LE MANIFESTE DU GÉNIE MUTUEL - ecole-du-genie-mutuel

Bernard Leblanc-Halmos

LE MANIFESTEDU GÉNIE MUTUEL

Vous connaissez ?

LE MANIFESTEDU GÉNIE MUTUEL

Écrits et images de Bernard Leblanc-Halmos

L’École du génie Mutuel – Éditions

Quand les talents de chacun sont soutenuspar les talents de tous,

des perspectives habiles et agiles s'ouvrentde manière mutuelle et nouvelle.

• BIBLIOGRAPHIE

Quelques titres du meme auteur

• Ces merveilleux oiseaux rares sur leurs droles de machines• Comment sortir de son trou ? (l’inevitable fertilite des emotions)• L’elan createur (n’ecartez pas l’hypothese que vous etes genial)• Perles de risee (proverbes inedits et sagesses d’aujourd’hui)• Mon chef est-il « cosmiquement » rentable ?• Le Clan des emmures (roman)• Ce que les mots veulent dire (les secrets du langage)• Ou trouver le temps ? (en finir avec le bout du tunnel)• Eureka ! (le genie createur en 21 lecons)• Le manuel du parfait con et de sa part feconde• ...

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L'ÉCOLE DU GÉNIE MUTUEL éditions

Maison Neuve 24290 Valojoulxtél : 33.5.53.50.79.73courriel: [email protected]: www.b-leblanc-halmos.comblog : http://lacuredebonnehumeur.wordpress.com

ISBN 978-2-9556107-2-5

© Janvier 2018 - Bernard Leblanc-Halmos

L ’ I N T E L L I G E N C E H U M O R A L E

B E R N A R D L E B L A N C - H A L M O S – L E G É N I E M U T U E L , V O U S C O N N A I S S E Z ?2



• Sommaire

• Livre I : le Manifeste de l’École du Génie mutuel ........................... 4

En guise d’introduction .......................................................... 5L’École… de quoi s’agit-il ? ..................................................... 7Le génie… de qui ?............................................................... 12L’École du génie mutuel… pourquoi ?................................... 20L’École du génie mutuel… où et quand?.............................. 23L’École du génie mutuel… envers et contre quoi ? ................ 25L’École du génie mutuel… comment? .................................. 28Récupérer les coûts cachés… combien? ............................... 30Conclusion éclosive .............................................................. 34

• Livre II : les fondamentaux de l’École du Génie mutuel .............. 38

À partir de quand? .............................................................. 39Comment? .......................................................................... 43Résultats du génie mutuel… où et quand? .......................... 47

• Conclusion éclosive ........................................................................ 49

• Annexes .......................................................................................... 53



• NOUVELLE ÈRE*, NOUVELLES ISSUES

Nouveaux acteurs. Nouveaux métiers. Nouvelles règles du jeu. Nouvelles tournuresd’esprit. Aujourd’hui, aucun champ d’activité qui ne soit épargné par lechangement, par les bouleversements, par les renversements de tendances.Pédagogie. Industrie. Économie. Médecine. Petit commerce et grande distribution.Connaissance. Culture. Banque. Média… Des mouvements de mutationtechnologiques, mais aussi démographiques, sociologiques, climatiques,s’accélèrent à vitesse grand V ou plus exactement grand WWW. Nos modes deproduction, de consommation, de financement, de management et d’existence setransforment de fond en comble. Nous vivons au début d’une ère nouvelle, nonseulement de l’économie mondiale, mais plus encore de l’inventivité locale. Nousavons le choix, et ça, nous le savons bien :- soit nous nous encoconnons dans nos chrysalides- soit nous nous métamorphosons dans un nouveau paradigme.Ces métamorphoses ne peuvent pas se concevoir en solitaire, mais en œuvresolidaire. Ce qui est requis sur tous les terrains de l’évolution, c’est le génie de tous.Un génie à la fois individuel et coopératif, privé et public, technologique etbiologique, machinal et humain. Toutes générations confondues. Il va nous falloirfaire preuve d’une ingéniosité mutuelle généralisée afin d’inventer un avenirrenouvelable et viable, à moyen et long terme.Tout cela s’apprend à l’École du Génie Mutuel. Une école de l’audace collective etde la novation avec des apprentissages vivants, précis, rigoureux et plaisants. CetteÉcole du Génie Mutuel, c’est déjà nous !

* ERE – definition: « point de depart d’une nouvelle chronologie, nouvel ordre deschoses ».

Le Manifestel’école du génie mutuelde

LIVRE I



• EN GUISE D’INTRODUCTIONET DE REMERCIEMENT

« Ce qui vient au monde pour ne rien troublerne mérite ni égard ni patience » — René Char.

J’ose porter au fronton de l’École du Génie Mutuel cette déclaration du poète parce quechacun de ses mots est, seul, en équipe et en société, une incitation à l’audace.

• Actuellement… et en pleine évolution

Cela fait maintenant plusieurs décennies que Mariann, mon inspiratrice, ma plus belle moitié,mon « cocoach » à domicile, m’a propulsé au cœur d’une double énigme à entrouvrir :

• le courage du soutien collectif en équipe qui libère le talent individuel• le courage du soutien individuel en équipe qui libère… le talent collectif

Entre ces deux pôles positions, singulier/pluriel, de nouvelles évolutions entrent en jeu etouvrent de nouvelles voies : des élans créateurs personnels et des envolées en vol groupé,des innovations sociales et entrepreneuriales… issues de quarante années assidues derecherche et de mise au point de méthodes, de pratiques et d’expérimentations sur denombreux terrains d’intervention.L’École du Génie mutuel est la conséquence d’une longue trame où s’entrecroisent tant degens, de proueses et de contributions..À commencer par mes deux fidèles bras droits Daniel Gliniewicz et Christophe Delestræs.

• Individuellement… et en petits groupes

Aujourd’hui, dans notre société industrielle et commerciale, chacun peut facilement sesentir très insignifiant. Sans grande influence apparente. Mis à la masse par écraninterposé.Les appareils politiques, économiques et financiers se plaisent à nous réduire à des courbesd’audimat, à des variables d’ajustement. Pourtant, à plus ou moins long terme, ce sonttoujours des génies individuels originaux et des petites équipes « cré-agissantes » quirenversent les tendances et sauvent la mise.La révolution technologique et ses outils toujours plus précis pour mesurer l’infinimentpetit de la matière, l’infiniment grand de l’univers, l’infiniment puissant de la lumière,l’infiniment plus rapide dans le temps et dans le monde des téraoctets, ne devraient pasnous faire oublier :

• l’infiniment plus humain de nos existences réelles• l’infiniment plus naturel de nos prochains échanges• l’infiniment plus respectueux du génie du vivant• l’infiniment petit et l’infiniment grand des dernières découvertes scientifiques.

• Collectivement… et par propagation

Quand les talents des uns sont renouvelés par les talents des autres, l’avenir n’a qu’à biense tenir. (C.Q.F.D.)Les preuves de l’efficacité de cette conjugaison des talents féminins et masculins par tousles temps, toutes générations confondues, se mesurent d’ailleurs sur tous les terrains :

• relance de la motivation des équipes• réduction du turn over et diminution de l’absentéisme• diminution des pertes en ligne pour cause de manque d’humour, de déficitd’humeur, de carence d’humanité

• retour de l’entrain et de l’entraide• augmentation du capital confiance• développement de la novation et de l’innovation• …

Entre nous soit dit, le génie mutuel est une terre rare qu’il est bon d’explorer pour mieuxaugurer de l’avenir. Ce sont des mondes et des mondes à mettre en valeur avec bonheur.Sans négliger le plaisir de la quête et de la conquête d’une autre ingénierie de la vie.

Nous entrons dans des temps de redécouverte du temps, à travers un nouvel art de vivre,d’entreprendre et de « bien évoluer ». Rien de complètement programmé. Nous nouspromettons, vaille que vaille, de tout faire pour que l’avenir de l’homme ne soit pas lerobot et pour que le futur de la Terre échappe au fiasco.Ainsi que le disait ma grand-mère :« On va tâcher moyen ».Comme le monde est petit lorsqu’on y rencontre beaucoup de vrais amis. Le génie mutuelest le meilleur moyen de lier et de relier de profondes amitiés actuelles avecd’innombrables renouvellements perpétuels. Le génie mutuel ne fait que commencer.



« À l’école de la vie, tout s’apprend, tout s’enseigneTout s’entend, on s’entraîne, des matières par centaines

C’est l’école de la vie, j’ai erré dans ses couloirsJ’ai géré dans ses trous noirs, j’essayerai d’aller vous voir »

— Grand Corps Malade (refrain de la chanson À l’école de la vie).

• 1. L’ÉCOLE, DE QUOI… S’AGIT-IL ?

Il y a deux écoles connues et une troisième en cours d’élaboration.a) La première école : l’instruction individuelleb) La deuxième école : la coopération en équipec) La troisième: la co-évolution en libre vol groupéL’étymologie du mot « école » retrace une antique bifurcation entre deux syllabes souchesgrecques : ekhô et êkhô. À l’écrit, la différence entre ces deux vocables semble infime, quasiimperceptible, sauf que cette double racine propose deux types de systèmes pédagogiquesdivergents et difficilement compatibles.

a) L’ancienne école individuelle

E-KHÔ – « Je saisis pour savoir mieux que les autres ».

« Taisez-vous et écoutez le maître. »

L’école classique classe les mérites personnels d’un élève en le plaçant en compétition avecd’autres élèves. Le côté néfaste de cela : cette manœuvre a pour conséquence d’aggraverl’individualisme par l’exacerbation de la lutte des uns contre les autres. Dans ce cas, qui dit« école », dit « échelle » des êtres. Gradation et évaluation des niveaux. Ascension classe parclasse. Échelon après échelon. Concurrence des candidats. Dure école que celle de la loi duplus fort. Seul, on se bat contre tous. Et en équipe, il faut vaincre l’équipe adverse.En haut de l’échelle se situent les bien notés, les notables, les supérieurs, les champions, lestraders, les guerriers… l’élite.Au bas de l’échelle, les déshérités, les lésés, les laissés pour compte, les simples pions, lespetits, les déclassés, les médiocres, les subalternes, les déchus… la masse.Cette première école présage de la formation des futurs chefs, des prochains dirigeants et dela promotion des meilleurs.

EKHÔ - étym. : « saisir », « prendre », « apprendre »… souligne le fait de pouvoirs’emparer des connaissances pour asseoir son pouvoir.Cette notion d’assise du pouvoir est renforcée par celle de bien « se fixer les idées ».D’ailleurs, le mot skholê (en grec) pour dire « école » signifie « arrêt ».



b) L’école collective

Ê-KHÔ – « J’écoute pour apprendre des autres ».

« Le génie collectif se collecte. »

L’écoute, dans cette école, est privilégiée. L’empathie, valorisée. Il est mal vu d’y jouer perso.La bonne entente est à bonne école. Les différents points de vue sont confrontés, respectéset encouragés. On fonctionne en « écho ». Mieux, on récolte d’autres échos. Il s’agit moinsde savoir, que d’apprendre à apprendre. Chacun s’enrichit par l’échange. Tous sont des petits« écho-liés ».Aujourd’hui, ce genre d’école qui favorise le jeu collectif a la cote. En famille, on évolue dansle sens d’une « écho-famille ». En société, on tente d’inventer la co-participation des « éco-citoyens ». En entreprise, on vante les mérites de l’intelligence collective. Et en réseauxsociaux, qui sont voulus comme des systèmes ouverts, chacun est censé apporter son« écho » (ou son « écot »).Néanmoins, une équipe qui fonctionne essentiellement « en écho système » risque dedevenir tellement consensuelle que toutes les aspérités en sont aplanies. Certes, les réunionsrestent conviviales… mais lisses et plates. Sans éclat. Sans dépassement de soi. Pas un motplus inventif que l’autre. Pas de vague. Le calme des « bureaux paysage ». La banalité

Par rapport au mot ekhô, seul le préfixe « ê » change. L’accent circonflexe provient deaiô (grec) : « écouter », « savoir écouter les autres ».ÊKHÔ - étym. : « bruit répercuté », « écho », « rumeur populaire »…



APPREND

RE.



même. La compréhension consiste à s’imiter les uns les autres. On se contente de stagner envase clos. On s’entend bien sans aller plus loin. Les idées sont connues et donc communes. Ily a les « nous » et les « pas nous »:

• « nous »: les plus forts.• « les pas nous »: tous les autres.

Le jeu « gagnant-gagnant » se déroule entre nous.Sauf qu’à ce petit jeu, les absents ont toujours tort.Comment jouer collectif en préservant et libérant les personnalités de chacun, et même endéveloppant l’originalité du groupe? Cette « écho-école » est encore en cours de co-construction. Les futurs chefs y sont en formation.

« Entre le génie des uns et le génie des autres,quelque chose de stupéfiant se produit, comme un saut dans l’inconnu! »

c) L’École du Génie Mutuel

SKA - étym. : syllabe souche indo-européenne qui signifie « sauter ».skanda, (sanskrit), « il saute »skandalom (grec), « pierre d’achoppement »scala (latin), « échelle par sauts successifs »scandere, « faire un bond »ascendere, « sauter d’un niveau à l’autre »transcender, « s’élever au-delà ».

COMPRENDRE.

« Quand l’un fleurit, l’autre en prend de la graine » — Devise du génie mutuel.

Entre individuel et collectif, entre un et plusieurs, entre unité et diversité, entre génie à titreindividuel et génie de groupe, entre toi et moi, entre nous et vous, entre passé et avenir,entre ingéniosité et ingénuité, entre ordinaire et pas banal… dans la discontinuité, ladisjonction, la disparité, préexiste une puissance intermédiaire, intervallaire, interstitielle… unespace rempli de potentialités mutuelles qui donnent du ressort. Un espace plein de déclics.Des changements de registre. Des brisures de symétrie. Des ruptures de séquence. Desfranchissements de seuil. Des bonds et des rebonds dans la compréhension.L’échelle n’est plus statique, mais quantique. Dans cette école, on avance d’étonnement enétonnement. De révélation en révélation. C’est toute la manière d’étudier et d’exister quichange.Les nouveaux chefs ne sont pas ceux qu’on croit.

« L’homme qui n’est plus capable de s’émerveiller a cessé de vivre » — Einstein.

À noter que le mot « étudier » provient de la syllabe souche stu - étym. : « frapperd’étonnement ».Stupor, (latin), « stupeur ». Stupendus, « étonnant ». Stupefacere, « stupéfaction ».Studere, « être étonné par ce qui est étudié ».Plutôt que de simplement « apprendre » comme dans la première école ou de« comprendre » (« co-prendre ») comme dans la deuxième, il s’agit ici, avant tout, dese laisser « surprendre ».



SURPRENDRE.

« Quand l’homme eut inventé la selle,il s’aperçut que le plus gros restait à faire : rattraper le cheval » — Léon Zitrone.

Apprendre à apprivoiser les souffles de l’inspiration collective, à chevaucher lesdifficultés que font les uns et à franchir les obstacles que sont les autres.

Les syllabes souches ska et stu stipulent en arrière-plan que « la stupéfaction » n’est pasuniquement individuelle ni même collective, mais qu’elle se déclenche entre les deux, et au-delà si affinité…Par temps de crise, lorsqu’on ne possède pas les bonnes réponses aux questions posées, ilest parfaitement acceptable de se sentir « stupide ». Nombreuses sont les questions qui,actuellement, nous placent dans un état de « profonde stupeur ». Cette déroute de lapensée nous oblige à étudier des solutions non encore abordées – studium, (« étudier aveczèle »). Puisque ni les élites de « l’ekhô-école » ni les experts pourvoyeurs de « bonnespratiques » de « l’êkho-école » ne possèdent les bons plans, il convient de frayer d’autresvoies et de faire preuve d’esprit d’ouverture.Le stupéfiant génie mutuel n’appartient ni aux uns ni aux autres, mais il passeincroyablement entre les uns et les autres. Le génie mutuel, c’est le contraire de la normalité,de l’ennui, de la morosité et du parti pris. Impossible de rester bien longtemps sur sespositions ou sur ses oppositions. La tierce école à la maison, au travail et dans toutes lessphères de responsabilité, en toutes circonstances, jours ouvrables ou non, fait son entrée surtous les terrains du quotidien à travers le monde.Cette activité originale, ou plus exactement « originante », respecte aussi bien les rigueursde l’école ancienne pour la discipline de ses cadres, que les courages de l’école nouvelle pourla bienveillance de ses cercles, quoique son but essentiel reste la quadrature du cercle : allieret rallier toutes les intelligences individuelles et collectives, artificielles et naturelles, locales etglobales…La créativité n’est pas une activité romantique qui se baserait sur des talents singuliers dequelques poètes maudits, quelques artistes de l’extrême individualisme, encore moins uneoccupation d’un tiers-temps pédagogique faite dedécoupages et de collage de papier, de danse enrond, de flûte à bec ou de théâtre scolaire…Non! on ne forme pas à la créativité, onréveille les talents endormis.Nous habitons la Création, et lorsque le géniede l’un rencontre le génie de l’autre, survientpar coïncidence quelque chose de frappant.Le génie mutuel est essentiellementstupéfiant.



« VOUS M’AVEZ DIT QUE JE DOISLÂCHER LES BRIDES,

ET MAINTENANT… QU’EST-CE QUE JE FAIS ? »



« Naître ou ne pas naître, telle est la question » — d’après Shakespeare.

Secondo: générosité, ingéniosité, ingénuitéNaître est un acte de générosité. Reconnaître permet de se régénérergenitor, « père et mère »generatio, « génération »genius, « génie qui préside à la naissance »gentilis, « qui appartient à tous les gens »ingenium, « doué de génie »…D’où en français : « génie », « génération », « générer », « genre », « générosité » et« gentilhomme » (homme de bonne naissance) ; « ingénieur » (inventeur d’enginsingénieux), « ingénierie » ; « gent », « gentil », « gentillesse » (l’art des gens) ;général, généralité, généralisation…

GÉNIE - étym. : en sanskrit jàna, « naissance »; jànati, « il engendre ».• en grec genos, « race »; genesis, « création »…• en latin cette syllabe souche se divise en deux embranchements naître et générer :

Primo: naître, connaître et reconnaîtrenasci, « naître »natura, « nature »natio, « naissance »notio, « connaissance »gnôsis, « gnose » – gnomus, « gnome »normus, « norme » (par l’intermédiaire de gnomus, gnome)…D’où en français : « naître », « connaître », « nature », « nation », « notion » et« gnome », « norme »…

Est-ce que le génie individuel ou collectif est toujours à « l’état naissant »?La nature elle-même ne cesse-t-elle pas de naître continuellement à nouveau? Ceshypothèses ne restent-elles pas toujours à vérifier?

« Rien de ce qu’il est bon de savoir ne peut être compris avec l’esprit » — Woody Allen.

• 2. LE GÉNIE… DE QUI?

Le mot « génie » est utilisé pour la première fois par Rabelais, qui l’emprunte au latin geniusdésignant dans l’antiquité une divinité génératrice qui préside à la naissance de chacun. Unpouvoir intellectuel et moral original. La capacité de faire le bien : le bon génie (bénéfique)ou le mal : le génie malfaisant (maléfique).

« Un des plus grands services que l’on puisse rendre à ceuxqui cherchent anxieusement leur voie est de s’enthousiasmer

pour les solutions de leurs problèmes. Rien n’est plus contagieux que l’enthousiasme »— E.M. Cioran (De l’inconvénient d’être né).

* Option destruction (bras armé) : génie militaire

Faut-il s’ingénier à se détruire les uns les autres? N’y a-t-il que le génie militaire qui réussit?La guerre fait-elle avancer la science? Le génie doit-il toujours être arraché de dure lutte?

* Option création (bras artistique) : génie civil

Est-ce que le génie humain est une œuvre de générosité? Le génie civil, l’ingéniositéartisanale, le génie des arts : art de soigner, d’entreprendre, de transmettre, et par-dessustout art de vivre, que deviennent-ils s’ils sont négligés?

* Option crise et création : génie naturel

Le génie mutuel est intervallaire : à la fois individuel, collectif et… entre les deux. Une vie encomposition et en décomposition. Fumier et jardin. Infirmier et guerrier. Homme de lettre ethomme de chiffre…Pourquoi la vie se niche-t-elle dans des failles bien particulières qui n’ont rien de général?

CRISE & CRÉATION.



« Il n’y a pas d’enthousiasme sans sagesse, ni de sagesse sans générosité » — Paul Eluard.

• Les trois conceptions du génie naturel

Chacune des 3 écoles correspond à une vision plus ou moins déployée du génie humain à lafois arbre, forêt et… humus.

a. Génie-arbre

Concept du « génie-arbre ». Bien enraciné dans un lieu, une culture, une activité. Bien ancré.Bien seul. Bien personnel.Autrefois, l’intelligence individuelle était le domaine réservé de quelques génies supérieursqui dominaient les masses. Tels de grands arbres au-dessus de la forêt, des grands savants,des grands artistes, des êtres d’exception dépassaient la moyenne. Les sociétés évoluaientcomme des pelotons au sein desquels quelques rares champions entraînaient les nombreuxtraînards à se surpasser.La première école est placée sous la clarté des grands génies hors du commun qui éclairentles générations comme de grands phares lors de la traversée des océans du temps.De nos jours, l’idée qu’il faut être un champion perdure. Être maître de sa vie. Maître de soiet de ses émotions. Le vaillant guerrier. Être rempli de charisme pour subjuguer les autres. Ledéveloppement personnel reprend à l’obsession cette suprématie de la première école :

• Comment être bien dans sa peau?• Comment se faire des amis?• Comment devenir riche?• Comment maîtriser ses émotions?• Comment atteindre ses objectifs?

Les gagnants, les « winners », sont pleins de savoir et depouvoir. Les perdants, les « losers », sont largués.Le « know-how » permet de maintenir unelongueur d’avance.

ÉGOCENTRÉ.



« Le présent est un don d’écoute. »

b. Génie-forêt

Le génie humain ne fonctionne-t-il pas aussi en collectif? en groupe? en entreprise? envallée fertile?Concept du « génie-forêt ». Un génie individuel cache toujours une forêt d’associés, departenaires et d’anonymes qui n’en sont pas moins géniaux.

FORÊT NEURONALE.

En voyageant à travers le monde, on rencontre des artistes et des hommes d’affaires, desbons vivants et des gens sérieux, des gens pressés et d’autres qui prennent le temps de vousdépanner, des militants et des pacifistes, des cléricaux et des laïques, des passants et desexplorateurs… toutes sortes de gens qu’il n’est pas toujours facile de classer et qui fontpartie du voyage.Tandis que les individualistes s’imaginent pouvoir s’en sortir seuls, et en viennent à mépriserleurs homologues terriens, les partisans du jeu collectif, sans se priver du secours d’autrui,plutôt que de dénigrer d’emblée, s’évertuent à transformer les difficultés en opportunités.Les obstacles qui surviennent, dès lors qu’ils sont acceptés, font partie d’un ensemble derescousses permettant de faire des rencontres en chemin. On arrive ainsi par des voiesdétournées à trouver ce qu’on ne cherchait même pas. L’inventivité, par nécessité, ne restepas enfermée dans ses ornières d’hier. La deuxième école se reconnaît par la richesse de seséchanges et par les failles dans les systèmes à travers lesquelles se faufile une ingéniosité àtoute épreuve.





« Solidité et rigidité sont les compagnes de la mort. Souplesse et délicatessesont les compagnes de la vie. Ce qui est fort et grand est dans une position inférieure.

Ce qui est souple et faible est dans une position élevée » — Tao Te King.

c) Génie-champignon

Mais, plus en profondeur, le génie humain ne serait-il pas plus proche du « champignon »que du « champion »?Concept du « génie-champignon ». Mi-arbre, mi-forêt. Mi-champion, mi-peloton. Mi-fugue,mi-raison. Une immense filiation sous-jacente et sporadique qui circule et nourrit chacun.Et si nous, humains, étions l’humus du monde?Non pas une espèce supérieure du règne animal ayant droit de vie ou de mort sur tous lesautres règnes, mais le terreau de l’avenir terrestre?Cette proposition place l’École du Génie Mutuel non pas au-dessus des deux premièresécoles individuelle et collective, mais plus exactement au service de l’individuel et du collectif,c’est-à-dire : en soutien de tout.

Le carpophore comestible du champignon Armillaria nereprésente que la partie visible d’un organisme géant de600 tonnes âgé de plusieurs milliers d’années et couvrantpresque 10 km2 sous forme d’un enchevêtrement defilaments souterrains.Photo extraite du livre : « Matière et matériaux » — Éd. Belin.

WE ARE THE MUSHROOMS!



Depuis la nuit des temps, les champignons et les lichens se sont propagés dans tous lesmilieux de la biosphère. Ils ont joué un rôle primordial d’incubateurs dans les équilibresplanétaires en recyclant la matière organique morte et en fertilisant chacune des formes de lamatière vivante.Sur la lancée de cette métaphore, sans exagérer, on peut concevoir le génie mutuel commele lieu favorable d’épanouissement humain, une amélioration des flux nécessaires àl’évolution.

l’évolution.

« Dans notre édition d’hier, une légère erreur techniquenous a fait imprimer les noms de champignons vénéneux

sous les photos des champignons comestibles, et vice versa.Nos lecteurs survivants auront rectifié d’eux-mêmes »

— Pierre Desproges (Fonds de tiroir).

* Les incubateurs

L’École du Génie Mutuel est donc réellement très terre à terre. Toutefois, tout le monde iln’est pas beau, tout le monde il n’est pas très gentil. De même qu’il y a des championsdopés et des champions merveilleux, il y a des champignons vénéneux et d’autrescomestibles. L’intelligence individuelle ou collective peut représenter la pire et la meilleure deschoses. Les deux intelligences associées n’apportent aucunement une garantie pièces et maind’œuvre que tout ira bien. Le génie mutuel n’est en rien un gage de pureté. Il convient doncde discerner les impostures et les malfaçons afin de ne pas se laisser avoir par ses propresidées. Trois types de génie mutuel sont à vérifier :

• le génie mutuel type champignon parasitaire, parfois mortel.• le génie mutuel type champignon saprophyte, très comestible.• le génie mutuel type champignon symbiotique, succulent.

« L’homme, étant incapable d’être bon,sa seule récompense, c’est sa punition »— Joseph Goebbels.

• Le génie mutuel parasitaire et parfois mortel

Le champignon parasitaire profite d’une blessure ou d’une faiblesse chez son hôte pours’installer à demeure et s’attaquer à ses ressources. Sans trop s’attarder sur les maléfices et

Les mots: « homme », « humain », « humus », « humeur », « humide », « humour »…découlent d’ailleurs de la même racine indo-européenne: ksam (sanskrit), « la terre »– kamai (grec), « la terre » – humus (latin) « la « terre »; homo, à l’origine « le terrien ».Des humains de belle humeur comme de l’humus, et non dépourvus d’humour nid’amour pour la vie.

les toxicités que ce spoliateur, destructeur, ravageur, répand autour de lui, on peut sedemander si bon nombre des objectifs de la société de consommation ne conduisent pas, àl’instar des espèces parasitaires, à des dévastations planétaires. Pouvons-nous continuer ainsià épuiser terre et ciel? Les crises ne sont-elles pas de sages avertissements afin de nousobliger à changer de fusil d’épaule?

« Nous avons tous le sentiment qu’il est raisonnable et importantde nous demander comment nous devrions essayer de diriger nos existences.

La réponse est à mon avis : satisfaire les désirs et les besoins de tous,autant que faire se peut et accomplir l’harmonie et la beauté dans les rapports humains.

— Albert Einstein.

• Le génie mutuel saprophyte

Recycler. Réhabiliter. Régénérer. L’action saprophyte est récupératrice d’énergie. Leschampignons, en décomposant les matières mortes, s’associent à la vie. De la même façon,l’École du Génie Mutuel est d’abord attentive à transmuter le négatif en positif. Àtransformer les situations tournant au cauchemar en ingénierie de la vie. Savoir interpréterles cauchemars est une des bottes secrètes de cette troisième école. Quand le terreau durenouveau disparaît, quand la belle humeur des profondeurs vient à manquer, quandl’humilité s’est absentée, les temps deviennent rudes, raides et arides. La créativité estdésertée. Les équipes sont remplacées par du PowerPoint. Les gens par des répondeursautomatiques ou par des robots. Les décisions financières par des algorithmes. Lescommunications par des mails.A contrario, il est toujours possible de se réhumaniser*.

* NDA: prière de ne pas reporter cette décision à quand on sera mort.



CONSOMMER ! CONSOMMER !

« Le plus beau métier des hommes, c’est celui de les unir » — Saint Exupéry.

• Le génie mutuel symbiotique

SYMBIOSE – définition : « association biologique de deux ou plusieurs organismesd’espèces différentes, hétérospécifiques, ne pouvant vivre l’un sans l’autre, chacund’entre eux tirant des bénéfices de cette association. » — Dictionnaire Biologique.

« J’écoute et j’admire » — Michel Boujenah.

• Soignant-soignant

Cette forme de philosophie d’action, cette fertilisation croisée dans de nombreux domainesinterdisciplinaires, ouvre tout grand le portail de l’École du Génie Mutuel dans l’exigenced’une optique « soignant-soignant ». Une volonté de prendre soin, tout autant des humainsque de chacun des autres colocataires planétaires. La santé économique n’est pas séparée dela santé mentale, environnementale, comportementale et de toutes les autres formes desanté locale et globale.Tout se tient parce que l’on se soutient.



Exemple: une niche écologique d’un volume réduitd’un millimètre cube, située au cœur de la grandebarrière de corail, laquelle s’étend sur 2600 km avecune superficie de 350000 km², contient dans sonminuscule espace, une ville de trente mille individusrépartis en colonies de « micro-organismes » dont lavie en bonne intelligence se révèle nécessaire à

l’ensemble des équilibres océaniques.Peut-on imaginer toutes ces forces vives à l’œuvre dans les tréfonds de nosexistences? Ce qui se joue dans notre propre corps n’est pas moins miraculeux.Chacune de nos cellules est une microscopique cité pleine d’entités en symbiose.Merci aux cellules souches pour l’ensemble de leur œuvre!



« L’histoire nous apprend que les hommes et les nationsadoptent la sagesse une fois qu’ils ont épuisé toutes les autres alternatives »

— Abba Eban (ancien 1er ministre israélien).

• 3. L’ÉCOLE DU GÉNIE MUTUEL… POUR QUOI?

Après avoir découvert l’étymologie des mots « école » et « génie », penchons-nous sur lesracines du terne « mutuel », où sont enfouis trois fondements :

• notion d’échange et de mutation• notion de charge et de communication• notion de changement de lieu, de temps et de migration.

« Toujours nous sommes interrompus,jamais nous ne sommes achevés » — Paul Valéry.

Nous, qui nous?

Nous, les 7 milliards de terriens qui, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité,sommes connectés par-delà les frontières et les barrières. Une formidable mise en réseau quise déroule sous nos yeux.

MUTUEL - étym. Mu: syllabe souche indo-européenne: idée, d’échange, de fonctionet de charge.

a) Idée d’échangemitháh (sanskrit), « en alternance avec »…mutare (latin) « changer », « échanger »mutatio, « mutation »mutuus, « mutuel »D’où en français : « muer », « remuer », « mutation », « permutation », « mutuel »…

b) Idée de chargemunis (latin), « qui accomplit sa charge »communis, « qui partage sa charge »communio, « communauté »communicare, « communiquer »municipium, « municipal »D’où en français : « commun », « commune », « communiquer », « communauté »,« communion » et « rémunération », « municipal », « munificence »…

c) Idée de changementmeare, « passer d’un lieu à un autre »migrare, « migrer »…D’où en français : « perméable », « migrer », « émigrer », « immigrer »…

Les trois façons de nous mutualiser :

• nous, les terriens en fertilisation croisée• nous, la noosphère de la pensée humaine• « noùs », pour le « bien-évoluer » ensemble.

1. Nous les vivants

Nous échangeons donc nous changeons.

Il y a encore quelques années, un livre, véritable best-seller s’il en fut, circulait de par lemonde en proclamant haut et fort cette contre-vérité : « après l’âge de sept ans, le cerveauest définitivement constitué et ne peut plus évoluer ». Aujourd’hui, on sait que nosconfigurations cérébrales individuelles sont évolutives. Bien plus malléables, flexibles, ductiles,qu’on ne le pensait. C’est une profonde révolution intérieure. Quiconque oserait maintenantse prétendre incapable de faire ceci ou cela serait taxé de : vantardise d’incapacité.

L’évolution se passe à la fois en moi et partout ailleurs. Elle peut même se passer égalementde moi si je ne l’adopte pas. Si je ne l’adapte pas. L’évolution est comme vous et moi, ellenous rassemble et nous ressemble. Nous pouvons empirer ou nous améliorer. Faire la guerreou inventer la paix. Chacun des neurones de nos cerveaux est conçu pour prendre enconsidération d’autres cerveaux. D’autres événements que les événements que nous avonsdéjà rencontrés. Aucune intelligence ne fonctionne à travers le temps et l’espace sans lesrecours de toutes les autres intelligences végétales, animales et humaines. En réalité,personne ne vit jamais seul.Parce que nous sommes de la nature.Grandeur nature.Ni plus ni moins que tout un chacun.

2. Nous… les communicants

Nous sommes le « cloud » de nos innombrables noosphères entrelacées.Même un individu isolé devant son écran appartient à la noosphère*. Il peut s’imaginerpenser seul, mais comme chacun des internautes, il contribue à sa connexion. Des millions etdes millions de petites mains tapant sur des claviers tissent la toile du Web.Entre les domaines autrefois réservés de la connaissance, de la politique, de l’économie, del’écologie, de l’art, de la culture… il y a des « inter-sphérences » sans cesse réactualisées :

• inter-individuel• inter-disciplinaire• inter-générationnel• inter-culturel…

un nouveau « cerveau frontal » pluri-communiquant ne serait-il pas en cours d’élaboration?

Pourtant, beaucoup s’en plaignent, la communication ne peut se réduire à des échanges decourriels électroniques ou à des balayages d’écrans. Communiquer, c’est transmettre desimpulsions, du dynamisme, stimuler des valeurs.



Comment faire passer le souffle créateur? L’inspiration et le punch? Développer l’entrain etl’entraide?

3. « Nous »… en co-évolution

Nous jouissons entre nous, non seulement d’une possible intelligence naturelle alliée à uneintelligence artificielle mais aussi du « Noùs », une intelligence intervallaire, creuset d’un« bien-évoluer » ensemble.

L’ouverture d’esprit du « Noùs »C’est d’abord une incitation à migrer à travers temps et espace vers d’autres possibilitésd’évoluer. En même temps, savoir intégrer les changements d’orientation, favoriser lesmutations et les transmutations, qu’elles soient technologiques, biologiques oudéontologiques. Renouveler le savoir gré en relation avec cette intelligence initialeprimordiale, ce génie mutuel à l’état naissant, cette disposition d’esprit qui redonne toutesses lettres de noblesse aux humaines valeurs.

DES UNIVERS DIVERS EN TOUT LIEU.

Dans l’Antiquité, le « noùs » (grec) signifiait : « ouverture d’esprit ». La partie la plushaute et la plus sublime de l’âme. Pour Platon, le « noùs » représentait l’intelligenceoriginelle.



*NOOSPHÈRE: mot créé par Teilhard de Chardin qui lui donnait alors cette définition : « couchepensante de la Terre, constituant un règne nouveau, un tout spécifique, organique et distinct de labiosphère, bien que nourri et supporté par celle-ci ».

« Tandis que les grandes vagues attaquent la falaise,les petites restent derrière pour apprendre » — Perle de risée du matin.

• 4. L’ÉCOLE DU GÉNIE MUTUEL… OÙ ET QUAND?

* Où?

Dans les maisons, les établissements scolaires, les entreprises, les régions, les villes, lesvillages, les quartiers, les vallées, en tout lieu, en tout temps, et pour tous les types de gens, ils’agit de « co-apprendre » les uns des autres en mutualisant nos talents.L’avenir est déjà en train de venir.Et le présent déjà se présente.La transmutation se fait exactement ici.Ouvrons les yeux : nombreux sont les pionniers dans divers domaines d’activités quis’escriment, là où ils interviennent, à développer une tout autre manière d’évoluer ensemble :

• des pédagogues souhaitent simplement avancer dans leurs pratiquesd’enseignants sachant qu’il est impossible de faire la classe comme au tempsde Charlemagne,

• des managers s’essayent à « ménager leurs montures » afin d’éviter d’ajouterdu stress au stress, de la crise à la crise, des normes aux normes,

• des responsables se demandent comment ne plus nécroser le tissu social encessant d’interdire aux jeunes l’accès à l’emploi,

• des créateurs passionnés fraternisent avec des dirigeants innovants pourproduire un véritable nouvel art de vivre,

• des personnels soignants en rupture de ban réorientent leurs pratiques de soinsur le terrain du quotidien,

• des amis de la vie se rejoignent ainsi en filigrane en invitant toutes les bonnesvolontés à l’Université de la Diversité afin d’y étudier, en détail et en particulier,toutes les formes que peuvent prendre la co-élaboration, la co-opération, la co-adaptation, la co-adoption et la co-option… un monde en pleine co-création.

« Partout où quelque chose vit, il y a, ouvert quelque part,un registre où le temps de l’évolution s’inscrit » — Bergson.

* Quand?

Après l’Âge de Pierre, de Fer, de Bronze, et ainsi de suite… jusqu’à l’Âge Industriel… voicique se profile le grand virage : l’Âge du Numérique! Des mouvements spectaculaires demutation technologique, mais également démographique, sociologique, climatique, dont larapidité et l’ampleur n’ont pas d’équivalence dans l’histoire de l’humanité, bouleversentl’ensemble de nos contrats, à la fois personnels, familiaux, salariaux, sociaux, nationaux,





internationaux. Nos relations à nous-mêmes, à nos semblables, à notre environnement et ànos machines qui prennent le contrôle de nos existences, sont totalement modifiées.

Les changements en cours ne s’adressent pas qu’aux seuls contemporains que noussommes, ils se répercutent dans le temps vers nos successeurs. En quittant cette Terre, leurlaisserons-nous les lieux en meilleur état que celui dans lequel nous les avons trouvés enentrant?

• Quelles sont les évolutions favorables à transmettre aux futures générations?• Quels sont les fléaux à contrecarrer de toute urgence?• Où se cachent les éventuelles ressources nouvelles?• De qui ou de quoi dépendent la réhabilitation, le recyclage, le renouvellement?De vous! De moi! De nous! Qu’attendons-nous pour commencer à nousentendre? Là où nous trouvons!

Si ce sont toujours les mêmes idées vert-de-gris qui repassent par moi, c’est parce que jeconfirme le paradigme de l’individualisme, en restant fidèle au précepte de la première école:« je pense donc je suis ».En même temps, il y a dans l’air des idées neuves, et si parfois j’en chope une au passage,c’est parce que je participe également à la deuxième école :« nous échangeons donc j’évolue ».D’autres fois – quoique plus rarement – il m’arrive même, en toute primeur, de diffuserquelques idées inédites qui seront transmises au gré de l’inspiration. C’est ainsi que jem’inscris à la troisième école :« puisque vous êtes inspirés, je suis inspiré ».Quand?À l’instant même!Demain est moins une terre ferme à conquérir de manière guerrière avec les destructionsque l’on sait, qu’une suite de réflexescommuns à acquérir. Tout est en jeu!

OUI, LAISSONS-NOUS SURPRENDRE.

Exemple de mutation impensable : quel pays au monde compte à l’heure actuelle, leplus grand nombre de téléphones portables par habitant?Réponse : l’Éthiopie.



« J’ai refait tous les calculs. Ils confirment l’opinion des spécialistes :notre idée est irréalisable. Il ne nous reste plus qu’une chose à faire :

la réaliser » — Latécoère (pionnier de l’aviation).

• 5. L’ÉCOLE DU GÉNIE MUTUEL…ENVERS ET CONTRE QUOI?

* Quelques inerties constatées avec récidives :

Une économie sans humanité.Des excès de quantité.Des carences de qualité.Des populations laissées pour compte.Des animaux éliminés.Des jeunes privés d’emploi, c’est-à-dire privés de dignité.La science, (la force la plus internationale qui soit), sans attention aux conséquences de sesdécouvertes.Des déficits de bonne humeur dans les villes.Des manques de civilité et de convivialité, même dans les campagnes.Des montées de violence partout.La démence financière quasi mondiale.La corruption en progression géométrique.L’« escroc-nomie » qui jette un grand nombre de personnes dans la misère.L’homme bloc-machine dépossédé de ses possibilités de réflexion et d’imagination.Les guerres, partout les guerres.

CONNECTE-TOI TOI-MÊME !

Celui qui pose une question, risque sur le moment de paraître bête,celui qui ne pose pas de question reste bête toute sa vie »

— Proverbe chinois.

* La pratique d’un nouveau questionnement

C’est la façon même de se questionner qui est remise en question :Quid des perspectives nouvelles à créer?Quid d’une économie qui ne soit plus contre-nature?Quid des équilibres des forces mentales, vitales et environnementales à élaborer?Quid d’un management humain durable à entraîner en équipe?Quid de ceux qui ne veulent pas jouer le jeu?Quid d’une autre éducation, médiatisation, communication, entre nous?Quid…?

Un « quid » est une question qui ne se rattache à aucune réponse avérée.

La pratique du « qui-vive » avec ses partenaires s’apprend tous les jours. Il s’agit de sortir dela paresse intellectuelle qui nous pousse à retomber sans cesse sur des idées préétablies et desidéologies persistantes. Il ne faudrait pas que la concentration mentale sur ordi suive le destinbiologique de certains oiseaux tels que les poules ou les manchots devenus inaptes au vol.Dès lors qu’on s’aère à nouveau les méninges et qu’on se dégage de ses fixettes et de sesobnubilations, les réunions redeviennent intéressantes. Vivantes. Enrichissantes. Lesparticipants s’extirpent de leurs carcan-écrans. Terminées les ambiances moroses. Finis lestraitements d’information automatisés et le prêt à penser industrialisé.

Un seul « Quid » bien placé et on assiste soudain au retour des souffles créateurs et desélégantes envolées. Ça réveille les consciences oubliées et mobilise les fraîcheurs d’esprit. Par-delà le tout-vu-tout-connu de nouvelles interrogatives permettent d’investiguer des rivagesjusqu’alors inabordés.Parce qu’il possède plusieurs avenirs en germe, un bon quid est toujours soumis au risqued’évoluer. L’École du Génie Mutuel favorise donc à la fois cette originale audace duquestionnement de la page blanche et offre en guise de soutien une panoplied’entraînements et de méthodes pratiques pour se familiariser peu à peu, pas à pas, avec lanovation appliquée. Paradoxalement, il s’agit de transformer les peurs en qui-vive et derendre fructueux les « ruptures de symétrie », les « biais heuristiques » et les « sortiessoudaines de la caverne »… Tout un programme!





« Les siècles s’écoulent, mais le problème de l’humanité de change pas.C’est celui de la caverne et de la sortie de la caverne. » — Graham Greene.

*NDA: il y a quelque temps, je posais en recherche Web, la question suivante : « génie mutuel? ». Laboule de cristal de Madame Google me répondit : « aucun résultat ! ». Cela avait au moins le méritede la nouveauté. Ce matin, je l’ai relancée sur le même sujet et elle m’a rétorqué:L’ÉCOLE DU GÉNIE MUTUEL A VALOJOULX SUR SOCIÉTÉ.COM…Ça y est, je suis repéré.

LE CHOC DES CAVERNES DE L’HOMO-SAPIENS ET DE L’HOMO-NUMÉRICUS.ENTRE DEUX, UNE CURIOSITÉ INTERVALLAIRE.

Expérience:Admettons que, par miracle, je tombe sur un homme de l’Âge de Pierre. Un individupréhistorique, tout droit sorti de la Grotte de Lascaux. Quand bien même il y auraitentre nous un écart d’âge de 18000 ans, je le reconnaîtrais comme un membre de lagrande famille des homo sapiens. M’approchant de lui, il est même possible que je leconsidère comme un lointain cousin. Sauf que, et là je commettrais une grosse et mêmeénorme bévue, je risque de refuser de l’aborder, plus préoccupé que je suis à collectersur le Web des infos sur l’homme de Cro-Magnon qu’à accueillir le nouveau venu…



Accompagnonnage© : définition : vieux mot français signifiant :« dans la broderie, tisser des fils d’or » — Dictionnaire Universel (1828).

• 6 - L’ÉCOLE DU GÉNIE MUTUEL, COMMENT?

* En accompagnonnage©

Pour broder de fils d’or nos relations en équipe, en groupe, en association, en entreprise, ensociété, etc., les méthodes de l’École du Génie Mutuel proposent une pédagogie enaccompagnonnage©.

• Les apprentissages individuels : redéploiement du génie individuel en tête à têteet en réunion. Les entraînements de fond. L’art d’entreprendre jusqu’à finaliser.

• Les apprentissages collectifs : jouer ensemble en vue de se surpasser. Savoircréer ensemble des petits et des grands « prodiges ». Connaître et pratiquer leslois du vol groupé.

• Les apprentissages mutuels : les épreuves, les expérimentations, les audacieuseset déconcertantes expériences de l’écoute intuitive* et de l’expression créative.

• L’art de se réinitialiser individuellement et collectivement.

Pour accompagner ces apprentissages, il existe un nombre relativement réduit de principesde base dont certains viennent d’être énumérés ainsi qu’une bonne cinquantaine depratiques : les « fils d’or » en accompagnonnage©.Certaines pratiques vous sont déjà certainement familières. Comme Monsieur Jourdain, peut-être les utilisez-vous sans le savoir. Pourtant cela va beaucoup mieux en le sachant.D’autres pratiques ne manqueront pas de vous surprendre et de vous réjouir par leurévidence à l’emploi.Les essayer, c’est les adopter.

Accompagnement TTT:Tout terrain, Tout temps, Tous types de gensen vue de libérer les richesses que les difficultés recèlent.

* La première école enseigne « l’écoute normative », la deuxième école prône « l’écoute active ».La tierce école, celle du génie mutuel, entraîne à « l’écoute intuitive ». Un sacré changement deconfiguration système dans la Genial Box.



« Arrête de m’aider, je n’y arrive déjà pas tout seul » — Coluche.

* Les bénéfices de l’accompagnonnage

L’accompagnonnage© commence dès lors que l’on accepte de devenir une espèce decreuset de transformation du plomb de la crise en or de la création. Il s’agit pour cela de :

• devenir, ensemble, toujours un peu plus « prodigieux »,• s’adapter aux changements en adoptant des réponsesadéquates et durables aux problèmes enapparence insolubles,

• s’ingénier, autant que faire se peut, à serénover et à se revivifier.

• devenir des concepteurs réalisateurs.

Nul besoin de se battre contre les autres,seulement d’exploi ter en commun lesforces vives qui sommeillent en nous grâceà l’esprit d’ouverture qui nous connaîtmieux que nous.

Quelques fils d’or en accompagnonnage© (suite)

• L’écoute intuitive. Elle stimule l’inspiration. C’est une véritable révolution dansl’esprit.• L’expression créative. Elle est exigeante. Il ne suffit pas de parler en couper-copier-coller. Bien au contraire. Une équipe expressive est une sorte d’orchestre fructueuxdans lequel chaque musicien transcende sa partition. Cette communication riche ennuances et en goûts nous fait évoluer avec un peu plus de poésie, de métaphore etde vie.• La transmission de valeurs. Elle repose sur la mise en valeur de valeurs anciennes,sans rien renier des trouvailles actuelles ni des idées en provenance des questions quel’avenir nous pose.• L’accueil des talents repérés et des talents naissants de chacun d’entre nous est leb.a.-ba des métiers de l’accompagnonnage©. Savoir accueillir, c’est jouer non plussolitaire mais solidaire. En découle une mise en œuvre de la co-création.Bien plus que de simples rouages d’une machine économique, les sociétés humainessont avant tout des communautés regroupant des individus vivants et vivifiants, desproducteurs de petits et de grands prodiges dont même les meilleurs analystesn’estiment pas toujours la portée.

CESSER DE TOURNER EN ROND.



« La rareté fait donner du prix aux choses » — La Fontaine.

• 7 - RÉCUPÉRER LES COÛTS CACHÉS, COMBIEN?

* Les quatre domaines de gain

Quand seul le côté pratique prédomine, tout est peut-être parfait du point de vueorganisationnel, espaces, plannings, cadences, profitabilité… mais, les autres aspects de lavie étant négligés, l’homme moderne se retrouve comme dévitalisé et dénaturalisé.Quid de la vraie rentabilité?

« Ils remplacent les hommes par les machines,sans même se soucier si les machines aiment bien leur travail »

— Jean-Marie Gourio (Brèves de Comptoir).

• À qui profite le crime?

Que devient le génie éthique?Tous les jours, des révélations sur d’odieux scandales, sur des profits illicites, sur des tauxusuraires et sur des finances toxiques qui mènent des pays entiers à leur perte, envahissent

En latin, en ce qui concerne les mots : ethicus, aestheticus, sympathicus, praticus… lesuffixe « ticus » signifie « prendre soin ». Exemples : politicus : « prendre soin de lacité », oconomicus : « prendre soin de l’économie ». Impossible de prendre soin duvillage, de la ville, de l’entreprise et de la vie, si on le fait au détriment de la morale (ladimension éthique), de la beauté (la dimension esthétique), de la convivialité (ladimension sympathique) et en ne se focalisant que sur la compétitivité et la rentabilité(la dimension pratique).

nos écrans. C’est tellement gros qu’on a du mal à imaginer la grossièreté des chiffresénoncés. L’obscénité des détournements de fonds et ce, en toute impunité. Un jeune quivole une moto sera condamné vite fait bien fait à la prison. Un spoliateur qui escroque dessommes astronomiques et retire leur peu de nourriture de la bouche de millions d’affamés,ne sera pas même inquiété.Au fond, dans l’homme, n’y aurait-il qu’un mauvais génie malfaisant, avide et belliqueux?Rien de très humain? Rien de bien moral?Rien de vraisemblablement raisonnable?Peut-on retrouver le sens de la parole donnée? De la conscience professionnelle? Serait-cetrop demander? Est-il encore envisageable d’honorer à nouveau le capital confiance?Ce qui est capital, est-ce uniquement l’argent? N’y a-t-il pas quelque chose de plusestimable que les cours de la Bourse? Quelque chose qui pourrait redonner figure humaine ànotre société?

« La vie est beauté. Admire-la. » — Mère Teresa.

• À qui profite la laideur?

Que devient le génie esthétique?Rien n’oblige que nos lieux de vie soient beaux. On peut se contenter qu’ils soient utiles.Mais vous, dites-moi, comment vous sentez-vous quand la beauté vient à manquer?À travers les âges, les anciens ont très souvent su édifier de jolies villes et de charmantsvillages et mettre en valeur toute la magnificence de somptueux paysages. Durant lesdernières décennies, qu’avons-nous fait de beau? Qu’avons-nous détruit? Qu’avons-nousconstruit? Qu’est devenu le génie civil de la beauté des lieux et des splendeurs naturelles?Nos villes et nos banlieues paraissent de moins en moins vivables.Et que deviennent la beauté des gestes et l’élégance des pensées? À quoi sommes-nousréduits?Pouvons-nous produire à nouveau une belle vie?Ne serait-ce pas là un grand projet politique : sauvegarder lepatrimoine universel de la beauté pour préserver nosexistences?Pouvons-nous imaginer le prix coûtant du manquede beauté dans ce que nous entreprenons?





« Supprimez du monde les rapports de bienveillance, aucune maison, aucune ville,ne pourront rester debout.

L’agriculture elle-même ne subsistera pas » — Cicéron.

• À qui profite l’incivilité?

Que devient le génie sympathique?Dans beaucoup d’entreprises, il n’y a plus d’ambiance. C’est mort. Dans de nombreusesréunions, on s’ennuie sec. Les machines ont pris les commandes. Les personnes présentespensent comme des robots et parlent en langage machine. Tout est bien, sauf qu’il manquesurtout d’un petit grain de fantaisie, d’une once de je-ne-sais-quoi et que sais-je encore…Dans ces endroits où l’esprit de sérieux règne en maître, la bonne humeur est mal barrée.Bannie la surprise! Interdit le moindre pas de côté! Mais, dites-moi, sans un peu de plaisir,sans un minimum d’intérêt aux autres, sans courtoisie, l’avenir trop normé n’est-il pas déjàmort-né?Ce genre de comportement machinal et automatique du personnel dans les entreprises estrarement pris en compte dans les colonnes d’alignement des bilans, pourtant ça coûte cheret ça grève le budget de la sécurité Sociale. L’ennui se paye cash.La monstruosité du mal se dissimule dans sa banalité. Turn over, sinistrose, maladiesprofessionnelles, accident du travail, dépression, grève du zèle, suicide symbolique par le faitde devenir copie-conforme, ou pire, passages à l’acte par défenestrations, etc.Le bonheur serait-il néfaste pour le business?Quand intervient le génie mutuel, chacun est surpris par sa venue, car il est toujours« surprenamment » enrichissant. Il ne manque pas d’espièglerie, le bougre, seulement il nevient jamais s’il n’est pas invité.La profonde bonne humeur, individuelle et collective, cette pure source de vie, n’est pas unequalité superficielle, elle est le fondement même de la santé personnelle et sociale. Vous n’ycroyez pas? Essayez la mauvaise humeur pour voir. Une journée complète (ou plus si affinité)à tirer la gueule, à commettre des petits gestes déplacés, à proférer des remarquesdéplaisantes, à ne jamais offrir de soutien ou exprimer d’encouragement, vous ne tarderezpas à voir les déficits se creuser.Refaites le même test, mais cette fois avec une certaine ouverture d’esprit en bandoulière…et comparez.Vous serez surpris par la différence de qualité des relations découlant de cette candeurd’âme en apparence anodine.

« ON VERRA BIEN » — MANTRA FRANÇAIS.

« Est-ce que nous comptons sur les écrous et l’électricitépour résoudre nos problèmes? » — Woody Allen.

• À qui profite l’inutilité?

Que devient le génie pratique?Au début du XXe siècle, la part des destructions des récoltes due aux insectes et auxrongeurs était de 40 %.Au début du XXIe siècle la part des surplus des récoltes devant être brûlée ou mise au rebut,est de 40 %.Le même pourcentage.À la différence que, dans le second cas, les animaux n’ayant plus leur pitance sontirrémédiablement sacrifiés. L’homme abat l’arbre de vie dont il est l’obligé. À quoi lui sontutiles ces mélanges d’arrogance et d’égoïsme mercantile?En mars et avril 2013, tandis que de nombreux pays à travers le monde subissaient de pleinfouet la crise, la Bourse de New York dépassait ses niveaux records de profit depuis safondation le 17 mai 1792.Allô! Docteur Profit et Mister Subprime, est-il normal que le monde tourne aussi mal?Quelle sera l’utilité de la prochaine crise mondiale qui point à l’horizon?Est-il utopique d’imaginer qu’un jour, nous redevenions un peu moins aveugles et stupides?Quoi qu’il en soit, il y a beaucoup de richesses à récupérer. Là, peut-être entrons-nous dansl’âge du « Recycl’Âge »?

RECYCLAGE.





« Si vous n’aimez pas la vie, n’en dégoûtez pas les autres »— Article n° 1 du code pas-si-vil que ça.

• CONCLUSION ÉCLOSIVE: L’EFFICACITÉ DU GÉNIE MUTUEL

* La rentabilité en question

• Allons-nous continuer longtemps à nous comporter comme une bande de criquetsdévastant tout sur leur passage?• Pouvons-nous réaliser des profits redoublés pour quelques-uns, mais qui renforcent« l’économisère » pour tous?• Est-il envisageable que nous sortions de nos cavernes communautaires ou nationales envue d’enrichir nos différences?• Quelles sont les richesses à produire et à partager sur cette planète vivrière afin que le droità l’avenir soit garanti?• Sachant que notre vaisseau planétaire est en même temps notre vaisseau de ravitaillement,sachant aussi que nous ne possédons aucune planète de rechange, comment envisageons-nous notre survie ici?• Faut-il s’attendre à changer d’ère ou d’ores et déjà s’y préparer?• Le génie mutuel n’est-il qu’une utopie de plus ou un bon présage? Et même bien plus?

Toutes ces questions, et bien d’autres encore, ne peuvent se solutionner en solitaire, car onarrive trop facilement à se faire peur tout seul. Il va donc falloir se mettre à plusieurs pour serisquer à créer des ouvertures. Chacun en particulier, encore plus en équipe et en nombre,représente l’un des plus grands mystères qui vaille la peine d’être résolu.

Il suffit de prendre en considération l’évolution du monde pour s’apercevoir que lescivilisations, actuellement, ne font pas que s’entrechoquer, elles « s’interfécondent », nonseulement sur le Net, mais aussi dans la vraie vie.Prenons l’exemple des mouvements telluriques des masses humaines qui se soulèvent surtous les continents, sans rendez-vous dans le temps et sans logique apparente.

• Soubresauts arabes• Manifestations au Québec• Mouvements des « Indignés » un peu partout en Europe• Marées humaines en Israël, en Turquie, en Afrique du Sud, en Inde, au Brésil…

Ces types d’insurrections spontanées et soudaines ne sont pas encadrés par des leaders, nipar des oppositions syndicales, ni par des puissances idéologiques. Il n’y a pas de pointcommun sur les revendications, sauf l’exigence d’une dignité fondamentale, le refus demauvais traitements en ce qui concerne la santé, des luttes contre les malédictions de lacorruption, des rejets des oligarchies et des pouvoirs autocratiques. Ces foules se formentd’abord dans les nuages du virtuel avant de s’amasser sur des places bien réelles. Lestentatives d’ingéniosité mutuelle semblent en voie de formation planétaire.



Beaucoup de dirigeants, de politiques, d’économistes, de hauts responsables semblentcommencer à tirer les conséquences de leurs impérities, prenant conscience de la nécessitéd’une métamorphose radicale pour cause de changement de paradigme.Ils ont été formés à ce que les problèmes soient traités par quelques experts en la matière,mais les experts du passé, les responsables qui tiennent dur aux truchements de l’ancienneécole cèdent le passage. Tout le monde est poussé à changer. Nous-mêmes aussi. On nepeut plus décemment rester prisonnier de son individualisme ou de ses clanismes. Pluspersonne ne peut gouverner (ou se laisser gouverner) comme avant.

Y A-T-IL UN AVENIR À TOUR DE RÔLE ?



« Nous autres, civilisations, savons maintenantque nous sommes mortelles » — Paul Valéry.

* Changement d’optique

Que nous évoluions seuls, en petites équipes ou en grands groupes, il est temps de passer d’uneoptique de recherche d’un unique « bien-être » à l’optique d’un vaste « bien-évoluer » ensemble.Du point de vue du génie mutuel, rien n’étant jamais gagné d’avance, toute équipe, aussipetite ou grande soit-elle, peut s’inviter à fonctionner de concert, même avec ses couacs etses désaccords. L’important est de penser à toujours se réaccorder et à se réharmoniser.Le génie mutuel, ses méthodes, ses pratiques, nous invite à un passionnant apprentissagequi se propage dans toutes les écoles de la vie, dans toutes les branches d’activité et cheztous les peuples.Le génie mutuel, c’est l’efficacité même. La rentabilité réelle. Un apprentissage par lequelchaque être humain, ainsi que chaque association, peut retrouver ses chaînons manquants.Nous aspirons à un bon génie dans la vie. Nous avons besoin de mutualiser nos capacités etnos ressources d’inventivité.L’énergie renouvelable, c’est nous.

CONSTRUIRE LE PUZZLE QUE NOUS SOMMES.



VIVRE ENSEMBLE SELON NATURE.



« Quand les talents des uns sont renouvelés par les talents des autres,l’avenir prend une tout autre tournure ! »

• L’ÉCOLE DU GÉNIE MUTUELen accompagnonnage ©

Les méthodes pédagogiques et les pratiques originales de « l’École du Génie Mutuel enaccompagnonnage © » ne sont pas conçues pour former ou pour formater,mais pour accompagner les évolutions, qu’elles soient locales, régionales et vitales.L’hypothèse est que les talents des uns soient « transcendés » par les talents des autres.Ces méthodes et ces pratiques se prolongent « en accompagnonnage » sur la durée :

• Accompagnonnage d’équipes, de dirigeants, d’entreprises et d’écoles…(séminaire Sérénité et Efficacité, Training Entraîneurs).

• Accompagnonnage de personnes, de familles et d'associations…(Stages, séminaires, Week-ends Créateurs pour ouvrir la panoplie d’outils del’accompagnonnage).

• Accompagnonnage de transition, de mutation et de transformation…(mise en vol groupé d’une équipe ou d’ensembles d’équipes).

• Accompagnonnage d’évolutions transversales et de fertilisations croisées…(Forum Créateur transgénérationnel, transculturel, transdisciplinaire, transrégionales,transnationales, conjugaison des talents féminin-masculin, mise en valeur interactives etcré-actives…) pour démontrer qu’il est possible d’évoluer ensemble.

Les fondamentauxde l’accompagnonnage

LIVRE II



« Une excellente équipe se révèle être un diamant à mille facettes où l’éclat des unsest porté en lumière par les autres. Des qualités insoupçonnées sont ainsi mises en présence,

des valeurs oubliées sont remises à jour et des qualités nouvelles sont inventées.Les résultats produits sont inestimables pour l’avenir du monde » — Lama Jigmela.

• À PARTIR DE QUAND?

• Hier, nous étions à l’heure du génie militaire :les écoles d’ingénieurs et de commerce sont directement issues des écoles de guerredu XVIIIe siècle. Système de compétition. Stratégie offensive et défensive. Loi du plus fort.Honneur aux vainqueurs…Du point de vue du génie individuel, c’est la lutte des ego.Du point de vue du génie collectif, c’est la guerre des clans et des chefs.En tout lieu et en tout temps, on se trouve sur un champ de bataille.

• Aujourd’hui, sauf retournement de tendance, le génie civil prend le dessus.Stratégie créative. Management à visage humain. Nouvelle gouvernance par la subsidiaritéet la coopération. Loi de la synergie. Mutualisation des talents.Du point de vue individuel, les diversités et les originalités sont préservées.Du point de vue collectif, la rivalité est remplacée par la riveraineté et l’ouverture sur denouveaux rivages.

• La notion de multi-héritages, sauf mouvement de retour en arrière (nationalisme,tribalisme, clanisme, individualisme…), nous héritons actuellement de tous les acquis dupassé mondial et de toutes les questions que nous pose l’avenir ainsi que des évolutionsdes nouvelles générations de vingtenaires, de trentenaires et même des très jeunes, maisaussi des générations d’appareils technologiques qui, elles, se renouvellent tous les 3 ans.Les anciens parcours sont dans des impasses et nous entrons dorénavant dans lesconnexions du génie transversal à la fois virtuel et réel.

« À l’impossible issue, nous sommes tous tenus » — Nouveau paradigme.

* Transmutation du « génie ordinaire » en « génie extra-hors-binaire »

Par habitude, il est bien plus facile de fonctionner de manière « ordinaire », automatiqueet sous écran d’« ordinateur » (réponses en quiz – best practices - réunions en copier-coller…), que de décoller « en vol groupé » de façon « extraordinaire ».Comment, dans ces époques de renversement de tendance, ne pas perdre à la fois lepunch, le pep’s, la niaque et garder le sens de l’équilibre?Comment faire preuve ensemble d’un peu plus d’inventivité et de répondant afin detrouver des solutions aux nouvelles questions qui se posent ?Comment ne plus rester la tête dans nos expertises passées et inventer de :

• nouvelles façons de nous interroger (Écoute Intuitive) ?• nouvelles façons de communiquer entre nous (Expression Créative) ?

• nouvelles façons de nous accorder et nous orchestrer (Ré-initialisation) ?• nouvelles façons de nous surpasser (Vol groupé) ?

PUISQUE NOUS SOMMES MULTIFACETTES, DIAMANTALISONS-NOUS !

Le génie mutuel n’existe pas en tant que tel.Pour que son effet s’infuse et se diffuse davantage dans nos organisations, il est nécessairede s’initier à quelques « protocoles » qui favorisent le « décollage » en vol groupé :

• préparations préalables• cadrages et réglages indispensables, individuellement et collectivement• changements de mentalité en équipe• entraînements de fond à suivre• soutiens et entrains mutuels• connaissance et expérimentation des pratiques du vol groupé• …

« L’impossible, nous ne l’atteignons pas, mais il nous sert de lanterne » — René Char.

* L’intrication du génie individuel et collectif

Le génie mutuel est le résultat d’une transmutation quasi alchimique du plomb des conflitspersonnels (ego clos) et de la masse des querelles de chapelle (clan clos) en or naissant dugénie mutuel…



• individuel/collectif…• public/privé…

• technologique/biologique…

SE DÉGAGER DU BLOCKHAUS « MOI-JE » ET DES FORTIFICATIONS « NOUS-LES… »

• Individuel/collectif…

Individuellement, il s’agit de pouvoir faire fonctionner de fortes personnalités sans seprendre la tête ou se neutraliser les uns les autres.Collectivement : il convient de travailler en équipe sans tomber dans les pièges des cliqueset des bandes. Et de s’arranger au mieux avec tous ceux, supérieurs hiérarchiques ou non,qui n’admettent pas avoir besoin des autres pour faire avancer les choses.

• Public/privé…

Qu’advient-il d’un génie humain qui ne contribue ni au service « public » ni au service« clientèle », mais qui s’empare du pouvoir pour son propre compte?Comment jouer de concert sur :

• des domaines divers• des intérêts divergents• des cadres de référence distincts• des cadences plus ou moins forcées• des cercles d’influence concurrentiels• des sphères d’activité opposées• des connaissances hétérogènes• des générations concurrentes• des régions proches ou lointaines• des cultures et opinions divergentes• des … ?



• Technologique/biologique

À l’époque préhistorique, il s’est produit quelque chose d’inimaginable : l’apparition d’ungrand nombre d’outils, de techniques et de pratiques artisanales dont nous sommesencore les redevables héritiers. C’est pour cette raison que l’on nomme cette périodefructueuse « la révolution néolithique ».Aujourd’hui, la révolution technologique n’est pas moins explosive pour chacun d’entrenous et pour les différents peuples de la planète. Ni sans conséquences, positives etnégatives, pour l’évolution du monde.Nous entrons dans un nouveau paradigme. Compétition, guerres politique, économique,écologique, exploitation sans conscience des retombées climatiques et sociales… On nepeut continuer sur cette désastreuse lancée. Les prévisions de nombreux expertsannoncent que nous allons droit dans le mur. Nous sommes non seulement mis endemeure de changer nos fusils d’épaule, mais surtout d’abandonner nos stratégies degénie exterminateur au profit de nouvelles stratégies de génie intégrateur. Il nous fautpouvoir rallier toutes les intelligences rationnelles, émotionnelles et naturelles.

BIEN DISTILLER SES PENSÉES…





« Faire preuve d’entrain et d’intrépidité créative pour répondreaux questions que, dès à présent, l’avenir nous pose. »

• COMMENT?

Quatre lignes de conduite individuelle et collective

« Croire que l’on sait, c’est ignorer davantage. »

1 La ligne de tête

Peut-on efficacement développer les moyens de se « réinitialiser »?Quelles sont les lois de l’entraîneur ?Les atouts du management de l’estime?Quand intercaler des paliers de décompression dans les activités ?Une coopération inter-apprenante et surprenante est-elle profitable ?

« On n’enseigne pas l’enthousiasme, c’est l’enthousiasme qui nous enseigne. »

2 La ligne de vie

Comment retrouver la vitalité, le sens de la « niaque », le « punch », le dynamisme enréciprocité ?Comment transformer les contraintes, les contraires, les contrariétés… en solutionsnovatrices ?La méthode du « slash » étonne toujours pour ses « percées » hors système, horsstructure, hors système conforme et normalité contraignante. Des bénéfices collatéraux sefont vite sentir dans des réunions qui deviennent vivantes et un climat qui s’améliore… Lavie d’équipe, la vie en réseau, la vie d’entreprise, la vie interpersonnelle,intergénérationnelle, interdisciplinaire, n’est-elle pas une donnée essentielle ?

« On ne peut pas former à la créativité, on ne peut que réveiller la créativité qui dort. »

3 La ligne de cœur

L’évolution en vol groupé n’est pas que rationnelle ni même qu’émotionnelle, il s’agit, plusprofondément et de manière plus nuancée, d’une gestion subtile des humeurs. Le géniemutuel existe à notre insu, dans les flux et les influences d’une « intelligence humorale ».Une entreprise ne se limite pas à un certain nombre de normes techniques etd'exploitation, à des cohérences de services à la clientèle, elle est bien plus qu’une simpleplaque tournante d’activités. Les humeurs imprègnent le corps de chaque individu, le tissusocial, la vie collective… et fertilisent ou désertifient les sols de nos activités. La bonnehumeur donne du cœur à l’ouvrage. La mauvaise humeur détériore la santé personnelle, leclimat social, la confiance…Rien ne se fait sans passion.

Chacun est susceptible de faciliter ou d’inhiber les actions en cours :

• chacun pour soi • coopération• manque d’entrain • bonne ambiance• ennui en réunion • cordialité - convivialité• incompréhension • clarté des échanges• routine • élégance des solutions

SYNERGIE SINGULIER/PLURIEL.

* La transmutation de l’énergie des émotions

• 5 émotions inhibitrices transformées en émotions facilitatrices• 5 puissances créatives à mettre jour et à propager• 5 métiers de base pour devenir un facilitateur de génie mutuel plutôt qu’un« enfoireur »

• 5 dimensions du vaisseau des valeurs (méthodes à développer) :

• La peur-stress qui paralyse est transmutée en peur-qui-donne des-ailes :métier de motivateur – entraîneur… (la coque du vaisseau des valeurs).• L’individualisme et l’esprit de clan sont transmutés en fierté partagée, en« co-fiance » (confiance) : métiers d’animation créative… (le mât).• La morosité et le « ce-n’est-plus-comme-avant » sont transmutés enesprit de persévérance et d’endurance et de soutien des équilibresprofonds (la quille).• Le « chacun-pour-soi » ou « chacun-de-son-côté » sont transmutés endésir de réussir des projets ensemble : métier d’optimisation-orchestration-organisation… (la proue de la prouesse).• L’esprit critique mal utilisé et l’abus de mauvaise humeur sonttransmutés en énergie motrice : métier de négociateur - trouver sessolutions – médiateur… (la poupe propulsive).



• Sans oublier les voiles et le spi du vaisseau des valeurs à construireensemble : le manque d’inspiration et d’audace transmutées eninteraction. Mieux : en « créa-action » !

LA ROSACE DES ÉMOTIONS

4 La ligne de chance

Les protocoles de décollage du génie mutuel

C’est une chance inestimable que de pouvoir ensemble se préparer à fonctionner en volgroupé. L’école du génie mutuel est une sorte d’école de voltige en patrouille de France.

* D’abord : la préparation physique-mentale-émotionnelle quotidienne :Des méthodes et des expériences pour bien se préparer à sortir de ses routines au profitde l’esprit neuf !

* Ensuite : l’entrée dans les cinq rôles de soutien mutuel :

• Le rôle de « respectateur »Il s’agit de se transformer en « bon public » en toute occasion.

• Le rôle de « metteur en valeur »Bien présenter une prestation. Bien introduire. Bien conclure. Toujours développerles plus-values des valeurs immédiatement non perçues

• Le rôle « d’interprète »Insister sur la signification de ce rôle. Interprète, dans son étymologie, signifie :



Attraction, désir(Projet)

Au centre : peur(Jet)

Complexede supériorité

(Sujet)

Répulsion,colère(Rejet)

Complexed’infériorité

(Objet)

rendre précieux et enrichir l’expression d’autrui et donc la communication entretout un chacun.

• Le rôle « d’entraîneur » (nous y revoilà !)Faciliter l’art « d’entre-apprendre » et « d’entre-prendre » pour décoller.

• Le rôle « de transmetteur »L’art de faire passer le flambeau, de promouvoir, de créer des impulsions favorables.Chacun, à tour de rôle, momentanément et continuellement, dispose de la chanced’entrer dans l’un de ces rôles de facilitateur du Génie Mutuel. Il n’y a pasd’habituation possible.

« Plus tard, peut-être dirons-nous : j’ai eu le pressentiment que cette école du génie mutuelétait utopique, mais je me suis bien trompé. »

* Le Génie Mutuel en accompagnonnage :

ACCOMPAGNONNAGE : vieux mot français signifiant : « dans la broderie,tisser des fils d’or » — Dictionnaire Universel (1828).

Cette photographie en profondeur de champ d’un bijou ancien est une métaphore de ceque peut devenir une double spirale en mouvement avec distribution de lumières infuseset des ombres portées.Peut-on s’imaginer à quoi pourraient ressembler les tissés de fils d’or entre :

• deux cerveaux : gauche/droit• deux pôles positions : individuel/collectif• deux options : virtuel/réel• deux configurations : yin/yang• deux visions quantiques : corpusculaire et ondulatoire• etc.

Le génie mutuel n’est pas binaire, mais pour le moins « combinaire », mieux : « non-duel ».





« Bientôt nous ne dirons pas : les temps étaient bien sombres, mais :pourquoi les poètes se taisaient-ils ? » — Bertold Brecht.

• RÉSULTATS DU GÉNIE MUTUEL

Les « co-créateurs associés », partisans farouches du génie mutuel, accompagnent leschangements, sans suivre les mêmes filons ni les mêmes programmations ou formationsclassiques. Ce qui produit de nouveaux résultats.

La définition classique du mot résultat :

MATH., ARITHM. « Entité (chiffre, formule, théorème) exprimant la solution d'une opérationmathématique ou d'une série d'opérations mathématiques, d'un problème ».

COMPTAB., ÉCON., GESTION. « Solde d'un compte, différence entre les produits et lescharges de ce compte. Comparaison des prévisions et des résultats. »

Une nouvelle version du mot résultat rejoint la signification étymologique oubliée : en latinresultare, re « à nouveau » et saltare « sauter » ; « sauter à nouveau ».Les résultats d’une équipe sont quantiques. Capacité à bondir et à rebondir. Saut etressaut. Gain et regain. Répercussion inespérée et réception imprévue.

Le Génie Mutuel ne se fonde pas sur des valeurs acquises ni sur des valeurscontinuellement requises, mais sur des valeurs sans cesse remises en valeur. Les tramessont précises, les partitions bien écrites pour que de nouvelles variations puissents’actualiser. Les habiletés à improviser sont encouragées. Une atmosphère créative incite àl’esprit d’initiative.

• Percer de nouvelles filières (la méthode des « quid? »)• Inventer d’autres filiations (la transmission des multi-héritages)• Transformer les difficultés en opportunités, les pépins en pépites, les impassesen boulevards de la créativité, les friches industrielles en entreprisesautrement plus fertiles (Forum Créateur).

• Trouver ensemble des biais inconnus, des solutions inédites, des signesincitatifs et des nouvelles expressions… pour vivifier les dialogues etéchapper à de la langue de bois mort.

• Se développer ensemble sur la durée en favorisant sans cesse les soutiensmutuels.


LA GÉNÉRATION « Y » AIDE LA GÉNÉRATION « BABY BOOMERS » À FRANCHIRCE QUI LA SÉPARE DE LA GÉNÉRATION « Z ».



• CONCLUSION ÉCLOSIVE

* Le génie mutuel par nécessité

• Un nouveau continent à préserver

L’intervalle de confiance qui se situe entre les individus et les équipes locales et mondialesest un nouveau continent à découvrir et à développer.On ne peut plus continuer à faire la guerre entre nous et contre nature.

LA FIN DU MONDE, ET APRÈS… LES CINQ DERNIERS SURVIVANTS DES GUERRES ÉCONOMIQUES,

ÉCOLOGIQUES ET RELIGIEUSES DU XXIe SIÈCLE…

• Un nouvel avenir à inventer

L’époque nous mobilise et il va falloir nous orchestrer plus humainement pour survivre auxpressions du temps. Nous sommes invités urgemment à mutualiser nos talents.En même temps nous devons apprendre à viabiliser notre temps.

• De nouvelles générations à intégrer

Des générations nouvelles sont en train d’émerger. Nous évoluons de tous côtés ! Noushéritons aussi bien de nos prédécesseurs que de nos successeurs. L’intelligence artificielleet l’intelligence naturelle, humaine, sont en en train de s’allier de par le monde.Heureux temps pour les inventeurs d’avenir et les aventuriers du futur.

* Le génie mutuel en portrait chinois

• Si c’était un art ?

Il se situerait entre art martial et art floral, là où la poésie en germe n’a pas encore mis lesmots. Là où les images en herbe commencent à se dessiner. Là où la glaise à sculpterréveille l’aise nouvelle. Là où la danse n’a jamais mis les pieds…

• Si c’était un sport ?

Ce serait le final des jeux olympiques, lorsque les champions de tous les pays se fêtent etse portent en triomphe mutuellement…

• Si c’était une entreprise ?

Elle serait vivante et vivifiante, un lieu de création de valeurs évolutives sociales pour lestemps d’un futur autrement plus fiable et plus viable qu’aujourd’hui…

• Si c’était une école ?

Elle favoriserait les rencontres entre talents de tout âge et de tout acabit. Elle serait à cielouvert.

• Si c’était un soin ?

Ce serait un parterre de fleurs médicinales et de simples dans un jardin planétaire. Unerelation « soignant-soignant » entre les tous les vivants.

• Si c’était un commerce ?

Il signifierait : com, « avec » ; merce, « merci ». Chacun y retrouverait son compte, sinonplus. Les sociétés seraient de bon commerce.

• Si c’était une politique ?

Ce seraient des petites ruelles tortueuses et lumineuses qui conduisent en serpentant versle Boulevard de la Créativité au cœur de la vie…

• Si c’était une économie ?

Ce serait une économie de la vie réinvestie pour la vie. Une ingénierie humaine au servicede toutes les formes de vie…

• Si c’était une écologie ?

Il serait question de nous, de vous et de tous les règnes du vivant dans l’environnement,autour de nous aussi bien qu’en nous jusque dans nos molécules et nos germesd’évolution…



• Si c’était une religion ?

Elle pourrait se regarder les cieux dans les cieux, toutes traditions sans digues et sansdogmes ni remparts fortifiés…

• Si c’était une pratique ?

Elle serait une médiation journalière genre « coussins sans frontière ». D’ailleurs le coussinsur lequel se poser sur une chaise ou au sol aurait la dimension de la planète Terre…

• Si c’était une science ?

Elle serait en filiation avec toutes les sciences encore inconnues et les découvertes à venir.Une science de la patience et de la supraconscience …

• Si c’était une révolution ?

Elle ne se referait pas un tour sur l’arrière pour en revenir au même point, mais elle seraitune « cré-volution » : un mouvement de résistance à l’abrutissement et àl’engourdissement, une mobilisation générale des talents des gens. Une recherche sur l’artet la manière de créer l’évolution…

• Si c’était une utopie ?

Elle serait remplie de « si », de « quand », de « lorsque », de « dès lors », de « puisque»… et de plein d’autres conjonctions de coordination nécessaires à la maturation et àl’enrichissement des sols, des rôles, des vols, de la flore, de la faune, des gens, du tempset tout ce que l’on ne connaît pas encore.

LES BOTTES SECRÈTES DU GÉNIE MUTUEL ORIENT - OCCIDENT.



Aussi mystérieuses et implacables que paraissent les forces de gravité attirant l’univers danssa chute, il est encore et toujours du pouvoir de chacun de relever malgré tout le défi des loisde la pesanteur… En se mettant debout comme les arbres… En marche comme les chevaux…En se risquant même à danser, chanter, exulter, en passant au travers des embûches et entransmutant les menaces en audaces. La chute n’est pas une fatalité. La foi, la confiance,le don du meilleur de soi, la conscience ouverte, le sens profond d’un possiblesurpassement capable de contrebalancer les forces de gravité reste à disposition.

Ces pouvoirs et puissances de surpassement, on les offre par la pensée, on les dédicace à :

• ceux qui en ont besoin,• ceux qui en manquent afin que cela se répercute, à l’infini,• ceux qui nous entourent parmi nos proches,• et de proche en proche à tous,• tous ceux à qui on ne pense pas.

Le Génie mutuel, cette nouvelle terre promise est particulièrement dédié aux peuples desbébés.S’il ne fallait retenir qu’une seule chose de ces pages, ce serait celle-là.Nous habitons parmi les autres. Nous sommes limités à nous survivre et à bien augurer*.

S’ÉMERVEILLER, C’EST MERVEILLEUX ! TOUT N’EST PAS BLEU OU ROSE AU ROYAUME DES ENFANTS,

POURTANT ILS DONNENT AU MONDE LE SENS DU MERVEILLEUX.LE GÉNIE MUTUEL, C’EST DÉJÀ NOUS GRÂCE À EUX !



* Bien augurer quoi qu’il arrive… declic-en-un-clic.com

• POUR EN SAVOIR PLUS

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Relié sous couverture pelliculée.Cliquez ici

© Textes et dessins : Bernard Leblanc-Halmos – 2018

Merci à Toth

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