Le Myotest Véritable révolution - Trimax Mag · 2018-10-08 · tus. Après tout, toute...

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www.triathlon-hebdo.com Un vrai magazine ! L’actualité du triathlon Hebdomadaire et Gratuit Le temps du Bilan Le Myotest Véritable révolution ? Véro & Gaby Duathlon Passion

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Page 1: Le Myotest Véritable révolution - Trimax Mag · 2018-10-08 · tus. Après tout, toute l’année, je suis les conseils de mon entraî-neur. Il est temps pour moi de regarder en

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Le temps du Bilan

Le MyotestVéritable révolution ?

Véro & GabyDuathlon Passion

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Avant - propos

Trois fois quatre est égal à douze. Car trois comme triath-lon et douze comme les douze coups de minuit et mon ren-dez-vous à ne pas rater avec vous. Et le quatre dans tout ça… ben, à part lui je ne vois pas bien qui pourrait être à la hauteur pour former un douze dans l’opération. Voilà le genre de calcul qui vous tombe des-sus quand il est tard et qu’on veut faire un jeu de mot avec le chiffre trois.

Ou comment toujours cher-cher une cause et une raison à un fait. Et pourtant, des gars se creusent la tête à chercher la cause et la raison de notre geste sportif. Ils méritent bien un édito, non ? Allez, je vous laisse méditer là-dessus et vous poser la question du pourquoi de cet édito bizarre où tout est pourtant résumé pour le sourire d’une athlète.

Un peu comme si on cherchait à savoir pourquoi on glisse sur les peaux de bananes et pas sur les bananes.

Edito Coach.com

C’est certainement le moment de faire un bilan sur sa saison. Un petit voyage intérieur qui permet d’y voir plus clair avant de repartir de plus belle. Nous vous donnons ici quelques clefs et nous vous invitons à prendre un papier et un crayon pour mettre votre réflexion noir sur blanc.

Texte et photos :Thierry Clemens

Ne comptez pas sur nous pour vous parler de l’intérêt ou non de faire un break. Vous savez, cette fameuse coupure de fin de saison que certains jugent indispensable et d’autres plus ou moins inutile. Nous avons choisi expressément de ne pas savoir pour construire cet arti-cle. Un choix voulu pour mieux réfléchir à notre pratique et sortir un peu des sentiers bat-tus. Après tout, toute l’année, je suis les conseils de mon entraî-neur. Il est temps pour moi de regarder en arrière pour mieux comprendre la suite… Exercice : Sortez vos cahiers et affûtez les crayons ! Ce que nous vous annonçons sur le ton de la plai-santerie, nous vous conseillons de le faire vraiment. Vous pour-riez être surpris.

J’aime, j’aime pas

Ou plutôt, j’ai aimé et je n’ai pas aimé. C’est toujours facile de se poser la question, une tren-taine de secondes, à la sortie de la piscine avec encore un peu de chlore dans le cerveau. Mais là, au calme, devant votre feuille blanche. Dire, ou écrire, ce que vous avez aimé dans la saison qui vient de se terminer et, au contraire, ce que vous n’avez pas aimé. Attention, ce que vous avez aimé et non pas ce que vous avez réussi. Nous

avons tous tendance à faire la confusion mais il est peut être bon, face à un sport qui vous prend beaucoup de temps, de savoir vraiment ce que vous ap-préciez et d’y réfléchir, de l’ana-lyser. De prendre le temps de le faire car, une fois la saison lancée, et c’est pour bientôt (ndlr : Une saison commence bien avant les premières com-pétitions, mais au moment même où on décide d’en faire une de plus), il sera trop tard pour y penser.

J’ai réussi ou non

Cette fois nous y sommes, et j’espère que vous n’avez pas pris le premiers paragraphe à la légère car il va maintenant prendre toute son importance. Vous vous étiez fixé des objec-tifs, que ce soit de résultats ou simplement d’accomplisse-ment (mon premier longue dis-tance par exmple). Cette fois-ci, sans trop vous creuser la tête, écrivez juste ce que vous avez réussi ou raté. C’est fait… com-parez maintenant la réussite ou non avec le j’aime et j’aime pas. Avez vous trouvé du plaisir dans la réussite ou dans tout autre chose. Peut être avez vous réussi votre premier Iron-man mais au final vous avez pris votre pied dans les séances de 100 m à la piscine. Peut-être

d’ailleurs les séances de 100 m vous ont aidé à réussir votre Ironman et le simple fait de vous en rendre maintenant compte vous éloigne des idées reçues sur l’entraînement. Peut-être que vous détestez cette sensa-tion bizarre qui consiste, pour rester poli, à avoir l’impres-sion que le cuissard est rempli d’oursins après quatre heures de vélo et que paradoxalement vous vous étiez fixé comme ob-jectif, justement, de faire votre premier Ironman. Des peut-être nous pourrions en aligner des milliers. Ce que nous vous invitons à faire vous même, c’est de trouver les vôtres et de, peut-être, vous rendre compte que tout va bien dans le meilleur des mondes. Et là, tant mieux pour vous.

Les autres

Ce que vous venez de faire, re-commencez le, mais en vous mettant à la place de votre entourage. Demandez vous ce qu’ils aiment dans votre pratique du triathlon, ce qu’ils n’aiment pas et, de la même fa-çon, ce qu’ils pensent être une réussite pour vous. Essayez de jouer le jeu. Se mettre à la pla-ce des autres n’est certes pas facile, mais vous avez certaine-ment eu quelques remarques pendant votre saison qui vous mettront sur la voie. Attention, ne voyez pas que le négatif. Il est certes facile de vous sou-venir de la dernière engueu-lade mais il y a également eu

C’est le moment de faire le bilan...

Matos.com

Patrick Flaction, préparateur physique, spécialisé auprès des skieurs de l’équipe nationale (ndlr : nous sommes en Suis-se), est à l’origine de ce projet. Aujourd’hui toujours et plus que jamais impliqué auprès des meilleurs skieurs, il parcourt le monde avec une nouvelle cas-quette, celle de directeur géné-ral de Myotest. De congrès en réunion d’entraîneurs, il expli-que inlassablement et avec une passion intacte, après quinze années de développement, en quoi le Myotest apporte une nouvelle façon de s’entraîner…

Etudes

Pur produit de l’ingénierie Suis-se, dont on connaît la précision, le Myotest est né d’un véritable besoin « On a, à notre disposi-tion, de très nombreux outils de mesure. De la même ma-nière que le Cardio est devenu accessible et portatif il s’agis-sait de proposer un appareil

muscu mais je ne veux surtout pas prendre de masse… ». Ainsi et en travaillant dans les zones de charges cibles, l’athlète peu travailler utilement et sans ef-fets contraires à sa pratique et à ses besoins.Au-delà, il peut aisément et au cours de ses cycles d’entraîne-ment successif constater sa progression. Une progression très précise que ce soit en For-ce, en Puissance ou encore en Vitesse du geste.

Protocoles adaptés

Mais les protocoles proposés ne se limite pas à la définition d’un profil musculaire. Ils per-mettent, tout au long de la saison de suivre sa progres-sion dans des domaines aussi précis et important que la dé-tente, la puissance ou encore, plus parlant pour le triathlète,

la réactivité. Ainsi il devient pos-sible de mesurer le temps d’im-pact au sol, le rapport entre la phase de contact et la phase aérienne ou encore sa capa-cité de rebond. À ce stade-là,

?La presse spécialisée en avait parlé dés sa sortie en début d’année. Avec le Myotest, nous dé-couvrions un outil susceptible de révolutionner l’entraînement. Pour nos lecteurs et après une visite en Suisse, nous souhaitions savoir ce que cet appareil, qui ressemble à un baladeur mp3, est susceptible de nous apporter pour notre préparation physique.

Dossier préparé par Thierry Clemens

qui, enfin, donne une indication précise du profil musculaire à un instant T. Les plus connais-seurs vont citer certains appa-reils, certes performants, mais réservés, ne serait-ce que par leur taille, aux seuls labos spé-cialisés. Myotest, s’appuyant sur l’accelérométrie* existe depuis quelques années. Il a évolué et tient maintenant dans un appareil de la taille d’un télé-phone portable ».

Pro�ls

Une des premières utilisation qui nous saute aux yeux lors de la démonstration à laquelle nous assistons réside dans la facilité d’établir un profil mus-culaire pour un athlète, que ce soit au développé couché ou au demi-squat, les deux princi-paux mouvement permettant de mesurer l’évolution de la performance pour les mem-bres supérieurs ou inférieurs. « Par le passé, et en résumant

un peu, le moyen de connaître la charge maximale théori-que consistait pour beaucoup d’entraîneurs à mettre un ath-lète sous la barre et à charger jusqu’au moment ou il n’y arrive plus. Les skieurs sont de beaux bébés qui peuvent soulever des charges importantes, vous ima-ginez le stress lors d’un tel test quand les charges en squat approchent ou dépassent les 300kg. Plus qu’un stress, un trop grand risque. Le Myotest permet, par une succession de poussées à charges rédui-tes définies et demandées par l’appareil, de connaître cette donnée que l’on nomme le 1RM avec la plus grande pré-cision ». Et avec cette donnée apparaissent instantanément sur l’écran les charges utiles et conseillées pour travailler la vitesse, la puissance-vitesse, la puissance-force, la force… En un mot le Myotest répond à la vieille et justifié crainte du triath-lète « Je veux bien faire de la

En quoi va t’il révolutionner l’entraînement.Myotest.

Nous pouvons en�n mesurer ce qui était impossible à faire à l’œil nu avant !

nous pourrions encore nous dire « Ok, mais que faire de ces données ? ». Il est aisé de comprendre qu’elles vont nous servir à optimiser notre entraî-nement. Par exemple et simple-ment, quelqu’un qui gagne en force, mais perd en vitesse ou

en réactivité se doit sûrement, en tout cas dans notre sport, de revoir un peu son entraîne-ment, à moins que ce soit pour lui un cycle souhaité ou le résul-tat d’une certaine fatigue légi-

time. Pour l’entraîneur, l’intérêt est multiple. Faire, encore un autre exemple, un test de réac-tivité avant une séance de piste et comparer avec la séance el-le-même ou encore par rapport aux autres tests, car l’appareil à le la mémoire.

Portrait.be

Gaby semble avoir un seul mot d’ordre, pour reprendre son expression : vivre les choses « à fond ». Motard jusqu’à l’age de trente ans, il entraîne Gaby dans une vie à deux cent à l’heure. Une vie mêlant vitesse et joie de vivre. Il y a d’abord eu la perte de certains proches « Vivre la moto à fond peut s’avé-

rer dangereux. Cela a été le cas, nous avons perdu des amis sur la route et quand, ensuite, l’en-vie n’y est plus… ».

Au début, une photo

« Tout a commencé avec une photo, une simple photo de vacances. Je me suis vu tout

blanc, avec des épaules qui avaient du mal à dépasser les oreilles et un petit ventre nais-sant. Il était temps de faire quelque chose. J’ai dit stop, va falloir faire du sport ». Et, un peu toujours dans l’excès ou plutôt dans la passion, Gaby se lance dans la musculation, le plus court chemin pour faire pousser les épaules. Avec la muscu, il découvre la course à pied, histoire de sécher un peu et, quelques kilomètres plus tard, il s’échappe des salles pour parcourir son plat pays en courant « C’est à ce moment-là que Véro a accroché, elle a également débuté la course à pied. Des amis nous ont parlé du triathlon… Pourquoi pas ». Mais un couple de motards ne s’improvise pas nageur du jour au lendemain et le triathlon laissera tout naturellement la place au duathlon « La Belgique a une grosse culture duathlon, les courses se sont enchaî-nés, toujours pour le plaisir et aujourd’hui encore ».

No stress

« Je ne comprends pas les gens qui stress avant un dé-part. A partir du moment ou nous ne sommes pas profes-sionnel et que l’on paye pour prendre un départ. Pourquoi stressé, seul le plaisir doit être au rendez-vous ». Et de ce plai-sir Gaby et Véro font naître

quelques résultats et surtout le plaisir d’être ensemble sur les courses. Ensemble et à fond à en croire leurs nombreuses participations à des Power Man et quelques jolies places d’honneurs. Et si les résultats sont là, Gaby se défend d’un quelconque esprit de compéti-tion. Une conception qui lui ap-partient et qui peut nous faire réfléchir sur notre pratique « Je ne considère pas avoir l’es-prit de compétition à partir du moment où je ne vais pas faire une maladie de voir quelqu’un devant moi en course. En fait cela ne me dérange pas du tout et si j’accélère à un moment ce sera toujours et uniquement vis-à-vis de moi-même, pour bien faire, et jamais par rapport à l’autre ». Un enthousiasme qui peut s’avérer dangereux, car avec cette exigence Gaby a conscience d’avoir quelquefois poussé un peu trop la machine, pour lui comme pour Véro « Je ne me blesse pas facilement, c’est une chance… Mais Véro

Quand duathlon rime avec passion

Au hasard de l’un de nos périples nous avons eu le plaisir de rencontrer un couple qui vit le duathlon avec passion. Si c’est tout d’abord l’amour qui a fait se rencontrer Véronique Plat-teeuw et Gaby Trajius, c’est ensemble qu’ils ont découvert le duathlon et ne l’ont plus quitté.

est plus fragile et quelquefois, l’effet de couple a été un peu mauvais pour elle ».

La solution Run & Bike

Face à ce trop plein d’éner-gie, ce sympathique couple a trouvé une solution. La Bel-gique est également connue pour l’abondance et la qualité de ses Run&Bike « Nous allons ensemble sur les courses mais nous avons un secret pour ne pas s’engueuler… Nous avons trouvé chacun un ou une équi-pière différent et s’en suit des parties de rires et aussi des petits défis entre nous ». Des moments que Véro et Gaby partage avec leur club : le Tri-

Ath-Lon (ndlr : Club situé à Ath, ça ne s’invente pas) « Ce club est très bien. Là encore il est loin d’une conception liée à la compétition et on s’y sent bien même si, de notre côté, nous avons toujours envie de pro-gresser ».

Secret

Un vrai couple qui vit une pas-sion en commun. Un exemple de bonne humeur et de pas-sion. Peut-être le secret pour le sourire perpétuel, en tout cas certainement un des se-crets car ce sourire ne quitte que très rarement le visage de ce couple, même sous les nuages de la Belgique.

Propos recueillis par Thierry Clemens

&GabyVéro

Montre moi ton garage,

je te dirais qui tu es...

Liens webwww.triathlon-hebdo.com

www.speeduline.frwww.myotest.eu

www.tri-voyages-org.frwww.cupline.com

www.zerod.euwww.azurperformance.fr

www.viteffort.com

CoachLe temps du bilan

TechnoLa révolution musculaire

PortraitPassion duathlon

EditionSté Phidias - 7 rue du Château 04130 Volx.Directeur de la publicationThierry [email protected]

www.triathlon-hebdo.comCe magazine vous est offert par nos partenaires

Photo de couverture :Jean-Luc Fitzailo / Sausset

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Coach.com

C’est certainement le moment de faire un bilan sur sa saison. Un petit voyage intérieur qui permet d’y voir plus clair avant de repartir de plus belle. Nous vous donnons ici quelques clefs et nous vous invitons à prendre un papier et un crayon pour mettre votre réflexion noir sur blanc.

Texte et photos :Thierry Clemens

Ne comptez pas sur nous pour vous parler de l’intérêt ou non de faire un break. Vous savez, cette fameuse coupure de fin de saison que certains jugent indispensable et d’autres plus ou moins inutile. Nous avons choisi expressément de ne pas savoir pour construire cet arti-cle. Un choix voulu pour mieux réfléchir à notre pratique et sortir un peu des sentiers bat-tus. Après tout, toute l’année, je suis les conseils de mon entraî-neur. Il est temps pour moi de regarder en arrière pour mieux comprendre la suite… Exercice : Sortez vos cahiers et affûtez les crayons ! Ce que nous vous annonçons sur le ton de la plai-santerie, nous vous conseillons de le faire vraiment. Vous pour-riez être surpris.

J’aime, j’aime pas

Ou plutôt, j’ai aimé et je n’ai pas aimé. C’est toujours facile de se poser la question, une tren-taine de secondes, à la sortie de la piscine avec encore un peu de chlore dans le cerveau. Mais là, au calme, devant votre feuille blanche. Dire, ou écrire, ce que vous avez aimé dans la saison qui vient de se terminer et, au contraire, ce que vous n’avez pas aimé. Attention, ce que vous avez aimé et non pas ce que vous avez réussi. Nous

avons tous tendance à faire la confusion mais il est peut être bon, face à un sport qui vous prend beaucoup de temps, de savoir vraiment ce que vous ap-préciez et d’y réfléchir, de l’ana-lyser. De prendre le temps de le faire car, une fois la saison lan-cée, et c’est pour bientôt (ndlr : Une saison commence bien avant les premières compéti-tions, au moment même où on décide d’en faire une de plus), il sera trop tard pour y penser.

J’ai réussi ou non

Cette fois nous y sommes, et j’espère que vous n’avez pas pris le premier paragraphe à la légère car il va maintenant prendre toute son importance. Vous vous étiez fixé des objec-tifs, que ce soit de résultats ou simplement d’accomplisse-ment (mon premier longue dis-tance par exmple). Cette fois-ci, sans trop vous creuser la tête, écrivez juste ce que vous avez réussi ou raté. C’est fait… com-parez maintenant la réussite ou non avec le j’aime et j’aime pas. Avez vous trouvé du plaisir dans la réussite ou dans tout autre chose. Peut être avez vous réussi votre premier Iron-man mais au final vous avez pris votre pied dans les séances de 100 m à la piscine. Peut-être d’ailleurs les séances de 100

m vous ont aidé à réussir votre Ironman et le simple fait de vous en rendre maintenant compte vous éloigne des idées reçues sur l’entraînement. Peut-être que vous détestez cette sensa-tion bizarre qui consiste, pour rester poli, à avoir l’impres-sion que le cuissard est rempli d’oursins après quatre heures de vélo et que paradoxalement vous vous étiez fixé comme ob-jectif, justement, de faire votre premier Ironman. Des peut-être nous pourrions en aligner des milliers. Ce que nous vous invitons à faire vous même, c’est de trouver les vôtres et de, peut-être, vous rendre compte que tout va bien dans le meilleur des mondes. Et là, tant mieux pour vous.

Les autres

Ce que vous venez de faire, re-commencez le, mais en vous mettant à la place de votre entourage. Demandez vous ce qu’ils aiment dans votre pratique du triathlon, ce qu’ils n’aiment pas et, de la même fa-çon, ce qu’ils pensent être une réussite pour vous. Essayez de jouer le jeu. Se mettre à la pla-ce des autres n’est certes pas facile, mais vous avez certaine-ment eu quelques remarques pendant votre saison qui vous mettront sur la voie. Attention, ne voyez pas que le négatif. Il est certes facile de vous sou-venir de la dernière engueu-lade mais il y a également eu ce regard plein d’amour à l’ar-

C’est le moment de faire le bilan...

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Avec précision maintenant

Une fois encore, et ce n’est pas un jeu même si cela peut paraî-tre ludique, reprenez l’ensem-ble des précédents chapitres en les associant cette fois-ci à un domaine précis de votre pratique. Pour vous y aidez, nous vous donnons quelques exemples que vous pouvez compléter :

EntraînementsFatigueBudget

ClubDéplacements

Santé…

Et considérez que chaque exemple peut, à son tour, être décomposé. Ainsi, par exem-ple, dans la santé il y a la bles-sure ou le poids. Si, Si… Dans la blessure vous pouvez aimer avoir eu un peu plus de temps à consacrer pour autre chose (Aïe) et dans le poids vous pou-vez détester dire non au gâ-teau de belle maman (re-aïe). À l’inverse, parce que là on di-rait que je vous incites à laisser tomber le triathlon, dans la bles-sure vous avez certainement détesté ne pas pouvoir courir

(cqfd : vous aimez donc courir) et dans le poids, vous êtes fier de manger un éclair au cho-colat devant vos collègues de bureau bedonnants, sans avoir à vous soucier de votre allure, simplement parce que les 150 bornes qui vous attendent suf-fisent à brûler le surplus. Voilà, nous y sommes vous compre-nez notre analyse.

Fatigue ou forme

Nous avançons dans notre dé-marche introspective. Nous en sommes maintenant au stade où il vous faut vous poser des questions toutes simples et y répondre du tac ou tac. Sans casser la mine du crayon pour autant… Est ce que vous êtes fa-tigué ou non ? Avez-vous besoin de faire un break sportif ou un break triathlétique ? Fait-il froid dehors et si oui, fait-il trop froid pour rouler avec plaisir ? Vous sentez vous obligé de faire du sport ou en avez-vous besoin ? etc, etc… Vous pouvez changer de cahier ! Vous pouvez même arracher les pages, les scot-cher au mur, faire des traits, lier les plus et les moins… les plus forts d’entre vous pour-ront le faire de tête et, en re-liant toutes ces informations, vous devez être capable de dé-cider si, oui ou non, il est temps pour vous de faire un break, et si, pendant ce break, vous de-vez vous poser la question de savoir si, oui ou non, vous allez reprendre une licence.

Le pire et le meilleur

Nous avons abordé le sujet avec le sourire. Pour autant, nous vous invitons à faire cette démarche le plus sérieusement possible car, au delà de savoir si vous allez continuer le triathlon (ndlr : Il serait dommage pour nous de perdre des lecteurs), ce petit exer-cice sera le meilleur moyen de vous projeter dans l’avenir et dans votre future saison. De vous projeter (pas trop près du mur quand même) et de la construire, dés maintenant, en fonction de tout ce que vous venez de noter sur le papier. Car, c’est la morale de cette histoire, un projet sportif fondé sur la réflexion est, déjà en soit, un projet aboutit, et donc un projet qui à des chances d’être mené à bien. C’est à cela qu’il vous faut ré-fléchir, et ça tombe bien, il pleut dehors…

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la muscu mais je ne veux sur-tout pas prendre de masse… ». Ainsi et en travaillant dans les zones de charges cibles, l’ath-lète peu travailler utilement et sans effets contraires à sa pra-tique et à ses besoins.Au-delà, il peut aisément et au cours de ses cycles d’entraîne-ment successifs constater sa progression. Une progression très précise que ce soit en For-ce, en Puissance ou encore en Vitesse du geste.

Protocoles adaptés

Mais les protocoles proposés ne se limitent pas à la défini-tion d’un profil musculaire. Ils permettent, tout au long de la saison de suivre sa progres-sion dans des domaines aussi précis et important que la dé-tente, la puissance ou encore, plus parlant pour le triathlète,

la réactivité. Ainsi il devient pos-sible de mesurer le temps d’im-pact au sol, le rapport entre la phase de contact et la phase aérienne ou encore sa capa-cité de rebond. À ce stade-là,

? Dossier préparé par Thierry Clemens

qui, enfin, donne une indication précise du profil musculaire à un instant T. Les plus connais-seurs vont citer certains appa-reils, certes performants, mais réservés, ne serait-ce que par leur taille, aux seuls labos spé-cialisés. Myotest, s’appuyant sur l’accelérométrie* existe depuis quelques années. Il a évolué et tient maintenant dans un appareil de la taille d’un télé-phone portable ».

Profils

Une des premières utilisations qui nous saute aux yeux lors de la démonstration à laquelle nous assistons réside dans la facilité d’établir un profil mus-culaire pour un athlète, que ce soit au développé couché ou au demi-squat, les deux princi-paux mouvement permettant de mesurer l’évolution de la performance pour les mem-bres supérieurs ou inférieurs. « Par le passé, et en résumant

un peu, le moyen de connaître la charge maximale théori-que consistait pour beaucoup d’entraîneurs à mettre un ath-lète sous la barre et à charger jusqu’au moment où il n’y arrive plus. Les skieurs sont de beaux bébés qui peuvent soulever des charges importantes, vous ima-ginez le stress lors d’un tel test quand les charges en squat approchent ou dépassent les 300kg. Plus qu’un stress, un trop grand risque. Le Myotest permet, par une succession de poussées à charges rédui-tes définies et demandées par l’appareil, de connaître cette donnée que l’on nomme le 1RM avec la plus grande pré-cision ». Et avec cette donnée apparaissent instantanément sur l’écran les charges utiles et conseillées pour travailler la vitesse, la puissance-vitesse, la puissance-force, la force… En un mot le Myotest répond à la vieille et justifiée crainte du triathlète « Je veux bien faire de

En quoi va t’il révolutionner l’entraînement.Myotest.

Nous pouvons enfin mesurer ce qui était impossible à faire à l’œil nu avant !

nous pourrions encore nous dire « Ok, mais que faire de ces données ? ». Il est aisé de comprendre qu’elles vont nous servir à optimiser notre entraî-nement. Par exemple et simple-ment, quelqu’un qui gagne en force, mais perd en vitesse ou

en réactivité se doit sûrement, en tout cas dans notre sport, de revoir un peu son entraîne-ment, à moins que ce soit pour lui un cycle souhaité ou le résul-tat d’une certaine fatigue légi-

time. Pour l’entraîneur, l’intérêt est multiple. Faire, encore un autre exemple, un test de réac-tivité avant une séance de piste et comparer avec la séance el-le-même ou encore par rapport aux autres tests, car l’appareil à le la mémoire.

Patrick Flaction, préparateur physique, spécialisé auprès des skieurs de l’équipe nationale (ndlr : nous sommes en Suis-se), est à l’origine de ce projet. Aujourd’hui toujours et plus que jamais impliqué auprès des meilleurs skieurs, il parcourt le monde avec une nouvelle cas-quette, celle de directeur géné-ral de Myotest. De congrès en réunion d’entraîneurs, il expli-que inlassablement et avec une passion intacte, après quinze années de développement, en quoi le Myotest apporte une nouvelle façon de s’entraîner…

Etudes

Pur produit de l’ingénierie Suis-se, dont on connaît la précision, le Myotest est né d’un véritable besoin « On a, à notre disposi-tion, de très nombreux outils de mesure. De la même ma-nière que le Cardio est devenu accessible et portatif il s’agis-sait de proposer un appareil

La presse spécialisée en avait parlé dés sa sortie en début d’année. Avec le Myotest, nous dé-couvrions un outil susceptible de révolutionner l’entraînement. Pour nos lecteurs et après une visite en Suisse, nous souhaitions savoir ce que cet appareil, qui ressemble à un baladeur mp3, est susceptible de nous apporter pour notre préparation physique.

Matos.com

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Matos.com

Et si nous parlons de mémoire interne, nous pouvons égale-ment parler sans trop nous avancer de mémoire externe et de communauté sportive vir-tuelle. En effet, l’utilisateur du Myotest peut ouvrir un comp-te personnel sur un site dédié

(ndlr : voir liens en premières pages). Ce compte, s’il est confidentiel, lui permet d’ana-lyser, de stocker ou encore de partager ses résultats. Mais aussi, et c’est là tout l’intérêt de ce que nous avons pris la li-berté de nommer communauté sportive virtuelle, de comparer ses propres résultats, de façon anonyme, avec ceux des autres pratiquants de sa discipline sportive. Une véritable platefor-me web qui trouve là un sens nouveau et rajoute, à elle seule, à l’intérêt d’un tel appareil.

Non, nous ne sombrons pas dans la science-fiction en par-lant de technologie évolutive. D’une part, et l’utilisateur n’en sera que plus satisfait, la possi-bilité de connecter son appareil à un site et la capacité de cet appareil à disposer d’une mé-moire interne permet des mi-ses à jour du soft interne. Ainsi la notion d’appareil rapidement obsolète est absente de la dis-cussion. D’autre part et sur-tout, cette discussion avec Pa-trick Flaction nous emmène à penser que, en disposant d’un outil de mesure précis, ses concepteurs ont vu leurs atten-tes évoluer et, au-delà, ont fait évoluer l’entraînement. Nous y sommes, nous allons savoir en quoi le Myotest est susceptible de révolutionner l’entraînement et la préparation physique.

coule la qualité d’un geste ou encore le sens qu’on lui donne. L’appareil rend possible cette mesure et donne ainsi un autre sens à l’entraînement.

Que la vitessesoit avec toi !

Les premiers utilisateurs l’ont bien compris, à haut niveau ils connaissaient leurs charges de travail (ndlr : ce qui est mainte-nant possible à tout niveau / voir plus haut), aujourd’hui ils ont en permanence l’appareil posé sur la barre et n’hésitent pas à modifier la charge en cours de série pour conserver une qualité et une vitesse égale. La révolution est là, nous la dé-couvrons en même temps que nous découvrons le Myotest. Comme en un temps pas si loin-tain le cardio a rendu possible de travailler en fonction d’une fréquence et non plus d’une vi-tesse, en préparation physique il est maintenant possible de travailler en fonction d’une vi-tesse et non plus seulement en fonction d’une charge.

* Accélérométrie : Le Myotest est basé sur cette technologie. Des capteurs se déforment en fonction du mouvement de l’ap-pareill. Reste aux ingénieurs maison à transformer les don-nées transmises en d’autres utiles à l’athlètes par une série de formules et d’ Algorithmes mathématiques.

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Jusqu’à maintenant nous dis-posions, pour unique mesure, de la charge. L’athlète poussait tant de kilos et il était satisfait si la fois suivante il en poussait un peu plus. Ou alors on lui deman-dait de mettre un peu moins de poids sur la barre, et d’aller plus vite car, au fond de cha-que entraîneur ou préparateur physique, la vitesse d’exécution était présente mais sans aucun moyen de contrôle. Qui est ca-pable de dire si une barre se déplace à 110 ou à 140 cm/s et pourtant de cette notion dé-

Quand la technologie fait évoluer ... l’entraînement

Pratiquants et experts

Si l’appareil et l’accès à la plateforme web se suffisent à eux-mêmes, le Myotest, étant issu de la recherche sportive n’a pas exclu la possibilité de s’adresser également aux experts (entraîneurs, préparateurs phy-siques, médecins du sport ou kinésithéra-peutes). Il propose, en plus, un logiciel très complet d’analyse des données transmi-

ses. Un logiciel qui permet, par exemple, de traiter les données en parallèle ou encore de comparer agonistes et antagonistes, ou d’isoler les membres droite-gauche… etc. Une véritable plateforme professionnelle qui permet de décomposer chaque mouve-ment sportif en offrant une représentation graphique de l’activité musculaire qui per-met d’interpréter chaque moment, que ce soit les phases de poussées, de freinage, d’inversion… Ou encore pour mesurer les forces et les durées d’impact, de temps de vol… Un véritable laboratoire d’analyses professionnelles.

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Portrait.be

Gaby semble avoir un seul mot d’ordre, pour reprendre son expression : vivre les cho-ses « à fond ». Motard jusqu’à l’age de trente ans, il entraîne Gaby dans une vie à deux cent à l’heure. Une vie mêlant vi-tesse et joie de vivre mais il y a aussi eu la perte de certains proches « Vivre la moto à fond

peut s’avérer dangereux. Cela a été le cas, nous avons perdu des amis sur la route et quand, ensuite, l’envie n’y est plus… ».

Au début, une photo

« Tout a commencé avec une photo, une simple photo de vacances. Je me suis vu tout

blanc, avec des épaules qui avaient du mal à dépasser les oreilles et un petit ventre nais-sant. Il était temps de faire quelque chose. J’ai dit stop, va falloir faire du sport ». Et, un peu toujours dans l’excès ou plutôt dans la passion, Gaby se lance dans la musculation, le plus court chemin pour faire pousser les épaules. Avec la muscu, il découvre la course à pied, histoire de sécher un peu et, quelques kilomètres plus tard, il s’échappe des salles pour parcourir son plat pays en courant « C’est à ce moment-là que Véro a accroché, elle a également débuté la course à pied. Des amis nous ont parlé du triathlon… Pourquoi pas ». Mais un couple de motards ne s’improvise pas nageur du jour au lendemain et le triathlon laissera tout naturellement la place au duathlon « La Belgique a une grosse culture duathlon, les courses se sont enchaî-nés, toujours pour le plaisir et aujourd’hui encore ».

No stress

« Je ne comprends pas les gens qui stressent avant un départ. A partir du moment ou nous ne sommes pas professionnels et que l’on paye pour prendre un départ. Pourquoi stresser, seul le plaisir doit être au ren-dez-vous ». Et de ce plaisir Gaby et Véro font naître quelques

résultats et surtout le bonheur d’être ensemble sur les cour-ses. Ensemble et à fond à en croire leurs nombreuses par-ticipations à des Power Man et quelques jolies places d’hon-neurs. Et si les résultats sont là, Gaby se défend d’un quelcon-que esprit de compétition. Une conception qui lui appartient et qui peut nous faire réfléchir sur notre propre pratique « Je ne considère pas avoir l’esprit de compétition à partir du mo-ment où je ne vais pas faire une maladie de voir quelqu’un de-vant moi en course. En fait cela ne me dérange pas du tout et si j’accélère à un moment ce sera toujours et uniquement vis-à-vis de moi-même, pour bien faire, et jamais par rapport à l’autre ». Un enthousiasme qui peut s’avérer dangereux, car avec cette exigence Gaby a conscience d’avoir quelquefois poussé un peu trop la machine, pour lui comme pour Véro « Je ne me blesse pas facilement, c’est une chance… Mais Véro

Quand duathlon rime avec passion

Au hasard de l’un de nos périples nous avons eu le plaisir de rencontrer un couple qui vit le duathlon avec passion. Si c’est tout d’abord l’amour qui a fait se rencontrer Véronique Plat-teeuw et Gaby Trajius, c’est ensemble qu’ils ont découvert le duathlon et ne l’ont plus quitté.

est plus fragile et, quelquefois, l’effet de couple a été un peu mauvais pour elle ».

La solution Run & Bike

Face à ce trop plein d’éner-gie, ce sympathique couple a trouvé une solution. La Bel-gique est également connue pour l’abondance et la qualité de ses Run&Bike « Nous allons ensemble sur les courses mais nous avons un secret pour ne pas s’engueuler… Nous avons trouvé chacun un ou une équi-pière différent et s’en suit des parties de rires et aussi des petits défis entre nous ». Des moments que Véro et Gaby partagent avec leur club : le

Tri-Ath-Lon (ndlr : Club situé à Ath, ça ne s’invente pas) « Ce club est très bien. Là encore il est loin d’une conception liée à la compétition et on s’y sent bien même si, de notre côté, nous avons toujours envie de progresser ».

Secret

Un vrai couple qui vit une pas-sion en commun. Un exemple de bonne humeur et de pas-sion. Peut-être le secret pour le sourire perpétuel, en tout cas certainement un des se-crets, car ce sourire ne quitte que très rarement les visages de ce couple, même sous les nuages de la Belgique.

Propos recueillis par Thierry Clemens

&GabyVéro

Montre moi ton garage,

je te dirais qui tu es...

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