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Élections aux Chambres de métiers et de l’artisanat

Qui mieux qu’un artisan pour défendre

du 1er au 14 octobre

Nous sommes artisans, nous votons

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estr

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° 113

édition Pays de la Loire

rtisansLE MONDEDES

Sarthe

Région Pays de la LoireSarthe

RETROUVEZ DANS CE NUMÉRO TOUTE L’INFORMATION DE VOTRE CMA

p. 12

« Je Crée Je Reprends une Entreprise » p. 14

actualité

Bien préparer et optimiser sa retraite, ce qu’il faut anticiper P. 6

événement

rencontre en « Terrain connu » P. 4

Ce numéro comprend des pages spécifiques entre les pages 1 à 16 pour les abonnés de la Sarthe.

03

Le Monde des artisans n° 113 – Juillet/août 2016– Édition de la Sarthe –

TEMA|presse

De g. à d. : Michel Gougeon, Joël Fourny,

Jean-Claude Choquet, Maurice Milcent,

Gérard Aubry, Guy Deschoolmeester,

S O M M A I R E

événements 5Prix Star & Métiers et « Artisan d’un jour »

ACTUALITÉS 6Destination Apprentissage sur le stand de la CMAR 72 à la foire du Mans les 4 JoursBien préparer et optimiser sa retraiteConcours régional du meilleur boucher E.Leclerc de France

Intronisation au Compagnon du Goût pour deux bouchers

ACTUALITÉS régionales 10Le prix stars & métiers 2016 en Pays de la Loire

Élections Chambres de Métiers et de l’Artisanat du 4 au 14 octobre

formation 14Action CAPEA un dispositif qui répond aux besoins des artisansStage Long « Je crée et reprends une entreprise »

apprentissage 1523 apprentis à ParisIntervention des professionnels de la boucheriePortes ouvertes du CFA

pratique 17

ARTISANA’Tour : rencontre en « Terrain connu »

4É V É N E M E N T

É D I T Ol y a trois mois, vous découvriez le premier numéro du Monde des Artisans Édition Pays de la Loire, le magazine de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat.Vous avez été nombreux à nous faire part de votre intérêt pour cette revue et nous vous en remercions. Ce deuxième numéro, presque

estival, fait le point sur l’actualité riche de la Chambre de Métiers et de ses délégations : Stars & Métiers, salons, prix et distinctions, opération dédiée à la filière « peinture » en partenariat avec l’Ademe… autant d’occasions et de thèmes à découvrir et à partager avec vous.Par ailleurs, nous vous proposons de faire le point sur les suites du Grenelle de l’Apprentissage organisé par le Conseil régional et, plus largement, sur les différents aspects liés au recrutement des apprentis. Cette année encore, nous vous accompagnerons dans toutes les étapes de ce processus : informations sur les aides financières, le contrat, la réglementation sur les machines dangereuses, etc. Nos services sont à votre disposition avec l’objectif de faciliter vos démarches.Aujourd’hui, certains semblent détecter des améliorations de la situation économique, mais elles ne sont pas perceptibles pour les artisans. Les investissements stagnent, signe de défiance vis-à-vis de l’avenir.L’artisanat, économie de proximité non délocalisable, s’adapte mais nous avons besoin de signaux et de mesures pour soutenir ceux qui créent et qui maintiennent les emplois. Les évolutions législatives et fiscales sont indispensables dans une société pourtant si réfractaire au changement.Enfin, notre dossier thématique est consacré aux prochaines échéances électorales de notre réseau : du 4 au 14 octobre prochain, vous serez appelés à élire vos représentants au sein de votre Chambre de Métiers et de l’Artisanat.Ces élus sont des chefs d’entreprise, comme vous. Leur mission : représenter les intérêts généraux de l’artisanat au niveau local, régional, national et européen.Votre voix compte ! Plus vous serez nombreux à voter, mieux vous défendrez vos intérêts auprès des pouvoirs publics et plus l’artisanat pèsera dans les décisions.Nous ne pouvons que vous inciter à défendre vos entreprises et à voter !Nous vous laissons découvrir ce nouveau numéro et vous souhaitons une excellente activité estivale.

I

OBJECTIFS Nous faire connaître et reconnaître. Renforcer les liens de proximité. Présenter notre offre de services.

BUFFET DE 12 à 14 heuresDurant 1 mois ½, la CMAR 72 a sillonné les routes sarthoises à bord de sa drôle de caravane. À chaque étape, un buffet, préparé par les artisans locaux, a été servi gratuitement de 12 h à 14 heures dans les 10 communes sélectionnées.L’occasion pour les chefs d’entreprise artisanale Sarthois (artisans, artisans commerçants et gérants de sociétés artisanales), de partager un moment de convivialité et d’échange avec les conseillers de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, accompagnés de leur conjoint et de leur équipe.

31 ARTISANS MIS À L’HONNEURDans chaque ville, plusieurs artisans locaux ont été mis à l’honneur avec la remise d’un panier gourmand composé

sans ont été sélectionnés par la CMAR 72 et ses partenaires selon certains

namique commerciale…).

10 ÉTAPES mardi 19 avril.

jeudi 21 avril.mardi 26 avril.

jeudi 28 avril.mardi 10 mai.

jeudi 12 mai. mardi 17 mai.

jeudi 19 mai.mardi 24 mai.

jeudi 26 mai.

311 ARTISANS RENCONTRÉSL’équipe de collaborateurs de la CMAR

cialistes de l’économie, de la gestion, de la formation et du suivi administratif du Répertoire des Métiers, ont ainsi pu

pondu à cette invitation insolite.

Du 19 avril au 26 mai 2016Rencontre en « Terrain connu »

LES MOTS D’ORDREDE L'ARTISANA'TOUR

Les partenaires

TémoignagesILS ONT DITLUDOVIC LAUNAY ❘ Charcutier à Mamers ❘ « Ça fait plaisir de voir que la Chambre de Métiers est à notre porte. Les 2 heures normalement passées sur la route allez/retour ont été compensées par un moment de détente et de convivialité. Je vous encourage à renouveler cette opération ! »MATHIEU DELFOLIE ❘ Entretien sépultures Fleurissement Lettrages à Mansigné ❘ « Bonne initiative de la part de la Chambre de Métiers de convenir d’un rendez-vous avec plusieurs chefs d’entreprise. C’est l’occasion de parler de son entreprise, d’échanger ensemble sur ce que l’on peut améliorer au sein de nos sociétés. Même si je ne suis pas très loin du Mans, je trouve très bien que la CMA puisse faire en sorte de se déplacer sur toutes les villes de la Sarthe car ce n’est pas toujours facile de se dégager du temps. »LAURENT HUBERT ❘ Conseiller départemental Sarthe ❘ « Initiative intéressante et je voulais être là pour témoigner de notre attachement à la Chambre de Métiers et au-delà à tous les acteurs du territoire. »

Parce que les journées des artisans sont bien remplies, la Chambre de Métiers a choisi d’aller à leur rencontre, sur leur territoire en organisant un « ARTISANA’Tour » !

É VÉNEMENTS SARTHE

Le Monde des artisans juillet/août 2016

04

« ARTISAN D’UN JOUR » IMMERSION DANS L ARTISANAT

la CMAR 72 a proposé de découvrir le secteur de l’artisanat de manière ludique et originale à trois personnalités sarthoises. Cette immersion, d’une demi-journée, dans une entreprise artisanale leur a permis de s’initier au métier et au savoir-faire de l’artisan. L’instauration d’un dialogue de qualité entre ces

personnalités et les artisans est indispensable pour faire entendre la voix des entreprises sur des questions de fond à destination de la classe politique et au-delà. En lui ouvrant ainsi les portes de son entreprise, l’artisan a présenté son métier et partagé son expérience et sa passion. En Sarthe, trois personnalités ont fait leur « apprentissage » dans des entreprises artisanales. Corinne Orzechowski, préfète de la Sarthe, a été accueillie chez Gérard Torcheux, souffleur de verre à Poncé-sur-Loir. Samuel Chevallier, conseiller départemental, a été accueilli chez Jean-Charles Rocher, bijoutier à Joailler-au-Mans. Frédéric Barillé, rédacteur en chef du Maine Libre, a été accueilli chez Hubert Tollet, boulanger-pâtissier à Sargé-lès-le-Mans.

Trois entreprises d’exception ont reçu le Prix Stars & Métiers 2016, le mercredi 27 avril, à Arnage. Organisé par la Banque Populaire de l’Ouest et la CMAR 72, en partenariat avec la SOCAMA Ouest, le Prix Stars & Métiers met en lumière les savoir-faire et les initiatives locales.

récompense les savoir-faire, les performances organisationnelles et économiques ainsi que la capacité d’innovation des entreprises artisanales. Tremplin et label de qualité, ce prix est un moyen pour les artisans de valoriser leur métier.

Le palmarès 2016

Récompense la capacité d’innovation permanente appliquée à tous les domaines de l’entreprise, qu’ils soient organisationnel, humain, commercial…

Didier Frémont, Frémont Affûtage, affûtage, vente et fabrication de matériels.

Récompense les moyens mis en place en matière de management

recrutement, gestion des compétences, formation, organisation et conditions de travail. Jonathan Valsaint, Brasseries Gourmandes, restauration.

Récompense la stratégie commerciale adoptée et les moyens utilisés pour

investissements en matériel, locaux, modes de commercialisation, de communication, etc. Mathias Besnier et Pierre-Yves Choplain, Toiture et Tradition, charpente, ossature bois, couverture, zinguerie.

ZOOM SUR LE LAURÉAT RÉGIONAL 2016 ❘ DIDIER ET MARIE-PAULE FRÉMONT ❘ SAS FRÉMONT AFFÛTAGE ❘ C’est en 1990 que Didier Frémont se lance dans l’aventure entrepreneuriale en créant une entreprise spécialisée dans l’affûtage et la fabrication de lames et outils de coupe.

,

Web pour améliorer la visibilité de l’entreprise. « Aujourd’hui, cette présence digitale est vitale. Le site permet d’obtenir en moyenne un nouveau contact par semaine.

« Nous observons que ces évolutions , ajoute

« le savoir-faire artisanal doit s’adapter aux évolutions

SARTHE

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A

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CTUALITÉS SARTHE


Bien préparer et optimiser sa retraite… ce qu’il faut anticiper

montant

La CMA et Sogec Groupe, partenaires du dispositif, ont accueilli quatorze chefs d’entreprise, conjoints collaborateurs ou associés, inscrits au Répertoire des Métiers, et salariés qui veulent anticiper leur départ à la retraite et l’optimiser. La journée du 9 mai a permis d’évoquer la vue d’ensemble des régimes de retraite.

❘S’y retrouver dans le paysage abstrait de la retraite ❘ Récu-pérer l’information relative à ses droits acquis ❘ Lire et comprendre son relevé de carrière ❘

mesure de les prouver ❘ Connaître votre date de départ au plus tôt ❘ Calculer sa retraite et actualiser son calcul ❘ La liqui-dation de ses droits, une course de fonds et un parcours du combattant.

O

! ❘ Introduire une ré-flexion sur la façon de cotiser ❘ Racheter des trimestres ? ❘ Pour qui et quand ? ❘Est-ce vraiment opportun ?

❘ Cession avec phase d’accompa-

ou au contraire, souhait de poursuivre une activité (identique ou nouvelle)… com-ment adapter le départ à ses objectifs ? ❘Quels sont les enjeux de la date de départ que je choisirai ? ❘ Dissocier la liquida-

activité ? ? Quelles limites ? ❘ Prendre

progressivement sa retraite ? C’est pos-sible ? À qui cela s’adresse-t-il ? ❘ L’aide au départ en retraite ❘ La convention de tutorat ou comment faciliter l’accompa-gnement de son repreneur.

AGENDA

La Chambre de Métiers vous donne rendez-vous dans le Forum, sur une espace de 100 m² pour vous présenter les formations préparées dans les Centres de Formations Métiers de bouche, fleuriste, coiffure et bâtiment.

Destination apprentissage…5 jours ponctués d’animations réalisées par les apprentis et leur professeur/formateur. Mieux comprendre la formation par alternance.Informations et conseils sur vos projets d’apprentissage ou recrutement d’apprentis vous attendent dans le Forum du Parc des Expositions.

i Christelle Langlais | | clanglais@

artisanatpaysdelaloire.fr

i Christian Guillard | | cguillard@

artisanatpaysdelaloire.fr

❘ Cabinet de conseil indépendant, spécialisé sur l’expertise retraite ❘Créé en 2010 à l’initiative d’un groupe d’expertise-comptable, Sogec Groupe compte 5 experts retraite et 4 gestionnaires spécialisées, issus de caisses de retraite. L’exper-tise retraite avec une spécialisation « dirigeants d’entreprises ». 450 bilans retraites

La retraite, un sujet plus complexe pour les dirigeants

La CMAR 72 partenaire du concours régional du meilleur boucher E.Leclerc de France

Jeudi 12 mai dernier, le laboratoire boucherie de l’URMA Centre de Formation Sarthe a gracieusement été mis à disposition de la Socamaine pour l’organisation du concours régional du meilleur boucher E.Leclerc de France. 22 candidats des centres E.Leclerc de

régional. Lors de cette épreuve, les candidats ont exécuté un ensemble d’opérations techniques de découpe et de préparation sur deux types de viande (carcasse

parage…), et ont notamment dû estimer « au jugé », le poids d’un rosbif, d’un

jour, ont permis quant à elles d’évaluer les connaissances fondamentales

candidats, leurs capacités à suggérer des conseils culinaires, à répondre à un client…

Ludovic Hermès, boucher au Centre Leclerc d’Allonnes, vainqueur de cette épreuve, défendra son titre pour le concours national qui se tiendra

« Meilleur Boucher E.Leclerc », en partenariat avec de nombreux CFA régionaux, le Mouvement E.Leclerc souhaite valoriser un métier d’expert qui exige une

excellence opérationnelle et, qui, en 2016, propose toujours de nombreux débouchés.

ENTREPRENEURS,

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grâce à des prêts spécifi ques et à des services conçus spécialement pour s’adapter à votre activité.

BANQUE POPULAIRE DE L’OUEST - Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable régie par les articles L512- 2 et suivants du code monétaire et fi nancier et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux Établissements de Crédit. Siège social : 15, boulevard de la Boutière -

CS 26858 – 35768 Saint-Grégoire CEDEX. 549 200 400 RCS Rennes - code APE 6419Z - FR 49549200400 - activité annexe : société de courtage d’assurance, immatriculée au registre des intermédiaires d’assurance sous le n° 07 003 380 CCP Rennes 2 - 42K - Adresse Swift : CCBPFRPP

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CTUALITÉS SARTHE portraitS


Au cœur de la Flèche

Reprendre un commerce à tout juste 20 ans reste un vrai

relevé par Nicolas Tourmente en 2013 avec la boutique de fleurs « Au Comptoir fleuri », à La Flèche. « La loca-lisation du commerce dans une ville dyna-mique, avec des loyers plus modérés que dans les métropoles, me paraissait être un bon compromis », argumente le jeune

aide au lancement de la Région des Pays

de 40 m2, on retrouve bien entendu des fleurs, mais également d’autres produits

comme des cache-pots, des éléments de décoration, des bouquets exotiques ou encore des parfums d’ambiance. Son chiffre d’affaires est en croissance constante grâce à une clientèle multi-gé-

Une passion depuis l’enfanceAu quotidien, Nicolas Tourmente tra-vaille seul la plupart du temps. « Pour les pics d’activité (fêtes des mères, Noël, Saint Valentin, mariages…), je peux être amené à recruter des personnes en contrat à durée déterminée. Je fais aussi régulièrement appel à des stagiaires pour m’aider, mais

aussi pour les former au métier. » Devenir fleuriste indépendant était en tout cas une évidence pour Nicolas, titulaire d’un CAP et d’un Brevet Professionnel de fleuriste. « Mes parents étaient commer-çants. Depuis mon enfance, j’ai toujours aimé ce milieu et en particulier le contact, le sens du relationnel que l’on développe avec la clientèle. »

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| Nicolas Tourmente | |

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PAS DE DOUTE, DANS LA SARTHE, IL Y A DE BONS ARTISANS BOUCHERS CHARCUTIERS TRAITEURS !

Gary Chaslin, -

gnon du Goût. Sélectionné pour son savoir-faire, ses valeurs et son dynamisme, il est depuis le 1er avril, le premier artisan consacré à Mézières-sur-Ponthouin et le 6e dans le département. Le 1er

intronisation, ainsi que le premier anniversaire de sa boutique, Gary Chaslin, avec sa femme Émeline, nous

a accueillis dans sa boucherie située 49 rue de la 2e-DB. Au programme, remise de la charte des Compagnons du Goût, dégustation de spécialités de saison… Convi-

Il est le premier artisan boucher charcutier à se distinguer à Nogent-le-Bernard.

Damange nous a invités dans sa « Boucherie Cordelé » située 7 place de l’Église à Nogent-le-Bernard. Remise de la charte des Compagnons du Goût, dégustation de spécialités de saison…

QUI SONT LES COMPAGNONS DU GOÛT ?Depuis 1997, les Compagnons du

i www.compagnonsdugout.fr

rtisansLE MONDEDES

Tél : 06 22 69 30 22

Tél : 06 10 34 81 33

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A CTUALITÉS PAYS DE LA LOIRE

LE PRIX STARS & MÉTIERS 2016 EN PAYS DE LA LOIRE

À ce jour, plus de 80 entreprises arti-sanales ont été mises à l’honneur en tant que lauréats régionaux et/

ou nationaux du Prix Stars & Métiers. Cette année, ils sont quatre lauréats régionaux

■ Innovation technologique (mise en œuvre de nouveaux produits ou procé-dés technologiques de production ou de

Les Rhums de Ced (44).

■ Stratégie globale d’innovation (pré-sence de l’innovation dans tous les do-maines de l’entreprise – organisationnels,

de la SAS Fremont Affûtage (72).

■ Management des ressources hu-maines (savoir-faire de l’entreprise, for-mation, transmission du savoir, gestion motivante des salariés, organisation du travail, management participatif, res-

Ambulance Côte de Lumière (85).

■ Dynamique commerciale (orien-tations de développement, résultats économiques obtenus, pertinence des

Eurl Atelier du Siège (44).

Le prix Stars & Métiers récompense les chefs d’entreprise artisanale pour leur exemplarité et leur réussite en matière de stratégie globale d’innovation, de management des ressources humaines, d’innovation technologique et de dynamique commerciale.

Étape Silver Éco DES CLÉS POUR SE DÉVELOPPER DANS UNE FILIÈRE PROMETTEUSEAttractive, la région des Pays de la Loire est impactée par le vieillissement de la population et doit anticiper ce profond changement sociétal. Les besoins et les modes de consommation sont sources de nouveaux produits et services. Ils constituent une opportunité de développement pour les entreprises artisanales. Depuis 2015,

la Chambre de Métiers et de l’Artisanat se mobilise, avec la CCIR et la Chambre Régionale de l’Économie Sociale et Solidaire, pour accompagner les entreprises et les territoires,

CAMPAGNE DELUTTE CONTRE LESDISCRIMINATIONSÀ L’EMBAUCHE

Si elle tend à s’estomper, la discrimination à l’embauche reste

égale, le nom et l’origine peuvent obliger à envoyer 4 fois plus de CV pour décrocher un entretien. Le Gouvernement lance une campagne de sensibilisation basée sur le slogan

TRENTE MESURESPOUR REBOOSTERL’APPRENTISSAGE

Le Conseil Régional veut promouvoir l’apprentissage, attirer les jeunes et inciter les entreprises à accueillir davantage d’apprentis. Ce plan ambitionne également d’agir sur les questions d’hébergement, de recherche ou de rupture anticipée de contrats d’apprentissage, d’orientation et

4,6 millions d’euros y seront consacrés.

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25 APPRENTISAU SÉNAT

En avril, 25 apprentis issus des Centres de Formation ont participé aux Rencontres Sénatoriales de l’Apprentissage. Outre une visite du Sénat, les jeunes ont participé à différentes tables rondes sur le thème du numérique et des nouvelles technologies, en présence des présidents du Sénat et de l’APCMA.

inous découvrir votre entreprise et

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PAYS DE LA LOIRE


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bon à savoir

Comment procéder ?Embaucher un apprenti, c’est mettre à disposition les moyens nécessaires pour favoriser sa réussite à l’examen et lui transmettre un savoir-faire qui en fera demain un artisan. Nos conseillers peuvent vous aider dans vos démarches po ur recruter et rédiger le contrat d’apprentissage.

Puis-je devenir maître d’apprentissage ?Oui dès lors que vous avez plus de trois ans d’expérience dans l’activité en relation directe avec le diplôme préparé par l’ap-prenti ou deux ans, si votre diplôme est le même que celui préparé par l’apprenti.

Quelles sont les aides ?■ Aides de l’État❙ Pour les entreprises de moins de onze

l’année) pour les apprentis mineurs.❙

sée par la Région aux entreprises qui n’avaient pas d’apprenti au 1er janvier de l’année précédente ou qui prennent des apprentis supplémentaires.

■ Aides de la Région❙

année de formation ainsi qu’une aide pour la professionnalisation des maîtres d’apprentissage.

■ Exonérations et crédits d’impôt

UNE DÉMARCHE PARTICIPATIVE AU SERVICE DES LIGÉRIENS ET DU DÉVELOPPEMENT LOCAL■ L’économie de proximité représente 77 % des entreprises ligériennes et plus de 60 % des emplois de notre région. Ce pilier de notre économie mérite toute notre attention. La Chambre de Métiers et de l’Artisanat, en collaboration avec la CCIR, la Chambre d’Agriculture Régionale et la Chambre Régionale de l’Économie Sociale et Solidaire, s’engage pour développer des actions d’ici les cinq prochaines années.

■ « Maintenir et développer les services de proximité pour répondre aux besoins des populations. » Ce premier appel à projets, lancé en novembre 2015, auprès des acteurs

transformation collectif aux Essarts (Vendée), un projet de développement d’un lieu de multi-services de proximité en milieu rural sur la Communauté de Communes de la Région de Pouancé-Combrée (Maine-et-Loire) et un projet de création d’une épicerie associative de centre bourg à Nozay (Loire-Atlantique).

PEINTRES ÉCO RESPONSABLES EN PAYS DE LA LOIREL’activité générée par les

bâtiment a un impact direct sur l’environnement notamment dans les réseaux d’eaux usées et/ou pluviales. La majeure partie des sources polluantes provient du nettoyage des outils (rouleaux, brosses et pinceaux) ayant servi à effectuer des travaux de peinture. En effet, les eaux de lavage rejetées provoquent des nuisances et contribuent à la pollution du milieu naturel. La Chambre de Métiers et de l’Artisanat s’est mobilisée, aux côtés de la CAPEB et de la FFB, pour négocier auprès de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, une aide

de s’équiper de machines à laver les rouleaux et les brosses. Vous voulez devenir Peintre Éco responsable et réduire les impacts de votre activité

et votre organisation professionnelle vous accompagnent pour constituer votre dossier de demande d’aide. Cet

du montant HT vous permettra de

brosses, de valoriser l’image de votre entreprise auprès de votre clientèle et également de réduire vos impacts sur l’environnement.

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CTUALITÉS PAYS DE LA LOIRE

Élections Chambres de Métiers et de l’Artisanat du 4 au 14 octobre

À quoi sert votre Chambre de métiers et de l’artisanat et pourquoi voter ?Les Chambres de Métiers et de l’Artisa-nat sont administrées par des artisans élus pour cinq ans, avec une tutelle ad-

Préfets de Région.La Chambre de Métiers et de l’Artisanat

❙

❙ soutenir le développement économique des entreprises artisanales et des mé-

❙

❙ organiser l’apprentissage dans le sec-

❙ être autorité compétente en matière

❙ favoriser la promotion professionnelle des chefs d’entreprise et des salariés du secteur.

■ Son fonctionnement en Pays de la Loire❙ La Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Pays de la Loire compte cinq délé-

Mayenne, Sarthe et Vendée.❙ L’assemblée générale de la Chambre de métiers et de l’artisanat des Pays de la

get et approuve les comptes. Elle désigne en son sein un président, les membres du Bureau et des commissions chargées de mettre en œuvre les orientations qu’elles

Dans trois mois, se dérouleront les élections des représentants dans les Chambres de

entendre la voix de la Première Entreprise de France. Du 4 au 14 octobre prochain vo us élirez des représentants qui, comme vous, ont l’envie d’entreprendre et de

voter, mieux vous défendrez vos intérêts auprès des pouvoirs publics et plus l’artisanat pèsera dans les décisions prises au niveau national, régional et départemental.

Quelques chiffres

Nombre d’élus à la Chambre

de Métiers et de l’Artisanat des Pays

100Nombre d’élus

au sein de chaque 25

QUI MIEUX QU’UN ARTISAN POUR DÉFENDRE LES ARTISANS ?Elections aux Chambres de métiers et de l’artisanat

114

2016

OCTOBRE

OCTOBRE

DU

AU

ER

elections.artisanat.frPour plus d’informations, rendez-vous sur

#artisansvotons

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PAYS DE LA LOIRE


❙ Les délégations départementales dé-signent, elles aussi, un président, un conseil de délégation composé de 6 élus

en cohérence avec celles de la Région.

Élections à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat : mode d’emploi■ Qui voteSont électeurs, tous les chefs d’entre-prise inscrits au Répertoire des métiers au 14 avril 2016 inclus ainsi que les conjoints mentionnés à ce même réper-toire. La liste électorale est consultable à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat et en préfecture.

■ Qui est candidat aux électionsDes artisans inscrits au Répertoire des métiers sur le département siège de l’en-treprise et ayant deux ans d’inscription minimum au RM, à la date de clôture du scrutin c’est-à-dire au 14 octobre 2016.■ Type de scrutinScrutin de listes à la proportionnelle à un tour.■ Comment et quand voterUn kit de vote vous sera adressé person-nellement, par la poste.

❙

❙

❙ une enveloppe pré-affranchie à l’adresse de la préfecture de votre département.

Le vote s’effectue uniquement par cor-respondance. Vous disposez d’un seul suffrage pour élire à la fois les membres de la délégation de votre Chambre de Métiers et de l’Artisanat et de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Région.

Vous votez pour une liste entière. Vous ne pouvez ni ajouter, ni supprimer, ni rempla-cer aucun candidat sur les listes. À défaut, votre vote sera considéré comme nul.Vous placez votre bulletin de vote dans l’enveloppe électorale fournie à cet effet.

Vous inscrivez au dos de l’enveloppe d’acheminement de votre vote, votre nom et prénom, votre catégorie d’acti-vité (alimentation, bâtiment, fabrication, services) et vous apposez votre signature.Postez l’enveloppe pré-affranchie au plus tard le 14 octobre, le cachet de La Poste faisant foi.

■ Date de clôture du scrutin14 octobre 2016 à minuit.

LES LISTES, PARITAIRES, SERONT SOUMISES AU SCRUTIN À UN TOUR, POUR UNE RÉPARTITION DU COLLÈGE DE REPRÉSENTANTS EN 4 CATÉGORIES : ALIMENTATION, FABRICATION, BÂTIMENT ET SERVICES

ENVELOPPE T À POSTER AU PLUS TARD LE 14 OCTOBRE (CACHET DE LA POSTE FAISANT FOI)

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Bulletins collèges

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Bulletins collèges

LISTES PARITAIRES

Bulletinsde vote

Enveloppe T

POURQUOI EST-CE IMPORTANT DE VOTER POUR VOS REPRÉSENTANTS ? Les artisans que vous allez élire sont proches de vous et connaissent la réalité du terrain.

de l’Artisanat pour vous accompagner de la création à la reprise de votre activité. Ces élus vous représenteront et auront à coeur de défendre vos intérêts au quotidien pour les cinq ans à venir. Pour plus d’informations, rendez-vous sur ELECTIONS.ARTISANAT.FR #ARTISANSVOTONS

Action CAPEA

Depuis 2013, la CMAR 72 propose un dispositif, CAPEA Numérique, forte-ment plébiscité par les artisans. Vous

n’y connaissez pas grand-chose sur le nu-mérique et le Web 2.0, l’usage professionnel des réseaux sociaux reste compliqué, vous pensez que ça prend trop de temps pour ce que ça sert… Et pourtant vous constatez que vos clients changent leurs habitudes, et bien souvent ce sont eux qui vous demandent comment vous trouver sur ces réseaux sociaux. Dans les entreprises artisanales, souvent chahutées par ces changements, le chef d’entreprise, seul aux commandes, a là de véritables opportunités de business, de transformation du bouche-à-oreille numé-rique en CA. Clairement, pour un entrepreneur, il n’est plus réellement question de savoir si c’est bien ou pas, la question est « Mes clients

En novembre 2013, le premier dispositif était lancé avec dix artisans sur l’île de Noirmou-tier. En 2014, la Sarthe emboîtait le pas avec quatorze entreprises artisanales. Et depuis, nous en sommes à seize dispositifs mis en place sur la région Pays de la Loire. Il faut rap-peler que le programme est né d’une réflexion

chose de parfaitement adapté aux besoins

des artisans qui découvrent, comprennent et surtout mettent en place concrètement dans

temps de crise, les artisans se doivent de saisir les opportunités qu’offrent les outils

Aucun pré-requis nécessaire pour faire des prouesses dans ce monde connecté. Vous

presque 80 % des coûts du dispositif. On ne

d’une approche du numérique en fonction des besoins des apprenants.

ACCESSIBILITÉ

DES ERP*

Continuez à déposer vos agendas d’accessibilité (Ad’AP). Plus de 6 mois

du 26 septembre 2015, il est toujours possible de déposer un Adap. Pour autant, cette dynamique n’a malheureusement pas échappé à certains individus peu scrupuleux qui n’hésitent pas, au nom d’une accessibilité qu’ils méconnaissent, à démarcher des gestionnaires ou exploitants d’ERP principalement de petits établissements, en utilisant les leviers de la peur et de la menace

ou autres subterfuges (comme proposer une aide pour refaire un dossier par l’administration…) pour vous inciter à accepter les services qu’ils proposent.

*Établissement recevant du public.

i Correspondante accessibilité de la Sarthe | Lise Viroulaud | Direction Départementale des Territoires | [email protected]

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Pour en savoir plus sur les Compagnons du

STAGE LONG « JE CRÉE JE REPRENDS UNE ENTREPRISE » Trente jours de formations collectives et d’ateliers pratiques : soit 210 heures

sur 30 journées de 7 heures réparties sur une période de 6 semaines consécutives.

Du 18 mars au 29 avril dernier, treize porteurs de projet en création ou reprise, demandeurs d’emploi ont participé au stage long JCJRE. Parmi les projets institut de beauté, peintre, confection de

Quels sont les objectifs du stage long JCJRE❘ Établir le diagnostic complet d’une entreprise à créer ou à reprendre sur les plans humains,

commerciaux et concevoir un plan d’action pour le démarrage.❘ Constituer un dossier complet réunissant l’ensemble des éléments nécessaires à la présentation de son projet à différents partenaires.

Chaque stagiaire passe devant un jury pour présenter et défendre son projet.

i du 2e semestre 2016.

spécialisé dans le développement des entreprises artisanales sarthoises | [email protected]

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F ORMATION SARTHE services


14

Apprentis bouchers et boulangers

BP boulangers et bouchers 2e année ont participé à un séjour à Paris dans le but

-tecture et lieux touristiques (Tour Eiffel, les catacombes, le cimetière du Père Lachaise, place de la République et place Vendôme, l’opéra, Montmartre, croisière sur la Seine…). L’occasion également de s’ouvrir au monde du spectacle en assis-tant à la représentation d’un jeune duo d’humoristes et d’aller à la rencontre de professionnels des secteurs de la bou-langerie et de la boucherie. Rencontres qui ont donné lieu à des échanges in-

téressants et ont permis pour l’un des apprentis bouchers de décrocher une promesse d’embauche. Ce séjour était organisé par les enseignantes d’ouver-

Véronique Penvern accompagnées par Adrien Bazoge enseignant de pratique en boulangerie. La Grande Boucherie, entreprise de John Gillot, située bou-levard Voltaire, nous a accueillis avec beaucoup d’enthousiasme. John Gillot a su transmettre à tous, bouchers comme boulangers, l’amour de son métier. Il emploie actuellement trois anciens ap-prentis BP de notre CFA.

Intervention des professionnels de la boucherieRENCONTRE ENTRE LES BP BOUCHERS FORMATION INITIALE ET FORMATION CONTINUEUn groupe d’apprentis de la formation initiale et d’adultes de la formation continue a échangé sur les pratiques des coupes, sur la présentation en vitrine et sur le rendement en présence de 3 professionnels, des 2 formateurs de pratique et de Wardat Destouches, formatrice en gestion du CFA.

PORTES OUVERTES DU CFAsont venus découvrir,

formateurs et des apprentis présents, sur le métier qu’ils

l’apprentissage en général. Cette journée placée sous le signe du développement et des échanges a été une pleine

réussite pour les 26 enseignants, les 14 administratifs et les 24 apprentis en démonstration. Tous les « futurs apprentis » ont été

inscrits sur la base informatique du CFA qui enregistre aussi les demandes des entreprises. Début mai, 327 jeunes et 199 entreprises sont en recherche

i ❘ Laurence Marais ❘ ❘ [email protected]

Du 8 au 12 septembre 2016, les apprentis du CFA seront présents pendant la Foire du Mans

Marie SINEAU – MC Pâtissière

23 ans et

parcours pour

apprentie« Je me suis lancée dans les études jusqu’à l’obtention du Bac

préparation d’éducatrice spécialisée ». L’encadrement scolaire a toujours encouragé Marie Sineau à poursuivre ses études mais sa passion pour le milieu « culinaire » prend le dessus. Pendant son temps libre, Marie participe à des stages en pâtisserie et chocolaterie qui la conforte dans son projet. Elle met un terme à son année de préparation d’éducatrice et se lance dans l’apprentissage. Elle enchaîne les succès avec l’obtention de son CAP Pâtisserie, CAP Boulangerie, et actuellement en cours de Mention complémentaire Pâtisserie Chocolaterie Glacerie

« Je n’avais pas connaissance de l’apprentissage jusqu’à ma rencontre avec David Lambert, artisan pâtissier chocolatier à

Un point commun qui les réunit puisque David Lambert était dans un tout autre domaine avant de devenir l’artisan qu’il est aujourd’hui… c’était comme conseiller à la création d’entreprise à la Chambre de Métiers de la Sarthe que nous l’avons connu. Sa passion pour la boulangerie-pâtisserie chocolaterie

éveillé aujourd’hui. Comme lui, Marie a trouvé sa voie et s’épanouit dans son métier. « Je projette de participer à la mobilité européenne pour approfondir mes connaissances et découvrir d’autres méthodes de

ma propre entreprise et pourquoi pas transmettre mon savoir-faire en tant que formateur. »

A PPRENTISSAGE SARTHE

15


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Élections aux Chambres de métiers et de l’artisanat

Qui mieux qu’un artisan pour défendre

du 1er au 14 octobre

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RETROUVEZ DANS CE NUMÉRO TOUTE L’INFORMATION DE VOTRE CMA

p. 12 r« Je Crée Je Reprends une Entreprise » p. 14actualitéBien préparer et optimiser sa retraite, ce qu’il faut anticiper P. 6

événement

rencontre en « Terrain connu » P. 4

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17

Mode d’emploi

JURI-PRATIQUE RUBRIQUE RÉALISÉE PAR SAMORYA WILSON

Outil de management pour l’employeur, les chèques vacances permettent à leurs

peut permettre de gagner en visibilité.

Tous les salariés et les travailleurs

indépendants peuvent en bénéficierLe chèque vacances est accessible à l’ensemble des salariés en CDI, CDD ou apprentissage. Depuis l’ordonnance

aux gérants d’entreprise de moins de

vailleurs indépendants et à leurs ayants droit. Dans les petites entreprises, l’em-ployeur a la liberté de décider d’attribuer ou non des chèques vacances à ses salariés et à leurs ayants droit. Mais il doit passer un accord avec les repré-sentants du personnel si l’entreprise en possède. À défaut, il lui appartient de décider seul des critères d’attribution (objectifs et non discriminatoires) en in-

montant du chèque doit être plus élevé pour les plus petits salaires.

Des exonérations de charges pour

l’entrepriseLes chèques vacances sont conjoin-

ployeur. La part versée par l’employeur ouvre droit à des exonérations de charges (excepté la CSG, la CRDS et le

(1).

rations, la contribution de l’employeur

rieures). Ces pourcentages sont majo-

Se faire payer en chèques vacances

Vous gérez un commerce et souhaiteriez accepter les paiements par chèque va-

tion avec l’ANCV (Agence nationale pour les chèques vacances). La demande, gratuite, se fait en ligne. L’organisme

votre conventionnement acquis, lorsque vous vous ferez payer en chèques va-cances, vous pourrez en obtenir le rem-

voyant le bordereau de remise à l’ANVC

le montant des chèques vacances pré-

sont majorés si vous oubliez d’envoyer les bordereaux avec les chèques.(1) Article L 411-9 du Code du tourisme.

PROLONGATION DE LA DÉDUCTION D’IMPÔT EXCEPTIONNELLE

ou la déduction exceptionnelle de 40 % (sur l’IS ou l’IR selon le régime d’imposition choisi) en faveur de l’investissement, mis en place depuis le 15 avril 2015 pour inciter les entreprises à réaliser des investissements productifs, va être prolongé jusqu’au 14 avril 2017 (1). Les investissements qui ouvrent droit à déduction concernent

de fabrication ou de transformation, la manutention, l’épuration des eaux et assainissement de l’atmosphère, la production de vapeur, de chaleur ou d’énergie, les logiciels lorsqu’ils sont indissociables d’un matériel lui-même éligible, ou lorsqu’ils contribuent aux opérations industrielles de fabrication et de transformation, les installations, équipements, lignes et câblages

BASE-100 20160412

IMPAYÉS DE MOINS DE 4 000 € : PROCÉDURE SIMPLIFIÉE

qui plombent la gestion de l’entreprise, le décret n° 2016-285 du 9 mars 2016 pris en application de la loi Macron précise les

recouvrement des créances inférieures er juin 2016, il est

possible de saisir directement un huissier de justice qui sera autorisé à établir un titre exécutoire après consultation du débiteur sans passer par un tribunal.

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1.

2.

3.

Questions/Réponses

18

lui permettre de compenser partiellement la perte de revenu.

Quelle prise en charge en cas d’accident de travail ?

tions de santé que les salariés du ré-gime général en cas de maladie, en cas d’accident de travail, la prise en charge d’un artisan diffère. Pour lui, l’accident du travail est traité comme une maladie. Les frais médicaux lui seront donc rem-boursés par l’organisme conven-tionné par le RSI qu’il a désigné lors

privée etc.). Lorsque l’acci-dent se traduit par un arrêt, il aura droit à des indemni-tés journalières classiques. Ces indemnités visent à com-penser la perte de revenu en fournissant à l’assuré un re-venu de remplacement à peu près équivalent à la moitié du revenu professionnel des trois dernières années.

À quelles conditions peut-on obtenir des indemnités journalières ?Pour percevoir les indemnités journalières

depuis au moins un an au RSI. Vous devez aussi être à jour de toutes les cotisations

de travail. L’accident doit être déclaré

e du revenu moyen des trois dernières années. Au 1er

de revenu annuel (plafond an-nuel de la Sécurité Sociale),

l’inverse en cas de faibles revenus, soit en dessous de

à aucune indemnité. Par ailleurs, il existe un délai

en cas d’hospitalisation. Ce délai ne s’ap-plique pas lorsqu’il s’agit d’un nouvel arrêt après un accident. Bien entendu, il reste possible d’accéder à une meil-leure protection en souscrivant à une assurance privée.

Quelles conséquences en cas d’incapacité ?Lorsque l’accident de travail entraîne une incapacité physique par la suite, le RSI pourra vous verser une pension dès lors que le médecin de la caisse re-connaît votre invalidité. Le montant du minimum de chaque prestation est re-valorisé au 1er

Au 1er

pour la pension d’invalidité totale et dé-

tion de l’invalidité.

URI-PRATIQUEJ


RESPONSABILITÉ PÉNALE D’UN DIRIGEANT D’ENTREPRISE DE BTPLe gérant d’une entreprise de BTP commet « une faute intentionnelle » lorsqu’il omet de souscrire une assurance décennale.

e chambre civile de la Cour de cassation dans un arrêt en date du 10 mars 2016. Cette faute détachable

la faute est liée à sa fonction, le dirigeant ne peut être poursuivi. Mais avec cette dernière décision, il devient clair que lorsqu’on dirige une entreprise de BTP, on se doit de souscrire une assurance décennale. À défaut, on risque

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TRUEFFELPIX

Vos droits

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Encadrement strict des charges pour les baux signés ou renouvelés après la loi PinelLe décret(2)

2014 pris en application de la loi Pinel -

rations et travaux que le bailleur ne peut pas demander au locataire. Ainsi, il in-combe au bailleur de prendre en charge les grosses réparations comme la ré-fection des gros murs et des voûtes, le rétablissement des poutres et des cou-vertures entières, celles des digues et des murs de soutènement et de clôture. Il en est de même pour les gros travaux de mise aux normes ou liés à la vétusté

-partient de faire les travaux d’entretien courant du local. Par ailleurs, le bailleur est tenu d’adres-ser à son locataire à la conclusion du

(4)

réaliser accompagné d’un budget pré-

entre les différents locataires d’un

même immeuble, en proportion des --

nées précédentes, en précisant le coût assumé. Ces informations doivent être communiquées au locataire dans un dé-

échéance triennale.

Liberté contractuelle partielle pour les baux conclus avant la loi PinelAvant le décret d’application de la loi Pi-

dans le contrat de bail, la répartition des charges liées aux travaux de répa-ration et aux taxes et impôts. Si cette libre répartition pouvait servir de base pour négocier le loyer, elle ne devait tout de même pas être disproportionnée au point de tout mettre à la charge du lo-cataire. En l’absence de précision dans le contrat, la loi et la jurisprudence ont établi certaines règles. Le propriétaire doit de servir à l’usage pour lequel elle a été

(5). Ainsi, les gros travaux d’entre-

tien et de réparation et ceux occasion-nés par la vétusté restent à la charge du bailleur. Il revient au locataire d’effec-tuer les menus travaux d’entretien cou-rant. Selon l’article 1754 du Code civil, ces réparations locatives désignées comme telles par l’usage des

-tures de boutiques, gonds, targettes, serrures, etc.En cas de désaccord, vous pouvez d’abord gratuitement saisir la Commis-sion départementale de conciliation des baux commerciaux, puis le TGI si la mésentente persiste. Ses coordonnées sont accessibles auprès de la préfec-ture du département où se situe la loca-tion litigieuse.

négocier les clauses de son bail com-

au commerce et aux très petites entreprises. (2) Article R.145-35 du Code du commerce. (3) Art. 606 du Code civil. (4) Art. L.145-40-2 du Code du commerce. (5) Art. 1719 du Code civil.

RUBRIQUE RÉALISÉE PAR SAMORYA WILSON

Dans le bail commercial, la répartition des charges et des travaux entre le bailleur et le locataire est encadrée par la loi Pinel de 2014 (1)

quoi en cas de réparation.


LA FIN DES SACS PLASTIQUE EN CAISSE

Ce sera donc à partir du 1er juillet 2016 que les commerçants n’auront plus le droit de distribuer des sacs plastique en caisse, À partir du 1er janvier 2017,

tous les sacs en matière plastique à usage unique seront interdits, à l’exception des sacs compostables en compostage domestique et constitués, pour tout ou partie, de matières biosourcées.

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ÉQUIPEMENTS DE SÉRIEConfort : direction assistée, porte latérale droite, airbag conducteur, ABS avec aide au freinage d’urgence, ESP avec aide au démarrage en côte, condamnation centralisée avec télécommande, vitres électriques, porte latérale coulissante, rétroviseurs électriques, dégivrage, siège conducteur confort, cloison de séparation, autoradio Bluetooth.

Grand confort : confort + climatisation, ordinateur de bord, miroir anti angle mort, prise 12 v dans l’espace de chargement, régulateur / limiteur de vitesse

CARACTÉRISTIQUESTECHNIQUESL x l x h : 6 198 / 6 848 x 2 070 x 2 527 / 2 786 mm

Longueur de chargement 3 733 / 4 383 mm

Hauteur intérieure : 1 798 / 2 048 mm

Largeur intérieure mini : 1 380 mm (1 080 mm roues jumelées)

Volume utile : 12,4 / 14,2 / 14,9 / 17 m3

Charge utile : 939 à 1 157 kg (3,5 t)

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Suspension AR à vide

Jusqu’à présent, la version dotée d’une transmission intégrale du Master n’était

GUILLAUME GENESTE

Cela fait plusieurs années que Renault, au travers d’une option au tarif, propose une version

4x4 de son Master, sous-traitée par le spécialiste allemand Oberaigner. Désormais, cette version élaborée sur la base des Master propulsion (à roues arrière motrices) est intégrée au tarif du constructeur et devient ainsi une version supplémentaire de la gamme.

Une transmission élaboréeC’est donc sur un Master propulsion (châssis-cabine ou fourgon) qu’Oberai-gner vient greffer une boîte de transfert à la sortie de la boîte de vitesses manuelle à six rapports montée en série. C’est elle qui permet l’envoi de couple vers les roues avant. Cette boîte de transfert comprend aussi un réducteur (gamme courte) per-mettant d’augmenter le couple moteur en sortie de boîte d’environ 40 %. À noter

sée en mode 4x2, facilitant ainsi l’arra-chement d’une remorque lourdement chargée, par exemple.

Taillé pour le franchissementLe Master 4x4 peut aussi recevoir en option un blocage du différentiel au niveau du pont arrière, renforçant encore sa motricité. La mise en route du mode 4x4 se fait simplement en appuyant sur le bouton au niveau du bloc de commande implanté dans la console centrale.La transmission 4x4 n’est pas la seule

Pour garantir de bonnes capacités de franchissement, le Master 4x4 reçoit aussi des suspensions surélevées (+ 65 mm à l’avant ; + 45 ou 58 mm à l’arrière selon la version) ; des tôles de protection ainsi que des pneus M+S (Mud & Snow). Cela lui permet d’affron-

craindre pour son intégrité mécanique.

De nombreuses versionsLa gamme est logiquement calquée sur celle des versions propulsion. Elle se compose de châssis cabine (simple ou double), en roues simples ou roues jume-lées, sur la base de deux empattements. En combinaison avec les trois longueurs de porte-à-faux arrière, les longueurs car-rossables varient de 2 434 à 4 840 mm. Les fourgons offrent quatre volumes utiles de 12,4 à 17 m3. Le Master 4x4 est

Sous le capot prend place le moteur 2,3 l

135 ou 165 ch.Les prix de ces Master 4x4 « 100 % »

tés. Cela étant, l’ancienne option était

devrait légèrement baisser compte tenu de l’intégration dans le process industriel de Renault. Sur la base d’un prix tarif de la transformation entre

4x4 devraient débuter aux environs de

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80 %des dirigeants de TPE

estiment qu’être patron est épanouissant.

Mais cela n’est pas sans impact sur leur qualité de vie et leur

bien-être. 1 dirigeant sur 4 constate que la

qualité des repas s’est dégradée, 1 sur 2 que

son sommeil s’est détérioré. 2 dirigeants

sur 3 sont plus stressés qu’avant d’être patron.

Près de 40 % disent ne pratiquer que peu ou pas de sport (84 % y renoncent faute de

temps). 2/3 constatent en outre que le temps

consacré à leurs proches (famille, amis)

est moins important qu’avant mais c’est à

eux qu’ils se confient en cas de problème

(76 %).

Source : étude American Express - Opinion Way, réalisée

par téléphone du 26 février au 1er mars 2016 auprès d’un

échantillon de 506 patrons de TPE, représentatifs

des TPE françaises.

Près de 2/3 des conjoint(e)s d’artisan du BTP travaillent tous les jours de la semaine dans l’entreprise. Un(e) conjoint(e) sur trois tra-vaille le week-end (33 % travaillent 6 à 7 jours

par semaine). Ils assurent pour beaucoup les responsabilités familiales en parallèle, voire une autre activité profession-nelle (26 %). Ce rythme soutenu crée un déséquilibre qui leur donne le sentiment de ne pas être assez disponibles pour leur famille et leur entourage (48 %). Les conjoint(e)s sont plus de la moitié (55 %) à se sentir souvent stressé(e)s. Le facteur de stress prédominant (57 %) est le poids de l’administratif et des contraintes réglementaires, suivi de près par le stress de l’arti-san, communicatif (54 %).Source : 1re enquête Capeb – IRIS-ST sur les conditions de travail et l’état de santé des conjoint(e)s d’artisan du bâtiment. Questionnaire en ligne auprès d’un panel représentatif de 529 conjoint(e)s de chefs d’entreprise arti-sanale, de 0 à 20 salariés, en février et mars 2016.

L’accès au crédit progresseAu 1er

leur accès au crédit qu’en 2015. Selon les chiffres de la Banque de France, près de 7 demandes de crédit de trésorerie sur 10 ont été acceptées à destina-tion de TPE (68 %, contre 63 % au T4 2015). Le taux d’accès aux crédits d’in-vestissement s’élève quant à lui à 82 %. Côté PME, 8 demandes de crédit de trésorerie sur 10 ont été acceptées, de même que 9 demandes de crédits d’in-vestissement sur 10. La demande reste stable : 7 % des PME ont demandé un

sont destinés à plus d’1 million de TPE/PME.

Source : Fédération Bancaire Française, Crédits aux TPE/PME, 15/04/2016

Éclaircie dans le bâtimentAprès 15 trimestres de baisse, l’activité de l’artisanat du bâtiment est repartie

à la hausse au 1er trimestre 2016 (+ 1 %), selon la Capeb. L’ensemble des corps

de métiers est concerné par la reprise.

L’e-commerce au beau fixeSelon la Fevad, l’e-commerce a progressé

de 14 % en 2015 en France. Le m-commerce et les places de marché continuent

de progresser. Croissance attendue du marché e-commerce en 2016 : + 10 %.

Création d’entreprise : ça repart

48 848 entreprises ont été créées en France en avril 2016, en hausse de 5 % par rapport à

avril 2015. Sur 4 mois (janvier à avril), la progression est de 5 % comparée à l’année

passée (source : AFE).

Un effet « Embauche PME » ?Au 1er trim. 2016, les embauches de plus d’1 mois hors intérim ont enregistré une hausse très marquée de + 8,2 % dans les entreprises de moins

de 20 salariés (vs + 2,3 % dans les entreprises plus grandes, chiffres Acoss).

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F OCUS MÉTIER

24


Une modernisation du métier-

vant. Parallèlement à la baisse du pouvoir d’achat, les attentes ont évolué. Fini le bouquet rond à bulle d’eau, place aux fleurs coupées. «

» Une tendance qui contribue à la modernisation des boutiques. « Avant, l’espace était séparé en deux avec a

devant le client. » À l’image des cui-sines ouvertes des restaurants, le professionnel n’a plus rien à cacher, il met en avant son savoir-faire tout comme la rigueur et la propreté de son établissement. Les compositions se transforment aussi au gré des modes et des envies. -

service de l’expression des émotions pour tous les moments impor-exemple plus moderne au niveau de la structure et de la couleur. »

La fleur victime de la crise la

Aujourd’hui, avoir 2 aux

»,la FFAF. En 2014, 6 entreprises sur 10 employaient de 1 à 2 salariés. Les arti-sans fleuristes recrutent fréquemment des jeunes en contrat d’apprentissage pour continuer à offrir un service de qualité à leurs clients. En 2015, plus de

qui a tendance à diminuer.

n’étaient

Vers un avenir florissant ?

« Adaptée à tous les goûts, les

» Pour sauvegarder la profession, la FFAF

souhaite que le niveau de diplôme minimum (CAP) soit un Prérequis à l’ouverture d’une bou-

tique. Un an après la création du label « Fleurs de France » par le ministère de l’Agriculture, les

artisans fleuristes continuent à privilégier le déve-loppement de la qualité et de la personnalisation des produits tout en recherchant de nouveaux ser-vices. « de retrait rapide en magasin et de systèmes de livrai-son express. Pour répondre aux nouveaux modes

des commandes Internet via un site person-nel, ou des commandes semi-automatiques

pour ceux qui veulent garder le lien avec les clients. Quoi qu’il en soit, il est important

d’assurer un suivi et d’envoyer une photo à l’acheteur avant la livrai-

son, pour concrétiser la vision »

Artisans fleuristes

FFAF

« Les clients reviennent aux valeurs sûres.

Ils choisissent leurs

le bouquet. » Eugène Hermitte

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25

OCUS MÉTIER

«Msaison, le 1er

», se félicite Jean-Pierre Lallemand, vice-pré-sident de la Confédération nationale des glaciers de France (CNGF). À travers l’Hexagone, mille professionnels se par-tagent le marché de la glace artisanale. Chaque Français consomme 6 litres de glace par an, loin derrière les Italiens et les Suédois*. Pour autant, le secteur de la glacerie artisanale offre de véritables opportunités d’emplois et d’évolutions. Près de 90 % des diplômés (CAP glacier fabri-cant) trouvent un emploi. « Constamment à la recherche de personnel, nous manquons

Moins en vogue et moins médiatique que celui de

cuisinier, pâtissier ou boulanger, le métier d’artisan glacier connaît une certaine ému-lation notamment grâce aux émissions télévisées. Art culinaire à part entière, la glacerie est un métier de plaisirs et de précision. Les professionnels entendent bien le faire savoir.

Une marque de qualitéDepuis juin, la marque « Glaces artisanales

boutiques et des commerces ambulants

charte qualité pour permettre aux consom-mateurs de s’y retrouver parmi la multitude de marchands et de pouvoir faire le choix de déguster une vraie glace artisanale, élaborée avec des ingrédients naturels (lait, œufs, crème, purée de fruits natu-rels ou fruits de saison). « Nos adhérents

les

qui ne travaillent pas avec des matières produits

ou du lait, loin de l’amour du geste et de la transmission. » Au-delà d’une simple

pousse les artisans glaciers à défendre un savoir-faire qui ne s’improvise pas et exige une expérience solide pour proposer des produits de qualité. « Notre travail a un impact sur la texture et le goût du produit

distinguer des marchands de poudre. » Les signataires de la charte s’engagent à travailler 90 % de produits entrants bruts dans le laboratoire, à utiliser les méthodes artisanales en matière de fabrication, à respecter la réglementation et l’hygiène ainsi qu’une façon de présenter les produits, à cultiver les goûts originels et authentiques.

Artisans glaciers

Pour se distinguer des « marchands de poudre », les artisans glaciers ont créé une charte Qualité et une marque. De quoi faire fondre de plaisir les amateurs de produits de qualité fabriqués dans les règles du métier.

« Nos adhérents sont confrontés, essentiellement sur les bords de côte, à des acteurs économiques qui

ne travaillent pas avec des matières premières nobles »,

vice-président de la CNGF


TémoignageXAVIER CATHALA, MAÎTRE ARTISAN GLACIER « LA MARTINIÈRE »« Mes trois établissements de l’Île-de-Ré portent la marque « Glaces artisanales de

se prétendent artisans alors qu’ils ne sont que des revendeurs de glaces. Je me suis immédiatement intéressé et impliqué dans

cette démarche de la CNGF qui évite la confusion

un glacier en connaissance de cause. »

iBien plus qu’une simple

P RESTIGE

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Activité à la pointe

L’hydroformage est une des activi-tés de l’entreprise, seul construc-

haute pression. Il permet de réa-liser des formes non démoulables en mobilisant jusqu’à 6 000 bar. « L’année dernière, il a représenté 40% du chiffre d’affaires car nous avons réalisé un gros projet pour l’aéronautique mais la plupart du temps, la part est moindre »,Michèle Dereims. En 2015, le CA de l’entreprise s’élevait à plus de 3 millions d’euros.

MICHÈLE ET PHILIPPE DEREIMS EQUIPEMENTS TRÈS HAUTE PRESSION

Constructeur d'équipements très haute pression, Hydroprocess a su, grâce à la qualité de ses produits et son adaptabilité, conquérir des marchés de niche. Maîtriser tout de A à Z et être à l’écoute de ses clients : tels sont ses secrets de réussite.

Du haut de gamme

HydroProcess travaille dans

alimentaire, automobile, nucléaire, sécurité militaire,

environnement, travaux publics… avec toujours la

la qualité. « Nous réalisons des machines sur-mesure

en fonction des cahiers des charges de nos clients. »,

explique Michèle Dereims, qui dirige l’entreprise aux

tionnement haut de gamme qui fait la différence.

« Nos machines sont très performantes, la preuve :

certains produits ne peuvent être réalisés qu’avec une

ChefCut® ! » ChefCut® est une machine de découpe

par jet d'eau pour les métiers de bouche.

« Nos machines sont très performantes, la preuve : certains produits ne peuvent être réalisés qu’avec une ChefCut®! »


L.TH

EETE

N-P

IXEL

IMAG

E

27

2006Création de l’entreprise

2008Dépôt de brevet pour ChefCut®

2010Dépôt de la marque ChefCut®

2012Création d’un réseau de distributeurs à l'international

2013Agrandissement de l'atelier de fabrication

2015Lauréat du prix Stars & Métiers dans la catégorie Innovation technologique.

Une conception de A à Z

Alors que Michèle Dereims s’occupe du

son mari est directeur technique. Ingénieur

Z, jusqu’aux commandes numériques et aux logiciels. En tout, l’entreprise compte 9 per-sonnes dont 4 techniciens qui effectuent le montage des machines, l'installation et la maintenance. « Nos machines sont comme des automobiles, elles nécessitent un entre-tien régulier. »

Chefcut®, le best-seller

Si les gérants ont souhaité dévelop-per ChefCut®, c’est avant tout pour mieux équilibrer l’activité avec un produit récurrent adapté à l’export. « Nous souhaitions aussi mettre la découpe par jet d’eau à la por-

tée des artisans des métiers de bouche. » Aujourd’hui c’est un vrai moteur pour l’entreprise. Pour

faire connaître ChefCut®, Michèle Dereims se rend à 5 ou 6 Salons pro-

fessionnels internationaux et nationaux par an. Elle y rencontre de futurs clients mais également des distributeurs potentiels, qui sont incontournables pour l'export.

Création du chocolatier Laurent Le Daniel, client d’HydroProcess.

Une croissance à l’export

Pour les dix ans de l’entreprise, HydroProcess va aussi fêter la

fabrication de la 100e ChefCut®. Elle exporte dans 21 pays

Allemagne... L’export a représen-té 30% du CA en 2014 contre 6%

en 2010. L'organisation repose

« Ils se chargent de l’installation, de la formation des clients et de

la maintenance de nos machines à l’étranger. Nous ne sommes

qu’une petite entreprise artisanale et n’avons pas les moyens d’ouvrir

des succursales partout où se trouvent nos clients ! »

La haute pression au service des artisans


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V IE D'ARTISANS

Élu Meilleur Apprenti de France 2006 dans la caté-gorie tapissier décorateur, Alexandre Logel a relevé

parents, artisans tapissiers. C’est donc dans l’entre-prise familiale (L’Empire, à Strasbourg) que le jeune homme a choisi de faire ses armes, puis ses preuves.

mon père, tapissier décorateur comme l’était également -

-lu à l’intégrer. » Dès lors, il coud, tapisse, rénove fau-teuils, canapés et têtes de lit. Et, pour chaque projet, donne le meilleur de lui-même.

entre copains. » Puis l’adolescent gravit, rapidement, les échelons. Sélections régionales, nationales…

Alexandre se

Luxembourg à Paris où il est reçu sous les ors de la République. Il se souvient aujourd’hui de cette «aventure », qui lui a donné l’occasion « de rendre un

était donc aussi [son] père » pour tout ce qu’il lui avait enseigné.Du haut de ses 29 ans, Alexandre n’a depuis chan-gé ni d’avis ni d’orientation. Précision du geste, exi-

jeune homme continue de rechercher l’excellence à chaque pas. « Notre métier recouvre une grande diver-

d’expérimenter, de progresser. » L’atelier de L’Empire est, plus que jamais, son laboratoire. Son territoire.

a connu une croissance exceptionnelle depuis sa nationalisation au début des années 2000. Plus de 6 000 jeunes en CAP, BEP et Bac Pro s’y inscrivent désormais chaque année, dans plus de 90 corps de métiers. Coup de projecteur sur deux lauréats

Alexandre Logel, Strasbourg (67)

« Hommage à mon maître d’apprentissage »

Meilleurs Apprentis de France


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à Colmar. Symbole de la transmission des savoir-faire, la famille Logel se met en scène sur le site Internet de l'entreprise.

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VIE D'ARTISANS DIX ANS APRÈS : QUE SONT-ILS DEVENUS ?

2006. Mélanie, 18 ans, a beau être toute jeune, elle n’en est pas à son premier coup de peigne lorsqu’elle intègre le concours des Meilleurs Apprentis de France. En troisième année de CAP coiffure à Anglet

de la passion, où se côtoie art de la coupe et soin du cheveu. Très vite, elle se distingue. Après deux médailles d’or aux sélections départementales et ré-gionales, Mélanie convainc le jury national de ses ta-lents lors d’une épreuve de chignon artistique orga-nisée dans la capitale. L’apprentie qu’elle est encore

Nous avions

» Lauréate de sa promotion, elle ressent alors cette « grande la reconnaissance du travail accompli ». Après ces premiers pas réussis, la route se poursuit. Le Brevet Professionnel en poche, la jeune femme décide de se lancer en indépendante et coiffe à domi-cile. Cent têtes, puis deux cents… Progressivement, sa clientèle s’étoffe. De quoi la convaincre d’ouvrir son propre salon à Cambo-les-Bains, tout près de Biarritz, voilà quatre ans. La coiffeuse accomplie de 28 ans s’accompagne

elles-mêmes lauréates du concours MAF, comme leur aînée. « Je les ai poussées à tenter le concours », explique-t-elle, « à s’engager dans cette expérience de

» Mélanie Calavia et ses pu-

compte bien garder ses protégées auprès d’elle, une fois leur formation aboutie.

Mélanie Calavia, Cambo-les-Bains (64)

UNE ASSOCIATION POUR ACCOMPAGNER LES ANCIENS MAF Créée en janvier 2016 à l’initiative de la Société MOF (Meilleur Ouvrier de France), l’Association des lauréats nationaux MAF (SnMAF) a pour vocation d’accompagner les anciens Meilleurs Apprentis de France sur plusieurs

le sentiment d’être « lâchés dans la nature ». C’est ce qu’explique le président de Après un MAF, on garde peu de contacts avec

». En outre, à la différence du concours MOF, le concours MAF souffre d’un certain manque de notoriété. « Il y a un vrai travail de communication

souligne Adrien Beaugendre. La SnMAF a donc pour but . L’association proposera ainsi à ses adhérents stages et formations auprès de MOF, pour les inciter à se perfectionner. À ce jour, le bureau de la SnMAF compte six membres, disponibles pour tout renseignement. L’adhésion coûte 15 euros.


Mélanie Calavia (à gauche) avec son modèle pour l’épreuve du chignon, lors du concours.

Inauguration par ses membres de l’Association nationale

Meilleurs Apprentis de France 2016.

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mélanie calavia

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Engagée en faveur de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), Hélène Valade en appelle à une meilleure reconnaissance

RSE est en passe d’être créé, spécialement destiné aux TPE et PME.

LMA : Quelles sont les missions de la plateforme RSE ?Hélène Valade : La plateforme a été créée il y a trois ans auprès du Premier

alimenter l’État sur les recommanda-tions en matière de responsabilité socié-tale des entreprises (RSE). Elle est com-

chercheurs, société civile, partenaires sociaux, institutionnels et économiques. Au sein de ce pôle économique, la CGPME et l’UPA sont bien représentées et très actives dans l’ensemble des tra-vaux de la plateforme. Ils font entendre

et sont apporteurs d’idées sur les propo-sitions que nous pourrions formuler.

LMA : Quelles actions sont menées pour les TPE-PME ?H. V. : Nous travaillons en ce moment sur un plan national RSE. Il comportera des éléments à destination des TPE-PME, au-tour de trois axes importants. D’abord, il

s’agira d’aider les artisans à mieux valori-ser ce qu’ils font déjà en matière de RSE, de manière à ce que cette reconnais-sance leur permette de se différencier. Nous avons ainsi lancé des travaux pour mettre au point un label RSE pour les TPE et PME. Nous allons travailler avec le Commissariat général au développe-ment durable (CGDD) pour le concevoir et le tester auprès des petites entre-prises. Deuxièmement, les petites entre-prises demandent à être davantage sen-sibilisées à la RSE, c’est pourquoi nous allons proposer des recommandations allant dans ce sens-là. Troisièmement, il convient de mieux tenir compte de l’an-crage territorial des petites entreprises, et donc de favoriser les initiatives qui per-mettent de les fédérer localement.

LMA : Un groupe de travail dédié aux petites entreprises s’est formé, quel est son objectif ? H. V. : Le thème des TPE-PME a été abordé dans le cadre d’un groupe de

-vité et développement durable, l’enjeu des TPE-PME ». Celui-ci a publié un rapport et des recommandations qui visent à synthétiser les arguments à la fois éthiques, stratégiques, éco-nomiques et humains permettant de convaincre de se lancer dans une dé-marche RSE, de mieux faire connaître les outils existants, et rendre plus tan-gible le lien entre RSE et compétitivi-té pour les TPE-PME. Les entreprises artisanales sont dotées de caractéris-

circuits courts etc. Mais elles n’ont pas toujours les moyens de formaliser des démarches RSE.

« Aider les artisans à mieux valoriser ce qu’ils font déjà en matière de RSE » BIO

1995-2005Directrice du département Opinion

publique de l’Ifop, puis du pôle Opinion de TNS Sofres

2005Fondatrice de la Direction du développement durable de la Lyonnaise des Eaux

2007

(Collège des directeurs du développement durable)

2014Directrice du développement

durable de Suez2015

Présidente de la plateforme RSE

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Hélène Valade


Présidente de la plateforme RSE, directrice du développement durable de Suez, vice-présidente du C3D.

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