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LE MM DES ANIMAUX ZOOTHÉRAPIE i V Extrait «lu Traité expérimentai de Magnétisme) PAR H. DURVILLE Prix : 30 centimes. Y PARIS ÀïE MAGNÉTISME ^ RUE SAJNT-MERRI, 23 ''

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LE MM DES ANIMAUX

ZOOTHÉRAPIE

i VExtrait «lu Traité expérimentai de Magnétisme)

PAR

H. DURVILLE

Prix : 30 centimes.

Y PARIS

ÀïE DÛ MAGNÉTISME

^ RUE SAJNT-MERRI,23 ''

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, JOURNAL DU mAQNCTISmB•.*/ o'U JournalduMaànititni,fondéen 1945parM,leBaronl»oPOTBV

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ÎLE lira DES moi

ZOOTHÉRAPIE

'Extrait «lu 'l'aitè eviiênmental de MagnétiameJ

PAR

H. DURVILLE

Prix : 30 centimes.

PARIS

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23, RUE 3A1NT-MERIU,23

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MAGNETISME DES ANIMAUX

(Zoothôrapio).— I. Polarité des animaux vivants. —II. Polarité des animaux, morts.

Les animaux sont nos auxiliaires naturels, nos

domestiques, nos amis ; un disciplo de Darwin,dirait même qu'ils sont nos frères en humànifêf.Nous avons sur eux une intluence incontestable,et le magnétisme entre pour beaucoup dans cette

, action. La fascination ou influence magnétiquedu regard, joue à elle seule un rôle considérables

' huent plu» grand' dans Part du dompteur quetous les autres artifices qu'il emploie pour sou-mettre les fauves.

L'action magnétique de l'homme sur les ani?maux est suffisamment connue* pour que je ne.m'attarde pas à vouloir la démontrer. Citons seu?lèment quelques particularités de leur vie intime,

pour montrer qu'ils possèdent presque tous lafaculté de prévision qui ne s'observe que chez un

. .tfès petit nombre d'entre nous, et qu'ils prévo:"

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un danger qu'aucun indico ne nous fait soupçon*ner ; qu'en général, ils sont doués d'une sonsiti-vitô plus grando que la nôtre, leur permettant de

percevoir l'action dos agents de la nature et plusparticulièrement les influences atmosphériquesplus vivement que nous ; qu'ils exercent entre

eux, selon les espèces, une action magnétiqueanalogue à celle que nous exerçons nous-mêmes;et que cette action, ils peuvent également l'exer-cer sur l'homme.

Le système nerveux des oiseaux, est doué d'unedélicatesse telle, qu'ils prévoient longtemps àl'avance les plus petits changements atmosphéri-ques. Ainsi, lorsqu'au soir d'un beau jour, la

tempête se prépare à surprendre le pilote, lesmouettes et les goélands s'y attendaient. Ilsétaient là, sur les récifs, s'agitanl, l'air inquiet,déployant leury ailes, et poussant des cris plain-tifs. La densité de l'atmosphère n'était pas encoresensiblement modifiée, le baromètre n'avait pasbaissé, le ciel était pur et le calme le plus pro-fond régnait dans toute la nature. Mais, depuisdes heures, un point noir avait déjà fait tache àl'horizon. Le noir pétrel, le sinistre messagerdes tempêtes que l'on aperçoit près des navires

lorsque le danger est imminent, est sorti de saretraite et efHeure la vague de son aile, comme

pour voir si les flots en courroux ne lui apportentpas que.que vietime. En effet, le baromètre'

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— o —

baisse subitement, la nuéo noire et menaçante

paraît à l'horizon ; le vont s'élève, le flot monte,la vague écumo, le tonnerre gronde et l'éclair sil-

lonne les nues. L'oiseau, depuis le matin, avait

prévu la tempête.Le récit suivant, publié, d'après un témoin

oculiiro, par Victor Meunier dans le Rappel du

28 août 1883, est un exemple frappant de cette

prévision chez les divers animaux.« On était en plein hivernage, c'est-à-dire dans la

saison des tempêtes. L'observation nous trans-

porte à Saint-Vincent, l'une des Antilles. Le 4

septembre, dans l'enceinte resserrée du port, lachaleur était étouffante. L'observateur qui rece-

vait l'hospitalité de Caraïbes, voit accourir pleinde crainte et se blottir dans ses vêtements commeen un refuge, un petit épagneul appartenant à la

jeune fille de ses hôtes. Frappé de cette allure,il s'informe; on lui apprend que l'animal quise trouvait sur le bord de la mer, ayant longue-ment humé l'air, avait tout à coup paru saisid'effroi et s'était enfui sans cause apparente.Seulement l'eau du port, quoique le temps fut

parfaitement calme, avait paru au narrateur plushaute et plus agitée qu'a l'ordinaire. Mais bientôtles signes d'épouvante donnés par une foule d'es-

pèces, ne laissèrent plus de doute sur ce qui al-lait arrivor.

(<Des oiseaux de haut-vol, écrit l'observateur, s'abattaient sur les cases caraïbes, d'énormes chau-

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- rj _

ves-souris, des chats-huants aussi grands quedes oies, des iguanes longs comme des crododilessortaient des rjches et venaient chercher un asiledans le carbot. Un monstrueux serpent tête dochien vint se réfugier chez moi et ne voulai t plusen sortir. Les chèvres à poil fauve, descendaientau galop des montagnes et vinrent, toutes crain-tives qu'olles sont, s'établir sous l'abri de la salledu consoil. Je crus un moment qu'une bande de

loups accourait du haut des marnes prondre gîteau milieu do nous. C'étaient des lévriers gigan-tesques à l'oeilsanglant... Les caraïbes leur avaientdonné la garde des passes. Ces sentinellos vigi-lantes e* féroces avaient été saisies de crainte etvenaient de déserter leur posto. On voyait des

marsouins, des dorades, des bénites, des bancs de

poissons quitter la pleine mer, et s'engager entreles rochers du rivage pour fuir un danger dont

ils avaient la prévision. »« Pas un soutlo do vent, mais par degrés la na-

turo prenait un aspect effrayant. Le soleil resplen-dissant à son lover, avait perdu tous s«s rayons^ressemblait h lu lune, sauf par la couleur d'un

rouge obscur do fournaise qui s'éteint. La clartédu jour diminuée, blafardo, fausse, tremblottait

comme pendant uno éclipse totale. La mer se

soulovait ot bouillonnait, pareillo a l'eau d'une

chaudière en ébullition, s'avançait dans le lit desrivières et rofoulait le courant. Un rideau de nua* :

ges sombres couvrait tout le ciol on même temps

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qu'une brume Relevant dans la région moyenne.,de l'air enveloppait l'horizon entier. Les feuilles

pendaient le long des branches. Les hommes se

fussent crus menacés d'asphyxie. Un long mugis-,seraient sous-marin leur arracha un cri d'effroi. ^

« L'ouragan s'annonçait.- Il fut épouvantable.Les bêtes avaient ou leurs raisons. Rref, les «ani-maux sont normalement et d'une façon porma«nento, quant à certaines sensibilités spéciales.dans

*

l'état hyperosthésique où, par exception, et ac-

cidentellement, se trouvent placés les sensitifs. »Les tremblements de torro no sont générale-

ment pas annoncés par nos instruments de phy-,sique, et nul être humain ne saurait les prévoir|mais les animaux des localités menacées, un quartd'heure avant la trépidation, sont pris d'une folle

terreur, poussent des cris et s'enfuient dans cer-tains directions. Ces faits, bien connus, ont étéobservés scientifiquement. Au commencementdo 1885, un tremblement do terre se fait forte-ment sentir en Andalousie. Une commission nom-mée par l'Académie des sciences se rond sur leslieux pour étudier ce quo l'on pouvait encore ob-server du phénomène. M. Fouqué, rapporteur dela commission, a consigné dans son rapport celtefaculté de prévision des animaux do la régionqui, épouvantés, ont pris la fuite pour échapper au

danger que nul être humain no prévoyait.Il en est toujours do môme à l'approcho des

éruptions volcaniques qui doivent causer des

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dommages sérieux. Les flancs de la montagnesont abandonnés par les animaux qui fuient êpou*vantés.

Les récits des voyageurs témoignent assez de.faits de prévision analogues pour que je me dis-pense do multiplier les exemples.

Les épidémies sont également prévues par les

'animaux; et ceux qui ne sont pas retenus au solpar les attaches do la domesticité, s'enfuient versdes régions qui ne doivent pas être dévastées parle fléau.

En 1885, ;;uand le choléra faisait de nombreusesvictimes à Marseille et a Toulon, tous les oiseauxabandonnèrent ces deux villes pour se réfugierdans les îles d'Hyères qui sont restées indemmes.

De semblables émigrations ont été observéesdans différentes parties de l'Italie, de l'Autriche,de la RUssie avant l'arrivée du choléra. Il enfuide même en Espagne, en Turquie, en Grèce.

En 1892, le même fait se produisit en Galicie.Tous les moineaux quittèrent subitement la val-lée de Prezemsyl, deux jours avant l'apparitiondu fléau pour n'y retourner qu'en novembre, alors

que la meurtrière épidémie avait complètementdisparu.

Vers 1840,une épouvantable maladie, \a$uelletéclate dans une partie du Périgord, terrifiant la

population, ruinant les habitants ; aussitôt touëles oiseaux des champs et des bois disparaissèn

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de la contrée en deuil; et lorsque le fléau a éton-du sa dernière victime, on voit de toutes partsaccourir les oiseaux absents.

Il y a quelques années, lors de l'épidémie cho-

lérique qui désola la ville de Hambourg, on a

constaté, non sans surprise que, huit ou dix jours"avant l'apparition de l'épidémie, tous les oiseaux

quittèrent la ville pour n'y revenir que lorsque le

danger eut disparu. -

Si nous considérons quelques animaux relati-vement a l'instinct de reproduction, nous cons-tatons une faculté de prévision analogue. Voiciun exemple tiré de l'Extase ou les Miraclescomme phénomènes naturels, par Luc Desages,qui montre la merveilleuse prévoyance qu'ils ont

pour leur progéniture.«Cette sorte d'abeille qu'on nomme la solitaire,

r n'esl-elle pas excellemment douée sous ce rapport!Son existence est bornée h quelques mois pen-dant lesquels elle doit devenir mère. Elle déposesos oeufs dans des trous de muraille ; mais mour-ra avant qu'ils n'éclosent. Elle le sait. Elle pour-voit à tout ; ses oeufs viendront h point, parfaite-ment abrités dans leur cachette. Les larves, quilès nourrira ? Elle, ou du moins ses soins pré-voyants. La voila en campagne. De loin, d'uneliéiie peut-être, elle a vu un ver; elle chasse a

coup sur. Cette espôco de vers dont elle prend> plusieurs individus est la soûle qui lui convienne.

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Elle porte sa proie à son mur, plie tes victimesen deux et les force d'entror dans son nid, carleur chalour doit couver les oeufs. Mais, qui em-

pêchera lo ver de sortir une fois l'abeille morte?Elle encore. Elle pique ses hôtes malencontreux

légèrement, pas assez pour les tuer. Ils vivront

languissants jusqu'au jour ou les larves hors deleurs enveloppes pourront se nourrir de leur sub-stance. Qui a donné à cette abeille ce don admi-rable do prévision f...

« Tenez, monsieur, continue l'auteur dans son

enthousiasme, voulez-vous que jo vous le dise?

Si les hommes sont quelquefois en extase, les

animaux y sont toujours; c*est leur norme; là estle secret de leurs merveilleux instincts. »

Par leur manière d'être, le plus grand nombredes animaux annoncent la pluie et le beau temps,souventplutôt que lo baromètre.

Ainsi, à l'approche do la pluie, l'hirondelle etle martinet rasent la terre dans un vol précipité ;le pinson do nos jardins fait ontendre une noietriste et plaintivo ; l'oie do la basse-cour va, vient,s'agite et bat dos ailes, so jette à l'eau et mani-feste uno inquiétudo plus ou moins vive; le paon

pousse dos cris plus fréquents; la poule chercheses puces ; lo pivert gémit ; le perroquot jase ; la

pintade cherche à soperchor; la grenouille so tait ;!e crapaud se promène ; et lo plus grand nombredes oiseaux se taisent.

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Au contraire, quand il va faire beau, les oiseau^

gazouillent avec entrain; lo rouge-gorge se faitentendre sur la cime des arbres les plus élevés,l'hirondelle s'élève dans les nues, l'alouette partdu sillon et monte dans les airs pour nous fairoentendre son doux refrain, lo crillon répète son

cri-cri, et la rainette monte aux arbres. .-*

Lorsque l'araignée cesse do travailler a sa toile,c'ost signo do pluie. Si elle continue ou recom*menco sos lacs pondant la nuit, c'est que le beati

temps va revenir. A l'approche de la pluie, elleraccourcit les fils qui suspendent son ouvrage etles laisse ainsi jusqu'au retour du beau temps.La longueur do ces fils peut donc nous servird'indice pour reconnaître la durée du beau et dumauvais temps. Chaque jour, elle npporte dosmodifications à s'a toile. Si elle les fait avant lécoucher du soleil, c'est qtio la nuit sera belle etclaire. C'est sans doute de cette observation quenous vient ce vieil adage « araignée du soir, es-

poir. »

Quand la pluie tombe, si les poules ne so cachont

pas et continuent à chercher leur nourriture, c'ost

qu'elle doit durer longtemps; tandis que si ellesrestent à l'abri, c'est qu'elle no doit pas durer.

Quelques auteurs, s'enthousiasmant devant lesfacultés instinctives des animaux,sont allés jusqu'àleur accorder lo sens esthétique et lo ,cens rrli*

gleux. Sans aller jusque-là, nous devons admettre

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que la prévision du danger est inhérente à lanature du plus grand nombre des espèces, et quecette faculté atteint un degré de constance et decertitude que l'on ne trouve jamais chez l'homme,si ce n'est dans l'état de somnambulisme lucide.

Examinons maintenant une autre faculté quel'on observe .chez quelques espèces avec une in-tensité et une précision que lo plus habile magné-tiseur est toujours incapable d'atteindre,môme avecles sujets les plus sensitifs. Je veux parler du

pouvoir que certains animaux possèdent de char-

mer, d'attirer à eux les animaux plus petits quiconstituent leur pâture quotidienne.

Le chien, par la peur qu'il inspire, tient la per-drix en arrêt pendant quelque temps ; mais uncertain nombre d'animaux agissent d'une façondifférente, par une véritable action magnétiquequi peut, seule, devenir mortelle. Le serpent estdans ce cas. Il darde les rayons puissants deses yeux sur les victimes qu'il convoite, les

charme, les fascine, les attire ; et, d'elles-mêmes,olle viennent se jeter dans la gueule béante dumonstre qui les engloutit. Au dire de certains ob-

servateurs, il arrive même parfois que lorsqu'onrompt le charme qui attirail la victime, vivante

oncore, celle-ci ne tarde pas à succomber sous l'in-fluence délétère qu'elle a subie, sans qu'on puissesôriousement constater la moindre lésion orga-nique.

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Les savants ne croient pas à l'action magné- \tique du serpent, ils pensent que son action est lamôme que celle du chien sur la perdrix; et vojciComment Milne-Edwards s'exprimait en 1840 au ;sujet de l'action que le crotale ou serpent à son* „nette exerce sur les petits animaux: <-

«On a cru que le crotale possédait dans son >

regard une espèce de charme, qui forçait ses vic-times à se précipiter dans sa gueule ; car on asouvent observé qu'il lui suffisait de se montrei 4

immobile au pied d'un arbre, et de tenir ses yeuxfixés suç la proie convoitée, pour que celle-ci»agitée de mouvements presque convulsifs, finisse

par tomber à terre, près de lui ; mais cette pré- -

tondue fascination n'est réellement que l'effet de -"la frayeur excessive qu'il inspire. Rarement unanimal surpris par un crotale, cherche à s'échap-per; tantôt il reste comme pétrifié,tantôt il se livreà des mouvements désordonnés qui, au lieu de lesauver, rendent sa capture plus facile. »

Voilà comment, au nom de la'science, les sa-vants jugent les phénomjnes qu'ils ne connaissent

pas ; et que très souvent — on l'a vu à l'Acadé-mie de médecine en 1848 et 1819 pour le magné-

.tisme —, ils no veulent même pas connaître. Ilest vrai que la satisfaction d'assister au déjeunerd'un ophidien en liberté n'a jamais été donnée àun académicien ; mais ce n'est pas une raisonsuffisante pour que l'un doux s'inscrive magistra-lement en aux contre une explication rationnelle

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qui n'abaisse pourtant pas son [savoir doctoral.-Pour tout observatour qui a été témoin do

ce phénomène étrange, il est évident que la

frayeur no tient que fort pou do placo dans sa

production. Il y a probablement, d'abord dela fascination oxcercée par les yeux du serpentsur ceux de la victime, puis une action plus ma-

gnétique encore, si je puis m'exprimer ainsi, quiagit paj: «attraction. Quand le serpont veut s'em-

parer d'un oiseau, d'une souris, d'uno grenouille— qui ne consent jamais à lui. donner sa vie, —

il s'approche en silenco jusqu'à une distance do

4, 5, 6 métros même, et, la gueule démesurément

élargie, la tête relovée, il darde fixement les

rayons do ses yeux sur l'animal convoité. Celui-ci,bientôt terrifié crie, se débat et cherche à sortirdu champ d'action dans lequel il est enfermé.Sautillant à droite et à gauche, mais «avançanttoujours, lentement d'abord, puis plus rapidement,il décrit des zigs-zags de chaque côté do la lignedroite qui, partant du point ou il so trouvait audébut do l'action, va au gouffre béant du monstre

qui l'attire et va l'engloutir. Arrivé à peu de dis-tance du but fatal, il fait des efforts inouis et soretourne dans l'espoir d'échapper plus facile-

ment; mais c'ost en vain; il a été attiré de face,il sera également attiré par derrière 11n'avanco

plus, mais recule, et cela, d'autant plus vite qu'ilest plus près. Là, il plonge do lui-môme une

patte de derrière dans le gouffro, puis l'autre

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patte, enfin touto la partie postérieure de son ,

corps ; et sans que le serpent fasso d'efforts ap- ,

parents, la victime glisse dans son gosier pour

disparaître bientôt complètement.On remarquera que c'est toujours en reculant

queJa victimo se présente, et qu'aux trois quarts -

avalée, elle pousse encore des cris do désospoir;de plus, si c'est une souris, un mulot, une gre-nouille ou n'importe quel petit quadrupède, on

le voit se cramponner au sol avec ses pattes an*

térioures pour s'y maintenir.Ce n'est donc pas exclusivement parla fascina-

tion que le serpent agit sur sa victime, puisqu'ailbout d'un moment, celle-ci lui tourne le derrière. -

Puisqu'elle crie, se débat et cherche à s'enfuir,ce n'est pas non plus « l'effet do la frayeur exces-

sive qu'il inspire » qui anéantit sa volonté. 11n'y,a pas de stupeur, pas do paralysie des mouve-

ments, et ceux qu'elle fait ne rendent pas «sa cap-ture plus facile » comme lo pense Milnc-Edwards,

puisque le serpent reste immobile. Il y a donc

réellement une" action attractive qui ne saurait

être qu'une action magnétique analogue à celle

du magnétisour sur lo sujet de ses expériences.L'aile frémissante de l'oiseau, ses cris plaintifs,accusent trop bien la domination irrésistible et

douloureuse que subit la victime taux abois. Em-

portée malgré ello par une force attractive que sa

volonté est incapable de vaincre, elle-ne cesse

pas un seul instant de vouloir s'y soustraire.

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Les ophidiens ne sont pas les seuls animauxdoués de ce pouvoir étrange. L'araignée agitcomme eux sur les petits insectes qu'elle dévore,et ses victimes aux abois se comportent identi-

quement comme celles du serpent. Il est très

probable que beaucoup d'autres animaux carni-vores n'emploient pas d'autres moyens pour as-surer leur existence.

Le serpent, ce monstre venimeux, que presquetous les animaux fuient, est pointant capable,dans certains cas, de faire naîtie d'incroyablessympathies. La chèvre, la brebis, la vache mêmese laissent téter par lui et paraissent même y_.éprouver une grande satisfaction. On observealors une aberration complète de l'amour ma-

ternel, si puissant chez les animaux, qui poussela bête ainsi charmée —parce temps d'hypno-tisme à outrance, on a même dit suggestionnée,—a abandonner ^on petit. Elle se rend d'abordd'elle-même au nid du charmeur, l'avertit par un

beuglement spécial, et celui-ci n'a qu'à sortir,sans se déranger davantage, pour prendre son

repas à la mamelle que la nature ne lui destinait

pas.Cotte faculté du serpent de charmer, d'attirer à

lui, ne s'exerce pas seulement sur les animaux ;l'homme y est également sensible. John Kleibs,un célèbre naturaliste, herborisant dans les envi-

rons du Cap, rencontre sur son chemin un enfant

de 8 ans dont l'attitude lui paraît des plus irrô-

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gulières.Immobile comme une statue, pâle, la/la bouche entr'ouverte et le cou tendu, il rô^„-

garde avec stupeur un objet que le naturaliste 1n'a pas encore aperçu. Il semble pétrifié, des..,,larmes coulent le long de ses joues. Tout à coup, .il voit avec effroi une énorme serpent cracheurc.,

qui s'avance doucement vers sa victime er. s'ouiby;lant les herbes de sa salive empoisonnée. Détaii

horrible, qui prouve jusqu'à quel point l'enfant^.est subjugué : Quand le serpent avance la tète, sa >,_

vvictime, qui est certainement dans un état cata»

leptique presque complet, tend le cou et répète.:exactement tous les mouvements du reptile. :Kleibs rompt le charme en envoyant une balle;dans la tête de l'animal. Ramené à son village, „

l'enfant est pris de convulsions terribles qui ne '-*

cessent que le lendemain. N-

, J'ai vu une jeune dame sensitive qui éprouvaitune indisciblo satisfaction près des boas du Jardindes Plantes. Attirée vers eux, elle collait sa poi-

"

trine et sa figure sur les grilles, et au bout de .

quelques instants, il fallait l'emmener nv>lgr&elle et lui souffler sur le front pour faire cesserun commencement d'état cataleptique dans lequelelle se trouvait.

La bible, qui représente le serpont comme la

personniflcation'du délfvon, en fait le tentateur ^

qui perdit la fé^rno. Toûtvén lui attribuant desfacultés surnatureHes,l'antiquité en fit l'emblème'

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- 13 - '

delà prudence. A Delphes, pour inspirer la pythie,on élevait des serpents dans le temple d'Apollonpythien, et le trépied prophétique était revêtu deleur dépouille.

Il y a d.ans toutes ces appréciations, commedans la croyance qui attribuait au basilic le pou-voir de tuor l'homme do son regard, un fond devérité mêlé à be«aucoup d'exagérations ; celanous démontre néanmoins que los anciens ontobservé lo pouvoir étr«ango, magnétique entretous, que certains animaux exercent autour d'eux.

Il parait quo lo crapaud ost doué d'une forceanalogue à celle du serpent; et que, dans cer-tains cas, il ost capable de l'exercer sur l'homme.

L'abbé Roussea'i, un petit savant enthousiaste,qui fut médecin par la gtiàco do Louis XIV, pré-tendait quo l'on pouvait faire mourir un crapaudenfermé dans un bocal, rien qu'en lo rog«ardantfixement pondant quolques instants; mais l'opé-ration aurait son mauvais côté. « Un jour, dit La-rousse, que l'abbé Rousseau voulut recommen-cer cotte expérienco, qu'il avait, dit-il, réussie

vingt fois, lo crapaud lo regarda si fixoment quece fut l'expérimentateur lui-même qui, cclto fois,tomba en syncope et faillit mourir. On s'est

beaucoup moqué au x\ ne siècle do la crédulitéde l'abbé Rousseau et do son crapaud fascina-

teur; mais peut-être faut-il no voir dans lo résul-tat do l'expérionce qu'il rapporte qu'un simpl

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fait d'hypnotisme très explicable aujourd'hui. >>

Comme MUne-Edwards pour l'action du ser-

pent, ie rédacteur biographique de l'abbé Rous-seau dans le Dictionnaire Larousse, a vite fait detrancher la question. Je n'ai jamais expérimentéavec des crapauds pour vérifier cette expérience ;mais l'analogie me porte à croire qu'il n'y a paseu d'hypnotisation chez l'abbé Rousso«au, c'est-»- "~

dire que la fixation do son regard sur l'animal ^ne l'a pas impressionné, et qu'il a été réellement,magnétisé par lo crapaud, qui, sentant sa vie en

danger, s'est défendu, en oxerçant une action vo-lontaire plus forte et peut-être plus délétèro quecelle qu'il recevait.

11n'y a pas que les ophidiens et les amphi-biens qui soient capables d'exercer uno action

magnétique sur l'homme. L'histoire suivante, ra- '

contée il y a quelques années par F. Rozier dansla Revue scientifique, lo démontre suffisamment.

« Il y a longtomps, pas loin d'une trentaine

d'années, dit lo narrateur, j\avais un ami, profes-seur do musique dont lo fils était doué d'une ma-nière étonnante pour la musique; il ost devenuun compositeur distingué et a déjà eu dos opéraset dos oratorios représentés; il est encoro jeunoot n'a certainement pas dit son dernier mot. Ilavait alors uno douzaine d'années; son pôro me

pria do lui inculquer quelques éléments do scien-ces physiques, d'arilhmétiquo, etc. J'avais un

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perroquet vert qui, juché sur son perchoir, assis-tait régulièrement à nos leçons.

« Un jour, au beau milieu d'une démonstration,je m'aporçois que mon élève a une figure singu-lière; ses traits sont immobiles, sos yeux grandsouverts, fixes, sa bouche ontr'ouverte ; il estcomme frappé de stupeur. Je cesso de parler, ilne remue pas ; au bout d'un instant il se soulève

lentement, sans quitter le perroquet des yeux,lève le bras droit et la jambe gauche, on penchantson corps, dans la position d'un homme qui va

s'envoler; puis d'un mouvement rythmé, il lanceson bras droit en avant, le ramène contre son

corps, recommence, et ainsi de suite, pendantque la jambe gauche est projetée en sons con-traire et accompagne tous les mouve^unts dubras droit.

« Or, à ce moment-là, le perroquet exécutait

justement cette sorte de danse, avec une aile etune patte, ce qui du reste lui arrivait assez sou-vent.

« L'enfant, l'oeil fixé sur le perroquet, reprodui-sait fidèlement tous ses mouvements.

« Enfin le perroquet allonge une dernière foissa patte, replie ses ailes, lance une sorte de siffle-

ment, et reprend son immobilité hiératique.« L'enfant s'arrête aussi, parait sortir d'un

rêve et se rassied en disant: « Est-ce drôleI »« Il n'avait pas perdu connaissance, il avait la

pleine conscience de ses actes ; mais la leçon n'a

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- SI— i

pas été continuée, il était inattentif, excité ; il nesouffrait pas, mais so trouvait à peu près dans lasituation mentale et somatique où aurait pu le

plonger le récit d'une histoire qui l'aurait profon-dément ému.

« Ici, nous approchons beaucoup de la fascina-tion ; le perroquet parait bien avoir p) is lesyeuoo/de l'enfant ; e phénomène a bien été suivi d'unmalaise analogue à celui de l'oiseau qui s'appro-che insensiblement de la gueule ouverte du ser-»

pent. Mais il faut remarquer que le perroquet ne

s'occupait pas du tout de l'enfant, ne le regair*dait mômepas ; je crois qu'il est plus rationel d'é-noncer ainsi la suite des phénomènes : curiosité

éveillée, attention, imitation et demi-hypnotisa-tion. »

Les mots « attention, imitation, demi-hypnoji-sation » n'expliquent qu'une partie des effets sansrien dire de la cause qui les produit. Il est évi-;dent que le sujet de cette obseivation était sen-sitif à un très haut degré et qu'il s'est trouvé

plongé" dans un état .voisin do la catalepsie,comme le démontrent les mouvements automa-

tiques qu'il exécutait. C'est donc le mouvementde l'oiseau qui s'est transmis à l'enfant ; mais

'

comment s'est il transmis???. —Je crois qu'il est

inutile d'ajouter que| c'est bien par une action?

magnétique, dont je ne chercherai pas a expliquerle mécanisme.

" ' •

; Par le contact ou simplement par l'approche,

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23

un individu sain, fort et robusto communique lbmouvomont propre do sa vitalité à un autre in-dividu délicat, faiblo ou malado, et celui-ci corn*

mimique à 1individu sain le mouvement de son-état malalif. Il on résjlto un échan^o qui ost par>fois nuisible au premier, mais qui ost toujoursutile au second. J'ai démontré cotte vérité phy-siologique au chap. Il do cet vouvrage en citant

quelques considérations sur l'action quo les in-dividus oxorcent les uns sur les autres. Et ce quiest vrai pour los hommes entre eux, ost égale-ment vrai quand il s'agit des animaux ou des

rapports do ceux-ci avec l'homme. Aussi, danstous les temps, on a employé l'action vitale decertains animaux, soit commo agent préservatifdes maladies, soit comme agent thérapeutique.On a retrouvé récemment, dans des inscriptionsdécouvertes à Epidaure, près du temple d'Escu-

lape,. la mention des guérisons obtenues par leléchement des chiens sacrés, chez des individusatteints d'ophtalmie et même de cécité.

En Ecosse, on est persuadé que le moilleur re-mède à opposer à une blessure ou à un- mal quisuppure est de lo faire lécher par un chien. En

Bohème, on fait lécher les nouveaux-nés par anchien pour qu'il ait une bonne vue; Dans plu-sieurs contrées dô la France, notamment dans les/Vosges, en Allemagne, on emploie le léchementdes chiens contre les rhumatismes. 11parait qu'à

Ilzohoé, dans la province do Shlowig-Holstoin,

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- 23 ~

la municipalité oxompto de la taxe, les chiensservant à cet usago. En Vônôtie, on croit que lechien a du « baume sur la langue ».

Dans un certain nombre de fermes où l'on fait

l'élevage des chevaux et de moutons, on garde unou plusieurs boucs, dan* le but de chasser lesmaladies. Nous savons que las odeurs exercentune action sur l'organisme ; et l'odeur si périô-trante qui se dégage du bouc pourrait bien êtreun antiseptique, un anti-microbe de certaines

maladies; dans tous les cas, cette pratique so

perpétue depuis un temps immémorial.

M. Ed. Raoux, professeur à Lausanne, aussiardent végétarien que partisan convaincu de l'ao-tion préservatrice ot eurativo des animaux, a

préparé un travail sur ce sujet; mais la mort estvenue le frapper avant qu'il ait pu rassemblertous les matériaux-qu'il attendait. Voici l'es-

quisse de ce remarquable travail, qui devait pa-raître sous le titre : <«Zoothérapie, ou traitementde l'homme malade par le magnétisme des ani-maux. »

Introduction.

La. décadence croissante de la santé physiqueet de la santé morale dans toutes les classes dela société contemporaine, est démontrée aujour-d'hui par toutes les statistiques impartiales et partous les médecins amis de la vérité.

Notre civilisation enfiévrée et surmenée glis-

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-24-

sera sur ces deux pentes redoutables tant queVhyglène privée et. l'hygiène publique seront

ignoréos ou mises sous les pieds; tant que lesmédecins vivront de nos maladies, au lieu devivre de notre santé, comme dans les pays où ilssont rétribués par l'Etat.

Malgré leur optimisme habituel, les statis-

tiques officielles sont obligées d'enregistrer desohiffres effrayants, à l'endroit des maladies detout genre, des désordres moraux les plus graves,des anomalies intellectuelles, des aliénations men-

tales, des suicides, des crimes, etc., etc., et desonner le tocsin pour avertir le public du danger,

En attendant que les autorités législatives etles pouvoirs publics retrouvent leurs oreilles

pour entendre ces appels alarmants, chaque . •

citoyen doit pourvoir lui-môme à sa préservationet à ses moyens de défense.

La plupart dos malades vont chercher ces"

armes offensives et défensives dans deux arse-

naux plus riches on moyens d'aggravation du mal,qu'en moyens de guérison, savoir la potyphar- \

macie plus ou moins savante et l'empirisme plus;ou moin» entaché de charlatanisme;

L'arsenal qui fournit les armes les plus puis-

santes, Yhygiène intégrale, est' ignorée, dédai-

gnée ou mise sous les pieds.

L'Hygiène a le tort, aux yeux des sots, dont le

nombre n'est pas petit, d'employer des moyens ttrop faciles, trop vulgaires, et trop

1lents. Elle à. 1

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-25 —

de.plus le malheur d'être fort peu recommandée

par la plupart des médecins, qui sont môdiobre-ment enchantés que l'on guérisse sans leur per-mission.

Notre génération névrosée, surexcitée et impa*tiente,va donc frappera la porte des pharmaciensles plus riches on produits chimiques ; des dro-

guistes, herboristes et empiriques les pius vantés

parles journaux ; dos médecins les plus renommés

pour leurs traitements expôditifs et leurs remèdes

héroïques.Elle va fouiller laborieusement et à grands

frais toutes les officines de thérapeutique savanteou vulgaire, et passe dédaigneusement à côté du

Temple de la Santé, où olle aurait pu trouver la

guérison au moyen des agents naturels : l'fl/r,les aliments, la lumière, le mouvement, le ma-

gnétisme, les influences morales, etc.Nous ne commettrons point cette série de fautes

et notamment la dernière, en laissant croire auxmalades qu'ils peuvent se passer de Yhygiènegénérale, et. trouver la guérison dans un seul deses facteurs, fut-ce le plus fécond, le régime ali-mentaire. Nous leur recommanderons au con-traire do graver profondément dans leur mémoirele tableau suivant qui pourrait représenter les

sept colonnes du Temple d'Hygie, ou les septmoyens naturels de précenir et de combattre avec

.succès la plupart des maladies :

^frAèrolhèrapie (Vair).

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- 26 -

2*Bromolhèrapie (la' nourriture).8°Phololhérapie(la lumière).A^Dynamolhérapie (le'mouvement).59 Magnèlothérapte (le magnétisme de l'homme^

des animaux, do l'aimant et de la tenv).6*Psychothérapie (influence ded'dme).1*'Hydrothérapie (l'eau).

Ces sept agents constituent les sept branchesde^ la médecine naturelle, avec la terminaison

thérapie ou phylaocie, suivant qu'elles ont pou»but la guérison ou la préservation des maladies-

Ces deux buts seront plus ou moins< atteints

par la: nature, la qualité, la température, la den-

sité, lo mouvement,, et les différents: états.- de

Yaiv, vPar lamature, la qualité, la»quantité, la tempé-^

rature et les proportions: relatives des aliments

solides, liquides et gazeux ;Par la nature,la quantité etla qualité deîla/w-

mi&v solaire, (bains de soleil ou hélioscsy dir'verses couleurs? de l'arc-en-ciel, obscurité gra*duée, etc., etc.) ;

Par la nature;,la qualité, la thermalité,.la.miné.-ralisationet l'agitation,de Yeatt;

Par les exercices actifsiou passifs, etlesmoni-»breuses espèces de gymnastique ;

Par les attractions et les répulsions Mutuellesdes êtres vivants, c'est-à-dire par lo magnétisme,animal ou zoologique, s'il s'agit des influences

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— 27 -

des animaux sur,l'homme, par l'action de l'ai-

mant et du globo terrestre.Enfin par los influences psychologiques internes

ou extornes sur la tristesse ou la gaieté, lo décou-

ragement ou l'espôranco, la solitude ou la viesociétaire des divers malades.

Ne devant traiter ici que du magnétisme .des

animaux, nous renvorrons aux ouvrages spé-ciaux tout co qui se rapporte au magnétismehumain.

De la Biothérapie.

Deux êtres vivants mis en contact ou môme

placés à uno cortaino dislance, rayonnent tou-

jours plus ou moins l'un sur l'autro, sans aucuneintervention do la volonté.

Le corps sain ou fort communique de la vita-lité au corps malade ou faible, ot celui-ci rayonnedes principes morbides sur le corps en santé.

S'il s'agit de deux êtres humains, c'est du ma-

gnétisme proprement dit ou physico-moral.S'il s'agit d'un homme et d'un animal, c'est du

magnétisme zoologique, de la zoolhèrapie.Le magnétisme humain est tantôt inconscient

et involontaire, tantôt volontaire.Des exemples frappants du premier cas, sont

donnés par les influences morbides de certainsmaris sur leurs femmes ou réciproquement,(veufs de plusieurs épouses, veuves de plusieursmaris).

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— 28- ''

Il en est de même des influences réciproquesdes enfants et des vieillards couchant dans le.;môme lit. Le vieillard se vitalise ; l'enfant s'affaiblit toujours, et meurt quelquefois.

Le docteur Noirot en cite plusieurs exemplestirés de l'histoire biblique et des auteurs moder-

nes, notamment du Dr Hochstetten, de Reutlin-

gen. (VArl de viore longtemps, 1868, p. 21 à 27).Co dernier médecin compare l'influence théra-

peutique de certains animaux à celle du paraton-nerre qui soutire l'électricité des nuages.

« Il a vu souvent des bergers se guérir de scia-

tiques opiniâtres en mettant leurs jambes en con-

tact avec un chien vigoureux et bien porlant.« L'animal donne bientôt des signes d'inquô-

tude, et lorsqu'on le lâche, il s'enfuit en criant eten boitant», (p. 26.)

« Histoire du vieux David et de là jeune Suna-

mité; du vieux bourgmestre d'Amsterdam, traité

par Boerhaave, et de l'empereur Barbeiousse ».

(p. 22 et 83.) /Le magnétisme conscient et volontaire ou ma-

gnélisme proprement dit exige de nombreusesconditions pour être efficace, et même pour ne

pas être dangereux, savoir : r"

1» La santé générale du magnétiseur, car s'ilest atteint lui-même de quelque désordre biolo- «

gique, il peut le transmettre au malade, ou ne pasposséder assez de force vitale pour triompher du...mal de son sujet;

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— 29 -

2o Un fluide vital thérapeutique, car il y a des

oprps bien portants qui rayonnent dos influences

morbides involontaires et inconscientes comme

le démontre clairement le fait trop peu re-

marqué de veufs, qui ont causôla mort de plu-sieurs femmes, et de vettoes, qui ont perdu plu-sieurs maris;

3° Sa compétence ou sa capacité magnétique)car son ignorance ou son instruction insuffisante

peuvent quelquefois lui faire exécuter des manoeu-vres stériles ou même nuisibles ;

4° «Saparfaite moralité, vu les dangers de la

suggestion, du sommeil provoqué dans une cou

pable intention, etc.La rareté des magnétiseurs dans beaucoup de

localités, et la difficulté des conditions nécessai-

res, obligent les malades à la seconde espèce de

biolhérapie, colle qui est relative aux influences

biologiques'des animaux.C'est une précieuse ressource qu'on peut trou-

ver dans tous les pays, et souvent sans aucune

dépense, ressource qu'on a grand tort de négliger,car avec des précautions convenables, on pour-rait obtenir de très importants résultats.

De la Zoothérapie.

La zoothérapie était connue des anciens, etVhistoire de ces traitements, bien que mêlée h des

superstitions et à beaucoup d'empirisme, serait

iîfrtainement très instructive. Limité porleca-

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- 30 —

dro de ce travail, nous aborderons immédiate»,ment la partie pratique de cette méthode théra-

peutique oncoro si pou connue.La promièro condition à réaliser ici, c'est que

les animaux employés jouissent d'une santé par-faite, car beaucoup de leurs états morbides.pour-raient se transmettre à l'homme, soit par le con-

tact, soiFpar les émanations, corporelles oifparla respiration.

Il sera donc utile, dans les cas douteux, do re-courir aux lumières d'un vétérinaire oxpérimonté.

On trouvera, du reste, des indications et dosinstructions pratiques dans les nombreux exem-

ples de traitements heureux dont nous allonsdonner lo résumé. Quelques cas ont été publiésdans lo Journal du Magnétisme (numéros de no-vembre 1886 et juin 1887).Ils ont été'communi-

qués aux deux Sociétés d'hygiène et d^ Magnétismede Lausanne présidées par lo professeur Raoux.

I. — M. Dumas, clerc d'avoué, à Clia.nbêry,rue de Boigne, était atteint de rhumatismes arti-culaires. Il possédait un chien griffon — âgé detrois ans — qu'il faisait coucher avec lui chaque,fois que les crises le prenaient, car il lui sem-blait cpie le corps de l'animal appliqué sur la ré-

gion douloureuse calmait s<m mal. Ce-chien, or-dinairement très carrossant, donnait alors des

signes évidents de malaise, et s'il parvenait à

s'échapper, allait se réfugier dans le coin le plusobscur de l'appartement.

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Dans le courant do novombro 1887, los crises

prirent M. Dumas avec plus d'intensité que d'ha-bitude. Pondant toute uno nuit, il garda son chiendans son lit, maintenu de force contre le siège dumal. Le lendemain les douleurs avaient disparu,mais le chien était malade, poussait des gémis-sements plaintifs ininterrompus, et deux joursaprès il expirait dans uno convulsion suprême.

2* Un occlésiaslique d'une trentaine d'années,,et d'un tempérament nervoso-bilioux, était à l'a-

gonie sous l'influence d'une fièvre aiguë qui avaitrésisté à tous los traitements pharmaceutiques.Le malade avait été saturé de quinine, et no pou-vait ouvrir la bouche pour en absorber de nou-velles doses. Il avait perdu la parole et le mou-

vement, et le médecin le considérait comme vouéà la mort, lorsqu'un chat, profitant d'un instantou le moribond avait été laissé soûl, vint se cou-cher surson corps et y fit une longue pose. Chassé

parla garde-malade, il revint à la charge pendantplusieurs jours. La première station avait pro-duit une transpiration abondante, suivie d'unesensible diminution de la fièvre. Pendant la se-.

conde, la transpiration devint extraordinaire, etle patient dût renouveler plusieurs fois son linge.La crise de la guérison venait de se produire, etle malade reprit l'usage de ses sens et de la pa-role. Il était sauvé.

Quant au chat si bon médecin, il avait disparu.

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- 82 -

On le trouva mort au fond du jardin, les poilshérissés, et les membres contractés. Le braveanimal avait payé de sa vie la guérison de son

maître.Ce succès thérapeutique a été raconté et attesté

dans une séance de la société, par la personnemôme qui en avait bénéficié.

3° Une garde-malade de Lausanne raconte

qu'elle a guéri dernièrement une dame qui souf-frait d'une douleur rhumatismale au genou, enlui faisant maintenir un gros chat surle mal, pen-dant deux ou trois jours. Dès la première séance,l'animal donna des signes de malaise et cherchaà s'échapper. Il fut encore plus difficile de lemaintenir sur le genou malade, pendant les deux

suivantes, et il n'y eut plus moyen de le retrouverdans la maison. Il était allô mourir dans une cour,du mal dont il avait délivré cette dame.

4° L'auteur de ces lignes vient de traiter avecsuccès une recrudescence rhumatismale remon-tant à plus de quarante ans. Cevieux souvenir dumistral de Montpellier, dont le réveil était quel» ^quéfois long et douloureux, a été réduit au silence „

par l'application d'un jeune chat vigoureux sur la

région cervicale, d'abord pendant 12 minutes, et ..le lendemain, pendant 8minutes seulement. Cette .saconde séance a dû être abrégée, à cause dès,signes de mécontement et de vive impatience q'ue.l-donn lit l'animal, sentant qu'il ne soutirait rien dè5 ."

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"— 83 —

bon à cette nuque malade. Le chat guérisseur ena gardé rancune à son maître, mais sa santé n'a

pas été altérée.

5o Un médecin magnétiseur de Genève cite lecas démonstratif d'un languedocien qui se soula-

geait de ses rhumatismes, en les faisant passerdans les musclos de ses chiens, dont la plupartmouraient du mal soutiré à leur maître. Le faitétait si connu ot si frappant, que cet ingénieuxmalade avait été surnommé dans le pays, loucrebo ichi(le crève chien).

6* Le grand-père d'une garde-malade de Lau-sanne s'est guéri d'une ancienne douleur au côtéen faisant coucher avec lui un petit chien qui estdevenu malade à son tour, et qui n'a pas tardé àmourir.

7° Une dame de Lausanne fait disparaître, pourun certain temps, de très violontes migraines parl'application du corps de son chien, sur le front.Ces expériences répétées n'ont point altéré lasanté de l'animal.

8*Le docteur Bonnejoy, de Chars en Vexin, le

zélé,vulgarisateur Anvégétarisme en France, s'estdélivré d'une douleur à l'épaule en y maintenantun corbeau apprivoisé. Il sentait, chaque fois/une forte chaleur surla place douloureuse etle cor,beau finit par l'abandonner. Son rtïaitrelécherr 7

cha pendant plusieurs jours, et le trouva mort

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. -34-

dans le bassin d'une fontaine, où il était sansdoute allé pour éteindre.la fièvre contractée.

Los personnes qui ont a leur disposition des

pigeons, des poules, des dindes, des cygnes etdes oiseaux do grande taille, devraient tenterdans ce domaine inexploré, dos expériences mé-dicales qui ne leur coûteraient qu'un peu de pa-tience, et qui pourraient bien les dédommageramplement de leur peino. Plusieurs bonnes fem-mes emploient avec succès les chats bassinoiresen place de bouilloires. Pourquoi n'inventerait-on pas les chancelières vivantes, on remplaçantles peaux mortes par dos plumes et des duvets,faisant rayonner lo brasier intérieur de la famille

ornithologique?On connaît depuis longtemps les influences

thérapeutiques des séjours prolongés dans tes èla-blés à caches. Hippocrato les signalait déjà, et lesavant Térapi, de Florence, a obtenu, par ce

moyen, dos résultats qui ont de beaucoup dé-

passé son attente. /

On cite aussi do remarquables guérisons obte-nues par un docteur américain, au moyen du con-tact des malades avec le cou et la tête do l'ani-mal.

Un médecin de Lausanne mentionno un cas de

guérison inespérée, obtenue par un séjour dodouxans dans uno étable à vachos. Il s'agissait d'unami de BichAt, lo Dr Loiseau, qui, sur le consi il

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-35-

d'un médecin de Montpellier; coucha pendantdeux ans dans une étable, s'y guérit d'une débi*litation progressive .alarmante et trouva une vira 4

lité qui lui a fait atteindre*'sa 90e année.

« L'air exhalé par les animaux, dit un vieil ex-

périmentateur, cet air étudié par Crookes dansses essais sur la lumière radiante, est un anti-

septique puissant qui tue lès microbes à une cer-taine prossion obtenue parla chaleur des animauxcomme le soupçonnait déjà le grand AmbroiseParé. »

Dans la station hivernale de Davos, en Suisse,on. emploie ce traitement avec succès pour lesmaladies des voies respiratoires, et probablementaussi pour los anémies et les chloroses..

Enfin, un richo habitant de Berlin faisait censtruire en 1888un vaste bâtiment, en vue d'appli-quotvco traitement auxmalades atteints de tuber-culose;

9. — M. Valkener, capitaine en retraito à Kèu-

ver,. Hollande, nous, signale, le cas d'un do sesamis, lieutenant-colonel* de inarino; qui souffrait

beaucoup do rhumatismes. Emso couchant le soir,il mettait près do lui un pigeon renfermé dansuno cage, et il so sentait soulagé, taudis quo l'oi-seau était agité par des convulsions.

10. — Dans les importants résultats thérapeu-tiques obtenus pai: Yéquiluiioni on-a générale*

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- - 36 - '.?

ment méconnu ou négligé les influences biolo-

giques, qui s'ajoutent toujours aux bons effets dessecousses imprimées à tout le corps du cavalier.

Un médecin de New-York exprime ainsi cetteaction magnétique du cheval sur le cavalier.

«Le cheval est une véritable pile pour la pro-duction d'électricité animale. Les vapeurs de sesnaseaux et celles de son corps, sont chargées de

magnétisme vivant. L'homme à cheval se trouve

enveloppé dans uno atmosphère de magnétismevital que son corps affaibli absorbe, comme la

terre desséchée absorbe la pluie du soir. »

Ce texte est accompagné d'un curieux, dessin

représentant an cavalier sur un cheval au galop,au milieu d'un rayonnement semblable à un feud'artifice.

Les sujets trop faibles pour supporter les mou-vements du cheval, pourraient recourir à descontacts plus ou moins piolongés, jusqu'à la pro-duction d'une sensation de chaleur agréable ettonifiante.

11. — La Nouvelle Gazette do Zurich, parle ences termes d'une autre branche de Zoothérapie.

Ayant observé quo les paysans blessés ou souf-frants font lécher par des citions la blessure oula partie douloureuse, un médecin américain fitdes expériences sur los propriétés thérapeutiquesde la langue des chiens, et en obtint des résul-tats si favorables, qu'il forma le projet de fonder,

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— 37 —

près de Zurich, un établissement dans lequel des

chiens de différentes races seraient employés au

traitement des blessures et des diverses maladies.«Ces bains de langue, comme les appelle ce méde-

cin, ont déjà produit de très bons résultats, et il

espère quo ces cures nouvelles deviendront à la

mode dans los stations médicales. »

Le terrain de la zoothérapie est glissant, et

l'imagination des malades, ajoutée aux exploita-tions des charlatans, ont singulièrement élargile champ de cette médication.. Lo Dr Barnaud encite de nombreux exemples, tels quo « du sangde crapaud ; de la poudre de taupe et do vipère ;des'poux contre la jaunisse; do la salive d'unhomme à jeun contre le venin dos serpents; desfrictions générales de fiente de vache ; l'enfouis-sement dans un tas de fumier; des onglos et descheveux brûlés contre la goutte etc. etc. »

Abandonnant aux sots et aux empiriques ces

extravagances plus ou moins dangereuses, restonssur le terrain de la zoolhèrapie scientifique et

expérimentale, et ne mêlons pas l'usage interneà l'usage caserne. Laissons les adoratours de laroutine médicale chercher la vie dans la mort,dévorer des viandos crues, boire du sang chaudaux abattoirs, et demander à la chimie dos mix-tures animalos, et dos consommés morvoilleux.

Calino dévorait ses enfants par dévouement,pour leur conservor un pèro, et les membres de

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- 38 —

la Société protectrice des animaux les mettent ala brocho par humanité, pour leur conserver des

protecteurs. Au lieu do porter autant d'intérêt àleurs cadavres, qui les empoisonnent lentementavec lour crèatine, leur choleslérine et leurs pro-duits de dénutrition, ils agiraiont beaucoup plusmoralement et plus hygiéniquemont en les traitant comme clos frères inférieurs, et on appelantleur richo vitalité au secours do leurs défaillances

/organiques.Plus dévoués et plus gonéroux quo nos frères

on Adam, ces frères zoologiques no reculent ni de-vant la douleur ni 'devant la mort pour so chargerde nos infirmités et' pour nous sauver la vio. Etnous les récompensons do tous ces services parl'abandon, los traitements cruels, le tourne-brocheet l'abattoir !

Faisons dos voeux pour quo la vulgarisation de

la zoolhcrapie rende l'espèce humaine moins in-

grato en multipliant ses victoires sur los maladies.

Par los longues considérations qui précèdent,nous voyons quo les animaux oxcercent une in-

fluenco bien évidente dans lo milieu qui les onvi-

ronno ; ot quo chez,los animaux domestiques, cetto

influence, est assez puissante pour être ciualivo.

Mais, si nous nous reportons à co quo nous sa-

vons du magnétismo humain et des lois générales

qui régissent ses actions, nous voyons quo, dans

e travail do M. Raoux, l'action dos animaux n'a

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- 39 -

. été employée quo d'une façon empirique. Tout

porte à admettre que si los observateurs avaientsuivi une méthode raisonnéo, ils auraient encore

obtenu des résultats bien meilleurs. La vie del'homme et des animaux est soumise à dos lois

physiologiques identiques ; et comme lo corps do

l'homme est polarisé, il est infiniment probable

quo celui dos animaux l'est également. C'ost ce

que nous allons vérifier avec do bons sensitifs.

§ I —Polarité de» animaux vivants.

Un certain nombre do personnes no peuventmonter à cheval sans éprouver des battements de

coeur, dos maux do tèto, de l'agacement et dosmalaises divers. A quelle causo peuvent so ratta-cher ces effets, surtout quand on aime lo chevalet qu'on serait heureux de faire do l'équilation?Nous en aurons bientôt la raison.

I. — Qu'un bon sonsitif place devant lui, soitsur ses genoux, soit sur une table, un petitchien, un agneau, un chevreau, un chat, un lapin,do telle façon que l'animal lui tourne lo derrière.Dans celte position, s'il prend los pattes do l'a-nimal dans ses mains, soit celles do devant, soitcelles de derrière, en position isonome, c'est-à-direla patte droite dans la main droite, la gauchodans la gauche, il ne tardo pas a éprouver do lachaleur et du malaise; l'activité organique aug-mente, la tèto s'alourdit, lo coeur bat plus fort

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— 40 -

des contractions bientôt suivies de contracturese manifestent dans los bras, et il s'endort en

passant par tous les états du sommeil magnétU.que.

Dans cet état, si on retourne l'animal et que le

sujet lo prenne parles pattes de devant,en posi-tion hétéronomo, c'est-à-dire la patte droite dansla main gauche, la gauche dans la droite, il seréveille en repassant parles mômes états ; et, re-venu à son état normal, si on continue l'expé-

rience, uno sensation de fraîcheur agréable so

fait sentir, l'activité organique diminue et la

paralysie surviont.

IL —Avec un animal de grande taille: un cha-

meau, un cheval, un boeuf, uno vache, un âne, on

obsorvo dos effet analogues. L'animal et le sujetétant dobout, si celui-ci appuie son llancdroit con-

tre lo mémo flanc de l'animal, il éprouve delà cha-

leur, du malaiso ot s'endort; s'il y présente le

flanc gauche, il éprouve au contraire do la fraî-

cheur agréable, et ce contact prolongé détermine

une diminution do l'activité organique qui peutaller jusqu'à la paralysie. Des effets inversos se

produisent sur l'autre flanc do l'animal dans les

mêmes conditions d'expérimentation.Les effets sont à pou près les mômes si le sujet,

au lieu d'appliquer son flano sur colui de l'ani-

mal, y applique seulement los mains. Ils sont

encore los mômes sur les différentes parties dn

corps,

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- 41 —

Ces deux séries d'expériences nous montrent

que les animaux sont polarisés comme nous le

, sommes, qu'ils agissent magnétiquement sur le

sujet, et que leur action est soumise aux lois quirégissent les actions du magnétisme humain (V.le ohap. IV du t. I).

Continuons los expériences.III. — Que lo sujet monte sur un cheval, sur

un âne ou même sur tout autre animal, à la fa-çon ordinaire du cavalier, il éprouve bientôt une

. chaleur désagréable accompagnéo do lourdeurde têto et de battements de coeur ; l'activité or-

ganique augmente, surtout dans los jambes qui,agitées par dos mouvements nerveux, ne tardent

pas à se contracturor sur les flancs do l'animal ;puis il s'endort, en passant par tous los états dusommeil magnétique. Si lo sujet monte sur l'ani-mal en sens inverse, c'est-à-diro en regardant lederrière au lieu de regarder la tôte, il éprouveune sensation de fraîoheur agréablo ; mais bien-tôt l'activité organique diminue et la paralysiese déclare.

Nous trouvons donc là, la raison qui fait que cer*taines personnes ne peuvent pas monter à che-val: L'animal agit magnétiquement sur lo cavalior ;et comme les jambes do celui-ci se trouvent on po-tion isonome avec les flancs de sa monture, il en

résulte, pour tous ceux qui sont tant soit pou son-

sitifs, une excitation, un agacement, un malaise

qui ne peut être supporté longtemps.

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— 42 —

IV. — Comme toutes les actions magnétiques,l'action des animaux se transmet à distance..Pour nous en assurer, choisissons un animal

assez^clocile et enroulons l'extrémité d'un fil mé-

tallique autour do chacune des pattes antérieu-

res, pendant quo l'autre extrémité des fils con-duira l'action dans uno pièce éloignée. Là, si le

sujet tient l'extrémité libre des fils on positionisonomo, c'ost-à-diro lo fil de la patto droite dansla main droite, et celui do la patto gaucho dansla main gaucho, il éprouve de la ch«alour, se con-tracture et s'endort. S'il les tient on positionhétéronomo. il éprouve au contrairo de la fraî-cheur et se paralyse.

V.— Si on dépose l'extrémité libre des deux,fils do l'expérience précédente dans deux vorres

d'e«au,ot qu'au bout do 7 à 8 minutes on donnel'eau à déguster au sonsitif, il trouvo celle duverre do la patto droite acidulée, fraicho, agréa-ble, ot il la boit avec satisfaction ; tandis quocelle do la patio gaucho est alcaline, tiède, fade,désagrôablo. L'eau du premier verre est donc

magnétiséo positivement; cotlo du second, néga-tivement.

On pout reproduire avec les animaux toutesles oxpérioncos citées dans les chapitres précé-dents, comme dans ceux qui vont suivro ; il estdonc inutile do m'a*tarder aies décrire. En con-

séquence, jo ino borne à affirmer (pie chez tous

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— 43 —

les individus appartenant au règne animal ->-.-

quadrupèdes ou quadrumanes, reptiles, oiseaux,

poissons, crustacés, insectes —, on observe la

même action, action qui no peut être déter-minée que par l'agent magnétique vibrant en

eux, puisque les effets sont diamétralement op-

posés sur les deux côtés du corps des sujets quinous servent de réactifs.

Si, en zoothér«apie, on obtient déjà d'excellents

résultats en appliquant au hasard les animauxsur los parties affectées, il est évident que ces ré-

sultait seraient bien meilleurs encore si on les-

appliquait selon les lois do la polarité, soit pourcalmer, soit pour exciter, selon les besoins.

I

§ II. — Polarité des animaux morts

Nous venons do reconnaître la présence de'l'a-

gent magnétique chozles animaux vivants, commenous l'avons observée chez l'homme.En cherchantà nous rendre compte si loxprincipe vital de ce-

lui-ci n'a pas quelque choso de commun avec l'a

gent magnétique, nous avons fait dos oxpôrioncesavec lo squelette humain (§ VIII du ch. IV) etconstaté quo les doux principes diffèrent essen-tiellement l'un do l'autre. Chez les animaux morts»il est encore plus facile de vérifier cotte vérité.D'autre p«art, dans les campagnes, los bonnes

femmes proscrivent souvent do coupor on deux

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— 44 —

un pigeon vivant et d'appliquer les chairs palpi-tants sur le siège de certaines douleurs, et beau-

coup de personnes attribuent une puissance cura-tive considérable à cette médication. Que peut-ily avoir de vrai dans cette croyance? — Serait-cel'action vitale non encore éteinte ou l'action ma-

gnétique qui so transmet ? — Serait-ce les douxactions réunies ? Sans chercher à résoudre cette

question qui me paraît fort importante, examinons-là sous son aspect magnétique.

I. —' Prônons un poulet prêt à mettre à la

broche, plaçons-le sur uno table comme l'animal

vivant do la lr«exp. du § précédent, et prions le

sujet d'appliquer ses mains sur les côtés do l'ani-

mal, ou simplement do les approcher à une dis-tanco do quelques centimètres. Si les mains se

trouvent en position isonomo avec l'animal, le

sujet éprouvo de la chaleur ot de la répulsion ;l'activité organique augmonlo, ot l'on observe

bientôt de la contracturo. Si elles se trouvent en

position hétéronome, c'est au contraire de la fraî-

cheur et do l'attraction ; mais bientôt l'activité

•rganique diminue ot la paralysio survient.

IL -- Prônons uno épaulo de chevreuil, un cuis-

sot de sanglier, un gigot do mouton, un pied de

veau ou do cochon ; et que lo sujet applique ~esmains à chaque extrémité, soit en contact, soit à

vlistance. Ceux qui ne connaissent rien des effets

du 'magnétisme seront très surpris de constater

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— 45— ;

que cette pièce de victuaille exerce à chaque ex-trémité une action opposée sur la même main.Elle est polarisée. Si l'épaule, le cuissot, le gigot,le pied, appartient au côté droit de l'animal (quiest positif), la partie inférieure a pris la modalité

positive et la partie supérieure la négative. Sices pièces appartiennent au côté gaucho, ellessont polarisées d'une façon opposée : c'est la

partie inférieure qui esl négative, tandis que la

supérieure est positive.Il en est de môme de tous los organes ot de

toutes les parties du corps do l'animal — quiexercent ainsi des actions analogues à celles quenous avons observées avec les différentes partiesdu squelotto humain.

L'action magnétiquo quo les corps organisésexcercent ou pouvont exercer les uns sur lesautres no s'éteint donc pas avec la vie; et leschairs palpitantes que la médocino des bonnesfemmes appliquent quelquefois contre la douleurne doivent pas toujours demeurer sans effet.

III. — Après avoir fait rôtir uno pièce des ex-

périences précédentes, disons lo poulet, à table,la serviette sous le menton, faisons encore unesério d'oxpérionces. Avant do la découpor, nous

pouvons déjà constater qu'il n'a rien ou presquerien perdu de l'action magnétique qu'il exerçaitavant la cuisson. Découpons-le, nous constaterons,comme dans l'expérience précédente, quo chaque

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- 46 —

morceau provenant du côté droit ost positifvers les parties inférieures, négatives vers les su-

périeures ; c'ost l'inverse pour les morceaux ducôté gauche.

On peut séparer les muscles, les nerfs, les vais-

seaux, les os, les sectionner tant qu'on voudra, etun sujet très sonsitif reconnaîtra toujours quechaque fragment est polarisé.

Au point de vuo magnétique, lo corps des ani-

maux, comme celui do l'homme, se comporte donc

identiquement comme un aimant quo l'on brise,et dont chaque fragment, chaque miette, devientun aimant complot, ayant sa ligne neutre et ?es

pôles opposes.La cuisson n'a donc pas détruit l'agent magné-

tique; et tout me porte à croire quo lo temps nele détruit pas davantage. J'ai conservé des fé-murs do poulet qui ont servi à mes premières ox-

périencos, il y a uno douzaine d'années; et au

jourd'liui, leur action est aussi ônergiquo que le

premier jour.

IV. — Si lo temps et la cuisson n'affaiblissent

pas sensiblement l'action magnétique, voyons sion peut la détruire par un autre moyen. Brûlonsune partie quelconque d'un animal, uno cuisse de

poulet, par exemple, et recueillons séparément lescendres et los charbons do chaquo oxtrémité. Unefois encore, nous constatons que le fou n'a pa9anéanti l'agent magnétique, car los résidus de la

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_ 47 —

carbonisation oxercent sur le sujet dos actions

analogues à celle que le morceau pouvait exerceravant la destruction. Les cendres d'une extrémitésont positives, celles de l'autre sont négatives.

Le mouvement vibratoire qui constitue lo ma-

gnétisme chez los êtres vivants, no disparaitdonc pas, no so transforme pas en d'autres mou-vements sous l'action du temps, ni même sous celledu feu.

V. — La fourrure de certains animaux ost très

recherchôo, non seulement pour nous préserverdu froid, mais aussi pour nous présorvor des rhu-matismes : celle du chat sauvage ost dans ce cas.

Y aurait-il dans l'action do ces fourrures uneaction différente de colle qui consiste à nous pré-server du froid ? Les expériences précédontes lelaissent à penser. Vérifions cette supposition :

Prenons pour cola une peau de mouton, de

chat, do renard ou de tout autre animal, et appli-quons-là, soit à l'jnvers, soit à l'endroit, sur lodos ou la poitrine d'un bon sonsitif, on observant

quo la partio qui recouvrait la partio antérieuredu corps do l'animal, soit dirigée vers la tôto du

sujet, et prions celui-ci d'observer sos sonsations.Eh bien ! l'action magnétique no tardera pas à sefaire sentir. Si la peau est appliquée on positionisonomo sur lo sujet, celui-ci éprouvo do la cha-leur accompagnéo d'un certain malaiso, l'activité

organiquo augmento, ot lo sujet''s'endort lente-

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ment en passant, commo toujours, par tous lesétats du sommeil magnétique. Si au contraire

l'application est faite en position hétéronome, le

sujet rossent une fraîcheur très agréable, maisbientôt l'activité organicrue diminue et la paralysiesurvient.

L'action magnétique n'a pas disparu do la peaude l'animal, pas plus que des tissus osseux, ner-veux ou musculaires, et la fourrure du chat sau-

vage est donc susceptible d'exercer une action

qui, évidemment, est indépendante de l'action

préservatrice du froid qu'on lui attribue.

On peut maintenant comprendre toute la valeurde la zoothérapie, et escompter M'avance les ser-vices quo cette branche de la médecine magnétiquepourrait rendre à l'humanité si elle était univer-sellement connue. J'espère que cet ouvrage y con-

tribuera dans une certaine mesure.

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-4J9-

Tralté expérimental de Magnétisme.Physiquemagné-tique.Couri professésa l'ucotepratique do MagnétismeetdoMassage,par II. DUHVILLB.Deux volumesreliés, arecportrait,signature autographede l'auteuret 6« flxuresdansle texte,l'rix de chaquevolume:3 fr., a la Librai-rie duMagnétisme,J3, rue Saint-Merri,Paris.

TABLEDBS MATIÈRESDU 1" VOLUMB

PagesiI. — Histoire de la Polarité 7

II. — Principes généraux du Magnétisme. 19

I. Considérationsur l'action que les individus exercentles uns sur les autres. — II. Transformation desforcesphysiques.— III. Définition du Magnétisme.Elymologiodu mot. —IV. La sensibilité et les sensi-tifs.—V. Le Sensitivomètre.-- VI. Gommenttrou-ve-t-onles sensitifs?

III. — La Polarité dans la Nature .... 51

I. Du rôle de la volontédans la production des effets

magnétiques.— II. Polarité. — III. Effetsphysiolo-giques du magnétisme.— IV. Les sensations réelles,et les sensations imaginaires. — V. Ce qu'éprouventles sensitifssons l'action du Magnétisme.

IV. — Magnétisme Humain 91

I. Polaritéducorps humain.— II. Polarité d'ensembleIII. Polarité secondaire.— IV. Action des yeux. —

V. Actiondu souffle.—VI. Polarité des gauchers.—

VII. Polarité des sexes.—VIII. Actiondu squelette—IX.Automagnétisation.—X.Actionphysiologiquede

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— r>0-

l'eau et autres corps magnétisés.— XI. Aimantation

par le contact humain. — XII. Le Magnétisme »e

peut être confonduavecles autres agentsde Innature—XII. Les lois physiquesdu Magnétismehumain.

V. — Magnétisme de l'Aimant 167

I. Polarité latérale du corps humain.,—II. Polaritéan-

téro-postérieure.— III. Polarité secondaire.—IV.

Propriétésphysiques do l'eau et autres corps magné-tisés par l'aimant. —V. Force physiqueel forcephy-

siologique de l'aimant. — VI. Lois des actions del'aimant sur le corps humain.

VI. — Magnétisme de la Terre 231

I. Actionphysique du courant magnétique de la terre.— II. Agent physique et agent physiologique.—III. Les lois du Magnétismede la terre.

VIL — Magnétisme de l'Electricité. '. . 259

I. Électricitéstatique. — II. Électricité dynamique.—III. Analogieset différencesexistant entre l'agentphy-sique de l'électrictitéet l'agent physiologique,quelleque soit sa provenance. — IV. Leslois des actionsde l'électricitésur le corpshumain.

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— 51 —

TABLEDESMATIÛRKSDU 2* VOLTJMK

'Pagre

VIII. — Magnétisme de la Chaleur 5

I. Chaleur rayonnante. — II. Dans une tige chaufféeà l'une de ses extrémités. — III. Dansune tigechauf-fée au milieu. — IV. Dans des plaques chaufféesaumilieu. — V. Propriétés physiques du Magnétismedo la chaleur. — VI. Lois du Magnétisme de la cha-leur.

IX. — Magnétisme de la Lumière 37I. Le Soleil et la Lune. — II. Les couleurs.

VX. — Magnétisme du Mouvement 69I. Mouvements do translation. — II. Mouvementsde

rotation. — III. Mouvements d'oscillation. — IV.Frottement.

XI. — Magnétisme du Son 05

I. Dans une Cloche.— II. Dans des Plaques.

XII. — Magnétisme des Actions chimiques . . 113

I. Acides, Bases et Oxides. —IL Dissolutions,

XIII. — Magnétisme des Odeurs 129

XIV. — Magnétisme des Animaux . ...... 137

(Zoothérapie) — I. Polarité des animaux vivants. —IL —Polarité des animaux morts.

XV.— Magnétisme des Végétaux 1*3

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- 52 -

I. Polarité dosvégétaux.—IL Actionmédicamenteuse.

XVI.— Magnétisme des Minéraux 2131. —Dansles cristaux. — IL Dans les métauxet les

métalloïdes.

XVII. — Les Courants magnétiques du corps hu-main 237

I. Circuit fermé. —IL Circuit ouvert.

XVIII.— Lumière magnétique 263

I. Le corps humain. — II. L'Aimant.— III. Le Ma-gnétismeterrestre.—IV. L'Electricité.—V. La Chaleur.— VI. La Lumière.— VII. Le Mouvement.— VIII.Le Son. — IX. Les Actions chimiques. — X. LesOdeurs. — XL Les Animaux.—XII. Les Végétaux.—XIII. Les Minéraux. — XIV. Les Courants. — XV.Quelques mots sur les Couleursde chaquepôle.

ToatealeasaUdksnerveuse*etlaplopandesmaladiesorganiques:anémie,asthme,ulanie,bourdonnements,catalepsie,congestions,constipation,contractures,trampts,crisesdenerfs,diabète,diarrhée,étourdissemonti,Mores,§outte,gravetle,hystérie,incontinence,insomnie,jaunisse,mauxd'estomac,dettte,dedents,dereins,migraine,névralgies,névroses,fatpitationsetbattementsdeeotur,paralysies,règlesdouloureuses,sciatique,-surdité,syncope,lies,vomissements,etc.,etc.,sontsouventtrié

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LIBRAIRIE DU MAGNÉTISME

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MAGNÉTISME ET HYPNOTISME

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Page 57: 95852180 DURVILLE Hector Le Magnetisme Des Animaux

'—55 —

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Oahagnetfut un grand penseur, un véritable apôtrequi a beaucoupécrit ; mais il n'a pas assezpratiqué lemagnétismepour que ses ouvrages soient considéréscommedes manuels d'enseignementpratique. Malgré,cela, tous ses ouvrages, qui constituent uo véritableenseignementphilosophique,sont bons à lire et à con-server.

ED.GAVAILHON. — La Fascination magnéti-que, avec préface de Donato

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Ouvrageintéressant, qui est surtout consacré à ladémonstration des expériencesde Donato.

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caractérisés par leurs noms (Lamartine, Flamma-rion, V. Hugo, le baron du Potet), avec appendicesur le magnétisme 3 fr.

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-57 —

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— 58 -

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aussi éclairé quoconsciencieux.Lo premier ost un pe-tit traité où la théoriedo la polaritéest fort bien expo-sée ; lo secondexpliqueles travaux du savant russe quiont émerveilléle mondesavant ; lo dernier, plus spé-cial, étudie les conditions que tout expérimentateurdoit remplir pour devenirun Maîtrepraticien.

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— Le Magnétisme animal, à. propos d'une vi-sitoà l'Ecole do la Salpôtriôr'o 2fr. 50

L'auteur, un apôtro convaincudu magnétisme et del'hypnotisme, voudrait la liberté entière des représen-tations publiqueset do la pratique du magnétismeeu*ratiK

* DIGBY. — Discovrsfait en vne célèbre Assem-blée, par le Chevalier DÏgby, touchant la Guéri-son des Playes par la poudre de sympathie. Edit.de 1666, reproduito par G. Demarest. . . 3 fr.

Dans cet ouvrage,on trouve expos' de la-théoriedesguérisons obtenues par la poudre de sympathie duchevalier Dygby.-quilit tant de bruit au XVIIe siècle.Très important pour ceux qui s'intéressentaux originesdu magnétismethérapeutique.

DURAND (DKGROS).— Le Merccillcux scientifi-que 6 fr.

— Cours théorique et pratique de ffraidisme, ouHypnotismo nerveux, considéré dans ses rapportsavec la psychologie, la physiologie Ja pathologie,et dans ses applications à la médecine, à la chi*-.rurgie, à la physiologie expérimentale, à la mé-decine légale et h l'éducation. . . . . 3 fr. 50L'auteur est un des précurseurs de rhypnotismet et sesouvrages, remplisde documents,sont curieux a plusd'un titre. Lodernier a été publié sousjlo pseudonymede Philips.

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— 59 -

FÉRÉ et BINET. — Le Magnétisme animal,avec fig., relié 6 fr.

Bon ouvra :e, exposant surtout la méthode hypnoti-que do la Salpôhièro.

FONTAN ot SEGARD. — Eléments de médecinesuggestive.Hypnotisme et suggostioh. Faits cli-niques 4 fr.

Le titre de cet ouvrage, dû a la plume do deux méde-cins, indique assez ce qu'il contient.

»FOVEAU DE COURMELLES.—Le Magnétismedevant la loi 1 fr,

*— L'Hypnotisme, avec 43 fig ... . 3 fr.Ouvragesd'un jeune médecintrès apprécié. L'IIyp.

notisme est une très bonne oeuvrede vulgarisation, oùtoutes les méthodes magnètico-hypnotiquessont expo-sées.

GARCIN. — Le Magnétisme expliqué par lui-même, nouvolle théorie dos phénomènes du ma-gnétisme comparés aux phénomènes de l'étatordinaire 4 fr.

Ouvrageancien, qui n'a pas été apprécié à sa justevaleur. Très bon à consulter.

A. GAUTHIER. —Histoire du Somnambulisme,connu choz tous los peuples do l'antiquité sousles nomstliversd'oxtase, songes, oracles, visions.Examen des doctrines de l'antiquité, et des tempsmodernes, sur ses causes, ses offets, ses abus,ses avantages et l'utilité de son concours avec lamédecine. 2 vol . 10 fr.

Travail do très haute érudition, le plus completet leplus remarquable qui ait paru sur la question si con-troversée du somnambulismelucide.

* J. GÉRARD. — Mémoire sur l'état actuel dugnètisme . . . 1 fr.

L'auteur, devenu un médecindistingué, est un -vété-ran du magnétisme. Son mémoire, très bien écrit, mé-rite d'être lu.

Page 62: 95852180 DURVILLE Hector Le Magnetisme Des Animaux

- 60 -

GÉRARD. — Guide de l'hypnotiseur, illustré parA. Le Roy 3 fr. 50

Très bon ouvrage à recommander aux amateurs demagnétisme théâtral. Le mécanismede toutes les ex-périencesque'l'on a vues dans les séances publiquesest clairementexpliqué.

GOYARD. — Le Magnétisme contemporain etla médecine pratique 1 fr. 25

Excellentpetit ouvrage d'un médecin qui reconnaîtau magnétismede très grandes propriétés curatives, et

âuivoudrait le voir définitivementacceptépar la mé-

ecineclassique.* HUGUET. — Mémoire sur le Magnétisme

curatif 1 fr.Petit ouvrage d'un médecin,qui cite quelques guêri-

sons extraordinaires obtenuesdans sa pratique, ; De-vrait être entre les mains de tous les médecinset detous les malades.

ROUXEL. — Rapports du Magnétisme cl du Spi-ritisme . . . 5 fr.

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Excellentsouvrages, traitant surtout de l'histoire dumagnétismeet de ses rapports avec le spiritisme. L'au-teur y démontreque toutes las théories hypnotiquesétaient connuesdes disciples de Mesmerdès la fin dusiècle dernier. Le dernier est le Cours professé parl'auteur à l'Ecole pratique de Magnétisme et de Mas-sage.

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CAMPET DE SAUJON. — L'Idée, la Vie, taSurvivance 2 fr.

ERNY. — Le Psychisme expérimental. Etude désphénomènes psychiques. . . . . . 3 fr. 50

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-61 -

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•P. GRENDEL.—Esprit ancien,Esp. nouv.lt.25* METZGER. — Médiums et Groupes, spiri-

tisme ot hypnotisme 50 cent.* — Essai de Spiritisme scientifique .. 2fr. 50A.-R. WALLAGE. —Les Miracles et le moderne

spiritualisme, avec portrait de l'autour. . 5 fr.

OCCULTISME

(Astrologie, Alchimie, Chiromancie, Graphologie,Phrénologie, Théosophie, etc.)

ARUSS. —La Graphologie simplifiée. Art de con-naître le caractère par l'écriture. Théorie et pra-tique 3 fr. 50

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'BARLET.—Essai sur l'évolutiondel'idée. 3 fr. 50*—Instruction intégrale. Instruction primaire,

avec'tableaux; 4 fr.

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la Peinture 1 fr. 25ANNIE BESANT. — Pourquoi je devins thêo-

sophe . 1 50H, P. BLAVATSKY.— La Clef de la théosophie,

traduit de l'anglais, par Mme DENEUFVILLE.3 fr. 50*J. BOIS.—LesNoces de Sathan, drame ésôtéri-

que, avec dessin de H. Colas. . . . * • 2 fr.— La Porte héroïque du Ciel . . . . . 3 fr.— Le Satanisme et la Magie, avec une étude de

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— 62 -

Huysmans et illustrations do Malvost. . . 8 fr.*E. liOSC, — Adda-Nari, ou l'Occultisme dans

l'Inde antique. 4 fr.' — La Psychologie devant la science et les sa-vants. Od ot fluide odique, polarité hum aino, ma-gnétisme, otc. •. 3 fr. 50

'— Traité théorique et pratique du Haschich etautres substances psychiques 3 fr.*— La Chiromancie médicinale, suivie d'unTraité sur laPhysiognomonie, d'un autre sur lesMarques dos onglos.avoc un Avant-propos et unoChiromancie synthétique, avec fig . . . 3 fr.

*—Dictionnaire d'Orientalisme, d'Occultisme etPsychologie,2 vol. illu., avec port, défaut. 12 fr.

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*UUIAVER-LYTTON.-/n Maison hantée. 2 fr.•II. CHATEAU.— Z.eZoA</r(Kabballadenu-

dataj. Traduction française do —, avec Lettre-préface de Papus 5 fr.

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*—La Matière des Gilivres magiques. 1 fr.* — Les Microbes de l'Astral. Principes de

physique occulte . . . . . . . . 1 fr. -50* La Science occulte cl le Phénomène psychique.

75 cent.* H. DU13KCHOT.— L'Orientation . . . 1 fr.* — La Loi 1 fr. 50IL DELAAGE. — La science du vrai, ou los

mystères do la vio, do l'amour, de l'éternité et dela religion révélés 3 fr.

DESBAUOLLES. — Les RèvèUv.ionscomplètes.Suite des Mystères de la main, avec 500fig. 15fr.

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— 63 —

* JOLLIVET-CASTELOT. — La Vie et l'Amedte la Matière. Essai do physiologie chimique.Etudes do dynamochimie 3 fr. 50

*— L'Alchimie . . 1 fr.* — L'Hylozoïsme, l'Alchimie, les Chimistes

unitaires 1 fr..*DELARMANDIE. —tfdm/m. Notes sur l'ésoté-

risme . . . . . 3 fr. 50•M. LARGERIS. —Les Efjhices. Voix des sens,

voix do l'Esprit. Union «avecl'être. . . . 3 fr.A. LAURENT. — La Magie et la Divination

chezles Chaldco-Assyriens 3 fr.J. LERM1NA. — Magic pratique. Révélation

des mystères de la vie et do la mort . 3 fr. 50* — Ventre et Cerveau 50 cent.— Elixir de vie. Conto magique. . . . 4 fr.* LA LUMIERE D'EGYPTE, ou la Science des

astres et de l'âmo 7 fr. 50' *L. MAYOU. — Le Secret des pyramides deMemphis 1 fr. 50

*E. MICHELET.— L'Esoiêrismcdansfart. 1 fr.L. OLIPHANT. —Syn\f>nettmala,ou la Nouvelle

force vitale Hfr. 50PAPUS. —Le Tarotdes Bohémiens, avec 260fig.,

tableaux oxplidatiis ot8 pi. hors texte. . . 0 fr.*— Peut-on envoûter f avec 1 fig. ... 1 fr.*— L'Etat de trouble et l'Evolution posthume de

l'être humain, avec 10 fig 50'cent.* — Le Diable et l'Occultisme. Réponse aux

publications sataniquos ....... 1 fr.— Traité méthodique de Science occulte, avec

préface do A. FHANCK,de l'Institut, illustré de 400tableaux et gravures, avec 2 planches hors texte,suivi d'un glossairo de la Scîonco occulte ot d'unDictionnaire dos tormos et autours cités. 16 fr,

*— Traité élémentaire de Magie pratique. Adaptation, Réalisation, Théorie de la Magie, avec

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- 64 —

Appendice sur l'Histoire et la Bibliographie de1

l'Evocation magique, etc.,etc. avec 158 fig. 12 fr.* Martines de Pasqually. Sa vie, ses prati-

ques magiques, son oeuvre, ses disciples, suividu catéchisme des élus Goens, d'après des,documents inédits . 4 fr,

*—LaScience des Mageset ses applications théo-.riques et pratiques. .50 conté"

Anarchie, Indolence et Synarchie, les loisphysiologiques sociales et l'ésotérisme. . 1 fr'

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'— Almanach du magiste pour 1895-96. 50 c.*— Idem, pour 1896-97 50 cent.'— Les Arts divinatoires. Graphologie, chiro-

mancie, astrologie, etc 1 fr.*DrPASCAL. —Les Sept principes de l'homme,

ou la Constitution occulte d'après la théoso-phie . . . . 2 fi\, *J. PELADAN.—Commenton devient mage, avec

•un portrait pittoresque de l'auteur. . . 7 fr. 50*— Commenton devientfée, avec un portrait du

Sar en héliogravure 7 fr. 60*—•Commenton devient artiste, avec un portrait

inédit du Sar . . 7 fr. 50*— L'Art idéaliste et mystique, Doctrine de l'or-

dre et du salon de la Rose-Croix . . . 3 fr. 50POISSON. — Cinq Traités d'Alchimie des plus

grands philosophes, relié 5 fr.—-Histoire de /'Alchimie.—Nicolas Flamel,sa vie,ses oeuvres, ses fondations, avec portrait. 5 fr.

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RAGON. — La Messe et ses Mystères compa-rés aux mystères anciens 6 fr,

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psychique, d'après JACOBÉOEHME.... . 1 fr.*— Le Messager céleste Ifr.* — Les Miroirs magiques. Divination clair-

voyance, évocation, consécrations, etc. . 1 fr.

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métaux. Paracelse et l'alchimie, relié. . . 6 fr.* VALENTIN. — Pislis-Sophia. Ouvrage gnos-

ttque de Valentin. traduit ,du copte on français,aveo une Introduction par E. AMELINEAU.7 fr. 50

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Page 68: 95852180 DURVILLE Hector Le Magnetisme Des Animaux

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dans la science et dans l'amour » . . . 3 fr, 50' — Enseignement populaire de l'existence univer-

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Page 70: 95852180 DURVILLE Hector Le Magnetisme Des Animaux

- 68 -

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I. Compte-rendudesTravauxduCongrès.Discours.—Discussions.—Réponsesauxquestionsduprogramme.—VoeuxetResolutions,etc.

II.—Rapportau CongrèssurlestravauxdelàLigueet l'organisa-tionduCongrès,appréciationsdelaPresse,argumentsenfaveurdulibreexercicedelamédecine,parH.DURVILLB,déléguéduComité.

MI.—Thèsesurle libreexercicedela médecine,soutenueenfaveurdel'humanitésouffrante,parledocteurG.DEMÉSSIMV.. IV.—Lalibertédetuer,la libertédeguérir,M.LeMagnétismeet l'Alcoolisme,parFADIUSDKCHAMPVILLB.

V. - La libertéde la médecine.U. Pratiquemédicalechexlesmodernes,parRouxsi.

VU.—Lelibreexercicede la médecineréclamépar lesmédecins.II.(Documentsdivers,correspondance).

VIII.—-1.L'artmédical,parDANIAUD.—II.Notesurl'enseignementet lu pratiquédeta médecineen Chine,parunLETTRÉ"CHINOIS.—III.Extraitdela Correspondante.—tV.Articlesdejournaux.

IX.—Suruncasd'internementarbitraire,parM»-DzrtoNzitR.ALMANACHSPIRITEETMAANÉTIQUIIllustrépour1893.DlBOUIOUIt.— Guérisoncertainedu choléra en quelques

heures,desfièvresgraves,congestions,apoplexieetrage,6'eoH.H.DuhVliLi.—Procèdesmagnétiquesde l'auteur,avec3 fig.—LeMagnétismehumainconsidérécommeagentphysique..•—Loisphysiquesdu magnétisme.—Polaritéhumaine.G. FABIUSDEGitAMPVtLLi.—Lutransmissiondepensée,—haSciencepsychique,d'ap.l'oeuvredeM.SIMONIN,av.l fl*.ROOXIL.—Théorieetpratiquedu Sptrittsme.—Consolationa

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Leuremploisegénéralisedansletraitementdesdiversesmaladiesetplusparticulièrement«tanslescasnerveux,tu lesmédicamentsfontsouventddmal,mêmeenguérissant.Cesaimantscompreuireotplusieurscatégoriest

Lames mstinètiquesAuiioinVirede4,elless'emploientdanslescassuivants:Lei\»1 : Contrelacrampedesécriv.iiiisetdes\ix istes,tesaffectktt

desbra.;.du>>asdesjmitas,despiedset l'organegénitalcliezl'homme.Lei'°2 :Contreki affectionsdesjambes,delagorgeetdularynx.Len°3 : Contrel.sbourdonnements,lasurdil».lamigraine,iramauxde

dents,l'Snéu.ilgles,l'insomnie,lesmauxdetètoet toubslesaffection»ducerveau,yromprislesaiTectionsmental-s.—o\ntrelasciat!i]iie.

Len»4: Centrelesaffectionsdesreins,dispoumons,dufoie,ducoeur,deh rate,del'estomac,ilel'iiitcstin.dclavessie,delainatriecetdesovalreS.—Contrelesmaladiesdelamoelleépinière.

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Page 74: 95852180 DURVILLE Hector Le Magnetisme Des Animaux

SensltlvomètreS'emploiesurtoutpourserendrecomptesilespersonnessentsusceptible

d'êtreendormiesparlemagnétismeouparl'hypnotismeetponrmesurerleoidegrédesensUivilé.—Prix dechaquesensitivomètre 10fr.

LesaimantsduprofesseurH.DurviHesontsoumisà l'atmantattenordknaireetàuneopérationspéciale: la vilaUsatien,quiaugmenteconsidé-rablementleurpuissancecurative.Quoiqu'ilsperdentpeudeleuraimantation,h forcevitaledisparaîtplusoumoinsauboutde1&4mois,selonl'usag'qu'onenfait.Il fautalorslesrenvoyerà l'institutpourêtrerevitalisés.

Prix dela vitalisation,pourchaquepiècesimple 9 fr,Prix de la vitalisation,niekelageougarniture.. td 3fr.Lesmaladespeuventchoisireux-mêmesles appareilsqui leursont

nécessaires;toutefois,danslesmaladiescompllquées.ilestpréférabled'exposéaudirecteurdel'Institut,lanature,lacause,lessymptômesdelamaladie,l'époquedepuislaquelleon.souffre,etc.Enprécisantlemoded'emploi,onIndiquelesappareilsqoel'ondoitemployeravecleplusdechancedesuccès,

Toutedemandedoitêtreaccompagnéedunmandatàl'ordredeM.lt.Durvllle,23,rueSt-Merrl,Paris.Hoiriespaysoùlesenvolsd'argentsontcoûteux,ODacceptelepayemententimbres-poste,moyennantuneaugmentationde150/Ç,

Paris. — Typ. A, Malverve 171 rué St-Ï)eai3^: