Le magg n°28 - septembre 2014

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DOSSIER DOSSIER Transports : du nouveau pour la rentrée ! LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE NEVERS n° 28 Septembre 2014 Le réseau de chaleur Le développement de RTD en marche

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Magazine d'information de la communauté d'agglomération de Nevers www.agglo-nevers.fr

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DOSSIER

DOSSIER

Transports : du nouveau

pour la rentrée !

LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE NEVERS n° 28

Septembre 2014

Le réseau

de chaleur

Le développement

de RTD en marche

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2 n° 28

Le magg + ENSEIGNEMENTMOBILITÉS ÉCONOMIE

5Transports sur l’agglomération : du nouveau pour cette rentrée !

6Taneo : du nouveau sur le réseau !

8Questions à…Michel Monet

11RTD et Nevers Agglomération, un combat commun pour le développement du territoire !

9Vers la mobilité électrique…

12Ça déménage chez les infirmiers !

15Eau et assainissement : l’agglomération investit dans ses réseaux

16L’agglomération se dote d’un réseau de chaleur

18Familles à Energie Positive, c’est reparti !

19Attention ça pique !Des poubelles d’ordures ménagères plus légères, c’est super !

SommaireL’édito du Président ........................................ 3

Le courrier des lecteurs .................................. 4

Libre expression ............................................ 26

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ENVIRONNEMENT

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HABITAT CULTURE

SANTÉ

20Un mode de logement expérimental et innovant en Bourgogne

21Le logement social, version meublé

22La tournée Bouts D’choux2

24J’ai visité pour vous… le Conservatoire de musique et d’art dramatique de Nevers

27De l’importance du don de sang

ÉDITO

Nevers Agglomération renoue avec le Service Public

Projets de territoires, schéma de cohésion, politiques, le langage de Nevers Agglomération en tant qu’institution peut parfois sembler flou. Notre volonté, en tant qu’élus communautaires, en tant que maires de nos communes, est de permettre à tous les habitants de comprendre les enjeux de Nevers Agglomération comme élément du service public, au sens noble du terme, c’est-à-dire au service des habitants. Ouvrir les portes de l’ins-titution pour qu’elle devienne un véritable acteur du quotidien.

Car, vous le verrez au travers de ce magazine, l’action de Nevers Agglomération est concrète : habitat, enseignement supérieur, développement économique, les compétences sont pratiques. Il s’agit de porter l’image de douze communes, d’attirer des entreprises, de permettre à ceux que nous voulons inciter à s’installer sur notre territoire d’y trouver les services qui leur sont nécessaires : logement, loisirs culturels, infrastructures, emploi, qualité de vie. Douze communes aux spécificités parfois opposées. 72 000 habitants qui n’attendent pas la même chose de leurs élus. La communauté d’agglomération, et le terme est bien choisi, n’a qu’un objectif : travailler en commun pour faciliter le quotidien de tous.

Denis ThuriotPrésident de Nevers Agglomération

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C’est vous qui le dites…LE COURRIER DES LECTEURS

Déchets verts

« Je viens de m’installer dans un pavillon à Marzy, alors que

j’habitais en appartement précédemment. Que dois-je faire

de ma tonte de pelouse et de mes déchets verts en général ? »

Franck B.

Nous vous invitons tout d’abord à réduire vos quantités de déchets

verts et à les valoriser : remplacer les plantes fortement pro-

ductrices (thuyas, lauriers, …) par des plantes plus adaptées et

locales (charmille, …), composter ou utiliser en paillage (broyat

de branchages, gazons) dans les plates-bandes et les potagers

pour réduire les arrosages et limiter la « pousse des mauvaises

herbes ». Sachez ensuite que Nevers Agglomération met à

votre disposition deux déchèteries fixes (celle du Pré-Poitiers et

celle des Taupières) ainsi qu’une déchèterie mobile en alternance

à Challuy et à Pougues-les-Eaux. Pour tout renseignement sur

les horaires d’ouverture, vous pouvez contacter le numéro vert

suivant : 0 800 100 311. Enfin, notez que le brûlage des déchets

verts est formellement interdit. Vous encourez jusqu’à 450 €

d’amende si vous ne respectez pas cet article du règlement

sanitaire départemental.

Stop pub« En cette période de rentrée scolaire, ma boîte aux

lettres est envahie de publicités diverses et variées. Où

puis-je me procurer le fameux « stop pub » ?Nadine M. - Varennes-VauzellesIl vous suffit tout simplement de vous rendre à l’accueil de

l’hôtel communautaire situé 124 route de Marzy à Nevers

ou dans votre mairie. Un autocollant à apposer sur votre

boîte aux lettres vous sera remis gracieusement.

InfoLe magg est une publication trimestrielle de Nevers Agglomération, distribuée gratuitement dans tous les foyers de l’agglomération. Si vous ne le recevez pas, n’hésitez pas à nous contacter en envoyant un mail à :[email protected] en nous précisant votre adresse postale…

Une remarque, une question,une suggestion ?

www.agglo-nevers.fr

N’hésitez pas à nous envoyer un courrier àCommunauté d’agglomération de Nevers124, route de Marzy - CS 90041 58027 Nevers cedex

ou envoyez-nous un mail à[email protected]

Rejoignez-nous sur notre page Facebookwww.facebook.com/NeversAgglomeration

Ce flyer d’information sera prochainement disponible

dans toutes les mairies de l’agglomération.

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La rentrée scolaire de septembre est propice aux chan-gements mais aussi aux actions de communication dans les transports. Outre les écoliers, collégiens et lycéens, chaque habitant du territoire se voit proposer par Kéolis Nevers et son réseau Tanéo un service de plus en plus en adéquation avec ses besoins et ses contraintes.

Traditionnellement, septembre est le mois du transport. Pas seulement sur l’agglomération ou à l’échelle nationale, mais aussi au-delà de nos fron-tières. Ainsi, la semaine européenne de la mobilité, sous-titrée « bougez autrement », est organisée chaque année du 16 au 22 septembre. Une initia- tive du Ministère de l’Ecologie, du Développement

durable et de l’Energie qui vise à promouvoir les transports collectifs ou peu polluants, tel le vélo par exemple. Il s’agit de faire prendre conscience aux citoyens de la nécessité d’agir contre la pollution tout en améliorant la qualité de vie. L’occasion également de proposer à tous un moyen alternatif de se déplacer. Cette 13e édition, à laquelle Nevers Agglomération s’associe, a pour temps fort la jour-née du transport public. Programmée samedi 20 septembre, elle permet sur notre réseau de voya- ger de manière illimitée pour seulement 1 € !Couplée aux Journées européennes du patrimoine, elle est l’occasion de découvrir ou redécouvrir les richesses du territoire…

Le magg +

Transports sur l’agglomération : du nouveau pour cette rentrée !

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TARIFSTICKETS - ABONNEMENTS

1,20 €Ticket à l’unité

0,60 €Tick’R à l’unité

2,30 €Titre Duo

3,60 €Titre Journée

10,30 €Carnet de 10 trajets

5,15 €Tick'R carnet de 10 trajets

0,85 €Billet de groupe (+ de 10 personnes)

2,40 €Ticket Ville Facile

10,95 €Abonnement mensuel 4 - 10 ans inclus

16,00 €Abonnement mensuel jeunes 11 - 17 ans inclus

18,00 €Abonnement mensuel jeunes 18 - 25 ans

24,80 €Abonnement mensuel 26 - 64 ans inclus

12,40 €Abonnement mensuel Tick'R

13,05 €Abonnement mensuel sénior (+ de 65 ans)

109,50 €Abonnement annuel 4 - 10 ans inclus

160,00 €Abonnement annuel jeunes 11 - 17 ans inclus

180,00 €Abonnement annuel jeunes 18 - 25 ans

272,80 €Abonnement annuel 26 - 64 ans inclus

143,55 €Abonnement annuel sénior (+ de 65 ans)

Ticket DUO✔ En solo = 1 Aller/Retour✔ A deux = un même trajet✔ 2,30€ auprès des conducteursde bus et des points de ventepartenaires✔ Titre à oblitérer à la montéedans le bus

Le b on t itre p our le b on voyageurVous voyagez en couple, avec un ou une amie, un enfant, un membre de votre famille ou même en solo ?

POUR FAIRE UNE VIREE A DEUX !

Vous voyagez entre amis, avec vos enfants, vos parents,

les membres de votre club ?

POUR LES INSEPARABLES !

Aujourd’hui vous devez faire vos courses, mais aussi ou vous êtes de passage et souhaitez visiter Nevers ?

POUR LES JOURNEES BIEN REMPLIES !

Nouveaux t ickets !

Ticket VILLE FACILE✔ Uniquement le samedi✔ 1 ticket = valable pour ungroupe jusqu’à 4 personnes✔ 2,40€ auprès des conducteursde bus et des points de ventepartenaires✔ Titre à oblitérer une foispour le groupe à la montéedans le bus

Ticket JOURNEE✔ Pour 1 personne, voyagesillimités sur une journée✔ 3,60€ à l’Espace Taneo etauprès des points de ventepartenaires✔ Titre à oblitérer lors de lapremière montée dans un bus,

Cette rentrée 2014 est marquée par plusieurs évolutions sur le réseau Taneo, à commencer par une nouvelle grille tarifaire. Celle-ci est appliquée depuis le 1er septembre 2014. Elle a été validée par les élus de Nevers Agglomération réunis en Conseil communautaire le 21 juin dernier.

Nouveaux tarifs

Le SAEIV (système d’aide à l’exploitation et d’informations voyageurs)Dans un souci d’amélioration constante de l’accessibilité du réseau de transport aux personnes à mobilité réduite, un système d’informations voyageurs est en cours d’installation et de mise au point dans les bus Taneo. Des écrans et des hauts-parleurs ont été installés à l’intérieur des bus pour déli-vrer de l’information visuelle et sonore. Le dernier trimestre 2014 sera l’occasion pour Gorba, société suisse responsable de cet équipement, de mettre au point son matériel : véri-fication de la pertinence des informations délivrées, calage des itinéraires… Pendant cette période, des anomalies et des erreurs pourront apparaître.Nous vous remercions d’avance pour votre compréhension et vous donnons rendez-vous début 2015 pour le lancement officiel.

Carte à vueDésormais, l’ensemble des abonnements (mensuels et annuels) sont simplement à présenter au conducteur à la montée dans le bus (toujours par la porte avant). Les valideurs sont dorénavant réservés aux titres ne nécessitant pas de carte d’abonnement (carnet, titre à l’unité, …). À cette occasion, les visuels de tous les titres ont été modifiés et modernisés.

Par ailleurs, trois nouveaux titres ont été créés :

¬ Le ticket Duo

¬ Le ticket Journée

¬ Le ticket Ville Facile

Le magg +

Taneo : du nouveau sur le réseau !

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Ticket DUO✔ En solo = 1 Aller/Retour✔ A deux = un même trajet✔ 2,30€ auprès des conducteursde bus et des points de ventepartenaires✔ Titre à oblitérer à la montéedans le bus

Le b on t itre p our le b on voyageurVous voyagez en couple, avec un ou une amie, un enfant, un membre de votre famille ou même en solo ?

POUR FAIRE UNE VIREE A DEUX !

Vous voyagez entre amis, avec vos enfants, vos parents,

les membres de votre club ?

POUR LES INSEPARABLES !

Aujourd’hui vous devez faire vos courses, mais aussi ou vous êtes de passage et souhaitez visiter Nevers ?

POUR LES JOURNEES BIEN REMPLIES !

Nouveaux t ickets !

Ticket VILLE FACILE✔ Uniquement le samedi✔ 1 ticket = valable pour ungroupe jusqu’à 4 personnes✔ 2,40€ auprès des conducteursde bus et des points de ventepartenaires✔ Titre à oblitérer une foispour le groupe à la montéedans le bus

Ticket JOURNEE✔ Pour 1 personne, voyagesillimités sur une journée✔ 3,60€ à l’Espace Taneo etauprès des points de ventepartenaires✔ Titre à oblitérer lors de lapremière montée dans un bus,

Modifications de services de rentréeComme chaque année, le réseau évolue pour, d’une part, répondre aux nouvelles attentes des voyageurs et, d’autre part, revoir son fonctionnement dans les secteurs où la fré-quentation n’est pas au rendez-vous. Cette année, les modi-fications concernent le secteur de Marzy et le secteur de Challuy/Sermoise :

¬ Marzy : le circuit scolaire D13 Jules Renard permettant aux scolaires de Marzy de rejoindre le lycée Alain Colas et la cité scolaire du Banlay est intégrée dans la ligne régulière L13. Dorénavant, la ligne L13 se rend sans correspondance en centre-ville de Nevers avant 8h et en revient 2 fois entre 17h10 et 18h15. Une liaison est donc ainsi créée entre Marzy et le Centre Hospitalier Pierre Bérégovoy pour les salariés et/ou les visiteurs.

¬ Challuy/Sermoise : la ligne 10 marque son terminus au Port de Sermoise en passant par l’itinéraire le plus direct : la route de Lyon. Le bourg de Challuy reste desservi mais uniquement sur le principe dit de « desserte à la demande » : en direction de Challuy, le voyageur indique au conducteur son arrêt de descente et en direction de Nevers, le voyageur doit réserver ½ journée à l’avance au 03 86 71 94 20 pour informer le conducteur de sa présence à l’arrêt.

Ce fonctionnement s’applique également pour les voyageurs à l’arrivée et au départ du LEPA/LEGTA et, nouveauté 2014, pour les habitants du bourg de Sermoise qui bénéficiaient jusqu’alors d’une desserte exclusive en Tibus.

Le transport de substitutionUn service ouvert aux personnes en fauteuil roulant pour pallier l’absence d’accessibilité totale du réseau Taneo a été mis en place en février 2014. En effet, en raison de la configuration des rues et des trottoirs, certains arrêts ne pourront jamais être accessibles. Aussi, la loi handicap de 2005 prévoit la mise en place d’une offre de transport dite de substitution qui permet malgré tout aux usagers en fauteuil de se déplacer sur le périmètre des transports urbains, aux mêmes tarifs que les autres usagers, sur la même plage horaire que le reste du réseau et aux mêmes arrêts (la prise en charge et la dépose ne se font donc pas au domicile ou à destination mais uniquement aux arrêts les plus proches). Ce service n’est déclenché que si l’un des 2 arrêts n’est pas accessible. En revanche, si les arrêts de départet d’arrivée sont accessibles,le voyage se fait sur leréseau habituel.

© Aït Belkacem

Cycl’aggloLancé à l’occasion de la Semaine du Développement Durable (du 1er au 7 avril 2014), le service de loca-tion de vélo longue durée « Cycl’agglo » connaît un réel succès. Malgré l’achat de 20 vélos électriques sup-plémentaires pour répondre à toutes les demandes répertoriées, une nouvelle liste d’attente a de nouveau dû être constituée. Attendons l’automne-hiver pour dénombrer les plus téméraires ! Renseignements auprès de l’Espace Taneo à Nevers au 03 86 71 94 20.

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Le magg +

Questions à…Michel Monet, Vice-Président de Nevers Agglomération chargé des mobilités et des services publics associés

Le magg : quelle vision portez-vous aujourd’hui sur la compétence « mobilités et services publics associés » qui vous a été confiée il y a quelques mois ?

Michel Monet : je suis satisfait car c’est celle que je souhaitais obtenir. La commission que je préside me semble à la hauteur de l’importance de Garchizy, ville dont je suis maire, dans l’agglomération. Nous sommes aujourd’hui la 4e commune de l’agglomération et venons de passer la barre des 4 000 habitants. Par ailleurs, les transports doivent impérativement rayonner au-delà de la ville centre qu’est Nevers pour que l’équité dans les déplacements sur notre territoire soit res-pectée. Aujourd’hui les transports sont un sujet aussi impor-tant que l’eau ou l’énergie. Bien sûr, celui qui possède une voiture n’en n’a pas conscience, mais c’est un service indis-pensable à chacun. Il y a donc sur le sujet un vrai travail à mener et un véritable service à rendre.

Le magg : comment envisagez-vous cette compétence sur le long terme, à savoir la durée du mandat ?

MM : le transport de demain sera ce qu’on en fera, sans se mettre de barrières. Il faut évidemment aller vers l’électrique

en passant par l’hybride. Certains constructeurs ont d’ailleurs déjà anticipé ! Cette vision, le Président Denis Thuriot la partage. Nous devons être dans l’air du temps pour apporter un confort aux usagers et glisser vers la société de demain. J’ai quelques connaissances dans le domaine de l’électricité et je m’intéresse beaucoup au sujet. Les évolutions techniques doivent avant tout servir à l’individu, sinon, elles n’ont pas de raison d’exister ! Une initiative telle que « cycl’agglo » par exemple (ndlr - service de location de vélo longue durée) est une excellente initiative et une réussite incontestée. Non seulement elle est bonne pour la santé, pour l’environnement mais aussi pour l’économie surtout quand les vélos sont assemblés en France. Nevers Agglomération s’est récem-ment dotée de deux vélos à assistance électrique destinés aux agents pour leurs déplacements interurbains. Nous devons montrer l’exemple !

Le magg : les transports vont connaître des actualités fortes dans les prochains mois tels que la modification du réseau au printemps 2015. Comment appréhendez-vous ces sujets ?

MM : la modification du réseau de transport est nécessaire. Nous devons en permanence optimiser les outils pour répondre aux demandes des usagers et permettre l’équité dans les déplacements. C’est un impératif pour les élus que nous sommes ! Sur le dossier de la mise en accessibi-lité du réseau par exemple, il ne nous sera pas possible de mettre en conformité tous les abribus pour des raisons de contraintes techniques. Mais il y a un travail à mener pour permettre à tous d’avoir accès aux transports. Qu’il s’agisse des personnes à mobilité réduite, des mères de famille avec leur poussette ou des personnes malvoyantes ou malenten-dantes… Et puis, sur la rentrée scolaire qui est un moment particulier pour tous, nous mettons tout en œuvre pour ga-rantir l’efficacité dans les transports, pour donner confiance aux usagers qui utilisent nos bus, qu’une relation de confiance s’instaure entre le transporté et le transporteur.

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Michel Monet ©

Nevers Agglomération

Le vélo est un mode de transport alternatif. © Fotolia »

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Qui est Avere France ?Pôle d’information, d’échanges et d’expertise, Avere France est une association nationale créée en 1978 sous l’impulsion de la Commission Européenne. Elle rassemble les acteurs de l’écosystème de la mobilité électrique, dans les domaines industriel, commercial, institutionnel ou associatif. Ses missions sont de fédérer la filière mobilité électrique, représenter ses acteurs auprès des pouvoirs publics, favoriser et promouvoir l’acquisition et l’utilisation des véhicules élec-triques et hybrides, stimuler et accompagner le déploiement de la mobilité électrique auprès des collectivités locales et des entreprises.

Source : www.france-mobilite-electrique.org

Avere France, la Ville de Nevers et Bourgogne mobi-lité électrique lancent le premier salon du même nom à

Nevers le 23 octobre 2014. Une initiative qui colle parfaitement à l’actualité forte des transports mais aussi au virage « énergie propre » qu’ils sont en train de prendre. Des conférences et tables-rondes sont au programme de cette journée, sans oublier un volet « exposition » et surtout des essais de véhi-cules électriques. Ce sont principalement les forces vives du territoire qui sont attendues sur cette journée : élus, entreprises, associations et autres donneurs d’ordre.

Le programme en détail« Découvrir la mobilité électrique dans la Nièvre - des usages innovants pour le territoire »

À partir de 9h : accueil

9h45 : table-ronde « découverte de l’électromobilité : enjeux globaux, attitudes et attentes du public, mythes et réalités, usages ».

11h15 : table-ronde « des usages adaptés au territoire » : tourisme, vélos et voitures partagés, transports de personnes et de marchandises.

14h30 : table-ronde « comment accompagner le développe-ment de la mobilité ? » : les enjeux du déploiement, réflexion préalable à un plan d’électromobilité, étude énergétique sur le volet transport, infrastructures de charge.

De 9h à 18 h : exposition et essais de véhicules électriques.

Rechargement d’un véhicule électrique © Fotolia

Vélos et voitures électriques peuvent être partagés… © Fotolia

Vers la mobilité

électrique…

Pour la toute première fois, la cité ducale accueillera le salon

de la mobilité électrique. Une date à retenir : le 23 octobre et un lieu :

le Centre des expositions de Nevers.

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ÉCONOMIE

RTD et Nevers Agglomération, un combat commun pour le développement du territoire !

Denis Thuriot, Président de Nevers Agglomération, et Louis-François Martin, Vice-président en charge du dévelop-pement économique et de l’enseignement supérieur, ont visité le site de Renault Trucks Défense à Fourchambault à l’occasion de la signature de la convention de subvention validée lors du conseil communautaire du 21 juin dernier. Celle-ci vise à favoriser le maintien et la création d’emplois en compensation du retrait des activités du Ministère de la Défense et en soutien à RTD qui souhaite développer ses activités sur le site. À l’issue de la visite, le Président a souligné le « caractère atypique de l’activité de CMCO (ndlr : Centre de maintien en conditions opérationnelles) », reconnaissant que la rencontre « a permis de matérialiser davantage le sujet et ses enjeux, et de conforter Nevers Agglomération dans sa volonté de soutenir le développement de l’activité de RTD à Fourchambault, une perspective bénéfique pour notre territoire et l’emploi ».

Nevers Agglomération s’est ainsi engagée à verser à la société RTD une subvention exceptionnelle de 330 000 € en soutien

aux investissements immobiliers, en contrepartie d’engage-ments de l’entreprise : le maintien, la pérennisation et la création d’emplois ainsi que la promesse d’investir localement. Des travaux d’envergure sont prévus pour un montant de près de 9 millions d’€, des marchés possibles pour les entreprises locales du BTP que RTD s’est engagée à consulter systéma-tiquement. Une stratégie de Nevers Agglomération pour relancer l’économie locale également soutenue par le Conseil Régional de Bourgogne et le Conseil Général de la Nièvre.

Aujourd’hui RTD emploie plus de 200 salariés dont 86 % de Nivernais. C’est une entreprise clé pour la dynamique du territoire. Outre la taxe d’apprentissage versée chaque année à des établissements d’enseignement de l’agglomération (ISAT, Lycée Saint-Joseph, CCI formation, Lycée professionnel Pierre-Bérégovoy…), elle dépense localement 1,9 millions d’€ par an en sous-traitance ainsi que pour l’entretien de ses installations, la formation, le transport ou la restauration de ses salariés.

Plus qu’un pari sur l’avenir, Nevers Agglomération s’engage aux côtés de Renault Trucks Défense. Objectif en ligne de mire : maintenir les 200 emplois du site de Fourchambault-Garchizy et les pérenniser !

Renault Trucks Défense en quelques chiffres…RTD est une filiale du Groupe Volvo.

En France, RTD représente plus de 1000 salariés sur 7 sites*

¬ 70 à Saint-Germain Laval

¬ 115 à Lyon

¬ 154 à Saint-Nazaire

¬ 215 à Fourchambault ¬ 250 à Marolles-en-Hurepoix

¬ 320 à Versailles

¬ 360 à Limoges

* Sources : RTD au 10 mars 2014

Sonia Legrand, « Vice-Président Business Control » de Volvo Group représentant le PDG de RTD et Denis Thuriot, Président de Nevers Agglomération, lors de la signature de la convention. © Nevers Agglomération

Le site RTD de Fourchambault-Garchizy est un centre

de maintien en conditions opérationnelles.

© Nevers Agglomération

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ENSEIGNEMENT

Ça déménage

chez les infirmiers !

Le nouveau bâtiment de l’IFSI sur le site

de l’ancienne caserne Pittié à Nevers.

© Nevers Agglomération

L’IFSI et l’IFAS de Nevers, Institut de Formation en Soins Infirmiers

et l’Institut de Formation des Aides Soignantes, sont installés depuis cette

rentrée sur le site de l’ancienne caserne Pittié. Rencontre avec des étudiantes, des

formateurs et la Directrice.

Stéphanie est aide-soignante à l’hôpital et débute sa 2e année à l’IFSI. Elle a passé 13 ans en gériatrie et souhaite maintenant s’orienter vers le métier d’infirmière : l’occasion pour elle « d’aller plus loin avec une activité pluridisciplinaire qui lui permet de faire le lien entre les pathologies ». Angèle, en 3e année, vient de Grenoble et apprécie le calme que Nevers lui offre, un mode de vie différent qui lui correspond ! Même si, à terme, elle rêve de partir exercer aux Etats-Unis… C’est le sourire aux lèvres, l’air épanoui, que les deux étudiantes confient leur enthousiasme. L’IFSI de Nevers les enchante. Les cadres-formateur les « chouchoutent, l’ambiance est conviviale, tout le monde se connaît ». Pourtant l’IFSI et l’IFAS, ce sont 330 étudiants, 22 formateurs, 4 agents d’entretien, 4 agents administratifs, 1 directrice et 1 documentaliste.

La formation des infirmiers : une véritable philosophieThierry Barbet et Géraldine Lemoine, deux cadres formateurs, dévoilent la philosophie de l’établissement qui aide à com-prendre un peu mieux l’engouement des étudiantes. Leurs mots traduisent leur passion. Pour le métier d’infirmier mais aussi pour la transmission du savoir et de leurs expériences respectives. Car chaque formateur a sa propre expérience, chacun « a eu une vie avant ». Thierry Barbet explique qu’il était « infirmier anesthésiste aux urgences », puis qu’il a « eu envie d’apporter sa pierre à la formation des infirmiers en partageant ce qu’il a vécu ».

À l’IFSI, chaque étudiant a un formateur de référence qui l’accompagne tout au long de son parcours. Une relation de confiance s’établit forcément entre l’enseignant et l’élève. Géraldine Lemoine insiste sur les orientations du nouveau programme, qui ne « fait plus des infirmiers à la tête bien pleine mais des professionnels qui savent analyser une situation et réfléchir… ». Pour elle, la réflexivité est l’un des maîtres-mots de l’apprentissage du métier. Valeurs, connaissances pratiques mais également éthique sont indipensables pour faire un bon infirmier. Et la vocation ? Un terme à oublier ! Les deux ensei-gnants s’accordent à dire qu’il « faut une envie, c’est certain, mais elle ne suffit pas ». Le « planter d’aiguille » pour une prise de sang indolore n’est qu’un minuscule pan du métier. Les étudiants, pendant leur parcours à l’IFSI, seront amenés à réfléchir sur ce qui les a incités à intégrer l’Institut, à com-prendre les interactions, la relation aux autres, l’altruisme… La pratique, quant à elle, se fera lors des nombreux stages en

Stéphanie et Angèle (de gauche à droite), étudiantes et heureuses ! © Nevers Agglomération

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établissement de santé, ou lors de travaux dirigés dans les toutes nouvelles salles de la caserne Pittié. Des locaux adap-tés au nouveau programme, « avant-gardistes » pour Thierry Barbet, des installations « en adéquation avec les besoins, dans lesquels les exercices de simulation pourront être facilement réa-lisés ». Car l’objectif des formateurs est de faire en sorte que « la première fois ne soit pas sur le patient ». La nouvelle école est équipée de « vraies » chambres d’hôpital avec des mannequins qui imitent les situations de soins sur lesquels s’entraînent les étudiants.

Quand je serai grand, je serai… infirmier !Pour Joëlle Kozlowski, la Directrice des soins de l’IFSI et l’IFAS, les nouveaux locaux répondent bel et bien à une réelle attente, les précédents ne correspondant plus aux besoins pédagogiques. Désormais les Instituts sont installés dans un bâtiment dont la « rénovation est particulièrement réussie, res-pectant les normes BBC, un projet architectural très beau ». Un cadre favorable à la réussite ?

Pour devenir infirmier, le parcours est plutôt classique : il faut penser à s’inscrire au concours dès la terminale (entre novembre et février). Après une épreuve d’admissibilité avec deux sujets écrits sur l’actualité sanitaire et sociale qui éva-luent les facultés d’analyses et les aptitudes des étudiants (raisonnement, abstraction, concentration…), c’est l’oral d’admission. Il faut pour cela avoir au moins 20/40 et aucune note en-dessous de 8/10 lors des épreuves écrites. Une fois le concours d’entrée réussi, les études durent trois ans (6 semestres) en alternance 50/50. Le terrain est, bien sûr, très important : les périodes en entreprise peuvent durer jusqu’à dix semaines.

Les unités d’enseignement sont pour partie généralistes : santé publique, droit de la santé, sciences humaines, … et d’autre part en lien avec le cœur du métier : situations de soin, technique, surveillance, accompagnement psycholo-gique… Le 6e semestre est consacré à la recherche sur une question inhérente au métier, en lien avec le projet profes-sionnel du futur infirmier. Le diplôme d’État est obtenu après validation des six semestres. Un conseil pour les lycéens qui voudraient se lancer ? « Il faut savoir faire preuve de tolérance, savoir donner espoir, c’est une relation professionnelle particu-lière. Etre compétent dans la pratique ne suffit pas, il y a une attitude à avoir » confie Joëlle Kozlowski.

Du nouveau à l’ESAAB…

L’ESAAB accueille, depuis la rentrée 2014, une CPGE

(Classe Préparatoire aux Grandes Écoles) arts et design,

la 4e en France après Paris, Toulouse et Lyon. Elle

s’adresse principalement aux bacheliers STD2A (sciences

et technologies du design et des arts appliqués) qui ont

une solide culture artistique et une pratique personnelle,

et prépare comme son intitulé le laisse entendre aux écoles

nationales supérieures d’art, d’arts appliqués mais égale-

ment à l’Ecole normale supérieure Cachan. La première

promotion 2014-2016 comptera seize étudiants.

Les formateurs Thierry Barbet et Géraldine Lemoine sont passionnés par leur métier. © Nevers Agglomération

Avec l’ouverture de la Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles, l’ESAAB offre

de nouveaux horizons à la créativité de ses élèves. © ESAAB

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15www.agglo-nevers.fr - n° 28

ENVIRONNEMENT

Eau et assainissement :

l’agglomération investit

dans ses réseaux

L’eau et l’assainissement sont des sujets qui concernent la vie

quotidienne des habitants de notre territoire. Deux compétences dont

l’agglomération s’estvolontairement dotée

et qui connaissent régulièrement des

actualités…

Faubourg du Grand Mouësse à Nevers

En anticipation des futurs travaux de réfection de la route départementale, d’importants travaux sur les

réseaux d’eau potable et d’eaux usées au Faubourg du Grand Mouësse à Nevers sont prévus sur 2014-2015. La première tranche de travaux concernera le secteur situé entre le Canal de dérivation et la rue Gaston Laporte. Il s’agit de renouveler le réseau d’eau potable sur environ 585 ml, avec renouvellement intégral d’environ 80 branchements. Le réseau d’eaux usées sera repris sur environ 75 ml en partant du Canal, avec renouvellement d’une dizaine de branchements, et réa-lisation de 6 réparations ponctuelles. La date précise de début des travaux reste à définir.

Deux autres tranches de travaux pourraient s’ajouter :

¬ Le renouvellement du réseau d’eau potable de la rue Gaston Laporte jusqu’à la place Jean Monnet, soit environ 650 ml et 100 branchements, dont quelques branchements plomb rue du Petit Mouësse,

¬ Le renouvellement du réseau d’eaux usées entre la rue Gaston Laporte et la rue de l’Eperon, soit environ 250 ml et 35 branchements.

Pour les branchements d’eau potable, à chaque fois que cela sera possible, le compteur sera déplacé dans un nouveau citerneau installé en limite de propriété côté public. De la même façon, les boîtes de branchement d’eaux usées se-ront installées en limite de propriété côté public. La totalité de ces travaux sera supportée par Nevers Agglomération. Dans le cas de renouvellement de branchements plomb, les travaux éventuels en domaine privé sont également pris en charge par Nevers Agglomération.

La durée du chantierest estimée à 4 moispour la 1re tranchede travaux.

Ces travaux auront un impactsur la circulation automobile, avecla mise en place soit d’alternats, soit de déviations. Dans tous les cas, l’accès sera rendu aux riverains de part et d’autre du chantier tous les soirs et les week-ends.

Travaux de remplacement de canalisation.

© Mairie de Fourchambault

Sur la commune de FourchambaultDes travaux de remplacement de 12 branchements en plomb rue des Forgerons et rue Benoist d’Azy ont été récemment réalisés. Ils ont été programmés en concertation avec la ville pour garantir une cohérence avec le planning de réfection des voies communales. Les compteurs ont été positionnés à cette occasion à l’extérieur des propriétés privées, sur les trottoirs. Pour la connexion des nouveaux branchements, des arrêts d’eau étaient nécessaires. C’est l’entreprise SADE CGTH qui a exécuté les travaux de renouvellement et EUROVIA qui s’est chargée des réfections définitives des trottoirs et chaussées. Nevers Agglomération a pris en charge la totalité du coût de l’opération, soit près de 50 000 € HT, y compris la reprise et réfection en domaine privé.

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16 n° 28

NEVERS

Quartierdu Banlay

Chaufferiegaz

Chaufferie biomasse(prévue en 2015)

Usined’incinération

VARENNES-VAUZELLES

VARENNES-VAUZELLES

FOURCHAMBAULT Écoles et piscinede Varennes-Vauzelles

Longueur duréseau de chaleur

Avant (2013) Après (2018)

5 km sur Nevers18 km sur Nevers,

Varennes- Vauzelleset Fourchambault

Bâtimentsalimentés

2 500 équivalentslogements

7 000 équivalentslogements

ENVIRONNEMENT

L’agglomération se dote

d’un réseau de chaleurNevers Agglomération, la Ville de

Nevers et leurs délégataires respectifs, « SONIRVAL et Enéa », ont lancé

depuis début 2014 d’importants travaux pour créer un réseau de chaleur à partir de

l’usine d’incinération de Fourchambault. La chaleur fatale de l’usine (chaleur perdue) sera récupérée et injectée

au réseau de chaleur de la ville de Nevers pour chauffer plusieurs bâtiments. Explications sur cette réalisation d’envergure qui va

permettre à terme une baisse du coût de la chaleur pour l’usager.

Le réseau de chaleur déjà existant sur le quar-tier du Banlay à Nevers est en cours d’extension

sur les communes de Nevers, Varennes-Vauzelles et Fourchambault pour y alimenter des habitats collectifs, des équipements communaux, des collèges, des lycées ainsi que le Centre Hospitalier Pierre Bérégovoy. Son déploiement devrait s’étaler sur 4 ans entre 2014 et 2018.

Jusqu’à présent le réseau de chaleur existant était alimenté à 99 % en gaz naturel. A la fin de son développement, il sera approvisionné entre 50 % et 70 % en énergies de récupéra-tion et énergies renouvelables. La chaleur sera en priorité issue de l’usine d’incinération. Pour compléter le dispositif, une chaufferie bois sera construite en 2015 à proximité de l’usine d’incinération.

Dès octobre 2014, le quartier du Banlay à Nevers, les écoles et le centre aquatique de Varennes-Vauzelles seront les premiers à bénéficier de l’extension du réseau et de son raccordement à l’usine d’incinération.

Nevers Agglomération et son délégataire chargé de l’exploi-tation de l’usine d’incinération réalisent depuis début 2014 les travaux nécessaires sur l’usine pour accueillir le raccordement

La chaufferie et ses pompes cogénération.

© Nevers Agglomération

Schéma du réseau de chaleur à la fin de l’année 2014.

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17www.agglo-nevers.fr - n° 28

du réseau de chaleur. 1,3 millions € HT ont été investis par Nevers Agglomération. Le coût des travaux sera intégralement couvert grâce au dispositif des Certificats d’Economie d’Energie (CEE). En effet, l’usine d’incinération permettra d’alimenter des bâtiments en partie avec de la chaleur dite de « récupération » en remplacement d’une énergie fossile (le gaz naturel). De ce fait, la quantité de chaleur produite par l’usine pourra être valorisée sous forme de CEE pouvant être rachetés à Nevers Agglomération par un four-nisseur d’énergie.

La Ville de Nevers et son délégataire chargé du chauffage urbain se chargent de la réalisation de l’extension du réseau de cha-leur, son raccordement à l’usine d’incinération, la construction de la chaufferie biomasse et d’un local de pompage.

Une baisse du coût de la chaleur pour l’usagerLe réseau de chaleur sera, à terme, alimenté par un mix éner-gétique et non plus à 99 % en gaz naturel. Cela permettra de réduire la dépendance des usagers aux variations du prix du gaz naturel. Ceux qui seront raccordés au réseau de chaleur pourront observer une baisse des coûts sur leurs factures de chauffage par rapport au gaz naturel.

Une baisse de la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP)Grâce aux équipements mis en place sur l’usine d’incinération pour injecter sa chaleur fatale dans le réseau de chaleur, elle augmentera sa performance énergétique. Elle pourra alors passer du statut d’unité d’incinération à unité de valorisation. Le taux appliqué à la TGAP pour l’incinération des déchets ménagers sera significativement réduit.

Des retombées énergétiques et environnementales pour le territoireLe réseau de chaleur constitue une action phare en matière de développement des énergies renouvelables du programme d’actions 2013-2014 du Plan Climat Energie Territo-rial (PCET) de Nevers Agglomération. En 2010, 11 % des consommations énergétiques du territoire étaient couvertes par des énergies d’origine renouvelable. Au travers de son PCET, la communauté d’agglomération de Nevers s’est en-gagée à porter ce chiffre à 23 % d’ici 2020.

Depuis sa mise en service, l’usine d’incinération de Four-chambault fournit 17 000 MWh d’électricité par an à partir de la vapeur du four de l’incinérateur. Une partie de cette électricité est revendue et l’autre partie est utilisée en auto-consommation.

De plus, à l’issue du développement du réseau de chaleur en 2018, près de 30 000 MWh seront produits sous forme de chaleur par l’usine.

Enfin, le mix énergétique qui composera le réseau de chaleur permettra d’éviter l’émission de 17 000 tonnes de CO2/an par rapport à un réseau de chaleur composé à 100 % en gaz naturel.

Chantier du réseau à proximité de l’usine d’incinération. © Nevers Agglomération

Le réseau permettra une diminution du coût de la chaleur pour les familles. © Nevers Agglomération

Quelques chiffresÀ l’issue du développement du réseau de chaleur en 2018, les usagers raccordés au réseau de chaleur pourront observer une baisse des coûts sur leurs factures de chauffage.

Le coût du MWh passera de près de 113 € TTC (calculé sur le prix du gaz naturel en 2012) à 68 € TTC en 2018.

Un F3 qui consomme 900 €/an de gaz naturel pour son chauffage en 2012 verrait sa facture abaissée à 550 €/an en 2018 au terme du développement du réseau (estimation).

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18 n° 28

ENVIRONNEMENT

Familles à Energie Positive, c’est reparti !Nevers Agglomération, en partenariat avec l’Espace Info Energie, lance pour la 3e année consécutive le concours « Familles à Energie Positive » sur son territoire. Le défi, proposé par l’Organisation Non Gouvernementale « Prioriterre », a lieu partout en France depuis 2008.

L’an dernier, 38 familles étaient en lice sur le territoire de Nevers Agglomération. Réparties en 7 équipes, les familles ont réalisé une économie d’énergie totale de 130 000 kWh, ce qui équivaut à la production annuelle de 1 545 m2 de panneaux photovoltaïques.

Leur mission consistait à réduire leur consommation d’énergie d’au moins 8 % en modifiant quelques habitudes quotidiennes sans en affecter leur confort comme par exemple éteindre les appareils en veille. L’objectif a largement été atteint puisque les 7 équipes ont réussi à économiser en moyenne 20 % d’énergie. Le défi se base sur le progrès global de l’équipe : peu importe d’où l’on part, l’essentiel est de progresser collectivement !

Dès à présent renseignements et inscriptions auprès de l’Espace INFO>ÉNERGIE.

Tél. : 03 86 38 22 20 - Mail : [email protected] Site internet : www.ale-nievre.org 31, avenue Pierre Bérégovoy - 58000 Nevers

Permanences le mardi 13h30-17h30, le mercredi 9h-12h30 et le jeudi 13h-17h.

Les familles à énergie positive de l’édition 2013-2014 : événement final du concours avec annonce des podiums et remise des récompenses. © Espace Info Energie

Elles témoignent…Léone BOIN et Angela MAGAVE ont toutes les deux participé au défi. Elles habitent à Nevers, l’une seule, l’autre avec ses deux enfants et son époux. Elles ont formé une équipe avec d’autres collègues de l’Epicerie solidaire. Léone s’est inscrite car elle venait d’emménager dans un appartement où tout fonctionne à l’électricité. « Je voulais connaître des astuces pour faire des économies et j’avais surtout peur de la facture à venir… », explique-t-elle. Pour Angela, il s’agissait aussi de connaître les gestes du quotidien en faveur de l’environnement. « J’ai appris pas mal de choses, notamment comment réduire la facture de chauffage, changer les ampoules, éteindre les plaques de cuisson au bon moment… » Si Léone n’a pas encore vu les résultats sur sa facture, Angela, elle, a pu le constater très rapidement. Avec deux enfants à la maison, elle a par ailleurs réussi à trans-mettre les nouvelles habitudes à tout son foyer !

À noterVous aussi, vous pouvez participer au défi Familles à Energie Positive ! Le coup d’envoi de l’édition 2014-2015 sera donné début décembre 2014 et se déroulera jusqu’au mois de mai 2015.

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POINTS DE COLLECTEDE VOS DÉCHETS DESOINS PERFORANTS : OÙ DÉPOSER VOSBOÎTES À AIGUILLES

PLEINES ?

PATIENTS EN AUTO-TRAITEMENT

VOUS TRIEZNOUS COLLECTONS

Il existe un objet que les agents de tri et de collecte espèrent ne jamais trouver dans les poubelles : l’ai-guille et plus largement tous les déchets d’activités de soin à risque infectieux, petit nom : DASRI.

Chaque année, des agents du centre de tri de Fourchambault se blessent avec des déchets qui ne devraient surtout pas être jetés dans les sacs d’ordures ménagères ou recyclables : aiguilles en tête mais également tout le matériel utilisé par les Patients en Auto-Traitement (PAT). Une expérience traumati-sante, trop fréquente, qui entraîne un traitement par trithérapie avec des effets secondaires douloureux et des conséquences psychologiques et personnelles que l’on imagine aisément.

Nevers Agglomération poursuit son engagement pour le recyclage en établissant de nouveaux partenariats avec des filières de traitement de certains déchets récemment lancées : mobilier, textiles, chaussures et « déchets diffus spécifiques (DDS) » : les produits d’entretien, de bricolage, de déco-ration… Grâce à ces conventions, l’ameublement collecté en déchèterie sera maintenant revendu directement s’il est en bon état ou rénové par une structure de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire) et mis en vente en produit de seconde main. Les DDS, quant à eux, seront valorisés énergétique-ment, éliminés ou recyclés dans des conditions respectueuses de l’environnement.

Enfin, depuis quelques semaines, vous avez pu remarquer de nouvelles bornes « le Relai » réparties sur tout le territoire. N’hésitez plus à déposer vos vêtements, le linge de maison

Depuis quelques mois, il existe une filière de collecte des DASRI, le maillon qui manquait lorsque Nevers Aggloméra-tion avait lancé sa campagne de sensibilisation en 2012. En effet, aujourd’hui, les « PAT » peuvent obtenir gratuitement des boîtes à aiguilles en pharmacie et les rapporter, gratuite-ment également, dans les points de collecte.

C’est l’organisme DASTRI qui a recensé les pharmacies pour créer un réseau de distribution des boîtes à aiguilles et de col-lecte. En France, ce sont près de 12 000 points. Une ving-taine de pharmacies réparties dans les communes de Nevers Agglomération participe au dispositif.

Leur liste est consultable sur le site nous-collectons.dastri.fr, sur le dépliant ci-dessus disponible à l’agglomération de Nevers et sur le site www.agglo-nevers.fr.

ou les chaussures que vous n’utilisez plus dans ces points de collecte. Ce simple geste permet d’alimenter les boutiques du réseau en vêtements, de procurer des habits aux pays en développement ou de créer de la laine textile (isolant) ou des chiffons. Des solutions qui permettent à des familles défavori-sées de s’habiller à moindre frais, mais créent également des emplois au sein d’associations de réinsertion pour le tri des vêtements notamment.

Attention ça pique !

Des poubelles d’ordures ménagères plus légères, c’est super !

Un centre de tri des vêtements,

du linge de maison et des chaussures Le Relai. © Sébastien Gracco de Lay

Boutique Ding Fring Le Relai21, Rue du Petit Mouesse - 58000 NeversDu lundi au samedi : 9h30 à 19h Tél. : 03 86 59 53 40

Dépliant disponible sur www.agglo-nevers.fr, dans les pharmacies

et les 12 mairies.

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20 n° 28

Un mode de logement expérimental et innovant en Bourgogne

Youssra conseille aux étudiants ce dispositif du double logement. © Nevers Agglomération

« Le magg : quel est votre parcours d’étudiante ?Youssra Foundi : j’ai un DUT « Gestion des entreprises et des administrations », option Ressources Humaines (RH). À la rentrée 2013, j’ai intégré une licence professionnelle à l’IUT de Dijon. La recherche d’une entreprise pour m’accueillir en alternance n’a pas été évidente, malgré des candidatures dans plusieurs régions de France : Limoges, Dunkerque et bien sûr à Dijon où j’ai ma famille et mon petit ami. Finalement, j’ai postulé chez Look Cycle à Nevers, l’entreprise cherchait un alternant pour le service RH. J’ai réussi l’entretien et appris mi-octobre 2013 que je commençais la semaine suivante.

Le magg : avez-vous facilement trouvé un logement ?YF : les délais étant très courts, pendant trois jours j’ai fait les allers-retours quotidiens Dijon-Nevers en train. Je partais le matin à 5h et rentrais chez moi à Dijon le soir à 20h. À cette période, il fait nuit tôt, c’était infernal. J’ai visité un studio mais le loyer était aussi élevé que celui de mon appartement à Dijon ! J’ai envisagé de prendre une chambre d’hôtel mais là aussi financièrement, je ne pouvais pas assumer ces frais. C’est une copine dijonnaise qui m’a parlé de la formule du double logement qui existe à Nevers. C’est en cherchant sur internet que j’ai découvert le foyer Clair-Joie. J’ai pu visiter une chambre libre immédiatement où j’ai emménagé dans la foulée.

Le magg : pouvez-vous nous expliquer le fonctionnement de ce dispositif ?YF : j’ai un studio à Dijon, ville dans laquelle je suis mes cours de licence pro et je bénéficie d’une chambre au foyer à Nevers où je travaille au moins deux semaines par mois chez Look Cycle. Grâce à un financement du Conseil régional, le loyer à Nevers s’élève au maximum à 80 € pour une chambre qui

Le double logement… ce n’est pas l’apanage de jeunes privilégiés mais bel et bien la solution pour des étudiants, stagiaires ou alternants qui étudient et travaillent à plusieurs centaines de kilomètres de distance. Un dispositif innovant et expérimental financé par le Conseil régional de Bourgogne et proposé par le Foyer Jeunes Travailleurs « Clair-joie » (FJT) de Nevers géré par Coallia. Rencontre avec Youssra Foundi, une apprentie dijonnaise, neversoise quelques semaines par mois depuis bientôt un an.

HABITAT

coûte normalement 297 €. Je paie uniquement les jours où je suis présente. C’est très intéressant pour moi qui ne peux pas bénéficier deux fois de l’allocation logement.

Le magg : si c’était à refaire, feriez-vous le même choix ?YF : oui, sans hésiter. Ce qui compte avant tout, c’est de pouvoir faire ma licence pro. Je n’ai pas eu le choix du lieu mais le dispositif double logement est très pratique. Si le tra-jet avait été plus court, je l’aurais fait chaque jour mais là c’est vraiment loin. Je ne pensais pas que Nevers était aussi éloi-gnée de la capitale bourguignonne ! Je conseille aux étudiants ou apprentis dans ma situation cette formule. La chambre est similaire à une chambre universitaire, pour ceux qui ont l’expérience de la Cité U, l’adaptation sera facile. Mais on ne connaît pas suffisamment ce dispositif.

* NDRL : en conditions « normales » les résidents en double logement doivent remettre les clés de la chambre lorsqu’ils ne sont pas là, ces dernières pouvant être louées en leur absence.

Si vous êtes intéressé…Il vous suffit de réunir les conditions suivantes :

¬ Avoir entre 18 et 30 ans

¬ Être locataire d’un logement dans une autre ville et pouvoir le justifier

¬ Devoir effectuer un stage, une période d’alternance ou une formation dans l’une des 12 communes de Nevers Agglomération.

Alors, prenez contact avec :

Jean-Marie Belleard, responsable hébergement du FJT (03 86 37 73 20 / [email protected]) ou

Vanessa Pierre, conseillère en économie sociale et familiale du FJT (03 86 37 74 96 / [email protected]).

»

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21www.agglo-nevers.fr - n° 28

HABITAT

Le logement social, version meublé

Les logements sont meublés et équipés en électroménager.

© Nièvre Habitat

Cinq studios ou T2 meublés et équipés du nécessaire quotidien (mobilier, électroménager, ustensiles de cuisine…) situés à Nevers et Fourchambault sont disponibles dès à présent pour une période de location d’un an maximum, à partir de 215 € dont 25 € de location de meubles. Ces logements s’adressent en priorité aux jeunes de moins de 30 ans en mobilité professionnelle.

Comment faire une demande de logement social meublé ?Si vous avez moins de 30 ans et que vous pouvez justifier d’un emploi sur le territoire (contrat de travail, d’apprentis-sage…), alors déposez un dossier de demande avec :

¬ Le formulaire de demande (téléchargeable sur nievrehabitat.com, dans les agences du bailleur ou sur demande)

¬ les justificatifs :

- contrat CDD / CDI / apprentissage / intérim,

- avis d’imposition,

- livret de famille si vous êtes mariés, divorcés ou parent,

- photocopie de votre pièce d’identité,

- tout document justifiant de votre logement actuel (bail, attestation d’hébergement…).

La réponse vous sera donnée très rapidement si votre dossier est complet.

Si la réponse est positive, vous signerez avec Nièvre Habitat une convention d’un an renouvelable.

Contact : service location de Nièvre Habitat1, rue Emile Zola à Nevers03 86 21 67 00 / [email protected]

C’est tout nouveau à Nevers. Depuis la dérogation votée en juin par le conseil communautaire de Ne-vers Agglomération, Nièvre Habitat propose des logements meublés.

Le logement social meublé est une nouveauté accessible aux moins de 30 ans. © Fotolia

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22 n° 28

CULTURE

La tournée

Bouts D’choux2

Extrait de l’illustration du dernier CD de l’ensemble Nautilis.

© Nautilis

Les petits ont eux aussi droit à leur festival de jazz ! Pas de raison après

tout… Pour la deuxième année consécutive, un spectacle jeune public est

en effet proposé durant le D’jazz Nevers Festival. Une mise en abyme qui devrait séduire nos chères

petites têtes blondes !

Un festival dans le festival, pour les plus jeunes ! Quelle

idée ingénieuse initiée en 2013 par D’jazz en partenariat avec Nevers Agglomération

avec le spectacle « Naissanches ». « Il s’agit avant tout de susciter la curiosité des plus jeunes et pourquoi pas l’envie de pratiquer un instrument », souligne Geneviève Herbreteau, chargée de développement et de la coordination à l’associa-tion D’jazz Nevers. En novembre prochain, à l’occasion de la 28e édition du festival, 900 enfants des écoles primaires de l’agglomération de Nevers assisteront ainsi au concert du trio « Nautilis ». « C’est une musique qui demande écoute, concentration et qui créée une émotion chez l’enfant pour lui

donner le goût de venir écouter à nouveau ce genre musical avec ses parents, pourquoi pas durant le festival », explique Roger Fontanel, directeur de l’association.

Composé d’une batterie, d’une contrebasse et de clarinettes, le trio, d’une forme assez classique dans le jazz, ravira à coup sûr les élèves des 11 écoles volontaires. Les 3 musiciens s’inté-ressent tous à la question de l’enfant et prendront le temps d’échanger avec eux librement, à l’issue de chaque représenta-tion. L’improvisation sera également de mise avec ce jeune public, issu des classes de CE2, CM1 et CM2. « Un travail est mené en amont avec les enseignants », signale Geneviève Herbreteau, « de sorte que le concert revêt aussi un caractère pédagogique ». Cette opération dédiée au jeune public rentre dans le cadre de la con-vention signée entre D’jazz Nevers et Nevers Agglomération.

Le trio NautilisL’ensemble regroupe Christophe Rocher aux clarinettes,

Frédéric Briet à la contrebasse et Nicolas Pointard à la

batterie. Il propose un concert décalé, ludique et poétique

en trio. Les musiciens décrivent leur passion ainsi :

« Jouer la musique de Nautilis, donner sans en avoir l’air

des clés d’écoute de cette musique avec un répertoire écrit

et improvisé, évolutif et libre, rythmique, groove et bruitiste.

Jouer la musique de Nautilis, à trois, mais aussi partager

notre histoire musicale, le jazz, certaines musiques popu-

laires, l’improvisation. Un trio tous terrains pour publics aux

oreilles ouvertes et curieuses ».

Les musiciens qui composent le trio. © Nautilis

Les représentationsPublic scolaire : ¬ Lundi 10 novembre matin et après-midi à la salle des fêtes de Sermoise.

¬ Mercredi 12 novembre matin et jeudi 13 novembre après-midi au centre socioculturel de la Baratte à Nevers.

¬ Vendredi 14 novembre matin et après-midi à l’Entre-fête à Garchizy.

¬ Pour les centres d’accueil de loisirs de Nevers : mercredi 12 novembre après-midi.

Tout public : ¬ Mardi 11 novembre à 14h30 au Pac des Ouches de Nevers.

Les communes participantes : Challuy, Sermoise-sur-Loire, Saincaize, Nevers, Varennes-Vauzelles, Marzy, Garchizy, Germigny-sur-Loire, Pougues-les-Eaux et Nevers (les transports des élèves sont financés par Nevers Agglomération).

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Marc-Antoine Mathieu, 3’, extrait de la bande-dessinée numérique © Éditions Delcourt - 2011

CULTURE

Une trentaine d’artistes réunis pour « Traucum »La prochaine exposition du Parc Saint-Léger, Centre d’Art contemporain de Pougues-les-Eaux, rassemble plusieurs générations, des origines différentes mais un thème de travail commun autour des dispositifs techniques de l’image et de l’information. Elle propose des récits nous emmenant vers de nouveaux territoires du savoir. Du cinéma à Tumblr, de la longue vue à l’écran tactile, de la diapositive aux impressions 3D, notre compréhension s’agrandit des nouvelles investigations et points de vue rendus possibles par la technique.

Expositions du 13 septembre au 17 octobre 2014 :Au Centre des Archives Historiques de la Nièvre, à l’Espace Colbert et au collège Adam Billaut. En partenariat avec le Lycée Raoul Follereau, la Médiathèque Jean Jaurès de Nevers, Logivie, l’ISAT, l’ESAAB, le Centre de recherche archéologique et le musée de Bibracte, l’Espace Colbert, le collège Adam Billaut, le Café Charbon et les Archives Départementales de la Nièvre.

Vernissage vendredi 12 septembre à 18hau Centre des Archives Historiques de la Nièvre.

Centre des Archives Historiques de la Nièvre1, rue Charles Roy, 58000 Nevers Tél. : 03 86 60 68 30Ouverture du mardi au vendredi de 9h à 12het de 13h30 à 17h30, et le samedi de 14h à 18h. Ouverture exceptionnelle les samedi 20 et dimanche21 septembre de 10h à 12h et de 14h à 18h30.Entrée libre.

Espace Colbert Avec la participation des élèves de l’ESAAB : Thomas Baudouin, Léa Beaubois, Aurélio Gonzalez, Samuel Kawakita, Steven Lenoir, Jean-Baptiste Villette

Esplanade Walter Benjamin, 58000 NeversDu lundi au samedi, de 9h à 20h. Entrée libre.

Collège Adam Billaut Avec la participation de Pierre-Luc Darnaud

55, Rue du Banlay, 58000 Nevers - Tél. : 03 86 71 88 80Sur rendez-vous. Entrée libre.

Le territoire est au centre de la réflexion, tout simplement avec certains artistes qui vivent et travaillent à Nevers comme Jennifer Fréville, d’autres ont connu les bancs de l’ESAAB tel Kevin Bary, d’autres enfin ont décidé de planter le décor de leurs œuvres dans l’ancienne station thermale de Pougues- les-Eaux : Louise Hervé et Chloé Maillet, qui n’hésitent pas à mêler joueurs de tennis et héros mythologiques. Pour Traucum, elles mettent en relation l’histoire d’un colonel du 19e siècle conservé dans la glace, la découverte de quelques images votives gallo-romaines pendant un printemps chaud et une méthode utilisée par les Incas pour sécher les pommes de terre par températures glaciales… Le parisien Sébastien Rémy quant à lui présentera le projet évolutif « A shadow was seen moving in that windows » dans un appartement à Varennes-

Vauzelles mis à disposition par Logivie, une version grandeur nature et collective de son projet qui permettra aux habitants de s’impliquer dans la création. L’appartement pourra être visité pendant l’exposition et le résultat de la résidence sera présenté lors de l’exposition « La vie domestique » au Parc Saint-Léger du 18 octobre au 18 janvier. Aude Pariset, elle, interviendra auprès des jeunes graphistes et designers de l’ESAAB pour leur permettre d’éclairer différemment leur pratique et de se confronter à un univers plastique innovant. Au travers d’une recherche collective sur l’altération ou la modification d’un contenu visuel, les étudiants et l’artiste proposent une production spécifique mise en place pour « Traucum ». Cette exposition bénéficie d’une subvention de 30 000 € de Nevers Agglomération.

+ d’infos sur Traucum :

www.parcsaintleger.fr

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24 n° 28

CULTUREUn lieu empreint de labeur. Une atmosphère studieuse où la

persévérance alimente la création artistique, où les talents côtoient l’exigence

de l’excellence. C’est au Conservatoire de musique et d’art dramatique de Nevers

que je vous entraîne pour ce numéro. Visite guidée avec Madame la Directrice.

J’ai visité pour vous…

le Conservatoire de musique

et d’art dramatique de Nevers

Photographies © Nevers Agglomération

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Intermède. Michèle Ambrosetti m’entraîne dans son bureau pour m’expliquer sa vision de l’ensei-gnement public de la musique. Son credo ? Tirer les élèves vers le haut en visant l’excellence. Au fil de notre échange, je comprends vite que certains sujets la froissent. Parmi lesquels le coût de l’apprentissage en conservatoire. À ceux qui lui disent que c’est une pratique élitiste, elle répond : « 1 € 80 de l’heure, dites-moi ce que vous pouvez acheter à ce prix ? ». Une formule qui fonctionne puisque chaque année ce sont 800 élèves qui apprennent la musique dans ces murs. L’éducation à la musique, une formation globale qui nécessite de la régularité, de la ténacité. « Trouver du plaisir dans l’effort, certains enfants comprennent cela, il y a même des tous petits qui sont particu-lièrement motivés » assure-t-elle. « On ÉTUDIE la musique », une pratique qui passe par la culture musicale, la pratique d’un instrument en cours particulier et la pratique collective. En 4e année, un enfant est inscrit dans deux à trois disciplines au minimum. Avec un corps professoral de très haut niveau trié sur le volet et des cours individuels, le Conservatoire cultive un enseignement de qualité, une vision de l’apprentissage de la musique sans concession. Former des amateurs éclairés. Fin de l’intermède. Retour aux portes-ouvertes.

C’est une journée particulière pour les habitués du Conservatoire, l’occasion

pour les autres de découvrir ce qui se cache der-rière les murs de ce lieu mythique de l’apprentissage de

la musique à la française : les journées portes-ouvertes. Michèle Ambrosetti m’accueille en me saluant rapidement et me précise que le conservatoire dispense également des cours de théâtre ; puis, sourire aux lèvres, m’emmène au pas de course pour voir le spectacle des « petits » de cinq ou six ans. Nous rejoignons ensuite l’audition de guitare. Ici les élèves sont en cycle 1 et pratiquent depuis une à quatre années. Jean-Yves Lemaire et Floriana Artero-Raffalovich, les deux enseignants veillent. Pas de place pour les couacs, les gestes sont calés au millimètre.

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Dans une petite salle voutée, une dizaine de joueurs de violons et de violoncelles nous accueillent pour le concert de l’orchestre de cordes de cycle 1 de François Gosselin. Ici encore, l’ambiance est appliquée. Les musiciens sont attentifs, le public concentré. Puis c’est la fierté qui se lit sur le visage des uns et des autres. Le sen-timent d’avoir réussi ! Même atmosphère pendant le spectacle du « Croquelune » avec les enfants des cours d’éveil musical d’Arielle Dervieu. Les parents sont attentifs et touchés.

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Michèle Ambrosetti me glisse que « le chant est la meilleure façon pour apprendre la musique. Après tout, la voix est un instrument que tout le monde possède ». Une précision qui me permet de comprendre pourquoi le Conservatoire de Nevers dispose d’une filière voix complète, une particularité nivernaise. Les élèves peuvent chanter dès leur plus jeune âge dans un ensemble. Dans le chœur Piccolo, puis Capriccio, Gioccoso et pour finir dans le chœur d’adultes. Avec l’audition des élèves de Marie-France Messager, je découvre vraiment l’art vocal : les jeunes sont sûrs d’eux, les styles sont variés, du classique au négro spiritual.

Malheureusement, je ne pourrai pas écouter le chœur Cappriccio, véritable coup de « choeur » de Michèle Ambrosetti. Un ensemble vocal d’une trentaine de jeunes de 8 à 20 ans, fondé en 1996 par Marie-France Messager, qui n’a de cesse depuis de remporter des concours internationaux. Engagé depuis plus de 10 ans dans le projet « Musique et Mémoire » sur les deux guerres mondiales, avec des partenaires prestigieux tels que la Fondation pour la mémoire de la shoah, l’Office national des anciens combattants et l’Œuvre nationale du bleuet de France, le chœur chantera avec des enfants allemands et anglais à Nevers le 9 novembre et à Paris le 11 novembre au Palais de l’UNESCO. L’organi-sation ayant accordé en février son patronage au projet, une consécration pour les jeunes chanteurs.

Rendez-vous donc en novembre ou dès le 15 septembre pour la rentrée au Conservatoire de Nevers.

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LIBRE EXPRESSION

Une baisse significative du prix de l’eau était possible, grâce notamment au nouveau contrat passé en fin d’année der-nière avec la SAUR, qui baisse de 30 % la rémunération du délégataire. Cette baisse, qui aurait bénéficié à l’ensemble des habitants de l’Agglomération, aurait permis de soulager notamment les foyers les plus fragiles, pour qui la consom-mation d’eau (souvent incompressible) pèse de plus en plus lourd. Dommage : la nouvelle majorité à l’Agglomération l’a refusé. Vos élus communistes le regrettent profondément, et ils continueront de se battre pour que les dépenses « vitales » (eau, santé, énergie…) pèsent le moins lourd possible dans le budget des ménages.

C’est pourquoi ils se félicitent que le projet de réseau de chauffage urbain, qui permet la récupération de la chaleur de l’usine d’incinération de Fourchambault en la couplant à une chaufferie « biomasse », entre dans sa phase de réalisation. Ce projet, dans lequel ils se sont fortement impliqués dans le précédent mandat, permettra de baisser significativement la facture de chauffage de nombreux logements d’habitat social,

Attractivité : une arlésienne. Un mot qui devrait être un outil de réflexion et que souvent, l’on affiche à la boutonnière comme une preuve de bonne volonté politique. Travailler pour l’attractivité, ce n’est pas une fin en soi. Il n’y a pas une politique d’attractivité, mais des politiques : économie, tou-risme, logement, santé, enseignement supérieur, éducation, loisirs, culture, sports … l’attractivité est une transversale qui concerne tous les domaines. Attractivité : ce qui rend un territoire attractif.

L’agglomération de Nevers compte 72 000 habitants. C’est la population de Bourges, Antibes. La Nièvre compte 222 000 habitants, moins que la population de Montpellier ! Ni Nevers, ni l’agglomération, ni le département ne pourront se développer les uns sans les autres. Il est bien évident que dans un département à la fois urbain et rural, les projets de territoires ne peuvent être identiques, parce que devant être en corrélation avec les intérêts de chacun. L’attractivité est donc l’outil politique nécessaire pour coordonner l’en-semble de ces projets. Car, si les problématiques de chaque territoire sont foncièrement différentes, il existe cependant

et de chauffer des équipements publics comme la piscine de Varennes-Vauzelles. Economique, social, écologique : voilà un vrai projet de développement humain durable, qui permet d’améliorer concrètement le bien-être des habitants.

Cela suppose des investissements publics forts, porteurs d’avenir pour nos territoires. Tout l’inverse des logiques à l’œuvre dans la fameuse « réforme territoriale » qui, au-delà des redécoupages arbitraires, vise à imposer aux col-lectivités les logiques d’austérité qui les privent des moyens de répondre aux besoins des habitants et entraînent toute l’économie locale dans le gouffre.

Pour les élus communistes et apparentés,

Pascal Reuillard (Varennes-Vauzelles),

Jean-Paul Pinaud (Garchizy),

Martine Jego (Fourchambault),

François Diot (Nevers)

une vérité : nous souhaitons tous développer économique-ment, culturellement, démographiquement nos territoires. Jusqu’ici, les conflits de personnes, de vision politique, de partis ont souvent pesé plus lourd que l’intérêt croisé de nos territoires. Nous ne gagnerons rien à nous disputer des par-celles de désert.

Cette évidence, les élus de Nevers Agglomération l’ont com-prise. Les maires des communes environnantes, bien au-delà de nos limites institutionnelles, ont rejoint cette dynamique. Il ne fallait pas avoir fait Sciences Po pour comprendre que nous avons tous besoin les uns des autres. Mais cela aura mis plusieurs années à devenir, non plus un discours, mais une action politique. Nous avons tant de richesses à mettre en valeur, à partager et à faire partager. C’est aujourd’hui, pour les élus de Nevers Agglomération une réalité.

Xavier Morel

Conseiller Communautaire NEVERS À VENIR

Dommage : on aurait pu baisser le prix de l’eau

L’attractivité, une action politique transversale

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Communauté d’agglomération de Nevers 124, route de Marzy - CS 90041 58027 Nevers cedex Tél. : 03 86 61 81 60 Fax : 03 86 61 81 99Email : [email protected] Site : www.agglo-nevers.fr Facebook : www.facebook.com/NeversAgglomeration

Horaires d’ouverturedu lundi au jeudi, de 8h30 à 12h et 13h30 à 17h30 le vendredi jusqu’à 17h.

Information collecte et sacs jaunes

Pour qui donner son sang ? ¬ Pour une femme qui perd beaucoup de sang durant son accouchement ¬ Pour une personne atteinte d’un cancer que la chimiothérapie affaiblit ¬ Pour un enfant souffrant de drépanocytose ou toute autre maladie du sang ¬ Pour un accidenté de la route

Les conditions pour donner : ¬ Être âgé de 18 à 70 ans ¬ Être muni d’une pièce d’identité ¬ Peser au moins 50 kg Il est recommandé de ne pas venir à jeun.

Donner son sang permet de soigner chaque année un million de malades en France. Dans la Nièvre et sur l’agglomération de Nevers, les besoins restent importants. N’hésitez pas, donnez !

De l’importance du don de sang

Afin de pouvoir répondre aux besoins des malades, l’Etablisse-ment Français du Sang (EFS) doit prélever cette année dans la Nièvre pas moins de 6 230 dons de sang (156 631 dans toute la région Bourgogne Franche-Comté), c’est-à-dire accueillir près de 135 donneurs par semaine sur tous les lieux de collecte nivernais et sur le site EFS de Nevers. À la fin juin 2014, 3 411 prélèvements avaient déjà été enregistrés. Des collectes sont régulièrement organisées, tous les deux mois environ, sur le territoire de l’agglomération de Nevers : à Challuy, Varennes-Vauzelles et Nevers à la délégation militaire, à la salle des Eduens et tous les lundis (9h-12h30/14h-17h) et vendredis (9h-16h) sur le site EFS du Centre Hospitalier de Nevers (les dates et lieux sont consultables sur dondusang.net / rubrique où donner ou sur l’application mobile Don de Sang).

4 123 donneurs se sont présentés au moins une fois dans la Nièvre en 2013

En 2014, afin de répondre au besoin de diversité génétique, il est nécessaire de faire grossir les rangs des donneurs de sang et recruter dans la Nièvre 820 nouveaux candidats au don ! C’est pourquoi l’EFS est à la recherche constante de parte-naires en promotion du don soucieux de santé publique afin de convaincre de nouveaux citoyens à passer à l’acte et effectuer ce geste solidaire.

SANTÉ

480 ml de sang sont prélevés sur chaque donneur. © Nevers Agglomération

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