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LE MARQUISAT

DE CHATEAU-GONTIERDE 1684 À 1690

D'APRÈS UN DOCUMENT INÉDIT

La communication bienveillante d'un ancien registre,demeuré inédit, nous a permis d'étudier l'étendue de lamouvance du marquisat de Château-Gontier à la fiui duXVII 0 siècle. Ce volume, relié en parchemin, compte 499feuillets. Il fait partie des archives du château de laHaute-Roche d'Azé 1, appartenant à Madame Vo Lepee,qui a récemment construit, dans une situation pitto-resque, au sommet d'un rocher dominant le cours sinueuxde la Mayenne, une élégante habitation, édifiée sur lesplans de M. Ramousset, architecte de Paris.

Le seigneur de Château-Gontier, selon le registre,était, en 1684, « Messire Nicolas-Louis de Bailleul,chevallier, conseiller (lu Roy en sa cour de parlement àParis, s fils aîné de Louis-Dominique de Bailleul, sei-gneur de Soisy, de Vatetot et d'Estiolles, président auparlement de Paris, époux de Marie Le Hageois, fille de

1. Roche la), ehèt. et f. c° d'Azé (Dictionnaire Lopographiquede la Mayenne, p. 281). - C'est sur ce rocher, en face du boisde Gaudrav qui couvre l'autre rive de la Mayenne, que la tradi-tion populaire place les fourchespatibulaires du seigneur dAzé.Le fief d'Ingiandes fut réuni à célui d'Azé à la fin du XV O sièclepour former une châtellenie (Ibid., p. 1?6).

Document

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-6—Claude, seigneur (le Bretonvilliers'. Nicolas-Louis deBailleul e fit travailler aux archives de Château-Gontieret fit rendre beaucoup de sentences contre les sujets etvassaux qui n'avoient pas payé leurs services i cens etrcnhi leurs aveux et déclarations 2, » Le volume quenous avons consulté est intitulé u Titres au soutien, dela Jlouean ce (lu Marquisat (le Glu1eau-Gou.tie,' depuiset compris 1684 jusqu'à 1690 e.vciusice,nent, J J J.Deux tables contiennent la liste des sujets et celle desnoms des cantons où sont situés les héritages énumérés.Messire Charles Letessier, Sieur de Coulonge , e advo-cat procureur au siège présidial, » était chargé e d'occu-per pour le seigneur marquis de CIifiteau-Gontier. »

1MOUVANCES FÉODALES DU MARQUISAT DE CHÂTEAU-

GONTIER, EN '1684.

Les fiefs vassaux du marquisat (le Château-Gontierétaient nombreux, selon les indications fournies par leDiction /i aire topogi'ap/uq u e de la Mayenne que flOUSreproduisons en y ajoutant une série de notes complé-mentaires.

1. Léon Maître, Tablettes chronologiques et historiques de icisuccession des Seigneurs de Lavai, de Mayenne et de Gluiteau-gontier, p. 30.

2. Généalogie des Sci"neurs de Ghdteau-Gonticr, j)uhliée parM. A. de Martoune, ariviste du département de la Mayenne,dans le Bulletin de la Commission historique et ArcImeolob'iclue,documents et procès-verbaux, tome Iroisieme, p. 303 1882-1883.- Cette généalogie est conservée aux Areluves départenientalesde la Mayenne, série E. Elle est de l'an 161 et écrite par un au-teur anonyme.

3. Coitlunge, h. et chat. CDO de Froiuentièi'es. - Fief vassal dela châtellenie de l"romentières.

. Titres au soutien de la mouvance du marquisat (le Cluiteau-Con lier.

-7--La seigneurie d'Ampoigné, du doyenné de Craon.Les Aninais-Barrés de Bazouges 1•

La Balhayére, (le Bierné, qui relevait aussi de l'En-torterie ou 1'Entourtrie de Grez-en-Bouère2.

La Barillère, d'Ampoigné.La Baronnière, de Houssay, qui donne son nom â un

ruisseau affluent de celui de Brault.La Baumerie, de Châtelain.La Billonnière, de Quelaines, dont les bois ont été dé-

frichés en 1858.Le Bois-aux-Moines, de Saint-Fort3.Le Bois-Barré, de Châtelain.Le Bois-flignon. de Gennes.La Bonnière, de Houssay.Bouillé-Théval, de Montguillon. Cette terre relevait

en franc-alleu de Château-Gontier. Le château étaitentouré de larges douves, il doit son surnom à la fa-mille de Tcsval ou de Thévalle, à qui il advint par lemariage de Jeanne de Quatrebarbes avec Esmar deTcsval 4.

Les Bouillons, de Loigné.Le Boulay, de Chemazé.La Bourdoimiére. de Saint-Fort. - Le ruisseau des

Bourdonniéres ou de Valles, se jette dans celui dubourg de Meuil.

Le Bourg-Renaud, de Bazouges. - C'est la partie (le

1. C'est là qu'avait été établi le prêche (les réformés de Ch-teau-Gontier, par la famille de Bédé (Arch. de la Mayenne, B.2:136).

2. L'Entouitei'ie était un fief vassal de la châtellenie de Bouère.- L'Entonne, 128 (Cabinet de M. Tiochon de la rlhéardIèI.e)

3. Cc lieu appartenait alors à l'abbaye de la Hoi.4. Dictionnaire historique, géoraphiquc et biographique de

Maine-et-Loi"c, t. I. p. 'i36. - Voir linin' étude sur La chitdlle-nie de la faille- Yeon ct.ws seia,eurs, d'après des documentsinédits (1052-189), orné de deux iléliogravures, P. 9 b 14 et 54-55.

5. Le ruisseau des Bouillons est un affluent de la Mayenne.

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la paroisse fondée par Renaud de Château-Gontier, l'undes premiers seigneurs'.

Bozeille-Bouchard ou Beihomme, de Bazouges.Bozeille-Maroutière, de Saint-Fort. - Ce fief fut

réuni à ceux de la Lande de Loigné au xvue sièclepour former la châtellenie de la Maroutiie.

Bozeille-Roué, de Bazouges.Bréon, de Marigné-Peuton. - Le ruisseau de lEtang

do Bréon est un affluent de Filière .La Brossinnière, de Chemazé .La Motte-de-Bri'ilori, de Saint-Laurent-des-Mortiers 4.Champagne -Frezeau.Le Châtelet, de Bazouges. - Le ruisseau de ce nom

se jette dans le ruisseau de Saint-Joseph ou de la Plan-che, affluent de la Mayenne.

Cherip eau, d'Ampoigné '.La Chouanriière, d'Ampoigii(. - Les bois ont été dé-

frichés.Le Clos-Avril.Gogos, d'Origné. - Cette seigneurie relevait égale-

ment de la châtellenie de Lavai.

1. Voir les l'ablettes g ênéalogiques et /iIor,f/uc.s. - lénage,Histoire de Sablé. - i'1omieserre du aiI1t-IjeI)is, _Votu'c surC/,a'tca.u-Goiiier. - S. de Mutituzon, Xoiiee historique SurLeau- Gontier, Annuaire de l'arrondissement de Clwiteaii- Gon lier,etc., pour 1878. - Abbé F'oucuult, Documents historiques surChdteau- Gw:tier. - Tancrede Abraham, Chdteau- Goatier et sesenvirons.

2. Voir les Archives du C'hdicau de Bréon. - irehit'es deMaine-et-Loire, E. 300, dossier de la famille (le L;iiiei'au. - LesLaiicraii de Bréonportent D'arcut i' la fasce fleurdelysie etcontre fleurdc lysée de gueules, trois en dessus et trois eu dessous.

3. Voir notre étude sur Les Seigneurs de Mollière et de laBrossiaière (X1 e_XVllE siècles).

4sur les Gaultier de Brullon, nos Recherches épigra-phiques, p. 29 à 55, Laval, imprimerie Léon Moreau, 1883.

5. Les titres de l'abb;ive de la lluO mentionnent en i'i62 lesai-gueur de C/icruppcau (fI. 189, f 27. - La paroisse de Chei'i-peau a été réunie en 1791 à celle d'Ampoigité.

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Le Deffay, de Quelaines.Le Douet-Sauvage, de Bierné 1.Les Ecorces, de Chemazé.Festillé, de Quelaines?.Les Fossés, de Loigné.La Fourmentjère.La Frezellière, de Loigné .Le Geneteil. - Le prieuré du Geneteil dépendait de

l'abbaye Saint-Nicolas d'Angers 4.La Goguerie, de Saint-G ault,La Grassetière.La Grossinière.La Llamelinaie, de Geiines. - Les bois ont été défri-

chés.La Hayère.La Hérissière, de Bazouges.Les Hulairies, (le Loigné.La Joyère, de Chemazé.Loigné, paroisse du doyenné de Craori.

1. Voir, sur les seigneurs du Doiiat-Sauvage, dont le plus an-cienest Gaufridus de Doit-.S'au'age, cité dans les archives dol'hospice de Chèteau-Gontier, en 1206, nos Ik'c/,crc/,cs histori-ues sur Sain€-Mic/,c1dcFi'cius, publiées dans la Revue de

joli.2.2. Le cartulaire du Honcerav mentionne G. de Pestill, au Xie

siècle. - On lit dans l'aveu rendu à Angers, au roi Louis XIV,le 20 juillet 1669. par Louis de Bailleul, marquis de ClLèteau-Gontier, que le sei rneur de la Haudièie et l"cstillé, « en qualitéde conestable (le Cîteaii-Goiitier, » prétendait avoir le droit deprélever, sur le moulin du Verger, voisin du faubourg d'Azé,« les folles farines et le cinquième des droits de utieute. » Le sei-gneur (le Chiiteau-Gontier ajoute « Moi je prétends qu'il est tenude la cinquième partie des refections et i'e1iau'ations du mAniemoulin, 1)0111' raison 'le quoi nous sommes en procès (Areh, nat.,reg. Q' 022, fol. 123 et suiv.)

3. Voir sur les F'rezeau de la Frezellière, notre Eiude sur laVie privée au XVe siècle en Anjou.

4. « Le rieur de Notre-l)ainc de Geminetav, ii cause de samaison et domaine sis ès dit faubourg, me doit chacun an un gal-lais (le vin et quatre fou;isses, et pour sa terre de Villecliat en laparoisse de Chastelain, six deniers.(Flid.)

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Luigné, de Coudray'.Magnannes ou Meignanne, de Menu2.Malabry, de Chemazé.Marigné-P(uton, paroisse du doyenné de Craon 3.

La Maroutière de Saint-Fort. - La châtellenie érigéeen 1635 reportait aussi ses aveux à la châtellenie deBouère et â la seigneurie de Buuthou.

Mauvinet. - Deux lieux portaient le nom de Mauvi-net. L'un était situé sur le territoire de la seigneurie deRuillé-Froidfont, l'autre était un fief sis en Saint-Michel-de-Feins et en Coudray, aussi nommé les féages de

Chanteussé, qui s'étendait sur Daon, Gennes, Saint-Aignan. Chanteussé, et relevait en partie de la châtel-lenie (le Daon .

La Meignannière ou Meignannerie, aussi nomméeRézé, de Quelaines. - On écrit également la Meisiannière.

Ménil ou Menu, paroisse du doyenné de Craon. -Le prieuré de Saint-Georges de Méiiil dépendait del'abbaye de la Trinité de Vendôme.

La Miehinottière, de Marigné-Peuton. - Ce fief por-tait également le nom de Souvigné.

Mirouault ou Mirvaut, d'Azé. - Le moulin de Mi-rouault dépendait de Bazouges°.

1. Voir, sur cette terre, les archives et les titres conservés auchâteau de Luigné.

2. La terre de Magnannes fut érigée en marqUisat, en faveurde Henry de Racappé, par lettres patentes, données à Versail-les au mois d'avril 1701 et enregistrées en parlement le 6 mars1702. Elles sont conservées dans le i2e volume des Ordomiaucesde Louis XIVI au folio 120. Voir notre Histoire de Menil et sesseigneurs, d'après des documents inédits (1010-1886).

3. Voir la C/ioniquc de Marigué-Peuton, par l'abbé Foucault,dans la Revue historique de l'Ouest.

'. Voir nos Recherches historiques sur Sain€-Michel-de-Feins.5. Les titres du Prieuré de Saint-Georges de Menil sont con-

servés aux archives de Loir-et-Cher.6. Item, les moulins et logeinens d'iceux (l'un à drap et l'an-

tre à tan), étant sur la rivière de Maine, bâtis sur la chaussée

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Moiray ou Moiré, de Coudray 1•

Moissant, de Quelaines.Mollière, bourg, commune de Chemazé. - Le prieuré

de Saint- Pie rre-de-Mollière dépendait de l'abbaye de laRoê2.

Montaigu, de Bazouges.Noirieux, de Saint- Laurent-des-Mortiers 3.Les Ormellières, de Houssay.La Pironnière, de Longuefuye. - Ce fief relevait

également de la châtellenie de Longuefuye.Le Plessis-Bourreau ou Bourel, de Bierné, érigé en

1633 en marquisat sous le nom de la Barre 4.Le Plessis, de Quelaines, dont relevaient les fiefs du

Brossay, du Monceau, du Plessis-Brossard et de Saint-Gault'

Poillé, de Saint-Gault. - Le ruisseau de Poillé estun affluent de la Mayenne.

Le Port-la-Valette.Potage. de Gennes6.La Pouverie, de Quelaines.La Prée.La Raudière, de Quelaines 7.

Mirouault, au-dessus de celle des trois moulins à blé et à drap.J'ay droit de faire contraindre mes sujets et estagers de moudreleur grain et de faire fouler leurs draps. » (Arch. nat. ibid.)917).

1. Voir, sur les seigneurs de Miré. les Archives de Luigné etles Registres (le l'état-civil de Coudray.2. Voir, sur Mollière, notre Etude sur la Jaille-Yvon et sesseigneurs, p. 81, et notre travail sur Les Seigneurs de Mollière etde la Brossiflière (XI e_XVJll e siècles).3. Voir aux Archives de la Maveiine, les Titres de la Seigneu-rie de la G,'e,wuuière et de Noirieu.z'.4. Voir, sur le Plessis-Bourreau et la Barre de Bierné, notre

étude sur Les Chivré, marquis de la Barre de Bierué, et nos Re-cherches épigraphiques.5. Quelaines relevait de la baronnie de Craon et du marquisat

de Château-Gantier.6. Voir, aux Archives de la Mayenne, les Titres du fief Potage.7. Le seigneur de la Raudière, en sa qualité de connétable hé-

réditaire de la baronnie de Château-Gontier, devait deux mois do

- ,l -

La Renarderie, de Saint-Fort.Le Grand-flézé, alias la Meignannière.La Robellière.Rougé-Derval, de Marigné-Peuton. - Ce fief s'éten-

dait sur la seigneurie de Ménil.Les bois des Houillères, de Peuton.Saint-Aubin, de Chemazé.Saint-Ouen, de Chemazé. - Le fief appartenait à

l'abbaye (le la Roi'.Saucé, de Coudray 2 . - Ce fief relevait aussi de la

chûtellenic de Chanibellay.La Sapinière, de Bierné.Le Teillay, de Saint-Gault.Le Teilleul, qui s'étendait sur Ampoigné et Chemazé.La Teflouinière ou le Plessis-Tellouinière, de Que-

laines.Le Tremblay, de Châtelain.Le Val, d'Ampoigné ; le ruisseau du Val est un

affluent de celui de Mauconseil.La Valette ou la Grande-\"alette, de Coudray.Le Verger, de Chemazé.Le Vieil-Aunay, de Loigiié .

Cre à ses coûts et dipens. II avait le droit de prendre et gar-

de le cheval sur lequel le seigneur de Château-Gontier avait faitson entrée dans la ville, aprts l'avoir conduit pal' les freins àl'endroit où voudra descendre le seigneur. Ses autres droitssont énumérés dans les Chroniques Craonnaises, P. 566-567.

1. Voir sur, Saint-Oudu, l'Album de Chdieau-Gonhier et ses ru-cirons. - Le joli chàteau de Saint-Ouêii, construit dans le stylede la Renaissance, par Aune de Bretugne, pour son aumfmierGuy Le Clerc, de Coulaiiies, plus tard évèt1ue de Léon, appartientaujourd'hui à M. le comte de Sèze qui en a confié la restaura-tion à M. Beignet, l'habile architecte angevin.

2. Voir, û la Bibliothèque d'Angers, le dossier relatif à la sei-gneurie de Sancé.

3. La terre de Chambellay relevait en partie de Ménil. Elleappartenait alors aux Montalais.

4. Vieil-Aunay (le), château et ferme avec chapelle du XII°siècle, commune de Loigné. - Vïauna,y, XVII e siècle (abb. dela 11O, H, 170).

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Les Vignes, de Quelaines'.Le marquisat de Château-Gontier comprenait deux

baronnies et sept châtellenies; trente-six paroisses enrelevaient. Le présidial avait été établi en 1640. On ycomptait un gouverneur de la ville et du château, et unlieutenant des maréchaux .

J'

POURSUITES DIRIGÉES CONTRE LES VASSAUX DU

MARQUISAT, DE 1684 A 1690.

Le 4 janvier 1684, à la requête de Messire Nicolas deBailleul, marquis de Château-Gantier, assignation estdonnée à Abraham iloullé d'exhiber les titres de pro-priété de certaines vignes situées au clos des champs deBeaumont, de Bazouges, et de payer tous les droits féo-daux. Jacques Geslin, premier huissier audiencier ausiège présidial de Château-Gontier, se présente au do-micile de ce Roiillé, e demeurant au forshourg dudit lieu,vers Azé. n 11 est à remarquer que. comme Azé et lesautres environs de Château-Gantier, le territoire de Ba-zouges était alors planté en vignes sur une grande partiede son étendue.

Le 24 janvier, M. du Plessis-Bourré. chevalier, sei-gneur, marquis de Jarzé, « de la terre fief, et seigneuried'Escuillé en la paroisse d'Escuillé I , n est cité e à com-

1. Vignes (les Grandes et les petites), f. ene de Quelainesruisseau qui se jette dans celui (le Brault. - L'étang et le mari-lin des Vignes ont été supprimés vers 1800. - Ce fief était vas-sal également de la baronnie de Ci'aon.

2, Un garde de la connétahlie fut institué en 1693 (Voir lesMémoires dressés CO 1697, d'après l'ordre de la cour, par M. dlMiroménil, intendant (le la généralité de 'l'ours. - Voir aussi,la Bibliothèque de Chiteau-Gontier, l'Edit du Boy qui ordoniila création du Présidial.)

3. La seigneurie de Jarzé avait été érigée en marquisat pLu

lettres de 1615 et d'avril 1691. Le cliteau reconstruit au \ \siè('lo. était imposant. Jean Bourré avait aquis ver' 1 1# 7 3 ce ti I

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paroir dans huitaine franche devant Messieurs les gensla Sénéchaussée et Siège Présidial de Château-Gontier,au palais royal dud. lieu, pour être condamné faire lafoy et hommage qu'il doibt au seigneur marquis de Châ-teau-Gontier à cause de lad, terre d'Escuillé, mouvancedud. marquisat, et fournir son adveu suivant la cous-turne, et payer le rachapt (leub par les seigneurs duPlessis à cause de lad. terre fief et seigneurie d'Es-cuillé, à luy esehue de la succession de deffunct Mes-sire du Plessis, vivant chevalier, seigneur marquis deJarzé, son ayeul, décédé il y n dix ans. L'assignationfut remise à maitre François Sallaiii, procureur fiscal dela terre d'Ecuillè, demeurant au bourg de Cheffes. Unepartie du bourg d'Ecuillé appartenait, avec l'église et lacure, à la juridiction du chapitre Saint-Maurice d'An-gers ; le reste, comme nous le voyons, était revendiquéavec droit de four à ban par les seigneurs du Plessis-lourré, qui en rendaient aveu, sous le titre de châtelle-nie saris domaine, à Château-Gontier

Les propriétaires de diverses maisons situées « prèsla porte (le Treu, » dans la rue de la Hardie 2, dans larue des Juifs, prés des Ponts, dans la rue (lu Port-au-Vin, dans la rue Trouvée, dans la rue Bruchemotte,dans la rue Saint-Denis, dans la rue d'Olivet, dans la;i-tnde-Rue, ait Pilori, près (lu cimetière (le Saint-Jean

I Evaitgéliste, dans la rue de la Tannerie, au faubourg(lAzé, à d'Audibon, ainsi que n. h. Claude Poisson,sieur de Neuville, détenteur « du lieu et appartenancenommée la Tour-Gaultier, » la veuve Michel Doisseauet François Bourgeois, (liii occupaient une demeure appe-lée « Lierru, » furent poursuivis tour à tour à la requète(lu marquis de Château-Gontier3.

I. Dia. hist. de M-et-L, t. Il, p. 102.2. Voir sur le mot Harcile (émeute ou révolte, Harda), le Clos-nain de du Cange et le Dictionnaire /?istoni/ue des in.stiiutinns,

,,uz'Urs cl coutumes de in P'ran(c, par A. Chéruel, tonie I. p. F30,t. \ ' ûir, SU!' toUs ccs IiiU]il Xeice Ii/Stu/u/U1 sur ('/utteau-

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François du Buat, «escuyer, sieur du Theillé, y demeu-rant, paroisse de Sainct-Gault, » est assigné le 15 marspour être condamné à faire foi et hommage et paver lesarrérages de cinq livres sept deniers, obole de servicedus au seigneur de Château-Gontier, u à raison de laterre de Theillé et seigneurie de Saint-Gault. » Les dufluat, seigneurs de la Subrardière (le Méral depuis leXVI0 siècle, portent D'azur à trois quintefeuillesd'argent I.

Le 6 avril, ù la requête de Jean de la Fuye, maîtrechirurgien, demeurant à Château-Gontier, mari d'AuneJanet, fille de défunt Jacques Janet, qui avait les droitsde Majtre Jean Bionneau, u cy devant fermier du mar-quisat, » François Patry, est assigné pour payer lesarrérages de dix-huit sols dix-huit deniers, dûs i raisondu lieu et métairie de la Malbouère, autrement Petit-Pavé, sis en la paroisse d'Azé. Le 15 avril, dans uneaffaire relative à u Pierre Lasnyer, notaire royal, demeu-rant à Lavai, » c ' est M'° René Trochon, sieur des Places 2,

avocat au siège présidial, qui occupe pour M. de Bail-leul.

Gervais Mousteau (le Nuiilé, pour le lieu de la Vilatte,en Quelaines, Jean Guildault, pour une closerie situéeau Monceau, en Quelaines également, René Léon «mar-chand tixier en toilie 3 , René Chardon, marchand, JeanTalvatz « marchand appoticquaire, » M Charles Las-nier, prêtre habitué en l'église de la Trinité de Lavai,

Gontier, par S. de Montozon, dans l'Am,ua ire de larro,id-isc-IncaS de C/idteau-Gonticr, pour 1878, p. 282-290. - Le nom de« la Tour-Gaultier o s'ajoute à la liste déjà connue des autrestours de l'enceinte.

1. Voir, sur la ramille du Buat, les Chroniques Craoiuzaises.2. Places (Ies, chât. et f. Cne de Daon. - Une belle habitation

de style Louis XIII u remplacé lancieiiiie demeure. Elle appar-tient aujourd'hui à Madame la baronne de Romain (Voir nosRecherches /uistoriqiles sur Daon et ses eiwiroas).

3. Il y avait à Château-Gontier trois blanchisseries de toiles.

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e faisant le fait de W° Pierre Lasnier, notaire royalaud. lieu, son père, héritier de Nicolas Gervais, sieurdu Val-Tinant, notaire royal, sont poursuivis successi-vement, du 15 avril au 8 mai, pour défaut de paiementde diverses rentes. M François Legros et Julien ilad-bin étaient alors notaires royaux à Château-Gontier l.

Noble Jean Denyau, sieur de Gaudrée, mari de demoi-selle Barbe Bourgeon, fille (le défunt M0 Jean Bour-geon, sieur de la Rainièi'e , est assigné le 27 mai pourêtre condamné â exhiber les titres (le propriété du Petit-Douaillon, de Gennes. Le même jour, Jean Gaugain,« marchand mégissier, » est cité pour payer les devoirs« d'une maison ou tannerie size en cette ville proche lesmurs d'iceile en la rue de la Tannerie. » Le 8 juin, c'estle tour de Jean de la Noe, sellier, demeurant au faubourg,propriétaire du lieu de la Fournairie, en Saint-Sulpice,qui n négligé d'acquitter les droits féodaux.

Une sentence du 12 juin, rendue au siège présidial,entre M. de Bailleul et Messire René de Juigné, « escu-yer, seigneur de la Broissinière, » maintient en la féo-dalité du marquis de Château-Gontier deux maisons etun appentis du bourg de Chemazé. Pensard, propriétairede la Villière, en Saint-Sauveur-de-Fiée, noble SamuelPelisson, sieur (le Montigné 4 , bourgeois d'Angers, ydemeurant, paroisse Sainte-Croix, créancier d'une rentefoncière de trente-six livres sur le village dit Plessis-Brochard, en Quelaines, sont assignés, pour exhiberleurs titres, le 30 juin et le 6 juillet suivant.

t. Il existait alors une communauté de quinze notaires royauxet un collège de huit avocats dans cette ville.

2. Gaudrav ou Gaudrée (le Grand et le Petit), f. et dc. CDe daVilliers-Charlemagne.

3. ilainière (la), f. c ne d'Azé.'. Montigné, f. c de Quelaines, fief vassal de la baronnie de

Craon. - Ce Samuel Pelisson, protestant, fut poursuivi en 1689pour contraventions aux édits du roi. Nous possédons le texte deson interrogatoire dans la collection de nos documents inéditssur l'Anjou et le Maine.

6L

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Messire Nicolas d'Orvaux, écuyer, sieur de Champiré',curateur ii la personne de Guillaume Leclerc, écuyer,sieur de la Ferrière, propriétaire du lieu du Puy-des-Fées,en la paroisse de la Ferrière 2 , est condamné, e au ditnom, s à payer les arrérages de cinquante sols de censet de cinq sous sur quinze journaux des landes de Saint-Melaine, dépendant du lieu du Chandelier, le ler juillet.

Une sentence rendue par défaut, le 15 juillet, condamnela dame Marguerite Jousse, veuve de Maître René Mes-lier, sieur de Pincé, à exhiber les titres (lu lieu et clo-serie (lu Bois, paroisse de Saint-Quentin. dont dépendentdix journaux de terre en la forêt de Fiée, par les boisde Mortiercrolle, qui relèvent du marquisat et à payerles arrérages dus qu'elle (bit sur le lieu d'Envie-en-Avoir, au village de la itichardière,

Le 1) juillet, à la requête de, Nicolas de Bailleul, qui« n eslu domicilie en son cliasteau de Giziers sis auditChateaugontiei' 3, s on saisit les fruits de La Renardièreappartenant à Jacques Jouet, u escuyer, » et située en laparoisse (le Gennes. Le méme jour, la métairie de laMarmitée, dépendance du prieuré de Gencteil, est aussisaisie, faute par le prieur d'avoir payé les arréragesqu'il doit.

André Salmon, marchand meunier demeurant aux

1. Champird, f. et moulin à eaux, e" de Sainte-Gemmes d'An-digné (.Maine-et-Loire). - Dès le XV siècle, les dOrvaux étaientseigneurs du fief de Champiré qui relevait du Plessis-Macé.

2. Verrière (la), c°' clan', de Segré. - Le seigneur du lieudevait '10 jours et i0 nuits de garde, avec armes et chevaux, àChite;iu-Uoiitier. Il était tenu, quand il chassait en personnedans la forèt de Fiée, d'envo yerà son suzerain les quatre piedsde la première bête noire abattue par lui et le pied du premiercerf. Quand le suzerain chassait, il était astreint à lui mettre enétat la chasse, loger un jour cl, une nuit sa suite, soigner leschiens et les chevaux blessés (Arch. nat., ibid.)

J. « Item nia maison, cour et jardin sis en ladite ville de Ch-teaugontier avec le placitre étant au devant et une petite maisony jointe nommée Giziers. » (Ai'ch. nat., ibid.j

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moulins de Chètoauneuf t , est condamné, le 2 1 juillet, àexhiber les titres de propriété d'une rente (le huit solsdue à raison du lieu (le la Cointerie, en Chemazé. Fraii-çois Gaunicr, laboureur, exploite alors la l-loudemoii-nière et l'Hommeau-Gaudin. On saisit entre ses mainsune somme importante, faute par les propriétaires d'avoirpayé les arrérages fixés.

Le 16 août, en présence de Maître Jean Gilles, no-taire royal à Châtcau-Gont.ier, Maître Pierre Defeuillé,conseiller et avocat (lu FOl au siège du grenier à sel duditlieu 2, y demeurant paroisse Saint-Jean l'Evangéliste,procureur de haute et puissante dame Marie-Louise deSaint-Offange, veuve (le haut et puissant seigneur Mes-sire Urbain-Charles (lu Plessis, vivant chevalier, sei-gneur marquis de Jarzé, e procuratrice generalle et spe-cialle » de haut et puissant seigneur Messire Marie-Urbain-René du Plessis, son fils, seigneur marquis deJarzé, offre de faire foi et, hommage au château et mar-quisat de Château-Gontier à raison de la seigneuried'Ecuillé.

Le 31 août, une saisie itérative est faite, sur les Da-mes Religieuses du couvent du Buron 3 , de la rente desix setiers de blé due à raison (lu lieu de Villechat, enChtelain, faute d'exhibition et de reconnaissance decinq sols que doit ladite rente.

Le fermage de la Bouteillerie, de Bazouges, est saisile 7 septembre. Messire de Goddes, seigneur de la Ma-routière, est assigné le 3 novembre pour être condamnéà payer e les arrérages de quarante-cinq sols et d'une

L Châteauneuf-sur-Sarthe, arr. de Segré2. La juridiction du grenier â sel de Châteati-Gontier était

composée d'un président, un gréiietier, un conlr'ileur, un procu-reur du roi et un gretiier. On consommait, au grenier à sel deChâteau-Gontier, de 35 à 313 muids de sel. Le muid de sel étaitde douze septiers.

3. Le Buron d'Azé était occupé par des religieuses du tiers-ordre de Saint-François et de Sainte-Euisabeth.

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paire de gants blancs dus à raison de la terre de laLande, dépendant de la Maroutière.

Le 25 novembre, par devant Jean Gilles, notaire àChâteau-Gontier, furent présents : « Monsieur MaistreRené Guérin, sieur de la Gendronriière, en la paroissede Houssay', conseiller du roi, garde-sel en la sénes-chaussée et siège présidial de Chasteaugontier, y demeu-rant paroisse Saint- Remy, s et honorable homme FrançoisDublineau, marchand, demeurant au faubourg de cetteville vers Azé, au nom et comme administrateurs dee l'llostel-Dieu Saint-Julien dudit Cliasteaugontier, 2 »

promettant de faire ratifier ces présentes par les habi-tants de hi ville, lors de leur prochaine assemblée, ethonnête personne René Hardy, marchand bouclier, épouxde Anne Gasnier. Les deux administrateurs louent auxépoux llardy une maison située rue de la hardie, com-posée de deux boutiques, une allée au milieu, une salleavec cheminée, grenier dessus ladite salle, une chambrehaute dessus, un cellier et appentis et jardin au derrière,joignant d'un côté la maison de René Collas et de laveuve R. Peltier et une venelle 3 entre deux... s L'acteet passé ii l'Hôtel-Dieu cil présence de Mathieu Desnoéset Germain Vincent, praticiens. Les preneurs paierontune rente de quarante-cinq livres au marquisat et àl'hôpital.

François Ledroit, « marchand taincturier, s détenteurde la Turinellière d'Ampoigné i , Maitre René Buhigné,

1. Les titres de la famille Guérin sont conservés actuellementpar M. Ernest Guérin dede la Roussardière, maire de Quelaines.

2. Depuis le mois de décembre 1612, Ihopital était demeuré àla disposition des habitants, et trois notables bourgeois étaientélus, tous les deux ans, sous le nomde a pèles des pauvres, » àla charge de faire procéder aux baux à ferme du domaine de cetétablissement (Rci,'issres des (à1e/)drattous et conclusions de Ii-lé-tel-de-Ville de C/,dtcau-Gouticr. - A. du Chêne, Notes surchdtea u- Gontier (UI eomnzence,nent du X JJe Siècle.)

3. Venelle, synonyme de ruelle.4. La terre d'Ampoigné appartenait à la famille d'Héhiand. Le

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notaire royal, demeurant à 1-loussay, possesseur de laIlamonnière et de la Handoullière, Messire Hyacinthede Quatrebarbes, seigneur (le la Rongère t , Pierre Poyer,propriétaire du Monceau, chirurgien, demeuran t aubourg de Quelaines, Claude (le Préaux, chevalier, soi-gneur du lieu et de Charnières en Quelaines, sont assi-gnés en décembre 1684 et janvier 1685. Maitres EueGuilloteau et René Boucault sont alors avocats à Châ-teau-Gontier.

Maître Mathurin Parpacé, prêtre, curé de Gennes, estcondamné à exhiber, le 23 février 1685, e les titres depropriété (le la dixme inféodée de la Hermonnière, enladite paroisse de Gennes, qui éloit autrefois du béné-fice de la dame de la chambre de labbaïe du Ronceraid'Angers. » André Meignati, avocat procureur,occupe, dans cette affaire, pour M. Nicolas-Louis deBailleul, qualifié, clans la pièce, e d'ancien président àmortier en la cour de parlement à Paris. s

Une sentence du 25 février maintient les lieux de la Ho-chette etdu Monceau de Quelaines, appartenant à Fran-çois Pellé, marchand, épOUX de Perrine Guinoyseau,

seigneur devait 53 sols de taille et 0 jours et 'O nuits de gardeà Château-Gonfler. Il était tenu de contribuer aux réparationsdes douves de la ville a au droit de la porte (le Saint-Remy. »Les métayers étaient astreints à faire les charrois pour les halleset les ponts (Arch. mit.. ibid.)

1. Le château de la Roiigère est situé sur le territoire de Saint-Sulpice. Le fief était. pmn'vII d'une haute justice. - Le ruisseaude la llongère est un affluent de la Ma yeni,e. - Les Qivatrebar-bes en étaient seigneurs depuis la fin du XIIl e siècle, époque filaquelle Macé (le Quiatrebarbes avait, acheté ce domaine fi I lar-douin de Fougères pour la somme de douze mille livres. (Voir leDictionnaire du Maine, par Lepaige, et le Précis généalogiquede la ,naison de Quatrebarbes). Hyacinthe, créé par Louis XIVmarquis de la Rongère, était lits de René V de Qitatreharbes quiavait pris part à la Guerre de Trente ans et aux luttes de laFronde en Anjou. Soit se distingua au combat de la Ilogiieoù il commandait un des vaisseaux de l'escadre de Tourville(liaubigne. La I?ou,'ère, Les Roches d'Ori rn article de M. A.Lemarchand dans l'Album de Chd€eau-Gonsicr et scs"neirons).

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dans la mouvance du marquisat, contrairement aux pré-tentions de Messire Jean-Claude de Préaux, chevalier,seigneur de Charnières et (le Quelaines 1 . Ont signéP. Trochon, F. Chailland, Gabriel Amys, Esturmy,Millet, Maumousseau, Quentin, l3ioniieau, Guérin, sieurde la Gendronnière, et Bellariger, juges rassemblés dansla chambre (lu conseil. René Gallichon, seigneur deCourchamps, conseiller, lieutenant en la sénéchausséed'Anjou et siège présidial de Château-Gontier, prési-tlait

Le 7 mars, un rapport est rédigé par Jean Gilles, no-taire, et Charles Journeil, experts convenus entre M. deBailleul et Messieurs les chanoines du Chapitre del'église collégiale de Saint-Just (le Cliâteau-Gontier, ausujet « des féodalitez de chacune (les parties dans l'en-clos des Lavanderies 3 nommées Evantard et de la close-rie dudit lieu d'Evantard, sise au hault du faubourgd'Azé de cette ville sur la rivière de Mayenne, du costéde la paroisse de Fourmentières,» en exécution de l'ex-ploit signifié par Lepage, sergent royal. Les expertsdisent qu'ils ont visité, en présence de Messieurs Juffé,de la Barre, Théard, chanoines de Saint-Just, et de Jac-ques Geslin, huissier-audiencier, l'enclos des Lavande-ries possédé et exploité par Pierre Séguin et René Le-devin. Ils ont décidé, après examen, que le fief du cha-pitre de Saint-Just relève de l'enclos des Lavanderies

depuis le chemin tendant de la rue Trouvée au moulin

1. Le seigneur du fief de Charnières devait fui simple et 4 li-vres 18 sols de taille à la baronnie tic Craoii, selon l'aveu renduen 1508 (Archives de la Mayenne, E 99).

2. L'édit royal du 7 mars 1640, fixait ainsi la composition dusiège présidial : deux présidents. un lieutenant général, un lieu-tenant particulier, un lieutenant criminel, un assesseur, vingtconseillers, deux cinseillers d'honneur, deux avocats du Roi etun procureur du Roi.

3. Lavanderies (les), blanchisserie de Château-Gontier, autre-fois très importante.

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du Verger, jusque et y compris l'ancienne maison desLavanderies. » Le surplus de l'enclos, ainsi que la maisonet jardin d'Evantard et la pièce de Maugarde t, à la ré-serve (le trois boisselées, qui relèvent du fief Saint-Julien,sont dans la mouvance du marquisat.

Le 29 mars 1685, une assignation est donnée à n. h.Claude Poisson, sieur de Neuville, à comparoir pour êtrecondamné à exhiber les titres de propriété d'une maison,sise en la ville, u nommée la Tow-Gauliier, entre lamaison Maître René Rigault et celle de Mre Charles leTessier, sieur (le Coulonge, aboutant une petite rue quidescend de celle du Bourg-Roussel à l'église Saint-JeanI'Evangélistc, et d'autre bout la maison du sieur Poisson 2,

laquelle maison en question fut aux Jollivet.Le 5 avril, le curé d'Aviré 3 est condamnéà payer un

rachat dû à raison du lieu des Brosses dépendant duprieuré de Saint-Sauveur-de-Fiée. Le 30 du même mois,un jugement ordonne à M. de Bailleul de communiquerà Jean Valterre, écuyer, sieur de F'eudonnet 4, mari dedamoiselle Jacquine Aubert, les titres au soutien de laféodalité de la terre de Saint-Sauveur-de-Fiée, « autre-ment Bouillé-Louichon, » afin d'apprécier le rachat deladite terre adjugée au seigneur marquis par jugementdu 9 du mois. Jacques Collin, licencié en droit,avocat procureur, soutenait les droits de Jean Valterre,et M Pierre de Cuillé ceux du marquis de Château-

1. Le 18 janvier 1630, la ville prit à rente a le jardin et pré del'hôpital, maison Daudihon et. cimetière, à la charge d'y bâtirpour 4,000 livres et y faire construire des lavauderies pour lacommodité du bien public. » (A. du Chône, Noies sur Ch(iseau-Goniier au commencement du X Vite siècle, ibid.)

2. Les Poisson de Neuville portaient D'azur au dauphind'argent couronné d'or es barbelé de gueules.

3. Jean Lenfantin, curé en novembre 1681, inhumé sous le cru-cifix le 12 juin 1691, âgé de 56 ans.

4. F'eudonnet, f. c° de Grez-Neuville.5. Voir notre étude sur la G/,d gcllenje de la Jaijle-Yyon es ses

seigneurs (1052-1789).

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Gontier. Charles Richard, sieur de la Guionnière t , mar-chand fermier, demeurant à la Jaille, avait été choisicomme arbitre par M. de Bailleul, conjointement avecune autre personne désignée l)F son adversaire. M re deCuillé avait proposé de « leur mettre en mains latransaction faite avec la dame Leshr"nault, justificativecomme ladite terre relève du marquisat de Chasteau-gontier par la réunion et consolidation des terres de laJaille et de Bouillé, par les sieurs de Saint-Ofîange, quiles ont possédées conjointement, de laquelle terre de laJ aille celle de S ainct-Sauveur relevait auparavant laconsolidation continuée par l'acquisition faite par le sieurAubert. i Collin avait réplique en réclamant, avant tout,la communication des titres de la féodalité. L'arrêt estrendu pair devant François Chailland, sieur de la Cres-pinière, conseiller du roi, lieutenant particulier au siègeprésidial.

On voit intervenir en mai 1685 Louis de Bailleul.« eutieii premiel' président au parlement, marquis dumarquisat dudit Chasteaugontier. n C'est ce seigneurqui se démit de sa charge de président au parlement eufaveur de son fils, en 1689, pour se retirer à l'abbaye deSaint-Victor et mourut en 1701, disent les Tabletteschronologiques et historiques déjà citées. Une pièce du28 juin 1688 qualifie, dès cette époque, Nicolas de Bail-leul e de reçu en survivance de charge de président àmortier. » Le 5 juin 1685, une ordonnance sur requêteest obtenue par Maître Salomon Domaiieliin, secrétairedes finances de Monseigneur le duc d'Orléans 2 , à Tours,qui lui permet de faire assigner les seigneurs de Ch-

1. Guyonnière (la), chAt., e ne de la Jaille-Yvon.2. Orléans (Philippe 1 d'), chef de la deuxième maison dOr-

Iéans-Bourbon, second fils de Louis XIII et d'Anne d'Autriche,frère unique de Louis XIV, né à Saint-Germain-eu-Lave eu 16'tO,mort eu' 1701, qualifié d'abord du titre de duc d'Anjou (161k0-I61).U épousa en 161 Ilenrietie d'Angleterre, et, après sa niait, ils'unit à Charlotte-Elisabeth do Bavière.

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tenu-Gontier, de la Ferrière et de Bouillé, qui préten-dent la mouvance de la Trunelaye et de la Viellière, afinde régler leurs droits respectifs.

Le 21 juin 1685, Maitre Jacques Hamelin, sieur deRichebourg 1 , bourgeois d'Angers, est assigné pour ex-hiber ses titres de propriété de la Basse-Hardcrie, enThorigné. Le 7 août, même mesure est prise contreRené Taranne, détenteur de la Bizauderie de Chemazé,et le 17 septembre contre René Lefèvre, maréchal, de-meurant aux Bouillons de Pommericux, possesseur d'unecloserie sise au village du Grand-Limelle de Quelaines.Le 9 novembre, n. h. Claude Foucault, conseiller duroi en l'élection de Lavai, sieur de la Montagne, estsommé d'exhiber les titres de la Cosserie sise au Grand-Lirnelle.

Le 3 décembre, le seigneur de Château-Gontier estmaintenu en la féodalité de la closerie d'Eventard ap-partenant à la veuve François Allaire et de e l'enclosedes Lavanderie et blanchisserie de cire , à la réservede la maison de Pierre Séguin, en laquelle il y a unegallerie et espace de terre qui est de la féodalité deMessieurs les chanoines de Saint-Just. » Le 4, honora-ble homme Jacques Gallais, sieur de la Billetiére, mar-chaud, est assigné pour être condamné à exhiber lestitres de propriété de la maison, jardin et pré de hiLavanderie d'Eventard et à payer les rentes et issues.

En février 1686, Jacques l)uchemin, marchand à La-vai, est qualifié de sieur du Bois-Morin.

Le 26 avril, Messire Marc de Bréon, chevalier, sei-gneur du lieu, est sommé d'exhiber les titres de propriétédu lieu de Pisse-Oison, en Marigné-Peuton. Pierre de la

1. Richebourg, viii. eue de Louresse-Rochem (Maiiie-et-Loire).- En est sieur n. h. Yves Ilanielin, lieutenant au régiment deVendôme, 1605. René Hamnelin 1639, Maurille Ilaiiielin, 1680.

2. Il y a à Château-Gontier, dit Mirornesnil, « trois blanchisse-ries de cire, qu'on va acheter en Bretagne. u

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Faucille, écuyer, sieur du lieu I ., François .Journeil, sieurde la Chevalerie, n. h. François 1)uhlineau, n. h. RenéPoisson, sieur de Bauvais Marie Lenfant, veuve deBonnaventure Moysant, écuyer, sieur de Lorgerie, pro-priétaire de la Guérinière de Chemazé, les détenteursdu lieu (le limage en Bazouges, Simon Badin, posses-seur de la Trouaye de l'Hôtellerie-de-Fiée, Maître PierreJoûbert, sénéchal i Morannes, la dame Françoise deMontalais, veuve de Messire N. de l3ueil, chevalier,seigneur comte de Marans, propriétaire du lieu, fief etseigneurie de Tessecourt, sis en les paraisses de Querréet Clianteussé 2 , les religieux et abbé du monastère dela Roè, seigneurs du lieu de la Garatidière en Cos-mes 3 , sont poursuivis, avec d'autre tenanciers, pendantl'année 1686.

Catherine Collin, veuve de Jean Trochon, sieur del'Espine, est condamnée à payer les arrérages (le trentesols de devoir dus à raison de ses terres nommées lesMoulinets situées en la forêt cia Flée, le 15 janvier 1687.Pendant cette même année, les assignations pleuventsur une série de propriétaires de diverses maisons deChâteau-Gontier. Le 4 décembre, une sentence renduecontre Messire Charles de Savonnière, commandeur deBéconnais 4, maintient le Pré-ilallé de Châtelain dans lamouvance di: marquisat.

1. Le 19 janvier 1686, Pierre de la Faucille, seigneur du lieu,près l'Ilètelleiie de Fiée, et. dame Louise (le Madaillan avec Judithde Mailaillan et d'autres personnes de la maison abjuraient teprotesl.autisme dans la chapelle du château.

2. Tessecourt, chAt. c"' de Chanteussé, - Pierre de Périen,marquis de Crivan, maréchal des camps et armées du Roi, avaiteu la terre de Tessecourt par sa femme Madeleine de Bueil, enpartage avec Louis-René de Servin, conseiller au Parlement deParis, en 161ii.

3 Voir,dans la Reeue du Maine, notre étude sur La seigneu-rie de la Gara udière.

4. La Commanderie desTempliei's, annexe du Temple deSaint-Laud, établie depuis le X1l' siècle ,près de Villemoisant.(Con de Louroux-Béconiiais, M.-et-L.) est désignée ordinairement

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Le 23 avril 1688, Louis Chotard est condamné à exhi-ber les titres de propriété du lieu de Coite-au-Loup,alias Dieuxaint, situé dans les lande et forêt de Voile,sur la paroisse de Chemazé. Le même jour M. de lia-cappé. sieur (le Briacé, est assigné à raison de son lieude la Ilurlière d'Ampoigné. Le 28, c'est le tour de Fran-çoise Justeau, veuve de Pierre Huet, sieur de la Rivière,majti'o chirurgien à Château-Gontier, propriétaire deVillechat, et le 4 mai celui (le Messire René Leclerc,chevalier, seigneur de Sautré t, paroisse de Fcneu, quiest sommé de faire les obéissances féodales e (le la terrede Grez-sur-Mayne, qui tient du marquisat par moyen dufief (le Marigné. » Le 7 juin, Messire Charles de Goddesde Varennes, abbé de l'abbaye de Pontron 2, demeuranten la ville d'Angers, paroisse Saint-Evrouit, agissantau nom de Messire François de Goddes de Varennes,chevalier, seigneur (le la Ferrière et (le la Maroutière,

capitaine au régiment des gardes françaises, » sonpère 3 , transige avec M. de Bailleul, au sujet de la mou-vance de la Guérinière, dépendant des Ecorces.

dans les anciens titres sous le nom d'IIdpital Béeounui.s'. Unecommanderie nouvelle avait été bâtie par le commandeur de Ja-lesnes mort en 1661 (Voir la description de la chapelle dans leDictionnaire /!isloriquc dc Majue-et-Loire. I. III, p. 730L

1. Les Leclerc des Hoches et des Aunais avaient acquis en1617 1» terre de Sautré, près Feneui, de l"rançois de Chabannes,baron de Chalus et de Sautré. Rend Leclere, chevalier, baron dedeSaiitré, sieur (les châtellenies dc la Hoche-Joulaiii. Sceaux, GICZ-Neiiville et Feueu, mourut au château de Sautré le 10 décembre1699.

2. Pontron. ancienne abbaye, e"° du Louroux-Béconnais. -Charles de Goddes de Varennes mourut le juin 1705 à Angers(ilrc/zit'cs de Moine-et-Loire, (jG, 155).

3. François de Goddes de Varennes, fils aîné de François deGoddes et (le Marie Bonneati, né à Angers le 15 février 16i3,aide de camp du duc d'Aumont, se signala à la bataille de Cas-sel cii 1676. Capitaine aux gardes françaises en 168 1 , il est nom-nié gouverneur de Landrecies. Mai-id le 20 août 1680 â Lucie-lien-nette Leclerc dans la chapelle de Saiiti'é, mort à Angers le 17mai 1701 et itiliunié le 18 dans l'église d'Avi'illé (Diet. hist. deMi-et-L., t. II, P- 268-269).

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Le 15 juin, on saisit entre les mains de Maurice Va-vin, « marchand hosto, demeurant en in maison et hostel-lerie où pend pour enseigne le Cheval Blanc, u les prixde loyer qu'il doit au marquisat, « faute par luy d'avoirpavé les arrérages des devoirs de quatorze soiz dus ùraison de la maison et jardin du Cheval Blanc et (lesept sols six deniers sur un jardin estant. dans les fossésde la ville et dépendant de la dite hostellerie t . u

Le 19 juin n. h. René de Colasseau, écuyer, sieur deBriacé 2, écuyer, mari de Charlotte de I'Espinay, « veuveen premières noces du (lelTiint sieur du Plessis-de-Ver-gongne, » écuyer. est condamné à payer les arréragesdu devoir de quatre sols, à raison de ses terres dans laforêt de Fiée, (U dépendent de la llavailière d'Ampoigné.Honorable homme Pierre Dézérée, marchand, proprié-taire de la closerie des Poiriers, alias la Landaiseric deChemazé, Charles le Tessier, sieur do Coulonge, déten-teur de la Morinière (1'Ampoign(", N. Verrier, posses-seur de la Petite-Vilatte de Quelaines, Francis Portier,propriétaire de la Houssinière de Quelaines, GervaiseMousteau, propriétaire d'une closerie au lieu des Vil-lattes, Guillaume Leclerc, écuyer, sieur de la Ferrière,possesseur dc la Borderie en Saint-Aubin-du-Pavoil,Pierre Chardon, sieur de la Masserie. René Brillet, dé-tenteur de la Pouverie, du Bignon, de Rézé et de Cour-mesnil, en Quelaines, sont poursuivis en 1688.

Le 12 novembre 1688, les dames religieuses du Buron3achètent à « Monsieur Maître Pierre Trochon, premier etancien président en la sénéchaussée et siège présidial,la Masure, de Chemazé, à la charge que ce lieu relè-

1. La rue du Cheval-Blanc existe encore aujourd'hui.2. Voir, sur la famille de Colasseau, notre ouvrue sur

de Clermont, sieur de Bussy d'Arnboise, gouverneur di1nov.3. Le Buron, démoli à la fit du XVI C siècle par l'ordre du

réchal de Bois-Dauphin, avoit été bientôt reconstruit (Voir Lit -bunz de C/sdeau-Gontier es ses environs).

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vera à foi et hommage simple du fief du Coudreau. Ontsigné « les vénérables et discrett.es relligieuses du cou-vent du Buron ès ledit Chasteaugontier, du tiers ordrede Saint-François et de Sainte-Elisabeth, à ce présenteset acceptantes, savoir : Révérende mère Marie-Cathe-rine de Jarzé, supérieure; soeur Marie de Marbeuf, vi-caire ; Perrine de Marbeuf, première discrette soeurFrançoise [)envau, discrette ; Cécile Dcnvau, depoCatherine Mairmou sseau Agathe M aumousseau, ClaireBonneau, Marie Avril, Elizabeth Trochon, Claude deRacappé, Perrine Eveillard, Marguerite Chailland, Ma riePeu, Françoise Denyau, Catherine Jousse, FrançoiseChartier, Elizabeth Denyau, Radegonde de la Duflerie,Agnée Emellière, Jacquine du Chastellier, Madellainedu Buat, Françoise de Lesrat, Marie du Buat, FrançoiseGander, Anne Armenauld, Marguerite Morelle, HélènePoullain, Catherine Trochon, Françoise d'Andigné, Su-zanne de Lesrkt, Arme de Marbeuf, Marie de Lesrat.,Catherine Maumousseau, Madelaine de Hardouin, Ge-neviève de Hacappé, Jacqiiine Dnriynu. Marguerite deRacappé, Magdeleine de Boisjourdaii, Marie Denyau,Jacquine Poullain, Marguerite Trochon, Eléonore de laDiifferic, Marie Chailland, Aime Maumousseau et AnneBoiicliard, tantpour elles que pour les autres relligieusesaudit monastère. »

Catherine Collin, veuve de n. h. Jean Trochon, de-meurant à l'Epine, paroisse de la Ferrière, et RenéeCollin, veuve de n h. Gervais Jousse 1, Le Jeune, pro-priétaires de la Graminière, Marie Meignan, propriétairede la Desnière et (le la Petite-Neuville de Chemazé,Pierre Juffé. sieur de la Piiiellière, détenteur d'une clo-serie au village de la Meltière, en Saint-Sauveur-de-

1. La famille joitsse u Fourni des conseillers au Présidial deChaleau-(;ont iur et (les avocats-proeureurs.

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Fiée, André Legay, écuyer, seigneur du Teilieul 1 , et lesdétenteurs de la Landelic sont poursuivis en 1689 à larequête de Jean Trochon, avocat du roi '.

On voit par ces extraits des Titres au soutien de lamouvance du Marquisat de Château-Gontier que Ni-colas-Louis de Bailleul poursuivait activement ses dé-biteurs et ne voulait pas laisser méconnaître ses droitsseigneuriaux.

1. Tilleul (le), chât. et f. c° de Saint-Sauveur-de-Fiée. -Cette terre appartenait depuis le XVI e siècle à In famille Legay.

2. Une altercation eut lieu en 1690 entre Eue Guilloteau, subs-titut du procureur du roi au Présidial, et Jean Troehon, avocatdu roi, lorsque le Corps de ville et le Présidial allèrent saluer auchâteau de Giziers « monseigneur Béchamel, intendant de jus-Lice de la généralité de Tours. » E. Guilioteau disputa lepas àJean Troehon, le prit à la perruque et, le bouscula avec violence(Arch. de la Mayenne, B. 2707).