LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU … · de cytométrie, imagerie cellulaire ... sera...

RECHERCHE ET INNOVATIONHÔPITAL BELLEVUE : UN CAMPUS PARAMEDICAL AU COMPLET...........PAGE 13

www.chu-st-etienne.fr

ÉVÉNEMENT

"CHU' EN FORME"

PAGES 3 ET 5

ChU’mAG 41SEPT. / OCT. / NOV. 2016L E M A G A Z I N E D E S F E M M E S E T D E S H O M M E S D U C H U D E S A I N T- É T I E N N E

L'ÉQUIPE DE PRÉPARATEURS DE LA PHARMACIE DMS DÉTACHÉE SUR LES PLATEAUX TECHNIQUES

LE CENTRE PLURIDISCIPLINAIRE DE DIAGNOSTIC PRÉNATAL : COMMENT ÇA MARCHE ?

LE GHT LOIRE, UNE DYNAMIQUE BIEN LANCÉE

7 10 15

ÉditoUne rentrée sous le signe du dynamisme !

PAGE 4-5Actualités- Ça s’est passé au CHU…- Le classement du CHU- Agenda

PAGE 6Travailler au CHuFélicitations et bienvenue au CHU de Saint-Étienne !

PAGE 7zoom sur...Le GHT Loire, une dynamique bien lancée

PAGE 8pLAN LArGEQue faire quand un collègue souffre d’addiction ?

Directeur de la publication : Frédéric Boiron Directeur de la communication : Floriane Loctin Rédactrice en chef : Isabelle Zedda Comité de rédaction : Dr René Allary, Olivier Astor, Pr Jean-Philippe Camdessanché, Gérard Daudel, Béatrice Deygas, Audrey Duburcq, Nicolas Meyniel, Stéphane Pacquier, Pierre-Joël Tachoires Photos : Isabelle Duris / Philippe Cabrerizo Maquette, mise en page et impression : Créée Communication - Imprimé sur papier offset 120 et 90 g - Tirage : 3 000 exemplaires. CHU de Saint-Étienne - Direction générale42055 SAINT-ÉTIENNE Cedex 2 - Tél. 04 77 12 70 13E-mail : [email protected] Site : www.chu-st-etienne.fr

PAGE 9Point de repèreLa lutte contre la tuberculose au CHU de Saint-Étienne

PAGE 10zoom sur...L'Équipe de préparateurs de la Pharmacie DMS détachée sur les plateaux techniques

PAGE 11UNE JourNÉE AvEC...Les Préparateurs en Pharmacie Hospitalière (PPH)

PAGE 12pLAN LArGEÇa tourne ! Un documentaire dans les coulisses du CHU

PAGE 13Point de repèreHôpital Bellevue : un campus paramédical au complet

PAGE 14recherche et innovationLa fulgurance des progrès en pathologie cardiovasculaire

PAGE 15ZOOM SUR...Le Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal : comment ça marche ?

PAGE 16CERTI'FILLe CRB-tumorothèque de Saint-Étienne

PAGE 17recherche et innovationCentre de compétences « Hypertensions Pulmonaires » : un exemple de collaboration pour une maladie rare

PAGE 18zoom sur...17ème Journées stéphanoises de cytométrie, imagerie cellulaire et tissulaire

La rentrée 2016 a confirmé qu’un grand établissement comme le nôtre affronte de nombreux défis. L’activité progresse

et confirme la confiance des patients. Les réformes hospitalières se renouvellent avec le groupement de territoire.

Au sein du CHU, de nouveaux équipements arrivent, des organisations se transforment, des travaux débutent, de

nouvelles offres de soins démarrent... Nous ne chômons pas.

Sur le plan territorial il y a une grande nouveauté, que tout le monde ne perçoit pas encore : le Groupement Hospitalier

de Territoire. C’est le résultat d’une réforme nationale dans laquelle nous avons pris une place toute particulière :

notre groupement, le GHT LOIRE, est le plus grand de France en nombre d’établissements. Nous l’avons créé cet

été, en associant 20 hôpitaux publics dans une même convention constitutive, véritable « constitution territoriale

». Nous formons ainsi un groupement hospitalier puissant au centre de la nouvelle région AURA, rassemblant de

nombreux talents pour les soins, l’enseignement, la recherche. A nous tous de porter les ambitions légitimes des

professionnels de santé, de promouvoir les intérêts des patients, de donner à ce territoire la place qu’il mérite.

Le projet médical partagé du GHT Loire est en cours de rédaction, sous la coordination du Collège médical présidé

par le Pr Alamartine assisté du Dr Mirlicourtois (Roanne). De très nombreux médecins issus des 20 établissements

et de 29 spécialités médicales y participent. Cette démarche est véritablement porteuse d’avenir.

Au sein du CHU aussi il y a du mouvement. Bellevue voit démarrer les travaux du futur bâtiment de Soins de

Longue Durée. Une chambre-témoin est ouverte mi-novembre, permettant de « voir et tester » l’ergonomie des

futures chambres avec le personnel. L’Hôpital Nord accueille le Robot chirurgical dernière génération. Cet équipement

sera présenté en grandeur nature dans le hall AB, le mercredi 30 novembre – vous pourrez même le faire tester

par vos enfants. Ce robot est une pièce majeure de notre nouveau programme d’investissements, avec la salle hybride

cardio-vasculaire, les équipements high-tech d’ophtalmologie et de dermatologie, la chaîne robotisée en bactériologie,

entre autres…

Notre CHU a fait d’énormes efforts, grâce à vous toutes et tous, pour redresser ses finances. En retour il reçoit des

aides importantes de l’ARS. Ces aides, ajoutées à nos ressources rétablies, permettent de relancer l’indispensable

politique d’excellence qui fait du CHU Stéphanois un établissement dynamique et indispensable dans la région.

La rentrée est réussie : c’est le résultat du travail de tous. Bravo et merci à nos équipes !

une rentrÉe rÉussie !

ÉDITORIAL

Frédéric BOIRON,Directeur Général

LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE 3

LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU CHU DE SAINT-ÉTIENNE4

mAG'ACTUS

#41 Ça s’est passé au CHU…

Inauguration cogÉnÉration

Le site de l’Hôpital Nord est désormais doté d’une centrale de cogénération au gaz qui produit à la fois de la chaleur et de l’électricité. A partir d’une même source d’énergie - le gaz - une partie de l’énergie produite est transformée en électricité et revendue à EDF, l’autre partie est utilisée sous forme de chaleur dans les bâtiments de l’Hôpital Nord. Un réseau de chaleur sûr, économique et écologique pour notre établissement !

« Forum des associations »Cette manifestation, qui a réuni une quarantaine d'associations, témoigne de l’exceptionnelle vitalité du tissu associatif stéphanois. Ce forum est devenu au fil du temps un rendez-vous important pour l’ensemble des usagers et du personnel hospitalier.

La Fête de la musique a été l’occasion de proposer plusieurs animations aux patients, visiteurs et personnels le mardi

21 juin. Source d’émotion et de plaisir, la musique permet à chacun d’oublier

un instant le quotidien et d’ouvrir l’hôpital sur la vie de la cité.

Guide éco-gestes de l’hospitalier responsablePour illustrer la démarche développement durable, des groupes de travail pluridisciplinaires ont conçu un guide qui a pour objectif d’inciter les person-nels à s’interroger sur leurs comportements et leurs pratiques quotidiennes. Il reprend les gestes simples de bon sens qui participent au développement durable (ex : fermer les robinets après utilisation, éteindre la lumière lorsque l’on quitte une pièce inoccupée, utiliser les escaliers plutôt que les ascenseurs, baisser le chauffage le week-end, respecter le tri sélectif…).Le guide est disponible sur intranet : Le CHU – Projets Établissement - Développement Durable.

Nouveau parkingà l'hôpital nord

Un nouveau parking a été créé sur le site de l’ancienne entreprise « IVECO ».

Ce parking, identifié P7 Bis, est d’une capacité de 237 places.

Mis en service le mercredi 22 juin, il est ac-cessible au Personnel du CHU via l’avenue Albert Raimond, par l’accès desservant déjà le parking P8.

La sortie du P7 Bis s’effectue au niveau du rond-point de Ratarieux.

Les caméras de RMC Découverte « Mission : Protection S2 » ont suivi les équipes du SAMU 42 dans leurs interventions quotidiennes pour découvrir les coulisses des opérations déployées pour assurer notre sécurité.

La centrale de cogénération a été inaugurée le 17 juin 2016 par Jérôme Tolot, directeur général adjoint d’Engie, Didier Renaut, directeur général adjoint du CHU de Saint-Étienne et Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne.

La centrale est implantée à côté de la chaufferie sur le site de à l'Hôpital Nord,


mAG'ACTUS #41Agenda

# Ateliers Culture et SantéAutomne - Hiver 2016Venez écrire les noms de vos héros en lettres géantes et créer de nouveaux espaces avec l’artiste Benedetto Bufalino Jeudi 10 novembreJeudi 17 novembreJeudi 15 décembreJeudi 22 décembreet les designers Inclusit designJeudi 03 novembreJeudi 01 décembreJeudi 08 décembre

Hôpital Nord Hall A-BDe 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h

# La Bibliothèque des Malades au niveau -1 de l’Hôpital Nord, est ouverte les lundis et mardis de 13 h 30 à 16 h 00 au personnel du CHU.

Les bénévoles visitent chaque semaine tous les services de l’Hôpital Nord y compris le MPR à Bellevue : romans (dernières sorties littéraires), documentaires, BD, mangas, romans policiers, gros caractères, livres du terroir, revues, albums pour les enfants, postes de radio et lecteurs CD sont proposés aux personnes hospitalisées (adultes, adolescents et enfants).

Nouveautés ! Sur demande spécifique du personnel soignant, les bibliothécaires peuvent mettre à la disposition des patients des livres audio pour les adultes et les enfants de 4 à 10 ans.

Contact :Bibliothèque des MaladesPoste 25 653 (lundis et mardis après-midi)[email protected]

# Magie et féérie Le hall CDG se parera de lumières pour les fêtes de fin d’année. Les Illuminations « les Blouses Roses » seront inaugurées le jeudi 8 décembre à 16 h 00.

# Marché de Noël le 15 décembre de 10 h 00 à 17 h 00 dans le Hall AB avec une quinzaine d’associations partenaires du CHU. Des idées pour des cadeaux originaux et à petits prix !Les bénéfices de cette vente seront au profit des patients hospitalisés.

CHU EN FORMEBien manger, bouger et rester zen font souvent partie des bonnes résolutions de la rentrée.

Pour vous aider à tenir ces bonnes résolutions, le CHU a organisé 3 journées sur les thématiques de l’activité physique, de la nutri-tion et du bien-être.

Au self de l’Hôpital Nord les équipes de médecine du sport, du service diététique, du service de santé au travail, ainsi que des formateurs et des professionnels spécialistes de la prévention des addictions ont accueilli et prodi-gué des conseils ludiques et adap-tés concernant la nutrition et le bien-être.

La remise du document d’infor-mations auprès des agents de nuit a été l’occasion de délivrer plusieurs messages de prévention

sur les problématiques de bien manger, bien dormir, bien bouger quand on travaille de nuit.

1er symposium européen sur l’AVC néonatalPour la première fois en France, un symposium a réuni à Saint-Étienne, les 21et 22 septembre, les plus grands spécialistes internationaux de l’accident vasculaire cérébral (AVC) néonatal.Grâce aux interventions et débats, ce symposium a permis aux participants d’échanger des points de vue et d’élaborer des recommandations pour répondre à plusieurs défis : comment améliorer les outils diagnostiques et pronostiques précoces. Quelle population cibler et sur quels critères santé/périnatals pour prévenir l’accident ? Une thérapeutique neuroprotectrice ou thrombolytique rapide améliore-t-elle l’évolution ? Une intervention médico-sociale pluri professionnelle centrée sur l’enfant et sa famille infléchit-elle une trajectoire supposée défavorable ?

Le CHU est également Centre National de Référence de l’AVC de l’enfant

Journées du patrimoineComme chaque année à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, l’Hôpital de la Charité a ouvert ses portes aux visiteurs.Plus de 200 personnes ont pu découvrir l’escalier du XVIIe ; la chapelle du XVIIIe siècle et la salle des Commissions avec les exception-nelles peintures de Maurice Denis.

Le classement du CHU

Les services du CHU de Saint-Étienne

ont de nouveau été mis à l’honneur de

façon remarquable dans le classement

annuel des établissements de santé du

magazine Le Point avec la 18ème place

parmi tous les établissements de

France.

S’il faut prendre avec précaution cette

enquête journalistique qui ne peut être

assimilée à une procédure scientifique,

nous pouvons nous féliciter sincèrement

de ces résultats particulièrement positifs,

fruit du travail des médecins, soignants,

professionnels du CHU dans leur ensemble.

En six ans, le CHU a gagné seize places

dans ce classement : 34ème fin 2010,

il est 18ème en 2016.

Nous figurons en première position

nationale pour deux spécialités : le

traitement du cancer de la peau et la

pose des stimulateurs cardiaques.

Un Grand Bravo à ces deux services

pour ce résultat amplement mérité.

Cette évolution de l’image de marque

du CHU traduit la dynamique du projet

d’établissement et l’engagement de

tous dans une médecine de haut niveau

ouverte à tous.

CHU EN FORME

SEPTEMBRE 2016


travailler au chu

Entre le 30 mai et le 15 septembre 2016,le CHU de Saint-Étienne a accueilli dans ses équipes…

Félicitations et bienvenue au CHu de Saint-Étienne

17 agentsont été mis en stage

et 30 agentsont été titularisésentre le 1er juillet

et le 30 septembre 2016

Le CHU souhaite une bonne retraite à...

> Anne BOULANGE, Orthophoniste, Rééducation, arrivée le 30 mai 2016> Jérémy BUCIA, Ingénieur, Blanchisserie Centrale, arrivé le 1er juin 2016> Alexandra DUBEUF, Adjoint Administratif Hospitalier, Direction des Travaux et des Équipements, arrivée le 1er juin 2016> Guillaume LAFFITE, Ingénieur, Direction de la qualité et de la gestion des risques, arrivé le 8 juin 2016> Odile SIRJEAN, Cadre de Santé, Pôle IMOFON, arrivée le 13 juin 2016> Colin PERRON, Praticien Attaché, Physiologie clinique et de l’exercice, arrivé le 20 juin 2016> Adrien ROUX, Technicien Supérieur Hospitalier, Direction des Travaux et des Équipements, arrivé le 20 juin 2016> Corine SUZAT, Cadre de Santé, Institut de Formation en Soins Infirmiers, arrivée le 20 juin 2016> Patricia BLANC, Praticien Hospitalier, Soins Palliatifs, arrivée le 1er juillet 2016> Jean-Machel DJOSSOU, Adjoint des Cadres Hospitaliers, Direction des Ressources Humaines, arrivé le 1er juillet 2016> Laurie NADALIN, Orthophoniste, Médecine Physique et de Réadaptation, arrivée le 18 juillet 2016> Jérémie STAGNARA, Praticien Hospitalier, Laboratoire d’Hématologiearrivé le 18 juillet 2016> Claudia ROLLA BIGLIANI, Praticien Attaché, Radiologie, arrivée le 1er août 2016> Nicolas CHAZOT, Technicien Supérieur Hospitalier, Cuisine Centrale, arrivé le 16 août 2016

... et par mutation

> Erick VEGLIONE, Conducteur Ambulancier, arrivé le 1er juillet 2016> Anne-Geneviève JOACHIM, Cadre de Santé, Institut de Formation en Soins Infirmiers, arrivée le 4 juillet 2016> Linda DIMIER, Adjoint Administratif Hospitalier, Pharmacie DMS, arrivée le 1er août 2016

Roselyne MAILLONa été nommée

Coordinatrice de la Maison des Usagers, le 7 juin 2016

>Sylvie BONNET-BRUN, Aide-Soignante, Gérontologie Clinique, départ le 1er juillet 2016>Annick BOURDIS-FLECHET, Infirmière, Gérontologie Clinique, départ le 1er juillet 2016> Pascale BRUN-BELLET, Infirmière, Pneumologie, départ le 1er juillet 2016> Marie-Pierre CHAVE, Infirmière, Psychiatrie Transversale, départ le 1er juillet 2016> Christian CHOMIENNE, Praticien Attaché, Pneumologie, départ le 1er juillet 2016> Brigitte FANGET, Aide-Soignante, Médecine Physique et de Réadaptation, départ le 1er juillet 2016> Bernadette HEBERT-SOLILY, Aide-Soignante, Rhumatologie, départ le 1er juillet 2016> Danièle KRISTIDES-BOURGIER, Assistante Sociale, coordinatrice de la Maison des Usagers, départ le 1er juillet 2016> Christian LACROIX, Technicien Supérieur Hospitalier, Direction du Système d’Information, départ le 1er juillet 2016> Annie LARFEUILLE, Infirmière, Psychiatrie secteur Plaine, départ le 1er juillet 2016> René LLAMBI, Ouvrier Professionnel Qualifié, Cuisine Centrale, départ le 1er juillet 2016> Mireille MAHALLEM, Aide-Soignante, Neurologie, départ le 1er juillet 2016> Brigitte MANUSSOL-BAUER, Infirmière, Consultation de la Douleur, départ le 1er juillet 2016> Jean-Paul MASSE, Infirmier, Direction des Ressources Humaines, départ le 1er juillet 2016> Bernadette ROBERT-UNAL, Technicien Hospitalier, Bio-nettoyage, départ le 1er juillet 2016> Chantal SALAS-MATHOULIN, Aide-Soignante, Stérilisation, départ le 1er juillet 2016> Jean-Paul VARENNE, Technicien Hospitalier, Cuisine Centrale, départ le 1er juillet 2016

> Florence WOZNICA-COLAS, Infirmière, Traumatologie, départ le 1er juillet 2016> Agnès BARRALON-MOUNIER, Adjoint Administratif Hospitalier, Bureau des Entrées, départ le 1er août 2016> Bernadette BESSENET-MICHEL, Infirmière, Anesthésie-Réanimation, départ le 1er août 2016> Marie-Hélène COLOMBET-ANDRE, Infirmière, Neurologie, départ le 1er août 2016> Joëlle CONDADO-ROYER, Adjoint Administratif Hospitalier, Service Social des Malades, départ le 1er août 2016> Éliane DAVAL-VRAY, Agent des Services Hospitaliers Qualifié, Bio-nettoyage, départ le 1er août 2016> Jean-Michel DENEUVE, Infirmier, Psychiatrie secteur Saint-Étienne, départ le 1er août 2016> Marie-France DUMAS-BOURGIN, Infirmière, Psychiatrie secteur Saint-Étienne, départ le 1er août 2016> Claire GUY, Praticien Hospitalier, Pharmacovigilance, départ le 1er août 2016> Marie-Claude LASSABLIERE-GROS, Adjoint Administratif Hospitalier, Magasin Central, départ le 1er août 2016> Évelyne MASSON-CHAIZE, Maître Ouvrier, Bio-nettoyage, départ le 1er août 2016> Christine NOIRIE-FAURAND, Aide-Soignante, Chirurgie Générale et Thoracique, départ le 1er août 2016> Bernard VARENNE, Infirmier, Blocs Opératoires, départ le 1er août 2016> Christian WAWRYNOW, Technicien Supérieur, Direction des Travaux et des Équipements, départ le 1er août 2016> Mathilde PROFESSO-MARTINO, Adjoint Administratif Hospitalier, Direction des Ressources Humaines, départ le 2 août 2016> Danielle FAURE, Agent des Services Hospitaliers Qualifié, Psychiatrie secteur Saint-Étienne, départ le18 août 2016> Joseph COLEIRO, Technicien Hospitalier, Blanchisserie Centrale, départ le 1er septembre 2016> Hélène DUMOND, Maître Ouvrier Principal, Cuisine Centrale, départ le 1er septembre 2016> Jean-Paul MENDEZ, Technicien Hospitalier, Atelier Intégré de Reprographie, départ le 1er septembre 2016> Marie-Christine MONTAGNON-MILIANTI, Infirmière, Consultation de Cardiologie, départ le 1er septembre 2016> Jean-Loup PUGNIET, Cadre de Santé, Coordination des prélèvements d’organes, départ le 19 septembre 2016

> Sébastien MARZILLI, Maître Ouvrier, Blanchisserie Centrale, arrivé le 1er août 2016> Alexandra POITTEVIN, Infirmière, Dermatologie, arrivée le 1er août 2016> Corinne VARENNE, Cadre de Santé, Réanimation Polyvalente, arrivée le 22 août 2016> André MOREL, Infirmier, Gérontologie Clinique, arrivé le 12 septembre 2016

Séraphin STEVEa été nommé

Cadre supérieur de Santé du pôle Blocs,le 6 septembre 2016

Sophie PREYNATa été nommée

Cadre supérieur de Santé du pôle MULTI le 19 septembre 2016

Nathalie BORGNEa été nommée

Directrice de la qualité, des risquesde la coordination des projets,

Directrice référente du Pôle Psychiatrie.Elle participe à l'équipe Territoire (GHT).

le 3 octobre 2016

Clément CAILLAUX, a été nommé

Directeur des travaux et des équipements. Il conserve ses autres responsabilités,

notamment directeur référent des pôles DUA-DOCP2-TEC

le 3 octobre

ZOOM SUR...

Le GHT Loire, une dynamique bien lancéeCHU’Mag vous annonçait dans son dernier numéro la signature de la convention constitutive du Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) Loire, regroupant 20 établissements sanitaires publics de la Loire, de l’Est du Rhône et du Nord de l’Ardèche. Cette convention constitutive signée par l’ensemble des parties, a été transmise à l’Agence Régionale de Santé (ARS) le 30 juin 2016 et approuvée officiellement par arrêté début septembre.

Quelles sont les prochaines échéances de la démarche territoriale ?

La signature de cette convention était la pre-mière étape, fondatrice, d’une démarche terri-toriale qui va compter des échéances impor-tantes d’ici l’été 2017.Sous la présidence du Pr Eric Alamartine, secondé par le Dr Serge Mirlicourtois, président de la CME du CH de Roanne, le Collège Médical du GHT Loire va proposer un Projet Médical Partagé. Celui-ci a pour objectif de définir des filières de soins graduées entre les vingt établis-sements membres. Ses orientations straté-giques par filières devront être transmises à l’ARS pour le 1er janvier 2017, le projet finalisé

devra lui être remis pour le 1er juillet prochain. Des groupes de travail de différentes filières et spécialités (une vingtaine ont été identifiées) vont se réunir dès octobre pour co-construire ce document stratégique.Un plan d’actions achats de territoire est égale-ment en cours de réflexion et doit être transmis pour début 2017. La fonction achats faisant partie des fonctions assurées par le CHUSE pour le compte des établissements du GHT, ce plan d’actions doit prévoir l’organisation de cette fonction territoriale, permettre la mutua-lisation de certains achats et d’accroître la sécurité juridique des procédures.L’automne sera également l’occasion de réunir l’ensemble des instances consultatives du GHT Loire afin d’assurer la concertation autour de la démarche territoriale.


Félicitations et bienvenue au CHu de Saint-Étienne

15 Groupements Hospitaliers de Territoire en région Auvergne-Rhône-Alpes

Le GHT Loire fait partie des 15 Groupements Hospitaliers de Territoire de la grande région. Il est le plus important en nombre d’établis-sements, en région Auvergne-Rhône-Alpes comme au niveau national. Le GHT Loire est ainsi composé de 20 établissements : - 1 CHU, - 1 institut spécialisé (ICLN), - 5 CH généraux (Roanne, Montbrison-Feurs, Firminy, Saint-Chamond, Annonay), - 13 CH de proximité. Fédérés, les établissements membres ont donc une force significative sur le territoire de santé.

PLAN LARGE...


La dépendance ne doit plus être un tabouMême s’il est souvent délicat d’en parler, il est

important de le faire afin d’éviter des consé-

quences professionnelles et personnelles ainsi

qu’une aggravation de l’état physique et psycho-

logique d’un collègue, comme l’expose la situa-

tion suivante :

Mme L., 35 ans, infirmière au CHU. Elle est bien

intégrée dans son service, appréciée de tous…

« bonne vivante », « sympathique », aimant rire,

boire à l’occasion…

Peu à peu, son comportement se modifie : irrita-

bilité, retards, absences inopinées régularisées

par des RTT, demandes de changement de poste

de dernière minute, désinvestissement profes-

sionnel, arrêt du sport et des activités… Parfois,

ses collègues soupçonnent une consommation

d’alcool avant sa prise de poste. Au fil des mois,

la situation se dégrade. Dans le service, tout le

monde se questionne, mais se tait et ferme les

yeux !

Initialement conciliants et arrangeants, les membres

de l’équipe subissent désormais en silence les

conséquences de son addiction à l’alcool de plus

en plus marquée.

Un jour, à la relève, une altercation verbale entre

Mme L. et une collègue révèle l’ampleur du pro-

blème. Les deux protagonistes ne veulent plus

travailler ensemble. L’équipe interpelle le cadre…

Ce cas non isolé montre qu’il est important d’en

parler précocement afin de ne pas en arriver-là.

QUI SOMMES-NOUS ?

Groupe institutionnel du CHU, créé en 1997, ARION s’investit dans la réflexion, la formation, la prévention et l’orientation

dans les conduites addictives.

NOS OBJECTIFS

informersensibiliserconseiller

Pour nous contacter : - en interne :

28 325 - depuis l'extérieur :

04 77 82 83 25 - sur Intranet :

Le CHU - Groupes de travail

PARLER ce n’est pas dénoncer

mais VENIR EN AIDE

INTERVENIR c’est PROTEGER

la santé du collègue

AGIR c’est ASSUMER NOTRE

RESPONSABILITE qui est engagée légalement,

au même titre que celle de l’employeur.

Le groupe Arion organise sa journée annuelle

de formation et d’informationMardi 22 Novembre 2016 à la Faculté de médecine.

Pensez à vous inscrire auprès du service formation.

De nos jours, et même dans notre milieu professionnel hospitalier, nous pouvons rencontrer des collègues souffrant d’une addiction : à l’alcool, au tabac, aux produits illicites, aux médicaments, mais aussi au sport, travail, jeux, réseaux sociaux, sexe…L’addiction est une dépendance à un produit, une activité. Elle est nommée dépendance car il y a perte de la liberté de s’abstenir.

Les conseils du GROUPE ARION• Ne pas nier le problème, la tolérance est impos-

sible car il existe des risques pour les patients, les

collègues, mais aussi pour la personne dépen-

dante et sa famille,

• Favoriser le dialogue et l’écoute du collègue

dans ses difficultés,

• Informer l’encadrement qui rencontrera l’agent,

• L’orienter dès que possible vers le service de

médecine du travail (indépendant et soumis au

secret professionnel) qui proposera une prise

en charge afin d’éviter un risque d’accident et/ou

de sanction,

• Faire connaître l’existence du groupe de préven-

tion des addictions ARION via le site intranet.

Que faire quand un collègue souffre d’addiction ?

LE GROUPE

POINT DE REPÈRE

la lutte contre la tuberculose au chu de saint-Étienne a 10 ANS

Pourquoi cette unité dans un CHU ? C’est dans un contexte national de révision du programme et de l’organisation de lutte contre la tuberculose que l’Unité de lutte antituberculeuse, ULAT, a été créée en janvier 2006 au CHU de Saint-Étienne, impulsée par la DDASS et en relai du Conseil Général de la Loire qui se désengageait de la mission. douze autres CHU ont incorporé le centre antituberculeux de leur département, notam-ment Montpellier, Nantes, Rouen. Depuis 2006, environ 50 % des CLAT sont hospitaliers, et 50 % sont restés des services du Conseil Départemental/Général. Les ARS habilitent les praticiens des CLAT et financent de façon spécifique cette mission.

Unité ou centre ?Nous sommes connus dans la Loire sous le vocable d’ULAT. En 2006, il s’agissait d’une nouvelle unité fonctionnelle du service d’urgence et réanimation. Le terme national est Centre de lutte antituberculeuse, nous sommes donc le CLAT 42. Il existe un réseau national des CLAT qui permet un échange des pratiques et une réflexion pour améliorer les stratégies. Localement nous travaillons en coopération avec les services de bactério-logie, des maladies infectieuses, d’hygiène et de pneumologie.

Quel est le rôle des CLAT ? Les CLAT sont d’abord connus pour leurs actions de santé publique. Les biologistes et les médecins qui identifient un cas de tuber-culose font un signalement à l’ARS et/ou au CLAT. Les médecins du CLAT étudient le cas. Quand la contagiosité est avérée, une enquête est réalisée par le CLAT pour recenser les sujets qui ont été exposés au bacille et les inviter à un dépistage. Les personnes exposées ont recours soit directement au CLAT en consultation dans l’unité, soit à leur médecin traitant ou au médecin de leur collectivité ; dans cette situation, le CLAT a un rôle de conseil et de coordination, il intervient en deuxième ligne en cas de signe de contamina-tion. Un autre volet d’action est l’information sur la tuberculose, une maladie devenue rare en France, mais toujours présente dans certains groupes de population, en particulier les personnes issues de zone d’endémie tuber-culeuse. Le CLAT organise des dépistages par radiographie thoracique, notamment chez les demandeurs d’asile et les détenus. Ce qui est moins connu, c’est qu’en cas de diagnostic, le CLAT assure des consultations ambulatoires, quand l’hospitalisation n’est pas adaptée ou refusée. En l’absence d’assurance maladie, les soins sont gratuits : les examens de labora-toires, l’imagerie, la délivrance des médica-ments. Les infirmières suivent directement, ou supervisent et coordonnent le traitement médicamenteux en fonction des difficultés des personnes malades ou contaminées, enfants et adultes.

La tuberculose, toujours préoccupante ? La tuberculose reste l’une des maladies les plus meurtrières au monde due à un agent infectieux unique ; elle se situe en seconde position juste après le VIH/sida. En 2014, l’incidence de la tuberculose variait de 238 cas pour 100 000 habitants dans les pays à revenu faible, à 12 cas pour 100 000 dans les pays à revenu élevé. En France, de 1972 à 2014 l’incidence est passée de 60 cas à 7,5 cas pour 100 000. Actuellement l’incidence dans la Loire est proche de la moyenne nationale. Mais cette diminution globale en France recouvre de fortes disparités d’un terri-toire à l’autre. Par exemple l’incidence de la tuberculose à Saint-Étienne est 3 à 4 fois plus importante que dans le reste de la Loire. L’autre préoccupation est l’émergence dans tous les pays de bacilles multi-résistants aux antituberculeux standards. La tuberculose nécessite le développement de tests rapides, comme nous en disposons au CHU, et un accès immédiat et sur la durée à des soins de qualité.


De gauche à droite : Salima BENDJEDDOU - Infirmière, Dr Elisabeth RIVOLLIER - Praticien hospitalier, Dr Sofiane BENHADJI - Pneumologue, Martine DENIS - Infirmière, Christine LOVERA - Cadre de SantéStéphanie LIRON - Assistante médico-administrative.

Pour en savoir plus sur Internet :

Société Française de Santé Publique :

dossiers documentaires / tuberculose

Site internet du CHU de Saint-Étienne :

un réseau de soins / dépistage de la tuberculose

Dr Elisabeth Rivollier - Responsable du Centre de Lutte Antituberculeuse de la Loire (CLAT)

Centre de Lutte AntiTuberculose CLAT

Entrée Urgences adultes Bâtiment G, niveau -1

0477127496

[email protected]


ZOOM SUR...

L'équipe de préparateurs de la pharmacie DMS détachée sur les plateaux techniques

Depuis avril 2015, une équipe de 5 PPH est présente dans les unités suivantes : Blocs opératoires (à l'exception du bloc obs-tétrique) ; l'ensemble des unités de Radio-logie (radiologie polyvalente, échographie, scanner, radiologie interventionnelle, neuroradiologie), Coronarographie et Angioplastie Coronaire, Rythmologie, Endoscopie Gastro-entérologie et Endos-copie Pneumologie.

La présence de cette équipe permet le contrôle par la Pharmacie DMS de la tota-lité du circuit des DMS et DMI (implants) au sein des plateaux techniques. Cela représente une dépense annuelle de 22 Millions € correspondant à 89 % des dépenses totales en DMS et DMI du CHU. Ces secteurs sont les plus consommateurs en DMS innovants et coûteux imposant une traçabilité à l’acte, une gestion à flux tendu et une réactivité logistique pour une prise en charge des patients dans les meilleurs délais.

Chaque PPH travaille conjointement avec le pharmacien et sous sa responsabilité. Ses missions sont celles d’une pharmacie à usage intérieur et dictées par le Code de la Santé Publique :

•Approvisionnementdesarsenaux(DMS stock et hors stock) : demande / précommande / réception

•GestiondesDMI:prêtàl’intervention/dépôt permanent sur le plateau technique

• Traçabilité:aprèslaréalisationdel’intervention, la fiche de prescription et de traçabilité des DMI est remise au PPH, qui effectue un contrôle de conformité puis saisit informatiquement le nom du patient afin d'en assurer la traçabilité (traçabilité qui pour les dispositifs implantables est interfacée avec le dossier patient)

•Stockage

•Traitementdesnonconformités et des signalements de matériovigilance

•Contributionàl’évaluationdesDMS

• Informationdesutilisateurs

•PriseenchargedesretoursdeDMS

A ce jour le bilan de cette organisation est positif pour les équipes. La proximité des équipes de la pharmacie et des équipes soignantes a permis de développer des relations professionnelles constructives basées sur une confiance réciproque et une communication facilitée, avec à la clé une prise en charge de qualité du patient.

Profitant du regroupement des activités MCO sur le site de l'Hôpital Nord, une réflexion a été menée institutionnellement pour améliorer le circuit de prise en charge des Dispositifs Médicaux Stériles (DMS) tout en recentrant chaque professionnel sur son cœur de métier. Dans cet objectif, la Pharmacie DMS a détaché dans un premier temps des Préparateurs en Pharmacie Hospitalière (PPH) dans les blocs opératoires pour assurer la sécurisation de l'approvisionnement en DMS et en optimiser la gestion ainsi que la traçabilité jusqu’au patient. Initié en 2009, ce projet a été élargi en 2015 à l'en-semble des plateaux techniques.

Annick Peyroux - Cadres supérieur de Santé - pharmacie DMS


UNE JOURNEE AVEC...

Le métier

Après l’obtention du Brevet Professionnel, un préparateur en pharmacie doit obtenir le diplôme de PPH. La formation s’effectue par alternance en 10 mois avec des stages hospitaliers.Les voies d’accès à ce diplôme sont l’appren-tissage, la formation (initiale ou continue) ou la VAE.Les cours sont dispensés dans un CFPPH (Centre de Formation des Préparateurs en Pharmacie Hospitalière) après le passage avec succès d’un concours de sélection.

Il y a 8 CFPPH en France : Paris, Marseille, Lille, Lyon, Bordeaux, Tours, Metz-Thionville et Montpellier.

Au cours de cette formation, l’étudiant doit valider 8 compétences métier

•Analyserlesdemandes et les ordonnances de médicaments aux regards des exigences techniques et règlementaires propres aux PUI (pharmacie à usage intérieur)

•Analyserlesprescriptions et les demandes de dispositifs médicaux

•Assurerlaqualitédesopérationspharmaceutiques réalisées en PUI

•Organiser,conduireetmettreenœuvre les préparations magistrales, hospitalières, les opérations de reconstitution et le conditionnement

•Organiser,conduireetmettre en œuvre les préparations des médicaments radio-pharmaceutiques

•Organiser,conduireetmettreenœuvre les opérations de stérilisation des dispositifs médicaux

•Gérerlesfluxetlesstocks de médicaments et de dispositifs médicaux dans l’environnement économique et réglementaire

•Traiterettransmettre des informations, travailler en équipe, conseiller et encadrer des personnes (tutorat).

les prÉparateurs en pharmacie hospitaliÈre (pph)

Collaborateurs des pharmaciens, ils exercent sous leur responsabilité technique. Ils jouent un rôle important dans la qualité de l’approvisionnement et participent en cela à la sécurisation de la prise en charge des patients.

Les PPH au CHU

En qualité de personnels medico-tech-niques, ils sont rattachés à la Direction des Soins Infirmiers Rééducation Médico Technique (DSIRMT).Le pôle Pharmacie comprend 41 postes de PPH répartis entre les 2 pharmacies : Pharmacie MedSteRad - Médicaments Sté-rilisation Radiopharmacie - (située sur le site de l’Hôpital Nord) et Pharmacie DMS - Dispositifs Médicaux Stériles - (située à côté du SLAT rue Henri Brisson).

Organisés par référent, ce sont les interlo-cuteurs privilégiés des équipes soignantes.

Ils sont répartis par activité :

•L’approvisionnementdesUF

> Gestion des commandes (selon les UF, élaboration des commandes, rangement ; soutien à la commande ; dispensation nominative…)

> Traçabilité patient des produits sanguins stables

> Traçabilité des dispositifs médicaux stériles implantables

•Lafabrication > De préparations galéniques > De médicaments radio pharmaceutiques

> De poches de nutrition parentérale pour les services de néonatalogie

•Lagestiondesstocksdespharmacies

> Commandes auprès des fournisseurs

> Gestion des non conformités à réception

> Participation aux procédures d’achats

•Larétrocession

> La dispensation de médicaments non disponibles en pharmacie de ville

> La dispensation de médicaments pour les patients en attente d’une couverture sociale, munis d’une prescription médicale « PASS »


PLAN LARGE...

Ça tourne ! un documentaire dans les coulisses du CHuDans le courant du mois de juin 2016, Caroline Puig Grenetier, documentariste, a sillonné les couloirs du CHU avec son équipe de cadreur/preneur. Son projet ? Réaliser un film de 52 minutes sur les métiers qui font l’hôpital, en s’immergeant dans le quotidien des professionnels. Le résultat en est un très beau film intitulé « La santé des hommes » qui met en lumière la dignité et la fierté des différents professionnels interviewés à accomplir leur métier. CHU’Mag a rencontré la réalisatrice pour vous.

"La santé des hommes"L’hôpital ou « l’humain jusqu’au bout » !

« Mon film s’immerge au cœur de la vie quotidienne en milieu hospitalier pour montrer combien cet édifice tient sur des pierres fondatrices. Ces pierres fondatrices ce sont les hommes et les femmes qui y travaillent. Ceux qui soignent, opèrent, soulagent la douleur, rassurent, entretiennent les chambres, recueillent les paroles, redonnent de l’espoir, accompagnent ce chemin vers la guérison ou vers la fin de vie. La vie en hôpital est d’une incroyable richesse. On est dans l’humain, jusqu’au bout ».

Dans le courant du mois de juin, Caroline Puig Grenetier et ses deux collaborateurs, l’un cadreur l’autre preneur de son, ont arpenté le CHU à la recherche de personnes voulant témoigner de la richesse de leur métier. Le plus difficile fut de sélectionner les services présentés et plus encore les témoins.

« Afin de ne pas me disperser, je ne m’attache seulement qu’à quelques personnes issues de différents corps de métier. Ces témoins ne sont pas censés représenter l’ensemble de leur profession. Ils en éclairent certains points, quelquefois techniques, quelquefois humains. De par leur travail, ils nous font rencontrer bien d’autres personnes. On est avec eux et avec leurs collègues, en véritable immersion, aussi bien pris par l’émotion que par la curiosité. Tous les témoins principaux se confient avec une grande générosité car ils sont fiers de leur travail. C’est cette fierté qu’il m’importe infiniment de mettre en valeur ».

Ainsi l’équipe de tournage a accompagné pendant quelques heures ou quelques jours les brancardiers de l’Hôpital Nord, des soignants issus de différents services comme ceux de Chirurgie Maxillo-faciale, de soins palliatifs ou de Néphrologie. Elle est allée également à la rencontre des équipes du bloc opératoire, des services logistiques et de maintenance, de radiologie, du laboratoire, la socio-esthé-ticienne du CHU.

La fulgurance des progrès en pathologie cardiovasculaire


POINT DE REPÈRE

Depuis mai dernier, l’ensemble des instituts de formation paramédi-cale du CHU de Saint-Étienne sont regroupés à l’Hôpital Bellevue. L’arrivée du Centre d’Enseignement des Soins d’Urgences et de l’Institut de Formation des Cadres de Santé sur le site complètent le Campus paramédical, miroir du Campus Santé Innovations sur le site de l’Hôpital Nord. Plus de 500 étudiants seront désormais formés chaque année à différents métiers paramédicaux sur un même campus et 15 000 heures de formation continue seront dispensées.

Des formations paramédicales initiales et continues spécialisées

Le CHU de Saint-Étienne compte quatre instituts de formation paramédicale et un Centre d’Enseignement des Soins d’Urgence regroupés depuis le 10 mai dernier sur le site de l’Hopital Bellevue. L’Institut de Formation des Cadres de Santé (IFCS), l’Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI), l’Institut de Formation des Aides-Soignants (IFAS) et l’Institut de Formation des Ambulanciers (IFA) forment chaque année plus de 500 étudiants. La formation continue constitue également une part importante des cours dispensés avec plus de 15 000 heures et 500 stagiaires accueillis au sein de 17 formations différentes.Les instituts de formation du CHU de Saint-Étienne sont très attractifs sur le territoire. L’Institut de Formation en Soins Infirmiers étant par exemple celui qui a recensé en 2016 le plus grand nombre de candidats au concours d’Infirmier au niveau départemental avec 1109 candidats pour 120 places. Le pourcentage de réussite des personnes formées dans les instituts du CHU reste supé-rieur aux moyennes régionales et nationales.

Hôpital Bellevue : un campus paramédical au complet

Infirmiers(IFSI)

365

Cadres de santé

(IFCS)

44Soins d’urgences

formation continue (CESU)

2 640 personnes

formées

Auxilières Ambulanciers

(IFA)

2 sessions de 20 stagiaires

Ambulanciers(IFA)

2 sessions de 24 élèves

Aides-soignants

(IFAS)

67564 élèves2 640 personnes formées

4 instituts de formationet 1 CESU

• Nombre d’agents ayant suivi une formation : 4 548

• Coût (pédagogique, déplacement, et traitement) de la formation pour le personnel non médical : 3 543 615 € (toutes typologies confondues)

Un Campus paramédical pour des synergies nouvelles dans le cadre du « CHU à deux sites »

Le déménagement du Centre d’Enseignement des Soins d’Urgence, structure relevant du SAMU et de l’Institut de Formation des Cadres de Santé sur le site de l’Hôpital Bellevue dans des locaux entièrement rénovés au sein du pavillon 16 permettent de créer des synergies entre les différents instituts de formation au sein d’un véritable pôle de formation paramédicale.Ce regroupement s’inscrit dans l’objectif du « CHU à deux sites » puisqu’il permet la libé-ration du site du Technopôle. Les étudiants seront désormais plus proches du centre de documentation du CHU et de la bibliothèque universitaire. L’offre de forma-tion continue va pouvoir être développée grâce à la mobilisation facilitée des compé-tences des différents formateurs.

Une politique territoriale coordonnée

Depuis le mois de mai, les instituts de formation du CHU et du Centre Hospitalier du Gier sont regroupés au sein d’une direction commune dont la Directrice est Brigitte Berthet.


RECHERCHE ET INNOVATION

La fulgurance des progrès en pathologie cardiovasculaireComme toutes les spécialités chirurgicales, les deux versants cardiaque et artériel de la chirurgie cardiovasculaire sont, depuis la fin des années soixante-dix, en pleine mutation vers le tout « mini-invasif ». Cette évolution a pu se faire grâce à la conjonction de l’ingéniosité des promoteurs et de l’ingénierie biomédicale. La pratique universelle et ancestrale des interventions à « ciel ouvert » a brutalement été remise en cause par le nouveau concept thérapeutique de « chirurgie à ciel fermé ».

Loin d’être un effet de mode, la chirurgie cardiovasculaire endo-vasculaire est une réalité incon-tournable, avec des bénéfices supé-

rieurs à ceux de la chirurgie « convention-nelle ». La mortalité est plus basse, les douleurs post opératoires moindre, les durées de séjour raccourcies, la reprise de l’activité physique et professionnelle plus rapide. L’analyse des données du PMSI est explicite.

En France, depuis 15 ans, le nombre annuel d’endoprothéses aortiques pour traiter les anévrysmes a été multiplié par 8, celui des stents pour dilater les artères des membres inférieurs obstruées par de l’athérome par 30. En 2000, l’implantation des valves aortiques par voie percutanée, sans ouverture du thorax, était au stade expérimental. Plus de 4000 malades ont été opérés aujourd’hui avec cette technique. Au début, celle-ci fût réservée aux patients chez qui la chirurgie conventionnelle était formellement contre indiquée. Devant les bons résultats initiaux, les implantations furent élargies aux patients opérables mais à risque chirurgical élevé. Actuellement elles sont implantées chez les patients âgés à risque modéré. En parallèle s’est déve-loppé le traitement percutané des lésions de la valve mitrale. On estime que, dans 10 à 15 ans, 70 à 80 % des malades atteints de pathologie valvulaire cardiaque seront traités sans ouverture thoracique.

La chirurgie mini-invasive très développée au CHU

Très vite les équipes du CHU ont pris ce virage technologique. Actuellement 70 % des lésions artérielles périphériques, 60 % des anévrysmes et 30 % des valves aortiques sont traitées de façon mini-invasive, chiffres superposables à ceux des statistiques natio-nales. Aujourd’hui toutes les pathologies ne peuvent bénéficier de ces modes de traite-ments. Mais, le monopôle de la chirurgie conventionnelle, encore absolu à l’ouverture de l’Hôpital Nord, perd chaque jour du terrain au profit des traitements par cathétérisme. Au CHU, en 1990, la durée globale moyenne du séjour des opérés coronariens était de 23 jours. Elle est aujourd’hui de 8 jours. En 1993, 80 malades avaient bénéficié d’une angioplastie coronarienne. En 2015, ils furent 1264.

Une évolution du matériel

Ce changement de paradigme, a eu des conséquences pratiques directes en salle d’opération. Les boîtes d’instruments conven-tionnels ont moins été utilisées au profit d’un nouveau matériel ancillaire de plus en plus sophistiqué. Surtout, les appareils de radiologie sont rentrés en salle de chirurgie cardiovasculaire. Ils sont indis-pensables pour pouvoir se guider et aborder les lésions à traiter, et sont devenus la pierre angulaire de cette nouvelle chirurgie. Dans la grande majorité des centres, cette intégration s’est faite progressivement avec les moyens du bord. Initialement ont été employés des amplificateurs de brillance identiques à ceux utilisés en chirurgie diges-tive pour le contrôle des voies biliaire ou en orthopédie pour le contrôle de la bonne réduction des fractures.

Ce matériel de base, suffisant pour traiter les lésions simples est devenu obsolète au fil du temps avec la prise en charge de patho-logies de plus en plus complexes comme les valves cardiaques, les dissections de l’aorte, les anévrysmes de l’aorte thoraco abdominale. La précision des images est insuffisante surtout chez le patient obèse. Les temps de scopie prolongés entraînent des pannes récurrentes. Le constat de ces insuffisances a logiquement conduit au nouveau concept de « salle hybride, radio-chirurgicale ».

Des équipements high-tech

Ces nouvelles salles associent un appareil d’angiographie à une table d’opération. Ces deux éléments sont couplés à des logiciels particulièrement sophistiqués qui permettent un guidage plus précis à l’intérieur de l’arbre vasculaire. Ce matériel permet de réaliser un scanner en fin de procédure pour contrôler la qualité de l’opération effec-tuée. A ce binôme vient se greffer tout le matériel nécessaire à l’anesthésie. Une assis-tance circulatoire ou un appareil de circu-lation extra corporelle peuvent être installés en complément si nécessaire..

Ainsi, ces salles multifonctions peuvent être utilisées pour du radiodiagnostic, pour de la chirurgie cardiaque ou artérielle conven-tionnelle, pour de la chirurgie endovasculaire surtout. Elles offrent toutes les garanties d’hygiène, de radioprotection, de précision des images. Une soixantaine sont aujour-d’hui installées en France dont 8 en région Rhône-Alpes. L’ouverture d’une salle hybride est prévue en 2017 au CHU.

La fulgurance du progrès médical est à l’image de l’industrie humaine en général. Jamais les grandes figures mondiales qui ont opéré avec succès le 1er anévrysme de l’aorte, qui ont réalisé le premier pontage coronarien, qui ont implanté la première valve cardiaque auraient imaginé que 50 ans plus tard leurs opérés seraient traités en ambulatoire. Il en sera de même des leaders actuels de la chirurgie endovasculaire. Ils ne peuvent imaginer aujourd’hui quelle sera la prise en charge des patients en 2050. Ceci doit rendre modeste.

L'équipe de chirurgie cardio-vasculaire.

Pr Jean Noël Albertini - Chef du Service de Chirurgie Cardio-vasculaire


ZOOM SUR...

Le Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal : comment ça marche ?

Les membres actuels du CPDPN Coordinateur : Dr Fabienne PRIEURSecrétaire : Christelle PascalConseillère en génétique : Caroline Véronèse

- Obstétrique - Cécile FANGET- Dr Joël ALBERSAMMER- Dr Marie-Noëlle VARLET- Echographie du fœtus - Dr Cécile FANGET- Dr Marie-Noëlle VARLET- Dr Béatrice SAMUEL- Dr Anne-Sophie RUSSEL-ROBILLARD- Pédiatrie - Pr Hugues PATURAL- Pr Georges TEYSSIER- Dr Kareen BILLIEMAZ- Dr Caroline PARICIO- Dr Sophie MAGNIN- Génétique médicale - Dr Renaud TOURAINE- Dr Fabienne PRIEUR- Dr Marine LEBRUN- Psychologie- Isabelle LAYES- Foetopathologie- Dr Alix CLEMENSON- Pr François VARLET- Sages-femmes- Marie-Laure MONTAGNON- Laure EBOLI- Virginie SAEZ

Le Centre pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal (CPDPN) est une structure transversale multidisciplinaire, comme son nom l’indique, qui regroupe des obstétriciens, des sages-femmes, des échographistes, des radiologues, des pédiatres et chirurgiens pédiatres, des généticiens, des foetopathologistes, un psychologue et une conseillère en génétique appartenant au réseau de périnatalité Loire Nord Ardèche (réseau ELENA). Les membres du CPDPN exercent au moins en partie leur activité au CHU. Le centre fait l’objet d’un agrément renouvelé tous les 5 ans par l’Agence Bio Médecine (ABM).

Il existe actuellement 49 CPDPN en France répartis

dans les différents réseaux de périnatalité.

Un CPDPN est un pôle de compétence clinico-

biologique qui a pour mission d’aider à la prise

en charge des couples lorsqu’on suspecte,

pendant la grossesse, la possibilité d’une ano-

malie fœtale ou d’un retentissement fœtal

d’une pathologie maternelle, en assurant au

mieux le diagnostic et la prise en charge éven-

tuelle des anomalies. Certaines de celles-ci, du

fait de leur incurabilité, peuvent amener la mère

ou le couple parental à une demande d’inter-

ruption médicale de grossesse. En France, seuls

les médecins, membres d’un CPDPN peuvent

accepter ou refuser une demande d’interrup-

tion de grossesse qui doit être formulée par la

femme enceinte.

Les patientes ou plus souvent les praticiens

qui suivent les grossesses peuvent solliciter

l’avis du CPDPN chaque fois que le suivi de la

grossesse objective une situation atypique,

quelle qu’en soit la gravité. Dans la plupart

des cas, un avis sera donné, comportant des

conseils pour le suivi de cette grossesse, pour

le lieu d’accouchement et les modalités de

celui-ci et pour la prise en charge immédiate

de l’enfant après sa naissance.

Des réunions hebdomadaires sont organisées

dans ce but au CHU. Elles permettent de ras-

sembler les professionnels concernés (voir

introduction), mais aussi l’ensemble des pro-

fessionnels assurant le suivi des grossesses,

qu’ils proviennent de structure privée, mu-

tualiste ou publique, s’ils appartiennent à notre

réseau et s’ils le souhaitent, soit entre 20 et 30

personnes. A l’issue de ces réunions, les avis

sont transmis aux praticiens concernés et aux

patientes qui le souhaitent. Certaines d’entre

elles, seront vues au CHU si cela est nécessaire

pour approfondir les examens réalisés.

Des consultations spécialiséesDeux consultations dédiées aux femmes en-

ceintes impliquées ont lieu le mardi et le jeudi

matin, au niveau du pôle mère enfant. Elles

permettent des contrôles échographiques, des

consultations complémentaires avec les obsté-

triciens, les généticiens, la conseillère en géné-

tique, les sages-femmes et la psychologue.

Dans ces situations d’incertitude souvent géné-

ratrices d’une forte angoisse, cet accompagne-

ment psychologique s’avère très souvent indis-

pensable, surtout si ce parcours aboutit à une

décision d’arrêt de grossesse ou à la poursuite

de la grossesse avec un bébé atteint d’une affec-

tion grave pour laquelle la prise en charge néo-

natale est incertaine, avec parfois une déci-

sion de mise en place de soins palliatifs dès

la naissance.

Une activité importantePlus de 1000 avis, sont ainsi rendus chaque année

au sein de notre CPDPN. 80 décisions d’interrup-

tions médicales de grossesse environ, sont prises

dans l’année au cours de nos réunions. Ces avis

ont généré l’année dernière, environ 1500 écho-

graphies supplémentaires réalisées par des

échographistes référents du réseau au CHU ou

non, près de 300 prélèvements fœtaux pour

analyses complémentaires, 200 avis complé-

mentaires référents pour affiner le pronostic

(selon les cas : pédiatres, cardiopédiatres, chirur-

giens pédiatres, neuropédiatres, néphropédiatres,

médecins de MPR…), plus de 500 consultations

de génétique.

Dr Fabienne Prieur - Praticien HospitalierLaboratoire de Génétique et coordinatrice du CPDPN


CERTI'FIL

le crb-tumorothèque de Saint-Étienne Le CRB42-TTK du CHU de Saint-Étienne est un centre de ressources biologiques dédié au règne humain. Il a été créé en 2004 grâce au financement accordé par le programme DHOS 2003/2004 (Cf. CHU MAG numéro 14).

Ces collections, qui concernent près de 22 000 patients et plus de 55 000 échantillons sont regroupées dans une plateforme unique de stockage et de processing des échantillons cryopréservés.

Depuis 2015, le CRB est « certifié NF S96-900 » par l'organisme de certification SGS. Le certificat est délivré pour 3 ans. Durant cette période, la Biobanque doit suivre des audits partiels de suivi annuels. Ainsi, en juillet de cette année, le CRB42-TTK a renouvelé sa certification sans réserve.

Qu’est-ce que la certification ?

« C'est l'attestation par un organisme certi-ficateur indépendant, impartial et compé-tent stipulant qu’une organisation est conforme à des spécifications définies dans un référentiel de certification ».

Quel référentiel ?

Les collections de ressources biologiques humaines s’affirment aujourd’hui comme des outils incontournables en recherche biomédicale avec les avancées de la géné-tique et de la bio-informatique. Ces collec-tions doivent s’inscrire dans la durée et être accessibles aux scientifiques pour permettre leur valorisation dans la recherche d’excellence.Afin de répondre aux besoins de la com-munauté scientifique, les Centres de Res-sources Biologiques (CRB), comprenant notre CRB-Tumorothèque, tendent à har-moniser leurs pratiques et les échanges de produits biologiques, ainsi qu’à déve-lopper la qualité et la traçabilité de ceux-ci. Ces besoins ont donné naissance à la créa-tion d’une norme spécifique pour les CRB en 2011 : la norme NF S96-900 « Système de management de la qualité d’un CRB et qualité des ressources biologiques ».

Bilan positif de la démarche qualité

L’obtention de la certification a permis :

•UnevalorisationréussiedelaBiobanqueafinderépondreauxbesoinsd’envergure du CHU de Saint-Étienne.

•Unelargevisibilitédenotrestructureàl’internationalhttp://bbmri-eric.eu/bbmri.fr

•Uneparticipationaccruedanslesprogrammesetprojetsderecherchehttp://w w w.chu-st-et ienne.fr/professionnelsante/tumorotheque/ConsultationCRB/Listing.aspx.

•UnestructurationetunedensificationduréseauBiobanqueshttp://www.biobanques.eu/fr/annuaire-des-biobanques

Depuis la certification, le CRB de Saint Etienne a élargi son périmètre d’action à des réseaux nationaux (Cryostem, Saphir thor, Pola…) mais aussi à des collections non cancérologiques du CHU ou associées à des projets multicentriques nationaux et européens.

Pr Michel Peoc’hResponsable du CRB42-TTK

M. Philippe CosmoResponsable Qualité et Opérationnel

du CRB42-TTK

Pr Michel Peoc'h - Chef de Service Laboratoire Anatomie et Cytologie PathologiquesPhilippe Cosmo - Responsable Qualité et Opérationnel du CRB42,


RECHERCHE ET INNOVATION

Centre de compétences « Hypertensions Pulmonaires » : un exemple de collaboration pour une maladie rareL’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) est une maladie rare et mortelle, mise en avant par le scandale du Médiator®. L’obtention du label « Centre de compétences » par le service de Médecine Vasculaire et Thérapeutique a permis de proposer au CHU une prise en charge aux patients souffrant d’HTAP et des autres causes d’hypertension pulmonaire.

L’HTAP : une maladie rare et mortelleL’hypertension artérielle pulmonaire touche

15 personnes par million d’habitants. Elle

atteint d’abord les vaisseaux pulmonaires,

puis entraîne une insuffisance cardiaque

droite. Son diagnostic est difficile, les 1ers symp-

tômes étant peu spécifiques : essoufflement

progressif principalement. Il se passe plus

d’un an entre le début des symptômes et le

diagnostic. Or, le pronostic est effroyable,

avec un patient sur deux décédé dans les 3 ans

suivant le diagnostic.

Organisation de la prise en charge en FranceSous l’impulsion du centre de Référence

du Pr G. Simonneau (AP-HP), la France a

mis en place un réseau de centres de com-

pétences, habituellement un par région. Ce

réseau a grandement amélioré la prise en

charge : le Centre de Référence assure la

formation des centres de compétences, qui

peuvent ainsi sensibiliser les médecins de

leur bassin d’exercice.

La France est aussi un leader dans la recher-

che médicale. De nombreux patients français

ont ainsi pu bénéficier de traitements testés

avant leur mise sur le marché. Il existe main-

tenant plusieurs traitements spécifiques,

mais leur prescription est réservée à des

spécialistes et ne pouvant être délivrés qu’en

pharmacie hospitalière.

De l’HTAP aux Hypertensions PulmonairesA côté de l’HTAP, l’hypertension pulmonaire

(HTP) peut compliquer de nombreuses mala-

dies plus fréquentes comme l’embolie pulmo-

naire (HTP-PE), les maladies respiratoires ou

l’insuffisance cardiaque gauche. Le dynamis-

me de la recherche dans l’HTAP commence

à bénéficier aux autres patients : un médica-

ment testé dans l’HTAP vient de démontrer

son efficacité dans l’HTP-PE.

Auparavant, les patients diagnostiqués

devaient être transférés à Paris. Depuis

février 2013, la labélisation a permis d’or-

ganiser une prise en charge de proximité

aux patients du CHU mais aussi pour son

bassin de responsabilité (Loire, Haute-Loire,

Ardèche).

La prise en charge est multidisciplinaire

associant les services de Médecine Vasculaire

et Thérapeutique (MVT), Médecine Interne,

Pneumologie, Cardiologie et Imagerie, avec

un staff mensuel dans le service de MVT.

L’obtention du label a aussi permis de débuter

une activité de recherche clinique sur cette

thématique, dans le cadre de l’équipe DVH

de l’unité SAINBIOSE, et en lien avec le CIC

et l’URCIP. Les patients stéphanois peuvent

participer au registre français et à des essais

thérapeutiques industriels. Le CHU est aussi

moteur avec un essai thérapeutique multi-

centrique promu par le CHU (FONCEHTAP)

financé par le PHRC et l’association AIRE et

avec une étude multicentrique sur le risque

hémorragique sous anticoagulants (HEMA-

HTP) financée par un appel d’offre local.

Organisation de la prise en charge à Saint-Étienne : assumer la fonction « pivot » hospitalo-universitaire du CHU

L’obtention du label : une avancée

pour les patients, les médecins

et le CHU

L'équipe du centre de compétences "Hypertension pulmonaire"

Pr Laurent Bertoletti,service de Médecine Vasculaire et Thérapeutique

- DVH : Dysfonction Vasculaire et Hémostase- CIC : Centre d’Investigations Cliniques- URCIP : Unité de Recherche Clinique, Innovation et Pharmacologie.


ZOOM SUR...

Analyser les cellulesLa cytométrie regroupe toutes les tech-niques d’analyse des cellules. Elle consiste en l’utilisation de microscopes ou instru-ments spécialisés (cytomètres). Les cellules sont marquées par des anticorps spéci-fiques et fluorescents. Les techniques sont de plus en plus sophistiquées et perfor-mantes. Ainsi la microscopie confocale est unique en ce qu’elle permet des images très précises avec possibilités de reconstitution 3D. La cytométrie en flux permet l’analyse de très grandes quantités de cellules, très rapidement (500 à 2000 cellules par secondes) et avec de nom-breux paramètres. Ces techniques récla-ment une forte expertise qui doit être mise à jour régulièrement. Les analyses étant de plus en plus complexes, leur inter-prétation requiert également des forma-tions spécifiques. L’intérêt du congrès est de permettre aux spécialistes de se rencon-trer, partager leurs difficultés, leur savoir-faire et apprendre des autres centres.

De nombreuses spécialités concernéesLa cytométrie concerne beaucoup de spécialités médicales (caractérisation des leucémies, déficits immunitaires, allergies), scientifiques (immunologie, hématologie, cancer, greffe de tissus, mais aussi étude des spermatozoïdes, bactéries, algues, planton…) et même physiques et mathématiques.C’est pourquoi le CHU, la Faculté de Méde-cine, l’Université et l’École des Mines sont partie prenante.L’organisation annuelle régionale de ces Journées est unique en France. Elle permet aux jeunes scientifiques de participer sou-vent à leur premier congrès et de présenter leurs travaux auprès de conférenciers expérimentés, français ou étrangers. Elle a permis, au fil des années, aux spécialistes de la région de bien se connaître et collaborer.

Une équipe d'excellenceLes équipes du CHU sont ainsi reconnues dans la région, mais aussi en France, notam-ment au sein de l’Association Française de Cytométrie, et en Europe (European Association of Clinical Cell Analysis). Saint-Étienne a organisé deux fois le congrès national et le congrès européen en 2009. L’équipe stéphanoise est aussi très active dans la formation à cette bio-technologie, en créant un Diplôme Univer-sitaire à Saint-Étienne ; un Diplôme ju-meau déporté au Maghreb est en cours de constitution. Nous organisons égale-ment des cours en Roumanie, Tunisie, Maroc, Algérie ainsi qu’un site internet d’évaluation. Le congrès est conçu pour favoriser l’accès à ce savoir. Il est organisé en journées selon les orientations. L’inscription est gratuite. Il est financé en partie par les institutions locales : Université Jean Monnet, Institut de Cancérologie Lucien Neuwirth et par les industriels du secteur qui viennent présenter leur nouveaux instru-ments et produits.

Les organisateurs

Pr Lydia CAMPOSLaboratoire d’HématologiePrésidente de l’Association Française de Cytométrie

Dr Claude LAMBERTLaboratoire d’Immunologie

17èmeS Journées stéphanoises de cytométrie, imagerie cellulaire et tissulaireLes 31 mai et 1er juin se sont tenus le 17e congrès régional de cytométrie. Il rassemblait un centaine de spécialistes en analyse cellulaire du quart sud-est de la France, de Clermont-Ferrand à Grenoble, de Besançon, Dijon à Montpellier Marseille.Pr Lydia Campos Guyotat - Chef de Service - Laboratoire Hématologie

cellules leucémiques

Antonin ROULLETDirecteur

Christine COLLANGETTE

Chargée de patrimoine

Julien LATONAChargé de clientèle

professionnelle

Margot JOUFFREConseillère

Cédric FRANZINIChargé de clientèle

particulier

Sarah LEGRANDConseillère

CMPS LOIRE HAUTE-LOIRELE CMPS REPOND AUX PROJETS DU PERSONNEL HOSPITALIER

EXPERTISE - CONSEILS

RÉACTIVITÉ - MUTUALISME35 cours Fauriel - 42100 ST ETIENNE

Courriel : [email protected]

UNE ÉQUIPE A VOTRE DISPOSITION :

(agents généraux, personnels de soins et d’encadrement...)

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La Ligue contre le cancer

SANTÉ + MNH PREV’ACTIFS

Mutuelle hospitalièrewww.mnh.fr

PLUS D’INFORMATIONS : w Géraldine Sigaudo, conseillère MNH 06 47 99 90 52, [email protected] Siham Ahkaf, conseillère MNH, 06 45 58 78 35, [email protected]

(1) Offre réservée exclusivement aux nouveaux adhérents de la MNH (n’ayant pas été adhérents de la MNH au cours des 12 derniers mois) en catégorie 1, 2 ou 3 au sens de notre règlement mutualiste, disponible sur www.mnh.fr, valable pour tout bulletin d’adhésion signé entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2016 (date de signature faisant foi), renvoyé à la MNH avant le 31 janvier 2017 (cachet de la poste faisant foi), pour toute adhésion prenant effet du 1er janvier 2016 au 1er février 2017 : 1 mois de cotisation gratuit.• (2) Offre réservée exclusivement aux nouveaux adhérents à « MNH Prev’actifs » (n’ayant pas été adhérents « MNH Prev’actifs » au cours des 12 derniers mois) valable pour tout bulletin d’adhésion signé entre le 1er avril 2016 et le 31 décembre 2016 (date de signature faisant foi), renvoyé à la MNH avant le 31 janvier 2017 (cachet de la poste faisant foi), pour toute adhésion prenant effet du 1er avril 2016 au 1er février 2017 : 3 mois de cotisation gratuits.• (3) Offre valable pour toute signature simultanée d’un bulletin d’adhésion « MNH Santé » en tant que membre participant et d’un bulletin d’adhésion « MNH Prev’actifs » (à moins de 30 jours d’intervalle), sous réserve d’acceptation des adhésions par MNH et MNH Prévoyance ; offre valable pour des bulletins d’adhésion signés entre le 1er septembre 2016 et le 31 décembre 2016 prenant effet du 1er septembre 2016 au 1er février 2017. 1 mois supplémentaire sur chaque contrat.

MNH PREV’ACTIFS est assuré par MNH Prévoyance et distribué par la MNH. Mutuelle nationale des hospitaliers et des professionnels de la santé et du social - 331, avenue d’Antibes - 45213 Montargis Cedex. La MNH et MNH Prévoyance sont deux mutuelles régies par les dispositions du livre II du Code de la mutualité, immatriculées au répertoire SIRENE sous les numéros SIREN 775 606 361 pour la MNH et 484 436 811 pour MNH Prévoyance.

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Juille

t 2016

- Créa

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LE MAGAZINE DES FEMMES ET DES HOMMES DU … · de cytométrie, imagerie cellulaire ... sera...

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