Le Shamrock, nov 2010, numéro spécial festival "Le Père Noël est-il un Rocker?"

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La longueur de cet article est comprise entre 175 et 225 mots. Le but d'un bulletin est de communiquer une informa- tion spécialisée à un public ciblé. Il constitue un bon moyen de lancer votre pro- duit ou service, de gagner en crédibilité et d'affirmer votre identité auprès de vos con- frères, membres, employés ou fournisseurs. Commencez par déterminer votre public. Recensez toutes les personnes intéres- sées par les informations contenues dans votre publi- cation, telles que les em- ployés ou des acheteurs potentiels de vos produits ou services. Vous pouvez créer une liste de diffusion à partir de cou- pons-réponse, de fiches- client, de cartes de visite collectées dans des salons professionnels, ou de listes de membres. Vous pouvez également acheter des listes auprès de sociétés. En parcourant le Catalogue de Publisher, vous trouverez de nombreuses composi- tions au style assorti à celui de votre bulletin. Déterminez ensuite le temps et l'argent que vous êtes disposé à consacrer à votre bulletin. Ces facteurs vous aideront à déterminer la fréquence et la longueur de publication. Une publication au moins trimestrielle est recommandée pour être considérée comme une source fiable d'informations et fidéliser votre public. Le SHAMROCK Le Shamrock N° édition spéciale Novembre 2010 Sommaire: Présentation du festival Les artistes de la 16e édition Interview du gagnant du Tremplin Les gagnants du tremplin: Les gagnants du tremplin: Découvrez Elisa de Découvrez Elisa de Label Rose Label Rose Soirée Rock: Soirée Rock: Absynthe Minded Absynthe Minded *de plus de 8numerospecial Le Père Noël est-il un Rocker? Soirée Electro: Soirée Electro: : : dead rock dead rock m m achine achine m m ustard Pi ustard Pi m m p p & & Stereoheroes Stereoheroes à l’Aé- à l’Aé- ronef ronef

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Le Shamrock novembre 2010 Numéro spécial pour le festival le Père Noël est-il un Rocker?, 16e édition

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La longueur de cet article est

comprise entre 175 et 225

mots.

Le but d'un bulletin est de

communiquer une informa-

tion spécialisée à un public

ciblé. Il constitue un bon

moyen de lancer votre pro-

duit ou service, de gagner en

crédibilité et d'affirmer votre

identité auprès de vos con-

frères, membres, employés

ou fournisseurs.

Commencez par déterminer

votre public. Recensez

toutes les personnes intéres-

sées par les informations

contenues dans votre publi-

cation, telles que les em-

ployés ou des acheteurs

potentiels de vos produits ou

services.

Vous pouvez créer une liste

de diffusion à partir de cou-

pons-réponse, de fiches-

client, de cartes de visite

collectées dans des salons

professionnels, ou de listes

de membres. Vous pouvez

également acheter des listes

auprès de sociétés.

En parcourant le Catalogue

de Publisher, vous trouverez

de nombreuses composi-

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Déterminez ensuite le temps

et l'argent que vous êtes

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publication. Une publication

au moins trimestrielle est

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et fidéliser votre public.

Le SHAMROCKLe

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Sommaire:

Présentation du festival

Les artistes de la 16e

édition

Interview du gagnant du

Tremplin

Les gagnants du tremplin:Les gagnants du tremplin:

Découvrez Elisa de Découvrez Elisa de Label RoseLabel Rose

Soirée Rock: Soirée Rock: Absynthe MindedAbsynthe Minded

*de plus de 8€

numero special

Le Père Noël est-il un Rocker?

Soirée Electro:Soirée Electro:: : dead rock dead rock mmachine achine

mmustard Piustard Pimmpp & & Stereoheroes Stereoheroes à l’Aé-à l’Aé-

ronefronef

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Attention mesdames et messieurs,

dans un instant , ça va commencer!

Le festival de musique Le Père Noël est-il un Rocker? revient

pour la 16e année avec une édition

forte en émotion:

6 soirées de styles différents,

19 groupes de nationalités variées,

2 des plus grandes salles de concert

de Lille.

Le concept reste le même:

=

Le Shamrock, magazine et blog

d’actualités musicales, se devait de

couvrir l’événement en détail. Les 4

« anciens », Diane, Franck, Julien et

Vianney, se sont replongés avec

délectation dans l’univers du festival

et y ont entrainé leurs nouvelles

recrues: Lucas et Vincent.

Univers aux multiples facettes

parce que ce festival musical est

aussi social: les artistes qui s’y pro-

duisent et les membres de l’organi-

sation du festival sont portés par

leur grand cœur. La musique, le bé-

névolat, c’est une

histoire de don.

Merci d’y contribuer par votre pré-

sence et le cadeau qui vous sert de

ticket d’entrée.

Univers aux multiples facettes, tou-

jours: des artistes très différents,

confirmés pour les uns et montants

pour les autres, un éclectisme de

genres plus ou moins connus du

grand public, c’est ce qui fait la ri-

chesse du festival.

Mais puisque nous sommes là pour

profiter du talent de 19

groupes, laissez-nous vous pré-

senter la programmation.

Ecrire sur ce que l’on maîtrise

reste toujours un vrai plaisir,

parce qu’on se sait capable de

communiquer notre délire au

lecteur. Mais quand il s’agit de

se plonger dans des styles de mu-

sique que l’on ne maîtrise pas tou-

jours très bien, c’est une autre paire

de manches. On part à l’aventure, à

tâtons, on écoute et on réécoute

pour s’en imprégner, apprivoiser le

style; mais ensuite on peut enfin

croquer dedans à pleines dents, et...

c’est tout simplement jouissif!

C’est avec une délectation non

feinte que nous vous présentons ce

nouveau numéro spécial consacré

au festival. Nous espérons que vous

y trouverez autant de plaisir à le lire

que nous en avons eu à l’écrire.

Le Sham’

EDITO

Dans ce numéro :

Les Présidents présentent p4

Soirée d’ouverture:

Colocks

Cherry Boop and the Soundmakers

Jim murple memorial

p5

Soirée Reggae:

Iphaze

Zenile

Kanka

p6

Soirée Electro:

Dead Rock Machine

Mustard Pimp

Stereoheroes

p7

Soirée Chanson française:

La Goutte

PPFC

Alexis HK

p8

Soirée Scratch:

Syncopera

Tha Trickaz

Scratch Bandits Crew

p9

Soirée Rock:

The Surgeries

Ladylike Dragons

Absynthe Minded

p10

Interview de Label Rose, 1e partie de

la soirée Rock

p11

1 jouet neuf

1 place de concert

1 enfant heureux

Page 4: Le Shamrock, nov 2010, numéro spécial festival "Le Père Noël est-il un Rocker?"

4

Commençons par le dé-

but : comment a été créé

ce projet ?

Au départ, c'est une his-

toire d'amitié : la ren-

contre entre deux asso-

ciations d'étudiants, Ad'lib

d'une part, qui regroupe

tous les passionnés de

musique, et VLV! (Vive Les

Vacances !) d'autre part,

dont l'objectif est d'organi-

ser des vacances pour

des enfants défavorisés

de la banlieue lilloise. Il y

avait une volonté com-

mune d'organiser une

collecte de jouets pour

Noël, qui a naturellement

débouché sur l'idée d'un

festival à but humanitaire,

alliant ainsi ce que ces

deux associations savent

faire le mieux. Lors de la

première édition, 3

groupes se sont produits

dans un bar pour l'unique

soirée du festival, et la

volonté de développer le

projet d'année en année

nous a mené, 16 ans plus

tard, à ce qu'est le festival

aujourd'hui : 19 groupes

qui se produisent sur une

durée de 6 jours.

A qui sont redistribués les

jouets collectés ?

Nous travaillons essentiel-

lement avec les centres

sociaux de la banlieue

lilloise : nous offrons 3

cadeaux par enfant, et

nous avons pour objectif

cette année de rendre 2

000 enfants heureux,

pour dépasser les 1 700

de la dernière édition.

Mais nous travaillons éga-

lement avec les Restos du

coeur et d'autres associa-

tions, afin que le festival

profite à un maximum de

personnes.

Qu'est-ce qui vous a tou-

ché dans ce projet ?

Ce qui nous a touché en

premier lieu, c'est évidem-

ment la finalité du festi-

val : pouvoir offrir un Noël

à des enfants défavori-

sés. Mais nous avons éga-

lement été séduits par le

moyen employé : c'est

quand même plus sympa

de faire une collecte

grâce à un festival de mu-

sique plutôt que de réali-

ser une collecte banale !

Non seulement les gens

donnent pour les enfants,

mais ils ont aussi droit à

un concert, et ce pour pas

cher ! Au final tout le

monde est gagnant...

« Le Père Noël Est-Il Un

Rocker ? » en 3 mots ?

Solidarité, originalité, et

effort. Solidarité avec les

enfants défavorisés, origi-

nalité pour le moyen as-

sez atypique choisi pour

collecter des jouets, et

effort car une semaine de

festival, c'est un an de

travail acharné, 90 orga-

nisateurs, et un investis-

sement total.

Comment sont choisis les

différents groupes qui se

produiront lors du festi-

val ?

On cherche à repérer les

groupes qui peuvent ex-

ploser très prochaine-

ment, et à toucher un

maximum de personnes.

On organise donc des

soirées à thèmes diffé-

rents, et chaque soirée

voit se produire une tête

d'affiche accompagnée de

groupes plus novices. On

en profite pour aider les

groupes en début de car-

rière en leur donnant un

moyen de se faire con-

naître.

Quels objectifs vous êtes-

vous fixés pour cette 16e

édition ?

Comme tous les ans :

faire mieux que la der-

nière édition ! C'est

Le « Perno » en quelques

mots

1994: Le Père Noël est-il un Rocker est créé par des étudiants bénévoles de

Lille

1994-2010: 16 éditions

En 15 ans, 50 000 ca-deaux ont permis à12000 enfants de vivre un véri-

table Noël

Artistes: Tryo, Sinsemilia, Dub Incorporation, Try Ann, Le Peuple de l’herbe, l’Or-chestre philharmonique de

Lille…

Le Père-Noël est-il un Rocker? 16e EDITI

ON

Plus de 90 bénévoles font vivre le festival lillois: Le Père Noël est-il un Rocker?. Mais qui les coor-

donne? 2 surhommes: les Prez’ du festival. Ils en connaissent les moindres recoins et tirent les

ficelles avec précaution et finesse pour que, chaque année, la nouvelle édition dépasse la précé-

dente.

4

comme ça que le festival

est devenu ce qu'il est

aujourd'hui. Au départ,

c'était juste une unique

soirée dans un bar. Avec

la volonté permanente

d'évoluer, le festival s'est

ensuite installé au Splen-

did, puis Tryo a accepté

de participer lors d'une

édition passée, ces diffé-

rents éléments ont contri-

bué à faire grandir le fes-

tival, et nous espérons le

faire grandir un peu plus !

Où serez-vous le 22 No-

vembre à 20h ?

Dans les loges, en train

d'accueillir les artistes et

de les chouchouter ! Mais

nous ne manquerons pas

de faire un petit tour dans

la salle pour profiter du

concert !

Page 5: Le Shamrock, nov 2010, numéro spécial festival "Le Père Noël est-il un Rocker?"

5

En 2005, les 9 membres du groupe

Haileïnsé emménagent ensemble

pour se consacrer à la composition

de leur album Construire nos vies

(2008) et deviennent les Colocks.

Résolument roots, pas étonnant que

le groupe ait fondé son propre label

indépendant, Root’Zik Production.

Depuis 1999 leurs compositions

mêlent des textes engagés

(« Dénonçons Babylone » figure dans

la compil INSECURITE en mémoire

de Malik Oussekine) et d’autres plus

poétiques et imagés (« Etre libre »)

sur une musique dynamique définiti-

vement reggae. Pas étonnant alors

qu’ils aient réussi à décrocher la

participation de Tonton David pour

leur titre « C’est dans la rue ».

L’album présente de nouveaux sons

et reprend des titres plus anciens

comme « Desiderata », repéré par 4

My People pour devenir la B.O. du

film Double Zéro (2004) avec Eric et

Ramzy. Dès la sortie de l’album en

2008, le succès est au rendez-

vous : il prend très vite la première

place de la sélection Attention Ta-

lents sur la Fnac.com, et le 24 oc-

tobre dernier Construire nos vies est

classé 7e meilleure vente sur

iTunes.

Ils font maintenant des premières

parties des artistes qui les ont in-

fluencés, comme Alpha Blondy, Max

Romeo, Anthony B. ou encore Ho-

race Andy. On attend avec impa-

tience le clip du titre « Plus le temps

passe » et leur prochain album déjà

en préparation!

bourgs de New Orleans à grands

renforts de contrebasse, de cuivres,

de guitares, d'harmonica, de batte-

rie et d'une voix féminine à l'évi-

dence faite pour ce style de mu-

sique, que cela soit en français ou

en anglais. C'est donc avec joie et

entrain que l'on redécouvre (ou

qu'on découvre) en ce groupe ce

qui fut un courant fondateur de

cette ère musicale, souvent triste-

ment méconnue en cette époque

sombrement obscurantiste où le

blues disparaît régulièrement au

profit d'une diarrhée sonore fossili-

sée qui inonde (si je puis dire) nos

ondes radios. Pour décrire en

termes plus parlants ce groupe à

ceux qui ne le connaîtraient pas

encore, leurs influences mêlent les

Jim Murple Memorial est un groupe

curieusement originaire d'île de

France. C'est volontairement que

j'affuble ma phrase de l'adverbe

« curieusement », car l'écoute de

leur musique, dès les premières

notes, nous pousseraient à les ima-

giner natifs de l'immense ruche à

talents outre-Atlantique et ayant

participé à l'explosion du rythm and

blues aux Etats Unis dans les an-

nées 1950, autant dire quasiment

octogénaires à l'heure qu'il est. Il

convient alors également de préci-

ser que ce groupe est relativement

jeune puisqu'il fut créé en 1996 et

qu'il compte déjà pas moins de 8

albums à son actif. Ce réjouissant et

agréable anachronisme musical

nous transporte donc dans les fau-

Supremes, Otis Redding, Martha

Reeves and the Vandellas et Aretha

Franklin entre autres à des sonori-

tés plus tropicales rappelant davan-

tage les rythmes reggae. Ils nous

font l'honneur de revenir au festival

en tête d'affiche de la soirée d'ou-

verture; RDV au Splendid !

Cherry Boop and the Sound Makers

jim murple memorial

nus. Autant dire que ça force le res-

pect. Plutôt que d’essayer laborieuse-

ment de décrire le son de ce groupe,

je vais laisser la chanteuse nous ex-

pliquer en quoi consiste l’identité de

Cherry boop and the sound makers :

« Le style de Cherry Boop and the

Sound Makers, c’est vraiment un

mélange d’une voix très comédie

musicale, broadway, très fine et sur

le plan musical, une ambiance beau-

coup plus soul, plus ska, avec un

fond très rythmique, très dyna-

mique ». Je n’aurais pas mieux dit

D’abord les fondamentaux : ce

groupe vient de l’Oise et s’adonne au

Soul-Ska-Jazz. Mais qu’est ce donc

que le soul-ska-jazz ? Leur Myspace

annonce la couleurs de leurs in-

fluences : Sarah Vaughan, Nat king

Cole, c'est-à-dire le jazz de l’immédiat

après-guerre, ainsi que Judy Garland,

et Marylin Monroe. A ceci, il faut ra-

jouter qu’ils ont partagé la scène

avec des pointures du reggae jamai-

cain, jugez plutôt : Toots and the

Maytals, Israel Vibration, the Skata-

lites, pour ne citer que les plus con-

LUNDI 22 NOVEMBRE: SOIRÉE D’OUVERTURE

Au splendid

moi-même. Ce qui fait l’originalité du

groupe ? Là encore la parole est à

Cherry Boop: « ce qui nous est particu-

lier, c’est on est vraiment hors

époque, et qu’on travaille vraiment

l’aspect théatrâl sur scène. Ca bouge

tout le temps sur scène et avec le

public ». On le croit d’autant plus vo-

lontiers que la chanteuse a d’abord

été danseuse et que Cherry Boop, au

prix d’une tournée marathon à travers

l’Europe, s’est forgé une forte pré-

sence scénique. RDV pour le consta-

ter le lundi 22/11 au Splendid.

Page 6: Le Shamrock, nov 2010, numéro spécial festival "Le Père Noël est-il un Rocker?"

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Voilà un monsieur qui ne manque

pas de ressources, ni de volonté.

Musicien talentueux capable de

jouer de 4 instruments (basse, bat-

terie, percussions, clavier), Kanka

est aussi ce passionné qui a auto

produit son premier album avec

pour seule ambition de faire décou-

v r i r s e s c o m p o s i t i o n s .

Quelques années plus tard, sa re-

nommée sur la scène dub est déjà

bien assise. A la différence de la

majorité de ses confrères français

très influencés par le rock, Kanka

puise ses sources dans les racines

du dub, à savoir la musique ja-

maïcaine (King Tubby, Lee Perry…)

et le reggae. Une petite touche

d’électro ancre ses compositions

dans la modernité et leur donne

plus de vigueur et de rythme,

comme dans l’impétueux « Skunky ».

Entre instrumentaux et morceaux

chantés, Kanka produit un son puis-

sant et hypnotisant, avec des rup-

tures de rythme dans lesquelles on

se laisse vite entraîner. Le couple

basse/batterie toujours très présent

confère à ses arrangements plus

d’efficacité et de punch, notamment

dans les très dansants « Step

Forward » et « Critical Time ». L’alchi-

mie est parfaite, et la présence ré-

gulière de cuivres couplée à des

infrabasses entêtantes achèvent de

nous convaincre en donnant toute

leur poigne à des morceaux comme

« Nova Dub ».

Kanka, c’est l’alliance réussie entre

tradition, modernité, mélodie et

chaos. Un déferlement de sons et

d’émotions qui ne laisse personne

indifférent, et qui révèle toute son

ampleur sur scène.

sous forme d'arpèges cristallines, de

riffs appuyés par une saturation très

rock, ou encore par des rythmes très

reggae) et des cuivres aux sonorités

plus soul.

De cette variété des styles musicaux

utilisés s'ensuit une grande diversité

des influences : la voix très narra-

tive, presque parlée sur Life's a

Dance et mind over matter, pourra

nous rappeler Just Jack (dans l'al-

bum Overtones), l'ambiance pla-

nante qui nous imprègne n'est pas

sans évoquer Massive Attack, et on

retrouvera même des traces de

Ce groupe originaire d'Angers nous

propose un dub extrêmement diver-

sifié quant à ses influences et ba-

laye des champs très larges de la

création musicale, tout en gardant

une cohérence et une homogénéité

à toute épreuve sur chaque mor-

ceaux. Outre la permanence d'une

ligne de basse appuyée et percu-

tante, d'une voix et d'un beat mini-

maliste mais diablement efficace,

on voit défiler d'un morceau à l'autre

des guitares, faisant irruption au

milieu d'une ambiance sonore élec-

trisante et magnétique (tour à tour

Naive New Beaters (sauf erreur

d'anachronisme de ma part) sur les

morceaux les plus rock (sur allday-

breakfast david aldermann notam-

ment).

Même le dernier des béotiens, ou

plus simplement l'individu viscérale-

ment imperméable au dub, saura

reconnaître la virtuosité de Zenzile

dans le maniement des genres et

apprécier chacune de leurs compo-

sitions. Zenzile se produira à l'Aero-

nef le mardi 23 novembre pour une

soirée dub d'ores et déjà pleine de

promesses.

ZENZILE

kanka

groupes de rock et de reggae-dub, a

revendu sa fender stratocaster pour

s'acheter un séquenceur. Il y a plu-

sieurs raisons d’aimer Iphaze, qua-

tuor toulousain que l’on peut compter

parmi les rénovateurs du genre.

D’abord cette combinaison entre une

approche organique avec une base

fortement ancrée dans les terres reg-

gae, sur laquelle est superposée une

foultitude d’expérimentations, de

bruitages, de samples et d’effets di-

vers, de basses éléphantesques (hey

c’est du Dub !) qui loin d’étouffer la

musique, donne lieu à un mélange

hautement combustible ! Ensuite

une hargne militante qui transparait

dans leur musique et lui confère une

force supplémentaire . Enfin des

shows toujours imprévisibles où

l’aspect visuel, loin d’être laissé de

côté, s’avère au moins aussi impor-

tant que la musique, et renforce l’im-

pact de celle-ci, opérant une véri-

table déflagration pour les sens. A

peine sortis d’une tournée de 78

dates mais séduits par le projet du

festival, ils nous font l’amitié d’être

présents, ne les manquez pas !

Après l’arrivée massive du dub en

France dans la fin des années 90 et

les groupes originels porteurs de ce

genre musical (Zenzile, Brain Da-

mage, Improvisators Dub... ),de mul-

tiples graines ont essaimé un peu

partout et de « jeunes pousses » du

Dub français n’ont pas tardé à faire

leur apparition, une des plus pro-

metteuses étant Iphaze, projet dont

l’idée est née en 2005 entre un pas-

sionné d'infographie et de montage

vidéo, Thomas Masselis et un jeune

musicien, Patrice Cadiou, qui, après

s’être fait les dents dans des

MARDI 23 NOVEMBRE: SOIRÉE DUB

Au splendid

Page 7: Le Shamrock, nov 2010, numéro spécial festival "Le Père Noël est-il un Rocker?"

7

On peut dire que Dead Rock Ma-

chine porte bien son nom. Constitué

de deux jeunes français, ce groupe

est le fruit de la rencontre fortuite

entre guitares électriques et ordina-

teurs : après plusieurs années pas-

sées au sein de formations résolu-

ment rock indé, ils découvrent l'élec-

tro par hasard, et se surprennent à

mélanger ces deux genres, accou-

chant ainsi d'un titre bien éloigné de

leurs précédentes compositions,

« Why Don't You Dance Boy ». Celui-

ci signe la naissance de Dead Rock

Machine et demeure à l'heure ac-

tuelle l'une de leurs oeuvres les plus

efficaces. Depuis, le duo s'est appro-

prié ce nouveau genre, produisant

un son original qui rappelle autant

les Strokes que Justice ou Metrono-

my. L'influence de ces derniers est

d'ailleurs à ce point présente qu'ils

ont sorti un remix de leur titre

« Heartbreaker », qui n'a rien à en-

vier à l'originale. Sur scène, ils conti-

nuent d'étonner, maniant à la fois

instruments rock et outils électro.

En bref, un groupe plein de sur-

prises, qui transforme une salle de

concert en dancefloor géant avec

une facilité déconcertante. Après

avoir assuré la première partie des

Ting Tings, il se produiront à l'Aero-

nef le 24 Novembre prochain.

quoi rendre jaloux. Leur secret, c’est

cette capacité de génie à créer des

titres spécialement taillés pour le

dancefloor, à grand coup de remix

(notamment de/par les Mustard

Pimps), qui ont tôt fait de vaincre vos

inhibitions pour vous amener sur la

piste. « Shark Spray » en est

l’exemple parfait avec un début

calme bientôt suivi par l’arrivée de

sonorités très claires et entêtantes. A

mesure qu’elles s’intensifient, chan-

gent de rythme et s’accélèrent, on

est de plus en plus happé par la mu-

sique. « Washout », marqué par un

déferlement de sons quasi -

chaotiques, vous met en transe avec

Hier, Fabrice et Sébastien étaient

respectivement graphiste et com-

mercial. Aujourd’hui, ce sont des

superhéros et des fans invétérés de

comics qui le revendiquent jusque

dans le nom de leur groupe. Ce qui

ne les empêche pas d’être un des

duos français d’électro les plus en

vogue, ainsi que des fêtards sans

pareil.

Après seulement 3 ans d’activité, ils

peuvent se vanter d’avoir un beau

palmarès : 2 EP/albums, une solide

base de fans et un talent reconnu un

peu partout dans le monde (ils ont

joué en Allemagne, au Japon, aux

Etats-Unis…). Une évolution qui a de

des rythmiques qui empruntent tan-

tôt à la techno, tantôt au hip-hop,

tantôt à la house, tout en restant

r é s o l u m e n t d a n c e f l o o r .

Les Stereoheroes c’est un cocktail

de sons ultra-

explosif et survita-

miné. Tous leur

mixes ont ceci de

génial qu’à leur

écoute, on ne

tient plus en place

et on bouge

comme si on était

déjà au concert. Et

en vrai ?

Mustard Pimp

StereoHeroes

pouvoir freiner leur impressionnante

ascension. Ça bourdonne, ça claque,

syncopes, cris et crissements, cres-

cendos, hachures,… pas le temps de

reprendre son souffle qu’on est déjà

sur un nouveau beat. Les corps vi-

brent d’eux-mêmes sous un électro

hard aiguisé par les influences rock et

Death Metal de eKa et par la techno

et le DJing acid pour Baron. Humour

aussi, plutôt noir, à l’instar de Pigeon

flu créé au moment de la grippe

aviaire, ou Oh La la Satan! qui rap-

pelle L’Orage et le Tonnerre de Bee-

thoven, Symph. n°6, ou Une nuit sur

le Mont Chauve de Moussorgski! Un

electro éclectique inclassable, mais

bien relevé pour sûr qui plaira à tous

les amateurs des Bloody Beetroots,

Mr.Oizo, Paul Kalkbrenner ou Break-

bot.

Catania en Sicile, Melbourne, Denver,

le duo eKa et Baron prendra l’avion

directement après son concert de

Toronto du 22 novembre pour électri-

ser l’Aéronef.

Prolifique association que celle de

ces deux Français, écoutés et télé-

chargés plus de 200 000 fois aux

quatre coins du monde. En 2 ans, 3

EP et 25 remixes plébiscités par les

artistes de renom comme Steve Aoki,

Party Shank, The Crookers, Bryan Cox

et StereoHeroes, un remix de 12h

présentant leurs influences surpassé

en janvier dernier par un autre de

24h, le single « Rock, Paper, Scis-

sors » sorti cet été, rien ne semble

Dead Rock Machine

MERCREDI 24 NOVEMBRE: SOIRÉE

À l’AéRONEF

Page 8: Le Shamrock, nov 2010, numéro spécial festival "Le Père Noël est-il un Rocker?"

8

À l'instar de la Rue Kétanou ou de

Debout sur le Zinc, La Goutte fait

partie de ces groupes capables

d'incarner une anecdote, une scène

ou un sentiment en une chanson

mêlant souvent nostalgie et joie de

vivre. Guitares, accordéon, violon-

celle et chant s'unissent à chaque

morceau pour nous raconter une

histoire, nous peindre des petits

bouts de vie, parvenant à revêtir

l'anodin d'une poésie et d'un

charme bohème renversant, notam-

ment sur le pêcheur de la Deule, à

mon humble avis une de leurs créa-

tions les plus réussies de ce point

de vue, dans laquelle le murmure de

la guitare classique et la plainte de

l'accordéon dépeignent à merveille

la scène de ce cours d'eau croupis-

sant que la pollution a dénué de

toute vie, ces pêcheurs désoeu-

vrés... mais rassurons nous, la plu-

part des autres titres sont autre-

ment plus optimistes, comme par

exemple on dit, il est tard, ou encore

humain. Chaque titre écouté est

tant un bon moment musical com-

posé de textes riches qu'une nou-

velle invitation au voyage.

Ces six lillois, reconnus et très ap-

préciés du public de la métropole et

plus largement du nord, n'ont à l'évi-

dence rien à envier aux plus cé-

lèbres cités plus haut quant au pou-

voir d'évocation et à l'émotion poi-

gnante qu'ils insufflent dans des

compositions pleines de vécu.

et Brel, Alexis HK, contrairement à cer-

tains de ses contemporains, a dès le

départ eu la bonne idée d’éviter les

arrangements flonflon un peu rances

et de privilégier une approche mo-

derne, notamment en incorporant de

manière tout à fait pertinente un phra-

sé rap sur certaines chansons

(« chicken manager »). Alexis HK est

un conteur ; il a ce don de donner à

voir des histoires aussi drolatiques que

touchantes. Qu’il parle d’un nain vo-

lant(« gaspard »),d’un improbable cat-

cheur aux prétentions littéraires

(« mitch »), de l’enfance (« bambin »),

d’un travesti (« coming out ») il arrive

toujours à trouver l’humain au-delà de

la simple anecdote farcesque. Ce nou-

vel album, malgré un ou deux titres

Celui dont on peut dire sans froisser

personne qu’il est la tête d’affiche de

cette 16ème édition du Père Noel est-il

un rocker ? n’est pas un débutant.

Avec déjà 4 disques à son actif, ceux

qui suivent de près ce qu’on appelle

la nouvelle chanson française

(appellation passe-partout qui re-

couvre beaucoup de bonnes et de

mauvaises choses), le connaissent

depuis un moment. Je l’ai moi-même

découvert à la sortie de son deu-

xième album, « Belle ville », qui affir-

mait un style ô combien attachant :

saynètes surréalistes aux arrange-

ments pastoraux, le tout conté d’une

belle voix de crooner, grave et suave,

sous laquelle affleure une ironie fur-

tive. Grand admirateur de Brassens

dispensables

(« la maison

r o n c h o n -

chon »…) ne

déroge pas à

la règle et

contient son

lot de chan-

sons superbes ; « les sages », « c’est

le printemps », «là, c’est moi »… ainsi

qu’un duo avec Renan Luce pour un

titre bien senti sur Facebook. A 36

ans, Alexis Hk s’inscrit définitivement

tout en haut du panier de la chanson

française, aux côtés de Thomas Fer-

sen, Arthur H, Jeanne Cherhal et

quelques autres. et on ne saurait dire

combien il le mérite et combien cette

consécration nous fait plaisir.

PPFC

La Goutte

Alexis HK

mation : des textes bien construits

et rythmés par des refrains entraî-

nants (« on est du monde ici et

maintenant… »), à la manière des

Hurlements d’Leo ou de Benabar.

« Les Mots Ont Une Raison » fait la

part belle à la poésie et vient tantôt

nous enchanter (« et les mots riront

bien ») tantôt nous faire sourire (« ne

te cache pas derrière les mots, ils te

retrouveront »). Mais la vraie ri-

chesse de PPFC est instrumentale.

Saxophone, violon et violoncelle se

mêlent agréablement au piano, à la

guitare et à la batterie pour apporter

une originalité rafraichissante dans

le genre, sans jamais tomber dans

le piège de la cacophonie. Ainsi,

dans la magnifique chanson « La

Danse Des Enragés », une mélodie

de piano vient introduire le mor-

ceau, bientôt accompagnée d’un air

de violoncelle, l’ensemble renfor-

çant la gravité des paroles. Le saxo-

phone n’est pas en reste et vient ci-

et-là prendre le relais pour offrir un

contraste plaisant à l’oreille.

Un condensé d’humour, de gravité

et de poésie : voilà ce que PPFC

nous offre. Et 7 membres, c’est aus-

si l’assurance d’une ardeur et d’une

présence scénique sans pareille, qui

n’est jamais mieux palpable qu’en

live …

Il n’est pas toujours aisé de choisir

le nom de son groupe. Et quand

l’inspiration fait vraiment défaut, on

peut en arriver à des appellations

pour le moins surprenantes. « Petit

Parc Football Club », par exemple,

qui n’est pas, comme on pourrait le

croire, le nom de l’équipe de foot de

Croix. PPFC, c’est un groupe français

composé de 7 personnes aux ta-

lents variés, avec déjà quelques

centaines de concerts, plusieurs

récompenses et 3 albums au comp-

teur. Le dernier en date, « La Valse

des Enragés » est aussi le plus abou-

ti. Avec « On Est Du Monde » on a un

premier aperçu du talent de la for-

JEUDI 25 NOVEMBRE: CHANSON FRANÇAISE Au spl

endid

Page 9: Le Shamrock, nov 2010, numéro spécial festival "Le Père Noël est-il un Rocker?"

9

Prenez un guitariste/chanteur aux

accents blues et un MC muni d'un

simple cajon (caisse en bois servant

de percussion), mélangez, vous ob-

tiendrez le point de départ du

groupe Syncopera. Ils formeront

durant plusieurs années un duo

nommé, en toute logique, Le Mé-

lange, qui aboutira après plusieurs

formations différentes à ce qu'est

Syncopera aujourd'hui : un quatuor

formé d'un guitariste (celui des dé-

buts), un MC armé d'une platine,

d'un bassiste et d'un batteur. Mais

malgré le temps écoulé et les nom-

breuses expériences, le style est là,

intact : un Blues-Hip/Hop étonnant,

qu'ils défendent avec fierté. Ainsi,

leur premier album, Face-Ill, sorti en

2010, s'ouvre par un court titre,

« This is Blues-Hip/Hop », sorte de

mise en garde. Pas de doute, c'est

Syncopera que l'on écoute. Les

chansons ont tantôt un titre fran-

çais, tantôt un titre anglais, une fa-

çon de rappeler la diversité de leurs

influences, aussi bien BB King que

IAM. Dans « Acteurs », ces quatre

toulousains nous prennent à parti :

« Est-ce que le Blues-Hip/Hop de

Toulouse te botte ? », dans un titre

qui impose une réponse positive.

En un album, l'originalité de Synco-

pera est résumée : il y a du scratch,

du blues, un flow efficace, du

groove, de l'anglais, du français...

Véritable collision entre deux

genres, il en ressort un seul résul-

tat : une irrésistible envie de bouger.

miraculeusement à former un tout

structuré et cohérent à partir

d'ingrédients et d'instruments pour

le moins variés parmi lesquels on

peut entendre pianos (sur En petites

coupures, par exemple), orgues psy-

chédéliques et cuivres aux sonorités

très jazz (sur scratch lunaire notam-

ment), percussions diverses et syn-

thétiseurs au son plus électronique.

Scratch Bandits Crew nous emmène

au coeur d'ambiances souterraines

(avec des beats appuyés et des

sons très graves) au milieu desquels

surgissent parfois des cuivres ou

des synthés aux sons plus aériens,

tandis qu'une voix tantôt hip hop

tantôt étouffée d'effets électro, vient

se greffer et apporter une force, une

puissance supplémentaire au son.

Ils seront au Splendid Vendredi 26

Très souvent et à juste titre compa-

rés aux plus grands dans leur do-

maine de prédilection (notamment

aux Birdy Nam Nam), Scratch Ban-

dits Crew est un groupe de DJs lyon-

nais formé en 2002 et voué princi-

palement à la performance live,

même si l'on peut trouver sur le net

quelques uns de leurs EP (le dernier

est sorti en avril et était intitulé En

Petites Coupures). Chaque année

depuis 2006 et leur réelle explosion

aux yeux du public, on peut réguliè-

rement et les voir écumer les grands

festivals électros dans tout le pays

(Nuits Sonores à Lyon, Astropolis,

Solidays, Printemps de Bourges...)

aux côtés de grands noms de la mu-

sique électronique. Ils nous propo-

sent un scratch électrisant et très

instrumental, qui parvient assez

novembre pour le Père Noël est-il un

Rocker.

Concert immanquable pour tous les

amateurs d'électro à conseiller forte-

ment à tous les autres amoureux de

musique!

Tha Trickaz

SCRATCH BANDITS CREW

les accords de ce qui semble être

les cordes d’un dan tam thâp luc

viet, des rythmiques acérées et une

utilisation des percussions soute-

nue, … Tha trickaz ou le métissage

réussi.

Première partie de grands tels que

Hocus Pocus, Wax Tailor ou Kid Koa-

la, le duo a remporté le Wax Tailor

« Say Yes » remix contest et a sa-

vamment remixé The Sound of Vio-

lence de Cassius. A peine revenus

de leur Vietnam Tour 2010, dont

des extraits vidéos m’ont fait regret-

ter de ne l’avoir pas vécu, ils prépa-

rent leur 2e album Cloud Adventure.

Les masques de maneki-neko (chat

porte-bonheur) ont également con-

taminé Senbeï, dj de Banzai Lab,

pour une association nommée Tha

New Team. Profitez du 1er album,

Iconoclast Sound Adventure

—téléchargement gratuit— et venez

vibrer au Splendid le 26 novembre.

DAAANG! On sonne le gong. Et

quelques scratchs plus tard on se

retrouve dans un autre monde. Pho

et Dj iRaize, Tha Vietnamists, surfent

sur la vague du hip hop electro avec

des inclusions de bandes sons de

films, d’orchestre symphonique et

de dubstep. De leur origine vietna-

mienne on perçoit des traces en

filigrane: du down-tempo avec des

voix perdues dans le brouhaha

d’une ville viet’, des sons electro sur

S YNCOPERA

VENDREDI 26 NOVEMBRE: SOIRÉE Au spl

endid

Page 10: Le Shamrock, nov 2010, numéro spécial festival "Le Père Noël est-il un Rocker?"

10

Les Surgeries sont de ces groupes

dont la musique vous saisit dès les

premières notes. Pas de la manière

douce et sensuelle des anges qui

vous laisse rêveur et nostalgique.

Mais plutôt comme un démon insi-

dieux qui vous amène à agiter frénéti-

quement la tête, augmenter le vo-

lume et danser dans votre salon.

Rien de plus normal quand on con-

naît leur CV au demeurant solide. Fort

d’une expérience de 4 années dans

le milieu musical rythmé par

quelques EP et pas mal de concerts,

ce quatuor français est aussi vain-

queur des Z’Oreilles, concours recon-

nu qui récompense de nouveaux ta-

lents. Sous un nom un tantinet fanfa-

ron, leur dernier EP, « Dreamsellers »,

est plein d’une énergie communica-

tive. « Somebody Is Calling Me Love »,

condensé de pop explosive façon

Killers, en est l’exemple parfait. Cette

fougue n’est pas démentie par la

suite: « Target » et ses arrangements

rappellent ceux du groupe de rock

alternatif White Lies. À chaque nou-

veau morceau, le groupe n’en finit

pas de nous en mettre plein la vue,

comme dans « Luke Skywalker »,

« Evil Souls Cabaret ». Toutes les

bonnes choses ont une fin et le

groupe tire sa révérence avec « Peter

Pan », titre aux guitares orageuses

avec une forte influence pop/électro

à la The Bravery. A l’instar des excel-

lents Skip the Use venus au festival

l’an dernier, les Surgeries savent

électriser une foule pour produire des

concerts furieusement déjantés. Ils

sont de ceux qui en veulent et qui

brûlent de transmettre leur rage sur

scène. A vous d’en juger !

pour l'essentiel, et parfois teinté de

jazz manouche (comme dans « If

You Don't Go, I Don't Go »). Mais

Absynthe Minded c'est aussi une

facette plus sombre, plus électrique,

profondément rock indé, cependant

adoucit par la nonchalance clas-

sieuse du chanteur. « Plane Song »

en est un bon exemple, qui met en

évidence la forte influence de Noir

Désir sur nos cinq belges. Influence

omniprésente, puisque le produc-

teur de leur dernier album a égale-

ment travaillé avec Noir Désir et

Alain Bashung. Et pour ceux qui dou-

tent encore : Absynthe Minded a fait

un passage remarqué à Taratata, en

reprenant « Le Vent Nous Portera »

en duo avec Cali.

La réputation d'Absynthe Minded

n'est plus à faire : depuis leur forma-

tion en 2002, ce groupe originaire

de Belgique s'est installé durable-

ment sur la scène rock belge et eu-

ropéenne. Porté par leur chanson

phare « My Heroics, Part One », élu

meilleur titre de la décennie par une

des radios flamandes les plus in-

fluentes, ils ont remporté de nom-

breuses récompenses dans leur

pays natal, obtenant même un

disque de platine pour leur qua-

trième album, éponyme, sorti en

février dernier. Et le moins que l'on

puisse dire c'est que cette ava-

lanche de trophées est justifiée :

Absynthe Minded distille avec brio

un folk-rock envoutant, acoustique

Après plus de 300 dates en 3 ans

entre la Belgique, les Pays-Bas, l'Al-

lemagne et la France, ils clotureront

le festival Le Père Noël Est-Il Un

Rocker au Splendid le 27 Novembre

prochain.

Un grand moment en perspective !

Ladylike dragons

The surgeries

Absynthe minded

SAMEDI 27 NOVEMBRE: SOIRÉE ROCK

Au splendid

Ne vous méprenez pas : si vous croi-

sez un jour les Ladylike Dragons,

vous les trouverez sans doute d'un

calme sans faille, voire quelque peu

timides. Mais une fois sur scène, ce

trio originaire de Seine-et-Marne li-

bère une énergie dévastatrice, qui ne

laisse ni le public, ni les critiques

indifférents. Depuis la sortie de leur

premier album, Heart Burst, 2009,

accompagné du clip de leur chanson

phare « 13 Minutes », le groupe en-

chaine les concerts dans toute la

France, offrant aux spectateurs des

chansons puissantes et efficaces.

Portés par une voix féminine tantôt

déchainée, tantôt suave, un guita-

riste incendiaire (pour un dragon,

rien d'étonnant), et un batteur qui ne

cherche pas vraiment à retenir ses

coups, ce trio produit un rock garage

particulièrement plaisant. Leurs in-

fluences ? Supergrass, The Whites

Stripes et Libertines, selon leurs

propres dires, et ça s'entend ! On

peut aussi citer Noir Désir, dont les

Dragons ont fait une version acous-

tique très réussie du titre « L'enfant

Roi », dans laquelle la chanteuse n'a

rien à envier à Bertrand Cantat. En

bref, les Ladylike Dragons, c'est un

concentré d'énergie, une forme olym-

pique sur scène, et un investisse-

ment total dans ce qu'ils font. Leur

chanson « The Wisdom of my Faith »

en est un bon exemple, lorsque la

voix clame « I must believe in the

songs I have to play ».

Quelque chose me dit que les Dra-

gons n'ont pas fini d'enflammer la

scène...

Page 11: Le Shamrock, nov 2010, numéro spécial festival "Le Père Noël est-il un Rocker?"

11

Gagnant du tremplin organisé le 4 octobre 2010 au Spotlight, à Lille.

Le Tremplin Perno permet à un groupe de la région, le gagnant du concours, de passer en première partie d'une des soirées du festi-

val qui se déroulera au Splendid. Lundi 4 Octrobre se déroulait la finale avec les groupes : LABEL ROSE, TUM TUM TREE et LES SKA-

MARADES.

(« Mr Golden Brown ») ? Comment tu

décrirais le son Label rose ?

La base de notre musique c’est la folk

mais il n’y a vraiment plein d’autres

éléments. Le truc c’est qu’on a tous des

influences très différentes, plutôt Folk

pout Thibault. Pierre est très jazz ma-

nouche, moi j’adore Billie Holiday… Donc

c’est assez difficile à décrire… Mais de

toute façon on essaie justement de ne

pas coller d’étiquette sur notre musique,

c’est important pour nous que les gens

ne puissent pas trop nous cataloguer.

Ça vous arrive de ne pas arriver à vous

concilier ?

Déjà en soi c’est déjà assez dur de com-

poser des morceaux (rires). Non, Il n’y a

pas vraiment de frictions, on doit es-

sayer de trouver des trucs qui collent.

Alors on doit essayer de composer avec

les sensibilités de tout le monde. Jus-

qu’à maintenant on y arrive.

Comment les morceaux se mettent en

place ?

Les deux guitaristes construisent la mé-

lodie, le bassiste et moi je me rajoute

dessus, ensuite la section rythmique

vient s’ajouter pendant les répétitions.

Tout se fait assez naturellement.

Quelles sont vos ambitions en tant que

groupe, vous avez sorti un EP quatre

titres, enregistré dans une chambre ?

Là vous passez au Splendid c’est votre

plus grosse scène non ?

Ben là, on a déjà le festival du

« Perno » (ndlr: Le Père Noël est-il un

Rocker?) dans trois semaines. Ensuite

récemment on a gagné le concours

« castarprod », avec l’opportunité de

gagner une journée en studio pour en-

registrer un single. En plus de ça, on est

en train d’enregistrer un second EP, de

5 ou 6 titres, avec un mac, avec des

instruments rudimentaires. Sinon on a

fait pas mal de concerts dans des bars

(une trentaine environ), mais aussi dans

des salles plus grosses dans le Pas-de-

Calais, mais pas seulement, à st Omer

aussi, du coup maintenant les gens

viennent nous chercher plus facilement.

Après c’est vrai que le Splendid, ce sera

notre plus grosse scène même si on a

déjà joué la Mégacité d’Amiens, là on va

jouer en première partie d’un groupe

comme Absynthe Minded. On a vu Ho-

cus Pocus dans cette salle et mainte-

nant c’est nous qui sommes sur la

scène… On a hâte, et on a le trac en

même temps mais c’est du trac positif.

Quelles sont les chanteuses qui t’ont

inspiré ou simplement dont tu admires

le parcours? Comment t’es tu mise au

chant ?

Ça fait trois ans, j’ai commencé à chan-

ter avec ma coloc’ lorsque je vivais à

Bruxelles, elle joue dans un groupe qui

s’appelait « Blues in the fog », j’y faisais

les chœurs et c’est elle qui m’a dit

« bouge-toi » et qui m’a vraiment incité à

me mettre au chant. Sinon comme per-

formeuses, j’adore Sharon Jones , Kate

Nash, la chanteuse de Moriarty , plein

de trucs en fait.

Comment est né le groupe, quelle est la

petite histoire de sa création ? Depuis

combien de temps existe-t-il ?

Depuis 2 ans. A la base, ce sont les 4

garçons (ndlr : Louis le batteur, Thibault

le guitariste rythmique, Grégoire le bas-

siste, Pierre le guitare soliste) qui

jouaient ensemble, un style plutôt chan-

son française, avec Thibault au chant. Et

un soir on s’est retrouvé dans un appart

avec Clhoé, qui écrit les paroles du

groupe, et Thibault le guitariste et on a

écrit « White Wine ». C’est parti de là

vraiment; ensuite j’ai commencé à jouer

cette chanson avec eux en concert et

finalement, je me suis retrouvé pour de

bon dans le groupe.

Au niveau de vos influences, vous chan-

tez en Anglais; vous vous inscrivez plutôt

dans une tradition chanson française ou

est-ce que vos influences sont essentiel-

lement anglo-saxonnes ? L’harmonica

de « Lullaby » par exemple évoque du

Neil Young période Harvest. Et on res-

sent des influences blues par moments

Label Rose

SAMEDI 27 NOVEMBRE: SOIRÉE ROCK Au

splend

id

Page 12: Le Shamrock, nov 2010, numéro spécial festival "Le Père Noël est-il un Rocker?"

12

Grâce à VOUS, en 15 ans, le festival Le Père Noël est-il un Rocker? a récolté plus de 50 000

jouets et a ainsi pu redonner le sourire à plus de 12 000 enfants de la métropole lilloise lors des redistri-

butions à Noël.

MERCI!

Et merci à nos partenaires:

Page 13: Le Shamrock, nov 2010, numéro spécial festival "Le Père Noël est-il un Rocker?"

13

Page 14: Le Shamrock, nov 2010, numéro spécial festival "Le Père Noël est-il un Rocker?"

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ABONNEMENT NB

200 copies 7.60

500 copies 17.50

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ABONNEMENT COULEUR

100 copies 45.00

200 copies 80.00

500 copies 125.00

1000 copies 180.00

ABONNEMENT ASSOCIATION ET ENTREPRISE (NB)

500 copies 15.00

1000 copies 30.00

2000 copies 60.00

IMPRESSION

à partir d’un CD, une clé USB, Internet (Tarif dégressif)

COULEUR

A4 0.50

A3 1.00

N&B

A4 0.15

A3 0.30

Dif’Print

268, rue Nationale.

59800 LILLE.

Tel./Fax. : 03 20 13 17 46.

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