Le mot du preside t D · 2015. 6. 10. · propos du projet de parc éolien en baie de Saint-Brieuc....

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FAUR : 2, rue Brindejonc des Moulinais - 35730 Pleurtuit www.faur-rance-fremur.net - [email protected] N° 25 • Novembre 2014 D ans les numéros précédents c’était un “Editorial”. Pourquoi changer ? Parce que au 1er Janvier 2015 François Malglaive va me remplacer à la Présidence de notre association et il paraissait évident que je fasse un retour sur cette longue mandature avant de passer la main. 2001-2014 : c’est la durée du mandat qui va s’achever. Que d’eau passée dans les turbines de l’usine marémotrice ! Que de vase accumulée dans l’estuaire mais aussi ( j’ose le dire ) que de travail et d’implication des uns et des autres, bénévoles, sans moyens mais avec la ferme volonté de faire bouger les lignes, d’apporter une contribution sans toujours avoir les résultats escomptés et l’écoute souhaitée. Un grand merci à Tous. A la fin d’un mandat, la tentation est grande de faire un retour sur ces années qui n’ont pas toujours été un long fleuve tranquille ! mais la convivialité qui se dégage d’un travail d’équipe, les rencontres enrichissantes, l’intérêt des sujets abordés compensent largement. Nous ne ferons pas un inventaire de toutes nos réflexions ou de tous les travaux de l’équipe mais force est de constater que trop souvent nous avons été suspectés d’intentions malveillantes ou traités « d’empêcheurs de tourner en rond ». Pourtant, nous avons toujours pensé que dans une démocratie les associations doivent être une interface nécessaire, motivant les politiques, capables de débattre avec les administrations, d’imposer des contre-expertises et de faire contrepoids, toujours dans un esprit constructif. Nous avons fait nôtre un principe – le numéro 10 de la conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement qui s’est tenue à Rio en juin 1992 – qui affirme que « la meilleure façon de traiter les questions d’environnement est d’assurer la participation de tous les citoyens concernés au niveau qui convient ». Ainsi, la FAUR s’est toujours positionnée comme une force de proposition si chère à certains mais si difficile à admettre sur le terrain. Nous n’avons jamais cherché à démolir tout en sachant qu’en matière d’environnement, il convient, très souvent de rechercher un compromis sans compromission. Je ne voudrais pas terminer ce mot sans remercier très sincèrement tous ceux avec qui j’ai eu le plaisir de travailler – membres d’associations ou d’administrations ainsi que tous ceux qui ont dû quelquefois supporter quelques réactions jugées parfois peu amènes ce qui s’explique peut-être par le mot de Jean Guehenno : « quand j’aurais terminé de m’indigner alors je commencerais ma vieillesse ». A ce jour, je n’ai pas encore commencé ma vieillesse ! Jacky Colas Sommaire Le mot du Président Lyvet 2 : c’est lancé ! CaPe et le parc éolien GiZC : vive la rentrée ! rN 176 en 2x2 voies : la concertation aG de la FaUr Les délais étant très serrés, CoeUr-eme- raude a pris le risque de lancer les travaux sans attendre les autorisations et sans avoir bouclé le financement. Dénommée Lyvet 2, cette opération similaire dans sa conception à l’opération Lyvet 1 qui avait eu lieu l’hiver 2000/2001, va se dérouler en 3 phases sur une période de 3 ans : • phase 1, d’une durée de 3 mois du 15 no- vembre 2014 au 15 février 2015 : vidage du piège par aspirodragage et transfert des sé- diments dilués dans 4 volumes d’eau dans des lagunes de décantation situées au Petit Chatelier à Saint-Samson ; • phase 2, d’une durée de 2 ans et demi : ressuyage des sédiments dans les lagunes ; • phase 3, d’une durée de 3 mois de septembre à novembre 2017 : vidage des lagunes et évacuation des sédiments (pelletables et des- salés), pour épandage sur des terres agricoles. Où en sont les autorisations administratives ? envisageant par la suite, de renouveler cette opération de vidage du piège tous les 3 ans, CoeUr emeraude a demandé l’autorisation d’exploiter le site du Petit Chatelier pour une durée illimitée et l’autorisation de travaux sur le Domaine Public maritime (DPm) pour une durée de 30 ans. L’enquête publique préalable à la délivrance de ces autorisations, s’est déroulée du 28 juillet au 29 août en mairie de Saint-Samson. La commission d’enquête a rendu son rapport fin septembre. il est consultable sur internet sur le site* de la préfecture des Côtes d’armor. il fait état de 32 avis déposés par écrit, et de 34 interventions faites oralement au cours de la réunion publique du 29 juillet à Saint-Samson. 1 sUite en PAge 2 lll Le mot du preside t “LYVET 2” Le vidage du “piège à vase” de Lyvet est lancé L’opération de vidage du piège à vase du Lyvet prévue pour cet hiver est dès à présent lancée. Si vous passez par la RD12 entre La Hisse et Plouër, vous verrez des travaux de terrassement sur le site du Petit Chatelier.

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FAUR : 2, rue Brindejonc des Moulinais - 35730 Pleurtuitwww.faur-rance-fremur.net - [email protected]° 25 • Novembre 2014

Dans les numéros précédents c’était un “Editorial”. Pourquoi changer ? Parce que au 1er Janvier 2015 François Malglaive va me remplacer à la Présidence

de notre association et il paraissait évident que je fasse un retour sur cette longue mandature avant de passer la main.2001-2014 : c’est la durée du mandat qui va s’achever. Que d’eau passée dans les turbines de l’usine marémotrice ! Que de vase accumulée dans l’estuaire mais aussi ( j’ose le dire ) que de travail et d’implication des uns et des autres, bénévoles, sans moyens mais avec la ferme volonté de faire bouger les lignes, d’apporter une contribution sans toujours avoir les résultats escomptés et l’écoute souhaitée. Un grand merci à Tous.A la fin d’un mandat, la tentation est grande de faire un retour sur ces années qui n’ont pas toujours été un long fleuve tranquille ! mais la convivialité qui se dégage d’un travail d’équipe, les rencontres enrichissantes, l’intérêt des sujets abordés compensent largement.Nous ne ferons pas un inventaire de toutes nos réflexions ou de tous les travaux de l’équipe mais force est de constater que trop souvent nous avons été suspectés d’intentions malveillantes ou traités « d’empêcheurs de tourner en rond ». Pourtant, nous avons toujours pensé que dans une démocratie les associations doivent être une interface nécessaire, motivant les politiques, capables de débattre avec les administrations, d’imposer

des contre-expertises et de faire contrepoids, toujours dans un esprit constructif.Nous avons fait nôtre un principe – le numéro 10 de la conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement qui s’est tenue à Rio en juin 1992 – qui affirme que « la meilleure façon de traiter les questions d’environnement est d’assurer la participation de tous les citoyens concernés au niveau qui convient ».Ainsi, la FAUR s’est toujours positionnée comme une force de proposition si chère à certains mais si difficile à admettre sur le terrain. Nous n’avons jamais cherché à démolir tout en sachant qu’en matière d’environnement,

il convient, très souvent de rechercher un compromis sans compromission.Je ne voudrais pas terminer ce mot sans remercier très sincèrement tous ceux avec qui j’ai eu le plaisir de travailler – membres d’associations ou d’administrations ainsi que tous ceux qui ont dû quelquefois supporter quelques réactions jugées parfois peu amènes ce qui s’explique peut-être par le mot de Jean Guehenno : « quand j’aurais terminé de m’indigner alors je commencerais ma vieillesse ».A ce jour, je n’ai pas encore commencé ma vieillesse !

Jacky Colas

Sommaire

Le mot du Président

Lyvet 2 : c’est lancé !

CaPe et le parc éolien

GiZC : vive la rentrée !

rN 176 en 2x2 voies : la concertation

aG de la FaUr

Les délais étant très serrés, CoeUr-eme-raude a pris le risque de lancer les travaux sans attendre les autorisations et sans avoir bouclé le financement. Dénommée Lyvet 2, cette opération similaire dans sa conception à l’opération Lyvet 1 qui avait eu lieu l’hiver 2000/2001, va se dérouler en 3 phases sur une période de 3 ans : • phase 1, d’une durée de 3 mois du 15 no-vembre 2014 au 15 février 2015 : vidage du piège par aspirodragage et transfert des sé-diments dilués dans 4 volumes d’eau dans des lagunes de décantation situées au Petit Chatelier à Saint-Samson ;• phase 2, d’une durée de 2 ans et demi : ressuyage des sédiments dans les lagunes ;• phase 3, d’une durée de 3 mois de septembre à novembre 2017 : vidage des lagunes et évacuation des sédiments (pelletables et des-salés), pour épandage sur des terres agricoles.

Où en sont les autorisations administratives ?

envisageant par la suite, de renouveler cette opération de vidage du piège tous les 3 ans, CoeUr emeraude a demandé l’autorisation d’exploiter le site du Petit Chatelier pour une durée illimitée et l’autorisation de travaux sur le Domaine Public maritime (DPm) pour une durée de 30 ans. L’enquête publique préalable à la délivrance de ces autorisations, s’est déroulée du 28 juillet au 29 août en mairie de Saint-Samson. La commission d’enquête a rendu son rapport fin septembre. il est consultable sur internet sur le site* de la préfecture des Côtes d’armor. il fait état de 32 avis déposés par écrit, et de 34 interventions faites oralement au cours de la réunion publique du 29 juillet à Saint-Samson.

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sUite en PAge 2 lll

Le mot du preside t

“Lyvet 2”Le vidage du “piège à vase” de Lyvet est lancéL’opération de vidage du piège à vase du Lyvet prévue pour cet hiver est dès à présent lancée. Si vous passez par la RD12 entre La Hisse et Plouër, vous verrez des travaux de terrassement sur le site du Petit Chatelier.

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Toutes les interventions sont favorables au vidage du piège, mais elles sont accompagnées de beaucoup de questions sur la mise œuvre, les nuisances pour les riverains, les délais, le finan-cement, l’absence de curage du chenal devant l’écluse, l’insuffi-

sance du projet et sa pérennité. au total, 207 observations ou questions sont recensées dans le rapport. après analyse des réponses apportées par CoeUr eme-raude à ces observations, la commission d’enquête a émis

un avis favorable assorti cepen-dant de quelques réserves et de quelques recommandations. Nous espérons que les réserves seront levées et les autorisations données au plus vite, car le piège étant rempli depuis 2004, nous ne pouvons que souhaiter qu’il soit vidé cet hiver.

Mais, ce projet sera t-il pérenne ?

Dans l’enquête publique, de très nombreuses observations mettent en cause le manque de pérennité de ce projet de vidage du piège. a contrario, CoeUr emeraude, mettant en avant la possibilité de renouveler le vidage tous les 3 ans, affirme que le projet sera pérenne. et la commission d’en-quête valide cette approche en considérant que la pérennisation du projet est son véritable enjeu et que les solutions mises en œuvre pour vider le piège sont pérennes.

mais, il ne faut pas confondre la pérennisation d’une solution avec la capacité de cette solution à maîtriser une situation de façon pérenne. il est prévu d’extraire du piège environ 60 000 m3 de vase. Le vider tous les 3 ans n’extraira donc en moyenne que 20 000 m3 par an. Compte tenu des volumes de sédiments qui se déposent chaque année dans l’estuaire, c’est au minimum 50 000 m3 de vase (estimation moyenne) qu’il faudrait enlever chaque année pour stabiliser l’envasement à son niveau actuel. reconduire le vidage du piège tous les 3 ans, ne permettra ni de stabiliser l’envasement, ni d’améliorer la situation progres-sivement. C’est un projet qui pérennise le vidage du piège, mais qui n’a pas la capacité de maîtriser l’envasement de façon pérenne. Si rien d’autre n’est en-trepris, la disparition des usages côtiers reste inéluctable. n

Le CAPE s’est déjà exprimé à plusieurs reprises dans les co-

lonnes de Parlons Faur à propos du projet de parc éolien en baie de Saint-Brieuc.Les délais de mise en œuvre du projet, semblent reculer, notamment en ce qui concerne les deux en-quêtes publiques à réa-liser :– pour l’occupation du do-maine maritime (le parc éolien),– pour l’atterrage des câbles de transport de l’électricité produite, sur la plage de Caroual à Erquy.Ces enquêtes publiques, initialement programmées pour le premier semestre 2015 (CAPE a demandé au Préfet des Côtes d’Ar-mor qu’elles se déroulent en été afin de permettre également aux estivants de s’exprimer), seront vrai-semblablement seulement réalisées en 2016, compte

tenu des délais sollicités par Ailes Marines, pour cause d’études d’impact, de validation des fonda-tions, et de tests néces-saires pour les nouvelles turbines AREVA de 8MW proposées en mai 2014 en lieu et place des 5MW initialement prévues au marché et encore à l’état de pré-prototype.CAPE tient à rappeler que dès la fin 2010, bien avant le semblant de dé-bat public intervenu au printemps 2013, il s’est po-sitionné contre ce projet inutile et ruineux. Nos po-sitions et propositions ont été exprimées au travers de 13 conférences-débat publiques, de nombreuses lettres adressées aux Mi-nistres successifs de l’Envi-ronnement, aux autorités régionales et départemen-tales, aux fédérations environnementales, aux élus locaux, et plus ré-cemment aux candidats

aux élections municipales, souvent sans réponse. Fin 2013 nous avons édité un document de synthèse de 4 pages intitulé “l’éolien c’est votre affaire” consul-table sur les sites Inter-net de nos associations membres ou disponible sur simple demande au-près de CAPE. Nous par-ticipons également avec Erquy Environnement aux réunions relatives au projet de “Grand Site de France” pour les caps Fréhel et d’Erquy, dont les panoramas et l’hori-zon seront gravement et durablement “pollués” par les mâts de 62 éoliennes géantes (215 mètres de haut).Nous sommes toujours à la disposition entière des associations membres du collectif CAPE et de leurs 1.600 adhérents, ainsi que de toute autre personne ou association désireuse de nous rejoindre ou de

s’informer sur nos po-sitions et propositions. Nos travaux d’analyse et d’échange sont collectifs, conviviaux, ils permet-tent l’expression de tous ; nous les construisons au travers des structures lo-cales de nos associations membres, toutes très proches de leurs adhé-rents, en nous gardant de toute velléité hégémo-nique. Les caractéristiques des interrogations propres à chaque localité/indi-vidu sont connues avec précision et peuvent faire l’objet de discussions et d’évaluations complémen-taires sur place grâce aux associations locales, qui ensuite informent et docu-mentent le collectif.Dans la perspective des enquêtes publiques citées plus haut, CAPE prépare d’autres conférences dé-bats pour maintenir son action d’information du public, celui-ci n’entendant

que la “bonne parole of-ficielle” et l’argumentaire du constructeur lauréat et des promoteurs de l’éo-lien ; avec nos modestes moyens nous essayons de compenser l’absence criante de tribunes d’ex-pression contradictoire au sein des médias. Nous préparons éga-lement des recours potentiels dans le but d’éviter l’installation de ce projet de parc éolien marin, nous le répétons et martelons : inadapté, ruineux, à charge des seuls consommateurs d’électricité (11 millions de français seraient déjà en situation de précarité électrique) et au profit exclusif des futurs ex-ploitants et qui de sur-croît ne produira jamais les 500MW de puissance nominale régulièrement annoncés (production aléatoire/intermittente en fonction du vent). n

*http://www.cotes-darmor.gouv.fr/ezjscore/call/ideserver::navigation::fond::12286::0::100::75

Associations membres du collectif CAPE : ADSLB 22770 Lancieux / APSEE 22430 Erquy /AVA 22370 Pléneuf Val Andre/ ABVP 22240 Plurien / Fréhel Environnement 22240 Frehel/ FAUR 35730 Pleurtuit. Pour contacter CAPE : soit au travers des associations ci-dessus, soit directement par courriel ([email protected]) ou par courrier postal (CAPE C/o. APSEE 8, rue des Côtières 22430 ERQUY) ou par téléphone (06 88 93 77 74)

CAPE : Collectif des Associations Environnementales des Côtes de Penthièvre et d’Émeraude

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le projet porte sur plu-sieurs aspects dont le principal est la traversée de la rance. Dans tous

les cas la section entre le pont et l’échangeur de la Chênaie est mise en 2 x 2 voies.Pour le pont Châteaubriand quatre variantes étaient proposées :1 – Laisser le pont à 2 x 1 voie, en traitant les eaux de ruissellement et en matérialisant l’axe du pont avec des balises souples,2 – elargir le tablier du pont en le reconstruisant pour une grande partie, mais en conservant l’ar-chitecture actuelle,3a – Construire un second pont, au sud du pont actuel,3b – Construire un second pont, au nord du pont actuel,

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Les conseils municipaux de Plouër et de La Ville ès Nonais, qui sont les plus directement concernés, soutiennent la variante 2. Celle-ci semble la plus logique pour at-teindre l’objectif recherché. elle est à la fois moins coûteuse et porte moins atteinte à l’environne-ment. Les municipalités ont sou-

ligné les problèmes posés par la déviation de la circulation pendant la fermeture totale du pont actuel, qui devrait durer environ quatre mois. en outre des protections phoniques ont été demandées pour protéger les habitations les plus proches de cette route. Quel que soit le projet retenu, la FaUr pense que l’UrGeNCe consisterait à élargir la rN176 entre le pont Chateaubriand et l’échangeur de la Chênaie en 2x2 voies, ce qui permettrait de gagner en sécurité, confort et un peu en vitesse. Le goulet d’étranglement passerait ainsi de 3,5 kms à 500 mètres. Pendant ces travaux le trafic ne serait pas perturbé et l’investissement serait limité. Cette opération permettrait aussi l’achèvement de l’échangeur de la Chênaie.Devant l’importance du coût de l’élargissement du pont, estimé de 17 à 19 millions d’euros, rance environnement a présenté une contribution demandant que l’élar-gissement du pont soit réexaminé, dans un contexte plus global. Ce-lui-ci devrait prendre en compte

le franchissement de la rance par le barrage et l’interruption du trafic toutes les heures, lors des éclusages.

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La FaUr a déjà fait des proposi-tions d’aménagement de l’écluse qui éviteraient les interruptions du trafic routier pendant les éclu-sages. Ces propositions ont été de nouveau présentées lors de l’enquête sur l’aménagement du carrefour du marcotel. La circu-lation sur cet axe augmentant régulièrement, une solution in-tégrée (barrage et carrefour du marcotel) devrait être préalable à toute déviation de trafic, liée à la fermeture du pont Châteaubriand lors des travaux d’élargissement. Ce qui implique que la circulation soit orientée selon la destination.

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en tout état de cause le projet n’est pas prévu pour une réalisa-tion rapide. il faudra d’abord trou-ver le financement puis ensuite suivre les procédures habituelles, notamment l’enquête publique, ce que n’était pas l’objet de cette concertation. n

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Concertation sur la miseà 2 x 2 voies de la RN 176Conformément au code de l’urbanisme, la DReAL Bretagne a lancé du 22 septembre au 17 octobre 2014 une concertation sur la mise à deux fois deux voies de la RN 176. Une réunion publique s’est tenue à Pleudihen et un document de soixante-dix pages grand format a été diffusé. Des registres pour recueillir les observations ont été ouverts dans les quatre communes concernées. Le but de cette concertation était d’informer les habitants des quatre communes de ce projet et de recueillir leurs observations.

GIZCvIve LA

ReNtRee !

LE CoMIté DE PILotAGE (CoPIL) a repris, le 7 octobre, ses réunions de “remue-mé-ninges”. En s’appuyant sur les propositions d’action de la Commission Plaisance, il poursuit l’identification et la hiérarchisation des mesures à mettre en place dans les deux ans à venir.Après les propositions concer-nant les règles de navigation et le franchissement des écluses, l’étude de la “satu-ration des sites” a fait l’objet de la réunion de reprise. Ce sujet – les échanges en séance l’ont démontré – constitue une mise en condition ô combien sensible.A raison de deux réunions par mois jusqu’à la fin de l’an-née, le CoPIL devra ensuite prendre en charge le carénage ainsi que l’envasement et le balisage. Le calendrier volon-tariste arrêté lors de la mise en place de la Commission Plaisance sera donc respecté. Par ailleurs, les nombreux participants à la Commission Plaisance – rappelez-vous, ils étaient près de deux cents ! – seront informés du dérou-lement des travaux grâce à un numéro spécial de Parlons Faur.Le dossier avance ! n

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APPEl à COtisAtiON 2014 Merci aux membres et associations qui ont versé leur cotisation 2014.

Les différents sujets d’actualité nécessitent que vous soyez écoutés et représentés. Merci de donner les moyens à la FAUR d’être une force de représentation et de proposition, en vous

acquittant de votre cotisation 2014.

ASSoCIAtIoN : < 30 membres : 20 € / 31 à 50 membres : 30 € / > 50 membres : 50 € INDIVIDUEL : 10 € • PRoFESSIoNNEL : 50 € • MEMBRE BIENFAItEUR : à partir de 50 €

Un reçu sera établi à réception de votre règlement. Les cotisations sont forfaitaires pour l’année en cours (1/01 au 31/12).

Les associations qui le souhaitent peuvent se faire adresser un avis d’appel de cotisation en s’adressant au trésorier (Jean-René PRUAl ([email protected]).

Adressez vos cotisations à : FAUR 2 rue Brindejonc des Moulinais, 35730 Pleurtuit Chèque libellé à l’ordre de FAUR Pleurtuit

Les associations à jour de leurs cotisations peuvent bénéficier du matériel de sonorisation et vidéo projection de la FAUR moyennant une participation minime aux frais.

Pour y avoir accès

à partir de Google :

tapez : FAUR puis Rance,

ensuite cliquez

dans le menu

proposé sur :

faur-rance-frémur

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la FaUr est impliquée dans nombre de dossiers locaux et régionaux ayant un impact sur l’environne-ment. Les associations adhérentes

représentant un total de près de 1250 ad-hérents sont actives notamment dans les domaines de l’environnement, du patrimoine, de la protection des sites, de la plaisance, et des activités de loisirs.

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Nous pouvons citer parmi ses mandats re-présentatifs :

– le conseil d’administration de CŒUr-e,– le conseil d’administration de CaNe (Côtes

d’armor Nature environnement),– le conseil d’administration de l’aFBB, (as-

sociation Frémur Baie de Beaussais),– la commission locale de l’eau du Sage

rance Frémur Baie de Beaussais,– le comité de pilotage du SmPePCe (eau

potable),– le comité de pilotage Natura 2000.

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Par ailleurs, la FaUr participe aux réflexions et travaux de projets en cours comme :

– le PNr : Parc naturel régional rance- emeraude

– le comité départemental (22) de concer-tation pour l’éolien en mer

– la conférence Bretonne de l’énergie– CaPe (Collectif des associations envi-

ronnementales des Côtes de Penthièvre et d’emeraude).

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La FaUr est fortement impliquée dans des dossiers importants comme :

– La commission estuaire. en collabo-

ration avec, entre autres, l’associa-tion rance environnement les travaux ont permis d’élaborer un projet global d’aménagement et de restauration de l’estuaire de la rance. au cours de l’année 2013, suite à des rencontres avec des scientifiques et des respon-sables de l’edF ou de l’administration, la commission a complété sa base do-cumentaire et amendé ses propositions de plan de gestion soutenues par plu-sieurs décideurs locaux notamment par la majorité des maires riverains de l’estuaire.

– La GiZC (Gestion intégrée de la Zone Côtière). L’appel à projet de la région a été porté au départ par le Pays de Dinan, CŒUr-e et la FaUr. au début de l’année 2014, CŒUr-e a décidé de ne plus apporter son concours. La FaUr a décidé de maintenir son action avec le Pays de Dinan et la par-ticipation du chargé de mission Chris-tophe Sécula afin que les rencontres avec des professionnels et des plai-sanciers (plus de 200 participants ) initiées depuis le début de l’opération permettent d’envisager des réponses constructives aux problématiques lo-cales (mouillages collectifs, naviga-tions en rance, aménagement des équipements, carénage…).

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D’autre part, au cours de l’année 2013, la FaUr est intervenue dans certains dossiers comme :

– L’aménagement routier dit du marc’otel (rD 168/rD 114) en appui de l’asso-

ciation de la Pointe de la Brebis et de la Gougeonnais,

– Le projet de parc éolien au large de Saint-Brieuc.

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enfin la FaUr poursuit son but de fédérer les énergies au service du plus grand nombre, avec la volonté de concertation qui est un gage d’efficacité dans la recherche de compromis constructifs.

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La communication est assurée grâce au bulle-tin “Parlons Faur” qui relate 3 fois par an ses activités et à son site internet (voir ci-dessous).il est rappelé que la FaUr est indépendante de toutes instances, son fonctionnement étant assuré seulement par les cotisations dont le montant n’est pas modifié.

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Le président fait part à l’assemblée de son souhait de se voir libéré de tout ou partie de sa charge à l’avenir sans en préciser l’échéance.

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a l’issue de l’assemblée, la composition du bureau est la suivante :• Président : Jacky Colas.• Secrétaire : Philippe rolland.• Trésorier : Jean-rené Prual.• membres : Germaine Guillou, Dominique de Dieuleveult, Claudine Guichard, michel aussant, Jean-Claude Carbonnier, François malglaive.• Chargés de mission : Jacques menguy, Lucien Parnet.

Assemblée générale de la FAUR : le compte-renduLe 3 juillet 2014 la FAUR a tenu son assemblée générale annuelle à 17 heures à Pleurtuit.Le Président souligne le travail effectué . La lourdeur des dossiers et la lenteur de leur évolution sont des risques de lassitude et de découragement pour les bénévoles.

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