NOS HOTES Le Roi de Suède est l'hôte de

1-ady Margaret Waterlow, en sa belle villa Monterey, à la Croix-des-Gardes.'

M. Rostand, vice-président du Comptoir National d'Escompte, et Mme Rosland, sont actuelle­ment nos tiùtes.

Sont descendus ; A l'hôtel Métropole : Mr et

Miss W. Myers, Mr et Mrs P.T. Moller, Mrs E. Endicott, Mrs E. Corbière, Mr et Mrs A, Hukins, Mr H.L. Orcutt, Miss D. Farrant, Mr, Mrs et Miss Boulton, Mr et Mrs Fawcett, Mr G.H. Robin-son, Mr S. Smith, M. et Mme de ßraun, Mme Pztong, Brig. Gén. el Mrs Leach, Dr et Mrs Brooks, Mr et Mrs de Pledge. "

.\ l'hôtel de Provence : Mrs S. Hamerslough, Miss H. Parley, M. et Mme P. Ostberg, Mr et Mrs A. Leventhal, Lady Bertha Egerton, Miss Major, Mlle Geor-,gette Méro, Mme M. Gudin, Mme T. Forti, princesse d'Aremberg, et MM. d'Arenberg, Mme Saiel, M. et Mme A. Chapuy, M. et Mme Jean Langer, Miss Rrauces Rowland.

' Au Grand-Hôtel : Mrs Harold *Se\vall, Mr Mühe, Com. Monta­gue Grahame White,. M. Florin, Mrs A. Johnson, Mr P. Arnold, Mr F. Bearman, M. et Mme de Montebello, M. M. Gengembe, M.' D. Kyriacopoulos, Mrs A. Millard, comte et Mrs Hensman, Mr et Mrs R.T. Cooke, M. P. Julio Mendez, M. L. Nikolans, Miss B. Wilson, Mrs A. Elliott, Dr et Mme D.C. Endl, Lady A. et Miss H. Neumann, M. C. He-nys, Mme et Mlles Saavedra de ÜUveri, M. G. Arton Davis, M. G. E. Shutter Davis, Mrs A. Da­vis, Mds M. Spencer, Mme B. Milch, Mlle A. Stokois.

A l'hôtel Gönnet : M. et Mme Spitzer, M. et Mme Fritz Garo, M. et iVlme J. Garcia del Rio, M. P. Richter, M. F. Masurel et fa­mille, M. Benz Bichsel, M. et Mme F. Royé, M. P. Liebensôhn, Mmes Buckner, Mme Rowland, .Mr J. Bromley, M. Ehrer, M. et Mme Mispelbulm, Mme H. Ri-dan, Mme "V. de Landeau, M. W. R.gerton, Dr B. Honig, M. et Mme G. Denavit, M. Dopflel, M. et Mme Ph. Wolfl, Mme Wechs­ler, M. P. Platet, M. et Mme

' Tomlinson, M. Dickerson, M. F. Packard, M. Audor et famille.

A l'hôtel 'Ma'jestic : M. Frost, M. et Mme W. Fraubos, Mr et ^Aîrs Richard Gai-lich, M. et Mme Gence, M. Gautrat, Mr et Mrs .Viae Goey, M. et Mme P. Hans-dorff, M. Erlich Hahn, Mr et Mrs Hirsch, Mme Hutchinson, M. A. Jaffe, Mr et Mrs Sidney Jeffries, Mrs Kayes, prince Ka-rinsky, Mme A. Kranders, Mr et Mrs James Lotery, M. 4.. Lu-guet, Mme Montbel, M. Mac Geagh, M. Lee Murphy, Mr el Mrs Mattew.

A l'hôtel Carlton : M. et Mme Moreau. Mr et Mrs Price, M. et Mme O'Neill, M. et Mme- A. Wordman, baron James de Roth­schild, M. et Mme Geo Dexter, Mr et Mrs J.B. Colm, M. et Mme Malcolm Mackellar, M. Henri l'eghin, M. Von Hahn, Mlle E. Schermannt, Mr H.A. Baskomb, Mr C. Taylor, M. de Souza. M. Alfred, Mr John Walk, Mr Mad­den, M. Ludwig Wagner.

A l'hôtel Bellevue : Miss D. Powniug. Mrs M. Powning, Mrs A. Perry, M. A. Delvaux.Dr .:. Le.' ch, M. J. Montfort, Baronne Höbe Celling, Mrs E. Weston, -Miss C. Gumming, Mr J. Irvine Miss H, Donnelley, Mrs C.'Burt Marshall, Miss Lowther, Lady ,\. Lov.'iher. Lord Woolavin.g-lon, Mr Pl Mr.» Waller E. Frew. Mr et Mrs R. IVIrrs, .Miss L. Reynolds. Mi.- n ivin-, Mrs M.L. Wilkpii-. M- I ; M' \l:iN-Wormser, Dr 1, IVii -• M- Mme A. de Bauer. Mr- .1. l'r.nirnpnl... Mr et Mrs Th. Donnelley.

T. S. F.

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II

LE THÉÂTRE

Le Songe dans les Etoiles

Pour que des œuvres méritoi­res soient satisfaites de la géné­rosité des grands, pour que les rares réfractaires aux beaux gestes soient entortillés avec science et art au point de détor-liller les cordons de leur bourse, M™" la duchesse de Vendôme avait demandé un grand gala et M. Georges Loiseau, qui sait gouverner sa muse, avait bâti un beau Songe dans les Etoiles.

Certes, les étoiles ne man­quaient point à la fête, depuis M'"" la comtesse de Ségur {alias Cécile Sorel), jusqu'à Boucot, le dernier triomphateur du Théâ­tre Edouard VU, en passant par des multitudes de constellations. C'était une voie lactée.

Les œuvres ont eu l'heureuse surprise de contempler une mé­tamorphose d'étoiles en jaunets. Les noKles dirigeants ont encore mesuré leur pouvoir à la fécon­dité des résultats.

M. Georges Loiseau fut accla­mé pour avoir allié la Poésie à une aussi noble cause. Les inter­prètes furent flattés d'un succès éclatant et le public sut bénir une heure délicieuse.

On a dit que c'était un peu mélancolique ; j'excepte la Bohè­me et M. et M"" Denis. Bien sûr, quand on évoque nos gloires lit­téraires, on ne trouve pas à tous les âges un Gourteline ; mais les yeux avaient une douce compen­sation, car on voyait apparaître mille réalisations gracieuses.

Les muses entouraient Apol­lon ; la Pleïade faisait escorte à Ronsard ; les plus jolis ^ sujets des Fables dansaient pour M""" de la Sablière et Jea;i de La Fon­taine ; les formes admirables rénovées par Fragonard, Wat­teau, Laurent, Grenze évoluaient avec art'; la Bohème,et les grands poètes de XLX"' siècle surgis­saient à, l'invite de Minii Pinson, et ce couple amoureux du xx" siècle's'extasiait de réminiscen­ces aussi flatteuses pour l'esprit français.

Mais en situant avec art ces richesses nationales, M. Georges Loiseau avait su établir une for­me merveilleuse et M. Georges' Capron avait campé ces Champs Elyséens dans le parc de Saint-Cloud.

Tout peuplé ses très modernes semblaient point des galops de Pég; gnardises des Faunes capripèdes, tout habillé de printaniers feuil­lages, de fleurs merveilleuses, de gazons verdoyants, ce- parc qui avait été tout à coup transplan-U: dans le hall du Casino Muni­cipal, apportait .tous les efflu-\es de l'heureuse saison et tous les gazouillis des oiseaux ré­cemment unis par des liens pas­sagers.

Et ce fut charmant. A côté des vers bien frappés par le poète, nous eûmes la délicieuse satis­faction de nous laisser bercer par un sonnet de Ronsard, une fable de La Fontaine, des poé­sies de Samain, de Paul Port, de Musset, de Leconte de Lisle et de Victor Hugo, de discrètes mé­lodies ou de ravissants accords car Rameau, Offenbach, Desau-giers, Bérat, Debussy, Saint-Saëns, Reynaldo Hahn harmoni­saient ce spectacle. ..

belles jeunes-rriais qui ne surprises- ni

Non voudri ta-

d'honueiir des interprètes nt tri npht

,de-iter

étaient si nomb. vons nous contenter de M"'= Cécile Sorel, M"" Gilda Dar-thy. M"" Gabrielle Dorziat, M'-' Marthe Davelli, M"" Lebasque, les ravissantes Muses, M. Mau­rice Douneaud, M. le Marqui? de la Soudière, M, Aquistapace, M. Beckmans^ MM. Claudius ef Boucot et toute la troupe du Ca­sino Municipal et tous les mùsi-

M Reynaldo Hahn avait su rhoisir la musique. M. Nestor Leblanc en dirigea habilement 1 exécutioh. M. Léo Devaux ré-pla cette mise en scène avec goût r t autorité. M"'" Sberna fit évo-luET ses danseuses jolies.

Ce fut devant un parterre pmcier que défilèrent nos plus blindes vedettes et nous eûmes la fierté de voir les grands de tous les pays du monde qui ad­miraient les richesses intellec­tuelles de la France.

Merci à M. Georges Loiseau. iWerci à tous ceux qui ont voulu, pejmis ou aidé ce beau « songe » 'soutenu par des réalités proban-

LE STRAPONTIN.

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Le meeting Automobile

Il convient de louer les diri­geants de l'Automobile Club de Cannes et les participants du meeting, qui ont réussi à réno­ver l'intérêt de cette manifesta­tion sportive par des épreuves bi'i liantes.

Ce fut, dimanche, à la course de côte de l'Estérel et à la cour-,=1-- de 500 mètres, de très belles performances qui donnèrent le classement général suivant :

Voitures de course Catégorie 750 cmc. — 1. Ma­

thieu Henri (Azuréa), en 8' 18" ^/lO.

1.100 cmc. — l. Signoret (Sam-son), en r 20" 8/10.

1.500 cmc. — 1. Bret (Bugatti),-en 7' 09".

2 litres. — 1. Proal (Bugatti), en 6' 58" 4/1Ü.

Ce fut encore, mardi, pour le classement de la Coupe Durand (épreuves de consommation et de démarrage), le succès du con­ducteur Lenfant, qui obtint la première place avec 83 p. 807.

Pour la Coupe des Dames, M""' Goud-Marchal obtint 84 p. 442.

Enfin, mercredi, le rallye-gyin-kana fut une belle journée qui permit d'établir le palmarès suivant :

général Grand Prix : M'"" Eileen Pet­

ehell (Renault). •" 1. (ex-œquo] : M'"" Crouan

Briau (Renault) ; M""= Sonia Char-leson (Buick).'

2. W" Gianetti (Fiat). 3. M"" Pleurot (Renault). 4. M"" Sineux (Amilcar).

' 5. M"'" Charpentier (Amilcar). • 6. M'"' Héroult (Citroën).

7. Miss Woîlaston Richards (Citroën).

8. M"" Suzanne Cornet (Amil­car).

U. M"" Rénaux (Renault). 10. M""" Fossier (Renault). l i : M"" Maintigneux (Renault). 12. M"" Goud Marchai (Citroën) 13. M"" Flaud (Renault). 14. M"" de Laoutre (Chrysler).

.15. M"" G. Martel (Citroën). ' . Le concours d'élégance a clô­

turé vendredi ce ' meeting, et nous félicitons les lauréats, dont nous aurions voulu publier les noms, mais faute de place nous devons nous limiter aux prix d'honneur.

Grand Prix d'Honneur : Coupe du Casino et plaquette : M. Mar-quet,' voiture Minerva, carrosse­rie Van den Plass.

Grand Prix d'Honneur : Ban­nière du Comité des Fêtes et pla­quette : M. Graham^ White, voi­ture Hispano-Suiza,' carrosserie Hoper.

Grand Prix, bannière et pla­quette : M. Bonnardel, voiture Rochet - Schneider, carrosserie Million-Guiet.

Grand Prix ; bannière et pla­quette : M. Sauvan, voiture Mi­nerva, carrosserie Van den Plass!

Grand Prix. : bannière et pla­quette : M. Artal, voiture Peu­geot, cai-rosserie MilIion-Guiet.

LE BANQUET, Entre temps, le banquet an­

nuel eut lieu mardi soir, au Grand-Hôtel. A la table d'hon­neur on notait;

M. Galliçe, président de l'A. c e , ; M. Lacour, 2"'" adjoint ; M. Portai, président de l'A.C. de Nice ; M. Noghès, président de l'A.C. de Monte-Carlo ; comte de Rohan-Ghabot, président de l'A.C. de Saint-Raphaël ; M. Bret, vice-président de l'A.C.C; M. Gondamin, vice-président de TA.e.G.; M. Rouff, président de la Société des Régates Cannoi­ses ; M. Raybaud, ingénieur des Mines ; M. Fahre, président des « Amis de Cannes » ; M. Rebuf-fel, secrétaire général du Comité des Fêtes ; M. Quinson, prési­dent du Cercle de Cannes ; M. Andrau, secrétaire général de rA.C.C; M. Bally, secrétaire-adjoint, etc. '

Au dessert, M. Gallice, prési­dent, prononça une allocution charmante, dont nous extrayons IK passage suivant :

« Notre banquet, Mesdames et Messieurs, devait avoir lieu après-demain jeudi, et clôturer, comme tous les ans, la série de nos épreuves. '

i( Mais on organise pour ce jour-là, vous le "savez, un gala de charité qui, grâce au haut patronage qu'il a reçu, grâce aussi à, son organisation, confiée au syrhpathique directeur d u Casino Municipal, connaîtra un très gros succès et sera sans doute la fête la plus brillante de la saison.

« Il nous a paru tout indiqué d'éviter une coïncidence qui au­rait pu gêner un • certain nom­bre de personnes. Je constate, avec plaisir, que ce changement de date n'a nui en aucune façon à notre réunion,

« .Jamais l'Automobile Club de Cannes n'a réuni autour d'une table un plus grand nombre d'autorités et d'amis.

<. Il s'en félicite et remercie très sincère nent tous ceux c^ii lui té­moignent leur sympathie.

.. Notre plaisir ne va pas sans regrets : ni M. le Préfet du Var, qui a bien voulu autoriser notre

course dans l'Estérel, ni M. ie sous-préfet de Grasse, ni l'ingé­nieur en chef des Ponts et Chaussées du Var, grâce auquel la route a été sensiblement amé­liorée, ne sont des nôtres ce soir.

« M. Capron, maire de Can-.nes, toujours si fidèle à nos réu­nions, est souffrant. Nous for­mons les vœux les plus sincères pour son prompt rétablissement.

« A la Municipalité de Can­nes, représentée ici, ce soir, par M. Lacour, 2" adjoint, et sport-man de la première heure, nous dirons un grand merci pour lappui généreux que veut bien nous donner ie Conseil Munici­pal.

« Merci à M. André, directeur du Casino Municipal de Cannes, encore un de nos bienfaiteurs.

" Grâce aux subventions que nous recevons, nous pouvons donner à nos fêtes, au Concours d'Elégance en particulier, un éclat toujours croissant.

" Merci au Comité des Fêtes, représenté par son aimable se­crétaire. Merci au président des Amis de Cannes, pour son ini-tiiative et son précieux concours.

n Merci à vous tous, Messieurs, que je vois autour de cette table:

« A M. Portai, ie jeune et si actif président de l'Automobile-Glub de Nice, notre club doyen, conducteur aussi brillant qwQ bon et aimable président.

« A Messieurs les présidents des Automobiles-Club de Mona­co et de Saint-Raphaël.

i< A M. Quinson, président du Cercle de Canneà, qui nous a abrité si longtemps et toujours si bien accueillis.

" A M, Rouff, président de la Société des Régates Cannoises, un de nos collègues de la pre­mière heure, grâce auquel nous avons trouvé, quai Saint-Pierre, l'installation si complète que noua partageons avec les Réga­tes Cannoises.

•' A notre ami M. Raybaud, le sympathique ingénieur des Mi-

11 A notre collègue Nouveau, président du Moto-Club de Can­nes, qui nous seconde d'une ma­nière si active.

11 Merci enfin. aux représen­tants dé la Presse qui, tous, nous ouvrent largement • leurs colon­nes et nous prodiguent leurs en­couragements. • '1 Et qu'on ne m'en veuille pas

si j'oublie un des amis de notre Club : ils sont trop I »

M. Lacour; 2° adjoint ; M. N> ghès, président de l'Automobile-Cl'uh de Monte-Carlo ; M. Portai, président de l'Automobile-Club' de Nice ; M. Raybaud, ingénieur des Mines ; M. Fabre, président des Amis de Cannes ; M. Rebuf-fel, secrétaire général du Comité des Fêtes, prirent, tour à tour la parole et furent très applau-

Après la lecture du palmarès et la remise des récompenses, une sauterie très animée termina cette réunion dont nous félici­tons les organisateurs.

Parmi tant de régions de Fran­ce de physionomies si diverses,, peu apparaissent aussi origina­les que la Bretagne. Nulle n'a été marquée par la nature d'un cachet plus puissant que cette vieille terre celtique„où se voient à la fois des landes stères fleu­ries d'ajoncs et de bruyères, des petites rivières aux décors riants et variés, de jolies plages de sa­ble fin, des côtes rocheuses, sau­vages et déchiquetées.

Des stations balnéaires très animées, des petits ports pitto­resques s'y succèdent depuis l'estuaire de la Loire jusqu'au goulet de Brest. Et il est dans la Bretagne bien d'autres attraits : les anciens et curieux costumes que l'on voit encore .dans ces nombreuses fêtes mi-profanes et mi-religieuses que sont les « pardons » ; les menhirs et les dolmens qui ont là leur terre classiques ; les églises aux' clo­chers élancés ; les riches calvai­res, objets merveilleux d'études pour l'archéologue.

Citons parmi toutes les plages de cette côte :

Saint-Nazaire, Sainte-Margue­rite, Saint-Marc, Pornichet, La Baule, Le Pouligueu, BaLz, Le Croisic, Port-Navalo, Quihcron, Le Pouldu, Concarneau, Beg-Meil, Morgat, Douarneuez, Au-dierne, Belle-Ile, etc.,

La visite de. tous les points de la côte Sud de Bretagne est ren­due très facile par la grande li-•ne du Chemin de fer do Paris à

Orléans se dirigeant our Lander-neau et par Ses divers embran­chements, soit vers la mer, soit vers l'intérieur. Divers circuits automobiles fonctionnent, en été, au départ de Quimper, de Van­nes, de Pornichet, de La Baule et du Pouliguen.

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DANS LA RÉGION MANDELIEU

Aujourd'hui dimanche, à 14 heures, aura lieu l'inauguration de la chapelle Notre-Dame des Mimosas, des Termes de Mande-

La cérémonie sera présidée par Sa Grandeur Monseigneur l'évê-que de Nice. . •

Le cortège se formera aux Ter­mes, Château-Neuf, chez M. So-

LA NAPOULE Pour la Saini'Fainéani. —

Gomme les années précédentes, notre colonie hivernale participe largement, par de généreuses of­frandes, à la célébration de cet­te l)elle fête.

Nous avons reçu de ; M. Hen­ry Clews, .du château de La Na-poLde, 500 fr.; Sir Alan Johns­tone, château de Fan-Farigoule, 500 fr.; la princesse de Pless, vil­la Marguerite, 500 fr.; Squiers, villa Les Brisants, 500 fr.; Mme Paul Poisson, chalet Margueri­te, 500 fr. ~

Au nom du Comité, merci !

LE GANNET

La Foire Provençale au profit du Bureau de bienfaisance

Samedi'2 avril 1927. — A 14 heures, ouverture officielle de la Foire,.installée au « Petit Tivo­li •", en bordure de la rue des Grangers et à proximité du ter­minus des tramways et autobus. Les échoppes de la Foire seront ouvertes au public le samedi 2 avril, de 14 à 18 heures et le di­manche 3, de 9 h. à 12 h. et de 14 h. à 18 h. On y trouvera tous les articles et toutes les spécia-litéa qui ont rendu la Provence si justement célèbre depuis des siècles, et notamment une im­portante section du mobilier provençal.

Dimanche 3 avril 1927. — A 9 h. 30 : programme du cortège; des solennités et réjouissances présidé? par la Reine des Ciga­les avec ses demoiselles d'hon-r

Aubade à la Reine des Cigales; défilé de la reine, des demoisel­les d'honneur et de tout le cor­tège jusqu'à l'église Sainte-Ca­therine. A 9 h. 45 : messe pro­vençale avec le gracieux con­cours de l'Académie Provençale, h l'église Sainte-Catherine ; bé-nédictifon des fruits et fieurs du Cannet sur la place de l'église Sainte-Catherine. Départ de tout le cortège pour la mairie, pré­sentation des autorités civiles et vin d'honneur.^

'Toutes les personnes qui vou­dront bien revêtir le costume provençal sont cordialement in­vitées à se joindre au cortège.

A 14 h. 30 : l'Académie Pro­vençale (sections chorégraphi­ques du Gard, du Var et des Al­pes-Maritimes . Danses Corpora­tives des tisserands, des fileuses, des cordeliers, des jardiniers.

Intermède historique faisant revivre le rôle héroïque que la vieille Tour des Danys a souvent joué dans le passé.

L'Académie Provençale : dan­se de'caractère : volte, quadrille,' pas des tambours, pas de gavot­te, pas des voyageurs, pas de m^ telota, farandole. / • Cour d'Amour : concours de sonnets ef de chansons ^ui Le Cannet.

Chœurs exécutés par le Cercle Choral et Artistique Mi\tf h

VALBONNE Société de tir. — SéancL du . 0

mars, à. 2 heures de l'apres mi di. Une trentaine de tueurs ayant pris part au tir, nous don nons ci-après'les noms dt ceux ayant obtenu les meilleurs IL sultats.

Tir réglementaire au fusd — Adultes : Jacques Civatte, Albert Ouvrier, Joseph Bermond jeu nés : Louis Garino.

Tir de consolation au fusil — Adultes : Joseph Ëerrnond, Jac ques Civatte ; jeunes : Maïuis Balducci ; Louis Garino.

Tir réglementaire à la caiabi ne. — Adultes : Joseph Bermond Albert Ouvrier, Jacques Cuatte jeunes : Jean Langem, Spartacc Nardi.

Tir de consolation à la caia bine. — Adultes : Néant lu nés : Marins Balducci, M u I Roubert, Joseph Civatte, M Justin, Nard:

Ti. ivolve Bermond, Jacqu

'bert Ouvrier. vatl

GRASSE Contributions indirectes I

mobiles). — Les propret u d'automobiles, dépendant d contrôle de Grasse et de la Rc cette de Grasse-banlieue sont instamment priés de présenter la carte grise de leur voiture en ac quittant la taxe du deuxième tu

L'impôt doit être réglé dans le temps moral de dix jours Pi^se ce délai, la voiture peut êtie considérée comme circulant nrc

gulièrement et p être passible d n tion.

Pour éviter de m taxe afférente a d n mestré, il est ne a d poser à la Rece permis de régie d d une déclaration plus tard, le 2 a

Les détenteurs d n: a d rée limitée, ven p le 31 mars, ne dès le 1" avril, ê d'un nouveau la a

i VENCE Comité des F

Provençales). — N vençales revêtir un .éclat inaccou n U vation de grand g ceptible de proc tion une formida p b été envisagée pa G n d fêtes.

Il ne s'agit de rien moms que d'organiser pour le dimanche de Pâques, 17 avril, une grande re­présentation de i< Mii-eilte », en plein air, avec ] grandes vedettes.

dii qu L telle organisation demande de fonds importante et la Com­mission administrative, en \n\--sence des responsabilités q UL-comporte un tel programme, a demandé à l'assemblée générale de prendre la décision qu'elle jugerait opportune.

. Les adhérents du Comité des fêtes ont donc été convoqués dernièrement et se sont réunis sous la présidence de M. G. Cha-pignac, vice-président. Ce der­nier exposa le but de la Com­mission et fixa approximative­ment les dépenses et les recettes probables de cette . journée. Il donna la parole à M. Saugey, di­recteur du Casino,, dont l'expé­rience en la matière (M. Saugey a organisé à maintes reprises la même représentation à Arles et à Orangé), l'autorise à faire uri exposé technique et lumineux.

.'\près avoir entendu M. Sau­gey et M. Bérenger, qui parle des pourparlers engagés entre le Co­mité' des fêtes et une Compagnie d'assurances qui consentirait à couvrir le déficit en cas de pluie, l'assemblée générale se pronon­ce en faveur de l'organisation de la représentation-de « Mireille ».

M. Ghapignac donna, au cours de cette réunion, quelques ren­seignements sur la Redoute Mi­mosa dont le succès fut si com­plet.

BEAULIEU-SUR-MER Sont descendus à l'hôtel Bris­

tol: S.E. A. de Chlapowski, Mme la comtesse de Chlapowski, Mr D. de Sezaniescki, M. "H. du Vi-\ier, Mr et Mrs P. Hirchfeld, Mr G. Lazenby, Mr R. Johnsto­ne, Col. et Mrs S..Lowndes, Mrs R. Landsheff, Mr et Mrs Jean Koeff, Col. E.P. Bidwell, Mrs Godwin, Miss D. Northover, Mr •et Mrs N. Morck, Mrs A.J. Fair-lie. Miss M. Whitson, Mr et Mrs G. Penwick, Dr A. Stegemann, Mr James Groves, Miss H.' Gro­ves, Dr Burshbeck et famille. Miss Lola Neumann, Mr et Mrs Erhbach, Dr t Mrs Lallmann. Dr P. Fery etMrs.

MONTE-CARLO Paimi les dernieies airuees i

l hotel Métiopole mentionnons Gen «t Mis F W Evans Mr U i\lrs L VV Char^ Mi AT M i G nueli Col L I 1 W i I lun Mi I Piti \ 1 \ Gd.scn et sude Mi W M i Inu^h Ah et i\Iis llu 1 Ml Mis V'Ho^man Mis M Rm-Miss H HitchLU M II Andie \1 l Lîeiettd M L Puchs i\[i et MIS L Pit/all Mr C BIUK MIS G Vudcrsun Mis G Cioss

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Cour de Cassation

L'article 32 de la loi du 3t juillet 1020 édicté que, pour per­mettre le contrôle des déclara­tions d'impôt et la recherche des omissions ou des fraudes, tout commerçant faisant un chiffre d'atiaires supérieur à 5C 000 fr. par an est tenu de représenter à toute réquisition des agents du l'fésor ayant au moins le grade» de contrôleur on d'inspecteu';' adjoint les livres- dont la tenue est prescrite par le Code de com-

Ge texte ne dpit-il recevoir son application que lorsqu'il s'agit de contrôler les déclarations deri cc^minerçants sur le' chicre d'af­faires ou a-t-il une portée plus générale ? Telle était la ques­tion, dont on voit tout l'intérêt pratique, sur laquelle viennent de statuer les chambres réunies de la Cour de cassation.

Il s'agissait de vérifications chez un marchand de vins en gros par des préposés de la ré­gie qui, s'étant /ait communiquer' des carnets relatifs aux livraiA, sons de vins, constatèrent que ce négociant avait fait à un débi­tant de boissons des.livraisons de vins sanß expéditions ou avec des expéditions inapplicables.

La chambre criminelle de la Cour de Cassation avait jugé que c'est alors qu'il recherchait des i;ontraventions aux lois sur les contributions indirectes et pour obetnir la preuve de ces contra­ventions, que l'inspecteur de la régie, se prévalant de l'article 32 de la loi du 31 juillet 1920, s'é­tait fait remettre par un des em­ployés de ce commerçant des pièces de la comptabilité, et qu'il avait ainsi excédé ses pouvoirs,/ le droit de communication prti- > vu par cet article 32 ne s'éten-j dant pas à la matière des con-' tributions indirectes.

En conséquence, la chambre criminelle avait cassé un arrêt de i [ Cour d appel de Lyon qui a^ait ]uge le contraue et ren-\ o> e 1 affaire dei ant la Cour d appel de Besançon Cette der­nière Cour ayant statué dans le nn-uit sens que la Cour de Lyon I I In 111 i iiuus de la Cour

i it i nt été sài-

Dms une leœnte audience, la Coui supiême siégeant en au-ditnce solennelle présidée par le premier president M Paul Aiii^^ die a sui le iapport du con-scillei Célicc et conformément aux eonclusion^ de 1 avocat gé­néral Paul Matter adopté la Iheone de;, couis d'appel et (_Ldite l interpretation qui res-tieignait l application de l'arti-ck 32 de la loi du 31 juillet 1920 au\ \enficat10n3 relatives à la tcTve sur le cb ffie d affaires. El­le a jugé en effet que si cet ar­ticle ne -Mse que le^ personnes faisant un commeice d'une cer-tame irapci tance il n en résulte nullement que sou te\te soit res­treint a la peiception de l'impôt ^m ie fhdlic d affaires ; il a ptui Ijut d assurei le contrôle fît II }i I tplti n de tous les impôts^

I l I la declaration du I'F*. I >i les prccès-verbaux

i L Qu'étaler les con-ic]L\(.es i la charge

uuiujet(,ant rentraient dans UL eatégoiie et bien qu'il s'a-

cn la matièic de contribu-ns indirectes les a-,ents de la It avaient pu exiger la com-

inudtion des pietés de comp-I dÜL sui le ^u desquelles leurs-

1 p ces\eil)au\ uaunt été régii-iieiement ditsse-. Le pourvoi a donc été rejeté

COMMERÇANTS, INDUSTRIELS FAITES DE LA

P U B L I C I T E ^\ dans LE UTTORAL