
A2 0,5 point par année (maximum 5)
Nombre de postes E différents A3 1 point par poste (maximum 3)
b - La formation:
31
Critères retenus:
→ la formation initiale par un stage long, ou par auto-formation.
→ la formation continue, en nombres de jours au cours des 3 dernières années.
→ le nombre d'ouvrages en lien avec la fonction lus au cours des 3 dernières années.
Cotation:
Critères Questions Cotation Résultat
Formation initiale A4 Stage long: 10 points
Auto-formation: 5 points
Maximum 20 points
ramenés à une valeur
sur centFormation continue A5 15 jours et plus: 5 points
de 12 à 14 jours: 4 points
de 9 à 11 jours: 3 points
de 6 à 8 jours: 2 points
de 3 à 5 jours: 1 point
de 0 à 2 jours: 0 point
Nombre d'ouvrages lus A6 10 ouvrages et plus: 5 points
8 ou 9 ouvrages: 4 points
6 ou 7 ouvrages: 3 points
4 ou 5 ouvrages: 2 points
2 ou 3 ouvrages: 1 point
0 ou 1 ouvrage: 0 point
c - L'investissement personnel dans la fonction:
Critères retenus:
→ le nombre d'ouvrages en lien avec la fonction lus au cours des 3 dernières années.
→ l'adhésion à une association en lien avec la fonction ou la pédagogie.
→ la présence d'un projet de poursuite d'étude en lien avec la fonction.
→ l'absence de projet de réorientation professionnelle.
Cotation:
Critères Questions Cotation Résultat
Nombre d'ouvrages lus A6 10 ouvrages et plus: 5 points
8 ou 9 ouvrages: 4 points
6 ou 7 ouvrages: 3 points
4 ou 5 ouvrages: 2 points
2 ou 3 ouvrages: 1 point
0 ou 1 ouvrage: 0 point
Maximum 20 points
ramenés à une valeur
sur cent
32
Adhésion à une association A7 oui: 5 points
non: 0 points
Présence d'un projet de poursuite d'étude A8 oui: 5 points
non: 0 points
Présence d'un projet de réorientation A9 oui: 0 points
non: 5 points
3 - Les variables personnelles psychologiques:
Les variables personnelles psychologiques retenues sont le sentiment d'auto-efficacité et le
soutien social perçu.
a - Le sentiment d'auto-efficacité:
Il s'agit de la perception que le sujet a de sa capacité propre à maîtriser une situation. Cette
perception entre en jeu dans l'évaluation que le sujet fait du contrôle qu'il peut avoir sur la
situation. Cette variable est évaluée par le questionnaire C.
• mesure: par l'échelle AE de Walliser, Shwarzer et Jérusalem adaptée par Emilie Cappe et
Emilie Boujut.
• cotation : pour les items de C1 à C10, attribution de 1 à 4 (faux : 1, plutôt faux : 2, plutôt
vrai : 3, vrai: 4. Score divisé par 40 (score maximun) et ramené sur cent.
b - Le soutien social perçu :
Il s'agit de la perception que le sujet a des ressources sociales (en quantité et qualité) dont il
dispose dans une situation donnée. Cette variable est évaluée, dans ses deux dimensions, de
disponibilité et de satisfaction, par le questionnaire D.
• mesure: par le QSSP de Koleck adapté par Emilie Cappe et Emilie Boujut.
• cotation :
- disponibilité : moyenne des nombres de personnes citées dans les items D1a, D2a, D3a et
D4a.
- satisfaction : pour les items D1b, D2b, D3b et D4b, attribution de 1 à 6 points selon le
niveau croissant de satisfaction (6 niveaux). Score divisé par 24 (score maximum) et ramené
sur cent.
4 – Le stress :
La mesure du stress est faite par le questionnaire E. Il est demandé au sujet de graduer son
33
ressenti face à des adjectifs issus de trois catégories : perte, menace, défi.
• mesure : par l' ALES de Ferguson, Matthews et Cox (1999), adaptation française de Cappe
(2009).
• Cotation :
- perte : items Eb5, Eb10, Eb11, Eb15, Eb16, attribution 0 à 5 point selon le niveau
d'importance attribué (de « pas du tout » à « extrêmement »). Score divisé par 25 (score
maximum) et ramené sur cent.
- menace : items Eb1, Eb2, Eb4, Eb9, Eb14, attribution 0 à 5 point selon le niveau
d'importance attribué (de « pas du tout » à « extrêmement »). Score divisé par 25 (score
maximum) et ramené sur cent.
- défi : items Eb3, Eb6, Eb7, Eb8, Eb12, Eb13, attribution 0 à 5 point selon le niveau
d'importance attribué (de « pas du tout » à « extrêmement »). Score divisé par 30 (score
maximum) et ramené sur cent.
C – Méthodologie du traitement des résultats :
1- Compilation des données et cotation des variables retenues:
Les protocoles recueillis et complets sont numérotés de 1 à 90.
Les renseignements obtenus sont regroupés dans un tableau général (« Tableau 1 – Tableau
général », en annexe). Dans ce tableau général, les réponses sont traitées, comme décrit au
chapitre IV.B, de manière à obtenir des valeurs pour chacune des variables retenues, et pour
chacun des participants.
2 – Etablissement du profil moyen général:
Ces valeurs sont reportées, dans un tableau de résultats (« Tableau 2 – Résultats de l'effectif
total », en annexe). Pour chaque participant sont renseignés les résultats obtenus pour chacune
des variables prises en compte :
• Les variables professionnelles personnelles : l'expérience, la formation, l'investissement
personnel dans la fonction.
• Les variables professionnelles contextuelles : la présence de travail en équipe, la qualité
perçue du pilotage institutionnel, la cohérence des caractéristiques du secteur
d'intervention avec la mission.
• Les variables psychologiques : le sentiment d'auto-efficacité, 2 variables évaluant le soutien
34
social perçu (disponibilité du soutien, satisfaction du soutien), 3 variables de stress perçu
(perte, menace, défi). Les valeurs perte et menace sont regroupées sous la variable stress
perçu négatif.
Le regroupement des résultats permet d'obtenir un profil moyen général par le calcul de la
moyenne des résultats obtenus pour chacune des variables (« Tableau 2 – Résultats de l'effectif
total », en annexe - Dans ce tableau les réponses sont classées selon l'ordre croissant de la valeur
du stress négatif).
3 – Constitution des groupes:
A partir de l'effectif total, 2 groupes sont constitués. Pour chacun un profil moyen est défini:
• Groupe 1 : participants pour lesquels la valeur de stress négatif est inférieure ou égale à la
valeur moyenne de stress négatif de l'effectif total. Ce groupe compte 57 individus.
(« Tableau 3 – Résultats du groupe 1 » – en annexe)
• Groupe 2 : participants pour lesquels la valeur de stress négatif est supérieure à la valeur
moyenne de stress négatif de l'effectif total. Ce groupe compte 33 individus. (« Tableau 4 –
Résultats du groupe 2 » – en annexe).
4 – Modalité d'exploitation des données:
L'étude se fait par comparaison des valeurs moyennes des différentes variables (professionnelles
personnelles, professionnelles contextuelles, psychologiques personnelles) des profils moyens des
groupes 1 et 2, identifiés selon les niveaux de stress négatif (ces groupes cumulés représentent
l'effectif total).
35
V - Résultats
Dans tous les tableaux de ce chapitre, les abréviations suivantes sont utilisées:
- « exp » pour « expérience »
- « form. » pour « formation »
- « inv. » pour « investissement personnel dans la fonction »
- « trav. équi. » pour « présence de travail en équipe »
- « pilot. » pour « qualité perçue du pilotage institutionnel »
- « cohér. sect. » pour « cohérence des caractéristiques du secteur avec la mission »
- « disp. » pour « disponibilité »
- « mena. » pour « menace ».
A – Présentation du profil moyen général:
Le profil moyen général fait apparaître les valeurs suivantes:
Ces valeurs n'ont pas une signification propre. Ce tableau permet d'établir les scores moyens
obtenus sur chaque variable dans l'échantillon total.
B – Présentation des profils moyens des groupes 1 et 2:
Le groupe 1 est composé des participants pour lesquels la valeur de stress négatif est inférieure
ou égale à la valeur moyenne de stress négatif de l'effectif total. Cette valeur est de 18. Ce groupe
compte 57 participants. Le profil moyen du groupe 1 fait apparaître les valeurs moyennes
suivantes, aux différentes variables pour ces 57 participants.
36
Soutien social Stress perçu
pilot. perte mena. défi
86 73 61 74 44 47 66 8 75 17 18 79 18
Moyennes observées
Variables professionnelles
personnelles
Variables professionnelles
contextuellesSentiment
d'auto-eff icacité
Stress perçu négatif
(perte et menace)exp. form. inv.
trav. équi.
cohér. sect.
disp. satisf .
Prof il moyen effectif total (90 pers.)
Soutien social Stress perçu
pilot. perte mena. défi
87 72 60 73 48 47 67 8 77 10 8 81 9
Moyennes observées
Variables professionnelles
personnelles
Variables professionnelles
contextuellesSentiment
d'auto-eff icacité
Stress perçu négatif
(perte et menace)exp. form. inv.
trav. équi.
cohér. sect.
disp. satisf .
Groupe 1 (57 pers.)
Le groupe 2 est composé des participants pour lesquels la valeur de stress négatif est supérieure
à la valeur moyenne de stress négatif de l'effectif total. Cette valeur est de 18. Ce groupe compte
33 participants. Le profil moyen du groupe 2 fait apparaître les valeurs moyennes suivantes, aux
différentes variables pour ces 33 participants.
C – Comparaisons des profils moyens des groupes 1 et 2:
Les effectifs cumulés de ces 2 groupes représentent l'effectif total. Le groupe 1 comprend les 57
participants les moins stressés. Le groupe 2 comprend les 33 participants les plus fortement
stressés. Les résultats regroupés font apparaître les variations suivantes:
37
Soutien social Stress perçu
pilot. perte mena. défi
86 73 63 74 35 45 64 7 72 28 37 75 33
Moyennes observées
Variables professionnelles
personnelles
Variables professionnelles
contextuellesSentiment
d'auto-eff icacité
Stress perçu négatif
(perte et menace)exp. form. inv.
trav. équi.
cohér. sect.
disp. satisf .
Groupe 2 (33 pers.)
Soutien social Stress perçu
pilot. perte menace déf i
87 72 60 73 48 47 67 8 77 10 8 81 9
86 73 63 74 35 45 64 7 72 28 37 75 33
-1% 1% 5% 1% -27% -4% -4% -12% -6% / / / /
Moyennes observées
Variables professionnelles
personnelles
Variables professionnelles
contextuellesSentiment
d'auto-eff icacité
Stress perçu négatif
(perte et menace)exp. form. inv.
trav. équi.
cohér. sect.
disp. satisf .
Groupe 1 (57 pers.)
Groupe 2 (33 pers.)
Variation entre groupe 1 et
groupe 2
VI – Discussion
Dans ce chapitre, nous nous proposons d'analyser les résultats moyens obtenus par chacun des 2
groupes (groupe 1: participants les moins stressés, groupe 2: participants les plus fortement
stressés), dans chacun des groupes de variables (professionnelles personnelles, professionnelles
contextuelles, psychologiques personnelles). La méthodologie choisie de constituer des groupes
de l'effectif total en fonction de la valeur observée du niveau de stress négatif, a pour but de faire
émerger les éventuels facteurs ayant un impact sur le niveau de ce stress négatif, dans le cadre
d'un modèle transactionnel du stress. L'analyse des résultats obtenus vise à confirmer, ou non,
notre hypothèse formulée au chapitre III.
A – Observation et analyse des résultats pour les va riables professionnelles personnelles:
Selon notre hypothèse générale, les résultats obtenus pour ces variables (expérience, formation,
investissement personnel dans la fonction), ne devraient pas être en corrélation avec la valeur de
stress négatif. Pourtant, dans un modèle du stress de type transactionnel, il semble raisonnable de
penser que ces variables ont un impact positif important dans l'évaluation que le sujet fait de la
situation, par renforcement de ses « ressources » (Lazarus et Folkman, 1984).
• Pour la variable « expérience », nous observons une très faible variation (- 1 %) entre les
profils moyens des groupes 1 et 2. Cette variation, du fait de sa faible valeur, ne nous
semble pas significative.
• Pour la variable « formation », nous observons une très faible variation positive (+ 1 %)
entre les profils moyens des groupe 1 et 2. De nouveau cette variation, du fait de sa faible
valeur, ne nous semble pas significative.
• Pour la variable « investissement personnel dans la fonction», nous observons une
variation positive (+ 5 %) entre les profils moyens des groupe 1 et 2. Cette variation est
d'une valeur relativement importante. Cette variation positive qui traduit un plus fort
investissement pour le groupe le plus stressé semble contradictoire avec l'idée qu'un
investissement plus fort soit « protecteur » contre le stress négatif, par augmentation des
ressources propres de l'individu, élément favorable dans le processus transactionnel.
Nous pouvons aussi faire une analyse inverse, et considérer que c'est le vécu de stress
négatif, qui amène une forme de sur-investissement dans la fonction, pour tenter un
38
mouvement de rééquilibrage favorable de la transaction. Dans ce sens, il nous semble
difficile d'établir un lien direct de causalité entre cette variable d'investissement et le
niveau observé de stress négatif.
L'analyse des résultats des profils moyens des 2 groupes pour les variables professionnelles
personnelles nous amène à l'observation qu'aucun lien direct ne peut être établi entre ces
variables et le niveau de stress négatif.
B – Observation et analyse des résultats pour les va riables professionnelles contextuelles:
Selon notre hypothèse générale, les résultats obtenus pour ces variables (présence de travail en
équipe, qualité perçue du pilotage institutionnel, cohérence des caractéristiques du secteur avec la
mission) devraient être en corrélation avec la valeur de stress négatif. Dans un modèle du stress de
type transactionnel, une évolution défavorable des valeurs de ces variables constituerait des
éléments négatifs dans l'évaluation que fait le sujet de la situation (Lazarus et Folkman, 1984).
• Pour la variable « présence de travail en équipe », nous observons une très faible variation
positive (+ 1 %) entre les profils moyens des groupe 1 et 2. Cette variation, du fait de sa
faible valeur, ne nous semble pas significative.
• Pour la variable « qualité perçue du pilotage institutionnel», nous observons une très forte
variation négative (- 27 %) entre les profils moyens des groupe 1 et 2. Cette variation, du
fait de sa valeur importante, nous semble très significative.
• Pour la variable « cohérence des caractéristiques du secteur avec la mission », nous
observons une variation à la baisse (- 4 %) entre les groupes 1 et 2. Cette variation est
d'une valeur relativement importante, et nous semble devoir être prise en compte.
L'analyse des résultats des profils moyens des 2 groupes pour les variables professionnelles
contextuelles nous amène à l'observation qu'un lien direct peut être établi entre ces variables et le
niveau de stress négatif. Parmi ces variables, la présence de travail en équipe ne semble pas jouer
un rôle dans le vécu, ou non, de stress. En revanche, et avec une importance relative, la perception
d'une faible cohérence entre la mission demandée, et les caractéristiques du secteur d'exercice
semble être un facteur de stress. Enfin, la variable qui semble la plus corrélée au vécu de stress
négatif, est la faible qualité perçue du pilotage institutionnel.
C – Observation et analyse des résultats pour les va riables psychologiques personnelles:
Selon notre hypothèse générale, les résultats obtenus pour ces variables (sentiment d'auto-
39
efficacité, soutien social perçu) ne devraient pas être en corrélation avec la valeur de stress négatif.
Pourtant, dans un modèle du stress de type transactionnel, ces variables sont très importantes
dans les évaluations successives que le sujet élabore au cours de la transaction, et des valeurs
élevées à ces variables devraient être en lien avec un faible niveau de stress négatif (Bruchon-
Schweitzer et Dantzer, 1994).
• Pour la variable « sentiment d'auto-efficacité », nous observons une variation à la baisse (-
4 %) entre les groupes 1 et 2. Cette variation est d'une valeur relativement importante et
nous paraît donc significative.
• Pour la variable « soutien social perçu – disponibilité du soutien », nous observons une
variation assez importante à la baisse (- 12 %) entre les groupes 1 et 2. Pourtant, et malgré
sa valeur importante, cette variation ne nous semble pas significative car elle ne traduit
qu'une variation d'une personne dans la disponibilité du soutien.
• Pour la variable « soutien social perçu – satisfaction du soutien », nous observons une
variation à la baisse (- 6 %) entre les groupes 1 et 2. Cette variation d'une valeur assez
importante nous semble significative.
L'analyse des résultats des profils moyens des 2 groupes pour les variables psychologiques
personnelles nous amène à l'observation qu'un lien peut être établi entre ces variables et le niveau
de stress négatif. Parmi ces variables, le sentiment d'auto-efficacité et la satisfaction du soutien
social perçu semblent être à relier au niveau de stress. Ces observations, conformes à ce qui
pouvait être attendu dans le cadre d'un modèle transactionnel du stress, contredisent en partie
notre hypothèse générale.
D – Discussion générale:
Les observations faites à l'analyse des valeurs des variables des différents groupes constitués,
nous amènent aux commentaires suivants.
1 – Concernant les variables pour lesquelles il est difficile d'établir un lien avec le niveau de stress
observé, du fait de la trop faible valeur de leur évolution :
Il est difficile d'établir un lien entre certaines variables et le niveau de stress observé, du fait de
la trop faible valeur de leur évolution. Ces variables pour lesquelles aucune corrélation significative
n'a pu être établie sont les suivantes: dans les variables professionnelles personnelles, l'expérience
et la formation (cf VI-A), et dans les variables professionnelles contextuelles, la présence de travail
en équipe (cf VI-B).
40
• Nous observerons ensemble les implications des variables professionnelles personnelles
« expérience » et « formation », car les observations concernant ces deux variables nous
semblent proches. Dans un modèle du stress de type transactionnel, une expérience
importante, et une formation solide sont des éléments favorables dans le processus
transactionnel de part les éléments positifs que ces facteurs apportent dans l'évaluation de
la situation et dans la recherche de solutions possibles (Moser, 1992 et Bruchon-
Schweitzer, 2002). Ces éléments apportent une amélioration des ressources propres à
l'individu, ce qui est favorable à une prévention du stress. Pourtant nous n'observons pas
de différence significative pour les valeurs de ces deux variables entre les groupes 1 et 2.
Pour ce qui est des valeurs relevées pour ces variables, il nous semble logique d'observer
une certaine homogénéité pour l'ensemble des participants. Depuis 2008, la suppression
de nombreux postes de Maîtres E exerçant en RASED s'est accompagnée d'une baisse très
forte, voire d'un arrêt, des formations initiales. De ce fait, à la date de notre enquête
(janvier et février 2014), la plupart des Maîtres E présentait un niveau d'expérience assez
important (au moins 5 années). En ce qui concerne le niveau de formation, une grande
majorité des Maîtres E a suivi une formation initiale longue pour l'obtention du CAAPSAIS
ou du CAPA-SH. La proportion d'obtention de ces diplômes en candidat libre est très faible.
Ceci peut expliquer là-aussi une certaine homogénéité des profils des participants à
l'enquête. Pourtant, l'expérience et la formation des participants du groupe 2 n'ont pas
joué leur rôle de prévention du stress. Nous risquons l'explication que, si ces niveaux
suffisants d'expérience et de formation n'ont pas permis pour ces participants une
régulation suffisante du niveau de stress, c'est que ces participants ont eu à faire face à des
situations professionnelles pour lesquelles le type d'expérience et de formation dont ils
disposaient n'était pas adapté.
• Nous observons qu'aucun lien significatif n'a pu être établi entre la variable professionnelle
contextuelle « présence de travail en équipe » et le niveau de stress négatif. Dans un
modèle du stress de type transactionnel, la possibilité de travailler au sein d'une équipe
doit apporter une forme de soutien social (Bruchon-Shweitzer et Dantzer, 1994). En ce sens
cette possibilité de travailler en équipe, qui est mentionnée dans les prescriptions
institutionnelles (circulaire 2009-88 du 17 juillet 2009), doit être un élément de nature à
prévenir le stress. Nous ne pouvons pas fournir d'explication satisfaisante à cette
observation du faible lien entre le niveau de possibilité de travail en équipe et le niveau de
41
stress observé. Une explication serait, peut-être, que, face aux modifications importantes
de leur cadre de travail, certains Maîtres E aient développé une pratique plus individuelle
et moins collégiale de leur métier, sans que cela ne leur crée de tensions particulières.
2 – Concernant les variables pour lesquelles il est difficile d'établir un lien avec le niveau de stress
observé du fait d'autres observations :
Il est difficile d'établir un lien entre certaines variables et le niveau de stress observé, du fait
d'autres observations. Ces variables pour lesquelles aucune corrélation significative n'a pu être
établie sont les suivantes: dans les variables professionnelles personnelles, l'investissement
personnel dans la fonction (cf VI-A), et dans les variables psychologiques personnelles, la
disponibilité du soutien social perçu (cf VI-C).
• Nous ne reviendrons pas sur l'analyse concernant la variable professionnelle personnelle
« investissement personnelle dans la fonction », cette analyse ayant déjà été faite en
partie VI-A.
• De la même manière une analyse concernant la variable psychologique personnelle
« disponibilité du soutien social perçu » a été faite en partie VI-C.
3 – Concernant les variables pour lesquelles il est possible d'établir un lien avec le niveau de stress
observé :
Un lien peut être établi entre certaines variables et le niveau de stress négatif. Ces variables sont
les suivantes: dans les variables professionnelles contextuelles, la cohérence des caractéristiques
du secteur avec la mission, et dans les variables psychologiques personnelles, le sentiment d'auto-
efficacité et la satisfaction du soutien social perçu.
• Nous observons qu'un lien significatif peut être établi entre le niveau de cohérence entre
les caractéristiques du secteur et la mission, et le niveau de stress. Les suppressions de
postes de Maîtres E ont pu conduire à une forte augmentation de la taille des secteurs
attribués (en nombre d'élèves et en nombre d'écoles). Cette évolution, très disparate selon
les départements et secteurs, a été de nature à modifier la demande faite aux Maîtres E, et
à rendre cette demande incompatible avec la définition institutionnelle de la mission.
Certains Maîtres E se sont vus empêchés de mener à bien leur mission de part
l'augmentation du nombre de demandes d'aide générant une impossibilité de réponses
adaptées, et de part l'élargissement de leur secteur d'intervention, générant des difficultés
de déplacement, ou une présence insuffisamment régulière dans certaines écoles. Dans un
modèle du stress de type transactionnel, ces éléments entrent en jeu dans l'évaluation que
42
l'individu fait de la situation, par augmentation des contraintes, ce qui est générateur de
stress (Lazarus et Folkman, 1984).
• Nous observons qu'un lien significatif peut être établi entre le niveau du sentiment d'auto-
efficacité et le niveau de stress. Ce lien semble logique dans un modèle du stress de type
transactionnel, une faible perception de sa capacité à maîtriser une situation étant un
élément négatif dans l'évaluation que l'individu fait de la situation, et donc générateur de
stress (Bruchon-Schweitzer et Dantzer, 1994).
• Nous observons également qu'un lien peut être établi entre le niveau de satisfaction du
soutien social perçu et le niveau de stress. Là encore, ce lien semble logique dans un
modèle du stress de type transactionnel, un faible niveau de satisfaction du soutien social
perçu abaissant les ressources dans l'évaluation que l'individu fait de la situation (Bruchon-
Schweitzer et Dantzer, 1994).
4 – Concernant la variable pour laquelle il est possible d'établir un lien important avec le niveau de
stress observé :
Un lien important peut être établi entre une variable et le niveau de stress négatif. Cette variable
est une variable professionnelle contextuelle: la qualité perçue du pilotage institutionnel.
• Nous observons un fort lien entre le niveau de perception de la qualité du pilotage
institutionnel et le niveau de stress observé. Face aux modifications importantes de leurs
conditions de travail, certains Maîtres E ont pu avoir le sentiment d'être « tiraillés » entre
des instructions clairement définies par les textes officiels (circulaire 2009-88 du 17 juillet
2009), et des conditions d'exercice pas toujours compatibles avec la mission dévolue.
Certains Maîtres E auraient eu besoin d'un cadrage local réaliste et acceptable du point de
vue de leur éthique professionnelle. La grande diversité de situations rencontrées dans le
pilotage local mené par les Inspecteurs de circonscription, a conduit, soit à une forme
« d'abandon » de certains Maîtres E face à des situations dépassant leurs ressources
propres, soit à des formes d'injonctions incompatibles avec leur éthique professionnelle. Il
semble que pour un certain nombre de Maîtres E, aucune adaptation positive n'ait été
possible face à ce type de situation, ce qui a généré un fort niveau de stress.
5 – Conclusions :
L'analyse des résultats de cette étude montre assez clairement que parmi les facteurs
générateurs de stress chez les Maîtres E exerçant en RASED, les conditions liées au contexte
43
d'exercice sont prédominantes. Cela peut nous amener à penser que nous sommes bien en
présence d'un stress de type professionnel, caractérisé par «un déséquilibre entre la perception
qu'une personne a des contraintes que lui impose son environnement professionnel, et la
perception qu'elle a de ses propres ressources pour y faire face » (Agence européenne de la
sécurité et de la santé au travail, Publication «Working on stress », 2002). La perception d'un
pilotage institutionnel faible ou incohérent semble être le facteur dominant dans l'apparition de
stress. Cette observation, qui confirme notre hypothèse générale, est à relier aux facteurs
possiblement générateurs de stress professionnel définis par l'Institut National de Recherche et de
Sécurité (dossier « Le stress au travail », 2013), et en particulier avec certains des 5 facteurs
possiblement générateurs de stress professionnel définis pour les Maîtres E, au chapitre II.C.6 :
• L'organisation du travail : objectifs irréalistes, objectifs flous, instructions contradictoires.
• La mauvaise qualité des rapports sociaux au travail : relations avec les supérieurs
hiérarchiques.
Par ailleurs, une autre variable semble aussi jouer un rôle important dans le vécu de stress
négatif dans la population concernée. Il s'agit d'une autre variable professionnelle contextuelle, la
cohérence entre les caractéristiques du secteur et la mission. Cette observation, qui confirme
également notre hypothèse générale, est également à relier aux facteurs possiblement
générateurs de stress professionnel définis par l'Institut National de Recherche et de Sécurité
(dossier « Le stress au travail », 2013), et en particulier avec certains des 5 facteurs possiblement
générateurs de stress professionnel définis pour les Maîtres E, au chapitre II.C.6 :
• L'organisation du travail : objectifs irréalistes.
• L'insécurité de la situation de travail: inquiétude sur le maintien du même type de tâche,
inquiétude sur les conditions de travail.
En revanche, en contradiction relative avec notre hypothèse générale, mais en cohérence avec
une théorie du stress de type transactionnel (Bruchon-Schweitzer et Dantzer, 1994), il semble que
deux autres variables soient à relier au vécu de stress négatif. Il s'agit de 2 variables psychologiques
personnelles, le sentiment d'auto-efficacité et la satisfaction du soutien social perçu.
En conclusion, il semble raisonnable de penser que l'hypothèse émise au chapitre III soit vérifiée,
et que le stress vécu par un certain nombre de Maîtres E exerçant en RASED, soit une conséquence
44
directe de la situation professionnelle qui leur est faite. Un faible niveau de compréhension de la
demande institutionnelle, associé à un faible niveau du sentiment de « faisabilité » (par faible
cohérence entre le secteur attribué et la mission demandée), seraient des éléments à associer au
stress ressenti. Il faut toutefois prendre en compte le fait que certaines variables personnelles
interviennent également dans le vécu de stress négatif.
E – Les limites de cette étude:
La réalisation de cette étude a permis d'établir des résultats. Néanmoins un certain nombre de
limites sont à prendre en compte:
• Si le lien « qualité du pilotage institutionnel »/« niveau de stress » a pu être assez
nettement mis en évidence, l'importance relative des autres variables pour lesquelles un
lien a aussi pu être établi, apparaît moins nettement. Cela nous semble en partie du au
choix méthodologique fait, de traiter les réponses de façon quantitative, sans susciter et
prendre en compte d'éventuels commentaires. Ce choix méthodologique a été fait en
raison du grand nombre de réponses à traiter.
• Le mode de diffusion du questionnaire aux Maîtres E peut également amener une critique:
cette diffusion s'est faite via le fichier des adhérents de la FNAME (la FNAME regroupe
environ un quart des Maîtres E exerçant en RASED). De ce fait la proportion dans l'effectif
étudié, de Maîtres E engagés dans une association professionnelle est plus importante que
dans la population totale des Maîtres E exerçant en RASED.
45
VII - Conclusion
Cette étude avait pour but d'apporter un éclairage sur le vécu des Maîtres E exerçant en RASED.
Cette population professionnelle a été fortement déstabilisée par la suppression d'une partie
importante de ses effectifs, alors même que la mission qui lui est attribuée a très peu changé. Dans
ce cadre, l'observation des situations professionnelles particulières de ces enseignants spécialisés a
pu faire apparaître de grandes disparités.
Il nous a paru pertinent d'étudier le stress subit par cette population au travers d'un modèle
théorique de type transactionnel, car ce type de modèle permet de prendre en compte un grand
nombre de variables. Les variables retenues pour cette étude sont de 2 types: les variables
personnelles qui sont propres au sujet (expérience, formation, investissement dans la fonction,
sentiment d'auto-efficacité, perception de la disponibilité et de la qualité d'un soutien social), et
les variables professionnelles contextuelles, qui sont imposées par l'institution scolaire (cohérence
mission/conditions d'exécution, qualité du pilotage).
Notre intention était de rechercher quelles variables pouvaient être associées à un niveau de
stress élevé. Si un lien pouvait être établi entre certaines variables et un haut niveau de stress, et si
ces variables étaient des variables professionnelles contextuelles, alors nous pourrions conclure
que ce stress est un stress de type professionnel, majoritairement causé par les conditions
d'exercice imposées par l'institution scolaire.
Notre étude a pris appui sur une enquête réalisée auprès de Maîtres E exerçant en RASED,
enquête qui a permis le recueil de 90 réponses, qui ont été analysées. La méthodologie a consisté
à constituer des groupes selon la valeur observée du stress, et à comparer les valeurs moyennes
des différentes variables pour les différents groupes.
Les résultats obtenus mettent en évidence l'existence de liens entre un niveau élevé de stress et
les variables suivantes:
• la perception d'une faible qualité du pilotage institutionnel.
• la faible cohérence entre les caractéristiques du secteur attribué et la mission à remplir.
46
• Le sentiment d'auto-efficacité
• la satisfaction du soutien social perçu
Le lien établi entre la première de ces variables et le niveau de stress est fort. Les liens établis
avec les trois autres variables citées le sont moins. Aucun autre lien significatif n'a pu être mis en
évidence avec les autres variables prises en compte..
En conclusion, notre étude démontre que les éléments les plus importants dans la survenue de
stress dans la population étudiée, sont des éléments imposés par les conditions de travail mises en
place par l'institution scolaire. Une mission ambitieuse et qui a peu évolué, alors que les
conditions d'exercice ont pu fortement changer (par l'extension du secteur d'activité et
l'augmentation de la population scolaire à prendre en charge), associée à un pilotage
insuffisamment clair ou suivi, semblent être les éléments déterminants dans la présence d'un
niveau de stress élevé. Nous pouvons conclure que le stress vécu par certains Maîtres E exerçant
en RASED, a bien une origine professionnelle.
47
Bibliographie
ABRAMSON L, METALSKY G, ALLOY L, Hopelessness depression : a theory-based subtype of depression, Psychological review, 1989.
Agence européenne de la sécurité et de la santé au travail, Publication «Working on stress », 2002.
ALLOY LB, KELLY KA, MINEKA S, CLEMENTS CM, Comorbidity of anxiety and depressive disorders : a helplessness-hopelessness perspective, 1990.
BECK AT, Cognitive approaches to stress, Clinical guide to stress management, Guilford press, New-York, 1984.
BECK AT, EMERY G, Anxiety disorders and phobias : a cognitive perspective, Basic books/Harper Collins publishers, New-York, 1985.
BEN SABAT S, Le stress, Hachette, Paris, 1980.
BEN SABAT S, Le stress c'est la vie, Fixot, Paris, 1991.
BILLING AG, MOOS RH, Coping stress and social ressources among adults with unipolar depression, Journal of personnality and social psychology, 1984.
BOWLBY J, Cognitive processes in the genesis of psychopathology. Biannual meeting of the society for research in child development, Boston, 1981.
BRUCHON-SCHWEITZER M, DANTZER R, Introduction à la psychologie de la santé, Puf, Paris, 1994.
BRUCHON-SCHWEITZER M, Psychologie de la santé. Modèles, concepts et méthodes, Dunod, Paris, 2002.
CANNON WB, The mechanism of emotional disturbance of body function, New England journal of medicine, 1928.
CANNON WB, Stresses and strains of homeostasis, American journal of medicals sciences, 1935.
CHROUSOS GP, GOLD PW, The conceps of stress ans stress system disorders : overview of physical and behavioral homeostasis, Jama, 1992.
CSEE (Comité Syndical Européen de l'Education), Rapport sur l'enquête sur le stress au travail des enseignants, Henrik Billehøj, 2007.
DANTZER R, L'illusion psychosomatique, Points-Seuil, Paris, 1992.
DANTZER R, Psychobiologie des émotions, Que-sais-je n° 280, Puf, Paris, 1994.
48
FNAREN (Fédération Nationale des Associations de Rééducateurs de l'Education Nationale), enquête de 2012.
FOLKMAN S, LAZARUS RS, An analyse of coping in a middle-age community sample, Journal of health and social behavior, 1980.
FOLKMAN S, LAZARUS RS, If it changes it must be a process : study of emotion and coping during three stages of a college examination, Journal of personality and social psychology, 1985.
FOLKMAN S, LAZARUS RS, Coping as a mediator of emotion, Journal of personality and social psychology, 1988.
FOLKMAN S, LAZARUS RS, DUNKEL-SCHETTER C, DELONGIS A, GRUEN RJ, Dynamics of a stressful encounter : cognitive appraisal coping and encounter outcomes, Journal of personality and social psychology, 1986.
GRADZIANI P, SWENDSEN J, Le stress Emotions et stratégies d'adaptation, Armand Colin, 2005.
HAUTEKEETE M, Principes généraux des thérapies cognitives, Manuel de thérapie comportementale et cognitive, Dunod, Paris, 1998.
INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité), dossier « Le stress au travail », 2013.
JOHNSON JV, HALL EM. Job strain, work place social support, and cardiovascular disease : a cross-sectional study of a random sample of the Swedish working population. Am J Public Health. 1988.
JOHNSON JV, HALL EM, THEORELL T. Combined effects of job strain and social isolation on cardiovascular diesease morbidity and mortality in a random sample of the Swedish male working population. Scand J Work Environ Health. 1989
KARASEK R, Job demands, job decision latitude, and mental stran : implications for job redesign. Administrative Science Quartely. 1979.
KARASEK R, THEORELL T, Healthy work : stress, productivity, and the reconstruction of working life. Basic Books ; New York, 1990. KELLY GA, The psychology of personal constructs, A theory of personnality, Clinical diagnosis and psychotherapy, Norton, New-York, 1955.
KELLY GA, A theory of personnality : the psychology of personnal constructs, Norton, New-York, 1963.
LAZARUS RS, AVERILL JR, OPTON EM, Toward a cognitive theory of emotions, Feeling and emotions, Academic press, New-York, 1970.
LAZARUS RS, AVERILL JR, OPTON EM, The psychology of coping : issue of research and assessment,
49
Coping ans adaptation, McGraw-Hill, New-York, 1974.
LAZARUS RS, DELONGIS A, Psychological stress and coping in aging, American psychologist, 1983.
LAZARUS RS, FOLKMAN S, Coping and adaptation, The handbook of behavioral medecin, Guilford, New-York, 1984.
LAZARUS RS, FOLKMAN S, Transactional theory and research on emotions and coping, European journal of personality, 1987.
LAZARUS RS, KANNER AD, FOLKMAN S, Emotions : a cognitive-phenomenological analysis, Theories of emotion, Academic press, New-York, 1980.
LAZARUS RS, LAUNIER R, Stress-related transactional between person and environnement, Perspectives in international psychology, Plenum, New-York, 1978.
MASON JW, A historical view of teh stress field, part II, Journal of human stress, 1975.
Ministère de l'Education Nationale, circulaires 90-082 du 09/04/90, 2002-113 du 30/04/02, 2009-88 du 17/07/09, 2014-107 du 18/08/14, publication DESCO de décembre 2003.
NIESSER U, Cognition and reality, WH Freeman, San Francisco, 1976.
PAULHAN I, QUINTARD B, La Psychologie de la Santé : une nouvelle approche dans la compréhension de la santé et de la maladie. Annales Médico-Psychologiques, 1994. PEARLIN LI, SCHOOLER C, The structure of coping, Journal of health and social behavior, 1978.
REILLY J, RIVALIER E, COMPAGNON A, LAPLANE, Hémoragies, lésions vasculaires et lymphatiques du tube digestif déterminées par l'injection périplanchnique de substances toxiques diverses, CR Société de biologie, 1934.
RIVOLIER J, Le concept de stress, Stress et anxiété, 1993.
SELYE H, A syndrome produced by diverse noxious agents, Nature, 1936.
SELYE H, Tha general adaptation syndrome and the diseases of adaptation, Journal of clinical endocrynology, paru aussi dans les annales d'endocrinologie, 1946.
SELYE H, Stress, Montreal acta inc, 1950.
SENAT, rapport n° 737 de juillet 2013.
SIEGRIST J, Adverse health effects of high-effort/low-reward conditions. J Occup Health Psychol. 1996. T, GODIN I, MARMOT M, et coll. The measurment of effort-reward imbalance at work : European comparisons. Soc Sci Med. 2004.
50
SIEGRIST J, STARKE D, CHANDOLAT, GODIN I, MARMOT M, et coll. The measurment of effort-reward imbalance at work : European comparisons. Soc Sci Med. 2004.
SNUIPP (Syndicat national unitaire des instituteurs professeurs des écoles et Pegc), publication de janvier 2012.
51
Annexes
- Questionnaire envoyé aux participants à l'enquête - Tableau 1 : Tableau général - Tableau 2 : Résultats de l'effectif total - Tableau 3 : Résultats du groupe 1 - Tableau 4 : Résultats du groupe 2
52
Questionnaire envoyé aux participants à l'enquête
Informations concernant cette étude.
Chers Collègues.
Présentation : Je m'appelle Dominique DESSAGNES et je suis Maître E exerçant en Rased dans le département du Loiret. Dans le cadre d'une reprise d'études, je prépare un mémoire de Master 2 en Sciences de l'Education (Enseignement Education Rémédiation – Besoins Educatifs Particuliers) à l'Université de Cergy-Pontoise. Je réalise cette étude sous la direction d'Emilie BOUJUT, Maître de Conférences au sein du Laboratoire de Psychopathologie et Processus de Santé de l'Université Paris Descartes.
Sujet de l'étude: Etudier le vécu professionnel actuel des Maîtres E exerçant en Rased, suite aux nombreuses suppressions de postes, qui ont eu lieu au cours de la période 2007-2012, et qui ont pu entraîner des changements importants dans leurs conditions d'exercice.
Votre participation : Elle consistera à remplir les 5 questionnaires (A, B, C, D, E) joints, et à me les retourner à l'adresse suivante : [email protected]
Confidentialité et anonymat : Cette recherche est confidentielle et anonyme : toutes vos réponses seront uniquement destinées aux personnes directement impliquées dans ce travail, c'est à dire moi-même et la responsable de l'étude, Emilie BOUJUT. Les réponses aux questionnaires ne seront communiquées à personne d'autre. Les résultats de cette étude pourront faire l'objet d'une publication dans laquelle l'anonymat des participants sera scrupuleusement respecté.
Je vous remercie de votre aide.Cordialement.D. [email protected]
Formulaire de consentement
J'accepte de participer à cette étude selon les modalités définies dans la note d'information ci-dessus.
Date :
Questionnaire A
Renseignez ou cochez les cases correspondant à vos réponses.
A.1 Depuis combien d'années exercez-vous la fonction de Maître E en Rased ?
A.2 Pendant combien d'années avez-vous exercé la fonction d'Enseignant en classe avant d'être Maître E ?
A.3 Au cours de votre exercice de la fonction de Maître E en Rased, sur combien de postes différents avez-vous exercé ?
A.4 Avez-vous obtenu votre diplôme professionnel (Capsais ou CapaSh) :
en candidat libre
à la suite d'un stage long
A.5 Combien de journées de formation (stages, colloques, etc...) avez-vous suivies au cours des 3 dernières années ?
A.6 Combien d'ouvrages, en lien avec votre fonction de Maître E avez-vous lus au cours des 3 dernières années ?
A.7 Etes-vous adhérent à une association dont l'activité est liée à la pédagogie (Fname, Gfen, Ageem, Icem, etc...) ?
non
oui
A.8 Avez-vous actuellement un projet de reprise d'étude en lien avec votre fonction de Maître E ?
non
oui
A.9 Avez-vous actuellement un projet de ré-orientation professionnelle ? non
oui
A.10 Pendant combien de semaines avez-vous été en situation d'arrêt maladie, en lien avec votre activité professionnelle, au cours des 3 dernières années
Questionnaire B
Renseignez ou cochez les cases correspondant à vos réponses.
B.1 Dans l'antenne Rased dans laquelle vous exercez, quelles spécialités sont représentées ?
les 3 spécialités (Psy/G/E)
seulement 2 spécialités (Psy/E ou G/E)
seulement la spécialité E
B.2 Quelle durée hebdomadaire (en heures) consacrez-vous à la synthèse au sein de l'antenne du Rased ?
B.3 Quelle durée hebdomadaire (en heures) consacrez-vous à l'échange avec les enseignants des classes ?
B.4 Quelle durée hebdomadaire (en heures) consacrez-vous à l'échange avec des professionnels extérieurs à l'école?
B.5 Comment évaluez-vous les demandes institutionnelles qui vous sont faites
insatisfaisantes et irréalisables
insatisfaisantes mais réalisables
satisfaisantes mais irréalisables
satisfaisantes et réalisables
B.6 A combien de réunions du Rased de circonscription avez-vous participé au cours de l'année scolaire dernière ?
B.7 Dans combien de groupes scolaires (maternelle et élémentaire) intervenez-vous ?
B.8 Combien d'élèves compte votre secteur d'intervention ?
B.9 Comment évaluez-vous les conditions (nombre de groupes scolaires, nombre d'élèves) dans lesquels vous exercez votre fonction ?
mauvaises
moyennes
bonnes
B.10 Comment évaluez-vous les conditions matérielles (locaux, moyens financiers, etc...) dans lesquels vous exercez votre fonction ?
mauvaises
moyennes
bonnes
Questionnaire C
Pour chaque affirmation, veuillez cocher la case qui vous correspond le mieux :
FAUX plutôt faux
plutôt vrai
vrai
C.1 J’arrive toujours à résoudre des problèmes difficiles si j’insiste.
C.2 Si quelqu’un me fait obstacle, je trouve un moyen pour obtenir ce que je veux
C.3 Il est facile pour moi de conserver mes intentions et d’accomplir mes objectifs.
C.4 Grâce à mes compétences, je sais maîtriser des situations inattendues.
C.5 Je suis sûr(e) de maîtriser des événements imprévus de façon efficace.
C.6 J’arrive à trouver une solution pour toute sorte de problème, si je fais l’effort nécessaire.
C.7 Je reste calme si je suis confronté(e) à des difficultés, parce que je peux me reposer sur ma maîtrise des problèmes.
C.8 Face à un problème, j’ai normalement plusieurs idées pour le résoudre.
C.9 Si je suis coincé(e), je sais toujours quoi faire.
C.10 Quoiqu’il arrive, je sais en général m’en sortir.
Échelle AE de Walliser, Schwarzer et Jérusalem (1996)Émilie CAPPE & Émilie BOUJUT – LPPS (EA 4057) – Institut de PsychologieUniversité Paris Descartes – 71, avenue Édouard Vaillant – 92100 Boulogne-Billancourt
Questionnaire D
- Les questions suivantes concernent les personnes de votre environnement qui vous procurent une aide ou un soutien par rapport aux difficultés que vous pouvez rencontrer dans votre activité professionnelle.- Chacune des questions est en deux parties. Dans un premier temps, cochez toutes les catégories de personnes sur qui vous pouvez compter pour une aide ou un soutien dans la situation décrite et indiquez le nombre de personnes dans chaque catégorie.- Dans un second temps, entourez la réponse correspondant à votre degré de satisfaction par rapport au soutien obtenu.
D.1 a - Sur qui pouvez-vous réellement compter pour vous rassurer et vous encourager lorsquevous doutez de vos capacités ?
sur personne
sur vos collègues nombre de personnes
sur vos amis nombre de personnes
sur votre famille nombre de personnes
sur les professionnels du soin (médecins, psychologues, …)
nombre de personnes
b - Quel est votre degré de satisfaction par rapport au soutien obtenu ?
Très satisfait(e) Plutôt insatisfait(e)
Satisfait(e) Insatisfait(e)
Plutôt satisfait(e) Très insatisfait(e)
D.2 a - Qui peut vous donner des conseils, des informations quand vous avez un problème ?
personne
vos collègues nombre de personnes
vos amis nombre de personnes
votre famille nombre de personnes
les professionnels du soin (médecins, psychologues, …)
nombre de personnes
b - Quel est votre degré de satisfaction par rapport au soutien obtenu ?
Très satisfait(e) Plutôt insatisfait(e)
Satisfait(e) Insatisfait(e)
Plutôt satisfait(e) Très insatisfait(e)
D.3 a- A qui pouvez-vous vous confier quand un événement vous perturbe ou vous tracasse ?
à personne
à vos collègues nombre de personnes
à vos amis nombre de personnes
à votre famille nombre de personnes
aux professionnels du soin (médecins, psychologues, …)
nombre de personnes
b - Quel est votre degré de satisfaction par rapport au soutien obtenu ?
Très satisfait(e) Plutôt insatisfait(e)
Satisfait(e) Insatisfait(e)
Plutôt satisfait(e) Très insatisfait(e)
D.4 a- Qui peut vous aider matériellement lors d’une période difficile ?
personne
vos collègues nombre de personnes
vos amis nombre de personnes
votre famille nombre de personnes
les professionnels du soin (médecins, psychologues, …)
nombre de personnes
b - Quel est votre degré de satisfaction par rapport au soutien obtenu ?
Très satisfait(e) Plutôt insatisfait(e)
Satisfait(e) Insatisfait(e)
Plutôt satisfait(e) Très insatisfait(e)
Commentaires, remarques libres et informations supplémentaires concernant l’aide et le soutien que les personnes de votre environnement vous procurent :
→
Adaptation du QSSP de Koleck (2000)Émilie CAPPE & Émilie BOUJUT – LPPS (EA 4057) – Institut de PsychologieUniversité Paris Descartes – 71, avenue Édouard Vaillant – 92100 Boulogne-Billancourt
Questionnaire E
E.a - Dans l’espace ci-dessous veuillez décrire brièvement en quoi, d’après votre expérience, l'exercice de la fonction de Maître E en Rased peut parfois être source de stress.
→
E.b - Nous aimerions que vous estimiez la façon dont vous percevez votre situation professionnelle actuelle, c’est-à-dire la perception que vous avez de votre expérience d’enseignant spécialisé E exerçant en Rased.- Utilisez les chiffres de 0 = pas du tout, à 5 = extrêmement, pour indiquer dans quelle mesure chacun des adjectifs décrit le mieux votre perception au moment présent. Pour ce faire, écrivez le chiffre qui convient dans la colonne de droite, à côté de chaque adjectif.- Répondez aussi rapidement que possible: les premières réactions sont souvent les plus justes.- Sélectionnez une réponse pour tous les adjectifs.
Selon vous, être Maître E exerçant en Rased est une expérience:
E.b.1 Menaçante
E.b.2 Paniquante
E.b.3 Agréable
E.b.4 Inquiétante
E.b.5 Destructrice
E.b.6 Stimulante
E.b.7 Enrichissante
E.b.8 Passionnante
E.b.9 Douloureuse
E.b.10 Déprimante
E.b.11 Malheureuse
E.b.12 Instructive
E.b.13 Excitante
E.b.14 Effrayante
E.b.15 Bouleversante
E.b.16 Insupportable
ALES de Ferguson, Matthews et Cox (1999), adaptation française de Cappe (2009)Émilie CAPPE & Émilie BOUJUT – LPPS (EA 4057) – Institut de PsychologieUniversité Paris Descartes – 71, avenue Édouard Vaillant – 92100 Boulogne-Billancourt
Tableau 1 – Tableau général
Légende : NR : numéro de réponse.Ae : expérienceAf : formationAi : investissementBé : présence de travail en équipeBp : qualité perçue du pilotage institutionnelBc : cohérence des caractéristiques du secteur d’intervention avec la mission
NR A1 A2 A3 Ae A4 A5 A6 Af A7 A8 A9 Ai B1 B2 B3 Bé B5 B6 Bp B7 B8 B9 B10 Bc
1 5 2 3 73 10 5 5 100 5 0 5 75 2,5 1 3 43 2,5 3 55 2,5 1 2,5 2,5 43
2 5 5 3 100 10 1 1 60 5 0 0 30 2,5 2 2 43 0 1 10 5 5 5 5 100
3 2 5 1 62 5 0 5 50 0 5 5 75 2,5 3 2 50 2,5 1 35 5 5 5 2,5 88
4 5 5 1 85 10 4 3 85 5 5 5 90 2,5 3 5 70 2,5 2 45 5 1 2,5 2,5 55
5 5 5 1 85 10 0 1 55 5 0 5 55 2,5 4 3 60 2,5 0 25 0 0 5 2,5 38
6 2 5 1 62 10 1 2 65 5 0 5 60 5 5 4 93 2,5 5 75 2,5 2,5 2,5 5 63
7 5 2 1 62 10 5 5 100 5 5 5 100 5 4 5 93 2,5 3 55 0 0 0 2,5 13
8 5 2 3 77 10 5 5 100 5 0 5 75 5 2 4 73 0 2 20 5 2,5 2,5 5 75
9 5 5 1 85 10 3 2 75 5 0 5 60 5 5 1 73 5 3 80 0 2,5 2,5 2,5 38
10 5 5 1 85 10 3 0 65 5 0 5 50 2,5 1 5 57 2,5 1 35 0 0 2,5 2,5 25
11 5 5 2 92 10 1 1 60 5 0 0 30 5 4 4 87 0 1 10 5 5 0 5 75
12 4 3 2 65 5 5 1 55 5 5 0 55 0 2 5 47 2,5 3 55 0 0 0 2,5 13
13 5 5 2 92 10 3 3 80 5 0 5 65 2,5 4 5 77 0 1 10 0 3 0 2,5 28
14 5 5 3 100 10 2 3 75 5 0 5 65 2,5 2 5 63 0 3 30 0 1 2,5 2,5 30
15 5 5 3 100 10 3 1 70 5 5 0 55 5 2 5 80 2,5 2 45 5 4 2,5 2,5 70
16 5 5 1 85 10 5 2 85 5 0 5 60 2,5 2 4 57 2,5 2 45 0 3 2,5 5 53
17 5 1 3 69 10 0 0 50 5 0 5 50 0 0 5 33 0 1 10 2,5 4 2,5 0 45
18 1 5 1 54 5 0 1 30 5 0 5 55 5 2 2 60 5 2 70 2,5 5 2,5 2,5 63
19 5 5 2 92 10 5 5 100 5 0 5 75 2,5 3 4 63 2,5 0 25 2,5 3 0 2,5 40
20 5 5 3 100 10 1 1 60 5 0 5 55 2,5 4 4 70 2,5 2 45 0 0 2,5 2,5 25
21 5 5 1 85 10 4 3 85 5 5 5 90 5 3 5 87 0 2 20 2,5 0 0 0 13
22 5 5 1 85 10 5 2 85 5 0 5 60 5 4 2 73 0 3 30 0 0 0 2,5 13
23 5 5 1 85 10 0 1 55 5 0 5 55 5 4 5 93 5 4 90 5 3 5 2,5 78
24 5 5 1 85 10 5 4 95 5 0 5 70 2,5 4 5 77 2,5 5 75 2,5 0 0 5 38
25 5 5 1 85 10 2 0 60 5 0 5 50 0 0 5 33 0 1 10 5 0 2,5 5 63
26 5 5 3 100 10 2 5 85 5 0 5 75 2,5 4 5 77 0 3 30 2,5 0 2,5 2,5 38
27 5 1 3 65 10 3 1 70 5 0 5 55 5 4 2 73 5 3 80 5 2 2,5 2,5 60
28 5 5 1 85 10 5 1 80 5 0 5 55 5 5 4 93 5 0 50 2,5 3 5 5 78
29 3 5 1 69 10 1 5 80 0 0 5 50 5 5 5 100 5 3 80 0 0 2,5 5 38
30 5 5 3 100 5 3 3 55 5 0 5 65 2,5 5 5 83 5 1 60 2,5 2 5 5 73
31 5 5 2 92 10 5 5 100 5 5 5 100 2,5 5 5 83 5 3 80 0 0 2,5 0 13
32 5 3 2 73 10 0 1 55 5 0 5 55 2,5 3 5 70 2,5 1 35 2,5 3 2,5 0 40
33 5 5 2 92 10 3 5 90 5 0 5 75 5 4 5 93 2,5 1 35 5 4 5 2,5 83
34 5 2 1 58 10 4 5 95 5 5 0 75 5 5 5 100 2,5 2 45 0 0 2,5 2,5 25
35 5 5 2 92 10 2 1 65 5 0 5 55 2,5 2 4 57 0 4 40 5 0 0 2,5 38
36 5 5 3 100 10 3 5 90 5 0 5 75 2,5 3 5 70 2,5 1 35 0 0 0 0 0
37 5 5 3 100 10 5 2 85 5 0 5 60 2,5 4 5 77 0 4 40 2,5 0 2,5 5 50
38 5 3 3 81 10 5 1 80 5 0 5 55 5 5 3 87 2,5 5 75 5 5 2,5 0 63
39 5 5 3 100 10 3 0 65 5 0 0 25 2,5 1 5 57 5 5 100 5 5 2,5 0 63
40 5 5 3 100 10 5 5 100 5 0 0 50 5 2 2 60 0 3 30 2,5 5 2,5 0 50
41 5 5 2 92 10 2 1 65 5 0 5 55 5 2 4 73 2,5 2 45 5 5 2,5 2,5 75
60
42 4 5 2 85 10 0 1 55 5 0 5 55 2,5 4 2 57 0 3 30 0 0 0 2,5 13
43 5 3 1 65 10 5 3 90 5 0 5 65 2,5 2 5 63 0 2 20 5 3 2,5 5 78
44 3 5 1 69 10 1 5 80 5 0 0 50 5 4 5 93 2,5 1 35 0 0 2,5 5 38
45 5 5 3 100 10 3 2 75 5 0 5 60 5 5 2 80 2,5 3 55 0 0 2,5 2,5 25
46 5 5 1 85 10 3 1 70 5 0 5 55 5 2 2 60 0 1 10 2,5 5 5 5 88
47 5 5 2 92 10 1 5 80 5 0 0 50 5 4 5 93 2,5 2 45 2 4 5 5 80
48 5 5 2 92 5 5 4 70 5 0 5 70 5 4 4 87 2,5 3 55 5 4 5 2,5 83
49 5 5 3 96 10 5 2 85 5 0 5 60 5 3 4 80 2,5 3 55 5 5 0 5 75
50 5 5 1 85 10 3 5 90 0 0 5 50 5 5 4 93 0 2 20 0 0 2,5 2,5 25
51 5 5 1 85 10 3 1 70 5 0 5 55 5 3 5 87 5 2 70 0 0 2,5 2,5 25
52 5 5 3 100 10 5 5 100 5 5 5 100 5 4 4 87 0 2 20 2,5 0 0 5 38
53 5 5 3 100 5 3 5 65 5 0 0 50 5 4 5 93 5 1 60 2,5 4 5 2,5 70
54 5 5 1 85 10 2 1 65 5 0 5 55 2,5 5 2 63 2,5 0 25 0 0 0 2,5 13
55 5 5 3 100 10 5 2 85 5 0 5 60 5 2 5 80 5 3 80 5 4 2,5 2,5 70
56 5 5 3 100 10 2 2 70 5 0 5 60 2,5 4 5 77 0 2 20 0 0 0 2,5 13
57 4 2 1 54 10 3 5 90 5 0 0 50 5 4 5 93 0 4 40 5 0 2,5 2,5 50
58 5 3 3 81 10 5 2 85 5 0 5 60 5 5 0 67 2,5 3 55 5 0 2,5 5 63
59 5 5 2 92 10 2 5 85 5 0 5 75 5 5 5 100 2,5 0 25 0 2 5 5 60
60 5 5 1 85 10 5 1 80 5 0 5 55 5 4 5 93 2,5 5 75 0 0 0 5 25
61 5 5 3 100 10 5 5 100 5 0 0 50 2,5 5 5 83 0 0 0 0 0 0 0 0
62 5 5 2 92 5 1 3 45 5 0 5 65 5 5 4 93 0 4 40 0 0 2,5 0 13
63 5 5 2 92 10 1 2 65 5 0 5 60 5 5 5 100 2,5 1 35 0 0 0 2,5 13
64 5 5 2 92 10 1 2 65 5 0 0 35 2,5 3 3 57 0 2 20 0 0 0 2,5 13
65 5 5 3 100 10 3 0 65 5 5 0 50 2,5 3 5 70 0 2 20 0 3 2,5 5 53
66 5 5 1 85 10 2 3 75 5 0 5 65 2,5 2 5 63 5 5 100 0 5 2,5 2,5 50
67 5 5 1 85 10 0 1 55 5 0 5 55 2,5 4 3 63 5 2 70 5 5 5 5 100
68 5 5 1 85 5 2 2 45 0 0 0 10 5 0 4 60 5 0 50 5 5 5 2,5 88
69 5 3 3 81 5 1 2 40 5 0 0 35 5 4 0 60 2,5 1 35 5 1 2,5 0 43
70 5 1 3 65 10 5 2 85 5 0 5 60 2,5 5 5 83 2,5 2 45 5 2 5 5 85
71 5 3 3 85 10 4 5 95 5 0 5 75 5 5 5 100 2,5 5 75 2,5 0 0 2,5 25
72 5 5 1 85 10 4 5 95 5 0 5 75 2,5 5 3 70 0 2 20 0 0 2,5 5 38
73 5 5 2 92 10 2 5 85 5 0 5 75 2,5 5 5 83 2,5 2 45 0 0 0 2,5 13
74 5 5 3 100 10 3 2 75 5 0 5 60 2,5 4 5 77 2,5 3 55 5 5 5 5 100
75 5 5 3 100 10 2 2 70 5 5 5 85 5 2 3 67 2,5 2 45 5 5 5 5 100
76 5 5 3 100 10 2 5 85 5 5 5 100 2,5 4 3 63 2;5 3 30 5 5 2,5 5 88
77 5 5 3 100 10 0 1 55 5 0 5 55 2,5 3 2 50 2,5 2 45 2;5 2 2,5 2,5 35
78 5 5 3 100 10 0 5 75 5 0 5 75 2,5 1 2 37 2,5 1 35 5 3 5 5 90
79 5 5 3 100 5 3 2 50 5 0 5 60 5 4 3 80 2,5 1 35 0 0 2,5 2,5 25
80 5 5 2 92 10 3 2 75 5 0 5 60 2,5 5 3 70 0 1 10 0 0 0 0 0
81 5 5 1 85 5 0 4 45 5 0 5 70 5 4 5 93 2,5 0 25 2,5 0 2,5 5 50
82 5 5 3 100 5 2 5 60 5 0 5 75 5 4 2 73 5 2 70 0 0 2,5 2,5 25
83 5 1 3 65 5 4 2 55 5 0 5 60 2,5 5 5 83 2,5 0 25 0 0 2,5 5 38
84 5 4 3 92 5 1 1 35 5 0 5 55 5 5 3 87 5 3 80 0 0 0 2,5 13
85 5 5 2 92 10 3 5 90 5 5 5 100 2,5 3 4 63 2,5 1 35 2,5 0 0 0 13
86 5 5 2 92 5 5 1 55 5 0 5 55 2,5 5 5 83 5 3 80 2,5 0 2,5 5 50
87 5 5 1 85 5 2 1 40 5 0 0 30 2,5 2 5 63 2,5 1 35 0 2 2,5 2,5 35
88 5 5 1 85 10 3 2 75 5 0 5 60 2,5 4 2 57 5 2 70 2,5 3 0 5 53
89 3 4 1 62 10 1 2 65 5 0 0 35 2,5 4 5 77 0 1 10 2,5 3 2,5 2,5 53
90 5 5 2 92 5 4 4 65 5 0 5 70 5 3 2 67 0 2 20 0 0 0 2,5 13
61
Cs : sentiment d’auto-efficacitéDd: soutien social perçu – disponibilitéDs : soutien social perçu - satisfaction
NR
C1
C2
C3
C4
C5
C6
C7
C8
C9
C1
0 Cs
D1
a
D1
b
D2
a
D2
b
D3
a
D3
b
D4
a
D4
b Dd Ds
1 2 3 3 3 2 3 3 3 2 3 68 22 5 5 5 8 5 10 5 11 83
2 3 3 3 3 3 3 3 3 2 3 73 52 5 52 5 52 5 15 5 43 83
3 2 2 2 2 2 3 2 2 2 2 53 6 4 5 5 4 5 3 5 5 79
4 3 3 4 3 2 3 2 4 3 3 75 4 5 2 5 4 5 1 6 3 88
5 2 3 3 3 2 1 1 3 2 2 55 2 5 2 5 2 5 8 6 4 88
6 3 1 3 3 3 2 3 3 2 3 65 9 4 7 4 6 3 5 4 7 63
7 3 3 3 4 4 3 4 4 3 3 85 15 5 25 5 5 5 5 5 13 83
8 2 3 3 3 3 2 3 3 3 3 70 16 5 5 5 8 5 4 6 8 88
9 2 3 3 3 2 2 3 3 3 3 68 10 4 10 4 3 5 3 5 7 75
10 3 2 3 2 2 2 3 3 3 3 65 15 5 5 5 8 5 10 5 10 83
11 2 3 4 3 3 3 3 3 2 3 73 14 5 14 5 6 5 3 6 9 88
12 3 2 3 3 2 2 3 3 2 2 63 4 5 2 6 3 4 2 5 3 83
13 3 3 3 3 1 3 3 2 1 3 63 8 5 8 5 5 5 6 5 7 83
14 2 2 3 3 1 3 3 2 2 3 60 11 5 9 5 7 5 7 5 9 83
15 4 3 3 3 2 3 3 3 3 3 75 11 5 4 5 13 5 10 4 10 79
16 3 1 3 3 3 3 3 1 3 1 60 0 5 0 1 4 5 0 1 1 50
17 3 3 3 3 2 3 4 4 3 4 80 27 4 27 4 9 4 1 5 16 71
18 3 3 3 2 2 2 3 3 3 3 68 0 1 3 5 0 1 0 1 1 33
19 3 2 3 3 3 2 3 3 2 3 68 11 4 4 4 2 4 0 1 4 54
20 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 50 2 5 2 5 2 5 2 5 2 83
21 3 3 2 2 2 3 1 2 2 3 58 3 3 5 4 3 2 3 4 4 54
22 3 3 2 2 2 3 3 3 3 3 68 20 5 7 4 6 4 6 5 10 75
23 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 75 10 3 9 3 8 4 2 4 7 58
24 3 3 2 3 2 3 3 3 2 3 68 28 6 20 5 14 5 5 5 17 88
25 3 2 3 3 2 2 3 2 2 3 63 5 4 4 4 5 4 0 1 4 54
26 1 1 3 3 1 3 1 3 1 1 45 11 4 2 4 5 4 3 4 5 67
27 3 2 3 2 2 2 2 3 2 3 60 3 5 3 5 6 5 4 5 4 83
28 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 75 8 4 3 5 2 4 2 6 4 79
29 3 3 3 3 2 3 2 3 2 3 68 7 5 8 5 3 5 4 5 6 83
30 2 2 2 3 2 2 3 3 2 3 60 2 5 2 5 1 5 0 1 1 67
31 3 3 1 4 3 4 4 4 3 3 80 32 6 1 4 6 4 6 4 11 75
32 3 3 2 1 2 3 3 1 1 1 50 2 4 2 4 2 4 0 1 2 54
33 3 3 3 3 2 3 2 3 2 3 68 7 4 5 4 6 4 1 4 5 67
34 2 2 3 3 2 3 2 3 3 3 65 12 5 13 5 10 5 3 5 10 83
35 3 2 2 3 2 2 3 4 2 3 65 10 5 5 4 4 4 4 5 6 75
36 2 1 2 2 1 2 3 2 1 2 45 7 4 9 5 4 4 11 4 8 71
37 3 2 3 2 2 2 3 3 2 2 60 25 6 10 6 11 6 7 6 13 100
38 3 1 1 4 1 1 1 4 1 1 45 4 6 3 5 4 6 3 4 4 88
39 1 3 2 3 2 1 3 2 3 4 60 6 5 1 5 1 5 5 6 3 88
40 2 2 3 2 1 3 3 2 1 1 50 7 3 4 4 7 4 4 5 6 67
41 2 3 2 3 2 3 3 3 1 1 58 3 4 0 1 2 4 1 6 2 63
42 3 3 3 3 3 3 2 3 3 3 73 2 6 3 6 3 6 2 6 3 100
43 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 75 13 5 11 5 11 5 12 5 12 83
44 2 2 2 3 2 2 3 3 2 3 60 3 3 1 3 2 3 0 1 2 42
45 3 3 3 3 2 3 3 4 3 3 75 3 5 3 5 3 5 7 5 4 83
46 3 3 3 3 2 3 3 3 3 4 75 46 6 46 6 46 6 25 6 41 100
47 3 3 2 3 2 1 3 3 3 3 65 14 4 4 3 3 3 3 5 6 63
48 2 3 3 2 2 3 3 3 3 1 63 16 6 16 6 16 6 4 6 13 100
62
49 2 3 3 3 1 2 3 3 2 3 63 13 4 4 4 3 4 2 5 6 71
50 3 2 3 3 3 2 3 3 3 3 70 10 5 10 5 8 5 4 6 8 88
51 3 2 2 3 2 3 3 3 3 3 68 16 6 18 6 18 6 16 6 17 100
52 2 3 3 3 2 3 3 3 3 3 70 7 5 4 5 13 6 0 1 6 71
53 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 75 14 5 11 5 9 5 6 5 10 83
54 2 3 2 3 2 3 3 3 3 3 68 6 5 3 4 11 6 1 5 5 83
55 3 3 3 3 2 3 3 3 2 3 70 10 5 10 5 10 5 10 5 10 83
56 3 2 2 3 2 2 3 3 2 2 60 10 4 3 4 2 5 16 5 8 75
57 2 2 2 3 1 2 2 2 2 3 53 4 5 4 5 4 5 1 4 3 79
58 3 3 3 3 2 3 3 2 2 2 65 2 3 1 3 4 4 1 4 2 58
59 3 3 3 4 4 3 4 3 3 4 85 2 5 2 6 2 5 0 1 2 71
60 3 3 3 3 3 4 4 3 4 4 85 29 4 27 4 17 4 2 5 19 71
61 1 3 1 3 1 1 4 3 3 3 58 1 4 3 5 2 4 1 5 2 75
62 2 2 2 3 2 2 3 3 2 2 58 17 5 8 5 12 5 3 4 10 79
63 2 3 3 3 2 2 3 3 2 3 65 7 5 8 5 8 5 5 5 7 83
64 3 2 2 2 3 3 3 3 2 3 65 6 4 4 4 4 4 0 1 4 54
65 3 3 3 2 2 3 2 3 2 3 65 10 5 6 5 6 5 3 5 6 83
66 3 3 3 4 3 3 4 4 3 3 83 9 4 2 1 3 4 2 5 4 58
67 3 3 4 3 3 4 3 3 3 3 80 9 5 8 6 8 4 0 1 6 67
68 3 3 4 3 3 3 3 4 3 4 83 6 6 0 1 6 6 7 6 5 79
69 3 3 2 2 2 3 3 3 2 3 65 5 3 3 4 4 2 2 4 4 54
70 4 3 3 4 3 4 4 3 3 3 85 5 4 2 4 1 4 3 4 3 67
71 3 3 2 3 3 3 3 3 2 3 70 11 4 10 4 5 4 2 4 7 67
72 3 3 2 2 2 2 3 3 2 2 60 4 6 2 6 4 6 3 6 3 100
73 3 3 2 3 2 3 3 3 2 3 68 5 4 6 4 3 4 6 4 5 67
74 2 2 3 3 2 2 2 3 2 3 60 3 4 2 4 2 4 1 4 2 67
75 2 3 3 2 2 2 3 3 2 2 60 10 5 10 5 10 4 4 4 9 75
76 2 2 2 3 1 3 2 3 2 3 58 8 4 5 4 7 5 8 5 7 75
77 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 75 3 5 3 5 3 5 2 5 3 83
78 4 3 4 3 3 4 4 4 3 4 90 74 6 74 6 64 6 59 6 68 100
79 3 3 3 3 2 3 3 3 3 3 73 2 6 2 6 3 6 3 5 3 96
80 3 3 3 3 2 3 3 3 2 3 70 5 5 3 4 4 4 5 5 4 75
81 3 2 3 3 3 3 3 3 3 3 73 4 4 4 4 4 4 17 4 7 67
82 3 3 3 3 2 3 3 3 3 1 68 2 4 2 3 2 4 1 4 2 63
83 3 2 3 3 3 2 2 4 3 3 70 3 5 3 5 4 5 0 1 3 67
84 3 3 2 3 2 3 2 3 2 3 65 20 4 11 4 8 4 3 4 11 67
85 2 3 2 3 2 2 3 3 2 3 63 15 4 4 4 12 4 1 5 8 71
86 3 3 4 3 2 3 3 3 3 4 78 6 6 6 6 8 5 5 6 6 96
87 1 2 2 3 1 1 2 1 1 2 40 3 5 2 4 6 4 0 1 3 58
88 1 3 3 2 1 3 2 2 1 2 50 3 4 3 5 4 5 3 5 3 79
89 3 3 2 3 3 3 2 3 2 3 68 1 4 1 4 1 4 0 1 1 54
90 2 2 2 2 2 3 3 3 3 3 63 11 4 9 4 11 4 10 4 10 67
63
Ep : stress perçu – perteEm : stress perçu – menaceEd : stress perçu - défi
NR
Eb1
Eb2
Eb3
Eb4
Eb5
Eb6
Eb7
Eb8
Eb9
Eb1
0
Eb11
Eb1
2
Eb1
3
Eb1
4
Eb1
5
Eb1
6 Ep Em Ed
1 0 0 4 0 0 4 5 5 0 0 0 4 3 0 2 0 8 0 83
2 0 0 5 0 0 5 5 5 0 0 0 5 5 0 0 0 0 0 100
3 1 3 3 3 2 4 4 4 3 3 1 4 3 2 3 2 44 48 73
4 1 0 2 0 0 4 3 4 0 0 0 1 1 0 1 1 8 4 50
5 0 0 4 1 0 4 4 4 0 1 0 4 4 0 1 0 8 4 80
6 0 1 4 1 0 4 4 3 0 1 0 4 2 0 1 0 8 8 70
7 0 0 4 0 0 5 5 5 0 0 0 5 4 0 4 0 16 0 93
8 0 0 4 0 0 4 4 3 3 2 1 4 3 2 2 0 20 20 73
9 0 0 5 0 0 3 4 4 0 0 0 5 3 0 3 0 12 0 80
10 2 2 3 2 2 4 5 5 1 2 1 5 4 2 2 1 32 36 87
11 0 2 4 2 0 5 5 5 1 1 1 5 5 0 2 0 16 20 97
12 0 0 4 0 2 4 5 5 1 0 0 4 3 0 2 0 16 4 83
13 5 5 3 5 3 3 5 5 3 3 0 5 3 5 0 3 36 92 80
14 1 1 4 2 0 4 5 5 0 1 0 3 3 2 3 0 16 24 80
15 2 0 2 4 1 4 4 2 4 3 0 3 1 0 2 0 24 40 53
16 2 1 5 1 2 4 5 4 1 1 0 5 4 1 2 0 20 24 90
17 2 3 4 5 3 3 5 4 5 5 2 4 3 3 4 3 68 72 77
18 0 0 5 2 0 4 4 5 0 0 0 5 3 0 0 0 0 8 87
19 3 2 4 5 0 5 5 5 0 1 0 4 4 0 0 0 4 40 90
20 2 4 3 2 2 1 1 2 4 4 0 4 2 2 3 0 36 56 43
21 1 0 3 3 0 4 5 3 2 2 1 5 3 1 0 0 12 28 77
22 5 3 1 5 4 1 3 3 4 5 2 3 1 4 3 4 72 84 40
23 0 0 4 0 0 4 4 4 4 2 0 4 3 0 4 0 24 16 77
24 0 0 5 0 0 5 5 5 0 0 0 5 0 0 0 0 0 0 83
25 0 2 1 0 0 0 3 2 2 2 0 2 0 1 0 0 8 20 27
26 0 0 4 0 0 5 5 5 0 0 0 5 3 0 3 0 12 0 90
27 3 0 4 0 1 5 4 4 1 1 1 5 3 0 1 0 16 16 83
28 0 0 5 0 0 4 4 3 0 0 0 3 1 0 0 0 0 0 67
29 0 0 4 0 0 4 5 5 3 2 0 5 3 0 2 0 16 12 87
30 3 1 4 3 0 4 5 4 3 0 0 5 2 1 2 0 8 44 80
31 0 0 5 0 0 5 5 5 0 0 0 5 5 0 3 0 12 0 100
32 5 1 3 3 1 3 4 4 2 1 0 4 3 1 2 0 16 48 70
33 0 0 5 0 0 5 5 5 1 1 0 4 3 0 0 0 4 4 90
34 0 0 4 0 0 4 4 4 2 1 0 4 3 0 2 0 12 8 77
35 0 0 3 0 2 4 4 4 0 1 0 3 0 0 3 1 28 0 60
36 0 0 4 1 0 5 5 5 3 1 0 4 4 0 3 0 16 16 90
37 0 0 5 0 0 5 5 5 1 1 1 5 4 0 1 0 12 4 97
38 0 0 5 0 0 5 5 3 4 4 0 3 2 0 0 0 16 16 77
39 0 0 4 0 0 5 4 4 0 2 1 5 3 0 0 0 12 0 83
40 5 0 2 0 0 3 2 4 0 4 0 3 2 0 4 0 32 20 53
41 0 0 4 0 1 5 5 4 1 2 0 3 1 0 2 0 20 4 73
42 0 1 5 0 0 4 5 5 1 1 0 5 5 0 1 0 8 8 97
43 1 1 3 0 1 4 5 4 2 2 0 4 1 0 3 0 24 16 70
44 5 0 0 5 0 5 5 5 0 0 0 5 0 0 0 0 0 40 67
45 1 1 3 0 0 5 5 5 1 2 1 4 4 0 0 0 12 12 87
46 2 1 5 2 0 5 5 5 3 2 0 5 4 0 5 0 28 32 97
64
47 0 0 3 0 0 3 4 3 1 1 1 4 1 0 1 0 12 4 60
48 0 0 5 0 0 5 5 5 0 0 0 5 0 0 3 0 12 0 83
49 0 3 5 3 1 4 5 5 4 4 4 5 1 0 2 3 56 40 83
50 3 1 3 4 1 3 4 3 2 2 1 5 1 1 2 1 28 44 63
51 0 0 2 1 0 4 5 5 0 2 0 3 2 0 2 0 16 4 70
52 5 1 5 1 0 5 5 5 3 2 0 4 4 0 3 0 20 40 93
53 1 1 4 2 0 5 5 5 2 1 0 4 4 0 0 0 4 24 90
54 1 0 3 1 0 3 4 4 1 1 0 4 2 0 0 0 4 12 67
55 0 0 5 0 0 5 5 5 0 0 0 5 5 0 0 0 0 0 100
56 0 0 3 0 3 3 4 4 4 3 0 4 3 3 3 0 36 28 70
57 0 0 3 0 1 4 5 5 3 3 0 5 3 0 3 0 28 12 83
58 0 2 5 3 0 5 5 5 2 2 0 5 3 3 3 0 20 40 93
59 1 3 4 2 0 3 5 5 3 1 0 4 2 2 0 0 4 44 77
60 0 0 4 0 0 4 5 3 0 1 0 5 2 0 1 0 8 0 77
61 0 0 5 0 0 4 5 5 2 2 0 5 2 0 0 0 8 8 87
62 0 0 3 4 1 2 4 4 2 2 0 4 2 0 4 0 28 24 63
63 0 0 4 2 0 4 4 4 1 3 0 5 3 0 2 0 20 12 80
64 0 0 4 0 0 5 5 4 3 2 0 4 3 0 3 0 20 12 83
65 2 1 3 3 2 3 3 4 3 2 0 5 3 2 4 1 36 44 70
66 0 0 4 2 0 5 5 5 2 0 0 5 3 0 3 0 12 16 90
67 0 0 4 1 0 1 3 4 0 2 0 3 2 0 2 0 16 4 57
68 0 1 5 1 0 5 5 5 2 2 1 5 5 0 0 0 12 16 100
69 0 0 3 1 0 5 5 5 2 1 2 5 3 1 0 1 16 16 87
70 1 1 5 0 0 4 5 4 0 0 0 5 4 0 0 0 0 8 90
71 1 0 5 0 0 5 5 5 1 1 0 5 4 0 2 0 12 8 97
72 0 0 3 0 1 5 5 4 3 1 0 5 1 0 1 0 12 12 77
73 0 1 2 1 0 4 4 4 0 0 0 4 0 0 3 0 12 8 60
74 0 1 4 2 0 5 5 5 1 0 0 4 1 0 2 0 8 16 80
75 0 1 5 0 0 5 5 3 1 1 0 4 2 0 1 0 8 8 80
76 0 0 4 0 0 5 4 4 0 0 0 5 3 0 0 0 0 0 83
77 0 0 5 0 0 5 5 5 0 0 0 5 3 0 0 0 0 0 93
78 0 0 4 0 0 4 4 3 0 0 0 3 3 0 0 0 0 0 70
79 0 0 3 0 0 4 4 4 1 0 0 4 3 0 1 0 4 4 73
80 0 1 4 1 0 5 5 5 0 0 0 4 4 0 1 0 4 8 90
81 0 0 5 0 2 5 5 5 2 2 0 4 5 0 4 0 32 8 97
82 0 0 5 0 0 4 5 5 1 1 0 5 4 0 0 0 4 4 93
83 0 0 5 2 0 5 5 5 4 0 0 4 4 0 4 0 16 24 93
84 1 1 3 2 3 3 4 4 3 3 2 4 3 2 3 2 52 36 70
85 1 1 3 4 1 4 4 4 2 1 0 4 3 1 2 2 24 36 73
86 0 0 5 1 0 5 5 5 1 1 0 3 3 0 1 0 8 8 87
87 0 1 4 2 0 3 5 4 2 2 0 4 3 0 2 0 16 20 77
88 0 2 4 3 2 4 4 4 3 2 0 4 3 0 3 0 28 32 77
89 0 3 5 0 0 5 5 5 1 1 1 5 5 0 3 0 20 16 100
90 0 0 3 2 0 2 5 4 2 3 0 4 1 0 2 0 20 16 63
65
Tableau 2 – Résultats de l'effectif total
66
RéponsesSoutien social Stress perçu
pilot. perte mena. déf i
2 100 60 30 43 10 100 73 43 83 0 0 100 024 85 95 70 77 75 38 68 17 88 0 0 83 028 85 80 55 93 50 78 75 4 79 0 0 67 055 100 85 60 80 80 70 70 10 83 0 0 100 076 100 85 100 63 30 88 58 7 75 0 0 83 077 100 55 55 50 45 35 75 3 83 0 0 93 078 100 75 75 37 35 90 90 68 100 0 0 70 018 54 30 55 60 70 63 68 1 33 0 8 87 470 65 85 60 83 45 85 85 3 67 0 8 90 433 92 90 75 93 35 83 68 5 67 4 4 90 479 100 50 60 80 35 25 73 3 96 4 4 73 482 100 60 75 73 70 25 68 2 63 4 4 93 41 73 100 75 43 55 43 68 11 83 8 0 83 460 85 80 55 93 75 25 85 19 71 8 0 77 480 92 75 60 70 10 0 70 4 75 4 8 90 64 85 85 90 70 45 55 75 3 88 8 4 50 65 85 55 55 60 25 38 55 4 88 8 4 80 69 85 75 60 73 80 38 68 7 75 12 0 80 626 100 85 75 77 30 38 45 5 67 12 0 90 631 92 100 100 83 80 13 80 11 75 12 0 100 639 100 65 25 57 100 63 60 3 88 12 0 83 648 92 70 70 87 55 83 63 13 100 12 0 83 654 85 65 55 63 25 13 68 5 83 4 12 67 86 62 65 60 93 75 63 65 7 63 8 8 70 842 85 55 55 57 30 13 73 3 100 8 8 97 861 100 100 50 83 0 0 58 2 75 8 8 87 875 100 70 85 67 45 100 60 9 75 8 8 80 886 92 55 55 83 80 50 78 6 96 8 8 87 837 100 85 60 77 40 50 60 13 100 12 4 97 847 92 80 50 93 45 80 65 6 63 12 4 60 87 62 100 100 93 55 13 85 13 83 16 0 93 834 58 95 75 100 45 25 65 10 83 12 8 77 1071 85 95 75 100 75 25 70 7 67 12 8 97 1073 92 85 75 83 45 13 68 5 67 12 8 60 1012 65 55 55 47 55 13 63 3 83 16 4 83 1051 85 70 55 87 70 25 68 17 100 16 4 70 1067 85 55 55 63 70 100 80 6 67 16 4 57 1074 100 75 60 77 55 100 60 2 67 8 16 80 1245 100 75 60 80 55 25 75 4 83 12 12 87 1272 85 95 75 70 20 38 60 3 100 12 12 77 1241 92 65 55 73 45 75 58 2 63 20 4 73 1253 100 65 50 93 60 70 75 10 83 4 24 90 1425 85 60 50 33 10 63 63 4 54 8 20 27 1466 85 75 65 63 100 50 83 4 58 12 16 90 1468 85 45 10 60 50 88 83 5 79 12 16 100 1429 69 80 50 100 80 38 68 6 83 16 12 87 14
Variables professionnelles
personnelles
Variables professionnelles
contextuelles
Sentiment d'auto-
eff icacité
Stress perçu négatif
(perte et menace)exp. form. inv.
trav. équi.
cohér sect.
disp. satisf .
Légende : exp.: expérience, form.: formation, inv.: investissement personnel dans la fonction, trav. équi.: présence de travail en équipe, pilot.: qualité perçue du pilotage institutionnel, cohér. sect.: cohérence des caractéristiques du secteur d’intervention avec la mission, disp.: disponibilité, satisf.: satisfaction.
67
35 92 65 55 57 40 38 65 6 75 28 0 60 1427 65 70 55 73 80 60 60 4 83 16 16 83 1636 100 90 75 70 35 0 45 8 71 16 16 90 1638 81 80 55 87 75 63 45 4 88 16 16 77 1669 81 40 35 60 35 43 65 4 54 16 16 87 1663 92 65 60 100 35 13 65 7 83 20 12 80 1664 92 65 35 57 20 13 65 4 54 20 12 83 1611 92 60 30 87 10 75 73 9 88 16 20 97 1887 85 40 30 63 35 35 40 3 58 16 20 77 1889 62 65 35 77 10 53 68 1 54 20 16 100 1890 92 65 70 67 20 13 63 10 67 20 16 63 1844 69 80 50 93 35 38 60 2 42 0 40 67 2021 85 85 90 87 20 13 58 4 54 12 28 77 2014 100 75 65 63 30 30 60 9 83 16 24 80 2083 65 55 60 83 25 38 70 3 67 16 24 93 208 77 100 75 73 20 75 70 8 88 20 20 73 2023 85 55 55 93 90 78 75 7 58 24 16 77 2043 65 90 65 63 20 78 75 12 83 24 16 70 2057 54 90 50 93 40 50 53 3 79 28 12 83 2081 85 45 70 93 25 50 73 7 67 32 8 97 2019 92 100 75 63 25 40 68 4 54 4 40 90 2216 85 85 60 57 45 53 60 1 50 20 24 90 2259 92 85 75 100 25 60 85 2 71 4 44 77 2430 100 55 65 83 60 73 60 1 67 8 44 80 2662 92 45 65 93 40 13 58 10 79 28 24 63 2640 100 100 50 60 30 50 50 6 67 32 20 53 2652 100 100 100 87 20 38 70 6 71 20 40 93 3058 81 85 60 67 55 63 65 2 58 20 40 93 3085 92 90 100 63 35 13 63 8 71 24 36 73 3046 85 70 55 60 10 88 75 41 100 28 32 97 3088 85 75 60 57 70 53 50 3 79 28 32 77 3032 73 55 55 70 35 40 50 2 54 16 48 70 3215 100 70 55 80 45 70 75 10 79 24 40 53 3256 100 70 60 77 20 13 60 8 75 36 28 70 3210 85 65 50 57 35 25 65 10 83 32 36 87 3450 85 90 50 93 20 25 70 8 88 28 44 63 3665 100 65 50 70 20 53 65 6 83 36 44 70 4084 92 35 55 87 80 13 65 11 67 52 36 70 4420 100 60 55 70 45 25 50 2 83 36 56 43 463 62 50 75 50 35 88 53 5 79 44 48 73 4649 96 85 60 80 55 75 63 6 71 56 40 83 4813 92 80 65 77 10 28 63 7 83 36 92 80 6417 69 50 50 33 10 45 80 16 71 68 72 77 7022 85 85 60 73 30 13 68 10 75 72 84 40 78
86 73 61 74 44 47 66 8 75 17 18 79 18Moyennes de l'ef fectif
total
Tableau 3 – Résultats du groupe 1
68
Réponses
Soutien social Stress perçu
pilot. perte menace déf i
2 100 60 30 43 10 100 73 43 83 0 0 100 024 85 95 70 77 75 38 68 17 88 0 0 83 028 85 80 55 93 50 78 75 4 79 0 0 67 055 100 85 60 80 80 70 70 10 83 0 0 100 076 100 85 100 63 30 88 58 7 75 0 0 83 077 100 55 55 50 45 35 75 3 83 0 0 93 078 100 75 75 37 35 90 90 68 100 0 0 70 018 54 30 55 60 70 63 68 1 33 0 8 87 470 65 85 60 83 45 85 85 3 67 0 8 90 433 92 90 75 93 35 83 68 5 67 4 4 90 479 100 50 60 80 35 25 73 3 96 4 4 73 482 100 60 75 73 70 25 68 2 63 4 4 93 41 73 100 75 43 55 43 68 11 83 8 0 83 460 85 80 55 93 75 25 85 19 71 8 0 77 480 92 75 60 70 10 0 70 4 75 4 8 90 64 85 85 90 70 45 55 75 3 88 8 4 50 65 85 55 55 60 25 38 55 4 88 8 4 80 69 85 75 60 73 80 38 68 7 75 12 0 80 626 100 85 75 77 30 38 45 5 67 12 0 90 631 92 100 100 83 80 13 80 11 75 12 0 100 639 100 65 25 57 100 63 60 3 88 12 0 83 648 92 70 70 87 55 83 63 13 100 12 0 83 654 85 65 55 63 25 13 68 5 83 4 12 67 86 62 65 60 93 75 63 65 7 63 8 8 70 842 85 55 55 57 30 13 73 3 100 8 8 97 861 100 100 50 83 0 0 58 2 75 8 8 87 875 100 70 85 67 45 100 60 9 75 8 8 80 886 92 55 55 83 80 50 78 6 96 8 8 87 837 100 85 60 77 40 50 60 13 100 12 4 97 847 92 80 50 93 45 80 65 6 63 12 4 60 87 62 100 100 93 55 13 85 13 83 16 0 93 834 58 95 75 100 45 25 65 10 83 12 8 77 1071 85 95 75 100 75 25 70 7 67 12 8 97 1073 92 85 75 83 45 13 68 5 67 12 8 60 1012 65 55 55 47 55 13 63 3 83 16 4 83 1051 85 70 55 87 70 25 68 17 100 16 4 70 1067 85 55 55 63 70 100 80 6 67 16 4 57 1074 100 75 60 77 55 100 60 2 67 8 16 80 1245 100 75 60 80 55 25 75 4 83 12 12 87 1272 85 95 75 70 20 38 60 3 100 12 12 77 1241 92 65 55 73 45 75 58 2 63 20 4 73 1253 100 65 50 93 60 70 75 10 83 4 24 90 1425 85 60 50 33 10 63 63 4 54 8 20 27 14
Variables professionnelles
personnelles
Variables professionnelles
contextuelles
Sentiment d'auto-
eff icacité
Stress perçu négatif
(perte et menace)exp. form. inv.
trav. équi.
cohér sect.
disp. satisf .
Légende : exp.: expérienceform.: formationinv.: investissement personnel dans la fonctiontrav. équi.: présence de travail en équipepilot.: qualité perçue du pilotage institutionnelcohér. sect.: cohérence des caractéristiques du secteur d’intervention avec la missiondisp.: disponibilitésatisf.: satisfaction
69
66 85 75 65 63 100 50 83 4 58 12 16 90 1468 85 45 10 60 50 88 83 5 79 12 16 100 1429 69 80 50 100 80 38 68 6 83 16 12 87 1435 92 65 55 57 40 38 65 6 75 28 0 60 1427 65 70 55 73 80 60 60 4 83 16 16 83 1636 100 90 75 70 35 0 45 8 71 16 16 90 1638 81 80 55 87 75 63 45 4 88 16 16 77 1669 81 40 35 60 35 43 65 4 54 16 16 87 1663 92 65 60 100 35 13 65 7 83 20 12 80 1664 92 65 35 57 20 13 65 4 54 20 12 83 1611 92 60 30 87 10 75 73 9 88 16 20 97 1887 85 40 30 63 35 35 40 3 58 16 20 77 1889 62 65 35 77 10 53 68 1 54 20 16 100 1890 92 65 70 67 20 13 63 10 67 20 16 63 18
87 72 60 73 48 47 67 8 77 10 8 81 9Moyennes du groupe
1
Tableau 4 – Résultats du groupe 2
Légende : exp.: expérienceform.: formationinv.: investissement personnel dans la fonctiontrav. équi.: présence de travail en équipepilot.: qualité perçue du pilotage institutionnelcohér. sect.: cohérence des caractéristiques du secteur d’intervention avec la missiondisp.: disponibilitésatisf.: satisfaction
70
RéponsesSoutien social Stress perçu
pilot. perte menace déf i
44 69 80 50 93 35 38 60 2 42 0 40 67 2021 85 85 90 87 20 13 58 4 54 12 28 77 2014 100 75 65 63 30 30 60 9 83 16 24 80 2083 65 55 60 83 25 38 70 3 67 16 24 93 208 77 100 75 73 20 75 70 8 88 20 20 73 2023 85 55 55 93 90 78 75 7 58 24 16 77 2043 65 90 65 63 20 78 75 12 83 24 16 70 2057 54 90 50 93 40 50 53 3 79 28 12 83 2081 85 45 70 93 25 50 73 7 67 32 8 97 2019 92 100 75 63 25 40 68 4 54 4 40 90 2216 85 85 60 57 45 53 60 1 50 20 24 90 2259 92 85 75 100 25 60 85 2 71 4 44 77 2430 100 55 65 83 60 73 60 1 67 8 44 80 2662 92 45 65 93 40 13 58 10 79 28 24 63 2640 100 100 50 60 30 50 50 6 67 32 20 53 2652 100 100 100 87 20 38 70 6 71 20 40 93 3058 81 85 60 67 55 63 65 2 58 20 40 93 3085 92 90 100 63 35 13 63 8 71 24 36 73 3046 85 70 55 60 10 88 75 41 100 28 32 97 3088 85 75 60 57 70 53 50 3 79 28 32 77 3032 73 55 55 70 35 40 50 2 54 16 48 70 3215 100 70 55 80 45 70 75 10 79 24 40 53 3256 100 70 60 77 20 13 60 8 75 36 28 70 3210 85 65 50 57 35 25 65 10 83 32 36 87 3450 85 90 50 93 20 25 70 8 88 28 44 63 3665 100 65 50 70 20 53 65 6 83 36 44 70 4084 92 35 55 87 80 13 65 11 67 52 36 70 4420 100 60 55 70 45 25 50 2 83 36 56 43 463 62 50 75 50 35 88 53 5 79 44 48 73 4649 96 85 60 80 55 75 63 6 71 56 40 83 4813 92 80 65 77 10 28 63 7 83 36 92 80 6417 69 50 50 33 10 45 80 16 71 68 72 77 7022 85 85 60 73 30 13 68 10 75 72 84 40 78
86 73 63 74 35 45 64 7 72 28 37 75 33
Variables professionnelles
personnelles
Variables professionnelles
contextuelles
Sentiment d'auto-
eff icacité
Stress perçu négatif
(perte et menace)exp. form. inv.
trav. équi.
cohér sect.
disp. satisf .
Moyennes du groupe
2