CONSEILS PRO

NUTRITION

MATERIEL

TESTSMontre Loop par Polar

Vélo P2 par Cervélo

Combinaison Archimèdes par Huub

RECITS

EPREUVESChallenge Rimini

ExtremeMan Salou...

L’hydratation du triathlète

www.trimaxhebdo.com

N°129N°129

BertrandBILLARD

COUVERTURE

Cap sur l’Ironman Nice

TRIhebdo

Qui remportera cette année l’Ironman France. La ques-tion est posée et la réponse en suspens jusqu’au 29 juin prochain. Après le règne de Zamora, l’ère Van Lierde s’est installée lors des dernières éditions avec à la clé, une pluie de records.Mais cette année, ni Van Lierde ni Zamora ne seront de la fête. Après plusieurs années de fidélité, le Belge cham-pion du monde a choisi Francfort pour générer une nou-velle expérience sur IM. Souhaitons-lui autant de réussite qu’à Nice le 6 juillet prochain en Allemagne.Mais revenons à l’IM France... Qui sera donc le nouveau lauréat ? Bertrand Billard a marqué les esprits lors du 70.3 du Pays d’Aix en réalisant un vélo puissant comme à son habitude mais également une course à pied solide. Le champion du monde ITU est entré dans la cour des grands par la grande porte et compte bien faire rayonner ses lauriers mondiaux solidement accrochés à sa tête en-core pour quelques mois. Première victoire sur le circuit 70.3 pour le pensionnaire du Triathl’Aix. Réalisera-t-il le doublé en remportant sa première victoire IM ? En tout

cas, le succès acquis à Aix l’a surmotivé et il met le cap direction la Promenade des Anglais... Les Français seront en nombre sur cette épreuve dont le dénivelé à vélo séduit autant qu’il effraie. Parmi eux, Jérémy Jurkiewicz qui a fait également forte impression à Aix sous les couleurs de son nouveau club, Poissy ou encore Hervé Faure qui rêve de victoires après s’être déjà imposé lors de la 1re édition. Mais attention un Belge peut en cacher un autre... En l’absence de Van Lierde, Bart Aernouts espère bien concrétiser sa superbe performance de l’an dernier où il avait réussi à battre le record de l’épreuve mais n’avait accroché que la seconde place, son compatriote s’étant montré plus en veine. Au rang des triathlètes étrangers, le Bermudien Tyler Butterfield sera également au départ, une saison qu’il a réglé avec minutie (voir notre article dans ce numéro) et qui a commencé idéalement avec une victoire à Abu Dhabi... Pour vous faire patienter, faites le plein de courses dans ce numéro, de conseils pour ne pas être une victime des premières chaleurs et découvrez nos tests du mois : un vélo, une montre et une combi ! Et le tout, toujours gratuitement !

Edito

CONSEILS PRO

NUTRITION

MATERIEL

TESTSMontre Loop par Polar

Vélo P2 par Cervélo

Combinaison Archimèdes par Huub

RECITS

EPREUVESChallenge Rimini

ExtremeMan Salou...

L’hydratation du triathlète

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N°129N°129

BertrandBILLARD

COUVERTURE

Cap sur l’Ironman Nice

TRIhebdo

La rédaction

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TRIhebdo 5

Photo de couverture : Bertrand BillardCopyright : jacvan@tous-droits-réservés

LE SOMMAIRE

www.trimaxhebdo.com

TRIhebdoN°129

P6 COUP DE PROJOAlpe d’Huez, frottez-vous au mythe

P22 REPORTAGERegards croisés sur le 70.3 du Pays d’Aix

P33 DISTANCE - SLa convivialité à St-Tropez

P52 A 69 TESTS MATERIELP2 Cervélo, Loop Polar, Archimedes Huub

P36 RENCONTREChangement de cap pour Romain Guillaume

P40 TEST AERODYNAMISMEL’histoire de soufflerie de Tyler

TRIhebdo 5

P11 SERIE CHALLENGEPasuello vainqueur à Rimini

P17 SERIE EXTREMEMANZamora sans difficulté à Salou

P46 RENCONTREMy challenge for Alzheimer

P49 CONSEILS DE PROL’hydratation du triathlète

26 OTTOBRE 2014

fortevillagetriathlon.com

HALF DISTANCE // SPRINT DISTANCE

COUP DE PROJO

frottez-vous au mythe !

Propos recueillis par Jacvan, photos archives_jacvan@droits-réservés

TRIhebdo6

ALPE D’HUEZ

Les 21 virages de l’Alpe d’Huez reste un incontournable dans le monde du

vélo mais depuis 2006, ils sont devenus aussi un véritable défis pour les

triathlètes qui viennent chaque année plus nombreux des quatre coins du

monde pour affronter la légendaire montée. Alignés sur le longue distance

ou sur le courte distance, tout le monde a ainsi le droit de goûter au mythe…

Rencontre avec l’organisateur, Cyrille Neveu...

TrimaX-hebdo : Comment est né le triathlon de l’Alpe d’Huez ? Cyrille Neveu : Le Triathlon de l’Alpe est né en 2006, avec une épreuve Courte distance puis dès la deuxième édition une épreuve courte, longue et enfant.C’était pour moi une manière d’organiser ma re-conversion, j’ai, en effet, arrêté la compétition deux ans plus tard, en 2008. TrimaX-hebdo : N’est-ce pas se mettre une pression supplémentaire en organisant un triathlon dans un lieu aussi mythique pour le cyclisme ? Cyrille Neveu : La pression était en effet de ne pas se louper car dès la première année beaucoup d’athlètes étrangers étaient au rendez-vous. Il fal-lait en effet organiser un évènement à la hauteur de l’image de la montée de l’Alpe d’Huez.

TrimaX-hebdo : Le fait que l’épreuve se déroule sur plusieurs communes n’est-il pas plus probléma-tique en termes d’organisation ?

Cyrille Neveu : C’est en effet la grande difficulté. Il faut bien informer les athlètes (surtout les pre-mières années). C’est en effet plus de matériel, plus de logistiques, plus de bénévoles, …. Mais c’est le charme de l’épreuve !!!TrimaX-hebdo : Au cours de ces dernières années d’organisation, quelle évolution a connu le triath-lon de l’Alpe d’Huez ?Cyrille Neveu : En 2009 je me suis associé avec IMG, société internationale spécialisée dans le marketing sportif, la communication et les droits télé. Tout naturellement c’est dans ces domaines que l’évolution a été la plus forte et c’est ce qui a rendu l’évènement reconnu sur la scène interna-tionale dans le milieu du triathlon.

TrimaX-hebdo : Quel est le profil des courses ? Cyrille Neveu : Le triathlon CD comme LD ont le profil de course de haute montagne. Surtout le longue distance qui propose 3 grands cols dont un hors catégorie.

Le départ se fait à quelques kilomètres de l’Alpe d’Huez sur la retenue d’eau de la commune de Vaujany. L’absence d’unité de lieu demande beaucoup d’organisation et une bonne information aux coureurs.

TRIhebdo 7

27-31JUL5 - 15 - 2.5Duathlon1.5 - 30 - 7Courte distance

Longue distance 2.2 - 115 - 22

COUP DE PROJO

TRIhebdo8

TrimaX-hebdo : Les 21 virages et la course à pied en altitude est-ce que le triathlon de l’Alpe d’Huez est une épreuve hors-norme ou reste-t-elle tout de même accessible ? Cyrille Neveu : Non ce n’est pas une épreuve hors norme car les distances en course à pied ne sont pas très longues (21 km pour le LD et 7 km pour le CD). Pour le LD en effet il est recommandé d’avoir une bonne préparation car l’épreuve cycliste est usante avec 3 grands cols de 14 km, 20 km et 14 km. Sur le CD, nous avons beaucoup d’athlètes non li-cenciés. Ces deux épreuves sont de beaux défis.

TrimaX-hebdo : Combien avez-vous eu de concur-rents l’an dernier ? Combien de dossards sont dis-ponibles au maximum ? Cyrille Neveu : L’an passé nous avons eu 1000 ath-lètes sur le long et 1200 sur le courte distance. Il y a 1100 dossards sur le long et 1200 sur le courte distance, 400 sur le duathlon et 250 pour les en-fants.

TrimaX-hebdo : Avez-vous des professionnels qui vous ont annoncé leur présence ? Cyrille Neveu : Sur le long il y a une forte déléga-tion espagnole avec Alberto Moreno en tête d’af-fiche (ndlr : qui vient de faire 3e sur le 70.3 du Pays d’Aix). Il est, je pense, l’avenir de Marcel Zamora sur ce type de course.Burton Matthjw et Jenkins Darren côté australien et Brandt Jorgensen Niels le Danois.Sur le CD il y a Marcel Zamora pour la délégation espagnole.Mais comme tous les ans les athlètes Elite for-mulent leur demande sur le CD comme sur le LD au cours du mois de juin.Les épreuves de triathlon de l’Alpe sont pour beau-coup d’entre eux une épreuve de transition entre la première partie de saison et la fin de saison.

TrimaX-hebdo : Que diriez-vous à un triathlète qui hésite à s’inscrire pour le décider ?Cyrille Neveu : Que cela va être une belle aventure, humaine et chaleureuse.

PROFIL VÉLO

LONGUE DISTANCE

PROFIL VÉLO

COURTE DISTANCE

Courte distance ou longue distance, les parcors vélo se présentent avec un profil de haute mon-tagne qui comprend notamment les 21 lacets de l’Alpe d’Huez.

La course à pied offre des panoramas grandiose mais mieux vaut en garder sous le pied car l’altitude fait son effet...

SERIES CHALLENGE

Rimini

Texte Jacvan avec organisation, photos organisation@droits-réservés

5 TRIhebdo 11

Avec un beau plateau pour ce challenge Rimini, le vainqueur est italien. Domenico Passuello qui cou-

rait sous les couleurs du Forhans Team a été l’auteur d’une course magistrale prenant définitivement

l’avantage à pied malgré un vélo mené à un rythme très soutenu.

Pasuello à domicile

L’ancien cycliste de Toscane parvenait à sortir en bonne position en natation sans pourtant se classer parmi les pre-miers, ce qui le contraignait à sortir un

grand vélo... sa spécialité ! Non seulement Passuello remontait sur la tête mais il creusait l’écart ! Seul Johann Ackerman parvenait à s’accrocher au rythme effréné de l’Ita-lien.Mais il dut se résoudre néanmoins à abdiquer sur les 21 km de course à pied, payant chèrement les efforts consentis en vélo. Rien ne semblait pouvoir empêcher Passuello d’arracher la victoire en terre italienne.Dès lors ses rivaux devaient concourir pour les deux autres places du podium. L’Autrichien Adreas Gilgmayr impressionnait à pied pour s’octroyer la deuxième place du podium. Le Britannique Ritchie Nicholls complète le podium.

Du côté des favoris la course ne s’est pas déroulée comme prévu...Massimo Cigana échoue au pied du podium, Daniel Fontana, 2e l’an dernier, a dû abandonner vers le 25e km à vélo. Alessandro Degasperi, 3e en 2013, ne finis-sait pas non plus, arrêtant la course dès les premiers kilomètres à pied suite à des pépins physiques.

Le plateau féminin était également très relevé et la victoire a été âprement disputée et ce, dès la partie natation.L’Irlandaise Eimear Mullan effectuait une course stratégique, gérant au mieux son effort prenant toute la partie natation et à vélo atteignant ainsi T2 en première position. Très à l’aise à pied, elle conservait ainsi la tête de course et coupait la ligne d’arrivée avec une confortable avance sur la seconde, la Belge Tine Deckers (à 3’) et sur la troi-sième Daniela Sammler (à 5’).

Malgré les difficultés imposées à l’organisation au cours des dernières semaines de préparation, le Challenge Rimini a été une véritable réussite...

SERIE CHALLENGE

Victoire surprise de Eimear Mullan chez les femmes.

TRIhebdo12

TRIhebdo 15

SERIE CHALLENGE

Classement hommes

1. Passuello Dominic Forhans Equipe

04:03:01.80

2 . Giglmayr Andreas Aut Autriche

04:07:34.40

3 . Nicholls Ritchie Grande-Bretagne

04:08:15.20

4 . Cigana Massimo Liger Equipe

04:09:31.10

5 . Clavel Maurice Ger- Ast Suben

04:09:46.30

Classement femmes

1 . Mullan Eimear Irlande

04:33:09.00

2 . Deckers Tine Belgique

04:35:54.60

3 . Sammler Daniela Allemagne

04:38:33.30

4. Crawford Gina NEW ZELAND

04:40:51.50

5. Zelinka G. Peperoncino Team

04:41:10.00

SERIE EXTREMEMAN

Salou

Texte organisation et photos José Luis Hourcade

5 TRIhebdo 17

Le triathlète espagnol coupe la ligne d’arrivée en 3h48’04 pour ce premier événement de la saison sur

cette série. Prochaine étape : le premier ExtremeMan de Duren le 1er juin.

Zamora facile

Sous un soleil rayonnant et dans des conditions météo idéales et une atmosphère de course chaleu-reuse, 1200 concurrents s’étaient

donc donné rendez-vous à Salou pour le premier événement de la série 2014 (sur la Costa Dorada, en Catalogne). Avec plus de 100 inscrits tricolores, la délégation fran-çaise figurait ainsi parmi les nations les plus représentées sur cette épreuve deve-nue au fil des ans, un rendez-vous interna-tional très prisé en ce début de saison.

Avec ses 1,9 km de natation dans les eaux aux températures agréables de la Mer Mé-diterranée, 90 km de vélo sans strafic et propice aux moyennes élevées et 21 km de course à pied le long de la côte soutenu par un public toujours très présent en nombre.

SERIE EXTREMEMAN SERIE EXTREMEMAN

Ultra favori avant le départ de la course, le quintuple vainqueur de l’IM Nice et quadruple vainqueur sur l’Em-brunMan, l’Espagnol Marcel Zamora n’a pas eu de difficultés particulières à se défaire de la concurrence et rem-porte ainsi l’épreuve avec une avance plus que confortable sur ses rivaux du jour. Il remporte la course en 3h48’04 en menant de bout en bout et en affi-chant une moyenne de 45 km/h à vélo au compteur !Le second Manel VACA pointe à plus de 10 minutes.

Chez les féminines, la victoire est reve-nue à Dolça Olle en 4h24’43.

SERIE EXTREMEMAN

Les podiumsHommes 1 ZAMORA, Marcel 03:48:042 VACA, Manel 03:59:173 JOSSI, Sebastien 03:59:44

Femmes1 OLLE, Dolça 04:24:432 SANTOS, Yolanda 04:48:293 VASSILATOS, Varvara 04:52:34

Le calendrier EXTREMEMAN

11 mai EM Salou (ESPAGNE)

1er juin EM Düren (ALLEMAGNE)

27 juillet EM Riaza (ESPAGNE)

7 septembre EM Narbonne (FRANCE)

21 septembre EM Menorca (ESPAGNE)

Plus d’infos sur: www.extreme-man.com

#FINISswimALEX STUDZINSKI | OPEN WATER CHAMPION

REPORTAGE

Regards croisés sur le70.3 du Pays d’Aix…

Par Nicolas Mazetier avec Jacvan, photos jacvan-events@tous-droits-réservés

Le pays d’Aix, terre de Cézanne mais aussi devenue terre de triathlon le dimanche 18 mai… Le premier grand rendez-vous de la planète IRONMAN sur le territoire

Français.

1700 inscrits sur cette course désormais bien connue de tous, une organisation rodée, une météo rêvée, un parcours vélo magnifique, et une moti-vation avec l’envie d’en découdre pour tous. Toutes les conditions étaient réunies pour que cette ma-nifestation soit une grande fête du triathlon.

Côté organisation, pas de surprises tout s’est par-faitement déroulé avec une énorme logistique mise en place permettant notamment de gérer deux sites différents. Peyrolles et son plan d’eau : un magnifique parc vélo, un lac permettant de réaliser un parcours na-tation des plus simples…Aix-en-Provence, un site d’arrivée en plein centre-

ville, et un parcours course à pied permettant de « flâner » dans les ruelles.Entre ces deux lieux, les paysages chers à Cézanne s’offre sans retenue aux triathlètes mais non sans effort, la Sainte-Victoire se mérite …

Chacun s’organise pour le retrait des dossards, le dépôt du vélo, le dépôt du sac « run », et pour bon nombre, la famille venue accompagner assure éga-lement la logistique afin de nous permettre d’être dans les meilleures conditions possibles dès le len-demain matin.

Le parc à vélo se remplit rapidement et certains ne peuvent s’empêcher de passer du côté des pros. Il faut dire que la start-list est impressionnante avec un inédit : deux champions du monde au départ ! D’un côté le champion du monde ITU, le Français Bertand Billard qui court depuis cette saison pour le club local, le Triathl’Aix. De l’autre, le champion du monde Ironman Frederik Van Lierde. Le Belge

Les départs ont été donnés en

plusieurs vagues afin de garantir

de bonnes conditions de natation

pour les 1700 engagés.

TRIhebdo 23TRIhebdo22

Entre professionnelset amateurs

Vous avez été nombreux à suivre la course en LIVE via notre page spéciale mise en place pour

l’occasion et visible sur notre site et sur notre application. Plutôt de que vous proposer un déroulé

de la course, notre reportage s’est donc orienté vers les amateurs, ces 1700 triathlètes venus à Aix

pour se tester, pour performer, pour se dépasser mais avec pour point commun le plaisir partagé.

nous dévoile en outre son nouveau P5 personnali-sé, personne ne veut rater ça ! Chacun peut savou-rer la présence de ces deux champions à leur côté dans le parc à vélo…

Dimanche, 6h30 tout le monde est déjà à pied d’œuvre, le parc ferme à 7h20, pas de temps à perdre! Vélo prêt, « combi » enfilée, il ne reste plus qu’à patienter en observant le départ des dif-férentes vagues « AGE GROUP ».La natation est fluide la température est à 18° et c’est un réel plaisir que de nager dans ces condi-tions. Une transition longue et c’est parti pour les 90 km de vélo sur un parcours relativement rou-lant, sans vent, les conditions sont idéales ! La lutte fait rage aux avant-postes avec un Jérémy Jurkiewicz visiblement très en jambe qui parvient à prendre l’avantage en natation et le maintien sur la grande majorité du parcours vélo. Mais les té-nors de la discipline ne sont pas loin, notamment Bertrand Billard qui semble patiemment attendre son tour et jauger des forces en présence avec lui dans le pack… à savoir Frederik Van Lierde et An-thony Pannier…

La montagne Ste Victoire se rapproche, et la dif-ficulté du parcours arrive également....Deux kilo-

mètres de montée qui nous rappellent qu’il faut absolument en garder dans les jambes auparavant afin de pouvoir les négocier correctement !Et le col du Cengle sert de juge de paix et pas seu-lement chez les élites ! Si c’est dans cette dernière difficulté que Billard s’échappe pour aller cher-cher Jurkiewicz et arriver ensemble au parc de transition laissant Pannier et Van Lierde à 1 mi-nute, pour les amateurs, c’est le moment de mon-trer qu’on a su en garder sous la pédale… au risque sinon de faire du sur place figé comme sur une toile du peintre aixois ! Une fois cette dernière difficulté franchie, cap sur Aix…

On entre dans la ville, l’approche du parc est si-nueuse et nous avons déjà en tête le parcours course à pied qui nous attend... A nouveau une longue transition, on récupère le sac « run », le pu-blic est nombreux, l’ambiance nous motive, c’est donc parti pour « l’acte 3 » de cet Ironman 70.3 du pays d’Aix.

Le parcours course à pied....il est loin d’être plat, quatre tours de cinq kilomètres où les relances sont nombreuses, les faux plats et petites bosses également et dès la première boule le ton est don-

TRIhebdo 25

REPORTAGE

Jérémy Jurkiewicz

TRIhebdo28

né. Il va falloir gérer si l’on veut cor-rectement passer la partie compliquée du parc ! Pas évident de tenir l’allure sur la totalité du circuit, qu’à cela ne tienne, on se ravitaille et on attend patiemment de retrouver la fontaine synonyme de tour bouclé. Petit à petit la collection de « chouchous » prend forme.

Nombreux sont ceux qui peuvent ainsi, par le jeu des tours, côtoyer les élites. Billard tient bon chez les hommes tan-dis que dans la course femme, Jeanne Collonge semble voler comme la li-bellule tatouée sur son omoplate ! Elle avale les secondes et les concurrentes, sa foulée fluide est magistrale. Elle file elle-aussi tout droit vers la victoire… Pour certains d’entre nous, il faudra encore un peu de patience pour com-pléter la collection de chouchous syno-nyme de finish-line…

La ligne d’arrivée est là, musique, spea-ker, public, comme à chaque triathlon longue distance on savoure ce moment de délivrance et de satisfaction du travail accompli. On passe la ligne en récoltant la médaille et le tee-shirt FI-NISHER, reste maintenant le meilleur

REPORTAGE

TRIhebdo 29

de la course, le ravitaillement, le massage et les re-trouvailles avec ses proches.On refait la course, on compare les chronos, le clas-sement, et on se prend à rêver d’une qualification pour Mont-Tremblant. Le verdict tombera le soir lors de la cérémonie de l’attribution des « slots ». Certains seront satisfaits, d’autres déçus mais c’est la dure loi du sport !

Malgré le changement de date, l’édition 2014 de

cet IRONMAN 70,3 du pays d’Aix, restera une nou-velle fois dans les mémoires, tant par sa qualité d’organisation, que par ses lauréats, puisque chez les « PRO », les « frenchies » ont fait fort en rem-portant la course chez les hommes comme chez les dames ! Le défi a été relevé pour certains, l’objectif at-teint pour d’autres, la qualification acquise pour quelques-uns mais pour la majeure partie, ren-dez-vous est d’ores et déjà pris pour 2015.

REPORTAGE

Bertrand Billard

Jeanne

Collonge

NO

TR

E V

ID

EO

TRIhebdo30

Bertrand Billard : Depuis que j’ai signé au Triathl’Aix, on me parle de cette course ! A force d’en

entendre parler j’avais hâte d’y être. L’an dernier je réalise un gros vélo mais paie mes efforts sur la course à pied. Cette fois, j’ai réussi à conserver l’avantage acquis

sur la fin du vélo et le début de la course à pied pour m’imposer ici… C’est ma première victoire sur le circuit 70.3 Ironman.

Je n’aurais pas pu espérer mieux devant un public rallié à ma cause. C’est donc une foule enthousiaste qui m’a encouragé tout au long du par-

cours. Ce soutien m’a permis d’avoir le petit plus nécessaire pour de-vancer un très solide Jérémy Jur-

kiewicz, avec qui la bataille aura été rude jusqu’au dé-nouement.

Jeanne Collonge : Lever les bras, surtout ce jour-

là et à cet endroit, a eu une sa-veur particulière. Ce 70.3 Pays

d’Aix, que j’avais remporté lors de la 1ere édition en 2011, me tenait particulièrement à cœur.J’ai eu du mal à me mettre dans la course et je n’ai pas pu suivre dès le départ… Les sensations sont re-venues peu à peu sur la fin du par-cours vélo…Après la transition, on m’a annon-cé que j’avais 1’ de retard sur Gina

Crawford, et 4’30 sur Tine Deckers. A ce moment-là, je ne croyais pas pouvoir

remonter sur la tête et je me suis sim-plement dit que j’allais donner le maxi-

mum… pour ne rien regretter. Assez vite, j’ai rattrapé Tamsin, et Gina au 8 ou 9ème

km. Puis je me suis sentie transportée par les encouragements du public et des autres

concurrents… C’était extraordinaire pour moi de pouvoir

courir sans douleur (suite à ma blessure au mollet) et avec de telles sensations. J’ai pensé

à ce que m’avait dit mon coach avant le départ « Jusqu’au bout… La course n’est pas finie avant

la ligne d’arrivée. » J’ai poursuivi mon effort et doublé Tine au 15ème km. Puis la finish-line a été

particulièrement savoureuse et émouvante …

REPORTAGEHOMMES

1.Billard Bertrand - FRA 03:58:27

2.Jurkiewicz Jérémy - FRA 03:59:14

3.Moreno Albert - ESP 03:59:44

4.Van Lierde Frederik - BEL 04:00:19

5.Stein Boris - DEU 04:01:57

6.Vandendriessche K.- BEL 04:02:05

7.Cool Hannes - BEL 04:03:30

8.Debil-Caux Victor - FRA 04:04:37

9.Pannier Anthony - FRA 04:04:51

10.Fernandez Nicolas - FRA 04:07:02

LE MOTdes vainqueurs

TRIhebdo 31

LES RESULTATS

FEMMES

1.Collonge Jeanne - FRA 04:27:11

2.Deckers Tine - BEL 04:28:38

3.Crawford Gina - NZL 04:30:30

4.Lewis Tamsin - GBR 04:33:10

5.Hignett Susie - GBR 04:33:26

Tous les résultats sur :

www.ironmanpaysdaix.com

FORMAT - S

Par Pierre Mouliérac, Photos Mister JMB

TRIhebdo 33

la convivialité au rendez-vousST TROPEZ

Saint-Tropez, place huppée où la Jetset se donne rendez-vous tous les étés pour des soi-

rées des plus chaudes… Mais en attendant que les starlettes et paparazzis n’envahissent

les lieux, ce sont les triathlètes qui se sont donné rendez-vous le 27 avril dernier pour une

épreuve familiale qui a su conserver au fil de ses éditions toute sa convivialité.

Après une petite pluie nocturne, le vent a fait son apparition en ce dimanche matin pour laisser place à un soleil ti-mide et des températures fraîches pour

s’élancer sur le triathlon au format S de Saint Tro-pez.La température de l’eau est relevée à 17°C, c’est plus que les 14°C de l’air ambiant, donc pas de sou-

cis pour rentrer dans une eau un peu agitée par le vent !

Comme d’habitude, le triathlon se joue à gui-chets fermés ! Pas moins de 207 concurrents sont prêts à en découdre sur la plage des Canebiers dans le célèbre Golfe de Saint Tropez. Le départ est timidement donné à 9h et c’est parti pour un

TRIhebdo34

triathlon à l’ambiance familiale où l’on retrouve des spécialistes du long comme Alexandre Klein et Sébastien Escola qui étaient tous deux présent à Kona en 2013, Sébastien Escola qui avait terminé 8ème sur l’Ironman de Galles. Face à eux, des jeunes locaux comme Jérémy Guérin et Jérémy Bouisson, et des athlètes de cadet à vétéran, ainsi que de purs amateurs qui dé-couvrent le triple effort !

Si Guérin prend de suite les com-mandes, Bouisson, ancien membre du pôle espoir de Boulouris est en embuscade, mais rien n’y fait, au fil des kilomètres d’un parcours vélo très venté et un peu vallonné, Jérémy Guérin, originaire de Draguignan mais exilé cette année à Saint Étienne, creuse les écarts. Les 2 spécialistes du long: les Bretons Gazzera et Esco-la, membre du club LEUCEMIE ESPOIR, reviennent un peu sur la tête grâce à leur vélo puissant mais rien à faire, Guérin est le plus fort aujourd’hui, il s’envole vers une victoire solide sur le un parcours pédestre lui aussi très vallonné.Chez les femmes c’est Gabriela Brien du club voisin de Sainte Maxime qui l’emporte de quelques secondes sur Marine Brisard de Tri Val de Gray, Delphine Andrieu (Draguignan), la compagne de Jérémy Guérin, complète le podium.

FORMAT - S

L’interview de Jérémy BouissonComment c’est passé ta course ? Je suis satisfait de ma course, elle s’est plutôt bien passé après la longue coupure de l’hiver, je n’ai repris l’entrainement qu’en février.Comment as-tu trouvé le parcours ? Le parcours est vraiment bien, très vallonné avec des parties très roulantes en vélo en aller-retour qui nous permet de se situer par rapport aux autres, et la course à pied bien aussi avec une pe-tite bosse, le parcours est vraiment intéressant, il y a de quoi se faire plaisir.Comment as-tu trouvé l’organisation ?

Très bonne organisation, un petit triathlon bien sympathique, avec des bénévoles tout au long du parcours. Une bonne ambiance qui donne envie d’y retourner. Et puis ce triathlon a la particula-rité d’être un des premiers (voir le premier) de la saison, ça permet de savoir où on en est après le travail hivernal.Quels sont tes prochains objectifs? Concernant cette saison je n’ai pas vraiment d’objectif je fais les courses qui m’intéresse et pour le plaisir, c’est une saison de reprise avant de retrouver la D2 certainement l’an prochain.

LES PODIUMS

HOMMES

1 GUERIN JEREMY 1:01:19.58

2 BOUISSON JEREMY 1:05:05.72

3 GAZZERA THOMAS 1:05:29.93

FEMMES

1 BRIEN GABRIELA 1:16:14.46

2 BRISARD MARINE 1:16:58.89

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RENCONTRE

TrimaX-hebdo : Depuis un an, tu as eu quelques changements dans ta vie tant professionnelle que personnelle, peux-tu nous en parler ?Romain Guillaume : Tout a commencé le 28 mai 2013 lors des Championnats du Monde ITU de Belfort où j’ai rencontré Jeanne. Dès la première fois que nous nous sommes parlé le courant est très bien passé malgré le fait qu’elle ait touché ma virilité … en me battant sur le triathlon !

Quelques jours après nous nous sommes revus et mis ensemble, c’est le point de départ d’une ‘’nou-velle vie’’. Fin juin j’ai déménagé quelques affaires sur Nice pour la rejoindre dans son studio afin de passer da-vantage de temps avec elle et ainsi voir comment cela allait fonctionner entre nous. Le club de l’ONN, par l’intermédiaire d’Yves Cor-dier, m’a très gentiment accueilli sur ses créneaux

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ROMAIN GUILLAUMEChangement de cap

Intégration d’un team, changement

d’entraîneur, nouvelle vie personnelle

et professionnelle, l’année 2014 aura

été l’année du changement pour Romain

Guillaume avec en ligne de mire de nouveaux

horizons. Pari gagnant puisque le Français

vient de remporter son second Ironman, le

très prisé IM de Lanzarote… Pour TrimaX-

hebdo, il revient sur les événements qui ont

marqué un tournant pour lui cette saison.

A Lanzarote il signe sa seconde victoire sur le circuit Ironman... Il réalise une belle performance notamment grâce à une course à pied solide.

Propos recueillis par Jacvan, photos Jacvan et Active Lanzarote@droits-réservés

natation, c’était vraiment génial de ne plus nager seul comme je le faisais ces 4/5 dernières années et évoluer dans une super ambiance. Tout de suite le courant est très bien passé avec Yves Cordier, j’ai même osé seulement 2 semaines après mon ar-rivée écrire son prénom sur mes fesses et le défier sur un 25m ! Officiellement, je l’ai laissé gagner… ;-)

TrimaX-hebdo : Tu as également intégré le team Uplace-BMC, comment s’est présentée cette oppor-tunité ?Romain Guillaume : Depuis fin juin j’étais en contact avec le team Uplace-BMC Pro Triathlon Team, sans que rien ne soit décidé. Ce n’est que début septembre, après un entretien téléphonique que j’ai eu une offre. Offre qui ne m’a pas fait ré-fléchir longtemps, tant tous les aspects de l’équipe me plaisaient. Certes il y a le coté financier, mais aussi et surtout tout ce qui tourne autour du team avec un vrai staff comme en cyclisme ! Sincèrement, j’ai eu du mal à quitter certains spon-sors car j’avais noué de forts liens avec eux mais le coté professionnel étant très important, mon choix s’est porté sur cette nouvelle aventure.

TrimaX-hebdo : Après 7 ans à t’entraîner sur les conseils de Stéphane Palazzetti, tu as souhaité t’at-tacher l’expérience de Yves Cordier. Comment s’est fait ce choix ?Romain Guillaume : Après la fin de saison j’ai dé-cidé (avec l’accord de Jeannette !) de déménager sur Nice afin de vivre avec elle. Après 26 ans de vie chez mes parents, j’ai enfin pris mon envol !! Par la même occasion, je me suis rapproché de Stéphane Palazzetti, mon entraineur depuis plus de 7ans.J’ai trouvé sur Nice de très bons copains d’entrai-nements, de beaux parcours et petit à petit j’ai res-senti le besoin de plus de liberté dans mes entrai-nements, vivre quelque chose de différent de ces dernières années. Il y a tellement de monde qui roule et court ici que je trouvais de plus en plus dommage de rester dans mon coin. Et la nécessité de rencontrer et d’être suivi par mon entraineur était de plus en plus pré-sente. C’était de plus en plus difficile de m’entrai-ner dans ces conditions et la relation que Jeanne avait avec Yves m’attirait beaucoup. Un vrai relationnel entraineur-entrainé avec le coach au bord du bassin, à la piste et sur le vélo. Un

vrai Papa le père Cordier (d’ailleurs, c’est comme cela que je l’appelle !).Petit à petit je me suis beaucoup rapproché d’Yves car il avait toujours les mots pour me réconforter dans mes coups de déprimes. Beaucoup pensent que la vie d’athlète pro est facile, pour moi cela n‘était pas le cas avec en moyenne un coup de dé-prime par semaine (ou tous les 10 jours) depuis début janvier. Je suis arrivé à concrétiser mon rêve avec mon intégration dans le Team mais je n’en étais pas davantage heureux, à vrai dire perdu parfois…Bref, juste avant Cannes j’ai demandé à Yves s’il pouvait superviser mes entrainements avec la seule consigne de me faire retrouver ce plaisir de m’entrainer sans pression et réellement aimer ce que je fais.

TrimaX-hebdo : Peux-tu nous dire à quoi ressemble la méthode Cordier ?Romain Guillaume : 5 semaines avant l’Ironman de Lanzarote c’est donc Yves qui a succédé à Sté-phane dans le rôle de coach. J’ai tout de suite dé-couvert de nouvelles méthodes d’entrainements avec davantage de volume mais des entrainements à allure soit très haute, soit très basse, mais très peu d’allure Ironman. J’ai même été surpris la première fois qu’Yves m’a demandé de ne pas dépasser les 13 km/h sur un entrainement course à pied !!

Durant ces 5 semaines Yves m’a beaucoup appris : à gérer mes allures et ressentis sans cette techno-logie que nous avons à disposition (SRM, Garmin, etc), il m’a aussi beaucoup aidé psychologique-ment.Nous avons aussi revu toute ma stratégie alimen-taire pour le jour de l’Ironman…A l’approche de la course, je ne me suis jamais aus-si bien senti, que ce soit physiquement que psy-chologiquement. Sans pression, nous avons éta-bli une stratégie de course qui selon Yves devait m’amener à un bon résultat. Tout comme il le fait avec Jeanne, il ne parle jamais de victoire pour ne pas stresser l’athlète inutilement.

TrimaX-hebdo : Visiblement cette méthode te convient bien…Romain Guillaume : Le jour de l’Ironman tout s’est déroulé comme sur le papier, c’était extraordinaire tellement tout était ‘’facile’’ à faire. J’ai géré mes efforts en vélo comme convenu, j’ai même laissé partir Hendrix du 50 au 70eme km vélo avant de le rattraper afin de ne pas me mettre dans le rouge ! Je suis parti en course à pied en 4’04 au km (Yves m’avait demandé 4’06) alors qu’auparavant j’étais vraiment fou et partais parfois en 3’40/45 !! J’ai pris mes gels / barres exactement là où je le de-vais, etc.Toutes ces petites choses mis bout à bout m’ont amené à remporter mon second Ironman avec une belle course à pied en 2h57. Auparavant les gens me classaient dans la catégo-rie « non coureur », moi-même j’avais intégré cela. Yves a bien insisté durant ces dernières semaines que moi aussi je pouvais bien courir à condition de faire les choses correctement. C’est une étape très importante dans ma carrière.

TrimaX-hebdo : Et maintenant ?Romain Guillaume : Après 5 semaines de déplace-ments je suis rentré sur Nice le 19 mai avec encore plein de changements ! Nous avons beaucoup de beaux projets avec ma petite Jeannette : déménagement dans un F3 (au lieu du studio), nous avons acheté un nouveau scooter, planifié nos vacances de fin de saison, etc.

RENCONTRE

TEST AERODYNAMISME

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TYLER BUTTERFIELD

Le Bermudien sera au départ de l’IM France qui se déroulera à Nice à la fin du mois de juin. Et il n’entend pas faire

de la figuration. Il rêve secrètement de pouvoir succéder aux multiples vainqueurs que sont Zamora et Van Lierde.

Pour cela, il vise notamment sur un bon vélo… Le vainqueur de Abu Dhabi 2014 n’entend rien laisser au hasard. Fin

2013, il investissait une partie de ces primes bonus dans un test en soufflerie, il nous explique en quoi ces tests

se sont révélés très efficaces…

Par Zack VESTAL, photo Jay Prasuhn@lava_magazine et jacvan@droits-réservés

Pour des financiers, c’est inimaginable: un retour sur investissement de 400% en seulement 3 mois ! Vous ne verrez jamais ces chiffres prononcés dans une même

phrase par des banquiers et vous les verrez encore moins écrit dans les rapports financiers d’action-naires. Si un courtier osait seulement murmurer maintenant une prévision aussi audacieuse, il serait aussitôt jeté derrière les barreaux pour re-joindre Bernie Madoff!

Après avoir gagné $40000 au triathlon internatio-nal D’Abu Dhabi en mars dernier, 400% en 3 mois semble en effet être une approximation plutôt rai-sonnable du retour sur investissement que Tyler Butterfield a obtenu suite à son test en soufflerie financé sur ses propres deniers. La spéculation a payé... Au départ, au delà des rendements potentiels fu-turs, Tyler voulait juste aller plus vite. Avec encore beaucoup de saisons à venir et ses plus gros ob-jectifs encore à atteindre, il savait que ses choix pendant l’hiver 2013 seraient déterminants pour les années à venir.

Un besoin d’air«J’ai toujours voulu aller dans une soufflerie et l’année passée j’avais commencé à vaguement en parler à cer-tains sponsors» expliquait Butterfield autour d’un déjeuner à Boulder, sa ville d’adoption au Colora-do, «mais c’est une démarche toujours longue quand les sponsors doivent payer».Avec son passé de cycliste, Butterfield connaissait parfaitement l’intérêt que pouvait représenter une session dans une soufflerie.

«J’étais déjà allé une fois dans la soufflerie de San Die-go alors que je roulais encore pour l’équipe Slipstream. Dany Pate était resté sur le vélo, mais le simple fait de le regarder dans la soufflerie m’a permis de comprendre beaucoup de choses.» Pate était en train de tester des casques, et selon

Tyler, en intégrant juste une visière au casque on pouvait gagner 20 secondes sur le temps hypothé-tique d’un contre-la-montre de 40km. Cette expé-rience au sein des équipes pros du peloton acquise en 2007 a convaincu Butterfield de l’intérêt de cet investissement.

Cozumel : la surprise et le déclencheur…A la fin de la saison dernière, Tyler était parti pour l’IM de Cozumel sans trop y croire. Il fallait juste qu’il finisse sa course pour être qualifié en 2014, et il n’espérait même pas finir parmi les meilleurs. «Je suis allé à Cozumel et sincèrement je ne pensais même pas être payé ! Je voulais juste cocher la case Kona pour l’année suivante, l’année 2014.»

Pourtant, presque à la surprise générale, la course se déroulait parfaitement. Tyler terminait 2eme et remportait environ $7000 de prime d’arrivée. Le lundi après la course, il envoyait un email à la souf-flerie… Il travaillait alors sur un budget total. Il sollicitait aussi l’aide d’un ami qui avait de l’expérience sur l’optimisation des changements de position en fonction des données acquise en soufflerie. «Je voulais quelqu’un qui s’y connaissait réellement. Le mercredi quand j’ai reçu le devis, mon choix était déjà presque fait. Je n’ai pas de coach, donc pas de pour-centage à verser sur mes primes d’arrivée. Le seul choix qu’il me restait à faire était entre partir en vacances ou acheter quelque chose de sympa pour la famille pour les fêtes ou bien réinvestir mon bonus pour ma carrière.» Ma femme et ma famille m’ont aidé à prendre la bonne décision : «investi» m’ont-ils dit!La séance à la soufflerie de San Diego a été réser-vée sur le champ pour le 13 décembre 2013, l’hôtel et les billets d’avion finalisés dans la foulée, le pro-jet prenait enfin forme.

Les chiffres ne mentent pas4 mois après la séance dans la soufflerie, et deux mois après avoir remporté la plus grosse victoire

Une histoire de soufflerie

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de sa carrière, Tyler est devenu un concurrent sé-rieux pour le plus grand triathlon du monde… et il estime le devoir en grande partie au temps passé à San Diego.« La soufflerie a été une expérience énorme », expli-quait Tyler, «le contrôleur n’arrêtait pas de s’excuser parce qu’il ne trouvait des différences suffisamment si-gnificatives. Mais quand on a commencé à les ajouter ensemble, l’écart est devenu conséquent et on savait que nous avions trouvé quelque chose de grand ».

Sur les 4 heures passées sous le vent des pales du ventilateur, 3 heures étaient utilisées pour ajuster sa position (son objectif premier) alors que la der-nière heure était consacrée à tester le matériel.

Au début, Tyler commençait par monter sa selle, mais cela ne faisait aucune différence. « J’ai pris cela plutôt comme un bonne nouvelle parce que ça me permettait de conserver ma position de base et mon confort sans pénalité en terme d’aero. J’estime que c’est

en partie la raison pour laquelle j’ai réussi à faire un bon Abu Dhabi, pas de compromis à faire sur ma posi-tion de pédalage».Ensuite il s’est attaché à examiner en détail ce qui se passait vers l’avant.

«On a démarré en positionnant mon guidon 1 cm plus bas, et cela se révélait être en fait plus lent. Nous avons encore descendu d’un centimètre supplémentaire et c’était encore plus lent. Au début le fait d’être de plus en plus lent m’a rendu un peu nerveux. Je me disais que je perdais mon temps et mon argent. C’est à partir de 3cm de moins que l’écoulement de l’air devint enfin plus fluide ! ». En fait, les premiers centimètres avaient seule-ment impacté le positionnement de ces avant-bras qui offraient ainsi plus de résistance à l’air. C’est seulement en descendant plus bas que la tête et les épaules commencèrent à descendre et la surface frontale de Tyler devenue plus basse offrait ainsi moins de résistance à l’air.

TEST AERODYNAMISME

www.skinfit.eu

Test avec les équipementsTyler avait donc prévu juste assez de temps à la fin pour faire des tests sur différentes roues. Il com-mença par ses propres roues avec ou sans disque. Ensuite il essaya quelques unes des différentes so-lutions utilisées par ses concurrents comme celle de Luke McKenzie qui avait claqué le meilleur temps sur le vélo quelques mois plus tôt. Pour celle d’Andy Starykowicz, le détendeur du meilleur temps à vélo à Kona en 2013, il emprunta une paire de Mavic CXR 80s d’un triathlète amateur du coin.Déjà sponsorisé par Cervélo, un contrat qu’il a péren-nisé en mars dernier avec la signature d’un contrat pour la totalité de sa carrière, son objectif était de déterminer si Mavic valait la peine d’être approché comme nouveau sponsor pour 2014.« Tout ce qui était dit être plus rapide, était plus rapide » expliquait Tyler. Il fut aussi capable de faire corres-pondre les résultats de Kona avec ceux trouvé dans la soufflerie. « Nous n’avons pas souffert de vent de tra-vers avant les derniers 40km. C’est dans cette partie uni-quement où il y eu finalement plus de vent de côté dans la course. Et c’est le moment qu’avait choisi Starykowicz pour s’échapper, c’est l’instant où Freddy (Van Lierde) prit la poudre d’escampette pour reprendre du temps et aussi celui où Tim O’Donnell qui était un peu en arrière jusque-là, commença à rejoindre le reste des leaders ».

Ensuite il restait à Tyler de corréler ses découvertes terrains et soufflerie pour prendre sa décision quant au choix de ses équipements pour 2014. « Il était in-téressant de voir que tous les triathlètes équipés de Mavic s’en étaient plutôt bien sorti sur les derniers 40km et sur mon vélo dans la soufflerie (sans moi dessus) les roues Mavic étaient 1’30 plus rapide par heure avec un vent de 10° de travers. C’est pourquoi j’ai choisi Mavic. Kona est réputé pour son vent de coté et se sont les roues Mavic qui assurent les meilleures performances dans ces conditions. Ca fera la différence à Kona ».

Tout pour Ali’I DriveTyler est assez honnête quand il s’agit d’évaluer ses propres moyens. Il pense sincèrement que ses seules capacités physiques ne peuvent pas lui permettre de remporter de grosses victoires dans les années à ve-nir.

Les tests en soufflerie ont été très révélateurs pour Tyler Butterfield qui a ainsi pu tester sa position mais également les équi-pements pour l’aider dans ses choix.

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« J’essaie de me projeter à Kona en 2014, 2015. J’ai appris des autres que si tu veux réussir dans quelque chose, tu dois apprendre à le préparer et le planifier »L’équipement et la position jouent un rôle évi-demment critique. Tyler n’hésite d’ailleurs pas à avouer qu’il n’est pas le meilleur ! « Je ne pense pas pouvoir gagner Kona juste sur la base de mon talent. Il y a des gars qui sont de meilleurs nageurs, cyclistes, et coureurs. Donc s’ils sont naturellement plus forts que moi, et que ce n’est pas toujours le meilleur sur le vélo qui gagne, je dois rechercher tous les moyens pour me permettre de rester devant. Alors aller dans une souff-lerie… »Il ne finit pas la phrase, il n’en a d’ailleurs pas be-soin. Le retour sur investissement est devenu très clair après Abu Dhabi comme le sont ses perspec-tives pour les saisons à venir.

Lorsque qu’il est interrogé sur les autres facteurs qui ont pu influer sur le lancement de sa saison,

Tyler est affirmatif. « Je mettrais presque tout sur le vélo. Je ne m’étais pas entrainé autant que d’autres en course à pied. Mon entrainement à vélo était à peu près le même que pour Kona… J’avais bien fait un peu de travail de vitesse de course mais rien de majeur. Donc entre le fait d’améliorer ma position et mes équipe-ments, je le dois aussi et avant tout beaucoup au vélo».

Tyler a aussi fait d’autres micros modifications sur son équipement pour améliorer son efficacité aé-rodynamique et mécanique globale. Il sait que c’est en cumulant l’ensemble de ces petits « free watts » que l’on obtient au final un gain global substantiel.

De toute évidence, Tyler planifie son futur avec minutie. Dans sa tête, l’argent gagné à Cozumel immédiatement réinvesti n’était pas un coup de poker. Avec la connaissance qu’il a acquise, les 400% de retour sur investissement ne sont qu’un début !

TEST AERODYNAMISME

RENCONTRE

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A 34 ans, Kate Williams, s’est lancé un défi... pour la bonne cause. Elle s’alignera le 29 juin pro-

chain sur l’IM France. Habituée des courtes et moyennes distances, cette maman de deux en-

fants a décidé de s’aligner sur son premier Ironman. Mais au-delà du dépassement personnel,

cette course, sous les couleurs de l’Association Monégasque pour la Recherche sur la Maladie

d’Alzheimer (AMPA) est un moyen de sensibiliser le public à cette maladie et ainsi récolter des

fonds. 226 kms à parcourir pour la bonne cause...

Texte et photos by Jacvan, ©tous-droits-réservés

«La lutte contre la ma-ladie d’Alzheimer m’a paru en totale adé-quation avec les va-leurs d’entraide et de

dépassement du triathlon, c’est pourquoi je me réjouis du partenariat entre l’AS MONACO Triathlon et l’AMPA, lors de l’Ironman de Nice. Nul doute que cette noble cause saura donner à la vingtaine d’athlètes de l’ASM un petit sup-plément d’âme le 29 juin prochain, sur la Pro-menade des Anglais » souligne Hervé BAN-TI, Président AS Monaco Triathlon.

Si s’aligner sur une distance telle que celle proposée par IM est généralement motivé par le dépassement de soi-même, il arrive que cet investissement personnel soit sou-tenu par une cause beaucoup plus collec-tive.Kate Williams, Britannique de 34 ans, vi-vant en France depuis de nombreuses an-nées s’est lancée un défi sur l’IM France…

« Le 29 juin 2014 aura lieu l’Iron Man France à Nice auquel j’ai décidé de participer au nom de l’Association Monégasque pour la Recherche sur la maladie d’Alzheimer (AMPA). Un beau défi personnel à relever – 226 kms à parcourir afin de sensibiliser le grand public et récolter des fonds pour cette cause.L’AMPA, présidée par Catherine Pastor, mul-tiplie ses actions en Principauté et à l’interna-

tional pour soutenir la recherche, encourager les rencontres scientifiques, mieux comprendre la maladie et ses conséquences, sensibiliser le grand public et aider à l’accompagnement des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et leurs familles.Cette année, AMPA fête ses 5 ans ! Travail-lant pour cette association depuis sa création, et ayant et été confronté à cette maladie dans ma famille, le plus beau de cadeau serait de me soutenir pour ce challenge. »

Sa détermination etvotre soutien…

Membre du club triathlon Olympic Nice Natation et soutenu par l’AS Triathlon Mo-naco et son Président, Hervé Banti, Kate vous propose de me soutenir financiè-rement en misant sur ma réussite lors de cette épreuve sportive. Ce soutien passe par un don. Il vous est pos-sible de donner le montant de votre choix et la totalité de l’argent récolté sera reversé directement à l’association, afin de la soute-nir dans ses missions.

my challenge for AlzheimerKATE

Pour plus d’informations et pour sou-tenir Kate dans cette aventure :

http://ironman2014.ampa-monaco.com/

Frederik Van Lierde Champion du MondeIronman 2013 HawaiiIl sera au départ du 70.3 Pays d’Aix

DURANCEDURANCE

CONSEILS DE PRO

Par Marion Rouxel, Diététicienne Nutritionniste OVERSTIM.s®

TRIhebdo 49

du triathlèteL’hydratationLes premières chaleurs sont synonymes de début de saison et de premières courses. Mais également de

déshydratation si on ne prend pas garde à rester hydraté avant, pendant et après l’effort. Un manque en eau induit

forcément une baisse de performance physique. Voici quelques petits conseils pour rester hydraté et au top de sa

forme !

L’eau participe à de nombreuses réactions dans l’organisme et intervient dans la ther-morégulation. Elle est également le prin-

cipal constituant de l’organisme : 60 % du poids d’un adulte, 70 % dans les cellules musculaires.

Les sportifs ont des pertes accrues en eau. Pen-dant l’effort physique, 75 % de l’énergie produite se manifeste sous forme de chaleur. Afin de limiter l’augmentation de la température corporelle, cette chaleur est éliminée par la transpiration, ce qui engendre des pertes en eau. Selon les individus, les conditions climatiques…, ces pertes hydriques peuvent monter jusqu’à plus de 2 litres par heure d’effort. Ne pas les compenser induit une baisse des performances physiques, des défaillances physiques… Voici quelques conseils pour apprendre à mieux s’hydrater avant, pendant et après l’effort.

Votre hydratation au quotidien :Au quotidien, buvez 1.5 à 2 L d’eau. Les jours d’en-trainement, vos besoins hydriques sont augmen-tés, il faut donc boire davantage.

Votre hydratation à l’entrainement :Une déshydratation chronique liée à un manque

d’hydratation à l’entrainement est un terrain favo-rable pour les blessures, la fatigue… Votre état de forme et la qualité des entrainements seront alté-rés. Il est important de veiller à vos apports hy-driques pendant vos séances de vélo, de course à pied et de natation (car même dans l’eau, il y a des pertes hydriques).

Pour cela, prenez l’habitude de bien vous hydrater en suivant ces quelques conseils :-Ne jamais boire plus de 10 cl à la fois. Plus la quantité de liquide absorbée en une seule fois est importante, plus le temps nécessaire à la vidange gastrique sera long et la réhydratation moins efficace. Pour une bonne assimilation, bu-vez une bouche pleine (deux au maximum) à chaque fois (5 à 10 cl).

-Boire dès le début de l’effort. À l’effort, en moins d’une heure, vous pouvez perdre plus d’1 litre d’eau... et vos aptitudes phy-siques seront réduites de plus de 20%*! N’attendez donc pas et absorbez votre première gorgée dès le début de l’effort.

*Répercussion de la déshydratation sur la performance. Travaux de L. HERMANSEN et coll.

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-Boire le plus régulièrement possible. Apprenez à boire régulièrement et de façon d’au-tant plus rapprochée que la température est éle-vée. Idéalement, buvez une bouche pleine toutes les 5 mn. Ne dépassez pas 10 mn, même par temps frais quand la sensation de soif se fait moins pré-sente.

-Choisir la boisson la mieux adaptée à son parcours notamment des boissons adaptées à la durée de l’effort comme HYDRIXIR® ANTIOXYDANT ou HYDRIXIR® LONGUE DISTANCE chez OVERS-TIMS.

Les boissons spécifiques sont conçues pour as-surer l’apport hydrique nécessaire dans les meil-leures conditions et apporter l’énergie glucidique adaptée à l’enchaînement des efforts. Les boissons isotoniques ont généralement une concentration en électrolytes et glucides similaires à celle du sang. Elles sont de ce fait facilement assimilées et permettent une bonne hydratation et un apport rapide en énergie.

Votre hydratation après l’entrainement :Après votre séance d’entrainement, continuez à bien vous hydrater jusqu’à la fin de la journée. Pour adapter votre hydratation, pesez-vous avant et après l’entrainement. La différence de poids que vous constatez sur la balance correspond à une perte d’eau.Pour une bonne réhydratation, multipliez cette différence de poids par 1.5 et buvez la quantité en question. Par exemple, si vous avez perdu 700 gr, buvez par petites gorgées 1 L (0,7 kg x 1,5 = 1,05) après votre séance. Vos urines doivent être claires au coucher.

Votre hydratation le jour de l’épreuve :Prenez le départ de l’épreuve bien hydraté en ayant suffisamment bu la veille au soir ainsi que le matin de l’épreuve. Pendant l’épreuve, mettez en pratique les bonnes habitudes acquises lors de vos entrainements. Comme il ne vous est pas possible de vous hy-drater sur la partie natation, profitez de la partie vélo pour suivre les conseils d’hydratation cités

précédemment. Sur la partie course à pied, pro-fitez des tables de ravitaillement proposées et/ou partez avec votre propre boisson de l’effort. Soyez particulièrement vigilant si le climat est chaud et humide car les pertes en eau sont majorées. En-fin, sachez qu’une boisson trop froide peut causer des problèmes intestinaux et qu’une boisson trop chaude augmente le temps de la vidange gastrique. A titre informatif, la température idéale semble être autour de 10 à 15°C.

Votre hydratation après l’épreuve :Sur un triathlon, il est difficile de compenser toutes les pertes hydriques lors de l’effort. Après l’effort, n’attendez donc pas pour boire. Il est conseillé de prendre 50cl d’une boisson adaptée comme la boisson de récupération de la marque OVERS-TIMS suivie d’eau bicarbonatée. Ainsi, votre orga-nisme, mieux hydraté, éliminera plus facilement les déchets de l’effort et votre récupération sera accélérée.

CONSEILS DE PRO

Par une forte chaleur le corps utilise la transpiration pour lui per-mettre de maintenir une température correcte mais attention aux pertes en eau qui doivent être compensées

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Présentation : Faut-il vraiment présenter le P2 ? Ce vélo fait partie de la légende de Cervélo, peut-être même du triathlon! Le P2 compte entre autre deux victoires

à Hawaï, mais bien d’autres succès, que ce soit en triathlon ou en cyclisme. Après sept ans de ser-vice, l’arrivée du P3 puis du P5, Cervélo a voulu donner une nouvelle vie à ce modèle. Le nouveau P2 est donc né, afin d’offrir au cadre des techno-logies issues des modèles haut de gamme, mais à un prix abordable ! Pour une présentation plus en détail du vélo, nous vous invitons à consulter notre magazine numéro 125, nous étions présents à San Diego pour la présentation officielle de ce nouveau P2.

Le cadre

Ce nouveau P2 se pare d’une robe blanche, avec des pointes de bleu. La finition du cadre est brillante, ce qui sort de la tendance actuelle. L’ensemble est élégant, et rend mieux en réalité qu’en photo.Les tubes du cadre sont assez impressionnants, très large et très profilés. De profil le vélo en impose, de face on le voit à

peine, il semble vouloir fendre l’air ! L’avant du cadre, au niveau de la direction, et la boîte de pédalier fait penser aux traits du P5. L’arrière du cadre en impose également, le tube de selle vient effleurer votre pneu jusqu’à l’étrier de frein. C’est vraiment bien fini et inspire l’aérodynamisme, cela en devient presque étonnant pour un cadre qui se positionne en « entrée de gamme ». Le cadre est prolongé par une tige de selle très profilée et harmonieuse, ainsi que par une fourche parfaitement intégrée. La fourche étonne un peu, elle est particulièrement fine, ce qui contraste avec l’épaisseur de certains tubes du cadre.

Du côté des finissions, c’est propre. Les gaines de freins et de dérailleur sont intégrées au maximum, tout est prévu pour un montage en groupe méca-nique ou électrique.

Pour ceux désirant monter le cadre en électrique, un support de batterie est prévu sous la boîte de pédalier. Cervélo a également pensé à vos ravitail-lements sur ce nouveau P2, vous trouverez deux vis sur le dessus du cadre servant à fixer une po-chette, ainsi qu’une vis au-dessus du boîtier de

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par Cervélo

Dans un ancien numéro, nous avons testé une machine ultra haut de gamme, réservé à une certaine élite, cette

fois nous avons enfourché le tout nouveau Cervélo P2, qui se veut performant et surtout un vélo contre-la-

montre abordable...

Le P2

Robe blanche avec marquage bleu, finition brillante. Intégration harmonieuse de la fourche…

Passage de roue arrière soigné, le cadre inspire l’aérodynamisme

Seule différence, visible, avec un cadre haut de gamme, la non intégration de la potence et des étriers de freins

poste de pilotage aluminium signé Profil Design Pédalier et étriers de freins aluminium FSA Gossamer

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pédalier pour fixer une boîte de rangement. C’est pratique et parfaitement en harmonie avec la ligne du vélo, sans compromettre l’aérodynamisme. Pour un cadre entrée de gamme, ce nouveau P2 est surprenant. Les tubes, l’intégration des gaines, les détails prévus pour le ravitaillement, difficile de lui trouver un réel manque comparé à un cadre haut de gamme. La seule différence, visible du moins, serait l’utilisation d’étriers de freins clas-siques, au lieu d’étriers intégrés comme sur un P5 par exemple. On pourrait faire la même remarque sur le jeu de direction avec une potence classique, au lieu des intégrations totales en vogue sur les derniers modèles hauts de gamme.

Equipement

Il faut bien que ce nouveau P2 justifie son rang d’entrée de gamme. C’est clairement sur l’équipement que l’on re-tombe sur cette catégorie. Le vélo est équipé d’un groupe Shimano 105 10 vitesses, avec des étriers et un pédalier BB30 aluminium FSA Gossamer. De l’aluminium également pour le poste de pilotage signé Profil Design. Potence Aris, cintre T2 Wing et prolongateurs T4+. Côté roues, on retrouve des Shimano cohérentes avec la transmission 105, une

paire de R500. Rien de très « glamour » donc, mais Cervélo n’a choisi que des composants fiables. Le seul composant qui sort un peu de l’ordinaire, c’est le choix de la selle ISM Adamo Prologue, très en vogue en ce moment dans le monde du triple ef-fort.Il est certain qu’au vu du cadre, on aurait aimé le voir équipé plus « noblement », mais le but de ce vélo étant l’accessibilité, l’équipement proposé permet de réduire la note.

Avec l’arrivée des cadres à l’intégration maximale de tous les composants, nous avions presque ou-blié à quel point les réglages d’un vélo pouvaient être simples. Certes c’est moins beau, mais tout est accessible, tout est réglable de façon simple et ra-pide. Avec des freins intégrés, le réglage peut vite devenir un cauchemar en utilisant plusieurs paires de roues de largeur différente, c’est plus simple avec ces étriers classiques...Certains postes de pilotages ne peuvent pas être modifiés, ici, il est enfantin de l’ajuster à la posi-tion souhaitée. Un simple ajout ou suppression d’entretoise sous la potence pour régler la hauteur, un simple coup de clé sur les prolongateurs pour régler la longueur. La tige de selle du P2 permet également une multitude de réglage, au millimètre prêt. Elle est équipée d’un rail permettant d’obte-

TEST PRODUIT

Les multiples possibilités de réglages nous ont permis de nous poser comme nous le voulions sur le vélo, malgré un cadre un peu trop petit

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nir un angle de tube de selle allant de 75 à 79 de-grés, vous avez une totale liberté entre ces deux mesures. Tout est donc prévu pour que vous soyez posé se-lon vos besoins avec ce nouveau P2. Pour preuve, le vélo reçu pour le test était un peu trop petit pour nous, il s’agit d’une taille 51, la taille 54 aurait été plus adaptée.Les multiples possibilités de réglages nous ont permis de reproduire les mêmes réglages que sur notre vélo personnel, malgré une potence et des manivelles de pédalier trop courtes.

Sur la route

Dès les premiers coups de pédale une chose étonne sur ce vélo. Il est facile. Facile à rouler et facile à manier. D’habitude, sur ce genre de ma-chines il faut un petit temps d’adaptation, le temps de trouver quelques repères. Ce type de vélo est également souvent « désagréable » à faible allure. Ce n’est pas le cas sur ce nouveau P2, à faible in-tensité, en relance, en danseuse, il se montre au-tant agréable qu’un vélo de route classique.

Ces aspects en font un vélo très polyvalent, il se montre très agréable à grimper, même sur de forts pourcentages, et très sécurisant, même sur les descentes les plus sinueuses. Avec ce nouveau P2, nous pensons que même les cyclistes les moins expérimentés arriveront à se sentir à l’aise dans toutes les situations, de la descente technique à la sortie dominicale en peloton.

Malgré un équipement d’entrée de gamme assez lourd, plombé en particulier par la paire de roues, le vélo dans son ensemble réagit bien. Les relances et changements de rythmes sont assez faciles, même si le vélo manque un peu de « mordant » sur des accélérations plus appuyées.

Est-ce dû à un manque de rigidité du cadre, des roues, du cintre ?

Pour le savoir, nous avons monté nos roues per-sonnelles sur ce Cervélo le temps d’une sortie, et cela change tout ! Le cadre prend alors une autre dimension, et peut exprimer pleinement tout

TEST PRODUIT

Le vélo est très joueur, facile à piloter, facile à relancer

Le vélo se montre agréable dans toutes les situations, en montées comme en descentes, seul ou en peloton

Pour ceux disposant d’un budget supplémentaire, c’est sur la paire de roues qu’il faudra investir

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son potentiel. En termes de sensations, il se rap-proche plus d’un vélo classique que d’un pur vélo de contre la montre. Ce confort est dû à la fois au cadre en lui-même, qui semble absorber parfaite-ment les imperfections de la route, mais également à sa géométrie. La douille de direction a été légè-rement rehaussée, permettant une position moins agressive, plus adaptée à la majorité des triathlètes amateurs.Ce nouveau P2 ferait un très bon vélo pour les lon-gues distances, quel que soit le niveau du triathlète. Pour les plus puissants d’entre vous, il sera peut être limité notamment sur des courses courtes dis-tances plus nerveuses.

PrixC’est le coup de force de ce nouveau Cervélo P2. A moins de 3000 euros prêt à rouler difficile de lui en demander plus. Pour ce prix, le cadre en lui-même est vraiment de haute facture, il pourrait tout à fait servir de base pour un montage moyen à haut de gamme. C’est sur les composants et l’équipement que Cervélo a fait chuter le prix du vélo, mais avec des produits fiables et fonctionnels. Pour ceux qui auraient un peu de budget supplémentaire, c’est sur les roues qu’il faudra se pencher, si elles conviennent à l’entraînement, c’est le seul élément de ce vélo qui pourrait freiner un peu vos perfor-mances en compétition.

ConclusionNous avons été surpris par la qualité de ce cadre

Cervélo P2. Quand on pense à un vélo entrée de gamme, on est loin de s’imaginer un tel morceau de carbone. L’adjectif qui qualifiera le mieux ce vélo est « abordable ». De par son tarif d’abord, de par sa conception ensuite, qui le rend très polyva-lent, et adapté à un grand nombre de triathlètes, même les plus modestes. La seule vraie limite de ce nouveau P2, ne sera pas objective, elle concerne le plaisir, le plaisir de rouler avec du matériel haut de gamme, sur un montage « noble ». Ce Cervélo P2 pourrait être le choix de la raison pour beau-coup d’entre nous. Très peu en atteindront ses limites… Mais parfois, le cœur a ses raisons que la raison ignore...

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Pour cette gamme de prix, ce nouveau Cervélo P2 a été une agréable surprise!

Retrouvez ce test en vidéo en cliquant sut l’image ...

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Présentation : Le Polar Loop est un brace-let à la fois sportif et esthétique qui peut se marier avec bon nombre de styles ves-timentaires.

Au poignet, il se montre confortable et discret, n’affichant les données que lorsque vous le lui de-mandez. Un système de LED rouge rend l’affichage très lisible, renforçant l’aspect sportif du produit. Le Polar Loop est disponible en taille unique.

C’est à vous de l’adapter à votre poignet : http://www.polar.com/e_manuals/Loop/Polar_Loop_user_manual_Francais/ch02.html

Mais à quoi sert vraiment ce bracelet ?

Suivez votre activitéQu’avez-vous fait aujourd’hui ? Le Polar Loop vous le dira ! Vos faits et gestes seront détectés et en-

registrés par votre bracelet : temps de sommeil, temps passé assis, debout, temps de marche ou encore de course à pied. Vous pourrez consulter à tout moment de la journée votre activité, comme le nombre de pas et de calories brûlées.Couplé à une ceinture cardiaque compatible et à un smartphone, ce Polar pourra se transformer en une véritable montre de sport qui vous indiquera : fréquence cardiaque, distance, dénivelé...

Atteignez votre objectif quotidienAprès avoir renseigné quelques informations sur votre profil, le Polar Loop deviendra un coach sportif à votre poignet et définira votre activi-té idéale pour la journée. Une barre d’effort se remplira au fil des heures, vous permettant de visualiser l’activité déjà fournie, mais également ce qu’il vous reste à faire pour atteindre votre ob-jectif journalier. Le Polar Loop vous donnera dif-

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it’s time to moveCe mois-ci, nous avons été accom-

pagnés au quotidien par le bracelet

Polar Loop. Portez à votre poignet

un mini coach sportif !

Présentation d’un bracelet, tout

petit mais costaud !

POLAR LOOP

Test réalisé par Laura Peyras, photos LP et SR©droits-réservés

Visualisez le temps à courir pour atteindre votre objectif

Votre barre d’effort évolue en fonction de votre activité, arriverez-vous à la remplir?

Le Loop analyse tous vos faits et gestes

TEST PRODUIT

férents conseils pour vous aider à remplir votre jauge comme par exemple, aller faire 30 minutes de footing, ou 1 heure de marche. En pratique, on se prend vite au jeu ! Le bracelet nous incite à prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur lorsque la barre n’a pas beaucoup évolué. Mais attention, si vous vous laissez aller, le Loop n’hésitera pas à vous rappeler à l’ordre : « It’s time to move !»

Suivez vos progrès

Avec l’application Polar Flow sur votre ordinateur ou votre smartphone, vous pourrez suivre au jour le jour votre progression. De nombreux graphiques vous permettront de décortiquer en détails vos journées : temps passé dans chaque position, leur répartition dans la journée et les alertes d’inacti-vité que vous avez reçues. L’application vous don-nera également quelques astuces supplémentaires

pour atteindre votre objectif comme par exemple 10 minutes de corde à sauter ou 1 heure de jardi-nage. Polar saura vous encourager et vous féliciter de vos efforts et de votre progression à la fin de la journée.Si vous avez effectué une séance de sport avec ceinture cardiaque, vous pourrez analyser votre séance de façon très précise.

Conclusion

Ce bracelet se montre un excellent moyen d’aug-menter son activité quotidienne de façon ludique, en particulier lorsque l’on manque un peu de mo-tivation. Si le sportif de haut niveau lui préférera un Polar V800, il conviendra à toute personne sou-haitant rester en forme sans pour autant pratiquer une activité sportive intensive. It’s time to move !

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Quelle que soit votre activité, tous les prétextes seront bon à bou-ger, attention, votre coach y veillera !

Visualisez le nombre de pas effectués

TEST MATERIEL

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HUUBCe mois-ci, nous testons la combinaison des frères Brownlee, la Huub Archimèdes 3:5! Bienvenue dans l’ultra haut de gamme de la combinaison néoprène.

Présentation : Bien que portée par ce qui se fait de mieux dans le monde du triath-lon courte distance, les frères Brownlee, Huub est encore peu représentée au dé-

part de nos compétitions métropolitaines… Mais cela commence à changer, quelques une de leurs combinaisons ont fait un début de saison 2014 remarqué. C’était le cas sur le M de Cannes, avec Asa Shaw seul au monde dans sa Huub Ar-chimèdes. Ce modèle est le fleuron de la marque, selon Huub, la meilleure combinaison jamais créée… Le ton est lancé mais qu’en est-il réelle-ment ?

Premier contact

Avant même de déplier la combinaison, c’est la lé-gèreté du produit qui impressionne. Ensuite c’est la souplesse du néoprène, en particulier au niveau des épaules et des bras. La Huub est d’une finesse incroyable, qui laisse présager une liberté de mou-vement exceptionnelle.

Visuellement, la Huub Archimèdes sort du lot, elle possède un design agressif qui inspire la perfor-mance. Des panneaux rouges vif au niveau des biceps et des mollets font penser à des muscles en

plein effort, des bandes grises viennent découper la combinaison, sculptant encore un peu plus le corps de l’athlète ! D’un point de vue purement visuel, cette combinai-son a de la classe, sobre, élégante et inspirant une certaine puissance… Huub propose une multitude de taille, chacun devrait donc trouver la combinai-son parfaitement ajustée à sa morphologie (voir ce lien : http://cdn.shopify.com/s/files/1/0233/5881/files/Huub_Sizes_Arch_Aer_Acara_Aura.pdf?204)

Une combinaison adaptée au nageur

Bizarrement, avec cette Archimèdes, Huub est le premier fabriquant à proposer plusieurs déclinai-sons de son modèle haut de gamme, afin de propo-ser un modèle adapté au nageur. Huub fait le constat que 80% des triathlètes ne viennent pas de la natation, la plupart ont donc besoin d’une combinaison corrigeant leur position dans l’eau, mais pourquoi les priver de la souplesse d’une combinaison haut de gamme ? Pour ces nageurs-là, Huub a donc imaginé le mo-dèle Archimèdes 3:5, comprenez 3mm sur le haut du corps et 5mm sur le bas, permettant de faire remonter vos jambes. Pour les très bons nageurs,

Combinaison Archimèdes 3:5

Test réalisé par Sébastien RODRIGUEZ, photos SR et Jacvan©droits-réservés

X-O Skeleton pour la flottabilité et l’alignement du corps

Libération des Biceps (et des mollets) pour des mou-vements efficaces

Fermeture éclair spécifique pour des transitions rapides

TEST PRODUITavec un alignement du corps déjà excellent et qui veulent profiter pleinement de leurs battements de jambes, Huub a conçu le modèle Archimèdes 4:4, avec donc la même flottaison sur l’ensemble de votre corps. Puisque nous faisons partie de la première catégorie de triathlètes, et qu’elle correspond à une majorité d’entre vous, nous avons donc choisi de tester la version 3:5.

A l’eau

Pour commencer, enfiler sa Huub Archimède est assez simple. Une fois les jambes en place, le haut de corps est très souple. Lorsque vous aurez ajusté et refermé votre combinaison, la sensation de gainage est excellente. Mais c’est au niveau des épaules, des aisselles, des bras, que la Huub devient bluffante. Ce modèle fait office de seconde peau, la liberté de mouvement est exceptionnelle. L’en-semble est d’une telle légèreté, d’une telle souplesse, que l’on a du mal à croire que l’on a bel et bien enfilé sa com-binaison néoprène. Nous n’avons qu’une envie, nous jeter à l’eau !

Que dire ? C’est incroyable, nous avons l’impression d’avoir nagé toute notre vie. Le corps est parfaitement aligné, quelle stabilité ! Tous nos petits mouvements parasites semblent avoir été gommés, la technologie X-O Skeleton est réellement ef-ficace sans compter sur un excellent niveau de flottabili-té! Avec cette 3:5, les jambes sont vraiment bien portées, elles peuvent être laissées complètement au repos, les adeptes de longue distance apprécieront.Mais le plus surprenant dans tout cela, c’est cette liberté de mouvement, ce confort qu’apporte la Archimède. Les bras tournent avec une fluidité incroyable sans aucune pression sur vos muscles. Si l’on met de côté la stabilité et la flottaison qu’apporte la Huub, son extrême légèreté et sa souplesse nous donnent l’impression de nager sans combinaison.Cette liberté de mouvement permet une propulsion puis-sante et surtout durable. Sur les longues distances c’est vraiment appréciable, la version 3:5 semble vraiment taillé pour ce type d’efforts. Nous aurions été curieux de pouvoir essayer la déclinaison 4:4 pour le confirmer, mais tout porte à croire que même les très bons nageurs au-ront sans doute intérêt à préférer la 3:5 lorsque les dis-tances s’allongent ? Pour sa souplesse sur le haut du corps (3mm contre 4mm), et pour l’économie qu’elle permettra au niveau de vos jambes.

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Le revêtement le plus souple disponible sur le mar-ché. Épaisseur et flexibilité du néoprène inégalé.

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Mais quoi de mieux que la compétition pour confirmer nos impressions ? Nous avons pris part à quelques courtes distances du début de saison, le résultat est sans appel. Nous avons réalisé, et de loin, nos meilleurs performances en natation. Quelle est la part de la combinaison ? De l’entraî-nement ? Difficile à dire... Ce sera à vous de juger !

PrixC’est sans doute ce point qui risque de freiner quelques triathlètes. Environ 600 euros c’est une somme… Le très haut de gamme à un coût mais le tarif reste dans la moyenne de ce qui se fait chez la concurrence.

ConclusionNous avons été clairement conquis par cette com-binaison. Elle apporte incontestablement des in-novations majeures sur ce type de produits, en faisant une combinaison à la fois confortable et efficace. En outre, Huub a eu l’excellente idée de décliner cette Archimèdes en deux versions, pour mieux correspondre à votre technique et à votre pratique.Huub n’hésite pas à dire que cette Archimèdes est la meilleure combinaison jamais créée. N’ayant pas pu tester toutes les combinaisons existantes, nous serons un peu plus nuancés bien que nous soyons totalement séduits !

TEST PRODUIT

Retrouvez ce test en vidéo en cliquant sut l’image ...

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http://www.mathot.lu