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28' Année. 11.568. Sainte Brigitte. LE NUMEPO CENTIMES Mardi 8 Octobre 1912. LE LITTORAL ORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES JOURNAL POLITIQUE. LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSF ABONNE» ESTA Cannes, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes. Fr. Autres Départements » Htranger et Union Postale > Six Moii 15 1S a* Un in 32 *o V«rtué HOBACDY, Fondateur •• Chef i I'«uari Adminiitration at Rédaotton : • « Hoche, «4, t;AI¥lïE» —TÉLÉPHONE S.36 M BlHMk •»• iHMt M «Cil Mi mttm. LMtaltrai«• ItrHlIlM Nil llUlIli. ANNONCES la lien* Annonces (7*col., 4 e page)... O f. 3 5 Annonces légales (9 col. 4* p.) Of. 2 5 Annonces légales (j- page)... O f. BO _ „. , Avis de Décès, de Messe et de Remerciements 1 fr. la ligne u lira* Annonces (y page). O f. BO Chronique locale.. 1 fr. - Echos 2fr. Paraissant à midi et donnant les dernières dépêchesT Enseignement Colonial pratique Dans un très intéressant rapport sur le Rôle Social de VEnseignement colonial pratique qu'il a fait en août dernier au congrgès de la mission laïque française, M. Godefroy Rat- ton, .président du Groupe Colonial 1 Postscolaire de Bordeaux a bien vou- lu citer comme un critérium net de lia haute valeur de Y Enseignement colo- nial •pratique l'opinion que j'ai publiée maintes fois sur la question. Je crois, en effet, que la colonisa- tion est un métier qui s'apprend com- me les autres; qu'il est complexe et qu'il oblige le futur colon a posséder des connaissances étendues. Je pense avec beaucouip de mes amis qui mecitent fréquemment à ce pro- pos, que les écoles coloniales prati- ques aideront largement aux heureux résultats obtenus déjà par l'éduca- tion familiale et par l'éducation tecli- nique professionnelle dans le comp- toir métropolitain. J'ai l'espoir même que ces écok's feront mieux. Mais je vais redire, pour tous ceux qui veulent bien s'appuyer sur mon opinion, toute ma pensée sur laques- tion et telle que je l'ai expriméedé- jà fréquemment. Une large part de l'enseignement pratique colonial devra être réservée à l'examen des phénomènes économi- ques et sociaux, sans frayeur des mots :ni de la chose, dans le but de dissiper bien des erreurs accréditées encore 'dans la petite bourgeoisie mé- tropolitaine sur la possibilité d'accé- der sans capitaux au patronat dans nos colonies. Sans cette pari sociolo- gique donnée à 'l'enseignement prati- que colonial, celui-ci ferait une irré- médiable faillilc cl il n'aboutirait qu'à leurrer la jeunesse studieuse métropo- litaine, à tromper une élite dont l'em- ploi, des .facultés est parfaitement ré- munéré dans la métropole, il le se- ra longtemps encore et à qui il ne faut pas •préparer une. carrière de désola- tions et de déceptions. Les vérités doivent être dites. La concentration des capitaux s'est ac- centuée d'une manière décisive et heu- reuse aux colonies dans ces dernières années. Il ne se crée plus dans les co- lonies neuves, d'Afrique et d'Asie, que des entreprises à capitaux concentrés, anonymes la plupart, individuelles ex- ceptionnellement. Auprès d'elles le pe- tit comiinerce qui est irrémédiable- ment condamné dans le monde entier parce qu'il constitue un regrettable anachronisme au XX" siècle, ne peut que péricliter. La preuve en a été don- née au Sénégal à la suite des deux campagnes déficitaires de l'Arachide de 1910-1911 et 1911-1912. Si les fail- lites des mmir/r-mil, ainsi qu'on appel- le les pclilos entreprises individuelles com.niCT'cialcs fondées par d'anciens subalternes ne se sont pas accumu- lées à la suite de ces campagnes, c'est uniquement parce que le sort deces mange-mil a été réglé à l'amiable par leurs créanciers, les grandes entrepri- ses à capitaux nmi-cnlrés, qui les ont absorbés, eux cl leurs magasins, ©n les faisant, descendre les uns au rang de tributaires, les autres au rang de salariés. C'est donc vers un, large salarial bien et sûrement rétribué et non vers le patronal que doivent viser les jeu- nes gens 'prêts à s'expatrier, en n'ou- bliant pas que dans les colonies, plus mie dans les métropoles, la concentra- tion des capitaux seule permet la réus- site, Jais.se de réels profils, diminue 01 supprime des aléas. Ce sont là des constatations sociologiques et écono- miques .plus réconfortantes que péni- bles, bien, qu'elles enlèvent à la car- rière coloniale ses aspects poétiques et aventuriers. Le rêve de partir ira hasard, avec beaucoup û-e vaillance et d'énergie, mitis avec un ijms bagage d'ignoiiinve et île rerenir mi pays cou- su d'or est un rêne romanesque. La seule espérance possible pour les co- loniaux des classes moyennes est d'ac- céder aux hautes fonctions salariées dans les entreprises coloniales à grands capitaux et dont les affaires sont en progrès. Ils ne devront pas s'attacher aux maisons qui paient trop peu, qui n'associent pas réelle- ment les intérêts de leurs collabora- teurs aux leurs dans les profits, qui combinent, des systèmes de salariat incompatibles lavec la liberté indivi- duelle au moyen de contrats léonins, ni, enfin aux maisons stationnaires ou en régression. Celles-ci devant inévi- tablement disparaître dans la lutte que leur font les capitaux concentrés des maisons en progrès, n'sffrent plus de débouches pour l'avancement. Seu- les parce qu'elles gagnent assez et n'ont qu'un minimum d'aléas, les maisons qui croissent et vont de l'a- vant sont susceptibles de pousser vers les hauts emplois et de les payer suf- fisamment, à leurs jeunes collabora- teurs actifs, avisés, instruits, qui de- vront, en retour, être utilement et sans arrière-jKMiséc, dévoués aux inté- rêts de ces entreprises. Ces collaborateurs peuvent, dans ces conditions, espérer épargner assez en une carrière coloniale pour s'assu- rer une retraite honorable après une vie très pénible, toute d'initiative et d'abnégation, 1res souvenl exposée à la fin précoce et à la maladie, en tout cas souvent monotone. A ces conseils j'ajoute que les lois sociales métropolitaines sur les rap- ports du Capital et du Travail ne tar- deront pas à être ppliquéés aux colo- nies. L'étude très-'approfondie de cet- te application devra être envisagée par les maîtres de l'enseignement pra- tique colonial, non pour combattre les lois, dont l'application plus ou moins heureuse viendra à son heure et fatalement, mais pour les faire adap- ter au mieux de tous les intérêts et leur créer une opinion favorable du côté des employeurs comme des em- ployés. Ils .ne devront pas oublier que ni ceux-ci ni ceux-là ne pourront ré- sister à l'application de ces lois qui. sont les résultats d'une poussée irré- sistible du salariat mondial en ce siè- cle. C'est de ce point de vue qu'ils de- vront en examiner et résoudre tous les problèmes. Envisagée avec tous ces soucis édu- catifs et sociaux, la préparation tech- nique à la carrière du commerce co- lonial dans les Ecoles qui pourraient prospérer au Havre, à Bordeaux, à Marseille serait fructueuse. I,'élite d<I collaborateurs salariés du haut com- merce colonial qui en sortirait, serait: exigeante sur les questions de salaire, de repos et de congés, certes, maïs, considération appréciable, elle serait une élite utilisable avec profits et sans déchets par le capitalisme colonial. CHAHI.ES DITFAUT. Régina AIX-LKS-BA1NS. de Mfroide, bo propriétaire. Hôtel - joo cL • allei de Bernascon aiubr» avec eaux chaa. bain. M. BIKMASCOK, iea| •409 NOUVELLESJDE PARTOUT Farii. M. Poincaré a eu un nouvel entretien avec M. Sazonof à qui il a donné con- naissance de la répons favorable du Gou- vernement britannique. ]/accord es! donc établi entre les puissances sur les condi- tions dans lesquelles doivent Être faites les démarches «à Constantinople p t auprès des pays balkaniques. M, Sazono-f, 'mini- l.n• i ! <^ \iïai rc-i étrangères de Russie, est parfi pour Ber- lin. — Hier, s'est réunie, à Paris, sur l'ini- tiative du Gouvernement français, la con- férence internationale pour l'élude des moyens propres à réaliser l'unification des méthodes d'analyses des produits alimen- taires. A cette conférence étaient repré- sentées douze pui>6ancei> étrangères. F«. séance d'ouverture a été présidée par M. Klolz, ministre des Finances, qui a prononcé une allocution. Le Conseil des Ministres de Turquie a décidé d'appeler, si besoin est, lous les hommes entre 29 et &5 ans. Les manifestations en faveur de la guerre continuent, en s'a-ccentitant. La Ligue d'Union Républicaine pour la réforme électorale s'est réunie, hier, et a procédé à l'élection de son bureau, dont M. L. Martin «1 été élu président. . Une dépèche de Tanger annonce que le général Lyautey est souffrant, à Marrakech. Le AfiaÉin. -publie une annlly.se du traité de paix entre l'Italie et la Turquie. La réponse de celle-ci ne saurait tarder. Départements. Toulon. Après une excursion dans les environs de Toulon, M. Ferdinand David, ministre, du Commerce, a quit- té notre ville hier soir. Marseille. — Le 6 8 groupe alpin, ve- nant <le Grenoble, 8e rendant au Maroc, est arrivé hier matin, à 7 heures ^ à Mar- seille. Il s'embarquera demain matin mer- credi, a bord du Dit Cfiayla. Douai. Emile Vans-chein, qui devait comparaître devant, .('« Assises prochaine- ment, s'est suicidé, la nuit dernière, à la prion Cumely, en se pendant aux bar- reaux de sa cellule à l'aide d'une, corde servant à la fabrication des saos de char' bon. Rou.U><jue-mr-Mer. Otte nuit, a !\ heures, un incendie a complètement détruit le Cirque de Bonln<;m\ \y< mai- sons voisines ont élé enilonimapV-;. lAincville. — Le cavalier Guillemin, du 18" chasseurs, ordonnance d'un lieutenant s'est blessé en maniant un revolver auto- matique. Il a été trasporté à l'hôpital dans un état désespéré. Saint-Nazairc >Une épidémie île béribéri s'est déclarée à bord du vapeur allemand Hêlène-Rickmers, arrivé à Si- Nazaîrc et allant à Nantes. Six hommes «ont atteints ; l'un d'eux, dont l'état a paru plus grave, au directeur du service sanitaire maritime, a élé transporté à l'hôpital. Le* cinq autres sont soignés à bord. Brest — En rentrant d'un exercice île pilotage, les sous-marins lïerthelol et Giffard se sont abordés. La barre de plongée arrière du lirrllie- lot a crevé le ballast du (Jiffard -ur une longueur de cinquante centimètres. Les deux sous-marin» ont été remorqués dans l'arsenal pour être, remis en état de naviguer. Tanger. On mande de Marrakech, le 4 octobre : A la suite de la revue passée par le général Lyautey, au cours de laquelle il a remis la cravate de commandeur de la [/gion d'honneur au colonel Mangin, le résident général a reçu les officiers, puis a causé longuement avec les grands caïds. Le général Lyautey est souffrant. Etranger. Rome. — La paix Halo-Turque n'est pas encore signée. On attendrait une ré- ponse de Constantinople Madrid. De9 tempêtes et des inon- dations dévastent les provinces situées sur ' Du coup Hst jde l'iUspagne. (A Alicant-e, notamment, les eaux ont envahi plusfeurs maisons et emporté un berceau où se trouvait un enfant. Celui-ci a été noyé. Les dégâts sont consH.érabie^. Cambridge. — Le philologue anglais Waltcr William Skeat vient <le mourir i. l'âge de 77 ans. Metz. Cette nuit, deux moteurs à gaz ont fait explosion à Havange, dans des forges. Les machines ont été détruites. Huit ouvriers ont été ensevelis sous Tes décombres et tnorlelle-ment blessés. Le bruit de lu détonation a été entendu dans toute la ville et a attiré les parens dos ouvriers devant les forges. TiHLi. — Le courrier postal qui se rendait hier matin, à -nangls, a été l'objet d'un attentat. Deux bombes lancées con- , tre la voiture ont tué le cocher et trois agents de police et ont blessé un agent et le postillon. Les brigands se sont enfuis sans avoir pu piller la voiture. Constantinople. — Le Conseil des mi- nistres a pris connaissance des télégram- mes rendant compte de la siTuâtîon à Tripoli et à Benghazi. Copenhague. — La session parlemen- taire s'est ouverte hier. M. Neergaard, mi- nistre des Finances a rendu compte des résultats de l'exercice financier de IQI i- 191a, résultats particulièrement favorables puisque le déficit no s'élève qu'à deux millions huit de couronnes, tandis que les prévisions budgétaires l'évaluaient à qua- torze millions de couronnes. Washington. — Au cours du combat de vendredi, à Chichigalpa (rTîcaragua), entre l'infanterie de marine américaine et les insurgés, treize de ces derniers furent tués ; quelques soldats américains ont été blessés. HOTEL DES ANGLAIS ÊGHOS AmuvÉES. Mime Texier de La Cliassagne s'est réinstallée en sa villa Alsace, boule vard du même nom. ** * M. et Mme Roten-Brennig, les sym- pathiques propriétaires de l'hôtel St- Charles sont rentrés, hier, venant de Ja Suisse. »• * M. et Mme Marius Berliet, venant de Lyon, sont arrivés, hier matin, à Can- nes. ATTENDUS. Le docteur Guiter et Mme viennent d'arriver à Paris. Ils sont attendus prochainement en leur appartement, villa Denise, rue Hermann. Nos HÔTES AU DEHORS. La comtesse de La Biboisière est en villégiature aux Cojnmellles. Mme la comtesse de Roussy de Sales est installée en son château de Ha- gués. *»* Mme Gordon Clarck, notre hôte, pas- se quelques jours à Paris avant île ve- nir à Cannes. **• Mme A. Bacol, notre hôte, est ins- tallée en son château de Champrosay. * * * Mme Lucien Heuzey vient de l'en- trer à Paris. *** La comtesse de Grainedo, notre hô- te, vient de s'installer en son château des Arches. * ** Le comte A. Bruneel, qui vient tous les hivers à Cannes, est en villégiatu- re en son château de Vaugineuse. *** Mme François Arago, femme de l'ancien député des Alpes-Maritimes, est rentrée à Paris. * * * La duchesse de Ooudeauville vient de s'instller en son domaine de la Gaudinière, Loir-et-Cher, elle va recevoir, pour les chasses, ses parents le duc et la duchesse de Doudeauvtllle, duc cl duchés-*" de Bisaccia., les de Li- gne; d'ilarcourt, de La Rochefou- cauld, de la Briffe, de Colbert, etc., en un mot, l'élite de l'armoriai! français. Fin décanlbre, elle viendra, comme tous les hivers, passer la saison en sa villa I,a Rochefoucauld, route de Fré- jus. ^^^^ DE MONACO-MONTE-CARLO Avec ces belles journées d'un au- tomne qui, pluvieux ailleurs, a réser- vé toutes ses faveurs à la Côte d'Azur, le mouvement mondain dans la Prin- cipauté s'accentue de plus en plus. Les jardins de Monte-Carlo, dont on admire, en ce moment, la nouvelle et splendide parure et les Terrasses du Casino ne cessent d'être le rendez- vous de nombreux étrangers qui, de- vançant la date accoutumée de l'ou- verture de la grande saison, ont déjà pris leurs quartiers d'hiver. Cette affluence prématurée est d'un bon augure pour la saison procllaine qui s'annonce comme devant être par- ticulièrement brillante. * * • Terrasses du Casino. Tous les jours, concert à grand orchestre à 15 heures et demie et à 21 heures. Bruns de mer de Monaco (Plage de Larvotto). L'Etablissement des Bains de Mer est ouvert tous les jours, de 7 heures à 13 heures, et de 15 heu- res à 19 heures. Leçons de natation ; douches ; mas- sage, etc. COUP DE SOLEIL. J'ai voulu acheter un tableau d'un peintre cubiste; on m'a demandé une somme folle! Le prix du laid augmente. Ecole sans élèves Le village de Perreuil (î>aônc-et-Loire) avail mur tVok' de filles ainsi que tous les village- de. France. Et cette école (Suit dirigée par une institutrice : ceci est en- core banal. Mai* ce qui l'est moins, c'est que, seulo de son espèce, l'école <te. filles de Perreuil ne compte pas d'élèvee.. Toutes ont fui, sauf une seule. Et l'ins- titutrice de Perreuil n'a plus qu'une uni- que disciple, la fille du maire socialiste de la commune. Car si l'enseignement qu'elle répandait a toujours l'agrément de ce magistrat municijiii!, il déplut à tous les habitants plus qu'on ne saurait dire. Sans doute, £aut-il rliv sU(-ialiste pour en bien itfpiV;- cier i. valeur. Les Iiii1,ilanl< de Prnvuil C'est pourquoi, titutrice, ils deinai qu'on leur en cin pecteur il' \rndemie re, car il ferait be bles se inlèer de j fatigués île leur ins- idi'Ti-nl à grands cris yàt une autre. I."ins- nVn voulut rien fai- au voir les contribua- urveiller ses choix I Donc, les habitants de Perreuil, n'ayant pu obtenir satisfaction, décidèrent Te garder chez euxleurs enfants, tout, heu- reux de ces vacances imprévues. Cepen- dant, dans l'école en interdit, Mme fins- Mlulricc proie--,• devant la .seule fille du maire. Il en coule quelquefois d'aioir un père socialiste. Les choses, comme on dit, en sont. là. *"*o* Encore l'Ouest-Etat Le déficit de l'Ouest-Etat sera, cet- te année, de 100.millions. On suppose que, l'année prochaine, il sera un peu plus important. Le directeur, d'excellent M. Claveil- le, a pourtant pris des mesures éner- giques pour l'enrayer, notamment en refusant d'admettre les recommanda- tions de paiiciiu'iilaires en faveur du personnel. Il a. en outre, pris la détermination radicale d'opposer une refus à toutes les demandes de permis qui ne sont pas justifiées, même si elles sont apos- tiillt'es par un dé'pnlé on un sénateur. La décision date du mois .dernier, et l'Ouest-Etat est racheté depuis trois ans. Quelques parlementaires en pre- naient à leur aise avec les ipennis et. les lions de réduction à demi-tarif on fi quarl de place. Les représentants d'un dcparlrmcnl de Bretagne se montraient parliculièrcinent larges à l'égard de leurs électeurs. [In député a, dans la seule a.nnéc 1911, demandé 750 pej- nns; celui qui en a demandé le moins s'est modestement contente de 500.

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28' Année. — N° 11.568. — Sainte Brigitte. LE NUMEPO CENTIMES Mardi 8 Octobre 1912.

LE LITTORALORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES

JOURNAL POLITIQUE. LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSFABONNE» ESTA

Cannes, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes. Fr.Autres Départements »Htranger et Union Postale >

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V«rtué HOBACDY, Fondateur• • Chef i I'«uari

Adminiitration at Rédaotton : • « Hoche, «4, t;AI¥lïE» — TÉLÉPHONE S.36M BlHMk •»• iHMt M «Cil Mi mttm. LM taltrai « • ItrHlIlM Nil llUlIli.

ANNONCESla lien*

Annonces (7*col., 4epage)... O f. 3 5Annonces légales (9 col. 4* p.) O f. 2 5Annonces légales (j- page)... O f. BO _ „. ,Avis de Décès, de Messe et de Remerciements 1 fr. la ligne

u lira*Annonces (y page). O f. BOChronique locale.. 1 fr. -Echos 2fr.

Paraissant à midi et donnant les dernières dépêchesTEnseignement

Colonialpratique

Dans un très intéressant rapportsur le Rôle Social de VEnseignementcolonial pratique qu'il a fait en aoûtdernier au congrgès de la missionlaïque française, M. Godefroy Rat-ton, .président du Groupe Colonial1Postscolaire de Bordeaux a bien vou-lu citer comme un critérium net de liahaute valeur de Y Enseignement colo-nial •pratique l'opinion que j'ai publiéemaintes fois sur la question.

Je crois, en effet, que la colonisa-tion est un métier qui s'apprend com-me les autres; qu'il est complexe etqu'il oblige le futur colon a posséderdes connaissances étendues.

Je pense avec beaucouip de mes amisqui me citent fréquemment à ce pro-pos, que les écoles coloniales prati-ques aideront largement aux heureuxrésultats obtenus déjà par l'éduca-tion familiale et par l'éducation tecli-nique professionnelle dans le comp-toir métropolitain. J'ai l'espoir mêmeque ces écok's feront mieux.

Mais je vais redire, pour tous ceuxqui veulent bien s'appuyer sur monopinion, toute ma pensée sur la ques-tion et telle que je l'ai exprimée dé-jà fréquemment.

Une large part de l'enseignementpratique colonial devra être réservéeà l'examen des phénomènes économi-ques et sociaux, sans frayeur desmots :ni de la chose, dans le but dedissiper bien des erreurs accréditéesencore 'dans la petite bourgeoisie mé-tropolitaine sur la possibilité d'accé-der sans capitaux au patronat dansnos colonies. Sans cette pari sociolo-gique donnée à 'l'enseignement prati-que colonial, celui-ci ferait une irré-médiable faillilc cl il n'aboutirait qu'àleurrer la jeunesse studieuse métropo-litaine, à tromper une élite dont l'em-ploi, des .facultés est parfaitement ré-munéré dans la métropole, où il le se-ra longtemps encore et à qui il ne fautpas •préparer une. carrière de désola-tions et de déceptions.

Les vérités doivent être dites. Laconcentration des capitaux s'est ac-centuée d'une manière décisive et heu-reuse aux colonies dans ces dernièresannées. Il ne se crée plus dans les co-lonies neuves, d'Afrique et d'Asie, quedes entreprises à capitaux concentrés,anonymes la plupart, individuelles ex-ceptionnellement. Auprès d'elles le pe-tit comiinerce qui est irrémédiable-ment condamné dans le monde entierparce qu'il constitue un regrettableanachronisme au XX" siècle, ne peutque péricliter. La preuve en a été don-née au Sénégal à la suite des deuxcampagnes déficitaires de l'Arachidede 1910-1911 et 1911-1912. Si les fail-lites des mmir/r-mil, ainsi qu'on appel-le les pclilos entreprises individuellescom.niCT'cialcs fondées par d'ancienssubalternes ne se sont pas accumu-lées à la suite de ces campagnes, c'estuniquement parce que le sort de cesmange-mil a été réglé à l'amiable parleurs créanciers, les grandes entrepri-ses à capitaux nmi-cnlrés, qui les ontabsorbés, eux cl leurs magasins, ©nles faisant, descendre les uns au rangde tributaires, les autres au rang desalariés.

C'est donc vers un, large salarialbien et sûrement rétribué et non versle patronal que doivent viser les jeu-nes gens 'prêts à s'expatrier, en n'ou-bliant pas que dans les colonies, plusmie dans les métropoles, la concentra-tion des capitaux seule permet la réus-site, Jais.se de réels profils, diminue 01supprime des aléas. Ce sont là desconstatations sociologiques et écono-miques .plus réconfortantes que péni-bles, bien, qu'elles enlèvent à la car-rière coloniale ses aspects poétiqueset aventuriers. Le rêve de partir ira

hasard, avec beaucoup û-e vaillance etd'énergie, mitis avec un ijms bagaged'ignoiiinve et île rerenir mi pays cou-su d'or est un rêne romanesque. Laseule espérance possible pour les co-loniaux des classes moyennes est d'ac-céder aux hautes fonctions salariéesdans les entreprises coloniales àgrands capitaux et dont les affairessont en progrès. Ils ne devront pass'attacher aux maisons qui paienttrop peu, qui n'associent pas réelle-ment les intérêts de leurs collabora-teurs aux leurs dans les profits, quicombinent, des systèmes de salariatincompatibles lavec la liberté indivi-duelle au moyen de contrats léonins,ni, enfin aux maisons stationnaires ouen régression. Celles-ci devant inévi-tablement disparaître dans la lutteque leur font les capitaux concentrésdes maisons en progrès, n'sffrent plusde débouches pour l'avancement. Seu-les — parce qu'elles gagnent assez etn'ont qu'un minimum d'aléas, — lesmaisons qui croissent et vont de l'a-vant sont susceptibles de pousser versles hauts emplois et de les payer suf-fisamment, à leurs jeunes collabora-teurs actifs, avisés, instruits, qui de-vront, en retour, être utilement etsans arrière-jKMiséc, dévoués aux inté-rêts de ces entreprises.

Ces collaborateurs peuvent, dansces conditions, espérer épargner assezen une carrière coloniale pour s'assu-rer une retraite honorable après unevie très pénible, toute d'initiative etd'abnégation, 1res souvenl exposée àla fin précoce et à la maladie, en toutcas souvent monotone.

A ces conseils j'ajoute que les loissociales métropolitaines sur les rap-ports du Capital et du Travail ne tar-deront pas à être ppliquéés aux colo-nies. L'étude très-'approfondie de cet-te application devra être envisagéepar les maîtres de l'enseignement pra-tique colonial, non pour combattreles lois, dont l'application plus oumoins heureuse viendra à son heure etfatalement, mais pour les faire adap-ter au mieux de tous les intérêts etleur créer une opinion favorable ducôté des employeurs comme des em-ployés. Ils .ne devront pas oublier queni ceux-ci ni ceux-là ne pourront ré-sister à l'application de ces lois qui.sont les résultats d'une poussée irré-sistible du salariat mondial en ce siè-cle. C'est de ce point de vue qu'ils de-vront en examiner et résoudre tous lesproblèmes.

Envisagée avec tous ces soucis édu-catifs et sociaux, la préparation tech-nique à la carrière du commerce co-lonial dans les Ecoles qui pourraientprospérer au Havre, à Bordeaux, àMarseille serait fructueuse. I,'élite d<Icollaborateurs salariés du haut com-merce colonial qui en sortirait, serait:exigeante sur les questions de salaire,de repos et de congés, certes, maïs,considération appréciable, elle seraitune élite utilisable avec profits et sansdéchets par le capitalisme colonial.

CHAHI.ES DITFAUT.

RéginaAIX-LKS-BA1NS.

de M froide, bopropriétaire.

Hôtel- joo cL• allei de

Bernasconaiubr» avec eaux chaa.bain. M. BIKMASCOK, iea|

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NOUVELLESJDE PARTOUTFarii.

M. Poincaré a eu un nouvel entretienavec M. Sazonof à qui il a donné con-naissance de la répons favorable du Gou-vernement britannique. ]/accord es! doncétabli entre les puissances sur les condi-tions dans lesquelles doivent Être faitesles démarches «à Constantinople pt auprèsdes pays balkaniques.

— M, Sazono-f, 'mini- l.n• i ! <̂ \ iïa i rc-iétrangères de Russie, est parfi pour Ber-lin.

— Hier, s'est réunie, à Paris, sur l'ini-tiative du Gouvernement français, la con-férence internationale pour l'élude desmoyens propres à réaliser l'unification des

méthodes d'analyses des produits alimen-taires. A cette conférence étaient repré-sentées douze pui>6ancei> étrangères.

F«. séance d'ouverture a été présidée parM. Klolz, ministre des Finances, qui aprononcé une allocution.

— Le Conseil des Ministres de Turquiea décidé d'appeler, si besoin est, lous leshommes entre 29 et &5 ans.

Les manifestations en faveur de laguerre continuent, en s'a-ccentitant.

— La Ligue d'Union Républicaine pourla réforme électorale s'est réunie, hier, eta procédé à l'élection de son bureau, dontM. L. Martin «1 été élu président.

. — Une dépèche de Tanger annonceque le général Lyautey est souffrant, àMarrakech.

— Le AfiaÉin. -publie une annlly.se dutraité de paix entre l'Italie et la Turquie.La réponse de celle-ci ne saurait tarder.

Départements.Toulon. — Après une excursion dans

les environs de Toulon, M. FerdinandDavid, ministre, du Commerce, a quit-té notre ville hier soir.

Marseille. — Le 68 groupe alpin, ve-nant <le Grenoble, 8e rendant au Maroc,est arrivé hier matin, à 7 heures ^ à Mar-seille. Il s'embarquera demain matin mer-credi, a bord du Dit Cfiayla.

Douai. — Emile Vans-chein, qui devaitcomparaître devant, .('« Assises prochaine-ment, s'est suicidé, la nuit dernière, à laprion Cumely, en se pendant aux bar-reaux de sa cellule à l'aide d'une, cordeservant à la fabrication des saos de char'bon.

Rou.U><jue-mr-Mer. — O t t e n u i t , a!\ heures, un incendie a complètementdétruit le Cirque de Bonln<;m\ \y< mai-sons voisines ont élé enilonimapV-;.

lAincville. — Le cavalier Guillemin, du18" chasseurs, ordonnance d'un lieutenants'est blessé en maniant un revolver auto-matique. Il a été trasporté à l'hôpital dansun état désespéré.

Saint-Nazairc >— Une épidémie îlebéribéri s'est déclarée à bord du vapeurallemand Hêlène-Rickmers, arrivé à Si-Nazaîrc et allant à Nantes. Six hommes«ont atteints ; l'un d'eux, dont l'état aparu plus grave, au directeur du servicesanitaire maritime, a élé transporté àl'hôpital. Le* cinq autres sont soignés àbord.

Brest — En rentrant d'un exercice îlepilotage, les sous-marins lïerthelol etGif fard se sont abordés.

La barre de plongée arrière du lirrllie-lot a crevé le ballast du (Jiffard -ur unelongueur de cinquante centimètres.

Les deux sous-marin» ont été remorquésdans l'arsenal pour être, remis en état denaviguer.

Tanger. — On mande de Marrakech, le4 octobre :

A la suite de la revue passée par legénéral Lyautey, au cours de laquelle il aremis la cravate de commandeur de la[/gion d'honneur au colonel Mangin, lerésident général a reçu les officiers, puisa causé longuement avec les grandscaïds. Le général Lyautey est souffrant.

Etranger.Rome. — La paix Halo-Turque n'est

pas encore signée. On attendrait une ré-ponse de Constantinople

Madrid. — De9 tempêtes et des inon-dations dévastent les provinces situées sur'Du coup Hst jde l'iUspagne. (A Alicant-e,notamment, les eaux ont envahi plusfeursmaisons et emporté un berceau où setrouvait un enfant. Celui-ci a été noyé.Les dégâts sont consH.érabie^.

Cambridge. — Le philologue anglaisWaltcr William Skeat vient <le mourir i.l'âge de 77 ans.

Metz. — Cette nuit, deux moteurs à gazont fait explosion à Havange, dans desforges. Les machines ont été détruites.Huit ouvriers ont été ensevelis sous Tesdécombres et tnorlelle-ment blessés. Lebruit de lu détonation a été entendu danstoute la ville et a attiré les parens dosouvriers devant les forges.

TiHLi. — Le courrier postal qui serendait hier matin, à -nangls, a été l'objetd'un attentat. Deux bombes lancées con- ,tre la voiture ont tué le cocher et trois

agents de police et ont blessé un agent etle postillon. Les brigands se sont enfuissans avoir pu piller la voiture.

Constantinople. — Le Conseil des mi-nistres a pris connaissance des télégram-mes rendant compte de la siTuâtîon àTripoli et à Benghazi.

Copenhague. — La session parlemen-taire s'est ouverte hier. M. Neergaard, mi-nistre des Finances a rendu compte desrésultats de l'exercice financier de IQI i-191a, résultats particulièrement favorablespuisque le déficit no s'élève qu'à deuxmillions huit de couronnes, tandis que lesprévisions budgétaires l'évaluaient à qua-torze millions de couronnes.

Washington. — Au cours du combatde vendredi, à Chichigalpa (rTîcaragua),entre l'infanterie de marine américaine etles insurgés, treize de ces derniers furenttués ; quelques soldats américains ontété blessés.

HOTEL DES ANGLAIS

ÊGHOSAmuvÉES.

Mime Texier de La Cliassagne s'estréinstallée en sa villa Alsace, boulevard du même nom.

* * *M. et Mme Roten-Brennig, les sym-

pathiques propriétaires de l'hôtel St-Charles sont rentrés, hier, venant deJa Suisse.

» • *M. et Mme Marius Berliet, venant de

Lyon, sont arrivés, hier matin, à Can-nes.

ATTENDUS.

Le docteur Guiter et Mme viennentd'arriver à Paris.

Ils sont attendus prochainement enleur appartement, villa Denise, rueHermann.

Nos HÔTES AU DEHORS.

La comtesse de La Biboisière est envillégiature aux Cojnmellles.

Mme la comtesse de Roussy de Salesest installée en son château de Ha-gués.

* » *Mme Gordon Clarck, notre hôte, pas-

se quelques jours à Paris avant île ve-nir à Cannes.

* * •Mme A. Bacol, notre hôte, est ins-

tallée en son château de Champrosay.* * *

Mme Lucien Heuzey vient de l'en-trer à Paris.

* * *La comtesse de Grainedo, notre hô-

te, vient de s'installer en son châteaudes Arches.

* * *Le comte A. Bruneel, qui vient tous

les hivers à Cannes, est en villégiatu-re en son château de Vaugineuse.

* * *Mme François Arago, femme de

l'ancien député des Alpes-Maritimes,est rentrée à Paris.

* * *La duchesse de Ooudeauville vient

de s'instller en son domaine de laGaudinière, Loir-et-Cher, où elle varecevoir, pour les chasses, ses parentsle duc et la duchesse de Doudeauvtllle,duc cl duchés-*" de Bisaccia., les de Li-gne; d'ilarcourt, de La Rochefou-cauld, de la Briffe, de Colbert, etc., enun mot, l'élite de l'armoriai! français.

Fin décanlbre, elle viendra, commetous les hivers, passer la saison en savilla I,a Rochefoucauld, route de Fré-jus. ^ ^ ^ ^

DE MONACO-MONTE-CARLOAvec ces belles journées d'un au-

tomne qui, pluvieux ailleurs, a réser-vé toutes ses faveurs à la Côte d'Azur,

le mouvement mondain dans la Prin-cipauté s'accentue de plus en plus.

Les jardins de Monte-Carlo, dont onadmire, en ce moment, la nouvelle etsplendide parure et les Terrasses duCasino ne cessent d'être le rendez-vous de nombreux étrangers qui, de-vançant la date accoutumée de l'ou-verture de la grande saison, ont déjàpris leurs quartiers d'hiver.

Cette affluence prématurée est d'unbon augure pour la saison procllainequi s'annonce comme devant être par-ticulièrement brillante.

* * •Terrasses du Casino. — Tous les

jours, concert à grand orchestre à 15heures et demie et à 21 heures.

Bruns de mer de Monaco (Plage deLarvotto). — L'Etablissement desBains de Mer est ouvert tous les jours,de 7 heures à 13 heures, et de 15 heu-res à 19 heures.

Leçons de natation ; douches ; mas-sage, etc.

COUP DE SOLEIL.

— J'ai voulu acheter un tableaud'un peintre cubiste; on m'a demandéune somme folle !

— Le prix du laid augmente.

Ecole sans élèvesLe village de Perreuil (î>aônc-et-Loire)

avail mur tVok' de filles ainsi que tousles village- de. France. Et cette école (Suitdirigée par une institutrice : ceci est en-core banal. Mai* ce qui l'est moins, c'estque, seulo de son espèce, l'école <te.filles de Perreuil ne compte pas d'élèvee..Toutes ont fui, sauf une seule. Et l'ins-titutrice de Perreuil n'a plus qu'une uni-que disciple, la fille du maire socialistede la commune.

Car si l'enseignement qu'elle répandaita toujours l'agrément de ce magistratmunicijiii!, il déplut à tous les habitantsplus qu'on ne saurait dire. Sans doute,£aut-il rliv sU(-ialiste pour en bien itfpiV;-cier i. valeur. Les Iiii1,ilanl< de Prnvuil

C'est pourquoi,titutrice, ils deinaiqu'on leur en cinpecteur il' \rndemiere, car il ferait bebles se inlèer de

jfatigués île leur ins-idi'Ti-nl à grands cris

yàt une autre. I."ins-nVn voulut rien fai-

au voir les contribua-urveiller ses choix I

Donc, les habitants de Perreuil, n'ayantpu obtenir satisfaction, décidèrent T egarder chez eux leurs enfants, tout, heu-reux de ces vacances imprévues. Cepen-dant, dans l'école en interdit, Mme fins-Mlulricc proie--,• devant la .seule fille dumaire. Il en coule quelquefois d'aioir unpère socialiste.

Les choses, comme on dit, en sont. là.• * " * o *

Encore l'Ouest-EtatLe déficit de l'Ouest-Etat sera, cet-

te année, de 100 .millions. On supposeque, l'année prochaine, il sera un peuplus important.

Le directeur, d'excellent M. Claveil-le, a pourtant pris des mesures éner-giques pour l'enrayer, notamment enrefusant d'admettre les recommanda-tions de paiiciiu'iilaires en faveur dupersonnel.

Il a. en outre, pris la déterminationradicale d'opposer une refus à toutesles demandes de permis qui ne sontpas justifiées, même si elles sont apos-tiillt'es par un dé'pnlé on un sénateur.La décision date du mois .dernier, etl'Ouest-Etat est racheté depuis troisans.

Quelques parlementaires en pre-naient à leur aise avec les ipennis et. leslions de réduction à demi-tarif on fiquarl de place. Les représentants d'undcparlrmcnl de Bretagne se montraientparliculièrcinent larges à l'égard deleurs électeurs. [In député a, dans laseule a.nnéc 1911, demandé 750 pej-nns; celui qui en a demandé le moinss'est modestement contente de 500.