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ÉTÉ 2012 LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS 88 Votre expérience Roland Primat Une coopérative sur tous les fronts Votre stratégie Informatiser ses opérations pour être plus performant www.entreprises.banquepopulaire.fr

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ÉTÉ 2012

LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS

88

Votre expérience

Roland PrimatUne coopérativesur tous les fronts

Votre stratégieInformatiser ses opérationspour être plus performant

www.entreprises.banquepopulaire.fr

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VOTRE EXPERIENCE

Le chiffre d’affaires des PME s’est accru en 2011 selon Oséo

Groupe Dauphinoise, une coopérative sur tous les fronts !

Application Suite Entreprise Mobile : gardez le contact avec vos flux financiers Monéflux Enseigne : la solution des commerçants multipoint de vente

Dématérialisation : informatiser ses opérations pour être plus performant

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SOMMAIRECOCKPIT | #88 | ÉTÉ 2012

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RH, clé de l’internationalisation des entreprises françaises

CHD AVEXI : développer l’employabilité

14Dividendes : vers la fin programmée du prélèvement forfaitaire libératoire ?

15Pramex International et Ubifrance unissent leurs forces

VOTRE ENVIRONNEMENT

VOS OUTILS AU QUOTIDIEN

VOS OUTILS A L'INTERNATIONAL

VOTRE PATRIMOINE

LE CLUB

Frédéric Batal,

Directeur du marché Entreprises,

Banque Populaire des Alpes

COCKPIT BPCE ; 50, avenue Pierre Mendès France - 75013 Paris. http://www.banquepopulaire.fr. Publication trimestrielle de la Banque Populaire. Tirage : 25 000 exemplaires. Destinataires : chefs d’entreprise, dirigeants, administrateurs. Directeur de la publication : O. Klein, BPCE, directeur général banque commerciale et assurance. Rédaction en chef : O. Robert, M. Vergnes. Comité de rédaction : A. Beaurain, M. Carniel, A.Chartrain, V. Dumont, B. Gantzer, V. Glowiak, P. Hamon, A. Lecourt, P. Lion, P. Malfait, P. Rolland, E. Ruette-Guyot, J.C. Stofati, U. Streit, I. Tessereau, M.C. Villatte. Réalisation : Publicis Consultants France – département édition. Crédits photos : J. Chiscano (couverture, p.5-p.8) ; C. Levet (p.2) ; Glowimages/Getty Images (p.3) ; B. lang/Getty Images (p.7) ; Spaunknebel/Getty Images (p.12) ; R. Lafabregue/Andia (p.13) ; shutterstock/Y.Arcurs (p.15) Photogravure : Regard Numérique. Cette publication a été réalisée dans le respect de l’environnement sur les presses de Graph 2000 (Cosne-sur-Loire - France), imprimeur labellisé Imprim’Vert, certifi é ISO 14001, FSC™ et PEFC.

Le papier sélectionné est composé de fi bres recyclées et de fi bres vierges certifi ées FSC™ Sources Mixtes. Routage : Diffusion Plus. Membre de l’UJJEF. N° ISSN : 1165-7839.

Relevés de comptes accessibles par Internet, virements bancaires, liasses fi scales

téléchargeables, commandes de chéquiers : que vous en soyez conscients

ou non, vous êtes déjà probablement passés à la dématérialisation bancaire !

La substitution des documents papiers par des fi chiers électroniques comporte

en effet de nombreux atouts : simplifi cation des opérations, économie de papier,

sécurisation des transactions… Les entreprises ont tout à y gagner, en temps

et en argent.

La révolution est déjà en marche. La dématérialisation est appelée à se généraliser

progressivement dans toutes les opérations bancaires des entreprises, des

actions les plus simples aux plus complexes telles que la transmission des bilans

comptables, la gestion des fl ux fi nanciers, l’élaboration des Crédocs ou encore

les demandes de caution. Du côté de l’innovation, d’autres services très utiles,

comme le mobile banking*, sont en cours de développement.

Découvrez dans notre dossier spécial les avantages concrets de

la dématérialisation, à travers les témoignages de chefs d’entreprise qui

en tirent déjà des bénéfi ces. Retrouvez également les conseils de nos experts

en régions et les solutions que la Banque Populaire met à votre disposition

pour vous accompagner dans cette démarche.

Bonne lecture… et bon été !

Frédéric Batal

* Le mobile banking est une solution bancaire qui regroupe toutes les techniques

permettant de réaliser des opérations bancaires à partir d'un smartphone.

Dématérialisation : les entreprises ont tout à y gagner !

VOTRE STRATEGIE

VOS SALARIES

Retrouvezla Banque Populaire sur

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EDITO

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Les PME sembleraient plutôt épargnées

par la crise : c’est en tout cas ce que révè-

lent les résultats d’une étude à grande

échelle menée par Oséo*. D’après

cette enquête, le

bilan 2011 reste en

effet encourageant

puisqu’ i l révè le

une augmentation

moyenne du chiffre

d’affaires de 4,7 %

en un an dans les

petites et moyennes

entreprises hexago-

nales. Ces dernières

font même mieux qu’en 2010, année durant

laquelle la hausse de leurs recettes s’était limi-

tée à 3,6 %.

Une activité soutenue selonles secteursL’étude révèle cependant une certaine stagnation

dans les secteurs du BTP, du tourisme et du

service aux particuliers, contrairement à l’indus-

trie, le service aux entreprises, les transports et

le commerce de gros qui apparaissent comme

les quatre secteurs les plus prospères.

Preuve supplémentaire d’une activité en

2011 plutôt soutenue, 28 % des PME interro-

gées déclarent avoir augmenté leurs effectifs

globaux, pendant que 15 % d’entre elles devaient

à l’inverse se résoudre à les diminuer.

Des perspectives de croissance plus incertainesReste la question essen-

tielle de la confiance en

l’avenir. Sans être catas-

trophistes, les dirigeants

se montrent mitigés :

26 % d’entre eux tablent

sur une croissance de

leur activité en 2012 tandis que 21 % anticipent

un repli. Plus inquiétant pour la bonne marche

de l’économie, un sur deux ne prévoit pas d’aug-

menter ses investissements durant ces douze

mois. Terminons toutefois sur une note positive

avec un véritable satisfecit des entreprises en

matière d’accès au crédit puisque, pour 90 %

d'entre elles, il demeure aisé.

* Enquête semestrielle de conjoncture PME

(janvier 2012) réalisée auprès de 28 000 entreprises

de 1 à 249 salariés, comptant 3 778 premières réponses

jugées complètes et fiables.

Disponible en téléchargement sur www.oseo.fr.

ConjonctureLe chiffre d’affaires des PME s’est accru en 2011 selon Oséo

Selon une enquête menée par Oséo,

le chiffre d’affaires moyen des petites et

moyennes entreprises aurait augmenté de près

de 5 % en 2011.

Le chiffre + 4,4 %C’est la croissance des encours de crédit aux entreprises françaises. Et pour les clients de la Banque Populaire, ce pourcentage d'augmentation s'établit même à 5,4 %. Tordant le cou à l’idée reçue du tarissement des crédits accordés aux professionnels, cette statistique émane du ministère de l'Économie et des Finances. Une telle hausse est très supérieure aux autres pays de la zone euro, où les prêts aux entreprises n’ont progressé que de 1,1 %.

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VOTRE ENVIRONNEMENT

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« Les PME, créatrices de 85 %des emplois en Europe »

S elon la Commission européenne,

les PME sont à l’origine de 85 % des

créations d’emplois dans l’Union

entre 2002 et 2010. Leur dyna-

misme est d’autant plus éclatant qu’elles

ne représentent que 67 % de l’emploi total.

Vice-président de la Commission et com-

missaire à l’entrepreneuriat et à l’industrie,

Antonio Tajani note à juste titre que « l’im-portante contribution à la création d’emplois

des PME met en exergue leur importance pour l’économie. Il y a nécessité de leur apporter un soutien à tous les niveaux. À l’évidence, les nouvelles entreprises de petite taille sont essentielles pour la relance de la croissance. »Les structures nées il y a moins de cinq ans

sont responsables de l’immense majorité de

ces nouveaux emplois. Celles du secteur

des services aux entreprises en particulier

ont généré 27 % du total des embauches.

À l'opposé, ce sont les PME nouvellement

créées des secteurs des transports et de la

communication qui sont les moins contri-

butives (6 % chacune du total).

Petites ou grandes, les entreprises euro-

péennes dans leur ensemble se sont mon-

trées très ouvertes à l’embauche. Au cours

de la période considérée, le nombre net

d’emplois supplémentaires s’est établi à

1,1 million en moyenne chaque année.

Les petites et moyennes entreprises sont les véritables moteurs de l’économie. Souvent entendue, cette formule prend tout son sens à l’aune des derniers chiffres publiés en janvier 2012 par la Commission européenne.

Épargne salariale, un bilan au beau fixe

Année après année, le succès de l’épargne salariale se

confirme. En grande partie grâce à une adhésion crois-

sante des PME, le nombre d'entreprises offrant un ou

plusieurs dispositifs à leurs collaborateurs a en effet

augmenté de 7 % en 2011. Elles sont désormais plus de 260 000 dans

ce cas, contre à peine 100 000 il y a dix ans.

Quant aux montants épargnés par les salariés (PEE, Perco, etc.),

ils ont bondi de 20 % en un an, ce qui équivaut à 16,3 milliards

d'euros en 2011 contre 13,3 milliards l’année précédente. Tels

sont les enseignements les plus significatifs du bilan annuel de

l’Association française de la gestion financière (AFG) publié le

23 avril dernier.

L’étude pointe également l’envolée de 24 % des verse-

ments volontaires des salariés, c’est-à-dire hors participation

et intéressement. L’an passé, les montants versés se sont

répartis comme suit : 4,8 milliards d’euros de participation,

3,7 milliards en intéressement, 5,2 milliards à titre volontaire

et 2,6 milliards pour l’abondement des entreprises.

Notons enfin que l'AFG dénombre 12,2 millions de comptes pour

des encours d'épargne salariale s'établissant à 85,3 milliards d'euros.

C’est d’ailleurs le seul chiffre négatif de l’année 2011 (- 3,5 %),

essentiellement imputable à la baisse des marchés en actions.

Tandis que les entreprises sont de plus en plus nombreuses à s’équiper en dispositifs d’épargne salariale, leurs collaborateurs ne cessent d’augmenter les montants épargnés.

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VOTRE ENVIRONNEMENT

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L e Groupe Dauphinoise sait se donner les

moyens de ses ambitions : la co opérative

agricole vient notamment de s’inviter

avec succès dans la filière œufs en rache-

tant coup sur coup Séguy et Dégut, deux PME de

sa région. Grâce à cette double acquisition consi-

dérable, elle devient leader pour le quart sud-

est français d’un secteur dont elle était encore

totalement absente l’an passé. « Nous avons décidé de réaliser une augmentation de capital tout en nous ouvrant à des actionnaires extérieurs, explique

Roland Primat, le président de la coopérative. C’est dans ce contexte que la Banque Populaire des Alpes et la Banque Populaire Loire et Lyonnais ont rejoint l’aventure en prenant une part significative à notre levée de fonds de 15 millions d’euros. » Depuis leur rapprochement, les sociétés Séguy et

Dégut assurent la production de près de 700 mil-

lions d’œufs pour un chiffre d’affaires de 80 mil-

lions d’euros. « Il s’agit en effet d’une belle croissance externe, estime Roland Primat. Cependant, nous n’avons jamais été dans une logique de course au gigan-tisme. Notre entrée sur ce nouveau métier est avant tout destinée à nous assurer un développement vers l’aval. Les poules étant de grandes consommatrices de nos céréales, nous sécurisons ainsi les débouchés de

nos 5 000 sociétaires. Ce dossier exprime parfaite-ment la philosophie de notre diversification : appor-ter, à travers plusieurs axes stratégiques distincts, toujours plus de valeur ajoutée aux agriculteurs qui nous accordent leur confiance. »

Des œufs, de la biomasse et du sojaLe Groupe Dauphinoise n’est en effet pas du

genre à mettre tous ses œufs dans le même

panier… Parallèlement à ses investissements

dans l’élevage de poules, il s’implique aussi dans

le développement durable via la biomasse à base

de granulés de bois ainsi que dans la mise en

place d’une filière régionale de soja non-OGM.

Et d’autres projets sont en cours, dont celui

d’ouvrir des magasins alimentaires afin de rac-

courcir les circuits de distribution des produits

des sociétaires de la coopérative. Comme l’in-

dique Roland Primat, « le monde ne nous attendra pas. À nous d’aller chercher les moyens d’assurer notre pérennité là où ils se trouvent . » Une stra-

tégie offensive qui n’a rien de factice pour cet

agriculteur. Le groupe dont il assure la prési-

dence verra son chiffre d’affaires total passer de

125 millions d’euros en 1995 à environ 380 mil-

lions d’euros d’ici la fin de l’année.

« L’accompagnement de la croissance externe du Groupe Dauphinoise fut l ’occasion d’une synergie entre les équipes de la Banque Populaire Loire et Lyonnais et de la Banque Populaire des Alpes.Côté fonds propres, Garibaldi Mezzo de la Banque Populaire Loire et Lyonnais et A2D Invest de la Banque Populaire des Alpes ont permis une levée de fonds. Ce partenariat entre plusieurs Banques Populaires régionales, optimal pour l’entreprise, a permis de suivre notre client également sur la syndication de la dette et de son financement. »

Frédéric Batal, Directeur du marché Entreprises, Banque Populaire des AlpesSerge Daupeux, Directeur des entreprises et professionnels, Banque Populaire Loire et Lyonnais

Groupe DauphinoiseUne coopérative sur tous les fronts !Né il y a près de quatre-vingt ans à Vienne (Isère),le Groupe Dauphinoise connaît un épisode clé de son existence. Constitué autour d'une société mère coopérative et spécialisé à l’origine dans la production de céréales et de semences, il se retrouve aujourd'hui sur plusieurs fronts.

Roland Primat, PDG

Pour en savoir plus :

www.groupe-dauphinoise.com

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VOTRE EXPERIENCE

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Application Suite Entreprise MobileGardez le contact avec vos flux financiers

Monéflux Enseigne La solution des commerçants multipoint de vente

Innovation de la Banque Populaire répondant aux besoins de mobilité des chefs d’entreprise, l’application Suite Entreprise Mobile permet à ces derniers d’accéder aux données de leurs comptes dans toutes leurs banques et, lorsqu’ils sont en déplacement, de valider à distance des opérations de télétransmission.

À ce jour, 45 000 entreprises

sont déjà équipées de Suite Entreprise Mobile, la plate-

forme de gestion de flux

financiers et de télétransmission de la

Banque Populaire. En autorisant le dialogue

au quotidien entre toutes les banques de

l’entreprise et en centralisant les données

bancaires, cet outil technologique simplifie

les opérations de gestion et facilite la prise

de décision de trésorerie. Cette nouvelle

application permet désormais au dirigeant

de recevoir l’ensemble de ses données –

soldes et écritures des comptes, courbes

d’évolution – et de valider les opérations

à télétransmettre depuis son mobile ou

sa tablette numérique*. Sa mise en place

nécessite une simple synchronisation entre

la plateforme et l’outil mobile. À la clé,

confort et gain de temps : le dirigeant peut

automatiquement et à tout moment accé-

der à des informations consolidées sans

avoir à les chercher dans chacune de ses

banques. Un vrai plus pendant les dépla-

cements. Le processus de validation des

télétransmissions est également accéléré :

le dirigeant est averti d’une demande par

une notification. Une fois qu’il a autorisé

la remise de virement, ses collaborateurs

sont informés en temps réel sur la plate-

forme Suite Entreprise Mobile et peuvent,

sans avoir à attendre son retour, télétrans-

mettre les données. Le tout en parfaite

sécurité puisqu’un code PIN personnel

est requis pour entrer dans l’application

et que les informations échangées entre la

plateforme et le mobile sont cryptées par

certificat numérique. À aucun moment la

Banque Populaire n’y a accès ; d’un bout à

l’autre du processus, la confidentialité est

parfaitement assurée.

* L’application Suite Entreprise Mobile fonctionne

sur smartphones de types iPhone, Androïd

et Windowsphone ainsi que sur les tablettes

Androïd et iPad.

Nouvelle offre monétique de la Banque Populaire, Monéflux Enseigne comprend la location d’un terminal de paiement, un outil de supervision des flux, une tarification simplifiée et un accompagnement sur mesure.

Franchiseurs et franchisés, coopératives, enseignes… Les

commerçants multipoint de vente ont des besoins spécifiques

pour gérer leurs encaissements par carte bancaire. Leur

organisation monétique exige des prestations évolutives et un

accompagnement sur mesure. Monéflux Enseigne leur offre la

possibilité de consulter (en différé ou en temps réel), dans leur

propre environnement informatique, l’ensemble des transactions

réalisées par tous les points de vente et d’exporter ces données

sous format fichier bureautique. Disponible depuis quelques

semaines, cette nouvelle offre de la Banque Populaire répond à

toutes les attentes en matière de monétique. Tout d’abord, les

terminaux de paiement (TPE) proposés sont équipés du haut

débit, ce qui abrège les temps de passage en caisse. Par ailleurs,

cette solution facilite le contrôle des encaissements via des

outils de consultation et de reporting des transactions réalisées.

Enfin, grâce à sa formule de location des TPE, Monéflux Enseigne

permet une totale maîtrise des coûts de fonctionnement.

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VOS OUTILS AU QUOTIDIEN

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DÉMATÉRIALISATION

INFORMATISER SES OPÉRATIONSPOUR ÊTRE PLUS PERFORMANT

SOLUTIONS E-COMMERCE, CRÉDOC, DEMANDE DE CAUTION, GESTION DES FLUX FINANCIERS…

IL EST LOIN LE TEMPS OÙ LA DÉMATÉRIALISATION SE LIMITAIT À LA CONSULTATION DE SES COMPTES

SUR INTERNET. DÉCOUVREZ DES SOLUTIONS INNOVANTES POUR GAGNER EN TEMPS ET EN EFFICACITÉ, ET CELA EN

TOUTE SÉCURITÉ.

Gérez vos cautions par Internet

Le Crédoc préremplien quelques clics

E-commerce : boostez votre activité

Ebics, un véritable saut technologique

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VOTRE STRATEGIE

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Informatiser ses opérations bancaires est un enjeu majeur

pour toutes les entreprises qui

veulent améliorer leurs performances.

Responsable du marché Entreprises

à la Banque Populaire d’Alsace,

Pierre Malfait décrypte les tenants

et aboutissants de cette nouvelle ère de la relation bancaire.

La dématérialisation, atout de performance Comment défi nir la dématérialisation ?Derrière ce terme se cache une réalité très

concrète, puisque la dématérialisation consiste à

substituer les documents papiers par des fichiers

électroniques. Qu’elles en soient ou non pleine-

ment conscientes,

toutes les entrepri-

ses sont donc déjà

passées à la dématé-

rialisation bancaire,

notamment grâce aux

e-relevés (les extraits

de comptes accessibles par Internet).

Le recours à l’informatique : une évidence pour les entreprises ?Oui en effet, de plus en plus d’opérations ban-

caires peuvent désormais s’effectuer sous une

forme dématérialisée. Les virements, le traite-

ment des listes de salaires, les commandes de

chéquiers… Il en va de même pour des actions

plus complexes telles que la transmission des

bilans comptables, la gestion des flux finan-

ciers, l’élaboration des Crédocs ou encore les

demandes de caution (cf. les témoignages clients

de Laura Herbstmeyer et Emmanuel Lesage en

page 10).

Sauf pour les entreprises totalement rétives à

l'usage d'Internet,

la dématérialisation

est donc appelée à

se généraliser pro-

gressivement dans

toutes les opéra-

tions bancaires.

D’ailleurs, même si un long chemin a déjà été

parcouru, d’autres services très utiles, comme le

mobile banking, sont en cours de développement*.

Quels sont les avantages ?Qu’il s’agisse de simplification des opérations,

de gain de temps, d’économie budgétaire ou de

sécurisation des transactions, la dématérialisa-

tion apporte de nombreux avantages aux entre-

prises. Il est donc temps de tordre le cou aux

Pierre Malfait,

Responsable du marché Entreprises

Banque Populaire d’Alsace

« De plus en plus d’opérations bancaires peuvent désormais s’effectuer sous une forme

dématérialisée. »

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VOTRE STRATEGIEDEMATERIALISATION

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VRAI OU FAUX ?

quelques idées reçues qui circulent encore à son propos

(voir l’encadré « Vrai ou faux » ci-après).

Dernier atout loin d’être négligeable : le respect de l’envi-

ronnement. Avec la généralisation de la dématérialisation

bancaire, ce sont des tonnes de papier qui sont économisées

chaque année dans le monde.

Quelles sont les dernières innovations ?La plus spectaculaire est peut-être le paiement sans contact

en magasin. Testé actuellement par la Banque Populaire d’Al-

sace en tant que région pilote, il permet de régler ses achats

de moins de 20 euros en se contentant d’approcher sa carte

du terminal de carte bancaire. Et ce n’est qu’une première

étape, puisque la même opération s’effectuera par la suite

via son smartphone.

Autre innovation très appréciée des premières entreprises

qui l’ont adoptée : Ebics Transport et Signature. À l’inverse de

son prédécesseur qui nécessitait des confirmations par fax

contraignantes, ce nouveau protocole d’échange de fichiers

informatiques entre les banques et leurs clients autorise la

validation électronique de toutes les opérations. Pour les

sociétés ayant beaucoup de transactions à effectuer, c’est

un grand pas en avant (voir le témoignage client d’Étienne

Dequirez en page 11).

Dernière nouveauté en date pour les clients de la Banque

Populaire : la carte prépayée Entreprise « Activity ». Sortie

en mai, elle se substitue aux paiements en espèces pour les

défraiements.

Pour les mutations plus complexes, comment franchir le pas ?Dans l ’ensemble des établissements du réseau

Banque Populaire, tout est mis en œuvre pour faciliter la

tâche des entreprises. De nombreux conseillers techniques

sont à leur disposition pour les former et leur venir en aide

en cas de besoin. La Banque Populaire est à la pointe en

matière de dématérialisation à destination des entreprises.

Le logiciel de transmission de données Turbo Suite Entreprise V2 s’affirme comme le plus rapide, le plus performant et le

moins onéreux du marché. Et il ne cesse de s’améliorer.

Depuis avril, les validations peuvent s’effectuer via un mobile

ou une tablette. C’est une première en France.

Citons aussi l'outil de demande de caution par Internet qui

est une exclusivité des banques du groupe BPCE.

* Selon une étude de Capgemini parue le 25 avril, un tiers

des consommateurs dans le monde utilise leur téléphone portable pour

leurs services bancaires et ils seront 62 % dans moins de trois ans.

● La dématérialisation altère la sécurité des opérations : FAUXAu contraire, elle la renforce. Grâce à l’authentification forte

par exemple, les transactions peuvent désormais s’effectuer

avec un niveau de sécurisation encore jamais atteint : au

moment de transmettre des données à sa banque, la per-

sonne de l’entreprise habilitée sécurise l’opération grâce à un

certificat numérique logé dans une clé USB (à activer avec un

code secret) qui intègre directement la signature électronique

du responsable de l’entreprise ou via son lecteur Cyberpass,

reçoit un code confidentiel à usage unique. C’est l’assurance

d’un grand confort d’utilisation et d’un très haut niveau de

sécurisation pour les opérations bancaires.

● La dématérialisation est complexeà mettre en place : FAUXLa plupart des solutions dématérialisées ne demandent aucune

mise à jour technique. Dans le cas, par exemple, du passage

à Ebics nécessitant d’intervenir sur le réseau informatique de

l’entreprise, les techniciens de la Banque Populaire se chargent

de l’installation du logiciel, de sa mise en route et de la forma-

tion des utilisateurs. Par ailleurs, une assistance téléphonique

est toujours prévue en aval et en SAV.

● La dématérialisation permet de réaliser des économies : VRAIDans la mesure où ces évolutions amènent l'entreprise à effec-

tuer elle-même des tâches autrefois assumées par le back-

office de la banque, elle bénéficie de ce fait d’une tarification

mieux adaptée à sa situation. En outre, la dématérialisation

permet de vérifier le célèbre adage « le temps, c’est de l’ar-

gent ». Le personnel administratif et financier est souvent

stupéfait de la rapidité et de la simplicité avec laquelle sont

effectuées certaines procédures auparavant si laborieuses.

C’est pourquoi il convient souvent de parler de véritable saut

technologique.

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VOTRE STRATEGIEDEMATERIALISATION

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Ils ont franchi le pas !

« Sous la marque Norba, le groupe Atrya intervient notamment sur de grands marchés publics (HLM, écoles, hôpitaux) et privés de menuiserie extérieure et intérieure. C’est dans ce cadre que nous avons le plus recours aux cautions de marchés. Elles nous ser-vent en particulier pour la retenue de garantie de 5 % pendant douze mois. Actuellement, nous avons près de 800 cautions en cours, pour un montant total de 4,9 millions d’euros. L’outil n’a donc rien d’anecdotique dans notre activité. Alors qu’il nous fallait auparavant faire des allers et retours par fax et courrier entre Atrya, la Compagnie européenne de gestion et garantie (CEGC, filiale du Groupe BPCE) et les différents maîtres d’ouvrage, tout se passe désormais en quelques minutes par Internet.

C’est un gain de temps précieux pour notre person-nel administratif. S’y ajoute une économie financière puisque les frais f ixes facturés par la CEGC ont été réduits grâce à la simplification de la procédure. Enfin, le système informatique nous permet, en un clic, de savoir où nous en sommes quant au montant total de nos engagements et à la maturité de chaque caution entamée. C’est pourquoi nous avons sauté sur l’occasion dès qu’il fut possible de dématérialiser. »

« Dans le cadre des paiements liés à ses activités à l’international, PMS Industrie utilise très régulièrement les crédits documentaires, dits Crédocs. Il s’agit d’un engagement d'une banque à payer un montant défini au fournisseur d'une marchandise contre la remise de documents prouvant que cette marchandise a bien été expédiée. L’outil traditionnel est à la fois utile et pratique mais il souffre tout de même d’un inconvénient : il nécessite un formalisme particulièrement pointu. À tel point que la moindre erreur au moment de remplir le document peut nous coûter cher. Nous apprécions donc tout particulièrement d’avoir désormais à notre disposition sur Internet des formulaires de Crédoc préremplis sur lesquels il ne nous reste plus qu’à ajouter les informations non récurrentes telles que la somme, la date et le numéro de commande. En plus du gain de temps évident, cela minimise grandement le risque d’émettre un document non conforme. »

Emmanuel Lesage, Directeur fi nancier du groupe Atrya (équipements pour l’habitat) – client dela Banque Populaire d’Alsace

Quels bénéfi ces concrets peut-on retirer de l’utilisation d’un service bancaire dématérialisé ? Quatre entreprises clientes de la Banque Populaire témoignent à travers quatre outils distincts : la caution de marché, le Crédoc, la plateforme e-commerce et la gestion des fl ux fi nanciers.

La caution par Internet : un gain de temps

Le Crédoc préremplien quelques clics

Laura Herbstmeyer, Responsable comptabilité

de PMS Industrie (solutionsde levage et d’arrimage) –

cliente de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté

Retrouvez notre vidéo sur :

www.entreprises.banquepopulaire.fr

10 COCKPIT | LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS | ÉTÉ 2012 | #88

VOTRE STRATEGIEDEMATERIALISATION

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« Piscinistes et importateurs de matériel de piscine depuis une quinzaine d’années, nous avons décidé de tenter l’expérience e-commerce en 2009. Pour ce projet, nous nous sommes notamment appuyés sur Cyberplus paiement, la solution de paiement sécurisé de la Banque Populaire. Ce qui ne devait être au départ qu’un complément à nos activités principales s’est très vite transformé en un business à très haut potentiel. À tel point que le chiffre d’affaires généré par la vente en ligne représente déjà le double de celui réalisé de manière traditionnelle : il a atteint les 9,3 millions d’euros en 2011 et nous avons établi un objectif d’environ 15 millions pour cette année. Le succès est tel que nous venons de lancer des sites web similaires en Espagne et en Italie. Par ailleurs, nous nous apprêtons à nous diversifier avec une plateforme e-com-merce consacrée cette fois à l’univers du jardin (outillage, luminaires, barbecues, etc.).Même si la rentabilité reste encore très limitée du fait d’un budget communication considérable, nous étions très loin d’imaginer une telle croissance lorsque le projet a commencé à germer en 2008. »

Patrick Brunet, PDG de Piscineprivee.com (piscines hors sol et accessoires) – client de la Banque Populaire du Sud

E-commerce : accélérez le développement de votre entreprise

Retrouvez notre dossier complet sur :

www.entreprises.banquepopulaire.fr

« De par son activité d’administrateur de biens immo-biliers, Sergic est amené à gérer en permanence envi-ron un millier de comptes bancaires. Pour nous, la gestion de nos flux financiers a donc toujours été un poste stratégique et ter-riblement chronophage. À l’époque, il nous fallait encore tout confirmer par fax de manière à sécuri-ser les transactions : des procédures très lourdes faites de parapheurs à signer, de documents non reçus ou non réceptionnés, d’erreurs très régulières… Cela nous prenait bien une heure par jour.

La mise en place du protocole Ebics a transformé la gestion administrative de Sergic. Je parlerais même de saut technologique. Tous les mouvements de comptes sont désormais effectués numériquement, y compris

les signatures de confirma-tion. C’est inf iniment plus rapide mais aussi beaucoup plus sécurisant car chaque transaction est traçable et aisément annulable en cas de problème. Ainsi, nos rapports quoti-

diens avec la Banque Populaire sont optimisés. Grâce à cette solution gagnant-gagnant, nous avons vérita-blement maximisé notre gestion des flux financiers. »

Étienne Dequirez, Directeur opérationnel de

Sergic (transactions immobilières et

administration de biens) – client de la

Banque Populaire du Nord

Ebics : un véritable saut technologique

« La mise en place du protocole Ebics a transformé

la gestion administrative de notre entreprise. »

COCKPIT | LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS | ÉTÉ 2012 | #88 11

VOTRE STRATEGIEDEMATERIALISATION

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L a présence des PME françaises

sur les marchés mondiaux consti-

tue l’un des principaux leviers de

la croissance hexagonale. Parmi

les difficultés rencontrées par certaines

d’entre elles pour s’internationaliser, sont

souvent évoqués les coûts de production

trop élevés ou l’insuffisance des efforts

consentis en termes d’innovation.

L’étude « Les ressources humaines, clé

de l’internationalisation des entreprises

françaises », publiée conjointement par

le Centre d’analyse stratégique (CAS) et

Pramex International, met en évidence

un autre facteur essentiel de réussite :

le degré de qualification du personnel. À

l’issue de l’analyse d’un panel d’environ

12 000 entreprises sur la période 2002-

2007, les auteurs de cette enquête ont pu

relier directement la réussite de l’inter-

nationalisation des entreprises au niveau

de qualification de leurs salariés. « La part de cadres et d’ingénieurs dans la masse sala-riale accroît signif icativement la probabilité de démarrer une activité d’exportation ou de s’implanter à l’étranger l’année suivante, constate Alexandre Gazaniol, économiste

chez Pramex International et co-auteur

de l’étude. En effet, importer, exporter et investir à l’étranger nécessite un personnel qualif ié, capable de traiter des probléma-tiques complexes (droit international, f isca-lité, montages f inanciers, négociation avec des distributeurs et/ou fournisseurs) et de s’adapter à la culture locale. Les primo-expor-tateurs ont pour problématique d’étoffer leur

entreprise d’un ou deux cadres, tandis que les f irmes qui souhaitent investir à l’étranger doivent non seulement disposer d’une équipe dirigeante bien structurée mais aussi de pro-f ils plus compétents. »Pramex International a par ailleurs réalisé

une autre étude afin de vérifier si les entre-

prises internationalisées versent des salaires

plus élevés, indépendamment d’un effet de

composition de leur masse salariale. À partir

d’un échantillon de 880 000 salariés de l’in-

dustrie manufacturière, Alexandre Gazaniol

a constaté que les PME et ETI implantées

à l’étranger versent, en France, des salaires

plus élevés que les PME domestiques,

exportatrices ou importatrices, que ce soit

pour les ouvriers, les employés, les cadres

ou les chefs d’entreprise. « Concernant les ouvriers et les employés, la prime de salaire s’explique entièrement par la plus grande taille de l’entreprise, précise l’économiste. En revanche, la prime de salaire des cadres et chefs d’entreprise se vérifie indépendamment de la taille de l’entreprise. »

Retrouvez l’intégralité des études « Les ressources

humaines, clé de l’internationalisation des entreprises

françaises » et « Les salariés des PME et ETI

implantées à l’étranger gagnent davantage »

sur le site www.pramex.com à la rubrique

« Actualités » puis « Études ».

Les études récentes de Pramex International prouvent l’importance du niveau de qualifi cation des collaborateurs d’une entreprise pour la réussite de son internationalisation. Elles montrent aussi que les salariés des entreprises internationalisées gagnent davantage.

Ressources humainesClé de l’internationalisation des entreprises françaises

« Importer, exporter et investir à l’étranger nécessite un personnel qualif ié, capable de s’adapter

à la culture locale. »

12 COCKPIT | LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS | ÉTÉ 2012 | #88

VOS OUTILS ’A L’ INTERNATIONAL

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CHD AVEXI Développer l’employabilité

Pour favoriser la fi délité de

ses collaborateurs, le regroupement

de cabinets d’expertise comptable CHD AVEXI

mise sur deux leviers complémentaires :

un accord d’intéressement très

avantageux et un plan de formation

permettant une véritable montée

en gamme des compétences

de chacun.

mois de salaire. Banquier de référence de CHD

AVEXI depuis 1990, c’est la Banque Populaire

du Massif Central qui est en charge de la ges-

tion du dispositif. « L’objectif auquel nous avons répondu consistait à associer le personnel au déve-loppement de l’entreprise tout en lui permettant de bénéficier d’un cadre fiscal avantageux », explique

Nicolas Chaput, chargé d’affaires entreprises à la

Banque Populaire du Massif Central. « L’accord d’intéressement est conjugué avec un plan d’épargne entreprise (PEE) lui-même adossé à un fonds com-mun de placement d’entreprise (FCPE), ce qui donne à nos collaborateurs la possibilité de devenir action-naires de la société, précise Bruno Chatard. Ceux qui choisissent de placer leur épargne salariale sur ce fonds bénéficient d’un abondement de 25 %. Preuve de leur confiance en la pérennité de CHD AVEXI, ils

sont plus de neuf sur dix à opter pour cette solution. »Le cabinet axe aussi sa gestion des ressources

humaines sur la formation. Du salarié le plus junior

au manager, tous les collaborateurs bénéficient

d’une constante actualisation de leurs compé-

tences techniques. « Nous allons bien au-delà de ce socle incontournable, commente le DRH de l’entre-

prise. Nous avons à cœur de renforcer l’employabilité de chaque personne par une montée en gamme de son expertise. Nous consacrons donc un budget très signifi-catif à des formations liées au conseil aux entreprises. »

D ’un petit groupe d’expertise comp-

table créé il y a plus d’un demi-siècle

à Soisson (02), CHD AVEXI s’est peu

à peu mué en une florissante entre-

prise de 550 personnes. Sans délaisser son métier

d’origine, la société est désormais présente dans

les activités d’audit et de conseil ; son expansion

est également géographique puisqu’elle compte

aujourd’hui une vingtaine d’implantations.

Cette importante dispersion des salariés pour-

rait constituer un handicap en matière de ges-

tion des ressources humaines mais « le très faible taux de turnover auquel CHD AVEXI doit faire face atteste du contraire », se réjouit Bruno

Chatard, l’un des quarante associés du cabinet.

Responsable du site de Clermont-Ferrand, il

occupe également les fonctions de DRH. Selon

lui, « l’attachement des salariés à CHD AVEXI ne doit rien au hasard. Qu’il s’agisse du développement de leurs compétences ou de l’aspect pécuniaire, nous fai-sons notre maximum pour actionner les bons leviers. »

Près d’un mois de salaire d’intéressementLes efforts financiers se matérialisent notam-

ment par un accord d’intéressement. Basé pour

l’essentiel sur la performance collective, cet outil

de motivation équivaut à environ deux tiers d’un

COCKPIT | LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS | ÉTÉ 2012 | #88 13

VOS SALARIES

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Banque Populaire Gestion Privée

ÉDITOLa prévoyance fait partie

intégrante d’une stra-

tégie patrimoniale ; à ce

titre, elle ne doit pas

être négligée. En effet,

une couverture insuffi -

sante des r isques

majeurs tels que le

décès ou l’invalidité

peut avoir des consé-

quences financières

p a r t i c u l i è r e m e n t

lourdes. Les profes-

sions libérales, moins

bien protégées que les

sa lar iés par leurs

régimes obligatoires,

sont les plus concer-

nées par ce défaut de

couverture. Le dossier

de cette édition de

Synthèses leur est

consacré.

Bonne lecture.

PROFESSIONS LIBERALES : UN AUTRE REGARD SUR LA PREVOYANCE

25eanniversaire

N°100ÉTÉ 2012

BANQUE & ASSURANCE www.banquepopulaire.fr

Dividendes :vers la fin programmée du prélèvement forfaitaire libératoire ?En portant de 19 à 21 % le taux du prélèvement forfaitaire sur les dividendes perçus en 2012,le gouvernement précédent poursuivait un double objectif : restaurer les fi nances de l’État et « rapprocher la fi scalité du capital sur celle du travail ». Une tendance qui pourrait se confi rmer au cours des prochains mois.

Le projet initial de la loi de finances rectificative du

28 décembre 2011 prévoyait une augmentation du

taux de prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) sur

les dividendes – 19 % en 2011 – de 5 points. Une

hausse jugée trop élevée par Gilles Carrez, rappor-

teur UMP du budget à l’Assemblée nationale, qui a

obtenu que le nouveau taux du PFL soit limité à 21 %.

C’est donc ce nouveau barème qui s’appliquera aux

distributions de dividendes effectuées en 2012, pour

ceux qui préféreront ce mode de taxation au régime

de droit commun d’imposition au barème progressif

de l’impôt sur le revenu. Sous réserve que la nouvelle

majorité présidentielle ne modifie pas les conditions

de ce dispositif.

L'intérêt du PFL actuel est relativement restreintAu niveau actuellement fixé, l’option pour le PFL

n’est intéressante que pour certains contribuables :

il faut se situer dans la tranche marginale la plus

élevée de l’impôt sur le revenu (41 % actuellement)

et percevoir plus de 100 000 euros de dividendes

imposables pour en tirer bénéfice. Avec l’ancien

taux (19 %), cette option restait opportune dès

40 000 euros de dividendes. Elle serait devenue

défavorable à tous si le taux du PFL avait été porté

à 24 %. C’est la raison pour laquelle le gouverne-

ment sortant a finalement tranché pour une hausse

limitée.

Le grand retour de l’imposition au barème progressifLes contribuables auraient en effet été amenés à pri-

vilégier l’imposition au barème progressif, reportant

ainsi dans le temps les rentrées budgétaires. Car si

le PFL est opéré à la source, lors du paiement du

dividende, l’imposition au barème permet de décaler

le paiement de l’impôt, celui-ci n’étant de fait exigible

qu’en 2013 sur les dividendes perçus en 2012.

Ces considérations de « trésorerie budgétaire » ris-

quent toutefois de durer. Quelle qu’eut été la majorité

présidentielle, le sort du PFL semblait déjà scellé. Sa

suppression figurait explicitement dans le programme

du candidat socialiste, que ce soit pour les dividendes

ou pour les autres produits de placement, obligations,

livrets et autres comptes à terme. Et la majorité sor-

tante semblait elle aussi faire sienne cette volonté

« d’aligner la fiscalité du capital sur celle du travail ». L’imposition au barème progressif de l’impôt sur le

revenu deviendrait donc le seul régime disponible.

Déjà modifié à plusieurs reprises, ce dispositif*, qui

remplace feu le mécanisme de l’avoir fiscal, sera pro-

bablement remanié par le nouveau gouvernement : un

abaissement de l’abattement à 20 % – voire davantage

– est une piste de nouveau à l’ordre du jour.

* Imposition au taux du barème progressif de l’impôt sur

le revenu, après un abattement de 40 % sur le montant brut

des dividendes perçus, un abattement fixe (1 525 euros pour

un célibataire, 3 050 euros pour un couple) et la déduction

d’une partie de la CSG (5,8 % du montant brut du dividende).

DANS SYNTHÈSES #100Synthèses est la publication de la Banque Populaire Gestion Privée.

Dans le numéro 100, retrouvez un dossier dédié à la prévoyance

des professions libérales. www.gestionprivee.banquepopulaire.fr

14 COCKPIT | LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS | ÉTÉ 2012 | #88

VOTRE PATRIMOINE

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Retour sur le colloque cession-transmission

O rganisé par le

groupe BPCE le

29 mars dernier,

le colloque sur la

cession-transmission a rassemblé

à Paris plus de 300 participants.

Trois temps forts ont ponctué

cette matinée : la présentation de

l’étude « Quand les PME changent

de mains » par Alain Tourdjman,

directeur des Études économiques et de la Prospective de BPCE, suivie de

deux tables rondes « La France manque-t-elle de repreneurs ? » et « Céder son

entreprise : les clés du succès ». Pour la première fois, les points clés des prises

de paroles des experts et des chefs d’entreprise ayant permis de décrypter les

enjeux d’une bonne transmission ont été relayés en temps réel sur les comptes

Twitter Banque Populaire et BPCE à travers une centaine de tweets.

Retrouvez la synthèse complète des échanges sur : http://www.lescolloques.bpce.fr/cession-transmission/

Pramex International et Ubifrance unissent leurs forcesEntièrement dédiées au développement international des entreprises, Pramex International et Ubifrance, deux entités aux approches différentes, ont décidé de coopérer.

C abinet de conseil en développement international

du groupe BPCE, Pramex International vient de

signer un accord de coopération avec l’établisse-

ment public Ubifrance. « Bien qu’elles se consacrent toutes deux à l’internationalisation des entre-prises, les deux entités ne sont pas en concurrence fron-tale, explique Jean-Noël Robinet, secrétaire général

de Pramex. Ce partenariat sera placé sous le signe de la complémentarité. » Porte d’entrée pour les PME

françaises qui souhaitent s’exporter, Ubifrance a pour vocation

de les conseiller dans leurs premiers pas à l’étranger. Grâce à

son vaste réseau mondial, l’agence publique accompagne plus

de 20 000 entreprises par an.

Présent dans une quinzaine de pays clés, Pramex intervient

davantage durant la phase d’implantation de l’entreprise à l’étran-

ger. Le cabinet de conseil est en mesure de prendre en charge la

gestion comptable et fiscale des filiales internationales.

« Cette différence d’approche nous a conduit à imaginer une coopération fructueuse, poursuit Jean-Noël Robinet.

Dès lors que nous serons en contact avec une PME n’en étant qu’aux prémices de son projet, nous l’adresserons tout naturellement à nos correspondants d’Ubifrance. En

retour, l’agence publique nous référence comme prestataire pour les missions relevant davantage de l’expertise de Pramex. Ce partenariat nous permet de répondre de manière plus précise aux attentes des entreprises clientes de la Banque Populaire. »

Nous vous attendonsau salon Planète PME…

P lanète PME, le

r e nd e z - vo u s

incontournable

des en tre pre-

neurs, aura lieu le

28 juin au Palais des

congrès de Par is

(porte Maillot). Pour la septième édition

consécutive, la Banque Populaire vous

accueille sur son stand de 100 m2. En plus

des conférences consacrées aux probléma-

tiques du dirigeant, nos experts du marché

de l’entreprise vous proposent cette année

des consultations personnalisées.

À vos agendas !

Retrouvez toutes les informations sur :

www.entreprises.banquepopulaire.fr

Retrouvez le programme des conférences sur Twitter et le

site Entreprises Banque Populaire :www.twitter.com/banquepopulairewww.entreprises.banquepopulaire.fr

COCKPIT | LE MAGAZINE DES ENTREPRENEURS | ÉTÉ 2012 | #88 15

LE CLUB

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