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Le renforcement des structures de génie civil par matériaux composites - Principes de fonctionnement, règles
de dimensionnement
Marc Quiertant (Jean-Luc Clément)[email protected]
Mastère ENPC – 1 juin 2016Module Maintenance, Pathologie et Réparation des ouvrages
Le renforcement des structures de génie civilpar matériaux composites
�1. Introduction
�2. De quels matériaux s’agit-il ?
�3. De quelles caractéristiques mécaniques ?
�4. Mécanismes de rupture (éléments en flexion)
�5. Comment calculer aujourd’hui ?
�6. Quelles évolutions ?
2
1. Introduction
�Recommandations du groupe de travail AFGC
« REPARATION ET RENFORCEMENT DES STRUCTURES EN BETON AU MOYEN DE
MATERIAUX ORGANIQUES »
� Publication de l’Association Française de Génie Civil
� Édition Fev-2011
�Version anglaise à paraître (2015 ?)
�Version « renforcement parasismique » à paraître (2015 !)
Travaux en cours
3
Travaux en cours
2. De quels matériaux s’agit-il ?
Fibres
Fournissent la résistance et la rigidité
Carbone, verre, aramide
Matrice
Protège et transfère les charges entre les fibres
Époxy, vinylester
Fibre MatriceComposite
Produire un matériau avec des attributs supérieurs à ses composants individuels!
Polymères renforcés de fibres
Les fibres et la matrice ont chacune des rôles essentiels dans le matériau
composite…
4
2. De quels matériaux s’agit-il ?
� matériaux organiques, à base de fibres de carbone d’aramide (KEVLAR®) ou de verre,
� Lamelles de carbone (pultrudés) + tissus secs,
Avantages des matériaux compositesAvantages des matériaux compositesAvantages des matériaux compositesAvantages des matériaux composites
☞ Forte rigidité longitudinale,
☞ Insensibilité à la corrosion,
☞ Excellent rapport résistance mécanique/masse (optimisation dupoids propre ou des charges suspendues),
☞ Souplesse des tissus et plats pultrudés permettant unconditionnement adapté à la manutention, ainsi qu’une grande rapiditéet facilité de mise en œuvre (entraînant peu de perturbation du traficlors d’un chantier de réparation).
Pour certains :☞Très faible conduction électriques (pas le carbone !)
☞Neutralité électromagnétique
5
2. Principe de fonctionnement
mécanique. a) Renfort à la flexion
� Ajout d’armatures extérieures
� Alternative à la technique des tôles métalliques collées.
Plat collé
2. Principe de fonctionnement
mécanique. a) Renfort à la flexion
6
2. Principe de fonctionnement
mécanique. a) Renfort à la flexion
☞ Densité: Plat composite : 1,5 à 1,8. Acier laminé :7,8
2. Principe de fonctionnement
mécanique. b) Renfort à la compression
� Confinement de l’élément comprimée
7
2. Principe de fonctionnement
mécanique. b) Renfort à la compression
2. Principe de fonctionnement
mécanique. c) Renfort à l’effort tranchant
8
2. Principe de fonctionnement
mécanique. c) Renfort à l’effort tranchant
Poteaux
Colonnes
Poutres
Murs de Maçonnerie
ContreventementVoiles
Couvertures Dalles
Éléments de liaison/d’appuisRenforcement parasismique
DOMAINES D’APPLICATION : Réparation...
9
... ou renforcement de structures saines.
�Règles de dimensionnement parasismique non disponibles dans le document AFGC.
�Groupe de travail « Renforcement parasismique des structures béton armé par collage externe de polymère renforcé de fibre » en activité (E. Ferrier & M. Quiertant)
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3. De quelles caractéristiques
mécaniques ? (1/3)
Matériaux Module d’Young
[MPa]
Résistance traction [MPa]
Allongement à la rupture
Nombre de couches
Document de
référence Acier (tôles) 200 000 360-440 > 5% 3 x e=3mm
3 x e=5mm Fascicule 66
Lamelle carbone
(Pultrudé)
>160 000 >165 000
>205 000
>2 800 (seule)
>2 800 (seule)
>2 500 (seule)
>1,78%- 1,94% >1,7%
>1,7%
3 x e=1,2mm 3 x e=1,2mm
3 x e=1,4mm
CCT+ avis technique
Tissus carbone
(tissus secs) avec résine
55 000 62 000 70 000 84 000
105 000 173 000
750 620 700 590
1 400 280
1,15% 1,0% 1,0%
1,25% 1,3%
0,25%
3 x (e=0,13mm) 4 x (e=1,0mm) 4 x (e=1,0mm)
e=0,18mm >3 x (e=0,43mm)
e=0,19mm
CCT (Avis technique)
Pré-imprégné carbone
235 000
3 400
1,3%
10 x (e=0,14mm)
Tissus verre E 25 000 24 000
550 500
2,2% 2,1%
3 x (e=1,0mm) 3 x (e=1,0mm)
3. De quelles caractéristiques
mécaniques ? (2/3)
� RAIDEUR= module x épaisseur
(ELS)
� EFFORT= contrainte x épaisseur
(ELU)
� lamelles/acierraideur équivalenteeffort ultime + grand
� tissus en place/acierraideur + faibleeffort ultime équivalent
0
200
400
600
800
1000
1200
0 2 4 6 8 10 12
effort : contrainte x épaisseur [MN]
raid
eur
:mod
ule
x é
pais
seur
[MN
/m]
acier 5mm
acier 3 mm
lamelles 3,6 mm
lamelles 4,2 mm
lamelle 1,2 et 1,4 mm
tissus secs en place
Effort/m = résistance x épaisseur [MN/m]
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3. De quelles caractéristiques
mécaniques ? (3/3)
REMARQUES COMPLEMENTAIRES� Superposition de tôles : réduction du taux de travail (raideur
flexionnelle des tôles)Matériaux organiques : pas de réduction
� Tôles : non utilisables dans les cas de chargements de fatigue ou sismiques
Matériaux organiques : utilisables
� Matériaux organiques : utilisables dans les cas de frettage, de renforcements de poteaux, pressions localisées (études, modèles et règles en cours d ’élaboration)
� Poids des composites faible : systèmes « légers » de mise en place
Adaptabilité à la géométrie du support
12
Adaptabilité à la géométrie du support
4. Mécanismes de rupture et conséquences : flexion (1/6)
En partie courante de poutres ou de dalles (flexion) : Réparation d’éléments fissurés (fissures de traction) avant réparation
� Risque de sur-contrainte dans le composite au droit des fissures - rupture en traction du composite :on tire trop sur le composite-ou délaminage : on tire trop au bord du plan de collage
� CONSEQUENCE : limitation des contraintes de traction dans le complexe composite
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� Loi de comportement du compositeen traction
� Contraintes limites de calcul
ff
εf
65,0=fα
Prise en compte desévolutions avec le temps
Coefficient de sécuritéf(matériaux, E.L.)
f
ffdf
ff
γα
=,
Contrainte moyenneà rupture
Contrainte de dimensionnement
4. Mécanismes de rupture et conséquences : flexion (2/6)
4. Mécanismes de rupture et conséquences : flexion (3/6)
� Valeurs des coefficients de sécurité (à défaut de coefficients justifiés par le fabriquant)
fγ ELS ELU ELU accidentel
Pultrudéscarbone/epoxy
1,4 1,25 1,0
Stratifiés in situcarbone/epoxy
2 1,4 1,1
Stratifiés in situverre/epoxy
2,5 1,6 1,3
� E.L.S. : tôles collées [2,1 ; 4,1]composites [2,1 ; 3,9] avec le coefficient
� (tôles non calculées à l ’E.L.U. sauf délaminage)
65,0=fαÀ défaut…
14
4. Mécanismes de rupture et conséquences (4/6)
� Compression des bielles� Traction des At.� Cisaillement interface
Exemple de rupture par délaminage(sans renforts latéraux)
CONSEQUENCES PRATIQUES: - Nécessité de soigner la mise en œuvre- Vérifier la qualité du béton (cohésion superficielle ≥ 1,5 MPa)
Ruptures de cisaillement dans le béton
CONSEQUENCES DIMENSIONNEMENT:- Définir un cisaillement limite
4. Mécanismes de rupture et conséquences (5/6)
� Principe de renforcement à l ’effort tranchant
� Méthode de calcul de type treillis de Ritter-Mörsch
� Modes de rupture aux appuis� cisaillement aux extrémités à
déterminer� Longueur de transfert, recouvrement
Référence aux BAEL, BPEL et EC2
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4. Mécanismes de rupture et conséquences (6/6)
� Prise en compte des ruptures d’interfaces� Pas de rupture dans la colle (bonnes caractéristiques mécaniques)
si la mise en œuvre est correcte (CCT)� Risques de rupture à l’interface composite/béton
� Loi de comportement interface (ou de la colle)
Expérimentale
γad,e γad,u
Déformation de cisaillement
τ (MPa)
τad,u
τad,e
Gad
f(procédé, E.L.)
! Notations
)T(f Gad =α
Contrainte de dimensionnement
τ
td
tjead f
γτ
;,
γad
= addad α *min,
2520
14 x 14
2
4. Mécanismes de rupture et conséquences (6/6)
� Prise en compte des ruptures d’interfaces� Pas de rupture dans l’adhésif (bonnes caractéristiques mécaniques)
si la mise en œuvre est correcte (CCT)� Risques de rupture à l’interface composite/béton
� Loi de comportement interface (ou de la colle)
γad,e γad,u
Déformation de cisaillement
τ (MPa)
τad,u
τad,e
Gad
Contrainte de dimensionnement
τ
td
tjead f
γτ
;,
γad
= addad α *min,
f(E.L.)
Résistance caractéristique du béton en place(pastillage)
16
τ
td
tjead f
γτ
;,
γad
= addad α *min,
ELU γtd = 1
ELS γtd = 3/2τ
td
tjead f
γτ
;,
γad,u
= addad α *min,
5. Comment calculer aujourd’hui ? (1)
�Aujourd’huichaque procédé est défini par un CCT ou un avis technique
�Recommandations provisoires AFGCréparation et renforcement des structures au moyen des matériaux composites
Évolutions possibles des recommandationsÉvolutions possibles des recommandations
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� 1. Avis Technique CSTB n° 3/07-540 Foreva TFC – Eléments de structurerenforcés par un procédé de collage de fibres de carbone, Freyssinet.
� 2. Avis Technique CSTB n° 3/07-50 SikaWrap®-230C /45 - Tissu de fibresde carbone pour renforcement de structures, pour Sika France S.A.
� 3. Avis Technique CSTB n° 3/06-491 ROCC+® - Eléments de structurerenforcés par un procédé de collage de fibres de carbone, GTMConstruction.
� 4. Avis Technique CSTB n° 3/07-524 V2C® - Eléments de structurerenforcés par un procédé de collage de fibres de carbone, VSL France.
� 5. Avis Technique CSTB 3/06-492 CARBOPLATE MAPEWRAP - Eléments destructure en béton armé, renforcés par un procédé de collage de fibres decarbone, MAPEI France.
� Cahier des clauses techniques N° 61 Compodex C 12 / VE� …
5. Comment calculer aujourd’hui ? (2)
� 5.1 Généralités et limites d’utilisationAllongement minimum du composite à rupture : 0,85%
Température d’utilisation T-20°C <T< TG - 10°C
TG : température de transition vitreuse
A défaut de spécifications particulières de la part du fabricant
Colle : rupture cohésive dans le béton pour B20-B50
N.B. La surface du béton doit présenter une cohésion superficiellesupérieure ou égale 1,5 MPa en l’absence de justificationsparticulières.
18
5. Comment calculer aujourd’hui ? (3)
5.2. Caractéristiques des matériauxbétonacier d ’armaturescompositescolle interface composite-béton
� 5.3. Actions et sollicitations (BAEL, EC1)� 5.4. Justification des pièces prismatiques
soumises à des sollicitations normales (BAEL, EC2)
5. Comment calculer aujourd’hui ? (4)
5.4.1 État Limite Ultime de RésistancePrincipes et hypothèses de calcul
⌧les sections droites restent droites⌧pas de glissement relatif entre les armatures métalliques ou le
composite et le béton⌧résistance du béton en traction négligée⌧résistance du composite en compression négligée⌧déformation béton en compression : 0,0035⌧déformation armatures tendues : 0,010⌧loi de comportement de calcul composite et contrainte limite⌧déformation limite du composite εfu,d = Min{ffu,d/Ef ; 0,85%}
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5. Comment calculer aujourd’hui ? (5)
Principes et hypothèses de calcul État Limite Ultime (suite)⌧totalité des charges prises en compte en une seule fois (pas de
phasage)⌧« pivot » supplémentaires D qui correspond à l ’atteinte de
l’allongement maximum ultime du composite
εaoA10%0
B3,5 °/00
D ; εfu,d
Déformation des armaturestendues au moment de la réparation
5. Comment calculer aujourd’hui ? (6)
5.4.2 État Limite de ServicePrincipes et hypothèses de calcul⌧les sections droites restent droites⌧pas de glissement relatif entre les armatures métalliques ou le
composite et le béton (n=Es/Ec=15)
⌧diagrammes contraintes-déformation élastiques⌧résistance du béton en traction négligée⌧résistance du composite en compression négligée⌧contrainte limitée dans le béton en compression⌧contrainte limite dans les armatures tendues (fissuration)⌧limitation de la contrainte dans le composite
σflim = Min {ff,d,ELS; 450 MPa}
15⋅=s
ff
EEn
f
ffdf
ff
γα
=,
20
5. Comment calculer aujourd’hui ? (7)Principes et hypothèses de calcul ELS (suite)
⌧prise en compte du phasage (charges sup. apportées après renforcement)
• la position de l’axe neutre ne varie pas de manière significative avant et après renforcement si :
– les positions des axes neutres varient de moins de 10% de h – la contrainte de compression dans le béton est < 0,5.fcd
h
d
x As’
As
Af
σs’1/n
σs1/n
σs’2/n
σs2/n
σf/nf
++++ ====
σs’/n
σs/n
σf/nf
15⋅=s
ff
EEnn=Es/Ec=15
σc1 σc2 σc
− σs = σs1+σs2 ≤σslim
− σs’ = σs’1+σs’2 ≤σs’lim
− σc = σc1+σc2 ≤σclim
− σf ≤σflim
5. Comment calculer aujourd’hui ? (8)
5.4.3 État Limite de Déformation⌧calcul type BAEL (intégration des courbures) en prenant en
compte le phasage de renforcement
5.4.4 Condition complémentaire*
⌧Concerne le cas du calcul au Feu (règles FB**)
Sollicitations induites par les charges extérieures avec une combinaison d'actions de type accidentelle (incendie)
<Sollicitations résistantesUltimes de la poutre en négligeant le composite
*Sans mise en œuvre de produit de protection
** Méthode de prévision par le calcul du comportement au feu des structures en bétonNorme expérimentale P92-701 décembre 1993
Amendement A1 : Norme expérimentale XP P92-701/A1 décembre 2000
21
⌧Chargement sismiques et chocs hors recommandations
(���� Version 2015 !)
5. Comment calculer aujourd’hui ? (9)
� 5.5. Justification vis-à-vis des sollicitations tangentes
Les principes⌧définition d’une longueur d’ancrage de dimensionnement⌧dimensionnement à l’effort tranchant (type treillis), avec
vérification de la résistance des bandes composites⌧détermination du cisaillement à l’interface béton/composite et
vérification (zones courantes)⌧étude particulière des extrémités des renforts (zones de transfert)
et vérification du cisaillement dans le béton
22
5. Comment calculer aujourd’hui ? (10)
� 5.5. Justification vis-à-vis des sollicitations tangentes
Longueur d’ancrage de dimensionnement⌧ Longueur d’ancrage exp. : celle nécessaire à solliciter le
composite au maximum de sa capacité en traction⌧ Essai à double recouvrement
ead
fancr F
Rmml
,exp, .200=
Longueur de collage essai
Effort maxi traction du composite
Charge expérimentaleà rupture
{ }thancrancrdanc lll ,exp,, ;min=
2520
14 x 14
2
eadf
ancr
F
mm
R
l
,
exp, .200=
5. Comment calculer aujourd’hui ? (11)
� 5.5. Justification vis-à-vis des sollicitations tangentes (suite)
Longueur critique d’ancrage théorique⌧Équilibre de l’effort de traction dans le composite par
intégration des contraintes moyennes de cisaillement sur la longueur d’ancrage
Cisaillement de dimensionnement
Section droite composite
Largeur composite
thancrl ,
fthancrdaddfdfuf blAfF ... ,,,, τ==
fdad
dfdfuthancr b
Afl
.
.
,
,,, τ
=Contrainte de dimensionnement
23
5. Comment calculer aujourd’hui ? (12)
⌧dimensionnement à l ’effort tranchant
Quelques précisions• Une insuffisance d’armature d’effort tranchant peut être compensée
par du composite, le composite se comportant alors comme une armature externe complémentaire aux étriers en acier existants. Le composite permet de « recoudre » une fissure d’effort tranchant
• Les bandes peuvent entourer la poutre, ou être ancrées dans la table de compression, dans ce cas il n’y a pas de pb. d’ancrage (lanc=0).
• Le dimensionnement du renfort consiste à déterminer la répartition des bandes de composite (largeur Lf et espacement Sf)
5. Comment calculer aujourd’hui ? (13)
⌧dimensionnement à l’effort tranchant (type treillis)
0,9 dlanc
h
0,9 d
h-lanc sf
Renforcement à l’effort tranchant pour une fissure inclinée à 45° dans une poutre en T
Af Af Af Af
( )[ ].
,9,0. ,,
f
Vancfdff
Vf s
lhdMinfAV u
−= α
Limitation de l’effort de traction dans le renfort(= limitation du cisaillement à l’interface)
2520
14 x 14
2
Vu= Vb + Va+ Vf
Capacité Ultime à l’effort tranchant (N):
hf
24
0,9 dlanc
h
0,9 d
h-lanc sf
Af Af Af Af
( )[ ].
,9,0. ,,
f
Vancfdff
Vf s
lhdMinfAV u
−= α
Af=2 tf bf, bf étant la largeur d’une bande de composite
hf est la longueur d’une bande de composite
Si la poutre le permet, les bandes composites entourent la poutre, alors lanc=0
- Il est généralement nécessaire d’ancrer le composite, mais il n’est pas toujours possible d’assurer cet ancrage sur la longueur lanc,d. Celui-ci est donc ancré sur lanc,Vu tel que
danc
VancV l
lu
,
,=α
Ceci entraîne une limitation de la contrainte de traction admissible dans le renfort : αv ff,d
5. Comment calculer aujourd’hui ? (13)
⌧Cisaillement béton/colle (renfort longitudinal en zone courante)
⌧Cisaillement à l ’extrémité du renfort• ELS
• ELU
⌧Critère de rupture de l’interface dans la colle
+
=τ
sf
f
f
Uu
FF
F
zb
V
. dadU ,ττ ≤
daddancf
ELSELS lb
F,
,max, .
.2 ττ ≤=
daddancf
ELUELU lb
F,
,max, .
.2 ττ ≤=
=
td
tj
ad
eadaddad
f
γγτ
ατ ;*min ,,
Essai d’interface
Résistance caractéristique du béton en place(pastillage)
délaminagedélaminage
Z=0,9 d à défaut d’une valeur exacte, Ff et Fs efforts à l’état ultime repris dans le composite et les aciers longitudinaux
FELS et FELU efforts repris par le composite dans la section situé juste après la zone de transfert
25
!!! Il existe des disposition constructives
spécifiques non prises en comptes dans le
document AFGC :
☞Ancrages (mèches, micro-mèches, dispositifs d’ancrage métalliques, ...)
☞ Lamelles précontraintes
☞Divers
6. Comment calculer aujourd’hui ? (14)
Cas des poteaux
26
6. Comment calculer aujourd’hui ? (14)
Cas des poteaux
)(1''
paepuhcfccc fkfkkkff ++= ψOn évalue la résistance dubéton confinéf ’ cc suivant :
•Résistance du béton
•Un coefficient « de performance »
•Un coefficient(dépendant de la géométrie de la section)
•Un coefficient(dépendant de la largeur, de l’espacement et de l’orientation des bandes de confinement)
•La pression de confinement due au composite
•Un coefficient(dépendant de la résistance du béton)
•Un coefficient dépendant de la géométrie des sections et de l’espacement des cadres•La pression de confinement due aux cadres en acier
Sf
bf
b ouD
θf
Sf
bf
b ouD
θf
6. Comment calculer aujourd’hui ? (14)
Cas des poteaux :
Cas de confinement non uniforme
27
)(1''
paepuhcfccc fkfkkkff ++= ψ
fuppu Ef ε⋅=
fpf
p Er
ntE ⋅
⋅=
Section circulaire
fpf
p Eb
ntE ⋅
⋅=
2
Section rectangulaire
Module élastique du composite Nombre de couches
Rayon
Épaisseur d’une couche de composite
Def ultime du composite
Module de confinement
Grand coté
[ ]asccbu fAfAN +≤ 'α
Une réduction significative de l’efficacité du confinement à été observée lors d’essaissur colonnes élancées (Mirmiran et al., 2001; Thériault, etal., 2001), on introduit doncun paramètre supplémentaireα pour rendre compte de ce phénomène (N.B strictementmême expression deα que dans le BAEL).
(λ≤ 50).2
352.01
85.0
+=
λα
5. Comment calculer aujourd’hui ? (14)
Cas des poteaux :
28
6. Quelles utilisations ?
Réparation et renforcementUne solution (parmi d ’autres)Mise en œuvre par équipes spécialisée (règles de mise en
œuvre)poutres et dalles et flexion simple ou composée, poutres à
l ’effort tranchantpoutres et dalles en fatigue, éléments soumis à des pressions
localisées (poinçonnement de dalles dans version 2011)renforcement de poteaux, poutres et voiles soumis à des
charges sismiques (notamment projet ANR en cours)
6. Quelles limites ?
� Cas des incendies*Calcul ELU avec charges non pondérées en prenant seulement
en compte les armatures existantes les raisons :
⌧la température de transition vitreuse (TG) des colles actuellement employées varie entre 50 et 80°C
⌧difficile de protéger efficacement ces colles⌧dans l ’avenir, TG peut-être beaucoup plus élevée
*Sans mise en œuvre de produit de protection
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Sels de déverglaçage
Cycles thermiques
Pollution
UV
Pluie
� Évolution des recommandations : déjà en discussion… Applicables au béton précontraint ?
� Projets de recherche, ANR (chocs et sismique), PN (en montage) ou opération IFSTTAR « Durabilité des composites collés (Benzarti & Quiertant - RCMA 2012)
6. Quelles évolutions ?
Merci !