Le magazine de la santé au Pays basque - Mars-Avril 2013 … · batez besteko adina 50,1 urtekoa...

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LE SAVIEZVOUS ? LA VIE DES ETABLISSEMENTS DE LA FILIERE SANTE DU PAYS BASQUE (p. 3 à 5) PAYS BASQUE « SOPHIA » VOUS VEUT DU BIEN (p. 17) DÉTENTE 4 PAGES DE JEUX (p. 20 à 23) Avec les 3 centres, Hélios à la Polyclinique Cote Basque Sud de Saint Jean-de-Luz, les cliniques Delay à Bayonne et Aguilera à Biarritz, le territoire est une référence en matière de chirurgie de l’œil. Le Pays basque centre d’exceLLence L’ŒIL AU CENTRE DE TOUTES LES ATTENTIONS (P . 7 à 10) Éducation thérapeutique du patient Etre acteur de sa santé n°6 Osasuna Le magazine de la santé au Pays basque - Mars-Avril 2013 © Patrick Tohier/Photomobile. Voir notre dossier p11 à 16

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LE SAVIEZ-VOUS ?LA VIE DES ETABLISSEMENTSDE LA FILIERE SANTE DUPAYS BASQUE (p. 3 à 5)

PAYS BASQUE« SOPHIA » VOUSVEUT DU BIEN(p. 17)

DÉTENTE4 PAGESDE JEUX(p. 20 à 23)

Avec les 3 centres, Hélios à la Polyclinique Cote Basque Sud de Saint Jean-de-Luz,les cliniques Delay à Bayonne et Aguilera à Biarritz, le territoire est une référence enmatière de chirurgie de l’œil.

Le Pays basque centre d’exceLLence

L’ŒIL AU CENTRE DE TOUTESLES ATTENTIONS (P. 7 à 10)

Éducation thérapeutique du patient

Etre acteurde sa santé

n°6OsasunaLe magazine de la santé au Pays basque - Mars-Avril 2013

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2 édito/sommaire

Le magazine de la santé au Pays basque � Mars-Avril 2013 � n° 6

éDITO

BON ANNIVERSAIRELe premier anniversairedu Cluster OSASUNAapproche à grandpas, un bilan – tout àfait positif – peut êtredressé sur sonfonctionnement et sesrésultats. L’idée

maîtresse de la mutualisation desmarchés et des services commence àproduire ses premiers effets bénéfiquespour nos établissements. Deux sociétésauditrices travaillent sur certaines lignesbudgétaires de charges d’exploitation.Des fournisseurs ont proposé de réellesavancées sur les tarifs de leursprestations : téléphonie, blanchisserie,surveillance des locaux, formation dupersonnel… D’autres sont en cours denégociation et d’évaluation. Avec laparticipation du Cluster aux « 24h del’Innovation », et grâce au travail d’ungroupe d’ingénieurs du CRED deBordeaux, nous avons pu aborder ledifficile problème de l’élimination desdéchets médicaux contaminés (Dasri).Des pourparlers, avec les entreprisesspécialisées, nous permettentd’entrevoir des solutions innovantespour l’avenir. Ce thème de travailconstitue un très sérieux axe derecherche et de développement.D’ici deux ou trois mois, une plateformeinformatique, créée par le Cluster, nouspermettra de proposer, auxétablissements et aux personnes enrecherche d’emploi dans le milieu de lasanté, un outil performant répondantde façon spécifique aux démarchesdes uns et des autres. À n’en pasdouter, un acte social fort au créditd’Osasuna. Grâce au partenariatamical avec Valeurs du Sud, le clusterdispose d’un remarquable support decommunication. Ce sixième numérotémoigne de l’engagemententhousiaste de la quasi-totalité desentreprises de santé du Pays Basque. �

Philippe DucassePrésident du cluster Osasuna

le sommaire du mois

p. 7-10 // zoom sur…

� Pays basque : les ophtalmologues à la pointe� saint-Jean-de-Luz, bayonne, biarrtitz : 3 centresde haute performance

p. 11/16 // dossier du mois

� Éducation Thérapeutique du Patient :être acteur de sa santé� dr béatrice-anne baratchart :« L’etP est un droit du patient »� des programmes d’etP à la loupe

p. 6 // témoignage

p. 16 // à votre service

� Pays basque : « sophia vous veut du bien »

p. 20-23 // détente

� Pages de jeux : mot caché, 5 erreurs, logique, sudoku…

p. 18 // actualité

� 13 avril : Journée mondialede la maladie de Parkinson à Biarritz

mais aussi…

p. 3-5 // le saviez-vous ?

� association: des tablettes pour les malades� Les conseils du Dr Osasuna : le retour des allergies� Palmarès : biarritz en pointe� se former aux gestes premiers secours

ILS SONT MEMBRES DU CLUSTERMembres adhérents� Clinique Delay (Bayonne)� Polyclinique Côte BasqueSud (Saint-Jean de Luz)� CAPIO Pays basque :Clinique Saint-Étienne (Bayonne),Clinique Paulmy (Bayonne), Clinique Lafourcade (Bayonne),Clinique Aguiléra (Biarritz)� MEDICAMBO : CentreMédical Landouzy Villa Jeanne(Cambo), Centre Pneumo LesTerrasses (Cambo), CentreMédical Léon DieudonneFranclet (Cambo), Centre Médical

Annie Enia (Cambo), CentreMédical Grancher Cyrano(Cambo), Centre Médical TokiEder (Cambo), Centre MédicalMaison Basque (Cambo)� Centre Rééducation

Fonctionnelle Marienia(Cambo)� Centre RééducationFonctionnelle Les Embruns(Bidart)� Centre Imagerie Médicale du Pays basque (Bayonne)� Laboratoire Darrasse et Associés (Biarritz)� Centre d'Oncologie Pays Basque

� Laboratoire Ax BioOcean� Santé Service Bayonne et Région� EPHAD du Pays basque (secteur 7)� Fondation Luro� Laboratoire Adour-Pyrénées

Membres associés� OCP (l'Office CommercialPharmaceutique)� CERS (Capbreton)� Etablissement Français du Sang� Sport Contrôle� L’ADHAP (Service d’aideà la personne)

Direction de la publication : Philippe DucasseComité éditorial : Philippe Ducasse, Nicolas Bobet, Véronique Colombo,Sylvie Meyzenc, Pierre Lafargue, Bruno LoustalanDirecteur de l’information : Bruno Loustalan : 06 77 04 95 83 [email protected]éalisation : Valeurs du Sud. Tél. 05 59 140 140Conception graphique : Valeurs du Sud.Sonia Saint-Jean : [email protected]égie publicitaire : Plus Médias – 05 35 53 60 50 [email protected] : N°ISSN 2261-8783Imprimeur : Zeroa Multimedia – Huarte (Navarre)Editeur : Osasuna magazine est une publication du cluster Osasuna : Estia 2, Technopole Izarbel, 64 210, Bidart, Tel : 05 59 43 54 51, mail : [email protected] : Fotolia sauf mentionsNe pas jeter sur la voie publique

� Galyna Guicheney,opérée à la clinique Aguiléra« J’ai reçu un très bon accueil »

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COMMENT RÉCUPÉRER MES POINTS?ICI, NOUS VOUS AIDONS!

Stages à CIBOURE & CHIBERTAAutomobile Club Basco-Béarnaiswww.stage-points-permis.org

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le saviez-vous ? 3

Le magazine de la santé au Pays basque � Mars-Avril 2013 � n°6

AQUITAINE5 344 médecinsgénéralistes…

Selon  une  étude  publiée  parl’Agence  Régionale  de  Santé,l’Aquitaine  compte  5 344  mé-decins  généralistes,  soit  unedensité  supérieure  à  lamoyenne  nationale  avec  17médecins  généralistes  pour10 000 habitants contre 16,3 enFrance  métropolitaine.  Lesfemmes médecins généralistesreprésentent 7 % de la profes-sion et l’âge moyen des méde-cins  généralistes  est  de  50,1ans. La part des 55 ans ou pluss’élève à 37 %. L’exercice en li-béral demeure l’activité la pluscourante représentant 75 % del’offre.

et 3 859 pharmaciensSelon la même étude, notre ré-gion  comptait  en  2010,  3 859pharmaciens  en  activité,  soitune  densité  de  12,2  pharma-

ciens  pour  10 000  habitantscontre  12  au  niveau  national.Il s’agit d’une profession fémi-nisée puisque 64 % des phar-maciens  sont  des  femmes.L’exercice  en  libéral  demeurel’activité  la  plus  courante,  del’ordre  de  54,8 %  (46,3 %  enmoyenne nationale) mais unebaisse de 6 points est enregis-trée depuis 2000. L’âge moyendes pharmaciens est de 48 ans,soit une hausse de 3,7 ans de-puis  l’an 2000. La part des 55ans ou plus s’élève à 29,2 %.

AKITANIA5344�orotakomediku…

Eskualdeko Osasun Agentziakargitaratu ikerketa baten ara-bera, 5 344 orotako medikudaude Akitanian, erran nahibaita batez beste nazionalabaino handiagoa den medikudentsitate bat 17,0 medikurekin10 000 biztanlerentzako, 16,3direlarik Frantzia metropolita-

noan. Orotako mediku emazteek,lanbide honetako % 7 ordezkat-zen dute eta orotako medikuenbatez besteko adina 50,1 urtekoada. 55 urte edo gehiagokoenzatia, % 37ra igaiten da. Liberalgisako jarduera ardurakoena da,eskaintzaren % 75 ordezkatuz.

...eta�3859�farmazialariIkerketa berdinaren arabera,gure eskualdean, 2010ean, 3 859farmazialari ziren jarduten, orohar 12,2 farmazialariko dentsita-tea 12,0koa delarik nazionalmailan. Lanbide feminizatu batda, farmazialarien % 64 emaz-teak baitira Liberal gisako jar-duera ardurakoena da, % 54,8heinekoa (% 46,3 nazional batezbestekoan) baina 6 puntuko be-herakada bat agertzen da 2000zgeroz. Farmazialarien batez bes-teko adina 48 urtekoa da, errannahi baita 3,7 urteko gorakadabat 2000 urteaz geroz. 55 urteeta gehiagokoen zatia % 29, 2raigaiten da.

78,2C’est l’espérance de viemoyen des hommesen Aquitaine.Elle est de 84,7 anspour les femmes.

Le Village du sommeil à Biarritz

LE 22 MARS DE 10h A 18h, le Village du sommeil s’installe à biarritz, allée Foch, face à laGare du Midi. au programme, une exposition toute la journée présentant les différents troublesdu sommeil, les traitements du syndrome d’apnée du sommeil avec démonstration de matériel,la somnolence et le risque automobile. des conférences seront également organisées :à 11h atelier hypnose et sommeil animé par le dr Marie-aimée calonec ; à 11h45 sommeilet environnement avec le dr antoine Verbert ; à 14h La sieste animée par Philippe Fontaneauavec un atelier de sophrologie ; à 15h30 conférence/débat sur l’insomnie avec le dr recart.

Chaque année, les allergiques

aux pollens redoutent l’arrivée

du printemps. Pas étonnant :

entre mars et septembre, on

respire jusqu’à 11 millions de

pollens par jour ! Il suffit d’être

allergique à une espèce de pol-

len pour souffrir des classiques

symptômes de l’allergie : nez

qui coule, yeux rouges, éter-

nuements, troubles respira-

toires… Voici quelques vraies et

fausses idées reçues pour évi-

ter quelques désagréments.

� Pour dépoussiérer, il fautemployer un produit dépous-siérant : faux. Il est préférable deles éviter. Employez des lingettesélectrostatiques ou un chiffonhumide. De cette façon, la pous-sière délogée ne risque pas d'al-ler se redéposer ailleurs. D'unefaçon générale, les produits denettoyage en aérosols doiventêtre bannis car ils irritent lesbronches.

� En cas d'allergie aux pollens,il est préférable de ne pas aérerles chambres : faux. Il faut aérerchaque pièce tous les jours. Eten cas d'allergie aux pollens, ilest recommandé d'aérer lematin, en évitant surtout le milieu

de journée.� Le froid tue les acariens :vrai. Si vous ne pouvez pas laverquelque chose, par exemple lapeluche de votre enfant ou sondoudou, ou encore des jouetsnon lavables, placez-les réguliè-rement au congélateur. À -18°C,le froid tue les acariens.

� Il est recommandé de fairesécher le linge à l'extérieur :faux. Les pollens risquent de sefixer sur le linge. Une fois sec,rangez-le dans une armoire fer-mée. Évitez surtout d'exposervotre linge sur des étagères.

� Une personne allergique nedoit pas tondre la pelouse : vrai.De plus, le gazon doit être tondule plus ras possible.

� L'industrie agroalimentairea pour obligation de mentionnersur l'étiquetage la présence dedouze groupes d'allergènes po-tentiels : vrai. Cette procédure aété imposée par une directiveeuropéenne de 2003, révisée ennovembre 2005. La liste des 12allergènes potentiels à déclara-tion obligatoire est la suivante :céréales contenant du gluten,poisson, crustacés, œuf, ara-chide, soja, lait et produits lai-tiers, noix, céleri, moutarde,graines de sésame et sulfites. Etbien entendu, vous devez laverrégulièrement les sols et lesmeubles. Sont à proscrire : lesmoquettes et les tapis, les ten-tures et les rideaux non lavables,les fauteuils et canapés en tissusou velours…

le retour

des allergies Les conse

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CAPBRETONLes kinés du rugbyau CERS

Les kinés du rugby se sont re-trouvés dernièrement au Cersde Capbreton pour un rassem-blement professionnel avec undouble objectif : progresser eten  faire profiter  les  confrères.C'est la volonté de l'Associationdes kinésithérapeutes du rugby(AKR), créée  il y a onze ans etaujourd'hui forte de 140 adhé-rents  issus  des  mondes  durugby  professionnel  et  ama-teur, ou même parfois d'autresdisciplines. L'AKR se réunit qua-tre  fois  dans  l'année  pour« mettre  en  commun  lesconnaissances,  dans  une  am-biance  conviviale,  pour  quechacun puisse se servir des ex-périences des autres. Cela nouspermet de rester au contact dece  qui  se  fait  de  mieux »  ex-plique Matthieu Hervé, un deskinés du Stade Montois Rugby.Au  menu  de  la  rencontre  duCers, on trouvait un séminairesur les strappings de la cheville,mais aussi un sur les orthèsesde  la  main,  la  mort  subite  dusportif ou encore sur l'intérêt dutraitement par ondes de choc.

CAPBRETONErrugbiko�kineakCERS-en

Errugbiko kineak elkartu diraduela guti Capbretongo CER-Sean, helburu bikoitzeko lanbideelgarretaratze baten burutzeko :aurreratzea eta lankideak balia-raztea. Duela hamaika urte sortueta gaur egun errugbi profesio-

nal eta amateurretik, edo baitabeste diziplina batzuetatik, dato-zen 140 kidez osatua den Errug-biko Kinesiterapeuten Elkartearen(AKR/EKE) xedea da. EKE urteanlau aldiz biltzen da « ezagutzakdenen artean partekatzeko, giroadiskidetsu batean, bakoitzakbestearen esperientziez baliat-zeko gisan. Horri esker, egitenden onenetik hurbil egon gai-tezke » azaltzen du MatthieuHervé, Stade Montois Rugbyko kinebatek. CERSeko elkartzearen egi-tarauan, orkatilaren strappingeiburuzko mintegi bat, kirolariarenbat bateko heriotza edota eretalka uhinen bidezko tratamen-duaren interesari buruzkoa.

MEDICAMENTSUne première

Pour  la  première  fois  en  unpeu plus de 10 ans, la vente desmédicaments  en  France  a  re-culé. Entre 2011 et 2012, il s'estainsi  vendu  40  millions  deboîtes  de  médicaments  enmoins. Une baisse qui concerneaussi  bien  les  médicaments

remboursés, que ceux vendussans ordonnance.

SENDAGAILUAKBerrikuntza�azkenhamar�urte�hauetan

Lehen aldikotz 10 urte bainopixka bat gehiagotan, sendagai-luen salmenta apaldu da Frant-zian. 2011 eta 2012 artean, 40milioi sendagailu boata gutiagosaldu da. Sendagailu ordain-duak bezain bat, ordenantzarikgabe salduak direnak hunkitzendituen apaltze bat.

SAINT-JEAN-DE-LUZLe laboratoiredevient une Scop

Les  49  salariés  du  laboratoirepharmaceutique Bioluz, spécia-lisé  dans  le  remplissage  depoches souples stériles et situédans  la  zone  Jalday  à  Saint-Jean-de-Luz, ont repris l’entre-prise sous une forme coopérative."C'est une grande joie", a indiquéPierre  Combroux,  le  pharma-cien  responsable. Le projet  ...

4 le saviez-vous ?

80C’est lepourcentagede la populationqui aura à souffrirde lombalgie aucours de sa vie.

Un clip pour bien se laver les mainsSANTE SERVICE BAYONNE ET REGION a participé à l’opération “danse du sHa”(solution Hydro-alcoolique) organisée par l’antenne sud-Ouest du centre decoordination et de lutte contre les infections nosocomiales. cette initiative visantà expliquer de façon ludique comment bien se laver les mains, l’associationbasco-landaise de soins à domicile se l’est appropriée en proposant une

chorégraphie inspirée du Paquito des Fêtes de bayonne.Voir le clip : www.santeservicebayonne.com

L’association Leucémie Pays basque existe depuis

1989. Son but est d’accompagner les personnes

souffrant d’un cancer des cellules de la moelle os-

seuse hospitalisées à Bayonne. Ainsi la structure qui a

son siège à la Maison pour tous de Bayonne a acheté

cinq tablettes tactiles avec webcam et WiFi.

Cet équipement est précieux pour que les patients du

service hématologie communiquent avec leurs proches,

alors qu’ils sont tenus à l’isolement (unité stérile). D’au-

tre part, l’association finance également les services

d’un spécialiste de la gestion du stress, de la souffrance

et des émotions. Ce praticien est présent auprès des

malades de la leucémie trois jours par semaine. Un

confort inestimable.

En savoir plus :

www.facebook.com/AssociationLeucemiePaysBasque

Le magazine de la santé au Pays basque � Mars-Avril 2013 � n° 6

Association

DES TABLETTES

POUR LES MALADES

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Le magazine de la santé au Pays basque � Mars-Avril 2013 � n°6

... de Scop a été préféré à celuide  la société parisienne Phar-madine. La coopérative a prévud'investir  1,4  million  d'eurosdans  les trois  prochaines  an-nées pour consolider son acti-vité.  Un  gros  contrat  avec  unlaboratoire vétérinaire devraitêtre signé prochainement.

DONIBANE�LOHIZUNELaborategia�Scop�batbilakatzen�da

Zaku malgu esterilen betetzeanberezitua eta Donibane Lohizu-neko Jalday gunean kokatuaden Bioluz laborategi farmazeu-tikoko 49 langileek berriz hartudute enpresa kooperatiba gisan."Poz handia da ", adierazi duPierre Combroux, farmazialariarduradunak. Scop egitasmoalehenetsia izan zaio Pharmadineparistar sozietatearenari. Koope-ratibak heldu diren hiru urteetan1,4 milioi euro sartzea aurreikusidu, bere jarduera sendotzeko.Kontratu handi bat izenpetzeko-tan daiteke laster albaitari labo-rategi batekin.

Bidart

« HUMANITUDE A RAMUNTXO »

Afin de toujours améliorer la qualité de la prise en charge des résidents, le personnel

de l’EHPAD Ramuntxo de Bidart bénéficie d’une formation à la Méthodologie de

soin Gineste Marescotti.

Cette formation a pour but de redéfinir le rôle des soignants et d’élaborer une méthode de

soins axée sur la reconnaissance des besoins de chaque être humain et sur ses capacités

à contribuer à sa guérison ou à son maintien d'autonomie. Cette méthodologie est basée

sur le concept « d’humanitude » qui privilégie le contact humain entre soignants et patients.

Dans un premier temps, ce sont 22 aides soignantes et infirmières qui seront formées puis

par la suite, l'ensemble du personnel de l'EHPAD.

Créée voici 30 ans, l'humanitude est une petite révolution dans le monde de la gériatrie.

Inventée par deux anciens profs de gym, Yves Gineste et Rosette Marescotti, cette mé-

thode propose une autre approche des soins dispensés aux seniors. Le but: les réhabiliter

dans leur dignité et améliorer les relations entre patient et soignants.

En savoir plus: EHPAD Ramuntxo, rue Eskola, Bidart. Tél. : 0559516700

150 000C’est le nombred’interventions chirurgicaleseffectuées en Franceconcernant la myopie,l’astigmatisme etl’hypermétropie.

Se former aux gestes de premiers secours

LA GRANDE MAJORITE DES FRANÇAIS ne maîtrise pas les gestes de premierssecours, selon le centre d'analyse stratégique (cas). cette instance d'expertise estimeà 1,5 million le nombre de Français initiés aux gestes qui sauvent. trop peu quand onsait que l'action d'un témoin peut être décisive pour la survie en cas d'accident. c’estpourquoi la croix rouge organise régulièrement des sessions de formation.Pour consulter les dates au Pays basque : 58 allées Marines, 64 100 bayonnetél : 05 59 59 40 46 - mail : [email protected]. En savoir plus : www.croix-rouge.fr

PALMARES Biarritz en pointebiarritz est à l’honneur dansle classement des hôpitauxet cliniques publiésdernièrement par le nouvelObservateur. en effet, laclinique aguilera apparaîtdans les premiersétablissements de France etexcelle dans certainesspécialités régionales : 2e

rang pour la chirurgie desligaments du genou(16.8/20), 2e rang pour lachirurgie du canal carpien(17.7/20), 3e rang pour lachirurgie de la main(16.3/20), 3e rang pour lachirurgie de l’épaule(17.9/20), 4e rang pour lachirurgie de la prothèse dugenou (16.4/20).

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6 ils témoignent

Le magazine de la santé au Pays basque � Mars-Avril 2013 � n° 6

Que�vous�est-il�arrivéle�31 août�dernier?Galyna Guicheney :  J’ai étévictime  d’un  accident  detravail.  Dans  lamaison de retraiteà  Biarritz,  où  jesuis  cuisinière,  jepréparais le repasquand je me suis coupée lepouce droit avec un robot.L’entaille était profonde. Inu-tile  de  vous  dire  que  celasaignait abondamment ! Jen’ai toutefois pas paniqué etj’ai gardé mon sang-froid. Ladirectrice  de  la  maison  deretraite m’a dit qu’elle avaitété étonnée par mon cou-rage. C’est elle qui m’a ame-née en urgence à la CliniqueAguiléra.

Comment�y�avez-vous�étéaccueillie ?G. G. : J’ai été très vite priseen charge. Les examens mé-dicaux  ont  rapidement  ré-vélé que deux nerfs de monpouce étaient  touchés. Onm’a  donc  expliquée  qu’il

fallait  m’opérer  pour  unedouble greffe. L’équipe mé-dicale, l’anesthésiste, le chi-rurgien et l’infirmière m’ontrapidement  mise  à  l’aise.C’est le docteur Vincent Gre-let  qui  m’a  opérée,  sousanesthésie  locale, pendantenviron  une  heure.  Il  m’asimplement expliquée qu’ilreliait  les  deux  nerfs  qui

étaient  sectionnés.  Je  n’aipas souffert  le  jour de  l’in-tervention,  ce  n’est  que  lelendemain que j’ai ressentiquelques douleurs.

Comment�se�passe�larééducation�de�votrepouce?G. G. : Elle vient de se termi-ner ! Accompagnée par mon

mari  Bruno,  je  suis  allée  àl’Espace Main de la cliniquepour travailler avec les kiné-sithérapeutes,  qui  sont  aupassage très gentils en plusd’être très professionnels. Ladouleur  était  importantelors des premières séances,mais peu à peu, elle s’est es-tompée. J’ai suivi 50 séancesde rééducation. Si je n’ai pastotalement retrouvé la par-faite  mobilité  de  monpouce, je progresse !

Au�final,�quel�souvenirgardez-vous�de�cetaccident?G.  G. :  La  qualité  des  soinsà  la  Clinique  Aguiléra !  J’yai  vraiment  reçu  un  trèsbon  accueil.  Actuellementtoujours en arrêt de travail,je  reprendrai  à  la  maisonde  retraite  au  mois  d’avrilen mi-temps thérapeutiqueet à un autre poste. Quantau  robot,  il  est  allé  à  lapoubelle ! �

Franco-ukrainienne installée à Biarritz, Galyna Guicheney a été opéré il y a quelquesmois pour une greffe de nerfs au pouce à la Clinique d’Aguiléra. Témoignage.

Galyna Guicheney, opérée à la clinique aguilera

« J'ai reçu un très bon accueil »

« A l’EspaceMain »

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1500 BLESSéS PAR ANChaque année, 1500 blesséssouffrant de traumatisme de la mainsont pris en charge à la cliniqueAguilera de Biarritz dans un serviceentièrement dédié. Ce service SOSest un pôle de référence sur le sudde l’Aquitaine, prenant en charge lesblessés venus des PyrénéesAtlantiques, mais aussi des Landes,du Béarn, de la Bigorre et du Gers.L’organisation du parcours patient aété pensée pour accompagner lepatient depuis sa prise en charge enurgence jusqu’à son retour audomicile.L’Espace Main d’Aguilera travaille encollaboration avec le centre deréadaptation fonctionnelle Marieniade Cambo.� Ouvert 24h/24 – 7j/7, le patientest accueilli par une infirmièred’accueil et un médecin urgentistespécifiquement formés auxurgences mains. Un bilan complet etrapide permettra d’apprécier votreétat et de porter un diagnostic. Lechirurgien spécialiste de la main degarde sera alors contacté.� L’équipe chirurgicale estcomposée de 5 praticiensexpérimentés spécialisés dans lamicrochirurgie de la main. 90 % desinterventions sont réalisées sousanesthésie locorégionale.� Après l’opération, l’Institut SudAqui tain de la Main et du MembreSupé rieur, au sein de la clinique, metà disposition des patients un plateautechniquede 150 m² regroupant4 kinésithérapeutes, un orthésiste,un ergothérapeuteet un cabinet infirmier.� Le service SOS mains d’Aguileraest ainsi le seul centre d’Aquitaine,en dehors de celui de Bordeaux, àproposer une prise en chargeglobale sur un site unique.

� En savoir plus: 05 59 22 46 00

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Le magazine de la santé au Pays basque � Mars-Avril 2013 � n°6

On le sait, les patients duPays  basque  et  du  sudLandes ont la chance de

vivre  sur  un  territoire  où  l’offrede  santé  est  particulièrementcompétitive. Du nombre de pra-ticiens  aux  différents  établisse-ments  implantés,  nous  bénéfi-cions  d’équipes  médicalesperformantes et de structures dehaut  niveau.  C’est  particulière-ment  vrai  dans  le  domaine  del’ophtalmologie. L’Espace Héliosde laPolyclinique de Saint-Jean-de-Luz,  les  cliniques  Delay  àBayonne et Aguilera à Biarritz ensont  la preuve. Au  fur et à me-sure des années, nombre d’oph-talmologistes  sont  venus  s’im-planter  au  Pays  basque  et  les

établissements  de  Saint-Jean-de-Luz, Bayonne et Biarritz ontinvesti  et  développé  des  pla-teaux techniques pouvant traiterl’ensemble  des  pathologies  del’œil. Cette offre de haute qualitépermet  au  territoire  d’être  l’undes  plus  perfor-mant  de  France.Greffe de cornée,chirurgie  réfrac-tive,  glaucome,cataracte, rétine, ophtalmologiepédiatrique, toutes les interven-tions  touchant  l’œil  et  sa  péri-phérie sont ici pratiquées. On lesait, l’œil est un organe fragile etcomplexe.  Si  dans  la  majoritédes cas les interventions sont ra-pides et indolores, les gestes doi-

vent-être d’une précision remar-quable. Pour le chirurgien, le tra-vail se fait au micron près, c'est-à-dire de l’ordre du millième demillimètre.

À la pointedes technologiesCela fait maintenant près de 20ans que l’espace de consultationHélios, adossé à la polycliniqueCote Basque Sud de Saint-Jean-de-Luz, a ouvert ses portes. Au-jourd’hui véritable pôle d’excel-lence,  il  regroupe  10  médecinsspécialistes  dont  les  activitéscomplémentaires permettent deprendre en charge tous les typesde problèmes oculaires. Les pa-tients  viennent  de  toute  de  laFrance et d’Espagne pour se faireausculter  ou  opérer  par  ceséquipes reconnues internationa-lement et bénéficiant de struc-tures et de matériels de dernièregénération.  « Si  nous  sommesaujourd’hui le 2e centre françaispour  la  chirurgie  réfractive  del’œil,  c’est parce que depuis 20

ans  nous  noussommes  impo-sés de rester à lapointe  de  latechnologie »

explique de Dr Laurent Gauthier-Fournet,  un  des  fondateurs  ducentre.  « L’autre  atout  est  depouvoir bénéficier depuis le dé-but  de  toute  la  structure  de  laPolyclinique. C’est une réelle sé-curité pour les patients et pourles équipes médicales ». Chaque

année, l’établissement accueille3 500  séjours  pour  des  traite-ments ophtalmologiques. « Avecle nombre de patients que nousrecevons,  nous  avons  lesmoyens d’avoir des équipes mé-dicales  de  haut  niveau  et  d’in-vestir régulièrement pour resterà  la  pointe  des  progrès  tech-niques et des traitements » pré-cise le Dr Gauthier-Fournet. L’éta-blissement est le seul centre enFrance  à  être  certifié  ISO  9001pour  ses  activités  de  chirurgieréfractive et de la cataracte.

EquipescomplémentairesAvec son plateau technique de1 000 m2 et  ses  3  blocs  opéra-toires de dernière génération, leséquipes peuvent procéder à desmicro-incisions et l’emploi de la-sers  spécifiques  pour  chacunedes pathologies. En fait si le cen-tre a pu construire et  rester unétablissement  de  haut  niveau,c’est aussi parce qu’il a su orga-niser des équipes de médecinscomplémentaires. Cette complé-mentarité de spécialistes de l’œilde haut niveau oblige  la  struc-ture à rester à dimension. Preuveen est l’arrivée il y a deux ans detrois  nouveaux  médecins  quisont venus  renforcer et assurerle  renouveau générationnel decet outil d’excellence. �

� En savoir plus:www.ophtalmologie-helios.com

Au Pays basque, les ophtalmologues sont en pointe. Avec les 3 centres, Hélios à laPolyclinique Cote Basque Sud de Saint Jean-de-Luz, les cliniques Delay à Bayonneet Aguilera à Biarritz, le territoire est une référence en matière de chirurgie de l’œil.

Le Pays basque centre d’excellence

L’œil au centrede toutes les attentions

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Au millièmede millimètre près.

QUELQUESDéFINITIONS

� La cornée est la partie an-térieure transparente du globeoculaire, en forme de calotteasphérique et légèrement sail-lante. Elle dirige les rayons lu-mineux sur la rétine où l’imagede l’objet vu se forme.

� La rétine est un organe es-sentiel de la vision: c'est l'équi-valent de la pellicule dans unappareil photographique. Lesmaladies qui la touchent peu-vent  entraîner,  en  l'absencede traitement, une cécité to-tale ou partielle.

� La myopie : ce défaut visuelest  dû  à  un  œil  trop  long.Toutes  les  images  vues  sontdéplacées en avant de  la ré-tine. Les objets sont vus flousde loin.

� L’hypermétropie est  dueà un œil trop court. Toutes lesimages  sont  vues  floues  deprès.

� L’astigmatisme est  lié  àune  cornée  non  sphérique.Toutes  les  images  sont  vuesfloues de  loin et de près carelles sont déformées. Ce dé-faut est souvent associé auxprécédents.

� La presbytie apparait versl’âge de 45 ans. Due à une di-minution de l’accommodationau fur et à mesure des années,la vision de près devient floue.

� La cataracte est  l'opacifi-cation partielle ou  totale ducristallin, lentille convergentesituée  à  l'intérieur  de  l'œil.Cette  opacification  est  res-ponsable  d'une  baisse  pro-gressive de la vue.

� Le Glaucome est une ma-ladie  dégénérative  du  nerfoptique qui entraîne une perteprogressive de la vision com-mençant tout d'abord en pé-riphérie  et  progressant  gra-duellement vers le centre.

� Le strabisme est un défautde  parallélisme  des  axes  vi-suels.  Il  perturbe  la  corres-pondance sensorielle et mo-trice des deux yeux.

L’œil�est�l’objet�de�toutes�les�attentions�au�Pays�basque.

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Qu’est-ce�que�la�chirurgieréfractive?La chirurgie réfractive est unesolution fiable et indolore quipermet  d'améliorer  l'acuité

visuelle  sans  correction  etdonc de supprimer le port

de lunettes et de lentillesde contact. Elle permet

de  résoudre  les  pro-blèmes  de  myopie,d ’hypermétropie,d’astigmatisme  etde  presbytie.  Lestraitements  peu-

vent combiner plu-sieurs défauts visuels.Il  y  a  deux  types

d’opération :  une  in-tervention au laser oula pose d’implant dansl’œil.

Comment�se�passel’intervention?L’intervention  ne  dure  quequelques minutes sous anesthé-sie  locale effectuée à  l’aide degouttes.  Ce  n’est  absolumentpas douloureux et le patient ren-tre chez  lui  le soir même dans97% des cas. Deux jours après, ilpeut reprendre toutes ses activi-tés  en  laissant  de  côté  ses  lu-nettes ou ses lentilles. En fait, sil’intervention proprement diteest très courte, tout le travail sefait avant lors d’un bilan ophtal-mologique  et  d’examens  pré-opératoires.

Qui�sont�vos�patients?Tous ceux qui souffrent de myo-pie, d’hypermétropie, d’astigma-tisme ou de presbytie. C’est  le

patient  lui-même  qui  fait  lechoix de l’opération car c’est uneintervention dite de confort. �

dr Laurent Gauthier-Fournier, spécialiste en chirurgie réfractive

« C’est le patient qui décide »

Alexandre s’est fait opérer de la myopie à la polycliniquecote basque sud : « c’est vraiment très loin de ce quej’imaginai. avant l’opération, j’avais un peu peur, mais tout vatrès vite, sans aucune sensation de douleur. L’équipe médicalerassure beaucoup et on m’a même tenu la main pendantl’intervention. Le chirurgien m’a expliqué tout ce qu’il faisait aufur et à mesure. À la sortie du bloc, cela chatouillait un petitpeu mais ce n’était pas vraiment gênant. Le plus étonnant estque l’on retrouve très rapidement une vue parfaite. unevingtaine d’heures après l’intervention je voyais parfaitementsans lunettes. c’est vraiment impressionnant de pouvoirreprendre toutes ses activités 48 heures après sans lunettes etd’y voir parfaitement. »

Témoignage

dr Isabelle noël-Howa, spécialiste en ophtalmopédiatrie

Des examens ludiquesParmi�vos�spécialités,il�y�a�l’ophtalmopédiatrie.En�quoi�cela�consiste?Outre  l’adaptation  de  lentilles  decontact pour adulte et le traitement deglaucomes, je m’occupe effectivementdes enfants lors d’une consultation quileur  est  réservée  le  mercredi.  Il  s’agitd’une spécialité qui dépiste et traite les

pathologies  ophtalmologiques  spéci-fiques de l’enfant comme les défauts devision, strabisme, etc.

N’est-ce�pas�plus�difficile�d’examinerun�enfant�qu’un�adulte?Pour certains peut-être, mais pas pourmoi. Au contraire, à partir du momentoù l’on arrive a rendre l’examen ludique

les choses se passent bien. Les nourris-sons se  laissent même souvent  facile-ment examiner.

Quelles�sont�les�particularités?L’enfant, n’est pas un adulte en minia-ture. Il faut savoir que la vision est mau-vaise à la naissance et l’acuité visuelle sedéveloppe  progressivement  pour  at-teindre 10/10 vers l’âge de 5 ans. Mais,grâce aux examens, on peut poser undiagnostic à tout âge. En fait, si les défi-cits visuels sévères du jeune enfant sontrares et facilement identifiés, les déficitslégers  sont  très  fréquents  et  peuventpasser inaperçus. S’ils ne sont pas détec-tés et traités précocement, ils peuventralentir son développement moteur etle gêner dans sa scolarité. �

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L’équipe�de�l’espace�Hélios�à�Saint-Jean-de-Luz.

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Qu’est-ce que la rétine ?C’est un organe essentiel dela vision : c'est l'équivalent dela pellicule dans un appareilphotographique.  Les  mala-dies qui la touchent peuvententraîner,  en  l'absence  detraitement, une cécité totaleou partielle.

Avez-vousdes patients types ?Les pathologies sont princi-palement  liées  à  l’âge.  Biensûr,  les décollements de  ré-tine suite à un traumatismepeuvent  arriver  n’importequand et les problèmes héré-ditaires se déclarent chez dessujets jeunes, mais l’âge est leprincipal facteur de risque. Sivous avez plus de 50 ans, ousi des membres de votre fa-

mille souffrent de problèmesrétiniens, il est important deconsulter régulièrement afinde détecter toute lésion dé-butante.

Les traitements ont-ilsévolué ces dernièresannées ?En matière de chirurgie de larétine,  la  grande  évolutionest  intervenue  il  y  a  7  ansavec de nouveaux matériels

qui permettent des micro-in-cisions.  L’intervention  estmoins intrusive et les suturessont évitées offrant une récu-pération  plus  rapide.  Ainsi,on peut traiter les patients enambulatoire sous anesthésielocale.  Ces  techniques  au-jourd’hui totalement maîtri-sées sont indolores. �

Note : Le Dr Rita Soyeur intervient àla clinique Aguilera de Biarritz pour larétine.

dr rita soyeur, spécialiste de la rétine

Pensez à consulterrégulièrement

dr nicolas Mesplié, spécialiste de la cornée

Un retour aux sourcesVous avez rejointdernièrement l’espaceHélios de St Jean-de-Luz,pourquoi ?Je suis en effet arrivé il y a 2mois. Mon choix a été guidépar  trois  raisons  principales.La première est la qualité dela structure qu’offre le centreadossé à la polyclinique CoteBasque Sud avec des équipe-ments  très  performants.  En-suite la réelle complémenta-rité  entre  les  équipesmédicales permet de pouvoirtraiter l’ensemble des patho-logies de l’œil. Enfin, j’ai passétoute  ma  jeunesse  au  Paysbasque. Ce retour aux sourcesétait donc naturel.

À quoi sert la cornée ?La cornée est  la partie anté-rieure transparente, en formede calotte, du globe oculaire.Elle dirige la lumière sur la ré-tine  où  se  forme  l’image  del’objet  vu.  C’est  l’équivalentde  l’objectif  sur  un  appareilphoto.

Quelles sont les pathologiesqui peuvent toucherla cornée ?Les  pathologies  cornéennessont  très variées et peuventsurvenir à tous les âges. Cer-taines  sont  d'origine  infec-tieuses,  d'autres  sont  méta-boliques,  et  enfin  certainespeuvent être génétiques. Ces

différentes pathologies peu-vent  déformer  et  altérer  latransparence  de  la  cornée.Notre travail consiste à recti-fier  la  forme  et  à  rétablir  latransparence de la cornée.

En quoi consiste la chirur-gie de la cornée ?Il y a d’abord la cornéoplastiequi est destinée à améliorerle profil de la cornée. Elle s’ef-fectue par laser ou par la miseen  place  d’implants.  Il  y  aensuite la greffe de la cornéequi  est  aujourd’hui  unetechnique totalement maîtri-sée et qui donne d’excellentsrésultats.

Elle demande par contre unsuivi dans le temps pour pré-venir les risques de rejet. Cinqans après la greffe, 60 à 90 %des  personnes  opérées  ontune  cornée  en  bon  état  quileur  donne  une  acuité  vi-suelle correcte. �

éQUIPE MéDICALELe centre Hélios de la polycli-nique Cote Basque Sud re-groupe 10 médecins spécia-listes� Dr Laurent Gauthier-Fournet:ophtalmologiste  spécialiste  dela chirurgie réfractive de la myo-pie, astigmatisme, hypermétropieet  presbytie ;  Lasik  et  implantsintra-oculaire ; microchirurgie dela cornée et de la cataracte.� Dr Fréderic Hamon : ophtal-mologiste  spécialiste  de  la  chi-rurgie vitréo  rétinienne ;  angio-graphie numérisée et laser ; chi-rurgie de la cataracte.� Dr Isabelle Noel-Howa : oph-talmologiste  spécialiste  d’oph-talmopédiatrie, d’adaptation deslentilles de contact et des glau-comes.� Dr Server Moldovan : ophtal-mologiste  spécialiste  de  la  chi-rurgie  réfractive  de  la  myopie,astigmatisme, hypermétropie etpresbytie ;  Lasik  et  implants  in-tra-oculaires ; microchirurgie dela cornée et de la cataracte.� Dr Jean-François Pénide :ophtalmologiste  spécialiste  dela chirurgie de la cataracte et duglaucome ; de la chirurgie esthé-tique et plastique des paupières,des voies lacrymales et du stra-bisme.� Dr Rita Soyeur : ophtalmolo-giste  spécialiste  de  la  chirurgievitréo rétinienne ; angiographienumérisée et laser ; chirurgie dela cataracte.� Dr Nicolas Mesplié: Chirurgieset pathologies de la cornée, chi-rurgie de la cataracte et du glau-come.

Trois médecins extérieurs àSaint-Jean-de-Luz sont venusrenforcer l’équipe chirurgicaleet opèrent au sein du centrechirurgical dédié :� Dr Hervé Robin de Bayonne :chirurgie de la cataracte et greffede cornée.� Dr Phat Eam Lim de Hen-daye : chirurgie  de  la  cataracteet du glaucome.� Dr Sébastien Wannebroucqde Biarritz : chirurgie  de  la  ca-taracte, chirurgie des paupièreset des voies lacrymales, chirurgieréfractive.

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Le magazine de la santé au Pays basque � Mars-Avril 2013 � n°6

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Le service d’ophtalmologie dela Clinique Aguilera à Biarritz aune  longue  histoire.  Au-jourd’hui, il représente 15 % duchiffre d’affaires de l’établisse-ment avec 1 700 patients prisen charge dans les deux sallesdédiées  du  bloc  opératoire.Spécialisé  dans  les  chirurgiesde la cataracte, de la rétine, desgreffes de cornée, du strabismeet  du  glaucome,  l’établisse-ment accueille les patients quirestent  pour  les  2/3  moinsd’une journée dans la clinique.Avec un plateau technique deconsultations et d’examens de250 m2 et deux salles d’opéra-

tion  totalement dédiées,  l’en-semble  offre  un  service  degrande  qualité.  Avec  des  chi-rurgies micro-invasives et l’uti-lisation  du  Laser  Eximer,  leconfort du patient est grande-ment amélioré.

InvestissementsCette année, la clinique va aug-menter les prises en charge enambulatoire  en  développantles  techniques  anesthésiqueset chirurgicales mini-invasivessans  douleur.  Une  politiqued’investissements  audacieusequi  permet  de  développer  leservice. L’équipe médicale est

constituée de 9 médecins oph-talmologistes.  L’année  der-nière,  39 greffes de  la  cornée

ont été  réalisées à  la cliniqueAguilera,  plaçant  l’établisse-ment  au  3e rang  des  centres

d’Aquitaine  et  à  la  1ère placepour  le  sud  Aquitaine.  Cetteannée, près de 50 interventionssont programmées. �

L’équipe médicale :

� Greffe de la cornée,Dr Jean-Louis Douenne� Chirurgie de la rétine,(450 patients en 2012)Dr Rita Soyeur� Chirurgie réfractive (450actes), les docteurs : FrédéricHamon et Jean-Louis Douenne� Chirurgie de la cataracte(850 actes), les docteurs : Bros,Dufour, Moldovan, Pincemin,Saout-Ribière et Wannebroucq.

Greffes de la cornéeAguilera : 1er centre du Sud Aquitaine

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Classée  4e clinique  de  Francedans le palmarès du Figaro ca-tégorie  établissements  demoins de 100  lits pour  les cri-tères  « qualité  et  sécurité  desoins »,  la  clinique Delay a  re-groupé ces 10 dernières annéesses activités ophtalmologiquessur son site de Bayonne. Dans

le  cadre  d’un  important  pland’investissement global  repré-sentant  une  enveloppe  finan-cière de 3,5 millions d’euros, ellea  mis  à  disposition  de  seséquipes du service d’ophtalmo-logie une zone de bloc opéra-

toire et d’hospitalisation. Ici, lacirculation a été totalement re-pensée  permettant  aux  pa-tients d’évoluer dans un cadremoderne et apaisant. Pour sondirecteur,  Francois  Gouffrant« notre volonté est de concen-

trer  nos  énergies  sur  ce  quenous savons faire. Nous voulonsgarder  une  taille  humaine  enmaîtrisant au maximum les pro-cessus et les organisations pouraccueillir  les  patients  dans  lesmeilleures  conditions  de  qua-lité et de sécurité. »

4 200 interventionsAvec 2 salles d’opération et unesalle de laser pour la chirurgieréfractive, l’ensemble du serviceréalise 4 200  interventions paran, soit 60 % des actes de chi-rurgies de l’établissement. Par-ticulièrement  spécialisé  dansles  interventions  de  la  cata-racte,  le  service  regroupe  18médecins  intervenants  danscinq secteurs principaux : la ca-taracte, la rétine, la cornée, le stra-bisme et la chirurgie réfractive. �

� Chirurgie de la cataracte,les docteurs : O. Buil,P. Cazet-Supervielle, T. Chiffre,G. Chiffre- Legendre,D. De Colle, F. Dumas DeLaroque, P. Guin, M. Jeanneau,P. Lim, F. Mazille, C. Meuriot,R. Navarre, N. Pralon,M. Pucheu, H. Robin,F. Schotes, J-M. Vachet.� Chirurgie de la rétine,les docteurs : O. Buil, T. Chiffre,N. Pralon.� Greffe de la cornée, lesdocteurs : O. Buil, H. Robin,J-M Vachet.� Chirurgie réfractive(laser), les docteurs : O. Buil,P. Cazet-Supervielle,M. Jeanneau, H. Robin, J-MVachet.� Strabisme, Docteur :M.Lacoste.

Le magazine de la santé au Pays basque � Mars-Avril 2013 � n° 6

clinique delay à bayonneUn service totalement repensé

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.Depuis 2 ans,la clinique Delayde Bayonne atotalementmodernisé sonservice dechirurgied’ophtalmologie.

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Avec un plateau technique de 250 m2 réservé au service d’ophtalmologie, la clinique Aguilera à Biarritzest un établissement de référence.

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Education Thérapeutique du Patient

En Aquitaine, unepersonne sur quatreest atteinte d’unemaladie chronique.L’EducationThérapeutique duPatient permet auxmalades decomprendre leurpathologie et ainsid’agir directementpour améliorer leurqualité de vie.

Un patient qui comprendsa maladie et qui adhèreaux  traitements  qu’ildoit prendre est un ma-lade  qui  vit  mieux  et

donc améliore son quotidien. C’est enpartant de ce constat que depuis unequinzaine d’années des programmesd’éducation  thérapeutique  du  pa-tient (ETP) ont été lancés pour toutesles maladies chroniques. Dans la ré-gion, 135 programmes d’ETP ont étérecensés concernant l’ensemble despathologies chroniques (diabète, dé-nutrition,  dos,  insuffisances  car-diaques,  rénales,  respiratoires…).Tous les spécialistes s’accordent à direque cette pratique permet d’obtenirdes  résultats  positifs  et  qu’elle  vacontinuer  à  se  développer.  De  leurcôté, les patients et leurs proches quiont suivi les programmes plébiscitentcette nouvelle démarche de soins.

C’est quoi ?L’ETP  est  un  domaine  scientifiquejeune et en évolution qui regroupe lamédecine, la pédagogie de la santé,les sciences humaines et sociales. La

démarche repose essentiellement surla relation de soin, sur des transfertsde compétences vers le patient et surune  approche  qui  s’inscrit  dans  ladurée. Elle accorde une place prépon-dérante au malade en tant qu’acteurde sa santé. Il s'agit donc d'une pra-tique complémentaire des soins pres-crits par votre médecin. Grâce à uneéquipe  pluridisciplinaire,  les  pro-grammes permettent d'acquérir descompétences utiles :-  pour  comprendre  sa  maladie  etainsi pouvoir l'accepter,-  pour appréhender les bénéfices etles effets secondaires des traitements,-  pour  détecter  les  symptômesd’alerte  et  apprendre  les  mesurespréventives afin de savoir  réagir demanière adéquate.

Qui, quand, comment ?En fait, l’ETP s’adresse à tous les ma-lades chroniques quel que soit  leurâge et quels que  soient  le  stade etl’évolution de la maladie. Pour suivreun  programme,  il  faut  en  parler  àvotre médecin traitant qui vous diri-gera  vers  un  service  spécialisé.  Un

diagnostic éducatif sera établi afin demieux vous connaître, d’identifier vosbesoins et de définir les compétencesà acquérir. Un programme personna-lisé  vous  sera  ensuite  proposé  parl'équipe pédagogique avec, selon lesbesoins, des séances collectives et in-dividuelles adaptées. À la fin du pro-gramme,  une  évaluation  permettrade  faire  le  point  sur  vos  acquis.  Enfait,  l’ETP, qui est également ouvertaux  proches,  change  les  relationsclassiques  entre  les  équipes  médi-cales et les patients. Ici, le temps estpris pour écouter le patient, lui don-ner des réponses à ses questions et leresponsabiliser.

Vous découvrirez au fil de ces pagesles  témoignages  de  médecins  duPays basque qui s’accordent pour direque  ces  programmes  apportentbeaucoup et vont continuer à se dé-velopper. �

� En savoir plus : www.ars.aquitaine.sante.fr

être acteur de sa santé

dossier

Le magazine de la santé au Pays basque � Mars-Avril 2013 � n°6

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Le magazine de la santé au Pays basque � Mars-Avril 2013 � n° 6

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Qu’est-ce que l’éducationThérapeutique du Patient ?L’éducation  thérapeutique  apour but d’aider les patients àacquérir ou maintenir les com-pétences  dont  ils  ont  besoinpour  gérer  au  mieux  leur  vieavec  une  maladie  chronique.Elle fait partie intégrante de laprise en charge du patient. Ellea  pour  but  de  rendre  les  pa-tients conscients et informés deleur maladie, de l’organisationdes soins et des comportementsliés à la santé et à la maladie.

Quels sont les intérêtspour le patient ?Cette démarche a pour finalitéde permettre aux patients, ainsiqu'à  leur  famille,  de  mieux

comprendre  leur  maladie  etleur traitement. En collaborantavec les soignants, ils assumentmieux  leurs  responsabilitésdans leur propreprise  en  chargeet  deviennentautonomes. Celales  aide  à  main-tenir et améliorer  leur qualitéde vie, par exemple en  rédui-sant  leurs  facteurs  de  risque(sédentarité,  alimentation,tabac…), en améliorant l’adhé-sion  au  traitement  et  en  évi-tant, ainsi, une aggravation deleur maladie. Il faut savoir qu’unquart  de  la  population  fran-çaise souffre de maladies chro-niques.  Selon  l’Organisationmondiale  de  la  santé,  ces  ma-

lades  devraient  tous  pouvoirbénéficier  d’éducation  théra-peutique, autrement dit d’acti-vités les aidant à prendre soin

d’eux-mêmes afind’agir  dans  unsens  favorable  àleur  santé  et  àleur  bien-être.

Cela  soulève  de  nombreusesquestions auxquelles nous de-vons répondre collectivementdans  les  mois  et  les  années  àvenir.

Quelles sont ces questions ?Comment organiser l’ETP pourqu’elle  soit  accessible à  tous ?Comment  les  associations  depatients  et  les  professionnelsde santé peuvent-ils  travailler

ensemble pour la concevoir, lamettre en œuvre et  l’évaluer ?Comment  financer  cette  acti-vité ?  Quelles  compétencesexiger des professionnels, despatients experts ? Commentsoutenir le développementd’une recherche multidisci-plinaire  sur  ce  thème ?Comment  l’intégrer  dansl’enseignement  et  dans  laformation des médecins etautres  soignants?  Il  fautcomprendre que cette pra-tique est jeune et doncen  pleine  évolution.Elle a démontré sonefficacité pour les pa-tients mais elle a en-core  besoin  de  sestructurer. �

L’Agence Régionale de Santé d’Aquitaine a mis en place un plan sur 4ans pour développer l’Education Thérapeutique du Patient. Explicationsdu Dr Béatrice-Anne Baratchart, médecin de l’ARS Aquitaine.

En quoi consiste l’éducation thérapeutique du patient dans le cadrede votre école dynamique du dos ?L’objectif est simple : il s’agit d’éduquer le patient afin de lui permettre une« meilleure gestion » de sa lombalgie. Nous lui apprenons que certainsgestes ou postures contribuent à entretenir ses douleurs. Ainsi, la modi-fication de sa conduite et l’adaptation de certains gestes du quotidienpeuvent l’aider à réduire, voire faire disparaître ses douleurs. Enfin, nouslui apprenons des exercices spécifiques de tonification musculaire et d’as-souplissement qui vont s’avérer bénéfiques en diminuant l’impact des« agressions mécaniques » sur son dos. Tout ceci s’intègre dans une poli-tique plus globale d’activité physique de fond, de perte de surpoids etd’arrêt du tabagisme qui contribuent à l’amélioration des symptômesdouloureux par une meilleure hygiène de vie.

Comment se déroule le programme ?Il se déroule sur une semaine de 9h à 17h, représentant environ 35 heuresd’éducation et d’exercices. La prise en charge est multi-disciplinaire et in-tègre la participation d’un médecin, d’un kinésithérapeute, d’un ergothéra-

peute, d’un préparateur physique, d’une psychologueet d’une nutritionniste. Nous prenons égale-

ment en compte les aspects psycho-cogni-tifs  comme  la  dépression,  l’anxiété,  les« idées reçues » et autres facteurs cognitifsdont on connaît  l’impact péjoratif  sur  lalombalgie. Enfin l’hygiène de vie et l’ana-lyse  du  contexte  social  et  professionnelinterviennent dans  l’élaboration du diag-nostic éducatif personnalisé à chaque pa-

tient. Les objectifs et les moyens sont définisconjointement avec le patient en début de

stage. Une évaluation est réalisée en fin destage afin de valider les acquis

Pensez-vous que cette pratique de santé va se développer ?J’en suis persuadé. De nombreuses études scientifiques ont confirmé l’effi-cacité de l’éducation en matière de lombalgie et l’intérêt des programmesd’exercices. Il est clair qu’un patient qui comprend sa pathologie se soignemieux et évite les rechutes. Il améliore ainsi sa qualité de vie d’une ma-nière très significative. D’ailleurs, les retours des patients qui ont participéau programme sont très positifs. �

Le Dr Laurent Savalli est le responsablede l’Ecole Dynamique Du Dos (EDDD) au centrede rééducation Marinenia à Cambo

« APPRENDRE àGéRER SON DOS »

Dr Laurent Savalli

dr béatrice-anne baratchart« L’ETP, c’est un droit du patient »

À qui s’adresse ce programme ?Le programme de l’École du dos de Mariénia à Cambo est « labellisé » parla Haute Autorité de la Santé (HAS). Il s’adresse aux personnes âgées de18 à 62 ans, en activité professionnelle, souffrant de lombalgie chroniqueayant fait l’objet d’arrêts de travail répétés. Les patients opérés du rachispeuvent également, dans certains cas, être admis en stage d’école du dos,à distance de l’intervention.

� En savoir plus : www.marienia.fr

« Une pratiquejeune et en pleineévolution »

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dossier dossier 13

Le magazine de la santé au Pays basque � Mars-Avril 2013 � n°6

Qu’est-ce que l’éducationThérapeutique du Patient ?L’éducation  thérapeutique  apour but d’aider les patients àacquérir ou maintenir les com-pétences  dont  ils  ont  besoinpour  gérer  au  mieux  leur  vieavec  une  maladie  chronique.Elle fait partie intégrante de laprise en charge du patient. Ellea  pour  but  de  rendre  les  pa-tients conscients et informés deleur maladie, de l’organisationdes soins et des comportementsliés à la santé et à la maladie.

Quels sont les intérêtspour le patient ?Cette démarche a pour finalitéde permettre aux patients, ainsiqu'à  leur  famille,  de  mieux

comprendre  leur  maladie  etleur traitement. En collaborantavec les soignants, ils assumentmieux  leurs  responsabilitésdans leur propreprise  en  chargeet  deviennentautonomes. Celales  aide  à  main-tenir et améliorer  leur qualitéde vie, par exemple en  rédui-sant  leurs  facteurs  de  risque(sédentarité,  alimentation,tabac…), en améliorant l’adhé-sion  au  traitement  et  en  évi-tant, ainsi, une aggravation deleur maladie. Il faut savoir qu’unquart  de  la  population  fran-çaise souffre de maladies chro-niques.  Selon  l’Organisationmondiale  de  la  santé,  ces  ma-

lades  devraient  tous  pouvoirbénéficier  d’éducation  théra-peutique, autrement dit d’acti-vités les aidant à prendre soin

d’eux-mêmes afind’agir  dans  unsens  favorable  àleur  santé  et  àleur  bien-être.

Cela  soulève  de  nombreusesquestions auxquelles nous de-vons répondre collectivementdans  les  mois  et  les  années  àvenir.

Quelles sont ces questions ?Comment organiser l’ETP pourqu’elle  soit  accessible à  tous ?Comment  les  associations  depatients  et  les  professionnelsde santé peuvent-ils  travailler

ensemble pour la concevoir, lamettre en œuvre et  l’évaluer ?Comment  financer  cette  acti-vité ?  Quelles  compétencesexiger des professionnels, despatients experts ? Commentsoutenir le développementd’une recherche multidisci-plinaire  sur  ce  thème ?Comment  l’intégrer  dansl’enseignement  et  dans  laformation des médecins etautres  soignants?  Il  fautcomprendre que cette pra-tique est jeune et doncen  pleine  évolution.Elle a démontré sonefficacité pour les pa-tients mais elle a en-core  besoin  de  sestructurer. �

En quoi consiste l'éducationthérapeutique du patientinsuffisant cardiaque ?Tout d'abord reprenons la défini-tion :  l'éducation du patient estun processus par étapes intégrédans  la  démarche  de  soins.  Ilcomprend un ensemble d'activi-tés organisées de sensibilisation,d'information,  d’apprentissage,d'aide psychologique et sociale,destiné à aider le patient et sa fa-mille à appréhender la maladieet les traitements. Le principe estdonc  d’associer  les  patients  etleurs proches aux soins en pre-nant  en  charge  l’état  de  santépour favoriser un retour aux acti-vités  normales.  Dans  l'insuffi-sance  cardiaque,  comme  danstout  programme,  il  faut  toutd’abord  réaliser  un  diagnostic

éducatif en entretiens collectifset  individuels.  Ensuite  l’équipepluridisciplinaire se charge en al-ternance de l'apprentissage de lapathologie et de son mécanismeafin de valider les traitements etrecentrer l’hygiène de vie et lesactivités physiques. Enfin, nousprocédons à des évaluations descompétences acquises.

évaluations précisesQuels sont les avantagespour le patient ?Connaître et comprendre a for-cément un impact sur les symp-tômes  et  sur  la  gestion  de  samaladie.  L’ETP  permet  d’aug-menter la qualité de vie, donc fa-vorise le sentiment de sécurité etla possibilité de mener certainesactivités  dites  interdites.  L’ETP

peut aussi permettre de réduireles hospitalisations et les arrêtsde travail. Cela représente doncune réduction de coûts. L’impor-tant, est de posséder des outilsd’évaluations  performants  per-mettant de faire des points précisà un et quatre ans.

Pensez-vous que cettepratique va se développer ?Très clairement oui, car, commedit plus haut, l'éducation du pa-tient est désormais intégrée dansla démarche de soins. D’ailleurs,la Haute Autorité de Santé nousconseille de proposer au patientune ETP « de renforcement » oude « reprise » si besoin. �

� En savoir plus : www.granchercyrano.fr

Le Dr Bertrand Issanchou s’occupe de l’ETP pour insuffisants cardiaquesau centre Grancher-Cyrano à Cambo.

« LE PRINCIPE EST D’ASSOCIER »

57C’est le nombre de programmes autorisés parl’agence régionale de santé dans les Pyrénéesatlantiques pour l’éducation thérapeutique du patient.

Une pratique jeune et toujours en évolutionDEPUIS TOUJOURS, il existe des médecins qui prennent le temps

d’expliquer à leurs patients leur maladie, pratiquant ainsi une certaineéducation thérapeutique. Mais c’est au début des années soixante-dixque l’etP s’est structurée et développée pour apprendre aux jeunesdiabétiques le maniement de l’insuline. des programmes de formationspécifiques des équipes médicales ont vu le jour dans les années 2000et depuis 2010 l’etP a été inscrite dans le code de la santé publique.

Une maladie chronique c’est quoi ?EN MéDECINE, un état persistant est appelé chronique (du grec chronos,

temps). donc une maladie est chronique si elle persiste dans le temps, engénéral plus de six mois. une liste de 30 maladies chroniques ouvre des droitsà l'assurance maladie couvrant 100 % des dépenses. L'incidence des maladieschroniques est en augmentation constante. en dix ans, ces affections de longuedurée ont progressé de 73,5 %. cette hausse est beaucoup plus rapide que levieillissement de la population.

40C’est ne nombre d’heures de formation quedoivent suivre les intervenants pratiquant desprogrammes d’éducation thérapeutique du patient.

FICHETECHNIQUEHistoriqueC’est au début des années soixante-dix  que  l’Education  Thérapeutiquedu Patient s’est structurée pour ap-prendre  aux  jeunes  diabétiques  lemaniement de l’insuline. Elle s’adresseà  tous  les patients  touchés par desmaladies  chroniques.  Depuis  2010l’ETP a été inscrite dans le code de lasanté publique.

ObjectifsUn patient qui comprend sa maladieet qui adhère aux traitements est unmalade qui vit mieux et donc amélioreson  quotidien. Tous  les  spécialistess’accordent à dire que cette pratiquepermet d’obtenir des résultats positifset qu’elle va continuer à se développer.

Points forts� Nouvelles relations entre les équipesmédicales et les patients.

� Le patient devient un acteur de sasanté.

� L’ETP couvre l’ensemble des mala-dies chroniques.

� 135  programmes  sont  recensésdans la région.

dr béatrice-anne baratchart« L’ETP, c’est un droit du patient » Insuffisants cardiaques

Pour le Dr Baratchart :« Tous les malades chroniquesdevraient pouvoir bénéficierd’éducation thérapeutique »

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Le magazine de la santé au Pays basque � Mars-Avril 2013 � n° 6

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En�quoi�consiste�le�service�ETP�dela�clinique�Paulmy?Nous  accueillons  des  patientsayant  eu  un  infarctus.  Le  servicecompte 9 personnes représentantune équipe pluridisciplinaire. Notrebut est d’aider les patients et leursfamilles à comprendre la maladieet le traitement, d’améliorer la coo-pération  avec  les  soignants,  devivre  plus  sainement  et  ainsi  demaintenir ou améliorer leur qualitéde  vie.  Il  faut  savoir  que  dans  le

cadre de maladies coronariennes,le suivi du traitement accompagnéd’une bonne hygiène de vie dimi-nue considérablement le risque derécidive.

Comment�cela�s’organise?Chaque  patient  bénéficie  de  20séances  qui  s’étalent  sur  4  se-maines dans le cadre d’une hospi-talisation à temps partiel, de 8 h 30le matin à midi. L’objectif est de luidonner  tous  les  éléments  pour

bien comprendre sa pathologie etlui donner les clefs d’un mode devie qui lui permettra de reprendreune vie normale. Il faut savoir quela  protection  permettant  d'éviterles  récidives,  est  obtenue  pourmoitié à la prise du traitement etpour l’autre moitié au mode de vie.Le travail d’information et de com-préhension est donc fondamental.

Les�patients�sont-ils�réceptifs ?Non  seulement  ils  sont  réceptifs,mais ils sont aussi demandeurs carils comprennent très vite l’impor-tance  de  bien  manger,  de  biengérer  ses  efforts  et  d’avoir  uneréelle hygiène de vie pour retrou-ver  une  vie  normale  ou  presque.Nous leur donnons pour cela des

conseils précieux. L’année dernière,nous  avons  mené  3 000  séancessans arriver à répondre totalementà toutes les demandes.

Pensez-vous�que�cette�pratique�desanté�va�se�développer?Certainement !  L’éducation  théra-peutique du patient a déjà montrésa pertinence. C’est une pratiquequi s’intègre parfaitement aux sys-tèmes de soins modernes avec lesnotions d’équipe thérapeutique etde partage de l’information.Nous poursuivons nos efforts pourrépondre  aux  attentes  qui  sontnombreuses. �

� En savoir plus : www.capio.fr

dr Philippe tarabbia, etP coronarien à la clinique Paulmy

« Les patients sont demandeurs »

Dr Pascale Pignède, ETP apnée du sommeil au centre Toki-Eder à Cambo

« NOUS DEVONS TRAVAILLEREN RéSEAU »Quels sont les objectifsdu programme ?L’objectif est d’améliorer  la qualité devie des patients, l’observance du traite-ment et d’en  réduire  les effets secon-daires. Cela passe pour le patient par lamise en place d’une nouvelle hygiènede vie et d’un appareillage respiratoirequi doit être porté au moins 3 heurespar nuit.  Il est donc primordial que lepatient  soit  motivé  et  soutenu  pourmettre en place ces changements.

Comment cela s’organise ?D’abord,  nous  effectuons  avec  le  pa-tient  un  diagnostic  éducatif  initial.  Ilnous permet ensuite de mettre en placeun  programme  personnalisé  qui  vas’étaler sur 4 semaines avec l’interven-tion  d’une  équipe  pluridisciplinaire.Nous  organisons  des  activités  degroupe  qui  permettent  aux  patientsd’échanger leurs expériences et de nepas se sentir isolés avec leur maladie.Ainsi, une véritable collaboration et unemise en confiance se mettent en placeentre les patients et les personnels soi-gnants.  L’important  est  de  trouver  lebon chemin pour que chacun trouve lamotivation pour mettre en place à longterme ces changements.

Pensez-vous que cette pratique vacontinuer à se développer ?C’est une certitude car il est aujourd’huiprouvé que l’éducation thérapeutiquedu patient est réellement efficace. Il fautmaintenant que l’ensemble des profes-sionnels  de  santé  travaille  en  réseaupour échanger les informations et avoirun meilleur suivi dans  le  temps.  Il estimportant aussi de développer la pré-vention.  Plus  le  problème  est  pris  enamont, plus on évite les complications.Il y a donc un travail à mener en matièred’information pour sensibiliser l’ensembledes patients et les équipes médicales. �

� En savoir plus :www.toki-eder.com

agnès duhau, cadre de santé etP de la dénutrition

au centre Landouzy de cambo

« Rendre le patientplus autonome »Quels sont les objectifs ?L'éducation thérapeutique du patient vise à aider les patients à acquérir les compétencesdont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique ou unproblème de santé ; comme la dénutrition des personnes âgées qui est un problème desanté publique considéré comme prioritaire au niveau régional. L'objectif est de rendre lepatient plus autonome par l'appropriation de nouveaux savoirs sur la nutrition afin d'éviterles complications graves (infection, chute, escarre, etc.), afin d'éviter aussi les ré-hospitalisations, maintenir leur autonomie et améliorer ainsi leur qualité de vie.

Comment se déroule le programme ?Le programme se concrétise par des ateliers individuels ou collectifs en lien avec lesbesoins et les attentes du patient et de ses proches. Les techniques et les outilspédagogiques leur permettent de connaître les conséquences de la dénutrition, de savoirélaborer un menu riche en protides, de connaître la composition des aliments… Ilspermettent également de soutenir la motivation du patient au fil du temps. Les atelierssont réalisés par des professionnels formés en éducation thérapeutique et le patientbénéficie d'un carnet de bord qui lui permet d'évaluer ses acquis et de les transmettre àtous les professionnels de la chaîne du soin.

Quel peut être le développement de l'éducation thérapeutique dans l'avenir ?Aujourd'hui en France, 20 % de la population vit avec une maladiechronique ou un problème de santé comme la dénutrition. Dansun contexte de vieillissement de la population, ce chiffre vacontinuer à progresser. Selon l'OMS, ce phénomène est lié auxcomportements de santé. L'éducation thérapeutique dupatient vise à limiter les complications, les handicaps, les ré-hospitalisations et par voie de conséquence, elle diminue lesdépenses de santé. Aujourd’hui les pratiques sont encadréespar des professionnels formés afin de garantir leur qualité. �

� En savoir plus :www.centre-medical-landouzy-villa-jeanne.fr

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dossier dossier 15ETP pour les maladies respiratoires à la CPAM de Bayonne

Dr Alfred Spoerry, est le médecin responsable du Centre d'examen de santé de la CPAM de Bayonnepilotant le programme d’ETP pour les maladies respiratoires.

Le magazine de la santé au Pays basque � Mars-Avril 2013 � n°6

« L’ACTIVITé PhYSIqUE EST FONDAMENTALE »

Qu’est-ce que la broncho-pneumopathie chroniqueobstructive (BPCO) ?C’est  une  maladie  respiratoirechronique  qui  se  caractérise  par

une obstruction lente et progres-sive des bronches et des poumons.Elle  se  manifeste  principalementsous  forme  de  bronchite  chro-nique et d’emphysème. Concrète-ment, le patient a du mal à respirer,ce qui le gène dans toutes les acti-vités physiques. Dans 90 % des cas,la BPCO est due au tabagisme.

Dans ces cas, en quoi consistel’éducation thérapeutique ?Il s’agit de permettre au patient età  son  entourage  de  connaître  samaladie, de comprendre les moda-lités de traitement et de lui appren-

dre à s’autogérer de façon à amé-liorer sa qualité de vie. Nous lui ap-prenons, par exemple, à déceler lessignes d’alerte et à savoir prévenirson  médecin  à  temps  en  cas  decomplications.

Comment s'organise l'ETP ?Nous constituons des groupes col-lectifs où les patients, encadrés parune équipe médicale, échangententre eux. Les sessions se dérou-lent en quatre ateliers. Le premierconsiste  à  expliquer  commentfonctionne l'appareil respiratoire etce qu'est la BCPO. Les patients ap-

prennent à connaître et compren-dre  leur  pathologie.  Dans  undeuxième temps, on explique lessignes  d'alerte  et  comment  bienprendre  son  traitement.  La  troi-sième phase montre tout l'intérêtde l'activité physique. C'est fonda-mental pour que les patients gar-dent une réelle qualité de vie. Lebut  est  que  chacun  trouve  dansson quotidien une activité mêmesimple. Par exemple cela peut-êtred'aller chercher ses enfants ou sespetits-enfants  à  pied  à  l'école.Enfin, nous abordons le sevrage ta-bagique. L'objectif, ici est de mon-

trer que c'est possible et qu'il existedes moyens pour y arriver.

Pensez-vous que ce programmeest amené a se développer ?Sûrement et cela concernera aussid’autres  pathologies  (diabète,asthme, maladies cardiovasculairesetc.). L'important est que globale-ment  chaque  programme  soitcomplémentaire sur le territoire desanté de façon à permettre aux pa-tients d'y participer facilement. �

� En savoir plus : www.ameli.fr

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Le magazine de la santé au Pays basque � Mars-Avril 2013 � n° 6

En�quoi�consiste�l’ETP�pourdes�patients�atteints�de�diabète?Comme  pour  les  autres  programmesd’éducation thérapeutique du patient,en diabétologie, il s’agit d’aider le patientà se prendre en charge et à trouver  lamotivation pour suivre son traitementqui est souvent contraignant, afin d’amé-liorer  l’équilibre  de  son  diabète  et  saqualité de vie. Il faut savoir que c’est endiabétologie qu’ont été développés lespremiers programmes d'ETP.

Comment�s'organise�ce�programme?À la clinique Aguilera, nous proposonsdeux programmes qui s’intègrent à unehospitalisation  pour  un  bilan  ou  pourrevoir le traitement. Le premier s'adresseaux patients qui présentent un diabètede type 2 (9 cas de diabète sur 10). Desgroupes de 6 personnes sont constituéspour  une  hospitalisation  du  lundi  aumercredi. Entourés par une équipe quicomprend un médecin, une infirmière,

une diététicienne, une kinésithérapeuteet  une  psychologue,  ils  participent  àdes ateliers collectifs, ce qui leur permetaussi  d’échanger  entre  eux.  Noussommes là pour apporter des réponsesà leurs interrogations. Nous y abordons :la diététique, l’activité physique, le trai-tement, la maladie diabétique, son vécu,ses  complications,  la  surveillance,  lestraitements…  L'autre  programmes'adresse aux patients qui ont un diabètede type 1 traité par 4 injections ou parpompe à insuline. Pour eux, ces dernièresannées, le discours a changé. Nous leséduquons à l’insulinothérapie fonction-nelle  qui  leur  permet  d’adapter  leursdoses d’insuline à leur activité et à leur

alimentation.  Ce  qui  va  dans  le  sensd’une plus grande liberté. Mais cela de-mande  une  très  bonne  connaissancede la maladie et de la diététique. Voilàpourquoi ce programme s'étale sur cinqjours.

Pensez-vous�que�ces�programmesvont�continuer�à�se�développer?Sans aucun doute car les patients sontdemandeurs.  Nous  avons  un  très  bonretour. Un patient qui comprend sa ma-ladie et sait  la gérer se porte mieux etadhère  mieux  aux  contraintes  néces-saires. Pour  les médecins, cela changela relation avec  les patients.  Ici,  le mé-decin n’est plus celui qui  « ordonne »,mais celui qui prend le temps de trans-mettre des savoirs et surtout d’aider lepatient à résoudre les problèmes poséspar  sa maladie. C’est une autre manièrede soigner qui a prouvé son efficacité. �

� En savoir plus :www.capio.fr

dr sylvie bonnaud, etP du diabète à la clinique aguilera

« Une autre manière de soigner »

dr Marie-cécile cazin,etP pour insuffisances rénales à la clinique delay

« Il faut plus de moyens »Qu’est-ce�que�l’ETP�pour�lespatients�insuffisants�rénaux?Nous recevons des patients insuffisantsrénaux dont la fonction rénale est alté-rée, provoquant une accumulation dedéchets  dans  l’organisme  causant  fa-tigue, perte d’appétit et autres symp-tômes  pouvant  conduire  à  la  dialyseet/ou la greffe rénale. La mise en placed’un  programme  d’éducation  théra-peutique va aider  les patients à com-prendre  leur  maladie  pour  qu’ilspuissent au mieux la prendre en charge,ralentir la progression et améliorer leurqualité  de  vie.  Pour  cela  une  équipecomposée de médecins néphrologues,d’un cadre de santé, d’un pharmacienet  de  sa  préparatrice,  d’une  diététi-cienne,  d’une  infirmière  référente  enETP d’une psychologue et d’une assis-tante sociale est à leur disposition.

Comment�cela�s’organise?Après une série de premières consulta-tions individuelles avec les différents in-tervenants, un diagnostic éducatif estdéterminé en réunion multidisciplinairepuis sont négociés avec les patients lesobjectifs à atteindre grâce à l’établisse-ment d’un parcours personnel au coursduquel le patient assistera à des atelierscollectifs et/ou individuels. Ces atelierss’articulent  autour  de  quatre  théma-tiques que sont la connaissance, la dié-tétique, la prise médicamenteuse et levécu  lié  à  l'insuffisance  rénale  chro-nique.  Le  programme  peut  durerquelques semaines, quelques mois etêtre renouvelé sur plusieurs années. Ils’adapte aux patients et est réévalué enfonction des résultats des évaluationsque nous faisons régulièrement. Noustravaillons avec l’équipe de transplanta-

tion rénale du CHU de Bordeaux pourmettre  en  place  un  atelier  dédié  à  lagreffe rénale.

Pensez-vous�que�cette�pratiqueva�se�développer?C’est  une  évidence,  cette  plateformed’échanges entres patients et soignantsest  primordiale.  C’est  une  prise  encharge indispensable pour les maladesatteints  de  pathologies  chroniques.Cela  apporte  beaucoup  aux  patientsqui y trouvent des motivations, cela ap-prend également beaucoup à l’équipemédicale. En fait, pour faire face à la de-mande, il faudrait plus de moyens sur leterritoire  car  les  retours  des  patientssont excellents. L’important est que celas’inscrive dans le temps. �

� En savoir plus :www.clinique-delay.fr

Dr Philippe Rigaud, ETP pré et post opératoireau centre médical Annie Enia de Cambo

« NOUS PASSONSUN CONTRAT »En quoi consiste l’éducation thérapeutiquepré et post opératoire?C’est apporter une information au patient sur samaladie et les traitements pour y remédier. Cetteinformation s’adresse aux patients en préparationavant une chirurgie thoracique ou au préalable àtout acte chirurgical s’il existe un handicaprespiratoire sévère ou en post chirurgie thoraciqueou après tout acte chirurgical s’il existe unhandicap respiratoire associé. Après un diagnosticéducatif, un contrat est établi et le patients’engage à suivre différents ateliers. Cetengagement est suivi et évalué régulièrement.L’éducation pré opératoire du patient diminuel’anxiété, la douleur post opératoire et optimise lefonctionnement de l’appareil respiratoire. Uneintervention chirurgicale n’est pas un acte anodin.Si le patient est bien « éduqué », cela se passemieux. En post opératoire il récupère plus vite, ilretrouve plus rapidement une vie normale. Pourcela, nous organisons de petits groupes réunissantdes patients atteints de mêmes pathologies, nousexpliquons le pourquoi du comment et ilséchangent entre eux leurs expériences.

Les patients sont-ils réceptifs?Bien sûr, et ceci d’autant plus que nous lespoussons à s’exprimer, à libérer leurs paroles. Nousdonnons donc du temps aux patients, c’est unpoint fondamental. Comprendre sa pathologie,intégrer le traitement et adapter en conséquenceson mode de vie ne peut pas se faire en quelquesminutes. La durée d’hospitalisation dans notrecentre étant de 3 à 5 semaines, cela permet demener à bien ce programme.

Pensez-vous que cette pratique va continuerà se développer?Évidemment car toutes les études menéesmontrent qu’elle donne de très bons résultats. Jedirai que dans les centres de rééducation commele nôtre, c’est même notre vocation. À Annie-Enia,nous avons de multiples ateliers d’éducationthérapeutique du patient. L’adhésion des patients

est réelle ; cela montre bienl’importance de cesprogrammes. Ce n’est pasune pratique facile mais elleest aujourd’hui très biencodifiée. Il est doncindispensable de continuer

et de développer laformation de

l’ensemble despersonnels dansce secteur. �

� En savoir plus: www.centre-medical-annie-enia.fr

dossier16 à votre service

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Depuis le mois de févrierdernier, l’Assurance Ma-ladie  propose  aux  per-

sonnes  diabétiques  de  lacirconscription de Bayonne debénéficier du service « sophia ».Ce  service  offre  un  accompa-gnement  personnalisé  pouraider à mieux vivre au quotidienavec une maladie chronique eten  prévenir  les  complications.Au  total,  ce  sont  7 700  per-sonnes de la circonscription deBayonne (16 700 sur le départe-ment) qui sont invitées à profi-ter du service. Proposé dans unpremier  temps  aux  personnesayant un diabète, il apporte uneaide,  un  soutien  personnaliséaux  patients,  en  fonction  deleurs besoins et de leur état desanté,  pour  leur  permettre  demieux vivre avec leur maladie etd’en  limiter  les  complications.Ce  service  intervient  en  relaisdes  recommandations du mé-decin traitant.

Comment ça marcheLes personnes adhérant à « so-phia » pourront bénéficier d’unaccompagnement  télépho-nique par des infirmiers-conseil-lers  en  santé,  recrutés  parl’Assurance Maladie (N° d’appel :0811  709  709).  Ils  recevrontaussi  régulièrement  des  sup-ports d’information pour mieux

connaître la maladie, partager levécu d’autres patients et l’expé-rience  des  professionnels  desanté.  Ils ont également accèssur le site internet www.ameli-sophia.fr à un espace d’informa-tion très complet sur le diabète.« sophia » est le fruit d’un travailde concertation avec  les asso-ciations de patients,  les  repré-sentants  des  professions  desanté, les sociétés savantes, l’Or-dre des médecins, l’Institut na-tional  de  prévention  etd’éducation à la santé (Inpes) etla  Haute  Autorité  de  Santé(HAS).

Comment en bénéficier ?« sophia »  s’adresse  aux  per-sonnes  majeures,  atteintes  dediabète de type 1 et 2, prises encharge  à  100 %  par  le  régimegénéral de l’Assurance Maladie

au  titre  d’une  affection  delongue durée. Les patients éligi-bles  recevront  un  courrier  del’Assurance Maladie les invitantà bénéficier de ce service. C’estun service gratuit, sans engage-ment et sans incidence sur le ni-veau  de  remboursement  despatients.  Pour  en  bénéficier,c’est très simple, il suffit de re-tourner le bulletin d’inscriptionjoint au courrier d’invitation oude  se  renseigner  auprès  de  laCPAM de Bayonne. Avec 1,8 mil-lion de patients et 55000 méde-cins traitants concernés par cedispositif en 2013, « sophia » de-vient le service d’accompagnementle plus important d’Europe. �

� En savoir plus : N° d’appel : 0811 709 709www.ameli-sophia.fr

PRATIQUE

� Les numéros d’urgences

� Comment trouver un médecin de garde ?essayez tout d'abord de téléphoner à votre médecin traitant, il ya souvent un message vocal mentionnant le nom et le numéro dumédecin de garde aux horaires de fermeture du cabinet. Gardezun papier et un crayon à côté du téléphone pour noter.autrement, composez le 112 et demandez à connaître le nom,le numéro de téléphone et l'adresse du médecin de garde leplus proche. enfin, et en dernier recours, rendez-vous aux urgencesles plus proches. si vous ne savez pas où elles se trouvent, unerecherche rapide sur Internet ou en composant le numéro desrenseignements vous aidera (118008, 118218, 118712, etc.)

� Comment trouver une pharmacie de garde ?Week-end et jours fériés : vous pouvez demander au médecinqui vous délivre l’ordonnance ou consulter l’affichage sur la vi-trine de votre pharmacie ou son répondeur téléphonique, faireune recherche sur des sites web spécialisés (3915, 3237.fr,pharmaciesdegarde.com) ou appeler votre commissariat (Po-lice secours au 17) ou votre gendarmerie. La nuit en semaine :après 19h, voire 20h, votre pharmacie sera fermée. uniquementen cas d’urgence, une officine assurera la délivrance de vosmédicaments. Pour la connaître, composez le 15 (samu) ourendez-vous directement à votre commissariat ou gendarmerieavec l’ordonnance et votre carte vitale. ce service est réservéaux impératifs absolus et vous devrez alors téléphoner à l’offi-cine indiquée avant de vous y rendre.

� Comment joindre une infirmière ?Pour joindre une infirmière vous pouvez :- chercher dans les pages jaunes de l’annuaire téléphonique- demander à votre médecin traitant- vous pouvez aussi composer le 15 uniquement en casd’urgence vitale.

15 17 18 3624SAMU Police

GendarmeriePompiers SOS Médecin

24H/24

Pays basque

« sophia »vous veutdu bienComment mieux vivre au quotidienson diabète? L’Assurance Maladiede Bayonne a mis en place « sophia »un service innovant qui apporte unaccompagnement aux patients.

Le magazine de la santé au Pays basque � Mars-Avril 2013 � n°6

dossier

Le diabète, un enjeu majeurLe diabète, un enjeu majeur de santé publique :

� En 2011, le seuil des 3 millions de personnes traitées pourdiabète a été franchi.

� En 10 ans, le nombre de personnes traitées pour diabèteen France a doublé.

� Le diabète est la 1ère affection de longue durée ennombre de patients.

à votre service

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18 actualité

Le 13 avril se déroulera la journée mondiale de la maladiede Parkinson. Deux conférences et des animations serontorganisées par l’association France Parkinson à Biarritz.

Le 13 avril à biarritz

Parkinson :la journée mondiale

Vous êtes admis à la suited'une urgence: les formalitésseront  réduites au minimum,vous  ou  l'un  de  vos  prochesdevrez toutefois présenter lesdocuments nécessaires au bu-reau des Admissions dans lesmeilleurs délais.Vous êtes admis à la suited'une consultation ou d'unrendez-vous, dans ce cas, mu-nissez-vous:� de votre carte d'identité, oude votre carte de séjour ;� de votre carte Vitale et del'attestation papier l'accompa-gnant, ou à défaut, des piècesrépertoriées plus loin;� d'un justificatif de domicile(facture  EDF,  quittance  deloyer) ;Munissez vous aussi des docu-ments relatifs à votre couver-ture santé complémentaire :� de votre carte d'adhérent àune mutuelle.� de  votre  attestation  CMU(couverture  maladie  univer-selle) complémentaire ;� de votre attestation d'aidemédicale État ;� de  la  feuille de suivi de  lamaternité.Dans  le  cas  d'un  accouche-ment, n'oubliez pas la feuille desuivi de la maternité.Sachez également que, danstous les cas, vous devez com-muniquer  au  service  des  ad-missions  les  coordonnées  dumédecin traitant que vous avezdéclaré à la sécurité sociale.Dans le cas d'une hospitalisa-tion programmée, et si vousn'avez pas déjà un dossier ausein de l'hôpital, pensez à ap-porter toutes les informationsmédicales  même  anciennes,en votre possession:

� votre carnet de santé;

� les  ordonnances,  résultatsd'analyses, radiographies, élec-trocardiogrammes,  carte  degroupe  sanguin,  la  lettre  devotre médecin;

� la lettre de votre médecintraitant.

Dès votre arrivée, pensez éga-lement à indiquer à l'infirmièresi vous suivez un traitement.Si vous n’avez pas de carteVitale, voici  les  documentsqu'il faudra remettre au bureaudes admissions selon votre si-tuation.� si vous êtes salarié(e) : votredernier bulletin de salaire ;

� si  vous  êtes  chômeur  in-demnisé, votre dernière attes-tation Assedic ;

� si  vous  êtes  retraité(e) :votre titre de retraite ;

� si vous êtes ressortissant del'Union  européenne  (U.E.),votre carte européenne d'Assu-rance-maladie ou le formulaireE111 ou E112;

� si  vous  venez  d'un  autrepays,  en  dehors  de  l'U.E.,  laprise  en  charge  délivrée  parvotre  organisme  de  sécuritésociale.

Si  vous  ne  pouvez  fourniraucun de ces documents, votrecaisse  d'Assurance-maladiepeut  établir,  sous  certainesconditions, une attestation enurgence de la C.M.U. de baseou  une  attestation  de  l'Aidemédicale de l'État. Cette procé-dure se fera à votre demandeou à  l'initiative de  l'établisse-ment  hospitalier  dans  lequelvous êtes admis.

BON À SAVOIR

Quels documents pour une hospitalisation ?

Depuis 1997, une jour-née mondiale est or-ganisée sur la maladie

de  Parkinson  qui  touche  deplus en plus de personnes etde  familles.  L’objectif  est  desensibiliser  l’ensemble  de  lapopulation  pour  que  cettemaladie  soit  mieux  prise  encompte et aider  les patientset leurs proches. À Biarritz, lecomité  des  Pyrénées  Atlan-tiques, dirigé par Philippe Fon-taneau, organise deux confé-rences  qui  se  tiendront  le13 avril prochain à 14h30 à laMaison  des  Associations,  2rue  Darritchon.  La  première,animée par le docteur Fouillet,neurologue, traitera des diffi-cultés  de  la  maladie.  Laseconde, « Améliorer le quo-tidien  du  parkinsonien  àdomicile » sera conduite par

Philippe Fontaneau avec destémoignages de malades. Enparallèle, il sera proposé uneanimation gratuite « Initiationà la marche nordique» conduitepar Edson Vanz destinée auxpersonnes  qui  souhaitentdécouvrir  cette activité phy-sique  qu’ils  soient  parkinso-niens ou non.

Cause inconnueLa maladie de Parkinson estune  affection  dégénérativerare  avant  45  ans  mais  tou-chant 1,5 % de la populationde plus de 65 ans. Elle atteintautant  les  hommes  que  lesfemmes.  Elle  représente  ladeuxième cause de handicapmoteur  de  l’adulte  après  lesaccidents  vasculaires  céré-braux. Du  fait de  l’accroisse-ment  de  la  longévité  de  la

vie, le nombre de personnesatteintes va augmenter de 1,5à  2  fois  d’ici  2025.  La  causede  la  maladie  de  Parkinsonest  inconnue.  De  très  rarescas sont héréditaires et dansce cas elle survient chez dessujets  très  jeunes. De mêmeaucun facteur de risque n’estconnu avec certitude, notam-ment  aucun  facteur  alimen-taire ou infectieux.

Diagnostic fiableLe  diagnostic,  subtil  au  toutdébut de la maladie, est fiablegrâce  à  une  grande  rigueurdans l’analyse des symptômes.De nombreux traitements sontdisponibles,  toutefois,  ils  nepermettent pas la maîtrise detous les troubles, en particulierpour la marche. Une adapta-tion  personnalisée  est  indis-pensable. De plus, si le traite-ment permet de lutter contreles symptômes de la maladie,il ne permet pas de prévenirla  dégénérescence  des  neu-rones qui sous-tend la mala-die.  Jusqu’à présent,  les mé-canismes à l’origine de la dé-générescence de ces neuronesne  sont  pas  complètementélucidés. �

� En savoir plus :www.franceparkinson.frTél. : 06 12 13 68 80

Le�nombre�de�personnes�atteintes�de�la�maladieva�augmenter�de�1,5�à�2�fois�d’ici�2025.

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