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28" An,n6e. 11.550. Saint Lambert. LE NUMEPO CENTIMES Mardi 17 Septembre 1912. LE LITTORAL ORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES JOURNAL POLITIQUE, LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSF IBOKItlIHEIIIi Cannes, A!pes-Maritlmes & Basses-Alpei. Fr. Autres Départements.. » Etranger et Union Postale > Six Mail 15 1S as Un li aa «o I *• lir «a ! • 4 . «ha«M •*•!• r*rtHBé ROKAdDY, Fondateur UiMtrar «• Chef M a n u * PBQCICHAH Adminiitntion et Réd.otion : Hat Hoche, •«, CAMTV'El» TÊLtPHOHE S.3b ••• InMi M Ml PMnmém. LH hlkM M» atrauMM ail ilnlii Annonces (7*col., 4*page).. O f. 2 5 Annonces légales (9 col. 4" p.) O f. 2 5 Annonces légales (}* page)... O f. 5O _ Avis de Décès, de Messe et de Remerciements 1 fr. la ligne Annonces (3'page). O f. 5O Chronique locale.. 1 fr. » Ann Chronique locale .. 1 fr. » Echos a fr. > Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches LA POLITIQUE {De notre correspondant particulier de Paris) Ije ministre des finances vient de créer une Commission chargée d'étu- dier les perfectionnements à apporter dans l'exploitation des manufactures tk l'Etat; nous ne savons quels résul- tats obtiendra cette Commission; elle a, en tout- cas, beaucoup de besogne à accomplir. Tout le momie sait, même les so- cialistes, mais ils se fianlPnt rie Ile re- connaître, que l'KUit, les départe- ments, parfois même les communes payent beaucoup plus cher que des simples particuiHeons; tout monde a constaté que l'organisation de grandi monopoles était 1111 leurre, mi un ty- rannie, ou une forme nouvelle d'inv pôt. Regardez r<: qui se passe pour tes" tabacs : IT.tal réaSse des bénéfices considérable ou imposan a.ux tumeurs de louidt's taxes fiscales el en exploi- tant tes planteurs; il lui sérail facile, en achetant 1111 JICII moins de tabac à 1 l'étranger, de I!I;II;;.<T une meilleure rém«i!i!''iali(iii de leurs travaux aux 1 eiuUivatemV français. La. CoiriuissiiHi nouvellement Insti- tuée ne manquera pas, sa's doute, de renéhei'eluT perr i|in''!l''s raison.s U^ missions que nou.- m™; uns à l'étran- ger., iiolmuiiiK'ul à l.a Havane, [xiveint- te regain, de tabac dix fois plus cher que le tabac die première qualité. Ces constatations seront exrêine- inent aisées; tes journaux de la Hava.- ne publient, en effel, pour la rente libre du tabac, (U's nicicuiiiales analo- gues- à ceïl'ps fournies par les jour j naux français loucliam 1 le coun-s dkr blé, de l'a.viiino, du vin, etc. H y a, là-bas, une bourse du tabac, comme il y a inné bourse du blé à P a j ris et dans nos grandes villes- ; la Com- mission ne manquera >ÎIIIS doute pas' (te présenU'r quelques explications eit quelques variations s.ur ces comptes l'aillas tiques. D'ailleurs, mon seutement nous pa- yons le lialxic étranger dix fois plus cher qu'il ne vaut, niais encore noue ça1 acliriui.'s de* quauti'i« bien plus considi'i-ablc- que <•<•!!<•.-, autorisées par la loi. La. loi organique du monopole des taljiios stipule i|ii'o!i ne |K>u.rra e«n- piloyer, en- l'i'iince, ]vlus d uin tiers (Je produits l'Iianinvi-s; or, cette propor- tion est conslsiinnieiit. dï'passée au: détriment de l'agriculture française. qui obtient péniblement, l'autorisa- tion de produire, qui est tracassée pur une ad&niuistralion tatillonne, et qui, finalement, vend des produits au-des- sous die iftw valeur. Km résumé, il faudra bien arrivera resti'eiindrc, les m-lials à l'élran^oi', à a-ct:roîl.rc V's ; 11 luii^ rn Iriinri-, a ili- ininuier k l prix des piromiers et a aui;- imentor celui des autreu 1 . La Convinission, on conviant à ses délibérai ions 'les parlementaires fai- sant partie du groupe des tabacs, trtrulvera des rfi'pmk's el des sénateun's qui leur liMirnironf, <]es indications pj'écieu.sies sur les améliorations ifrw- niédiatemeint .réalisables. Blfe devrait, aussi convoquer de simples ouvriers île nos manufactures q.uii teirdiron, 1 ipi'il, n'est pas malaise 1 de fabriquer it'exeetonts cigares ave» du liabac (le France et de nos colonies. XX. HOTEL DES ANGLAIS de bain. Chaufage NOUVELLESJE PARTOUT Paris. Le* grandes manoeuvres se sont pour- suivies toute la journée et ont été notam- ment marquer.-, pur lu belle tenue île lu division de réserve. Le Président de la République est arrivé À Tours dans la soirée. Le correspondant de l'Echo de Pari* à Fez télégraphie le I'S septembre, que le. général Couraiid, accompagné de son état-major, a rendu visite a Mouley Yous- sef, lequel lui a exprimé sa vive satis- facton pour la fête qui fut donnée !*• ma- tin cl qui a clôturé le jeune du Kamadan. — Interviewé par le correspondant du Journal, le sultan Mouley Yousscf a dé- claré que nous pouvions compter sur Par- ruée cherifienne et a rendu hommage à la fierté et au courage des soldats français, en qui il a déclaré avoir pleine confiance. M. Delcassé est rentré de l'Arie.ge et a repris, hier matin, la direction deS services de son ministère. On annonce que M. Emile Combes, présidera, le dimanche ay septembre, à Matha, un banquet démocratique à l'oc- casion duquel l'ancien président du Con- seil proonneera un discours politique. Le correspondant dr \'Erfa> de Pu- rs, à Berlin, annonce que., >ui\ ant un télégramme de ( ion-tantinoplr, 1rs négo- ciateurs turcs vont quitU-r la Suisse, après «voir obtenu des résuiliits satisfaisants dans leurs entretiens avec fe> négociateurs italien.-. __ fne drpèVhr privée venant de Ho- me aiinomv que l'arconl s'est fait entre Us délégué:- ilalirn- et turrs -lir 1rs points principaux, qui a\aicnl été indiqués com- me pouvant servir de base à un traité de paix. Les délégués des deux puissances se sont mis, en particulier d'accord sur la question de la Tripolitaine dont la sou- veraineté serait reconnue à l'Italie — L'Association des Dûmes Françaises a reçu, du ministre de la Guerre, l'avis de faire embarquer le 9.3 courant, sur le ttien-IIon, six infirmières pour les hôpi- taux militaires du Maroc. On mande de Lons-le-Saiihiirr que .M. (Jeorges Tmuiliol a élé réélu pré-idrnt du Conseil général. M. Sléphi'ii Piehon a été réélu vice-pn'-'uU'iit. Départements. Toulon. •L'en-eignr de vais-oau Bonnel, de la Pairie, se rendail à Mar- seille <M) automobile, .quand sa \ oit un: heurta un las île pierres à l'entrée de Cu- jes,. M. Bonnel, grièvement blessé, a été ramené à l'hôpital de Tonton. Marseille. Mouley Hafid est parti, hier matin, •' 10 heure,, à boni (\n Mmi- (jidi'i, [IOIII- Tanger. Il a remercié le com- nii-saire. M. OndaiHe, de l'arnh'il rha- liMireux qui lui a été fait en Frann-. Les tloineslifjue^ et les hagage< smil partis à midi par la (ïhnonîa. Perpignan. - <l"n \\r\ cli-lr uoninn' Jo^ph Pouhielle, Agé de iK a n s n été tanipnimé par une nulnnn iliile a[)parlP- nant à M. Mci-'ines. Le malheuivnv a élé rel<'vé le crâne fraca-st' 1 . 11 a été I [•ans- porté mourant ;\ son domicile. --• Le sismographe de l'Observatoire d'une durée totale de trois minutes. Toulouse. — De- tremlileinenl- de terre onl élé ressentis à I.IK'IHUI, S;iinl-Laurenl- \e<!(> cl autres loealilé* dv Mauh-s Py- !,.-.y-h-s-MnuUneau,r. - T.e dirigeable Aiijuilnnl-Viiwe,not es! sorti hue malin a 7 iiourfi* 3o. Il est allé à Saint-1 )m\<t à Louviers, à Goncsse el à Auberviiliers. II s'e-it tenu constamment en cnm m u n icu- lion avec la T o u r Kiffel par la T. S. F. Quatorze personnes étaient a bord. Le dirigeable est milré a Wy à u h. ,'|5. /.c Havre. L'aviateur \ \ ey manu, monlant avec son mécauii-ien un hyiiro- aéroplane., cM arrivé à 1 lieine ,'\n. Api'è^ avoir é\olné an-dr<su< fin port, i! a accu-- dan- l'avaul pnrt au lia- i!e l'i-cahiT I! e<t leparli api'ès avoir fail le plein d'e-srnee ?i •• heures 15 en -il n a ni la •Seine. Il a elé" aperçu jrsqu'a Rer\ i'Ie par les guet f ci r- du .sémaphoir. Etranger. Alavait-as. I/ex-suliant Abd-el-Aziz es| nrrivé à Alpésiras ; il désire acheter une proprié lé pour résider dans eette ville. Strasbourg. L'abbé Hoegy, qui a été é!u, hier, député de la circonscription de Schlestadt, est rédacteur d'un journal de Colmar. 11 était candidat <du parti du •cen- !re. II a été élu par 7.112 voix. Merlin. Selon le Berlincr l.<<kal An- zeUjer, deux cas de peste auraient élé constatés à Hambourg, à bord d'un va- peur anglais venant du Brésil L'un des malades i><\ mor!, le second e-! en traite- ment au Lii/.iirel de (luxhaven. Le v;i[ieiir a quitté Hambourg ; de^ mp-iiiïs de sécurité ont été prises. Londres. — Les manoeuvres de l'armée anglaise ont commencé, hier, an Nord de la ville <Jo CamBridge, Les opérations préliminaires des aéroplanes ont très bien réussi. Le roi arrivera à Cambridge au- jourd'hui. Une dépèche de ConstantinopU; au Daily Mail, confirme que les négociations officieuse-; entre la Turquie et l'Italie, qui étaient en cour* en Suisse, ont été rom- pues. Les délégués turcs sont en route pour Constantinople. C.onstantinople. — La situation est tou- jours tfmve en Turquie. On continue à se battre en Albanie. Le mi (|e Mmiténé^ru, inler\ iewé par un rédacteur du Murni/uj Posf t a ex [i rimé ouvertement «;i prol'on- <li> inqiiiétiidf. Washington. — Des .ni» te lot s améi i- cains f>nt été appelés par le mini-tre dt?$ Ktats-Unis au Nicaragua, pour aller au secours d'un collège de jeune* filles, a Orenada. Les jeunes filles son!, isolées o*e- puis ,'|o jour< ; elles meurent de faim. Le contient un L'i'and n01 libre d'él nin^ère-. HOTEL DES PINS Lawn-Ttnnit. Atcmitut. - THifhont. Grand Jardin. Service ipécia! de voitures pour la gare. A proiiraité de l'Eelise Russe. S411 La Concentration navale La co'ii<.6ri'triit«M) de nos cuirassés dans la Méditerranée a suscité en. Ita- lie et en AutricJic-Hontrrie une émo- tion. (|u'o'n ne siuirait s'expliquer. Une partie de In presse viennoise el .une partie de la presse romauie oir ruila,naise considèi^cnt la mesure prise par le gouvememeTil français comime aine menaee poui" rav<'nir rt s'atta- chent à en <léinatu,rer le sens vérita- ble. Il importe tlo r^Mi:('tlir ttKi.t-<'s choses au poiii'l. On coiiHiuendrail U's scutimenls qui vicnin'nl de sY.\)>i in.i'i 1 . >i la Triple- Kntenite se ivvi'l.iit l,«ut a coup el se manifestait pour la .piemicre fois dans le monde'. Mais l'Europe est, de- puis de longues années, répartie en deux combinaisons qui eng!oben< cha- cune trois des grandes puissances, et l'on ne peu.! oublier i]in» la Tri|*lo-Ail- liaince a surgi la .prcinière, puisque son pacle inilial, le [Kicle au>lro-alle- niiind, renionle à 1879. Du moment que ces combinaisons existent, il est naturel qu'elles s'exer- cent. De même que la France et l'I- talie, en di'pit <!*' leurs oxcellenles </e- lalions [ii'rsrnU's. e.nlretitMMK'inl <les CCII'IKN d'anuée à lu fronlnVe (tes Al- lies sans que l'une ou l'antir nourris- se îles visées lielliciliciiM's, (le même, ollrs IMII ras^'llililt' 1 l<'s eM;nlri'< dan> la MédiliiM-raïuV. leurs intérêts smil capitiiux. Deux rails eoiiM(lérabl''s s(in,l inlen<MH!S i'ii ce- dernier- leni|ns. ll'niue part. l'.Vulrielu'-llimgric a d(V eiilé de cii-nslniire, à la deinand»' ille l'AlleiiKi^nc, dit-un, il'es di^'adiKULglifs qiii.i |)ii[inaieiil. j<u:rr leur rAk k dan.- le bassin Mi'diU rra ii(''en. De l'ailhy 1 . l'Angleterre a gi'oiupé >ii Ilolle d a n - Iri mer ilu N011I pour garder la -mién'n- rilé navale qu'elle eslinie la ga.raii'lie de sa. séruirilL 1 . H (Mail UHII. natuired à la fois pour maintenir l'équ'iilibre (Xissé, et pour préparer l'équilibre futur, — que la France o.pérât sa coneentratioii navajc entre Toulon et Bizerte. Av fond, si on envisage les deux grandes oombiiiaisojis die forces, il n'y aura rien de changé, et c'est pourquoi l'émotion de aios voisins nous paraîtexcessive et même de-nuée die toute raison sérieuse. Régina Hôtel Bernascon AIX-LKS-BAINS. — 300 chambres avec eaux chan- de et fioide. 60 salles de bain. M. UKRHASCON, seul propriétaire. B409 ÉCHOS «**. ARRIVÉES. La luronne de Mecklembourg est arrivée, hier, à Cannes, par le rapide. 7, à mdi 12, et s'est rendue à sa somp- Hueuse villa les A,nttiémis, chemin du Grand-Piin', pour y surveiller l'enfouis- sement die soni clweai favari. Elle est repartie, hier soir, ipour Paris, par le. rapide de i lieures 26. * * * L'archiprêtie Usti'ooumoff et Mome, et M. et. Mine Sàlezneff, rentrés., hier,, de villégiature, se sont réinstallés au presbytère russe, boulevard Alexan- dre Il'l. * ** M. Varlomonl e>l sa famille, se so-nt 1 installés à la villa des Vosges, che- IIHIII d'Isola-Belia. * * » M. le «lociciir ROUK es1 i-enlré, hier, de vilflégiafu.re. * # * .M. llaboiirdiu et sa famille ont pris possession ift" leur appartement, rue Itossn, 7. DÉPART. M. Lépime, piéfet de police, était, hier, de •passaye à Cannes. Il est re- uer, de inassafje a Cannes. Il e parti pour' Paris ipar le rapide iienwes 26. de 4 N'os HÔTES AU DEHORS. Mime Terrier est oui- vdlégiatuire à- Connsiigàs, par Varennes. * * * Mune I/(H>n Berna ni vient de rentrer à Paris. *#* Le docteur F. Grout, notre hôte, est cm oe moment à Paris. * * * Mme des BuffardS, gui passe tous les hivers en * » appartement dlu square Mérimée, est en villégiature au château de la Poltière. * * * i.\[. Paul' Biîsson est installé, pour quelques jouis, en sont domaine de Draveil. H' viendra, em octobre, s'ins- ulter en sa viWa Flora, route de Fré- jns, avec sa famille. * * * Miss Parkin'son, notre hôte est en villégiature à Genève. * *• M. Henri Menier vient de rentrer à Paris. DE MONACO-MONTE-CARLO 'Panasses du Casino. Tous les jours, Concert à grand orchestre, à 21 heures. Le Jeudi el le Dimanche, con- cert supplémentaire à 15 heures Bains de mer de Monaco (Plage de Larvotto). L'Etablissement des Bains de Mer est ouvert tous les jours, de 7 heures du matin a t heure de l'a- près-sinidi et de 3 à 7 heures d'il soir. Leçons de natation; douches; mas- sage, etc. Corp DE SOLEIL. .Intiit le (iïpwt potiir la citasse. Itnh .vc phi'jwt à stm. pinie r/'^ petit rriitnfymlr qui l'ii'iit !ÏP lin/ jkibre wxc m j rhr. illnt/s, /<///,v.vr-///t<>/, je t'ai dit déjà tint' e'rxt très rihàn de rapptilrtietr. El Bob, ùtuuqiw : Si ton chien t'entendait I Le Président de la République aux Grandes Manoeuvres Le Président de la République et M. Raymond Poincaré, président du Con- seil, sont arrivés, hier soir, à Tours, à 7 lieures, par train spécial. Ils ont été reçue par MM. Klote e* René, Besnard, Tenol, préfet; Letel- lier, maire; Nec-Narris et Belle, sé- nateurs. M. Falliènes et M. Poincaré se sont rendms ïi la Préfecture, où un dîner intime de 25 couverts ai eu lieu. UT ville était pavoisée et illuminée,' et uns; foule enhousiaste a fait UJI ac- cueil chateureux au« deux présidente.' Le service d'ordre était présidé par M. Hemiiion, directeur de la Sûreté général!;. Les honneurs ont été rendue par un bataillon du 32" 'de ligne, avec le drapeau. La musique était rentrée) spéoialemeint des manoeuvres. Ce roaffim, le Président de la Repu-" bliq'ue (et le Président du Conseil, se rendront aux manoeuvres. A Midj, M. Fa H i ères donnera un dlé- jcuiner en l/haneur de LL. AA. II. te grawWuc et -la grande-duchesse Ni- colas de RJussie; des officiers étran- gers et des officiers généraux prenant) part ajix manoeuvres. Il renirera, ce soir, à Rambouillet. Vingt-cinq années de présidence AI. Morel, gouverneur du Crédit foncier de France, a vouJu, dans un déjewier où il a réuni ses colJègues, fêter, mercredi, sa vingt-cinquième réélection à la présidence du Conseil général de la Manclie. C'est à l'hôtel de ville de Saint-Lô que presque tous les membres de l'assemblée départe-i mentale ont tenu, en assistant à ce banquet, à prouver une fois de plus, leur fidèle attachement à leur prési-. dent. M. PiCgnault, vice-président du. Conseil général, et M. Le Bourdon, préfet de la Manche, ont prononcé de cordiales allocutions auxquelles M.. Morel a répondu avec son esprit habi- tuel. REVUE ÛE^LA PRESSE UQrfurore, sur les instituteurs : Un instituteur, à son entrée dans la carrière, ne touche que douze cents francs, cent francs par mois. Au prix esi la vie, il est bien permis de se de- mander comment cet humble fonction- naire, eût-il même ta moindre famille, parvient à meure, comme on dit. les deux bouts ensemble. Il a, il est vrai, une indemnité de logement de deux cents francs. Espérons que notre institu- teur professe dans quelque coin perdu de nos provinces. Il lui serait bien diffi- cile de se loger dans une ville et Ton comprend parfaitement, au vu de ces chirires lamentables, que les candidats aux Jonctions d'éducateur deviennent de plus en plus rares. C'est, on le sait, ce qui est malheureusement constaté. La République Française, même sujet : M. Buisson commet en ce moment une grave faute, en prenant le parti des fonctionnaires syndiqués, Voyons ! que ferait-il lui-même, demain ministre de l'Instruction publique, si les instituteurs prêchaient ouvertement la révolte contre les lois de la République ? Oui, que ferait-il ? Tant qu'il ne nous aura pas dit cela, il n'aura rien dit. La nécessité de l'ordre prime tous les raisonnements. Contre la révolution qui avance, il n'y a pas de concessions qui puissent durer indéfiniment. Tôt ou tard, les plus couards sont forces de se battre. L'Action, sur la R.P. La R.P. pure et simple conduirait fatalement à Pcmiettement des partis aucun grand courant d'opinion ne soni- rail de la consultation nationale et le Parlement présenterait l'aspect de petits

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28" An,n6e. — N° 11.550. — Saint Lambert. LE NUMEPO CENTIMES Mardi 17 Septembre 1912.

LE LITTORALORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES

JOURNAL POLITIQUE, LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSFIBOKItlIHEIIIi

Cannes, A!pes-Maritlmes & Basses-Alpei. Fr.Autres Départements.. »Etranger et Union Postale >

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Paraissant à midi et donnant les dernières dépêchesL A

POLITIQUE{De notre correspondant particulier de Paris)

Ije ministre des finances vient decréer une Commission chargée d'étu-dier les perfectionnements à apporterdans l'exploitation des manufacturestk l 'Etat; nous ne savons quels résul-tats obtiendra cette Commission; ellea, en tout- cas, beaucoup de besogne àaccomplir.

Tout le momie sait, même les so-cialistes, mais ils se fianlPnt rie Ile re-connaître, que l'KUit, les départe-ments, parfois même les communespayent beaucoup plus cher que dessimples particuiHeons; tout 1« monde aconstaté que l'organisation de grandimonopoles était 1111 leurre, mi un ty-rannie, ou une forme nouvelle d'invpôt.

Regardez r<: qui se passe pour tes"tabacs : IT.tal réaSse des bénéficesconsidérable ou imposan a.ux tumeursde louidt's taxes fiscales el en exploi-tant tes planteurs; il lui sérail facile,en achetant 1111 JICII moins de tabac à1

l'étranger, de I!I;II;;.<T une meilleurerém«i!i!''iali(iii de leurs travaux aux1

eiuUivatemV français.

La. CoiriuissiiHi nouvellement Insti-tuée ne manquera pas, sa's doute, derenéhei'eluT perr i|in''!l''s raison.s U^missions que nou.- m™; uns à l'étran-ger., iiolmuiiiK'ul à l.a Havane, [xiveint-te regain, de tabac dix fois plus cherque le tabac die première qualité.

Ces constatations seront exrêine-inent aisées; tes journaux de la Hava.-ne publient, en effel, pour la rentelibre du tabac, (U's nicicuiiiales analo-gues- à ceïl'ps fournies par les jour j

naux français loucliam1 le coun-s dkrblé, de l'a.viiino, du vin, etc.

H y a, là-bas, une bourse du tabac,comme il y a inné bourse du blé à Pa j

ris et dans nos grandes villes- ; la Com-mission ne manquera >ÎIIIS doute pas'(te présenU'r quelques explications eitquelques variations s.ur ces comptesl'aillas tiques.

D'ailleurs, mon seutement nous pa-yons le lialxic étranger dix fois pluscher qu'il ne vaut, niais encore noueça 1 acliriui.'s de* quauti'i« bien plusconsidi'i-ablc- que <•<•!!<•.-, autoriséespar la loi.

La. loi organique du monopole destaljiios stipule i|ii'o!i ne |K>u.rra e«n-piloyer, en- l'i'iince, ]vlus d uin tiers (Jeproduits l'Iianinvi-s; or, cette propor-tion est conslsiinnieiit. dï'passée au:détriment de l'agriculture française.qui obtient péniblement, l'autorisa-tion de produire, qui est tracassée purune ad&niuistralion tatillonne, et qui,finalement, vend des produits au-des-sous die iftw valeur.

Km résumé, il faudra bien arr iveraresti'eiindrc, les m-lials à l'élran^oi', àa-ct:roîl.rc V's ; 11 luii^ rn Iriinri-, a ili-ininuier kl prix des piromiers et a aui;-imentor celui des autreu1.

La Convinission, on conviant à sesdélibérai ions 'les parlementaires fai-sant partie du groupe des tabacs,trtrulvera des rfi'pmk's el des sénateun'squi leur liMirnironf, <]es indicationspj'écieu.sies sur les améliorations ifrw-niédiatemeint .réalisables.

Blfe devrait, aussi convoquer desimples ouvriers île nos manufacturesq.uii teirdiron,1 ipi'il, n'est pas malaise1

de fabriquer it'exeetonts cigares ave»du liabac (le France et de nos colonies.

XX.

HOTEL DES ANGLAIS

de bain. Chaufage

NOUVELLESJE PARTOUTParis.

Le* grandes manœuvres se sont pour-suivies toute la journée et ont été notam-ment marquer.-, pur lu belle tenue île ludivision de réserve. Le Président de laRépublique est arrivé À Tours dans lasoirée.

— Le correspondant de l'Echo de Pari*à Fez télégraphie le I'S septembre, quele. général Couraiid, accompagné de sonétat-major, a rendu visite a Mouley Yous-sef, lequel lui a exprimé sa vive satis-facton pour la fête qui fut donnée !*• ma-tin cl qui a clôturé le jeune du Kamadan.

— Interviewé par le correspondant duJournal, le sultan Mouley Yousscf a dé-claré que nous pouvions compter sur Par-ruée cherifienne et a rendu hommage à lafierté et au courage des soldats français,en qui il a déclaré avoir pleine confiance.

— M. Delcassé est rentré de l'Arie.geet a repris, hier matin, la direction deSservices de son ministère.

— On annonce que M. Emile Combes,présidera, le dimanche ay septembre, àMatha, un banquet démocratique à l'oc-casion duquel l'ancien président du Con-seil proonneera un discours politique.

— Le correspondant dr \'Erfa> de Pu-rs, à Berlin, annonce que., >ui\ ant untélégramme de ( ion-tantinoplr, 1rs négo-ciateurs turcs vont quitU-r la Suisse, après«voir obtenu des résuiliits satisfaisantsdans leurs entretiens avec fe> négociateursitalien.-.

__ fne drpèVhr privée venant de Ho-me aiinomv que l'arconl s'est fait entreUs délégué:- ilalirn- et turrs -lir 1rs pointsprincipaux, qui a\aicnl été indiqués com-me pouvant servir de base à un traité depaix.

Les délégués des deux puissances sesont mis, en particulier d'accord sur laquestion de la Tripolitaine dont la sou-veraineté serait reconnue à l'Italie

— L'Association des Dûmes Françaisesa reçu, du ministre de la Guerre, l'avisde faire embarquer le 9.3 courant, sur lettien-IIon, six infirmières pour les hôpi-taux militaires du Maroc.

— On mande de Lons-le-Saiihiirr que.M. (Jeorges Tmuiliol a élé réélu pré-idrntdu Conseil général. M. Sléphi'ii Piehona été réélu vice-pn'-'uU'iit.

Départements.Toulon. — •L'en-eignr de vais-oau

Bonnel, de la Pairie, se rendail à Mar-seille <M) automobile, .quand sa \ oit un:heurta un las île pierres à l'entrée de Cu-jes,. M. Bonnel, grièvement blessé, a étéramené à l'hôpital de Tonton.

Marseille. — Mouley Hafid est parti,hier matin, •'' 10 heure,, à boni (\n Mmi-(jidi'i, [IOIII- Tanger. Il a remercié le com-nii-saire. M. OndaiHe, de l'arnh'il rha-liMireux qui lui a été fait en Frann-. Lestloineslifjue^ et les hagage< smil partis àmidi par la (ïhnonîa.

Perpignan. - <l"n \\r\ cli-lr uoninn'J o ^ p h Pouhie l l e , Agé de iK a n s n étét a n i p n i m é pa r u n e nulnnn iliile a[)parlP-nan t à M. Mci-'ines. Le m a l h e u i v n v a élérel<'vé le c r â n e fraca-st'1. 11 a été I [•ans-por té m o u r a n t ;\ son d o m i c i l e .

--• Le s i s m o g r a p h e de l 'Obse rva to i re

d ' u n e d u r é e totale de trois m i n u t e s .

Toulouse. — De- t r e m l i l e i n e n l - de t e r r eon l élé ressent i s à I . IK ' IHUI , S ; i in l -Lauren l -\e<!(> cl au t res loealilé* dv Mauh-s Py-

!,.-.y-h-s-MnuUneau,r. - T.e d i r i g e a b l e

Aiijuilnnl-Viiwe,not e s ! s o r t i h u e m a l i n a

7 iiourfi* 3o . Il est allé à Saint-1 )m\<t àLouv ie r s , à Goncsse el à Auberv i i l i e r s . IIs'e-it tenu c o n s t a m m e n t en cnm m un icu-lion avec la T o u r Kiffel p a r la T. S. F .

Quatorze p e r s o n n e s é ta ien t a b o r d . Led i r i geab l e est m i l r é a Wy à u h. ,' |5.

/.c Havre. — L ' a v i a t e u r \ \ ey m a n u ,m o n l a n t avec son mécaui i - ien un hyi i ro-aéroplane. , cM a r r ivé à 1 l ie ine ,'\n. Api'è^avoi r é \o lné an-dr<su< fin por t , i! a accu--té d a n - l 'avaul pnrt au lia- i!e l ' i - c ah iT

I! e<t l epa r l i api'ès avo i r fail le ple ind ' e - s rnee ?i •• h e u r e s 15 en -il n a ni la•Seine. Il a elé" a p e r ç u j r s q u ' a Rer \ i'Iep a r les guet f c i r- du . s é m a p h o i r .

Etranger.A lavait-as. — I/ex-suliant Abd-el-Aziz

es| nrrivé à Alpésiras ; il désire acheterune proprié lé pour résider dans eetteville.

Strasbourg. — L'abbé Hoegy, qui a étéé!u, hier, député de la circonscription deSchlestadt, est rédacteur d'un journal deColmar. 11 était candidat <du parti du •cen-!re. II a été élu par 7.112 voix.

Merlin. — Selon le Berlincr l.<<kal An-zeUjer, deux cas de peste auraient éléconstatés à Hambourg, à bord d'un va-peur anglais venant du Brésil L'un desmalades i><\ mor!, le second e-! en traite-ment au Lii/.iirel de (luxhaven.

Le v;i[ieiir a quitté Hambourg ; de^mp-iiiïs de sécurité ont été prises.

Londres. — Les manœuvres de l'arméeanglaise ont commencé, hier, an Nordde la ville <Jo CamBridge, Les opérationspréliminaires des aéroplanes ont très bienréussi. Le roi arrivera à Cambridge au-jourd 'hui .

— Une dépèche de ConstantinopU; auDaily Mail, confirme que les négociationsofficieuse-; entre la Turquie et l'Italie, quiétaient en cour* en Suisse, ont été rom-pues. Les délégués turcs sont en routepour Constantinople.

C.onstantinople. — La situation est tou-jours tfmve en Turquie. On continue à sebattre en Albanie. Le mi (|e Mmiténé^ru,inler\ iew é par un rédacteur du Murni/ujPosf t a ex [i rimé ou vertement «;i prol'on-<li> inqiiiétiidf.

Washington. — Des .ni» te lot s améi i-cains f>nt été appelés par le mini-tre dt?$Ktats-Unis au Nicaragua, pour aller ausecours d'un collège de jeune* filles, aOrenada. Les jeunes filles son!, isolées o*e-puis ,'|o jour< ; elles meurent de faim. Le

contient un L'i'and n01 libre d'él nin^ère-.

HOTEL DES PINSLawn-Ttnnit. — Atcmitut. - THifhont. — Grand

Jardin. — Service ipécia! de voitures pour la gare.— A proiiraité de l'Eelise Russe. S411

La Concentration navale

La co'ii<.6ri'triit«M) de nos cuirassésdans la Méditerranée a suscité en. Ita-lie et en AutricJic-Hontrrie une émo-tion. (|u'o'n ne siuirait s'expliquer.

Une partie de In presse viennoise el.une partie de la presse romauie oirruila,naise considèi^cnt la mesure prisepar le gouvememeTil français comimeaine menaee poui" rav<'nir rt s'atta-chent à en <léinatu,rer le sens vérita-ble. Il importe tlo r^Mi:('tlir ttKi.t-<'schoses au poiii'l.

On coiiHiuendrail U's scutimenls quivicnin'nl de sY.\)>i in.i'i1. >i la Triple-Kntenite se ivvi'l.iit l,«ut a coup el semanifestait pour la .piemicre foisdans le monde'. Mais l'Europe est, de-puis de longues années, répartie endeux combinaisons qui eng!oben< cha-cune trois des grandes puissances, etl 'on ne peu.! oub l ie r i]in» la Tri|*lo-Ail-liaince a surgi la .prcinière, pu i squeson pac le in i l ia l , le [Kicle au>lro-al le-niiind, renionle à 1879.

Du moment que ces combina i sonsexis ten t , il e s t na ture l qu ' e l l e s s 'exer-cen t . De même que la F r a n c e et l ' I -ta l ie , en di'pit <!*' leurs oxcel lenles </e-la l ions [ii 'rsrnU's. e.nlretitMMK'inl <lesCCII'IKN d ' a n u é e à lu fronlnVe (tes Al-lies sans q u e l 'une ou l ' a n t i r nour r i s -se îles visées lielliciliciiM's, (le même,ollrs IMII ras^'llililt'1 l<'s eM;nlri '< dan>la MédiliiM-raïuV. où leurs intérêts smilcap i t i iux . Deux ra i ls eoiiM(lérabl' 'ss(in,l inlen<MH!S i'ii ce- de rn ie r - leni|ns.ll'niue pa r t . l ' .Vulrielu'-llimgric a d(Veiilé de cii-nslniire, à la deinand»' illel'AlleiiKi^nc, d i t -un, il'es di^'adiKULglifsqiii.i |)ii[inaieiil. j<u:rr leur rAkk dan.- lebassin Mi'diU r r a ii(''en. De l'ailhy1.l 'Angleterre a gi'oiupé >ii Ilolle d a n - Irimer ilu N011I pour g a r d e r la -mién'n-rilé navale qu 'e l le esl inie la ga.raii'liede sa. séruirilL1. H (Mail UHII. natuiredà la fois pour m a i n t e n i r l'équ'iilibre

(Xissé, e t p o u r p r é p a r e r l ' équi l ib refutur , — que la F r a n c e o.pérât saconeentra t io i i navajc e n t r e Toulon e tBizerte . Av fond, si on envisage lesdeux g r a n d e s oombiiiaisojis die forces ,il n'y aura rien de changé, et c'estpourquoi l'émotion de aios voisinsnous paraîtexcessive et même de-nuéedie toute raison sérieuse.

Régina Hôtel BernasconAIX-LKS-BAINS. — 300 chambres avec eaux chan-

de et fioide. 60 salles de bain. M. UKRHASCON, seulpropriétaire. B409

É C H O S«**.

ARRIVÉES.La luronne de Mecklembourg est

arrivée, hier, à Cannes, par le rapide.7, à mdi 12, et s'est rendue à sa somp-Hueuse villa les A,nttiémis, chemin duGrand-Piin', pour y surveiller l'enfouis-sement die soni clweai favari. Elle estrepartie, hier soir, ipour Paris, par le.rapide de i lieures 26.

* * *L'archiprêtie Usti'ooumoff et Mome,

et M. et. Mine Sàlezneff, rentrés., hier,,de villégiature, se sont réinstallés aupresbytère russe, boulevard Alexan-dre Il'l.

* * *M. Varlomonl e>l sa famille, se so-nt1

installés à la villa des Vosges, che-IIHIII d'Isola-Belia.

* * »M. le «lociciir ROUK es1 i-enlré, hier,

de vilflégiafu.re.* # *

.M. llaboiirdiu et sa famille ont prispossession ift" leur appartement, rueItossn, 7.DÉPART.

M. Lépime, piéfet de police, était,hier, de •passaye à Cannes. Il est re-uer, de inassafje a Cannes. Il e

parti pour' Paris ipar le rapideiienwes 26.

de 4

N'os HÔTES AU DEHORS.

Mime Terrier est oui- vdlégiatuire à-Connsiigàs, par Varennes.

* * *Mune I/(H>n Berna ni vient de rentrer

à Paris.* # *

Le docteur F. Grout, notre hôte, estcm oe moment à Paris.

* * *Mme des BuffardS, gui passe tous

les hivers en * » appartement dlusquare Mérimée, est en villégiature auchâteau de la Poltière.

* * *i.\[. Paul' Biîsson est installé, pour

quelques jouis, en sont domaine deDraveil. H' viendra, em octobre, s'ins-ul ter en sa viWa Flora, route de Fré-jns, avec sa famille.

* * *Miss Parkin'son, notre hôte est en

villégiature à Genève.* * •

M. Henri Menier vient de rentrer àParis.

DE MONACO-MONTE-CARLO'Panasses du Casino. — Tous les

jours, Concert à grand orchestre, à 21heures. Le Jeudi el le Dimanche, con-cert supplémentaire à 15 heures

Bains de mer de Monaco (Plage deLarvotto). — L'Etablissement desBains de Mer est ouvert tous les jours,de 7 heures du matin a t heure de l'a-près-sinidi et de 3 à 7 heures d'il soir.

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.Intiit le (iïpwt potiir la citasse.Itnh .vc phi'jwt à stm. pinie r / ' ^ petit

rriitnfymlr qui l'ii'iit !ÏP lin/ jkibre wxc mj

rhr.illnt/s, /<///,v.vr-///t<>/, je t'ai dit

déjà tint' e'rxt très rihàn de rapptilrtietr.El Bob, ùtuuqiw :— Si ton chien t'entendait I

Le Président de la Républiqueaux Grandes Manœuvres

Le Président de la République et M.Raymond Poincaré, président du Con-seil, sont arrivés, hier soir, à Tours,à 7 lieures, par train spécial.

Ils ont été reçue par MM. Klote e*René, Besnard, Tenol, préfet; Letel-lier, maire; Nec-Narris et Belle, sé-nateurs.

M. Falliènes et M. Poincaré se sontrendms ïi la Préfecture, où un dînerintime de 25 couverts ai eu lieu.

UT ville était pavoisée et illuminée,'et uns; foule enhousiaste a fait UJI ac-cueil chateureux au« deux présidente.'Le service d'ordre était présidé parM. Hemiiion, directeur de la Sûretégénéral!;. Les honneurs ont été renduepar un bataillon du 32" 'de ligne, avecle drapeau. La musique était rentrée)spéoialemeint des manœuvres.

Ce roaffim, le Président de la Repu-"bliq'ue (et le Président du Conseil, serendront aux manœuvres.

A Midj, M. Fa H i ères donnera un dlé-jcuiner en l/haneur de LL. AA. II. tegrawWuc et -la grande-duchesse Ni-colas de RJussie; des officiers étran-gers et des officiers généraux prenant)part ajix manœuvres.

Il renirera, ce soir, à Rambouillet.

Vingt-cinq années de présidenceAI. Morel, gouverneur du Crédit

foncier de France, a vouJu, dans undéjewier où il a réuni ses colJègues,fêter, mercredi, sa vingt-cinquièmeréélection à la présidence du Conseilgénéral de la Manclie. C'est à l'hôtelde ville de Saint-Lô que presque tousles membres de l'assemblée départe-imentale ont tenu, en assistant à cebanquet, à prouver une fois de plus,leur fidèle attachement à leur prési-.dent.

M. PiCgnault, vice-président du.Conseil général, et M. Le Bourdon,préfet de la Manche, ont prononcé decordiales allocutions auxquelles M..Morel a répondu avec son esprit habi-tuel.

REVUE ÛE^LA PRESSEUQrfurore, sur les instituteurs :Un instituteur, à son entrée dans la

carrière, ne touche que douze centsfrancs, cent francs par mois. Au prix oùesi la vie, il est bien permis de se de-mander comment cet humble fonction-naire, eût-il même ta moindre famille,parvient à meure, comme on dit. lesdeux bouts ensemble. Il a, il est vrai,une indemnité de logement de deuxcents francs. Espérons que notre institu-teur professe dans quelque coin perdude nos provinces. Il lui serait bien diffi-cile de se loger dans une ville et Toncomprend parfaitement, au vu de ceschirires lamentables, que les candidatsaux Jonctions d'éducateur deviennent deplus en plus rares. C'est, on le sait, cequi est malheureusement constaté.

La République Française, même sujet :M. Buisson commet en ce moment

une grave faute, en prenant le parti desfonctionnaires syndiqués, Voyons ! queferait-il lui-même, demain ministre del'Instruction publique, si les instituteursprêchaient ouvertement la révolte contreles lois de la République ? Oui, queferait-il ? Tant qu'il ne nous aura pasdit cela, il n'aura rien dit. La nécessitéde l'ordre prime tous les raisonnements.Contre la révolution qui avance, il n'ya pas de concessions qui puissent durerindéfiniment. Tôt ou tard, les pluscouards sont forces de se battre.

L'Action, sur la R .P .La R .P . pure et simple conduirait

fatalement à Pcmiettement des partis •aucun grand courant d'opinion ne soni-rail de la consultation nationale et leParlement présenterait l'aspect de petits