“Le Signal” une œuvre d’art pour La Providence - …€¦ · - Rencontre avec le professeur...

ensembleRevue Semestrielle de l’ALGED

n°71 - Décembre 2016

“Le Signal”une œuvre d’art pour La Providence

Revue semestrielle de l’ALGEDAssociation Lyonnaise de Gestion d’Etablissements

pour personnes Déficientes mentales14, montée des Forts

69300 CALUIRETél : 04-72-10-61-44Fax : 04-72-07-99-16

www.alged.comwww.alged-solutions.com

I.S.S.N. : 1621-3947Dépôt légal : Décembre 2016Directeur de la publication :

Jacques GuitouComité de rédaction : Marie-Hélène Chardon,Marie-Françoise Jallade,

Martial Morin,Chantal Muller,

Karine Ohannessian,Chantal Sediri,Anne Thierry

Chargée de la publicité :Chantal Sediri

Photographies : ALGEDTirage : 2400 exemplaires

Editorial du Président��1QUOI DE NEUF à l’Alged ? ��2

• Assemblée Générale – Juin 2016• Les nouveaux administrateurs se présentent• Inauguration d’une œuvre d’art – La Providence• Le Service d’Accueil Temporaire – La Providence

PARTENARIAT ET BENEVOLAT �� 10• Bénévolat dans les ESAT• Les TambAs - IME du Grappillon

VIE ASSOCIATIVE �� 15• CEF – Sortie au Musée des Confluences• Comité des Fêtes

GAZETTE DES ETABLISSEMENTS �� 19• Au Tremplin

- Quand Nature rime avec Aventure - Trophée Inter Etablissements

• Au SESSAD et à l’IME de Fourvière - Mini-camp - Concert Black Lily’s

• A La Providence - Camping aux portes du Beaujolais

• A l’ESAT Lafon - Facile A Lire et à Comprendre - Pâtissier d’un jour - Fête du 1er juillet

• A l’Ile Barbe - Exposition de peintures

• Aux foyers Jean Pierre Delahaye - Une parenthèse ailleurs - Exposition de peintures

• IME Fourvière et Grappillon - Rencontre avec le professeur de sport – IME Le Grappillon - Sarra’semble

COTE PRATIQUE �� 30• Handiguide – Sorties culturelles

CARNET FAMILIAL �� 31COUPS DE CŒUR �� 32

• Livre – La vie réserve des surprises• BD du SESSAD – Les enfants de la forêt du bois perdu

Pour ce numéro, nous remercions les entreprises partenaires :

A.V.L.B.E.A.

CROC LA VIECRÉDIT COOPÉRATIF

E.E.D.F. LES ÉCLÈSENTREPRISE SAUNIER

FRAISSE S.A.SNATURE POUR TOUS

RESTALLIANCEVOYAGES ADAPTÉS

N’hésitez pas à faire appel à nos annonceurs�

Pour vos encarts publicitaires, vous pouvez nous joindre

à l’adresse courriel :[email protected]

Nous vous en remercions�

Sommaire

Le comité de rédaction remercie tous les professionnels qui alimentent cette revue avec le souci d’illustrer les moments forts vécus par et avec les personnes accueillies, et en particulier pour ce numéro : au Tremplin, l’équipe d’animation, Aline Bourlez, Krystell Collomb Defait, Marie-Céline

Gourdon, à La Providence, Élodie, Nathalie, Lucie et l’équipe du SAT, à l’ESAT Lafon, Christine Brunet, Willy Compingt et le personnel de l’ESAT, aux foyers Jean Pierre Delahaye, Amandine Para, Nadège Paredes, au SESSAD, Florence Genet, Thomas et le groupe G4,à l’IME de Fourvière, Florence Pichot, à l’IME du Grappillon, Serge Choplin, Alexis Jeanjean, Lucile Clermont. Remerciements aussi aux personnes accueillies dont les photos, appréciations et remarques font vivre ces articles. Et pour les photos, remerciements à Laurent Desseux, ouvrier à l’ESAT La Roue.

Merci

Édito

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Editorial du président

Pourquoi évoquer une nouvelle fois le Bénévolat ?Parce qu’il est le terreau dans lequel se nourrit et croît notre association de fa-milles, employeur je le rappelle, de la structure d’accompagnement de nos per-sonnes accueillies.La lecture des sujets de ce numéro 71 de la revue Ensemble que vous avez dans les mains démontre qu’avec les profession-nels, les bénévoles (dont pour beaucoup d’entre eux les parents) participent à ce que j’osais pronostiquer pour nos per-sonnes accueillies en citant Simone de Beauvoir : « vivre comme tout le monde, en n'étant comme personne ».Je souhaiterais donc attirer votre atten-tion sur la variété des actions et des mis-sions (et donc des profils et/ou cursus) des bénévoles qui s’agitent au sein de notre association de familles :- Conduire un véhicule 9 places le week-

end pour permettre à des personnes ac-cueillies de visiter un musée ou de par-ticiper à un pique-nique,

- Définir et proposer la politique associa-tive à mettre en œuvre via le Conseil d’Administration,

- Animer les temps de soutien au sein des ESAT au titre d’informaticien, institu-teur, sportif,

- Accompagner les personnes du Foyer de Vie ou du FAM de St Symphorien d’Ozon pour se déplacer dans le village ou participer à la messe dominicale,

- Manager le Conseil d’Administration et le représenter auprès des financeurs,

- Assurer la permanence d’un stand de l’ALGED au sein d’une journée des as-sociations de la ville de Caluire ou de Villeurbanne,

- Représenter les parents des personnes accueillies et éventuellement assurer la fonction de président du Conseil de la Vie Sociale,

- Consacrer quelques heures par mois pour évaluer la qualité de prestation du SIP en matière d’accompagnement des personnes accueillies vers le monde or-dinaire…

Et bien entendu j’oublie de très nom-breuses actions de bénévolat qui sont régulièrement conduites au quotidien au sein de notre Association.Plus de Bénévoles ? Plus d’Association ! Combien de fois ai-je entendu des pa-rents évoquer les droits qui sont les leurs eu égard au fait que leur enfant est han-dicapé, donc différent des valides ou des normaux, des autres en somme. Vous avez dit « droits » et en ce qui concerne les « devoirs » ?

La collectivité, l’Etat, l’ensemble des habitants de notre pays donc, a décidé qu’une certaine somme d’argent serait consacrée chaque année pour « compen-ser » le handicap des personnes handica-pées. Cette collectivité a souhaité que la gestion de ce budget puisse être confiée à des associations (dites gestionnaires) qui, par exemple, peuvent être des associa-tions de familles. Retour à l’envoyeur donc, à l’exigence du « droit à la compensation », l’Etat répond : « devoir de gestion » ! Et pour assurer cette gestion, nécessité de rassem-bler des bénévoles !

Je ne souhaite pas lancer un nouvel « ap-pel au peuple » toujours assez mal vécu par ceux qui se sont déjà engagés depuis longtemps voire qui ont arrêté leur en-gagement momentanément ou définiti-vement parce que quelque peu fatigués, voire épuisés. Je préfère de loin la coop-tation qui permet de faire connaissance et de discuter du fond du sujet sous la forme des « fameux amis » de Rudyard Ki-pling : « J’ai toujours près de moi six fi-dèles amis. C’est à eux que je dois tout ce que j’ai appris. Leurs noms sont Quand, Où, Quoi, Pourquoi, Comment et Qui ».

Cette cooptation demande qu’à minima nous disposions de la base de données au sein de laquelle nous pouvons trouver l’ensemble des informations concernant les familles des personnes accueillies (c’est ce logiciel nommé « Vision Sociale » , qui vous a été présenté dans le numéro précé-dent de la Revue).Si nous avons urgemment besoin de bé-névoles pour animer les sorties organisées

par la Commission d’Entraide Frater-nelle, je n’oublie pas non plus que l’une des premières tâches d’un Président d’une association telle que la nôtre consiste à bâtir le scénario par lequel son succes-seur poursuivra l’action entreprise au tra-vers du Projet Associatif quinquennal en cours.Voilà posée la problématique, de façon un peu rugueuse voire brutale mais aussi sur un fond d’extrême optimisme qui fait que depuis plusieurs décennies, grâce à des professionnels de qualité, mais aussi grâce à des bénévoles investis, l’ALGED avance et maintient le cap pour le bien être des personnes accueillies.

Je souhaiterais conclure avec un extrait de la conclusion de l’étude de deux cher-cheurs :La nature du « bénévolat » semble avoir profondément changé en l’espace d’une génération. Du devoir, voire de la mis-sion, sous couvert d’altruisme, on est pas-sé à une forme privilégiée de la réalisation de soi avec l’avènement d‘un « individua-lisme relationnel », où la notion de plaisir devient déterminante. La question de la reconnaissance liée à l’individualisation croissante et plus encore celle de la com-pétence, se sont considérablement affir-mées. L’engagement associatif paraît, au fil des entretiens (conduits par ces cher-cheurs), de nature à en mobiliser et à en développer les différentes espèces que l’on ne trouve pas nécessairement ailleurs. De la connaissance de soi, à la connaissance de et par l’autre (« faire connaissance »), en passant par les différentes compétences dites transversales mais aussi techniques, les entretiens en soulignent la richesse de la palette.

Quand vous découvrirez ce numéro 71 de notre revue nous serons proches de Noël, cette fête à caractère familial, et du début de l’année 2017, période traditionnelle des vœux. Je formule donc le vœu que les plus de six cents familles adhérentes de notre association prennent la dimension de l’enjeu et du challenge que nous avons à relever : renouveler/compléter notre équipe de bénévoles !

Le Président, Jacques Guitou

n°71 - Décembre 2016

Quoi de neuf à l’A

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L’Assemblée Générale de l’ALGED s’est tenue le 13 juin 2016 à l’Espace de l’Ouest Lyonnais.

Une Assemblée Générale, c’est l’occa-sion de rencontrer tous les adhérents, lesquels en versant leur cotisation confient la vie de leur parent, en-fant, frère, sœur, à notre Association. Comme prévu dans les statuts, l’As-semblée Générale présente le rap-port moral et le rapport financier qui doivent être approuvés par les adhé-rents. Elle relate les événements de la vie associative, si active à l’ALGED. Elle permet aussi d’élire les adminis-trateurs. Cette année, l’Assemblée Générale a su rassembler ses adhérents et rendre tout particulièrement attractif ce mo-ment annuel de rencontres.Des tables rondes concernant l’héber-gement et la protection de la personne vulnérable ont permis à des parents d’exprimer leurs interrogations, leurs inquiétudes, leurs souhaits d’informa-tions.

Tables rondes Osez l’hébergement

Barbara Guichard, maman de Léa 15 ans accueillie à l'IME du Grappillon.Isabelle Montagne, maman de Pierre 17 ans, accueilli à l'IME de Fourvière.

Barbara Guichard n’imaginait pas de solutions pour sa fille avant de connaître l’ALGED, Elle imaginait

que sa fille resterait toujours avec elle. Elle sait maintenant qu'il existe beau-coup de structures et de possibilités.

Pour Isabelle Montagne, la réflexion s’est construite par expérience avec d’autres parents. En effet, la place par-ticulière de l’enfant dans la famille sollicite beaucoup, le choix doit être préparé avec le jeune et l’équipe édu-cative.

La protection de la personne accueillie

Pascale Malval, maman de Luce 21 ans, accueillie à l'ESAT Hélène Rivet.Huguette Cojean, maman de Maël 18 ans, accueilli à l'IME du Grappillon.

Luce a une « habilitation familiale », c’est une nouvelle procédure. La de-mande s’effectue auprès du juge des tutelles. Le parent habilité peut en-suite s’occuper de tous les actes civils

sans en référer au juge des tutelles. L’habilitation est valable 10 ans, la gestion est plus facile au quotidien.Maël est sous tutelle suite à la proposi-tion du psychiatre et du juge.

Devenus adultes, les jeunes handica-pés peuvent avoir le désir quitter le foyer parental, d’être autonomes au quotidien, de prendre des initiatives. Mais la gestion de la vie quotidienne, des actes de la vie civile ou la gestion finan-cière, sont difficiles voire impossibles.Les personnes handicapées mentales ont les mêmes devoirs et les mêmes droits que les autres personnes mais elles n’ont pas les mêmes capacités. Il faut donc les protéger des consé-quences de leurs actes envers elles et envers les autres. Une personne en si-tuation de handicap mental pourrait, par exemple, signer n’importe quel document sans en comprendre le sens et étant majeure elle serait seule à en assumer les conséquences devant la justice, le cas échéant.

Michel Sibille, trésorier de l’Association, souligne quelques points

La responsabilité des parents est en-tière et totale jusqu’aux 18 ans de l’en-fant handicapé mental, comme pour tout autre enfant.

Assemblée Générale ALGED 13 juin 2016

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Á partir des 18 ans de cet en-fant, le devoir des parents est de choisir pour lui une mesure de protection pour l’avenir.

Plusieurs types de mesures sont pos-sibles : curatelle simple, curatelle ren-forcée, tutelle…

Il n’y a pas de « meilleure solution » ; il faut adapter la mesure de protection à la personne handicapée et à ses ca-pacités. La préférence du juge des tutelles quant au choix du tuteur ou du cura-teur, sera toujours donnée aux parents ou aux apparentés de la personne han-dicapée plutôt qu’à une association professionnelle de tutelle.La personne qui devient tuteur ou curateur d’une personne handicapée doit avoir sa confiance. Elle doit être équilibrée, garder une distance affec-tive suffisante et être prête à tenir des comptes.

En ce qui concerne l’héberge-ment : la destinée d’un adulte qu’il soit ou non handicapé n’est pas de rester chez ses parents.Nous connaissons des exemples d’adultes handicapés qui sont restés dans leur famille. Cette situation est souvent anxiogène parce que l’avenir n’est sécurisé ni pour la personne, ni pour ses parents. Il suffit d’imaginer la

maladie ou le décès d’un ou des deux parents pour comprendre combien la situation peut devenir traumatisante pour la personne handicapée et pour ses proches.Mais préparer le départ de l’adulte handicapé du foyer de ses parents et choisir une solution d’hébergement adaptée demande du temps et de la réflexion. Il semble que la période 23-25 ans soit la plus favorable pour ce changement. L’aide des professionnels est indispensable pour être sûr que le type d’hébergement choisi soit adapté à la personne.Le moment venu, même si le passage n’est pas toujours facile, il faut rester

ferme. Un temps d’adaptation est sou-vent nécessaire et il n’est pas question de faire machine arrière.

Pour conclure, il est indispensable pour la sérénité de tous, de penser à l’avenir en ce qui concerne la protec-tion juridique et l’hébergement d’un jeune en situation de handicap mental.

Mettre en place une mesure de protection à la majorité du jeune et prévoir un héberge-ment vers l’âge de 25 ans pa-raît un projet réaliste. Anticiper c’est être responsable.

Anne Thierry


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Le buffet dinatoire qui a suivi l’Assemblée Générale a été l’occasion de rencontres, d’échanges entre les familles, bref, un moment de convivialité bienvenu.

Les « artistes » de la troupe de théâtre ALGED « Insolite Fabriq » ont présenté en avant-première leur nouvelle pièce et ont enchanté les spectateurs. La salle, debout, leur a fait une ovation qui ne peut que les conforter sur le succès qui les attend.

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De nouveaux administrateurs

Hugette COJEAN60 ansMère de Maël, élève de l’IME Le Grappillon

Déjà impliquée dans un établissement pour enfants défi-cients visuels, agréé par l’ARS, je souhaite mettre mes connaissances du handicap au service de l’ALGED.Depuis la naissance de mes enfants, et particulièrement après celle de Maël, j’ai choisi de travailler à temps par-tiel pour m’occuper d’eux. Il faut être sacrément disponible pour s’occuper d’un enfant handicapé, que ce soit pour les réunions, les rendez-vous chez les différents spécialistes, faire des dossiers etc…Je veux bien donner encore de mon temps à l’ALGED.Je souhaite de toutes mes forces que Maël ait un bel avenir à sa portée et je mettrai tout en œuvre pour arriver à ce qu’il soit autonome et heureux.

Barbara GUICHARD41 ans Mère de Léa, 16 ans, élève de l’IME du Grappillon

Grâce à ma fille, j’ai pu rencontrer des personnes engagées, militantes, vivant les mêmes situations familiales avec leurs joies et leurs difficultés.On m’a proposé d’être bénévole à l’ALGED, c’est donc tout naturellement que j’ai voulu m’investir.Pas besoin d’explication, pas de jugement, nous sommes tous « sur le même bateau » et allons tous dans la même direction. J’ai envie de me battre pour faire en sorte que nos enfants puissent avoir accès à la même vie que tous les autres jeunes.Ma fille est très contente que je puisse intégrer l’équipe de l’ALGED. Il y a au fond de moi un désir sincère de faire « bouger » les lignes, et je peux compter sur ma pugnacité, mon enthousiasme, ma combativité et surtout mon éternel optimisme qui me fait avancer chaque jour. Il me semble donc tout naturel d’apporter ma pierre à l’édifice et d’aider les familles et le personnel qui prend en charge nos jeunes au quotidien. Comme dit un proverbe africain « Seul, on va plus vite, ensemble on va plus loin ».

Christine JADOT HORARD47 ansMère d'Antoine, élève de l’IME Le Grappillon après avoir passé 6 ans à l’IME Les MargueritesTrésorière de l’association Les Marguerites

Je souhaite m’investir comme administratrice au sein de l’ALGED pour Antoine (accueilli au Grappillon) et tous les enfants qui, comme lui, ne peuvent pas évoluer dans le mi-lieu « ordinaire ».

Également pour les professionnels car je suis profondément admirative du travail qu’ils font qui va bien au-delà d’une simple « fonction » comme je peux le voir dans bon nombre d’entreprises avec lesquelles je travaille.L’acceptation de l’absorption des Marguerites par une autre association a été longue et difficile. Faire partie de l’ALGED est une évidence pour veiller à la pérennité des deux établis-sements (IME les Marguerites et SESSAD St Exupéry).

Yves MEYER66 ansBeau-frère de Rémi, ouvrier à l’ESAT Robert Lafon

J'ai œuvré pendant 40 ans en qualité de DRH au sein de groupes nationaux et internationaux, suc-cessivement dans les secteurs de la distribution, de l'immo-bilier, du BTP et des activités de services. Je crois aux vertus de l'engagement, de la rigueur, de l'ouver-ture, du respect mutuel, de la convivialité et... de l'humour. Je souhaite, au sein de l'ALGED, contribuer - modestement - à un juste retour, au regard de tout ce que l'ALGED ap-porte à Rémi depuis 30 ans.

Mickael PIERS33 ansBeau-père de Thomas, élève de l’IME Saint Vincent de Paul à Lyon après avoir passé 6 ans à l’IME Les MargueritesVice-Président de l’association Les Marguerites

Je pense que ce sont nos enfants qui nous amènent à nous engager, à militer et à s’investir au quotidien.J’ai toujours pensé que mon fils avait beaucoup de chance de pouvoir intégrer des structures adaptées dans lesquelles il a l’opportunité de progresser et d’être accompagné au quotidien.Être actif dans nos associations est pour moi un juste retour des choses, une évidence.

Stéphanie QEDERI43 ans Mère de Nicolas, pris en charge à l’IME Fourvière

Nicolas a passé 5 ans à l’IME Les Margue-rites. C’est à ce moment là que j’ai décidé de faire partie d’une association et je suis devenue

membre de l’Association Les Marguerites.J’ai pu rencontrer des parents qui, comme moi, ont les mêmes préoccupations, les mêmes interrogations sur l’ave-nir de leurs enfants.J’aimerais poursuivre l’expérience avec l’ALGED et accor-der un peu de mon temps à cette Association.


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La ProvidenceInauguration de l’installation de l’œuvre Le Signal le 28 septembre 2016Allocution prononcée par Pierre Sainte Marie Perrin, secrétaire du bureau

B onsoir à tous,

Merci à Monsieur le Maire Hubert Julien-Laferrière et à ses adjointes du 9e arrondissement, aux représentants d’associations amies, aux administrateurs et directeurs des autres sites de l’ALGED, aux parents et amis des personnes hébergées à l’ALGED , aux personnels de La Providence et surtout bien sûr à tous les résidents, d’être avec nous ce soir.

Il m’appartient de vous accueillir ce soir en l’absence de notre Président Jacques Guitou, actuellement en convalescence suite à une intervention chirurgicale. Mais pour en revenir à la manifestation qui nous réunit ce soir, je veux d’abord exprimer mes remerciements aux élues du 9e arrondissement de la ville de Lyon qui sont présentes ce soir :

- Madame Catherine Morinière adjointe chargée, entre autres, de la culture,

- Madame Gwendoline Lefebvre adjointe chargée, entre autres, du handicap que beaucoup d’entre vous connaissent car elle a succédé à Madame Martine Desfours et qui participe depuis de nombreuses années aux CVS (Conseils à la Vie Sociale) des établissements du site.

Ce sont elles qui nous ont mis en contact avec la donatrice et ont ainsi permis l’installation de l’œuvre sur le site de La Providence.

Il m’appartient d’adresser au nom de l’ALGED, des résidents et du personnel du site de La Providence nos remerciements à Madame Jeannine Bressy, donatrice de l’œuvre.

Quelques mots concernant Madame Jeannine Bressy à laquelle je veux

associer son époux aujourd’hui disparu, Monsieur Maurice Bressy. Madame Jeannine Bressy a pendant deux décennies soutenu la cause de la création contemporaine : l’aventure a pris naissance au début des années 60, dans une ancienne mûrisserie de bananes du quai Romain Rolland à Lyon 5ème, la galerie « L’œil écoute ». Par leur intuition, leur audace et leur persévérance Madame et Monsieur Bressy ont permis que, dans une ville de province, en dehors des circuits officiels, l’art contemporain, plus ou moins ignoré, trouve sa place. Pour de nombreux lyonnais, dont j’étais, la visite de la galerie a été une « descente » vers une sorte de paradis.

Je ne citerai pas tous les artistes qui ont bénéficié de cette structure parmi lesquels Alain Lovato.

L’action de Madame et Monsieur Bressy est incontestablement le prolongement de l’engagement de Marcel Michaud afin de permettre à une galerie de province d’affirmer l’existence de l’art et de permettre

son développement en dehors de la capitale.

Enfin merci à Alain Lovato, l’auteur du « Signal », dont nous inaugurons aujourd’hui l’installation au cœur du site de La Providence.

Alain Lovato, artiste plasticien, sculpteur du monumental, a peut-être puisé dans son passé familial l’usage du métal dans son œuvre, et son inspiration s’est nourrie de sa passion des grands espaces, de ses nombreuses traversées du Sahara, à la rencontre des populations du Sud.

Ses œuvres ont été installées ou exposées dans toute la région Rhône Alpes Auvergne mais aussi dans toute la France et même à Taiwan !

Mais je lui laisserai la parole car qui, mieux que lui, peut nous donner les sources de son inspiration ? Et je lui demanderai, s’il le veut bien et s’il lui est possible, d’expliquer la démarche qui l’a conduit à la création de l’œuvre qui est devant nous, car les

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conversations et échanges que j’ai pu avoir avec les résidents et le personnel qui les encadre depuis l’installation du SIGNAL m’ont permis de constater les interrogations que cette œuvre peut générer comme toute œuvre en général et surtout dans le domaine de l’abstrait et du non figuratif.

Auparavant, je veux évoquer le rôle éminent d’Alain Lovato à la MAPRAA (Maison des Arts Plastiques en Rhône Alpes Auvergne) créée en 1983, qu’il préside depuis 1993 à la suite de Max Schoendorff. Mais là aussi, il sera mieux à même de vous expliquer le rôle de la MAPRAA comme centre de documentation, d’information professionnelle, espace d’exposition et studio /résidence.

Pour conclure mon propos, je veux exprimer à Madame Bressy une nouvelle fois tous nos remerciements et lui assurer que cette œuvre bien qu’installée sur un site privé, sera sous les regards des 156 résidents, de leurs 120 accompagnants et de leurs nombreux visiteurs, c’est donc plus de 300 personnes qui profiteront quotidiennement de cette œuvre, comme c’était son souhait et celui de Monsieur Bressy.

Merci à tous


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Le Service d’Accueil Temporaire de La ProvidenceQu’est-ce que c’est ?Le Service d’Accueil Temporaire a ou-vert ses portes le 5 janvier 2015. C’est un dispositif récent sur le site de La Providence, qui mérite d’être plus connu.

La particularité de cet établissement est d’accompagner des personnes, en internat, de façon séquentielle pen-dant 90 jours par an, renouvelables chaque année. L’établissement est ou-vert tous les jours de l’année, vacances comprises.

Le Service d’Accueil Temporaire (SAT) dispose de 12 chambres, composées chacune d’un lit double, d’un bureau, de grands placards ainsi que d’une salle de bain avec WC.

Le salon avec télévision, le coin activi-té, et la cuisine sont les espaces com-muns où chacun partage un moment de sa journée, où nous pouvons nous retrouver afin d’échanger autour d’un repas, une discussion, une activité.

Le service dispose aussi d’une salle de bain commune où les résidents ont la possibilité de prendre un bain, de participer à des ateliers esthétiques, de prendre soin d’eux, accompagnés par l’équipe s’ils le souhaitent.

Nous possédons une buanderie avec machine à laver et sèche-linge pour que les personnes accueillies puissent apprendre à entretenir leur linge si cela fait partie de leurs projets et/ou envies. Un agent d’entretien effectue l’entretien des locaux chaque jour.

Les repas sont servis directement sur le lieu de vie. Nous préparons régu-lièrement nous-mêmes le repas : choix du menu, organisation des courses, ré-alisation des plats, service et, parfois nous nous rendons au restaurant.

La personne accueillie est accompa-gnée au quotidien par une équipe plu-ridisciplinaire.

- L’équipe éducative est présente tous les jours de la semaine pour accom-pagner au quotidien, aider les per-

sonnes à faire des apprentissages, or-ganiser des activités, des sorties, etc.

- L’assistante sociale est la personne à contacter pour comprendre et pré-parer le dossier de candidature. Elle peut aussi aider dans les démarches d’orientation.

- L’infirmier va vérifier le pilulier, or-ganiser et/ou accompagner aux ren-dez-vous médicaux, faciliter les liens avec l’hôpital, le CMP, etc.

- La psychologue peut être présente sur un temps d’activité ou recevoir en entretien individuel les personnes qui le souhaitent.

- La chef de service garantit l’organi-sation et la planification des séjours, s’assure du suivi et de la cohérence des projets individualisés.

Pourquoi effectuer des séjours au SAT ? Les séjours en accueil temporaire per-mettent de découvrir la vie en foyer et ainsi de rassurer la personne accueil-lie ainsi que sa famille, sur un nou-veau rythme de vie, sur les règles de vie en collectif, sur les relations avec les autres résidents. Á l’occasion de cette nouvelle vie, des projets de foyer, de SAVS ou d’autres hébergements peuvent se construire. Le SAT est alors un lieu d’évaluation des savoir-faire et savoir-être en vue d’une première orientation, ainsi qu’un lieu où des ap-prentissages peuvent s’amorcer.

Une autre des missions du SAT est « l’aide aux aidants ». Prévoir un sé-jour au SAT peut permettre à la per-sonne accueillie d’être plus apaisée, de prendre un moment pour elle dans un lieu neutre ou encore de rencontrer de nouvelles personnes. Pour l’entourage ou l’institution cela permet de passer le relais, de prendre aussi du temps pour soi, de prendre de la distance et ce, afin par la suite de continuer leur accompagnement plus paisiblement.

Il est important de préciser que la personne accueillie maintient, chaque fois que cela est possible, ses activités

lors des séjours au SAT (ESAT, Centre d’Activités de Jour, hôpital de jour, ac-tivités de loisirs, etc.).

L’accueil temporaire permet donc une période de distanciation tout en main-tenant une continuité dans les habitu-des de vie de la personne accueillie.

Qui peut venir au SAT ?A l’instar de tout établissement médi-co-social, un agrément définit le profil des personnes concernées par le SAT :• des adultes âgés d’au moins 20 ans,• en situation de handicap mental, • bénéficiant d’une notification de la

CDAPH spécifiant « Service d’ac-cueil temporaire – Nom de l’établis-sement (pour l’ALGED : La Provi-dence ou Val d’Ozon) »,

• ne nécessitant pas de soins médicaux réguliers ou permanents,

• sans troubles graves de la conduite et du comportement.

Le SAT est également en capacité de recevoir des personnes dans le cadre de l’urgence. L’urgence est définie par une rupture soudaine de l’héberge-ment, avec un risque de danger si la personne n’est pas accueillie. Le dispo-sitif d’accueil d’urgence prévoit qu’un professionnel médico-social puisse se porter garant de l’accueil et répondre de l’adéquation du profil de la per-sonne accueillie. Le séjour d’accueil d’urgence ne pourra être supérieur à 15 jours et n’est actif qu’en semaine.

Pour toutes questions sur le SAT, vous pouvez contacter directement l’assis-tante sociale du SAT.

L’équipe du SAT de La Providence

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Cynthia, 22 ans.« J’aime bien venir pour les éducs et boire un café et un thé à la menthe. Je viens pour vivre plus tard dans un appartement. »

Laurent, 41 ans.« Je n’ai pas encore de place en foyer, le SAT ça sert à découvrir le fonctionnement du foyer, rencontrer de nouvelles personnes et être de plus en plus autonome. »

Élodie, 34 ans.« Je viens au SAT pour apprendre à être autonome. Un jour je voudrais avoir un foyer, après un foyer appartements et enfin avoir mon propre appartement où j’aurais un animal. Ici, j’ai appris à me servir d’une machine à laver. »

Jérôme, 29 ans.« Je viens au SAT parce que j’y suis bien. Ce qui me plaît c’est l’ambiance et les chambres. Plus tard je voudrais vivre dans un foyer collectif et le SAT m’apprend plein de choses comme prendre soin de moi. En plus les éducatrices sont hyper sympas.»

Ce sont ceux qui viennent qui en parlent le mieux !Nous avons expliqué aux résidents que nous écrivons un article et nous leur avons proposé de partager leurs avis et expériences du SAT :

Paolo, 42 ans.« Moi je viens faire des stages, j’ai appris à mettre la table et préparer seul mon petit déjeuner. Chez moi je garde des photos du SAT. »

Partenariat et bénévolat

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Bénévolat en ESAT L’ALGED, Association de parents bénévoles, rappelle et affirme la nécessité d’accueillir de nouveaux bénévoles pour prendre en charge des activités de soutien et effectuer un travail en lien avec les professionnels qui encadrent les personnes accueillies.

P roposer un logement ou un travail aux personnes accueillies à l’ALGED ne suffit pas, il faut aussi leur faciliter l’accès au savoir, au savoir être, et au savoir-faire. Tout cela fait l’objet du « soutien ».

Déjà en 1978, un cadre légal (circulaire 60 AS du 8 décembre 1978) définissait les temps de soutien et leur importance pour les ouvriers des ESAT.Ainsi, la notion de soutien se décline en deux types :- « les soutiens du premier type qui rentrent sous la notion large d’activités professionnelles au côté des activités proprement productives, sont

ceux qui concourent à la mise au travail et à mettre le travailleur handicapé à même d’exprimer de la manière la plus profitable pour lui, sa faculté de travailler ; formation, préparation au travail, recyclage, éducation gestuelle, encadrement technico-éducatif permanent, etc. » Ces soutiens sont pris en charge par les professionnels.

- « les soutiens ou activités du second type correspondant à ce que le décret appelle activités extraprofessionnelles ; il peut s’agir d’organi-sation des loisirs, d’activités sportives, d’ouverture sur l’extérieur, d’initiation à la vie quotidienne, etc. »

Les soutiens de second type sont pris en charge par des professionnels et /ou des bénévoles. Ainsi définis ils regroupent donc une variété d’activités dans lesquelles les bénévoles peuvent exceller suivant leurs disponibilités, compétences, hobbies…et surtout leur volonté d’accompagnement.Aujourd’hui, le projet associatif 2020, dans son « Axe 1- Association » propose de renforcer les actions de bénévolat pour un accompagnement encore amplifié des personnes accueillies.L'engagement des bénévoles, leur disponibilité et la diversi-té de ces activités permettent une ouverture vers l'extérieur et une meilleure insertion sociale si nécessaire à nos per-sonnes accueillies en recherche d'autonomie.Un petit tour d'horizon de nos 4 ESAT nous a per-mis de mesurer l'intérêt du soutien de second type, tant pour les ouvriers que pour les bénévoles, comme le prouvent les témoignages.

Les temps de soutien : quelle organisation ?L’organisation des temps de soutien se prépare long-temps à l’avance, souvent dès le mois de juillet pour des temps de soutien qui débutent à la rentrée des vacances d’été. Les ouvriers font leur choix parmi les activités pro-posées : soutien « scolaire », informatique, couture, arts plastiques, ou autres.Ils peuvent choisir une ou deux activités qui correspondent parfois à leur Projet Person-nalisé : par exemple, savoir compter pour davantage d’autonomie.Il faudra bien sûr tenir compte au fil du temps de la charge de travail des ateliers, mais aussi et surtout pour l’organisation annuelle du nombre et de la disponibilité des bénévoles :- ainsi à La Roue, 3 équipes de 2 bénévoles en soutien scolaire, en couture et en

peinture permettent d’assurer une continuité au cours de l’année en cas d’indisponibilité de l’une ou de l’autre,

- à Robert Lafon, le bénévole en soutien informatique prend en charge 2 groupes pour un cycle sur la moitié de l’année et 2 autres groupes pour un second cycle en fin d’année. La demande est forte en informatique et les ESAT manquent cruellement de bénévoles.

Les temps de soutien : quel suivi ?Le soutien du second type fait partie intégrante de la vie à l’ESAT et nécessite des rencontres entre les bénévoles et les équipes : se connaître, s’adapter aux besoins à la personnalité des ouvriers, échanger, et renforcer l’intérêt des activités par

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une approche pratique est indispen-sable. Des bilans sont organisés avant les vacances d’été.

Devenir bénévole ? Des parents, amis, et même anciens salariés sont venus proposer leur par-ticipation, mais d’autres personnes se sont manifestées spontanément aux établissements suite à leur recherche d’activités bénévoles dans le domaine caritatif. Faire partager son expé-rience, ses connaissances dans quelque domaine que ce soit, est une première motivation, l’empathie, la conviviali-té, viennent conforter le bon déroule-ment de toutes ces activités...

Chantal Muller, Chantal Sediri

Simone et Jacqueline en compréhension et lecture :Arrivées depuis 8 ans à l’ESAT de La Roue, nous oeuvrons en tant que bénévoles. Nous intervenons une fois par semaine pour «donner» (dans tous les sens du mot) aux personnes qui en font la demande.Par notre collaboration et notre entente mutuelle, nous sommes devenues de vraies amies.De ce fait, notre horizon s’est élargi aux moniteurs et monitrices.Nous avons toujours beaucoup de satisfactions à échanger avec les personnes accueillies qui apprécient de venir à notre soutien.

Renée en soutien peinture :J’ai découvert le monde du handicap quand j’enseignais au collège en tant que professeur d’arts plastiques par l’intermédiaire d’une section d’enfants autistes. J’ai appris à travailler avec eux et j’ai beaucoup appris. Une fois à la retraite j’ai souhaité continuer à rencontrer ces personnes. On trouve de la chaleur, de l’humanité et ils me posent sans cesse la question « qu’est-ce que la normalité ? »Je leur apporte mais ils m’apportent aussi.

Des bénévoles témoignent:

Madame Clere, en soutien scolaire Depuis 2005, j'anime cette activité, à l’ESAT Rivet, avec toujours beaucoup d'enthousiasme. Mon objectif est de leur permettre une meilleure intégration sociale en améliorant leur compréhension de l'écrit, leur orthographe... et leur expression verbale. Les supports pédagogiques sont très variés, des livres, des situations concrètes de la vie quotidienne... Les séances s'effectuent dans la convivialité, sans oublier les anniversaires. Nous faisons aussi des sorties (au musée des Confluences en juin).Pour cette animation, inutile d'avoir une formation d'enseignant, il faut être à l'écoute de leurs besoins et faire preuve de bienveillance. Constater les progrès des ouvriers, leur épanouissement et la création de liens avec eux est une grande satisfaction.

UN GRAND MERCI À TOUS LES BÉNÉVOLES :À l’ESAT Lafon, Mesdames Chaigne, Dejubecourt, Juvanon pour le soutien scolaire, et Monsieur Baud pour l’informatique,À l’ESAT Baron, Mesdames Thiebaud, Verrière, Grandmoujin pour le soutien scolaire et Monsieur Dautonel pour son activité « Mimes »,À l’ESAT Rivet, Madame Clere pour le soutien scolaire,À l’ESAT La Roue, Mesdames Fayolle, Bourgeois et Bertoni pour la peinture-arts-plastiques, Mesdames Foret et Roux pour la couture, Mesdames Aujiard et Brunet pour le soutien scolaire�


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La batucadaEn septembre 2003, trois éducateurs spécialisés, intervenant chacun sur l’une des trois sections de l’IME du Grappillon, décident de créer une ba-tucada, orchestre de percussions brési-liennes avec une quinzaine de jeunes.Outre le fait que c’est un espace qui permet à chaque jeune de prendre conscience de ses facultés, cette pra-tique de la musique permet aussi de travailler plus en douceur certains ap-prentissages.

Faire partie de la batucada, c’est pro-poser aux jeunes une façon de prati-quer la musique en groupe. Jouer cela suppose pour chacun des musiciens, de comprendre et de mettre en œuvre le maniement d’un instrument, de mémoriser les différents morceaux en liant corps et rythmes.Le principe d’un orchestre, quel qu’il soit, est de jouer ENSEMBLE. Pour beaucoup de jeunes du Grappillon, une des difficultés principales est cette acceptation de l’Autre, de son

existence même. Entrer en relation, faire avec l’Autre, prend chez certains jeunes plusieurs mois, voire plusieurs années.

La batucada permet :- à chacun de trouver sa place en fonc-

tion de ses capacités,- de favoriser sa capacité à s’écouter

les uns les autres, à être ensemble, à jouer,

- de provoquer des rencontres au-delà de l’institution spécialisée.

TAmbAs est une as-s o c i a t i o n

montée dans le but de pouvoir changer le point de vue de cha-cun envers le handicap� Nous souhaitons fédérer, mélanger grâce à l'art et plus précisément la musique : en ce qui nous concerne la batucada� Nous souhaitons que chacun se rende compte de la force mentale et des nombreuses capacités qu'une personne handicapée peut avoir en elle� Trop souvent dans notre société, nous relé-guons la personne handicapée à quelqu'un qui a quelque chose en moins� Nous voulons montrer au contraire que ces personnes ont quelque chose en plus�

Les TAMBASUne association dans l’Association

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Chacun gagne en confiance et le groupe en ressort soudé, motivé par le plaisir de jouer ensemble et par la production de musique pour le public.

Les TAmbAs« On nous appelle les TAmbAs. Le plus petit d'entre nous a 12 ans. l'aîné, 20. Nous sommes une ving-taine de garçons et filles, et ensemble, nous avons monté une batucada pas comme les autres. Extraordinaire.Ensemble, nous avons gagné un pari.Naguère, la plupart nous regardait comme de jeunes handicapés. Et c'est vrai, nous sommes tous atteints de dé-ficiences intellectuelles. Avec troubles associés, pour certains d'entre nous. Pour les autres, les valides, cette diffé-rence était ce qui nous définissait, par défaut.Mais ça, c'était avant. Depuis, tout a changé. Depuis nous avons appris à taper sur les percussions brésiliennes. Depuis, nous sommes devenus les TAmbAs. Depuis, les valides sont de-venus notre public, celui qui danse sur notre répertoire latino, à Lyon, Berlin et ailleurs. Depuis, ils nous regardent comme ces musiciens de samba que nous avons appris à être. Nos handi-caps ? Ils sont passés à l'arrière-plan.En vérité, c'est dans notre école un peu spéciale que nous sommes deve-nus percussionnistes. C'est là, à l'Ins-

titut Médico Educatif du Grappillon, à Sainte-Foy-Les-Lyon, que nous avons fondé les TAmbAs.Magie du sort et de notre enthou-siasme : notre batucada a grandi vite, fort, s'est développée, au point de passer les frontières et d'affronter de grandes scènes.En 2009, nous avons joué à Berlin pour les 20 ans de la chute du Mur. En 2010, nous remportions le second titre du concours "Auf geht's, on y va!" organisé par la fondation Bosch. En 2011, nous étions place des Ter-reaux, au programme de la BatUca-Da des mille, événement initié par le conservatoire de Lyon, pour les 30 ans de la fête de la musique. Et en 2015, nous participions au plus grand festi-val mondial (hors Brésil). C'était à Co-burg, en Allemagne. Et en 2016 ? »

SAmbAniÕÀ nous de jouer ! On prend les ma-nettes en lançant SAmbAniÕ. une fiesta samba, comme son nom l'in-dique, le samedi 15 octobre 2016, en plein coeur de Lyon (au parc Sergent Blandan). À notre invitation, 250 per-cussionnistes lyonnais, berlinois et ba-varois débarqueront au coeur de la cité des Gaules.Nos handicaps respectifs ne nous rognent pas les ailes. La preuve : jusque-là, nous nous étions contentés

de répondre aux invitations. Cette fois, c'est nous qui sommes à la manoeuvre.Le pari est de réunir à Lyon, en syner-gie, de nombreuses Batucadas de la ville, qui n'ont jamais joué ensemble. Un festival fédère bien des talents, engouement précieux pour nous, qui avons besoin d'aide pour dépasser nos handicaps.Cet événement construit avec l'Alle-magne s'inscrit dans une volonté forte d'échange, au sein d'une métropole à dimension européenne.

Le festival En ce quinze octobre, le soleil était


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bien présent, c’était une belle journée d’automne, une journée de musique, une journée de fête pour tous, partici-pants, familles et promeneurs qui ont découvert le festival au parc Sergent Blandan.Onze musiciens ont battu le rappel depuis une péniche, entre Saône et Rhône, avant un grand rassemblement au parc Sergent Blandan. Cette jour-née nous l’avons voulue au rythme et aux couleurs de la culture latino-amé-ricaine, avec musique, danse et arts graphiques. Pour finir cette journée, tous les groupes réunis ont joué à tout rompre sous la direction de Serge Choplin pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Une réussite pour les TAmbAs, mis-sion accomplie pour les jeunes du Grappillon. Félicitations à Serge Cho-plin, aux organisateurs du festival, Alexis Jeanjean et Lucile Clermont pour leur détermination et leur enga-gement, et à leurs précieux collabo-rateurs Matthias Million, Madeleine Manigand et Evelyne Cutayar qui ont beaucoup oeuvré en coulisses pour ce superbe résultat.

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Minibus à disposition pendant le séjour,Des équipes d’encadrement issues du sec-teur médico-social,

Des séjours en «pension complète»

SAmbAniÕ« Le samedi 15 octobre 2016, on était au rendez-vous à 8h30.

Les équipes des TAmbAs sont montées sur le « bateau bleu » de Vhasi.Le bateau est parti.

On a joué en se dirigeant vers le quai en dessous du pont Gallieni.On est descendu du bateau »

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Sortie au Musée des Confluences le 22 mai 2016 avec les résidents du Tremplin

Au préalable, la sortie de ce dimanche était une belle ba-lade au parc Sergent Blandan

avec goûter pique-nique. Nous avons dû changer nos plans à cause des ca-prices du temps de ce mois de mai très pluvieux. Notre choix de repli fut le Musée des Confluences, une première pour tous !

Il y avait beaucoup de monde, d’où une surveillance accrue pour « rester groupir », surtout que l’espace « Origines, les récits du monde » se trouve dans la pénombre.

En entrant, nous passons devant 3 demoiselles préhistoriques, de plus de 18 000 ans, encore bien conservées pour leur âge ! Et c’est non sans mal que nous devons expliquer cette époque sur terre…

Devant l’imposant mammouth, nous sommes en admiration face à ses dimensions osseuses et demandons alors à nos amis d’imaginer la vie à cette époque sur terre, d’où bien des questions ...En redescendant les escaliers du musée, une magnifique vue sur le Rhône inspire

une prise de vue où, comme installés en cabine de pilotage d’un paquebot, nos amis sont en pleine rigolade !

A la fin de la visite, nous dirigeons nos résidents au bout de la pointe Confluence afin de faire découvrir l’endroit où Saône et Rhône se mêlent en un seul grand fleuve et ceci sous un ciel menaçant, en dérangeant quelques cygnes méfiants. L’un d’eux plus menaçant, se permet de nous inviter à déguerpir !

Tous sont ravis d’être à cet endroit qu’ils ne connaissaient que de loin et depuis les quais en passant quelquefois en véhicule.Ça se passe « ONLY LYON » (seulement à Lyon), une photo souvenir devant la maquette d’un lion tout rouge pour immortaliser cette journée passionnante et inoubliable pour nos résidents du Tremplin !

Finalement ce fut une nouvelle averse et non les cygnes qui nous fit rejoindre en hâte le minibus.Merci à Corinne, mon équipière bénévole du jour…elle aussi bien conservée, mais elle n’a pas 18 000 ans !

Martial Morin

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En 2016, le Comité des Fêtes a organisé…

• Le bal des rois• Les repas dans les ESAT• La fête de l’été• La tombola

Pâtisseries

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Glaces

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offert Spectacles

Animations

Tajine 15 € (*)

Sur réservation

avant le 15 juin

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de jeux

Nombreux lots :

TV grand écran,

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à 17 h 30

(*) Personnes accueillies et anciennes personnes accueillies à l’ALGED, Éducateurs accompagnateurs : 13 €

N° 00000

Associaon Lyonnaise de Geson d’Établissements pour personnes Déficientes Siège Social : 14 Montée des Forts, 69300, Caluire-et-Cuire

Avis favorable de la Mairie de Caluire et Cuire du 22 décembre 2015

Dimanche 26 juin 2016 V

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Grande fête dʼété de lʼALGED !

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Gros lot : Une télévision grand écran et de nombreux autres lots dont : un Vélo électrique, un micro-ordinateur portable,

un appareil photo numérique, une tireuse à bière ... Tirage au sort le 26 juin 2016, à 17h30, sur le site de lʼALGED,

dans le parc du Foyer Michel EYSSETTE (Val dʼOzon), 3 rue du repos, 69360, Saint-Symphorien dʼOzon

Les gagnants ont lʼobligation de retirer leurs lots dans un délai de trois mois après le tirage

Les lots non retirés à lʼexpiration de ce délai seront acquis de plein droit à lʼœuvre Ce billet est vendu 2 € (soit 10 € le carnet de cinq billets)

TOMBOLA AU PROFIT DES LOISIRS

Nom

:

Étab

lisse

men

t :

… et a participé • à la randonnée des babaux

de Chaussan

Des moments de partage, de convivialité "ensemble".

Vie a

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… ainsi, en 2016, le Comité des Fêtes a subventionné …• des sorties• des activités• du matériel vidéo

et informatiqueFilms du Val d’Ozon « nos films sont réalisés grâce à du matériel vidéo de qualité financé généreusement par l’équipe du Comité des Fêtes »

• des chèques cadeaux pour la remise des médailles du travail des ouvriers des ESAT

• le groupe de batucada du Grappillon pour l’organisation du festival SambAniÕ

• la CEF pour l’organisation de ses activités.

Vie associative

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Que faire "ensemble" avec l’ALGED en 2017 …

Vibrez au son du gospel

Gospel JAM & friends Chef de chœur - Sabine Kouli

Grand Temple 3, quai Victor Augagneur 69003 Lyon

Dimanche 19 mars 2017

17 heures

Datesimportantes Notes

MonagendaALGED-COMITEDESFETES 2017

DATESARESERVERIMPERATIVEMENT15/01/1711/02/17

8/04/2017

BaldesRoisàChaponostRepasESATHélèneRivetLyon9ème

RepasESATRobertLafonVilleurbanne19/03/17 ConcertGospelauGrandTempleLyon3ème

20/05/1725/06/2017 Fêtedel'été

RepasESATLAROUERillieuxenoctobreLotoennovembre

RepasESATDidierBaronChaponost Fêtedel'étéNouveaulieuàconfirmer

AgendadudeuxièmesemestresurlaRevueEnsembledejuin

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Le temps d’un week-end, six rési-dents du Foyer de Vie du Trem-plin sont partis se mettre au vert

aux environs du Lac des Sapins, séjour organisé par notre animatrice coordi-natrice du site et une éducatrice du groupe vert.Un seul programme : la détente ! Quand certains ont mis les pieds dans l’eau, d’autres se sont essayés au land-art, ou ont peaufiné l’art subtil de la sieste sous les arbres…Ce week-end a eu des accents de « Koh-Lanta » d’après un participant. En effet, nous avions choisi un héber-gement en tipi ! Une véritable pause hors du temps, hors des habitudes, au cœur d’une na-ture riche et habitée : chevaux et po-

neys jouxtent les tipis, plus loin, les poules picorent au bord de la rivière, un peu plus haut les co-chons se reposent…Au milieu de toute cette na-ture, d’autres vacanciers profitent comme nous de ce lieu si dépaysant. C’est en particulier sous le grand tipi que nous avons passé une soirée en-flammée, certains pous-sant la chansonnette, d’autres faisant carré-ment le show, autour d’un feu où les chamal-

lows grillés furent partagés, tout au-tant que la bonne humeur et les rires.

> LE TREMPLIN <

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Le Trophée Inter-Établissements 2016 des foyers de vie de l’ALGED sur le site du Val d’Ozon

Mercredi 7 septembre dernier, Mélanie, Romain, Claude, Franck, Christophe et Ar-

thur du site du Tremplin se sont ren-dus sur le site du Val d’Ozon pour défendre les couleurs de leur foyer à l’occasion du Trophée Inter-Établisse-ments de l’ALGED. Sous la bannière orange (de l’équipe des oranges pres-sées la bien nommée), ils se sont mesu-rés à leurs adversaires d’un jour, mais néanmoins amis, des autres foyers de l’ALGED au cours d’épreuves spor-tives et ludiques menées tambour bat-tant autour du thème de la poule.

Le jeu de « Vas te faire cuire un œuf » leur a permis une mise en jambes stra-tégique dans laquelle ils ont dû choisir un outil pour transférer de l’eau depuis une bassine jusqu’à une casserole dans laquelle flottait un œuf. Chacun y est allé de sa propre ruse pour remplir la casserole au plus vite et au plus haut grâce à une louche, des grosses serin-gues, un petit flacon ou encore une éponge. Ce qui fait que les 2 litres d’eau ont rapidement été atteints.

Victorieuse, l’équipe des oranges pres-sées s’est ensuite rendue jusqu’à la joute suivante, celle du quizz. Évi-demment, pour rester fidèle au thème choisi, il a porté sur la poule. Et là en-core, l’équipe du site du Tremplin a su être au top en répondant avec efficacité aux questions posées…quand le thème est inspirant, les choses semblent sou-

vent plus faciles. Et bien entendu, vu la chaleur ambiante, une pause bois-son est venue saluer la performance accomplie.

L’épreuve qui a succédé, celle qui a été nommée « Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier », a mis en avant l’adresse de nos compétiteurs. Là encore, boostés à fond, ils avaient pour objectif de lancer des pompons dans 3 paniers placés à 3 niveaux diffé-rents. Chacun d’eux valait un nombre de points différents. Et les paniers se sont succédés, permettant à chacun de marquer et de faire valoir sa dextérité. L’envie de gagner était bien présente et a sûrement participé à la réussite de l’épreuve.

Après ce moment dynamique, les 6 représentants du site du Tremplin se sont attablés pour remplir en 10 mi-nutes des assiettes de graines et de maïs. Il fallait en effet transvaser la nourriture des poules d’une assiette à l’autre en utilisant une fourchette et

un couteau. Bien que la méthode ne soit pas ordinaire, les résidents ont su se sortir de cette mission avec les hon-neurs.

Baptisée « On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs », la dernière épreuve de ces olympiades fut fidèle à son intitulé. Elle nous a offert de grands moments de compétition et de rigolade pour notre plus grand plaisir ! Slalomer entre des plots avec un déam-bulateur, marcher dans des cerceaux puis finir la course en fauteuil roulant, tout ça en tenant un ou plusieurs œufs sans les casser, fut une réelle épreuve digne des grandes heures d’Intervilles. Mais les oranges pressées ont su ruser et certains joueurs ont pensé à mettre les œufs dans les poches puisque rien ne l’empêchait. Bref l’équipe fut effi-cace jusqu’au bout…

C’est un concours de gâteaux qui a permis de départager les candidats. Chaque équipe avait en effet dû confec-tionner et apporter une pâtisserie ré-alisée sur le thème de la poule. Et la superbe cocotte à la carotte du Tremplin a sûrement favorisé la victoire de l’équipe. Á moins que ça ne soit Franck, élu jury d’un jour par ses camarades, grâce à sa notation….

Cette très jolie journée s’est ainsi ache-vée sur des notes enthousiastes et sou-riantes. Finalement, toutes les équipes avaient gagné, même si seule celle du site du Tremplin avait fini par rem-porter la lourde tâche avec la grande joie de préparer le Trophée de l’année prochaine. Les applaudissements des participants, les félicitations des ani-mateurs et les remerciements de tous sont venus saluer le travail, l’investis-sement et la bonne humeur de Jérémy à qui nous devons les bons moments de la journée.

L'Équipe d’Animation du Site Tremplin :

Aline Bourlez, Krystell Collomb Defait,

Marie-Céline Gourdon

> LE TREMPLIN <

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Mini-camp au pied du Mezenc(Haute-Loire)

Du mercredi 6 au vendredi 8 juillet dernier, 8 jeunes du SESSAD de Fourvière ont

participé à un mini-camp en Haute-Loire, au Mézenc.Au programme : randonnée, fabri-cation de pain et de fromage, pi-que-nique au bord d'un lac, baignade et veillée foot en pleine coupe de l'Eu-ro 2016 !Une petite escapade rafraîchissante pour finir l'année tous ensemble.Marie, Sandrine et Carole, éducatrices ont accompagné ces jeunes pour un « vivre ensemble » si cher aux valeurs de l’ALGED.

Le concert des Black Lilys : mémorable !Le 6 juin 2016, l’IME de Fourvière a accueilli le groupe lyonnais Black Lilys pour un concert dans le self de l’établissement. Formé il y a trois ans, ce groupe, composé d’une sœur (Camille), et d’un frère (Robin), tourne aujourd’hui partout en France dans un registre pop folk.

L’installation a démarré à 10h30 au self. Les musiciens étaient accompa-gnés de leur manager et ingénieur du son : Sébastien. Ils ont répété et fait le réglage du son : ce qu’on appelle les balances.

À 14 heures, les jeunes et le personnel de l’IME, ainsi que certains adultes du Foyer, sont venus pour assister au concert. La première chanson que Ca-mille a chanté était « Blood ties », ce qui veut dire : les liens du sang. Une chanson symbolique selon eux. Ca-mille au chant jouait aussi de l’uku-lélé, du tambourin et du synthétiseur, Robin lui jouait de la guitare.Avant la fin du concert il y a eu un jeu de questions-réponses entre le public et le groupe, puis certains jeunes et

un éducateur ont fait une surprise aux Black Lilys : ils ont chanté un titre de The Do pour eux, et une chanson en Tamoul. Ils étaient ravis. Après la dernière chanson, « Color my soul », que tout le public a chanté en même temps dans une ambiance vrai-ment chaleureuse, nous avons pu nous faire dédicacer leur CD avant de les quitter, dans l’émotion.

Thomas, avec l’aide du groupe G4 (IME Fourvière)

> SITE DE FOURVIÈRE <


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Camping aux portes du Beaujolais…

Sur la demande de quelques rési-dents, le Foyer d’Hébergement de La Providence a organisé les

21 et 22 mai 2016 un week-end cam-ping à Anse.Dès 10 heures du matin tout le monde était fin prêt pour le départ. Le temps de charger les 3 véhicules et le groupe de 19 campeurs s’embarquait pour l’aventure.Le temps était magnifique et la bonne humeur de la partie… Quoi de plus motivant que de vivre un temps à l’ex-térieur de l’établissement, une expé-rience différente ?L’arrivée au camping a été l’occasion d’installer les affaires dans les 3 cha-lets, puis un petit apéro (vacances oblige !) et à table pour notre premier pique-nique. Les estomacs rassasiés, il est temps de prendre

le petit train qui nous amène directe-ment au lac pour une baignade pour les plus courageux, une sieste, une découverte du lieu ou bien encore du sport sur le parcours prévu à cet effet. Nous reprenons le train en direction du camping pour diverses activités : certains (toujours aussi courageux !) s’éclatent à la piscine sur le tobog-gan, d’autres préfèrent le mini-golf. Le temps file très vite, le repas du soir s’organise petit à petit. Sébastien, Hadrien, Noël, Kevin chapeautés par Élodie se mettent au barbecue. Émile se met à la guitare. Yvette, Edith, Gilles, les 2 Damien(s), Constance, Cécile, Sylvana, Sylvie, Antoine, Gré-gory ont repéré l’apéro et s’installent. Christiane la veilleuse nous rejoint et est acclamée à son arrivée. L’odeur des saucisses fait le reste. Après un bon

repas agrémenté

par la salade de riz préparée la veille par notre collègue Aurélie, progressi-vement le coucher s’organise. La pis-cine et la journée ont fait leur effet car la fatigue est palpable… Á 22 heures 30, mis à part Noël et Émile tout le monde rejoint les bras de Morphée !L’équipe ne tarde pas non plus, demain est un autre jour….Au réveil le temps n’est pas le même que la veille, il ne fait pas froid mais le ciel est menaçant. Quand tout le monde a déjeuné, nous partons à l’ar-rière du camping pour aller voir la foire artisanale qui s’organise ce dimanche. C’est l’occasion aussi d’organiser une petite pétanque. Le temps passe très vite et il faut penser également à net-toyer les chalets qui nous accueillent.La pluie fait son apparition, nous devons nous résoudre, après le pi-que-nique à quitter le camping à re-gret, direction le foyer. Ce week-end a été très bénéfique pour les uns et les autres. L’implication de l’ensemble de l’équipe éducative avant le départ a permis à l’organisation de tourner, donc à tous un grand merci ! Les seuls bémols ont été les mous-tiques et le temps du dimanche…Prêts à repartir ! A l’issue du week-end, les propositions ont fusé : la mer, Damien propose même l’Angleterre, New York, Eurodisney… Y’a plus qu’à !

Élodie, Nathalie et Laurie Éducatrices

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Communiquer en FALC Facile A Lire et à Comprendre

Vanessa, Christelle, Joana et Jean-Pierre : «Nous avons as-sisté à une formation Facile A

Lire et à Comprendre».

Aujourd’hui nous avons mis en place un tableau dans le couloir de l’ESAT Robert Lafon où chacun peut trouver les informations concernant la vie de

l’établissement, de l’Association, l’or-ganisation de sorties, des réunions CVS, et diverses informations…

Pâtissier d’un jourCette année encore, Restalliance, prestataire pour les repas de l’ESAT, a organisé le concours « Pâtissier d’un jour ».

Après le cygne en pâte à choux garni de crème chantilly, pré-senté sur un lit de pâte à sucre

bleue par Émilie en 2014, après les petits pots de génoise garnie de crème « ivoire » et qui ont permis à Lydie de gagner la première place du concours en 2015, que va-t-il se passer en ce 22 septembre 2016 ?Á l’ESAT Robert Lafon, le chef cuisi-nier William a été remplacé par Flo-rian et ce dernier, tout aussi enthou-siaste que son prédécesseur, s’engage dans le challenge. Mais quel ouvrier pourra déployer ses talents de pâtis-sier cette année ? Cécile aime faire des

gâteaux : à elle de concourir. L’équipe ainsi constituée se prépare : le jour J, elle sera accompagnée d’Amanda Miro-Bosch, coordinatrice éducative.La « tarte au chocolat re-visitée », coque en choco-lat garnie de ganache, est joliment présentée sur un biscuit aux spéculoos. Les cadeaux et félicitations du jury présidé par le chef pâ-tissier, monsieur Philippe Bretignière, resteront longtemps dans les mé-moires, photos à l’appui.

A l’année prochaine, pour une nou-velle aventure …

Chantal Sediri

> ESAT LAFON <

Facile A Lire et à Comprendre

FALC veut dire Facile A Lire et à Comprendre.

On peut lire plus facilement.

On peut mieux comprendre ce qui est écrit.

Pour mettre le logo du FALC,

il faut que des personnes valident le document

avec un questionnaire.

Il faut dire que des personnes ont validé le document.

Exemple

Ce document a été lu et corrigé par les personnes

de l’ESAT Robert Lafon de l’ALGED

Si les consignes du FALC sont respectées,

nous pouvons mettre le logo,

et la phrase :

© European Easy-to-read Logo : Inclusion Europe. Plus d’information sur www.inclusion-europe.org


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1er juillet 2016 Soirée V.I.P à l'ESAT Robert LafonCette année, l'ESAT Robert Lafon a choisi pour sa sortie annuelle, une soirée VIP dédiée à la fête et aux jeux. Les ouvriers ont tous été reçus dans une salle spécialement décorée aux couleurs du casino et des V.I.P…

D es ateliers de divertissements avaient été prévus :

- Un atelier photo, avec un grand choix de déguisements et postiches, a été mis à la disposition de tous pour la réalisation de photos parfois stylées et dans tous les cas très drôles : per-ruques toutes en couleurs, déguise-ments, postiches, boas à plumes ont fait la joie de tous ! Les ouvriers ont pu laisser libre cours à leur imagina-tion et à leur bonne humeur en ré-alisant de superbes photos bariolées devant les deux décors réalisés par l'atelier imprimerie.

- Un atelier jeux de casino avec des mises factices, composé de deux tables de jeux proposant roulette craps n'a pas désempli, attirant une foule de joueurs très intéressés et captivés par les meilleurs croupiers de l'ESAT : Michel (chapeau rouge) et Patrick (chapeau vert).

Dans le même temps, le dance-floor était envahi de danseurs endiablés et expérimentés ; la fête a battu son plein jusqu'à la surprise du flash mob réalisé par toute l'équipe d'encadrement ! Tout le monde s'est retrouvé autour d'un magnifique buffet de verrines appétissantes et originales pour se restaurer lors de cette fête époustou-flante qui a duré jusqu'au bout de nos réserves d'énergie …

Christine Brunet, monitriceWilly Compingt, chef d’atelier

> ESAT LAFON <

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Exposition « Emergence » Le 30 juin 2016, Monsieur Damien Hilaire directeur du site de l’Ile Barbe, entouré entre autres de Monsieur l’adjoint au Maire de Caluire, inaugurait l’exposition «Émergence», à la mairie de Caluire.

Cette exposition accueillie dans l’Atrium de la mairie pour la longue période du 30 juin au 22

août, mettait à l’honneur les artistes, résidents du Foyer d’Hébergement, du Foyer de Vie et du Centre d’Ac-tivités de Jour du site de l’Ile Barbe. En cette période de congés, l’ex-position a reçu la visite des résidents, de leurs familles mais aussi des nombreux habitants de Caluire qui ont dé-couvert les talents des artistes du 14 montée des Forts.

> L'ILE BARBE <

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Une parenthèse ailleurs… Le projet de ce séjour émane d’une demande des résidents de l’unité Lagon.

De nombreux résidents de-mandaient à quitter le foyer quelques jours pour d’autres

horizons et d’autres rencontres ail-leurs, loin de la ville ; désireux de vivre à un autre rythme, plus « cool », plus convivial. Nous avons donc organisé et proposé en réponse, une semaine à la découverte d’un autre environnement, dans un cadre naturel, à la montagne, en partant tous ensemble, les 9 rési-dents et les 6 éducateurs de l’unité. Nous avons trouvé un grand gîte aux Plans d’Hotonnes avec une grande terrasse, des espaces verts et une vue plongeante sur les différentes pistes de ski. C’était très dépaysant.

La météo durant cette semaine nous a proposé un temps sec mais frais. Pour les personnes les plus réticentes, nous avons discuté une venue modulable afin qu’elles soient parties prenantes du projet, tout en respectant leurs vœux. Deux résidents ont ainsi choi-si de venir du lundi au mercredi pour l’un et du mercredi au vendredi pour l’autre.

Nous avons fait des jeux de société les soirs au coin du feu de cheminée, un barbecue un midi, une crêpe party. Nous avons partagé un déjeuner avec la chef de service. Nous avons pris l’apéritif plusieurs fois. Nous avons bu un petit verre au bar « le Coq’ain », fait des petites courses à la supérette du coin et des petites balades diges-tives dans les sentiers autour du gîte. Nous avons tous participé à l’élabo-ration des menus et mis la main à la pâte chaque jour pour confectionner les repas.

Nous avons proposé 3 activités princi-pales formelles : la visite d’une froma-gerie de Comté, où les résidents ont pu apprécier la confection du fromage, en déguster et en acheter ; la visite d’une grande ferme où ils ont pu voir diffé-rents animaux (vaches de tous âges, ânes, lamas, cochons, lapins…) et la visite d’un observatoire pour découvrir le système solaire et observer le soleil avec un télescope professionnel.

Le vendredi midi, comme il nous res-tait de l’argent, nous avons fait un « resto » pour bien terminer le séjour.Ce séjour, premier essai grandeur nature pour l’unité s’est révélé fort agréable pour l’ensemble du groupe. Nous sommes tous prêts à repartir pour de nouvelles aventures.

Cette expérience a été formidable pour les résidents. Ils ont pu profiter en-semble d’un séjour à la montagne et partager des moments festifs. Ce pro-jet s’est réalisé grâce à la participation du Comité des Fêtes de l’ALGED.

Pour l’équipe Lagon, Nadège Peredes

Vernissage aux Foyers

L’activité peinture animée par monsieur Mercklen est mise en place de-puis l’ouverture au sein des Foyers Jean-Pierre Delahaye. Elle a abouti cette année à l’exposition des

œuvres des résidents. Sylvana Alestra, Bernard Guiffray, André Jacquemot, Myriam Jarrin, Gilles Leclercq, Patrick Thionois, David Sauze et Eric Schwartz participaient à cette activité. Pour cette occasion, le self de l’IME s’est transformé en salle d’exposition.

Le mardi 7 juin, tous les résidents et personnels des foyers ainsi que les fa-milles des peintres étaient conviés à un vernissage. Ce fut un moment festif au-tour de bulles et d’amuse-bouches !

Nous espérons vivement recommencer ce temps de partage l’année prochaine.

Amandine Para, animatrice

> FOYERS JEAN-PIERRE DELAHAYE <

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Le sport, ça rend heureux, ça fait du bien à n’importe quel âge.

Rencontre avec Alexis Jeanjean Professeur d'Éducation Physique Adaptée à l’IME du Grappillon

À l'IME, l'éducation physique et sportive fait partie des activités inscrites à l'emploi

du temps des personnes accueillies.Bouger, se sentir vivre, s'épanouir dans sa tête parce qu'on est bien dans son corps, cela doit être accessible à tous.

J'ai rencontré Alexis Jeanjean, professeur d'activité sportive adaptée à l'IME Le Grappillon.Il exerce son métier auprès des jeunes des trois sections de l'IME.Il me confie « exercer, sûrement l'un des plus beaux métiers du monde ». Je lui demande alors de me parler de sa formation, et là, je découvre un parcours où passion et partage sont étroitement liés.Á 29 ans, Alexis est d'abord issu de l'IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres), il a donc travaillé la pédagogie. Né dans une famille d'enseignants d'éducation physique et sportive, terrain plutôt favorable à la naissance d'une vocation, il est dans un premier temps gymnaste.Après l'IUFM, Alexis fait une licence à l'UFR STAPS (Unité de Formation et de Recherche en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) dont la troisième année en Amérique du Nord, au Québec. Les options proposées ne le séduisent pas, sauf, l'APA (Activité Physique Adaptée). Le choix de cette option va lui faire découvrir, au travers de nombreux stages (bénévoles ou salariés), des associations dans

lesquelles il va travailler auprès d'un public aux besoins particuliers.Alexis travaille depuis 2009 à l'IME Le Grappillon.

Alexis, quelles sont vos motivations ?« Elles sont là, autour de moi. Chaque séance est une aventure collective. Chaque petit progrès est une grande victoire. Quand un jeune me dit « je me sens exister », je suis heureux. On avance ensemble. Je suis aussi très attaché à la prise d'initiative de chacun ».

Quelles sont les difficultés que vous pouvez rencontrer ?« Parfois c'est difficile de « caler » tous les jeunes, particulièrement en sport collectif. Ils sont tous différents et certains peuvent se fatiguer avant d'autres. L'harmonie est un vrai défi et elle contribue à la construction de certains projets collectifs avec d'autres établissements ».

Quels sont vos objectifs ?« J'aimerais créer, par exemple, un poste d'auxiliaire de vie de loisirs (AVL) au sein d'associations de loisirs où je suis actif et engagé comme La Passerelle ou VHASI. C'est important que les jeunes aient une personne référente dans leur activité sportive quand ils en pratiquent une à l'extérieur. Cela leur ouvrirait le milieu ordinaire et cela pourrait aussi soulager les parents et les rassurer à la fois ».

Merci Alexis de m'avoir accueillie avec gentillesse dans ce beau cadre verdoyant du Grappillon. Merci pour la passion avec laquelle vous exercez votre travail.Que l'on soit à l'IME, ou ailleurs à l'ALGED, on peut tous dire VIVE LE SPORT !

Karine Ohannessian

Billel, jeune de la section 3.« le sport, c'est bien pour les « pec »(toraux) et ça fait maigrir le ventre ».


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SARRA'SEMBLE 2016 Tournoi, Football, UnifiéLe jeudi 16 juin 2016, au stade de la Sarra à Lyon, près de Fourvière

Avant cet événement, les IME de l’ALGED, de Fourvière et du Grapillon, organisaient des

rencontres sportives amicales.L’idée d’un Tournoi Football Unifié, venue des éducateurs sportifs, Florence Pichot de l’IME de Fourvière et Alexis Jeanjean de l’IME du Grappillon a été : - d’associer d’autres IME non

ALGED (IME Saint Vincent de Paul, IME Les Marguerites, IME Le Bou-quet), des établissements du milieu ordinaire : collège Charcot, Interna-tionale School, IFRAP, et l’associa-tion Vhasi,

- d’inverser les rôles en allant au-de-vant des autres,

- de promouvoir un autre regard de la société sur le handicap.

Un Tournoi de Football Unifié a été or-ganisé avec des équipes de 8 joueurs : 4 joueurs d’IME associés à 4 joueurs de milieu ordinaire.Dans une ambiance de l’Euro 2016, des sportifs, jeunes et adultes, ont joué ensemble dans ce tournoi amical de football.Des matchs de Football Unifié (équipes mixtes : personnes valides et personnes

avec handicap) étaient également au programme afin de partager une pas-sion commune sous le même maillot.Des équipes portaient des noms de grandes nations du football : Belgique, Irlande, Angleterre, Autriche, etc.Comme tout grand tournoi l’exige, tout un staff technique accompagnait les joueurs : coaches, soigneurs, ar-bitres, photographes…Et bien entendu, le tournoi a été suivi d’une cérémonie de remise de récom-penses et coupes !Bravo à tous.

Martial Morin

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Un immense bravo et merci à tous les joueurs ! Jeunes et adultes, élèves et travailleurs,

avec et sans handicap.

Vous étiez plus de 150 à taper la balle. Lors des matchs ou dans les ateliers foot, vous avez su

aller à la rencontre de l'Autre, cas-sant les barrières et oubliant les pré-jugés pour porter un autre regard sur la différence. Même s'il n'y avait pas de classement, vous avez partagé en-semble les émotions du Sport comme on aimerait en vivre à chaque fois.

Immense merci à tous les enseignants, éducateurs, professeurs d'APA (activi-tés physiques adaptées) qui ont accom-pagné leurs sportifs durant la journée. Si cela a aussi bien fonctionné, c'est parce que chacun était dans le même esprit de convivialité et a été pleine-ment acteur du bon déroulement de la journée.

Merci également aux directrices et directeurs d'établissements, ainsi qu'aux représentants de l'association ALGED, qui ont pu se libérer pour venir nous voir et nous témoigner leur grand intérêt à l'objectif et au message de l'événement. En espérant que cela puisse vous donner des idées...

Merci au maire et aux élus de Lyon 5ème, à l'office des sports (OFISA 5), ainsi qu'à Yann Cucherat, adjoint aux sports de la ville de Lyon, de nous avoir aidé et soutenu et surtout d'être venu voir de leur propres yeux comment le sport pouvait ras-sembler, rapprocher et mélanger les êtres humains.

Merci à la société Restalliance pour son aide gracieuse.

Merci infiniment à tous les bénévoles qui ont été présents. Mise en place, animation, arbitrage, organisation, rangement. Vous avez été d'une effi-cacité à toute épreuve et d'une gentil-lesse incroyable.

Un grand merci aux directrices des IME de Fourvière et du Grappillon de nous avoir accompagnés dans la construction de ce projet.

Enfin, merci à Jean-Luc Bouchaud de Special Olympics France de nous avoir apporté son expérience et son aide lo-gistique.

Florence Pichot et Alexis Jeanjean Éducateurs sportifs

Côté pratique

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HANDIGUIDE le saviez-vous

Par Anne Thierry

Loisirs adaptés : Comment vous occuper

en semaine, le samedi ou

même tout le week-end ?

Vous avez des envies de sorties culturelles, voici quelques idées

Les six musées de la ville de Lyon sont gratuits pour les personnes en situa-tion de handicap et leur accompagna-teur. Ce sont les musées suivants :

Musée des Beaux Arts20, place des Terreaux 69001 Lyon

Musée d’Art Contemporain81, quai Charles de Gaulle 69006 Lyon

Musée Gadagne1, place du petit collège 69005 Lyon

Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation 14, avenue Berthelot 69007 Lyon

Musée de l’Imprimerie et de la Communication Graphique13, rue de la Poulaillerie 69002 Lyon

Musée de l’automobile Henri Malartre645, rue du musée Rochetaillée-sur-Saône Infos pratiques : Lors de la visite, pensez à apporter un justificatif du handicap : carte d’inva-lidité ou attestation d’AAH (Alloca-tion Adulte Handicapé) délivrée par la CAF.

Vous pouvez également vous faire éta-blir la carte musée, qui vous donne ac-cès pour un an, de date à date, à ces six musées. Elle est disponible à la billet-terie des 6 musées municipaux et gra-tuite pour les personnes en situation de handicap.

D’autres musées vous offrent aussi la gratuité à vous et à votre accompagna-teur, sur présentation d’un justificatif du handicap en cours de validité (carte invalidité, AAH).

Le Musée des Confluences86 Quai de Perrache 69002 Lyon

Le Musée Gallo-Romain17 rue Cléberg 69005 Lyon

Et pour d’autres encore, vous bénéfi-ciez d’un tarif réduit :

Musée des Tissus et des Arts Décoratifs 34 rue de la Charité69002 Lyon

Musée des Miniatures et des Décors de Cinéma 60 rue Saint-Jean69005 Lyon

Musée Urbain Tony Garnier 4 rue des Serpollières 69008 Lyon

Parlons spectacles :L’Opéra de Lyon, l’Audito-rium et la Maison de la Danse proposent un tarif réduit pour la per-sonne en situation de handicap et son accompagnateur.

Pour Les Subsistances c’est un tarif réduit pour la personne handica-pée et la gratuité pour son accompa-gnateur.A la Halle Tony Garnier, certains spectacles sont à tarif ré-duit pour la personne handicapée : se renseigner.

Vous pouvez aussi obtenir un tarif ré-duit dans certains cinémas comme le Comœdia à Lyon et souvent dans les salles de quartier du réseau GRAC (Groupement Régional d’Actions Ci-nématographiques)Il ne faut pas hésiter à demander, toujours avec un justificatif.

Parlons encore de la billetterie so-lidaire proposée par Culture pour tous : 280 coopérateurs culturels et sportifs alimentent quotidiennement la billetterie solidaire avec des infor-mations et des invitations gratuites (cinéma, théâtre, danse, concert, match, etc.).A l’ALGED, les foyers de l’Ile Barbe, La Providence, Le Tremplin, JP De-lahaye, le SAVS de Lyon 9ème et l’ IME de Fourvière ont accès à cette billette-rie et peuvent en faire bénéficier des personnes accueillies dans leur service.Et puis n’oublions pas, tous les ans, une manifestation emblématique de Lyon, la Fête des Lumières.A cette occasion, la ville de Lyon pro-pose aux personnes en situation de handicap un parcours accompagné gratuit (sur inscription, présentation de la carte d’invalidité et dans la limite des places disponibles), en centre-ville, pour découvrir certaines mises en lumière. Des guides professionnels, formés à l’accueil des personnes en si-tuation de handicap, et des bénévoles encadrent et commentent le parcours. Se renseigner sur le site web de la Fête des Lumières.

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Les six musées de la ville de Lyon sont gratuits

pour les personnes en

situation de handicap.

DécèsLe 9 mai, Madame BURILLIER, maman de Brigitte BURILLIER, accueillie au Foyer de Vie de l’Île Barbe.

Le 11 mai, Monsieur Noël RIFFARD, résident du site du Val d’Ozon depuis l’ouverture en 1999. Il allait avoir 69 ans en décembre 2017.

Le 27 mai, Madame Geneviève GUILMET, maman d’Hélène BASSAHON, résidente au Foyer d'Hébergement du site du Tremplin et ouvrière à l’ESAT Didier Baron.

Fin mai, Monsieur Damien GUÉROT, âgé de 33 ans, ouvrier à l’ESAT Didier Baron depuis 2003.

Le 26 mai, Monsieur BERT, papa d’Evelyne BERT accueillie au SAVS de Vaise.

Le 31 mai, Madame ELANCRY, maman de Carole ELANCRY, actuellement en séjour au SAT de La Providence.

Le 12 juin, Monsieur BIANCO, père de Jocelyne BIANCO, résidente au Foyer de Vie Jean-Pierre Delahaye.

Le 21 juin, Monsieur Robert ROMANOTTO, résident au FAM de la Providence depuis le 1er juin 2015.

Le 27 juin, Monsieur Maurice BESSON, résident au Foyer d'Accueil Médicalisé Jean-Pierre Delahaye.

Le 11 juillet, Monsieur Denis CHARAUD, ouvrier à l’ESAT Lafon pendant plus de 30 ans.

Le 18 juillet, Madame HUMBERT, maman de Philippe HUMBERT, résident au foyer J.P. Delahaye. Elle a été longtemps en lien avec les équipes et résidents de l'Île Barbe. Elle s’est éteinte à 102 ans ½. Madame COULET, sœur de Madame HUMBERT, est présidente du CVS.

Le 2 août, Madame Christine CHARNAY à l’âge de 50 ans. Elle était arrivée au Foyer de Vie du Val d’Ozon en 2002 puis a intégré le FAM en 2011.

Le 28 août 2016, Madame BOUALEM, maman de Zohra BOUALEM, accueillie au Centre d’Activités de Jour de l’Île Barbe.

Le 1er septembre, Madame Geneviève SANNIER, résidente du FAM de la Providence. Elle a été accueillie jusqu’à fin 2014 au CAJ de l’Ile Barbe, puis jusqu’à juillet 2016 au Foyer de Vie de La Providence.

Le 17 octobre, Madame SOUCHON 79 ans, maman de Christine VEILLET, résidente du FAM de J.P. Delahaye.

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Hommage à Denis Charaud Denis,Nous avons eu la chance de te compter parmi nous à l’ESAT

Robert Lafon pendant plus de 30 ans, un fameux bail.

Tu as démarré ta carrière à l’atelier im-primerie avec la machine Offset que tu as brillamment appris à conduire avec ton moniteur de l’époque, Charles Mathey, et ceux qui se sont succédés.

Ces dernières années tu es devenu le chauffeur incontournable de l’atelier blanchisserie.

Comme tu en avais le souci et comme tu le disais si bien et si souvent, « Il faut prendre soin du camion ». Alors, en ta mémoire et comme un symbole

nous nous attacherons à prendre soin de ton camion. Tes collègues seront là pour nous le rappeler.

Tu étais une personne dévouée, digne de confiance pour tes collègues et tes encadrants.

Nous garderons tous en mémoire ton sourire, ta gentillesse, ta bonhomie.Il nous est difficile aujourd’hui de te rendre toute cette sollicitude.

Tes petites et grandes attentions constantes pour tous, faisaient de toi un pilier de notre ESAT.

C’est pourquoi nous tenons à t’expri-mer toute notre gratitude et nos sin-cères remerciements pour cette excep-tionnelle contribution aux travaux et à l’ambiance de l’ESAT.

Tu es parti bien trop tôt nous laissant tous sans voix et devant un grand vide. Ton nom résonne encore dans tout l’éta-blissement et dans ce fameux camion que tu conduisais de mains de maître.

Denis, au nom de tous tes collègues et de l’équipe de l’ESAT, nous te re-mercions une dernière fois du fond du cœur pour ta générosité, ta bienveil-lance et ton professionnalisme. Merci donc pour tout ce que tu as su don-ner à l’ESAT dans son fonctionnement mais aussi et surtout à chacun d’entre nous par la qualité de relation que tu savais instaurer.

Vivront en nous les meilleurs souve-nirs d’un être charmant et au combien attachant.

Les collègues et tout le personnel de l’ESAT Lafon

MariageLe 10 septembre, Monsieur Fabrice RICHARD (Foyer de Vie de l’Île Barbe) et Madame Véronique SERRA (Foyer d’hébergement de l’Île Barbe).

Coup de cœur

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La vie réserve des surprises Un livre de Caroline Boudet

Elle, c’est ma fille, Louise. Qui a quatre mois, deux bras, deux jambes, de bonnes joues et un chromosome en plus…

… Ne dites pas à sa mère « C’est votre bébé malgré tout. » Non. C’est mon bébé, point. Et, « malgrétout », c’est moche comme prénom, je préfère largement Louise…

Ne dites pas à sa mère « Comme c’est une petite trisomique…etc. » Non. C’est une petite âgée de quatre mois qui est atteinte de trisomie ou qui a une trisomie, comme vous voulez. Ce 47ème chromosome n’est pas ce qu’elle EST, c’est ce qu’elle A. Vous ne diriez pas : « Comme c’est une petite cancéreuse… etc .»

Ne dites pas : « Ils sont comme ci, ils sont comme ça. » « Ils » ont tous leur caractère, leur physique, leurs goûts, leur parcours. Ils sont aussi différents entre eux que vous l’êtes de votre voisin.

Louise est atteinte de trisomie et c’est cette situation inattendue qui a conduit Caroline Boudet, sa maman, journaliste, à relater dans ce livre les neuf mois qui ont suivi cette naissance :

« Il retrace le chemin que j’ai pu parcourir dans la compréhen-sion et l’acceptation de la différence de ma fille ».

C’est une période de doutes, de questionnements, de combats contre les préjugés, d’acceptation de cette dif-férence racontée dans un style accessible à tous, à la fois touchant et humoristique. A lire…

« Elle, c’est ma fille, c’est tout. Et elle s’appelle Louise »

Chantal Sediri

Association Croc'LaVie : Organisme de vacances adaptées pour adultes.

Vos vacances avec Croc'LaVie seront Croquement bonnes !

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Quatre jeunes héros aux supers pou-voirs ont la lourde mission de sauver une classe d’enfants retenus prison-niers dans une grotte de la forêt du « Bois Perdu », par leur propre maî-tresse et deux bandits…Voici le synopsis de la BD réalisée par un groupe de quatre jeunes collégiens du SESSAD de Fourvière et leurs deux éducatrices.Chacun a créé son personnage, puis, au fil des séances du vendredi après-midi, l’histoire s’est construite petit à petit. L’aide de Lucie, responsable jeunesse de la bibliothèque de Saint Jean à Lyon, leur a été précieuse.Certains ont utilisé leurs compétences en dessin, d’autres ont fait appel à leur imaginaire, d’autres encore ont cher-ché des décors sur informatique.Quatre enfants d’un autre groupe, plus jeunes, ont également participé en créant les petits écoliers prison-niers.Enfin au bout de cinq mois de travail en commun et de beaucoup de pa-tience, les jeunes sont repartis fière-ment avec leur BD dans les mains.

Florence GenetChef de service SESSAD

de Fourvière

Les enfants de la forêt du Bois Perdu

…enfants

retenus

prisonniers

une grotte…dans

“Le Signal” une œuvre d’art pour La Providence - …€¦ · - Rencontre avec le professeur...

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