LE JOURNAL DE BLANQUI -...

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Page 2 Edito Article sur l’affaire Charlie hebdo LE JOURNAL DE BLANQUI Numéro 2 - Janvier 2015 SOMMAIRE Page 6 Multiculturalisme, Diversité, Intégration: Une richesse Maintenant, place à la réflexion Page 7 Slams sur l’égalité homme/femme Un poème: Les mots La banalisation de la parole raciste Page 15 Ensemble courons contre la Faim!!! Page 14La page sport Source: http://laruche.com/2015/01/09/je-suis-charlie-les-anonymous-promettent-une-reaction-massive-671225 Peace & Love ! Sono Charlie Page 4 J’aurais pu être Charlie Page 3 Histoire de Stéphane Charbonnier Je suis Charlie Page 5 Une minute de silence, le 8 janvier 2015? La liberté d’expression Page 8 Qu’est-ce qu’un « conseiller d’orientation psychologue » Page 18 Portrait: Monsieur BA Page 13 Lire une nouvelle (2)

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Page 2

►Edito

►Article sur l’affaire Charlie hebdo

LE JOURNAL

DE BLANQUI Numéro 2 - Janvier 2015

SOMMAIRE

Page 6

►Multiculturalisme, Diversité, Intégration: Une richesse ►Maintenant, place à la réflexion

Page 7

►Slams sur l’égalité homme/femme ► Un poème: Les mots ►La banalisation de la parole raciste

Page 15

►Ensemble courons contre la Faim!!!

Page 14►La page sport

Source: http://laruche.com/2015/01/09/je-suis-charlie-les-anonymous-promettent-une-reaction-massive-671225

Peace & Love !

Sono Charlie

Page 4 ► J’aurais pu être Charlie

Page 3

► Histoire de Stéphane Charbonnier ► Je suis Charlie

Page 5

►Une minute de silence, le 8 janvier 2015? ► La liberté d’expression

Page 8

► Qu’est-ce qu’un « conseiller d’orientation psychologue »

Page 18 ► Portrait: Monsieur BA Page 13 ►Lire une nouvelle (2)

LE JOURNAL DE BLANQUI #2 2

Édito

On attend vos articles pour la prochaine publication du « Le Journal de Blanqui » (date limite 10/02/2015)

Adresse mail : [email protected]

54, Rue Charles Schmid 93400 Saint-Ouen Directrice de Publication : Madame GUINIER, Proviseure, Responsable Publication : Madame DECHAUME, Responsable projet : Edwina CAFFA et Majid BÂ, mise en page : Marie-Laure PROVOT – Secrétaire « Imprimerie spéciale » N0 001

A tous, l’équipe de direction présente ses meilleurs vœux pour 2015

Liberté,

car c’est bien pour devenir des êtres libres que vous venez étudier chaque jour, acquérir les connaissances, les capacités de raisonnement, vous permettant de comprendre le monde, et d’en prendre votre part. Liberté de penser comme dans ce journal, où votre libre expression n’a pour seules limites que celles fixées par la loi.

Égalité,

car qui que vous soyez, fille ou garçon, chrétien, musulman, juif, athée ou agnostique, réformiste, révolutionnaire, anarchiste ou réactionnaire, chacun laisse ses différences à l’entrée du lycée, et trouve sa place à l’École laïque de la République.

Fraternité,

parce que notre lycée est à l’image de la France, « black-blanc-beur ». Soyons-en tous fiers, et soyons solidaires. C’est ce qui permettra à chacun de réussir, et, qui sait ?, ce vivre-ensemble rendra-t-il le monde meilleur ? Que ces valeurs continuent d’animer vos productions dans ce journal, magnifique depuis son premier numéro !

MME GUINIER, MME ZERBIB, M. ATIF

Article sur l’Affaire Charlie Hebdo

L’affaire Charlie Hebdo commence le Mercredi 07 Janvier 2015 dans le 11ème arrondissement de Paris

lorsque deux individus lourdement armés s’introduisent dans les locaux de Charlie Hebdo. Après une fusillade durant laquelle 12 personnes vont trouver la mort dont 10 travaillant chez Charlie Hebdo et deux policiers. Après ces événements à caractère « terroriste » une vague de solidarité pour faire part de la situation et du caractère « barbare » de l’affaire se met en place Place de la République à Paris. La crise que connait le pays est sans précédent, les personnes incriminées dans cette affaire se revendiquent de l’Islam, revendiquant après les meurtres perpétrés la vengeance au nom du prophète Mohamed sur lequel Charlie Hebdo avait publié des caricatures choquantes pour certaines personnes. Il est important de ne pas faire d’amalgame entre les musulmans et les terroristes. De ce fait, il est recommandé à tous les citoyens de protester contre ce qui s’est passé ce jour là. La liberté d’expression, la liberté de la presse sont des droits fondamentaux dans notre pays. Il est important de s’unir pour protester contre ce qui s’est passé, ce qu’appelle à faire nos représentants politiques. Pour cela, une minute de silence a été respectée le Jeudi 8 Janvier à midi dans tous les services publics de France dont le Lycée Auguste Blanqui. Les citoyens mais aussi les élèves du Lycée Blanqui sont invités à descendre dans la rue manifester. Des débats sur cette affaire se sont organisés dans notre lycée pendant les cours, pour entendre ce que les élèves pensent de ces agissements inqualifiables, et surtout pour soulager les consciences des élèves qui ont été atteintes au plus profond tout comme l’ensemble des citoyens de notre pays.

SENHADJI FOUAD TES2

Histoire de ► Stéphane Charbonnier

Stéphane Charbonnier, dit Charb, né le 21 août 1967 à Conflans-

Sainte-Honorine et mort assassiné le 7 janvier 2015 lors de la fusillade au siège du journal Charlie Hebdo à Paris, est un dessinateur satirique et journaliste français. Charb dessine pour le journal de son collège, puis pour Les Nouvelles du Val-d'Oise. Il suit des cours en BTS avant d'entamer une carrière de caricaturiste. En 1991, il travaille pour l'hebdomadaire satirique La Grosse Bertha. L'année suivante, il suit Philippe Val et Cabu, qui relancent Charlie Hebdo. Il y tient une rubrique intitulée « Charb n'aime pas les gens ». Les dessins de Charb sont publiés par de nombreux journaux et magazines, dont L'Écho des savanes, Télérama et L'Humanité. Il signe une rubrique mensuelle, La fatwa de l'Ayatollah Charb, dans la gazette de Fluide glacial. En 2007, il participe à l'émission télévisée « T'empêches tout le monde de dormir » de Marc-Olivier Fogiel sur M6 en tant que dessinateur de plateau jusqu'à l'arrêt de l'émission, en juin 2008. En 2009, après le départ de Philippe Val, Charb devient directeur de la publication de Charlie Hebdo. En 2012, après la seconde affaire des caricatures de Mohamed, qui lui avait valu des menaces de mort, le dessinateur vit sous protection policière et déclare dans une interview à Tel Quel: « Ça fait sûrement un peu pompeux, mais je préfère mourir debout que vivre à genoux ».

Charb meurt le 7 janvier 2015, assassiné lors de la fusillade au siège du journal Charlie Hebdo à Paris. Ses dessins, dans lesquels figurent souvent Maurice et Patapon, le chien et le chat anticapitalistes, se caractérisent par leur esprit corrosif et leur irrévérence. On peut citer aussi Marcel Keuf, le flic dans Fluide glacial. Convictions politiques : Charb est un soutien de longue date du PCF. À l'occasion des élections européennes de 2009 et des élections régionales françaises de 2010, il apporte son soutien au Front de gauche.

PRÉCIEUX NDINGA 1GA2

Définition Le petit Robert

Caricature : « Description comique ou satirique, par l’accentuation de certains traits (ridicules, déplaisants). »

REDHOUANE HELALI, 210

LE JOURNAL DE BLANQUI #2 3

Je Suis Charlie L’attentat du 7 janvier au journal hebdomadaire Charlie Hebdo par deux terroristes, les frères KOUACHI, a fait 12 morts.

Pourquoi ? Ils ont revendiqué ces attentats au nom d’Allah car ils ont dit et redit que l’hebdomadaire avait bafoué l’Islam, à

cause d’une caricature du prophète Mohamed.

Comment ? Ils se seraient entrainés dans les camps de djihadistes en Syrie. Là-bas, les deux frères auraient reçu un entrainement

au maniement des armes, au combat et surtout à la manière de tuer. Puis ils seraient revenus en France pour commettre leurs actes de djihadistes.

Conclusion ! Pour conclure, je dirai tout simplement que cette manière d’agir est illégitime en tout point de vue. Tuer toutes ces

personnes n’a pas lieu d’être, dans une république.

YANN

.

Source: http://cdn-new-europe1.ladmedia.fr/var/europe1/storage/images/media/photos/infos/faits-divers/rassemblement-charlie-hebdo-a-paris-1280-640/35674593-1-fre-FR/rassemblement-Charlie-Hebdo-a-Paris-1280-640.jpg

LE JOURNAL DE BLANQUI #2 4

Liberté d'expression, limites de la liberté d'expression, c'est quoi la liberté d'expression ? Est-ce que c'est important ? Un pilier de la démocratie ? Oui, évidemment, je crois qu'on est tous-tes d'accord là-dessus. Est-ce qu'elle doit avoir des limites ? Lesquelles ? La religion, c'est sacré, on n'y touche pas ? C'est là que ça coince. Plusieurs camps se disputent le droit de détenir la vérité absolue, les esprits s'échauffent, pas moyen de discuter calmement, et je fais partie des premier-es à perdre mon sang froid ! Bon, dans un journal c'est plus facile, personne n'est là pour me contredire, alors c'est parti, je me lâche, ce qui compte après tout, c'est d'être d'accord avec soi-même. La liberté d'expression, bien sûr, complètement. Sur tous les sujets ? Oui, ou presque. Pour revenir (histoire d'être originale, mais en même temps comment ne pas en parler ?) sur un sujet d'actualité, je me poserai la question suivante : qu'est-ce qu'on pouvait reprocher à Charlie Hebdo ? Avant d'aller plus loin, je tiens tout de même à préciser qu'en aucun cas des publications ne peuvent justifier la mort de leurs auteurs, et même si c'était Mein Kampf (même s’il faudrait alors au moins se méfier de l'auteur en question ) ! Mais pour revenir à Charlie, ce qu'on peut lui reprocher, en vrai, c'est de ne pas taper sur les bonnes personnes. Je ne voudrais pas sonner naïve, mais finalement la liberté d'expression s'arrête à partir du moment où l'expression pourrait faire mal, non ? Du coup, la question deviendrait : "Comment on sait ce qui fait mal, comment on sait où s'arrêter ?" Finalement c'est assez simple. Déjà, on peut faire des blagues qui ne prendraient personne comme cible, juste voilà : deux œufs dans une poêle, le premier s'exclame "la vache ! Qu'est-ce qu'il fait chaud ici !", et là, le deuxième, pris de stupeur, de terreur même, s'écrie "Aaaah ! Un œuf qui parle !" Mais bon je veux bien reconnaître qu'on ait parfois envie de taper (pas pour de vrai hein), alors dans ces cas-là comment on fait ?

À ce moment-là, on évite de taper sur des personnes, on tape plutôt sur des systèmes politiques, des institutions, des disfonctionnements, par exemple sur la religion en tant qu'institution autoritaire et obscurantiste plutôt que sur des croyants de quelque confession que ce soit. La religion peut poser problème, oui, mais pas le fait de croire (ou de ne pas croire, d'ailleurs). La religion qui vient restreindre la liberté de certain-es pose problème, un pouvoir trop important accordé à des religieux pose problème, oui, pas quelqu'un qui prie avec un chapelet, un châle ou un tapis. Une fois là, on peut toujours avoir vraiment envie de taper sur des personnes concrètes, pas des systèmes abstraits qui n'ont pas forcément l'air de vouloir dire grand-chose. Bon. Tapons sur les bonnes personnes dans ce cas ! Nous vivons dans un système où, en Occident, un homme viril, d'âge mûr, blanc, riche, hétérosexuel, chrétien, non-handicapé et correspondant aux canons de beauté actuels a quand même beaucoup plus de chance d'arriver à avoir ce qu'il veut dans la vie qu'une jeune lesbienne d'origine maghrébine qui devrait se déplacer en fauteuil roulant. Pourtant, ça n'est pas de la faute de cet homme s'il est né dans une situation qui lui facilite la vie, et ça n'est pas forcément de sa faute non plus s'il s'est construit en tant qu'adulte selon des critères qui lui facilitent encore plus la vie par la suite (pas sûr qu'il aurait pu choisir d'être gay par exemple, ou laid selon notre société). Du coup, ça pourrait sembler injuste qu'on tape sur lui plutôt que sur cette jeune fille qui, si ça se trouve, en plus, est une délinquante ! Je ne pense pas que ça le soit. Je pense que, déjà, ça peut permettre à cet homme de se rendre compte de ce que c'est, de se faire taper dessus (pas pour de vrai, on parle de liberté d'expression, pas de liberté d'agression). Ensuite, je pense que la jeune fille susdite en a peut-être un petit peu marre d'avoir une vie compliquée, je pense qu'on peut lui fiche la paix.

Le rapport avec Charlie Hebdo ? Ils voulaient taper sur la religion, d'accord. Pourquoi la religion musulmane, en France, où les représentants de cette religion n'ont aucun pouvoir ? Ils s'en prennent aussi aux autres, c'est vrai. En même temps, des lobbys catholiques existent toujours en France. Combien de mosquées pour combien d'églises ? Si vraiment la religion musulmane pose un problème au même titre que n'importe quelle autre, et que du coup il faut absolument en parler, pourquoi pas, liberté d'expression après tout, n'est-ce pas ? Dans ce cas, parlons de la religion institutionnalisée, de pourquoi elle pose un problème en tant que religion et pas en tant que croyance. Ne tapons sur les fidèles ! Une des caricatures déclarait : "Le Coran c'est de la merde. ça n'arrête pas les balles". C'est quand même violent pour des fidèles de lire ça, c'est blessant, c'est nier complètement une croyance, c'est faire passer les croyants pour des imbéciles, leur dire que leur foi n'a pas de valeur. C'est nul. Si on m'expliquait que la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme ne vaut rien, je crois que je n'apprécierais pas. Alors oui la liberté d'expression, oui sur tous les sujets, mais quand on doit être offensif, c'est envers les dominants qu'il faut l'être, ceux qui jouissent d'une situation supérieure à la nôtre, alors que nous sommes tous et toutes égaux, égales, en valeur en tant qu'êtres humains, et en droits, théoriquement. Pour que la théorie devienne réalité, c'est dans cette direction-là qu'il faut aller, pas le contraire.

Cela dit, ces événements, quelle tristesse ! Construisons plutôt un monde où ça n'arriverait pas.

JULIETTE GAUTHIER HK

J'aurais pu être Charlie

LE JOURNAL DE BLANQUI #2 5

La liberté d‘Expression La Liberté d'expression, qu'est-ce-que c'est ? Tout d'abord, prenons

le premier mot. C'est être LIBRE. Libre de dire ce que l'on veut, de dire ce que l'on pense, libre d'être honnête, libre d'exprimer nos ressentis. On ne s'en rend pas compte, mais c'est énorme. Si nous étions privés de cette liberté, nous ne serions pas ce que nous sommes, et on ne pourrait pas parler sans faire attention à ce que l'on dit. Et quand on est libre de s'exprimer, on est libre de pouvoir parler de n'importe quel sujet sans tabous, et libre de ne pas toujours dire ce que les autres voudraient entendre, de ne pas forcément toujours dire des choses sympathiques.

C'est un gros privilège. Il y a certains pays où la liberté d'expression

n'est pas admise. Et dans ces pays, les citoyens se doivent de dire ce qui fait plaisir à entendre, ce qui paraît juste pour l'Etat. Ils ne peuvent donc pas exprimer leurs avis, leurs pensées, leurs idées. Ils peuvent être punis pour s'être exprimés. Et nous, en France, nous avons ce cadeau. N'est-ce pas une belle chose ? Si nous n'avions plus cette liberté, nos vies changeraient totalement, nous serions vraiment mal, car pour certaines personnes ça compte beaucoup. Et je pense qu'au fond, ça compte beaucoup pour tout le monde.

La liberté d'expression est un art, voilà ce que c'est. J'ai donc recherché quelques phrases par rapport à ce sujet de

personnes célèbres: "Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail." -Jean Jaurès.

"J'ai trop le désir qu'on respecte ma liberté pour ne pas respecter celle des autres." - Françoise Sagan "La liberté c'est de ne jamais avoir à dire qu'on est désolé." - Sidney Lumet « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. » Ceci est un extrait de l'article 19 dans la Déclarations Universelle des Droits de l'Homme.

CANELLE SITA 204

"Jm'appelle Slimane et j'ai quinze ans J' vis chez mes vieux à la Courneuve J'ai mon C.A.P. de délinquant J' suis pas un nul j'ai fais mes preuves Dans la bande c'est moi qu'est l' plus grand Sur l' bras j'ai tatoué une couleuvre J' suis pas encore allé en taule Parait qu' c'est à cause de mon âge Parait d'ailleurs qu' c'est pas Byzance Que t'es un peu comme dans une cage Parce que ici tu crois qu' c'est drôle Tu crois qu' la rue c'est des vacances" Renaud "Deuxième génération", Morgane de toi, 1983 "Que répondre à un homme qui vous dit qu'il aime mieux obéir à Dieu qu'aux hommes, et qui en conséquence est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant", Voltaire, Dictionnaire Philosophique Portatif, article "Fanatisme", 1764.

"« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. » était désormais son attitude." Evelyne Hall, The Friends of Voltaire, 1906. "Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression. Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi." Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, 1789, Préambule à la Constitution.

Depuis le 7 janvier dernier, je cherche mes mots. Je cherche des mots à donner, à transmettre, à offrir à ceux qui croient, naïvement, que leurs

enseignants ont forcément réponse à tout. J'ai d'abord cherché des mots de colère, puis des mots de réconfort, pour accepter l'idée et assumer l'idée que nous avons eu peur ensemble. Je cherche des mots pour expliquer le silence qui s'est imposé à nous tous, le jeudi 8 janvier 2015. Pourquoi avons-nous dû nous taire ? Non pas parce que douze personnes sont mortes. Non pas parce qu'ils s'appelaient Moustapha, Charb, Cabu, Wolinsky, Elsa ou Ahmed. Parce que ces douze personnes incarnaient ou défendaient un principe et ont été tuées parce qu'elles incarnaient ou défendaient un principe, celui de la liberté d'expression, du droit au blasphème.

Je ne m'appelle ni Slimane, ni Charlie. Je ne suis pas nigériane. Je ne suis pas en guerre. Je suis citoyenne d'une République représentée

symboliquement par un assaut sur une prison, la décapitation d'un roi et le saccage de ses églises. Citoyenne d'une République qui s'est fondée progressivement en séparant trois discours : la Loi, l'Histoire et la Foi. Ce cloisonnement et les libertés qui en découlent sont les fondements même de notre Constitution.

Nous pouvons les discuter, en débattre, les critiquer, précisément parce que cette Constitution l'autorise.

Depuis le 7 janvier dernier, je cherche mes mots, des mots qui réaffirment nos droits, des mots qui rassurent, des mots qui réaffirment que, malgré la réalité, malgré les inégalités, avec nos différences, nous sommes tous citoyens de la même République, que nous avons tous (eu) peur, que nous avons tous le droit d'exister, quelque soient nos croyances, nos (non) croyances, nos origines. Des mots qui réaffirment que nous, enseignants, lycéens, des quartiers ou d'ailleurs, refusons le régime de la terreur - intégriste, raciste, antisémite - que ses victimes soient journalistes algériens d'El Watan ou parisiens de Charlie Hebdo.

MADAME CORET

Une minute de silence, le 8 janvier 2015 ?

LE JOURNAL DE BLANQUI #2 6

Dimanche, au-delà des confessions et des différences,

l’Homme nous a fait voir son bien le plus précieux: l’Amour. Cette essence qui

compose et qui entoure ce trésor que l’on appelle

Conscience.

BRAHIM

Maintenant, place à la Réflexion !..!

Attentats. Assassinats. Journalistes. Terroristes. Caricatures. Patrie. Musulmans. Juifs. Chrétiens. Amalgames. Médias. Occident. Nation. Complot. Défilés. Hommage. Vengeance. Liberté d’expression. Djihadistes. Orient. République. Citoyens. Blasphème. Intégration. Comme moi vous avez été bombardés ces derniers jours et c’est un peu ce que représente cette suite de mots. Bombardés d’informations d’abord, parfois contradictoires, parfois difficiles à croire. Bombardés d’émotions ensuite, par l’onde de choc provoquée par les attentats, les réactions à chaud et surtout par les différentes sortes d’hommage qui ont eu lieu. Pas la peine de rappeler une fois de plus les faits qui se sont déroulés ces dernières semaines (un précédent article s’en occupe très bien d’ailleurs !). Il sera question ici de la suite, cette suite que nous devons penser ensemble, ce bout d’histoire qu’il nous reste à construire. Construire sur les ruines de cette liberté d’expression qui, l’espace d’une attaque s’est envolée en fumée. Construire ensemble malgré les différentes tentatives de division. Construire à tout prix cette unité que le slogan « Je suis Charlie » ne suffit pas à créer. Ces événements ont ébranlé nos certitudes, ils ne doivent pas nous faire tomber dans le relativisme absolu, le complot qui fait disparaitre le sens du monde, le sens de la vie. Réfléchir, lire, s’informer, poser des questions, dépasser les préjugés, c’est déjà combattre les pensées obscures qui mènent à des théories extrêmes. Pour ne pas tomber dans ce travers, nous devons croiser les informations, croiser les sources, remettre en question les grands médias mais sans pour autant aller vers ceux qui en profitent pour brouiller les pistes. Pour cela, quelques personnes se mobilisent sur Internet dans le but de démonter point par point la fameuse théorie du « complot ». On parle notamment beaucoup du site Hoaxbuster.fr, mais il n’est pas le seul à lutter contre ce qui représente l’un des plus grands risques de division parmi nous. Débattre et échanger, chercher à comprendre, accepter les arguments que l’on nous oppose, c’est avancer, c’est aussi ça construire ! On ne pourra rien construire sans vous, lycéens, futurs étudiants, futurs citoyens, futurs votants. Non pas aux armes mais plutôt à vos cerveaux, la société a besoin de vous pour être repensée ! Le dialogue est essentiel mais comment se faire entendre désormais ?

RÉMI, UN SURVEILLANT QUI N’A PAS PEUR MAIS QUI S’INQUIÈTE…

Définition Le petit Robert

Terrorisme :

Emploi

systématique

de la violence

pour atteindre

un but

politique

(prise,

conservation,

exercice du

pouvoir…).

Ensemble des

actes de

violence, des

attentats, des

prises

d’otages

civils qu’une

organisation

politique

commet pour

impressionner

un pays (le

sien ou un

autre).

REDHOUANE HELALI, 210

Multiculturalisme, Diversité, Intégration : Une Richesse La France : un pays laïque, respectueux des droits humains. Nous avons une multitude de libertés et de droits, que nos ancêtres ont su acquérir, et pourtant,

malgré toutes les libertés qu’on peut avoir on tente sans cesse de limiter celles des autres pour notre confort, ou plutôt selon nos principes de vie.

Qu’on soit croyant ou non, nous devons vivre ensemble dans le respect de chacun, ce n’est pas une question de religion mais de l’humain. Oui, nous sommes

différents, culturellement, sociologiquement, économiquement, physiquement et religieusement, mais nous appartenons tous à l’espèce humaine !

Nous appartenons tous à un pays, à une nation, à un peuple, qui est porteur de valeurs, tels que l’égalité, de justice, de neutralité, de laïcité.

Vous êtes de futurs citoyens français, que vous le vouliez ou pas, nous sommes tous embarqués dans le même bateau. Et s’il chavire, nous chavirerons tous.

On a tous le droit d’avoir nos convictions, nos croyances, notre religion, mais devons nous l’imposer à tous ?

Une des grandes qualités de la France, c’est d’être une terre, où nous musulmans, juifs, chrétiens, athées sommes réunis, où nous vivons ensemble, sans se faire

la guerre. Ce « vivre-ensemble » doit se pérenniser loin des discriminations, des rejets, du racisme, de la haine, des inégalités, des stigmatisations et une meilleure intégration sociale des minorités. Le multiculturalisme et la diversité sont une réalité et une richesse pour la France.

Notre lycée en est la preuve, on rassemble en ses murs une multitude de cultures, de croyances, de convictions, parfois en harmonie et parfois en contradiction,

est-ce pour ça qu’on va éliminer toutes les personnes qui n’adhèrent pas à nos convictions ? Il semble que la solution pour réussir, c’est d’être ensemble, soudés, rester solidaires, et braver les tempêtes, les vagues les plus hautes.

La France est un pays de droit, une démocratie et nous devons tous la soutenir : il en va de notre intérêt, afin de pouvoir vivre ensemble.

Nous devons tous en tant que citoyen défendre ces valeurs qui nous protègent, nous sécurisent et nous rassurent.

Quel monde voulons-nous construire ? Quel pays voulons-nous bâtir ? Une France en chaos ?

Une France dans l’insécurité ? Une France non respectueuse des différences ?

Ou une France paisible ? Une France sans stigmatisation ? Une France où l’on vit tous ensemble?

Une France dans le respect des valeurs républicaines ? et l’on accepte chacun pour ce qu’il est et ce qu’il n’est pas.

Comme la majorité des gens, vous aspirez à avoir un travail, une famille, une petite maison, une petite vie qui vous

appartient, est-ce que le fait que certaines personnes ne pensent pas comme vous, fait une différence quant à votre manière d’envisager votre futur ? Non ? Alors apprenons à respecter les autres pour ce qu’ils sont ou ce qu’ils ne sont pas !

En effet, vivre ensemble, c’est accepter la différence sans considération de couleur, d’origine, d’ethnie,

de religion….ou de genre.

Appartenir à une nation, appartenir à un pays dont on dispose de la nationalité, c’est aimer, respecter et lui rester fidèle.

Appartenir à un pays, c’est défendre ses valeurs, défendre sa patrie face à tout ce qui pourrait la déstabiliser.

La France c’est notre pays, nous devons la défendre parce qu’elle est liberté, égalité et fraternité (quoi qu’on

puisse en dire ou penser). MAGID ET EDWINA

LE JOURNAL DE BLANQUI #2 7

Elle, Lui… Lui, on le félicitera d’avoir fait des choses avec elle.

Elle, on l’insultera si elle fait des choses avec lui.

Lui, rentre à l’heure qu’il veut, pas d’heure à respecter.

Elle, à une certaine heure, elle doit rentrer.

Lui, on pense qu’il est courageux, qu’il sait se défendre.

Elle, on pense qu’elle est faible, qu’elle a un cœur tendre.

Lui, s’habille comme il l’entend, il s’en fout.

Elle, dès qu’elle met une jupe, on la regarde chelou.

Lui, a tous les droits, la menacer, l’insulter, la manipuler.

Elle, doit se taire, le respecter et l’écouter.

Lui ressent le plaisir.

Elle a du mal, à s’offrir.

Lui, je pense qu’il a moins de mal à se dénuder.

Elle, je pense qu’elle a peur de se dévoiler.

Y’ a une injustice entre elle et lui

Lui on le valorise

Elle on la catégorise.

Être une fille c’est dur, on ressent la pression

De la famille, des amis, des inconnus, on est sous tension

Être un garçon ouvre de grandes portes et laisse des libertés.

C’est pas normal tout ça, il y a un énorme fossé

Entre les filles et les garçons, cela doit changer.

AMRANI SABRINA, 210

On nous prend….. Ça m’énerve qu’on nous prenne pour des bonniches

Des esclaves, qu’on nous prenne pour des quiches

Que les hommes nous regardent faire le ménage, qu’ils ne

nous aident pas.

Ils sont assis, regardent la télé, tranquille ils boivent un Coca

C’est pas normal qu’ils se croient supérieurs à nous,

Ils nous regardent de haut, aimeraient qu’on soit à genoux

En ce qui concerne les métiers

Ils pensent que certains sont réservés

Que seuls les hommes sont policiers

Que les femmes ne peuvent pas être pompiers

Les hommes pensent qu’on est faibles, qu’ils sont plus forts

Les femmes ne sont pas fragiles, ils ont tort

J’aimerais être respectée,

Ne pas être rabaissée

Que les hommes changent leurs manières

Nous sommes leurs femmes et pas des étrangères

OBAMBI ELODIE FRANCESCA, 210

Slams sur l’Égalité Homme/Femme

La classe de la 210 a participé à un projet avec Diata. Elle est une interprète et auteure de slams. Durant une semaine en novembre, toute la classe a participé au projet slam ayant pour thème: l’égalité homme et femme . Elle nous a appris ce qu’est le slam ; on a échangé nos idées, elle nous a raconté son parcours professionnel. Elle nous a donné des consignes et des étapes pour nous aider à construire notre slam. Nous avons été sélectionnées par Diata pour présenter notre Slam au salon européen de l' éducation qui a eu lieu du 27 au30 novembre à la Porte de Versailles. Á cette occasion, nous avons vu la Ministre de l’Education Najat VALLAUD – BELCKACEM et nous avons eu l’occasion de voir Diata se produire. Nous sommes heureuses de vous présenter nos textes. Bonne lecture !

Un poème

Les Mots je m’étouffe , je suffoque les mots m'ennuient mon cœur s'épuise les mots m’assaillent les pleurs m'étouffent les phrases me percent les voix me traversent je m'épuise je crie je hurle personne ne m'entend privée de la parole étouffée par les apparences je me tais et me meurs petit à petit

I.D TS1

Ceci n'est pas un poème lugubre, ceci

n'est tout simplement pas un

poème se n'est qu'un simple rappel:

Ne vous laissez pas guider par les

apparences, ne cherchez pas à cacher votre

identité, soyez vous-même! soyez fiers d'être ce que vous êtes.

La banalisation de la parole raciste Moi, jeune élève du lycée Auguste Blanqui, je dis non à la banalisation de

la parole raciste. En une année, j’ai été victime plus de deux cents fois de propos racistes et je dis STOP. Luttons contre la banalisation du racisme. Luttons contre les mots

déplacés! Luttons contre les mots qui peuvent blesser autrui ! Certaines personnes ne sont pas pareilles que nous, certaines ont une

couleur différente de la nôtre, certaines ne mangent pas les mêmes choses mais au fond ce sont des humains. On doit respecter une personne comme elle est. Je trouve que c’est une mauvaise chose que le racisme existe. Les audoniens sont victimes du racisme au quotidien: c’est devenu un

langage commun de dire « sale noir, sale arabe ». Malheureusement, on ne mesure pas l’ampleur et la gravité de ces

expressions que l’on utilise. Le racisme est le reflet de la bêtise humaine.

Liberté, Égalité et NON AU RACISME !!!

Je suis contre le racisme. Et vous ?

ULRICHE ZINGILA 1M2

Définition Le petit Robert

Égalité : Caractère de ce qui est égal: Equivalence, parité.

JAWED CHEKKAL 209

Quel est votre métier au sein du lycée ? Nous sommes des conseillers d'orientation-psychologue. Notre métier consiste à intervenir auprès des élèves du lycée ainsi que d'être les conseillers techniques du chef d'établissement, pour tout ce qui concerne les procédures d'orientation et l'affectation des élèves. Notre mission principale consiste à recevoir les élèves en entretien individuel et d'échanger avec eux autour de leur orientation et également nous pouvons aborder divers thèmes comme le rapport à l'adolescence, les difficultés scolaires, le rapport à l'école, leur situation sociale et familiale.. En tant que psychologues, nous sommes soumis au secret professionnel ce qui nous permet d'établir une relation de confiance avec les élèves quand ceux-ci nous confient des problématiques très personnelles, souvent liées à la difficulté scolaire. En lycée, nous intervenons majoritairement auprès des classes de seconde (choix du bac) et de terminale (études supérieures) , qui constituent des paliers d'orientation sous forme d'entretiens individuels mais aussi sous forme de séances d'informations, voire d'ateliers en classe. Dans cette même optique nous pouvons accompagner les parents et les équipes pédagogiques dans leur réflexion au sujet de l'orientation des élèves. En quoi consiste la partie "Conseiller d'Orientation » de votre métier ? Et la partie "Psychologue" ? On a tendance à dissocier la partie "conseiller d'orientation" et "psychologue" ce qui est une erreur. L'idée est de donner un conseil en orientation qui soit adapté à la personne que nous avons en face de nous. En clair, nous devons connaitre le système scolaire dans sa globalité (filières, débouchés, conditions d'admission, dispositifs spécifiques de type "nouvelle chance" par exemple, modalités et contenus d'apprentissage etc...) et d'un autre coté comprendre l'élève qui est en face de nous afin de faire en sorte que le conseil lui soi personnellement adapté. A mon avis le titre de "psychologue de l'orientation" correspondrait plus à notre métier, tout comme il existe des "psychologues du travail" ou des "psychologues de l'environnement Il peut arriver que nous soyons sur de l'orientation "pure" et juste être dans un travail d'information ou, à l'inverse, faire un travail de psychologue (bien que non ancré dans la thérapie) où l'élève nous parle de ses histoires personnelles hors système scolaire. Si quelqu'un veut nous voir dans ce cadre notre bureau est un lieu d'écoute et de confidentialité, en tant que psys nous sommes soumis au secret professionnel.

Dans quel(s) autre(s) établissement(s) travaillez-vous ? Le lieu de travail "officiel" d'un conseiller d'orientation psychologue est le C.I.O. (Centre d'Information et d'Orientation) qui est un établissement scolaire à part entière géré par le ministère de l'éducation nationale. N'importe qui, quel que soit son âge, sa situation scolaire ou professionnelle peut s'y rendre en vue soit d'obtenir des informations soit d'avoir un entretien personnalisé avec un COP. Les établissements scolaires tels que les collèges et les lycées (nous n'intervenons ni dans le primaire ni dans l'enseignement supérieur) du secteur d'un CIO sont répartis entre les COP du CIO pour qu'ils y effectuent des permanences hebdomadaires. Dans un CIO "classique" un COP a deux collèges et un lycée soit 1500 élèves en tout et pour tout. Sur le secteur de Saint-Denis/Saint-Ouen, qui est classé ZEP, nous avons un collège et un lycée, donc "que" 1000 élèves. En plus de Blanqui, j'interviens dans le collège Jaurès et Melle Loyer au collège Baker. Quel(s) jour(s) êtes-vous présents au lycée ? Toute la journée ou à des créneaux précis ? Mr BOERO: le mardi toute la journée, le matin en salle A007 et l'après midi en salle B129. Mme LOYER : le mardi matin et le jeudi après-midi salle B129. De plus vous pouvez nous rencontrer au CIO

le lundi après-midi et le mercredi après-midi.

Comment faut-il faire pour obtenir un rendez-vous avec vous ? Pour nous rencontrer au CIO, situé 110 rue Gabriel Péri, métro Saint-Denis Basilique, le mieux est de téléphoner à notre secrétariat au 0148222828 en vue de bloquer une plage de rendez-vous. Pour nous rencontrer au collège, le cahier de rendez vous est au bureau des surveillants. Nous tenons à préciser que le temps d'attente pour un rendez-vous est généralement plus court au C.I.O. De plus, si votre rendez-vous a lieu sur un moment où vous avez cours, votre absence sera excusée. Pour résumer, n'hésitez pas à prendre rendez-vous avec eux, ils aident beaucoup, que ce soit pour l'orientation scolaire ou pour des choses plus personnelles. Comme il a été dit ci-dessus, pour prendre rendez-vous avec les COP (Monsieur BOERO et Mlle LOYER) il suffit simplement d'aller au bureau des surveillants et de demander à prendre rendez-vous. Les COP peuvent travailler en individuel, ou en séances collectives. Les COP guident les élèves dans la construction de leur parcours de formation et d'insertion professionnelle. Ils aident les élèves à mieux "cerner" leurs envies, et analysent leurs demandes.

CANELLE SITA 204

LE JOURNAL DE BLANQUI #2 8

Qu'est-ce qu'un « Conseiller d‘Orientation Psychologue" ?

Classes de Mme Loyer : 205-206-207-208-209/ 1ES1-ES2/1L/1M1/1GA1/TES1-TES2/TL/TM1/TGA1 Classes de M. Boero : 201-202-203-204-210/1S/1M2/1GA2-1GA3/TS/TM2-TM3/TGA2-TGA3

Chaque année qui commence est une promesse et une espérance... Que ce qui fut bien soit encore mieux et que ce qui fut triste soit vite oublié...

Pour cette nouvelle année au lycée, institution républicaine qui se donne pour mission de transmettre les savoirs, d'éduquer aussi, et de favoriser l'insertion sociale ou même professionnelle doit être un lieu de réussite pour chaque

élève. Je vous souhaite à tous un franc succès à l'examen préparé. 2015, je l'espère, doit être une année des prises de conscience sur notre société en souffrance... Quelques mots qui

doivent raisonner en 2015 : fraternité, liberté, laïcité, solidarité, générosité, amabilité, sincérité, volonté, santé, gaieté, sûreté, stabilité... Et sur ces mots forts, je me tais…Madame KHETTOU

LE JOURNAL DE BLANQUI #2

9

En cette année 2015, je souhaite à tous les élèves de Blanqui la

réussite et le calme!!

Precieux Ndinga 1GA2

D’abord je vous souhaite une bonne et heureuse année à tous et bonne réussite . Alors pour l’année 2015. j’espère pouvoir obtenir le bac, passer mon permis et entrer à l’université. Boumeriame Sabrina TM3

Puisse cette nouvelle année Réaliser tous vos souhaits,

Et rendre réalité, Vos rêves les plus secrets.

Meilleurs vœux ! Je vous souhaite à vous, et à votre

famille tout au long de cette nouvelle année Santé, bonheur et

réussite ! Meilleurs voeux !

Tracy 1M2

En ce début d'année 2015,

j'adresse à chacune et chacun

d'entre vous mes meilleurs

vœux santé, bonheur et

surtout une réussite dans

votre scolarité et tous les

projets que vous

entreprendrez .

Aïché Derdeche 1GA2

Au revoir 2014, bonjour 2015 ! Que

cette année soit placée sous le signe

de la réussite et de la joie pour vous et votre

famille. Sans oublier une excellente santé !

Amira Laïch 1M2

"Je souhaite une bonne

année à tous les élèves

du lycée, ma résolution

de l'année est ... de

dessiner!! »

Madame Aubert

Pour cette année je

souhaite du bonheur à

toutes et à tous et la

réussite pour les

épreuves de fin

d'année. Signé A.S N.A B.N 1M

bonne année. Et que

2015 soit pour chacun

une année de cœur!

Monsieur Laval

Je vous souhaite une très bonne année 2015 à tous, plein de bonheur. Ma résolution, je pense que c'est de réussir mon année de Seconde, car ça compte beaucoup pour moi. Canelle Sita 204

LE PARTAGE Pendant les fêtes ce qui est important

c’est le partage avec la famille, être

ensemble, manger, échanger, s’amuser

et aussi passer du temps avec les amis.

Faire la fête et sortir c’est important,

mais il faut aussi penser aux autres qui

souffrent, les aider en leur donnant des

vêtements, de la nourriture ou juste de

l’amour que nous pouvons leur donner en

étant auprès d’eux.

Le partage est essentiel, il ne faut pas

être égoïste parce que quand on ne

pense pas aux autres, un jour personne

ne pensera à nous.

Le partage devrait se faire pendant toute

l’année et pas seulement durant la

période de Noël.

Le partage est essentiel dans ce monde

de brutes, car partager, donner, aimer

c’est essentiel dans ce monde.

KOULTOUM 1M

Bonne année à tous et surtout respect, égalité et

solidarité«

Lyes Abdes TGA3

Je souhaite une bonne année a tous

les lecteurs du journal !

Aurelia Royer Rizos 205

LE JOURNAL DE BLANQUI #2 10

Je nous souhaite à tous de rester des citoyens libres en nous engageant pour le respect de nos libertés ; bref, d’être tous « Charlie ». V. Armand

Pour 2015, je souhaite que l’on se mélange tous #blackblancbeur

#cosmopolitanie

Marc Mendes 1M1 Je souhaite une bonne année à tous les élèves du

lycée Blanqui , ma résolution de l'année est

d'arrêter de me coucher à 20 heures!

Berdouk Sephora 1S1

Coucou et bonne année 2015

à tous ! Que cette nouvelle année soit pour vous remplie

de joie et de réussite ! J’espère que vous respecterez

vos résolutions. ☺ Laura 1M2

Au menu 2015, velouté de santé, hors d’œuvres de Bonheur, filet d’amour,

sauce de tendresse et café de l’amitié.

Bonne année à tous. Madame Pépin I.

Mes meilleurs vœux. Que cette année continue mieux que ce qu'elle n’a

commencé. Axel Porin

Je souhaiterai attribuer mes vœux pour l’année 2015 à tous nos

professeurs, je leurs souhaite une bonne année 2015.

Durant cette année, je souhaiterais une année de réussite à tous mes

camarades ainsi qu’à tous les autres élèves et pour finir la paix dans les

pays où il y a encore la guerre comme en Syrie, Libye voire en Egypte.

Wafa Meknef TM3

Que l'horizon de cette nouvelle année 2015

rime avec passion, énergie et réalisation !

Jerielle Kassi 1GA1

2014 s'enfuit dans nos pensées ,un manque se crée mais ne déprimez

pas 2015 est là et ne nous abandonne pas , alors profitez bien tous pleinement de cette nouvelle année , amusez-vous , faites des

bêtises , profitez ,vous êtes jeunes mais surtout n'oubliez pas de

travailler pour le BAC.

Adriana Kiec 1M2

Réussite et santé à tous!

Monsieur Morel

A tous une bonne et heureuse année pleine d'amour et de joies. A mes élèves qu'ils croient en

eux et en leurs capacités trop souvent sous exploitées. Je formule le vœux qu'ils soient fiers de

leur lycée et qu'ils se montrent à 24 aussi sympathiques qu'ils peuvent l'être quand on les

croise ici et là individuellement. Monsieur Benahmed

Des Petits bonheurs quotidiens pour 2015

MLP – Sec. Elèves

LE JOURNAL DE BLANQUI #2 11

Des Dessins Salut, je m'appelle Steven Amatagana, j'ai 17 ans et je suis en TGA 3 (Gestion Administration), chaque mois à partir de janvier vous aurez dans notre cher journal un dessin fait par moi. Si vous avez des questions ou autre vous pouvez me joindre sur Facebook : Steven Mata. Et enfin si vous voulez voir et revoir mes dessins vous n'avez qu'à me suivre sur mon compte Instagram : steven_mataa

STEVEN TGA3

Un livre ► Will & Will

Will & Will, c'est un roman magique de John Green et David LEVITHAN (deux auteurs incroyablement drôles). Publié en 2010 et qui est sans doute à la hauteur de "Nos étoiles contraires" toujours de J.Green. Will Grayson est un adolescent de Chicago qui fait tout pour ne pas se faire remarquer, mais c'est sans compter sur son meilleur ami Tiny, (qui, à la différence de son prénom est très corpulent et aussi gay) qui ne manque pas une occasion pour se faire remarquer. A l'autre bout de la ville, un adolescent en pleine déprime vit à peu près la même chose, chose que ces deux adolescents, le hasard veut qu'il se nomme lui aussi Will Grayson... Will & Will c'est tout simplement une histoire magnifique avec un scénario touchant et intéressant, le récit est tellement vrai que l'on passe du rire aux larmes et on en redemande! Des personnages tellement attachants, incroyables et terriblement proches de nous. Le style des deux auteurs est différent et beaucoup plus moderne que ce que l'on peut lire au lycée et ouvre un nouveau point de vue sur l'adolescence et la vie.

DINA SEBTI 201

Âmes sensibles, s’abstenir… Chers Lecteurs, chères lectrices le sujet abordé dans cet article fait référence à des criminels fictifs, et réels qui ont existé et qui existent toujours ... «Je ne te ferai rien. Wendy, ma chérie, tu ne m'as pas laissé finir ma phrase, je disais : je vais simplement te défoncer ta gueule. » Telle est la citation de Jack Torrance interprété par l’acteur Jack NICKOLSON dans le film Shining. Un écrivain sombrant petit à petit dans la démence au point de vouloir tuer sa famille au cours de son séjour dans l’hôtel Overlook. Le tueur Buffalo Bill, dans le film « Le Silence des Agneaux », un tueur en série qui kidnappait des filles corpulentes, les dépeçait, et faisait de leur peau un costume féminin (si certaines filles se sentent concernées, n’aidez en aucun cas d’étranges individus qui souhaitent mettre des meubles dans leurs véhicules la nuit ! ) Vous l’avez certainement compris, se sont tous les deux des psychopathes fictifs, qui nous ont inspiré la crainte et l’effroi, or, parfois la réalité, peut dépasser la fiction. Avec l’exemple d’un des plus grands tueurs en série de l’histoire, Albert FISH (né en 1870 et mort en 1936). Un américain, surnommé le « Croque-mitaine », un croque mitaine toutefois moins tendre que celui de notre enfance. En effet lui, était un cannibale, pédophile (il tua et mangea plus de 400 enfants), s’adonnait au sadomasochisme, (il aimait se châtier ainsi que ses victimes, comme s’enfoncer des aiguilles dans le périnée etc.). Il aimait par-dessus tout envoyer des lettres aux familles de ses victimes pour leur décrire comment s’était déroulé le crime des victimes. Sa folie était telle qu’il considérait son exécution par la chaise électrique comme le plaisir suprême ! Autre cas démentiel qui n’intervient pas dans la fiction. Mary

BELL, née le 26 mai 1957, est anglaise, elle étrangla près de trois enfants (officiellement) et pour certains d’entre eux, elle leur gravait un « M » sur leur torse avec une lame de rasoir et en profitait pour leur lacérer les jambes et leurs parties intimes. Peut-être pas assez cruel pour certains, mais cette fille n’avait que 10 ans ! Ainsi les points communs entre ces quatre criminels, est qu’ils sont d’apparence inoffensive et ils inspirent la confiance mais sont en réalité de véritables meurtriers. Alors comme dirait un célèbre proverbe français : « Sur l’apparence est bien fou qui se fonde.»

F.DE L’OPÉRA. (SEPHORA BERDOUK 1S1)

LE JOURNAL DE BLANQUI #2 12

Les Oubliés de la cité Il y a ces jeunes perdus, sans emploi. A vrai dire, je connais ces jeunes en détresse. J’ai d’ailleurs posé quelques questions à un jeune qui a grandi avec moi, dans mon quartier. Il a voulu rester anonyme, nous l’appellerons A. Moi : « Dis moi, c’est quoi le diplôme que tu as obtenu et ton âge ? A : « Bah.. Pour commencer, j’ai fait un bac STMG. Je l’ai même eu avec mention. Ensuite? j’ai fait un BTS commerce internationa l et j’ai enchainé des « taff de misère ». Aujourd’hui? j’ai 23 ans et j’ai rien… » Moi : « Pourquoi tu ne travailles pas ? » A : «Qui m’acceptera ? Tu crois que je n’ai pas pointé au Pôle emploi, tous les matins? Personne ne voulait de moi ! Tous ces « taff de misère », moi je n’en veux pas. Moi : « Et ce que tu fais là, ça te semble être une bonne situation ? » A : « Tu crois que c’est par choix que je ne travaille pas, toujours au chômage, je glande. Tu crois que je ne me suis pas battu pour trouver un emploi ? Sans aucun résultat, à un moment donné je ne pourrai pas rester sans situation. Mais ouvre les yeux, les jeunes de cités sont oubliés !!!!! J’en ai fait des efforts mais rien de nouveau dans ma vie…. »

Ne perdez pas espoir, c’est dans la difficulté qu'il faut persévérer et ne jamais abandonner.

CHELHAOUI SAMIA TS2

Définition Le petit Robert

Chômage : Inactivité forcée

(d’une personne) due au manque de

travail, d’emplois.

JAWED CHEKKAL 209

LE JOURNAL DE BLANQUI #2 13

On attend vos articles pour la prochaine publication du « Le Journal de Blanqui » (date limite 10/02/2015)

Adresse mail : [email protected]

Lire une nouvelle

Titre Discipline (deuxième partie)

Assis à son bureau, Monsieur MAISTRE ouvrit en grand ses quatre yeux, deux pour surveiller les éventuelles tricheries, qui s'organisaient quand même, mais dans des proportions plus acceptables, deux pour lire les feuilles qu'il avait apportées avec lui. Non, non, Monsieur MAISTRE n'était pas un extra-terrestre pourvu de plusieurs yeux pédonculés, mais la rapidité avec laquelle il passait de l'horizon de la salle à la lecture posée devant lui, donnait l'impression qu'il possédait un champ de vision multidimensionnel, idée confortée par le port de lunettes de presbytie aux carreaux plus larges que hauts. Dans un calme relatif, entrecoupé de questions éparses sur la reformulation d'une consigne, le professeur s'appliqua à sa tâche, l'examen de la convocation au conseil de discipline et du rapport. Le jeune Monsieur Lorent LYSAR, élève de première, avait encore une fois manqué de respect à ses professeurs, insulté copieusement une camarade, mais cette fois il avait dérapé, mordant la jeune fille au bras et la traînant à bas de sa chaise sur le sol, par les cheveux, dans une crise incontrôlable de delirium (tremens ? hallucinogène ? psychotique ?) Monsieur MAISTRE, professeur principal de la classe, était invité à siéger au conseil de discipline, instance de punition suprême qui devrait logiquement statuer sur un renvoi définitif du « forcené ». Le rapport d'incident joint, rédigé par l'enseignant témoin de la scène, détaillait l'événement en question. Les parents de la victime, plus atteinte moralement que dans sa chair, la marque des crocs n'ayant tenu qu'une demi-journée, n'avaient pas maintenu leur plainte pénale mais attendaient une sanction exemplaire.

Le conseil se réunirait jeudi soir de la semaine suivante. Monsieur MAISTRE ne manquerait pas d'y assister. Soupirant légèrement, il rangea le dossier LYSAR dans sa mallette acquise lorsqu'il n'était encore que professeur stagiaire, c'est à dire au siècle dernier. La fin de l'heure suivante et donc du devoir approchait ; lorgnant sur sa montre-gousset, le vieil homme prévint la studieuse assemblée : - Plus que cinq minutes, recopiez rapidement vos brouillons, sinon rendez-les avec la copie... attention, plus que quatre minutes... (Oh non, j'ai pas fini, j'ai pas eu assez de temps, j'ai rien compris, c'est nul votre truc, c'est mort, j'aurais une vieille note c'est sûr, etc, etc...). Insensible à toute demande de grâce (encore 5 minutes, siouplaît ! Je peux finir pendant la récré ?), Monsieur MAISTRE entreprit de relever les copies pendant que les plus sérieux et les résignés rangeaient leurs affaires, les pires tentaient encore dans un dernier remue-méninge de capter un résultat au vol ou de noter quelque chose de probablement faux. La sonnerie de 10 heures renvoya tout le monde, les uns vers la cour, les autres vers la salle des professeurs, où Monsieur MAISTRE fut accueilli par les félicitations pour son départ en retraite de ses jeunes collègues, quelque peu envieux du nouveau temps libre dont allait disposer « Le vieux Maître» comme on l'appelait dans son dos, cela s'entend. Le vieux professeur souriait, quelque peu envieux aussi de cette folle activité bourdonnante qui lui ferait bien défaut lorsqu'il quitterait la ruche en juin, pour s'en aller à pas comptés vers le cimetière des dinosaures de l'Education Nationale.

[A suivre]

Le saviez-vous? Il existe deux sortes de jumeaux : •Les Monozygotes •Les Dizygotes Les monozygotes se sont les vrais jumeaux c'est-à-dire que la cellule œuf se sépare en deux mais reste dans la même poche. Les dizygotes se sont deux œufs et deux poches. Contrairement à ce que les gens pensent, les jumeaux ne sont pas forcément du même avis, ne pensent pas les mêmes choses, ont des goûts différents, ne sont pas toujours ensemble… C’est avec le temps que l’on s’en rend compte.

http://www.huffingtonpost.fr/2014/09/29/jumeaux-

mode_n_5898414.html M. 1GA2

Définition Le petit Robert

Nouvelle : Récit

généralement bref, de

construction dramatique,

et présentant des

personnages peu nombreux.

JAWED CHEKKAL 209

LE JOURNAL DE BLANQUI #2 14

A propos de la malnutrition des enfants

Un enfant meurt toutes les six secondes de la faim et de maladies liées, selon l'UNICEF.

Près de 150 millions d'enfants de moins de cinq ans dans les pays en voie de développement ont un poids insuffisant pour leur âge. Deux tiers de ces enfants vivent en Asie, et un peu plus du quart vit en Afrique.

Environ 178 millions d'enfants de moins de cinq ans sont chétifs (taille insuffisante pour l'âge) à la suite d'une nourriture insuffisante, d’une mauvaise alimentation et de maladies, selon l'OMS.

Tu te dis que tu n'es qu'un lycéen, que tu n'as pas encore les moyens de te

prendre en charge tout seul sans l'aide des parents...? Alors comment pourrais-tu subvenir aux besoins des autres, et combattre la malnutrition ?

Eh ben sache qu'il y a une solution pour lutter contre cette faim! Participer à la

COURSE CONTRE LA FAIM du 22 MAI 2015 ! La course contre la faim ? Quel est le principe ?

Un projet par et pour les élèves !

La Course contre la Faim sensibilise les jeunes au problème de la sous-

nutrition dans le monde et les mobilise contre ce fléau lors de cette course solidaire !

Comment ça marche ? Avant la course ► Un intervenant d’Action contre la Faim vient sensibiliser les élèves du lycée au fléau de la faim dans le monde. Après la séance, nous partons à la recherche de sponsors (parents, professeurs...) qui vont nous parrainer pour chaque kilomètre que nous courons le jour de la course. Le jour J ► Nous prenons le départ de la Course contre la Faim organisée par le lycée, dans une ambiance festive et solidaire. Il n’y a pas de compétition, il s’agit d’une course d'endurance où chacun court à son rythme. Après la course ► Chaque élève multiplie chaque promesse de don par le nombre de kilomètres qu’il a parcourus et retourne voir ses parrains pour leur demander leur don. Exemple : Avant la course, je pars voir mes parents et je leur dis que lors de la course, chaque kilomètre que je parcours, ils me donneront 0,50 ou 1 ou 2€... Et donc, si je parcours 10kilomètres durant la course, ils me donneront 20 € (2 €x10) qui seront versés à l'association. Cette année, nous allons courir pour le Burkina Faso. Pourquoi le Burkina Faso ? Premier facteur de risque pour les enfants de moins de cinq ans (qui représentent 18% de la population), la malnutrition est responsable de la mort de plus de 40 000 enfants chaque année au Burkina Faso et dépasse les seuils d’alerte. Une part importante de la population rurale vit dans la pauvreté et est chroniquement en situation d’insécurité alimentaire. Le pays observe une forte croissance démographique (17,8 millions d’habitants en 2013, 22,4 millions attendus en 2020, +3,1%/an) que la croissance économique du pays n’arrive pas à compenser. Malgré les efforts engagés à travers les politiques nationales, l’accès à l’eau potable, à l’assainissement, à l’éducation (62,2% taux de scolarisation en 2011) et à la santé reste limité. Les faibles taux d’alphabétisation des femmes et de scolarisation des enfants expliquent en partie que les attitudes des populations reposent encore sur des savoirs traditionnels, terreau de pratiques de soins souvent néfastes pour la santé et le statut nutritionnel des enfants. Aujourd’hui, près de 1milliard de personnes souffrent toujours de la faim. La population mondiale continue à croître et augmentera de 50% d’ici à 2050. Ensemble, ouvrons des voies alternatives et durables ! Donnons un sens économique et social à notre épargne. Participez à cette course !

MANSOUR WADE TS2

ENSEMBLE, COURONS CONTRE LA FAIM !

« Le premier des droits de l’homme est celui de pouvoir

manger à sa faim. » Franklin Delano Roosevelt

Notre 21ème siècle commençant connaît un scandale dont on parle, hélas, trop peu : celui de la faim dans le monde. Il est à peine croyable qu'à l'époque de la conquête spatiale et des communications instantanées à travers le globe par Internet, ce fléau moyenâgeux qu'est la famine frappe encore de grandes étendues, parfois des nations entières. La malnutrition est un problème qui touche plusieurs milliards de personnes. C'est la source de 11% des maladies dans le monde. Chaque année, elle tue 3,5 millions d'enfants de moins de cinq ans et porte atteinte au développement mental de centaines de milliers.

"C'est dans une position d'outsider que l'équipe de foot cadette du lycée Blanqui (élèves nés en 1998 et 1999) se présente le mercredi 10 décembre à la finale du district pour affronter les meilleurs équipes d'Aubervilliers, Saint Denis, Stains, La Courneuve, Villetaneuse et Saint-Ouen. Il est un fait que les garçons ne partent pas favoris ayant acquis une des dernières places qualificatives de meilleur 3ème lors du tour précédent... Pourtant, dès le premier match, les cadets vont surprendre tout le monde en battant la meilleure équipe des demi-finales sur le score de 1 à 0. Et ils vont confirmer ce résultat en tenant en échec (0-0) l'épouvantail du championnat lors du second match: l'équipe du Lycée Suger de Saint-Denis. La défaite, très sévère, contre le futur champion, le lycée Henri Wallon d'Aubervilliers, lors du 3ème match, n'empêche pas les Blanquisards de se qualifier pour les demi-finales grâce à un excellent Soun sur la séance de Pénalty décisive. C'est le déclic pour notre équipe qui va monter en régime et réaliser une excellente prestation en demi-finale pour battre le lycée Bartholdi (1-0) et se qualifier en finale du district contre son adversaire du jour : le lycée Henri Wallon. Sans pouvoir créer la décision, Blanqui va réaliser son meilleur match de la journée et pousser jusqu'à la dernière seconde et cette triple occasion que les élèves Audoniens n'arriveront pas à concrétiser. Et comme souvent, la séance de Pénalty va être fatale à la meilleure équipe du match. Les cadets finissent donc Vice-champion du district en réalisant une après-midi très prometteuse pour la suite et se qualifie ainsi pour le championnat du 93.

Un groupe est né ! Espérons qu'il trouve les ressources lors des matchs du mois de Janvier pour rejoindre leurs aînés (les juniors garçons nés en 97, 96, 95 et 94) déjà qualifiés pour les tours régionaux. Affaire à suivre en Janvier ! »

MONSIEUR GUICHARDOT

Les Cadets ► Vice Championnat

Résultats poules ►►► 2ème

Blanqui bat Eluard (St. Denis) : 1-0 Blanqui fait match nul contre Suger (St. Denis) : 0-0 Blanqui perd contre Wallon (Aubervilliers) : 1-0 Blanqui gagne la demi-finale 1-0 contre Bartholdi (St. Denis)

Blanqui perd aux penaltys contre Wallon (Aubervilliers)

0-0 temps réglementaire. En dominant outrageusement toute la finale. Les cadets de Blanqui se qualifient comme les juniors pour la phase départementale.

MAYERSON JOSEPH TM3

LE JOURNAL DE BLANQUI #2 15

La Lutte Les règles de la lutte ont considérablement évolué depuis sa création. En effet, ce sport date de la Grèce antique. Á l’époque les athlètes luttaient nus et l’unique règle était l’interdiction de crever les yeux de son adversaire. Maintenant, c’est un sport beaucoup plus civilisé où on fait attention à ne pas causer de blessures et où le respect mutuel est de mise. L’équipe de France est très bien placée dans le classement mondial avec notamment un champion du monde : Melonin NOUMONVI. Mais aussi 3 médailles aux championnats d’Europe de 2013.Tous sont licenciés au club de Bagnolet. Il existe aussi un club à St-Ouen, les entrainements ont lieu tous les mardis à 19 heures et les samedis à 9 heures.

ULYSSE DABLEMONT 206

Actualité Sportive du Lycée

Sources: http://www.luttevignoble.ch/

Chers lecteurs, chères lectrices, j’espère

que vos vacances ont été aussi agréables, revigorantes et enrichissantes que les miennes. Même si ce début d’année 2015 marquera nos esprits (et nos crayons) pendant longtemps, je vous présente mes meilleurs vœux. Gardez en tête qu’il n y a aucune raison que vos rêves ne deviennent pas réalité. “ Destiny is not a matter of chance; it is a matter of choice. It is not a thing to be waited for, it is a thing to be achieved ” W. J. Bryan. Dans le précédent numéro, je vous ai

expliqué que nos émotions pouvaient s’agencer verticalement (Positif/Haut, Négatif/Bas) et par conséquent, un mouvement orienté vers le haut pouvait avoir une connotation positive alors qu’un mouvement vers le bas serait assimilé à du négatif. Aujourd’hui nous allons nous intéresser à ces effets sur une dimension horizontale. S’il est vrai, comme expliqué précédemment, qu’il existe des métaphores linguistiques associées à un axe vertical, il est tout aussi possible de repérer des expressions du langage courant représentatives d’une latéralisation de nos affects (états affectifs pénibles ou agréables). Nous pouvons caractériser quelqu’un de maladroit comme « gauche », ou avec « deux pieds gauches » et au contraire parler d’une personne « adroite ». Aussi dit-on d’une personne de mauvaise humeur qu’elle s’est « levée du pied gauche ». En somme, ces métaphores peuvent être envisagées sur un axe latéral. En 2009, Casasanto va défendre l’hypothèse de la spécificité corporelle. Il postule que les caractéristiques physiques différenciant les individus (droitiers ou gaucher) vont influencer leur mode de pensée. L’objectif pour ce chercheur était de

trouver quel est le « bon » côté pour les droitiers et les gauchers. Pour Casasanto, si les individus agissent en majeure partie avec leur main dominante, c’est que cela est plus facile, plus agréable. Cette fluidité motrice permettrait alors d’associer plus naturellement leur côté dominant avec ce qui leur semble facile, bon, bien ou joli.

L’expérience de Casasanto se déroulait

comme suit, les étudiants devaient lire un court paragraphe relatant les faits d’un personnage se rendant au zoo, puis dessiner deux animaux cités dans le texte. Il y était écrit par exemple que le personnage en question aimait bien les zèbres parce qu’ils sont gentils et détestait les pandas parce qu’ils sont méchants (ou vice versa). Le sujet disposait d’une feuille de papier comprenant deux cases disposées sur un axe horizontal. Le participant devait alors dessiner le zèbre dans la case qui lui semble correspondre le mieux aux qualités de ce dernier et pareil pour le panda. Les résultats de l’expérience révèlent une latéralité des affects. Les participants ont placé plus fréquemment l’animal « bon » du côté de leur main dominante et l’animal « mauvais » du côté de leur main non-dominante. Autrement dit, le « bon » se situait à

droite pour les droitiers et à gauche pour les gauchers. L’hypothèse de Casasanto concernant la spécificité corporelle se trouve donc vérifiée. Pour lui, ces effets peuvent s’expliquer de par les différences d’interaction avec notre environnement. Il est plus facile d’interagir avec sa main dominante, on le fait donc plus souvent. Il appelle cela la fluence motrice. De ce fait, un droitier se sentirait plus à l’aise en utilisant sa main droite. Ce même espace serait alors interprété comme positif alors que l’espace de gauche serait marqué négativement. En 2010, Casasanto s’est demandé si ses

résultats antérieurs pouvaient être extrapolés en dehors du laboratoire. Il a analysé les principaux gestes et discours du débat final des élections présidentielles américaines de 2004 et 2008 qui comportait deux droitiers (Kerry & Bush) et deux gauchers (Obama & McCain). Les droitiers et gauchers ont montré des associations contrastées entre les gestes et le discours. Pour les gauchers, les gestes de la main gauche étaient plus souvent associés à des valeurs positives et ceux de la main droite à des valeurs négatives. La tendance inverse a été observée chez les droitiers. Ce qui montre que le

discours à une valence positive quand il est couplé avec la main dominante, et une valence négative avec la main non-dominante. Cela appuie l’hypothèse de la spécificité corporelle de Casasanto révélant un lien caché entre l’action et l’émotion, et donc une dimension latérale des affects. Et si maintenant nous combinions les axes verticaux et horizontaux… ?

JÉRÉMIE

LE JOURNAL DE BLANQUI #2 16

LE COIN DU CHERCHEUR Quand le geste accompagne l’émotion (partie 2)

INFOS

Dans le cadre du lycée

éco-responsable, la

semaine du 19 au 23

janvier 2015 sera

consacrée à la lutte

contre le gaspillage

alimentaire.

LE JOURNAL DE BLANQUI #2 17

On attend vos articles pour la prochaine publication du « Le Journal de Blanqui » (date limite 10/02/2015)

Adresse mail : [email protected]

Solution rébus du journal du mois de novembre Le sage a dit:

« Quand le sage pointe la lune l’idiot regarde le doigt.» Et il a rajouté : « fesse qui gratte le soir, doigts qui puent le matin.»

L’agenda des sorties

Le lundi 19 janvier 2015 Les élèves de la TS1/TS2 vont à la Maison des Métallos, conférence de Cédric Villani avec Madame VEILLARD, Messieurs DURASSIER, MONDARY, WALDY Le 21 janvier 2015 Dans le cadre du "Parcours culturel », les élèves de 1ère S1, , iront voir la pièce Six Personnages en quête d'auteur de Luigi PIRANDELLO au Théâtre de la Ville avec Madame JEDDI Le 23 janvier 2015 Les élèves de la TL histoire des arts vont voir le film « De l’autre coté du mur » de Christian SCHWOCHOW à l’espace 1789, avec Madame JEDDI Le 27 janvier 2015 Les élèves de 1ère S vont voir « Six personnages en quête d’auteur » de Pirandello au Théâtre de la ville avec Mesdames LAMARQUE et JEDDI Le 30 janvier 2015 certains élèves de la TL et de la TS2 vont visiter China Town dans le 13ème arrondissement, avec Madame FLEURY Le 30 et 31 janvier 2015 Journée d’information des métiers en tenue et uniforme, espace Champerret Le 5 février 2015 Les élèves de TL Histoire des arts iront au théâtre de Saint-Denis (TGP) voir une pièce « Berliner mauer : Vestiges », avec Madame JEDDI Le 5 février 2015 Les élèves de la 204 suivant les cours de chinois vont visiter le quartier chinois dans le 3ème arrondissement et le Musée des Arts et Métier avec Madame FLEURY Le 6 février 2015 11 élèves de 1ère L option histoire des arts, vont voir l’exposition Durand-Ruel au musée du Luxembourg, avec Madame JEDDI Le 12 février 2015 les élèves de la classe de 203, suivant les cours de chinois, dans le cadre de l'AP et du cours de chinois, vont visiter des sites touristiques parisiens à la rencontre de la "masse" des touristes chinois, avec Madame FLEURY

Amusez Vous!

Mots fléchés

Amusez vous à L’atelier théâtre!! En tant qu’étudiante, en temps que Lycéenne du Lycée Auguste Blanqui, je vous

invite vivement à rejoindre le groupe de théâtre qui à lieu le mercredi de 14h à 16h dans la salle Descartes.

J’y participe moi-même, je peux vous assurer que c’est très divertissant. L’ambiance est vraiment bonne.

Allez venez, il nous reste quelques places. Vous êtes les bienvenus !

Portrait: OUMAR la Lumière du Lycée(Monsieur BÂ)

LE JOURNAL DE BLANQUI #2 18

Ce mois-ci, le portrait sera fait d’un adjoint technique des établissements d’enseignement, nommé Oumar Ba.

Monsieur BA a une cinquantaine d'années, agent technique, il pratique ce métier depuis maintenant 10 ans. Ayant poursuivi ses études jusqu'en terminale, suivi d’une formation pour pouvoir acquérir une expérience en plus. Il est avant tout électricien et passionné par le métier qu'il fait.

Avant d’être recruté par le rectorat de Créteil au lycée Auguste Blanqui, il travaillait en tant qu'électricien dans le privé, notamment en intérimaire. Quand on lui pose la question : " Pourquoi ce métier?", il nous répond, avec une passion incroyable, que depuis son enfance, il a toujours voulu être électricien. Aujourd'hui, il reste toujours passionné par son travail. Nous lui avons posé les questions suivantes : Vous qualifiez-vous comme quelqu'un d'important pour cet établissement? » Oui, je suis important dans l'établissement, car en tant qu'agent polyvalent, il est de mon devoir de changer les ampoules, mettre ou remplacer des câbles électriques. En plus de l’électricité, je m’occupe de la plomberie, de la peinture, de la menuiserie, des installations électriques, sanitaires et thermiques etc.…. Combien d'heures travaillez-vous? Je travaille 40 heures par semaine, ce qui consiste en 8 heures de travail par jour. Faites-vous des heures supplémentaires? Non, je n'en fais aucune. Avez-vous, de temps à autres, eu des problèmes avec les élèves du Lycée? Non, je n'en ai eu aucun depuis que je travaille dans l'établissement, je suis assez discret donc les élèves ne me remarquent pas. Il nous a expliqué, que la discrétion est une qualité indispensable à son travail car il est souvent amené à intervenir dans certaines salles quand des cours s’y déroulent. Monsieur BA constate que beaucoup d'élèves ne se rendent pas compte du travail que ça demande de câbler les prises, changer les ampoules, réparer tout ce qui touche à l'électricité. Il nous informe aussi que Monsieur Kader (professeur de Prévention Santé Environnement) intervient sur tout le reste, ce qui concerne la technologie et qu'ensuite Monsieur Cornec travaille aussi avec lui sur la câblage. Le plus souvent, les élèves sont responsables de certaines dégradations du lycée (disparition des cache-ampoules, dalles du plafond déplacées). Il parle aussi de la propreté des salles, les tags/grafitis sur les tables que ses collègues agents nettoient. C’est ceci qui l’énerve le plus : Dégrader le matériel pédagogique dans un lieu de savoir est un "crime". Pour lui, abîmer le matériel qui est utile à notre instruction est inadmissible. Monsieur BA n'a jamais surpris un élève qui s'amusait à dégrader ou à casser le matériel. Il est partout. Par exemple, alors qu’il est en train d’installer un câble pour l’utilisation des ordinateurs, il peut être appeler en urgence car un élève déclenche l’alarme incendie sans raison. Il doit donc arrêter son activité, ce qui lui cause souvent du retard.

Quand on lui demande ce qui était le plus dur dans son métier, il nous répond que le travail en lui-même n’est pas si difficile, mais le plus difficile est de voir les dégradations dans un lieu de savoir, dégradations faites par les élèves eux-mêmes. Monsieur BA nous donne également des conseils: "Concentrez-vous sur vos études, le matériel est pour vous donc ne le dégradez pas et respectez le travail du personnel." Et pour les personnes qui suivent des études dans l'électricité, il conseille: " Ne pas hésiter. C'est un métier passionnant. C'est la base. Être agent polyvalent, c'est ce qui est bien." Il a également eu des élèves de l'établissement Marcel Cachin en stage. Le dernier date d'il y a 3 ans. Pour mon avis personnel, M. BA est une personne d'une très grande générosité. Passionné par ce qu'il fait, il aura toujours cette passion dévorante qu'il a eu étant plus jeune. C'est une personne d'une gentillesse exceptionnelle. Il a également de bons conseils. Il est tout simplement un employé hors pair et important au sein de notre établissement. Je tiens d'ailleurs à le remercier pour la générosité dont il a fait preuve en répondant à nos questions. Merci beaucoup.

MAUREEN 210