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Jean-Claude Vergnes

Le passage…

du

magnétismeà la

physique quantique

Magnétisme.indd 3 19/09/11 09:35

« La conscience est un trait d’union entre ce qui a été et ce qui sera,

un pont jeté entre le passé et l’avenir. » Henri Bergson

Je dédie ce livre à toute ma famille de cœur et d’âme,ceux qui, sur le chemin, m’ont accompagné

et m’accompagnent toujours dans la confiance et l’amour,sans oublier ceux qui, en quête de devenir,s’avancent chaque jour vers la lumière.


I – L’approche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

II – L’évolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

L’utilisation de la radiesthésie dans mes soins . . . . . . . . . . . . . . 44

L’utilisation du magnétisme dans mes soins . . . . . . . . . . . . . . . 46

Le contrôle du mental et la communication à distance . . . . . . 48

Le rééquilibrage des corps énergétiques et des chakras . . . . . . 56

L’utilisation de la couleur associée à l’auriculothérapie . . . . . . 66

La chromothérapie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

Le déblocage émotionnel avec l’aide des couleurs, des sons et des odeurs d’huiles essentielles . . . . . . . . . . . . . . . . 72

Le décodage des informations dans les mémoires cellulaires . . . 81

Du magnétisme nommé « animal » à la physique quantique . . 88

III – Le passage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101

Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109

Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111

Sommaire


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– I –

L’approche

Ce matin, je me réveille l’esprit encore troublé.Non, je n’ai pas rêvé ! Je suis l’objet de manifestations

que je n’arrive pas à maîtriser, à expliquer.Je n’ose pas me l’avouer mais il faut que je me rende à

l’évidence, ces manifestations sont surnaturelles.Que se passe-t-il ? Pourquoi moi ? Pourquoi ces phéno-

mènes se déclenchent-ils ? Qui les a provoqués ? Toutes ces questions restent sans réponse claire.

Moi, le cartésien, l’homme qui ne croit que ce qu’il voit, je veux savoir, je veux comprendre.

Je suis né au lendemain de la seconde guerre mondiale, en juillet 1945, je suis un enfant de la Libération, un enfant de l’amour.

Issu d’une famille très modeste, mes parents ont su m’apporter, non pas les richesses matérielles qu’ils ne possédaient pas mais tout l’amour qu’ils pouvaient avoir au plus profond de leur être et ils en avaient beaucoup.


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— Du magnétisme à la physique quantique —

Ils ont été mes parents, mes amis, mes complices.Jusqu’à mes trente ans, j’ai construit une vie simple mais

très riche sentimentalement. J’ai épousé Anne-Marie, notre premier enfant Jean-Michel est né, nous connaissions un parfait bonheur à trois.

Hélas, un jour de l’année 1971, tout a basculé.Notre deuxième enfant, David, né à sept mois de

grossesse, décède une semaine plus tard. Quelque temps après, ma mère meurt à la suite d’une longue mala-die. Elle était atteinte d’un cancer, elle a connu la souf-france, elle a lutté contre ce fléau durant quatre années. À l’époque les chances de guérison étaient faibles, la recherche contre le cancer en était encore à ses prémices. Puis, mon père succombe cinq ans après le décès de ma mère. Il a subi plusieurs interventions chirurgicales à la suite d’une simple opération de la vésicule biliaire qui s’est avérée dramatique. À partir de là, il ne cessa d’être le cobaye du bistouri.

J’ai pu surmonter ces chocs émotionnels grâce à l’amour de ma femme. Ces épreuves de vie nous ont rapprochés, unis à jamais pour le meilleur et pour le pire.

Quatre mois après le départ de mon père, je me trouvais avec ma sœur dans la maison de nos parents. Nous rangions, nettoyions et c’est à ce moment-là que tout a commencé.

Nous nous affairons sans bruit, le calme règne dans la maison. Les sentiments, les émotions sont présents évidemment, mais nous nous taisons, nos regards sont tristes, de cette tristesse profonde qu’il est difficile, voire


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— L’approche —

impossible de contrôler, de surmonter. Nous travaillons sans relâche toute la journée.

Le soir, je ferme les volets lorsque tout à coup l’horloge à balancier se met à retentir plusieurs fois.

– Ah ! tu as mis la pendule à l’heure ! s’étonne ma sœur.– Non, je ne l’ai pas touchée ! répondis-je machinale-

ment, m’affairant à bien crocheter chaque volet.– Moi, non plus. Mais alors, si tu ne l’as pas remontée,

elle a sonné toute seule ! s’exclame-t-elle. Je m’approche de l’horloge, je regarde de plus près,

surpris de m’apercevoir que ses poids sont restés en bas, qu’ils n’ont pas bougé.

Josiane toujours interrogative, les sourcils froncés.– Oui, oui, elle a sonné toute seule ! me dit-elle avec ses

yeux grands ouverts. – Eh bien oui ! Ce « oui » sort de ma bouche très faiblement. J’avoue

que les mots me font défaut.Que s’est-il passé ? Pourquoi l’horloge a-t-elle sonné

alors que les poids sont bloqués ? Qu’est-ce que cela signifie ? Techniquement c’est absolument impossible ! Heureusement, la présence de Josiane me conforte. Non, je ne suis pas fou, elle aussi a entendu les coups résonner. Nous nous regardons dubitatifs. Je ressens un profond mal-être, une étrange sensation que je n’arrive pas à définir, j’ai envie de rester seul dans cette maison afin de comprendre pourquoi cette horloge a sonné, mais il se fait tard et je dois rentrer chez moi car ma femme va s’inquiéter.


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Le lendemain, nous sommes à nouveau dans la maison de nos parents, j’ai toujours en tête l’événement d’hier soir. De temps en temps je regarde la pendule, j’attends qu’un son retentisse à nouveau mais c’est le silence total. Alors que nous allons vite en besogne, Josiane s’approche de moi et me demande si je sais où se trouve la montre à gousset du grand-père.

– Oui, je sais où elle est, je vais la chercher, répondis-je.– Merci, me dit-elle en souriant.J’entre dans la chambre de mes parents, je me dirige

vers la commode, j’ouvre son premier tiroir et prends l’objet en question, je le tiens par sa chaîne. Je sors de la pièce et marche dans le couloir pour rejoindre ma sœur, je lui tends la montre, elle semble interloquée.

– Mais, pourquoi me regardes-tu ainsi ? lui demandai-je. – Ce n’est pas toi que je regarde, c’est la montre, sa

chaîne bouge, elle tourne toute seule !– Oui c’est possible, je dois la faire graviter en marchant.– Ah je ne pense pas, voyons, son mouvement n’avait

aucun rapport avec ta marche ! m’affirme-t-elle.– Attends, qu’est-ce que tu racontes ? Je vais te prouver

le contraire !Je bloque complètement l’objet, le lâche et là, à nouveau,

il tourne. Mes yeux baissés, mon visage décomposé, seuls ces

quelques mots sortent de ma bouche : – Alors, ça ! J’avais déjà essayé de faire tourner cette montre, mais

en vain ! Un jour, un puisatier était venu à la maison


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car je voulais faire construire un puits, il m’avait expliqué comment il utilisait son pendule :

– Alors c’est simple, quand le pendule balance de l’avant vers l’arrière, il va dans le sens de l’écoulement de l’eau et quand il tourne c’est qu’il y a un croisement de deux sources différentes et là c’est gagné, on peut creuser le puits !

Par curiosité, j’avais voulu faire la même chose que lui avec la montre du grand-père car évidemment je ne possédais pas de pendule, elle n’avait pas bougé d’un pouce et voilà qu’aujourd’hui elle se manifeste !

Ma sœur se ressaisit et s’exclame : – Euh ! Elle tourne ! Alors, tu peux la garder ! Tout cela est invraisemblable. Que se passe-t-il dans

cette maison ? J’ai parfois entendu dire qu’à la suite d’un décès certains phénomènes un peu bizarres pouvaient se produire mais j’ai toujours pensé que ce n’était que des balivernes, des croyances stupides.

Le soir, je raconte cet autre événement à ma femme. Pour lui prouver sa réalité, et pour m’en convaincre, tout naturellement je vais chercher une photographie de mon père, une ancienne photographie en buste que je pose sur la table. Je m’installe, je prends la montre, je la positionne au-dessus de la photographie, je la tiens par la chaîne, je la bloque, je la lâche puis tout à coup elle fait un mouve-ment giratoire à grands rayons et en quelques secondes la photographie se plie en deux.

Prise de panique ma femme s’éloigne et je reste figé sur place.


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Non, ce n’est pas possible, je rêve ! Mais non, je ne rêve pas puisque ma femme a vu la même chose que moi ! Je ne comprends absolument pas ce qui est en train de m’ar-river, il faut que tout cela ait un sens, j’ai besoin d’avoir rapidement une explication.

Je me couche en pensant à toutes ces manifestations, pourquoi se déclenchent-elles ? Qui les provoque ?

Le lendemain matin, à la première heure, je me préci-pite sur le téléphone et prends rendez-vous avec un magné-tiseur, radiesthésiste que j’avais déjà contacté pour aider mon père.

Deux jours plus tard, je suis chez le magnétiseur en question, il m’accueille très aimablement. C’est un homme très sollicité. Je pénètre dans son bureau, il me fait asseoir, je le remercie de me recevoir aussi rapidement et je lui raconte d’un ton malaisé mon histoire.

Il se tait, me regarde droit dans les yeux et me dit avec son franc-parler :

– Ces messages sont clairs, c’est très bien ce qui vous arrive ! Vous allez soigner les gens, ils vont venir vous voir et vous allez les guérir. Ne vous inquiétez pas, il m’est arrivé la même chose. Ça va vous bousculer au début !

Choqué, décontenancé, je bredouille.– Mais, comment ? Que dites-vous ? C’est invraisem-

blable ! Mais, je suis électricien ! Il est impensable que je puisse donner des soins ! Je n’y connais rien !

– Si, si ! Croyez-moi, affirme-t-il. Puis, il écrit rapidement sur un morceau de papier deux


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titres de livres, il me le tend et me dit catégoriquement en souriant :

– Voici deux titres de livres que vous devez lire. Achetez-les et travaillez.

Je repars chez moi. Les mots que je viens d’entendre résonnent dans ma tête, je baigne dans un doute le plus profond. Je suis un pur cartésien, je ne crois que ce que je vois et j’avoue être vraiment déboussolé.

J’essaie de me ressaisir, je ne peux pas nier tout ce qu’il s’est passé. Peut-être que la lecture de ces livres va m’ap-porter des solutions ; de plus j’aime les challenges et celui-là je veux le tenter. J’ai l’impression qu’il y a une force à l’intérieur de moi, que je ne contrôle pas, qui me pousse dans ce sens. Je décide de me lancer dans l’aventure !

Aussitôt dit, aussitôt fait, je pars en direction de Toulouse et, dans une librairie ésotérique très achalan-dée du centre ville, j’achète le Guide de la radiesthésie écrit par Michel Moine et les Théories et procédés du magnétisme du docteur Hector Durville.

Me voici en possession de ces deux livres. Ma curio-sité, ma soif de connaissance s’avèrent être plus forte que mes doutes, sans hésitation je me plonge dans la lecture. Apparemment, les mots prononcés par le magnétiseur ont porté leurs fruits car bizarrement j’oublie, sans m’en rendre compte, le cartésien que je suis. Je me laisse porter et je vais de surprises en surprises.

En étudiant la radiesthésie, je découvre la conven-tion mentale que l’on doit établir avec son pendule


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et je m’aperçois très vite que c’est difficile. Il faut être tota-lement « neutre » afin d’obtenir des mouvements giratoires précis avec le pendule, mouvements qui déterminent le sens du « oui » et le sens du « non ». Cette neutralité n’est absolument pas évidente à mettre en place rapidement, il faut du temps et il faut également autre chose.

Avant tout, il faut éviter l’autosuggestion. Pour cela il faut se concentrer en exclusivité sur l’objet de la recherche, faire abstraction de tout ce qui peut perturber voire parasiter cette recherche, ainsi on évite le blocage de notre sixième sens et grâce à lui on peut établir notre convention mentale.

Je m’imprègne totalement de cette démarche et petit à petit j’obtiens de bons résultats avec mon pendule qui se trouve être la fameuse montre de mon grand-père. En parallèle je m’initie au « magnétisme » !

Le magnétisme est transmis par les mains, c’est au niveau des doigts, des paumes des mains que la force magnétique ressort. Les mains sont donc l’organe de prédilection pour agir sur autrui et transférer de l’énergie.

Je choisis comme première expérience la momifica-tion d’un morceau de viande. Je prends le morceau de viande sans le toucher, je le pose dans une coupelle à l’air libre, à côté je mets un autre morceau de viande qui sert de témoin et que je ne touche pas également. Je mets mes mains au-dessus du premier morceau et pendant un certain temps j’imagine que je le momifie, que je tue la


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vie à l’intérieur, que la vie s’arrête, que ce bout de chair animale devient dur comme un morceau de bois et qu’il se conserve pour l’éternité. Quelques jours après, le morceau non magnétisé commence à pourrir, je le jette ; par contre, l’autre change de couleur, les mouches ne se posent pas dessus, il sèche, il se déshydrate. Au bout d’une semaine, il est complètement sec, je le garde précieusement car j’ai la confirmation de quelque chose qui se passe en moi, je peux transférer de l’énergie. Tout cela commence à me passionner mais je m’interroge sur mes capacités. Sont-elles importantes ? Quel est le degré de mon soi-disant « magnétisme » ?

Ma nouvelle découverte me stimule beaucoup. Puis l’été arrive, je pars en vacances dans le Pays basque en famille, avec mes livres sous le bras. Arrivés sur notre lieu de location, nous nous apercevons du premier coup d’œil que malheureusement l’appartement est très sale. Aussi je propose à ma femme, alors très fatiguée, d’aller se détendre avec les enfants pendant que je nettoierai. Je passe ma soirée à faire en sorte que l’endroit soit vivable. Une fois ma tâche terminée, je m’endors d’un profond sommeil.

Au petit matin, alors que je suis allongé dans le lit, je ressens une douleur vive dans mon épaule gauche. Je me lève, mon épaule est complètement bloquée.

Soudain il me vient une idée, je vais faire comme le magnétiseur que j’ai rencontré et qui donne un bout de coton magnétisé pour soigner ses patients. Comme je n’ai


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