Le mot du président N° 112 E - ANCGG

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gestionnaires que nous devrions être, et nous risquons bien, à terme, d’être privé de notre droit de gestion. Sans tomber dans le catastrophisme, chacun doit être conscient de la situa- tion et l’adage «Mieux vaut prévenir que guérir» reste plus que jamais d’ac- tualité dans ce domaine. Coté activités de l’AD, on peut dire que l’année qui vient de s’écouler a été riche en événements, je pense notam- ment au voyage de chasse dans les Cévennes, à la signature d’une nou- velle convention avec le CTAB qui a eu le mérite d’éclaircir et de formaliser notre occupation du stand de tir, et à notre nouvelle édition, le Guide du Chasseur de Grand Gibier qui a obte- nu un grand succès auprès des chas- seurs et des institutions. Pour 2013, un effort particulier sera porté auprès des détenteurs de droit de chasse, non adhérents à l’asso- ciation. Nous espérons ainsi faire connaître encore mieux l’ADCGGE, et inciter le plus grand nombre à nous rejoindre, soit par l’organisation de réunions de sensibilisation à la sécu- rité, soit par le stand de tir, soit par le Brevet Grand Gibier. Je ne peux terminer ces quelques lignes sans vous souhaiter, à toutes et à tous, d’excellentes fêtes de fin d’an- née, ainsi qu’une très heureuse année 2013. Jacky Martin Publication trimestrielle des Chasseurs de Grand Gibier de l’Essonne « L’espère! Quel joli nom pour désigner l’affût, l’attente du chasseur embusqué, et ces heures indécises où tout attend, espère, hésite encore entre le jour et la nuit. L’affût du matin un peu avant le lever du soleil, l’affût du soir au crépuscule.» Alphonse Daudet - Lettres de mon moulin Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier de l’Essonne Siège Social : 4 Chemin des Bergers 91410 Roinville sous Dourdan Président : Jacky Martin Le contenu de cette publication ne peut être reproduit sans l’autorisation de l’Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier de l’Essonne. Les opinions émises n’engagent que leurs auteurs Rédacteurs : Serge TAUZIN, Jacky MARTIN Le mot du président En cette période de l’année, il est de- venu habituel de faire le point sur nos prélèvements. Voici donc les chiffres arrêtés à la semaine 49, qui m’ont été communiqués par la FICEVY: Pour les chevreuils, 631 contre 619 en 2011 et 678 en 2010, pour les grands cervidés 55 contre 36 en 2011 et 46 en 2010, et enfin pour les sangliers, 1026 à comparer avec 761 en 2011 et 968 en 2010. Par ailleurs, la plupart des médias, presse écrite en tête, mais aussi ra- dios et télévisions relatent de plus en plus fréquemment les difficultés de maîtrise des sangliers, les problèmes soulevés par les dégâts agricoles et les indemnités qui en découlent, les collisions routières et ferroviaires, les dégâts sur les pelouses et les stades, etc... Prenons garde chers amis à ne pas nous laisser dépasser, il sera de plus en plus difficile de justifier cer- taines attitudes qui consistent à épar- gner les laies d’un certain poids alors que manifestement les populations ne cessent d’augmenter. (Voir à ce sujet, les graphiques de prélèvements en page 13). L’espèce sanglier se porte bien, et il est impossible de gérer l’animal comme on gère faisans ou perdreaux, les enjeux sont trop impor- tants. Enjeux financiers bien sûr, mais aussi enjeux d’image de la chasse et enjeux de sécurité publique ! La mul- tiplication des accidents routiers, par- fois mortels, risque, à juste titre, d’inci- ter l’administration à se substituer aux Sommaire : Le mot du président.............................. 1 BGG, Session 2013 ................................. 2 A propos du chevreuil .......................... 3 La louveterie : Une institution ....... 4-5 La chasse photographique ............. 6-7 La borréliose de Lyme ........................ 8-9 Chasse dans l’Hérault ......................... 10 Dégâts : Agrainage ou pas ? ...... 12-13 Le coin des annonces ......................... 14 Calendrier sanglier courant .............. 14 Adhésions ............................................... 14 N° 112 Décembre 2012

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gestionnaires que nous devrions être, et nous risquons bien, à terme, d’être privé de notre droit de gestion.Sans tomber dans le catastrophisme, chacun doit être conscient de la situa-tion et l’adage «Mieux vaut prévenir que guérir» reste plus que jamais d’ac-tualité dans ce domaine.Coté activités de l’AD, on peut dire que l’année qui vient de s’écouler a été riche en événements, je pense notam-ment au voyage de chasse dans les Cévennes, à la signature d’une nou-velle convention avec le CTAB qui a eu le mérite d’éclaircir et de formaliser notre occupation du stand de tir, et à notre nouvelle édition, le Guide du Chasseur de Grand Gibier qui a obte-nu un grand succès auprès des chas-seurs et des institutions.Pour 2013, un effort particulier sera porté auprès des détenteurs de droit de chasse, non adhérents à l’asso-ciation. Nous espérons ainsi faire connaître encore mieux l’ADCGGE, et inciter le plus grand nombre à nous rejoindre, soit par l’organisation de réunions de sensibilisation à la sécu-rité, soit par le stand de tir, soit par le Brevet Grand Gibier.Je ne peux terminer ces quelques lignes sans vous souhaiter, à toutes et à tous, d’excellentes fêtes de fin d’an-née, ainsi qu’une très heureuse année 2013.

Jacky Martin

Publication trimestrielle des Chasseursde Grand Gibier de l’Essonne« L’espère! Quel joli nom pour désigner l’affût, l’attente du chasseur embusqué, et ces heures indécises où tout attend, espère, hésite encore entre le jour et la nuit. L’affût du matin un peu avant le lever du soleil, l’affût du soir au crépuscule.»

Alphonse Daudet - Lettres de mon moulin

Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier de

l’EssonneSiège Social :

4 Chemin des Bergers91410 Roinville sous Dourdan

Président : Jacky Martin

Le contenu de cette publication ne peut être reproduit sans l’autorisation de l’Association Départementale des

Chasseurs de Grand Gibier de l’Essonne. Les opinions émises n’engagent que

leurs auteurs

Rédacteurs : Serge TAUZIN, Jacky MARTIN

Le mot du présidentEn cette période de l’année, il est de-venu habituel de faire le point sur nos prélèvements. Voici donc les chiffres arrêtés à la semaine 49, qui m’ont été communiqués par la FICEVY:Pour les chevreuils, 631 contre 619 en 2011 et 678 en 2010, pour les grands cervidés 55 contre 36 en 2011 et 46 en 2010, et enfin pour les sangliers, 1026 à comparer avec 761 en 2011 et 968 en 2010.Par ailleurs, la plupart des médias, presse écrite en tête, mais aussi ra-dios et télévisions relatent de plus en plus fréquemment les difficultés de maîtrise des sangliers, les problèmes soulevés par les dégâts agricoles et les indemnités qui en découlent, les collisions routières et ferroviaires, les dégâts sur les pelouses et les stades, etc... Prenons garde chers amis à ne pas nous laisser dépasser, il sera de plus en plus difficile de justifier cer-taines attitudes qui consistent à épar-gner les laies d’un certain poids alors que manifestement les populations ne cessent d’augmenter. (Voir à ce sujet, les graphiques de prélèvements en page 13). L’espèce sanglier se porte bien, et il est impossible de gérer l’animal comme on gère faisans ou perdreaux, les enjeux sont trop impor-tants. Enjeux financiers bien sûr, mais aussi enjeux d’image de la chasse et enjeux de sécurité publique ! La mul-tiplication des accidents routiers, par-fois mortels, risque, à juste titre, d’inci-ter l’administration à se substituer aux

Sommaire :Le mot du président.............................. 1BGG, Session 2013 ................................. 2A propos du chevreuil .......................... 3La louveterie : Une institution ....... 4-5La chasse photographique ............. 6-7La borréliose de Lyme ........................ 8-9Chasse dans l’Hérault .........................10Dégâts : Agrainage ou pas ? ...... 12-13Le coin des annonces .........................14Calendrier sanglier courant ..............14Adhésions ...............................................14

N° 112Décembre 2012

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Vous n’êtes pas titulaire du brevet, et vous avez envie, avec vos amis, de ten-ter l’aventure ? Un formulaire d’inscrip-tion est à votre disposition en dernière page de ce numéro. Alors ne perdez pas de temps, faites des photocopies et inscrivez vous auprès de :

Marc TAILLANDIER01 69 27 48 77 ou 06 73 68 03 02 ou par mail : [email protected]

Programme des cours 2013

Les cours de préparation au Brevet Grand Gibier auront lieu le vendredi soir, tous les 15 jours à la Maison de la chasse de Boutigny sur Essonne.

11 janvier :Accueil des participants, le san-glier

25 janvier :La réglementation (1), le che-vreuil

8 février :Armement, optiques, chasse à l’arc

22 février :Le cerf, la petite faune, la flore

8 mars :La vénerie, les chiens, la sécurité

16 mars :Épreuve de tir

22 mars :La pathologie, le chamois, le mouflon

5 avril :La sylviculture, l’animal blessé

19 avril :La réglementation (2), prépara-tion aux révisions

8 juin :Épreuve du brevet

Brevet Grand GibierSession 2013

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Avec nouvelle année, rime nou-velle session du brevet Grand Gibier. Ainsi dès le 11 janvier, les administra-teurs et spécialistes de l’association seront à pied d’œuvre pour accueillir et former les nouveaux candidats.

Les matières enseignées concernent notamment : les espèces grand gibier en France (chevreuil, sanglier, cha-mois, mouflon…), l’armement, la balistique, la sécurité en battue, la réglementation, la sylviculture, les chiens, les indices de présence, …Une épreuve de tir indispensable pour se présenter à l’examen, se déroulera le 16 mars, après quelques entraînements. Une sortie sur le ter-

rain accompagnée de spécialistes, suivie d’un examen blanc est prévue

le 25 mai, 15 jours avant l’épreuve qui se déroulera le 8 juin.Cette année nous proposons d’ac-cueillir également les candidats au Brevet «Vénerie».

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Pour des chevreuils de qualitéNaturaliste, le Dr Francis Roucher est le grand spécialiste du chevreuil. Il est le premier à avoir géré avec succès les populations de chevreuils, non sur la base de comptages mais sur des relevés biométriques (poids, longueur des os, suivi des corps jaunes, …).Il vient de publier une monographie fort intéressante. On le sait le che-vreuil possède une grande faculté à se dissimuler. Son accroissement an-nuel peut varier de zéro à 40 %, selon le biotope, la qualité nutritionnelle, la météo, … Cela rend impossible son dénombrement. Le Dr Roucher a donc recherché une méthode de gestion plus efficace. Nous relevons ici quelques principes utiles de ges-tion de l’espèce.Il a ainsi vérifié que le poids était un indicateur prépondérant. Une moyenne de poids de chevreuils adultes inférieure à 25 kg est le signe d’une inadéquation population/milieu. La capacité alimentaire du territoire est insuffisante, il y a trop de chevreuils. Lorsque le biotope le permet, le poids moyen d’un bro-card devrait approcher les 30 kg. Une trop forte concentration ne manque pas d’inquiéter les forestiers qui dé-plorent les dégâts aux régénérations. En l’absence de grands prédateurs, il appartient aux chasseurs dans ce cas d’accroître le prélèvement.

D’autres indicateurs, obtenus par examen post-mortem, tels que la longueur du métatarse, la longueur de la mandibule inférieure et le dé-nombrement des corps jaunes (taux de fécondité), suivis sur plusieurs années, permettent d’appréhender l’état sanitaire d’une population. Bien que nécessaire, cette méthode de gestion s’avère assez fastidieuse. Elle nécessite une chronique an-nuelle suffisamment longue et pour-suivie, assez difficile à exiger d’une société de chasse. Bravo à celles qui font l’effort de s’y soumettre. On peut cependant aboutir à une amélioration de la gestion par des principes de prélèvements différents de la fameuse règle des 1/3, 1/3, 1/3. Ce sont les mâles qui fixent la popu-lation. Territoriaux, ils obligent les

yearlings (sujets dans leur deuxième année) à coloniser d’autres espaces. Il convient donc, contrairement à ce qu’on pensait, de prélever plus de fe-melles adultes que de brocards. Par ailleurs, le tableau doit être en majo-rité composé de jeunes. Ainsi le pré-lèvement de 50 à 60 % de jeunes, 25 à 30 % de chevrettes et 10 à 20% de brocards garantissent à terme une population bien structurée. L’objectif recherché est une harmo-nie entre la forêt et la faune sauvage qui la peuple. Il est illusoire de penser que l’amélioration de l’habitat par la diversification des peuplements, la reconstitution d’une strate arbustive et herbacée, parsemée de trouées de lumière pourront suffire. Il convient d’abord de réduire la pression de ces ongulés sur le milieu et donc d’aug-menter très sensiblement et dura-blement le prélèvement. C’est à ce prix que l’on finira par restaurer dans nos forêts une capacité nourricière qui permettra d’avoir de beaux su-jets en nombre importants. A défaut, on se retrouve confronté à la MAC (mortalité anormale du chevreuil) qui aboutit à la quasi éradication de l’espèce et la destruction du sous-bois.(La monographie du Dr Roucher inti-tulée «Pour des chevreuils de qualité» est téléchargeable sur le site de l’AD dans la rubrique «Faune, habitats, chasse»)

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constater les infractions à la chasse et réprimer le braconnage sur son territoire.

Pour être louvetier, il faut avant tout avoir la passion de la chasse chevil-lée au corps. Combien de week-end à faire du déterrage, combien de soirées, voire de nuit pour traquer le renard ? Tout cela en plus de son activité professionnelle et au détri-ment de la vie familiale. Si le lièvre réapparaît, certes le piégeage en est le facteur principal, mais l’action des louvetiers comme du personnel fédéral y apporte un concours pré-cieux. Sachons le reconnaître.Certains chasseurs se révoltent

contre le tir de nuit des sangliers. Or, le prélèvement est la plupart du temps extrêmement modeste et se fait en raison de problèmes de sécu-rité routière ou d’accroissement de dégâts soit aux récoltes, soit dans les pelouses ou sur les terrains de sport. N’oublions pas que le Préfet mobilise la louveterie en raison d’une maîtrise insuffisante des populations. On doit l’admettre, ce sont quelquefois les chasseurs eux-mêmes – cas des points noirs – qui provoquent ces situations.Alors, il y a les battues administra-tives. Bien moins nombreuses qu’on ne le pense. En effet, beaucoup

La louveterie : une institution désuète ?

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Bien souvent son rôle est mécon-nu, ce qui lui vaut de la part des chasseurs nombre de qualificatifs désobligeants : pilleur de la chasse, massacreur, profiteur, privilégié, op-portuniste, ... Sans doute, la volonté d’agir de façon discrète, voire secrète a longtemps desservi son image.En 2013, la louveterie fêtera ses 1200 ans. Créé par Charlemagne, le corps des louvetiers (du latin luparii chasseurs de loups) était, comme l’indique son nom, destiné à éradi-quer les prédateurs, dont le loup, qui effrayaient la population majoritai-rement rurale à l’époque. Ce corps a connu peu d’évolution au cours de l’histoire. Supprimé par Louis XVI, il est rétabli par Napoléon, puis sous la Restauration peu après la chute du Premier Empire, le louvetier devient en 1814 lieutenant (le tenant du lieu), c’est à dire l’officier chargé par délégation d’une mission. En 1971, la loi lui assigne plus large-ment le rôle de réguler les espèces sauvages afin de maintenir une vie animale compatible avec l’agri-culture, la sylviculture, l’élevage et les activités humaines. Suite au retour du grand prédateur dans le Mercantour, le législateur est ame-né en 1992, à lui confier par arrêtés préfectoraux la maîtrise des popula-tions de loups.

Agent bénévole de l’État, le lieute-nant de louveterie est nommé, pour 5 ans, par le Préfet après avis de la Fédération des chasseurs. Il est le conseiller technique de l’administra-tion, à ce titre il siège à la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS). Détenteur de chiens courants ou de déterrage, il organise les battues administra-tives sur ordre du Préfet ou, si elles en ont délégation, décidées par les mairies. Il est parfois chargé d’effec-tuer des tirs de nuit particulièrement sur le renard dans le cadre de la ré-gulation des espèces animales sau-vages. Assermenté, il a qualité pour

L’Essonne est constituéede 4 circonscriptions

Fabrice SIROU, Philippe GRENON, Eric SIL, Didier GOULU.

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de battues commanditées par les maires ou autre institution pour pro-téger les sites sensibles ne font pas appel aux louvetiers. Il est vrai que par le passé, le louvetier s’entourait d’amis pour organiser ces battues, elles étaient assimilées parfois à des chasses gratuites entre copains au détriment des chasseurs. Ce qui était mal vécu, à bon droit. Aujourd’hui la louveterie ne cherche plus à se subs-tituer à la chasse. Elle n’intervient qu’en dernier recours et la plupart du temps après avoir conseillé les responsables de chasse. Il est arrivé que les louvetiers préviennent les chasseurs de l’organisation d’une battue administrative et que celle-ci fasse buisson creux, des chasseurs indélicats étant passés avec leurs chiens, juste avant pour éloigner les bêtes noires. On comprend donc que la discrétion soit un gage d’effi-cacité. Souvent ces battues se font dans des endroits non chassés qui servent de lieu de refuge : proximité de maisons, jardins, haies le long des voies routières, … Il faut dans ce cas décantonner les sangliers avec la

plus extrême prudence, d’où la par-ticipation de la gendarmerie ou de l’ONCFS.Leur action est efficace et aide la chasse. Pourtant ces bénévoles ne reçoivent pas d’indemnités, ils doivent supporter seuls les frais de carburant, de munitions, leur équipement. Certaines fédérations, conscientes de leur utilité, apporte

une aide financière. Non, la louveterie n’est pas désuète. Cependant, les louvetiers gagneraient à communiquer avec les chasseurs. Leurs prélèvements de sangliers, de nuit comme au cours des battues administratives, ne dépassent pas 1 % du prélèvement des chasseurs. En tout cas, s’ils le veulent les colonnes de notre journal leur sont ouvertes.

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La chasse photographiquePassionnée par les livres, mon épouse co-animait une journée de troc à la bibliothèque municipale. A son retour, elle me montra fièrement un vieil ouvrage, qu’elle avait sauvé du pilon, signé Jacqueline et Fran-çois Sommer. N’ignorant pas mon at-tachement au fondateur de l’ANCGG, elle savait que le livre ne manquerait pas de piquer ma curiosité.

En effet, on ne le sait pas assez, Jac-queline et François Sommer étaient aussi et peut être avant tout, des chasseurs d’images. Ils publièrent en 1960 ce livre intitulé « La chasse photographique ». Le document en ma possession était dédicacé à

Monsieur le Directeur de Science et Nature ce qui en fait à mes yeux un objet singulier.

Pour eux, la photographie était une nouvelle forme de chasse, nécessi-tant une connaissance affûtée de la faune, de son éthologie et de son milieu. Parcourant le monde et le territoire national, ils se sont livrés à leur passion avec des appareils nécessitant de multiples réglages, rendant délicats les clichés instanta-nés. Le plus souvent à l’époque, les photos étaient en noir et blanc. On était loin des numériques à plusieurs millions de pixels, avec une résolu-tion haute définition et des rafales

de plusieurs dizaines d’images à la seconde. Pratiquant l’approche, l’at-tente de l’animal poussé (semblable à la chasse en battue) ou l’affût, ils devaient adapter leur objectif à la distance de la cible, la luminosité, le mouvement, … Dans ces conditions l’anticipation était le maître mot. La réussite se présentait le plus souvent après maintes tentatives. Nous chas-seurs savons bien qu’à l’exception du gibier de montagne, les animaux se maintiennent dans le sous-bois pour n’en sortir qu’au lever du jour ou au crépuscule. Ci-dessous une des nombreuses photos illustrant leurs propos.

« Cerf bramant et brocard :L’une des plus belles photographies de la nature. Cette image a été prise avant la guerre de 39-45 par J. Roedle, dans le parc expérimental du Schneifel en Bohême : superposition d’animaux avec d’aussi beaux trophées, exhalation du cri d’amour du cerf, clair-obscur seul possible avec la faible lumière de fin du jour. »

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Les auteurs nous confient apprécier particulièrement l’approche des animaux dangereux, « c’est un sport passionnant pour lequel un grand amour des bêtes est nécessaire de même qu’une certaine connais-sance de leurs réactions ». A titre d’illustration , voici 2 clichés extraits de cet ouvrage accompagnés de leur commentaire.

« Charge d’éléphant sur la rivière Tana, au nord du Kenya en 1947. Cette photographie n’offre aucune difficulté, étant prise en plein jour, ce qui épargne une mise au point précise. Le grand problème est de conserver un sang-froid suffisant, ce qui est assez difficile compte tenu de l’impression causée par cette masse, de même que par le bruit et les coups de trompette de l’éléphant en colère. »

« Ce lion photographié dans la grande plaine Massaï au Kenya en 1953 a mis beaucoup de temps à se présenter à nous. Chaque jour nous lui apportions un mets de choix : antilope, zèbre, gazelle, mais il res-tait dans le fourré en grondant sour-dement. Enfin après de nombreuses visites et des cadeaux tentants, il daigna se laisser photographier. Mais sa tranquillité apparente n’était qu’une inquiétude orgueil-leusement dissimulée. (Téléobjectif de 100 mm). »

Nul doute, que ce genre d’approche nécessite courage et maîtrise de soi. Ayant moi-même quelques années d’expérience de l’Afrique, je mesure ce que ce type de rencontre génère comme adrénaline.Jacqueline et François nous font, au travers de cette publication partager leur passion. Jacqueline Sommer a fondé l’Association spor-tive de la chasse photographique française. Voilà une autre façon de chasser, et à peu de frais.

Serge Tauzin

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Dans un entretien, le professeur Luc Montagnier évoque l’impor-tance grandissante de la Borréliose de Lyme, pandémie égale au moins à celle du Sida et pose sans ambages le problème de sa chronicité.On apprend que 80% des français serait porteur de Borrelia, parmi les milliards de bactéries que le système immunitaire gère et contient. Le monde entier est infecté. Pas comme le SIDA, mais presque.Bactérie spirochète de la même fa-mille que la syphilis, elle ne serait pas transmissible sexuellement, mais par contre transmise par la mère à l’en-fant. Et complète-t-il ; Il y a probable-ment d’autres voies de transmissions qu’on ne connaît pas...Pour nous chasseurs, il est important de pouvoir identifier la maladie afin de la traiter le plus rapidement pos-sible.

Stade 1 : jusqu’à 6 semaines après la piqûre.Les premiers symptômes de la mala-die de Lyme.• Une auréole rouge dans seulement

50% des cas• Des symptômes grippaux dans

tous les casVous avez trouvé et enlevé une tique adulte sur votre corps:Une auréole rouge peut apparaître entre 3 jours et 6 semaines après la piqûre.Il s’agit d’une rougeur annulaire plus ou moins grande qui s’étend autour

du point de piqûre, c’est le signe ca-ractéristique d’une piqûre de tique qui a transmis la maladie de Lyme.Consultez le médecin rapidement.Attention: Non traitée, l’auréole va se transformer en érythème migrant c’est à dire que l’auréole va s’agran-dir, couvrir une cuisse, un bras, une fesse, une joue, rester de petite taille, rester plusieurs jours ou semaines ou disparaître très rapidement mais... Elle peut aussi attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois ou années avant de réapparaître.

Un conseil : photographiez la rou-geur pour la montrer au médecin au cas où elle disparaîtrait rapidement.Les symptômes grippaux sont fièvre, courbatures, douleurs articulaires, maux de gorge, violents maux de tête, fatigue, sensation d’épuise-ment, ganglions, boutons, fourmil-lements.Ce sont les signes caractéristiques d’une piqûre de tique qui a transmis la maladie de Lyme.Ils apparaissent dans presque 100% des cas et se déclenchent dans les 10 jours qui suivent la piqûre.Vous n’avez pas vu de tiques sur votre corps, cependant, vous décou-vrez :

• Un point noir au centre d’une au-réole rouge.Pensez à une piqûre de tique nymphe (jeune tique) infectée (à droite sur photo).Des symptômes grippaux de-vraient apparaître dans les 10 jours qui suivent.Si c’est le cas, la maladie de Lyme a été transmise par la nymphe. Consultez rapidement le médecin.

• Un point noir sans auréole rouge.Si des symptômes grippaux ne se déclenchent pas dans les 10 jours qui suivent, la maladie de Lyme n’a pas été transmise par la tique.

En conclusionSi une tique vous transmet l’infec-tion de Lyme, des réactions grippales apparaissent dans tous les cas, mais l’auréole rouge ne va apparaître que dans 50% des cas.

TRAITEMENT AU STADE 1 :Il faut 4 à 6 semaines après la piqûre de tique pour que les anticorps se développent dans le sang. Comme les tests sérologiques de Lyme sont basés sur la recherche d’anticorps, tout examen de sang fait avant ce délai donnera des résultats négatifs.Heureusement, le médecin n’a pas besoin d’attendre les résultats de la sérologie pour établir son diagnos-tic. Piqûre, symptômes grippaux et éventuellement auréole rouge lui suffisent pour prescrire un traite-ment aux antibiotiques entre 20 et 30 jours qui va empêcher les bac-téries de Borrelia de pénétrer pro-fondément dans les organes et les tissus.Si, malgré ce traitement, vous res-sentez encore des symptômes dans le mois qui suit le traitement, parlez-en à votre médecin. Certains indivi-dus ont besoin d’un traitement plus long. Actuellement les spécialistes de Lyme recommandent de conti-nuer le traitement jusqu’à dispari-tion des symptômes.Trois mois après la fin du traitement, il est recommandé de refaire un exa-men de sang.Un conseil : Soyez vigilants pour vous soigner sérieusement au dé-but de l’infection. Il ne faut pas lais-ser l’infection se disséminer dans le corps.

Stade 2 : de 6 semaines à 1 an après la piqûre.Si l’infection n’a pas été traitée au stade 1, la maladie de Lyme s’est pro-pagée dans le corps. Elle a atteint le

La Borréliose de Lyme :une pandémie à prendre très au sérieux !

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système lymphatique, les muscles, les tissus nerveux et le cerveau. Voici les symptômes les plus fré-quents de ce stade 2:• L’érythème migrant (rougeur annu-

laire) s’agrandit.

• Paralysie possible des muscles de la face ou d’un membre.

• Sensation de courbatures ou dou-leurs aux bras et aux jambes.

• Articulations et tendons doulou-reux. Migrations des douleurs.

• Grande fatigue générale, sensation d’épuisement.

• Douleurs dans les mâchoires et dans l’oreille interne.

• Douleurs dans la nuque, dans le dos.

• Difficulté à faire du sport ou de l’exercice physique.

• Battements de cœurs irréguliers.• Transpiration la nuit, insomnie.• Troubles au niveau des yeux et de

la vision.Si un enfant se plaint de douleurs, qu’il ne peut plus suivre ses cama-rades au sport, que sa concentration baisse, qu’il est toujours fatigué mais que tous les examens médicaux restent négatifs, il finit généralement dans les mains d’un psychiatre. Pen-sez à éliminer ou confirmer un dia-gnostic de maladie de Lyme.

TRAITEMENT AU STADE 2 :Si les symptômes conduisent le mé-decin à diagnostiquer une maladie de Lyme, il prescrira au patient une analyse sérologique pour rechercher les anticorps à l’infection.1) Les résultats sérologiques sont positifs :Le médecin prescrit des antibio-

tiques à dosage élevé, pendant un ou plusieurs mois, selon le degré d’avancement de la maladie. Le traitement s’arrête définitivement, lorsque le patient ne ressent plus de symptômes.2) Les résultats sérologiques sont négatifs :Il n’a pas été possible de trouver des anticorps à l’infection. Si le patient souffre de symptômes cliniques ca-ractéristiques de la maladie de Lyme, le médecin devrait donner le même traitement que dans le cas du test positif.Si le patient réagit positivement aux antibiotiques et que ses douleurs disparaissent, c’est que son orga-nisme souffre d’une infection qui pourrait être celle de Lyme, 40% des malades de Lyme ont des tests néga-tifs !

Stade 3 : Des mois jusqu’à des an-nées après la piqûre de tique.A ce stade, la maladie de Lyme est disséminée dans tout le corps, on parle de maladie de Lyme chronique.Au stade 3, les symptômes du stade 2 s’aggravent, se multiplient mais varient selon les individus.Nombre de ces symptômes res-semblent à ceux de la sclérose en plaques.• Atteintes cutanées : l’érythème mi-

grant continue à s’étendre, la peau devient mince et noircit.

• Atteintes cérébrales avec troubles de la vue, troubles de la gravité, dif-ficultés de concentration, diminu-tion évidente de la mémoire, état dépressif, agressivité, perte d’orien-tation.

• Atteintes cardiaques : troubles de la conduction et du rythme car-diaque, tachycardie.

• Atteintes respiratoires : douleurs in-

tercostales, sensation d’oppression et de manque d’air.

• Troubles gastro-intestinaux, de la vessie.

• Douleurs neuromusculaires : rai-deur des muscles et tendons pou-vant entraîner des difficultés de motricité, crampes, tremblements, fourmillements, lancements.

• Arthrite, sinusite, sifflement dans les oreilles, perte de libido.

Le malade se sent décliner car tout son corps est atteint, et quel que soit son age, il a l’impression d’avoir 85 ans ou plus. Les différents symp-tômes et douleurs apparaissent au moindre stress ou effort physique. La vie quotidienne devient très difficile.Il est obligé de réduire ses activités et souvent d’arrêter sa vie profes-sionnelle car le cerveau est atteint. Difficile de diagnostiquer la mala-die à ce stade tardif. La plupart des malades ne fait pas la relation entre les symptômes qu’il ressent et une éventuelle piqûre de tique remon-tant à plusieurs années. Certains n’ont même pas le souvenir d’avoir eu une tique sur eux. Peut-être ont-ils eu une piqûre de nymphe sans auréole rouge avec des symptômes de grippe qui sont passés inaperçus.Souvent les médecins ne savent pas que la maladie de Lyme peut deve-nir aussi grave. C’est pourquoi, il n’est pas rare de retrouver des malades de Lyme avec des diagnostics de fibro-myalgie, lupus, sclérose en plaques, Alzheimer, ou Parkinson.

TRAITEMENT AU STADE 3 :Si la maladie est finalement diagnos-tiquée, un traitement aux antibio-tiques à dosage élevé et sur plusieurs mois ou années permettra de stop-per l’évolution de la maladie et de libérer le patient d’un bon nombre de symptômes. Chaque personne réagissant différemment aux traite-ments, le malade peut s’attendre à la disparition de 40% à 90% des symp-tômes dont il souffre.

En conclusion, soyez vigilants, notre activité nous expose plus que tout autre à ce type de risques, n’hésitez pas à en parler autour de vous !

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Week-end de chasse dans l’Hérault

Quelques places restent dispo-nibles. Si vous souhaitez nous re-joindre, ne perdez plus de temps pour vous inscrire.Ce week-end de chasse aux sangliers dans les Cévennes les 19 et 20 jan-vier prochains est l’opportunité de découvrir une chasse authentique qui n’a plus cours en Île de France.

Cette chasse aux grands chiens cou-rants sera source de dépaysement de par le paysage montagneux dans lequel elle se pratique.Budget à prévoir, environ 200 € hors frais de voyage.Pour plus d’information sur l’organi-sation de ce séjour à Ganges, repor-tez-vous au précédent numéro de

l’Affût de septembre 2012. Vous pou-vez aussi contacter Gérard CINÇON au 06 16 90 38 13 qui vous fournira tous les renseignements souhaités.

Gérard CINÇON79, rue du Brelor91690 GUILLERVAL.

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Bon à savoir !

Un chasseur rencontré lors d’une de nos parties de chasse nous a ra-conté l’anecdote suivante qui aurait pu tourner au drame :

Un jeune chasseur possesseur d’une carabine semi-automatique déchar-geait son arme à l’issue d’une traque en manœuvrant la culasse pour éjecter une à une les munitions. L’une d’entre elle est tombée sur une pierre et l’amorce a été percutée. L’étui a littéralement explosé comme le montre les photos ci-contre. Il n’y a pas eu d’accident à déplorer, mais une peur bien compréhensible !On ne saurait que conseiller de dé-charger ce type d’armes en vidant le chargeur manuellement, puis en

extrayant la munition de la chambre par retrait de la culasse tout en rete-nant la cartouche de l’autre main !

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Remises spécifiques aux adhérents ADCGGE, sur présentation de leur carte, en cours de validité

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Dossier dégâts : agrainage ou pas ?Face aux dégâts de plus en plus importants occasionnés par les san-gliers et aux indemnités financières qui en découlent, la FICEVY, dans le cadre de la Commission Grand Gibier a organisé fin octobre une réunion, au cours de laquelle a été reposée la question de l’agrainage.En effet, suite à un hiver peu rigoureux et à une glandée particulièrement abondante la saison dernière, les po-pulations ont littéralement explosées en certains points du département et il faut s’attendre à une augmentation très significative de la taxe à l’hectare boisé pour les territoires concernés. On peut également ajouter à cela, une fructification forestière particu-lièrement faible cette année, ce qui incite les sangliers à aller se nourrir, là où ils ne sont pas les bienvenus, c’est à dire dans les plaines cultivées.

Face à cette situation exceptionnelle, la fédération a émis l’idée (et nous nous en félicitons) de demander à l’administration, l’autorisation, elle aussi exceptionnelle, de déroger au Schéma Départemental Cynégétique qui fixe les dates d’agrainage du 1er mars au 30 septembre, c’est à dire hors période de chasse et pendant la période la plus critique concer-nant les cultures, notamment celle du maïs.Lors de cette réunion, la réponse à la question n’a malheureusement pas été tranchée, certains étant farouche-

ment pour, et d’autres farouchement contre. En particulier, on peut dire que les 3 Associations Départemen-

tales des Chasseurs de Grand Gibier (78, 91, 95) se sont oppo-sées à toute demande de dérogation. Nous considérons en effet, qu’étant donné la date à laquelle nous a été posé la question, il était trop tard pour réagir, le «mal» étant malheureusement déjà fait. Par ailleurs, nous redoutons par dessus tout, qu’en-

core une fois, certains détenteurs de territoire, confondent agrainage et nourrissage.Quelques jours plus tard, sur l’initia-tive du Président Aubry, un question-naire a été envoyé aux intervenants, afin que chacun se détermine par écrit, dans les plus brefs délais.Après consultation des administra-teurs de l’AD, nous avons conclu que devant une situation exceptionnelle, il fallait réagir de façon exceptionnelle et un avis favorable a été renvoyé à la fédération dans les 48 h, sous l’ex-presse réserve qu’en cas d’accord de

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l’administration, l’agrainage ne soit réalisé qu’en linéaire, et localisé aux seuls points noirs du département.Notre association estime cepen-dant, que lorsque des populations trop importantes sont constatées, que les indemnités dépassent les limites raisonnables, et pénalisent ainsi les autres territoires et les autres chasseurs, le moyen de lutte le plus efficace reste le prélèvement sans aucune retenue de sus scofra. Et si malheureusement, certains ne jouent pas le jeu, en continuant à gérer les sangliers dans l’espoir de garder un niveau de population hors norme, le nécessaire doit être fait pour faire payer ces détenteurs, selon le prin-cipe du casseur payeur.Selon les remontés des cartons de tir, on sait déjà que beaucoup de ces territoires ont réagi intelligemment, et que beaucoup de sangliers ont été prélevés sur ces points noirs. Ce sont souvent les sociétés communales qui réagissent positivement, qu’elles en soient félicitées, et que les récalci-trants soient contraints, soit de payer, soit de réaliser des tableaux à minima. C’est seulement après ces efforts que l’on pourra tirer les conclusions...

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Vitesse de réalisation sangliers pour les 3 dernières saisons

Prélèvements sangliers de 1985/86 à 2011/2012

Le premier graphique ci-dessous montre l’évolution de nos prélève-ments sangliers de 1985 à la dernière saison. On y remarque la progression importante de 1999 à 2002, due aux

tempêtes de 1999 et aux chablis qui ont suivi. Le second montre l’évolu-tion, date pour date, de nos prélè-vements sur ces 3 dernières saisons. On peut prévoir, presque à coup sûr,

une nouvelle saison record, pour 2012/2013. Mais qu’en sera-t’il la prochaine saison, après le déficit en fruits forestiers de cette automne ? La question reste posée !

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Merci dene pas

oublier de

réglerl’adhésion !

Ce N° 112 de l’Affût a été en-

voyé, en version électronique,

à tous les adhérents ayant

communiqué leur adresse

mail.

Si vous avez reçu la version

papier, et que vous souhai-

tez à l’avenir, recevoir votre

journal par mail, merci de

communiquer vos coordon-

nées à l’adresse suivante :

[email protected]

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Le coin desannonces

La rubrique des petites annonces est accessible à tous les adhérents

gratuitement.Vous pouvez nous faire parvenir

vos annonces par mail :[email protected]

Adhésions 2013

La nouvelle année, c’est également l’époque des adhésions. Conformé-ment à la décision prise en Assem-blée Générale, le montant des cotisa-tions reste inchangé.Adhésion seule : 28 €Adhésion + sanglier courant : 58 €Abonnement Grande Faune : 27 €Vous trouverez en page 13 de l’Affût la fiche d’inscription à renvoyer avec votre chèque à l’ordre de ADCGGE.En cette période de fin d’année, on remet à plus tard l’inscription, puis le plus souvent on oublie. Alors n’atten-dez pas, réglez immédiatement votre cotisation, cela facilite grandement l’organisation de l’AD. Merci d’avance.

Calendrier sanglier courant

Le stand de tir de Boissy le Cutté ouvrira ses portes aux heures habi-tuelles de 9h à 11h30, d’avril à sep-tembre selon le calendrier ci-dessous:

Samedi 6 avril dimanche 7 avrilSamedi 4 mai dimanche 5 maiSamedi 1er juin dimanche 2 juinSamedi 6 juillet dimanche 7 juilletSamedi 3 août dimanche 4 aoûtSamedi 31 août dimanche 1er sept

Sans oublier le Ball-trap du CTAB le samedi 15 juin.

Vous retrouverez toutes ces dates dans le calendrier 2013.Vous pouvez aussi consulter le site de l’AD : www.ancgg.org/ad91qui vous renseignera également sur le planning de nos activités.

Carabine Tikka M695calibre 9,3 x 62équipée d’une lunette Luger1,5-4,5x20Prix : 1200 eurosContact : Jean-Jacques Rigolet06 07 28 97 31

Page 15: Le mot du président N° 112 E - ANCGG

ADCGGE - Association loi du 1er juillet 1901, enregistrée sous le n° W911001127 4 chemin des Bergers - Hameau de Marchais - 91410 ROINVILLE - 01 64 59 30 27 - 06 16 47 02 37 -

[email protected]

Association Départementaledes Chasseurs de Grand Gibierde l’Essonne

Bulletin d’adhésion Année 2013

Nom : …………………………………………………………. Prénom : ………………………………………………..

Adresse : ………………………………………………………………………………………………………………………………..

Code postal : ………………………………………………. Commune : …………………………………………….

Tel domicile : ………………………………………………. Tel port : ………………………………………………..

Adresse mail : ………………………………………………………………………………………………………………………..

demande

mon adhésion uniquement : 28 €

mon adhésion + l’inscription pour le sanglier courant : 58 €

mon adhésion + l’inscription pour le sanglier courant + l’abonnement à « Grande Faune » : 85€

mon adhésion + l’abonnement à « Grande Faune » : 55€

merci de cocher la case correspondante (une seule case)

- - - - - - à découper - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Envoyer le bulletin dûment complété

accompagné du chèque correspondant à l’ordre de ADCGGE

A l’adresse suivante :

Thérèse RIGOLET, 21 avenue Gabrielle d'Estrées 91830 Le Coudray Montceaux

Pour tout renseignement, contacter :

Jacky MARTIN, Président 01 64 59 30 27 ou 06 16 47 02 37

Serge TAUZIN, Vice-président 01 60 82 34 50 ou 06 75 60 08 85

ou l’association : [email protected]

Page 16: Le mot du président N° 112 E - ANCGG

ADCGGE - Association loi du 1er juillet 1901, enregistrée sous le n° W911001127 4 chemin des Bergers - Hameau de Marchais - 91410 ROINVILLE - 01 64 59 30 27 - 06 16 47 02 37 -

[email protected]

Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier de l’Essonne

Brevet Grand Gibier - Année 2013

La chasse évolue. Le grand gibier s’est considérablement développé dans notre pays. Après avoir géré la pénurie, il nous faut

maintenant apprendre à maîtriser les populations. Le Brevet Grand Gibier, dont le but est d’améliorer la qualification des

chasseurs, constitue aujourd’hui une réelle et sérieuse référence cynégétique, notamment pour les responsables de chasse.

Dans notre département, les huit cours de préparation se déroulent à La Maison de la Chasse et de la Nature à Boutigny sur

Essonne, le vendredi soir à partir de 20h00 tous les 15 jours, dès le mois de janvier 2013. Ils sont dispensés par des animateurs

spécialisés et des professionnels reconnus. Une sortie sur le terrain (reconnaissance des essences, des empreintes, des

indices, etc …), trois séances de révision et un examen blanc vous aideront à vous préparer.

L’épreuve de tir sur cible fixe et sanglier courant (examen pratique) se déroulera en mars sur notre stand de Boissy le Cutté.

L’examen théorique aura lieu à Boutigny sur Essonne fin mai, début juin 2013.

Le montant de l’inscription (adhésion à l’association, accès au stand de tir, inscription aux cours, frais d’examen,…) se

monte à 150 €. Un tarif spécial est consenti pour les conducteurs de chien de sang agréé, les garde-particuliers, les jeunes

chasseurs, les nouveaux chasseurs.

Si vous êtes intéressé, Merci de retourner dès que possible le bulletin ci-dessous à :

Marc TAILLANDIER 64, rue d’Auvers 91 510 Janville sur Juine

- - - - - - à découper - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Bulletin d’inscription aux cours de préparation du BREVET GRAND GIBIER – Session 2013

Nom : …………………………………………………………. Prénom : ………………………………………………..

Adresse : ………………………………………………………………………………………………………………………………..

Code postal : ………………………………………………. Commune : …………………………………………….

Tel domicile : ………………………………………………. Tel port : ………………………………………………..

Adresse mail : ………………………………………………………………………………………………………………………..

Demande mon inscription aux cours de préparation et à l’examen du brevet Grand Gibier

2013. Je joins un chèque de 30 € à l’ordre de ADCGGE

Pour tout renseignement, contacter :

Marc TAILLANDIER par tel au 06 73 68 03 02 ou par mail : [email protected]

Fait à : ………………………………………. Le ……………………………….. signature