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Le sapeur-pompier du Puy-de-Dôme n°7 La lettre d’information du SDIS du Puy-de-Dôme Juin 2003

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Le sapeur-pompier du Puy-de-Dôme

n°7 La lettre d’information du SDIS du Puy-de-Dôme Juin 2003

SOMMAIRE

Le SP 632N ° 7 j u i n 2 0 0 3

Le mot du Président : le Préfet visite le SDIS......................................................3

Actualité administrative : le budget 2003 ........................................................4/5

Dossier : les casernements ...............................................................................6/7

Actualité technique : les hydrants ....................................................................8/9

Actualité opérationnelle .................................................................................10/11

Formation : Sapeur-pompier d'aéroport .............................................................12

SSSM : le suivi médical .......................................................................................13

Volontariat : des projets innovants ....................................................................14à l'affiche du Conseil Départemental du volontariat

La vie des centres : .............................................................................................15St-Rémy de Chargnat, les Pradeaux, Parentignat :un nouveau départ pour 3 communes

Le personnel ........................................................................................................16

Directeur de la publication : M. Roland Blanchet

Rédaction : Service communication SDIS 63Comité de rédaction

© Photo : SDIS 63

Conception maquette impression : IMC 04 73 90 29 17

Tirage : 6000 exemplaires – ISNN 1271-5239

Contacts : Service communication 04 73 98 15 [email protected]

Service Départemental d’Incendie et de Secours du Puy-de-Dôme

BP 28063008 CLERMONT-FERRAND cedex 1

Le volontariats'affiche

(Voir notre article page 14)

Le mot

Dans le cadre de la mise en oeuvrede la départementalisation, leSDIS du Puy-de-Dôme a ouvert

simultanément quatre grands chantiersdont la réalisation se poursuit à desrythmes différents tenant compte de nospossibilités budgétaires, certains venantde débuter, d’autres étant en coursd’achèvement.Après avoir intégré, au corps départe-mental, au titre des ressourceshumaines les hommes et femmessapeurs-pompiers profession-nels et volontaires des CSP, CS etCI, il a été nécessaire d’accentuernotre politique en matière d’équi-pement (véhicules de lutte contrel’incendie et de secours à personnes…) et d’habillement.L’effort fait en ce domaine com-mence d’ailleurs à porter sesfruits.Puis nous réfléchi à une poli-tique d’organisation territorialenous permettant de mettre à dis-position de nos concitoyens desmoyens humains et matérielsmieux répartis sur tous les territoires dudépartement.Le quatrième grand chantier, sur lequelje souhaite aujourd’hui appuyer monpropos, concerne la politique bâtimen-taire :Un service d’incendie et de secours effi-cace doit fournir à ses acteurs les condi-tions de travail adaptées et modernes.

Cette question primordiale des caserne-ments, composante de notre politiqued’organisation territoriale, a été abordéede la manière suivante :a été mise en place au sein du Conseild’Adminis-tration une commission char-gée de déterminer les grandes lignes denotre politique en la matière et d’ensuivre la mise en œuvre concrète.Présidée par notre collègue MichèleANDRE, cette commission, après avoir

défini les règles les plus justes quant aumode de transfert à titre gratuit desbâtiments, a réalisé un premier bilan del’existant : au delà des "points noirs"fort bien connus des élus locaux et dessapeurs-pompiers, l’ensemble descasernes transférées a été passé aucrible. Ce bilan a permis la mise au pointd’une programmation budgétaire et

technique de constructions et de travauxde rénovation ou d’entretien dans lescasernements.Cette politique, entièrement financée parle SDIS, a d’ores et déjà permis de lancerdes études pour d’importantes réalisa-tions (citons notamment Riom et Thiers)et de signer les premiers documents etmarchés à la fois pour des construc-tions, mais aussi pour des travaux derénovation, de gros entretien et de mise

aux normes des travéespour les Véhicules deSecours Aux Victimes(VSAV).Dans les prochains mois,les administrateurs duSDIS, les élus locaux et les sapeurs-pompiers per-cevront les effets concretsde ces décisions, et comp-te tenu des délais moyensde réalisation des centres,les sapeurs-pompiersprendront progressive-ment possession de leursnouveaux locaux de tra-

vail, témoignage et illustration d’unepolitique départementale volontariste etambitieuse pour le casernement.

Roland BLANCHET,Président du Conseil d’AdministrationConseiller général

Le 1er avril dernier, le SDIS 63 a reçu dans ses locaux Pierre Mongin, Préfet de larégion Auvergne,Préfet du Puy-de-Dôme,accompagné de ses principauxcollaborateurs.

Il était accueilli par le président Roland Blanchet, et le vice-président,Marc de Turckheim entourés du colonel Stéphane Sadak, DirecteurDépartemental du SDIS et du colonelJean-Jacques Bodelle, DirecteurDépartemental Adjoint.

Le Préfet a pu faire connaissance deschefs de groupements territoriaux, deschefs de groupements de services etchefs de service réunis spécialement àcet effet.

Un diaporama lui a été présenté surl’organisation générale du SDIS et lefonctionnement du corps et des services. La visite s’est ensuite poursui-vie au CODIS-SAMU. Le Préfet s’estparticulièrement intéressé à la récep-tion des appels 18, 112 et 15. Il a puvisualiser très concrètement le chemi-nement d’une demande de secours

depuis sa réception au CTA à sa diffu-sion dans le CS.

A l’issue de deux heures de visite et en conclusion, le Préfet a fait part de sa satisfaction quant au bon fonction-nement tant opérationnel que fonction-nel du SDIS et du Corps départemental.Il a également souligné l’importance,la modernité et l’efficacité de l’outil de traitement de l’alerte, de gestion et de coordination de secours.

Il a enfin salué la politique de dévelop-pement du volontariat menée par leSDIS 63.

Le Préfet visite le SDIS

du président

Le SP 633N ° 7 j u i n 2 0 0 3

Le Préfet en visite au CODIS,entouré du président Roland Blanchet, du cne Ledeyet du col Sadak

ACTIVITÉ

Pour 2003, le budget du SDIS (fonctionnement et investissement) s’élève à 42.000.000 €.

Budget 2003 du SDIS 63administrative

Le SP 634N ° 7 j u i n 2 0 0 3

Emprunt17,5 %

FCTVA + DGE2,5 %

Autres recettes0,5 %

Participation du Département42 %

Prestations de Services3,5 %

Participation descommunes et EPCI

35,5 %

Fonctionnement des CIS71 €

Etat Majoret CODIS

23 €

Dépenses imprévueset frais financiers

1,5 €

Prestations de services4,5 €

LES RECETTES

Recettes globales :4 2 . 0 0 0 . 0 0 0 €

Ainsi, sur 100 € de recettes :40,50 € proviennent du Département35,50 € proviennent des Communes17,50 € proviennent de l’Emprunt

3,50 € proviennent des Prestations de services2,50 € proviennent du FCTVA et de la DGE0,50 € proviennent d’autres recettes

LES DÉPENSESDE FONCTIONNEMENT

3 0 . 5 0 0 . 0 0 0 €

Ainsi, sur 100 € de dépenses de fonctionnement : 71,00 € sont affectés au fonctionnement des C.I.S

(frais de formation, habillement, assurance,vacations, allocations de vétérance, entretiens des CS, salaires des SPP dans les CS)

23,00 € sont affectés au fonctionnement de l’Etat Major et du CODIS (salaires des groupements de services, dépenses de fonction de la direction)

4,50 € sont affectés aux prestations de services (téléassistance, aéroport)

1,50 € est affecté aux dépenses imprévues et frais financiers (intérêt de la ligne de trésorerie et des emprunts)

ACTIVITÉ

Le SP 635N ° 7 j u i n 2 0 0 3

Budget 2003 du SDIS 63administrative

CIS (véhicules, gros matériels,casernements)

94,5 €

Remboursement d'emprunt2 €

Etat Major et CODIS3 €Prestations

de services0,5 €

LES DÉPENSESD'INVESTISSEMENT

1 1 . 5 0 0 . 0 0 0 €

Ainsi, sur 100 € de dépenses d'investissement94,50 € sont consacrés à l’investissement des C.I.S

(gros matériel, engins, casernements)3,00 € sont consacrés à l’investissement

de l’Etat Major et du CODIS (VL SDIS, bâtiments)0,50 € sont consacrés aux Prestations de services

(VL de la téléassistance)

Répartition pour 100 € hors casernement et frais financiers

Véhicules62,46 € Matériel

30,35 € Habillement7,19 €

Répartition pour 100 € d’investissement

Véhicules34,79 €

Matériel16,90 €

Habillement4,01 €

Casernement42,19 €

Frais financiers2,11 €

DOSSIER

Michèle ANDRE, ancien ministre,sénateure du Puy-de-Dôme,vice-présidente du ConseilGénéral, présidente de laCommission de la politique bâti-mentaire du SDIS

Le sapeur-pompier du Puy-de-Dôme :Vous semblez intéressée par lesquestions en rapport avec la gestionet l’activité des sapeurs-pompiers.D’où vous vient cette préoccupation ?Michèle ANDRE : J’ai pu constater, aucours de ma vie professionnelle, lorsd’événements dramatiques, le sérieuxdu travail effectué par les sapeurs-pompiers et leur dévouement à la popu-lation. J’ai donc tout naturellement, dèsque j’ai occupé des responsabilitéspolitiques locales, été attentive à la

question des secours. C’est cette impli-cation qui m’a conduit à rejoindre leConseil d’administration du SDIS.

Le SP 63 : Quel était l’état du patri-moine bâtimentaire dédié aux ser-vices incendie avant la loi de dépar-tementalisation ?M. A : Avant la loi de 1996, les condi-tions octroyées aux sapeurs-pompiersdépendaient des moyens donnés parles communes, ce qui avait conduit àune situation disparate dans notredépartement.

Le SP 63 : Quelles sont dans cedomaine, les mesures prises par leConseil d’Administration ?M. A : Après avoir dressé un inventairele plus exhaustif possible des caserne-

ments et notamment considéré lesprincipaux " points noirs ", nous avonsdéfini un ambitieux programme deconstruction et de modernisation descentres, y compris des plus petits, dèslors que leur capacité opérationnelle estavérée.

Le SP 63 : Quel est l’agenda de réali-sation de ce programme ?M. A. : Depuis deux ans, nous mettonsen place un plan départemental d’amé-nagement, de construction et d’entre-tien. Cet ambitieux programme devraitêtre concrétisé, dans sa quasi intégrali-té, à l’horizon 2010.

La construction de ce casernemententièrement financée par le SDIS(inauguré le 26 mars 2003) a pour ori-gine la volonté de la municipalité ainsique des sapeurs-pompiers de Saint-Germain-Lembron de disposer d’uncentre de secours moderne.

Souhaitant abandonner, dès 1998, deslocaux obsolètes et inadaptés, la com-

mune a initié un projet de constructionet un permis de construire a été dépo-sé en mai 2001.

Le Conseil d’Administration du SDIS,après avoir délibéré sur les modalitésde financement, a décidé de prendre lamaîtrise d’ouvrage de ce casernement.La commune a mis à sa disposition unterrain d’une superficie de 3500 m2 sur

lequel a été édifié le centre de secours.Les travaux ont débuté en février 2002.Livrée en janvier 2003, cette caserneest le siège d’une compagnie duGroupement Sud. Elle constitue unéquipement très fonctionnel qui devraitêtre apprécié des sapeurs-pompiers dela compagnie car il offre de réelles pos-sibilités en terme de formation et demanœuvres.

Politique bâtimentaire

2 exemples type :

La caserne de Saint-Germain-Lembron

Le SP 636N ° 7 j u i n 2 0 0 3

Population 6168en premier appel

Nombre de commune 19en premier appel

Activité en 2002 Incendie 66Secours à personne 220Divers 74

Armement en véhicules1 FPTL 1 CCFM1 CCGC 1 VSAV1 VSR 1 CID1 VLHR 1 VLR1 MPR

Les effectifs : 41 Officiers 4Sous-officiers 7Caporaux et sapeurs 24SSSM 6

LE CENTRE DE SECOURS DE SAINT-GERMAIN-LEMBRON EN QUELQUES CHIFFRES

La caserne de Saint-Germain-Lembron

Le sous-préfet Dominique Ceaux, entouré de A.M. Stebernjak, de J.P. Bacquet, de J. Curé, de M. André, de P.J. Bonté, de M. Mestre, et de R. Blanchet lors de l'inauguration de la caserne de St-Germain Lembron.

DOSSIER

Le SP 637N ° 7 j u i n 2 0 0 3

La réalisation de ce nouveau caserne-ment (inauguré le 22 mars 2003) est laconsécration d’un effort majeur réalisépar la Commune d’Ennezat, voulu par leMaire Jacques CURE, membre duBureau du SDIS, et prouvant par là sonintérêt pour la bonne administration dessecours sur l’ensemble du secteur d’in-tervention dépendant du CS d’Ennezatet donc bien au delà des limites com-munales.Le montage financier illustre cettevolonté municipale (associant élus et

sapeurs-pompiers) puisque la plusgrande part du financement est assuréepar la commune.Le SDIS a instruit, à travers la caserned’Ennezat, l’un des derniers dossiersselon l’ancienne procédure dans lesquels les subventions étaient plafon-nées en fonction de la catégorie ducentre.

Cette réalisation est exemplaire à plusd’un titre : sur le plan architectural, elles’inscrit parfaitement dans le paysage

de la Limagne, notamment avec la tourde manœuvre, inspirée des pigeonnierstraditionnels.Sur un plan fonctionnel, la casernecomprend tous les aménagementstechniques spécifiques aux sapeurs-pompiers (salle d’alerte, salle de forma-tion, travée VSAV aux normes, aires destationnement et d’entretien des véhi-cules et matériels), réalisés à l’aide dematériaux modernes, avec des surfaceset des volumes plus que satisfaisants.

La caserne d’Ennezat

Population 5082en premier appel

Nombre de commune 5en premier appel

Activité en 2002Incendie 22Secours à personne 110Divers 5

Armement en véhicules1 FPT 1 VSAV1 CCF 1 VLR1 MPR 1 CID

Les effectifs : 24 Officiers 2Sous-officiers 6Caporaux et sapeurs 16SSSM 1

LE CENTRE DE SECOURS D’ENNEZATEN QUELQUES CHIFFRES

La caserne d'Ennezat

Le préfet Pierre Mongin coupant le rubanentouré de J. Michel, de J. Curé, de M. André,

de R. Blanchet et de M. Charasse

ACTUALITÉ

100/1/60. Non ce ne sont pas lesmensurations d’un mannequin maisseulement les caractéristiques"porte-bonheur" que devrait respec-ter chaque poteau d’incendie :- 100 pour son diamètre nominal en

millimètre- 1 pour sa pression minimale en bar,

pour un débit de 60 m3/h- 60 pour son débit horaire en mètre

cube (m3/h).

Historiquement, il incombe auxsapeurs-pompiers de vérifier ces don-nées mensuellement. C’est ce qu’in-dique le Règlement d’Instruction et deManœuvre (RIM) des sapeurs-pompierscommunaux, dont la dernière révisiondate du 1er février 1978. Il est particu-lièrement difficile de répondre à cetteexigence compte tenu de la fréquencedes contrôles qu’elle impose. Afin deréaliser au mieux cette mission, le ser-vice Prévision est chargé de mettre enœuvre des moyens humains et maté-riels, permettant d’apporter une répon-se opérationnelle adaptée en cas desinistre.

Jusqu’à une période récente, chaquecorps communal ou intercommunalétait chargé de mettre en œuvre les"tournées de bouches ", visant à véri-fier l’existence, la signalisation, le bonfonctionnement des appareils et àconnaître leur emplacement.

Avec la départementalisation, les mis-sions restent comparables pour les dif-férents CIS du CDSP. Pour autant cela

ne retire pas la responsabilité commu-nale en cas de carence ou de défectuo-sité des moyens en eau de la commu-ne. Aussi, il convenait d’harmoniser lesméthodes et les démarches qui accom-pagnent cette obligation de contrôle.

Les pèse-bouches actuellement en ser-vice sur le département diffèrent. Enoutre, leur capacité de mesure corres-pond de moins en moins aux besoinshydrauliques des engins. C’est pour-quoi, l’uniformisation des pèse-bouches, déjà entamée, permettra defournir le même type d’informationspour constituer une base de donnéeshomogène. Par la suite saisie dans lelogiciel de traitement de l'alerte"START" du CTA, cette base de donnéespermettra une gestion opérationnelleprécise des hydrants.

Les Agents de Protection Civile (APC)procèdent au recensement et à lapesée des hydrants sur le département.Etant donnée l’ampleur de la mission,leur travail ne sera pas achevé au termede leur contrat (soit fin février 2004). Ila donc été demandé aux chefs decentre d’apporter leur contribution àcette vaste collecte d’informations. Lemoyen le plus rapide et le plus efficacerestant l’enquête qui leur a été adres-sée. Chaque centre est chargé derépertorier tous les hydrants de sonsecteur et de donner pour chacun unétat succinct. Les résultats attendus àla fin du premier semestre 2003 serontassociés au travail réalisé par les APC.La future organisation des tournées de

bouches résultera des renseignementscollectés.

Les textes réglementairesNormes Prises d’eauLes poteaux et les bouches d’incendiesont normalisés. Ils répondent à plu-sieurs critères. (cf ci-dessous)

Les autres prises d’eau sont appeléesprises accessoires. Elles peuvent aiderles sapeurs-pompiers dans leur mis-sion, mais en raison de leur insuffisan-ce hydraulique, il faut toujours penser àtrouver d’autres ressources. Leurimplantation doit rester exceptionnelleet elle ne doit pas être encouragée.

La circulaire n°465 du 10 décembre1951Seule référence officielle à ce jour, elleindique les techniques et les méthodesde calcul pour la défense incendie. Envoici les grandes lignes :> L’engin de base de lutte contre le feu

est la motopompe de 60m3/h. Ladurée moyenne d’extinction d’unsinistre est de 2 heures. Il en résulteque les sapeurs-pompiers doiventtrouver sur place, en tout temps, undébit ou un volume de 120m3 d’eauutilisables en 2 heures (ces besoinsne constituent que des minima) ;

> La prise d’eau doit débiter au moins60m3/h sous une pression de 1 barminimum. Elle doit être munie d’unraccord de 100 mm ;

> Les prises d’eau se trouvent en principe à une distance de 200 à 300mètres les unes des autres ;

Vous avez dit hydrant ?technique

Le SP 638N ° 7 j u i n 2 0 0 3

Poteau d'incendie (Type 100)

Diamètre de la conduite d'alimentation : 100Nombre de sorties : 1x100 et 2x65

Poteau d'incendie (Type 2x100)

Diamètre de la conduite d'alimentation : 150Nombre de sorties : 2x100 et 1x65

Bouche d'incendie (Type 100)

Diamètre de la conduite d'alimentation : 100Nombre de sorties : 1x100

ACTUALITÉ

> Si le réseau d’eau potable estdéfaillant, des points d’eau naturelsou artificiels peuvent satisfaire lesbesoins. Ils doivent être accessibleset utilisables par les sapeurs-pom-piers et contenir 120m3.

L’analyse rapide de cette circulairemontre que les limites qu’elle fixe (endébit ou en volume) sont de plus enplus souvent atteintes voire dépasséespour les feux " modernes " de typeindustriel. Il existe maintenant un nou-vel outil : le document technique D9,édité par l’INESC (Institut Nationald’Etude de la Sécurité Civile), le CNPP(Centre National de Prévention et deProtection) et la FFSA (FédérationFrançaise des Sociétés d’Assurances).

Le document technique D9Ce document, qui est à la dispositiondes sapeurs-pompiers depuis peu,commence à faire référence. Il prend encompte les besoins en eau d’une façontrès pragmatique et avec une approcheplus scientifique. L’approche se fait detrois façons, différentes selon la naturedu risque :

> Les habitations et les bureaux ;> Les Etablissements Recevant du

Public (ERP) ;> Les industries.

Ensuite, grâce à quelques calculs et destableaux, on obtient le débit nécessairepour l’extinction d’un sinistre par rap-port au risque identifié. Cependant, cedocument a aussi ses limites puisqu’ilne concerne pas les dépôts d’hydrocar-bures, les industries chimiques ou lesrisques spéciaux dont la défense estrégie par des textes spécifiques.

Enfin un autre inconvénient du docu-ment technique D9 tient à ce qu’il n’estpas encore reconnu officiellement, maisce n'est assurément qu’une questionde délai…

La tournée de bouches,mode d'emploiAu préalable de la tournée de bouche,les sapeurs-pompiers doivent s'affran-chir de quelques démarches adminis-tratives. Tout d'abord, le maire de lacommune doit être prévenu au moinsquinze jours à l'avance par courrierpour lui demander d’être présent ou

d’être représenté lors de la pesée.Ensuite, le service des eaux doit êtredestinataire d'un courrier identique,envoyé dans les mêmes délais.Pour faire une pesée, il faut dans l’ordre :

> Baliser les lieux,> Vérifier l'état général avant

ouverture,> Purger l'hydrant,> Monter le pèse bouche et ses

accessoires,> Faire les mesures (pression sta-

tique et débit à 1 bar),> Remplir le compte-rendu,> Envoyer les résultats au service

prévision.

Zoom sur un service :Le service Prévision et ses missionsDans l’actuel organigramme du SDIS etde son corps départemental, le serviceest intégré au Groupement de ServicePrévention-Prévision (GSPP). Il se com-pose du chef de service, de quatre des-sinateurs, d’un agent de protection civi-le et d’une secrétaire, ainsi qu’un tempspartiel d’officier ou sous-officier danschaque groupement territorial.

Ses missions sont les suivantes :> Hydraulique et défense incendie :

réseaux, besoins, suivi des pointsd’eau, …

> Recensement des risques : nature,importance, localisation

> Elaboration des plans d’ETAblis-sement RÉpertorié (ETARÉ).

> Collaboration à la rédaction des plansd’urgence : Plan Particulier d’Inter-vention (PPI), Plan d’OpérationInterne (POI), Plan de SecoursSpécialisé (PSS) …

> Elaboration et mise à jour du SchémaDépartemental d’Analyse et deCouverture des Risques (SDACR).

> Elaboration et suivi du Systèmed’Information Géographique (SIG).

> Développement d’outils à partir duSIG : enrichissement de START (logi-ciel de traitement d’alerte du CODIS),parcellaires, plan Défense de la Forêtcontre l’Incendie (DFCI) …

Les responsabilités du maire pour lesbesoins en eau et la vérification despoteaux et bouches d’incendie

L'article L2212-2 paragraphe 5 duCode Général des Collectivités Terri-toriales (CGCT) précise que le maire a"le soin de prévenir, par des précau-tions convenables, et de faire cesser,par la distribution des secours néces-saires, les accidents et les fléaux cala-miteux ainsi que les pollutions de toutenature, tels que les incendies, ...".De ce fait, la défense incendie est de lacompétence du maire et non du SDIS,qui peut par contre intervenir commeconseiller technique auprès de ce dernier.Il appartient ainsi au maire de faireentretenir et vérifier les bouches et lespoteaux d'incendie de sa communepériodiquement et de s'assurer que la circulaire n°465 du 10 décembre1951 est bien appliquée sur le territoirecommunal.

Le SP 639N ° 7 j u i n 2 0 0 3

technique

Avec l'aimable autorisation de René DOSNE

ACTUALITÉ

Activité opérationnelle des Sapeurs-Pompiers du Puy-de-Dôme en 2002

Répartition annuelle de l'activité opérationnelle pour le Département

Statistiquesopérationnelle

19911992

19931994

19951996

19971998

19992000

20012002

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

Une intervention toutes les 15 minutes

90 interventions par jour

Répartition par nature d'intervention

Sollicitation des unités spécialisées51 interventions de l’unité matières dangereuses (VIMD) dont 1 hors département.15 interventions de l’unité sauvetage déblaiement (CSD).17 interventions de l’unité dépollution (CEPOL).35 interventions des équipes cynophiles (CYNO) dont 3 hors départements.26 interventions de l’unité recherche et intervention en milieux périlleux (GRIMP).27 interventions de l’unité subaquatique (SAL) dont 1 hors département.17 interventions de la cellule d’intervention montagne (CIME).

Durée moyenne des interventions

> Secours à Personnes 1 Heure 18 minutes> Incendies 1 Heure 27 minutes> Opérations diverses 1 Heure 15 minutes

Nombre de Sapeurs-Pompiers par intervention

> Secours à Personnes 3,23 Sapeurs-Pompiers(compris Secours routiers et ouvertures de porte)

> Incendies 5,32 Sapeurs-Pompiers> Opérations diverses 2,28 Sapeurs-Pompiers

Secours et accidents personnes

56 %

Accidentscirculation11 %

Accidents divers1 %Incendies

10 %Interventions

diverses7 %

Préventions accidents sinistres

7 %

Renseignementset transferts

3 %

Le SP 6310N ° 7 j u i n 2 0 0 3

ACTUALITÉ

Voilà un discours que les salariésd’Echalier, une entreprise spécialiséedans le recyclage et le traitement desdéchets, pourraient tenir. En effet, le 7 mars 2003 à 8h30 un incendie accidentel se déclare. Les employéstentent de l’éteindre mais se rendentvite compte de son ampleur. Le feu sepropage rapidement. Les sapeurs-pom-piers du CS de Pontgibaudet du CI de St-Ours-Les-Roches protégent un entrepôtcontenant des produits toxiques pen-dant que les employés, toujours pré-sents, évacuent les bidons. Une soixan-

taine de sapeurs-pompiers, 3 FPTGP,une EPSA 32 et la CMIC sont déployéssur le terrain, sous les ordres du com-mandant Mire et du colonel Bodelle.Les dégâts matériels sont importantsavec 5800 m2 de bâtiments détruits.Toutefois le dispositif de lutte mis enœuvre, la présence d’une bonne défen-se incendie, la technicité et l’efficacitédes sapeurs-pompiers ont permis decontenir le sinistre.Toute la nuit une surveillance des locauxa été effectuée. Aucune victime n’a étédéplorée.

La course annuelle sur glace de Super-Besse qui s’est déroulée les 7, 8 et 9 février 2003 a nécessité lamise en oeuvre d’un plan de secoursapproprié aux risques. Outre lessapeurs-pompiers, la Croix Rouge et laProtection Civile avaient déployé d’im-portants moyens dont un VSAB, unFPTGP, un CCF. Leur mise en place anécessité de la part de la DDE le dénei-gement exceptionnel de la route dePicherande afin de créer un deuxièmeaccès au site, la route principale étantparticulièrement encombrée par le tra-fic automobile.

Une quarantaine d’interventions pour"secours à victime" a été recensée. Ilconvient de noter le très bon travail encommun des sapeurs-pompiers (enparticulier ceux des CPI de St- Pierre-Colamine et St-Diéry) ainsi que desmembres d’associations de secou-ristes.

Les jours passent et ne se ressemblent pas sur la commune de Saint-Ours-Les-Roches…

Le Trophée Andros en sécurité

D’importants moyens ont été mobiliséspar le CTA, le 24 janvier 2003, suite àl’effondrement d’une maison et d’unegrange attenante dans le centre médié-val de Billom.

Dès l’alerte, les équipes de l’unitéSauvetage et Déblaiement (USD) desCSP d’Issoire et de Clermont-Ferrandsont engagées en complément du VSAVet du FPTL du CS de Billom.Des informations laissaient craindreque cette maison soit occupée. Aussi,les équipes cynophiles provenant deClermont, Riom et Jumeaux sont à leur

tour mobilisées pendant que l’USDétayait et sécurisait le site du sinistre.

Plusieurs reconnaissances ont permisde lever le doute : aucune victime ne setrouvait sous les décombres. Le risqued’éboulement persistant toutefois surles bâtiments attenants, les voisins ontdû être relogés par la mairie.

Une maison s'effondre

opérationnelle

Le SP 6311N ° 7 j u i n 2 0 0 3

FORMATION

Classé aujourd’hui à laneuvième place des aéroportsrégionaux français (en nombrede passagers), l’aéroport deClermont-Ferrand/Auvergne est relié quotidiennement à unetrentaine de villes européennes,ce qui représente un éventail dedestination inégalé pour uneagglomération de cette taille.L’importance du trafic aérien surl’aéroport implique de disposerd’un service de sécuritéd’incendie et sauvetageperformant et permanent.

Depuis octobre 1998, le SDIS s’estengagé dans les missions affectées auService de Sauvetage et de Lutte contrel’Incendie des Aéronefs (SSLIA) en par-tenariat avec les sapeurs-pompiers desAteliers Industriels de l’Aéronautique(AIA) qui agit en qualité d’affectatairesecondaire sur la plateforme deClermont-Ferrand sous l’autorité de laChambre de Commerce et d’industriede Clermont-Ferrand/Issoire.Le SSLIA est quotidiennement organiséde la manière suivante :

> Un chef de service appartenantau gestionnaire

> Un chef de manœuvre sous-offi-cier du SDIS 63

> 4 pompiers d’aérodrome répartisde la façon suivante : 2 SDIS et 2 AIA

C’est donc en moyenne et chaque jour 3 sapeurs-pompiers du corps départe-mental qui sont présents au sein duSSLIA.

Sapeur-pompier d’aéroport : une formation complèteL’affectation au SSLIA nécessite une for-mation spécifique au monde aéropor-tuaire. Le sapeur-pompier doit suivreune formation initiale de 392 heures.217 heures de tronc commun apportentles connaissances de base (cadre juri-dique, protection des biens et des per-sonnes, protection de l’environnement,Incendie, secours à personnes…).Suivent une formation aéronautique de105 heures assurée par la DirectionGénérale de l’Aviation Civile et une for-mation locale de 70 heures qui appor-tera au sapeur-pompier les connais-sances liées au site d’affectation.

Le chef de manœuvre reçoit une forma-tion complémentaire de 35 h relative àla gestion opérationnelle et de com-mandement ainsi qu’un renforcementdes connaissances aéronautiques.

A l'issue de ces formations, lessapeurs-pompiers se voient attribuerun agrément préfectoral qui leur per-mettra d’exercer sur l’aéroport concer-né. Pour maintenir leur agrément, ilsdoivent assurer 150 heures de gardepar trimestre, suivre un recyclage trien-nal de 35 heures, et détenir un permisPL en cours de validité.

Les missions du SSLIALa mission principale du serviceconsiste à assurer la protection despassagers et des aéronefs.

La spécificité des aéronefs impose àl’équipe de service de se tenir enconstant état d’alerte. Le délai d’inter-vention réglementaire est de 3 minutespour engager au moins 50% desmoyens en tous points de roulementdes aéronefs de jour comme de nuit.

D’autres missions sont assignées auservice : la mission de péril aviaire (pré-servation du risque de collision avecdes volatiles gravitant autour de l’aéro-port), les visites de pistes (maillonimportant de la sécurité des vols, n’ou-blions pas le terrible accident duConcorde), l’assistance à personnedans les aéronefs ou en renfort del’équipe sécurité de l’ERP, la protectiondes infrastructures.

Le service débute dès 7h00 par la pas-sation des consignes avec l’équipe des-cendante. Puis se succèdent la prise degarde, la formation journalière assuréepar le chef de manœuvre, les visites depistes et la phase de prévention du périlaviaire. Durant les hub, le SSLIA assureégalement la protection des opérationsde plein des carburants des aéronefsavec passagers à bord.

Une technique d’intervention différenteDe nombreux facteurs font de l’inter-vention du SSLIA une pratique très spé-cifique :> Des véhicules puissants développant540 Cv pour 26 tonnes capables d’atteindre une vitesse de 80 Km/h

en moins de 25 secondes et d’interve-nir en dynamique a une portée maximale de 70 mètres.> Une chronologie différente : évacua-tion, extinction, sauvetage > La confrontation à un grand nombrede victimes potentielles en phase depremière intervention (à titre indicatifl’Airbus A 320 (liaison Clermont-Ferrand - Orly) emporte 142 passagersplus 5 personnels navigants soit 147 personnes qui seront traitées parune équipe du SSLIA de 5 personnes).> Une structure particulière : un aéro-nef est généralement constitué d’unearmature (longeron) recouverte d’alu-minium, la capacité de carburant est de23 000 litres et de plus en plus dematériaux composites.> La possibilité également de se trou-ver face à des avions d’armes avecleurs dangers propres tels que lesmunitions, les sièges éjectables…

La sécurité des vols en quelques chiffresEn 2001, il y a eu sur le territoire fran-çais, 303 accidents d’aviation générale,9 accidents liés au transport aérien et14 accidents liés au travail aérien.

Ces accidents sont pour 82,1% des cassitués à proximité de l’aéroport. Parailleurs 25,5 % des cas correspondentà la période de montée, débutant à lamise en route et finissant lors de lamontée initiale, et 56,6 % dans la phased’atterrissage, qui comprend l’ap-proche et qui se termine à l’arrêt desmoteurs.Pour 2001, les données relatives aupéril aviaire font apparaître 608 inci-dents allant d’un dégât partiel de l’ap-pareil jusqu’à sa destruction totale.

La ZVAC’est la Zone Voisine d’Aérodrome. Ellecomprend toute la zone située hors del’enceinte de l’aérodrome à proprementparler.La ZVA recouvre un périmètre d’unedistance telle que l’action des moyensd’intervention du SSLIA peut utilementêtre envisagée compte tenu des voiesd’accès et des performances de sesmoyens. Le SSLIA peut donc êtreamené à intervenir sur toute cette zone.

Sapeur-pompier d’aéroport :une qualification à part entière

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Les aéroports français sont classés selon 10 niveaux de protection.Le niveau de protection estdéterminé au regard des avionsde la classe la plus élevée quiutilise normalement l’aérodrome.A chaque niveau correspondensuite un effectif réglementaireainsi qu’une dotation en matériel.

L’aéroport de Clermont-Ferrand/Auvergne se trouve enniveau 6 de protection incendiede 4h30 UTC (heure solaire) à20h30 UTC et en niveau 5 de 20h30 à 4h30UTC.Cela correspond à un effectif de 5 SP dont un chef demanœuvre et 2 véhicules.La capacité d’extinctionréglementaire est de 7900 ld’eau avec un débit de pompe de4000 l/mn et 225 Kg de poudre.

Extinction d'un feu de réacteur

A bord du véhicule, choix du crid'oiseau pour l'effarouchement

Extinction d'un feu de fosse,simulant un avion

complétement enflammé

SSSM

Dans le numéro de février 2003,la mise en service du véhicule de Soutien Sanitaireétait annoncée.

Ce dernier poursuit sa route dans lesgroupements territoriaux Est, Nord etSud (au groupement territorial centre,les visites médicales s'effectuent dansles locaux de la caserne Turgot). Parailleurs des responsables médicaux degroupement ont été désignés : le méde-cin ltn col Blanc au GroupementTerritorial Centre, le médecin cdt Davalau Nord, le médecin cdt Fayollet à l’Estet le médecin cne Roussel au Sud. Enfinplusieurs évolutions ont elles aussi vu lejour avec la mise en application de l’ar-rêté du 6 mai 2000, concernant notam-ment la visite médicale :

La visite médicale : Elle implique la présence simultanée dubinôme médecin et infirmier. Ce derniereffectue toutes les mesures biomé-triques et analyses diverses. Le méde-cin quant à lui se charge de l’examenclinique et propose l’aptitude opération-nelle du sapeur-pompier.

La référence d’aptitude est le profilSIGYCOP pour tous les sapeurs-pom-piers (professionnels et volontaires) etles sapeurs-pompiers sont tenus depasser une visite médicale tous les 2 ans au moins jusqu’à 39 ans (1 anpour les SPP), puis tous les ans.La visite médicale d’incorporation pourle moment et en fonction des circons-

tances, s'effectue dans le véhicule desoutien sanitaire, dans les locaux duservice de santé et de secours médicaldu SDIS ou au bureau médical situé à lacaserne Turgot.Les visites périodiques s’effectuentdans le véhicule de soutien sanitaire,pour les groupements périphériques, aubureau médical situé à la caserneTurgot pour le GTC.

Les examens complémentaires : Ils varient en fonction de différents cri-tères : l’âge, le type de visite médicale(incorporation, maintien d‘activité ouprolongation), les spécialités éven-tuelles (GRIMP, CMIC, plongeurs…).

Les vaccinations :Elles peuvent différer en fonction desspécialités. En revanche, le DTP estobligatoire avec un rappel tous les 10 ans. Quant à l’hépatite B, la vaccina-tion n’est plus obligatoire. Cependant,l’absence de vaccination et/ou l’absen-ce de protection efficace prouvée parun taux d’anticorps suffisant nécessiteune déclaration de l’intéressé spécifiantson choix de refus ou d’acceptation duvaccin. Il devra également préciser qu’ilest informé de sa non protection.

L’acuité visuelle :Les modifications apportées par l’arrêté du 6 mai 2000 permettent l’incorporation de SPP et SPV ayant subiune intervention par laser pour le traite-ment de la myopie, un délai d’attentede 12 mois est nécessaire. Au terme dece délai un contrôle effectué par un

médecin ophtalmologiste est obligatoi-re pour envisager l’incorporation.

La taille :Le texte de mai 2000 spécifie une tailleminimum de 1,60 m pour les sapeurs-pompiers hommes ou femmes avecune tolérance de 3 cm.

Les Jeunes Sapeurs-Pompiers (JSP) :L’acceptation de jeunes dans les forma-tions JSP est soumise à la présentationd’un certificat médical de non contre-indication.

Il peut être délivré par n’importe quelmédecin. Les normes imposées par leSIGYCOP ne sont pas opposables auxjeunes qui désirent suivre une forma-tion JSP. Toutefois, l’expérience prouvequ’un grand nombre de ces JSP souhaitent poursuivre leur parcourscomme SPP ou SPV.

Afin d’éviter les déceptions souventrencontrées, il est essentiel que lesfamilles et l’intéressé soient informésdès le premier contact que des condi-tions physiques strictes sont obliga-toires pour devenir SPP ou SPV.

Il semble impératif que les médecinsexaminateurs connaissent les textesqui régissent l’aptitude des sapeurs-pompiers et préviennent le jeune postulant de ses possibilités réelles ounon d’envisager une carrière ultérieure.

Un suivi médical en évolution…

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Bienvenue à nos nouveaux lecteurs

Nous sommes heureux d’accueillir parmis nos lecteurs les ancienssapeurs-pompiers, adhérents à la com-mission des anciens sapeurs-pompiersde l’UDSP, désormais destinataires denotre revue. Nous leur souhaitons àtous une bonne lecture.

On recherche …

Sapeurs-pompiers, vous êtes amateurde photographie, vous faites partie de la compagnie d’Ambert ou de lacompagnie de Clermont-Ferrand, vouscorrespondez au profil que nousrecherchons !

Proposez votre candidature au service communication du SDIS 63(04.73.98.15.32) et venez rejoindre les7 photographes opérationnels de la cellule communication.

L'examen par le médecin

L'Ergovision

VOLONTARIAT

Le travail du ConseilDépartemental du Volontariat(CDV) se poursuit (voir notrenuméro précédent).Le CDV s’est en effet réuni le 12 mars dernier afin de faire lepoint sur l’avancement dechaque groupe de travail(observatoire, vie quotidienne,disponibilité opérationnelle et deformation, communication etpromotion du volontariat).

Le groupe "communication" commen-ce à mettre en place plusieurs actionsdont la création de quatre affiches des-tinées à inciter à rejoindre les rangs dessapeurs-pompiers (voir notre couvertu-re). Déclinées d’une manière différenteselon le public auquel elles s’adressent,ces affiches ont respectivement commeformule d’accroche : "vous aimez agir","vous avez l’esprit d’équipe", "vousaimez bouger", "vous aimez l’imprévu",suivie du message " sapeur-pompier çavous tente ! ". Un numéro vert est éga-lement mentionné "0 800 19 18 17",appel gratuit qui permettra à chacun depouvoir obtenir tous les renseigne-ments dont il a besoin.

Ces affiches seront diffusées dès lemois de juin à l’occasion de la journéenationale des sapeurs-pompiers, dansles casernes, mairies, commerces,

espaces jeunes, complexes sportifs,postes, cabinets médicaux… Ellesseront accompagnées de cartes pos-tales, reprenant les mêmes visuels.

L’ensemble affiches-cartes postales"jeunes" sera également distribué dèsseptembre dans les collèges et lycées.

La diffusion s’effectuera avec l’appuides CS et CI. Cette campagne d’afficha-ge, sera accompagnée d’une médiati-sation dans la presse locale.

Le groupe "communication" a égale-ment travaillé sur le volet évènementiel,avec la Foire de Clermont-Cournon.Cette année la foire se déroulera du 6au 15 septembre. Plusieurs actionsseront menées.Le SDIS tiendra son stand dans le "hallde prestige", point d'accueil central, cequi permettra une meilleure reconnais-sance du public en raison de sa situa-tion géographique privilégiée. Desmanœuvres quotidiennes seront orga-nisées, telles que secours routier,incendie, GRIMP, plongeurs, équipescynophiles, JSP… Tous les groupe-ments territoriaux vont participer à cesjournées destinées tant à montrer letravail et les missions des sapeurs-pompiers qu’à promouvoir le volonta-riat. Les moniteurs de l’ADMSSP(Association Départementale desMoniteurs de Secourisme Sapeurs-

Pompiers) effectueront également tousles jours une démonstration des gestesde secours.

Au travail du groupe "communication"et "promotion du volontariat" sontvenues s’ajouter les actions menéespar le groupe disponibilité opérationnel-le et de formation. Une information auxemployeurs sur "le sapeur-pompierdans l’entreprise" sera faite conjointe-ment par les chambres consulaires et leSDIS. La plaquette d’information seraensuite diffusée à toutes les entreprisesdu Puy-de-Dôme.

Le groupe de travail "vie quotidienne"a, quant à lui, travaillé sur la réalisationd’un livret d’accueil qui sera remis àchaque sapeur-pompier volontaire lorsde son engagement. Chacun pourra ytrouver des informations relatives aurèglement intérieur, à l’engagement, àl’habillement, à la formation, au suivimédical, à la protection sociale…

Un questionnaire élaboré par le groupe"observatoire" a été envoyé à l’en-semble des sapeurs-pompiers dudépartement. Merci à tous ceux qui ontrépondu à celui-ci. Les résultats, quisont en cours d’analyse, paraîtront dansle prochain numéro. Ils permettrontainsi d’apporter des réponses adaptéesaux problèmes soulevés.

Des projets innovants à " l’affiche " du Conseil Départemental du Volontariat

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Le Groupement Sud déménageSuite à la création des groupements,des problèmes sont rapidement appa-rus dans les locaux du C.S.P. d'Issoirepour loger le secrétariat et les officiersresponsables de ce secteur.L’installation d’un bâtiment modulaire apermis de pallier cette carence dansl’attente de trouver une solution appro-priée.

Contigü au centre d’Issoire, un pavillond’habitation s’est trouvé libre à la vente.Le SDIS a décidé de s’en rendre acqué-reur et d’effectuer les transformationsintérieures en réhabilitant complète-ment les locaux.

Aujourd’hui un ensemble de bureauxclairs et fonctionnels est disponible. Lesecrétariat et le bureau du comman-dant du groupement se trouvent au rez-de-chaussée, la formation et le tech-nique à l’étage.

Dans l’immédiat, le bâtiment modulairene sera pas démonté. Il va accueillirprovisoirement le couchage de la gardedu CSP.

En effet, des travaux de rénovationd’extension sont en cours dans lacaserne afin notamment d’améliorer lesconditions de logement des sapeurs-pompiers de garde.

La navette : un réel gain de tempsDepuis le 1er avril 2003, une navetteparcourt le département au départ du SDIS. Deux circuits ont été programmés : le Sud/ Est du départe-ment le lundi et le mercredi, et leNord/Ouest du département le mardi etle jeudi.L’objectif est de limiter les déplace-ments et de faciliter les échanges defournitures, de courriers et de matérielsentre le SDIS, les GroupementsTerritoriaux et les Centres d’Incendie etde Secours.A terme, les fournitures de pharmacieseront prises en charge par cette navette

LA VIE

Il était une fois, au sud d’Issoire,trois Centres de PremièreIntervention limitrophes.Des interventions, peu desoucis, mais inexorablement lesstructures s’effritaient.Trop difficile de travailler toutseul dans son coin. Que ce soitd’un point de vue administratifou opérationnel, les temps ontbien changé ces dernièresdécennies.

Que faire et surtout comment ?Profitant du mouvement de départe-mentalisation des CPI et les sugges-tions de regroupement, une rencontreest organisée entre les trois maires etles trois chefs de corps.

Mois après mois, les discussions se poursuivent, les sapeurs-pompiersse rencontrent. Le président RolandBlanchet et le vice-président Marc DeTurckheim interviennent, expliquent,rassurent. Le dialogue est créé,puis un accord est trouvé : "nous vou-lons un centre unique avec les pom-piers des trois centres !" expliquent lessoldats du feu (la quasi totalité dessapeurs-pompiers sont en accord avecle projet).La proposition est transmise au SDIS et reçoit l’approbation du Conseild’Administration début 2003.

Et l'opérationnel ?Depuis le début de l’année, tout le voletopérationnel est en cours de mise aupoint. Tout d’abord, il s’agit de rafraîchirla formation du personnel et d’amélio-rer les acquis. Recyclages et formationssont mis en place et à ce jour assezavancés. Deuxième volet : le déclen-chement de l’alerte avec un équipe-ment en bips individuels, sirène télé-commandée, et bien-sûr un complé-ment d’équipement radio. Enfin troisiè-me volet : une nouvelle répartition duparc véhicules. Un des CID, à bout desouffle, sera réformé. Un autre seraconservé et le troisième vient d’êtreremplacé par un VPI 400, spécialisédans l’incendie, idéal pour une premiè-re intervention, avec une pompe de 30m3, un dévidoir de 200 mètres et uneLDT. Les sapeurs-pompiers peuventdésormais faire une première attaquedans des conditions "normales". Cevéhicule, en parfait état, issu d’un glis-sement du groupement territorialcentre, a été livré au mois de mars et adéjà participé à des extinctions de feuxde broussailles.

"Ces 18 mois de gestation ont été trèspositifs" expliquent le cdt Moncel, chefdu groupement territorial Sud et sonadjoint, le ltn Thomas qui a suivi de prèsle dossier. "Nous allons poursuivrenotre aide, pas question de les laissertomber " conclut-il.

Une ultime étape viendra conclure unpeu plus tard cette réorganisation dusecteur. Ce sera la construction d’uncasernement adapté qui remplaceraavantageusement les trois petitesremises actuellement en service, insuf-fisantes pour accueillir les véhicules etles équipements normalisés.

Cette nouvelle organisation rationnellea permis de conserver les sapeurs-pompiers de ce secteur et de mieuxcouvrir les risques et les besoins opéra-tionnels.

St-Rémy-de-Chargnat , Les Pradeaux , Parentignatun nouveau départ pour trois communes

des centres

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Une aventure qui finit bien,malgré la neige …Le 30 janvier 2003 de fortes chutes de neige s’abattent sur le département en fin de soirée et la circulation des véhicules devient difficile sur le réseauautoroutier A 72. A la demande du sous-préfet de Thiers, le PC de crise autorou-tier est activé au péage de Thiers Ouest.

La circulation est fermée dans les deuxsens sur l’axe autoroutier et unedemande est adressée au CODIS 63 parle sous-préfet pour porter assistanceaux "naufragés de la route".De 22h30 à 4h00, les moyens desCentres d’Incendie et de Secours de

Thiers, Celles-sur-Durolle, Olliergues etClermont, soit 2 VSAB, 2 VLHR, 1 VTP et1 VLOG et 13 sapeurs-pompiers sousles ordres de l’officier de garde groupe-ment Est, vont porter assistance à unesoixantaine de personnes.

Journées zonales de formationLe mardi 11 et mercredi 12 mars dernier, les 12 départements compo-sant la zone de défense Sud/Est se sontréunis dans le département du Puy-de-Dôme pour les journées bi-annuelles deformation.La réunion du mardi qui abordait bonnombre de sujets a été menée par le

colonel Taconnet de l’Etat Major Zonal(EMZ), le lieutenant-colonel de Chalusde la Direction de la Défense et de laSécurité Civile (DDSC) et le comman-dant Seydoux de l’Ecole NationaleSupérieure des Officiers Sapeurs-Pompiers (ENSOSP). Le mercredi futconsacré à une matinée de cohésion.

La manœuvre commune

PERSONNEL

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Les JSP se portent bien !

Le parcours sportif des sapeurs-pom-piers (PSSP) se compose d’une courseavec ou sans obstacles, d’un tirer dedévidoir, d’un lancer d’adresse de com-mandes, d’un porter de sac. Le PSSP,c’est aussi de nombreuses autresépreuves d’athlétisme tel le grimper decorde, la vitesse, le demi-fond, le sauten hauteur et le lancer de poids.Il s’adresse au seniors, juniors, cadetshommes ou femmes. Les PSSP dugroupement Centre, Est, Nord et Sud sesont déroulés en avril pour laisser placeà la finale départementale à Châtel-Guyon le 18 mai et la finale régionale àMoulins le 7 juin. Quant au parcourssportif national, il aura lieu le 28 juin àIstres. A cette occasion nous espéronscette année encore mener nos sapeurs-pompiers à la victoire.

Ces derniers ont pu s’entraîner lors du22ème cross interdépartemental àAnnecy le 15 mars. Dans le classementpar équipe, l’équipe prometteuse desseniors féminines, s’est distingué en seclassant à la 1ère place avec AlabineFournet Fayard CPI de Vertaizon (5e),Nelly Bourrand CSP de Riom (6e), SylvieFraisse CS de Billom (12e), SandraDezorme CSP de Riom (15e). Il en va demême avec l’équipe des vétérans Imasculin qui a pris la 3ème place avecDominique Sapin CSP de Riom (8e),Rémi Materinsky CS des Ancizes (12e),Jean-Luc Bataille CSP d’Issoire (22e).

Enfin, n’oublions pas les performancesdes :- minimes : Jonathan Canaveira CS deChamalières (12e) / Annabelle Ravel CS

de Billom (29e)- cadets : Gaël Kijko CS de Chamalières(17e) / Françoise Mazeron CS desAncizes (19e)- juniors : Maxime Leotoing CI duCendre (22e) / Clémentine Ledez CI deRomagnat (11e)- seniors : Christian Largier CSP deClermont-Ferrand (9e) / Albine FournetFayard CPI de Vertaizon (5e)- vétérans : Dominique Sapin CSP deRiom (8e) / Christine Voute CI de La-Roche-Blanche (11e)- vétérans II : Jacques Dalmas CS deVic-le-Comte (9e)

… ni des autres participants, boncourage à tous pour la suite.

Les sapeurs-pompiers et le sport …

Le service HSCT vient de fixer lesobjectifs et les groupes de travail pourles 2 à 3 années à venir

Ainsi, lors de la réunion du CHS du 28mars 2003 l’officier responsable del’hygiène, de la sécurité et des condi-tions de travail au sein du SDIS a expo-sé les objectifs suivants aux membressapeurs-pompiers, administratifs ettechniques présents :

1) Prévenir les risques et réduire lenombre d’accidents du travail

2) Mettre en place un relais du service

hygiène et sécurité dans chaquegroupement territorial et chaquegroupement de service

Pour cela :> Plusieurs agents suivront la formationd’ACMO (Agent Chargé de la Mise enOeuvre) en hygiène et sécurité. Leurrôle consistera à épauler l’officier HSCTdans sa tâche.> Trois groupes de travail seront mis enplace :- un premier sur l’ergonomie despostes de travail et les conditions d’hy-giène de vie et de travail dans les diffé-

rents centres et services ;- un deuxième sur la consommationd’alcool, de tabac, de médicaments…et leurs effets sur le comportementdans le travail- un troisième sur l’activité sportive enservice et ses conséquences sur lesaccidents du travail.

Un compte rendu détaillé de cetteréunion du 28 mars permettra à chacunde suivre le travail réalisé depuis la mise en place de ce service en juillet 2002. Un rappel : l’hygiène et lasécurité, c’est l’affaire de tous !

Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail

Fortes de leur succès, les sections deJeunes Sapeurs-Pompiers ne cessentde grandir et de se multiplier dans notredépartement. De plus en plus de jeunessont intéressés par cet apprentissagequi prépare à la vie adulte et donne plusqu’un avant goût de l’activité desapeur-pompier.Les quelques chiffres qui suivent pré-sentent bien cet engouement pour lesjeunes sapeurs-pompiers, dont le déve-loppement est soutenu par l’uniondépartementale des SP et le SDIS 63 :Dans le Puy-de-Dôme, 15 sections de

Jeunes Sapeurs-Pompiers quadrillentle département :Pontgibaud (22 JSP), Combronde (12JSP), Chamalières (29 JSP), Saint-Germain-Lembron (11 JSP), Brassac-les-Mines (22 JSP), Billom (13 JSP),Marat (21 JSP), Lempdes (40 JSP),Orcines (13 JSP), Saint-Amand-Tallende, (26 JSP), Saint-Genès-Champanelle (15 JSP), Saint-Georges-de-Mons / Les Ancizes (20 JSP),Compagnie de Saint-Eloy-les-Mines (15 JSP), Nébouzat (13 JSP), Pontaumur(16 JSP).

Récemment deux nouvelles sectionsont vu le jour à Pontaumur et sur lacompagnie de Saint-Eloy-les-Mines.

Les demandes de jeunes non encoresatisfaites sont nombreuses. Lesbesoins de création de section sontdonc importants. N’hésitez pas à mani-fester votre intérêt et à poser toutequestion au lieutenant Viallefont du CS Saint-Amand-Tallende, nouveauprésident de l’association départemen-tale des JSP depuis le 6 décembre2002, ou au service formation du SDIS.

Le Lieutenant Viallefont, président de l'ADJSP