Le journal du RAMN°5 - Septembre 2017

SommaireActualités

La mort innatendue du nourisson

La communication bienveillante

Le coin des bonnes idées

La période d’adaptation

La vie à l’espace jeux

Infos pratiques

Édito

Nous souhaitons démarrer cet édito en remerciant les nombreuses assistantes maternelles qui ont participé à la rédaction de ce 5ème numéro du journal du RAM.

Suite à l’annonce du désengagement de la CAF sur l’animation des RAM sur les territoires d’ici à 2017, et après un retour très positif sur la première année de fonctionnement du RAM communal de Châteaubourg, nous tenions à vous informer que les communes du bas-sin de vie ont souhaité créer une dynamique positive dans le secteur de la petite enfance. S’est alors dessiné la possibilité de mettre en place un RAM intercommunal, coordonné par la Ville de Châteaubourg.

Ce projet d’envergure, soutenu par la CAF d’Ille-et-Vilaine,nécessite un important travail de fond pour dé� nir, en collaboration avec les communes concernées, les assis-tants maternels, les associations et fédérations locales, le fonctionnement partagé de demain.

Durant le premier semestre 2017, une méthode de travail, un planning et des diagnostics de chacun des territoires ont été dressés. La seconde partie de l’année permet-tra de � naliser le projet, après avoir échangé, informé et rencontré les différents partenaires de la petite enfance, avec un objectif de mise en place en décembre 2017 ou janvier 2018.

Nous vous souhaitons à toutes et à tous une très bonne rentrée !

Sarah Bazin,Responsable Enfance Jeunesse Scolaire

Châteaubourg

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Actualités

Dans un communiqué du 16 juin dernier, Santé Publique France alerte sur l’intensi� cation du virus de la rougeole en début d’année 2017, conduisant à la déclaration de 295 cas entre le 1er janvier et le 31 mai, soit près de 6 fois le nombre de cas déclarés en 2016 sur la même période.

L’institution rappelle que la recommandation actuelle de vaccination contre la rougeole passe par l’administration de deux doses du vaccin rougeole-oreillons-rubéole dès l’âge de 12 mois.

>> Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le guide « Comprendre la vaccination » de l’INPES Santé Publique.

Le livret des parents

Intensi� cation du virus de la rougeole

Élaboré conjointement par la CNAF et le Ministère des familles, de l’enfance et des droits des femmes en 2016, le livret des parents « Saison 1 : première naissance » a pour but d’accompagner les futurs parents dans leur nouveau rôle auprès de leurs enfants. Il évoque les droits et responsabilités des parents au moment d’accueillir leur nouvel enfant, il propose des conseils pratiques, des adresses de lieux et de sites internet qui répondront aux premières questions que se posent les futurs parents.

>> Livret téléchargeable sur www.caf.fr

Dans le cadre de la rénovation des formations et des diplômes de la petite enfance, le CAP Petite Enfance a été refondu. Depuis le 13 avril 2017, il s’intitule le Certi� cat d’Aptitude Professionnelle Accompagnant Éducatif Petite Enfance (CAP AEPE).

Ce nouveau diplôme, premier niveau de quali� cation du secteur de la petite enfance, permettra d’exercer dans différents lieux d’accueil de la petite enfance : Établissements d’Accueil des Jeunes Enfants (EAJE), écoles maternelles, Accueil Collectif de Mineurs (ACM), au domicile du parent, au domicile du professionnel, ou encore en Maison d’Assistants Maternels (MAM).

La préparation de ce nouveau diplôme sera mise en œuvre dès la rentrée scolaire 2017, avec un cycle de formation d’une durée de 2 ans, dont 16 semaines en milieu professionnel.

>> Pour plus d’informations sur le contenu du CAP AEPE, consultez l’arrêté du 22 février 2017 sur www.legifrance.gouv.fr

Refonte du CAP Petite Enfance

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Du 18 au 22 septembre se tiendra la semaine nationale de prévention contre la mort inattendue du nourrisson. L’occasion de parler de ce sujet qui inquiète de nombreux parents et professionnels.

QU’EST-CE QUE C’EST ?Selon une étude, on compte près de 400 décès de nourrissons chaque année de manière inattendue en France, dont un tiers aurait pu être évité grâce à des gestes de prévention accessibles à tous. Anne Callarec, puéricultrice au CHU de Rennes : « On parle de mort inattendue pour quali� er la mort brutale survenant chez l’enfant jusqu’à ses deux ans ». Elle est quali� ée de subite, lorsqu’après examen, elle reste inexpliquée.

LE SOMMEIL : FACTEUR DE RISQUE« Dans la plupart des cas, les facteurs de risque sont liés au couchage. L’enfant doit impérativement dormir sur le dos », la position latérale est « elle aussi risquée car instable ». En cas de régurgitation, le nourrisson tournera sa tête sur le côté pour éviter d’inhaler ce qu’il recrache. Des activités d’éveil et de motricité libre en position ventrale permettront d’éviter l’aplatissement de son crâne. Il faut également écarter du lit « tout ce qui comporte un risque d’enfouissement, de chaleur excessive et qui gêne la respiration à l’air libre ».

Idéalement, il ne faudrait pas utiliser de lit parapluie chez l’assistant maternel avant la première année de l’enfant. Dans tous les cas, il est absolument proscrit d’ajouter un matelas en mousse dans un lit parapluie : « c’est la cause de trop nombreux accidents mortels ».

L’IMPORTANCE DE L’ADAPTATION90 % des cas interviennent avant les 6 mois de l’enfant, ce qui correspond généralement à la période où les enfants découvrent leur nouveau lieu d’accueil, une période qui peut être stressante pour eux. Or le stress est un facteur de risque de mort subite. Il est donc important de prévoir du temps pour l’adaptation, mais aussi de ré� échir à la qualité d’accueil et à la disponibilité du professionnel. « Il s’agit de ne pas avoir trop d’enfants en garde en même temps, de passer régulièrement dans la chambre, de ne pas fermer la porte a� n qu’il puisse entendre les bruits ambiants, que ses besoins sensoriels soient respectés et qu’il soit moins dans le sommeil profond ».

FACTEURS PROTECTEURS- Dormir sur le dos dans une turbulette adaptée à la taille de bébé- Lit à barreaux sans objet avec un matelas ferme et un drap housse bien tiré- Allaitement maternel- Vaccination- Room-sharing : le lit du bébé est installé dans le chambre parentale jusqu’à ses six mois- Température de la pièce à 18°-19°C- Tétine- Bonne aération de la pièce

Source : extrait de la � che documentaire réalisée par Sandra Le Guen, CAF d’Ille-et-Vilaine pour le Réseau des RAM 35. Fiche complète disponible sur demande auprès du RAM.

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La Mort Inattendue du Nourrisson (MIN)

Source : extranet Réseau des RAM 35

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Retour sur la conférence...

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« Écouter » d’André Gromolard >> Disponible sur le site « Communiquer avec bienveillance Rennes », onglet « textes à partager »

Écouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance tel qu’il se dé� nit lui-même sans se substituer à lui pour dire ce qu’il doit être.

Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou cela, c’est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spéci� ques.

C’est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l’autre son espace et le temps de trouver la voie qui est la sienne.

Être attentif à quelqu’un qui souffre, ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour se libérer.

Écouter, c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’atten-tion, du temps, une présence affectueuse.

QUELQUES ASTUCESL’amour et l’attention font of� ce de carburant pour l’enfant. L’enfant ne fait pas de caprices, il vient chercher auprès de l’adulte la dose d’attention dont il a besoin pour continuer ses activités. Nous pouvons ré� échir à combien de vraies minutes nous passons avec notre enfant, où nous lui accordons toute notre attention sans faire autre chose à côté.

Anticiper permet de préparer l’enfant à ce qui va se passer. Cela nous permet de prendre le temps, de mettre de la douceur dans la vie quotidienne.

Il est important de savoir dans quel but nous faisons les choses. En effet, une action permet d’assouvir un besoin, mais nous n’avons pas tous les mêmes besoins au même moment. Cela est souvent problèmatique lorsque nous souhaitons qu’une personne mène une action alors que celle-ci n’en ressent pas le besoin à l’instant T. Son but n’est pas de nous embêter, elle nourrit juste un besoin différent du nôtre à cet instant précis. Cela ne signi� e pas pour autant que tous les comportements sont acceptables.

Il y a une différence entre l’individu et son comportement ou son émotion. Il faut savoir voir les différentes facettes de la personne et ne pas confondre l’objet et la personne.

Si l’on fait d’un problème une dif� culté, le problème va se cristalliser. Il faut alors essayer de lâcher prise, de faire des expériences, d’être créatif.

Les idées à retenir :

- Souligner tout le positif que fait l’enfant car tout ce qui est souligné reste.

- Il faut s’autoriser à ralentir le rythme, à prendre trois minutes pour soi par jour. Plus on prend soin de soi, plus on est disponible pour l’autre.

La version complète du compte-rendu est disponible sur demande auprès de l’animatrice du RAM.Le 8 juin 2017, Bérangère Baglin, formée

à la communication non-violente et à la méthode ESPERE, est intervenue devant une quarantaine de personnes sur le sujet de la communication bienveillante.

LA COMMUNICATION BIENVEILLANTE, QU’EST-CE QUE C’EST ?De façon imagée, la communication c’est deux personnes et un « canal » par lequel passe des échanges positifs qui améliorent l’estime de soi et donnent une plus grande énergie de vie; et des échanges toxiques qui, eux, diminuent l’estime de soi et l’énergie de vie.

Communiquer avec bienveillance, ce n’est pas répondre positivement à toutes les demandes qui nous sont faites mais être authentique, dire ce que l’on ressent. En effet, à force d’être gentil en permanence, on peut devenir méchant, il faut savoir se respecter.

La règle principale de la communication bienveillante est d’utiliser le « je » pour bien exprimer nos ressentis.

Il existe deux phases pour communiquer avec non-violence :

L’observation. Il faut quitter tous les jugements, toutes les interprétations… En étant dans une observation factuelle, nous savons de quoi nous parlons. Lorsqu’il nous arrive d’être dans le jugement, il faut en être conscient.

Reconnaissance des émotions ou quotient émotionnel.Il y a 4 émotions de base : la joie, la colère, la peur et la tristesse. Les émotions ne se commandent pas, elles sont là pour nous servir. Une émotion positive correspond à un besoin assouvi alors qu’une émotion négative correspond à un besoin refoulé.

Pour être dans la reconnaissance des émotions, il faut savoir être à l’écoute. Pour cela, il existe plusieurs solutions comme la reformulation ou le fait de re� éter les sentiments et les besoins de l’autre (« Est-ce que tu te sens... ? »).

Quand l’enfant est entendu, il va ressentir des sentiments positifs car on va reconnaitre ses sentiments et être dans l’empathie. Une fois que l’émotion est déposée, il en est libéré. À l’inverse, s’il n’est pas entendu, il va ressentir des sentiments désagréables tels que la colère ou une diminution de l’estime de soi.

Certains comportements vont entraver la communication bienveillante notamment la comparaison, les injonctions, les menaces, le chantage ou les jugements. De plus, il est préférable de ne pas anticiper le comportement de l’enfant car sinon celui-ci risque de se produire. Par exemple, lorsqu’on dit à l’enfant « ne mets pas tes doigts dans la soupe  », l’enfant qui n’y avait pas forcément pensé peut être tenté de le faire.

« la communication bienveillante »

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Le coin des bonnes idées !

1. Mettez de la peinture sur une feuille.

2. Glissez cette feuille à l’intérieur d’une pochette

plastique que vous fermez à l’aide de scotch.

3. L’enfant peut alors jouer avec la peinture sans

se salir, en exerçant une pression sur la pochette

plastique.

4. Vous pouvez

également mettre la

peinture directement

dans la pochette

plastique, sans feuille.

Bonjour, je suis le capitaine des pompiers(poing fermé, lever le pouce)

Attention ! (lever l’index)

En avant ! (lever le majeur)

En arrière !(lever l’annulaire et placer la main au-dessus de l’épaule)Marche ! (lever l’auriculaire et lancer la main vers l’avant)

Pin pon, Pin pon, Pin pon !

Peinture propre

Le capitaine des pompiers

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1. Préchauffez le four à 210°C.

2. Mélangez les œufs entiers, le sucre, le beurre

fondu et la farine.

3. Ajoutez petit à petit le lait en mélangeant bien.

4. Lavez, épluchez puis coupez les fruits en

morceaux.

5. Dans un moule à gâteau beurré, mettez

la pâte puis les morceaux de fruits.

6. Faites cuire 30 min.

Coups de lecture

PETIT CHAT PERDUNatacha DeletaillePetit chat a faim. Il rencontre plusieurs animaux qui vont lui proposer leur nourriture. Dans ce livre, les enfants découvrent le cri des animaux et ce qu’ils mangent. Proposé par Marie-Claire Bailly, assistante maternelle.

Clafoutis aux fruits

Ingrédients (pour 6 personnes) :

- 3 œufs

- 80 g de sucre

- 80 g de farine

1. Découpez des ronds dans du papier de couleur.2. Faites-les décorer par les enfants (gommettes, crayons, peinture…).3. Assemblez-les avec des attaches parisiennes.4. Sur le premier rond, ajoutez des yeux mobiles et des antennes pour former une belle chenille.5. Sur chaque rond, vous pouvez également mettre la photo des enfants que vous accueillez ou de chaque membre de la famille.

La chenille

- 250 ml de lait

- 30 g de beurre

- Fruits de saison

Bon appétit !

LE LIVRE EN COLÈREC. Ramadier et V. BourgeauDisponible à la bibliothèqueLe livre est tellement en colère qu’il est tout rouge... Mais heureusement, la colère passe, le livre se calme et se détend petit à petit.

PAPILLOTEViolaine MarlangeDisponible à la bibliothèquePapillote raconte sa naissance, ses premiers pas, son apprentissage du monde. Les épreuves de la vie et les rencontres nous amènent à devenir nous-mêmes, et à trouver notre place dans la société.

Proposée par Patricia Gaillard, assistante maternelle.

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QUELQUES PISTES POUR UNE ADAPTATION EN DOUCEUR...

- Il n’y a pas de temps prédé� ni pour la période d’adaptation, la durée s’ajuste à chaque enfant, chaque famille, chaque assistant maternel. Généralement, elle dure de une à deux semaines.- Pour une adaptation en douceur, les parents peuvent rester avec l’enfant au départ, puis partir pendant une petite heure. Au fur et à mesure, le temps d’accueil de l’enfant sera allon-gé pour inclure un temps de jeux, un temps de repas, un temps de sieste, jusqu’à passer une petite journée chez l’assistant maternel.- Pensez à prendre le doudou et la tétine de l’enfant, s’il en a. Ces objets transitionnels vont faire le lien entre sa maison et celle de l’assistant maternel et le rassureront.- L’adaptation continuera de se faire au fur et à mesure de l’accueil de l’enfant chez l’assis-tant maternel. N’hésitez donc pas à prendre le temps avec l’enfant le matin et le soir pour que les phases de séparation/retrouvaille se fassent en douceur et non dans la précipitation.- Même s’il est parfois dur de voir son enfant pleurer lorsque l’on quitte le domicile de l’assis-tant maternel, il est important que vous préveniez l’enfant de votre départ a� n qu’il ne soit pas dans l’angoisse de ne pas savoir où vous êtes.- Si l’enfant sourit à l’assistant maternel, s’il est détendu, s’il mange et dort correctement, s’il joue, s’il cherche à communiquer… alors vous pouvez vous dire qu’il vit bien cette période d’adaptation.

LA PÉRIODE D’ADAPTATION

Le mois de septembre est souvent synonyme de nombreuses « première fois » chez l’assistant maternel. L’occasion de reparler d’un moment clé pour l’enfant, ses parents et l’assistant maternel : la période d’adaptation.

Cet article a été réalisé à partir de témoignages d’assistantes maternelles de Châteaubourg qui répondait à deux questions : pourquoi la période d’adaptation est-elle importante ? Comment la mettre en place ?

« Pourquoi l’adaptation ? Pour bébé, c’est une première approche, de nouvelles émotions. C’est également quitter sa maman, son papa pour un petit temps la première fois. C’est aussi voir les autres enfants qui sont déjà accueillis a� n de les préparer, d’échanger. Pour les parents, c’est avoir la possibilité d’échanger, de questionner l’assistante maternelle. C’est laisser leur bébé, le con� er à une professionnelle quelques heures puis une demie journée, une journée, sur une semaine ou deux, selon la possibilité de chacun. Il y a donc de la souplesse lors de cette période.Pour moi, c’est un confort dans l’accueil car j’ai une meilleure connaissance du bébé, des parents et j’ai pu les présenter aux autres enfants accueillis de façon progressive. »

« La période d’adaptation permet à l’enfant de découvrir progressivement un nouvel univers : nouvelle maison, nouvelles personnes (assistante maternelle et sa famille, les autres enfants accueillis), nouveaux jeux, nouveau lit, nouvelle façon de cuisiner (nouvelles odeurs, textures, goûts). Elle permet également à chacun de trouver son rythme et son organisation, de ‘‘monter en charge’’ progressivement et de façon moins brutale »

« Pour moi, la période d’adaptation est importante : elle nous permet de voir le rythme de l’enfant (sommeil, repas, éveil), de faire connaissance entre nous et avec les autres petits. L’enfant repère le lieu dans lequel il va grandir et les parents sont rassurés de voir notre façon de travailler et comment s’habitue leur petite progéniture. Je la mets en place 15 jours avant la reprise du travail de la maman je propose : 2 fois 2 à 3 heures puis 1 demi-journée avec repas pour � nir par

« L’adaptation, je la fais sur une semaine. Elle est nécessaire pour l’enfant, les parents et l’assistante maternelle. J’accueille les parents et nous discutons des habitudes de l’enfant : le sommeil, l’alimentation, le déroulement d’une journée chez lui... Ensuite je l’accueille progressivement. Nous apprenons à nous connaître, à nous faire con� ance. Elle permet aux parents de laisser leur enfant et à l’assistante maternelle de mettre en place l’accueil dans la sérénité. L’enfant s’habitue à la voix de l’assistante maternelle, à son odeur, aux bruits de la maison, à un nouveau rythme de vie... Ainsi, tout est mis en place pour le premier jour de garde, les parents sont plus détendus et l’assistante maternelle aussi. L’enfant éprouve le ressenti de ses parents : s’ils sont con� ants et sereins, la séparation se fera naturellement. »

« Je pense qu’elle est importante, surtout pour les parents : ils sont rassurés quand ils reprennent le travail et voient que leur enfant est bien chez l’assistante maternelle. Pour les enfants : pour qu’ils prennent leurs repères, un premier contact avec l’assistante maternelle, les odeurs, les bruits, les habitudes de la maison. Pour l’assistante maternelle : cette adaptation lui donne des repères aussi vis-à-vis de l’enfant. Mon avis a changé avec les années... Je ne sais pas vraiment pourquoi mais j’ai l’impression que l’adaptation est plus importante maintenant. Chaque enfant est différent et donc certains ont besoin de moins de temps que d’autres. »

Merci à Marie-Claire Bailly, Gaëlle Blandel, Cécile Bobon, Patricia Gaillard, Mireille Grimault et Hélène Trémaudant pour leur participation à l’écriture de cet article.

« Paroles d’ass’ mat’ »

« Pour la période d’adaptation, je la propose à chaque fois ; tous les parents n’en ressentent pas le besoin, ce qui ne veut pas dire que cela est plus dif� cile. Je propose souvent une matinée puis une après-midi et ensuite une petite journée avant de vraiment commencer le contrat. Cela se passe la plupart du temps très bien pour papa, maman et bébé, tout en douceur... Dans les premiers temps, je propose d’envoyer un message avec une photo pour raconter comment s’est passée la matinée ou l’après-midi pour garder ce lien invisible mais si présent qui permet aux parents de se sentir proche de leur enfant ; et souvent ils me remercient. »

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La vie à l’espace jeux

Visite de la caserne des pompiers… Pin Pon Pin Pon !

En maillot de bain dans les bacs... on s’éclate !La première édition du pique-nique du RAM a réuni 70 personnes au parc Bel Air !

Séance de jardinage à la résidence Bel Air !

Retour en images sur une période riche en activités pendant les matinées d’éveil. N’hésitez pas à venir nous rejoindre !

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Infos pratiques

Mercredi 23 août Début des inscriptions à l’espace jeux pour la période de septembre-octobre.

Mercredi 30 aoûtReprise des matinées d’éveil.

Samedi 2 septembre / de 9h à 13hPrésence du RAM au Forum des associations, à la Clé des Champs.

Jeudi 7 septembre / 20hRéunion de rentrée du RAM avec présentation du projet de RAM intercommunal, à la Maison Pour Tous.

Mercredi 4 octobre / 20hRéunion sur le départ en formation continue, animée par l’AREP 35, à la Maison Pour Tous.

Samedi 7 octobreFermeture du RAM.

Mardi 10 octobreDébut des inscriptions à l’espace jeux pour la période de novembre-décembre.

Jeudi 19 octobre / 20hSoirée « bricoblabla » réservée aux assistants maternels, à la Maison Pour Tous.

Du 28 octobre au 5 novembreFermeture de l’espace jeux.

Vendredi 17 novembreJournée des Assistants Maternels, à la Maison Pour Tous.

Disponibilités

Vous êtes assistant maternel ? N’hésitez pas à contacter l’animatrice du RAM pour transmettre vos disponibilités. Vous pouvez transmettre ces informations par mail, téléphone ou en remplissant la � che de disponibilités en ligne sur www.chateaubourg.fr

Permanences / Matinées d’éveil

Matinées d’éveil : du mercredi au vendredi de 9h à 12h à l’espace jeux, à la Maison Pour Tous de Châteaubourg. Sur inscription auprès de l’animatrice du RAM.

Permanences : par téléphone ou sur rendez-vous à la Maison Pour Tous de Châteaubourg :- mardi de 15h30 à 17h30- mercredi de 14h à 17h- jeudi de 14h à 19h- samedi (semaines paires, hors vacances scolaires) de 9h à 12h.

Agenda

Vous êtes assistant maternel ? N’hésitez pas à contacter l’animatrice du RAM pour transmettre vos

La relève est assurée !

Nous contacter

Pour plus d’informations, contactez :

Marie JANAnimatrice RAM

Maison Pour Tous

9 rue Louis Pasteur

35220 CHÂTEAUBOURG

02 99 00 97 9507 84 43 25 54

ram@chateaubourg.frwww.chateaubourg.fr

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