REPORTAGE

CHTRIMANLes Chtis ont la côte

RECIT

BELMANPremière édition sous

le signe du succès

OFF-ROAD

XTERRAENGLAND

Le rideau se baisse en Europe

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Nous y sommes, nous avons repris de-puis quelques semaines le chemin du boulot, ou de l’école pour les plus jeunes d’entre nous (attention, je ne dis pas que seuls les plus jeunes peuvent faire des études), mais les vacances sont bel et bien finies. Le dernier tiers des impôts à payer, la cohue au rayon scolaire des supermarchés, et pour certains, le rallu-mage du chauffage… autant de pistes peu agréables qui nous disent que l’été est bien derrière nous et que la saison touche à sa fin.Les dernières épreuves sont courues près de chez nous, sous des tempéra-

tures parfois automnales, mais on a quand même pu se faire plaisir. Se faire plaisir une dernière fois avant de ranger la combinaison au placard. Certains avaient choisi la chaleur des ch’tis sur le Chtriman, d’autres, la convivialité belge sur le Belman, ou la chaleur encore estivale sur l’aquathlon de Manosque. TrimaX-hebdo vous propose de revivre ces moments. La saison s’est également achevée en Europe pour le Xterra, avec la finale qui se déroulait pour la première fois en Angleterre. En France, le Grand-Prix joue les prolongations, après Sartrouville, il faudra attendre encore quelques jours pour que le titre soit décerné… ce sera du côté de Nice… Bref, profitons encore un peu ensemble des derniers rayons de soleil et pour ceux qui ont déjà fait leur première flambée dans la cheminée, Tri-maX-hebdo vous propose ces quelques pages de soleil en plus…

Facebook TrimaX-hebdo@trimaxhebdo

CONTACTS

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SOMMAIRE

RECITMission réussie pour le BELMAN !

Grand Prix de SartrouvilleUn spectacle de haut niveau

REPORTAGE

ZOOMLe Ch’triman en quelques chiffres

Aquathlon de ManosquePORTRAIT

TRIATHLON-HEBDO.COM

P8 COUP DE PROJOsur le Triathlon Originalde Porquerolles

P49 OFF-ROADXTERRA EnglandLa grande finale du Global Tour Européen 2013

P10

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Projo

COup de prOjeCTeur Sur

donnez un sens à votre engagement sportif

TriaThlon originalde Porquerolles

Envie de prolonger un peu les vacances afin d’oublier l’espace d’un week-end tous les tracas de la rentrée ? C’est ce que vous propose, le 28 septembre pro-chain, toute l’équipe d’organisation du

triathlon de Porquerolles.Vous ne connaissez pas Porquerolles ? C’est le lieu par excellence pour tous les amoureux de la nature. Les piliers de la nature cohabitent et se défient. Quelques pas séparent la rade abri-tée et les plages douces et accueillantes de la côte septentrionale des falaises abruptes et ro-cheuses et des caps déchiquetés pointés vers le large de la côte sud. Pour l’amoureux de la nature, forêt méditerra-néenne, réserves botaniques et cultures se cô-toient en harmonie. Porquerolles est desservie par des navettes ré-gulières en toute saison au départ du petit port de la Tour Fondue, à l’extrémité de la presqu’île de Giens. On revient toujours à Porquerolles…Le TOP : Triathlon Original de Porquerolles, est un triathlon, de format totalement original. Deux épreuves sont au programme : le Tri X Natura : course par équipe de 2, sur 3 épreuves dont une partie en Bike & run :• 1,5 km de natation en mer (deux boucle de

775 m en mer) ;• 34 km de Bike & run (un VTT pour deux) ;• 10 km de course à pied sur sentier.

Le Half TOP est une course identique, par équipe de deux personnes, mais sur des distances plus courtes :• 775 m de natation en mer ;• 17 km de Bike & Run (un VTT pour deux) ;• 5 km de course à pied sur sentier.

La première édition a eu lieu en septembre 2012. C’est l’aboutissement d’une réflexion initiée il y a plusieurs années. Cette course voit le jour grâce à la volonté de son créateur : Fabien de Ganay. Ce dernier, ancien cadre chez Canal+, sportif de haut niveau (équipe de France de Pentathlon Mi-litaire, 8 raids Gauloises à son actif…) a souhaité associer une course sportive avec une éthique d’évènement éco-citoyen, cher à sa philosophie.Autour de cet événement sportif d’un nouveau genre, le triathlon revêt son côté « Original » par sa volonté de mettre l’éthique « développement durable » au centre du projet.Ainsi, que ce soit à travers le reversement d’une commission sur les inscriptions des candidats, à une association pour la protection de la Planète (Fondation Nicolas Hulot en 2012), le Trophée Entreprise, dédié au fund raising, ou au travers d’une exposition sur le thème de la Biodiversité (durant le week-end de la course, sur l’île de Por-querolles), le triathlon de Porquerolles a gagné son Originalité en devenant le TOP !Rendez-vous le 28 septembre en terre varoise !Plus d’informations sur :www.triathlonoriginaldeporquerolles.fr

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les pieds dans une eau à 18 degrés, juste au moment du lever du soleil… pour un moment magique dans les eaux du lac de Robertville. Une fois l’aspect féérique passé, il fallait vite se remobiliser, car des distances Ironman étaient proposées aux triathlètes.

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3,8 km sous forme individuelle ou relais, si-tués en plein cœur des Ardennes, au milieu de « nulle part » dans un cadre « exception-nel et verdoyant ».Concernant le parcours vélo, les 180 km étaient composés de deux boucles. La pre-mière permettait la découverte de la région, avec un passage par le signal de Botrange (point culminant de la Belgique) et la deu-xième passant par l’un des plus beaux circuits du monde de la F1 : Spa Francor-champs (6 tours) !Enfin, un marathon… pour devenir un Fini-sher Belman !Un premier septembre « inoubliable » pour les triathlètes du Belman édition 2013.

Le rendez-vous est d’ores et déjà pris pour 2014, ça se passera le week-end du 30 août, alors à vos tablettes !

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À l’occasion du 20e anniversaire du « Triathlon de Sartrouville », mais aussi pour saluer ses 3 médaillés aux derniers J.O. de Lon-dres, la ville et le club de Sartrouville avaient décidé d’accueillir le 1er septembre dernier la 4e étape du Grand Prix F.F.Tri.Le challenge était osé, mais on peut reconnaitre qu’au soir du Grand Prix, ce fut une belle réussite sportive et un beau succès populaire, qui demande à être reconduit en 2014 au calendrier de la F.F.Tri !

TexTe : ibiza, phoTos aymeric guillonneau eT ibiza(*) Titre librement inspiré de la marionnette de Philippe Lucas aux Guignols.

GRAnd PRIx dE SARTROUVILLE

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Pour l’anecdote, il faut bien admettre que pour arriver à mettre sur pied cette jour-née de triathlon en terre Yvelinoise, les élus et les organisateurs Sartrouvillois ont du faire un peu d’ombre à la ville de

Lourdes, puisqu’un miracle a eu lieu entre juillet (date initiale du GP de Paris finalement annulé à cause d’une qualité de l’eau pas très catho-lique...) et septembre (date du GP de Sartrou-ville). Pour preuve, les eaux de la Seine étaient devenues par enchantement saines pour organi-ser une épreuve de natation !Quand on vous disait que les miracles étaient possibles ! Petit retour en arrière. Samedi 31 août : il était 15 h quand les petits hommes verts de Sartrou-ville presque au complet (il manquait Javier GO-MEZ) s’étaient donné rendez-vous au magnifique Centre aquatique de la plaine à Sartrouville, pour une petite séance de dédicaces de 15 h à 15 h 45 et pour un entrainement natation à partir de 16 h.C’est en présence de Denis VERON, du staff du club de Sartrouville, de Monsieur Pierre FOND, Maire de Sartrouville et de Laurent MESEGUER, l’adjoint chargé des sports à la mairie de Sar-trouville, que les membres de l’équipe de D1 ac-compagnés de quelques triathlètes filles de la nouvelle équipe D3, ont participé dans la bonne humeur à une séance de dédicaces. On pou-

vait retrouver les leaders de l’équipe 1 : Alistair et Jonathan BROWNLEE, Da-vid HAUSS, Mario MOLA et Raphaël MONTOYA, mais aussi Simon PIMENTA et Sébastien COURT. Chez les filles, en l’absence d’Emmie CHARAYRON, on retrouvait Gwladys PARIS, Greta HORVATH et Jus-tine MATHIEUX. À signaler que les « Gazelles vertes » monteront l’an prochain en D2…Après cet exercice sympa-thique, tout ce beau monde s’est retrouvé pour un petit entrainement de natation dans le grand bassin de

50 mètres de ce nouveau complexe aquatique, qui a ouvert en avril dernier. Le public présent en nombre dans la piscine était surpris de voir évoluer ces champions parmi eux !Avant l’arrivée des triathlètes des autres clubs de D1 (dont St Jean de Monts, les Sable Vendée Triathlon, Valence...) venus pour un entrainement de 16 à 18 h, Mister Alistair Brownlee en a profi-té pour faire « joujou » avec un immense « Water Ball » ! Cool le bonhomme !Dimanche 1er septembre, place aux choses sé-rieuses...

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Le GP de Sartrouville avait rassemblé un plateau digne des Jeux Olympiques et ce ne fut pas pour déplaire aux spectateurs massés sur les bords de Seine et sur le pont dit de la « 2e division blindée » enjambant le ponton de départ entre Maison Lafitte et Sartrouville. Il faut dire que l’enjeu était important pour Sar-trouville, qui devait impérativement l’emporter pour conserver une chance de chiper le titre aux « Sables Vendée Triathlon », champion de France en titre. Pour cela, Denis VERON et son staff n’avaient pas fait les choses à moitié et avaient sorti la grosse armada en alignant une équipe composée du gotha du triathlon mondial (voir plus haut). L’équipe de Denis MARCHE du « Sables Vendée » n’était pas en reste et n’était pas venue dans Yvelines pour faire de la figura-tion. Du côté de Poissy, on se payait le luxe de présenter une équipe 100 % Française...

Cocorico !Le départ natation fut donné alors qu’un immense bateau-pompe dé-pêché là pour l’occasion, qui avait déployé toutes ses lances à eau comme au bon vieux temps des tra-versées transatlantiques. Ce n’était pas les grandes eaux du château de Versailles, mais presque ! Preuve qu’à Sartrouville on sait mettre « les petits plats dans les grands » ! Ce que l’on peut souligner c’est que les 300 mètres du parcours à faire à contre-courant furent fatals à de nombreux triathlètes en vue, on le constatera par la suite... C’est Pierre LE CORRE (Sables Ven-dée) qui s’extirpait le premier des eaux tumultueuses de la Seine, suivi comme des sangsues par 8 autres batraciens : Dorien CONINK de Va-lence (Valence) Jonathan et Alistair BROWNLEE (Sartrouville), Anthony PUJADES (Sables Vendée), Aurélien RAPHAËL (Poissy), Alexandre BRUKHANKHOV (St Jean de Monts), Fredéric BELAUBRE (St Quentin en Yvelines) et Kistian BLUMMENFELT (Valence).Que des clients !Derrière eux, c’était un peu la débandade, no-tamment du côté de Poissy qui avait égaré deux de leurs meilleurs poissons d’eau douce : Tony MOULAY et Gregory ROUAULT, pour le plus grand désespoir de leur coach Cédric DEANAZ, accro-ché comme il le pouvait à son talkie-walkie...Dès le vélo, les écarts se précisent avec un 2e groupe composé d’environ 12 triathlètes pointés à 1 minute et un 3e beaucoup plus gros pointé à 1’30.Les neuf « lascars » qui avaient pris la poudre d’escampette à l’issue de la natation, avaient décidé de ne pas s’en laisser compter durant le vélo et rentraient au bercail pour la course à pied avec une bonne minute 30 d’avance sur le reste des troupes, éparpillées en 2 groupes de poursuivants. Groupes séparés seulement d’une vingtaine de secondes. Les plus prompts à la sortie du parc à vélo étaient Anthony PUJADES et Dorian CONINX. À signaler que dès le début

CHEZ LES HOMMES : LES P’TITS HOMMES VERTS N’ONT PAS DIT LEUR DERNIER MOT !

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de la course à pied, Fred BELAUBRE (qui pour son retour sur le circuit international, avait décro-ché une très belle médaille de bronze en Hongrie pour la Coupe du Monde de Tiszaujvaros le11 août 2013) marquait irrémédiablement le pas en fermant la marche du groupe des poursui-vants emmené par les frangins BROWNLEE.Sur le retour de la course à pied, qui consistait à faire 2 boucles le long des quais de Seine, la famille BROWNLEE avait décidé de prendre la tête des opérations au grand dam d’Aurélien RA-PHAËL et Pierre LECORRE leurs poursuivants les plus directs.Pendant ce temps, du côté de la ligne d’arri-vée, Olivier BACHET notre sympathique anima-teur de service s’escrimait avec le talent qu’on lui connait avec une sono parfois récalcitrante, à faire monter l’ambiance et le suspens. Après quelques minutes d’attente, le public agglutiné sur les barrières à l’ombre des vieux marron-niers du « parc du dispensaire » voyait débouler dans la ligne droite les deux Britanniques main dans la main. D’un signe rageur, le plus jeune des frères, Jonathan arrachait la banderole d’ar-rivée ! Le podium était complété par un Pierre LE CORRE époustouflant qui avait légèrement décroché dans le dernier kilomètre un Aurélien RAPHAËL (4e) qui décidément a retrouvé un se-cond souffle depuis qu’il a rejoint en début de saison les rangs de Poissy. À signaler le retour tonitruant de Greg ROUAULT (19e) en course à pied (meilleur temps avec 13:12), mais aussi

celui de Tony MOULAI (29e) en course à pied qui permettent à l’équipe de Boris GROS de limiter la casse au classement général de l’étape (4e à Sartrouville) et surtout au général (3e) à 1 petit point de Sartrouville 2e avec 69 pts derrière les Sables Vendée avec 74 pts.David HAUSS 10e permet à l’équipe de Sartrou-ville de remporter de la tête et des épaules cette 4e étape et de se replacer dans la course au titre.... Le 4e homme de Sartrouville, l’Espagnol Mario MOLA termine 11e et le jeune Français Ra-phaël MONTOYA 18e.La bataille pour le titre de champion de France 2013, ne doit pas faire oublier l’exploit de l’équipe du club de Saint-Quentin en Yvelines qui réussit le tour de force de monter sur la 3e marche du podium de Sartrouville au nez et à la barbe de l’équipe de Poissy. Pour y parvenir, Fred BELAUBRE termine 9e, LEBRUN AURÉLIEN 13e et ANDRÉ THOMAS 24e. Les protégés de Pascal PETEL remontent de 2 places au classement gé-néral pour se retrouver au pied du podium avant l’étape niçoise !À l’issue de la course, les observateurs avertis qui rodaient dans la zone d’arrivée pouvaient noter avec une légère dose d’inquiétude deux choses au sujet d’Alistair : le visage particuliè-rement marqué et grimaçant de ce dernier du-rant toute la course à pied (rien à voir avec celui affiché par Jonathan) et sa légère blessure à la cheville qui nécessitait la pose d’une poche de glace pendant de longues minutes...

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On ne va pas faire languir nos fidèles lecteurs, car avant même de revenir en détail sur le dérou-lement de la course des femmes, on peut dire que, sauf grosse catastrophe à Nice, l’équipe de Poissy conduite par une époustouflante Jessica HARRISSON a fait un grand pas vers un nouveau titre de Champion de France avec 10 points d’avance dans l’escarcelle sur la 2e, Parthenay.Pour parvenir à un tel résultat, Jessica HARRISON a réalisé à Sartrouville un véritable festival prou-vant une fois encore qu’elle était encore et bel et bien une des meilleures triathlètes mondiales et surtout la meilleure Française du moment ! Jessica est une battante ! Elle l’a encore prouvé en soufflant la victoire d’un sprint mémorable de-vant une Nathalie VAN COEVORDEN écœurée et laminée sur la ligne d’arrivée !Ce n’est pas par hasard si Jessica était la seule représentante tricolore à Londres pour les Cham-pionnats du Monde de Triathlon...Mais retour à la course !Il était 13 h quand les quelque 66 femmes se sont élancées dans les eaux grisâtres de la Seine pour un 750 mètres rendu difficile en raison d’un courant prononcé.À ce petit jeu, et comme souvent, Lucy HALL (BRIVE LIMOUSIN TRI Brive) sortait de l’eau suivie dans l’ordre par Carolina ROUTIER (Issy-les-Mou-lineaux), Nathalie VAN COEVORDEN (Val de Gray), et Jessica HARRISON (Poissy).Le petit groupe de 4 filles prenait la direction

des opérations en vélo sur le tourniquet sartrou-villois (5 tours d’un circuit en ville comportant une petite bosse) emmené par un escadron de motards de la Police Nationale, gyrophares allu-més. Digne de l’organisation du Tour de France ! Nouvelle preuve que l’on ne fait pas les choses à moitié à Sartrouville !Derrière ce petit commando d’éclaireuses dé-cidées à faire parler la poudre, on retrouvait, à moins de 30 secondes, un groupe composé notamment de Vicky HOLLAND (Tri Ardennes), Andréa HEWITT (Poissy Tri), Moana VEALE TAMS (Stade Poitevin Tri)...Du côté de Poissy, Kathrin MÜLLER était passée à la trappe alors qu’au contraire, du côté d’Is-sy-les-Moulineaux, Charlotte MOREL et Léonie PERIAULT avaient pris le bon wagon sous les yeux attentifs de Guillaume LEPORS, leur coach… d’autant que Carolina ROUTIER était aux avant-postes... Un beau coup à jouer en perspective pour ces demoiselles du 92 !

En tête, on envoyait du « gros » pour rejoindre T2 avec une confortable avance sur les poursui-vantes. Au chrono, on comptait deux bonnes mi-nutes d’avance ! Le podium allait donc se jouer entre quatre triathlètes sur la partie pédestre !Sous les coups de boutoir de Jessica HARRIS-SON et Nathalie VAN COEVORDEN, Caroline ROUTIER prenait une première claque avant que

Lucie HALL prenne la même correction.

C’est donc entre Jessica et Nathalie que la vic-toire se jouerait !En lisant l’introduction de ce récit, vous savez donc l’issue de ce « mano à mano » !Jessica was the best !Caroline ROUTIER complète de belle façon ce podium féminin.

Par équipe, Poissy faisait une belle opération en terminant 2e grâce aux performances d’Andréa HEWITT (NZL) 7e et de la jeune Alexandra CAS-SAN-FERRIER 24e ! Comme nous l’avons vu dans la course des hommes avec St Quentin en Yvelines, la grande surprise de la course des filles est à mettre à l’actif du club du Val de Gray qui réussit, un peu à la surprise générale, à décrocher le « jackpot » (amplement mérité !) en terminant à la 1re place yvelinoise du classement par équipe. Pour y parvenir, Nathalie VAN COEVORDEN (Australie) termine à la 2e place, Gwen JORGENSEN (USA) à la 5e place et Michelle FLIPO (Mexique) à la 17e place.

Dans le même ordre d’idée, Issy-les-Moulineaux réussit également une belle opération en termi-nant au pied du podium en plaçant Carina ROU-TIER (Espagne) 4e, Charlotte MOREL (France) 13e et la jeune Léonie PERIAULT à la 20e place.

Avant la finale de la fin du mois, Parthenay voyait un peu plus le titre s’envoler après avoir perdu 10 points sur Poissy. Jacky Baudrand, le mana-ger de l’équipe de Parthenay, appuyé dans les cordes du ring Sartrouvillois était tel un boxeur un peu sonné lors de cette 4e reprise ! Ce n’était pas le KO, mais cela n’était pas passé très loin... Petite consolation, les filles du TCG 79 montaient finalement sur la 3e marche du podium et rê-vaient de jours meilleurs... Emma JACSON (Aus-tralie) termine 6e, Ainhoa MURUA (Espagne) 11e et Laurie BELKADI (France) 19e.

Rendez-vous le 29 septembre prochain pour la suite des aventures du « Grand PRIX F.F.Tri » 2013 !

CHEZ LES FEMMES : POISSY HEUREUX COMME UN POISSON DANS L’EAU !

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RESULTATS femmes

Scratch1 - Jessica HarrisonPoissy Triathlon : 1H01M29S2 - Van Coeverden NataliaTri Val de Gray : +1s3 - Lucy HallBrive Limousin : +6 s

Scratch1 - Jonathan BrownleeEC Sartrouville : 54mn062 - Alistair BrownleeEC Sartrouville : +03 - Pierre le CorreLes Sables Vendée : +5s

claSSement général1 – Poissy Triathlon2 – TCG 79 Parthenay3 - TCC 36

claSSement général1 - Les Sables Vendée Tri2 - EC Sartrouville3 - Poissy Triathlon

claSSement club1 - Tri Val de Gray2 – Poissy Triathlon3 – TCG 79 Parthenay

claSSement club1- EC Sartrouville2 - Les Sables Vendée Tri3 - TCSQY

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AqUATHLON DE MANOSqUE cœursportspectaclepr

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Quand vous entendez parler des Vannades, vous pensez très certainement au triathlon de Manosque qui se court maintenant depuis de nombreuses années dans la cité al-pine. Lors de la dernière édition qui s’est déroulée le 29 juin dernier, Anthony Pujades, originaire de Manosque et licencié au Sable Vendée triathlon, s’était imposé à domi-cile.Les Vannades, c’est aussi, pour les aficionados de la

course à pied, un 10 km qui se court en septembre avec la fin des températures caniculaires. L’édition 2013 a d’ailleurs été remportée au sprint entre deux duettistes : Stéphane Ricard et… Anthony Pujades.Mais les Vannades, c’est aussi un aquathlon. Une épreuve un peu particulière, puisqu’elle permet de mettre en avant une association. Quand le sport se met au service d’une grande cause. Et pour la petite histoire, l’épreuve a été remportée par Anthony Pujades.Retour sur cette journée dédiée au sport et au cœur…

TexTe eT phoTos by JacVan

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L’aquathlon de Manosque qui s’est dérou-lé le 8 septembre dernier entendait conju-guer bonne cause, sport et spectacle.Tout d’abord, cette épreuve est l’occasion de mettre en avant une association : « 1

Maillot pour la Vie ». Cette association s’engage avec la complicité de nombreux sportifs de haut niveau, à redonner sourire et espoir aux enfants malades, toutes pathologies confondues. Lors de cette journée à Manosque, certains membres de l’équipe de France de natation (et du cercle des nageurs de Marseille) comme Camille Lacour avaient tenu à être présents sur cette manifes-tation tout comme le boxeur manosquin Karim Guerfi ou encore le champion du monde de K1, Laurent Carrère. Le but de cette rencontre était de permettre aux enfants des hôpitaux d’Aix-en-Provence et de Marseille de participer, avec les champions portant les couleurs de l’association, à cette belle manifestation sportive. « C’est Eric Amatteis qui m’a contacté en me parlant de l’as-sociation 1 Maillot pour une Vie. Le projet me tenait à cœur, car je pouvais, par ma présence, faire plaisir à des enfants malades et leur ap-porter tout mon soutien. C’est très touchant et c’est à renouveler tous les ans ! » nous confiait

Karim Guerfi, champion de France et champion du monde junior de boxe.Un bonheur à partager comme le confirmait éga-lement Camille Lacour. « Je suis vraiment ravi d’avoir été invité sur cette épreuve et de parta-ger ces moments de convivialité autour du sport avec ces enfants atteints du cancer. Cette mani-festation permet de les sortir de l’hôpital. Ils sont en pleine nature et peuvent ainsi, le temps d’une journée, penser à autre chose… »

L’aquathlon de Manosque, c’est aussi du sport. Si les membres du Cercle des nageurs de Marseille étaient présents pour l’association en revanche,

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cette épreuve était aussi l’occasion de s’arracher sur une discipline difficile qui ne laisse que peu de répit… Âmes sensibles s’abstenir. L’aquathlon, c’est être à bloc tout au long des manches, mais arriver à conserver une dernière dose d’énergie pour la finale. En effet, cette épreuve se déroulait en plusieurs manches permettant ensuite aux meilleurs d’accéder à la finale. Et à ce petit jeu, c’est Anthony Pujades, favoris pour cette épreuve, qui tirait son épingle pour s’octroyer la victoire.« Cette journée a été une journée marathon entre le 10 km de ce matin, où je termine à quelques centièmes de secondes de Stéphane Ricard, puis j’ai enchainé cet après-midi avec les séries, demi-finale et finale de l’aquathlon. C’était une sacrée journée d’entraînement qui se termine bien avec cette victoire. Je me suis fait plaisir, ici, chez moi, j’aime courir à domicile devant ma famille. Cette épreuve ne représente pas un ob-jectif en soi, mais je suis content d’avoir pris du plaisir tout au long de la journée ».Une performance laissant admiratif, à l’image de Camille Lacour. « C’est une discipline à part entière et comme tout sport, j’ai le respect de la performance. L’aquathlon, c’est loin d’être de la natation ! C’est un sport de combat aqua-tique ! » plaisantait le champion de natation.Discipline très ludique à regarder, assurant le spectacle, le public était nombreux en ce di-manche de la rentrée à prolonger un peu les va-cances, au bord du lac des Vannades !Pari réussi donc pour Eric Amatteis et toute son équipe.

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Trimax-hebdo : Tu as fait une petite coupure en triathlon, pour revenir encore plus fort, que s’est-il passé ?A.P. J’en ai eu marre de me faire mal tous les jours à l’entraînement, je ne savais pas pourquoi et pour qui je faisais tout ça, de plus j’ai enchai-né quelques blessures à cette période, du coup j’ai craqué et j’ai tout envoyé balader.J’ai complètement coupé du triathlon et j’ai pris de bonnes vacances.Et puis un beau jour, j’ai fait un trail pour le plai-sir et ça m’a redonné gout à la compétition. Et maintenant, je sais pourquoi et surtout pour qui je fais tout ça, c’est à dire pour moi !

Trimax-hebdo : Comment s’est passé ta sai-son 2013 ?A.P. Ma saison 2013 ne s’est pas passée comme je l’espérais. Je n’ai pas été retenu pour les deux échéances principales que j’avais cochées en dé-but de saison : les championnats d’Europe U23 et les championnats du monde U23.

Trimax-hebdo : Parle-nous un peu de ta course de Manosque ?A.P. Elle s’est plutôt bien déroulée puisque je gagne assez facilement, mais sans prétention heureusement ! D’ailleurs, si je ne gagne pas Manosque c’est un peu inquiétant !

Devant mes amis et mes proches, c’est toujours plaisant de gagner.

Trimax-hebdo : Tu es aux Sable Vendée, pour-quoi ce choix ?A.P. Dans un premier temps, parce que l’équipe des sables est la meilleure équipe française. En outre (et pour moi c’est ce qui est le plus impor-tant), l’ambiance y est super, le coach ne nous met jamais la pression et on s’entend tous bien. Nous sommes une équipe efficace tout en étant décontractés.

Trimax-hebdo : quels sont tes objectifs en 2014 ?A.P. Pour 2014, je vais essayer de ne pas lou-per le coche avec les championnats d’Europe et du monde. Et pourquoi pas, aller y chercher des titres.

Trimax-hebdo : Et à plus long terme ?A.P. J’ai bien évidemment les JO en tête, mais mis à part ça, j’irai où le vent me mène, je ne suis pas quelqu’un qui trace son chemin à l’avance… Je profite de chaque instant et pour le reste, on verra bien. Je n’arrive pas à voir à long terme, c’est un de mes défauts !

Propos recueillis par Pierre Mouliérac.

Cap sur Rio …anThony Pujades

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DECLINAISONen quelques chiffres

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400 Une organisation d’une telle ampleur nécessite bien évidem-ment un grand nombre de bé-névoles. Ils étaient plus de 400,

issus prioritairement et logiquement de la sphère du triathlon et d’autres sports, mais aussi de dif-férents mouvements associatifs. Ainsi, cette an-née, le Secours Populaire a répondu présent.

331/225Ce sont les nombres d’inscrits en individuel sur le format semi-Ironman (l’épreuve qui a encore attiré le plus de monde) et sur le Sprint. Des chiffres à faire rêver bon nombre d’organisateurs nordistes de triathlons présents sur le site ce di-manche !

900C’est le chiffre arrondi du

nombre d’athlètes de tous âges qui ont participé aux épreuves. record battu !

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90Parmi les modifications apportées par rapport à la première édition, le parcours cycliste, identique pour les deux épreuves 226 et 113, a été tracé sur une boucle de 90 km qui emmenait les athlètes jusque Saint-Momelin, Nieurlet et Le-derzeele.

35C’est le nombre impression-nant de participations du Liévinois Eric Griselain à des épreuves sur distance Ironman.

Il n’a manqué aucune des cinq éditions du Ch’triman à Cambrai puis à Gravelines. Un trophée lui a été remis pour sa fidélité.

06/07/14C’est la date annoncée par les or-ganisateurs pour la prochaine édition. À un moment où les jours sont plus longs et où il y a moins d’épreuves. Avec le même programme ? Un label ? À suivre…

21Comme la température de l’eau. Plus agréable que celle de l’air une bonne partie du week-end. Avec le même menu que l’an dernier : pluie incessante le sa-

medi après-midi et grisaille le dimanche matin avant le retour du soleil le dimanche après-midi. Seul avan-tage cette fois : le vent a été beaucoup plus modéré.

2.09Comme la température de l’eau. Plus agréable que celle de l’air une bonne partie du week-end. Avec le même menu que l’an dernier : pluie incessante le samedi après-midi et grisaille le di-manche matin avant le re-tour du soleil le dimanche après-midi. Seul avantage cette fois : le vent a été beau-coup plus modéré.

8Comme le pourcentage de l’ascen-sion de la montagne de Watten, pre-mière difficulté du parcours vélo au 23e km, mais aussi, nouveauté 2013, comme celui de l’escalade au début de la course à pied de la « colline » qui surplombe le site du Parc et qui est accessible depuis peu.

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En quelques mots...

TTBOn les a vus et on les a entendus les membres du Triathlon Team de Braine ! Une grande partie des li-

cenciés de ce club représentant la commune de Braine-l’Alleud, proche de Bruxelles, avait fait le déplacement pour courir dans un bel esprit d’équipe et de convivialité.

Champions régionaux LOn retrouve là encore des habitués avec Guil-laume Gillodts (TL 59), Stéphane Briquez (Lille Tri) et Anne Bécu (AC Marcquois). La 4e lauréate est Marine Duverney (Villeneuve-d’Ascq Tri) qui double après avoir déjà remporté le titre sur dis-tance M cette saison.

TL59 Les hommes du Triath-lon Littoral 59 ont fait belle figure. Outre la

victoire de Guillaume Gillodts sur le 113, qui était attendue (mais qu’il est allé chercher superbement à pied), les Dun-kerquois enregistrent la 5e place de Julien Marcq et la surprenante, mais non moins magnifique 2e place d’Alban Cagniart, derrière le Belge du Tri GT Frans Lecry, sur le 226.

Cliquez ici pour retrouver tous les résultats.

TexTe eric caTTiaux,phoTos ©organisaTion_chTriman

HabituésLes longues distances sont une affaire d’athlètes expérimentés et fidèles. Ainsi, sur le podium du Ch’triman 113, on re-trouve Guillaume Gillodts, 2e en 2012, Nicolas Hemet, 2e du 226 à Cambrai en 2011 et Jonathan Tryoen, 2e à Cambrai en 2010. De même, chez les féminines, l’Anglaise Jill Cliff, victorieuse, avait ter-miné 2e du 226 l’an passé.

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Ben Allen et Jacqui Slack ont remporté la finale Xterra qui se déroulait le 8 septembre dernier en Angleterre. Hector Guerra qui finit en qua-trième position a rejoint Helena Erbenova cette année, au sommet de la hiérarchie européenne. Il remporte pour la première fois de sa car-rière le global tour européen. TexTe eT phoTos xTerraplaneT.com eT maraThon phoTos

Le rideau se baisseSUR LA

saison europeenne

Pour la première fois, le Xter-ra posait ses valises en An-gleterre et pour cette nou-veauté, l’épreuve servait de finale pour le Global Tour européen 2013. Si, chez les dames, le classement était joué avec une Helena Erbe-nova sûre de conserver son titre, en revanche, chez les

hommes rien n’était fait avec 3 prétendants po-tentiels dont le Français Nicolas Lebrun.Sur cette épreuve, l’Australien Ben Allen a si-gné sa 7e victoire de la saison, la 4e pour Jac-qui Slack, mais surtout la 3e victoire du couple Allen/Slack sur une même course, vainqueurs cette année encore du trophée des « guerriers Xterra » (Xterra Warrior). Si la victoire d’étape revenait à l’Australien, les 3 acteurs principaux du classement général euro-péen avaient d’autres ambitions…Pour Hector Guerra, la stratégie était bien pensée, parvenir à assurer une place dans les premiers pour se garantir la victoire finale, et ce, quelle que soit la prestation de ses principaux adver-saires Luxem (hormis la victoire) et Lebrun. Et ce n’est pas une mauvaise entorse de la cheville qui allait contredire ses plans et l’empêcher ainsi de monter sur la plus haute marche du podium de la série européenne. Monsieur Xterra, le directeur général de la série, Dave Nicholas nous raconte cette journée…Et le rêve est devenu réalité… Ce rêve, c’est ce-lui de Jacqui Slack, de Hector Guerra et de Sam Gardner. Jacqui courrait pour la première fois chez elle, en Angleterre, devant sa famille et ses amis. Elle était heureuse même si la présence de ses proches accentuait en pression. Pour la pe-tite histoire, c’est la première fois que son père la voyait courir sur une compétition majeure. Cette

victoire sonnait un peu comme un cadeau en l’honneur de ses proches. Le rêve pour Hector Guerra également. Cet Espa-gnol qui était encore inconnu en début de saison parvenait ainsi à se hisser au sommet de la hié-rarchie européenne. Enfin, pour Sam Gardner, ce rêve résonnait comme une récompense. Celle de voir enfin un Xterra organisé en Angleterre à quelques kilo-mètres seulement de chez lui, un projet qu’il a mené à bout de bras pendant des années et en-fin concrétisé.

Tous ces rêves sont devenus réalité…

Du côté de la course hommes, Ben Allen avait à cœur de briller à nouveau après un début de saison tonitruant, mais bien plus difficile par la suite. Richard Stannard, sans doute l’un des meilleurs nageurs au monde, parvenait certes à prendre la tête, mais Allen, ancien surfer et nageur-sauveteur, n’entendait pas le laisser s’échapper et restait à quelques mètres de lui. « Je savais que Richard était particulièrement ra-pide et qu’il était capable de prendre seul la tête de la compétition pour cette première partie. La stratégie était donc de ne pas lui laisser prendre trop d’avance afin de pouvoir revenir rapidement sur lui avant Sam, Hector, Nico et Yeray » com-mentait Ben Allen. D’autant que la course s’arrêtait finalement très vite pour Stannard qui abandonnait à la moitié du parcours vélo encore en convalescence après une opération du poignet. Il ne voulait prendre aucun risque qui aurait compromis ses chances sur la finale des championnats du monde de Maui. Sam Gardner qui connaissait le parcours par cœur pour l’avoir tracé avec l’organisateur Mark Davis, poussait fort, mais il ne pouvait rien face

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au retour de Luxem et Guerra. Les trois hommes restaient ensemble afin de mettre la pression sur le leader, Ben Allen. Mais la plus grande pression c’est Yeray Luxem. Si le Belge souhaitait pouvoir décrocher le titre européen qui lui échappe depuis plusieurs an-nées, il lui fallait remporter la course. Pas d’autre alternative. Il ne lâchait rien. En course à pied, il parvenait même à réduire l’écart avec Ben Allen à 45 secondes. Mais dans le second tour, Luxem manquait de jus et devait ralentir et se laisser, impuissant, dépasser par Gardner. Une superbe performance pour le Britannique, transcendé chez lui !Transcendée à domicile, Jacqui Slack l’était aus-si ! Elle s’octroyait ainsi sans doute l’une des plus belles victoires de sa carrière laissant sa princi-pale adversaire du jour à près de 4 minutes !

Top 10 hommes1. Ben Allen 2:16:092. Sam Gardner 2:17:583. Yeray Luxem 2:18:044. Héctor Guerra 2:18:455. Gregg Shrosbree 2:20:366. Lebrun Nicolas 2:23:017. Cedric Lassonde 2:23:478. Graham Wadsworth2:25:189. Steve Ferguson 2:26:2410. Francois Carloni 2:26:59

Top 5 femmes1. Jacqui Slack 2:38:372. Kathrin Müller 2:42:283. Emily Iredale 2:50:454. Daz Parker 2:51:495. Jackie Field 2:55:51

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FINALE

Hommes points1. Hector Guerra, ESP 5022. Yeray Luxem, BEL 4733. Nicolas Lebrun, FRA 4564. Ben Allen, AUS 3595. Cedric Lassonde, FRA 3466. Asa Shaw, GBR 3287. Francois Carloni, FRA 315

Femmes points1. Helena Erbenova, CZE 5902. Kathrin Muller, GER 5083. Renata Bucher, SUI 4994. Jacqui Slack, GBR 4555. Nienke Oostra, AUS 3186. Marion Lorblanchet, FRA 2897. Carina Wasle, AUT 282

CHAMPIONS

Groupes d’âge - Hommes 15 – 19 : Mathieu Wohlgemuth, FRA20 – 24 : Niels Ost, BEL25 – 29 : James Walker, GBR30 – 34 : Jan Pyott, SUI35 – 39 : Riccardo Rosticci, ITA40 – 44 : Patrick Lichtsteiner, FRA45 – 49 : Pascal Mouchague, FRA50 – 54 : Bernd Pannewitz, GER55 – 59 : Peter Naegili, SUI60 – 64 : Jean-Louis Moreau, FRA65 – 69 : Cecilio Benito Alas, ESP70+ : Stuart Lumb, GBR

Groupes d’âge - Femmes20 - 24 : Tereza Rudolfova, CZE25 - 29 : Verena Eisenbarth, GER30 - 34 : Rebecca Kaltenmeier, GER35 - 39 : Karin Hansen, SUI40 - 44 : Caroline Hentgen, FRA 45 - 49 : Caterine Gance, FRA55 - 59 : Barbara Peterson, USA

GUERRA ET ERBENOVA au sommet de la hiérarchie européenne L’Espagnol Hector Guerra n’a pas remporté une seule course du circuit cette saison, mais c’est lui qui s’est montré le plus régulier sur l’ensemble des épreuves avec trois 2es places, une 3e place et deux 4es places. C’est cette régularité qui lui permet de remporter pour la première fois le sacre européen. Du côté des femmes, pour la seconde année consécutive, Helena Erbenova s’octroie le titre européen grâce à 5 victoires cette saison.À noter que les 6 meilleurs résultats (sur les 8 courses) servaient à faire le classement.

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