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République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Université Larbi Tébessi. Tébessa
Faculté des Lettres et des Langues
Département de Lettres et Langues étrangères
Filière : Langue française
Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme de Master
Option : Sciences du langage et Didactique
Encadré par : Présenté par :
Mr : KHELLAF Zouhir. Mr : BENDIB Djemaï.
Mme: HAFDALAH Zineb.
Année universitaire : 2015-2016
Le manuel scolaire entre le contenu cognitif, les
différentes conceptions, et ses répercussions sur
l’acquisition.
Cas des élèves de la 3ème année secondaire.
Introduction générale…………………………………………………06Partie théorique
Chapitre -I- L’élaboration du manuel scolaire.Introduction..………………………………………………………………………09
I- Les fonctions du manuel scolaire………………………………………………
I-1 : Définition du manuel scolaire……………………………………………….10
I-2 : La décision de la production d’un manuel scolaire………………………..11
I-2-1 : Estimation des besoins…………………………………………………….11
I-2-2 : Aspect financier…………………………………………………………....11
I-2-3 : Moyens matériels et techniques…………………………………………..11
I-2-4 : Elaboration des livres……………………………………………………..11
I-3 : Les manuels scolaires, relais des changements des programmes…………12
I-4 : Analyse de la qualité du manuel scolaire…………………………………...12
I-5 : Le développement de manuel scolaire :…………………………………….13
I-5-1 : Etape de l’après-guerre……………………………………………………13
I-5-2 : Etape de l’Algérianisation du manuel…………………………………….13
I-5-3 : Le manuel scolaire d’aujourd’hui………………………………………...13
I-6 : Les fonctions d’un manuel scolaire………………………………………….13
I-6-1 : Fonction de transmission des connaissances……………………………...13
I-6-2 : Fonction de développement des capacités…………………………………13
I-6-3 : Fonction de référence……………………………………………………….14
I-6-4 : La fonction d’éducation sociale…………………………………………….14
II- Les facteurs poussant (les étapes) à l’élaboration d’un manuel scolaire………..
II-1 : La conception…..……………………………………………………………15
II-1-1 : Les auteurs…………………………………………………………………15
II-1-2 : Le directeur de collection…………………………………………………16
II-2 : L’édition : ……………………………………………………………………16
II-3 : La fabrication…………………………………………………………………17
II-4 : Le financement….…………………………………………………………….17
II-5 :L’impression …………………………………………………………………..18
II-6 : L’offre : ……………………………………………………………………….19
Conclusion :………………………………………………………………………….20
Chapitre -II- : Le contenu du manuel scolaire.Introduction………………………………………………………………………..21
II -1- : Les supports (corpus) du manuel…………………………………………21
II -1-1 : Le sommaire du manuel scolaire de la 3ème AS…………………………22
II -1-2 : La présentation du manuel scolaire……………………………………..25
II -1-3 : Identification du manuel…………………………………………………26
II -2- : La description du manuel scolaire de FLE de 3éme AS…………………27
II -2-1 : Les supports textuels dans le manuel……………………………………27
II -2-2 : La répartition annuelle des activités…………………………………….28
II -2-3 : Les projets pédagogiques dans le manuel scolaire……………………...35
Conclusion…………………………………………………………………………..36
Partie PratiqueChapitre -I- : L’évaluation du manuel scolaire.
Introduction………………………………………………………………………..37
I -1 : Les types d’évaluations dans le manuel scolaire…………………………...38
I -1-1 : L’évaluation diagnostique…………………………………………………38
I -1-2 : L’évaluation formative…………………………………………………….39
I -1-3 : L’évaluation certificative…………………………………………………..39
I -2 : L’adéquation du programme avec le manuel scolaire……………………..40
I-3- : La grille d’évaluation………………………………………………………...41
I-3-1- : La grille d’évaluation du manuel scolaire de FLE………………………42
I-3-2 : Les grilles d’auto-évaluations dans le manuel scolaire…………………...42
I-3-2-1- : La synthèse de document………………………………………………..42
I-3-2-2 : Le compte-rendu critique………………………………………………...43
I-3-2-3 : La lettre de motivation .…………………………………………………..45
I-3-3- : L’évaluation du manuel scolaire au curriculum…………………………46
Conclusion :…………………………………………………………………………47
Chapitre -II- : Enquête sur le manuel scolaire.Introduction………………………………………………………………………..48
II -1 : Présentation du questionnaire……………………………………………..48
II -2 : Questionnaire, analyse, et réponse…..…………………………………….49
II-3- : Evaluation d’un texte historique…………………………………………..53
II-4 : Analyse d’un texte historique………………………………………………54
Conclusion :………………………………………………………………………...56
Conclusion Générale……………………………………………………………….57
Remerciement
Je remercie amplement Monsieur KHELLAF Zouhir professeur à l’université Larbi Tébessi qui a
bien voulu assurer la direction de cette recherche.
Merci également à tous mes amis et collègues qui m’ont poussé toujours et avec force à
confronter toutes les difficultés pour réaliser ce modeste travail.
Dédicace
Je dédie ce travail à l’âme de mes chers parents, à ma grande famille, et aussi à ma petite famille,
à tous ceux qui m’ont connu de près ou de loin sans oublier la très chère à mon cœur : Sara Ange.
6
Il va sans dire que la conception des manuels scolaires sous les directives du système
éducatif algérien a connu un essor considérable à travers tous les paliers de l’enseignement
apprentissage ; primaire, collège et lycée.
Notre mémoire de recherche s’accentue dans son ensemble sur les différents aspects qui
entourent le manuel scolaire, à partir de son élaboration puis, on passe par son contenu,
jusqu’à ce qu’on arrive à l’évaluer.
Ce manuscrit qui est le manuel scolaire est un : « Ouvrage, souvent à usage scolaire, qui présente,
dans un format maniable, l’essentiel des notions d’un art, d’une science, etc. 1»
Il tient une grande importance dans la société, car il représente tout un projet de vie.
Notre pays qui est l’Algérie s’ouvre sur le monde entier depuis très longtemps suite à la
mondialisation et aux différentes technologies, c’est en faveur de ces raisons que la politique
éducative algérienne à donner une grande importance aux langues vivantes telle que la langue
française notre objet d’étude qui est ancrée dans le manuel scolaire du FLE niveau troisième
année secondaire.
Le manuel scolaire de FLE est considéré comme un ouvrage profitable accompagnant l’élève
de la classe terminale du lycée tout au long du parcours d’enseignement apprentissage, et ça
pour accomplir ses différentes tâches dans et en dehors de l’établissement scolaire, et il
l’assure des connaissances variées jugées intéressantes tout au long d’une année scolaire, car
il possède entre ses pages tout un contenu de savoir, savoir-faire et savoir-être ensuite, il lui
permet de garder certains contact entre la théorique et la pratique ça en parallèle avec la classe
et la maison, et ça à travers les différents supports et exercices, en outre, il offre l’occasion
aux parents afin de contrôler et susciter les facultés développées chez ses enfants pour pouvoir
eux aussi donner leur avis sur ce manuscrit.
Sachons que, l’enseignant lui aussi ne peut en aucun cas être inconsidéré en classe par le
manuel scolaire car il représente un lien indétachable entre lui et ses élèves ; « qu’un enseignant
ne peut ne pas utiliser le matériel didactique dans sa classe2. »
1 Le dictionnaire du français HACHETTE, éd : 1993, p.980.2 Marceline Lapara, ouvrage de grammaire et formation initiale des enseignants, pratiques des manuels,juin 1994, n° 82.
7
Le manuel scolaire et ses motivations est un travail s’inscrivant dans le cadre d’une recherche
de la didactique du FLE dont l’option est : Sciences du langage et Didactique.
Notre choix s’est fixé sur le manuel scolaire de FLE de la troisième année scolaire filière
mathématique technique, dans cette recherche nous allons essayer de montrer les étapes de
fabrication du manuel scolaire, aussi on va détailler ce qu’il comporte comme savoir proposé
à l’élève c’est-à-dire l’ensemble de supports que se soient textuels, phrastiques, ou
illustrations ainsi qu’aux différents consignes et exercices, et ça en comparaison avec le
programme officiel du Ministère de l’Éducation Nationale, et enfin, on va tenter de délimiter
certains critères pédagogiques de jugement pour évaluer ce document officiel afin de prendre
des décisions.
Comme, il est intéressant par ses thèmes et son contenu qui sont respectivement divers et
riche, le manuel scolaire doit être adaptable au niveau des élèves, et il doit aussi satisfaire les
besoins d’apprentissages pour préparer l’élève à confronter certaines réalités de savoir
revenant positivement sur l’acquisition.
La présente recherche est pour but de répondre à trois interrogations majeures cernant notre
thème de recherche qui est intitulé : le manuel scolaire entre le contenu cognitif, les
différentes conceptions, et ses répercussions sur l’acquisition, et qui sont respectivement :
• Comment se procéder pour concevoir un manuel scolaire qui s’adapte au niveau de
l’élève ?
• Quelles utilités porte-il le manuel scolaire dans le déroulement du processus
d’enseignement apprentissage ?
• Comment peut-on évaluer un manuel scolaire ?
Les questions ci-dessus forment au départ notre problématique, mais notre souci majeur est de
mettre le manuel scolaire au service de l’élève parce qu’il est conçu pour lui en premier lieu,
il s’agit, en fait de faire naître une motivation lors de l’apprentissage de cette langue étrangère
à travers ce manuel scolaire afin d’acquérir des connaissances.
Tant que notre travail s’inscrit dans la recherche de la didactique, notre réponse sur la
problématique aussi doit être soumise à l’ombre de l’approche par les compétences.
8
Après avoir exposé la problématique, nous allons émettre les hypothèses suivantes :
• On constate qu’il y a plusieurs facteurs qui se mettent en jeu afin d’élaborer un
manuel scolaire adéquat tels que : la conjoncture actuelle, la mondialisation, le
développement des savoirs…etc.
• Le contenu du manuel scolaire va prendre en considération plusieurs paramètres
servant l’élève dans ses démarches d’apprentissages.
• chaque activité d’enseignement apprentissage a des objectifs à réaliser donc, ils vont
être évaluer suite à une grille d’évaluation adéquate à la situation.
Les objectifs visés dans cette recherche travaillent tous l’intérêt de l’élève exemple :
•Savoir mettre le manuel scolaire dans le sens qu’il faut (la bonne utilisation).
•Savoir feuilleter le manuel par l’élève en fonction du programme officiel.
Avant d’entamer ce travail de recherche dont le pivot est le manuel scolaire, on a d’abord
ciblé le palier et la classe qui est la troisième année secondaire, ensuite les activités et le type
de support sélectionné et qui sont tous variés.
Ce travail est traité d’une façon dite objective dont la méthodologie s’appuye sur l’analyse, la
description, et l’enquête. Il est composé de deux parties, la première c’est la partie théorique,
elle comprend deux chapitres parlant sur l’élaboration, le contenu. La deuxième c’est la partie
pratique, elle comprend deux chapitres la une parlant sur l’évaluation du manuel scolaire en
générale et la seconde est une enquête sous forme de questionnaire sur le tôt de faisabilité du
programme en collaborant avec les partenaires de la famille éducative; élève, parent, et
enseignant. Et enfin, une étude analytique sur un texte historique qui domine dans le manuel.
9
Chapitre-I- L’élaboration du manuel scolaire.
Le monde dans les horizons de la mondialisation a connu un essor considérable et
illimité en matière de recherche scientifique sur les publications scolaires est précisément le
manuel scolaire qui est notre objet de recherche et ça sur ses différents aspects tels que :
la destination, le format, le poids, le contenu, la confection…etc.
Tout en prendre en considération le développement des technologies de l’information et de la
communication dans la société contemporaine, nous voyons que le manuel scolaire à travers des
décennies joue un rôle irremplaçable dans la vie scolaire, et il constitue un des enjeux majeurs
en tant que vecteur de l’humanisme, source de diffusion de connaissances et véhicule de
l’imaginaire de l’homme. Ce manuscrit est un outil didactique par excellence laissant ses traces
écrites pour assurer une efficacité à l’enseignement et la réussite scolaire.
La conception d’un manuel scolaire est un objectif prioritaire dépend de l’adaptation des
programmes d’enseignement.
10
I- Les fonctions du manuel scolaire :
I-1- Le manuel scolaire en définition :
« Le manuel scolaire est un personnage si familier du théâtre de la classe, un outil si usuel qu’on oublie parfois de
réfléchir à sa nature et à sa fonction3».
Un manuel scolaire est un support pédagogique qui doit être acquis par l’élève, ou qui est
mis à sa disposition par l’établissement scolaire ; école primaire, collège ou lycée, de plus le
manuel scolaire est un outil pédagogique et didactique censé être profitable dans tout processus
d’enseignement /apprentissage d’une langue ou d’une autre discipline c’est un accompagnateur
fidèle tout au long du parcours scolaire de l’apprenant est une référence de base servant comme
une feuille de route au service de l’enseignement.
« Ouvrage présentant les notions d’une science, d’une technique 4»
Commentaire :
Le manuel scolaire est un programme d’enseignement pour un niveau donné. Il est conçu
par des professionnels pour répondre aux besoins des élèves, des professeurs et des parents.
Cela veut dire que ce document officiel s’attache solidement à la vie scolaire des élèves car il leur
permet d’accomplir les différentes tâches de savoir, dans et en dehors de ses établissements
scolaires.
3 Dominique BORNE, La documentation Française : Le Manuel scolaire, juin 1998, p. 03.
4 Le ROBERT, dictionnaire de français, éd : 2000, p. 261.
11
I-2- La décision de la production d’un manuel scolaire :
Il y a certaines mesures qu’il faut prendre en compte pour produire un manuel scolaire nouveau
et ça suite à des besoins purement pédagogiques.
« La décision de produire un manuel suppose un besoin indiscutable pour améliorer le rendement d’un
système éducatif ou les niveaux déterminés de la scolarité, ce besoin se base sur le niveau d’enseignement
primaire .Les couts d’importation de manuels sont trop élevés, alors plusieurs aspects doivent être examinés5»
I-2-1- Estimation des besoins qui se base sur :
- Le niveau d’enseignement et les années de scolarité et les matières d’enseignement.
- Les quantités des livres à produire en fonction des effectifs d’élèves concernés.
- La durée de vie estimée des manuels.
I-2-2- Aspect financier :
- Cout prévisible de production (des quantités à produire, la qualité visée des manuels, des
dépenses de fabrication).
- Ressources financières disponibles.
- Ressources budgétaires stables et suffisantes.
I-2-3- Moyens matériels et techniques :
- Equipement des fournitures et productions disponibles à acquérir.
- Moyens disponibles de recherches pour la distribution des livres et leur commercialisation.
I-2-4- Elaboration des livres :
- Conception originale des manuels.
- Adaptation des manuels existants.
- Traduction des manuels provenant d’autres pays et appropriée pour une utilisation locale.
5 Roger Seguin, l’élaboration d’un manuel scolaire, guide méthodologique, page. 13-14.
12
I-3- Les manuels scolaires, relais des changements de programmes :
« Tout au long de l’année scolaire, les livres scolaires constituent un trait d’union entre les
programmes officiels et leur application en classe, Les manuels scolaires proposent un ensemble
d’éléments (manuel vidéo-projetable et interactif, textes, dessins, images, documents, exercices,
activités …) organisés et progressifs sur lesquels les enseignants peuvent s’appuyer pour « faire
cours » de septembre à juin, en permettant aux élèves de conserver une trace écrite de qualité de
ce qu’ils doivent savoir et savoir-faire. Les livres scolaires sont des auxiliaires précieux pour
diffuser de façon concrète, en tenant compte des pratiques de classe, les directives du Ministère.
de l’Éducation Nationale en matière de programmes6»
I-4- Analyse de la qualité du manuel scolaire :
« Quelques soient les disciplines ou les spécialités considérées les évaluateurs constatent
la qualité technique des manuels, plus agréables à feuilleter que la plupart de leurs homologues
étrangers grâce au soin apporté à la maquette et aux illustrations. Les éditeurs et les équipes,
d’auteurs qu’ils constituent sont de bons professionnels du livre scolaire. L’évaluation des
contenus est plus nuancée.7»
Commentaire :
Le manuel serait en crise. Devant faire face à des contraintes croissantes et antagonistes
un public scolaire très hétérogène, disqualifiant un discours unique, nécessitant des ressources
multiples adaptées ou adaptables à différentes catégories d‘élèves; de nouvelles conceptions du
«savoir et de la culture et de leur appropriation par les élèves; des ouvrages plus illustrés, plus
ludiques ; l’intrusion des technologies de l‘information et de la communication, surtout internet,
donnant l‘accès à de multiples ressources, plus actuelles et plus facilement actualisables, il faut
que le manuel fournisse des activités de classe diversifiées pour les enseignants, qu‘il puisse être
utilisé à la maison par les élèves, avec l‘éventuelle supervision.
6 http://www.desmanuelspourtous.com/manuels_scolaires_toutsavoir.html. Le:20-04-2016 à 21h
7 http://www.desmanuelspourtous.com/manuels_scolaires_toutsavoir.html. Le:20-04-2016 à 21h
13
I-5- Le développement du manuel scolaire :
Le manuel scolaire algérien a connu plusieurs étapes :
I-5-1- L’étape de l’après-guerre (juste après l’indépendance) : étape durant laquelle fut
reconduit le manuel scolaire, manuel hérité de l’école française pendant la colonisation.
I-5-2- L’étape de l’algérianisation du manuel : des efforts considérables ont été déployés pour
élaborer manuel scolaire algérien. Ainsi, le défi a été relevé que ce soit sur le plan de la forme ou
celui du contenu. A sa disponibilité, elle était gratuite et il était distribué dans les différents paliers
de l’enseignement.
I-5-3- Le manuel scolaire d’aujourd’hui : Il a subi plusieurs modifications depuis sa première
élaboration jusqu’à nos jours, modifications relatives à son contenu, sa forme, la qualité du papier,
son édition, son impression et ce grâce à l’évolution des moyens d’impression et d’édition.
I-6- Les fonctions d’un manuel scolaire :
Le manuel scolaire en tant que tel occupe plusieurs rôles dans le déroulement des apprentissages.
« C´est un rôle ou un objectif supposé que ce moyen didactique doit accomplir dans le processus de l´enseignement
réel.8 » et ça comme suit :
Les fonctions d’un manuel scolaire du FLE sont relatives à l’élève ou à l’enseignant, on peut les
synthétiser en quatre fonctions :
I-6-1- Fonction de transmission des connaissances : est la fonction la plus critiquée car le livre
transmet des terminologies, des règles, des formules donc les savoirs cognitifs (allusion à la
répétition et la mémorisation), l’élève peut écrire ou parler à ses camarades, à son enseignant, le
manuel scolaire dispose un savoir-faire et un savoir cognitif.
I-6-2- Fonction de développement de capacités et de compétences communicatives :
le manuel scolaire du FLE permet d’acquérir des méthodes, des comportements, des savoirs-être
(lire réfléchir, se documenter, organiser ses idées…), « une capacité est l’actualisation d’un savoir-faire
ou un savoir-être qui permet la réalisation de performances9. »
8 Mustapha Zahal, didactique des manuels scolaires, étude comparative des manuels scolaires.
9 Mémoire de Master : Le culturel dans les textes littéraires du manuel scolaire de la troisième année secondaire,BOUTAGHANE Hassina. 2012
14
I-6-3- Fonction de référence : le manuel est une banque de données pour l’apprenant car il peut
à tout moment chercher une information (orthographique, référentiel), il est aussi « un cadre de
référence » qui permet à l’élève de s’auto-construire par « l’apport stable bien ancré »
I-6-4- La fonction d’éducation sociale, d’ouverture et d’épanouissement scolaire : « ce
manuscrit permet au développement un savoir-être sur le plan culturel, national, familier et personnel par un
rapport référentiel des savoir-faire dans un processus d’intégration10. »
Commentaire :
Les fonctions principales pour les apprenants, le manuel du FLE est une source à partir de
laquelle ils apprennent et à l´aide de laquelle ils n´acquièrent pas que les connaissances, mais
aussi les savoir-faire, les valeurs et les attitudes. Concernant les fonctions principales pour les
enseignants, le manuel est une source à l´aide de laquelle ils ne planifient pas que le contenu des
matières enseignées, mais aussi leur présentation dans le processus de l´enseignement et
l´évaluation des apprenants.
II- Les facteurs poussant à l’élaboration d’un manuel scolaire :
Certes dans n’importe quel travail pédagogique, il y a un besoin derrière qui le pousse.
« C’est à partir d'une étude approfondie des besoins que les commissions de manuels prendre les décisions
concernant l'élaboration des manuels en fonction des principaux aspects suivants: objectifs des programmes
d'enseignement, priorités pour les niveaux d'étudier les disciplines, qualité de l'édition, contraintes financières
éventuelles11. »
Commentaire :
Cette élaboration suppose l'existence d'auteurs compétents et expérimentés, travaillant en
étroite collaboration avec les responsables des programmes et les spécialistes en édition. Dans
certains pays, les instituts de recherche pédagogique se chargent de cette élaboration mais leur
personnel n'a pas toujours toutes les compétences requises. Ces instituts peuvent néanmoins faire
des recommandations lorsque l'élaboration est confiée à des auteurs indépendants et évaluer la
10 Mémoire de Master : Le culturel dans les textes littéraires du manuel scolaire de la troisième année scolaire,
BOUTAGHANE Hassina.
11 http//:educnet.education.fr /dossier, manuel /de fault.htm. 1/2/2016 à 10h
15
qualité des manuscrits produits, ainsi que leur adéquation aux objectifs des programmes
d'enseignement.
II-1- la conception :
La conception est un processus d’élaboration d’un manuscrit allant de l’acte intellectuel qui
prévaut à la rédaction jusqu'à la rédaction elle-même, on peut citer comme intervenant
directement à ce stade :
II-1-1- Les auteurs :
Les auteurs d’un manuel sont fondamentalement ceux qui conçoivent et en rédiger le manuscrit
en mobilisant les savoirs et savoir-faire qu’ils ont acquis au fil des ans, cette catégorie regroupe
les concepteurs qui imaginent le contenu et les rédacteurs qui écrivent les manuels la plupart des
temps, ces deux rôles se superposent, mais il existe des cas ou ce sont deux personnes différentes
ou deux groupes de personnes différentes qui les remplissent, ou qui exercent de manière plus
prononcée. Donc on peut dire que les auteurs sont les personnes dont le nom figure dans le
manuel.
- Les auteurs travaillent seuls ou en équipe :
La répartition des tâches peut à cet égard varier selon les cas :
Certains peuvent plus directement intervenir dans la conception purement intellectuel du manuel
(définition des objectifs, choix de la méthodologie) tandis que d’autres s’attellent la rédaction est
attribué.
D’autres équipes choisissent plutôt de se répartir les contenus, chacun assure à la fois conception
et rédaction de la partie.
Certains équipes encore, de 2 ou 3 concepteurs, sont supervisées par un inspecteur et/ou un
conseiller pédagogique ainsi que par d’autres personnes ressources, spécialistes en contenu
matières et en didactique.
- L’auteur peut être national ou étranger : les manuels scolaires soient conçus et rédiger par des
nationaux :
16
Les dépendances politiques ayant souvent orienté la définition des programmes nationaux
d’enseignement12.
Lorsqu’un manuel scolaire rédigé et publié à l’étranger présente toutes les qualités scientifiques
et pédagogiques requises, il est courant qu’il soit acquis tel quel dans d’autres pays ou, le cas
échéant réédité localement avec quelques adaptations. Le talent des auteurs étrangers est ainsi
valorisé dans un contexte culturel et social éventuellement différent grâce à l’apport
d’adaptateurs nationaux.
- L’adaptateur : Il intervient pour adapter un manuel à un contexte d’origine.
II-1-2- Le directeur de collection : ce dernier est appelé « chef de projet » est parfois lui-même
auteur, signé avec une maison d’édition.
II-2- L’édition :
L'édition d'un livre scolaire est une activité très complexe qui exige de multiples compétences
dans la mesure où elle réalise la « mise en forme » de l'ouvrage. Elle requiert la conception de
l'examen de nombreux éléments d'ordres visuel, graphique, matériel. La composition des textes
doit se baser sur des phénomènes tels que le processus de lecture, la lisibilité, la perception et la
mémorisation visuelle. L’édition met en jeu des techniques très spécialisées et très précises. En
fait, il s'agit de déterminer la forme du manuel scolaire, c'est-à-dire :
- L'aspect de l'ouvrage (livre avec couverture, fascicules se rangeant dans un classeur, guide
d'enseignement, cahiers d'exercices… etc.)
- Le format : ou les dimensions du livre, qui doit en faire un objet pratique et facile à manipuler
par les élèves.
- Le choix des caractères et la disposition du texte dans la page, qui ont un rapport étroit avec la
facilité et la compréhension du texte.
- L'importance à donner aux illustrations : par rapport au texte et leur placement dans la page.
Les qualités esthétiques des illustrations ne peuvent être le seul critère de choix car elles doivent
être adaptées au contenu du texte et au type d'enseignement.
12 Des manuels scolaires pour apprendre, concevoir, évaluer ,utiliser(François –Marie Gérard ,Xavier
Roegiers). p.13-17
17
- Le choix d'une ou de plusieurs couleurs : qui détermine en partie la lisibilité de l'ouvrage mais
aussi son coût.
- Le type de papier : qui peut varier selon l'épaisseur, la couleur, la qualité, et qui facilite ou non
l'impression13
- Le coût de l'ouvrage : qui sera différent selon: le type et la qualité du papier le format, le
nombre d'illustrations, le nombre de couleurs, la complexité de la mise en page du texte et des
illustrations, les conditions de stockage et de distribution des livres, leur durée prévisible
d’utilisation.
- Le public visé : le niveau d'enseignement, l'âge des utilisateurs (élèves), le contexte
socioculturel et éventuellement la langue d'enseignement, le niveau de préparation et de
qualification des enseignants (aspect qui doit être examiné particulièrement avec les auteurs des
manuscrits).
Commentaire :
L’édition est donc l'élément central de la production car c'est à son niveau que doivent se
prendre les décisions les plus importantes pour assurer la planification, la coordination et le
contrôle des différentes étapes de la production. Elle est donc, en grande partie responsable de la
qualité.
II-3- La fabrication : l’éditeur rédige le cahier des charges techniques précisant, à l’intention de
l’imprimeur les spécifications (format, type et grammage du tirage papier, nombre de couleurs,
type de reliure, tirage..) certains des éléments du cahier des charges sont convenus avec l’auteur.
II-4- Le financement : qu’il soit éditeur privé, maison d’édition publique ou service éditorial
intégré dans le ministère ; l’éditeur doit boucler la réalisation d’un manuel scolaire dans le cadre
d’un budget limité intégrant tous les éléments de cout14.
13 Des manuels scolaires pour apprendre, concevoir, évaluer, utiliser (François-Marie Gérard /Xavier Roegiers)p.18
14 Des manuels scolaires pour apprendre, concevoir, évaluer, utiliser (François-Marie Gérard /Xavier Roegiers).p.19
18
Cette réalité l’amène parfois à orienter certains aspects de la conception dans les directions moins
onéreuses afin de pouvoir fixer le prix de vente de l’ouvrage à un niveau acceptable, de plus
l’utilisation des couleurs qui constitue indiscutablement lorsqu’elle est bien utilisée, un plus sur le
plan pédagogique peut entrainer une augmentation non négligeable des prix surtout lorsque les
tirages sont importants.
II-5- L’impression :
L'impression n'est qu'une étape dans la fabrication du livre. D'autres étapes la précèdent dont
certaines sont souvent prises en charge par les ateliers d’édition:
- La conception des maquettes : qui prend en compte le format, le calibrage des textes à
composer, les illustrations, les dessins à exécuter, les photos, le choixdes couleurs, le procédé
d'impression choisi;
- La préparation des textes : composition et mise en page notamment le choix des caractères
(hauteur, type), la largeur de la composition est suivie de la saisie de ces textes sur des machines
à composer ou photocomposer. Les épreuves sont relues puis corrigées et mises en pages.
- La photogravure : qui permet de reproduire photographiquement les textes mise en pages et les
illustrations. Les films résultant de cette opération sont montés et copiés sur des plaques
métalliques spéciales qui serviront à l'impression proprement dite.
- L’impression : les machines à imprimer réalisent le tirage des pages du livre, c'est-à-dire le
processus effectif d'impression. Les machines à imprimer peuvent présenter des caractéristiques
différentes, de la presse typographique de type simple aux presses de format plus ou moins grand,
selon l'importance et la rapidité des tirages. Le nombre de couleurs détermine une complexité
plus ou moins grande de l'impression et peut exiger des machines plus performantes pour obtenir
une bonne qualité des résultats15.
15 Des manuels scolaires pour apprendre, concevoir, évaluer ,utiliser(François –Marie Gérard ,Xavier Roegiers.p 20
19
- Le façonnage : cette dernière opération, dite de finition, se fait par le brochage ou la reliure et la
pose d'une couverture. La couverture peut être souple. Le choix du type de finition a une
influence directe sur la durée d’utilisation du manuel. Un livre relié est plus durable qu'un livre
broché et la couverture cartonnée résiste mieux aux manipulations journalières, cependant, la
reliure et le cartonnage représentent un prix de revient plus élevé du manuel et ce coût
supplémentaire n'est pas toujours justifié. Les imprimeurs des pays peu développés doivent
souvent travailler dans des conditions défavorables en raison de difficultés diverses qui se
présentent fréquemment.
- Equipements et fournitures : dont les caractéristiques et les capacités sont parfois inadaptées,
par un manque d'information précise des imprimeurs sur les matériels pouvant répondre à des
demandes précises d'impression de certains types de livres, notamment les manuels. Par ailleurs,
des retards considérables se produisent souvent dans les livraisons des équipements et fournitures
pour l'impression et des difficultés surgissent également pour se procurer des pièces de rechange.
- Lenteur des procédures bureaucratiques : parfois, restrictions sur les importations de matériels,
en raison du manque de devises étrangères.
- Insuffisance de personnel qualifié : autant pour opérer sur les machines à imprimer que pour
leur entretien encore que, dans certains cas, les fournisseurs d'équipements réussissent à préparer
efficacement un personnel national.
- Un façonnage (reliure, couverture) : qui est parfois défectueux, provoquant une détérioration
plus rapide des livres dont la durée d’utilisation se trouve ainsi diminué.
II-6- L’offre16 :
Entre 5 à 8 manuels différents. L’offre est un peu moins importante en lycée mais elle reste de
l’ordre de 4 à 6 manuels différents pour ces mêmes disciplines de grande diffusion. La situation
et bien différente pour les langues autres telle que l’anglais. L’offre est faible, voire nulle pour les
langues rares, ainsi que pour certaines spécialités en lycée professionnel ou pour certaines
16 Des manuels scolaires pour apprendre, concevoir, évaluer ,utiliser(François –Marie Gérard ,Xavier Roegiers.p.21
20
options. Dans de nombreux cas, le professeur doit donc utiliser et adapter un manuscrit
correspondant à d’anciens programmes ou conçu pour un autre niveau. Le réseau du Centre
national de documentation pédagogique supplée souvent l’absence de manuels en publiant des
différents documents avec l’aide des corps d’inspection.
Conclusion :
La conception est l’option qui soulève le plus de difficultés et qui donne souvent de
médiocres résultats, lorsqu’elle se réalise dans le cadre de projet incluant toutes les étapes d’une
production, elle détaille le processus, les différents acteurs, leurs outils et les contraintes qu’il
faut prendre en compte.
Elle permet également à toute personne déjà active dans le domaine du livre scolaire de
compléter ses connaissances et d’acquérir une vision d’ensemble du processus. Elle suppose des
auteurs et des illustrations, ces personnes possèdent une compétence suffisante dans leurs
domaines respectifs pour obtenir une bonne qualité du livre (un texte bien rédigé) pertinent avec
les objectifs et les contenus des programmes d’une discipline déterminée et pédagogiquement
appropriée, accompagné d’illustrations suggestives, claires, précises et informatives.
21
Chapitre II : Le contenu du manuel scolaire.
Il va sans dire que le manuel scolaire est un outil pédagogique d’enseignement
apprentissage qui possède un savoir, savoir-faire et savoir-être, ces derniers dans l’ensemble
réclament tout un contenu. Ce document officiel est le fil conducteur qui accompagne l’élève
durant son parcours d’enseignement apprentissage.
Afin de rendre cette recherche plus vive et plus pertinente, nous allons vérifier nos
constats dans la classe de troisième année secondaire filière mathématique technique au lycée
Abou Obaida Ameur BEN JARAH17à Tébessa ville. Où les élèves sont invités à adopter le
manuel scolaire de français (2011-2012).
II-1- : Les supports (corpus) du manuel.
Définition: Le corpus est un : « recueil concernent une même matière.
- (LING) ensemble fini d’éléments, d’énoncés, réunis en vue d’une analyse linguistique.18 »
Le support est un : « Objet matériel qui sert de base à une œuvre graphique. »
Commentaire :
Le manuel scolaire est le manuscrit mettant tous les atouts à l’élève pour lui faciliter sa
tache en et dehors de la classe et lui offre aussi une banque d’éléments concrets et variés tels
que : les illustrations, les retiens, les textes modèles, les activités, etc.
17 Personnalité historique islamique.
18 Le dictionnaire du français HACHETTE, 1993, p. 374-1572.
22
II-1-1 : Le sommaire du manuel scolaire de la 3ème AS.
Le manuel scolaire de la 3ème année secondaire contient quatre projets :
Projet -1- : Réaliser une recherche documentaire pour faire une synthèse de l’information.
Intentions
communicatives
Objet d’étude Séquences Techniques
d’expression
Exposer pour
manifester son esprit
critique.
Texte et document
d’histoire.
Séq-1- : Informer
d’un fait d’histoire.
(pages 8 à 26)
Séq-2- : Introduire
un témoignage dans
un fait d’histoire.
(pages 27 à 44)
Séq-3- : Analyser et
commenter un fait
d’histoire.
(pages 45 à 60)
- La synthèse de
documents.
(page65)
Projet -2- : Organiser un débat puis en faire un compte-rendu.
Intentions
communicatives
Objet d’étude Séquences Techniques
d’expression
Dialoguer pour
confirmer un point de
vue.
Le débat d’idées. Séq-1- :S’inscrire
dans un débat :
convaincre ou
persuader.
- Le compte-rendu
critique. (page 121)
- Rédiger un compte-
rendu. (page 129)
23
(pages 77 à 98).
Séq-2- : Prendre
position dans un
débat: concéder et
réfuter.
(pages 99 à 115)
Projet -3- : Lancer un appel pour mobiliser autour d’une cause humanitaire.
Intentions
communicatives
Objet d’étude Séquences Techniques
d’expression
Argumenter pour
faire réagir.
L’appel. Séq-1- : Comprendre
l’enjeu de l’appel et
le structurer.
(pages 137 à 150)
Séq-2- : Inciter son
interlocuteur à agir.
(pages 151 à 166)
La lettre de
motivation.
Projet -4- : Rédiger une nouvelle fantastique.
Intentions
communicatives
Objet d’étude Séquences Techniques
d’expression
Raconter pour
exprimer son
imaginaire.
La nouvelle
fantastique.
Séq-1- : Introduire le
fantastique dans un
cadre réaliste.
24
(pages 180à195)
Séq-2- : Exprimer
son imaginaire dans
une nouvelle
fantastique.
(pages 196 à207)
Séq-3- : Comprendre
l’enjeu de la nouvelle
fantastique.
Commentaire :
L’objectif essentiel du manuel scolaire dans l’ensemble de son contenu est de transmettre
un savoir, ce savoir se traduit à travers le temps en diverses performances et compétences dans la
vie de tous les jours de l’élève. Les tableaux précédents résument un ensemble d’activités variées,
ces dernières possèdent un certains niveaux de compétences s’installant dans toutes les séances
de la séquence et par la suite tout le projet, donc la transversalité des compétences est maitresse
pour le niveau d’acquisition chez l’élève de ce palier.
25
II-1-2 : La présentation du manuel scolaire.
Ecrit Mode d’évaluation Oral
Lecture
Observer :
Observer les éléments
périphériques du texte pour
émettre des hypothèses de
sens aidant à la lecture. (dans
le cas ou ces éléments ne
sont pas pertinents, cette
rubrique n’existe pas).
Lecture analytique :
Lire le texte et le questionner
pour comprendre les modes
de fonctionnement de la
langue et d’organisation du
discours.
Faire le point :
Mettre en évidence les
pertinences dégagées par la
lecture analytique.
Evaluation diagnostique :
Situation problème
permettant de connaitre les
pré-requis nécessaires à
l’apprentissage envisagés.
Evaluation formative :
Situation problème
permettant de faire un bilan
ponctuel et d’identifier les
lacunes pour y remédier.
Ecoute
26
Expression écrite :
Activités d’écriture
permettant l’acquisition et le
développement de savoir-
faire.
Evaluation certificative :
Situation problème
permettant d’intégrer les
ressources acquises pendant
les apprentissages.
Expression orale :
Comprendre un discours oral
et en produire : communiquer
oralement en utilisant les
outils de la langue.
II-1-3 : Identification du manuel.
- Nom du manuel : Français, Troisième Année Secondaire.
- Matière : Français langue étrangère.
- Classe : 3ème AS.
- Maison d’édition : Office National des Publications Scolaires.
- Nombre de page : 221-239
- Nombre de projet : 04
- Nombre de séquence : 10
- Format de papier : (20cm/25cm) pour l’édition :(2010-2011), et (17cm/20cm) pour
l’édition :(2007-2008).
- Prix : 220.DA
- Saisie et illustration : Mohamed ZEBBAR.
- Maquette : Keltoum DJILALI et Aicha MESSAOUD
- Nom et qualité des auteurs :
• Fethi MAHBOUBI : Inspecteur de l’Education et de la Formation.
•Mohamed RAKKAB: I.E.E.M.
• Azzedine ALLAOUI : I.E.E.M.
27
II-2- : La description du manuel scolaire de FLE de 3éme AS.
La publication des manuels scolaires de FLE de 3ème AS en Algérie a connu un essor
considérable, et ça sur des divers plans tels que : la graphie, l’esthétique, le format, la couleur la
qualité de papier, l’interface…etc.
A ce jour le manuel scolaire de FLE qui est notre objet d’étude a eu deux versions différentes
durant presque dix ans (éd:2007-2008), et (éd : 2010-2011), et ça au niveau du format, mais sans
toucher du contenu officiel. II comprend sur sa couverture bleue au recto l’intitulé de la RADP19
et le MEN20, le nom de la matière, le niveau, et quelques illustrations des personnalités
historiques telles que : Platon, Hizia .Sur le verso il y a le sigle de l’ONPS21, le numéro du dépôt
légal et le prix.
II-2-1 : Les supports textuels dans le manuel.
Les textes figurant sur le manuel de FLE de la classe terminale se répartis comme suit :
Objet
d’étude
Visée Quelques
titres.
Auteurs Page
Projet : -1- Texte et
document
d’Historique
Informative. -Main. -J.HAMBURGER 6
Projet :-2- Le débat
d’idées.
Argumentative. - Les OGM
en question.
- Catherine
Vincent.
83
Projet : -3- L’appel Convaincre-persuader - Protégeons
notre planète.
- Jean ROSTAND 144
Projet :-4- La nouvelle
fantastique
Narrer pour exprimer
l’imaginaire.
- La main. - Guy de
MAUPASSANT.
182
19 République Algérienne Démocratique et Populaire.20 Ministère de l’Éducation Nationale.21 Office National des Publications Scolaires.
28
II-2-2 : La répartition annuelle des activités.
Projet -1- : Réaliser une recherche documentaire puis faire une synthèse de l’information.
Séquence-1- : Informer d’un fait d’histoire.
Objet d’étude : Textes et documents d’histoire.
Intention communicative : Exposer des faits et manifester son esprit critique.
Technique d’expression : Synthèse des documents.
Thème : Le fait historique.
Types de supports : Les supports ayant pour sujet ou pour cadre l’histoire; textes didactiques,
mémoire témoignage, documents et supports audio-visuels, extraits de romans historiques.
Séance Tâche
1 Négociation, présentation de projet. -Présenter et négocier le projet.
-Fiche de lecture avec les élèves.
2 Compréhension de l’oral. - Identification du genre : texte historique.
-Identification des marques de la situation
d’énonciation.
- Identification des procédés d’objectivation.
3 Compréhension de l’écrit. - Procédés d’objectivation du discours
historique.
-Procédé d’authentification des faits ; (personne
et personnage).
4 Ecriture préparation. - Contraction de texte.
5 Expression orale et écrite. - Exposer (raconter) un fait historique.
29
Séquence -2- : Introduire un témoignage dans un fait d’histoire.
Séance Tâche
1 Compréhension de l’écrit. -La visée explicative du discours historique.
-Chronologie et rapport au présent.
2 Production écrite. - Synthèse des documents.
3 Compte-rendu d’expression écrite.
4 Autocorrection.
5 Production écrite.
6 Compte-rendu d’expression écrite.
Séquence-3- : Analyser et commenter un fait d’histoire.
Séance Tâche
1 Compréhension de l’oral. -Exposer (raconter) un fait historique.
-Distinction entre évènement historique
et commentaire.
-La prise de note comme procédé de
synthèse.
-La synthèse d’information par
regroupement de données.
2 Compréhension de l’écrit. -Identification de degrés d’implication
de l’énonciateur.
-Distinction entre évènement historique
30
et commentaire.
-La prise de note comme procédé de
synthèse.
-La synthèse d’information par
regroupement de données.
3 Compte-rendu objectif. - Degrés d’objectivité du discours.
4 Compte-rendu d’expression écrite. - Correction, amélioration
enrichissement.
5 Devoir d’évaluation. - Evaluation des acquis.
6 Compte-rendu du devoir d’évaluation.
7 Présentation de la fiche de lecture.
Projet-2- : Organiser un débat puis en faire un compte-rendu.
Séquence -1- : S’inscrire dans un débat : convaincre ou persuader.
Thème : Justice, les droits de l’homme, les ONG, réflexion sur les arts : théâtre, cinéma,
musique, peinture.
Types de supports : Textes et articles polémiques, supports audio-visuels.
Séance Tâche
1 Négociation et planification
du projet.
-Présenter et négocier le projet.
-Fiche de lecture avec les élèves.
2 Compréhension de l’oral.
31
3 Compréhension de l’écrit. -Identification des marques de la situation
d’énonciation.
-L’argumentation dialectique: thèse et anti thèse.
4 Ecriture (préparation). -Complétion d’un texte polémique par une introduction
et une conclusion.
5 Compréhension de l’écrit. -Les connotations (positives, négatives).
-L’implicite du discours.
-L’identification des procédés employés par un
locuteur.
6 Préparation de l’écrit. -Les articulateurs chronologiques.
-Les articulateurs logiques: (opposition/concession).
-Synonyme et antonymes.
7 Production écrite. - Elaboration d’une argumentation pour plaider une
cause.
Séquence-2- : Prendre position dans un débat.
Séance Tâche
1 Compréhension de l’oral. -Les stratégies argumentatives.
-Elaboration d’une argumentation pour la thèse.
2 Compréhension de l’écrit. - Plan du texte : thèse, arguments, et exemples.
3 Préparation de l’écrit. - Les rapports logiques, les figures des styles…
4 Production écrite. - Réfutation de la thèse avancée.
32
5 Compte-rendu d’expression
écrite.
- Correction et amélioration.
6 Devoir d’évaluation. - Evaluation des acquis.
7 Remédiation. - Remédier les lacunes rencontrées.
Projet -3- : Lancer un appel pour mobiliser autour d’une cause humanitaire.
Séquence-1- : Comprendre l’enjeu de l’appel et le structurer.
Technique d’expression : Texte exhortatif.
Thèmes : Justice, les droits de l’homme, les ONG…
Types de supports : Textes exhortatifs, affiches, chansons engagées.
Séance Tâche
1 Négociation, présentation de
projet.
- Présenter et négocier le projet.
2 Compréhension de l’oral. - Etude de slogans publicitaires.
3 Compréhension de l’écrit. -Les stratégies argumentatives et incitatives.
-La structure de l’appel.
4 Préparation de l’écrit. -Etude de lexique thématique.
-Verbes performatifs et verbes de modalité.
5 Régulation. - Vérification des travaux de groupe, consignes…
6 Expression orale. - Reconstitution et plan d’un appel.
7 Activités ludiques. - Poèmes, chansons, images, et textes.
33
8 Compréhension de l’écrit. -Analyse d’un appel.
-Identification des indices d’énonciations.
9 Préparation de l’écrit. -Etude du lexique thématique.
-L’expression de but.
- L’impératif et le subjonctif.
10 Production écrite. -Rédaction d’un appel en relation avec une affiche
ou un évènement d’actualité.
-Transformation d’une annonce en un texte
exhortatif.
11 Devoir d’évaluation. - Evaluation des acquis.
12 Correction de l’évaluation.
Séquence -2- : Inciter son interlocuteur à agir.
Technique d’expression : La lettre de motivation.
Séance Tâche
1 Compréhension de l’oral. -Formule d’appellation et de politesse.
-Rapport émetteur récepteur.
-Fonction de la lettre de motivation.
-Les niveaux de langue
2 Préparation de l’écrit. - Le CV, et les pronoms : «EN», «Y».
3 Production écrite. - Rédiger une lettre de motivation.
34
4 Correction de l’expression écrite - Correction et amélioration.
5 Evaluation. - Fiche de lecture.
NB22 : Le projet pédagogique n° : 4 est destiné pour les élèves des filières lettres.
Commentaire :
Suite à la réforme du système éducatif algérien, le manuel scolaire de FLE de 3ème AS et
sur la lumière de l’approche par les compétences, n’est pas responsable sur les compétences à
développer en oral, ce dernier s’attache solidement avec le degré de communication (oralité) avec
d’autrui en langue française.
Notons que ces contenus doivent être structurés et faire référence au programme qui réclame
souvent l’installation des quatre compétences de base : la compréhension de l’écrit et la
production écrite, et aussi la compréhension de l’oral et la production orale, sans oublier que ce
manuel est destinée à toutes les filières de l’enseignement secondaire.
Notre recherche s’accentue sur la filière de mathématique technique. Les élèves de cette filière
sont invités à étudier les trois premiers projets avec leurs contenus propres tandis que le
quatrième projet qui est : La nouvelle fantastiqueest destiné pour les élèves de la filière lettre.
La progression des activités de la matière est présentée dans les tableaux ci-dessus d’une
manière explicite et bien détaillée, et elle est aussi sélectionnée d’une façon progressive qui
assure le module tout au long d’une année scolaire.
Les contenus figurant sur le manuel scolaire sont fidèlement sélectionnés avec une adéquation
avec le programme officiel du Ministère, ainsi la progression sur l’année a été établie sur la base
de la prise en compte des types d’ancrages énonciatifs.
La répartition annuelle se répartit comme suit : projet, séquence (ensemble d’activités), objet
d’étude, intention communicative, thème, et support.
22 NB : est une abréviation signifiant Noter Bien.
35
II-2-3 : Les projets pédagogiques dans le manuel scolaire.
Le manuel scolaire de FLE de la classe terminale comprend quatre projets pédagogiques,
chaque projet suivi par des feuilles de route qui balisent le chemin à l’élève souhaitant à le
réaliser et le concrétiser, et ça selon un plan de travail bien organisé.
Comme, ils représentent un projet de société et de vie, les projets pédagogiques sont un
produit fini d’une foule d’activités, que l’élève à besoin en fonction de son environnement sur des
divers plans. Ils se réorganisent selon les filières comme suit :
Projets pédagogiques Intentions
communicatives
Feuilles de
route
Filières
lettres
Autres
filières
-1- Dans le cadre de la
commémoration d’une
journée historique,
réaliser une recherche
documentaire puis faire
là synthèse de
l’information à mettre
de la disposition des
élèves dans la
bibliothèque de
l’établissement.
Exposer pour
manifester son esprit
critique.
P : 24-42-58 * *
-2- Organiser un débat
d’idées puis en faire un
compte-rendu qui sera
publié dans le journal
du lycée.
Dialoguer pour
confronter des points
de vue.
P : 96-113 * *
-3- Dans le cadre d’une
journée « portes
ouvertes », exposer des
Argumenter pour
faire réagir.
P : 148-164- * *
36
panneaux sur lesquels
seront reportés des
appels afin de
mobiliser les
apprenants et les
visiteurs autour de
causes humanitaires.
-4- Ecrire une nouvelle
fantastique pour
exprimer son
imaginaire et
provoquer trouble et
questionnement chez le
locuteur.
Raconter pour
exprimer son
imaginaire.
P : 193-205-
215.
* N’est pas
programmé.
Conclusion :
L’élève de la classe terminale trouve son entière satisfaction vis-à-vis le contenu de la
matière de langue française, l’ensemble d’enseignantsaussi car nous avons vécu un rendement
excellent et largement acceptable chez nos élèves et ça aussi reflète le résultat du baccalauréat de
l’année passée (2014-2015).
37
Chapitre -I- L’évaluation du manuel scolaire.
Dans un travail quelconque, l’évaluation est une tâche indispensable visant à indiquer le
cheminement correcte, et par la suite le bilan de progression.
L’évaluation en tant que concept souvent utilisé dans le domaine de l’enseignement, il est accolé à
toutes les activités qui ont pour but de contrôler même si le contrôle n’est pas prolongé par des
décisions pédagogiques.
« …à travers l’évaluation du fonctionnement des établissements, l’évaluation des programmes et des
manuels, l’évaluation des acquis et plus particulièrement l’évaluation pédagogique au service de l’apprentissage, et
au cœur même des préoccupations actuelles du Ministère de l’Education Nationale23.»
Commentaire :
Comme il est une œuvre consacrée pour l’enseignement apprentissage, et qui comprend
une certaine somme de savoirs, malgré qu’il soit jugé satisfaisant ou non en tant que tel, en lui
confrontant avec le programme officiel du Ministère de l’Éducation National et spécialement la
Sous Direction Générale des Programmes qui est responsable de ça, donc il doit obéir à certains
critères d’évaluations et ça en son somme.
Le manuel scolaire de FLE, comme étant un document officiel servant l’apprentissage, et qui a
ses propres fonctions dans le processus de l’enseignement apprentissage au cycle secondaire, il
est censé à répondre aux attentes de l’élève ainsi tous les partenaires de la famille éducative, car il
représente tout un projet de vie.
En effet, et à l’ère de l’approche par les compétences ce manuel de FLE de 3ème AS parfois ne
satisfait pas le groupe d’enseignants lors de la création de certains objectifs d’apprentissages, par
la suite l’installation de certains niveaux de compétences chez leurs élèves, c’est pour cette raison
les enseignants se trouvent pas mal de fois dans des situations problèmes difficiles, donc ils sont
obligés de proposer des supports convenables de leur choix.
À la perspective de l’approche par les compétences l’enseignant comme étant un facilitateur de
savoirs peut évaluer ses élèves par quelques critères, et aussi l’élève peut s’auto-évaluer en
23 M. Mohamed CHAIB DRAA TANI, Guide méthodologique en évaluation pédagogique, 2009, p.7
38
respectant quelques critères qui se traduisent en indicateurs guidant ce dernier à mieux réussir son
travail (produit).
L’Evaluation en définition :
« est la procédure qui permet d’évaluer, c’est-à-dire de porter un jugement de valeur sur le travail fourni à
partir d’objectifs d’apprentissages et en vue de prendre une décision.24 »
« Evaluer signifie :
• recueillir un ensemble d’informations suffisamment pertinentes, valides et fiable
• et examiner le degré d’adéquation entre cet ensemble d’informations et un ensemble de critères adéquats aux
objectifs fixés au départ ou ajustés en cours de route,
• en vue de prendre une décision25. »
Commentaire :
Pour juger certaines fiabilité dans le parcours d’enseignement apprentissage, nous
sommes obligé à l’évaluer d’une manière purement pédagogique et ça selon un ensemble de
critères jugés adaptables et aussi adéquats avec la situation de communication, afin de baliser le
chemin, l’ajuster, et aussi atteindre les objectifs, et enfin trace le bilan des horizons pour pouvoir
prendre des décisions justes.
I-1 Les types d’évaluations dans le manuel scolaire.
I-1-1 L’évaluation diagnostique.
- C’est une évaluation d’une situation problème permettant de connaitre les pré-requis nécessaires
à l’apprentissage envisagés.
- Elle intervient au début d’une séquence d’enseignement apprentissage.
24 Guide méthodologique en évaluation pédagogique, 2009, p.4525 J.-M. DE KETELE(1989), L’évaluation de la productivité des institutions d’éducation, Cahiers de la FondationUniversitaire : Université et société, le rendement de l’enseignement universitaire.
39
-Elle permet de repérer, et identifier les difficultés rencontrées par l’élève afin d’y apporter des
réponses pédagogiques adaptées.
I-1-2 L’évaluation formative.
- C’est une évaluation d’une situation problème permettant de faire un bilan ponctuel et identifier
les lacunes pour y remédier.
- Elle intervient au cours d’un apprentissage.
- Elle permet à l’élève de prendre conscience de ses acquis et des difficultés rencontrées.
- Elle permet à l’élève de découvrir par lui-même les moyens de progression.
I-1-3 L’évaluation certificative.
- C’est une évaluation d’une situation problème permettant d’intégrer les ressources acquises
pendant les apprentissages.
- Elle intervient à la d’un parcours d’enseignement apprentissage.
- Elle vise à mesurer les acquis de l’élève.
Commentaire :
Nous constatons en tant qu’enseignants ayant plus de dix ans d’expérience dans le
domaine de l’enseignement que :
- L’évaluation diagnostique est primordiale car elle évalue les pré-requis de l’élève.
- L’ordre de types d’évaluations est très important.
- Le manuel comprend des différents critères d’évaluation à l’écrit, mais rien à l’oral.
- En outre, on notera que l’évaluation fait partie de la mise en œuvre pédagogique, à plus forte
raison, dans la perspective de l’approche par les compétences. Elle fait également partie de
l’apprentissage de l’élève.
- L’évaluation pédagogique est discontinue tout au long de l’année scolaire y compris les
épreuves officielles.
40
I-2 L’adéquation du programme avec le manuel scolaire.
Pour réussir l’apprentissage d’une langue étrangère tel le français, et atteindre les objectifs tracés
au préalable de toute une année scolaire, il faut que le manuel scolaire soit cohérent aux fonctions
et aux directives du curriculum national.
« Les manuels scolaires doivent être en concordance avec les curriculums nationaux qui déterminent les
objectifs à maitriser par les élèves et l’esprit dans lequel l’acquisition de ces objectifs doit se dérouler26. »
Commentaire :
Le manuel scolaire dans l’ensemble de son contenu est au service d’un programme
officiel qu’il faut le respecter impérativement afin de réaliser les objectifs principaux attendus,
servant à assurer l’effervescence et la mise en pratique des connaissances acquises des élèves et
solliciter leur motivation .
Le programme officiel et le manuel scolaire sont complémentaires et indissociable dans le
déroulement du processus de l’enseignement apprentissage.
Objectifs Transmission
de
connaissances
Développement
de capacité et
de
connaissances.
Consolidation
de l’acquis.
Intégration
des acquis.
Education
sociale et
culturelle.
Manuel
scolaire.
× × × × ×
Curriculum. × × × × ×
En décrivant le tableau ci-dessus, le manuel scolaire et le curriculum sont associés en matière de
finalité d’objectifs, mais cela ne va pas dire que le manuel scolaire est une copie conforme du
programme comme nous l’avons cité dans le contenu englobant le manuel scolaire (Chapitre II).
Ce tableau permet également de vérifier l’adéquation des finalités des compétences trouvant dans
le manuel scolaire aux exigences du programme national.
26 F-Marie Gérard. /Xavier ROEGIERS, Des manuels scolaires pour apprendre, p.321
41
I-3 La grille d’évaluation.
I-3-1 La grille d’évaluation du manuel scolaire de FLE.
On peut évaluer le manuel scolaire de FLE de la 3ème AS par certains critères tels que ce qu’il
représente cette grille :
Critères Indicateurs
Représentation matérielle - La présentation de la couverture.
- La pagination.
- Les couleurs.
-Le format, le volume, le poids
Contenu scientifique. -L’adéquation du contenu avec les objectifs
du programme national.
-Le lien avec le savoir scientifique.
- Les différentes situations d’apprentissages.
- L’aspect socioculturel et historique.
Structure du contenu. - La description des unités d’apprentissage.
- Le découpage des contenus.
Lisibilité. - La graphie des mots, l’abréviation …
Evaluation. - Les différents types d’évaluation
Commentaire :
Les critères presque minimaux indiqués sur le tableau ci-dessus qui se traduisent en
indicateurs montrent à peu près les caractéristiques majeures que le manuel scolaire doit contenir,
pour que le bilan d’analyse d’évaluation du manuel scolaire soit fiable.
42
I-3-2 Les grilles d’auto-évaluations dans le manuel scolaire.
Le manuel scolaire de FLE de la 3èmeA/S contient dans son sommaire des techniques
d’expressions, chaque technique est accompagnée par une démarche théorique qui guide l’élève à
mieux rédiger sa production avec les critères qui sont propres à la situation d’intégration afin
d’atteindre les objectifs attendus.
Pour mieux réussir la production, le manuel propose à l’élève une grille d’auto-évaluation
adaptable avec la situation de communication.
I-3 -2-1 La synthèse de document.
Objectif de la compétence : savoir rédiger une synthèse de documents.
La synthèse de documents est un exercice oral ou écrit qui se rapproche des techniques de
compte-rendu et du résumé en respectant les quatre exigences :
- Le repérage des documents.
- L’analyse des documents.
- La confrontation des idées continues dans les documents
- Le plan de la synthèse.
La grille d’auto-évaluation proposée :
Critères indicateurs
Volume - La longueur du document est conforme à la norme ?
(1/3 des documents à synthétiser)
Pertinence -L’introduction est visible ?
-Présente-t-elle une accroche et annonce-t-elle une
43
problématique et le plan ?
-Les informations essentielles sont-elles reformulées ?
- La (les) référence (s) pour chaque grande (s) idée (s) est-elle
(sont-elles) précisée (s) ?
- La synthèse est –elle rédigée avec la 3ème personne ?
- La synthèse est –elle rédigée avec objectivité ?
- La synthèse contient-elle des informations qui se répètent ?
Organisation -Les titres et les sous titres sont-ils soulignés ?
-Les parties du texte sont-elles équilibrées ?
Formulation -Les répétitions sont-elles supprimées ?
- Les substituts sont bien utilisés ?
-Les phrases prises des textes à synthétiser sont-elles mises
entre guillemets ? les auteurs sont-ils cités ?
I-3-2-2 Le compte-rendu critique.
Objectif de la compétence : savoir rédiger un compte-rendu.
Le compte-rendu est une critique permettant de dégager les composantes essentielles d’un
texte : son contenu, son organisation interne, ses grandes thématiques auxquelles on apporte une
appréciation personnelle.
44
La grille d’auto-évaluation proposée :
Critères indicateurs
Volume. - La longueur du compte-rendu est-elle
conforme aux normes ?
Source. - Le texte critiqué est-il identifié dans les
règles ?
Présentation de l’auteur et du contexte. - Le public visé et les intentions de l’auteur
sont-ils identifiés ?
- Le contexte dans lequel s’inscrit la
problématique du texte est-il exposé ?
Fidélité du texte. - Le thème est-il exposé de manière claire ?
-L’idée principale et les idées secondaires de
l’auteur sont-elles reformulées ?
Critique interne du texte. - Le style et le ton employés par l’auteur, par
rapport au contexte est-il évalué ?
- L’organisation du texte est-il évalué ?
-La cohérence de l’argumentation est-il
évalué ?
Appréciation générale du texte. -La synthèse des principaux mérites du texte
apparait-elle dans le compte-rendu ?
-Un jugement honnête quant à l’intérêt
général du texte est-il formulé dans le
compte-rendu ?
Langue et présentation. - Le compte-rendu respecte-il les règles de
présentation, des citations, des références ?
45
I-3-2-3 La lettre de motivation.
Objectif de la compétence : savoir rédiger une lettre.
La lettre de motivation est un manuscrit permettant d’exprimer les raisons pour lesquelles
on a choisi telles ou telles choses que se soit accompagnée ou non d’un C.V. (curriculum vitae).
La grille d’auto-évaluation proposée :
Critères indicateurs
Volume. - La lettre est-elle écrite sur une seule page ?
Organisation -L’entête indique-il mes coordonnées ?
-Le lieu et la date sont-ils portés et visibles ?
- Le destinataire et son adresse sont-ils
mentionnés ?
-L’objet de la lettre est-il mentionné ?
-Les parties de la lettre sont-elles visibles ?
-La qualité du destinataire est-elle précédé du
titre de courtoisie (Monsieur, Madame).
-La lettre est-elle signée ?
Pertinence -Les parties de la lettre débutent-elles par une
majuscule
- L’argumentation est-elle construite de
manière cohérente ?
Langue - La grammaire est-elle respectée ?
- Les temps verbaux sont-ils bien utilisés ?
46
I-3-3 L’évaluation du manuel scolaire au curriculum.
Pour que le contenu du manuel scolaire soit conforme, adaptable, et aussi au service du manuscrit
curriculum dans son ensemble, nous tenons à signaler pas ces critères d’évaluation les points
essentiels de convergence entre les deux dans le tableau ci-dessous :
Critères Indicateurs
Critère pédagogique.
-Adéquation de la conception de
l’apprentissage et des propositions
pédagogiques et didactiques avec les
orientations du curriculum.
- Adéquation du traitement des contenus avec
les éléments prescrits du
programme visé ; exactitude des contenus.
- Adéquation de l’évaluation des
apprentissages avec les orientations du
Curriculum.
- Pertinence du matériel suggéré.
- Qualité des facilitateurs pédagogiques.
Critère socioculturel.
- Représentation adéquate des caractéristiques
sociales, culturelles,
religieuses, économiques, historiques et
géographiques de la région ou
du pays.
- Adéquation des situations à la vie courante
dans le pays ou la région.
Critère matériel.
- Durabilité du matériel d’accompagnement.
- Présentation convenable du matériel.
- Accessibilité à l’information.
- Lisibilité du texte et des illustrations.
47
Critère conventionnel. - Respect des règles du bon usage de la langue.
Commentaire :
Le manuel scolaire dans l’ensemble de son contenu est au service d’un programme
officiel qu’il faut le respecter impérativement afin de réaliser les objectifs principaux attendus,
servant à assurer l’effervescence et la mise en pratique des connaissances acquises des élèves et
solliciter leur motivation .
Le programme officiel et le manuel scolaire sont complémentaires et indissociable dans le
déroulement du processus de l’enseignement apprentissage.
Conclusion :
A travers la recherche qu’on a faite sur le manuel scolaire de la troisième année
secondaire, et après le bilan d’évaluation, il est bien claire qu’on doit préparer une décision, cette
dernière elle est fondamentalement une appréciation générale sur la place classe de ce manuel.
48
CHAPITRE-II- : Enquête sur le manuel scolaire.
Le manuel scolaire de la 3ème AS de français est un document d’apprentissage adéquat à
l’enseignant et à l’élève.
Dans ce manuscrit nous constatons que le texte historique a une place très importante car les
textes littéraires sont nombreux, et il reflète la réalité de plus la littérature française est
prédominante ancrée de la réalité culturelle algérienne.
Dans cette enquête nous avons élaboré un ensemble de questionnaire autour du rôle et aussi de la
fiabilité du manuel scolaire dans et dehors du milieu scolaire.
II-1- Présentation du questionnaire.
A partir d’une enquête menée auprès des enseignants des lycées : Abou Obaida, Malek Ben Nabi,
et Saadi Sedik à Tébessa ville, et ainsi qu’à ses élèves, nous essayons de voir dans quelle mesure
ce support de la classe mathématique technique participe à l’acquisition de l’apprentissage du
FLE.
En effet, car les enseignants qui sont confrontés à la réalité de la classe de FLE en Algérie c'est
parce que ce sont eux qui connaissent mieux le milieu scolaire et le niveau socioculturel des
élèves, que nous avons jugé utile de recueillir leurs points de vue et leurs justifications sur
toutes les questions relatives à l’enseignement apprentissage du FLE.
C’est dans cette perspective, que nous avons mené une enquête par le biais d’un questionnaire
sur 5 élèves et 5 enseignants de français et 5 parents d’élèves. Ces questions se basent sur les
points suivants :
- Quelles sont les difficultés rencontrées par les apprenants de la 3ème AS dans ce manuel, et
comment les surmontées afin de s’exercer à leur apprentissage.
Notre questionnaire se compose de 12 questions, étant donné qu’elles invitent les enseignants
FLE, les élèves, et leurs parents.
49
II-2- Questionnaire, analyse, et réponse :
1- Est-ce-que vous utilisez le manuel scolaire de 3ème AS ?
Les enseignants. Les élèves. Les parents.
Oui 85 % 10 % 05 %
Non 10 % 70 % 85 %
Sans réponse 05 % 20 % 10 %
Commentaire:
- Les 85 % d’enseignants interrogés disent qu’ils utilisent le manuel scolaire.
- Les 10 % d’élèves de la 3ème AS mathématique technique interrogés disent qu’ils utilisent le
manuel scolaire.
- Les 05 % des parents d’élèves interrogés disent qu’ils utilisent le manuel scolaire.
2- Pensez-vous que le manuel scolaire de 3èmeAS est indispensable ?
Les enseignants. Les élèves. Les parents.
Oui 80% 10% 10%
Non 20% 90% 90%
Commentaire :
Pour cette question :
- Les 80 % d’enseignants ont confirmé que le manuel scolaire est très important dans un
apprentissage de FLE.
Cependant que les élèves de 3èmeASMT, et leurs parents trouvent que l’utilisation d’un manuel
scolaire n’est pas utile parce que la langue française est une langue étrangère et l’apprenant n’a
pas besoin d’une culture étrangère.
50
3- Trouvez-vous que les textes supports sont-ils adaptés au niveau des élèves ?
Les enseignants. Les élèves. Les parents.
Oui 50 % 25 % 25 %
Non 50 % 75 % 75 %
Commentaire :
Les 50 % d’ ensignants, 25 % d’élève, 25 % de parents d’élève disent qu’ils sont parfois
adaptables.
Cependant que 50 % d’ensignants, les 75 % d’élèves et 75% de parents d’élèves se prononcent,
item et en disant que les textes sont inadaptés au niveau des èléves.
4- Quelles sont les difficultés rencontrées par l’élève lorsque le support est un texte historique ?
Réponses Nombre de réponses Pourcentage
Difficultés lexicales. 05 66,66 %
Difficultés syntaxiques. 05 33,33 %
Autres difficultés. 00 00 %
Commentaire :
Les 05 personnes (3 enseignants,un èléve, et un parent ) affirment que le texte historique est une
image sacrée et ennyeuse pour beaucoup d’apprenants. Nous comprenons que le texte historique
est soutenu difficilement.
5-Trouvez-vous que ce manuel s’inscrit dans l’approche par les compétence ?
Les enseignants. Les élèves. Les parents.
Oui 53,33 % 10 % 26,66%
Aucune réponse 10 % 53,33 % 26,66%
51
Commentaire :
Concernant la méthodologie suivie, les 10 % d’élèves disent que la méthodologie relève
de l’approche communicative, contre 53,33 % d’enseignants qui révelent que le manuel s’inscrit
dans la méthodologie behavioriste, tantôt dans la méthodologie structurale et tantôt dans
l’approche communicative, 26,66 % de parents d’éleves notent que pour certains projets
seulement l’approche communicative est mise en relief, nous notons que 10 % d’enseignants,
53,33 % d’élèves, et 26,66 % des parents n’ont donné aucune réponse.
6-Vous permet-il de gérer le projet à travers les activités qu’il présente du début jusqu'à la fin ?
Les enseignants. Nombre de réponses Pourcentage
Oui 20 % 20 % 40 %
Non 10 % 60 % 30 %
Commentaire :
Pour les 20 % d’enseignants voient que les activités sont suffisantes pour gérer le projet,
toutefois que les 20 % d’élève, et 40 % de parents affirment que les activités sont insuffisantes et
incompatibles, et ne les aident pas à répondre à la norme de la réalisation d’un projet.
Tandis que les 10 % d’enseignants, les 60 % d’élèves, et les 30 % des parents restant notent que
pour certains projets, les activités conviennent alors inadéquates.
7- Estimez-vous un (des) aspect(s) positif(s) de ce manuel ?
Les enseignants. Les élèves. Les parents.
Oui 80% 10% 10%
Non 10% 60% 30%
Commentaire :
La majorité d’enseignants du FLE 80 % annocent que les aspects positifs restent relatifs
aux traits matériels, 10 % d’élèves, 10 % des parents voient que ce manuel offre rarement des
possibilités de suivre les apprentissages.
52
Tandis que les 10 % d’enseignants, les 60% d’élèves, et les 30% des parents restant notent que le
manuel scolaire n’a aucun aspect positif.
8- Quelles insuffisances vous en dégagez? Y remédiez-vous ? Et comment ?
Commentaire :
Les insuffisances. Y remédiez-vous ? Comment ?
L’enseignant. Le parent. L’enseignant. Le parent. L’enseignant. Le parent.
- Les activités
ne proposent
pas l’approche
par les
compétences.
- Le manuel
scolaire ne
propose pas
des activités de
langue.
- Le manuel
ne propose
pas une
méthodologie
à suivre pour
réaliser un
projet
pédagogique.
- Le manuel
scolaire ne
contient pas
un compte-
rendu
d’expression
écrite
modèle.
oui oui
- Réadapter les
activités de
façon à ce
qu’elles
intègrent le
savoir.
- Constituer une
banque de textes
à partir de
différentes
sources
(notamment
d’internet).
- Réadapter
des textes
supports en
fonction du
niveau de
l’élève.
- Proposer
une autre
progression
des
apprentissag
es de façon
à ce que
l’enseignant
et l’élève,
chacun y
trouve son
compte.
53
9- Pensez-vous que la langue française existe réellement dans le manuel scolaire de 3èmeAS ?
Les réponses de la majorité des enseignants et des parents ont confirmé des représentations
positives originales du vrai français dans ce manuel.
10- Le contenu du manuel scolaire de 3èmeAS répond-il aux objectifs de l’enseignement de FLE
cités dans le programme ?
Les enseignants Les parents
Oui 80 % 20 %
Non 20 % 80 %
Commentaire :
Les 80 % des enseignants, et les 20 % de parents d’élèves répondent par oui à cette
question, ils disent que le manuel scolaire est très riche en activités.
Certes les enseignants, les parents répondent par non considèrent que le programme est très
ambitieux et les supports choisis dans le manuel sont d’accès difficile pour les apprenants de
niveau plus ou moins faibles.
II-3- Evaluation du texte historique dans la classe 3èmeASMT :
Le texte historique en classe terminale, filière mathématique technique permettrait à la fois de
transmettre des connaissances culturelles qui développent les compétences de communication et
l’usage de la langue.
Si l’exploitation du texte historique par la lecture et les activités de compréhension est plus
agréable et plus aisée ou les apprenants trouvent du plaisir à trouver des textes et les explorer par
la lecture, la production écrite est plus difficile ; le texte historique avant tout exploité afin de
transmettre un savoir littéraire, cela ne doit pas être un seul objectif, il doit être réalisé pour
exploiter plusieurs finalités (linguistique, esthétique qui concerneront l’apprentissage de la
stylistique, de la rhétorique et enfin les objectifs sociohistoriques et culturels ) car tous les textes
reflètent la société et la culture.
Alors le texte historique ne doit pas seulement être exploité à des fins esthétiques, stylistique,
culturelles, mais il doit être le lieu de tous les plaisirs de la langue et doit donner gout
d’apprentissage afin de motiver les élèves.
54
II-4- Analyse d’un texte historique :
Notre objectif est de montrer les indices culturels à travers une analyse approfondie faite sur le
texte littéraire :
Projet 01 : Exposer des faits et manifester son esprit critique.
Séquence 02 : Introduire un témoignage dans un fait d’histoire.
Support : Delphine pour mémoire. Didier DAENINCKX, (page : 27).
Analyse : Celui-ci mêle la séquence narrative et descriptive mais, il semble que la première qui
domine, l’écrivain raconte les souvenirs de son enfance, le thème générale du texte est la
dénonciation de toute forme de la violence, en effet, le texte est avant tout une critique de guerre,
une contestation contre le silence officiel à propos des crimes commis par le système colonial.
- Dans le premier paragraphe : se souvient d’un événement qui a eu lieu à Paris lors qu’il avait
dix ans .l’auteur français manifestait sa solidarité avec un citoyen algérien impuissant qui a été
humilié par les policiers français.
- Dans le deuxième paragraphe : l’auteur montre l’aspect brutal et impitoyable des Représentants
de l’autorité française. Il relate l’assassinat de deux immigrés italiens. Dans ces deux
paragraphes, l’enseignant du FLE peut s’arrêter devant les mots « la République »,
« Aubervilliers », pour expliquer aux apprenants que le mot République désigne le régime
politique de la France et que « Aubervilliers » est une ville française.
Dans le premier paragraphe, il s’agit d’un immigré algérien, alors que dans le deuxième les
immigrés étaient des italiens, voulant dire par ça que la France est un pays d’immigration où nous
pouvons trouver des hommes de différentes nationalités et que Aubervilliers est une ville
cosmopolite.
- Dans le troisième paragraphe : l’auteur porte son témoignage sur les évènements sanglants
survenus au cours des manifestations du FLN à Paris pendant la révolution algérienne ; l’incident
du métro Charonne le : 08-02-1962, et les manifestations des ouvriers.
- Ces évènements ont été comparés aux évènements de la Commune de Paris comme l’indique
l’auteur le : 17-10-1961, le plus important massacre d’ouvriers à Paris depuis la Commune ici
l’enseignant peut ouvrir une parenthèse pour revenir sur l’histoire de la France et expliquer aux
élèves les évènements de la Commune de Paris (1871).
Dans les deux derniers paragraphes, l’auteur fait référence à son ouvrage :
55
« Meurtres pour Mémoire » qui dénonce les répressions sanglantes et les crimes commis par le
système colonial. Ce qui est remarquable aussi, c’est le jugement et la position de citoyen
français (l’auteur) qui manifeste son refus des comportements de ses compatriotes. Cela
manifeste l’une des attitudes des français qui aspirent à la paix, à la tolérance et à la promotion
des valeurs humanistes.
Synthèse :
Les résultats de cette enquête soulignent que la majorité des enseignants interrogés ont une
représentation positive de la langue française. Quant à la prise en compte de la dimension
culturelle par le biais du texte littéraire, les enquêtés ont répondu qu’il y est un certain décalage
entre les démarches préconisées par les textes officiels et celles effectivement observées en classe
mathématique technique, Le texte officiel, en effet, insiste sur l’élève comme le centre de l’action
pédagogique et comme acteur de son propre apprentissage.
L’enseignant comme gestionnaire des situations d’apprentissages cependant , il n’explicite ni les
manières d’y parvenir ni les contours de certaines démarches didactiques appliquées au texte
littéraire et encore moins à son coté culturel concernant le manuel scolaire, il est considéré par la
plupart des enseignants comme un produit rassurant qui les conforte dans leurs habitudes, c’est
un médiateur de savoir, un réservoir d’exercices, qui propose surtout des modèles de progression
et des démarches d’apprentissage.
L’enseignant le conçoit souvent comme document de référence aussi bien pour le choix des
supports, des démarches que pour l’évaluation.
Enfin, la démarche menée auprès des enseignants pourrait leur servir de modèle à partir duquel
ils pourraient renouveler la relation pédagogique entre enseignant et apprenant, nouvelle relation
indispensable à la mise en œuvre de nouveaux supports d’enseignement/apprentissage.
Cette analyse des textes historiques choisis du manuel de 3èmeAS nous ramène en fin de compte,
au point de départ : l’intérêt de l’utilisation des textes littéraires français et francophones dans
l’enseignement du Français Langue Etrangère ; cet intérêt dont l’objectif essentiel est la pratique
simultanée de l’identification de Soi et la différence de l’Autre.
L’usage identique du texte littéraire dans une classe de FLE est constitutif de l’identité des
apprenants qu’il implique. Autrement dit, cette pratique de passage de la culture maternelle à la
culture étrangère ne peut être que bénéfique pour les sujets apprenants, facilitant la
compréhension de l’Autre, favorisant la prise de conscience de l’Autre, la confiance en soi, et
56
l’acquisition d’une culture universelle. En d’autres termes, le recours à ces textes littéraires,
permet aux apprenants de mieux comprendre la culture étrangère véhiculée par la langue cible et
de mieux se sentir dans leur propre culture.
Conclusion :
A travers toutes les enquêtes menées sur le manuel scolaire et l’ensemble de son contenu, nous
essayons toujours durant toute une année scolaire d’évaluer en quelques sortes ce manuscrit, et ça
selon des différents aspects pédagogiques qui dépendent de l’organisme éducatif tels que :
- Les cellules pédagogiques.
- Les journées de formation.
- Les rapports des inspecteurs de la matière.
- Les directives de la tutelle.
Tout ça est fait pour l’intérêt de l’élève afin d’enlever toute ambiguïté qui entoure le sujet pour
assurer une bonne acquisition.
57
Nous tentons à travers ce modeste travail d’évoquer un des plus importants sujets régnant
sur la vie de tous les jours de nos élèves qui est le manuel scolaire, sans oublier toute la famille
éducative qui joue un rôle très important et complémentaire dans le déroulement du processus de
l’enseignement d’une langue étrangère suite à ce manuscrit.
Ce recueil de savoir à fait couler beaucoup d’encres dans et en dehors du pays pour une simple
raison, il englobe tout un projet de vie, et il participe aussi dans la formation de nos élèves qui
sont la génération du demain.
Dans la hiérarchie de ce travail de recherche, nous avons respecté les étapes de progression, et
nous avons entamé la recherche par les astuces d’élaborations d’un manuel scolaire, puis , on a
cité fidèlement ce qu’il contient comme savoir proposé, après, on a essayé de toute sorte
d’expliquer les différents modes d’évaluations de l’élève et du manuel lui-même, et finalement,
on a conclu ce travail par une enquête sur la fiabilité du manuel scolaire dans la classe terminale
avec une analyse d’un texte historique.
Dans l’ensemble, nous trouvons que ce manuel est au service des élèves et ça suite à plusieurs
rapports d’enquêtes menées par les partenaires de la famille éducative.
Delphine pour mémoire
J’ai dix ans. Devant moi un homme marche sur le trottoir, au milieu d’autres hommes,
avenue de la république à Aubervilliers. Il porte un sac sur l’épaule, un de ces sacs bon
marché, imitation cuir dans lesquels on rangeait sa gamelle. Plus loin, deux policiers
immobiles scrutent les visages. Ils arrêtent l’homme, fouillent son sac, sans ménagement.
L’homme baisse la tête et se laisse bousculer sans réagir. Il lève maintenant les bras au ciel.
L’un des policiers le palpe, ouvre la veste. Soulève le chandail, puis se mains descendent,
desserrent la ceinture. Le pantalon tombe aux pieds de l’homme pétrifié. Des gens rient,
d’autres baissent la tête à leur tour.
Je n’ai jamais oublié cet Algérien inconnu, pas plus que l’humiliation, l’impuissance
qu’elles nous rendaient solidaires.
J’ai onze ans. Sous nos fenêtres, un soir, un barrage de police. Deux jeunes gens en
vespa tentent d’échapper au contrôle. Une rafale arrose la façade. Les deux jeunes ne se
relèveront pas. Trop mats de peau… On apprendra plus tard qu’il s’agissait d’enfant
d’immigrés italiens.
J’ai douze ans. Un visage sur le mur, celui de l’innocence assassinée. Le visage d’une
gosse de cinq ans. Delphine renard, défigurée par la bombe que l’O.A.S destinait à André
Malreaux. Puis Charonne, deux jours plus tard, Charonne ou Suzanne Martorelle, une voisine,
une amie de ma mère, perdra la vie. J’étais dans la rue, le 12 février 1962, un point minuscule
dans la foule venue lui rendre hommage.
Vingt années plus tard, j’ai voulu revenir sur ces émotions vives d’enfant de banlieue,
me souvenir de cette peur, le soir quand ma mère nous quittait, mes sœurs et moi. Pour
retrouver d’énigmatiques personnages qui participaient ai comité anti-OAS du quartier. Le
bouquin devait s’appeler « Delphine pour mémoire ». J’ai commencé par lire tout ce qui
s’était publié sur Charonne, puis, consultant les archives des journaux à la bibliothèque
nationale, je suis tombé sur le 17 octobre 1961, le plus important massacre d’ouvriers à paris
depuis la commune. Il m’a fallu du temps pour prendre la mesure de l’évènement, l’ampleur
du refoulement. « Charonne »a laissé la place à « Bonne Nouvelle », une correspondance qu’il
m’aura fallu vingt années pour découvrir.
J’ai suivi dans les journaux du temps passé la litanie des morts anonymes : chaque jour
de ces terribles mois d’octobre et novembre 1961, à la page des faits divers, quelques lignes
non signées : « les cadavres de trois Algériens ont été repêchés au pont de Bezons. La police a
ouvert une enquête. Un promeneur a découvert le corps d’un Algérien dans un taillis du bois
de Vincennes »…
On leur avait ôté la vie, on effaçait leurs noms.
Et c’est en réalité à cause de cette amnésie volontaire que les premiers chapitres
de « meurtres pour mémoire »se sont appelés Said Milache, Kaira Guélaline, Lounés
Tougourd.
A Charonne, le 8 février 1962, la police du préfet Papon n’a pas tué 9 manifestants
anonymes, elle a tué Daniel Féry, Anne Godeau, Jean pierre Bernard, Susanne Martorell,
Edouard Lemarchand, Raymond Wintgens, Hippolyte Pina Fanny, Dewerpe, Maurice
Pochard.
Le 17 octobre 1961, la police du préfet Papon n’a pas assassiné 100, 200 Algériens anonymes,
elle a assassiné :
Bélaid Archal, pour mémoire.
Achour Boussouf, pour mémoire.
Fatima Bédard, pour mémoire.
Des dizaines d’autres lignes à remplir pour rendre leur identité à chacune de victimes
afin que l’oubli ne soit plus possible.
Didier Daeninckx, dans Actualité de l’Emigration, Paris, 1987
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Education Nationale
Direction de l’Enseignement Secondaire sous-direction des
Générale et technologique Programmes d’enseignement
Français
3ème A.S
Document d’accompagnement du programme
JUIN 2011
SOMMAIRE
Préambule
1. Le cadre théorique
1.1. La linguistique de l’énonciation et l’approche communicative
1.2. Le cognitivisme
1.3. L’approche par les compétences
1.4. Les compétences transversales
2. Les contenus
3. Les objets d’étude
3.1. Le document historique
3.2. L’argumentation
3.3. La nouvelle fantastique
4. Les techniques d’expression écrites et orales
4.1. La synthèse de documents
4.2. Le compte rendu critique
4.3. La lettre de motivation
Préambule
Ce document est destiné aux professeurs du cycle secondaire. Il a pour visée de leur
offrir une lecture fonctionnelle du nouveau programme pour les aider à le mettre en œuvre. Le
nouveau programme poursuit des objectifs qui dépassent le cadre de la classification
typologique des textes et accorde une grande importance à la linguistique de l’énonciation qui
pose comme préalable qu’il faut distinguer ce qui est dit (contenu du texte) de la présence de
l’énonciateur dans son propre discours. Il adopte une démarche de projet pédagogique et vise
l’installation de compétences par des activités variées qui permettront aux apprenants de
s’approprier les règles régissant les différents discours et les enjeux qui les sous-tendent.
1. Le cadre théorique
1.1. La linguistique de l’énonciation et l’approche communicative
Les deux premiers cycles de l’enseignement ont permis d’installer la notion de texte.
Les apprenants ont été confrontés, dans le cycle moyen, au texte considéré comme une
superstructure dans laquelle l’exploitation des marques intertextuelles explicitées leur
permettaient d’intégrer ce texte dans la classification opérée par une typologie et d’inférer alors
une visée textuelle.
Le programme de 3ème AS comme ses prédécesseurs (1ère et 2ème AS) accorde une place
plus importante à la linguistique de l’énonciation qui pose
comme préalable qu’il faut distinguer ce qui est dit (contenu du texte et son intention
informative) de la présence de l’énonciateur dans son propre discours. Ainsi, tout discours
porte la marque de son énonciateur. En interrogeant ces traces d’énonciation, en se posant des
questions sur :
le contexte d’énonciation (lieu, temps de l’allocution),
les modalités d’inscription du locuteur et de l’allocutaire dans l’objet – texte,
l’opacité ou la transparence d’un texte,
le degré d’objectivation du discours,
la focalisation (sur l’objet, le locuteur, l’allocutaire),
l’information contenue dans un texte sera appréhendée à un autre niveau de réflexion qui fera
prendre conscience au fur et à mesure à l’apprenant qu’un locuteur est déterminé
psychologiquement, idéologiquement, culturellement comme il l’est lui-même ; que le référent
dont parle le locuteur n’est pas le réel mais un réel filtré par lui ; que le locuteur adresse toujours
son message à un (ou des) allocutaire(s) ciblé(s).
Cette prise de conscience en amènera une autre : une compétence de communication
n’est pas seulement la conjugaison de deux composantes (compétence linguistique et
compétence textuelle). Pour être acquise, la compétence de communication doit intégrer
d’autres compétences dont :
la compétence sémiotico-sémantique (les systèmes associés au linguistique comme la
gestuelle, la ponctuation, la graphie...) ;
la compétence situationnelle et sociale (connaissance du référent, dont on parle,
connaissance de l’univers...) ;
la compétence pragmatique (savoir-faire concernant la mise en œuvre d’objets de
communication conformes aux conditions matérielles, sociales, psychologiques...).
1.2. Le cognitivisme
Les concepts qui éclairent la nature des connaissances à transmettre et les méthodes à
utiliser sont à la base de ce programme :
Le conflit cognitif, né de l’interaction entre le sujet et le milieu constitue le mécanisme
responsable des modifications des structures cognitives.
L’élaboration des structures de connaissance est progressive, selon des paliers et des
stades.
Le déséquilibre cognitif chez le sujet se fait non seulement entre le sujet et le milieu, mais
également par la prise de conscience d’un désaccord interindividuel.
Les difficultés d’un apprentissage se situent d’une part au niveau de la structuration du
savoir et d’autre part au niveau de la démarche intellectuelle qui permet d’atteindre ce
savoir.
Les théories cognitivistes considèrent la langue non comme un savoir « inerte »
mais comme une construction intellectuelle dans laquelle l’apprenant doit s’impliquer,
en mobilisant toutes ses ressources.
1.3. L’approche par les compétences
Le programme ne peut plus être alors basé sur la logique d’exposition de la langue
mais structuré sur la base de compétences à installer.
La compétence est la mise en œuvre d’un ensemble de savoirs, de savoir-faire et
d’attitudes permettant d’identifier et d’accomplir un certain nombre de tâches appartenant à
une famille de situations, que ces dernières soient disciplinaires ou transversales. Une famille
de situations requiert les mêmes capacités ou les mêmes attitudes, les mêmes démarches pour
résoudre les problèmes.
A ce titre le projet qui obéit à une intention pédagogique et qui permet l’intégration des
différents domaines (cognitif, socio-affectif) à travers des activités pertinentes, est le moyen
d’apprentissage adéquat.
1.4. Les compétences transversales
Les énoncés de « compétences transversales » ne font référence à aucune
discipline particulière, à aucun domaine particulier. Ces compétences peuvent
être
a- cognitives, exemples :
- résoudre des situations problèmes, - maîtriser
des démarches,
- prendre et traiter de l’information,
b-de type méthodologique, exemples :
- savoir distinguer l’essentiel de l’accessoire, - savoir
synthétiser l’information,
- savoir élaborer un plan,
c- socio-affectives, exemples : - savoir
écouter l’autre,
- savoir exposer son point de vue, - être
tolérant.
Une compétence disciplinaire doit être travaillée dans les autres disciplines pour devenir
transversale (exemple : le résumé)
2. Les contenus
Les contenus ont été sélectionnés, et leur progression sur l’année a été établie sur la base :
de la prise en compte des types d’ancrage énonciatif :
- énonciation du discours oral, énonciation « actuelle », manifestée par
Je/Ici/Maintenant,
- énonciation du discours écrit, celui-ci étant ancré dans une situation explicitée
par le contexte et dont le référent textuel est le Je /Ici/Maintenant (Ex : L’appel),
- énonciation du récit, énonciation « non actuelle », Il / Passé simple (ou
passé composé)/ Imparfait (Ex : la nouvelle et les récits historiques), - énonciation
du discours scientifique qui présente les faits comme vrais(Présent atemporel),
- du respect d’une approche de type spiralaire : il s’agit d’arriver progressivement à
l’acquisition des formes discursives en transférant des savoirs et savoir-faire
acquis sur les discours les plus simples aux discours les plus complexes,
du croisement entre formes discursives et intentions communicatives,
du passage d’objets d’étude dans lesquels les traces de l’énonciation sont perceptibles
à des discours dans lesquels il s’agit de découvrir l’instance discursive,
de la prise en compte des manifestations tant orales qu’écrites de la langue dans les
différents supports que l’apprenant peut rencontrer dans son environnement
extrascolaire (articles de presse, affiches, B.D ...),
des possibilités cumulées des objets d’étude à offrir un échantillon des faits de langue.
Les contenus sont d’abord présentés dans un tableau synoptique puis traités de façon
détaillée dans des tableaux relevant de chaque objet d’étude.
Les techniques d’expression doivent faire l’objet d’un apprentissage systématique. Il
va sans dire que la prise de notes et le résumé sont des techniques récurrentes car elles servent
de base aux autres techniques d’expression (compte rendu, synthèse de documents).
Le tableau synoptique montre la progression sur l’année. Il est toutefois à noter que
le fait poétique ne fera pas l’objet d’un enseignement apprentissage ramassé (une période
déterminée de l’année scolaire) mais d’un enseignement distribué (cf. programmes
précédents) car il ne constitue pas un objectif de maîtrise mais un objectif d’enrichissement.
Outre la fonction esthétique de ce type de messages à laquelle il faudra sensibiliser les
apprenants, d’autres supports (chansons, dictons, images, B.D, calligrammes) peuvent servir
à de nombreuses activités. (Voir tableau synoptique).
Questionnaire destiné aux enseignants de FLE
1-Utilisez-vous le manuel de FLE de 2ème A S régulièrement avec vos élèves ?
OUI ________ NON PARFOIS ___________ JE NE SAIS PAS
2-Les textes supports, sont-ils adaptés au niveau des élèves ?
OUI ________ NON PARFOIS __________ JE NE SAIS PAS
3-Vous aide-t-il à concrétiser les projets pédagogiques tels préconisés par les instructions
officielles ?
OUI NON PARFOIS JE NE SAIS PAS
4-Vous permet-il de gérer le projet (à travers les activités qu’il présente) du début jusqu’à la
fin ?
OUI _________NON PARFOIS JE NE SAIS PAS
5-Estimez-vous que les quatre skills sont clairement traités (sont-ils tous pris en charge) par
les activités figurant dans le manuel ?
OUI ________NON PARFOIS __________ JE NE SAIS PAS
6-Trouviez-vous que ce manuel s’inscrit dans l’approche par les compétences ?
OUI _______ NON PARFOIS JE NE SAIS PAS
7-Aide-t-il vos élèves à travailler de manière autonome ?
OUI NON PARFOIS JE NE SAIS PAS
8-L’aspect culturel, permet-il une ouverture sur l’autre telle que préconisée par les
programmes ?
OUI ______ NON PARFOIS __________ JE NE SAIS PAS
9-Estimez-vous un (des) aspect(s) positif(s) de ce manuel ?
10-Quelles insuffisances en dégagez-vous ? Y remédiez-vous ? Comment ?
11-Quels sont les changements urgents et immédiats que vous souhaiteriez qu’on apporte à ce
manuel ?
1- La documentation Française : Le Manuel scolaire
2- Marceline. Lapara, « ouvrages de grammaire et formation initiale des enseignants, pratiques
des manuels », in Pratiques N° 82, juin 1994.
3- Roger Seguin, l’élaboration d’un manuel scolaire, guide méthodologique, page 13 ,14
4- Didactique des manuels scolaires, étude comparative des manuels scolaires. Mustapha Zahal.
5- Le dictionnaire du français HACHETTE, éd : 1993
6- Guide méthodologique en évaluation pédagogique, 2009, p.45
7- J.-M. DE KETELE(1989), L’évaluation de la productivité des institutions d’éducation, Cahiers
de la Fondation Universitaire : Université et société, le rendement de l’enseignement
universitaire.
8- Des manuels scolaires pour apprendre.
Concevoir, évaluer, utiliser.
(François-Marie Gérard./Xavier ROEGIERS).
9- Comprendre l’enseignement secondaire.
Evolution, organisation, analyse.
(BECKERS-J).
10- L’évaluation formative .Une analyse critique.
(ABRECHT-R).
11- Les manuels scolaires au service d’une pédagogie de l’intégration.
(François-Marie Gérard./Xavier ROEGIERS).
12- l’art de la thèse, Michel Beaud Edition Casbah 2005.
13- Ministère de l’Education Nationale, guide méthodologique en évaluation pédagogique, éd :
2009.
14- MINDER M., didactique fonctionnelle, Objectif, stratégie, évaluation. Le cognitivisme
opérant, 8e édition.
15- BECKERS C., Comprendre l’enseignement secondaire. Évolution, organisation, analyse.
16- ABRECHT R., L’évaluation formative. Une analyse critique.
17- JORRO A, L’enseignement et l’évaluation, des gestes évaluatifs en question, Bruxelles, De
Boeck université, 2000.
18- ROUSSEL J, Evaluation des apprentissages scolaires, in La pédagogie contemporaine,
Toulouse, Editions Universitaires du Sud, 1972.
19- CARDINET J, Evaluation scolaire et pratique, Bruxelles, De Boeck, 1986.Ed.le centurium,
1984.
20- ABERNOT Yvan, Les méthodes d’évaluation scolaire, techniques actuelles et innovations,
Bordas, 1988.
Webographies
1- http://www.desmanuelspourtous.com/manuels_scolaires_toutsavoir.html.
2- http://educnet.education.fr /dossier, manuel /de fault.htm.