Le grand guide de la petit école -...

LEGRAND

GUIDEDE LA

PETITEÉCOLE

LucieRivest

200 REPÈRES ESSENTIELSau préscolaire et au primaire

Licence enqc-62-202622815-sg389231563 accordée le 19 janvier 2015 àS?bastien Tremblay

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Rivest, Lucie

Le grand guide de la petit école : 200 repères essentiels au préscolaire et au primaireComprend un index.ISBN 978-2-89144-608-2

1. Enseignement primaire - Québec (Province) - Guides, manuels, etc. 2. Éducation préscolaire - Québec (Province) - Guides, manuels, etc. I. Titre.

LB1556.7.Q8R58 2014 372.9714 C2014-942040-4

Les Éditions Marcel Didier bénéficient du soutien des institutions suivantes pour leurs activités d’édition : gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) et programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres du gouvernement du Québec.

Édition : Isabelle LabergeRévision linguistique : Catherine VaudryCorrection d’épreuves : Le juste motRéalisation de la maquette intérieure : Nathalie TasséConception et réalisation de la couverture : René St-Amand

Dans cet ouvrage, le masculin est utilisé sans aucune discrimination et dans le seul but d’alléger le texte.

Copyright © 2014, Marcel Didier inc.

ISBN 978-2-89144-608-2 (version imprimée)ISBN 978-2-89144-629-7 (version numérique PDF)ISBN 978-2-89144-630-3 (version numérique ePub)

Dépôt légal – 4e trimestre 2014Bibliothèque et Archives nationales du QuébecBibliothèque et Archives Canada

Diffusion-distribution en Amérique du Nord : Diffusion-distribution en Europe :Distribution HMH Librairie du Québec/DNM1815, avenue De Lorimier 30, rue Gay-LussacMontréal (Québec) H2K 3W6 75005 Paris FRANCEwww.distributionhmh.com www.librairieduquebec.fr

www.marceldidier.com

Table des matières

Avant-propos ............................................................................................................................. 5Liste des sujets .......................................................................................................................... 7Légende des pictogrammes ............................................................................................. 10200 REPÈRES ESSENTIELS .............................................................................................. 11Index .......................................................................................................................................... 212

Avant-propos

L’école québécoise d’aujourd’hui est dynamique, inspirée et attentive aux besoins des enfants qui la fréquentent. Au public comme au privé, à l’école de quartier et dans les écoles qui offrent des services spécialisés, le dévouement et la bienveillance de ceux qui prennent soin d’instruire, d’éduquer et de socialiser nos enfants sont constants. Mais au fil du temps, des questionnements sur les défis à relever, sur le système d’éducation lui-même ainsi que sur les choix à faire surgissent inévitablement, et il n’est pas toujours facile d’y répondre. Il est vrai que le système d’éducation est complexe et que le langage du milieu (compétences, stratégies, étiquettes-mots, besoins particuliers, plan d’intervention…) nous laisse parfois perplexes. D’où le projet du Grand Guide de la petite école : démystifier le vocabulaire propre au système scolaire québécois et expliquer clairement son fonctionnement.

Ce guide est un outil de référence pour tous les parents d’enfants d’âge préscolaire et primaire. Nous espérons aussi qu’il sera particulièrement utile aux nouveaux arrivants et aux familles d’enfants ayant des besoins particuliers, afin qu’ils puissent s’investir pleinement dans l’éducation de leur enfant.

Bâti sous forme de courtes fiches (une par sujet) classées par ordre alphabétique, ce livre vous permet de trouver rapidement l’information recherchée. Au bas de chaque fiche, une ou deux ressources en ligne sont suggérées : vous pouvez les retrouver par vous-même sur Internet ou consulter le site de Marcel Didier au www.marceldidier.com pour accéder à la liste complète. Enfin, toujours au bas des fiches, des renvois à des sujets connexes vous permettent de poursuivre votre exploration de l’école de votre enfant.

Bonne lecture !

Lucie Rivest

Le Grand Guide de la petite école 7

Activités de fin d’année Activités parascolairesAgenda scolaireAide aux devoirsAllergies et intolérancesAménagement de la classeAnglais intensifAnimation spirituelle et

engagement communautaireApprentissage par projetsApproche orientanteApproche par compétencesApproches pédagogiquesArtsAssemblée générale annuelle

(AGA) des parents Assurance accidentAsthme

Bibliothèques scolairesBilan des apprentissagesBlogue de classeBulletin

Cadeau d’appréciation Calendrier scolaireCampagnes de financement Cartes d’organisation d’idées Cheminement particulierCinquième maladieClasse branchéeClasse d’accueil ou de francisationClasse inversée Classe neigeClasse verteClasse multiâge (CMA)Code de vieCode vestimentaireCoenseignement Comité de parents

Commissions scolairesCompétences disciplinairesCompétences transversalesConseil d’élèvesConseil d’établissement (CE)Conseil de coopérationConseil des commissairesConseiller pédagogiqueCritères de sélection (d’une

école)CyberintimidationCycles

Décrochage scolaireDéménagementDérogationDéveloppement psychomoteurDevoirs et leçonsDictéesDifférenciation pédagogiqueDirection d’écoleDomaines d’apprentissage et

disciplinesDyscalculieDyslexieDysorthographieDysphasieDyspraxie

Échec scolaireÉcole à la maisonÉcoles à projet particulierÉcoles alternativesÉcoles anglophonesÉcoles autochtones Écoles communautairesÉcoles de quartierÉcoles défavoriséesÉcoles internationalesÉcoles mixtes et écoles non mixtes

Liste des sujets

8 Le Grand Guide de la petite école

Écoles publiques et écoles privéesÉcoles spécialiséesÉcoles vertes Écriture : apprentissage Éducation à la citoyenneté Éducation à la nutritionÉducation à la sexualitéÉducation interculturelleÉducation physiqueÉducation préscolaireÉducation préscolaire pour

enfant handicapé de 4 ansÉducation primaireÉducation relative à

l’environnement (ERE)Élèves handicapés ou en

difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA)

Enfants douésEnseignants spécialistesEntrée/rentrée progressiveEntrepreneuriat à l’écoleÉpreuves obligatoiresÉquipe-écoleÉtablissements scolaires français Éthique et culture religieuse

(ECR)Étiquettes-motsÉvaluation des apprentissagesÉvaluation formative ou

sommativeExamens d’entrée Exercices de confinementExpo-sciences

Fondation en milieu scolaireFormation des enseignantsFormation générale des jeunes Fournitures scolairesFrançais (langue d’enseignement)

Garçons à l’écoleGestion de classe

Grand défi Pierre Lavoie Gratuité et frais scolaires

Hygiène et santé buccodentaires

Indice de défavorisationIntelligences multiples (théorie

des)Intempéries et cas de force

majeureIntimidation

Journées pédagogiquesJournées portes ouvertes et

soirées d’information

Lecture : apprentissage Libre choix (d’une école)Liste orthographiqueLittératieLoi sur l’instruction publique

Maladies contagieusesMaternelle 4 ans à temps pleinMaternelle 5 ans à temps pleinMathématiqueMédias sociauxMédicationMesures disciplinairesMinistère de l’Éducation, du

Loisir et du Sport (MELS) MoisissuresMusique

Nouvelle grammaire Nouvelle orthographe Numératie

Organisme de participation des parents (OPP)

OrthopédagogueOrthophoniste


Pédagogie activePersévérance scolairePlan d’intervention (PI)Plan de réussitePortail éducatifPortfolio scolairePouxPrésentation oralePrévention de l’obésité Prévention de la toxicomaniePrévention des abus sexuelsProgramme d’enseignement

des langues d’origine (PELO)Programme de formation de

l’école québécoiseProgramme Passe-PartoutProgression des apprentissagesProjet éducatifProjet piloteProtecteur de l’élève PsychoéducateurPsychologue scolaire

Ratio maître-élèvesRécréationRécupérationRedoublementRéforme Relation parents-enseignantRésidences scolaires Restrictions alimentaires

Savoirs essentielsScience et technologieService de garde Services éducatifsSituation d’apprentissage et

d’évaluation (SAE)StagiairesStratégies d’enseignement et

d’apprentissage Suppléants

Surpopulation dans les écolesSurveillantsSystème d’éducation québécois

Tableaux interactifs (TI/TBI/TNI/TPI)

Tablettes numériquesTaxe scolaireTechnicien en éducation spé-

cialisée (TES)Technologies de l’information et

de la communication (TIC)Titulaire de classe Traiteur (service de)Transition : du préscolaire au

primaireTransition : du primaire au

secondaireTransport adaptéTransport scolaireTravail coopératif ou collabo-

ratifTravailleur socialTrouble du déficit de l’attention

avec ou sans hyperactivité (TDAH)

Troubles du spectre de l’au-tisme (TSA)

Troubles d’apprentissageTroubles du comportementTutorat

Univers social

VaccinsViolenceVisioconférence en classe

Web

Yoga à l’école

Légende des pictogrammes

À savoir

Réponse à une question choisie

Citation

Suggestions de ressources en ligne (accessibles au www.marceldidier.com)

Renvois à des sujets liés


a

La cérémonie des « 6es années » !Chaque école choisit sa façon d’honorer ses finissants. Il peut s’agir d’une soirée dansante dans le gymnase, d’un dîner d’adieu avec l’enseignant (où quelques larmes couleront inévitablement) ou encore d’une remise de diplômes officielle avec toge et mortier. Ces dernières années, la haie d’honneur, formée par une double rangée de tous les élèves de l’école, semble être devenue un incontournable. Les finissants qui la parcourent éprouvent une grande fierté, tandis que les plus jeunes, admiratifs, imaginent le jour plus ou moins lointain où ce sera leur tour de vivre ce moment solennel.

Qui approuve ces activités ?Les activités scolaires, incluant les activités de fin d’année, doivent être approuvées par le conseil d’établissement de l’école si elles nécessitent une dépense de la part des parents ou un changement dans l’horaire des enseignants.

Bals de finissants au primaire, on se calme le pompon

Conseil d’établissement, p. 52Organisme de participation des parents (OPP), p. 146Transition : du primaire au secondaire, p. 196

Les activités de fin d’année servent à clore dans le plaisir une longue année scolaire. Elles permettent aux élèves de l’école de s’amuser et d’évacuer le stress des derniers mois en faisant des activités divertissantes. Il revient à chaque école d’organiser ses activités de fin d’année, qui souvent sont mises sur pied avec la collaboration des parents.

Ces activités vont du spectacle dans le gymnase, qui fait faire valoir les talents de plusieurs, à la kermesse dans la cour de l’école, où la vitesse, l’adresse et la compétition sont à l’honneur, jusqu’à une sortie où l’activité physique est mise de l’avant sous la surveillance de moniteurs.

Activités de fin d’année


aLes programmes d’activités parascolaires offerts par les écoles comportent habituellement un mélange d’activités scolaires, sociales, récréatives et sportives. Celles-ci ont pour but de stimuler l’apprentissage de l’enfant, de lui permettre d’évacuer le stress accumulé au cours de la journée et de vivre des réussites dans un contexte extrascolaire.

Les activités parascolaires ont lieu la plupart du temps à l’école, en dehors des heures consacrées à l’enseignement des matières scolaires. Elles se déroulent principalement sur l’heure du midi et après les heures de classe.

Activités parascolaires

Évitez la surcharge, le stress et la pression de performance !Tant que l’enfant est heureux dans ses choix d’activités et, surtout, tant qu’il ne se sent pas surchargé ou obligé de performer, les effets bénéfiques de sa participation dans des activités parascolaires se feront sentir. Les résultats d’une étude de la Factor-Inwentash Faculty of Social Work de l’Université de Toronto réalisée en 2013 révèlent d’ailleurs que les enfants qui participent régulièrement à des activités parascolaires de qualité sont plus susceptibles de mener à bien leurs travaux scolaires, d’améliorer leurs résultats et de persévérer à l’école. De manière générale, ils développent aussi une perception plus positive de l’école.

Comment faire le bon choix ?L’activité parascolaire doit avant tout plaire à l’enfant et être choisie en fonction de ses centres d’intérêt. Une activité imposée risque de le démotiver, alors qu’une activité bien choisie lui fera peut-être découvrir un nouveau talent ou vivre une nouvelle passion.

Persévérance scolaire, p. 150


a

Un outil quotidien ! L’agenda informe les parents au quotidien des progrès, des succès et des difficultés de leur enfant à l’école, sur le plan de l’apprentissage comme sur celui du comportement. Il est donc important de le consulter régulièrement. L’agenda permet aussi de connaître les activités à venir à l’école et, s’il y a lieu, les devoirs à faire et les leçons à apprendre durant la semaine. Les parents, de leur côté, peuvent s’en servir pour interroger l’enseignant ou pour signaler une absence prévue (p. ex. pour un rendez-vous chez le dentiste).

Quelle utilité pour mon enfant ? L’agenda donne l’occasion à l’enfant de développer son autonomie et d’apprendre à organiser son temps. C’est un aide-mémoire qui lui permet de planifier le travail scolaire à faire durant la semaine et de se rappeler ses autres activités. C’est aussi un outil qui aide l’enfant à faire le lien entre la maison et l’école.

Devoirs et leçons, p. 63Fournitures scolaires, p. 115Relation parents-enseignant, p. 174

L’agenda scolaire se veut un outil de communication entre l’école et la famille. Il est conçu pour aider l’élève dans la planification de son travail et pour que les parents puissent participer à la vie scolaire de leur enfant. Il fournit aussi plusieurs informations utiles sur l’organisation de l’école, mais il reste avant tout une courroie de transmission d’informations privilégiée entre l’enseignant et les parents.

Agenda scolaire


aChaque année, les écoles primaires peuvent soumettre des projets d’aide aux devoirs à leur commission scolaire, qui les présente à son tour au ministère de l’Éducation afin d’obtenir du financement. L’offre de services ainsi créée permet à l’école de soutenir les élèves qui en ont besoin dans la réalisation de leurs devoirs et leçons, en dehors des heures de classe.

Un certain nombre d’organismes indépendants se donnent aussi pour mission de fournir gratuitement de l’aide aux devoirs aux élèves (et aux parents !) du Québec. Ces organismes reçoivent de l’aide du gouvernement, mais comptent aussi sur l’appui d’autres partenaires.

Aide aux devoirs

Moins de retard scolaire et de décrochage… et plus de temps !Le but de cette mesure est de favoriser la persévérance et la réussite scolaires des enfants. C’est un bon moyen pour bien gérer les devoirs et les leçons, mais surtout pour lutter contre le retard scolaire et le décrochage en aidant les élèves à acquérir des méthodes de travail et à être plus autonomes dans leurs travaux scolaires.

Où trouve-t-on le programme d’aide aux devoirs ?Le programme d’aide aux devoirs peut prendre plusieurs formes. Il peut être offert à l’école, par l’intermédiaire d’un service téléphonique ou encore sur le Web. Cependant, pour répondre aux exigences du ministère de l’Éducation, les divers projets doivent toujours prévoir la présence d’un adulte ou d’un pair auprès des élèves pour les aider. Pour connaître les différentes formules d’aide aux devoirs offertes dans son milieu, il suffit de s’informer à l’école de son enfant.

Allô prof

Décrochage scolaire, p. 59 • Devoirs et leçons, p. 63 •Persévérance scolaire, p. 150 • Récupération, p. 171 •Tutorat, p. 205


aUne allergie est une réaction immédiate et excessive du système immunitaire en présence d’un déclencheur (aliment, piqûre d’insecte, etc.). L’intolérance, quant à elle, n’implique pas nécessairement le système immunitaire, mais cause un ou plusieurs désagréments, souvent digestifs ou cutanés. Dans tous les cas, la réaction doit être prise au sérieux.

Le plan d’urgence : un outil essentiel !Chaque école a un plan d’urgence pour les réactions allergiques graves. Celui-ci prévoit notamment que plusieurs membres du personnel de l’école puissent administrer la dose d’épinéphrine requise en cas de choc anaphylactique et que l’auto-injecteur soit accessible en tout temps.

Comment gérer les allergies et les intolérances au jour le jour ?Pour chaque enfant allergique ou intolérant, l’école ouvre un dossier et informe le personnel concerné. Le parent est responsable de fournir, le cas échéant, la médicamentation prescrite et de la remplacer avant la date d’expiration.

Le port d’un bijou médical de type MedicAlert est à considérer. L’enfant doit apprendre à éviter les déclencheurs auxquels il est sensible, à prévenir la contamination, à reconnaître les symptômes d’une réaction et à toujours communiquer rapidement un malaise, même léger.

Concernant les lunchs, certaines écoles informent les parents des aliments auxquels les élèves de la classe de leur enfant sont allergiques ; d’autres interdisent certains aliments ; d’autres encore imposent un type précis de collation.

Association québécoise des allergies alimentairesConseils de sécurité – Dîners à emporter à l’écoleSécurité Allergie

Restrictions alimentaires, p. 176 • Traiteur (service de), p. 194

Allergies et intolérances


a

L’informatique en classe !Aujourd’hui, la plupart des classes possèdent au moins un ordinateur, et souvent même un tableau interactif. Dans certaines écoles, des tablettes numériques se promènent de classe en classe, permettant ainsi à tous les élèves d’y avoir accès de temps à autre.

Une configuration changeante ?La plupart des enseignants modifient la disposition des pupitres en cours d’année. Certains le font seulement à l’occasion et pour de longues périodes. D’autres n’hésitent pas à créer spontanément des îlots de travail au gré des activités pour favoriser les échanges et encourager le travail coopératif. Afin de permettre aux élèves de se retirer ponctuellement pour mieux se concentrer, plusieurs enseignants aménagent un coin isolé.

Un aménagement des salles de classe plus flexible augmenterait l’attention des élèvesL’école réinventée

Gestion de classe, p. 118Tableau interactif (TI/TBI/TNI/TPI), p. 188Tablettes numériques, p. 189

Selon plusieurs études, l’aménagement adéquat d’une classe aurait une influence positive sur l’apprentissage. La luminosité de la classe, la couleur et la décoration des murs, la qualité de l’air, la température et le contrôle des bruits ambiants en sont des éléments importants. Idéalement, le mobilier doit être déplaçable et polyvalent afin que l’enseignant puisse organiser son local selon ses besoins et ceux de ses élèves.

Appelé à diversifier les situations d’apprentissage en classe, l’enseignant doit favoriser le plus possible les échanges constructifs et les interactions positives entre eux, d’où l’importance d’un aménagement souple et efficient. L’idée générale est d’offrir à l’ensemble de la classe un lieu d’apprentissage bien organisé, confortable et stimulant.

Aménagement de la classe



a

Une implantation progressive et facultative !En 2011, le gouvernement annonçait que l’enseignement intensif de l’anglais, langue seconde, serait progressivement implanté dans toutes les classes de 6e année du Québec avant cinq ans. En 2013, la ministre de l’Éducation a levé cette obligation pour permettre aux écoles de l’implanter à leur rythme et selon leurs besoins. Reste à savoir si ce moratoire sera maintenu.

Quelle est la différence entre « anglais intensif » et « immersion en anglais » ?Un programme intensif comporte plusieurs activités linguistiques et culturelles en anglais, tandis que l’immersion consiste à enseigner toutes les matières en anglais. Cependant, en vertu de la Charte de la langue française, l’immersion n’est pas permise au Québec.

Anglais intensif au primaire : réactions pour et contreProjet d’enseignement intensif de l’anglais

Conseil d’établissement (CE), p. 52Écoles à projet particulier, p. 75

Anglais intensif

Offert aux élèves de 6e année de plusieurs écoles du Québec, le programme d’anglais intensif a pour objectif de leur permettre d’atteindre un niveau de compétence fonctionnelle plus élevé en anglais, langue seconde. Par rapport au programme d’anglais régulier, il implique un plus grand nombre d’heures d’enseignement de l’anglais, une concentration dans le temps de cet enseignement (généralement, cinq mois consacrés à l’anglais et cinq mois aux autres matières) et un enrichissement du programme.

La décision d’adopter un tel programme revient au conseil d’établissement de chaque école qui, par la Loi sur l’instruction publique, a le pouvoir d’approuver les contenus des programmes d’études et le temps alloué à chaque matière.


a

Pour susciter des réflexions et des échanges !On souhaite notamment donner l’occasion aux élèves de s’engager dans leur communauté, de développer une conscience sociale, de réfléchir au sens de la vie et de structurer leur identité. Les élèves peuvent participer à des projets à caractère humanitaire, spirituel, confessionnel ou interconfessionnel. Ces projets sont parfois personnels, parfois collectifs. Le SASEC tente aussi de répondre aux besoins des élèves qui veulent s’épanouir dans leur appartenance religieuse.

Ce service est-il offert à tous les élèves ? Oui. La commission scolaire a le devoir de faciliter le développement spirituel de tous ses élèves, quelles que soient leurs croyances ou leur appartenance religieuse.

« Il [le SASEC] est vu comme un service au carrefour des courants et des influences qui marquent la vie des jeunes et met à contribution tout ce qui, à l’école ou dans le milieu, dans le respect des libertés, peut favoriser leur croissance humaine et spirituelle. » (MELS, Pour approfondir sa vie intérieure et changer le monde, 2005, p. 5)

Les services éducatifs complémentaires

Éducation interculturelle, p. 91 Services éducatifs, p. 180

Afin de redéfinir la place qu’occupe la vie spirituelle à l’école, le gouvernement a mis en place en 2002 le service d’animation spirituelle et d’engagement communautaire (SASEC) dans les écoles primaires du Québec. Ce service est l’un des 12 services éducatifs complémentaires auxquels les élèves ont droit en vertu de la Loi sur l’instruction publique. Il se veut un moyen privilégié d’accompagner les enfants dans leur développement personnel et social.

Animation spirituelle et engagement communautaire


a

Du début à la fin !Le caractère « concret » du projet et le fait de devoir le mener du début à la fin en font une occasion d’apprentissage particulièrement riche. À travers lui, l’enfant se découvre et constate sa capacité à résoudre des problèmes. Son identification à son projet est également une grande source de motivation, et il retire souvent une grande fierté de ses réalisations.

Quel est le rôle de l’enseignant ?Dans ce type d’approche, le rôle de l’enseignant est d’accompagner les élèves. Pendant que ceux-ci travaillent à leur projet, l’enseignant les guide, les encadre et évalue au fur et à mesure le travail accompli. Il peut par exemple intervenir auprès de toute la classe pour expliquer une notion utile pour toutes les équipes, ou encore aider une équipe à résoudre un problème particulier.

L’apprentissage par projets comme source d’expression

Approches pédagogiques, p. 23Écoles alternatives, p. 76Pédagogie active, p. 149

L’apprentissage par projets, ou pédagogie de projet, est une stratégie d’enseignement qui vise à faire acquérir des savoirs à l’enfant et à permettre le développement de ses compétences à travers la réalisation d’un projet concret. Elle a été popularisée par les écoles alternatives.

Cette approche pédagogique encourage notamment l’autonomie, la curiosité intellectuelle, la créativité, le sens de l’effort et l’esprit critique. On demande normalement aux élèves de choisir et de définir leur projet, de le réaliser, puis de le présenter à leurs camarades de classe et, finalement, d’en faire le bilan.

Apprentissage par projets


a

Des exemples !L’exposé oral sur la profession d’un parent est un classique du genre, mais l’approche orientante ne s’y limite pas. On peut par exemple demander à l’élève de réaliser l’arbre généalogique des professions de sa famille, l’inviter à explorer des métiers inusités, lui demander de mener un sondage sur le monde du travail ou lui démontrer l’utilisation d’un outil ou d’un équipement dans un contexte particulier. Les possibilités d’activités éducatives orientantes sont nombreuses.

Puis-je participer ?Certainement ! Cette approche mise sur la disponibilité de toutes les personnes du milieu dont le parcours professionnel peut intéresser les enfants. Comme parent, vous êtes assurément la personne la mieux placée pour aider votre enfant à développer son identité, à construire son estime de soi et à explorer ses talents et ses aptitudes.

À chacun son rêve – Pour favoriser la réussite

Approches pédagogiques, p. 23

L’approche orientante est préconisée par le ministère de l’Éducation, car elle constitue un bon moyen pour favoriser la réussite scolaire. Au primaire, il s’agit de faire connaître aux enfants de nouveaux métiers et professions et d’utiliser l’attrait que ceux-ci exercent sur eux afin de les motiver à s’engager pleinement dans leurs études.

Cette approche pédagogique va au-delà de quelques rencontres d’information en classe ou de quelques visites de milieux de travail. Elle vise à faire découvrir aux élèves leurs champs d’intérêt, de même que leurs aptitudes et leurs talents dans un ou plusieurs domaines. Ainsi, ils peuvent donner du sens à leurs études et faire un jour un choix professionnel éclairé.

Approche orientante


a

Apprendre en faisant !C’est le pédagogue français Célestin Freinet qui a ouvert la porte à cette approche il y a quelque 70 ans. Voulant faciliter l’apprentissage de l’écriture chez ses élèves, il a installé dans la cour de l’école une imprimerie afin que ceux-ci puissent produire un journal de classe. Comme les élèves devaient rédiger le journal sans fautes, ils ont dû apprendre les règles de base de l’écriture. Freinet avait atteint son objectif.

Et les connaissances ?L’approche par compétences est au cœur du Programme de formation de l’école québécoise depuis 2001. Aujourd’hui, le ministère de l’Éducation la remet cependant en question, car elle est contestée par le milieu scolaire et la littérature scientifique met en lumière ses limites. L’approche traditionnelle de la transmission des connaissances de l’enseignant à l’élève est donc de plus en plus réintégrée dans les écoles du Québec, en complémentarité avec l’approche par compétences.

Approche par compétences

Approches pédagogiques, p. 23 • Réforme, p. 173 • Savoirs essentiels, p. 177

L’approche par compétences est un courant pédagogique qui place les élèves dans des situations d’apprentissage où ils ont à résoudre des problèmes de façon concrète. Pour ce faire, les élèves doivent pouvoir s’adapter à des situations nouvelles, mobiliser des ressources diverses et accomplir différentes tâches. Selon cette approche, l’élève est au centre de l’apprentissage et l’enseignant devient un guide et un soutien. On a recours de préférence à des auto-évaluations basées sur des portfolios dans lesquels les élèves amassent leurs travaux plutôt qu’à des examens traditionnels. Ici, ce n’est pas la capacité à restituer les connaissances enseignées qui apporte la preuve que l’apprentissage a été effectué, mais bien la capacité à se servir de ces connaissances.

Approche par compétences


a

Diversifions !Les enfants sont tous différents dans leur manière d’être, de faire et d’apprendre. Afin de relever le défi d’enseigner à un groupe aussi diversifié à bien des égards, l’enseignant utilise souvent plusieurs approches pédagogiques.

Qui choisit les approches pédagogiques ?Le choix des approches pédagogiques est habituellement fait par l’équipe-école et sa direction. Ainsi, les enseignants d’une école utilisent en général la ou les mêmes approches pédagogiques. À l’échelle de la province, ce choix reflète les orientations ministérielles et les progrès de la recherche en éducation, mais aussi l’influence d’enseignants qui font évoluer les pratiques sur le terrain.

Apprentissage par projets, p. 20Approche orientante, p. 21 Approche par compétences, p. 22Intelligences multiples (théorie des), p. 123Pédagogie active, p. 149Stratégies d’enseignement et d’apprentissage, p. 183Travail coopératif ou collaboratif, p. 199

Approches pédagogiques

Une approche pédagogique est une démarche utilisée par l’enseignant afin d’atteindre un but éducatif. Cette démarche s’appuie sur une ou plusieurs stratégies reconnues, qui lui permettent de transmettre des savoirs à ses élèves d’une manière qu’il juge appropriée, stimulante et efficace.

Il existe plusieurs approches pédagogiques. Parmi les plus populaires dans les écoles du Québec et à travers le monde, notons : l’approche par compétences, l’approche orientante, l’apprentissage par projets et l’apprentissage coopératif.


a

Jamais les quatre !Dans une école primaire régulière, un enfant québécois sera initié à trois disciplines artistiques au fil des six années, mais jamais aux quatre. Dans certaines écoles, une des disciplines est remplacée par l’éducation physique ou l’anglais dans l’espace horaire alloué aux matières enseignées par un spécialiste, soit quatre heures et demie au total chaque semaine.

À quoi ça sert ?Les bienfaits de l’éducation artistique sur le rendement scolaire des enfants ne sont plus à prouver. De plus, les aptitudes qu’ils acquièrent grâce à l’apprentissage de disciplines artistiques enrichissent leur vision du monde. Et parfois, l’école permet aussi à de vrais talents d’éclore et de s’épanouir !

« Parce qu’elle accroît la persévérance et développe un sentiment d’appartenance communautaire et d’engagement civique, l’éducation artistique forme aussi à la vie citoyenne. » (Frédérique Doyon, « L’éducation artistique pour parer à l’école de la vie », Le Devoir, 12 septembre 2013)

Au préscolaire – De 4 à 10 ans, le meilleur âge pour apprendreAu primaire comme au secondaire – Pour la FAE, l’enseignement des arts doit être dispensé par des spécialistes

Domaines d’apprentissage et disciplines, p. 67Écoles à projet particulier, p. 75Enseignants spécialistes, p. 99Musique, p. 142

Dans le programme scolaire québécois, les arts regroupent les quatre disciplines suivantes : art dramatique, arts plastiques, musique et danse. Deux de ces quatre matières doivent obligatoirement être enseignées au primaire chaque année, dont une seule pendant les six ans. Il en va autrement, bien entendu, dans les écoles qui offrent un programme arts-études.

Arts


a

L’AGA, c’est important ! L’AGA est la porte d’entrée pour tous les parents qui désirent s’engager à l’école. Assister à cette assemblée permet de mieux connaître le milieu scolaire et de s’y impliquer en se faisant élire à un des postes disponibles.

Dans toutes les écoles ?Oui. L’AGA des parents est obligatoire en vertu de la Loi sur l’instruction publique. Les parents doivent être invités à assister à cette rencontre au moyen d’une convocation écrite.

Parent engagé – FCPQ

Comité de parents, p. 47Conseil d’établissement (CE), p. 52Direction d’école, p. 66Loi sur l’instruction publique, p. 132Organisme de participation des parents (OPP), p. 146

Assemblée générale annuelle (AGA) des parents

Au mois de septembre de chaque année, tous les parents sont convoqués à l’école que fréquente leur enfant pour assister à l’assemblée générale annuelle des parents. C’est le président du conseil d’établissement ou, à défaut, la direction de l’école qui doit faire parvenir cette convocation aux parents.

Le but de cette rencontre est principalement d’élire les représentants au conseil d’établissement de l’école et le représentant au comité de parents, ainsi que de se pencher sur la mise sur pied d’un organisme de participation des parents (OPP).


a

Une assurance, deux garanties ! Une assurance accident fournit deux garanties aux parents qui la possèdent : la garantie de responsabilité civile si l’enfant blesse accidentellement quelqu’un et la garantie individuelle s’il est lui-même blessé. Dans les deux cas, une prestation financière sera versée aux parents. Celle-ci variera en fonction du régime d’assurance choisi.

Qu’arrive-t-il lors des sorties scolaires ?En cas d’accident en dehors des murs de l’école, l’enfant aura bien sûr accès aux soins universels payés par la Régie de l’assurance-maladie du Québec (RAMQ). Mais pour les soins qui ne sont pas couverts, l’attribution ou le partage de la responsabilité entre la commission scolaire, le propriétaire du lieu où l’accident est survenu et les parents peut s’avérer complexe. Dans de tels cas, le fait de posséder une assurance accident permettra de parer à toute éventualité. À noter qu’il est toujours possible pour un parent de prendre une assurance collective temporaire lors des sorties spéciales de l’école.

Classe neige, p. 41 Classe verte, p. 42

Un parent peut contracter une assurance accident afin de couvrir d’éventuels frais liés à un accident de son enfant. Une telle protection peut s’appliquer lors des activités scolaires. En fait, il existe deux types d’assurances pour protéger l’enfant à l’école en cas de mésaventure : l’assurance prise par l’établissement scolaire lui-même pour se protéger dans le cas où un accident se produirait à cause d’un mauvais état des bâtiments ou d’une faute du personnel, et celle prise par les parents pour couvrir les risques non imputables à l’établissement. Le plan familial du régime d’assurances collectif auquel souscrit l’un des parents fournit parfois cette dernière couverture ; il convient alors d’en vérifier les conditions.

Assurance accident


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Des trucs simples !Pour aider les élèves asthmatiques à l’école, la classe doit être bien ventilée et les élèves doivent se laver souvent les mains (pour minimiser la propagation du rhume et de la grippe, qui peuvent dégénérer en condition plus grave chez les asthmatiques). De plus, puisque l’exposition aux froids intenses, à la pollution atmosphérique (smog) ou à des allergènes comme le pollen peut aggraver certaines formes d’asthme, les parents ont grand intérêt à informer l’enseignant de l’état de santé de leur enfant.

Mon enfant peut-il apporter ses médicaments à l’école ?En général, oui. Cependant, l’école doit en être avertie, puisqu’elle autorise la prise de médicaments sous ordonnance seulement – les médicaments préventifs comme les bronchodilatateurs y compris ! Il est donc important de présenter à la direction une ordonnance médicale en bonne et due forme pour que celle-ci soit déposée dans le dossier de l’enfant.

Asthme et allergies QuébecEnfants et asthmeL’asthme et le retour à l’école

Allergies et intolérances, p. 16Médication, p. 138

Très fréquent chez les enfants d’âge scolaire, l’asthme est une maladie du système respiratoire qui se manifeste par de la toux, une respiration sifflante, de la difficulté à respirer ou une sensation d’oppression dans la poitrine. Une crise d’asthme survient parfois, mais pas toujours, à la suite de l’exposition à un ou plusieurs éléments déclencheurs. Cette maladie, qui peut être très invalidante, se décline en trois grands types : chronique, allergique et à l’effort. Heureusement, plusieurs traitements existent pour en diminuer les symptômes.

Asthme


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Pas nécessairement au goût du jour !Selon la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE), les bibliothèques scolaires manquent de livres, mais également de ressources spécialisées (en particulier de bibliothécaires). D’autres groupes s’inquiètent aussi de leur désuétude, qui les rendra, ultimement, moins attirantes pour les élèves.

Pourquoi accorder tant d’importance aux bibliothèques scolaires ?Parce qu’elles sont l’endroit privilégié pour apprendre aux enfants à s’informer, pour leur donner le goût de la lecture et pour contribuer à leur réussite scolaire à travers le projet éducatif de l’école.

« Les enquêtes faites sur le sujet sont […] formelles. Une bibliothèque aux heures d’ouverture flexibles, bien pourvue en personnel qualifié et en livres a un impact déterminant sur la performance scolaire des élèves. » (Caroline Montpetit, « Le retour des bibliothécaires dans les écoles ? », Le Devoir, 28 janvier 2008)

Livres ouvertsManifeste UNESCO/IFLA de la bibliothèque scolaire

Lecture : apprentissage, p. 128 • Littératie, p. 131

Les bibliothèques scolaires ont pour mandat de soutenir les apprentissages des élèves et l’enseignement et de contribuer à créer une vie culturelle à l’école.

Actuellement, la majorité des écoles primaires québécoises sont dotées d’une bibliothèque. Cependant, il en va parfois autrement en milieu rural ou en territoire isolé. Pour combler ce manque, les milieux scolaire et municipal concluent souvent une entente afin de permettre aux élèves d’accéder, pendant et après les heures de classe, aux ressources disponibles.

Bibliothèques scolaires


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Un résultat pondéré !Chacune des compétences au programme pour chaque matière se voit attribuer une pondération (une valeur). Par exemple, certaines compétences valent 30 %, et d’autres 70 %, de la note globale. La note de passage est 60 %.

Qu’arrive-t-il quand le bilan des apprentissages est négatif ? La direction de l’école et les intervenants concernés se rencontrent pour analyser la situation dans chaque discipline. Ils prennent en considération certains facteurs comme l’âge de l’enfant, sa motivation et les possibilités de récupération. En collaboration avec les parents, une décision est ensuite prise quant au cheminement scolaire de l’enfant et à la poursuite de ses apprentissages.

Le bilan de fin de cycle

Bulletin, p. 31 • Compétences disciplinaires, p. 49• Compétences transversales, p. 50 • Cycles, p. 58Épreuves obligatoires, p. 102 • Évaluation des apprentissages, p. 107 • Plan d’intervention (PI), p. 151

Au primaire, le bilan des apprentissages est la dernière communication de la dernière année d’un cycle que le parent reçoit de l’enseignant. En d’autres termes, c’est le dernier bulletin du cycle. Ce bulletin se distingue des précédents en cela qu’il dresse le portrait complet de la situation scolaire de l’enfant au terme du cycle de deux ans qu’il vient de terminer.

Ce rapport décrit le niveau de développement atteint par l’enfant pour chaque compétence relativement aux attentes de fin de cycle établies par le ministère de l’Éducation et donne son résultat global (en pourcentage) pour chaque discipline. Il sert aussi à déterminer si l’élève peut passer au prochain cycle, s’il doit recevoir un soutien particulier en raison de ses difficultés ou si un parcours enrichi lui serait profitable.

Bilan des apprentissages


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Les blogues au primaire ! Des études suggèrent que l’utilisation du blogue de classe constitue un bon moyen pour développer les compétences en écriture des élèves. De plus, ce média social plairait tant aux élèves qui ont un manque de confiance en leurs aptitudes scolaires qu’à ceux qui sont plus sûrs d’eux.

Qui alimente le blogue de classe ? L’enseignant est le maître d’œuvre du blogue de sa classe. Habituellement, c’est à lui de présenter un sujet principal autour duquel s’ancreront des billets ou des informations. Ces billets peuvent être publiés par l’enseignant lui-même, par les élèves ou encore par les parents (si tel est le désir de l’enseignant).

Quel est l’intérêt pédagogique des blogues ?

Classe branchée, p. 38 Classe inversée, p. 40Tablettes numériques, p. 189Technologies de l’information et de la communication (TIC), p. 192Web, p. 210

Un blogue est un site Web personnel où une ou plusieurs personnes écrivent plutôt librement ou publient des images, des photos ou des vidéos sur une base plus ou moins régulière. Un blogue a souvent une personnalité bien à lui, liée au ton adopté par son ou ses auteurs et au but qu’ils visent en y publiant.

Aujourd’hui, de nombreux enseignants utilisent un blogue de classe comme outil pédagogique. Publiées sous forme de billets, les informations bien documentées qui figurent dans le blogue de la classe lui permettent d’enrichir sa pratique pédagogique tout au long de l’année. Et parce que les élèves peuvent réagir en tout temps aux différents commentaires laissés sur le blogue, celui-ci leur permet de développer leur capacité de réflexion et leur sens critique.

Blogue de classe


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Un même bulletin pour tous !En 2012, le bulletin unique a été implanté dans toutes les écoles du Québec. Se voulant plus concis que l’ancien bulletin, il tente de mieux tenir compte de l’évaluation des connaissances et de mieux suivre les progrès de l’enfant. Il renoue aussi avec la notation chiffrée, qui avait été abandonnée dans la réforme.

Combien de bulletins au cours de l’année ?L’enfant du primaire reçoit trois bulletins au cours de l’année qui, elle, est divisée en trois étapes. Le bulletin de la première étape est transmis aux parents au plus tard le 20 novembre et compte pour 20 % du résultat final de l’année. Le deuxième bulletin est transmis au plus tard le 15 mars et compte aussi pour 20 % du résultat final de l’année. Quant au troisième bulletin, il compte pour 60 % du résultat final de l’année et est transmis au plus tard le 10 juillet. Le seuil de réussite est fixé à 60 %.

Bulletin unique : des outils pour bien le comprendreLe bulletin scolaire chiffré – Repères à l’intention des parents

Bilan des apprentissages, p. 29 Évaluation des apprentissages, p. 107

Réforme, p. 173Savoirs essentiels, p. 177

Le bulletin scolaire est envoyé périodiquement aux parents par l’école. Il a comme objectif de les informer des progrès accomplis par leur enfant dans ses apprentissages et de son comportement.

On y retrouve généralement la note obtenue par l’élève et le calcul de la moyenne de la classe pour chaque matière étudiée au cours d’une période donnée. Une appréciation rédigée par le titulaire de la classe ainsi que le compte des absences et des retards de l’élève peuvent aussi y figurer.

Bulletin


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Une belle idée !Une enseignante a proposé ceci : plutôt que d’acheter des cadeaux, les parents pourraient donner des « cartes de promesses » pour alléger le travail de l’enseignant. C’est ainsi qu’un papa épicier a offert les boissons pour la fête de fin d’année et une maman graphiste, ses services pour en créer les affiches.

Les cadeaux peuvent-ils créer des malaises dans une classe ?Oui ! À un tel point que dans certains milieux, il est fortement recommandé de ne pas donner de cadeau à l’enseignant pour éviter la surenchère ou un malaise chez ceux qui n’en offrent pas. Les enfants sont plutôt invités à offrir une simple carte de remerciements. Les parents ont donc intérêt à s’informer des pratiques de l’école.

Un cadeau ou pas pour le prof de mon enfant

Relation parents-enseignant, p. 174

Cadeau d’appréciation

Un cadeau d’appréciation est un présent que l’élève offre à son enseignant pour le remercier et lui témoigner son estime, souvent à la fin de l’année. Il peut avoir été fabriqué par l’enfant ou acheté par les parents. Cependant, il n’y a aucune obligation à donner un cadeau à un enseignant et il n’y a aucune règle non plus qui dicterait quoi offrir.

Le cadeau le plus apprécié est assurément celui qui manifeste la reconnaissance des parents (et de l’élève) à l’égard de l’enseignant. Par exemple, un simple mot gentil, écrit par l’enfant aidé de ses parents, est un cadeau beaucoup plus touchant qu’une tasse à café achetée en vitesse qui ira rejoindre toute une collection déjà bien garnie.


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Les défis de la conciliation !Le calendrier scolaire indique clairement les 20 journées pédagogiques, de même que les 8 jours fériés obligatoires, la période du congé des fêtes, la semaine de la relâche scolaire et le congé d’été. Concilier ces congés avec les horaires de travail constitue un défi pour plusieurs familles. C’est pourquoi de plus en plus d’écoles maintiennent leur service de garde ouvert pendant la semaine de relâche, souvent grâce à un partenariat avec une ou deux autres écoles du quartier (les élèves fréquentent alors le service de garde de l’une de ces écoles).

Quelle différence entre une journée pédagogique et un jour férié ?Pendant les journées pédagogiques, les services de garde sont généralement ouverts et peuvent accueillir les élèves. Cependant, lors des jours fériés, qui sont les mêmes pour toutes les écoles du Québec, l’école est complètement fermée, y compris le service de garde.

Entrée/rentrée progressive, p. 100 Intempéries et cas de force majeure, p. 124

Journées pédagogiques, p. 126

Conformément à la Loi sur l’instruction publique, le calendrier scolaire comporte 180 jours de classe et 20 journées pédagogiques où les élèves n’ont pas à se présenter en classe. Le calendrier scolaire est transmis aux parents en début d’année par la direction de l’école, mais il est affiché en tout temps sur le site Web de la commission scolaire.

Le calendrier scolaire subit parfois quelques modifications pour certaines clientèles. Ainsi, pour les élèves de l’éducation préscolaire, par exemple, les premiers jours de classe peuvent être utilisés pour une entrée progressive.

Calendrier scolaire


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Des balises !Toute campagne de financement doit obtenir au préalable l’approbation du conseil d’établissement de l’école et est encadrée par des balises légales inscrites dans la Loi sur l’instruction publique en ce qui concerne la sollicitation, l’utilisation et la gestion des fonds. La politique-cadre du ministère de l’Éducation en matière de saine alimentation incite aussi les écoles à éviter la vente de certains produits alimentaires et à en privilégier d’autres.

Que vend-on et que fait-on ?Les écoles rivalisent d’originalité et proposent des produits diversifiés lors de ces campagnes. Les produits écoresponsables ont la cote : fromages locaux et biologiques, café équitable, etc. Par ailleurs, on privilégie de plus en plus les formules participatives : une épreuve sportive ou un événement peuvent servir de prétextes pour collecter des fonds. Ce type de campagne a l’avantage d’être moins engageant que les campagnes traditionnelles, qui s’étirent sur quelques semaines et exigent davantage de coordination (et de sollicitation) de la part des parents. Leur aspect communautaire (p. ex., vente de garage dans la cour de l’école) peut par ailleurs favoriser les rapprochements entre les parents et avec le personnel de l’école.

Campagnes de financement écoresponsables Quand nos enfants financent la cour de récré

Activités parascolaires, p. 13 • Conseil d’établissement (CE), p. 52 • Fondation en milieu scolaire, p. 112

Les campagnes de financement dans les écoles servent à financer des activités parascolaires et sportives, dans la mesure où l’établissement scolaire n’est pas tenu de payer des activités qui ne font pas partie de sa mission première. Elles servent aussi parfois à permettre l’amélioration d’infrastructures de l’école, quand certains projets nécessitent plus d’investissements que ceux consentis par les autorités.

Campagnes de financement


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Une bonne aide à la rédaction !La carte d’organisation d’idées peut aider un élève à écrire une composition. Il s’agit tout simplement de placer autour du sujet principal des mots-clés afin de créer des liens entre ses idées et de les organiser avant de commencer à écrire. Couleurs, traits, codes et symboles peuvent contribuer à rendre l’exercice attrayant et à bien définir les idées.

Quelles sont ses vertus pédagogiques ? La carte d’organisation d’idées tirerait son efficacité pédagogique du fait que sa réalisation stimule les deux hémisphères du cerveau : le gauche, qui gère nos facultés de raisonnement logique, et le droit, siège de la créativité. De plus en plus connue dans le milieu scolaire, elle est utilisée tant pour la prise de notes que pour la planification d’un projet, la préparation d’un exposé oral, la révision, les remue-méninges ou la rédaction d’un résumé de lecture.

Les cartes mentales… ou l’art de favoriser la réussite des élèves en se simplifiant la vieLes cartes mentales en classe : des exemples

Étiquettes-mots, p. 106

Cartes d’organisation d’idées

Appelée carte des idées, carte cognitive, carte mentale ou carte heuristique, la carte d’organisation d’idée est un outil pédagogique que les enseignants utilisent occasionnellement en classe, souvent de manière collective. Il s’agit d’une représentation graphique qui permet de structurer sa pensée et ses idées. Les cartes d’organisation d’idées peuvent être dessinées à la main ou construites à partir de logiciels développés pour cet usage.


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Deux parcours possibles !Au secondaire, deux programmes sont offerts aux élèves dont la feuille de route témoigne de difficultés d’apprentissage ou d’adaptation. Le premier, appelé « cheminement particulier de formation temporaire » (CPFT), a pour but d’aider les élèves à récupérer leur retard scolaire pour intégrer par la suite le programme régulier et obtenir un diplôme d’études secondaires (DES). Le second, nommé « cheminement particulier de formation continue » (CPFC), vise ceux qui ont un retard scolaire trop important pour qu’on puisse envisager leur réintégration en classe ordinaire. Les élèves de ces 2 programmes ont accès, dès l’âge de 15 ans, à un programme de formation préparatoire au marché du travail (formation professionnelle).

Et le passage au secondaire ?Le passage au secondaire d’un élève qui sera dirigé vers un cheminement particulier n’est pas conditionnel aux épreuves obligatoires auxquelles sont soumis ses camarades de classe de 6e année. Après évaluation de son dossier, l’élève sera orienté vers le programme qui lui convient le mieux.

Au secondaire… sans réussir sa sixième année

Échec scolaire, p. 73 • Épreuves obligatoires, p. 102 • Redoublement, p. 172 • Transition : du primaire au secondaire, p. 196

Certains élèves ont besoin de plus de temps pour faire les apprentissages prévus au programme du primaire, ce qui a des répercussions sur la poursuite de leurs études au secondaire. En effet, selon la Loi sur l’instruction publique, un élève ne peut pas passer plus de sept années au primaire. Celui qui redouble une année et qui est toujours en échec après deux ans doit malgré tout être promu. Cela signifie qu’un élève en difficulté inscrit en 6e année peut par exemple être de niveau 2e année en français et 3e année en mathématique. C’est ainsi que chaque année, des élèves de 6e année ayant accumulé un grand retard scolaire se retrouvent au secondaire.

Cheminement particulier


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Question d’immunité !La bonne nouvelle : une fois qu’un enfant a été infecté par ce virus, il est immunisé pour la vie. Attention cependant aux femmes enceintes, qui ne sont pas protégées par cette immunité acquise : si elles contractent le virus, elles sont susceptibles de le transmettre au fœtus, qui y est particulièrement vulnérable dans les premiers mois de son développement (il y a risque de fausse couche).

Que devrais-je faire si je pense que mon enfant a la cinquième maladie ?Il faut communiquer avec un médecin pour établir le diagnostic de manière certaine, car d’autres maladies, telles la rubéole ou la rougeole, peuvent provoquer des symptômes semblables. Il faut aussi impérativement avertir l’école pour qu’elle prenne les mesures nécessaires afin de protéger, le cas échéant, une enseignante enceinte, à qui il sera peut-être nécessaire d’accorder un retrait préventif.

Grossesse et maladie contagieuse : cinquième maladie, varicelle, rougeole et grippe

La cinquième maladie – Soins de nos enfants

Maladies contagieuses, p. 133

Les écoles primaires et les garderies connaissent bien la cinquième maladie, aussi appelée érythème infectieux, qui résulte d’un virus très contagieux touchant surtout les enfants âgés de 5 à 15 ans. Ses symptômes sont le plus souvent bénins et s’apparentent généralement à ceux du rhume. Elle s’accompagne de rougeurs aux joues, qui peuvent se propager par la suite au reste du corps, entraînant parfois des démangeaisons. Il s’agit d’une maladie « saisonnière », plus fréquente en hiver et au printemps. Pour une raison inconnue, les filles sont plus à risque de la contracter.

Cinquième maladie


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L’école de demain ! À l’image de la société, l’école est en constante évolution. Il a fallu plusieurs décennies avant de voir apparaître le tableau noir, puis plusieurs années avant qu’il devienne vert ; aujourd’hui, plusieurs tableaux sont blancs et électroniques ! Le milieu scolaire québécois a pris un virage technologique. Ce virage s’opère un peu plus lentement au primaire, mais assurément à grande vitesse au secondaire.

Dans toutes les écoles ?Non, dans quelques-unes seulement. Plusieurs écoles primaires sont bien équipées sur le plan technologique, mais une classe branchée exige plus que de l’équipement à la fine pointe de la technologie. Elle suppose un changement complet dans la manière d’enseigner, ce qui ne se réalise pas du jour au lendemain et nécessite la coopération de la direction de l’école.

Comment fonctionne une iClasseÉcole branchée

Apprentissage par projets, p. 20 • Classe inversée, p. 40Pédagogie active, p. 149 • Tableau interactif (TI/TBI/TNI/TPI), p. 188 • Tablettes numériques, p. 189 • Technologies de l’information et de la communication (TIC), p. 192

Une classe branchée est basée sur l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) et l’utilisation de plusieurs médias en classe. Elle se caractérise aussi par une gestion de classe participative.

Les jeunes y apprennent à échanger, à commenter et à exercer leur jugement critique. Le travail se présente souvent sous forme d’atelier ou de projet à réaliser en équipe et implique le recours à des technologies telles que la tablette numérique ou le tableau interactif (TI). Plutôt que de simplement écouter un cours magistral afin de se préparer à faire des exercices, il leur est demandé de mener une recherche de façon autonome en vue de produire des contenus et de les diffuser. Ce faisant, ils apprennent à utiliser différents logiciels.

Classe branchée


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Classe d’accueil ou de francisation

Immersion totale !Près de 65 % du temps est consacré à l’apprentissage du français. On vise que les enfants soient en mesure de communiquer oralement en français dans la vie de tous les jours, et aussi de lire et d’écrire en français. Le reste du temps est dédié aux autres matières, enseignées elles aussi en français.

À quel moment l’enfant est-il intégré dans une classe ordinaire ?Une équipe de l’école étudie le dossier de l’enfant après 10 mois afin d’évaluer son cheminement et de décider s’il peut ou non poursuivre sa scolarité dans une classe ordinaire. Puisque l’objectif est de faciliter son intégration scolaire et sociale, on favorise ce passage en classe ordinaire, quitte à fournir à l’enfant un soutien supplémentaire en français.

Classes d’accueil – Plus ils et elles sont jeunes, plus vite ils parlent françaisClasses d’accueil : apprendre le français pour s’intégrer

Éducation interculturelle, p. 91 Programme d’enseignement des langues d’origine (PELO),

p. 160

Les classes d’accueil (ou classes de francisation) accueillent des enfants allophones de tous âges et de toutes cultures. Elles ont pour objectif de favoriser leur intégration à l’école et à la société québécoise en leur apprenant à la fois le français et les conduites et attitudes à adopter pour bien s’intégrer.

Il est à noter que selon les dispositions de la Charte de la langue française, les enfants d’immigrants doivent obligatoirement fréquenter l’école française. Dans la mesure du possible, chaque classe rassemble des enfants d’âge similaire, pour une période maximale de 20 mois.



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Des contenus branchés !Les contenus de cours doivent être accessibles aux élèves partout et en tout temps. L’enseignant doit donc publier ses contenus dans des portails institutionnels ou par l’intermédiaire de médias comme YouTube. Le blogue de classe peut aussi servir aux élèves à échanger sur le nouveau contenu vu à la maison avant même de retourner en classe le lendemain matin.

Cette pratique est-elle courante au Québec ? Elle est encore marginale et est mieux implantée dans les ordres d’enseignement supérieurs et ailleurs au Canada. Toutefois, l’idée d’apprendre la théorie à la maison, quand l’enfant est seul, bien disposé et reposé, et d’appliquer les nouvelles connaissances par des exercices et des travaux à l’école fait son chemin. Si les enseignants qui appliquent l’idée dans son intégralité son encore bien rares, ceux qui commencent à l’implanter progressivement, en la combinant avec l’enseignement traditionnel, sont plus nombreux.

Enseigner autrementLa « classe inversée » : le pari d’enseigner à l’envers

Approches pédagogiques, p. 23Blogue de classe, p. 30Web, p. 210

Le concept de classe inversée gagne en popularité dans le milieu scolaire. En résumé, il s’agit de faire effectuer à la maison les tâches traditionnellement réalisées en classe, et inversement. Ainsi, les notions que l’enseignant expliquait devant toute la classe sont visionnées à la maison sous forme de ressources en ligne, par exemple, et les exercices que l’élève effectuait auparavant à la maison sont réalisés en classe.

Aux dires des tenants de cette approche, cette manière de procéder serait productive, car elle permettrait de consacrer davantage de temps aux activités d’apprentissage et de mieux soutenir les élèves, qui seraient plus motivés et deviendraient plus actifs dans leurs apprentissages.

Classe inversée


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Une offre variée !Des activités différentes sont offertes aux élèves selon l’endroit choisi. Citons par exemple le patinage, la raquette, le ski et la luge. À celles-ci peuvent s’ajouter des excursions de survie en hiver, la découverte de la faune de la région ou encore les feux de camp, tant appréciés des jeunes.

Les parents doivent-ils payer pour cette sortie ?Oui. Une classe neige n’est malheureusement pas gratuite. Cependant, plusieurs écoles organisent des activités de financement pour réduire le montant que les parents devront débourser pour les frais d’hébergement, de repas, de transport et d’animation.

Association des camps certifiés du QuébecRépertoire des classes nature certifiées

Assurance accident, p. 26Campagnes de financement, p. 34Classe verte, p. 42

Une classe neige est un séjour organisé en dehors de l’école, habituellement par le titulaire d’une classe. Il a comme objectif de faire vivre aux élèves une expérience de groupe dans un endroit où la pratique d’activités physiques hivernales est possible. Plusieurs classes d’un même niveau sont souvent invitées à se regrouper pour cette sortie.

Les classes neige se déroulent habituellement dans l’un des camps certifiés par l’Association des camps certifiés du Québec. Dans ces camps, des moniteurs ayant suivi un programme de formation rigoureux accompagnent les élèves dans toutes les activités prévues durant leur séjour.

Classe neige


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Une offre variée !Hormis les classes vertes traditionnelles, qui proposent des activités telles que l’hébertisme, de grands jeux et la baignade, il existe aussi des classes vertes spécialisées ou thématiques où l’accent est mis sur l’apprentissage des sciences naturelles, les sports nautiques, l’équitation, la vie à la ferme, etc. D’autres proposent quant à elles une expérience caractérisée par un volet culturel : immersion en anglais, thématique historique, arts, musique…

Les parents doivent-ils payer pour cette sortie ?Oui. Une classe verte n’est malheureusement pas gratuite. Cependant, plusieurs écoles organisent des activités de financement pour réduire le montant que les parents devront débourser pour les frais d’hébergement, de repas, de transport et d’animation.

Association des camps certifiés du QuébecRépertoire des classes nature certifiées

Assurance accident, p. 26Campagnes de financement, p. 34Classe neige, p. 41

Une classe verte (ou classe nature) est une sortie de classe échelonnée sur quelques jours et qui vise trois buts : sensibiliser les élèves aux richesses et à la fragilité de la nature, leur permettre de pratiquer des activités physiques en plein air et leur donner la chance de vivre des moments inoubliables avec leur enseignant et leurs camarades de classe.

Les classes vertes se déroulent habituellement dans l’un des camps reconnus par l’Association des camps certifiés du Québec.

Classe verte



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Un bémol !Pour bien fonctionner dans une classe multiâge (ou classe multiprogramme), les enfants doivent devenir rapidement autonomes. S’ils éprouvent de la difficulté à cet égard, ils risquent de perdre leur temps et d’être souvent distraits par l’autre groupe, qui ne fait pas la même chose qu’eux. On peut par ailleurs constater parfois une perte d’intérêt chez les élèves plus avancés, du fait qu’un temps dans l’horaire est accordé à des contenus qu’ils connaissent déjà.

Quels sont les avantages ?En classe multiâge, les élèves apprennent à développer leur autonomie, à mettre à profit leur capacité de travailler en groupe et à transmettre leurs connaissances à leurs camarades de classe. Les « grands » deviennent vite un modèle pour les « petits » et, si tout va bien, le fait de se côtoyer et d’interagir au quotidien peut avoir pour effet d’augmenter la maturité de l’ensemble du groupe.

Classe multiâge en réseau

Cycles, p. 58 • Écoles alternatives, p. 76

Dans une école primaire, une classe multiâge est un groupe à niveaux multiples formée d’élèves d’un seul cycle (p. ex., 1re et 2e années), d’élèves de deux cycles (p. ex., 2e et 3e années) ou encore, de façon exceptionnelle (souvent en région éloignée), d’élèves des trois cycles. Il faut savoir que les écoles alternatives, quant à elles, privilégient d’emblée la formation de classes multiâges au sein de leurs établissements.

Dans une école primaire ordinaire, une classe multiâge est ouverte lorsque le nombre d’élèves est insuffisant pour former une classe comprenant un seul niveau. Cette façon de faire, qui est revue chaque année par la commission scolaire, permet aux petites écoles d’offrir plusieurs cycles et ainsi un meilleur service à leur communauté.

Classe multiâge (CMA)


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Des différences et des points communs ! Toutes les écoles possèdent leur code de vie. Il doit être validé par le conseil d’établissement et signé par les parents et l’élève. Le code de vie reflète le projet éducatif et les valeurs de l’école. Ainsi, une école qui met la protection de l’environnement au cœur de son projet éducatif y énoncera des principes en ce sens. Par contre, certaines règles, valeurs ou principes se retrouvent partout, que l’on pense au respect de soi et des autres, autant dans les paroles que les gestes, ou encore à l’interdiction de tout vêtement ou accessoire banalisant la violence ou l’hypersexualisation. Le code de vie est souvent formulé au je pour faciliter son appropriation par les élèves (p. ex., « J’apporte tout mon matériel en classe. »).

Pour les élèves seulement ?Non. Le code de vie de l’école est un engagement mutuel entre l’école et la famille. Il est appliqué à l’école en tout temps, c’est-à-dire en classe, dans la cour d’école et au service de garde, de même que lors des activités parascolaires, des sorties scolaires et des déplacements (en autobus, à pied, à bicyclette, etc.).

Code vestimentaire, p. 45Conseil d’établissement (CE), p. 52Projet éducatif, p. 164

Le code de vie est un ensemble de règles de conduite et de principes qui vise le « bien vivre ensemble » et la sécurité de tous à l’école. En demandant à chacun de s’engager à le respecter, l’école assure un environnement stable et sécuritaire, propice aux échanges, à l’apprentissage et au travail. Le code de vie a aussi pour objectif de créer un milieu de vie où les élèves se sentiront les bienvenus et pourront développer leur sentiment d’appartenance.

Code de vie


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L’exception crée la règle !Ce sont souvent les exceptions qui ont mené à l’instauration de règles vestimentaires à l’école. Ainsi, plusieurs établissements interdisent les bretelles spaghetti et précisent la longueur souhaitable des jupes et des shorts. D’autres proscrivent systématiquement tout vêtement sur lequel figure un message explicite. Certaines interdictions peuvent certes paraître exagérées, mais elles permettent d’établir des balises afin que la tenue soit appropriée.

Quelle différence entre l’uniforme des écoles privées et celui des écoles publiques ?La majorité des écoles privées rendent obligatoire le port d’un uniforme qui peut se décliner en différents modèles. Dans quelques écoles publiques, l’habillement des élèves est uniformisé avec une formule généralement plus souple, par exemple par le port d’un t-shirt blanc ou d’un polo à l’effigie de l’école, le choix du reste de la garde-robe étant libre.

« Cette approche [le port de l’uniforme] peut se justifier par le désir d’établir un contexte égalitaire où les différences socio-économiques ne peuvent jouer dans l’apparence vestimentaire. » (Commission des droits de la personne, Codes vestimentaires et uniformes dans les écoles publiques, 2005, p. 11)

École : l’uniforme au goût du jour

Écoles publiques et écoles privées, p. 84Éducation à la sexualité, p. 90

Au préscolaire et au primaire, la tenue vestimentaire des élèves est encadrée par un code élaboré par l’école elle-même. Basé sur le principe de la mission éducative de l’école, un tel code vise principalement à favoriser un climat propice à l’apprentissage. Il peut s’agir d’imposer les couleurs des vêtements ou un uniforme à se procurer, ou encore d’interdire certains vêtements pour des raisons de sécurité ou par souci d’éviter certaines dérives.

Code vestimentaire


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Un avantage ! La présence de deux enseignants en classe permet d’ajuster constamment l’enseignement pour s’adapter aux besoins variés et changeants des élèves. Cette différenciation pédagogique est menée à bien plus souvent et plus aisément que dans une classe ordinaire avec un seul enseignant.

Qui évalue les élèves ? Les enseignants qui travaillent en coenseignement doivent être sur la même longueur d’onde en ce qui concerne la compréhension du programme et l’évaluation des acquis des élèves. L’évaluation est effectuée en collaboration, mais chaque enseignant produit les bulletins pour sa classe.

Le coenseignement, un modèle de classe peu répandu

Différenciation pédagogique, p. 65 Orthopédagogues, p. 147 Titulaire de classe, p. 193

Le coenseignement (team teaching) est un enseignement qui se fait en équipe. Il permet de partager les ressources et l’expertise de façon concertée. Normalement, ce sont deux enseignants de même niveau qui réunissent leurs classes respectives dans le même local et enseignent ensemble. Chacun demeure responsable de son groupe, mais la préparation, la réalisation et le suivi de l’ensemble des activités sont faits en commun. Parfois, la formule est différente. On parle donc aussi de coenseignement quand un orthopédagogue enseigne avec un titulaire de classe de façon ponctuelle ou quand des enseignants interchangent leurs classes le temps d’enseigner une matière donnée, un peu comme le feraient des spécialistes.

Coenseignement


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Un engagement ! Être membre du comité de parents exige d’être présent aux réunions régulières du conseil d’établissement de l’école (jusqu’à 10 par année) et aux réunions mensuelles du comité (environ 8 par année). Des réunions supplémentaires peuvent s’ajouter lorsqu’un membre représente le comité des parents au sein d’un comité permanent de la commission scolaire.

Quel est le rôle du comité de parents ? Son rôle est de faire circuler l’information dans les différents comités, d’assurer la liaison avec les conseils d’établissement et de donner son opinion lorsqu’on le consulte sur les politiques de la commission scolaire. À titre d’exemple, voici quelques sujets susceptibles d’être discutés lors d’une réunion du comité de parents : les critères d’inscription des élèves, la répartition des services éducatifs entre les écoles et la mise en place d’un projet particulier au sein d’une école.

Fédération des comités de parents du Québec – FCPQ

Conseil d’établissement (CE), p. 52Conseil des commissaires, p. 54

Le comité de parents est formé d’un représentant de chacune des écoles de la commission scolaire, nommé par son conseil d’établissement, et d’un représentant du comité consultatif des services aux élèves handicapés et aux élèves en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage. Il y a généralement un comité de parents par commission scolaire, mais celle-ci peut décider d’avoir plusieurs comités régionaux et un comité central de parents, qu’elle consulte ponctuellement.

Au sein de la commission scolaire, les membres du comité de parents élisent à leur tour deux représentants pour siéger au conseil des commissaires, l’un étant choisi parmi les représentants des écoles primaires et l’autre parmi ceux des écoles secondaires. Ces représentants ont les mêmes droits, pouvoirs et obligations que les autres commissaires, à l’exception du droit de vote.

Comité de parents


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Une garantie d’équité ! L’un des rôles les plus importants d’une commission scolaire est de répartir efficacement et équitablement les ressources financières, humaines et matérielles entre ses divers établissements en fonction de leurs besoins. Cela permet d’assurer l’équité entre les zones plus favorisées et celles qui le sont moins.

Peut-on choisir ses représentants ?Oui, et c’est important ! Les élections scolaires, auxquelles les citoyens sont normalement conviés tous les quatre ans, permettent de choisir les commissaires scolaires qui agiront au nom de leur communauté en tenant compte des besoins et de la réalité de celle-ci. Voter aux élections scolaires, c’est aussi une façon de s’exprimer sur le système public d’éducation.

L’éducation publique au QuébecMoteur de recherche des commissions scolaires

Conseil des commissaires, p. 54 • Écoles publiques et écoles privées, p. 84 • Taxe scolaire, p. 190

Les commissions scolaires sont les institutions politiques et administratives responsables de la gestion du système d’éducation public du Québec. Chacune est dotée d’un budget propre, et ses gestionnaires sont des commissaires élus au suffrage universel. Selon les données les plus récentes, il y en a 72 au Québec, dont 60 francophones, 9 anglophones et 3 à statut particulier.

En plus d’assurer la qualité de l’enseignement et la réussite des élèves sur leur territoire, les commissions scolaires doivent fournir un certain nombre de services destinés tant aux élèves (p. ex. le transport scolaire) qu’au personnel des établissements et à la communauté (p. ex. les cours de formation sur mesure). Pour s’acquitter de leurs obligations, elles reçoivent des allocations du gouvernement ainsi que des montants provenant de la taxe scolaire payée sur leur territoire.

Commissions scolaires


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Des exemples concrets ! Par exemple, l’enseignant qui travaille la discipline du français développera quatre compétences chez ses élèves : Lire des textes variés, Écrire des textes variés, Communiquer oralement et Apprécier des œuvres littéraires. Cependant, toute situation d’apprentissage peut se prêter à acquérir des compétences disciplinaires diverses. Ainsi, un élève qui doit écrire un texte informatif au sujet du cycle de vie d’un insecte développera des compétences disciplinaires en français (Écrire des textes variés) et en science (Explorer le monde de la science et de la technologie et Communiquer à l’aide des langages utilisés en science et en technologie).

Les compétences disciplinaires sont-elles notées dans le bulletin ?Oui. Chaque compétence disciplinaire est évaluée selon une pondération accordée par le ministère de l’Éducation à chacune des étapes d’évaluation, et ce, pour chacune des années du cycle.

Approche par compétences, p. 22 Bulletin, p. 31

Compétences transversales, p. 50Domaines d’apprentissage et disciplines, p. 67Programme de formation de l’école québécoise, p. 161Savoirs essentiels, p. 177

Le ministère de l’Éducation intègre dans son programme scolaire le développement de compétences, qu’il définit comme des savoir-agir complexes fondés sur la mobilisation et l’utilisation efficace d’un ensemble de ressources. Chaque matière (maintenant appelée programme disciplinaire ou discipline) doit viser l’acquisition et le développement de compétences disciplinaires qui lui sont propres.

Compétences disciplinaires



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Au nombre de neuf !Voici les neuf compétences transversales regroupées selon les quatre ordres :

Ordre intellectuelExploiter l’information / Résoudre des problèmes / Exercer son jugement critique / Mettre en œuvre sa pensée créatrice

Ordre méthodologiqueSe donner des méthodes de travail efficaces / Exploiter les technologies de l’information et de la communication

Ordre personnel et socialStructurer son identité / Coopérer

Ordre de la communicationCommuniquer de façon appropriée

Pourquoi « transversales » ?Les compétences sont dites transversales du fait qu’elles traversent les frontières entre les disciplines scolaires. En effet, ces compétences peuvent être développées tant en mathématique qu’en arts, par exemple, tout comme elles peuvent servir à apprendre le français, à résoudre un problème scientifique ou, en dehors de l’école, à s’épanouir dans son milieu.

Les compétences transversales

Approche par compétences, p. 22 • Compétences disciplinaires, p. 49 • Domaines d’apprentissage et disciplines, p. 67 • Programme de formation de l’école québécoise, p. 161

Le programme scolaire québécois vise le développement de compétences au préscolaire et au primaire. Parmi ces compétences, on retrouve celles dites transversales, qui visent à améliorer l’aptitude de l’enfant à utiliser les connaissances acquises dans diverses situations.

Ces dernières années, les compétences transversales ont fait l’objet de plusieurs débats dans le milieu de l’éducation, mais elles font toujours partie du Programme de formation de l’école québécoise.

Compétences transversales



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C’est du sérieux ! Tout élève élu pourra être appelé à participer à la prise de décisions sur des points aussi importants que le budget des activités parascolaires, les règlements de l’école ou l’aménagement de la cour. Il pourra aussi être mandaté pour s’occuper de tâches particulières, comme la réalisation du journal de l’école ou l’organisation d’activités spéciales.

Existe-t-il d’autres moyens d’initier les élèves à la démocratie ?Oui. Outre le travail en équipe, qui permet à tous les élèves de faire l’apprentissage du compromis, certaines classes mettent en place un conseil de coopération, qui est cependant moins répandu que le conseil d’élèves.

Jeunes électeursParlements au primaire et au secondairePas à pas : la démocratie à l’école

Conseil de coopération, p. 53Éducation à la citoyenneté, p. 88

Le conseil d’élèves se veut un moyen privilégié pour promouvoir l’éducation à la démocratie dans les écoles. Il est composé d’élèves élus par leur classe qui se rencontrent périodiquement pour discuter et pour prendre des décisions concernant la vie de leur école.

Les élèves, en plus de mettre en pratique des valeurs démocratiques telles la liberté d’expression, le respect des opinions et l’art du compromis, apprennent à utiliser à bon escient leur droit de vote. Dans sa forme actuelle, ce projet, en vigueur dans les écoles primaires et secondaires depuis 1991, a été développé par le Directeur général des élections en collaboration avec le ministère de l’Éducation.

Conseil d’élèves


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Au plus 20 membres !Le CE, formé d’au plus 20 membres, est composé d’un nombre égal de parents et de représentants du personnel de l’école, dont au moins deux enseignants, un membre du personnel professionnel non enseignant et un membre du personnel de soutien, élus par leurs pairs. À cela peuvent s’ajouter un membre du personnel affecté au service de garde, élu aussi par ses pairs, et deux représentants de la communauté, qui eux n’ont pas le droit de vote.

Combien de rencontres par année pour un parent élu ?Selon la Loi sur l’instruction publique, les CE doivent tenir au moins cinq rencontres au cours d’une année scolaire. Les CE de certaines écoles peuvent se réunir jusqu’à 10 fois, ou même davantage.

Conseils d’établissementOutils d’autoformation – FCPQ

Assemblée générale annuelle (AGA) des parents, p. 25Code de vie, p. 44Loi sur l’instruction publique, p. 132Plan de réussite, p. 152Projet éducatif, p. 164

Le conseil d’établissement est un organisme décisionnel formé au cours de l’assemblée générale annuelle (AGA) des parents, en septembre de chaque année. Il est constitué de parents, de membres des différents personnels, de membres de la communauté et de la direction de l’école.

Un parent élu au CE reçoit un mandat de deux ans, durant lequel il aura à prendre des décisions dans le meilleur intérêt des élèves et à l’intérieur d’un cadre légal définissant ses fonctions et ses pouvoirs. Ceux-ci concernent, entre autres, le projet éducatif et le plan de réussite, le code de vie, les façons d’appliquer le régime pédagogique, le temps alloué à chaque matière et l’utilisation des locaux.

Conseil d’établissement (CE)


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Un conseil démocratique !Au cours de la semaine, les élèves de la classe inscrivent sur un tableau destiné à cet usage les critiques et les points à discuter lors du prochain conseil, de même que les félicitations à présenter. Avant le début du conseil, les élèves responsables en prennent connaissance, puis l’ordre du jour est inscrit sur le tableau de la classe. Sont ensuite nommés un président pour animer la réunion, un secrétaire pour prendre des notes et un « gardien du temps » pour veiller à ce que le temps alloué à chaque segment de l’activité ne soit pas dépassé. Ensuite, un compte rendu est remis à l’enseignant.

Quel effet peut avoir un conseil de coopération dans une classe ?Une des visées du conseil de coopération est la réduction de la violence physique et verbale entre les élèves. On remarque généralement que lorsqu’un conseil de coopération est bien installé dans une classe, le climat de celle-ci s’en trouve modifié de façon positive.

Conseil d’élèves, p. 51Intimidation, p. 125Violence, p. 208

Le conseil de coopération est formé des élèves d’une classe et de leur enseignant. Il se réunit chaque semaine. La rencontre se déroule toujours suivant un ordre précis ; tous les sujets sont acceptés et discutés dans une atmosphère de respect, qu’il s’agisse des règles de vie, de la planification de nouveaux projets ou encore de la résolution d’un conflit entre deux élèves.

Tout comme le conseil d’élèves de l’école, le conseil de coopération est un moyen mis à la disposition des enseignants pour responsabiliser les élèves, les initier aux réalités de la vie en société et leur faire découvrir le fonctionnement et les principes de la démocratie. Toutes les classes n’ont cependant pas un conseil de coopération.

Conseil de coopération


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Un rôle très concret !Chaque commissaire est élu par la population de sa communauté, dont il est avant tout un représentant. Il doit être présent dans son milieu, car son mandat consiste entre autres à s’informer des besoins des parents et à s’assurer de faire connaître leurs préoccupations à la commission scolaire.

Est-ce possible pour un parent de devenir commissaire ?Certainement ! Pour poser sa candidature à un poste de commissaire, il faut être inscrit sur la liste électorale de la commission scolaire et, au moment du vote, habiter sur ce territoire depuis au moins six mois. En 2007, 48,5 % des commissaires étaient des parents qui avaient des enfants de 5 à 18 ans fréquentant un établissement d’ordre préscolaire, primaire, secondaire ou de formation professionnelle.

Le Directeur général des élections du QuébecFédération des commissions scolaires du Québec

Comité de parents, p. 47Commissions scolaires, p. 48

Les commissaires sont élus par la population lors des élections scolaires, qui ont normalement lieu tous les quatre ans. Pour chaque territoire scolaire, leur nombre varie entre 9 et 27, incluant un président. Avec les deux commissaires-parents élus par le comité de parents, ils forment le conseil des commissaires, qui gouverne la commission scolaire.

Le conseil des commissaires détermine les grandes orientations, les objectifs, les priorités et les valeurs qui doivent guider la commission scolaire. Il adopte également les grandes politiques pédagogiques et administratives de la commission scolaire, en plus de s’assurer du respect des lois et des règlements.

Conseil des commissaires


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Quelles sont les qualifications requises ?Un conseiller pédagogique doit détenir un diplôme universitaire de 1er cycle (baccalauréat) en éducation et posséder au moins cinq ans d’expérience comme enseignant ou professionnel dans le milieu scolaire.

Une ressource inestimable !Il existe dans les commissions scolaires des conseillers pédagogiques pour la plupart des disciplines. Que ce soit en mathématique, en univers social, en français ou en science et technologie, ils sont là pour accompagner et soutenir les enseignants, pour les aider à développer des outils d’évaluation des stratégies d’enseignement ou pour leur offrir toute autre aide individuelle. Ils développent aussi plusieurs projets pédagogiques en veillant à ce que ceux-ci soient à la portée des élèves, stimulants, conformes aux programmes et qu’ils permettent d’atteindre les objectifs d’apprentissage.

Le rôle du conseiller pédagogique

Commissions scolaires, p. 48Formation des enseignants, p. 113Services éducatifs, p. 180Situation d’apprentissage et d’évaluation (SAE), p. 181Stratégies d’enseignement et d’apprentissage, p. 183

Les conseillers pédagogiques relèvent des services professionnels de la commission scolaire. Ils sont présents dans le milieu scolaire québécois depuis plus de 30 ans, mais sont souvent méconnus des parents et du public en général. Ils ont comme mandat de conseiller et de soutenir non pas les élèves, mais plutôt les différents intervenants des écoles et des services éducatifs de la commission scolaire. Leur rôle est de mettre en œuvre des programmes d’études, de les développer et de les évaluer, ainsi que de soutenir divers intervenants du milieu scolaire.

Conseiller pédagogique


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Un choix éclairé !Idéalement, on choisira une école en fonction de la personnalité et des capacités de son enfant, et en tenant compte de ses propres valeurs, de l’organisation de sa vie familiale et de ses disponibilités. Les journées portes ouvertes et les soirées d’information de la période d’inscription, au mois de janvier précédant la rentrée (attention, dès le mois d’octobre dans les écoles alternatives), seront utiles pour faire le bon choix.

École d’à côté ou école « spéciale » ?D’un côté, l’école de quartier a l’avantage d’être tout près : pensez à l’effet positif sur votre qualité de vie ! De plus, elle offre peut-être des volets particuliers qui satisferont vos attentes. De l’autre, l’école stimulante dont vous rêvez pour votre enfant peut valoir le déplacement ; vérifiez si le transport scolaire serait assuré. Renseignez-vous aussi sur les modalités d’admission et d’inscription, qui peuvent varier d’une école à l’autre. Sachez aussi qu’en cas de surpopulation à l’école du quartier, la place de votre enfant ne lui sera pas réservée si vous décidez de l’envoyer ailleurs.

Choisir la bonne école privée – L’école où vont les amis ne convient pas nécessairementChoisir une école ?

Écoles à projet particulier, p. 75 • Écoles alternatives, p. 76 • Écoles de quartier, p. 80 • Écoles mixtes et écoles non mixtes, p. 83 • Écoles publiques et écoles privées, p. 84 • Transport scolaire, p. 198

Au Québec, il existe des écoles publiques et privées, à projet particulier, alternatives, internationales, mixtes et non mixtes. Les parents peuvent choisir librement l’école que fréquentera leur enfant, mais il faut savoir que toutes ne sont pas également accessibles, que ce soit en raison de leur capacité d’accueil limitée, de leurs conditions d’admission ou de frais annuels.

Critères de sélection (d’une école)


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Même au primaire !Certes, les jeunes de moins de 13 ans ne devraient pas être présents sur les réseaux sociaux, et leur navigation en ligne ou leur utilisation des téléphones intelligents devrait être encadrée. Toutefois, ces balises sont souvent outrepassées – au 3e cycle à tout le moins –, ce qui explique en partie que la cyberintimidation est de plus en plus fréquente chez les élèves du primaire. Ses conséquences peuvent aller de la perte de l’estime de soi à la dépression bien marquée ; on déplore aussi, dans le monde, quelques cas de suicides de préadolescents liés à la cyberintimidation.

Que faire en cas de cyberintimidation ?En premier lieu, la direction de l’école doit être avertie. Le personnel des écoles connaît bien ce fléau et est de mieux en mieux outillé pour réagir à l’intimidation à l’école, notamment grâce à la Loi visant à prévenir et à combattre l’intimidation et la violence à l’école. Certaines formes d’intimidation sont considérées comme des infractions criminelles ; dans ces cas, il faut porter plainte à la police. Enfin, il faut savoir qu’à partir de 12 ans, un enfant peut être arrêté, accusé et subir un procès devant un tribunal pour adolescents.

Cyber aideJeunesse, j’écoute

Intimidation, p. 125 Violence, p. 208

La cyberintimidation consiste à harceler une personne ou à tenir à son endroit des propos menaçants, haineux, injurieux ou dégradants en utilisant des moyens technologiques (courriel, clavardage, groupe de discussion, messagerie texte, réseau social, etc.). Le cyberintimidateur humilie ou insulte sa victime, lui fait des menaces, lance des rumeurs ou transmet de faux renseignements à son sujet, exerce sur elle de la pression pour obtenir quelque chose ou encore l’effraie en communiquant avec elle de manière répétée et insistante.

Cyberintimidation


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En clair ! 1er cycle à 1re et 2e années2e cycle à 3e et 4e années3e cycle à 5e et 6e années

Pourquoi cette organisation par cycles ? Selon le ministère de l’Éducation, le fait d’échelonner le programme sur la durée d’un cycle permet de mieux respecter le rythme d’apprentissage de chacun. C’est l’une des mesures mises en place pour contrer le décrochage scolaire.

« Le cycle est une période d’apprentissage au cours de laquelle les élèves acquièrent un ensemble de connaissances et compétences disciplinaires leur permettant d’accéder aux apprentissages ultérieurs. » (MELS, Régime pédagogique de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire et de l’enseignement secondaire, art. 15)

Bilan des apprentissages, p. 29 Décrochage scolaire, p. 59Épreuves obligatoires, p. 102Système d’éducation québécois, p. 187

Dans le système d’éducation du Québec, l’enseignement primaire se compose de trois cycles de deux années chacun, répartis sur six ans. (L’enseignement secondaire compte quant à lui deux cycles échelonnés sur cinq années d’études.)

À la fin de chaque cycle, les enseignants font un bilan des apprentissages de chacun des élèves. Ce bilan dresse le portrait complet de la situation scolaire de l’élève et permet de déterminer s’il satisfait aux attentes et s’il peut passer au cycle suivant. En 6e année, on détermine si les élèves ont atteint le niveau requis pour passer au secondaire au moyen d’examens obligatoires prescrits par le ministère de l’Éducation.

Cycles


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L’influence du milieu familial est déterminante !Que ce soit par les valeurs et le type d’éducation qu’ils transmettent à leur enfant ou encore par la façon dont ils l’accompagnent durant sa scolarité, les parents ont une influence déterminante sur la réussite de leur enfant et sur sa persévérance scolaire. Un parent qui s’intéresse à ce que son enfant fait à l’école, qui l’encourage à persévérer, qui le félicite pour ses réalisations, qui le soutient dans ses difficultés et qui valorise l’éducation est une première protection contre le décrochage.

Le décrochage scolaire au primaire, vraiment ?Oui, malheureusement ! Dès le primaire, certains enfants sont déjà considérés comme « à risque de décrocher ». Les échecs scolaires à répétition peuvent entraîner ces enfants dans une spirale descendante : difficultés, dévalorisation, démission, désintérêt, décrochage.

Avenir d’enfantsFondation Lucie et André ChagnonPersévérance scolaire

Échec scolaire, p. 73 Formation générale des jeunes, p. 114

Persévérance scolaire, p. 150Troubles d’apprentissage, p. 203Troubles du comportement, p. 204

Plusieurs facteurs peuvent mener au décrochage scolaire. Certains peuvent être liés au décrocheur lui-même ou à sa famille, d’autres à l’école qu’il fréquente ou encore à son milieu de vie.

La démotivation à la vie scolaire semble être un facteur très important dans l’historique du décrocheur. Cette démotivation provient presque toujours de ses échecs scolaires répétés, mais elle peut aussi avoir d’autres causes, comme sa difficulté à se reconnaître dans le système scolaire, un trouble d’apprentissage ou des problèmes dans sa vie personnelle.

Décrochage scolaire


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Déménagement

Qu’on déménage en cours d’année ou à la fin de l’année scolaire, il faut absolument aviser le secrétariat de l’école actuelle de votre enfant et communiquer avec sa nouvelle école pour l’y inscrire.

Si la nouvelle école fait partie de la même commission scolaire, le dossier de l’enfant le suit. Sinon, il faut fournir de nouveau les documents nécessaires à l’inscription, en plus d’anciens bulletins.

Une transition tout en douceur !Pour faciliter la transition de l’enfant vers sa « nouvelle vie » et ainsi le sécuriser, il est suggéré de demander de l’information sur le fonctionnement de la nouvelle école avant sa première journée de classe. Si possible, une visite à la nouvelle école et un entretien avec le nouvel enseignant sont également opportuns.

On peut aussi obtenir des renseignements sur les activités de quartier en communiquant avec la direction de l’école, le comité de parents ou le nouvel enseignant, ou encore avec le service des loisirs du quartier ou de la Ville. Le fait de participer à de telles activités peut permettre à l’enfant de se familiariser avec son nouveau quartier.

Mon enfant pourrait-il terminer son année à la même école ?Si le déménagement survient en cours d’année et que la nouvelle école fait partie de la même commission scolaire que l’ancienne, l’enfant peut, si une demande est faite en ce sens, terminer son année à l’école qu’il fréquente. Il pourrait avoir droit au transport scolaire si la distance entre le nouveau domicile et l’école de son nouveau quartier est suffisamment grande. Toutefois, les politiques de transport varient d’une commission scolaire à l’autre.

Transport scolaire, p. 198


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Question de maturité !Les enfants nés après la date limite du 30 septembre auront possiblement jusqu’à 12 mois de différence avec certains camarades de classe. À cet âge, c’est une différence importante sur les plans de la maturité physique et affective.

Comment faire ?Il faut informer la direction de l’école au moment de la période d’inscription. L’enfant doit être vu par un psychologue scolaire ou un psychoéducateur, qui évaluera son niveau de développement afin de déterminer s’il se démarque nettement de la moyenne sur les plans intellectuel, social, affectif et psychomoteur, et si le fait de respecter le calendrier de scolarisation risque de lui être préjudiciable. Les coûts de cette démarche sont à la charge des parents et s’élèvent à quelques centaines de dollars. Son résultat sera pris en compte par la direction de l’école, mais c’est la commission scolaire qui prendra la décision d’accorder ou non la dérogation.

Une dérogation pour entrer à l’école plus tôt ?

Éducation préscolaire, p. 93 Éducation préscolaire pour enfant handicapé de 4 ans, p. 94

Enfants doués, p. 98Maternelle 4 ans à temps plein, p. 134Maternelle 5 ans à temps plein, p. 135Psychoéducateur, p. 167Psychologue scolaire, p. 168

La dérogation à l’âge d’admission est une mesure d’exception qui permet à un enfant dont le niveau de développement est supérieur à la moyenne des enfants de son âge de commencer sa scolarisation un an plus tôt que prévu. Au Québec, la loi stipule que pour entrer au préscolaire ou au primaire, un enfant doit avoir l’âge requis au 30 septembre de l’année de son entrée scolaire. Pour la maternelle, l’âge requis est 4 ou 5 ans ; pour la 1re année, 6 ans.

Dérogation


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Pas tout en même temps !Les habiletés motrices se développent beaucoup entre 0 et 6 ans, mais la période critique se situe entre 3 et 9 ans. Certaines difficultés qui ne seraient pas surmontées pendant cette période risqueraient en effet de nuire à son apprentissage. Cependant, il ne faut pas s’inquiéter outre mesure. Chaque enfant évolue à son propre rythme. L’important est de lui permettre de prendre part, dès son plus jeune âge, à une grande variété d’activités qui impliquent des expériences motrices.

Comment le développement psychomoteur peut-il influer sur la réussite scolaire ?À titre d’exemple, un enfant qui connaît bien sa gauche et sa droite aura plus de facilité à saisir le processus de la lecture et de l’écriture (on lit et on écrit de gauche à droite). Par ailleurs, plus sa perception de l’espace et du temps sera bonne, meilleures seront ses représentations en géométrie et en arts. Enfin, plus il aura une bonne connaissance de son corps et le maîtrisera, moins il aura de difficulté à se concentrer en classe.

Les habiletés motrices fondamentales

Dyspraxie, p. 72

On dit qu’un enfant a un bon développement psychomoteur lorsqu’il a acquis la connaissance et la maîtrise de son corps, qu’il est latéralisé (c’est-à-dire qu’il discrimine sa droite de sa gauche) et qu’il a une bonne perception de l’espace et du temps.

Ces acquis influenceront ses habiletés motrices, telles la motricité manuelle (enfiler une perle, tenir un crayon) et la motricité globale (lancer un ballon, se tenir en équilibre), et contribueront de façon notable à ses apprentissages scolaires.

Développement psychomoteur


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Un peu d’aide, s’il vous plaît ! Un parent peut se sentir démuni face aux devoirs, souvent parce que la façon d’enseigner la matière lui semble trop différente de celle qu’il a connue. L’enseignant est la personne désignée pour répondre aux questions du parent à ce sujet, et il ne faut pas hésiter à communiquer avec lui. De nombreuses écoles primaires offrent aussi un service d’aide aux devoirs à leurs élèves.

Quand et où lui faire faire ses devoirs ? Le meilleur moment est celui où l’enfant semble pouvoir maintenir un degré optimal de concentration, et qui s’insère bien dans l’horaire familial. Quant à l’endroit choisi pour travailler, plus on évitera à l’enfant les distractions de la maison, meilleures seront ses chances de garder toute sa concentration.

« On estime généralement qu’ils [les devoirs et les leçons] ne devraient pas dépasser 30 minutes par jour au début du primaire et 60 minutes à la fin du primaire. » (MELS, Devoirs et leçons – J’accompagne mon enfant, 2011, p. 2)

Devoirs et leçons – J’accompagne mon enfantPour ou contre les devoirs à la maison ?

Aide aux devoirs, p. 15Tutorat, p. 205

Les devoirs et les leçons ont pour but de consolider les apprentissages faits en classe. Certains prétendent qu’ils constituent un facteur de stress qui s’ajoute à une longue journée bien remplie. D’autres, cependant, les jugent absolument nécessaires.

Quoi qu’il en soit, dans la majorité des écoles primaires, les devoirs et leçons sont à effectuer non pas pour le lendemain, mais sur une base hebdomadaire.

Devoirs et leçons


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Un moyen parmi d’autres !Certains enseignants répugnent à donner des dictées – un moyen pédagogique qu’ils jugent essentiellement compétitif et qui stigmatiserait les plus faibles d’une classe. Pour d’autres, les dictées jouent un rôle pédagogique important, car elles valorisent le fait d’écrire sans fautes. Quoi qu’il en soit, la dictée est un moyen pédagogique parmi d’autres et, utilisée comme aide à l’apprentissage, elle demeure un moyen éprouvé de vérifier les connaissances et habiletés des élèves en français écrit.

Toutes pareilles, les dictées ?Pas du tout ! Aujourd’hui, les enseignants apprennent à utiliser différentes formes de dictées. Les dictées « de mots » consistent à faire construire une phrase à l’élève à partir d’un mot de vocabulaire qu’il aura pigé. Celle-ci pourra être intégrée ensuite à la dictée donnée à la classe. Les dictées « d’auteurs » reprennent des phrases d’œuvres littéraires, ce qui permet de faire connaître un auteur au passage. Parfois, la dictée est sérieuse (c’est le cas de la dictée analyse, ponctuée de pauses afin d’analyser les composantes de la phrase) ; d’autres fois, elle est plus ludique (pour la dictée à plusieurs mains, par exemple, l’équipe doit se mettre d’accord avant de rendre le texte).

La Dictée P.G.L.Les dictées audio PGL100 dictées pour le primaire

Écriture : apprentissage, p. 87 • Évaluation formative ou sommative, p. 108 • Français (langue d’enseignement), p. 116 • Nouvelle grammaire, p. 143 • Nouvelle orthographe, p. 144

En 2008, la ministre de l’Éducation Michelle Courchesne a lancé un Plan d’action pour l’amélioration de l’enseignement du français qui incitait les enseignants à donner une dictée par semaine. Cette pratique a été largement adoptée par les écoles primaires du Québec et subsiste depuis.

Dictées


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Des conditions à respecter !Bien connaître ses élèves, comprendre le programme d’études, offrir différents parcours d’apprentissage, partager les responsabilités avec les élèves et adopter une approche souple et réflexive sont les principales conditions à respecter pour mettre en place une différenciation pédagogique efficace.

Dans toutes les classes ?La plupart des enseignants introduisent d’emblée des éléments de différenciation pédagogique dans leur pratique, par exemple en diversifiant les activités d’apprentissage ou en proposant aux élèves différentes façons de présenter leurs projets scolaires. Cela dit, la différenciation pédagogique est une des approches pédagogiques possibles ; c’est à l’enseignant de choisir celle qui convient le mieux à sa classe et à lui-même.

La différenciation pédagogique… Pour rejoindre tous les élèves

Approches pédagogiques, p. 23Intelligences multiples (théorie des), p. 123Situation d’apprentissage et d’évaluation (SAE), p. 181Stratégies d’enseignement et d’apprentissage, p. 183

La différenciation pédagogique est une philosophie de l’enseignement dont le principe est le suivant : chaque élève peut apprendre à sa façon et à son rythme. Cette approche permet aux enseignants de rejoindre tous leurs élèves, du plus faible au plus fort, et de prendre en considération leurs besoins d’apprentissage, leurs centres d’intérêt et leurs préférences.

Différenciation pédagogique


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Un poste difficile !Certaines commissions scolaires peinent à combler les postes vacants de direction d’école. En effet, la complexité de la tâche en rebute plusieurs. Recrutés parmi les enseignants, les directeurs déplorent souvent la lourdeur des tâches administratives et le manque de temps pour être sur le terrain avec les élèves.

De qui relève la direction d’école ?La direction d’une école relève du directeur général de sa commission scolaire, à qui elle doit rendre des comptes sur son administration.

« Il nous faut des habiletés en finance, en gestion humaine, en gestion matérielle, en conciliation et on doit connaître quatre conventions collectives. » (Louise Soucy, directrice de l’école Saint-Louis, Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys*)

À quoi sert une direction d’école ?Profession : directeur d’école

Conseil d’établissement (CE), p. 52Plan de réussite, p. 152Projet éducatif, p. 164Services éducatifs, p. 180

* Citée dans « Les enseignants se font tirer l’oreille pour prendre la direction des écoles », un reportage d’Anne-Louise Despaties pour Ici Radio-Canada, 23 août 2013.

La direction d’école joue un rôle primordial dans le milieu scolaire. Elle veille à la bonne gestion financière de son école et à la qualité des services éducatifs de cette dernière. Elle s’assure également que les parents, les élèves, le personnel et la communauté visent tous le même objectif : la réussite. La direction d’école assiste aussi le conseil d’établissement.

Direction d’école


d Pour toucher à tout !

Domaine des languesFrançais, langue d’enseignementAnglais, langue secondeFrançais, accueil (pour les élèves nouvellement arrivés d’un autre pays)

Domaine de la mathématique, de la science et de la technologieMathématiqueScience et technologie

Domaine de l’univers socialGéographie, histoire et éducation à la citoyenneté

Domaine des artsArts plastiquesMusiqueArt dramatiqueDanse

Domaine du développement personnelÉducation physique et à la santéÉthique et culture religieuse

Qu’y a-t-il de nouveau sous le soleil ?Les domaines d’apprentissage et les disciplines sont des catégories qui ne datent évidemment pas d’hier, peu importe le terme employé pour les désigner. Cependant, ce qui a changé, c’est qu’on les enseigne aujourd’hui de façon plus décloisonnée, dynamique et croisée. Ainsi, les situations d’apprentissage dans lesquelles sont plongés les élèves leur permettent de faire des liens entre les disciplines d’un même domaine d’apprentissage ou de domaines d’apprentissages distincts.

Compétences disciplinaires, p. 49Compétences transversales, p. 50

Le programme scolaire au primaire comprend cinq domaines d’apprentissage liés à des compétences disciplinaires. Chacun de ces domaines regroupe deux à quatre disciplines.

Domaines d’apprentissage et disciplines


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Pas tous dyscalculiques !Des enfants peuvent rencontrer des difficultés en mathématique sans présenter de dyscalculie. Il est important de faire la différence entre des difficultés transitoires ou un retard de l’apprentissage numérique et des troubles plus durables menant vers la dyscalculie.

Quelles sont les personnes-ressources ?Les orthopédagogues sont formés pour prévenir, identifier et corriger les troubles d’apprentissage tels que la dyscalculie chez les élèves et pour intervenir auprès d’eux dans les écoles.

Association québécoise des neuropsychologuesAssociation québécoise des troubles d’apprentissage

Orthopédagogue, p. 147Troubles d’apprentissage, p. 203

La dyscalculie est un trouble des apprentissages numériques, c’est-à-dire du nombre et du calcul. L’enfant a de la difficulté à comprendre les concepts arithmétiques de base (même le concept de nombre lui-même), à mémoriser les séquences et les tables, à effectuer des opérations et à résoudre des problèmes mathématiques. Ce trouble d’origine neurologique peut se manifester dans des tâches quotidiennes, comme vérifier sa monnaie, lire l’heure sur une montre analogique, ou encore lire une suite de nombres. Il a tendance aussi à inverser les chiffres (p. ex. 45 et 54) lorsqu’il les lit à voix haute. Fait important à savoir, les dyscalculiques n’ont pas nécessairement de problème avec leur raisonnement logique : c’est vraiment leur capacité à faire des calculs qui est en cause.

Dyscalculie


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On peut vivre avec la dyslexie !Un plan d’intervention bien fait ainsi qu’un bon programme de rééducation de la lecture appliqués le plus tôt possible et de façon régulière peuvent donner de très bons résultats pour améliorer les compétences en lecture. La concertation entre les parents, l’enseignant et l’orthopédagogue ou l’orthophoniste est toutefois essentielle.

Quelles sont les personnes-ressources ?Les orthopédagogues et les orthophonistes sont formés pour prévenir, identifier et corriger les troubles d’apprentissage tels que la dyslexie chez les élèves et pour intervenir auprès d’eux dans les écoles. Ils peuvent aussi évaluer si l’enfant souffre plutôt de dysorthographie, ou d’une combinaison des deux.

Association québécoise des troubles d’apprentissageCentre d’évaluation neuropsychologique et d’orientation pédagogique

Dysorthographie, p. 70Orthopédagogue, p. 147Orthophoniste, p. 148Plan d’intervention (PI), p. 151Troubles d’apprentissage, p. 203

D’origine neurologique, la dyslexie est un trouble de l’apprentissage de la lecture qui affecte la capacité de l’enfant à reconnaître les mots à l’écrit. Elle est souvent accompagnée d’un trouble de l’écriture, la dysorthographie. Quand il lit, l’enfant dyslexique hésite beaucoup, substitue certaines lettres entre elles (p. ex. d et b), ajoute ou omet des sons ou des mots, confond des mots semblables, ou encore éprouve des problèmes dans le découpage des mots en syllabes. Son vocabulaire est généralement plus pauvre que la moyenne et son niveau de compréhension des textes et des consignes, plus faible. De plus, il peut avoir de la difficulté à lire à voix haute avec fluidité et surtout à saisir le sens de ce qu’il vient de lire.

Dyslexie


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Patience !Un enfant dysorthographique a besoin d’énormément de soutien et d’attention de la part de son entourage, car la rééducation est souvent fastidieuse et difficile.

Quelles sont les personnes-ressources ?Les orthopédagogues et les orthophonistes sont formés pour déceler les problèmes liés à la dysorthographie chez les enfants et pour intervenir auprès d’eux dans les écoles. Ils peuvent aussi déterminer si l’enfant souffre plutôt de dyslexie, ou d’une combinaison des deux.

Association québécoise des troubles d’apprentissageCentre d’évaluation neuropsychologique et d’orientation pédagogique

Dyslexie, p. 69Orthopédagogue, p. 147Orthophoniste, p. 148

D’origine neurologique, la dysorthographie est un trouble d’apprentissage qui ralentit l’acquisition et la maîtrise de l’orthographe. Elle est souvent accompagnée d’un trouble de la lecture, la dyslexie.

Un enfant atteint de dysorthographie a de la difficulté à se représenter visuellement l’orthographe des mots. Quand il écrit, il a tendance à substituer certaines lettres entre elles, à oublier ou à inverser des lettres dans certains mots, ou à orthographier des mots de plusieurs façons différentes à l’intérieur d’un même texte. Il peut également oublier des mots ou des parties de mots dans ses phrases.

Dysorthographie


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La dysphasie est un trouble du langage qui touche l’expression et la compréhension du message verbal. Cette anomalie du développement du langage résulte d’une atteinte neurologique ; elle n’est pas attribuable à une déficience auditive ou intellectuelle ni à un manque de stimulation.

La dysphasie a des répercussions importantes dans la vie de l’enfant atteint, puisque ce dernier éprouve des difficultés dans tout ce qui touche le langage. Un enfant dysphasique a de la difficulté à « trouver le bon mot » ou encore à structurer ses phrases pour exprimer sa pensée clairement. À l’école, il comprend moins bien les consignes et présente des troubles d’apprentissage en lecture, en écriture ou en mathématique.

Des indices !Un retard dans l’acquisition du langage peut annoncer une condition dysphasique. Ce retard doit persister au-delà de l’âge de 5 ans. Il peut cependant être perceptible dès l’âge de 2 ans : l’enfant s’exprime avec très peu de mots, souvent isolés ou déformés, et a tendance à compenser ce manque de mots ou de fluidité en pointant du doigt ce qu’il veut plutôt que de le demander verbalement. Cela dit, bien sûr, tous les enfants qui acquièrent le langage plus tard que la moyenne ne sont pas nécessairement dysphasiques.

Quelles sont les personnes-ressources ?Les orthophonistes sont formés pour identifier et traiter la dysphasie. Les observations des parents, l’évaluation de l’orthophoniste et le suivi permettront de distinguer un retard simple du langage d’une dysphasie.

Association québécoise de la dysphasieCentre d’évaluation neuropsychologique et d’orientation pédagogique

Orthophoniste, p. 148Troubles d’apprentissage, p. 203

Dysphasie


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Tout un défi !La scolarisation représente un défi important pour les enfants dyspraxiques, puisque leurs difficultés interfèrent avec leurs apprentissages. L’élaboration d’un plan d’intervention est une étape importante pour aider l’enfant dyspraxique, car elle permet de définir ses limitations et de mettre en place des solutions adaptées à ses besoins. Parmi les plus courantes, on compte le réaménagement de certaines tâches scolaires qui nécessitent par exemple de colorier, de coller, de découper ou encore de manipuler de petits objets (casse-têtes), de façon à compenser ou à contourner les obstacles à l’apprentissage. Dans le cas où ses difficultés sont plus marquées, un éducateur spécialisé peut accompagner l’enfant en classe afin de l’aider à réaliser certaines tâches.

Quelles sont les personnes-ressources ?La dyspraxie est un diagnostic médical qui doit être établi par un neuropédiatre. Une consultation en ergothérapie et la concertation avec l’orthopédagogue de l’école contribueront à une prise en charge efficace.

Dyspraxie : quand chaque activité quotidienne se transforme en défiDyspraxie et compagnie

Développement psychomoteur, p. 62Orthopédagogue, p. 147Plan d’intervention (PI), p. 151

La dyspraxie est un trouble neurologique du développement de la coordination et de la motricité qui affecte la capacité à planifier, à organiser et à automatiser les gestes moteurs.

L’enfant dyspraxique a de la difficulté à effectuer une série de mouvements pour produire un geste de façon fluide ou faire une activité. Par exemple, il peut avoir de la difficulté à s’habiller, à tenir et à manipuler de petits objets ou à pratiquer un sport, et il peut tomber et se cogner beaucoup.

Dyspraxie


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De nombreuses ressources !Il existe une panoplie de moyens d’intervention auxquels peuvent recourir les directions d’école, les enseignants et les parents. Les séances d’enseignement individualisé, le plan d’intervention, les services d’orthopédagogie et les programmes de récupération ou de tutorat sont autant de moyens d’aider l’enfant. Par ailleurs, la valorisation de l’école par la famille est un fort gage de réussite scolaire pour tout enfant.

Et le redoublement ?Il y a plusieurs années, la seule option envisageable en cas d’échec scolaire était le redoublement de l’élève. Aujourd’hui, cette mesure est controversée. Revoir les mêmes matières peut certes favoriser l’acquisition des connaissances et permettre à un élève en difficulté de bâtir son estime de soi, mais certaines études ont constaté un lien entre redoublement et futur décrochage scolaire. Quoi qu’il en soit, la décision définitive se prend toujours dans l’intérêt de l’enfant, de façon concertée, avec la direction d’école, l’enseignant titulaire et les parents.

Le redoublement : bienfait ou catastrophe ?

Élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA), p. 97 • Plan d’intervention (PI), p. 151 • Redoublement, p. 172 • Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), p. 201 • Troubles du comportement, p. 204

En général, on parle d’échec scolaire lorsqu’un élève n’atteint pas, à la fin d’une étape, d’une année ou d’un cycle, les objectifs définis dans son programme d’études. Parmi les causes les plus fréquentes de l’échec scolaire, il y a les difficultés d’apprentissage, le déficit de l’attention, des troubles du comportement, les troubles envahissants du développement (TED), les troubles du langage, ainsi que les problèmes affectifs ou familiaux, sociaux ou économiques. Cependant, l’échec scolaire n’est jamais la conséquence d’une seule cause.

Échec scolaire


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Beaucoup de temps et d’énergie !Enseigner à la maison ne s’improvise pas. Le parent-éducateur doit s’approprier les programmes d’études, établir un plan de scolarisation et tenir un registre des apprentissages. Il doit aussi sélectionner le matériel didactique, planifier des sorties éducatives, trouver des ressources lorsque des difficultés d’apprentissage se présentent, etc.

Est-ce que les apprentissages sont évalués ?La Loi sur l’instruction publique précise qu’« est dispensé de l’obligation de fréquenter une école l’enfant qui reçoit à la maison un enseignement et y vit une expérience éducative qui, d’après une évaluation faite par la commission scolaire ou à sa demande, sont équivalents à ce qui est dispensé ou vécu à l’école. » (art. 15.4) Il revient donc à chaque commission scolaire d’appliquer la Loi et d’évaluer les progrès scolaires de l’enfant, et ce, gratuitement. Habituellement, la commission scolaire et les parents décident ensemble de la façon de procéder.

Association québécoise pour l’éducation à domicile La scolarisation à la maison (MELS)

Commissions scolaires, p. 48

Au Québec, la fréquentation d’un établissement scolaire est obligatoire de 6 à 16 ans. Toutefois, la Loi sur l’instruction publique prévoit un droit de dispense permettant un enseignement à la maison. Ce droit est accordé par la commission scolaire, à laquelle le parent doit faire parvenir, avant chaque début d’année scolaire, une lettre d’intention qui décrit l’enseignement et l’expérience éducative projetés pour l’année.

Les parents qui optent pour l’école à la maison veulent en général offrir à l’enfant une éducation axée sur ses besoins, ses champs d’intérêt et son rythme d’apprentissage, tout en renforçant les liens familiaux. Dans certaines familles, la souplesse de la formule permet de mieux prendre soin d’un enfant handicapé ou atteint d’une grave maladie.

École à la maison


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Un statut très particulier !Les écoles à vocation particulière sont entièrement dédiées à un projet de formation particulier et sélectionnent l’ensemble de leurs élèves ; le fait d’habiter le secteur ne constitue pas un critère d’admission. Dans cette catégorie, on retrouve les écoles internationales, de musique, d’art ou de sciences. À l’échelle de la province, quelque 34 écoles ont ce statut.

Et à l’école d’à côté ?De plus en plus nombreuses, les écoles de quartier avec un projet pédagogique particulier ne changent pas de vocation : leur mission demeure d’offrir des services éducatifs réguliers. Cependant, elles proposent un ou des volets particuliers à un ou plusieurs groupes d’élèves, sélectionnés ou non. Les places sont accordées en priorité aux élèves du quartier, mais d’autres élèves peuvent s’inscrire en libre choix.

« La multiplication des programmes […] est directement liée à la concurrence des établissements privés. […] Les écoles publiques y ont vu un moyen de freiner l’exode de leurs élèves vers le réseau privé. » (Jocelyn Berthelot, chercheur en éducation à la Centrale des syndicats du Québec*)

À l’école des vocations particulières

Critères de sélection (d’une école), p. 56 • Écoles alternatives, p. 76 • Écoles de quartier, p. 80 • Écoles internationales, p. 82 • Écoles publiques et écoles privées, p. 84

* Cité dans « Comment choisir une école ? », Isabelle Grégoire, L’Actualité, 22 octobre 2008.

Au Québec, deux types d’écoles offrent des parcours particuliers : les écoles à vocation particulière et les écoles de quartier avec un projet pédagogique particulier. Leur programme d’études est le même que celui de toutes les écoles, mais la Loi sur l’instruction publique leur permet de réorganiser l’horaire ou l’enseignement de certaines disciplines.

Écoles à projet particulier



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Pas d’examen d’entrée, mais un processus d’inscription !Les politiques d’admission varient d’une école à l’autre, mais aucune n’exige de tests d’entrée. L’important est que la famille adhère aux valeurs de l’école et qu’elle participe à son projet éducatif. Le processus d’inscription commence habituellement vers le mois d’octobre.

Quel rôle jouent les parents ?Les parents doivent consacrer du temps à l’école ; l’horaire de cette contribution est établi selon leurs disponibilités et les besoins de l’école. Aussi, ils doivent assumer la gestion de l’école avec les enseignants et la direction, que ce soit au conseil d’établissement ou dans d’autres comités.

« L’élève apprend en fonction de ses besoins et de ses champs d’intérêt. […] Ses connaissances sont évaluées tout au long de son parcours, et non à la fin de chaque cycle. Il dispose de sept ans pour compléter son primaire et il le fait à son rythme ; si c’est celui de l’escargot, eh bien, soit… » (Pierre Chénier, porte-parole du RÉPAQ*)

Réseau des écoles publiques alternatives du Québec

Apprentissage par projets, p. 20Classe multiâge (CMA), p. 43

* Cité dans « Les écoles alternatives – Parents et enfants se retrouvent au cœur du projet éducatif », Claire Harvey, Le Devoir, 9 janvier 2010.

Le Réseau des écoles publiques alternatives du Québec (RÉPAQ) regroupe 31 écoles de 16 commissions scolaires, dont 28 au primaire. Il se caractérise par un modèle éducatif axé sur le développement global de l’enfant.

Pour les défenseurs de l’école alternative, l’apprentissage est un mode de vie, et les matières scolaires ne constituent pas une fin en soi. Dans ces écoles où l’apprentissage par projets est valorisé, on considère qu’il est tout aussi important de permettre à l’enfant de définir son identité et ses intérêts.

Écoles alternatives


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Un droit transmis ! Un enfant ayant été déclaré admissible à l’enseignement en anglais par le ministère de l’Éducation pourra transmettre ce « droit acquis » à ses propres enfants, même s’il a fait ses études en français. Cette déclaration n’est aucunement limitée dans le temps.

Existe-t-il d’autres types d’autorisations ? Oui. Il existe des autorisations particulières, par exemple dans le cas où un enfant présente des difficultés graves d’apprentissage ou en raison d’une situation grave d’ordre familial ou humanitaire. Des autorisations temporaires sont aussi données à un enfant qui séjourne temporairement au Québec en raison du travail ou des études de ses parents ou tuteurs, ou pour ses propres études.

Règles de fréquentation de l’école anglophone au Québec

Écoles autochtones, p. 78Écoles publiques et écoles privées, p. 84Éducation préscolaire, p. 93 Éducation primaire, p. 95

En vertu de la Charte de la langue française (loi 101), tout enfant non autochtone du préscolaire, du primaire ou du secondaire doit être inscrit dans une école francophone, qu’il fréquente une école publique ou une école privée subventionnée. Toutefois, les parents peuvent obtenir du ministère de l’Éducation une déclaration d’admissibilité permanente à l’enseignement en anglais dans un des cas suivants :

• si l’enfant, ses frères et sœurs ou l’un de ses parents a fait la majorité de ses études primaires ou secondaires en anglais au Canada et qu’un de ses parents a la citoyenneté canadienne ;

• si l’enfant a un parent qui a fréquenté l’école au Québec après le 26 août 1977 et qui aurait pu être déclaré admissible à l’enseignement en anglais à cette époque.

Écoles anglophones


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Au Québec, dans les nations conventionnées (Inuits, Cris et Naskapis), les enfants sont assujettis à la Loi sur l’instruction publique et fréquentent des établissements administrés par leurs commissions scolaires respectives. Quant aux nations non-conventionnées, soit celles des réserves (Innus, Hurons-Wendat, etc.), même si elles relèvent du fédéral et sont assujetties à la Loi sur les Indiens, elles doivent aussi respecter la législation québécoise. Les enfants de ces nations fréquentent l’une des 35 écoles de bandes et certains d’entre eux sont intégrés au réseau scolaire québécois.

Écoles autochtones

Des pouvoirs et des devoirs étendus !Les commissions scolaires et écoles autochtones sont financées à 100 % par les deux gouvernements, fédéral et provincial, dans diverses proportions. Elles fonctionnent de la même façon partout au Québec et doivent respecter le régime pédagogique et les programmes du ministère de l’Éducation. Elles ont cependant des pouvoirs et des devoirs étendus : notamment, elles doivent mettre sur pied des cours et des programmes de formation permettant de qualifier des autochtones comme enseignants.

Quelle langue d’enseignement ?La langue d’enseignement dans les communautés autochtones fait l’objet de dispositions particulières de la Charte de la langue française. L’article 97 stipule que les nations des réserves indiennes, sous contrôle fédéral, n’y sont pas soumises. Pour les Inuits, les Cris et les Naskapis, la Charte prévoit que la langue d’enseignement est la langue de la communauté, dans laquelle sont scolarisés les élèves durant leurs premières années. Par la suite, l’anglais ou le français est introduit selon un rythme déterminé par chacune des communautés.

L’éducation autochtone au Québec (MELS)La réussite scolaire des autochtones

Système d’éducation québécois, p. 187


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Un soutien attentif et dynamique !L’organisme PROMIS, qui œuvre dans le quartier Côte-des-Neiges à Montréal, est un bon exemple. Il propose une « école du samedi » aux jeunes élèves allophones de 6 à 12 ans et à leur famille. Des bénévoles y assurent l’accompagnement scolaire des élèves. Les plus grands reçoivent une aide dans les matières de base, et les petits participent à des ateliers d’éveil à la lecture et à l’écriture. Le tutorat se fait de façon individuelle ou en petit groupe, de façon à bien prendre en compte les besoins des enfants et à faire un suivi serré de leur cheminement. Les parents sont quant à eux invités à prendre part à des ateliers de formation ou à des rencontres individuelles pour apprendre à accompagner leurs enfants dans leur parcours scolaire. Enfin, des activités familiales sont organisées pour favoriser les échanges.

Partout au Québec ? Ces services sont concentrés à Montréal, là où les immigrants s’installent en plus grand nombre. Toutefois, plusieurs initiatives existent dans d’autres régions du Québec. Par exemple, en Estrie, l’organisme SAFRIE offre aux familles immigrantes un service d’aide aux devoirs à domicile.

École communautaire – PROMIS – SAFRIE

Classe d’accueil ou de francisation, p. 39Éducation interculturelle, p. 91

Pour favoriser l’intégration des enfants immigrants à la société québécoise, certains organismes communautaires offrent des services de soutien scolaire. De tels services visent non seulement à favoriser la réussite des jeunes arrivants allophones et à les encourager à persévérer à l’école, mais aussi à permettre à leurs parents de développer leur capacité à appuyer leurs enfants dans leur intégration et leurs apprentissages. En fait, cette initiative dite d’école communautaire s’inscrit dans une perspective plus large, dont l’objectif est de créer un lien fort entre l’école, la famille et la communauté.

Écoles communautaires



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Les avantages de la proximité !En ville, en banlieue et même dans les petites municipalités, choisir l’école de quartier permet souvent d’aller reconduire ses enfants à pied ou à vélo, de rencontrer d’autres familles du voisinage et d’échanger avec ses voisins, en plus de donner aux enfants l’occasion de se faire des amis aux alentours de la maison.

Et le transport scolaire ? De façon générale, l’enfant aura droit au service de transport scolaire si la distance entre sa résidence principale et son école est de plus de 0,8 km au préscolaire, et de plus de 1,6 km au primaire.

Écoles à projet particulier, p. 75Écoles spécialisées, p. 85Libre choix (d’une école), p. 129Surpopulation dans les écoles, p. 185Transport scolaire, p. 198

Une école de quartier est un établissement d’enseignement général public qui dessert un territoire précis. Il existe des écoles de quartier qui offrent, en plus de l’enseignement régulier, des services d’enseignement spécialisé à des élèves venant d’autres territoires (p. ex. pour les enfants avec un handicap auditif). D’autres encore offrent des volets particuliers : concentration en arts, anglais enrichi, etc.

Un enfant qui réside sur le territoire d’une école y sera automatiquement admis, sauf en cas de surpopulation. Pour connaître son école de quartier, on peut utiliser les moteurs de recherche en ligne des commissions scolaires.

Écoles de quartier


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Des facteurs multiples et cumulatifs !Les recherches démontrent qu’il existe un lien étroit entre le décrochage scolaire et le statut socioéconomique d’un milieu. En milieu défavorisé, les facteurs de risque sont multiples et parfois cumulatifs : pauvreté, absence de scolarisation des parents, mauvaises fréquentations et manque de loisirs supervisés peuvent influencer négativement le cheminement scolaire d’un enfant.

Une aide spéciale est-elle accordée aux écoles défavorisées ?Oui. Il y a quelques années, le ministère de l’Éducation a mis en place un plan d’action afin de lutter contre les écarts de réussite scolaire entre les milieux défavorisés et les milieux plus favorisés. Cette initiative a permis à des centaines d’écoles défavorisées du Québec de bénéficier de budgets importants pour aider les jeunes à mieux réussir leur parcours scolaire. Plusieurs programmes ont ainsi pu voir le jour, permettant par exemple la réduction de la taille des classes ou encore l’accroissement du nombre de sorties éducatives et culturelles dans des écoles montréalaises ciblées.

Une école montréalaise pour tousL’enseignement en milieux défavorisésAgir autrement

Décrochage scolaire, p. 59Indice de défavorisation, p. 122Persévérance scolaire, p. 150

Au Québec, les commissions scolaires doivent adopter des mesures pour assurer le rattrapage en matière d’éducation dans les milieux défavorisés. La classification de toutes les écoles permet d’établir, grâce à un indice socioéconomique, lesquelles se trouvent dans un tel milieu. Cet indice est basé sur le revenu familial, la monoparentalité des femmes, la scolarité de la mère et l’occupation des parents.

Écoles défavorisées


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Sur quoi est basé le programme primaire ? Le programme est basé sur le développement global de l’élève et privilégie la recherche comme moyen de développer la compréhension du monde, de créer des liens avec les autres élèves et avec la communauté, ainsi que de se réaliser. L’apprentissage des langues, l’ouverture aux diverses cultures, le développement d’une bonne méthode de travail et la réalisation d’un projet personnel à la fin du primaire font aussi partie des particularités des écoles internationales.

Faut-il être doué pour fréquenter une école primaire internationale ?Certaines écoles sélectionnent leurs élèves au moyen d’un examen d’entrée, mais pas toutes. Par contre, il faut que l’enfant ait un certain attrait pour les études, ou du moins qu’il soit motivé, puisque tous les programmes sont enrichis. Il faut savoir aussi que la réussite du programme des écoles internationales ne dispense pas l’élève de satisfaire aux exigences des programmes éducatifs du ministère de l’Éducation. Enfin, la poursuite du programme international au secondaire est conditionnelle à l’obtention de bons résultats au primaire.

Établissements d’éducation internationaleLe Baccalauréat InternationalSÉBIQ – Société des écoles du monde du BI du Québec et de la francophonie

Écoles à projet particulier, p. 75 • Examens d’entrée, p. 109

À l’origine, les programmes des écoles internationales visaient à préparer à des études universitaires des jeunes appelés à vivre à l’étranger. De telles écoles ont vu le jour au Québec à la fin des années 1980 ; aujourd’hui, 35 établissements d’enseignement privés et publics à travers la province offrent le programme d’éducation internationale au primaire. Dans le réseau public, il n’y a aucuns frais de formation, alors que le réseau privé perçoit des droits de scolarité. Seule l’École internationale de Montréal propose un programme suivi du primaire au secondaire.

Écoles internationales


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Un constat !Peu importe le type d’école primaire qu’elles ont fréquentée, aux ordres d’enseignement supérieurs, les filles sont toujours sous-représentées dans les domaines des sciences et du génie par rapport aux garçons.

Comment choisir ?Ce sont les centres d’intérêt de l’enfant et ses besoins d’encadrement qui doivent guider le choix d’une école mixte ou non mixte, publique ou privée. De plus, toutes les études le démontrent : la réussite d’un enfant dépend majoritairement de l’engagement de ses parents dans son éducation et son instruction.

Pour filles, pour garçons ou mixte ? – Les centres d’intérêt de l’enfant devraient être le premier critère de choixL’illusion des classes non mixtes

Écoles publiques et écoles privées, p. 84Garçons à l’école, p. 117

Au Québec, la majorité des écoles primaires publiques accueillent les garçons et les filles, qui reçoivent leur enseignement dans les mêmes classes. Cette mixité scolaire s’est implantée dans les années 1960, mais il existe encore aujourd’hui quelques écoles primaires et secondaires, surtout privées, qui sont non mixtes.

De l’avis de certains, filles et garçons auraient des besoins, des centres d’intérêts et des modes d’apprentissage distincts, et les classes séparées augmenteraient le rendement scolaire. Cependant, d’après plusieurs recherches, les filles profiteraient davantage que les garçons d’une classe non mixte. Selon d’autres, le niveau de maturité d’un groupe augmenterait dans les classes mixtes grâce à la présence des filles, et celles-ci deviendraient meilleures en mathématiques et en informatique au contact des garçons. Quant aux garçons, en présence des filles, ils amélioreraient leurs notes et redoubleraient d’ardeur pour être meilleurs qu’elles.

Écoles mixtes et écoles non mixtes


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En chiffres !Selon les dernières statistiques du ministère de l’Éducation, il y aurait 901 590 élèves répartis dans 72 commissions scolaires qui fréquenteraient les écoles publiques, contre 125 000 élèves dans le secteur privé, répartis dans près de 300 établissements.

École privée = examen d’entrée ?Souvent, mais pas nécessairement. Un certain nombre d’écoles primaires du secteur privé sélectionnent leurs élèves lors d’un examen d’entrée, ainsi que quelques écoles publiques à projet particulier. Dans les autres écoles publiques ou privées qui en font passer, les examens d’admission servent non pas à sélectionner les élèves, mais à les classer dans le but de former des groupes homogènes ou d’offrir des services particuliers.

Fédération des établissements d’enseignement privés Fédération des commissions scolaires du QuébecÉcoles publiques vs écoles privées, le point sur la question (2 parties)

Commissions scolaires, p. 48 • Critères de sélection (d’une école), p. 56 • Écoles à projet particulier, p. 75• Examens d’entrée, p. 109 • Gratuité et frais scolaires, p. 120 • Taxe scolaire, p. 190

Au Québec, l’éducation primaire et secondaire est offerte dans des écoles publiques, dont l’accès est gratuit, et dans des écoles privées, qui exigent des droits de scolarité.

Les écoles publiques relèvent du ministère de l’Éducation et sont sous la gouverne des commissions scolaires. Leur financement est assuré par le gouvernement et par la taxe scolaire.

Les écoles privées relèvent aussi du ministère de l’Éducation. Elles sont administrées par un conseil d’administration, qui en gère les revenus. En 2014, quelque 65 % d’entre elles reçoivent une subvention du gouvernement équivalant à environ 60 % du montant que reçoit le réseau public.

Écoles publiques et écoles privées


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Une politique d’intégration !Le ministère de l’Éducation préconise l’intégration aux classes ordinaires des élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA). Cependant, force est d’admettre que l’intégration ne peut répondre aux besoins de tous les enfants, et qu’à l’inverse, toutes les écoles ne sont peut-être pas à même de permettre une intégration fonctionnelle, d’où l’importance des écoles spécialisées.

Que faire si mon enfant est dirigé vers une école spécialisée ?Une telle recommandation est toujours basée sur une évaluation détaillée des besoins de l’enfant. La première chose à faire est de rencontrer l’équipe-école pour prendre connaissance de cette évaluation et en discuter afin d’accepter ou de refuser le changement d’école en toute connaissance de cause. Le cas échéant, une rencontre avec les principaux intervenants de la nouvelle école facilitera la transition.

Les écoles privées en adaptation scolaireLes écoles spécialisées EHDAA

Élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA), p. 97 • Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), p. 201 • Troubles du spectre de l’autisme (TSA), p. 202

Les écoles spécialisées publiques et privées accueillent des clientèles particulières ne pouvant être intégrées aux écoles ordinaires. Ainsi, les élèves qui éprouvent des difficultés d’adaptation ou d’apprentissage ou un trouble envahissant du développement (TED), ou ceux qui sont handicapés par une déficience intellectuelle, physique, auditive ou visuelle peuvent poursuivre leur scolarité dans une école spécialisée qui sera en mesure de répondre à leurs besoins.

En vertu de la Loi sur l’instruction publique, les commissions scolaires ont le devoir d’offrir des services adaptés afin de rendre l’instruction accessible à tous.

Écoles spécialisées


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Une action qui a fait des petits !Dès la fin des années 1980, les écoles ont sensibilisé les élèves au recyclage. Papiers, cartons, berlingots de lait, boîtes de jus, tout ce qui le pouvait atterrissait dans le bac bleu. Au fil du temps, les enseignants ont enrichi leur approche environnementale, de sorte qu’aujourd’hui, par exemple, les élèves en connaissent autant sur les gaz à effet de serre que sur la gestion des stocks de poissons des océans.

Ce virage vert a-t-il une influence sur les parents ?Nécessairement, puisque les jeunes apprennent à intégrer durablement dans leur vie des habitudes écologiques. Par ailleurs, la collaboration des parents peut être requise. Par exemple, une école peut demander qu’une ou plusieurs boîtes à lunch par semaine produisent « zéro déchet », ou encore que les parents participent au verdissement de la cour d’école.

Établissement vert Brundtland de la Centrale des syndicats du Québec (EVB-CSQ)Pour une école écolo

Éducation relative à l’environnement (ERE), p. 96Projet éducatif, p. 164

Une école verte est un établissement où les élèves et l’équipe-école, sensibilisés à la fragilité de la planète, s’engagent à agir pour un monde meilleur, souvent grâce au soutien d’un organisme.

Ainsi, dans les Établissements verts Brundtland (EVB), qui font partie du réseau mis sur pied par la Centrale des syndicats du Québec et ses partenaires au début des années 1990, on apprend à poser des gestes concrets et continus selon la théorie des 6R : Réduire – Réutiliser – Recycler – Réévaluer – Restructurer – Redistribuer. De même, l’organisme Équiterre amène les écoles à agir de façon responsable dans les aspects importants de la vie et à réduire leur empreinte écologique « un geste à la fois ».

Écoles vertes


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Dans les faits !Dans la pratique actuelle, la majorité des élèves apprennent à écrire en lettres détachées en 1re année pour ensuite passer aux lettres attachées en 2e année. Parfois, pour éviter une transition trop rapide, l’école choisit d’enseigner ce type d’écriture seulement en 3e année. Quelques écoles choisissent quant à elles d’enseigner uniquement l’écriture en lettres attachées, et ce, dès la 1re année.

Qu’arrive-t-il lorsqu’un enfant change d’école ?La disparité des pratiques en ce qui concerne l’apprentissage de l’écriture peut compliquer la situation pour un enfant qui passe d’une école à une autre. Une rencontre avec le nouvel enseignant peut s’avérer nécessaire afin de convenir des mesures à prendre pour faciliter le rattrapage, le cas échéant.

« Une étude montre […] que les pratiques des enseignants en lien avec la calligraphie sont diversifiées et que d’autres travaux sont nécessaires afin de se prononcer sur la pertinence d’un double apprentissage (en script puis en cursive) dans l’acquisition de l’écriture. » (MELS, Écrire au primaire, 2011, p. 14)

Écrire au primaire – Programme de recherche sur l’écriture

Conseil d’établissement (CE), p. 52 • Déménagement, p. 60• Lecture : apprentissage, p. 128

Au Québec, le programme scolaire indique que les élèves du primaire font l’apprentissage de deux systèmes d’écriture : l’écriture script (lettres détachées) et l’écriture cursive (lettres attachées). Le passage de l’un à l’autre se fait habituellement entre la 1re et la 4e année.

C’est l’école qui choisit le moment où se fera l’apprentissage de l’écriture en lettres attachées. La décision incombe alors aux enseignants, qui souvent la soumettent à leur conseil d’établissement.

Écriture : apprentissage


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Élargir les horizons !Le pluralisme de l’école québécoise en est devenu une caractéristique déterminante, surtout en milieu urbain. Dans sa classe, l’élève est de plus en plus souvent en contact avec une diversité de cultures. Les compétences acquises dans un souci d’éducation à la citoyenneté l’aideront à s’ouvrir à d’autres réalités et à apprécier la richesse des différences à travers des thèmes qui touchent tant son voisinage que l’ensemble de la planète.

Comment évalue-t-on l’éducation à la citoyenneté ?L’éducation à la citoyenneté fait appel à des compétences diverses d’ordre assez général. Elles ne sont donc pas l’objet d’une évaluation ciblée. Cependant, à partir du 2e cycle (3e et 4e années), les compétences du domaine de l’univers social sont évaluées de manière globale.

« Vivre en démocratie […] exige que les individus développent des attitudes et des comportements imprégnés d’un sens civique, faute de quoi l’idéal démocratique ne saurait être atteint. » (Marcel Blanchet, ex-directeur général des élections du Québec*)

Jeunes électeursParlements au primaire et au secondaire

Conseil d’élèves, p. 51 • Conseil de coopération, p. 53 •Éducation interculturelle, p. 91 • Univers social, p. 206

* Actes du colloque Éduquer à la citoyenneté : Agir pour la démocratie, 2001, p. 3.

L’éducation à la citoyenneté revêt une importance capitale dans une société démocratique ; les enfants d’aujourd’hui seront les adultes qui, demain, voteront et s’exprimeront sur la manière dont ils entendent vivre collectivement. À l’école primaire, l’éducation à la citoyenneté est intégrée au domaine d’apprentissages de l’univers social, qui comprend également l’histoire et la géographie. Quand on parle d’éducation à la citoyenneté, la préoccupation première est de permettre à l’élève de devenir un citoyen responsable et éclairé.

Éducation à la citoyenneté


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Des outils concrets !Pour aider les écoles, les élèves et leurs parents à se renseigner et à adopter de bonnes habitudes, le site du ministère de l’Éducation propose des fiches sur les menus, les machines distributrices, les collations, les boîtes à lunch et l’aménagement et l’animation dans la cour de l’école.

Quelles sont les mesures prises à l’école de mon enfant ? Les parents peuvent consulter l’ensemble des mesures, actions et projets mis de l’avant pour promouvoir une saine alimentation et un mode de vie physiquement actif dans le projet éducatif et le plan de réussite de l’école. Certaines de ces mesures requerront sans doute leur collaboration.

Les parents veulent moins d’aliments malsains pour leurs enfantsVirage santé à l’école

Grand défi Pierre Lavoie, p. 119Plan de réussite, p. 152Prévention de l’obésité, p. 157Projet éducatif, p. 164

Dans un contexte où l’embonpoint et l’obésité touchent de plus en plus les jeunes, le gouvernement québécois s’est doté d’un plan d’action pour la promotion de saines habitudes de vie et la prévention des problèmes reliés au poids ; en ont découlé plusieurs politiques qui encadrent aujourd’hui la valorisation de la santé dans les écoles. Par exemple, de nombreuses écoles primaires interdisent les bonbons, les barres de chocolat et les croustilles dans les boîtes à lunch des élèves. En classe, les enseignants sensibilisent les élèves à une saine alimentation au moyen d’activités et de projets d’apprentissage.

Éducation à la nutrition


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Une responsabilité partagée !Le contexte scolaire permet d’aborder certains sujets d’une manière très efficace. Toutefois, les parents seront toujours les mieux placés pour éveiller leur enfant à certaines réalités. Ils le connaissent mieux que quiconque et savent ce qu’il est prêt à recevoir comme information. À cet égard, leur rôle en est un de premier plan, tandis que celui de l’école est complémentaire.

À qui s’adresser ?Pour discuter d’un problème relatif à la sexualité touchant directement ou indirectement son enfant, il faut d’abord s’adresser à son enseignant, qui peut témoigner de son comportement dans la classe et émettre un avis pertinent, mais d’autres ressources plus spécialisées sont également disponibles pour aider les parents, tels les CLSC.

Entre les transformations, les frissons, les passions… et toutes les questions Portail santé mieux-être

Réforme, p. 173

Les cours d’éducation sexuelle ne sont plus offerts à l’école primaire depuis 2001. La réforme pédagogique des dernières années a plutôt décidé d’intégrer l’éducation à la sexualité à l’ensemble des matières. Ainsi, les enseignants devraient transmettre des notions qui y sont liées dans n’importe quelle situation d’apprentissage qui peut s’y prêter. Plusieurs personnes contestent cette décision et plaident pour un retour de la formation obligatoire pour tous les élèves, du préscolaire jusqu’au secondaire.

Néanmoins, de nombreuses ressources sont à la disposition des enseignants. Elles ont pour but de transmettre à l’enfant de l’information adaptée à son niveau de développement et de le familiariser avec les notions d’hypersexualisation, de respect et d’égalité entre les sexes, de diversité sexuelle, ainsi que de saines relations interpersonnelles.

Éducation à la sexualité


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Pour bien vivre ensemble !L’école est consciente de l’importance d’apprendre aux élèves le « vivre-ensemble ». L’éducation interculturelle n’est pas une discipline : c’est par l’éducation à la citoyenneté que les élèves apprennent à développer des attitudes d’ouverture sur le monde et de respect de la diversité, ainsi qu’à comprendre l’importance de valeurs telles que l’égalité des chances pour tous.

Multiculturalisme ou interculturalisme ?Le multiculturalisme, inscrit dans la Charte canadienne des droits et libertés, reconnaît la coexistence de plusieurs cultures dans un pays et promeut le respect de cette diversité. L’interculturalisme, lui, valorise le dialogue entre les cultures afin de favoriser l’intégration des minorités et de fonder une identité commune. C’est cette dernière vision, énoncée dans la politique d’intégration du ministère de l’Éducation, qui semble s’imposer au Québec.

Une école d’avenir – Politique d’intégration scolaire et d’éducation interculturelle

Classe d’accueil ou de francisation, p. 39 • Écoles communautaires, p. 79 • Éducation à la citoyenneté, p. 88

Aujourd’hui, les écoles doivent prendre en considération la diversité ethnoculturelle de leurs élèves tant dans leurs objectifs que dans leurs pratiques éducatives. Le ministère de l’Éducation a donc établi des principes et des orientations pour favoriser l’intégration de tous les élèves et pour instruire et éduquer l’ensemble de la communauté scolaire aux relations interculturelles.

La commission scolaire de Montréal a quant à elle implanté plusieurs mesures pour répondre à la diversité dans ses classes, dont encourager des activités d’apprentissage variées, le rapprochement culturel entre les élèves et les familles, l’école et la communauté, la formation de son personnel scolaire et la francisation des parents immigrants.

Éducation interculturelle


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Un constat alarmant ! Selon une recherche présentée lors d’un colloque de l’American Heart Association à Dallas (Texas), un grand nombre d’enfants dans le monde sont en moins bonne forme cardiovasculaire que leurs parents au même âge, ce qui pourrait indiquer qu’ils auront également une moins bonne santé à l’âge adulte. Un mode de vie actif, c’est-à-dire qui intègre et valorise l’activité physique sous plusieurs formes, est une des meilleures façons de garder une bonne condition physique. Les jeunes devraient faire un minimum de 60 minutes d’activités physiques par jour.

Quels sont les objectifs du programme au primaire ? Il est prévu au programme qu’à la fin de son primaire, l’enfant aura adopté de bonnes habitudes de vie liées à sa santé et à son bien-être, favorisant par exemple une bonne hygiène corporelle et des comportements sécuritaires. L’objectif est aussi qu’il intègre la pratique régulière d’activités physiques dans sa vie.

« C’est incompréhensible que les enfants du préscolaire n’aient que trente minutes par semaine pour bouger, surtout quand on pense que les jeunes d’aujourd’hui risquent d’être les premiers à avoir une espérance de vie moins grande que leurs parents. » (Éric Myles, directeur général, Québec en forme*)

Québec en formeActivité physique à l’école

Prévention de l’obésité, p. 157

* Cité dans « Activité physique : l’école a des comptes à rendre », Louis-Simon Gauthier, Le Nouvelliste, 8 février 2007.

L’éducation physique, appelée dans le milieu scolaire « éducation physique et à la santé », fait partie des matières obligatoires dans les écoles du Québec. Elle est enseignée à raison de deux heures par semaine pour le primaire. Cependant, selon le régime pédagogique du ministère de l’Éducation, ce nombre d’heures est donné à titre indicatif seulement, ce qui veut dire que les écoles peuvent en décider autrement.

Éducation physique


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Un début de scolarisation tout en douceur !Pour assurer une transition en douceur entre la maison ou la garderie et la maternelle, l’entrée se fait de façon progressive et l’horaire du préscolaire comprend moins d’heures que celui du primaire. Les petits de maternelle ont souvent leurs récréations sans les autres élèves de l’école, et les apprentissages se font par le jeu.

Y a-t-il des bulletins à la maternelle ?Oui. Trois bulletins sont acheminés aux parents au cours de l’année afin de leur permettre de suivre l’état du développement des compétences chez leur enfant. Lorsque l’école estime que la réussite scolaire de l’enfant risque d’être compromise par certaines difficultés ou que ses comportements ne sont pas conformes aux règles de conduite de l’école, elle communique avec les parents.

Votre enfant entre à la maternelle

Éducation préscolaire pour enfant handicapé de 4 ans, p. 94 Éducation primaire, p. 95Maternelle 4 ans à temps plein, p. 134Maternelle 5 ans à temps plein, p. 135

Au Québec, le programme d’éducation préscolaire vise l’acquisition d’attitudes et de compétences de base qui favoriseront la réussite du parcours scolaire et personnel des enfants. La fréquentation n’est pas obligatoire.

Le programme régulier s’adresse aux élèves âgés de 5 ans avant le 1er octobre de l’année scolaire en cours. La maternelle 4 ans à temps plein s’adresse aux enfants résidant en milieu défavorisé, alors que l’éducation préscolaire pour les enfants handicapés de 4 ans est accessible à tout enfant dont les parents présentent une demande à la commission scolaire.

Dans tous les cas, il faut faire une demande d’admission pour l’enfant, généralement entre janvier et mars.

Éducation préscolaire


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Admission garantie !Tout enfant reconnu handicapé qui a atteint l’âge de 4 ans au 30 septembre et dont les parents présentent une demande est admis à l’éducation préscolaire de sa commission scolaire.

Comment procéder pour l’inscription ?Il s’agit de s’informer auprès de la commission scolaire ou de l’école de son quartier de la procédure à suivre et de fournir les documents attestant l’âge et le handicap de l’enfant (certificat de naissance, rapports d’évaluation, etc.). Par la suite, le parent sera avisé de l’admission de l’enfant dans une classe qui répond à ses besoins.

La classe de stimulation précoce pour les enfants handicapés de 4 ans

Écoles spécialisées, p. 85Transport adapté, p. 197

Il exitste un programme destiné aux enfants de 4 ans qui ont des besoins particuliers en raison d’un handicap reconnu. Il vise à les préparer à la maternelle et à faciliter leur intégration dans le système scolaire.

Les objectifs de ce programme sont de favoriser la socialisation de l’enfant, de développer ses habiletés langagières, motrices et d’autonomie et de le familiariser à la vie scolaire. La scolarisation se fait à mi-temps (le matin ou l’après-midi), et le transport adapté est assuré par la commission scolaire.

Éducation préscolaire pour enfant handicapé de 4 ans


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Pour mieux comprendre !1er cycle à 1re et 2e années2e cycle à 3e et 4e années3e cycle à 5e et 6e années

Toujours sous le même toit ?Autant que possible, les enfants de tous les niveaux primaires d’une école sont gardés sous le même toit. Ils peuvent cependant avoir à changer de pavillon (bâtiment) lors du passage au 2e ou au 3e cycle, mais la « nouvelle école » est le plus souvent tout près. Il arrive aussi qu’un enfant admis au programme d’anglais intensif en 6e année doive changer d’école lorsque ce programme n’est pas offert par la sienne.

Votre enfant au primaire – Guide d’information à l’intention des parents

Bilan des apprentissages, p. 29 Cycles, p. 58

Éducation préscolaire, p. 93Épreuves obligatoires, p. 102

Au Québec, l’éducation primaire s’échelonne sur six ans d’apprentissage. Elle est composée de trois cycles de deux années chacune. À la deuxième année de chaque cycle, soit en 2e, 4e et 6e années, l’enseignant fait un bilan des apprentissages pour vérifier que l’élève répond aux exigences du ministère de l’Éducation. S’il ne répond pas aux exigences, il peut être conseillé à l’enfant de redoubler (une seule fois de la 1re à la 6e année).

En 6e année, les élèves doivent passer des épreuves obligatoires en français, en anglais et en mathématique. Le passage au secondaire est conditionnel à la réussite de ces examens, qui sont encadrés par des directives ministérielles.

Éducation primaire


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Au-delà des murs de l’école !L’ERE est au cœur de plusieurs activités et programmes offerts par des organismes communautaires, des groupes jeunesse, des musées et des centres d’interprétation de la nature. Pour les écoles, les occasions sont nombreuses de faire des sorties éducatives et de bâtir des projets stimulants !

Dans toutes les écoles ?Les préoccupations environnementales varient beaucoup d’une école à l’autre et d’une classe à l’autre. Au Québec, plusieurs écoles primaires font partie du réseau des Établissements verts Brundtland (EVB). Dans ces écoles, élèves, personnel et parents agissent au quotidien pour promouvoir le développement durable.

« L’éducation relative à l’environnement est conçue comme un processus permanent dans lequel les individus et la collectivité prennent conscience de leur environnement et acquièrent les connaissances, les valeurs, les compétences, l’expérience et aussi la volonté qui leur permettront d’agir, individuellement et collectivement, pour résoudre les problèmes actuels et futurs de l’environnement. » (UNESCO-PNUE, Bulletin Connexion no 4, 1988, p. 7)

L’Association québécoise pour la promotion de l’éducation relative à l’environnement Fondation québécoise de l’environnement

Écoles vertes, p. 86

L’éducation relative à l’environnement à l’école vise à accroître les connaissances des élèves au sujet de l’environ nement, afin de leur permettre d’adopter des comportements responsables ainsi que d’améliorer leur rapport à l’environnement. Les élèves sont invités à mettre sur pied des projets environ-nementaux dans leur milieu ou encore à sensibiliser leur entourage ou leur communauté à des réalités écologiques. Leurs compétences en résolution de problèmes et en communication sont souvent mises à profit.

Éducation relative à l’environnement (ERE)


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Plus qu’un élève à risque ! Un EHDAA est différent d’un élève à risque. Pour qu’un enfant soit considéré comme EHDAA, trois conditions sont essentielles : une évaluation diagnostique qui précise la nature de la déficience ou du trouble ; des incapacités et des limitations qui découlent de ce dernier ; et la mise en place de mesures d’appui. Un élève à risque, quant à lui, présente plutôt des facteurs de vulnérabilité, comme un manque de motivation, des difficultés d’apprentissage ou des troubles du comportement, qui peuvent avoir des répercussions sur ses apprentissages ou sur son comportement.

Quelles différences entre un soutien continu et un soutien régulier pour mon enfant EHDAA ? Le soutien continu se définit par des services offerts quotidiennement durant plusieurs heures à l’enfant ; un membre du personnel est toujours disponible pour intervenir en cas de besoin. Le soutien régulier, quant à lui, consiste en des services fréquents au cours d’une journée ou d’une semaine.

Élèves à risque et EHDAAL’organisation des services éducatifs aux élèves à risque et aux EHDAA

Écoles spécialisées, p. 85 • Services éducatifs, p. 180Troubles d’apprentissage, p. 203 • Troubles du comportement, p. 204

En 2000, le ministère de l’Éducation a adopté sa Politique de l’adaptation scolaire, qui souligne l’importance de la prévention et la nécessité d’intervenir dès les premières manifestations des difficultés des élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage. Elle établit aussi les conditions propices à leurs apprentissages.

Afin de mieux répondre aux besoins de ces élèves et de mieux prendre en compte leurs capacités, cette politique prône une approche individualisée et confirme la responsabilité des commissions scolaires, qui doivent s’assurer que ces élèves reçoivent des services éducatifs appropriés.

Élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA)


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En difficulté quand même !Les enfants doués ne sont pas nécessairement des premiers de classe. Parce qu’ils apprennent plus vite que les autres, il arrive qu’ils s’ennuient à l’école. De cet ennui peuvent découler plusieurs problèmes d’adaptation et de motivation qui, s’ils ne sont pas réglés, peuvent mener au décrochage. Une rencontre avec la direction et l’enseignant aidera à cerner le ou les problèmes et à trouver des solutions.

Faut-il lui faire « sauter une année » ?Parfois, des élèves sont intégrés à une classe d’un niveau supérieur à celui qui correspond à leur âge. Cette mesure, dite d’accélération, ne convient toutefois pas à tous. Il faut penser à ses répercussions sur la vie sociale de l’enfant, notamment à l’adolescence, et à sa maturité affective. Parmi les solutions de rechange, il y a les programmes enrichis, ou encore l’inscription dans une école à vocation particulière. Aussi, peut-être le décalage vécu à l’école peut-il être compensé par une stimulation accrue à l’extérieur de l’école, par exemple.

Douance : Dépister, comprendre et accompagnerEnfant précoce, surdoué : faire de sa différence une richesse

Écoles à projet particulier, p. 75

Il n’y a pas de portrait type de l’enfant doué, et chaque enfant doué est unique. Cependant, les chercheurs conviennent que, de façon générale, ce sont des enfants dont les aptitudes intellectuelles sont avancées et qui font preuve d’une grande créativité, tout en étant plus émotifs et sensibles que les autres enfants de leur âge. Tout ne se résume donc pas à des connaissances acquises et à un quotient intellectuel élevé.

Enfants doués


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Matières obligatoires !En vertu de la Loi sur l’instruction publique, les écoles sont dans l’obligation d’offrir, durant tout le primaire, l’anglais langue seconde, l’éducation physique (minimum deux heures par semaine) ainsi que deux des quatre matières suivantes : musique, danse, arts plastiques ou art dramatique.

Un local attitré dans l’école ? À l’exception de ceux en éducation physique, les enseignants spécialistes ont rarement un local attitré. Il n’est pas rare de les voir transporter leur matériel sur des chariots de classe en classe ou s’installer à la bibliothèque pour enseigner leur matière. Cette situation est moins courante dans les écoles à vocation particulière. Par exemple, une école à vocation musicale disposera de plusieurs locaux dédiés à cet enseignement, où seront d’ailleurs entreposés les instruments.

Formation des enseignants spécialistesLes enseignants spécialistes se sentent dévalorisés

Arts, p. 24Musique, p. 142

Les enseignants dits spécialistes enseignent l’anglais langue seconde, l’éducation physique, la musique, l’art dramatique, les arts plastiques ou la danse. Le temps d’enseignement prescrit par le régime pédagogique pour l’ensemble des matières des spécialistes est d’au moins quatre heures et demie par semaine, et il appartient aux écoles de déterminer le temps alloué à chacune. Ainsi, les enseignants spécialistes partagent généralement leur temps d’enseignement entre un grand nombre de groupes – ou tous les groupes – dans l’école, parfois même entre plusieurs écoles.

Enseignants spécialistes


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Un casse-tête ! L’entrée progressive est souvent un véritable casse-tête pour les parents. En effet, certains doivent prendre congé de leur travail ou avoir recours aux grands-parents ou à une gardienne fiable pour aller chercher leur enfant en milieu de journée. Toutefois, la plupart des écoles offrent le service de garde pour la ou les demi-journées sans école.

Nécessaire pour tous les enfants du préscolaire ? Oui et non. Certes, les enfants qui ont déjà fréquenté un centre de la petite enfance (CPE) ou une garderie privée sont déjà habitués à la vie en groupe, mais pour ceux pour qui ce n’est pas le cas, par exemple parce qu’ils sont restés à la maison ou qu’ils ont connu une garderie familiale avec six enfants, l’entrée progressive s’avère un bon moyen de s’acclimater à un nouveau régime de vie.

La rentrée scolaireLes parents dénoncent la rentrée progressive

Service de garde, p. 179

Entrée/rentrée progressive

Au préscolaire, l’entrée des enfants se fait normalement de façon progressive, c’est-à-dire que les élèves vont à l’école pendant une demi-journée seulement durant au moins trois jours. Les conditions d’accueil à la maternelle sont ainsi maximisées pour s’assurer de respecter le rythme et les besoins individuels des enfants. Certaines écoles choisissent même de faire une entrée en présence des parents afin que leurs petits puissent s’acclimater tout en douceur à leur nouvelle école.

Au primaire, la situation varie d’une commission scolaire à l’autre. Certaines étalent la rentrée scolaire sur une demi-journée ; d’autres choisissent une rentrée scolaire progressive sur deux demi-journées. Quelques commissions scolaires préfèrent offrir à leurs élèves une journée entière de classe dès le premier jour.


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Une vision entrepreneuriale éthique !Promue par le gouvernement du Québec et reconnue par l’UNESCO, l’École communautaire entrepreneuriale consciente (ECEC) compte dans ses rangs déjà plusieurs dizaines d’écoles au Québec. Son approche permet aux élèves d’acquérir des notions entrepreneuriales tout en développant une conscience sociale et environnementale.

Et le lien avec le programme scolaire ?Les projets en entrepreneuriat réalisés dans les écoles tiennent toujours compte du programme scolaire. Par exemple, des élèves qui organisent une opération de confection et de vente de biscuits afin de recueillir des fonds à l’intention de personnes vulnérables devront mettre à profit leurs compétences en mathématique, leur sens de la coopération et leurs talents de communicateurs.

Organisation internationale des écoles communautaires entrepreneuriales conscientesRéseau québécois des écoles entrepreneuriales et environnementalesLa collection Ben entreprend

Compétences disciplinaires, p. 49Compétences transversales, p. 50 Programme de formation de l’école québécoise, p. 161

Les programmes de découverte de l’entrepreneuriat sont populaires dans les écoles primaires du Québec. Les jeunes apprennent à créer un bien, un service ou un événement qui répond à un besoin réel dans leur milieu. L’entrepreneuriat leur permet ainsi de définir leurs champs d’intérêt, de tenter d’améliorer leur milieu de vie et surtout de passer à l’action en réalisant leurs idées. Pour ce faire, ils doivent mettre à contribution les valeurs entrepreneuriales : créativité, autonomie, sens des responsabilités, leadership, solidarité, etc.

Entrepreneuriat à l’école


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Pour uniformiser l’évaluation des apprentissages ! Les épreuves dites obligatoires sont essentielles, car elles permettent de mesurer de façon équitable les apprentissages de l’ensemble des élèves, quel que soit l’endroit où ils ont fait leurs études sur le territoire québécois.

Pour tous les élèves ?En principe, par souci d’équité, les épreuves sont les mêmes pour tout le monde. Certains enfants peuvent toutefois avoir droit à des mesures d’adaptation particulières selon le type de classe qu’ils fréquentent. Ainsi, advenant le cas où les difficultés scolaires d’un élève sont liées à un trouble d’apprentissage, les conditions de passation de ces épreuves pourraient être modifiées dans le cadre de son plan d’intervention. Un élève destiné à ce que l’on appelle un cheminement particulier au secondaire pourrait quant à lui être dispensé de réussir ces épreuves.

Épreuves obligatoiresFacteurs de réussite

Cheminement particulier, p. 36 • Évaluation des apprentissages, p. 107 • Plan d’intervention (PI), p. 151

Les épreuves obligatoires portent sur les matières de base (français, mathématique et anglais). Leur réussite est déterminante et permet à l’élève de progresser vers la fin de son cours primaire ou de faire son entrée au cours secondaire. En français, les épreuves ont lieu à la fin du 2e cycle (4e année) et à la fin du 3e cycle (6e année) ; chaque fois, un examen évalue la compétence à lire, et un autre, la compétence à écrire. L’élève subit également à la fin de la 6e année une épreuve obligatoire en mathématique servant à évaluer sa capacité à résoudre une situation-problème mathématique ainsi que sa maîtrise des concepts et des processus dont il a fait l’apprentissage, de même qu’une épreuve d’anglais qui évalue sa compréhension de la langue anglaise écrite et orale.

Épreuves obligatoires


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La couleur d’une école ! Le premier ingrédient du succès d’une école est sans contredit l’engagement et la passion de son équipe. C’est à elle que revient la responsabilité de procurer à l’ensemble des élèves un environnement accueillant où il fait bon vivre et apprendre.

Comment soutenir l’équipe-école ? Pour l’équipe-école, la participation des parents aux différents comités, par leur présence lors des réunions entre autres, et à la vie de l’établissement en général est très importante. En effet, une école retire beaucoup du fait d’être à l’écoute de son milieu et de bénéficier d’une communauté impliquée. L’expérience scolaire s’enrichit de ces collaborations et s’en trouve facilitée.

Conseil d’établissement (CE), p. 52 • Direction d’école, p. 66Enseignants spécialistes, p. 99 • Organisme de participation des parents (OPP), p. 146 • Orthopédagogue, p. 147Orthophoniste, p. 148 • Psychoéducateur, p. 167 • Psychologue scolaire, p. 168 • Technicien en éducation spécialisée (TES), p. 191 • Titulaire de classe, p. 193 • Travailleur social, p. 200

L’équipe-école est composée du personnel enseignant (titulaires et spécialistes), des membres de la direction et du reste du personnel non enseignant (pédagogues et intervenants, personnel administratif et de soutien). Chaque établissement possède sa propre équipe-école, renouvelée chaque année en fonction de ses besoins et des priorités de la commission scolaire.

On retrouvera donc dans une école les enseignants titulaires, les spécialistes en anglais et en éducation physique et, selon l’organisation de l’école, ceux en art dramatique, en arts plastiques, en danse ou en musique. S’y ajouteront, selon les besoins, des professionnels en orthopédagogie, en psychologie, en orthophonie, en travail social, en psycho-éducation et en infirmerie. Enfin, le personnel de la direction, du service de garde et du service d’entretien viennent compléter l’équipe de l’école.

Équipe-école


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D’un régime à l’autre !Grâce à une entente internationale franco-québécoise sur les équivalences des diplômes, les élèves peuvent passer facilement d’un régime scolaire à l’autre. Ainsi, il est possible d’inscrire un jeune dans un établissement français seulement pour la durée du primaire, du secondaire ou du collégial (dans le système québécois).

Faut-il être de nationalité française ?Les élèves de toutes les nationalités ont accès au programme scolaire français pourvu qu’ils remplissent les conditions d’admission de l’établissement. Cependant, alors qu’aucun examen d’entrée n’est exigé pour tout élève venant d’un établissement du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, les élèves provenant d’autres établissements doivent s’y soumettre. Un comité se réunit ensuite pour évaluer les candidatures.

Agence pour l’enseignement français à l’étrangerConsulat général de France à Montréal

Critères de sélection (d’une école), p. 56 • Écoles publiques et écoles privées, p. 84 • Examens d’entrée, p. 109

Il existe deux établissements privés au Québec où les élèves peuvent suivre les programmes scolaires français, de la maternelle au baccalauréat général (l’équivalent d’un diplôme d’études collégiales préuniversitaire). Il s’agit du Collège international Marie de France à Montréal et du Collège Stanislas, à Montréal et à Québec. Reconnus par le ministère de l’Éducation nationale français, ils appartiennent tous deux au réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger. La Villa Sainte-Marcelline (à Westmount) offre quant à elle des modules préparatoires aux examens français du brevet des collèges et du baccalauréat français pour ses élèves du secondaire qui suivent le programme québécois.

Dans le réseau public, aucun programme similaire n’est offert.

Établissements scolaires français


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La diversité religieuse en partage !Le programme ECR s’enseigne dans le respect de la liberté de conscience et de religion des parents, des élèves et du personnel enseignant. Il permet de découvrir d’autres traditions religieuses présentes au Québec et d’ouvrir les jeunes à une société où se côtoient plusieurs valeurs et croyances.

Et le patrimoine religieux du Québec ?En ECR, une place particulière est accordée au catholicisme et au protestantisme afin de bien en faire connaître l’importance dans l’héritage religieux du Québec. D’autres traditions religieuses sont également présentées aux élèves.

« Les élèves sont par ailleurs invités à s’ouvrir sur le monde et à développer leur capacité d’agir avec les autres. [...] En favorisant chez eux le développement d’attitudes de tolérance, de respect et d’ouverture, on les prépare à vivre dans une société pluraliste et démocratique. » (MELS, programme Éthique et culture religieuse, « Préambule », p. 277)

Programme Éthique et culture religieuseCours d’éthique et culture religieuse : les parents déboutés

Animation spirituelle et engagement communautaire, p. 19Éducation interculturelle, p. 91

Le programme Éthique et culture religieuse se donne dans toutes les écoles publiques et privées de niveau primaire et secondaire du Québec depuis 2008. Il est obligatoire pour tous, sans possibilité d’exemption.

Ce programme comporte deux volets : le premier vise l’approfondissement des questions éthiques, mais sans proposer ou imposer de règles morales. Le second consiste en une formation dont le but est de mieux comprendre l’influence que plusieurs traditions religieuses ont exercée et exercent toujours dans la société, sans faire la promotion d’aucune doctrine religieuse ou croyance particulière.

Éthique et culture religieuse (ECR)


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Choisir les bons mots !La liste d’étiquettes-mots d’un enseignant comprend entre autres les mots de la liste orthographique du ministère de l’Éducation. L’enseignant peut aussi allonger cette liste pour les élèves pour qui la reconnaissance des mots n’est pas un problème.

Quelle est la valeur pédagogique des étiquettes-mots ?Leur première valeur pédagogique est la reconnaissance rapide du mot. Elles constituent aussi un moyen de rendre l’apprentissage de la lecture plus dynamique grâce à des jeux et à des activités. Quant aux élèves, ils prennent plaisir à les manipuler et à les utiliser pour personnaliser leur propre liste ; l’étude des mots, de leur orthographe et de leur sens peut s’en trouver facilitée.

« L’habitude d’observer les mots et de les mettre en relation sous divers angles contribue à stimuler l’intérêt des élèves à l’égard de la langue. » (MELS, Liste orthographique à l’usage des enseignantes et des enseignants, 2014, p. 112)

Écriture : apprentissage, p. 87Lecture : apprentissage, p. 128Liste orthographique, p. 130

Les étiquettes-mots sont un outil didactique qui permet aux élèves de 1re année de mémoriser les mots de façon globale, c’est-à-dire de lire en reconnaissant les mots eux-mêmes plutôt qu’en décodant les sons qu’ils contiennent. Les mots sont écrits sur des petits cartons individuels et sont habituellement accompagnés d’une illustration.

Le nombre de mots connus augmente tout au long de l’année et les élèves apprennent au fur et à mesure à les recopier, à les classer par catégorie (p. ex. fêtes, nombres, couleurs) et par famille (p. ex. noms, mots d’action).

Étiquettes-mots


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Des épreuves ministérielles ! À la fin du 3e cycle du primaire (en 6e année), tous les élèves du Québec doivent subir les épreuves ministérielles en français, en mathématique et en anglais. À la fin du 2e cycle, soit en 4e année, ils ont aussi à passer une épreuve obligatoire en français.

Pour tous ?Les apprentissages de tous les élèves du Québec doivent être évalués et sont soumis à la politique d’évaluation des apprentissages, quels que soient leurs besoins particuliers, leurs capacités (élèves handicapés, élèves à risque ou en difficulté) et le lieu où ils ont reçu leur formation.

« […] l’évaluation ne constitue pas une fin en soi. L’élève n’apprend pas pour être évalué : il est évalué pour mieux apprendre. » (MELS, Politique d’évaluation des apprentissages, 2012, p. 14)

Politique d’évaluation des apprentissages

Compétences disciplinaires, p. 49 • Compétences transversales, p. 50 • Épreuves obligatoires, p. 102 • Évaluation formative ou sommative, p. 108 • Portfolio scolaire, p. 154 • Programme de formation de l’école québécoise, p. 161

Pour le ministère de l’Éducation, l’évaluation est « le processus qui consiste à porter un jugement sur les apprentissages, à partir de données recueillies, analysées et interprétées, en vue de décisions pédagogiques et administratives. »

L’évaluation porte sur les apprentissages décrits dans le programme sous forme de compétences à développer. Une compétence est la capacité à réaliser des activités ou des tâches en utilisant des ressources telles des connaissances, des habiletés, des stratégies, des techniques, des attitudes et des perceptions. En cours d’apprentissage, l’enseignant utilise divers moyens (tests, examens écrits, exposés oraux, exercices, portfolio, discussions, etc.) pour vérifier jusqu’à quel point ses élèves satisfont aux exigences.

Évaluation des apprentissages


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Une panoplie d’outils ! Pour connaître les forces et les faiblesses de ses élèves, l’enseignant utilise plusieurs outils, tels que les examens périodiques, les grilles d’observation, les grilles d’évaluation, le journal de bord et le portfolio.

Les élèves sont-ils évalués souvent ?Oui. Un élève doit être évalué régulièrement pour qu’il puisse se situer par rapport à ses apprentissages et par rapport aux autres enfants. Cela permet à l’enseignant, au parent et à l’enfant lui-même de faire le point sur ce qui est acquis ou pas et de réajuster le tir au besoin.

L’école, la réussite et l’évaluation

Bilan des apprentissages, p. 29 • Bulletin, p. 31 • Évaluation des apprentissages, p. 107 • Portfolio scolaire, p. 154 • Situation d’apprentissage et d’évaluation (SAE), p. 181

Pour vérifier si les élèves progressent bien dans leurs apprentissages, l’enseignant doit bien sûr les évaluer. Cela peut se faire de façon plus ou moins organisée, prévue ou encadrée, grâce à une évaluation dite formative ou en cours d’apprentissage (aussi appelée évaluation informelle). Une telle évaluation permet à l’enseignant d’intervenir dans le processus d’apprentissage de l’élève afin de le guider, de l’ajuster. L’annotation d’une copie d’élève est un bon exemple de ce type d’évaluation.

Cela peut aussi se faire dans un contexte plus formel, par une évaluation dite sommative (ou formelle). Il s’agit alors plutôt de demander à l’élève de réaliser un travail de manière autonome ou de le soumettre à un examen afin de pouvoir poser un jugement sur ses progrès dans la discipline ou sur sa maîtrise d’une compétence à un moment donné.

Évaluation formative ou sommative


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S’y préparer ! En général, les examens d’entrée visent à vérifier la connaissance du français et des mathématiques, ainsi que les habiletés logiques (pour le secondaire, on vérifie aussi parfois la culture générale). Certains parents tiennent à ce que leur enfant soit fin prêt pour ces examens et retiennent les services d’un tuteur privé ou révisent avec lui grâce à des sites Web ou à des cahiers d’exercices spécialisés.

Y a-t-il des frais ?Des frais peuvent être exigés pour l’ouverture du dossier de l’élève ; ceux-ci varient d’un établissement à l’autre.

« Ce qui compte vraiment, c’est la constance du travail de l’élève tout au long de son primaire, et non le marathon de révision qu’imposent beaucoup de parents à leurs enfants. » (Michelle Sarrazin, directrice des services pédagogiques du collège Jean-Eudes à Montréal*)

Réussir l’examen d’entrée au secondaire – Questionnaire en ligne

Critères de sélection (d’une école), p. 56 • Écoles à projet particulier, p. 75 • Écoles internationales, p. 82 • Écoles publiques et écoles privées, p. 84 • Tutorat, p. 205

* Citée dans « Test - Préparer ou non son enfant à l’examen d’admission ? », Martine Letarte, Le Devoir, 24 septembre 2005.

Pour la majorité des écoles publiques, l’inscription au primaire et au secondaire se fait directement dans l’école de quartier, sans aucun examen d’admission. Pour d’autres, comme les écoles à projet particulier et les écoles internationales, des tests d’entrée peuvent faire partie du processus d’inscription, mais cela se voit surtout au secondaire.

Les examens d’entrée sont par contre très répandus dans les écoles privées. Pour y être admis (au primaire comme au secondaire), l’élève doit avoir réussi l’année scolaire précédente, et la majorité des écoles demandent les bulletins scolaires des années précédentes et celui de l’année en cours.

Examens d’entrée


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Un débat !Pour certains, les exercices de confinement sont nécessaires, au même titre que les exercices d’évacuation en cas d’incendie, pour que tous soient prêts si un incident survenait. Pour d’autres, il s’agit d’un « délire sécuritaire » surtout susceptible de bouleverser les élèves du primaire et de faire connaître à des agresseurs potentiels le plan d’urgence de l’école.

Qui s’en occupe ?Depuis 2009, la Sûreté du Québec propose aux écoles de participer au programme PRES (Plan de réponse pour des établissements sécuritaires) pour préparer les élèves et le personnel à l’éventualité d’un confinement barricadé. L’exercice de confinement est toutefois facultatif ; à l’échelle de la province, son application varie d’une commission scolaire et d’une école à l’autre.

Un gilet pare-balles avec ça ? Sécurité dans les écoles : être prêt et vigilant

Toutes les écoles ont un plan d’urgence pour évacuer les élèves et le personnel en cas de sinistre (p. ex. incendie, explosion, panne d’électricité). Mais à la suite des événements de Dawson en 2006, le milieu scolaire a été invité à ajouter à ce plan un protocole de confinement, qui consiste à garder les élèves à l’intérieur le temps que les autorités maîtrisent une situation menaçante, comme une intrusion armée.

Il y a deux types de confinement : le confinement pour sécurité, par lequel on déclenche des mesures de contrôle de l’accès à l’école en raison d’un problème de sécurité en dehors de l’édifice, et le confinement barricadé, par lequel on cache les élèves dans un endroit sûr en raison d’une menace de violence dans l’école.

Exercices de confinement


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Un grand rassemblement ! Chaque année, des milliers de jeunes élèves du primaire participent aux finales régionales (les finales provinciales, pancanadiennes et internationales sont accessibles aux élèves du secondaire ou du cégep). Ces finales se déroulent au printemps et elles durent un, deux ou trois jours selon les régions.

Quels bénéfices pour les élèves ?En plus de courir la chance de remporter des prix, de rencontrer des scientifiques inspirants, de présenter le fruit de leur travail à un public varié et de recevoir des avis éclairés sur les réussites et les points faibles de leur projet, les élèves sont heureux de pouvoir échanger entre eux sur les sujets scientifiques qui les allument.

Expo-sciences

Compétences disciplinaires, p. 49Science et technologie, p. 178

L’Expo-sciences est une compétition scientifique qui permet aux jeunes de 6 à 20 ans d’approfondir leurs connaissances en sciences sur un sujet de leur choix. Ils doivent y présenter le résultat de leurs travaux à leurs camarades de classe, aux autres élèves de l’école et possiblement au grand public lors des finales.

Ces travaux, réalisés seul ou en équipe de deux, peuvent consister en un projet d’expérimentation, de vulgarisation ou de conception dans une des catégories suivantes : sciences de la vie, sciences de la santé, sciences physiques et mathématiques, ingénierie et informatique, sciences de la Terre et de l’environnement, sciences humaines et sociales ou biotechnologies. Pour l’enseignant, c’est un projet qui favorise l’intégration des disciplines enseignées en classe.

Expo-sciences


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L’argent ne pousse pas dans les arbres !Pour appuyer financièrement divers projets dans l’école, les membres de la fondation sollicitent des commanditaires. Ils recueillent aussi des dons lors de campagnes de financement ou d’activités-bénéfice qu’ils organisent au nom de la fondation de l’école.

Comment fonctionne une fondation en milieu scolaire ?Une fondation en milieu scolaire est habituellement indépendante, d’un point de vue juridique, de l’école qu’elle soutient. Elle est dirigée par un conseil d’administration composé majoritairement de parents et de gens du milieu qui se consacrent bénévolement à la réalisation de la mission de l’école. Les administrateurs sont soumis aux mêmes devoirs et responsabilités que les ceux d’autres sociétés ou compagnies à but lucratif ou d’autres OSBL.

Création d’une organisation à but non lucratifL’administrateur d’un organisme sans but lucratif au Québec

Campagnes de financement, p. 34Projet éducatif, p. 164

Une fondation en milieu scolaire est un organisme sans but lucratif (OSBL) qui a comme mission de soutenir le programme éducatif de l’école tout en améliorant le quotidien de ses élèves par un appui financier.

Une fondation apporte son aide financière à plusieurs activités ou sorties culturelles, sportives et scientifiques, et sert la plupart du temps à aider l’ensemble des élèves de l’école (ou une grande partie d’entre eux). L’aide financière peut aussi permettre à l’école de se procurer certains objets à vocation éducative ou jugés utiles pour les élèves (p. ex. des livres, un micro-ondes, de l’équipement de sport).

Fondation en milieu scolaire


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Plusieurs programmes d’études !Les programmes universitaires qui mènent au brevet d’enseignement sont les baccalauréats en éducation préscolaire et en enseignement primaire, en enseignement secondaire (diverses spécialités), en enseignement des arts, de la musique, de l’éducation physique et à la santé, de l’anglais ou du français langue seconde, en adaptation scolaire et sociale et en formation professionnelle et technique, ainsi que les maîtrises en enseignement secondaire et en enseignement des arts ou de la musique. Il est aussi possible d’obtenir une autorisation d’enseigner si les études ont été faites à l’extérieur du Québec.

Y a-t-il d’autres conditions pour enseigner au Québec ? Oui. La citoyenneté canadienne ou le statut de résident permanent sont exigés pour obtenir le brevet d’enseignement et pour pouvoir ainsi enseigner au Québec. De plus, toute personne désirant obtenir son autorisation d’enseigner doit accepter que ses antécédents judiciaires soient vérifiés.

Enseigner au Québec

Enseignants spécialistes, p. 99 • Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), p. 140 • Suppléants, p. 184 • Titulaire de classe, p. 193

La formation des enseignants se divise en deux volets : la formation initiale et la formation continue. D’abord, pour avoir le droit d’enseigner au Québec, tout enseignant doit détenir un brevet d’enseignement émis par le ministère de l’Éducation du Québec, qu’il soit appelé à travailler à l’éducation préscolaire, au niveau primaire ou secondaire, ou encore en formation professionnelle (secondaire) ou technique (collégial). Ce brevet est délivré à la fin d’un des nombreux programmes universitaires en formation initiale menant au baccalauréat ou à la maîtrise en éducation.

L’enseignant devra aussi, tout au long de sa carrière, s’engager dans un processus de formation continue dont les orientations sont définies par le ministère de l’Éducation.

Formation des enseignants


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Plusieurs parcours possibles !Au secondaire, un jeune pourra choisir de compléter sa formation générale par une formation professionnelle ou se diriger vers une formation collégiale technique ou préuniversitaire. La formation générale des adultes, quant à elle, concerne ceux qui effectuent un retour à des études autres qu’au cégep ou à l’université.

Pour tous ? La formation générale des jeunes s’adresse à tous les jeunes du préscolaire au secondaire, sans exception. Cependant, pour ceux qui ne peuvent suivre le programme régulier, il existe des services complémentaires et des services particuliers dans chaque commission scolaire.

Régime pédagogique de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire et de l’enseignement secondaire

Cycles, p. 58 • Éducation préscolaire, p. 93 • Éducation primaire, p. 95 • Services éducatifs, p. 180

Dans le système scolaire québécois, la formation générale des jeunes comprend l’éducation préscolaire, l’enseignement primaire et l’enseignement secondaire, qui forment les premières étapes du cheminement scolaire d’un élève. Cette formation mène à l’obtention du diplôme d’études secondaires (DES), d’un certificat de formation à un métier semi-spécialisé (CFMS) ou d’un certificat de formation préparatoire au travail (CFPT).

Alors que l’éducation préscolaire a pour but de faire acquérir aux tout-petits des attitudes et des compétences essentielles qui leur permettront de bien entreprendre leur parcours scolaire, l’enseignement primaire vise le développement intégral des jeunes en leur offrant les apprentissages fondamentaux et nécessaires pour la poursuite de leurs études.

Formation générale des jeunes


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Une définition bien précise !Selon la Loi sur l’instruction publique, les manuels scolaires et le matériel didactique requis pour l’enseignement doivent être fournis gratuitement par l’école. La contribution des parents est limitée au matériel dans lequel l’élève écrit, dessine ou découpe, ainsi qu’aux crayons, papiers et objets de même nature. À titre d’exemple, on ne doit pas retrouver une grammaire, un roman ou un instrument de musique dans une liste de fournitures à se procurer.

Quelle somme faut-il prévoir ?Règle générale, le montant à prévoir se situe entre 50 $ et 200 $ et varie en fonction des commissions scolaires, des écoles, des exigences des enseignants et des projets particuliers. Cependant, encore une fois selon les établissements, il faut également prévoir un montant pour du matériel fourni par l’école, comme l’agenda ou un recueil de feuilles d’exercices.

Les fournitures scolaires, à quel prix ?

Gratuité et frais scolaires, p. 120

Chaque fin d’été, la course aux fournitures scolaires est inévitable pour les parents d’enfants d’âge scolaire. Heureuse initiative, de plus en plus d’écoles remettent dès le mois de juin la liste des articles à prévoir pour l’année suivante. Aussi, de plus en plus de sites Web d’écoles contiennent les listes de fournitures, qui sont parfois également affichées dans les magasins d’articles de bureau et papeteries du quartier. Enfin, de nombreux établissements tentent d’uniformiser les achats des différents niveaux afin que certains instruments, comme les règles et les compas, soient achetés une seule fois durant le primaire.

Fournitures scolaires


f En contexte !

Autrefois, les élèves apprenaient à maîtriser les règles de grammaire en remplissant des feuilles d’exercices. Aujourd’hui, on leur enseigne à appliquer les règles de grammaire « en contexte », grâce à toutes sortes de situations d’écriture qui évoquent la vie réelle. Les exercices systématiques (la drill) ne sont utilisés qu’en complément de cette approche.

Quelles sont les compétences à développer ? Au primaire, les élèves apprennent à lire et à écrire des textes variés, à communiquer oralement et à apprécier des œuvres littéraires. Un programme détaillé des objectifs à atteindre est suivi par l’enseignant. En 1re année, par exemple, un élève apprendra à reconnaître les lettres et à les nommer dans l’ordre alphabétique, à lire 40 mots à la minute et à écrire des phrases d’au moins 5 mots.

« Il [le français] s’agit plutôt d’un moyen puissant pour raffiner ses idées, approfondir ses connaissances dans tous les domaines, faciliter son apprentissage d’autres langues, bref, pour pousser plus loin les limites de son univers […]. » (Pascale Lefrançois, professeure agrégée au Département de didactique de l’Université de Montréal)

Plan d’action pour l’amélioration du français à l’enseignement primaire et secondaire

Dictées, p. 64 • Écriture : apprentissage, p. 87 • Lecture : apprentissage, p. 128 • Liste orthographique, p. 130 • Littératie, p. 131 • Nouvelle grammaire, p. 143 • Nouvelle orthographe, p. 144

Le programme scolaire québécois accorde une grande importance à la langue française comme outil d’expression, de création, de communication et d’apprentissage. Grâce à diverses activités, l’élève développe tous les mécanismes nécessaires pour mieux comprendre des informations, mieux écrire et mieux s’exprimer.

Français (langue d’enseignement)


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En chiffres et en perspective !Plus de garçons risquent de quitter les bancs de l’école avant d’obtenir leur diplôme du secondaire, ce qu’ils feraient dans une proportion de 20,1 % selon le ministère de l’Éducation, comparativement à 12,6 % pour les filles. Cependant, selon une étude de la Centrale des syndicats du Québec, la situation du décrochage scolaire des garçons se serait améliorée plus rapidement que celle des filles au cours de la dernière décennie. En outre, si les filles continuent d’être surreprésentés dans les filières scientifiques de haut niveau de même que dans les postes décisionnels, tandis que les revenus moyens des femmes continuent d’être inférieurs à ceux des hommes.

Que fait l’école pour offrir un cadre d’apprentissage stimulant pour tous ?Les enseignants utilisent une approche individuelle s’appuyant sur l’analyse des besoins de chacun, offrant ainsi de meilleures chances de réussite pour tous, garçons et filles.

Les garçons en difficulté

Décrochage scolaire, p. 59 • Différenciation pédagogique, p. 65 • Écoles mixtes et écoles non mixtes, p. 83 • Pédagogie active, p. 149

À l’école, on constate que les garçons ont tendance à prendre du retard sur les filles en lecture et en écriture. Selon certaines études, le développement du cerveau et la maturation cognitive seraient plus lents chez les garçons, ce qui les ferait progresser moins rapidement en français. Or, cette progression est déterminante pour la réussite dans les autres matières. Par ailleurs, même si la pédagogie active gagne en popularité, force est de constater que le programme scolaire et les modes d’enseignement n’assouvissent pas toujours le besoin de bouger des garçons, dont on remarque aussi qu’ils ont en général besoin de mettre à l’épreuve les notions apprises pour s’y intéresser. Il reste que dans une classe, tous les élèves sont différents !

Garçons à l’école


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Tout ça en même temps ! L’enseignant doit capter et maintenir l’attention des élèves, organiser les ressources, établir des attentes claires, développer des relations positives et intervenir face à l’indiscipline, tout ça en même temps !

Est-ce réellement un défi ? Assurément ! La gestion de classe représente un défi pour plusieurs enseignants, même si elle est toujours influencée par la conception personnelle qu’a l’enseignant de son rôle. Son expérience et son histoire personnelle influencent également ses pratiques de gestion de classe. Enfin, l’enseignant doit s’adapter à ses élèves, mais l’inverse est aussi vrai…

La gestion de classe, c’est « l’ensemble des actions qu’un enseignant conçoit, organise et réalise pour et avec ses élèves afin de les engager, de les soutenir, de les guider et de les faire progresser dans leur apprentissage et leur développement. » (CSE, Pour une gestion de classe plus dynamique au secondaire, 1995, p. 3)

La gestion de classe

Aménagement de la classe, p. 17 Approches pédagogiques, p. 23 Conseil de coopération, p. 53

La gestion de classe constitue un aspect important du travail de l’enseignant. Bien sûr, la discipline et le respect des règles de conduite sont au cœur de la gestion de classe. Mais il y a beaucoup plus : il faut organiser physiquement la classe, choisir le matériel didactique, élaborer des démarches pédagogiques, penser à diversifier les pratiques, tenir compte des différences et des cas particuliers, savoir comment réagir aux problèmes, etc. Tous ces choix et ces contraintes définissent le contexte dans lequel l’enseignant doit « gérer » sa classe.

Gestion de classe


g Tout un événement !

Le premier défi Pierre Lavoie a vu le jour en 1999. Devenu aujourd’hui l’événement santé le plus important au Québec, il rallie des milliers d’écoliers partout dans la province. Il existe également un défi pour les élèves du secondaire et deux pour les adultes.

En quoi ça consiste ?Avec le défi Lève toi et bouge !, la fondation propose aux jeunes et à leur famille d’amasser des « cubes énergie » pour leur école en faisant des activités physiques à l’école ou à la maison. Les cubes sont ensuite compilés dans le Carnet de l’élève selon une durée et une fréquence déterminées. On donne aussi aux enfants l’occasion d’apprendre les rudiments d’une saine alimentation lors de la visite du Véhicube à leur école et de pédaler en peloton pendant l’atelier Bouger plus. La « Grande récompense » revient à l’école qui a accumulé le plus de cubes énergie.

S’y ajoute le défi Aiguise ta matière grise !, qui consiste à amasser des « cubes matière grise » lors d’activités éducatives réalisées en compagnie d’un membre de la famille ou de l’entourage immédiat de l’enfant.

La fondation du Grand défi Pierre LavoieLe Grand défi Pierre Lavoie

Éducation à la nutrition, p. 89 • Persévérance scolaire, p. 150Prévention de l’obésité, p. 157 • Récréation, p. 170

La Fondation du Grand défi Pierre Lavoie s’est donné comme mission de soutenir la recherche contre les maladies héréditaires orphelines et d’encourager les jeunes du Québec à adopter de saines habitudes de vie. Pour ce faire, l’organisation a décidé de mobiliser le milieu scolaire québécois en lui proposant trois axes d’action : l’activité physique, la saine alimentation et la persévérance scolaire.

Grand défi Pierre Lavoie


g

D’autres frais possibles ! D’autres frais peuvent être facturés aux parents selon le principe de l’utilisateur-payeur, entre autres pour l’utilisation du service de garde avant ou après l’école ou pendant l’heure de dîner ; pour des services ou activités à des fins culturelles ou sportives ; ou pour du matériel fourni directement par l’école aux enfants, par exemple l’agenda.

Les coûts à payer sont-ils réglementés ?Le ministère de l’Éducation donne des balises quant aux types de services ou de biens pouvant être facturés aux parents, mais il n’existe pas de maximum chiffré quant aux coûts. Il revient au conseil d’établissement, qui connaît bien le milieu socioéconomique de son école, de juger des frais à demander aux parents.

Frais exigés des parents – Quelques balises Actions Parents La gratuité de l’instruction publique et les frais scolaires exigés des parents

Conseil d’établissement (CE), p. 52 • Fournitures scolaires, p. 115

Dans le système d’éducation publique, du préscolaire à la fin du secondaire, la gratuité scolaire est la règle – incluant, sauf exception, le service de transport scolaire. L’article 3 de la Loi sur l’instruction publique garantit cette gratuité. Il n’existe donc pas de « droits de scolarité » à payer pour aller à l’école. Par « droits de scolarité », on entend des frais qui seraient imposés pour avoir droit à l’enseignement lui-même.

Cependant, les parents auront à acheter certains articles qui resteront la propriété de l’élève à la fin de l’année (étui à crayons, compas, tablier d’arts plastiques, etc.). Il appartient au conseil d’établissement de chaque école d’approuver la liste des fournitures scolaires établie par les enseignants et validée par la direction chaque année, ainsi que toute autre somme d’argent demandée aux parents en début ou en cours d’année.

Gratuité et frais scolaires


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Les grands axes de la prévention !Des hygiénistes dentaires du CLSC ou des infirmières scolaires visitent régulièrement les écoles afin d’assurer le dépistage et un suivi individuel auprès des élèves de la maternelle à la 3e année, qui sont particulièrement vulnérables à la carie dentaire. Quant aux suppléments de fluor, sauf exception, ils ne sont plus distribués dans les écoles depuis plusieurs années. Toutefois, le gouvernement du Québec mène depuis 2005 une campagne pour encourager les municipalités à fluorer leur eau potable afin de prévenir la carie dentaire ; une campagne qui se heurte aux réticences de certains citoyens et à l’immobilisme des instances responsables.

Des trucs pour prendre soin de ses dents à l’école ?À l’école, un enfant peut, s’il le veut, se brosser les dents après l’heure du repas. Il doit cependant s’occuper de ses articles d’hygiène dentaire, c’est-à-dire les avoir avec lui et les ranger dans son sac ou son casier. Par ailleurs, d’après l’Ordre des dentistes du Québec, plusieurs études démontrent que le fromage est une collation intéressante pour lutter contre la carie dentaire. En effet, il diminuerait les chances de développer la carie s’il est mangé après un aliment sucré.

Dites fromage ! Fluor : direction plan B

Au préscolaire et au primaire, la promotion des pratiques préventives en ce qui concerne la santé buccodentaire (brossage, soie dentaire, alimentation, etc.) fait l’objet de campagnes de communication et est intégrée à des activités d’apprentissage portant sur les saines habitudes de vie.

Hygiène et santé buccodentaires


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Une donnée très utile ! Cet indice, établi annuellement par le Ministère, donne une cote de 1 à 10 aux écoles. Plus le chiffre est élevé, plus la défavorisation est importante. À l’intérieur d’une commission scolaire, les écoles les plus défavorisées reçoivent une plus grande proportion des ressources physiques et financières qui doivent être consacrées à la réussite des élèves.

Comment connaître l’indice de défavorisation d’une école ? La meilleure façon est de s’en informer auprès de la commission scolaire ou directement à l’école, mais il est aussi possible de consulter certains sites Web (voir ci-dessous) afin de le connaître. Attention cependant : l’indice de défavorisation n’est qu’une donnée statistique et ne permet certainement pas de juger de la qualité de l’expérience éducative que son enfant pourrait y vivre.

Carte de la défavorisationComité de gestion de la taxe scolaire de l’île de Montréal

Commissions scolaires, p. 48Écoles de quartier, p. 80Écoles défavorisées, p. 81Services éducatifs, p. 180

L’indice de défavorisation est une mesure que le ministère de l’Éducation utilise notamment pour dresser le portrait des commissions scolaires et de leurs écoles. Il est basé sur des paramètres sociaux et économiques complexes tirés de données statistiques. Il traduit de façon numérique les conditions socioéconomiques des familles habitant une certaine zone géographique d’une commission scolaire. Il existe différentes méthodes de calcul de cet indice en fonction de l’objectif poursuivi ; pour le Ministère, l’établissement d’un certain seuil détermine si une zone est défavorisée ou non, et à quel degré.

Indice de défavorisation


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Une pédagogie différenciée !Cette théorie fait appel entre autres au respect des différences, aux multiples façons d’apprendre et aux différents modes d’évaluation. De nombreux enseignants et professionnels de l’éducation y voient une bonne façon de prendre en compte les différences des élèves, de les valoriser et d’en tirer parti afin de donner un enseignement ou un soutien pédagogique diversifié et aussi personnalisé que possible.

Cette théorie est-elle reconnue ?Oui, puisqu’elle est enseignée lors de la formation des maîtres (les enseignants). Toutefois, certaines personnes mettent en doute sa validité, la recherche empirique n’ayant pas démontré l’existence de ces intelligences multiples. Cela dit, tous s’entendent pour dire que chaque enfant possède des forces et des aptitudes qui lui sont propres et qu’il convient de valoriser.

Approches pédagogiques, p. 23Différenciation pédagogique, p. 65

Persuadé qu’on définissait l’intelligence de façon trop étroite en attribuant à l’être humain un quotient intellectuel (QI) érigé essentiellement sur les compétences linguistiques et mathématiques, le psychologue Howard Gardner propose en 1983 sa théorie des intelligences multiples (IM), qui pose qu’il existe au moins huit intelligences de base (corporelle/kinesthésique, interpersonnelle, intrapersonnelle, logico-mathématique, musicale, naturaliste, verbale/linguistique, visuelle/spatiale). Chaque personne aurait ainsi une intelligence plus ou moins caractérisée par ces différentes formes d’intelligence, qu’elle utiliserait de façons diverses et personnelles au cours de sa vie.

Intelligences multiples (théorie des)


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Une décision personnelle !Il appartient toujours au parent de juger de la situation et de garder son enfant à la maison s’il pense que toutes les conditions de sécurité ne sont pas réunies.

Comment savoir si l’école est fermée ?Il existe plusieurs façons de s’informer. En voici quelques-unes : les stations radiophoniques de votre région, le site Web de la commission scolaire, ceux des principales chaînes télévisées, le répondeur de l’école… De plus, il existe maintenant des applications pour recevoir les alertes de fermeture d’école sur votre tablette ou téléphone intelligent.

Écoles fermées – Radio-CanadaÉcoles fermées – TVA


Lorsque survient une tempête de neige ou dans un cas de force majeure comme un bris du chauffage de l’école, une inondation ou une panne d’électricité, les autorités scolaires évaluent la situation afin de ne pas compromettre la sécurité des enfants, que ce soit sur le chemin de l’école ou sur les lieux.

C’est la direction générale de la commission scolaire qui décide de fermer l’école dans de telles circonstances. L’école et son service de garde ont, dès le début de l’année, averti les parents des mesures qui seront mises en place lors de ces cas d’exception. La collaboration des parents demeure en tout temps indispensable pour assurer le retour à la maison, surtout si celui-ci doit se faire en cours de journée.

Intempéries et cas de force majeure


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Tolérance zéro !Il est impératif de dénoncer fermement toute intimidation. Plusieurs commissions scolaires ont déjà adopté et mis sur pied un plan d’action contre l’intimidation dans leurs écoles. Elles sont obligées de le faire depuis l’adoption, en 2012, de la Loi visant à prévenir et à combattre l’intimidation et la violence à l’école. Par ailleurs, de nombreuses ressources de qualité existent maintenant pour contrer ce fléau.

Quels sont les symptômes apparents chez une victime ?Il n’est pas rare de voir apparaître des symptômes de dépression (tristesse et perte d’intérêt) chez l’enfant victime d’intimidation. On dénote aussi des symptômes d’anxiété (tension, peurs et craintes), de l’agressivité dans certains cas, ainsi qu’une diminution marquée de l’estime de soi. Maux de tête, maux d’estomac et absentéisme sont aussi des signes d’intimidation.

Branché sur le positifFondation Jasmin Roy

Cyberintimidation, p. 57 • Décrochage scolaire, p. 59• Violence, p. 208

L’intimidation, qu’elle soit psychologique ou physique, est sans conteste une forme de violence, la plus courante en fait dans les écoles. Elle a des répercussions directes sur l’apprentissage, puisque les élèves victimes d’intimidation éprouvent des troubles de concentration, ont des résultats scolaires inférieurs à leur potentiel et choisissent souvent d’éviter l’école. De cette stratégie d’évitement découle un grand risque de décrochage scolaire.

Selon le Conseil canadien de l’apprentissage, trois critères permettent de caractériser l’intimidation : la répétition des gestes d’intimidation ; l’intention de blesser physiquement ou émotionnellement ; le déséquilibre des forces entre l’intimidateur et la victime.

Intimidation


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L’effet « tempête » ! Sauf exception, deux journées pédagogiques peuvent être transformées en journées de classe advenant le cas où l’école est fermée deux jours ou plus pour cause d’intempéries ou de cas de force majeure. Les parents sont alors avisés par l’école.

À quoi servent les journées pédagogiques ?Elles permettent notamment aux enseignants de poursuivre leur formation continue (congrès, ateliers de perfectionnement, etc.). Elles leur donnent aussi du temps pour planifier, corriger, discuter avec d’autres collègues et compléter certains dossiers.

Calendrier scolaire, p. 33Commissions scolaires, p. 48Intempéries et cas de force majeure, p. 124Service de garde, p. 179

Au Québec, une année scolaire compte 180 journées de classe et 20 journées pédagogiques (12 fixes et 8 mobiles). Les journées pédagogiques fixes sont déterminées par la commission scolaire lors de l’adoption du calendrier triennal (tous les trois ans), tandis que les journées mobiles sont arrêtées par la direction et les enseignants de l’école.

Les dates réservées aux journées pédagogiques varient d’une commission scolaire à l’autre. À noter, le service de garde est normalement ouvert pendant ces journées, mais le transport scolaire, lui, n’est pas assuré. De plus, lors de ces journées, les services de garde proposent parfois des activités qui engagent des frais supplémentaires pour les parents.

Journées pédagogiques


j Pour s’informer !

La visite de l’endroit et la rencontre de l’équipe-école permettent d’avoir une bonne idée du futur milieu de vie de l’enfant, particulièrement dans le cas des écoles à projet particulier (musique, arts-études, sports-études, sciences, éducation internationale, école alternative). Les informations transmises lors de ces événements aident habituellement les parents à faire un choix pertinent qui correspond à leurs valeurs ainsi qu’aux talents et aux goûts de leur enfant.

Quand ont-elles lieu ?Chaque école détermine la date de sa journée portes ouvertes ou de sa soirée d’information, qui a généralement lieu à l’automne (comme pour les écoles secondaires), ou en janvier au moment des inscriptions, et parfois même un peu plus tard au printemps. Les sites Web des commissions scolaires et des écoles, parfois des publicités dans les journaux, annoncent ces événements.

Critères de sélection (d’une école), p. 56Écoles à projet particulier, p. 75Écoles publiques et écoles privées, p. 84 Libre choix (d’une école), p. 129

Organisé par certaines écoles avant ou durant la période d’inscription des nouveaux élèves pour la prochaine année scolaire, l’événement « portes ouvertes » est l’occasion idéale pour les parents de voir de plus près l’école pressentie pour leur enfant. Un parent qui ne peut s’y présenter peut demander à l’école de visiter l’établissement à un autre moment qui lui convient mieux et pourra probablement rencontrer quelques enseignants et la direction, mais il n’aura peut-être pas la chance de rencontrer toute l’équipe-école.

Journées portes ouvertes et soirées d’information


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Plusieurs méthodes ! Il existe plusieurs méthodes pour apprendre à lire. La méthode syllabique a longtemps été utilisée au Québec ; elle se base sur les sons et les lettres de l’alphabet français, que l’élève apprend à décoder. Aujourd’hui, la méthode dite globale est largement utilisée dans l’enseignement de la lecture. Dans cette méthode, les mots sont présentés comme une image visuelle, une « étiquette-mot » ; l’élève se construit ainsi une banque mentale de mots, qu’il reconnaît en entier. Certains enseignants combinent les deux méthodes afin de consolider l’apprentissage de la lecture chez leurs élèves.

Comment l’école développe-t-elle le goût de la lecture ?Les enseignants rivalisent d’imagination pour donner le goût de la lecture aux élèves. Visites régulières à la bibliothèque de l’école, heure du conte, joutes amicales de compréhension de texte, production de mini-livres numériques, club de lecture... les idées ne manquent pas !

Mon enfant n’aime pas lireLa lecture en cadeauClub de lecture d’été TDJe lis avec toi

Bibliothèques scolaires, p. 28 • Écriture : apprentissage, p. 87Étiquettes-mots, p. 106 • Français (langue d’enseignement), p. 116 • Littératie, p. 131

On ne le dira jamais assez : la lecture est un incontournable pour apprendre et pour comprendre le monde. Par ailleurs, la plupart des activités quotidiennes font appel à la lecture. Elle est donc un des apprentissages essentiels de l’école primaire, avec l’écriture et les mathématiques. Au cours de sa scolarité, l’enfant sera appelé à lire des textes variés de plus en plus complexes, à développer différentes stratégies de compréhension pour mieux utiliser l’information qu’ils contiennent et à recourir à la lecture pour réaliser des projets.

Lecture : apprentissage



l Quelques considérations utiles !

Attention : une demande de libre choix qui est acceptée est irréversible pour la durée de l’année scolaire de référence. En effet, l’enfant ne pourra retourner à son école de quartier après le début de l’année scolaire (la place ainsi libérée ayant été accordée à un autre enfant). Si toutefois l’enfant est dirigé vers une autre école que son école de quartier parce que celle-ci est surpeuplée, le libre choix peut offrir une solution de rechange à l’école assignée par la commission scolaire.

N’importe quelle école ?Non. Le libre choix ainsi que la notion de territoire d’une école ne concernent pas les écoles qui offrent des services aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA).

Ils magasinent leur école

Critères de sélection (d’une école), p. 56Écoles à projet particulier, p. 75Écoles de quartier, p. 80

Le « libre choix » permet aux parents de choisir, pour leur enfant, l’école du réseau public qui répond le mieux à leurs attentes et aux champs d’intérêt de l’enfant. Ceux qui désirent inscrire leur enfant dans un établissement scolaire situé dans un autre quartier que le leur peuvent en faire la demande exclusivement durant la période d’inscription annuelle de leur école de quartier. La demande doit être présentée à l’école de quartier, et non à l’école convoitée. Si le nombre de demandes d’inscription des élèves en libre choix au préscolaire et au primaire excède la capacité d’accueil de l’école, le choix des élèves se fera selon les règles de priorité d’admission en vigueur dans la commission scolaire. Le service de transport scolaire n’est pas toujours offert aux élèves en libre choix.

Libre choix (d’une école)


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En détail !Pour aider les élèves à maîtriser l’orthographe de 3 000 mots à la fin du primaire, le Ministère propose de répartir l’apprentissage ainsi : 1er cycle : 500 mots (200 + 300) ; 2e cycle : 1000 mots (450 + 550) et 3e cycle : 1500 mots (850 + 650). La Liste orthographique suggère 2 700 mots, afin de laisser un certain choix aux enseignants, et elle tient compte de la nouvelle orthographe, indiquée après chaque mot touché. Les enseignants y trouvent aussi des suggestions d’activités d’apprentissage.

Qui a créé cette liste ?Ce sont des chercheurs universitaires bien au fait des programmes scolaires et spécialisés en linguistique et en didactique du français.

« […] plus l’usage d’un mot est fréquent et plus il a de chances d’être maîtrisé, et ce, quelle que soit sa complexité orthographique […]. » (Jean-Pierre Jaffré ; cité dans la Liste orthographique à l’usage des enseignantes et des enseignants, MELS, 2014, p. 4)

Liste orthographique au primaireOutil interactif de recherche pour l’enseignement de l’orthographe d’usage au primaire

Dictées, p. 64 • Étiquettes-mots, p. 106 • Français (langue d’enseignement), p. 116 • Littératie, p. 131 • Nouvelle orthographe, p. 144

Au Québec, le programme de français, langue d’enseignement, précise que l’orthographe d’au moins 3 000 mots courants doit être acquise à la fin du primaire. Pour donner des balises aux enseignants, le ministère de l’Éducation a publié, en 2014, la Liste orthographique à l’usage des enseignantes et des enseignants. Cette liste de référence est constituée de mots tirés des disciplines étudiées et de thèmes traités en classe, des champs d’intérêt des élèves, ainsi que de mots courants.

Liste orthographique


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Des habiletés essentielles !Il est démontré que le fait de posséder des habiletés en littératie influence positivement la vie des gens sous de nombreux aspects : santé, sécurité, bien-être, revenu… Les bénéfices de pouvoir bien lire la posologie d’un médicament, suivre une recette-santé ou encore répondre adéquatement à une offre d’emploi sont évidents. Mais la capacité à traiter de l’information écrite plus complexe est nécessaire pour réaliser ses objectifs dans la société qui est la nôtre.

Comment augmenter son niveau de littératie ? Bien sûr, les livres sont une voie royale. Toutefois, on peut exploiter tous les supports de communication pour aider son enfant à développer ses habiletés en littératie : la lecture, ainsi que la compréhension du message véhiculé sur les écrans, affiches, panneaux, dépliants, etc., sont aussi profitables. Les enseignants québécois connaissent bien les moyens d’augmenter le niveau de littératie et y travaillent dans toutes les disciplines.

« Les élèves qui quittent l’école secondaire sans posséder de solides compétences de base risquent d’éprouver des difficultés à accéder aux études postsecondaires et au marché du travail et de moins profiter des possibilités d’apprentissage qui se présenteront plus tard dans la vie. » (CMEC, À la hauteur : Résultats canadiens de l’étude PISA, 2012, p. 9)

La littératie à l’ère de l’informationLa littératie au CanadaLittératie : la catastrophe québécoiseNiveaux de littératie

Lecture : apprentissage, p. 128 Numératie, p. 145

La littératie est la capacité d’une personne à comprendre et à utiliser de l’information écrite dans sa vie courante afin de répondre à ses besoins et d’être active dans la société. Elle ne se limite donc pas au fait de savoir lire et écrire.

Littératie


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Des lignes directrices pour un système d’éducation bien rodé !Les dispositions de cette loi prévoient entre autres les droits et obligations des élèves, des parents et des enseignants, ainsi que le rôle, la mission, la structure, les fonctions et les pouvoirs de l’école et de la commission scolaire. Elles encadrent aussi les organismes de participation des parents et les conseils d’élèves.

Les écoles privées sont-elles régies par la même loi ? Non. Leurs règles sont dictées par la Loi sur l’enseignement privé. Elles ne sont pas administrées par les commissions scolaires, mais par les titulaires d’un permis du ministère de l’Éducation. Alors que la Loi sur l’instruction publique oblige les commissions scolaires à offrir à toute personne résidente ou placée sur son territoire les services éducatifs auxquels elle a droit, les écoles privées ne doivent assurer leurs services qu’aux personnes admises dans leur établissement selon leurs propres critères.

Loi sur l’instruction publique

Conseil d’élèves, p. 51Écoles publiques et écoles privées, p. 84Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), p. 140Organisme de participation des parents (OPP), p. 146

La Loi sur l’instruction publique établit les règles du système d’éducation publique du Québec (rappelons qu’au Canada, ce sont les provinces qui détiennent le pouvoir exclusif de légiférer en matière d’éducation sur leur territoire). Cette loi, adoptée en 1988 et modifiée de façon importante en 2008, est sous la responsabilité du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). Elle assure la gratuité, l’accessibilité et le caractère égalitaire de l’éducation.

Loi sur l’instruction publique


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Pas d’école ! Dans le cas de certaines maladies, comme la gastroentérite, un enfant demeure contagieux de 24 à 48 heures après la disparition des derniers symptômes. Il est donc important de le garder à la maison, non seulement pour l’aider à récupérer, mais surtout pour éviter qu’il contamine ses camarades. Comme la durée et les caractéristiques (avant, pendant ou après les symptômes) des périodes de contagion des diverses maladies contagieuses sont très variables, il faut bien se renseigner avant de retourner l’enfant à l’école.

Quelles mesures de prévention à l’école ?Une maladie contagieuse se transmet par la salive (toux, éternuements), par contact direct (poignée de main, manipulation d’objets infectés) ou encore par contact indirect (vêtements, matières fécales). La meilleure prévention ? Un bon et long lavage des mains. C’est pourquoi la plupart des écoles organisent ponctuellement des activités afin de promouvoir l’hygiène des mains. Plusieurs participent même à la Journée mondiale du lavage des mains, le 15 octobre !

Les maladies infectieuses en milieu scolaire et de gardeGlobal Handwashing Day

Cinquième maladie, p. 37 Poux, p. 155Vaccins, p. 207

Les maladies contagieuses reviennent périodiquement. Chaque fois, elles risquent d’affecter plusieurs enfants, voire plusieurs familles, dans un court laps de temps, l’école étant un milieu propice à une propagation rapide. Les maladies contagieuses peuvent être d’origine virale ou bactérienne. Le terme « contagieux » s’applique aussi à certains parasites bien connus comme le ver solitaire et les poux, qui passent allégrement d’un enfant à un autre. Quelle que soit la maladie contagieuse de l’enfant, les parents doivent la signaler à la direction de l’école.

Maladies contagieuses


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Une controverse !Même si tous s’entendent sur l’importance d’offrir en priorité des services dans les milieux défavorisés, les moyens pour y parvenir ne font pas l’unanimité. Certaines personnes mettent en garde contre une scolarisation trop précoce des enfants.

Où trouve-t-on les maternelles 4 ans à temps plein ?Les programmes de maternelle 4 ans à temps plein sont offerts dans certaines écoles situées en milieu socioéconomique faible. Leur implantation se fait progressivement dans chaque commission scolaire depuis 2013.

« Peut-on imaginer qu’un jour tous les enfants de la province iront à la maternelle dès 4 ans ? À cela, M. Mallette [président de la Fédération autonome de l’enseignement] répond que la maternelle à 5 ans a elle-même, en son temps, rencontré une certaine résistance. » (Louise Leduc, « Première rentrée en maternelle pour les enfants de 4 ans », La Presse, 27 août 2013)

Maternelle 4 ans – Dossier thématique

Indice de défavorisation, p. 122Loi sur l’instruction publique, p. 132Services éducatifs, p. 180

Dans le but de réduire les inégalités sociales dès la petite enfance et de prévenir le décrochage, le gouvernement a modifié en 2013 la Loi sur l’instruction publique pour permettre la mise sur pied de maternelles 4 ans à temps plein dans les milieux défavorisés.

Maternelle 4 ans à temps plein


m Pas une obligation !

Le choix d’inscrire ou non un enfant à la maternelle est laissé aux parents. Certains préfèrent garder leur enfant à la maison ou que ce dernier continue de fréquenter la garderie jusqu’à l’âge de 6 ans, mais on constate que 98 % des enfants admissibles à la maternelle y sont inscrits.

Comment fonctionne l’inscription ? Le parent est responsable de faire les démarches d’inscription à son école de quartier. La période d’inscription, qui a généralement lieu en janvier, en février ou en mars, est annoncée sur les sites Web des commissions scolaires et des écoles quelques semaines ou mois à l’avance.

Votre enfant entre à la maternelle

Écoles de quartier, p. 80 • Éducation préscolaire, p. 93 • Éducation préscolaire pour enfant handicapé de 4 ans, p. 94 • Fournitures scolaires, p. 115 • Service de garde, p. 179

Tous les enfants du Québec qui sont âgés de 5 ans avant le 1er octobre de l’année scolaire en cours peuvent fréquenter la maternelle, qui se veut un lieu de stimulation où l’enfant découvrira le plaisir d’apprendre et apprivoisera la vie sociale. L’objectif premier : le développement global de l’enfant.

Toutes les commissions scolaires offrent des classes de maternelle 5 ans à temps plein. Les classes comptent un maximum de 20 élèves. La maternelle est gratuite dans le réseau public, mais le service de garde, y compris la supervision sur les heures de dîner, est à la charge des parents. Ces derniers auront aussi à payer pour quelques activités ou sorties au cours de l’année. Sans oublier bien sûr les fournitures scolaires à se procurer !

Maternelle 5 ans à temps plein


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Les mathématiques à l’honneur !Le Québec tire très bien son épingle du jeu en mathématiques, comme le révèlent les derniers résultats de l’enquête PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves), en 2013. En effet, les élèves québécois réussissent très bien et se classent tout juste derrière les élèves asiatiques. Plusieurs attribuent ce succès à la qualité et au dynamisme de l’enseignement en mathématique au primaire et au secondaire, de même qu’au choix d’une approche pragmatique pour enseigner cette matière.

Comment puis-je aider mon enfant en mathématique ?Il faut offrir aux tout-petits comme aux plus grands des occasions de constater que les habiletés mathématiques sont utiles au quotidien. Vérifier le compte de la monnaie après un achat, faire un mini-sondage en famille pour prendre une décision et prendre les mesures pour installer une tablette sont autant de moyens simples de faire cette constatation. Et bien entendu, aider son enfant à bâtir sa confiance dans cette discipline qui lui paraîtra parfois abstraite pourra l’aider à maintenir sa motivation.

Lexique mathématique (primaire)Les élèves québécois sont forts en maths

Numératie, p. 145

Conscient que la maîtrise des mathématiques s’avère un atout pour mieux réussir à l’école et vivre en société, le ministère de l’Éducation a inscrit au programme trois compétences essentielles afin d’aider les élèves du primaire à construire leur pensée mathématique. De la 1re à la 6e année, ceux-ci sont appelés à résoudre des situations-problèmes, à développer leur habileté à raisonner à l’aide de concepts et de processus mathématiques et à communiquer dans un langage mathématique. Ces compétences sont développées tant en arithmétique qu’en géométrie, en mesure, en probabilité et en statistique.

Mathématique


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Les risques ! Les jeunes se font régulièrement rappeler d’utiliser les médias et surtout les réseaux sociaux avec grande prudence, car les risques de mauvaises rencontres et de cyberintimidation demeurent bien réels. Il faut dire que plus de 30 % des élèves de 4e année du Québec ont déjà un compte Facebook – même si, en principe, Facebook est interdit aux moins de 13 ans.

Les médias et les réseaux sociaux en classe ? Pourquoi ?L’utilisation d’un média social par la classe peut notamment permettre à un parent de constater régulièrement, par l’intermédiaire du Web, les apprentissages de son enfant. Par ailleurs, l’interaction avec d’autres classes grâce à un média social est un moyen pédagogique intéressant. Toutefois, l’utilisation des médias sociaux demande beaucoup d’encadrement de la part de l’enseignant et n’est pas encore répandue dans les écoles.

HabiloMédias

Blogue de classe, p. 30 • Classe branchée, p. 38 • Classe inversée, p. 40 • Cyberintimidation, p. 57 • Portail éducatif, p. 153 • Technologies de l’information et de la communication (TIC), p. 192 • Web, p. 210

Les médias sociaux invitent les gens à collaborer, à créer et à diffuser du contenu en ligne (articles, photographies, musique, vidéos), à donner leur opinion, à contribuer à des projets participatifs, etc. Les blogues, les wikis (sites Web collaboratifs tels que Wikipédia), les sites de partage de photographies (comme Instagram) ou de vidéos (comme YouTube) et les portails éducatifs sont des médias sociaux.

Les réseaux sociaux sont un type de média social. Leur raison d’être est l’interconnexion et l’échange entre les individus. Facebook et Twitter sont certainement les réseaux sociaux les plus connus, mais ils sont loin d’être les seuls.

Médias sociaux


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Aucun médicament sans autorisation !Le personnel scolaire n’est autorisé à donner à l’élève que les médicaments faisant l’objet d’une ordonnance médicale. Si l’enfant informe son enseignant qu’il a oublié le médicament ou la dose qu’il devait prendre, celui-ci devra joindre le parent.

Puis-je laisser des médicaments à l’école ?Oui, il est généralement possible de laisser à l’école ou au service de garde des médicaments destinés à son enfant. Ils seront conservés en lieu sûr et identifiés à son nom selon une méthode déterminée par la commission scolaire et qui inclut généralement la tenue à jour d’un dossier et les détails de la prise du médicament. L’école peut également détenir des provisions de certains médicaments en cas d’urgence, mais dans tous les cas, il revient aux parents de gérer les réserves et de vérifier les dates d’expiration des médicaments.

Asthme, p. 27Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), p. 201

Les enfants qui prennent des médicaments sur une base régulière font l’objet d’une attention particulière dans les écoles. Dans le cas où un enfant doit prendre des médicaments durant les heures de classe, il est impératif que les parents signent au préalable un formulaire d’autorisation et écrivent une note indiquant la posologie, les réactions à surveiller et d’autres détails. Ces informations sont communiquées au personnel concerné et conservées précieusement. Il est à noter que ces procédures peuvent varier légèrement d’une commission scolaire à l’autre.

Médication


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m Des comportements inacceptables !L’insolence, la grossièreté, le manque de respect, le vandalisme, le vol, la violence et le racisme, entre autres, ainsi que la possession de drogue ou d’alcool, appellent d’emblée une mesure disciplinaire de la part de l’école. En plus de la sanction, il arrive qu’un geste de réparation soit demandé à l’élève fautif.

Ces sanctions s’appliquent-elles dans l’autobus ?Oui. Les commissions scolaires autorisent le service de transport à appliquer des mesures disciplinaires. Les conséquences peuvent être un simple avertissement, la confiscation d’objets, la facturation pour la réparation des bris ou le retrait temporaire ou définitif du droit au transport, et peuvent même aller jusqu’au signalement aux policiers.

Code de vie, p. 44Intimidation, p. 125 Violence, p. 208

Au primaire, les sanctions disciplinaires restent marginales et chaque école possède sa propre politique à cet effet. Cependant, tout manquement au code de vie de l’école est passible de sanctions, qui sont appliquées en fonction de la gravité et de la fréquence des comportements répréhensibles. Le but est d’aider les jeunes à être responsables de leurs actes et à apprendre de leurs erreurs.

Voici l’exemple d’un suivi disciplinaire : discussion entre l’enfant et l’enseignant, communication écrite envoyée aux parents, retenue lors d’une ou de plusieurs récréations, rencontre avec la direction, retrait de la classe, rencontre avec les différents intervenants qui travaillent avec l’enfant, rencontre avec les parents, suspension et finalement expulsion.

Mesures disciplinaires


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Une mission, plusieurs services ! La mission du Ministère est notamment d’élaborer et de proposer des politiques relatives à l’enseignement, comme de définir le Programme de formation de l’école québécoise. Du côté des services, c’est lui qui accorde les autorisations pour fréquenter une école anglophone, qui délivre les preuves d’études (relevés de notes, diplômes, attestations d’équivalences), et qui est responsable des autorisations d’enseigner, obligatoires pour toute personne qui désire enseigner au primaire ou au secondaire au Québec.

Et son site Web ? Le site Web du MELS est une ressource incontournable pour tout ce qui touche l’enseignement préscolaire, primaire ou secondaire. Le parent y trouve de l’information sur les apprentissages de son enfant, le bulletin et le conseil d’établissement. L’adulte y déniche des renseignements sur l’alphabétisation ou un retour aux études. Même l’enseignant peut s’y référer, par exemple pour des questions concernant sa formation ou les programmes.

L’organigramme du MELS

Classe d’accueil ou de francisation, p. 39 • Écoles anglophones, p. 77 • Formation des enseignants, p. 113 • Programme de formation de l’école québécoise, p. 161 • Réforme, p. 173

Le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, appelé couramment MELS, est le ministère responsable de l’enseignement préscolaire et primaire au Québec. Il gère aussi le secondaire, incluant la formation professionnelle et technique, et est responsable de la francisation des nouveaux arrivants, de la formation de base des adultes (qui comprend l’alphabétisation, le présecondaire et le premier cycle du secondaire), de même que de la formation continue des enseignants. Enfin, il se doit de promouvoir, en plus de l’éducation, le loisir et le sport.

Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS)


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La qualité de l’air, ça compte ! La qualité de l’air des écoles doit être irréprochable : les enfants y passent jusqu’à 11 heures par jour… Les problèmes de santé liés aux moisissures se reflèteront par ailleurs inévitablement dans les résultats scolaires des jeunes et dans la productivité des enseignants. Or, dans certaines commissions scolaires, une part importante du parc immobilier est vétuste et nécessite d’importants travaux de décontamination et de rénovation.

Que fait le gouvernement pour régler le problème ?Les derniers gouvernements ont investi plusieurs millions de dollars pour s’attaquer aux problèmes de moisissures dans les écoles. En 2013, un plan d’action a été mis en place afin de prendre les mesures qui s’imposent dans les écoles touchées, mais aussi de détecter et de prévenir les problèmes à l’échelle de la province. Malgré tout, dans certains cas, les démarches entreprises pour régler le problème tardent à aboutir, causant une certaine exaspération chez les parents.

MoisissuresCoalition pour des écoles saines à la CSDM

Asthme, p. 27

Les moisissures sont de minuscules champignons qui poussent dans les endroits humides, comme au bas des fenêtres ou des murs intérieurs, là où il peut y avoir condensation ou infiltration d’eau. Ces champignons libèrent des spores qui peuvent être inhalées. Parmi les effets des moisissures sur la santé, notons l’irritation des yeux, du nez et de la gorge ; l’écoulement nasal ; la congestion des sinus ; des symptômes s’apparentant à des rhumes à répétition ; et l’augmentation de la fréquence et de la gravité des crises d’asthme.

Moisissures


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Une grande diversité !Les cours de musique sont l’occasion pour les élèves de toucher à de nombreux instruments. Claves, flûte à bec, xylophone, djembé, parfois violon ou piano, sans oublier la voix ; chaque école a ses particularités. Tant la musique populaire que classique sont enseignées, de même que folklore d’ici et d’ailleurs, ce qui permet d’élargir le bagage culturel des jeunes.

Pourquoi mon enfant n’a-t-il plus de cours de musique ? Le régime pédagogique prévoit que seulement deux des quatre disciplines artistiques sont obligatoires au primaire chaque année, dont une seule pendant les six ans. Il peut donc arriver que la musique ne soit pas enseignée en continu. Pour une éducation musicale sans interruption, il faut donc se tourner vers une école à projet particulier offrant un programme musique-études.

Au préscolaire – De 4 à 10 ans, le meilleur âge pour apprendre Progression des apprentissages – Musique

Arts, p. 24 • Écoles à projet particulier, p. 75

Dans leurs cours de musique, les élèves du primaire découvrent le langage, les techniques et les outils musicaux, de même que les éléments de structure d’une pièce musicale. Ils apprennent aussi à interpréter quelques pièces musicales et à créer leurs propres pièces vocales ou instrumentales, de même qu’à apprécier des œuvres musicales et à exercer leur esprit critique sur leurs réalisations et sur celles de leurs camarades.

Musique



n Mon enfant sera-t-il pénalisé s’il utilise la grammaire traditionnelle ?Non. Le système québécois accepte encore les deux grammaires, la grammaire traditionnelle étant toujours en vigueur, quoiqu’elle risque de disparaître avec le temps, puisque le matériel didactique est de plus en plus souvent en nouvelle grammaire et que la grammaire traditionnelle ne fait plus partie de la formation des enseignants.

Une langue vivante !Les recherches combinées des domaines de la linguistique et de la pédagogie sont à l’origine de la nouvelle grammaire. Comme c’est le cas pour la nouvelle orthographe, la nouvelle grammaire témoigne du fait que la langue française est bien vivante.

Grammaire traditionnelle ou nouvelle grammaire ? Une fausse question, un vrai débat Nouvelle grammaire et grammaire traditionnelle – correspondances

Français (langue d’enseignement), p. 116 • Nouvelle orthographe, p. 144

Au Québec, la nouvelle grammaire s’est tranquillement implantée dans l’enseignement à partir des années 1970, pour être finalement intégrée officiellement au programme du ministère de l’Éducation en 1995. Aujourd’hui, on constate que la nouvelle grammaire est appliquée à des degrés variables d’une classe, d’une école et d’une commission scolaire à l’autre.

La nouvelle grammaire met l’accent sur les grandes régularités de la langue plutôt que sur ses exceptions. Elle fournit ainsi un ensemble de procédés plus systématiques que ceux de la grammaire dite traditionnelle, et son enseignement est centré sur la phrase plutôt que sur chacun de ses mots. Elle utilise par ailleurs un lexique un peu différent de celui de la grammaire traditionnelle. Malgré tout, l’accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir n’a pas changé !

Nouvelle grammaire


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Des consignes claires pour la correction !Les autorités en la matière ont émis des directives très claires : aucune des deux orthographes, la traditionnelle et la nouvelle, ne peut être considérée comme fautive. Au Québec, tant l’Office québécois de la langue française que le ministère de l’Éducation ont confirmé cette orientation et préconisent la souplesse dans la correction. Il est même possible pour un élève de mélanger les deux graphies dans un même texte sans en être pénalisé.

Pourquoi une nouvelle orthographe ?La langue française est une langue vivante qui a connu plusieurs changements au fil des siècles. La nouvelle orthographe entend simplifier certaines graphies et supprimer les anomalies, les exceptions ou les irrégularités bien connues afin de rendre l’écriture du français plus actuelle et régularisée.

« L’orthographe du français a déjà été modifiée par le passé, et il en est de même chez nos voisins. Ces dernières années, par exemple, des langues comme l’allemand, le portugais et le néerlandais – qui, pourtant, ont toutes trois une orthographe plus régulière que le français – ont aussi connu leurs “rectifications orthographiques”. » (Chantal Contant et Romain Muller, Les rectifications de l’orthographe du français, De Boeck, 2010, p. 6)

Groupe québécois pour la modernisation de la norme du français

Nouvelle grammaire, p. 143

La nouvelle orthographe est officielle et en vigueur dans toute la francophonie. Les rectifications orthographiques à son origine ont été recommandées par le Conseil supérieur de la langue française et approuvées par l’Académie française. Ces rectifications ne concernent que quelque 2 000 mots. On a calculé qu’en moyenne, moins d’un mot par page d’un texte ordinaire est touché. Les changements principaux concernent les accents, les irrégularités et les mots composés.

Nouvelle orthographe


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Un monde à découvrir !Les tout-petits qui ont déjà acquis quelques habiletés mathématiques ont tendance à effectuer plus facilement des tâches liées aux nombres à la maternelle. Intégrer la numératie aux activités quotidiennes des jeunes enfants se fait assez aisément : les situations et les objets du quotidien fournissent de nombreuses occasions de découvrir le monde sous l’angle des mathématiques et de s’exercer à compter, à distinguer les notions de « plus » et de « moins », etc.

Comment l’apprentissage de la numératie se fait-il à l’école ?Les enseignants ont entre autres recours à du matériel de manipulation afin de rendre les notions plus concrètes : cubes, formes, dés, cartes ; tout objet pouvant être manipulé pour stimuler l’apprentissage.

Numératie

Littératie, p. 131Mathématique, p. 136

La numératie est souvent définie comme étant la compréhension des nombres en tant qu’unités de grandeur, combinée à la capacité d’une personne à utiliser les mathématiques dans sa vie courante dans le but de répondre à ses besoins et d’être active dans la société.

Dans le contexte de la mondialisation et des nouvelles technologies, la demande de travailleurs qualifiés s’accroît. Ces personnes doivent posséder un bon niveau de numératie afin de pouvoir mettre efficacement en application des concepts numériques, de mesure et de géométrie.

Numératie


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Allez-y !Participez à la vie de l’école ! L’OPP permet de soutenir les enseignants dans la réalisation des différents projets de l’école, de développer des activités ludiques et enrichissantes pour tous les élèves et de rencontrer d’autres parents.

Dans toutes les écoles ?Non. C’est lors de l’AGA des parents qu’il est possible de se prononcer sur la formation d’un OPP dans son école. C’est aussi à cette assemblée générale d’en déterminer le nom, la composition et les règles de fonctionnement, et d’en élire les membres.

Parent engagé – FCPQ

Assemblée générale annuelle (AGA) des parents, p. 25

L’organisme de participation des parents vise avant tout l’échange et l’information sur tous les sujets touchant la vie de l’école. Les objectifs de l’OPP sont essentiellement de rapprocher l’école et son milieu et de permettre aux parents de donner un coup de pouce à l’école de leur enfant.

Cet organisme de participation est généralement formé de 15 à 20 parents élus en septembre de chaque année par l’assemblée générale annuelle (AGA) des parents de l’école.

Organisme de participation des parents (OPP)


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Des outils pour apprendre !L’orthopédagogue tente de comprendre les besoins spéciaux de l’élève afin de l’aider à améliorer son processus d’apprentissage. Il l’incite à trouver son propre style d’apprentissage et lui indique comment utiliser des stratégies pour mieux apprendre et pour bâtir sa confiance en lui.

Une rencontre avec l’orthopédagogue, c’est possible ?La concertation avec les parents, les enseignants, la direction et les autres intervenants de l’école fait partie des moyens privilégiés qu’utilise l’orthopédagogue pour aider l’enfant à surmonter ses difficultés d’apprentissage. Là où le service est offert, une rencontre avec l’orthopédagogue de l’école est donc non seulement possible, mais souhaitable. Chaque commission scolaire engage un ou plusieurs orthopédagogues, mais comme il y a beaucoup de besoins, certaines écoles reçoivent moins souvent leur visite. Certains parents préfèrent donc accélérer les choses et consultent dans des cliniques privées. Dans ce cas, la ou les consultations sont à leurs frais.

Association des orthopédagogues du Québec

Développement psychomoteur, p. 62Dyscalculie, p. 68Dyslexie, p. 69Dysorthographie, p. 70Dyspraxie, p. 72Troubles d’apprentissage, p. 203

L’orthopédagogue est un spécialiste dont le travail consiste à prévenir, dépister, évaluer et corriger les difficultés d’apprentissage. En milieu scolaire, ce professionnel travaille sur les problèmes des élèves dans les domaines du langage parlé et écrit, du raisonnement logico-mathématique et du développement psychomoteur.

Orthopédagogue


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Un suivi à l’école !Les enfants évalués et suivis en orthophonie en milieu scolaire y sont généralement dirigés par l’enseignant, l’orthopédagogue ou encore le psychologue de l’école. Il est aussi possible d’obtenir une évaluation en milieu scolaire pour un enfant qui n’a pas encore entrepris sa scolarisation (p. ex., dès la maternelle 4 ans) et qui présente des indices de retard de développement.

Dans toutes les écoles ?Les commissions scolaires organisent leurs services en orthophonie en fonction de leurs besoins et de leurs ressources. Ainsi, dans certaines régions, l’orthophoniste s’occupe de plusieurs écoles. Dans d’autres, les services sont donnés dans les écoles où des enfants en difficulté ont été regroupés. Ailleurs encore, les services aux écoles sont offerts en fonction du nombre d’orthophonistes disponibles. Le parent qui préfère ne pas attendre et aller consulter dans une clinique privée doit en assumer les frais.

Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec

Dyslexie, p. 69Dysorthographie, p. 70Dysphasie, p. 71Maternelle 4 ans à temps plein, p. 134

L’orthophoniste est un professionnel responsable du dépistage et de l’évaluation des troubles de l’audition, du langage, de la parole et de la voix. Il définit un plan de traitement et d’intervention en orthophonie dans un but de prévention, de réadaptation ou de rééducation.

Orthophoniste


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Pas toujours appropriée ! Même si la pédagogie active a certains avantages, comme celui d’augmenter la capacité des élèves à résoudre des problèmes, force est de constater que pour certains apprentissages, la pédagogie traditionnelle (cours magistral, puis application) demeure la plus efficace. Par exemple, il serait absurde que des néophytes tentent de découvrir par eux-mêmes comment piloter un avion en explorant son fonctionnement…

Quel est le rôle de l’enseignant ? Le rôle de l’enseignant en est un de conseiller et de guide plutôt que de diffuseur de savoirs. Il doit d’abord placer ses élèves dans des situations pédagogiques qui concrétisent les concepts abordés et leur présenter les objectifs à atteindre et les critères d’évaluation qu’il utilisera. Puis, il doit faire un suivi serré afin de s’assurer qu’ils font toutes les démarches nécessaires.

« […] on admet généralement que les méthodes actives contribuent à instaurer chez les élèves l’esprit de recherche, l’initiative, l’autonomie et la curiosité, tant pour l’acquisition que pour l’utilisation du savoir. » (Samuel Agéman, professeur au Département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Chicoutimi)

Réseau des écoles publiques alternatives du Québec

Apprentissage par projets, p. 20 • Approche par compétences, p. 22 • Travail coopératif ou collaboratif, p. 199

La pédagogie active fait appel à l’autonomie des élèves et à leur capacité à travailler en groupe. Le but est de leur permettre de « construire leurs savoirs » à l’aide des informations disponibles.

C’est donc en discutant, en réfléchissant, en jouant, en expérimentant et en travaillant avec les autres qu’ils apprennent. Les tenants de cette approche soulignent que nous retenons 10 % de ce que nous lisons, mais 90 % de ce que nous faisons !

Pédagogie active


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Depuis une dizaine d’années, le Québec se mobilise pour prévenir le décrochage scolaire et pour promouvoir la réussite scolaire de tous les élèves. Grâce à la mobilisation des gens du milieu et à la mise en place d’un système de partenariat local efficace, plusieurs actions pour soutenir la persévérance scolaire ont vu le jour partout dans la province.

Parce que tout le monde y gagne !La persévérance scolaire est plus large que la lutte au décrochage, car en plus de viser que les jeunes obtiennent au moins leur diplôme d’études secondaires, elle encourage la poursuite des études au-delà de ce niveau. En effet, c’est toute la société qui gagne quand plus de gens sont diplômés et scolarisés, grâce à une économie en essor, à de meilleures perspectives d’emploi et à une diminution des inégalités sociales.

Des trucs infaillibles ? Voici quatre règles qui font l’unanimité :1. Encourager l’enfant et le féliciter pour ses efforts. 2. Encadrer l’enfant pendant la période consacrée aux devoirs

et aux leçons.3. Établir une routine à la maison en instaurant des horaires

réguliers durant les jours d’école. 4. Communiquer avec l’enseignant en cas de difficultés.

« Nous devons tous nous mobiliser, milieu de l’éducation, milieu des affaires, parents, pour que plus de jeunes aient le goût d’apprendre, de se dépasser et de poursuivre leurs études. L’obtention d’un diplôme, c’est plus qu’un bout de papier : c’est la liberté, la liberté de choisir son avenir. » (Jacynthe Côté, chef de la direction de Rio Tinto Alcan)

La persévérance scolaireSondage de la Fondation Lucie et André ChagnonSoyons compères

Décrochage scolaire, p. 59Devoirs et leçons, p. 63

Persévérance scolaire


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Un document évolutif !Tout est consigné dans un PI : le classement de l’élève, les mesures particulières qui ont été prises pour favoriser son intégration à l’école et sa réussite, les services professionnels recommandés et reçus, etc. Comme l’enfant est en constante évolution, le PI doit être mis à jour chaque année… avec l’aide du parent ! Ce document peut donc être modifié en tout temps afin de représenter le plus fidèlement possible la situation de l’élève concerné.

Les parents ont-ils accès au PI ?Bien sûr, le parent a accès au PI de son enfant ; il est même invité à prendre part activement à sa planification et à sa mise en œuvre au sein d’une équipe qui réunit l’enfant lui-même (lorsque possible), les enseignants, les spécialistes impliqués et des intervenants d’organismes externes, le cas échéant.

Guide d’accompagnement à l’intention des parents d’un enfant ayant des besoins particuliersLa démarche du plan d’intervention expliquée

Troubles d’apprentissage, p. 203Troubles du comportement, p. 204

Un plan d’intervention est un document qui décrit les besoins spéciaux d’un élève ayant des difficultés à surmonter et qui permet de faire le suivi de son évolution. Il sert à définir les capacités et les besoins de l’élève et vise à trouver les moyens, les méthodes et les ressources pour l’aider.

Le PI prend en compte le développement de l’élève du point de vue scolaire, comportemental, psychologique, social, moteur, orthophonique et familial.

Plan d’intervention (PI)


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Un outil indispensable !Le plan de réussite est l’outil central du développement d’une école. Déployé sur plusieurs années, il doit être révisé annuellement par l’équipe-école et, si nécessaire, modifié. Le plan de réussite concerne tout le personnel de l’école, car ses orientations, ses objectifs et sa réalisation demandent la participation de tous.

Puis-je consulter le plan de réussite de l’école ? Oui. Le conseil d’établissement de l’école est tenu de rendre publics son projet éducatif ainsi que son plan de réussite. Il arrive souvent que les conseils d’établissement les publient sur le site Web de leur école.

« En se dotant d’un projet éducatif et d’un plan de réussite, l’école trace en quelque sorte sa propre carte routière, détermine son itinéraire, identifie les obstacles et les facilités du parcours, choisit un ou des moyens de transport et repère les points de ravitaillement. » (FCPQ, Le projet éducatif et le plan de réussite, 2009, p. 20)

Le projet éducatif et le plan de réussite

Équipe-école, p. 103 Projet éducatif, p. 164

Le plan de réussite est l’outil que se donne une école pour améliorer les apprentissages de ses élèves. Développé par l’équipe-école pour appuyer le projet éducatif de l’école, il contient les moyens à mettre en place et le plan d’action pour réaliser ce projet éducatif, ainsi que les modes d’évaluation pour rendre compte de la réalisation du plan de réussite lui-même.

Plan de réussite


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Un accès pour tous !Pour accéder au portail éducatif de la commission scolaire ou de l’école de votre enfant, il suffit de s’y inscrire en tant que parent (vous devrez vous créer un nom d’utilisateur et un mot de passe). Le portail étant sécurisé, toutes les informations qui y sont déposées par l’enseignant ou les parents sont protégées.

Les portails éducatifs sont-ils tous pareils ?Chaque portail éducatif est différent mais, habituellement, il est possible d’y consulter le bulletin scolaire de son enfant, d’y lire les actualités de l’école, notamment lors de situations particulières ou d’urgence (p. ex. intempéries), et d’accéder à de l’information pertinente sur la vie scolaire dans son ensemble.

Bulletin, p. 31 Intempéries et cas de force majeure, p. 124

Le portail éducatif, parfois appelé « édu-groupe » ou simplement « portail », est un outil de communication sur Internet destiné aux élèves, à leurs parents ainsi qu’au personnel de l’école. Hébergé par les sites Web de plusieurs commissions scolaires et écoles du Québec, il peut constituer un moyen efficace pour établir une collaboration virtuelle et interactive entre l’école et les parents, ainsi que pour donner une vitrine aux réalisations des élèves. Son utilisation varie d’une école à l’autre.

Portail éducatif


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Laisser des traces ! Un portfolio permet de garder en mémoire les apprentissages et les progrès d’un élève de façon suivie et d’apprécier les compétences qu’il a su développer au fil des ans. Aussi, puisque l’élève participe activement à son élaboration, par exemple en choisissant à l’occasion les éléments qui y seront déposés, le portfolio lui permet de s’autoévaluer et de porter un regard critique sur ses apprentissages. Le fait d’inciter l’élève à réfléchir au contenu de son portfolio est une des grandes forces pédagogiques de ce dernier.

À partir de quand ? Il n’y a pas d’âge pour commencer un portfolio, puisque son but est d’être le témoin du chemin parcouru par l’enfant sur une période choisie de son développement ou de sa formation. Dans les écoles québécoises, les portfolios sont largement employés dès le préscolaire.

ÉduportfolioPortfolio numérique

Évaluation des apprentissages, p. 107

Un portfolio est un dossier qui appartient à l’élève et dans lequel on dépose les divers travaux qui permettront de rendre compte de son parcours scolaire à un certain moment.

Il existe trois types de portfolio :

• Le dossier d’apprentissage démontre les progrès de l’élève sur une période donnée ;

• Le dossier de présentation réunit ses meilleures productions ;

• Le dossier d’évaluation témoigne du niveau de développement de ses compétences.

Un portfolio peut être réalisé en format papier ou électronique et être monté sur une période plus ou moins longue.

Portfolio scolaire


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Des parasites récidivistes !Les poux visitent particulièrement la tête des enfants, car ceux-ci ont des contacts physiques fréquents avec leurs pairs. Dans les écoles, le problème est parfois endémique. En cas de problème récurrent chez leur enfant, les parents recevront une lettre leur demandant d’être plus vigilants. En effet, s’ils négligent de le traiter dans les plus brefs délais ou ne suivent pas scrupuleusement les étapes du traitement, ils ont une responsabilité dans la propagation et le retour incessant des poux à l’école… Cela dit, ces dernières années, des chercheurs ont constaté que certaines souches de poux sont devenues plus résistantes aux traitements usuels, ce qui, bien sûr, peut rendre l’éradication de l’infestation plus laborieuse.

Comment prévenir ? Pour éviter les poux : inspecter régulièrement le cuir chevelu de son enfant ; attacher ses cheveux ; lui rappeler d’éviter de se coller la tête sur celle des autres et de partager des objets personnels (peigne et brosse à cheveux) avec ses amis, ainsi que de bien ranger sa tuque et son foulard dans la manche de son manteau.

Les cas de poux dans les écolesPortail santé mieux-êtrePoux, poux, pouxTout savoir sur les poux de tête


Les poux s’attrapent principalement par contacts rapprochés. Un traitement spécial est alors de mise et doit être appliqué le plus tôt possible, puisque les shampoings ordinaires ne suffisent pas à éradiquer les poux. Bien entendu, dès la présence des bestioles indésirables constatée, il faut informer le personnel de l’école et du service de garde.

Poux


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Des contextes variés !Pour aider les élèves à maîtriser la communication orale, les enseignants les placent dans différents contextes. Par exemple, ils peuvent leur demander de mener une entrevue, de participer à une discussion ou de présenter leur recherche. Ces activités peuvent se faire seul ou en équipe.

Que faire si mon enfant est terrorisé ?Premièrement, il faut en parler à l’enseignant, qui est bien placé pour aider votre enfant à surmonter ses craintes. De votre côté, vous pouvez lui enseigner des exercices de respiration ou de visualisation, ou encore lui démontrer comment l’utilisation de fiches aide-mémoire peut l’aider à gérer son stress. Des répétitions à la maison peuvent aussi être utiles ; pourquoi ne pas filmer votre enfant et discuter ensuite avec lui des forces et des faiblesses de son exposé ? Le tout, bien sûr, dans une ambiance ludique et décontractée, afin qu’il n’ait pas l’impression d’être évalué, mais plutôt de pouvoir expérimenter et bâtir sa confiance.

Aider un enfant à se préparer pour un exposé oralJe présente un exposé en classe en 5-10 minutes

Même si les enfants ont déjà une certaine expérience de la communication orale depuis qu’ils sont tout petits, il est important qu’ils développent l’art de communiquer en public. Le programme scolaire prévoit donc de leur apprendre « à utiliser des connaissances et des stratégies relativement à la prise de parole et à l’écoute* » dans plusieurs contextes. Ainsi, tout au long de leur primaire, les élèves sont appelés à présenter oralement le fruit de leur travail devant un auditoire réel (pairs, enseignants, parents), et ce, dans presque toutes les disciplines.

Présentation orale

* GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. Progression des apprentissages au primaire – Français, langue d’enseignement, 2009. Énoncé de la compétence Communiquer oralement.


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Ça commence à la maison ! Que ce soit en limitant le temps passé devant les écrans, en préservant les repas en famille à la table, en préparant des aliments plus nutritifs ou en intégrant l’activité physique à la vie quotidienne de la famille, les parents participent, comme premiers éducateurs, à la prévention et à la réduction des problèmes liés au poids.

Que fait l’école pour lutter contre l’obésité ?L’éducation à une saine alimentation, des règles strictes pour les dîners à l’école et la tenue d’activités physiques dans les cours et hors cours sont quelques-uns des moyens mis en place. Plusieurs jugent cependant que le nombre d’heures allouées par semaine à l’éducation physique à l’école reste insuffisant.

Coalition québécoise sur la problématique du poidsKino-Québec Québec en forme

Éducation à la nutrition, p. 89 • Éducation physique, p. 92Grand défi Pierre Lavoie, p. 119

L’obésité se répand aujourd’hui de façon alarmante dans les sociétés occidentales, et le Québec n’y échappe pas. La prévention est cruciale, car l’obésité infantile cause souvent, outre des problèmes chroniques de santé, des problèmes sociaux et psychologiques sérieux.

Les mauvaises habitudes alimentaires, l’inactivité physique et la génétique sont les principaux facteurs à l’origine de l’obésité. Il y a consensus sur le fait que l’adoption par l’ensemble de la famille d’une saine alimentation et d’un mode de vie physiquement actif est la principale clé de la prévention. À l’échelle communautaire, la valorisation du transport actif, l’accès facilité aux aliments sains en milieu défavorisé et l’aménagement d’environnements sécuritaires favorisant l’activité physique aident à réduire ce problème.

Prévention de l’obésité


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La prévention à l’école !Afin de prévenir les risques et les conséquences associés à la consommation d’alcool ou d’autres drogues chez les jeunes, il existe depuis maintenant plus de 20 ans une campagne d’information et de sensibilisation dont le point culminant est la Semaine de prévention de la toxicomanie. Cette campagne est accompagnée de matériel pédagogique et d’outils d’intervention pour les enseignants et les professionnels des écoles primaires. Les activités proposées visent à responsabiliser les élèves afin de leur faire adopter de saines habitudes de vie, cela en mettant l’accent sur l’estime de soi, la résistance aux pressions des camarades, l’expression des émotions et l’écoute active.

Quelles substances sont consommées par les jeunes ? La nature des substances consommées varie énormément d’un groupe d’âge à l’autre. Aussi troublant que cela puisse paraître, parmi les substances consommées au primaire, il y a le tabac, l’alcool et le cannabis, ainsi que des médicaments de la pharmacie familiale.

À toi de juger ! Prévention en matière de drogue auprès de jeunes du primaire

Psychologue scolaire, p. 168 Travailleur social, p. 200

Les élèves sont exposés de plus en plus jeunes aux drogues et à l’alcool et, malheureusement, ils sont aussi de plus en plus nombreux à en faire usage. À titre d’exemple, d’après l’Institut de la statistique du Québec, en 4e année du primaire, 1 jeune sur 5 sur l’île de Montréal a déjà consommé de l’alcool ou des drogues, statistique qui grimpe à 1 élève sur 3 à la fin du primaire.

Prévention de la toxicomanie


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Signalement obligatoire !Tout enseignant doit, dans l’exercice de ses fonctions, signaler au Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) les abus sexuels subis par un enfant ou toutes autres situations visées par la Loi sur la protection de la jeunesse.

Quand y a-t-il abus sexuel ? La Loi sur la protection de la jeunesse définit l’abus sexuel ainsi : « Lorsque l’enfant subit des gestes à caractère sexuel, avec ou sans contact physique de la part de ses parents ou d’une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation. » Même le « risque sérieux » pour un enfant de subir des abus sexuels doit être signalé au DPJ.

« Un adulte est tenu d’apporter l’aide nécessaire à un enfant qui désire saisir les autorités compétentes d’une situation compromettant sa sécurité ou son développement, ceux de ses frères et soeurs ou ceux de tout autre enfant. » (Loi sur la protection de la jeunesse, art. 42)

Informer le D.P.J. : le signalement et sa confidentialitéLe programme Prudence !

Psychologue scolaire, p. 168Travailleur social, p. 200

Au Québec, la Loi sur la protection de la jeunesse veille à ce que les enfants ne vivent aucune situation susceptible de porter atteinte à leur vie ou de compromettre leur sécurité ou leur développement. Il existe aussi des programmes de prévention en milieu scolaire, axés spécifiquement sur la prévention de la violence sexuelle envers les enfants. Parmi ceux-ci, notons ceux de la Croix-Rouge, qui offre un programme pour les enfants de 5 à 9 ans ainsi que des ateliers de formation pour les enseignants.

Prévention des abus sexuels


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Un programme polyglotte !Les premiers PELO préparés par le ministère de l’Éducation ont été les programmes d’italien, de portugais, d’espagnol et de grec. Au fil des ans, plusieurs autres programmes ont été conçus par les commissions scolaires, de sorte qu’aujourd’hui, 23 langues sont enseignées dans des écoles publiques, anglophones et francophones, de 7 commissions scolaires.

En classe ?Habituellement, non. Les élèves qui bénéficient du programme PELO reçoivent l’enseignement dans le cadre des activités parascolaires, la plupart du temps à raison de 30 minutes par jour, avant ou après les heures de classe, ou encore le midi. Tous les élèves de l’école peuvent participer au PELO, peu importe leur langue maternelle ou leur origine : cela leur permet d’apprendre une langue étrangère et d’être en contact avec une nouvelle culture, ce qui favorise les relations interethniques dans l’école.

Enseignement des langues d’origine – Commission scolaire de Montréal

Activités parascolaires, p. 13Classe d’accueil ou de francisation, p. 39Éducation interculturelle, p. 91

Le Programme d’enseignement des langues d’origine est offert depuis 1978, principalement dans certaines écoles primaires. Il a pour but de maintenir et d’améliorer les connaissances de base des élèves issus de l’immigration en ce qui a trait à leur langue et à leur culture d’origine, afin qu’ils puissent s’y identifier.

Au PELO s’est ajouté en 1998, dans le contexte de la Politique d’intégration scolaire et d’éducation interculturelle, un nouvel objectif visant à aider les élèves immigrants de tous les niveaux scolaires aux prises avec un grand retard scolaire.

Programme d’enseignement des langues d’origine (PELO)


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Un programme suivi du préscolaire au secondaire !L’enseignement préscolaire dure une ou deux années ; l’enseignement primaire, six années ; et celui du secondaire, cinq années. Le parcours en entier suit le Programme de formation de l’école québécoise. Il est à noter cependant que la fréquentation du préscolaire n’est pas obligatoire (même si 98 % des enfants admissibles y sont inscrits).

Qu’a-t-il de spécial, ce programme scolaire ?Il tente de placer l’élève au cœur de son apprentissage en le faisant progresser selon son propre rythme et en développant son autonomie et son estime de soi face à la tâche scolaire. De plus, il invite les enseignants à proposer aux élèves des projets qui intègrent plusieurs disciplines afin de les aider à saisir le caractère concret de leurs applications. Enfin, au-delà de la réussite des élèves, il se donne pour objectif de les ouvrir sur le monde.

Programme de formation de l’école québécoise

Réforme, p. 173

Lancé en 2001, le Programme de formation de l’école québécoise a inauguré une série de changements dans l’éducation québécoise, connus sous le nom de « réforme » ou de « renouveau pédagogique ». C’est une base commune et un outil quotidien pour toutes les écoles primaires et secondaires du Québec.

Les orientations de ce programme touchent plusieurs aspects, qui vont des contenus à enseigner aux approches pédagogiques préconisées, en passant par la manière d’évaluer et de répartir les responsabilités. Un de ses objectifs principaux est de développer les compétences des élèves, c’est-à-dire leurs aptitudes à utiliser les connaissances acquises.

Programme de formation de l’école québécoise


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Un programme parallèle ! Sur les 72 commissions scolaires du Québec, 45 sont autorisées par le Ministère à offrir le programme Passe-Partout. L’implantation, depuis 2013, des maternelles 4 ans à temps plein dans les milieu défavorisés crée donc une offre parallèle, même si la formule est différente.

Comment ça fonctionne ? Ce programme se veut une occasion, pour les parents, de vivre la transition vers l’école de manière progressive avec leur enfant et de mieux cerner leur rôle en tant que partenaires de l’école. Alors que les enfants se familiarisent en douceur avec l’école, les parents sont outillés pour les accompagner dans leur parcours scolaire. Les rencontres ont normalement lieu trois fois par mois, de septembre à juin, à raison de deux demi-journées pour les enfants et d’une soirée parents-enfants.

Brochure Passe-PartoutProgramme Passe-Partout

Éducation préscolaire, p. 93 Maternelle 4 ans à temps plein, p. 134

Le programme Passe-Partout est un programme d’animation préscolaire qui existe depuis plus de 30 ans dans certaines commissions scolaires du Québec. Mis en place par le ministère de l’Éducation, il s’adresse aux enfants âgés de 4 ans avant le 1er octobre et à leurs parents. L’objectif est de préparer l’ensemble de la famille à l’entrée à la maternelle grâce à des rencontres ponctuelles. L’inscription au programme Passe-Partout est volontaire, mais la participation d’un des parents aux rencontres parents-enfants est obligatoire.

Programme Passe-Partout


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Obligatoire !La progression des apprentissages est obligatoire pour tous les enseignants et toutes les matières. C’est ce qu’on appelle un « référentiel commun », soit une base commune qui permet d’uniformiser l’enseignement et de bien cibler les besoins, les capacités et les défis des élèves à chaque niveau, de la 1re à la 6e année.

Comment fait l’enseignant ?La progression des apprentissages laisse l’enseignant libre de choisir les façons d’enseigner les mieux adaptées pour chaque groupe ou chaque élève qui lui est confié. Il est aussi encouragé à diversifier ses stratégies pédagogiques et à inciter ses élèves à utiliser leurs connaissances dans des contextes authentiques, c’est-à-dire aussi proches que possible de la vie réelle. En bref, la progression des apprentissages lui fournit des repères en ce qui concerne les compétences que ses élèves doivent développer et les connaissances qu’ils doivent acquérir, mais il peut créer librement ses contenus.

Progression des apprentissages au primaire

Savoirs essentiels, p. 177

La progression des apprentissages au primaire est un outil conçu par le ministère de l’Éducation à l’intention des enseignants pour les aider à planifier leur enseignement et les apprentissages que feront leurs élèves dans chaque matière. Concrètement, il s’agit de tableaux dans lesquels tous les apprentissages sont détaillés et classés, et où l’on indique à quel moment ils doivent être entamés et à quel moment ils doivent être maîtrisés. Ce document contient aussi des exemples et des suggestions afin de guider l’enseignant dans son travail.

Progression des apprentissages



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Une école, un projet éducatif !Chaque école a son propre projet éducatif, car chaque école doit s’adapter à son milieu : c’est inscrit dans la Loi sur l’instruction publique. Par exemple, dans son projet éducatif, une école pourrait privilégier la réussite scolaire en français en se donnant les moyens pour atteindre ce but ; une autre pourrait se donner les moyens de lutter contre la violence.

Qui élabore le projet éducatif d’une école ?« Le projet éducatif est élaboré, réalisé et évalué périodiquement avec la participation des élèves, des parents, du directeur de l’école, des enseignants, des autres membres du personnel de l’école, des représentants de la communauté et de la commission scolaire. » (Article 36.1 de la Loi sur l’instruction publique)

Le projet éducatif et le plan de réussite

Loi sur l’instruction publique, p. 132Plan de réussite, p. 152

Le projet éducatif est un élément central de l’éducation au Québec. Élaboré en tenant compte du milieu socioéconomique, géographique et culturel de l’école, le projet éducatif permet à celle-ci d’offrir des services éducatifs qui correspondent aux besoins, aux attentes et aux caractéristiques de sa communauté.

Les changements apportés à la Loi sur l’instruction publique en 2002 ont donné un nouvel essor au projet éducatif en assurant sa mise en œuvre par le plan de réussite.

Projet éducatif


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Des exemples ! Les exemples sont nombreux et variés : projet pour lutter contre l’intimidation à une vaste échelle, cours de cuisine pour sensibiliser les jeunes à une saine alimentation, implantation de la maternelle 4 ans ou de classes d’anglais intensif en 5e et 6e année, dépistage du radon, suppression des devoirs, etc.

Peut-on refuser la participation de son enfant à un projet pilote ?Oui. Un parent qui a de bonnes raisons de croire que la participation de son enfant à un projet pilote lui serait néfaste ou nuirait à ses résultats scolaires peut toujours s’adresser à la direction de l’école pour faire part de ses inquiétudes. La collaboration des parents étant essentielle au succès d’un projet pilote, ceux-ci bénéficieront d’une oreille attentive.

Anglais intensif, p. 18Éducation à la nutrition, p. 89Maternelle 4 ans à temps plein, p. 134

En milieu scolaire, un projet pilote peut être mené à l’échelle du ministère de l’Éducation, d’une commission scolaire, d’une école ou même d’une classe. Il sert à évaluer la pertinence et l’efficacité d’une action ou d’un programme en vue de l’adopter et, le cas échéant, de l’améliorer. Il peut tenter de répondre aux besoins particuliers d’une certaine catégorie d’élèves, avoir pour objet de faire progresser l’apprentissage et l’enseignement, ou encore avoir une vocation commu nautaire ou sociale.

Projet pilote


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Préparez-vous !Renseignez-vous sur le site de votre commission scolaire pour connaître la procédure à suivre pour déposer une plainte auprès du protecteur de l’élève. Vous devriez y trouver tous les détails pertinents. Préparez votre dossier et, si possible, pensez à suggérer des solutions. Le protecteur de l’élève a le mandat d’écouter, d’analyser et de formuler des recommandations pour dénouer l’impasse.

Partout au Québec ?Selon la Loi sur l’instruction publique, chaque commission scolaire a le devoir de mettre en place une procédure pour traiter les plaintes des parents et de désigner un protecteur de l’élève. De plus, elle doit obligatoirement rendre son règlement public et accessible. Les coordonnées des protecteurs de l’élève se trouvent sur le site du ministère de l’Éducation.

Coordonnées des protecteurs de l’élèvePlaintes visant les services offerts par une école, un centre ou une commission scolaireProcessus de plaintes et protecteur de l’élève

Conseil des commissaires, p. 54Loi sur l’instruction publique, p. 132

Le protecteur de l’élève est une personne désignée pour traiter de façon neutre et impartiale les plaintes des parents lorsque les tentatives de résolution d’un problème entre les parties ont échoué. Ces plaintes sont de nature variée : conflit avec un membre du personnel d’une école, litige avec la commission scolaire, etc.

Sans être un employé d’une commission scolaire, le protecteur de l’élève relève toutefois du conseil des commissaires.

Protecteur de l’élève


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Aucun coût !Le psychoéducateur est engagé par la commission scolaire. Son salaire est versé par celle-ci, tout comme celui d’un enseignant.

Des exemples de son travail ?Sur demande, le psychoéducateur fournit des analyses psychosociales qui permettent de d’évaluer les élèves qui présentent des difficultés d’adaptation, c’est-à-dire de déterminer la manière de répondre à leurs besoins de manière adéquate. Il est aussi régulièrement consulté par la direction pour traiter les problématiques qui touchent l’ensemble de l’école (p. ex. l’intimidation). Il contribue par ailleurs à l’élaboration de plans d’intervention et de ressources telles que le code de vie de l’école. Enfin, à l’instar des psychologues scolaires, les psychoéducateurs sont les professionnels désignés pour faire les rapports d’évaluation appuyant les demandes de dérogation scolaire, conformément au Règlement sur l’admissibilité exceptionnelle à l’éducation préscolaire et à l’enseignement primaire de la Loi sur l’instruction publique.

Le rôle du psychoéducateur en milieu scolaireOrdre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec

Dérogation, p. 61 • Loi sur l’instruction publique, p. 132

Le psychoéducateur fait partie, avec le psychologue, l’orthophoniste et le travailleur social, des services éducatifs complémentaires d’une commission scolaire. Ce professionnel s’occupe de prévenir et d’évaluer les difficultés d’adaptation des élèves à risque. En plus d’intervenir auprès d’eux, il collabore aussi avec tous les intervenants de l’école (direction, enseignants, service de garde et personnel du dîner) ainsi qu’avec certains professionnels externes à l’école (p. ex., l’équipe de pédopsychiatrie d’un hôpital).

Son rôle consiste principalement à aider l’élève à adopter de nouveaux comportements et de nouvelles attitudes qui lui permettront de relever avec succès des défis personnels ou scolaires, ainsi qu’à trouver des moyens de garder sa motivation à l’école.

Psychoéducateur


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Aucun coût !Le psychologue scolaire est engagé par la commission scolaire. Son salaire est versé par celle-ci, tout comme celui d’un enseignant.

Quels sont ses domaines d’expertise ?En milieu scolaire, le psychologue travaille toujours en collaboration avec l’enseignant et le parent de l’enfant ainsi qu’avec d’autres membres de l’équipe-école. Il peut travailler sur différents aspects du développement de l’enfant comme ses apprentissages, sa motivation ou encore son comportement. Ses tâches incluent la consultation sur des problématiques qui touchent l’école en entier, l’évaluation des troubles d’apprentissage et des troubles d’adaptation, la prévention, l’intervention, l’éducation, la recherche... Tout comme le psychoéducateur, le psychologue scolaire est désigné pour fournir certaines évaluations, par exemple dans le cas d’une demande de dérogation. Cependant, à la différence de celui-ci, certains diagnostics lui sont encore réservés, par exemple en cas de trouble neuropsychologique.

Ordre des psychologues

Dérogation, p. 61 • Équipe-école, p. 103 • Loi sur l’instruction publique, p. 132 • Psychoéducateur, p. 167

Le psychologue scolaire est un professionnel responsable de la prévention, du dépistage, de l’évaluation, de l’aide et de l’accompagnement des élèves handicapés ou des élèves qui présentent des difficultés d’adaptation ou d’apprentissage (ou de ceux que l’on considère à risque d’en présenter).

Son principal objectif est d’améliorer l’état psychologique de l’enfant en le soutenant dans son cheminement scolaire et son épanouissement personnel et social.

Psychologue scolaire


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Des ratios adaptés à la clientèle !Les écoles en milieu défavorisé bénéficient d’un ratio maître-élèves plus bas que les écoles régulières. Ainsi, en 2013-2014, le ratio maître-élèves était de 1:18 à 1:20 pour tout le primaire pour les écoles en milieu défavorisé, alors qu’il passait graduellement de 20 élèves par enseignant en 1re année à 24 à 26 en 6e année pour les écoles régulières. Pour la maternelle 5 ans, le ratio est le même pour toutes les écoles, c’est-à-dire entre 18 et 20 élèves par enseignant. Enfin, le ratio est plus bas dans les écoles qui accueillent des élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA), et il varie selon la gravité des troubles ou de la déficience.

Pourquoi ces ratios ?Au cours des dernières années, les ratios ont diminué progressivement pour atteindre ceux actuellement en vigueur. En réduisant le nombre d’élèves par classe, le ministère de l’Éducation souhaite offrir de meilleures conditions d’apprentissage aux élèves, permettre une intervention plus rapide et plus adéquate auprès de ceux qui manifestent des difficultés et améliorer les relations entre les enseignants et les élèves.

Réduire le nombre d’élèves par classe au primaire

Écoles défavorisées, p. 81 Écoles spécialisées, p. 85

Réforme, p. 173

Le ministère de l’Éducation établit les règles de formation des groupes d’élèves pour chaque niveau en précisant le nombre d’élèves par classe et par enseignant. C’est ce qu’on appelle le ratio maître-élèves.

Ratio maître-élèves


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L’importance de bouger ! De nombreuses études ont démontré que les périodes de récréation ont une incidence favorable sur la concentration, la réussite et la persévérance scolaires. Par ailleurs, le milieu scolaire est sensible au problème de la sédentarité chez les jeunes, désormais une question de santé publique. De plus en plus, on prend conscience que bien aménager les cours d’école en délimitant des aires de jeux et proposer des activités animées encouragent les élèves à y être plus actifs. Certaines cours d’école sont donc munies d’équipement ou de terrains qui invitent les jeunes à participer à des jeux d’équipe. Par ailleurs, depuis quelques années, les campagnes de sensibilisation pour inciter les jeunes à bouger sont très présentes dans les écoles.

Pourquoi mon enfant n’aime-t-il plus les récréations ?Il peut s’agir d’un indice qu’il fait l’objet d’intimidation de la part de certains de ses camarades ou d’enfants plus vieux dans la cour d’école. S’il est d’abord réticent à donner la raison pour laquelle il n’aime pas la « récré », un entretien avec son enseignant peut être utile.

Activité physique en milieu scolaireAménager une cour d’école pour encourager le jeu actif

Grand défi Pierre Lavoie, p. 119Intimidation, p. 125Prévention de l’obésité, p. 157

Le régime pédagogique québécois prescrit deux périodes de repos par jour, une le matin et une seconde l’après-midi, sans toutefois en fixer la durée. Ainsi, le moment de cette pause et sa durée peuvent varier selon la grille-horaire de chaque école, le niveau, ou encore l’horaire du transport scolaire.

Récréation


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Moins d’échecs ! Même s’il existe plusieurs solutions pour aider un élève en difficulté d’apprentissage (aide en ligne, tutorat, etc.), force est d’admettre que la période de récupération à l’école peut non seulement permettre de rattraper des apprentissages, mais aussi prévenir efficacement un échec scolaire chez l’élève grâce au suivi serré et personnalisé de l’enseignant.

La récupération scolaire est-elle ouverte à tous les élèves ?Oui. Tout élève qui le demande peut obtenir une période de récupération avec son enseignant, mais il arrive aussi que ce soit l’enseignant lui-même qui demande à un élève de se présenter à une rencontre de récupération pour surmonter ses difficultés.

Allô prof BibliojeunesPedagonet

Aide aux devoirs, p. 15Titulaire de classe, p. 193Tutorat, p. 205

La récupération est une aide offerte à un élève ou à un groupe d’élèves pour les aider à surmonter leurs difficultés et prévenir des retards scolaires éventuels. Au primaire, les périodes de récupération sont données par le titulaire de classe et se tiennent parfois sur l’heure du midi ou après l’école. Cette intervention de l’enseignant auprès de ses élèves fait partie intégrante de sa tâche. Il ne faut d’ailleurs pas confondre la récupération avec l’aide aux devoirs, elle aussi offerte par l’école mais plutôt donnée par le service de garde ou des organismes communautaires partenaires.

Récupération



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Une décision difficile à prendre !Les avis sur les bienfaits du redoublement sont partagés. Certaines écoles y sont plus rébarbatives que d’autres et préfèrent employer d’autres stratégies pour venir en aide aux élèves en difficulté. Cependant, lorsqu’elle est recommandée, cette mesure doit être perçue comme une solution pour aider l’enfant, et non comme une sanction. Elle doit aussi, idéalement, être accompagné de mesures de soutien (récupération, groupes de soutien, orthopédagogie…). Il faut mettre dans la balance le retard scolaire, l’efficacité présumée du redoublement comme moyen de rattraper ce retard, mais aussi l’impact sur la vie sociale et affective de l’enfant et sur sa motivation.

À qui revient la décision finale de faire redoubler un enfant ?Ce sont les enseignants et d’autres professionnels de l’école qui suggèrent cette mesure aux parents. Cependant, la décision finale appartient à ces derniers.

Mon enfant ne passera pas son annéePour ou contre le redoublement à l’école ?

Bilan des apprentissages, p. 29Éducation primaire, p. 95Plan d’intervention (PI), p. 151Troubles d’apprentissage, p. 203Troubles du comportement, p. 204

Depuis 2008, au Québec, le redoublement d’un élève est permis une fois durant le primaire et une fois durant le secondaire, habituellement à la fin d’un cycle.

Le processus d’évaluation qui permet à l’équipe-école de déterminer le classement des élèves est complexe. Il est encadré par la Loi sur l’instruction publique et est précisé par chaque commission scolaire. Règle générale, le redoublement d’un élève sera recommandé si celui-ci n’a pas réussi à satisfaire aux exigences minimales dans une ou plusieurs des trois matières de base (français, mathématique et anglais).

Redoublement



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En bref !La réforme a notamment permis :• des modifications dans l’offre de cours (p. ex. l’ajout du cours

Éthique et culture religieuse comme matière obligatoire) ;• l’ajustement des heures obligatoires consacrées à chaque

matière (p. ex., l’enseignement du français est passé de 150 à 200 heures) ;

• un renouvellement des politiques d’évaluation (p. ex., les élèves ont maintenant deux ans, soit la durée d’un cycle, pour démontrer leur maîtrise des apprentissages au programme) ;

• la réduction de la taille des classes ;• certains choix pédagogiques, comme celui de l’approche

par compétences – contesté par plusieurs enseignants et parents qui ont craint que celles-ci prennent le pas sur les connaissances.

Et puis ?Les premiers étudiants ayant vécu la réforme au primaire et au secondaire sont arrivés au cégep à l’automne 2010 et, selon les statistiques du ministère de l’Éducation, ils ont réussi leurs cours de première session dans la même proportion que leurs prédécesseurs. L’avenir apportera un meilleur éclairage sur cette réforme qui a eu son lot de détracteurs.

Le renouveau pédagogique : ce qui définit le changementRéforme pédagogique : un impact imperceptible

Approche par compétences, p. 22 • Programme de formation de l’école québécoise, p. 161

La réforme de l’éducation, ou renouveau pédagogique, s’est amorcée au Québec vers le milieu des années 1990, et est complètement implantée depuis 2010. Afin d’aider les élèves à réussir en plus grand nombre en tenant mieux compte des besoins de chacun, le ministère de l’Éducation s’est appuyé sur deux grandes stratégies : décentraliser certains pouvoirs et moyens financiers vers les écoles et élaborer un nouveau Programme de formation de l’école québécoise.

Réforme



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Une question de respect ! De part et d’autre, le respect est primordial. Cela évitera à l’enfant de prendre parti pour son enseignant ou pour son parent au détriment de l’autre. Le parent doit aussi respecter l’expertise de l’enseignant dans son domaine.

Comment développer un lien positif ? Que ce soit en raison d’inquiétudes au sujet des résultats scolaires, d’un événement important dans la vie de l’enfant ou encore pour mieux comprendre la vie en classe ou les approches pédagogiques adoptées, il ne faut pas hésiter à communiquer avec l’enseignant afin que se développe un climat de confiance qui favorisera le dialogue en cas de problème ou d’incompréhension. L’outil de communication par excellence est l’agenda scolaire, dont l’une des vocations principales est justement de constituer une courroie de transmission d’informations entre le parent et l’enseignant.

La guerre parents-enseignants, ça suffit !Parents en tous genres

Agenda scolaire, p. 14

Les enseignants communiquent régulièrement avec les parents pour les informer des difficultés de leur enfant, mais aussi pour mentionner ses progrès et relever ses bons coups. Pour ce faire, ils utilisent plusieurs moyens : agenda, téléphone, carnet de bord, courriel, notes sur les devoirs, communication de mi-étape, etc. Les rencontres de parents, les remises de bulletins, les spectacles de fin d’année et parfois même les sorties scolaires constituent également des occasions idéales pour échanger à propos de l’enfant, mais aussi au sujet du fonctionnement de l’école et de son projet éducatif.

Relation parents-enseignant


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Un budget à évaluer !Les coûts varient d’un établissement à l’autre et s’élèvent à quelques milliers de dollars par année. Ils incluent le gîte, le couvert, l’animation, l’encadrement et la supervision de périodes d’études. Et le ménage !

A-t-on droit à des crédits d’impôt ?Oui, les frais relatifs à la garde de l’enfant donnent droit à un crédit d’impôt remboursable au provincial et au fédéral. Le pourcentage du crédit d’impôt est calculé selon le revenu familial et varie entre 26 % et 75 % des frais de garde admissibles. Au provincial, il est possible de recevoir ce crédit d’impôt par versements anticipés.

Ma résidence scolaire, résidence secondaireRésidences scolairesRevenu Québec : Crédit d’impôt pour frais de garde d’enfants

Écoles publiques et écoles privées, p. 84

Plusieurs raisons peuvent amener une famille à choisir la formule de la résidence scolaire : le travail à l’étranger, des heures de travail atypiques, des problèmes de santé d’un des membres de la famille, etc., mais certaines familles font ce choix sans y être contraintes. Pour celles-là, les résidences scolaires constituent un milieu de vie stimulant et structuré, particulièrement propice aux études et au développement personnel. Les résidences scolaires permettent aussi à certains enfants de poursuivre un projet particulier qui n’est pas offert dans leur région, par exemple un programme sport-études. La plupart proposent d’ailleurs des concentrations en art (musique, danse) ou en sport, et de nombreuses activités pédagogiques, sportives et culturelles.

Au Québec, seulement trois établissements offrent le service de résidence scolaire au primaire (à Val-Morin, à Québec et à Trois-Rivières) ; au secondaire, ils sont une quinzaine à offrir ce service. Tous appartiennent au secteur privé.

Résidences scolaires


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Une collaboration appréciée ! Les parents d’enfants n’ayant aucune allergie font preuve de prudence et de respect à l’égard des autres enfants en tenant compte des directives de l’école en matière de restrictions alimentaires et en accordant une attention méticuleuse au contenu des boîtes à lunch et collations. Leur collaboration est grandement appréciée des parents d’enfants allergiques, dont la tranquillité d’esprit est souvent mise à rude épreuve.

Quels aliments sont les plus souvent visés ? La plupart des écoles ou commissions scolaires publient une liste des aliments « interdits ». Ceux qui font l’objet d’une interdiction totale et qui arrivent en tête de liste sont les arachides (incluant le beurre d’arachides) et les noix ; selon les écoles, d’autres aliments peuvent y être ajoutés, comme les œufs, les produits laitiers, les poissons et fruits de mer, etc. Il peut aussi arriver qu’un groupe en particulier se voie interdire un certain aliment si l’un des enfants qui en fait partie y est allergique.

Les allergies alimentaires et la boîte à lunch de vos enfantsSécurité allergie

Allergies et intolérances, p. 16Traiteur (service de), p. 194

Les plus récentes données indiquent qu’environ 6 % des jeunes ont des allergies alimentaires, dont certaines peuvent être mortelles. La plupart des écoles ont donc adopté une politique de restrictions alimentaires qui s’applique tant aux lunchs qu’aux collations. Pour renforcer l’efficacité de cette action, les élèves sont avisés de ne pas échanger de nourriture entre eux, et les enseignants, sous réserve de leur jugement, de ne donner aucun aliment à un enfant sans l’approbation préalable de ses parents.

Restrictions alimentaires


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Le débat !Sur la place publique et dans le milieu scolaire, la place des connaissances par rapport à celle des compétences a fait couler beaucoup d’encre depuis 2001, date de l’entrée en vigueur officielle de la réforme. Cette dernière établissait que le développement de compétences était prioritaire par rapport à l’acquisition des connaissances. Plusieurs ont craint que leur transmission soit ainsi évacuée. Des enseignants déploraient un manque de clarté dans le processus d’évaluation des apprentissages. En 2011, à la suite de pressions émanant de divers organismes (commissions scolaires, regroupements d’enseignants), le ministère de l’Éducation a procédé à certains ajustements dans les outils d’évaluation afin de « mettre en évidence le rôle des connaissances dans le développement des compétences » .

Donc, les connaissances/savoirs essentiels apparaissent maintenant dans le bulletin ?Non, mais l’évaluation des compétences doit maintenant porter sur les connaissances prescrites dans la progression des apprentissages.

Éducation - le rouleau compresseur des « compétences » Progression des apprentissages au primaire

Approche par compétences, p. 22 • Bulletin, p. 31 • Cycles, p. 58 • Domaines d’apprentissage et disciplines, p. 67 • Progression des apprentissages, p. 163 • Réforme, p. 173

Pour le ministère de l’Éducation, les savoirs essentiels sont les connaissances que les élèves doivent acquérir et maîtriser dans chaque discipline (matière) et pour chaque année scolaire. Grâce à la progression des apprentissages au primaire, un document de référence conçu à leur intention, les enseignants peuvent faire le suivi de ces connaissances jugées nécessaires pour atteindre les objectifs du programme au terme d’un cycle d’apprentissage (qui dure deux ans).

Savoirs essentiels


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Un apprentissage progressif!Dans un premier temps, les élèves sont invités à explorer le monde de la science et de la technologie. Cet apprentissage se déroule dans l’ensemble des disciplines du 1er cycle (1re et 2e années), car il n’y a pas de plages horaires qui lui sont réservées. Aux 2e et 3e cycles (4e à 6e année), cette fois dans le cadre de leur cours de science et technologie, les élèves doivent résoudre des problèmes concrets portant sur des concepts scientifiques ou technologiques. On les amène aussi à recourir aux outils et procédés de la science, à s’approprier le vocabulaire utile ou spécialisé et à bâtir leur culture scientifique.

L’attrait pour les sciences, ça se développe comment?Démonter le mécanisme d’un jouet, faire voler un cerf-volant, constater l’importance de la chimie pour faire lever un gâteau : voilà autant de sujets scientifiques à la portée d’un enfant. En misant simplement sur la curiosité naturelle de l’enfant et en l’éveillant au fonctionnement du monde naturel et matériel qui l’entoure, on l’amène à développer son goût pour les sciences.

Allo Profs / science et technologieBoîte à scienceLes débrouillardsScience pour tous

Écoles à projet particulier, p. 75

Au primaire, le programme de science et technologie initie les élèves aux rudiments de l’activité scientifique et technologique. Au fil de leur apprentissage, les élèves sont amenés à découvrir et à développer une démarche scientifique basée sur « le questionnement, l’observation méthodique, le tâtonnement, la vérification expérimentale, l’étude des besoins et des contraintes, la conception de modèles et la réalisation de prototypes »*.

Science et technologie

* GOUVERNEMENT DU QUÉBEC, Programme de formation de l’école québécoise, 2006, p. 144.


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Tellement pratique !Le service de garde est ouvert le matin avant la classe si nécessaire, ainsi que le midi et l’après-midi après la classe. Il est généralement ouvert aussi pendant les journées pédagogiques, mais pas lors des congés fériés. En ce qui concerne la semaine de relâche, il y a plusieurs possibilités : certaines écoles font un sondage pour s’assurer qu’un minimum d’enfants fréquenteront le service de garde ; d’autres réunissent les élèves de quelques écoles du voisinage dans une seule ; d’autres encore ne l’offrent tout simplement pas.

Est-ce un service gratuit ?Non. C’est un service subventionné, mais les parents paient environ les deux tiers de son coût réel. Il coûte 7,30 $ par jour (au 1er octobre 2014) lorsqu’il est fréquenté au moins deux périodes par jour, trois jours par semaine. Ce tarif donne droit à 5 heures de garde par jour (10 heures pour une journée pédagogique), mais les services alimentaires et le coût des activités spéciales n’y sont pas inclus. Pour les élèves qui ne fréquentent pas le service de façon régulière, le tarif varie selon les écoles.

Les services de garde en milieu scolaire

Calendrier scolaire, p. 33Journées pédagogiques, p. 126Services éducatifs, p. 180

Le service de garde est offert aux élèves de l’école en dehors des heures de classe et pour tous les jours inscrits au calendrier de la commission scolaire. Il leur propose plusieurs activités récréatives ainsi qu’un endroit approprié pour mener à bien leurs travaux scolaires. Les activités récréatives se veulent le reflet des champs d’intérêt et des besoins des enfants.

Service de garde


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En bref !Les services d’éducation préscolaire et d’enseignement primaire visent à faire acquérir aux élèves les apprentissages fondamentaux qui leur permettront de réussir leur scolarité. Les services complémentaires comprennent quant à eux une panoplie de services de soutien scolaire, psychologique et social pour mieux encadrer les élèves en difficulté. Enfin, les services particuliers s’occupent de l’accueil et de la francisation des nouveaux arrivants ainsi que des élèves qui ont besoin de services d’enseignement à domicile ou en milieu hospitalier.

Quels services pour les enfants handicapés ?La Loi sur l’instruction publique garantit à chaque enfant le droit de recevoir des services d’éducation préscolaire et des services d’enseignement primaire et secondaire. Il a aussi droit aux autres services éducatifs, complémentaires et particuliers, offerts par la commission scolaire. C’est à la direction de l’école qu’il fréquente que revient la responsabilité de réunir l’équipe-école pour établir, avec le parent et l’enfant, un plan d’intervention adapté à ses besoins.

L’organisation des services éducatifs aux élèves à risque et aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage

Plan d’intervention (PI), p. 151

Dans le réseau public comme dans le réseau privé, les « services éducatifs » regroupent les services d’éducation préscolaire, les services d’enseignement primaire et secondaire, les services complémentaires ainsi que les services particuliers. La mission des services éducatifs est de fournir à chaque élève les appuis nécessaires pour l’aider à réussir son parcours scolaire et personnel. Les intervenants de chacun de ces services veillent donc à ce que les différentes clientèles sur leur territoire reçoivent des services de qualité qui tiennent compte de leurs besoins propres.

Services éducatifs


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Un processus complet !Le but d’une SAE est de permettre aux élèves de s’engager activement dans une activité ou un projet. Pour ce faire, ils doivent en mener à bien toutes les étapes, jusqu’à la présentation de leur production finale. Une évaluation informelle vient compléter le processus d’apprentissage en leur permettant d’apprécier leurs nouveaux acquis.

Un exemple ? Un parmi tant d’autres : des élèves de 3e année réalisent en équipes une SAE intitulée « Les trois sœurs ». L’objectif est de leur faire découvrir les habitudes alimentaires des Iroquoiens vers 1500. Ils doivent d’abord se documenter sur les trois sœurs (courge, maïs et haricot), puis concevoir le plan d’un potager en tenant compte de certaines contraintes : l’espace disponible autour de la maison longue, le nombre de plants de chaque « sœur » et l’espacement nécessaire pour favoriser la croissance de chacun. Ils présentent ensuite leur potager aux autres équipes en expliquant leurs choix.

Les SAE

Apprentissage par projets, p. 20

Une situation d’apprentissage et d’évaluation est une activité réalisée en classe, dans laquelle l’élève doit résoudre un ou des problèmes dans des situations diversifiées et signifiantes ancrées dans un contexte. Pour y parvenir, il doit accomplir une série de tâches qui lui permettront de développer les compétences prévues au programme et d’acquérir de nouvelles connaissances. Les SAE sont développées par des enseignants ou des conseillers pédagogiques. Elles tiennent compte des centres d’intérêt des élèves et leur proposent des défis à leur portée.

Situation d’apprentissage et d’évaluation (SAE)


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Une expérience exigeante !Le rôle de stagiaire dans une classe n’est pas facile, loin de là ! Le stagiaire doit s’adapter au fonctionnement de la classe et de l’école, et être capable de s’y intégrer le mieux possible. De plus, il doit faire preuve d’initiative et apprendre à connaître les forces et les faiblesses des élèves rapidement. Enfin, à la fin d’un stage intense, il devra être évalué sur ses compétences, ses performances et son attitude par son superviseur de stage, par l’enseignant de la classe ainsi que par les élèves eux-mêmes.

Pendant combien de temps ? L’objectif d’un stage est de faire vivre les différentes étapes de l’année scolaire à un stagiaire. Selon l’étape où il est rendu dans sa formation, sa présence en classe pourra varier de quelques demi-journées dans une saison à quelques journées par semaine durant plusieurs mois. Dans ce dernier cas, il prendra graduellement en charge la classe, jusqu’à en assumer la responsabilité complète pour quelques semaines consécutives.

Enseignants spécialistes, p. 99Titulaire de classe, p. 193

Les stagiaires sont des professionnels de l’enseignement en formation qui, dans le cadre de leur formation universitaire, doivent réaliser des activités pédagogiques en milieu scolaire. Ces activités, préparées et encadrées par des professeurs de l’université, se déroulent dans des écoles où des enseignants expérimentés accueillent les stagiaires dans leur classe et les accompagnent de près dans cette expérience.

Stagiaires


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Apprendre à apprendre ! Les stratégies d’enseignement et d’apprentissage sont utilisées en classe pour « apprendre à apprendre ». Elles servent à motiver les élèves et à leur apprendre à se concentrer ainsi qu’à organiser l’information pour mieux la comprendre et la retenir. Elles permettent aussi à l’enseignant d’évaluer les apprentissages. Il n’existe pas de stratégie parfaite, complète ou universelle : une stratégie bien choisie est adaptée à la discipline, au contexte et aux objectifs d’apprentissage.

Pour tous ? Oui. Il existe des stratégies d’enseignement et d’apprentissage pour toutes les clientèles scolaires, peu importe le niveau et la matière enseignée. Les enseignants les utilisent en classe pour donner aux élèves de bonnes méthodes de travail.

Comment devenir un apprenant top niveau (5 stratégies d’apprentissage essentielles)

Approches pédagogiques, p. 23Cartes d’organisation d’idées, p. 35Situation d’apprentissage et d’évaluation (SAE), p. 181

Quand les enseignants planifient leur enseignement, ils choisissent des stratégies susceptibles d’aider leurs élèves à atteindre les objectifs visés et à devenir de meilleurs « apprenants ». Lorsque ces moyens sont utilisés par les élèves de manière efficace et autonome, ils deviennent des stratégies d’apprentissage.

Par exemple, lors d’une activité pédagogique pendant laquelle les élèves sont appelés à effectuer plusieurs tâches, l’enseignant leur apprend à choisir les meilleures stratégies pour accomplir le travail demandé à chaque étape. Pour ce faire, il peut suggérer des stratégies de mémorisation (prendre des notes), de lecture (surligner les mots-clés d’un texte), de motivation (s’engager, persévérer) ou encore des stratégies organisationnelles (gérer son temps).

Stratégies d’enseignement et d’apprentissage


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Au pied levé !Remplacer un enseignant au pied levé pour une seule journée ou pour une période prolongée représente un vrai défi. C’est pourquoi, outre ses compétences en pédagogie, un bon suppléant doit faire preuve d’une grande capacité d’adaptation. Les circonstances et les milieux auxquels il devra s’adapter peuvent être fort différents les uns des autres. Faire bonne impression sur l’équipe de l’école où il est affecté et assurer une transition en douceur pour les élèves nécessitent souvent beaucoup de doigté.

Comment un suppléant est-il choisi ? Le choix se fait à partir d’une liste de suppléants légalement qualifiés, sauf exception. « Légalement qualifié » signifie que le suppléant a reçu du ministère de l’Éducation son autorisation d’enseigner, délivrée selon des critères précis. La liste des suppléants qualifiés, fournie par la commission scolaire, est distribuée à toutes les directions d’école et mise à jour régulièrement. Advenant le cas où aucun enseignant suppléant n’est disponible, l’école peut recourir à un suppléant non qualifié mais répondant aux autres critères d’embauche, sauf dans le cas d’une suppléance de plus de cinq jours. Comme tout le personnel de l’école, les suppléants doivent déclarer leurs antécédents judiciaires ; le cas échéant, la commission scolaire procède à une vérification en règle.

Enseignants spécialistes, p. 99Titulaire de classe, p. 193

L’enseignant suppléant a comme mandat de remplacer un enseignant absent durant un certain temps, que ce soit une période, une demi-journée, une journée, une semaine ou une année ! Il doit, comme l’enseignant qu’il remplace, gérer la classe et enseigner le programme, de même qu’effectuer toute autre tâche assignée, telle que la surveillance de la cour d’école ou l’animation de périodes de récupération.

Suppléants


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Des démarches (et des délais) en perspective !Advenant le cas où la construction ou l’agrandissement d’une école est nécessaire, la commission scolaire doit présenter une demande en ce sens au ministère de l’Éducation. Dans le cas d’une nouvelle construction, la commission scolaire doit s’entendre avec la municipalité pour que celle-ci lui cède gratuitement un terrain, selon une entente entre le ministère de l’Éducation et le ministère des Affaires municipales.

D’où vient la surpopulation ?Au Québec, le nombre annuel de naissances s’est accru de façon notable depuis 2006, ce qui exerce une pression certaine sur le système scolaire. De plus, le développement immobilier de certains secteurs et la réduction de la taille des classes imposée par le gouvernement amplifient le manque d’espace dans certaines écoles. Le parc immobilier du système scolaire doit donc être adapté en conséquence.

Construction de nouvelles écoles – Deux demandes en suspensPrès de 275 élèves de maternelle ne fréquenteront pas leur école de quartier l’an prochain

Écoles de quartier, p. 80 Ratio maître-élèves, p. 169

Lorsqu’il y a surpopulation dans une école, les frères et sœurs d’un élève déjà inscrit dans cette école ont, dans la mesure du possible, priorité sur les nouveaux élèves. Il se peut aussi que la direction de l’établissement fasse appel aux volontaires qui accepteraient le changement d’école. Lorsque leur nombre est insuffisant, la date d’inscription, la fratrie ainsi que la distance entre le domicile et l’école sont les éléments pris en compte pour choisir ceux qui ne seront pas retenus. Le dossier des élèves non retenus est alors acheminé par l’école de quartier vers une école avoisinante.

Surpopulation dans les écoles


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Les premiers le matin !Les surveillants sont les premiers, avec les éducateurs du service de garde, à être en contact avec les élèves le matin. Ils les côtoient aussi souvent en dehors des heures de cours. Dans les écoles primaires, le surveillant joue souvent un rôle de prévention et d’écoute auprès des jeunes.

Dans toutes les écoles primaires ?Ils sont plus nombreux au secondaire, mais des écoles primaires ont aussi recours à des surveillants, surtout pour l’heure du midi. Souvent, les surveillants travaillent en collaboration avec les éducateurs du service de garde de l’école.

Récréation, p. 170Service de garde, p. 179

Les surveillants d’élèves sont engagés par la commission scolaire. Ils doivent maintenir l’ordre et le respect des règlements de l’école, de même qu’assurer la sécurité et le bien-être des élèves. Le travail du surveillant peut se dérouler dans la cour d’école, les corridors ou le gymnase, et lors des périodes de dîners ou de toute activité spéciale. Aucune formation particulière n’est demandée au surveillant d’élèves, mais on exige de lui qu’il ait une bonne discipline personnelle, des connaissances générales en psychologie et des aptitudes en relations humaines.

Surveillants


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Une obligation ! Au Québec, la loi oblige un jeune à fréquenter une école de 6 ans jusqu’à la fin de l’année scolaire où il atteint 16 ans ou « au terme de laquelle il obtient un diplôme décerné par le ministre. » L’école à la maison est cependant permise, selon des modalités précises.

Ce système éducatif est-il le même dans les autres provinces ? Non. Chaque province a son propre système d’éducation, avec ses lois et ses règlements. Toutefois, lorsqu’un enfant passe d’un système à un autre, des équivalences et accommodements sont généralement consentis pour faciliter son intégration.

Système scolaire québécois

École à la maison, p. 74Écoles anglophones, p. 77Écoles autochtones, p. 78Écoles publiques et écoles privées, p. 84Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), p. 140

Géré par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science, le système d’éducation québécois comporte quatre ordres d’enseignement : l’éducation préscolaire et le primaire, le secondaire, le collégial et l’enseignement universitaire. L’enseignement se donne en français, en anglais, en certaines langues amérindiennes et en inuktitut.

En ce qui concerne le préscolaire, le primaire et le secondaire, ce système éducatif est divisé en deux réseaux : un réseau public entièrement payé par les fonds publics et la taxe scolaire et un réseau privé auquel le gouvernement accorde une aide financière. Dans le réseau public, 2 361 écoles publiques sont regroupées en 72 commissions scolaires. Quant au réseau privé, 190 de ses établissements sont chapeautés par la Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP).

Système d’éducation québécois


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Encore des acronymes !Il existe plusieurs expressions et acronymes pour désigner cet outil.TI : Tableau interactif / tableau intelligentTBI : Tableau blanc interactifTNI : Tableau numérique interactifTPI : Tableau pédagogique interactif

Est-ce un outil de travail vraiment utile ?Comme tout outil, le TI a ses avantages et ses limites. Certes, il ne révolutionne pas la pédagogie, mais s’il est bien exploité, il offre une occasion de l’enrichir. Par exemple, les élèves peuvent écrire, effacer, dessiner et travailler sur des schémas en trois dimensions, mais aussi manier des instruments, des règles, des compas ou des microscopes et visionner des vidéos.

Cafouillage autour des tableaux blancs dans les écoles

Technologies de l’information et de la communication (TIC), p. 192

Le tableau interactif, parfois appelé « tableau intelligent », est un tableau sur lequel on peut écrire, dessiner et effacer, et qui peut présenter, modifier et enregistrer tout contenu d’un ordinateur (textes, images, sons et vidéos).

Accompagné de plusieurs composantes, le TI devient un système de tableau interactif. Ce système comprend habituellement un tableau blanc, un ordinateur, un stylet électronique, un projecteur, des haut-parleurs et une caméra.

En 2014, environ la moitié des classes du primaire sont dotées d’un TI. Certains y sont favorables et apprécient les fonctionnalités offertes, alors que d’autres estiment qu’investir massivement dans cette technologie est une erreur – surtout sur fond de compressions budgétaires – ou que les tablettes numériques constitueraient un meilleur choix.

Tableau interactif (TI/TBI/TNI/TPI)


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Les deux faces de la médaille !Si certaines études tendent à démontrer une diminution du décrochage scolaire dans les écoles qui ont adopté la tablette, son utilisation en classe ne fait pas l’unanimité. Les distractions causées par l’accès au Web et le manque de formation des enseignants dans la gestion de ce nouvel outil sont les principaux inconvénients évoqués.

Pourquoi utiliser la tablette numérique en classe ? Le principal avantage est de pouvoir accéder rapidement à l’information à l’aide d’un outil mobile. Il y en a d’autres, comme la possibilité de travailler à son rythme, d’échanger avec d’autres classes, ou encore de réaliser des présentations soignées sur le plan graphique et d’en enrichir le contenu grâce à diverses applications. Sans oublier le fait que la tablette permet d’économiser une énorme quantité de papier ! Enfin, l’attrait qu’exercent les nouvelles technologies sur les élèves est une source de motivation certaine.

L’iPad à l’école : planche de salut ou outil de marketing ?

Classe branchée, p. 38 Classe inversée, p. 40

Technologies de l’information et de la communication (TIC), p. 192

Ces dernières années, les tablettes numériques ont fait leur entrée dans certaines écoles primaires du Québec. Pour les enseignants qui les utilisent en classe, elles constituent un support efficace à leur pratique pédagogique et un outil d’apprentissage intéressant : les élèves peuvent accéder à des contenus pédagogiques multimédias et informatifs, l’enseignant peut gérer le calendrier de réalisation d’un projet, tous peuvent recevoir et envoyer du courrier électronique accompagné de documents, etc.

Tablettes numériques


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Un (autre) compte !Tous les propriétaires d’un immeuble imposable, avec ou sans enfants, doivent acquitter le compte de taxe scolaire qui leur est acheminé par leur commission scolaire en juillet de chaque année. Le taux de la taxe scolaire est adopté annuellement par le conseil des commissaires ou, sur l’île de Montréal, par le Comité de gestion de la taxe scolaire de l’île de Montréal. Il est calculé en fonction de la valeur ajustée (évaluation uniformisée) de l’immeuble se trouvant sur le territoire de la commission scolaire.

À quoi sert la taxe scolaire ?Le montant recueilli grâce à la taxe scolaire sert à payer l’entretien des équipements et des immeubles de la commission scolaire, le chauffage et l’éclairage des bâtiments, les frais de gestion des écoles et de l’administration générale et environ deux tiers des coûts du transport scolaire. Sur l’île de Montréal, les commissions scolaires l’utilisent aussi pour des programmes d’aide aux enfants issus de milieux défavorisés.

À propos de la taxe scolaire


Au Québec, la taxe scolaire existe depuis le 19e siècle. À l’époque, elle constituait la principale source de financement des écoles de rang et avait pour but de soutenir l’enseignement public au primaire. Aujourd’hui, l’éducation au Québec est majoritairement financée par le ministère de l’Éducation (à hauteur d’environ 8 milliards de dollars annuellement) ; cependant, la taxe scolaire, prélevée directement par les commissions scolaires, reste une source de revenu importante (environ 1,5 milliard de dollars annuellement).

Taxe scolaire


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Un allié précieux !Le TES travaille en collaboration avec les enseignants et les autres professionnels qui interviennent auprès des élèves de l’école. Il est sous l’autorité de la direction de l’école. Il met en pratique des techniques et méthodes d’éducation spécialisée auprès d’élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA) et de jeunes exigeant une aide particulière, la plupart du temps dans le cadre de plans d’intervention.

Dans toutes les écoles ?Non. La commission scolaire assigne les postes de techniciens en éducation spécialisée dans les écoles où elle en juge le besoin pressant. Le nombre de TES engagés peut varier d’une commission scolaire à une autre.

Technicien/ne en éducation spécialisée

Écoles spécialisées, p. 85Élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation

ou d’apprentissage (EHDAA), p. 97Plan d’intervention (PI), p. 151Troubles du spectre de l’autisme (TSA), p. 202Troubles du comportement, p. 204

Le technicien en éducation spécialisé est un professionnel qui intervient à l’école auprès des enfants qui vivent ou qui risquent de vivre des difficultés d’adaptation ou d’intégration sociale, souvent reliées à des désordres affectifs, physiques, intellectuels ou sociaux.

Appelé à intervenir souvent en situation de crise, le TES est une personne-ressource pour l’enfant en difficulté, pour ses parents et pour le personnel scolaire. Il a comme mandat de favoriser l’adaptation et l’intégration de l’élève en tenant compte de son parcours et de l’aider à s’organiser.

Technicien en éducation spécialisée (TES)


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Les TIC sont partout !On peut penser que la maîtrise des TIC sera requise dans la majorité des emplois que les jeunes exerceront plus tard. C’est pourquoi il est important de les y initier et de les y familiariser, afin qu’ils développent leur capacité à les utiliser et à bien en comprendre le fonctionnement. Cela dit, les natifs numériques, qui ont grandi avec les TIC, ont souvent une bonne longueur d’avance en la matière ; il s’agit alors de découvrir avec eux de quelles manières ces technologies peuvent stimuler leur créativité et les aider à mieux apprendre.

Quel est l’apport des TIC dans l’enseignement primaire ? Les TIC font partie du Programme de formation de l’école québécoise, puisque leur exploitation est l’une des compétences transversales à développer. Les activités liées aux TIC proposées aux élèves sont nombreuses et diversifiées. Elles les amènent entre autres à développer un sens critique à leur endroit.

Dossiers TIC – RecitusL’iPad en classe – Un combat contre l’inertie en éducation

Blogue de classe, p. 30 • Classe branchée, p. 38Classe inversée, p. 40 • Compétences transversales, p. 50Médias sociaux, p. 137 • Programme de formation de l’école québécoise, p. 161 • Tableau interactif (TI/TBI/TNI/TPI), p. 188Web, p. 210

Les technologies de l’information et de la communication regroupent l’informatique, l’audiovisuel, le multimédia, Internet et les diverses formes de télécommunications. Elles servent à communiquer, à s’informer, à stocker de l’information, à en produire et à la transmettre sous diverses formes (texte, document, son, image, etc.).

Dans le milieu de l’enseignement, on les nomme aussi TICE, pour « technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement ». Ce sigle désigne les mêmes outils, mais utilisés à des fins d’enseignement et d’apprentissage.

Technologies de l’information et de la communication (TIC)


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Plus de femmes que d’hommes ! Selon les dernières statistiques officielles, issues du recensement de 2006, 84 % du personnel enseignant de niveau primaire au Québec étaient des femmes. Il semble d’ailleurs que ce pourcentage n’a pas beaucoup changé depuis et qu’il est sensiblement le même dans tous les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Qu’apporte le titulaire de classe ?Le sentiment d’attachement des élèves pour leur enseignant, et vice versa, témoigne de l’importance de cette relation dans leur parcours d’apprentissage et d’intégration sociale (d’ailleurs, qui ne se souvient pas de la façon dont au moins un de ses titulaires l’a marqué ?). Un bon titulaire est celui qui, entre autres, contribuera à la formation intellectuelle et au développement personnel de chacun de ses élèves en lui donnant le goût d’apprendre et de se dépasser. Il sera accessible, compréhensif et rigoureux.

La discrimination positive chez les enseignants : pour ou contre ?

Classe multiâge (CMA), p. 43Enseignants spécialistes, p. 99Relation parents-enseignant, p. 174

Le titulaire de classe est responsable d’un groupe d’élèves d’un niveau donné (ou de plusieurs niveaux dans le cas d’une classe multiâge [CMA]). En plus d’enseigner les matières qui lui incombent et d’évaluer le rendement scolaire de chaque élève dans celles-ci, il doit préparer les bulletins. À ces responsabilités s’ajoute celle de communiquer avec les autres enseignants qui interviennent auprès de ses élèves et avec les spécialistes qui enseignent à sa classe l’anglais, les arts et l’éducation physique. Enfin, il doit agir comme personne-ressource auprès des parents de ses élèves.

Titulaire de classe


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Une assiette santé !Ces traiteurs font l’objet d’une sélection rigoureuse. Les aliments offerts doivent présenter fraîcheur et bonne valeur nutritive en plus de répondre aux critères de la politique alimentaire de la commission scolaire ou de l’école, s’il y a lieu. La prise en compte des allergies est également une des conditions à respecter.

Sur une base occasionnelle ? Dans certaines écoles où le service de traiteur est disponible, il est possible de se procurer des coupons permettant à l’enfant de bénéficier de ce service au besoin seulement. Par ailleurs, quelques écoles acceptent aussi qu’un parent fasse appel, sur une base individuelle et de façon ponctuelle, à un service de traiteur autre que celui engagé par l’école.

Le traiteur scolaire

Allergies et intolérances, p. 16Restrictions alimentaires, p. 176

Certaines commissions scolaires et certaines écoles ont établi des ententes avec des traiteurs qui fournissent les repas chauds du midi en fonction d’une fréquence prévue par l’école. Les élèves inscrits à ce service n’ont pas besoin d’apporter leur lunch. Le service de traiteur est payable à l’avance par les parents.

Traiteur (service de)


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Un grand changement !L’enfant, qui avait le jeu comme contexte d’apprentissage au préscolaire, recevra au primaire un enseignement plus formel. Il apprendra à lire, à écrire et à compter, et ses apprentissages deviendront plus systématiques ; ils seront d’ailleurs évalués d’une manière plus resserrée.

Comment facilite-t-on la transition ?Pour éviter que les enfants vivent des difficultés d’adaptation lors de leur passage au primaire et leur donner l’occasion d’apprivoiser leur environnement futur, plusieurs écoles organisent, vers la fin de l’année scolaire, une visite des élèves de maternelle dans une classe de « grands » de 1re année. Les finissants de la maternelle peuvent alors se familiariser avec un aménagement de classe différent (par ex., constater que chaque élève possède son propre pupitre) et être initiés à de nouvelles routines ou contraintes (p. ex., les élèves de 1re année lèvent leur main avant de poser une question). Les parents d’enfants qui le désirent peuvent aussi demander de visiter l’école avec leur enfant.

Vers l’école avec mon enfant pour une entrée réussie !

Éducation préscolaire, p. 93Éducation préscolaire pour enfant handicapé de 4 ans, p. 94Éducation primaire, p. 95Maternelle 4 ans à temps plein, p. 134Maternelle 5 ans à temps plein, p. 135

Bien que le préscolaire soit facultatif au Québec, l’immense majorité des enfants admissibles fréquentent la maternelle avant leur entrée au primaire (98 % d’entre eux, selon le ministère de l’Éducation). Depuis 2013, ceux qui proviennent d’un milieu dit défavorisé ont aussi accès à la prématernelle dès l’âge de 4 ans. Si la fréquentation du préscolaire facilite la transition vers le primaire, elle ne dispense cependant pas de bien s’y préparer.

Transition : du préscolaire au primaire


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Des facteurs de réussite déterminants !Lorsqu’il fait son entrée au secondaire, l’élève est un préadolescent qui vit un besoin accru de montrer son indépendance. Toutefois, l’engagement et le soutien constants des parents demeurent cruciaux pour la réussite scolaire de leur enfant.

Est-ce normal que l’adaptation au secondaire soit difficile ?Bien sûr que oui ! Si la transition se fait habituellement assez bien, il y en a pour qui l’adaptation peut s’échelonner sur plusieurs mois. Cette nouvelle réalité est exigeante pour la majorité et peut engendrer un grand stress chez certains. À preuve, il est connu que le premier bulletin du secondaire affiche souvent des notes beaucoup plus faibles que le dernier bulletin de la 6e année. Pour faciliter la transition, plusieurs écoles secondaires mettent en place un service d’aide aux élèves de première secondaire.

Guide pour soutenir une transition scolaire de qualité vers le secondaire

Le passage du primaire au secondaire : les parents au cœur de la réussite !Le secondaire c’est ma place ! (site pour les adolescents)

Activités de fin d’année, p. 12Cycles, p. 58Titulaire de classe, p. 193

Les années d’études du secondaire sont différentes de celles du primaire à bien des égards. Notamment, les élèves qui se trouvaient dans un milieu contrôlé et encadré par un seul enseignant généraliste au primaire doivent, au secondaire, composer avec plusieurs enseignants spécialistes dans un environnement exigeant d’eux beaucoup plus d’autonomie.

Transition : du primaire au secondaire


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Service assuré sur le territoire de la commission scolaire ! Le service de transport adapté est assuré sans aucuns frais pour les parents, pourvu que l’élève réside sur le territoire de la commission scolaire et qu’il fréquente l’école déterminée celle-ci.

Un service porte-à-porte ? Oui. La commission scolaire s’engage à reconduire les enfants qui ont un handicap lourd jusqu’à la porte de l’école et de la maison (jusqu’à ce qu’ils soient pris en charge) et à leur procurer, le cas échéant, un accompagnateur pour les aider à se déplacer.

Association du transport écolier du QuébecTransport adapté – FCSQ

Écoles spécialisées, p. 85Élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA), p. 97

Au Québec, le transport adapté est un service offert par les commissions scolaires à leurs élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA), pour les niveaux préscolaire, primaire et secondaire. Les élèves sont ainsi transportés le matin et l’après-midi par autobus adaptés, par berlines ou par taxis. Le type de transport est établi en fonction du degré de mobilité des enfants et du nombre d’élèves à desservir par territoire. Les véhicules ont comme mandat d’assurer un transport scolaire adéquat et sécuritaire tous les jours d’école.

Transport adapté


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L’autobus qui marche !Vous habitez à distance de marche de l’école, mais vous vous y rendez souvent en voiture ou en transport en commun ? Dans certaines régions du Québec, des bénévoles accompagnent chaque matin des groupes d’enfants à l’école à pied en suivant des trajets prédéterminés. Le projet Trottibus, l’autobus qui marche ! est une initiative de la Société canadienne du cancer qui encourage les jeunes et moins jeunes à intégrer la marche dans leur mode de vie.

Le transport scolaire est-il assuré si j’envoie mon enfant dans une école à vocation particulière ?Dans certaines régions, vous bénéficierez tout de même du transport scolaire pour autant que la distance n’excède pas ce qui est prévu par la commission scolaire. Dans le cas contraire, celle-ci pourra vous proposer d’autres solutions.

Le transport scolaire démystifiéTrottibus, l’autobus qui marche

Commissions scolaires, p. 48 • Écoles à projet particulier, p. 75 Prévention de l’obésité, p. 157 • Transport adapté, p. 197

Le service de transport scolaire est offert gratuitement à tous les élèves de niveau préscolaire et primaire qui résident à une distance trop grande de leur école de quartier (ou d’une autre école attribuée par la commission scolaire responsable) pour s’y rendre en marchant. Cette distance est déterminée par la commission scolaire, et elle est calculée selon l’âge, l’année d’étude et le type d’école fréquentée. Le transport scolaire est disponible deux fois par jour, pour l’entrée du matin et la sortie de l’après-midi. Certaines écoles offrent aussi un transport sur l’heure du dîner ; des frais doivent cependant être payés pour ce service.

Un service de transport adapté est également offert aux élèves ayant un handicap physique ou intellectuel.

Transport scolaire


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Des exemple concrets !La préparation d’un spectacle de musique collectif est un bel exemple de travail coopératif : chaque élève est responsable de sa performance, mais les membres du groupe doivent interagir afin de s’assurer de présenter un spectacle intéressant et réussi. La création d’une page Web pour la classe constituerait plutôt un projet collaboratif : les élèves travaillent en équipes sur certains aspects du projet, et toute la classe est mise à contribution pour livrer un produit intéressant et fonctionnel.

Les travaux en équipe, pourquoi ? Les travaux en équipe sont un moyen reconnu de motiver et de faciliter les apprentissages. Ils développent la capacité de communication et d’interaction de chacun et constituent une bonne façon de préparer les jeunes à la vraie vie, puisque le travail « réel » est le plus souvent coopératif et collaboratif.

Apprentissage par projets, p. 20

L’enfant du primaire a souvent à travailler en équipe. On le place dans des situations d’apprentissage qui lui permettent d’expérimenter deux types de travail en équipe : le travail coopératif et le travail collaboratif.

Dans un travail coopératif, les élèves travaillent sur un même projet et se partagent les tâches pour réaliser un produit unique. Dans cette forme de travail, l’élève est responsable de sa propre production, mais il doit interagir avec les autres membres de son équipe afin que le travail final soit cohérent.

Dans un travail collaboratif, les élèves participent à la réalisation d’un même projet et travaillent tous ensemble à chaque étape du projet. Ainsi, tous mettent la main à la pâte dans le but d’améliorer le produit fini, et il n’est pas possible de savoir qui a fait quoi.

Travail coopératif ou collaboratif


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Aucun coût !Le travailleur social en milieu scolaire est engagé par la commission scolaire. Son salaire est versé par celle-ci, tout comme celui d’un enseignant.

Dans toutes les écoles ?Non, mais chaque école dispose de tous les services complémentaires dont elle a besoin. La direction de l’école doit en faire la demande auprès de la commission scolaire.

Orthopédagogue, p. 147Orthophoniste, p. 148Psychologue scolaire, p. 168

Le travailleur social en milieu scolaire est un employé du service social d’une commission scolaire. Il offre des services complémentaires à l’école, au même titre que les orthopédagogues, les orthophonistes, les psychoéducateurs, les psychologues, les infirmiers et les animateurs de vie spirituelle et d’engagement communautaire.

Son travail consiste à analyser les besoins particuliers de certains élèves qui éprouvent des difficultés et à leur offrir, si nécessaire, des services de soutien. De plus, il s’assure que l’information circule bien entre l’école, les parents et le système de santé et de services sociaux.

Travailleur social


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Hyperactivité n’égale pas déficit de l’attention ! Attention ! Les enfants hyperactifs ne souffrent pas nécessairement d’un TDAH. Le comportement hyperactif peut avoir plusieurs causes, dont l’anxiété, la dépression et l’ennui (dans le cas d’un enfant surdoué, par exemple).

Qui peut poser un diagnostic de TDAH ?Seuls les médecins et les spécialistes en santé mentale qui ont une expertise en TDAH peuvent poser un tel diagnostic. Les parents peuvent demander à leur médecin de famille de les diriger vers un médecin expert.

Institut DouglasL’enfant hyperactif, le comprendre et l’aiderLes enfants du Ritalin

Médication, p. 138 • Psychologue scolaire, p. 168Troubles du comportement, p. 204

Le TDAH est un syndrome d’origine neuropsychologique la plupart du temps permanent qui se manifeste particulièrement par l’inattention, l’hyperactivité et l’impulsivité. Ce trouble a des effets sur le comportement, l’apprentissage et, souvent, les rapports de l’enfant avec ses pairs. Par exemple, l’enfant touché peut avoir de la difficulté à maintenir son attention sur les activités en cours, à planifier son travail et à suivre des consignes. Des oublis de toutes sortes peuvent aussi rendre sa vie scolaire plus compliquée qu’elle devrait normalement l’être.

Le TDAH n’est pas causé par une déficience intellectuelle, des problèmes sociaux ou une éducation inappropriée de la part des parents, ni même par un manque de volonté ou de motivation de l’enfant. C’est un trouble complexe qui demande beaucoup plus que de simplement « se ressaisir ». La médication personnalisée et suivie de près par un médecin est parfois la solution qui s’impose, mais c’est là un vaste sujet…

Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)


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Un rôle important !Le rôle de l’enseignant est de créer un environnement qui favorise les apprentissages de l’enfant autiste, de soutenir la communication avec lui, de stimuler son autonomie et d’encourager l’interaction avec ses pairs. S’il y a lieu, il doit aussi collaborer avec son accompagnateur. Enfin, sensibiliser les autres élèves de la classe à la différence et à la tolérance est prioritaire car, malheureusement, les enfants autistes sont encore trop souvent exposés à l’intimidation.

Quels sont les parcours possibles ?Les enfants autistes fréquentent soit une classe spécialisée dans une école ordinaire, soit une école spécialisée s’ils on besoin d’un meilleur encadrement. Plusieurs sont aussi à même de faire leur scolarité en classe ordinaire et de suivre le programme régulier , parfois grâce à l’aide d’un accompagnateur.

Autisme QuébecFédération québécoise de l’autisme

Écoles spécialisées, p. 85 • Élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA), p. 97 • Intimidation, p. 125

Jusqu’en 2013, l’autisme était considéré comme un trouble envahissant du développement (TED). Depuis, on le désigne comme un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Le repli sur soi et sur son monde intérieur ainsi qu’un rapport différent avec la réalité en sont des manifestations communes. Les autistes présentent aussi un intérêt hors norme pour certaines choses ainsi que des comportements répétitifs, alors que la socialisation et la communication leur sont en général plus difficiles.

D’après la Fédération québécoise de l’autisme, près de 1 % de la population québécoise serait touché par un TSA et ce pourcentage serait en constante augmentation. Cette situation a bien sûr un effet sur le système scolaire, qui s’efforce de répondre aux besoins particuliers des élèves autistes.

Troubles du spectre de l’autisme (TSA)


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Les clés de l’évaluation !Pour diagnostiquer un trouble d’apprentissage, les spécialistes doivent faire une analyse du portrait global de l’enfant, qui comprend son cheminement scolaire, son bilan intellectuel et son profil psychoaffectif. S’il résulte de cette analyse qu’il y a un écart d’au moins deux ans entre le rendement intellectuel et le rendement scolaire, un diagnostic de trouble d’apprentissage peut être posé.

Quelle différence y a-t-il entre « difficultés d’apprentissage » et « troubles d’apprentissage » ?Les difficultés d’apprentissage sont des obstacles temporaires à l’apprentissage, souvent liés à une situation que l’enfant vit difficilement : deuil, séparation, problèmes familiaux… Lorsqu’une aide est apportée à l’enfant, il retrouve généralement un rythme d’apprentissage normal. Les troubles d’apprentissage (p. ex. dyslexie) sont malheureusement persistants et permanents. Cela ne signifie toutefois pas qu’ils sont insurmontables ! Mais une aide spécialisée est essentielle.

Association québécoise des troubles d’apprentissageClinique d’évaluation neuropsychologique et des troubles d’apprentissage de Montréal

Dyscalculie, p. 68 Dyslexie, p. 69 Dysorthographie, p. 70 Dysphasie, p. 71 Dyspraxie, p. 72

Les troubles d’apprentissage sont des troubles permanents d’origine neurologique qui affectent une ou plusieurs fonctions neuropsychologiques et qui perturbent l’acquisition, la compréhension, l’utilisation et le traitement de l’information verbale ou non verbale. Ces troubles n’ont pas pour origine la déficience intellectuelle, le manque d’encadrement scolaire ou familial ou la démotivation à l’école, qui constituent d’autres conditions ou problèmes.

Troubles d’apprentissage


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Prudence !Poser un diagnostic de trouble du comportement doit se faire avec une extrême prudence. Après un examen physique et psychomoteur par le médecin suivront des évaluations des capacités intellectuelles de l’enfant accompagnées probablement d’un bilan orthophonique et orthopédagogique. Ainsi, une équipe complète de spécialistes sera sollicitée pour diagnostiquer le trouble de l’enfant afin d’apporter à ce dernier tout le soutien nécessaire.

Mon enfant est-il normal ?L’opposition, tout comme l’agitation, l’agressivité, la colère ou le mutisme, témoignent généralement d’une phase normale de développement chez l’enfant, mais seulement s’ils sont isolés ou transitoires. Il ne faut pas hésiter à consulter son médecin si des doutes persistent quant au comportement problématique de son enfant.

Les problèmes de comportement chez l’enfant

Orthopédagogue, p. 147 • Orthophoniste, p. 148 • Psychologue scolaire, p. 168 • Technicien en éducation spécialisée (TES), p. 191 • Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), p. 201

La plupart des problèmes de comportement sont anodins et souvent attribuables à des difficultés du développement auxquelles il peut être assez simple de remédier. Cependant, il existe des problèmes plus graves, qui demandent habituellement l’aide de spécialistes. Dans le milieu scolaire, on les appelle les troubles du comportement. Il y a d’abord le trouble du déficit de l’attention accompagné ou non d’hyperactivité (TDAH), puis le trouble oppositionnel avec provocation : l’enfant se montre désobéissant, arrogant et colérique et a une grande difficulté à accepter les ordres et les règles. Enfin, on retrouve le trouble des conduites, avec agressivité physique, crises de colère répétées, destruction de biens matériels, vol, etc.

Troubles du comportement


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Un plus pour l’estime de soi et la confiance ! Les enseignants vous le diront : donner du soutien pédagogique additionnel à un enfant qui a de la difficulté en classe lui permettra souvent de reprendre confiance en ses capacités scolaires et de se remotiver, augmentant du même coup son estime personnelle. Bien sûr, la qualité de la relation établie avec le tuteur et la participation de l’enfant seront déterminantes.

Quel est le travail du tuteur scolaire ?De manière générale, l’aide individuelle d’un tuteur a pour but de consolider les acquis de l’enfant et de lui donner les moyens d’atteindre les objectifs d’apprentissage exigés dans son niveau. On peut cependant convenir avec lui d’une « mission » particulière : aider l’enfant dans ses devoirs et leçons, réviser avec lui une matière en particulier ou encore l’aider à préparer un examen (épreuves de fin d’année, examens d’admission, etc.).

Le tutorat quand mon enfant ne réussit pas

Aide aux devoirs, p. 15Récupération, p. 171

Le tutorat est un service d’aide individuelle suivi, souvent offert par une entreprise privée, qui a pour but de stimuler l’enfant dans ses apprentissages ou de l’aider à surmonter ses difficultés, le cas échéant. Le tuteur scolaire ne remplace pas l’enseignant, même s’il en est souvent un : il faut le voir plutôt comme un « complément ». Un tuteur connaît bien le programme scolaire et possède tous les outils pour aider l’enfant. Il est aussi en mesure d’évaluer le temps nécessaire pour remettre l’enfant à niveau.

Tutorat



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Pour comprendre notre société ! En acquérant les compétences liées au domaine de l’univers social, l’élève apprend à mieux comprendre notre monde, à découvrir les enjeux liés aux territoires et à l’histoire et à définir sa propre place dans cette société complexe qui est la nôtre. Il s’ouvre sur le monde et il se prépare à être actif dans la société démocratique en constatant qu’il peut y jouer un rôle.

Quelle est l’approche générale ?Aujourd’hui, il n’est plus question d’apprendre des dates par cœur et encore moins d’énumérer des capitales. Le programme d’univers social place plutôt l’élève dans des situations d’apprentissage où il lui sera demandé de réfléchir et de s’interroger sur le monde, les sociétés et les territoires, ainsi que de s’ouvrir à différentes façons de vivre, d’ici ou d’ailleurs. Par exemple, en 6e année, un enfant peut devoir situer sa maison sur le site Google Maps et présenter les principales caractéristiques de son quartier après avoir fait une recherche sur l’histoire de sa ville.

Sociétés et territoires L’univers social au primaire : tout un monde à explorer !

Domaines d’apprentissage et disciplines, p. 67Éducation à la citoyenneté, p. 88

L’univers social est étudié à partir du 2e cycle du primaire (3e et 4e années). Il s’agit de l’un des cinq domaines d’apprentissage enseignés au primaire. Il regroupe trois disciplines : la géographie, l’histoire et l’éducation à la citoyenneté, enseignées en interrelation les unes avec les autres.

Univers social


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Un aperçu du calendrier de vaccination à l’école !Si l’enfant a reçu tous les vaccins recommandés depuis sa naissance, il doit recevoir entre 4 et 6 ans une dose de rappel pour la diphtérie, la coqueluche, le tétanos et la poliomyélite. En 4e année, garçons et filles recoivent le vaccin contre l’hépatite A et B. Les filles recoivent en plus le vaccin contre le virus du papillome humain (VPH).

Mon enfant doit-il se faire vacciner pour fréquenter l’école ? Non. Au Canada, les vaccins ne sont pas obligatoires, mais ils sont fortement recommandés par les instances de santé publique. Même s’il existe des points de vue divergents, il faut rappeler que l’absence de protection augmente considérablement le risque qu’un enfant contracte la maladie et expose ainsi les personnes de son entourage ne pouvant être vaccinées.

À l’entrée à l’école, les parents qui ont fait vacciner leur enfant doivent fournir une preuve de vaccination contre la rougeole afin que le personnel de l’école soit en mesure de déterminer quels enfants ne sont pas protégés contre cette maladie. En cas d’éclosion, il pourrait être recommandé (ou imposé) de garder ces enfants à la maison jusqu’à ce que l’éclosion soit maîtrisée ou qu’ils soient vaccinés.

Calendrier des vaccinsLes types de vaccinsFoire aux questions – vaccination


Les vaccins contre les principales maladies infectieuses sont administrés gratuitement dans toutes les régions du Québec, dans les hôpitaux, les cliniques, les CLSC et parfois dans les établissements scolaires, lors de campagnes de vaccination spéciales.

Vaccins


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De l’affrontement à la conciliation !Dès leur entrée au préscolaire, on apprend aux enfants à régler leurs conflits avec des mots et des stratégies de (ré)conciliation plutôt qu’avec des affrontements verbaux ou physiques. De nombreuses écoles primaires ont mis sur pied avec succès un programme qui consiste à former de jeunes médiateurs (des élèves) qui aident ensuite leurs camarades à régler les conflits dans la cour d’école.

Les écoles sont-elles en mesure d’agir ?Oui. Toutes les écoles sont maintenant tenues, en vertu de la Loi visant à prévenir et à combattre l’intimidation et la violence à l’école, d’avoir un plan d’action et un code de vie interne. La Loi donne également le pouvoir aux directions d’école d’imposer aux harceleurs des sanctions graduelles pouvant aller jusqu’à l’expulsion.

La lutte contre l’intimidation et la violence à l’écoleRégler un conflit, ça s’apprend !Stratégie de mobilisation pour lutter contre la violence et l’intimidation

Code de vie, p. 44 • Conseil de coopération, p. 53Cyberintimidation, p. 57 • Intimidation, p. 125Récréation, p. 170

La violence, ce n’est pas seulement les coups ; c’est aussi l’intimidation ou la cyberintimidation, les agressions verbales, le taxage, la discrimination, le harcèlement. Et comme tout milieu de vie, l’école est propice aux frictions et aux petits ou gros drames du quotidien… La bonne nouvelle, c’est qu’elle est aussi très bien placée pour sensibiliser les enfants aux différentes formes de la violence et pour leur fournir de bons moyens de les éviter et d’y réagir. Bien sûr, si l’on soupçonne que son enfant est victime de violence à l’école, il ne faut pas hésiter à en parler à l’enseignant ou à la direction.

Violence


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Deux ou trois fils à brancher, et la magie opère !Un portable muni d’une caméra Web, un projecteur, une surface de projection et une connexion Internet suffisent pour équiper la classe en vue d’une activité pédagogique réalisée par visioconférence. Bien encadrées par l’enseignant, qui est la personne responsable du compte utilisateur et de l’accès au service, de telles activités offrent de nombreuses possibilités : la classe peut communiquer avec d’autres classes à travers la province, le pays ou le monde, collaborer à des projets, transférer des données, poser des questions à un spécialiste dans un domaine ou un autre, échanger de la musique, organiser un concours, etc.

Un exemple ? Des élèves de 6e année d’une école de Laval ont participé par Skype à un concours d’épellation les opposant à une classe de 6e année de la région de Québec. Leurs connaissances en français ont été mises à contribution, et ils ont eu l’occasion d’appliquer et de développer de nombreuses compétences du domaine des médias.

Classe branchée, p. 38 Tableau interactif (TI/TBI/TNI/TPI), p. 188

Tablettes numériques, p. 189Technologies de l’information et de la communication (TIC), p. 192

Aujourd’hui, plusieurs programmes, logiciels et applications permettent de communiquer visuellement, verbalement et textuellement avec une autre personne ou avec un autre groupe de personnes par l’intermédiaire d’Internet. Ces moyens rendent aussi possible la transmission de fichiers tels que des photos, des images et des documents. En classe, la visioconférence est un outil de partage fabuleux pour faire découvrir aux élèves d’autres milieux et d’autres cultures, ainsi que pour les stimuler dans leurs apprentissages.

Visioconférence en classe


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Internet et Web : deux choses différentes ! Internet est un grand réseau informatique mondial. Le Web est une des applications d’Internet, les autres étant, entres autres, le courrier électronique, la messagerie instantanée et le partage de fichiers entre ordinateurs.

Apprendre avec le Web ? C’est désormais à l’ordre du jour. Tout comme les adultes, les jeunes bénéficient largement de l’accès facile et rapide aux connaissances que permet le Web. Encyclopédies en ligne, baladodiffusions instructives, vidéos explicatives, les choix sont nombreux. En s’inspirant de ce qu’offre le Web 2.0, les élèves d’une classe peuvent aussi créer un wiki (un site Web collaboratif où plusieurs internautes peuvent participer à la production du contenu), écrire un blogue, ainsi que jouer à des jeux pédagogiques en ligne. Le Web offre aussi la possibilité d’une plateforme d’échanges en ligne que les parents et les élèves peuvent utiliser pour communiquer avec l’enseignant.

Internet forme, l’éducation se transformeLe Web 2.0 en mathématique, science et technologie

Blogue de classe, p. 30Classe branchée, p. 38Classe inversée, p. 40Médias sociaux, p. 137Technologies de l’information et de la communication (TIC), p. 192

Au fil des ans, le Web s’est transformé considérablement, jusqu’à devenir assez simple et interactif pour que tout un chacun puisse y contribuer, échanger et collaborer, et ce, sans grandes connaissances techniques. C’est ce qu’on nomme maintenant le Web 2.0 ou Web social, puisqu’il permet beaucoup d’interactions entres les utilisateurs.

Web


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Une activité largement appréciée !Les écoles qui offrent des séances de yoga à leurs élèves notent chez eux une meilleure gestion du stress, l’amélioration de la concentration en classe, ainsi qu’une distanciation face aux émotions violentes qui favorise une atmosphère de respect de soi et de l’autre. Sans compter, bien sûr, les bénéfices physiques : amélioration de la flexibilité, de la conscience corporelle, de la motricité, etc. Quelques voix discordantes, cependant, déplorent que l’implantation de cette activité à l’école ne se fasse pas avec plus de précautions, en s’appuyant sur des études reconnues.

Quand et comment ?La pratique du yoga peut avoir lieu dans la classe en petits groupes ou dans le gymnase en plus grand groupe, à raison d’une ou de plusieurs fois par semaine. Les séances peuvent être très brèves ou durer une trentaine de minutes. Souvent, elles ont lieu juste avant l’heure du midi ou en fin de journée.

École en santé Enfants stressés – La science à la rescousseLe yoga à l’école

Activités parascolaires, p. 13

Depuis quelques années, plusieurs commissions scolaires ont commencé à offrir des séances de yoga dans leurs écoles. Ces activités sont souvent organisées en lien avec l’approche « École en santé » du ministère de l’Éducation, qui vise à favoriser la réussite des jeunes en accordant une attention spéciale à leur santé et à leur bien-être.

Yoga à l’école


AAccident, voir Assurance accidentActivité physique, voir Éducation

physique ; Prévention de l’obésité ; Récréation

Activités de financement, voir Campagnes de financement

Activités de fin d’année, 12Activités parascolaires, 13Adaptation scolaire, voir

Cheminement particulier ; Écoles spécialisées

Admission, voir Critères de sélection (d’une école), Écoles alternatives ; Écoles à projet particulier ; Établissements scolaires français ; Examens d’entrée

Âge d’admission à l’école, voir Dérogation

Agenda scolaire, 14Aide aux devoirs, 15Aide individuelle, voir Aide aux

devoirs ; Récupération ; TutoratAlimentation, voir Éducation à la

nutritionAliments permis/interdits, voir

Allergies et intolérances ; Restrictions alimentaires

Allergies et intolérances, 16Allophones, voir Classe d’accueil

ou de francisation ; Écoles communautaires

Aménagement de la classe, 17Anglais (langue d’enseignement),

voir Écoles anglophones

Anglais enrichi, voir Anglais intensif ; Écoles à projet particulier

Anglais intensif, 18Animation spirituelle et

engagement communautaire, 19Année scolaire, voir Calendrier

scolaireApprentissage (modes d’), voir

Styles d’apprentissageApprentissage par projets, 20Approche orientante, 21Approche par compétences, 22Approches pédagogiques, 23Art dramatique, voir ArtsArticles scolaires, voir Fournitures

scolairesArts, 24Arts plastiques, voir ArtsArts-études, voir Écoles à projet

particulierAssemblée générale annuelle

(AGA) des parents, 25Assurance accident, 26Asthme, 27Autisme, voir Troubles du spectre

de l’autisme (TSA)Autobus adapté, voir Transport

adaptéAutobus scolaire, voir Transport

scolaireAutoévaluation, voir Portfolio

scolaireAutorisation d’enseigner, voir

Formation des enseignants ; Suppléants

IndexVous cherchez de l’info sur un sujet en particulier ? Cet index vous renvoie vers la bonne fiche (en gras).


BBaccalauréat français, voir

Établissements scolaires françaisBaccalauréat international (BI), voir

Écoles internationalesBénévolat, voir Comité de parents ;

Conseil d’établissement ; Organisme de participation des parents (OPP)

Besoins particuliers (enfant avec des), voir Élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA)

Bibliothèques scolaires, 28Bilan de fin de cycle, voir Bilan des

apprentissagesBilan des apprentissages, 29Blogue de classe, 30Brevet d’enseignement, voir

Formation des enseignantsBrossage de dents, voir Hygiène et

santé buccodentairesBulletin, 31Bullying, voir Intimidation ; Violence

CCadeau d’appréciation, 32Calendrier de vaccination, voir

VaccinsCalendrier scolaire, 33Campagnes de financement, 34Cartes cognitives, voir Cartes

d’organisation d’idéesCartes conceptuelles, voir Cartes

d’organisation d’idéesCarte de la défavorisation, voir

Indice de défavorisationCartes d’organisation d’idées, 35Cartes heuristiques, voir Cartes

d’organisation d’idéesCartes mentales, voir Cartes

d’organisation d’idées

Cheminement particulier, 36Choix d’une école, voir Critères

de sélection (d’une école) ; Libre choix (d’une école)

Cinquième maladie, 37Citoyenneté, voir Éducation à la

citoyennetéClasse (local), voir Aménagement

de la classeClasse branchée, 38Classe d’accueil ou de

francisation, 39Classe inversée, 40Classe multiprogramme, voir Classe

multiâge (CMA)Classe nature, voir Classe neige ;

Classe verteClasse neige, 41Classe verte, 42Classe multiâge (CMA), 43Code de vie, 44Code vestimentaire, 45Coenseignement, 46Collations, voir Allergies et

intolérances ; Restrictions alimentairesCollecte de fonds, voir Campagnes

de financementComité de parents, 47Commissaires scolaires, voir

Commissions scolaires ; Conseil des commissaires

Commissions scolaires, 48Communauté, voir Écoles

communautairesCommunication orale, voir

Présentation oraleCommunication parents-

enseignant, voir Relation parents-enseignant

Compétences disciplinaires, 49Compétences transversales, 50


Comportement, voir Troubles du comportement

Concentration (arts, anglais, etc.), voir Écoles à projet particulier

Concentration en classe, voir Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ; Yoga à l’école

Conditions d’admission, voir Examens d’entrée

Conflit entre élèves, voir Conseil de coopération

Conflit avec l’école ou la commission scolaire, voir Protecteur de l’élève

Congé d’école, voir Calendrier scolaire ; Journées pédagogiques

Connaissances, voir Approche par compétences ; Bulletin ; Programme de formation de l’école québécoise ; Progression des apprentissages ; Réforme ; Savoirs essentiels ; Situation d’apprentissage et d’évaluation (SAE)

Conseil d’élèves, 51Conseil d’établissement (CE), 52Conseil de coopération, 53Conseil des commissaires, 54Conseiller pédagogique, 55Cour d’école, voir RécréationCritères de sélection (d’une

école), 56Cyberintimidation, 57Cycles, 58

DDanse, voir ArtsDécrochage scolaire, 59Déficience intellectuelle, voir Écoles

spécialisées

Déficit de l’attention, voir Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)

Déménagement, 60Démocratie (apprentissage de la),

voir Éducation à la citoyennetéDémocratie scolaire, voir

Conseil d’élèves ; Conseil de coopération ; Conseil d’établissement (CE)

Démotivation, voir Décrochage scolaire ; Échec scolaire

Dents, voir Hygiène et santé buccodentaires

Dérogation, 61Développement durable, voir

Écoles vertes ; Éducation relative à l’environnement (ERE)

Développement psychomoteur, 62

Devoirs et leçons, 63Dictées, 64Différenciation pédagogique, 65Difficultés d’apprentissage, voir

Orthopédagogue ; Troubles d’apprentissage

Difficultés en calcul, voir DyscalculieDifficultés en lecture, voir DyslexieDifficultés en orthographe, voir

DysorthographieDirection d’école, 66Discipline, voir Gestion de classeDisciplines, voir Domaines

d’apprentissage et disciplinesDiversité culturelle, voir Éducation

interculturelleDomaines d’apprentissage et

disciplines, 67Douance, voir Enfants douésDroits de scolarité, voir Écoles

publiques et écoles privées ; Gratuité et frais scolaires


Drogues, voir Prévention de la toxicomanie

Durée du primaire, voir CyclesDyscalculie, 68Dyslexie, 69Dysorthographie, 70Dysphasie, 71Dyspraxie, 72

EÉchec scolaire, 73École à la maison, 74Écoles à pédagogie innovatrice, voir

Écoles alternativesÉcoles à projet particulier, 75Écoles à vocation particulière, voir

Écoles à projet particulierÉcoles alternatives, 76Écoles anglophones, 77Écoles autochtones, 78Écoles aux fins d’un projet

particulier, voir Écoles à projet particulier

Écoles de secteur avec un projet pédagogique particulier, voir Écoles à projet particulier

Écoles communautaires, 79Écoles d’arts, voir Écoles à projet

particulierÉcoles de musique, voir Écoles à

projet particulierÉcoles de quartier, 80Écoles de sciences, voir Écoles à

projet particulierÉcoles défavorisées, 81École du samedi, voir Écoles

communautairesÉcoles françaises, voir

Établissements scolaires françaisÉcoles internationales, 82Écoles mixtes et écoles non

mixtes, 83

Écoles publiques et écoles privées, 84

Écoles spécialisées, 85Écoles vertes, 86Écologie, voir Écoles vertes ;

Éducation relative à l’environnement (ERE)

Écriture : apprentissage, 87Écriture cursive, voir Écriture :

apprentissageÉcriture scripte, voir Écriture :

apprentissageÉdu-groupes, voir Portails éducatifsÉducateur spécialisé, voir Technicien

en éducation spécialisée (TES)Éducation à domicile, voir École à

la maisonÉducation à la citoyenneté, 88Éducation à la nutrition, 89Éducation à la sexualité, 90Éducation interculturelle, 91Éducation internationale, voir

Écoles internationalesÉducation physique, 92Éducation préscolaire, 93Éducation préscolaire pour enfant

handicapé de 4 ans, 94Éducation primaire, 95Éducation relative à

l’environnement (ERE), 96Effets scolaires, voir Fournitures

scolairesÉlections scolaires, voir

Commissions scolaires ; Conseil des commissaires

Élève à risque, voir Élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA)

Élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA), 97


Enfant handicapé, voir Écoles spécialisées ; Éducation préscolaire pour enfant handicapé de 4 ans ; Élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA)Enfant précoce, voir Enfants doués

Enfants doués, 98Enfants surdoués, voir Enfants

douésEnseignant responsable, voir

Titulaire de classeEnseignants spécialistes, 99Enseignement des langues

d’origine, voir Programme d’enseignement des langues d’origine (PELO)

Entrée/rentrée progressive, 100Entrepreneuriat à l’école, 101Environnement, voir Écoles

vertes ; Éducation relative à l’environnement (ERE)

EpiPen, voir Allergies et intolérances

Épreuves obligatoires, 102Équipe (travail en), voir Travail

coopératif ou collaboratifÉquipe-école, 103Érythème infectieux, voir

Cinquième maladieÉtablissements scolaires français,

104Établissements verts Brundtland

(EVB), voir Écoles vertesÉtapes, voir BulletinÉthique et culture religieuse

(ECR), 105Étiquettes-mots, 106Évaluation des apprentissages, 107Évaluation en cours

d’apprentissage, voir Évaluation

formative ou sommativeÉvaluation formative ou

sommative, 108Évaluation formelle, voir Évaluation

formative ou sommativeÉvaluation informelle, voir

Évaluation formative ou sommative

Évaluation, voir Situation d’apprentissage et d’évaluation (SAE)

Examens, voir Évaluation des apprentissages ; Évaluation formative ou sommative

Examens d’admission, voir Examens d’entrée

Examens d’entrée, 109Examens ministériels, voir Épreuves

obligatoiresExercices de confinement, 110Expo-sciences, 111Exposé oral, voir Présentation oraleExpulsion de l’école, voir Mesures

disciplinaires

FFacebook, voir Médias sociauxFermeture de l’école, voir

Intempéries et cas de force majeure

Fin de l’année, voir Activités de fin d’année ; Calendrier scolaire

Finissants, voir Activités de fin d’année

Fluor, voir Hygiène et santé buccodentaires

Fondation en milieu scolaire, 112Formation des enseignants, 113Formation générale des jeunes,

114Fournitures scolaires, 115


Frais scolaires, voir Écoles publiques et écoles privées ; Gratuité et frais scolaires

Français (langue d’enseignement), 116

Francisation, voir Classe d’accueil ou de francisation

Fréquentation de l’école, voir École à la maison ; Éducation préscolaire ; Programme de formation de l’école québécoise ; Système d’éducation québécois

GGarçons à l’école, 117Gastroentérite, voir Maladies

contagieusesGéographie, voir Univers socialGestion de classe, 118Gestion financière de l’école, voir

Direction d’écoleGrammaire, voir Nouvelle

grammaireGrammaire (apprentissage), voir

Français (langue d’enseignement)Grammaire moderne, voir

Nouvelle grammaireGrammaire simplifiée, voir

Nouvelle grammaireGrand défi Pierre Lavoie, 119Gratuité et frais scolaires, 120Grippe, voir Maladies contagieusesGroupe (travail en), voir Travail

coopératif ou collaboratifGroupe-classe, voir Ratio maître-

élèves

HHarcèlement, voir

Cyberintimidation ; Intimidation ; Prévention des abus sexuels ; Violence

Hépatites A et B, voir VaccinsHistoire, voir Univers socialHygiène dentaire, voir Hygiène et

santé buccodentairesHygiène et santé buccodentaires,

121Hyperactivité, voir Trouble du

déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)

IImmersion en anglais, voir Anglais

intensifImmersion en français, voir Classe

d’accueil ou de francisationImmigrants, voir Classe d’accueil

ou de francisation ; Écoles communautaires ; Éducation interculturelle ; Programme d’enseignement des langues d’origine (PELO)

Indice de défavorisation,122Inscription, voir Éducation

préscolaire ; Éducation préscolaire pour enfant handicapé de 4 ans ; Examens d’entrée ; Maternelle 5 ans à temps plein ; Journées portes ouvertes et soirées d’information ; Programme Passe-Partout

Intelligences multiples (théorie des), 123

Intempéries et cas de force majeure, 124

Internet pour l’apprentissage, voir Web

Intimidation, 125Intolérances, voir Allergies et

intolérances


iPad, voir Classe branchée ; Tablettes numériques ; Technologies de l’information et de la communication (TIC)

JJeu (apprentissage par le), voir

Éducation préscolaireJournées pédagogiques, 126Journées portes ouvertes et

soirées d’information, 127Jours fériés, voir Calendrier scolaire

LLangue d’enseignement, voir Anglais

intensif ; Classe d’accueil ou de francisation ; Écoles anglophones ; Écoles autochtones ; Français (langue d’enseignement)

Langues (apprentissage), voir Programme d’enseignement des langues d’origine (PELO) ; Écoles internationales

Lavage des mains, voir Maladies contagieuses

Leçons, voir Devoirs et leçonsLecture : apprentissage, 128Lettres attachées, voir Écriture :

apprentissageLettres détachées, voir Écriture :

apprentissageLibre choix (d’une école), 129Liste de fournitures scolaires, voir

Fournitures scolairesListe orthographique, 130Littératie, 131Livres, voir Bibliothèques scolairesLoi sur l’instruction publique, 132Loi visant à prévenir et à

combattre l’intimidation et la violence à l’école, voir Cyberintimidation ; Intimidation ;

ViolenceLunchs, voir Allergies et

intolérances ; Restrictions alimentaires ; Traiteur (service de)

MMaître, maîtresse d’école, voir

Titulaire de classeMaladies contagieuses, 133Manque de places, voir

Surpopulation dans les écolesManuels scolaires, voir Fournitures

scolaires ; Gratuité et frais scolaires

Matériel didactique, voir École à la maison ; Nouvelle grammaire

Matériel scolaire, voir Fournitures scolaires ; Gratuité et frais scolaires

Maternelle 4 ans à temps plein, 134

Maternelle 5 ans à temps plein, 135

Mathématique, 136Matières, voir Domaines

d’apprentissage et disciplinesMauvais comportements, voir

Mesures disciplinairesMédias sociaux, 137Médication, 138Mesures d’urgence, voir

Intempéries et cas de force majeure ; Exercices de confinement

Mesures disciplinaires, 139Méthode globale, voir Lecture :

apprentissageMéthode syllabique, voir Lecture :

apprentissageMilieux défavorisés, voir Écoles

défavorisées ; Indice de


défavorisation ; Maternelle 4 ans à temps plein

Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), 140

Mixité scolaire, voir Écoles mixtes et écoles non mixtes

Moisissures, 141Motivation, voir Persévérance

scolaireMotricité, voir Développement

psychomoteurMoyenne du groupe, voir BulletinMusique, 142

NNombre d’élèves par classe, voir

Ratio maître-élèvesNotation chiffrée, voir BulletinNouveaux arrivants, voir Classe

d’accueil ou de francisation ; Écoles communautaires ; Programme d’enseignement des langues d’origine (PELO)

Nouvelle grammaire, 143Nouvelle orthographe, 144Numératie, 145Nutrition, voir Éducation à la

nutrition

OObésité, voir Prévention de

l’obésitéOmbudsman, voir Protecteur de

l’élèveOral, voir Présentation oraleOrdinateur, voir Classe branchée ;

Tablettes numériquesOrganisation de la classe, voir

Aménagement de la classeOrganisme de participation des

parents (OPP), 146Orthographe moderne

recommandée, voir Nouvelle orthographe

Orthographe rectifiée, voir Nouvelle orthographe

Orthopédagogue, 147Orthophoniste, 148

PParascolaire, voir Activités

parascolairesPassage du primaire au secondaire,

voir Transition : du primaire au secondaire

Passe-Partout, voir Programme Passe-Partout

Pause, voir RécréationPédagogie active, 149Pédagogie de projet, voir

Apprentissage par projetsPédagogie inversée, voir Classe

inverséePédiculose, voir PouxPensionnats, voir Résidences

scolairesPermis d’enseigner, voir Formation

des enseignants ; SuppléantsPersévérance scolaire, 150Plaintes, voir Protecteur de l’élèvePlan d’intervention (PI), 151Plan d’urgence, voir Exercices de

confinement ; Intempéries et cas de force majeure

Plan de réussite, 152Pondération, voir Bilan des

apprentissages ; Compétences disciplinaires

Portail éducatif, 153Portfolio numérique/électronique,

voir Classe branchée ; Portfolio scolaire ; Technologies de l’information et de la communication (TIC)


Portfolio scolaire, 154Poux, 155Prématernelle, voir Maternelle

4 ans à temps pleinPrésentation orale, 156Prévention de l’obésité, 157Prévention de la toxicomanie, 158Prévention des abus sexuels, 159Prévention du décrochage, voir

Décrochage scolairePriorité d’inscription, voir Écoles

de quartier ; Libre choix (d’une école) ; Surpopulation dans les écoles

Problèmes d’apprentissage, voir Troubles d’apprentissage

Problèmes de comportement, voir Troubles du comportement

Professeur, voir Titulaire de classeProfils d’apprentissage, voir

Différenciation pédagogiqueProgramme d’enseignement des

langues d’origine (PELO), 160Programme de formation de

l’école québécoise, 161Programme Passe-Partout, 162Programmes scolaires français, voir

Établissements scolaires françaisProgression des apprentissages,

163Projet éducatif, 164Projet pédagogique particulier, voir

Écoles à projet particulierProjet pilote, 165Projets, voir Apprentissage par

projetsProtecteur de l’élève, 166Psychoéducateur, 167Psychologue scolaire, 168Pupitres, voir Aménagement de la

classe

QQualité de l’air, voir MoisissuresQuotient intellectuel, voir Enfants

doués ; Intelligences multiples (théorie des)

RRatio maître-élèves, 169Rattrapage, voir RécupérationRécréation, 170Rectifications de l’orthographe, voir

Nouvelle orthographeRécupération, 171Redoublement, 172Réforme, 173Réforme de l’orthographe, voir

Nouvelle orthographeRègles de conduite, voir Code de

vieRègles de vie, voir Code de vieRelation parents-enseignant, 174Relations interculturelles, voir

Éducation interculturelleReligion, voir Animation spirituelle

et engagement communautaire ; Éthique et culture religieuse (ECR)

Remerciements, voir Cadeau d’appréciation

Remise de diplômes, voir Activités de fin d’année

Remplaçant, voir SuppléantsRencontre avec l’enseignant, voir

Relation parents-enseignantRenouveau pédagogique, voir

Programme de formation de l’école québécoise ; Réforme

Rentrée progressive, voir Entrée/rentrée progressive

Rentrée scolaire, voir Entrée/rentrée progressive

Repas, voir Allergies et


intolérances ; Restrictions alimentaires ; Service de garde ; Traiteur (service de)

Réseaux sociaux, voir Médias sociaux

Résidences scolaires, 175Respect, voir Code de vie ; Gestion

de classeRestrictions alimentaires, 176Résultats scolaires, voir Bulletin ;

Évaluation des apprentissagesRetard de langage, voir DysphasieRetard en motricité, voir

Développement psychomoteur ; Dyspraxie

Retard scolaire, voir Redoublement ; Troubles d’apprentissage

Retenue, voir Mesures disciplinairesRetrait de la classe, voir Mesures

disciplinairesRéussite scolaire, voir Persévérance

scolaireRitalin, voir Médication ; Trouble du

déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)

Rougeole, voir Maladies contagieuses

SSaines habitudes de vie, voir

Éducation à la nutrition ; Éducation physique ; Grand défi Pierre Lavoie ; Hygiène et santé buccodentaires

Sanctions disciplinaires, voir Mesures disciplinaires

Santé, voir Éducation à la nutrition ; Éducation physique ; Yoga à l’école

Sauter une année, voir Enfants doués

Savoirs essentiels, 177Science et technologie, 178Scolarisation à la maison, voir École

à la maisonSecondaire, voir Cheminement

particulier ; Formation générale des jeunes ; Système d’éducation québécois ; Transition : du primaire au secondaire

Sécurité, voir Code de vie ; Exercices de confinement

Sélection des élèves, voir Examens d’entrée

Semaine de la relâche scolaire, voir Calendrier scolaire ; Service de garde

Service de garde, 179Services alimentaires, voir Traiteur

(service de)Services éducatifs, 180Services complémentaires, voir

Services éducatifsServices particuliers, voir Services

éducatifsSeuil de passage / de réussite, voir

Bulletin ; Échec scolaireSexualité, voir Éducation à la

sexualitéSituation d’apprentissage et

d’évaluation (SAE), 181Skype, voir Visioconférence en

classeSociété, voir Univers socialSoirées d’information, voir Journées

portes ouvertes et soirées d’information

Sorties de fin d’année, voir Activités de fin d’année

Sorties scolaires, voir Assurance accident ; Classe neige ; Classe verte

Spectacle de fin d’année, voir


Activités de fin d’annéeSports-études, voir Écoles à projet

particulierSports, voir Activités parascolaires ;

Éducation physique ; Grand défi Pierre Lavoie ; Yoga à l’école

Stagiaires, 182Stratégies d’enseignement et

d’apprentissage, 183Stress, voir Yoga à l’écoleStyles d’apprentissage, voir

Différenciation pédagogique ; Intelligences multiples (théorie des)

Suppléants, 184Surpopulation dans les écoles,

185Surveillants, 186Suspension de l’école, voir Mesures

disciplinairesSystème d’éducation québécois,

187

TTableau blanc, voir Tableau interactif

(TI/TBI/TNI/TPI)Tableau électronique, voir Tableau

interactif (TI/TBI/TNI/TPI)Tableau intelligent, voir Tableau

interactif (TI/TBI/TNI/TPI)Tableau interactif (TI/TBI/TNI/

TPI), 188Tablettes électroniques, voir

Tablettes numériquesTablettes numériques, 189Tablettes tactiles, voir Tablettes

numériquesTaxage, voir Intimidation ; ViolenceTaxe scolaire, 190Team teaching, voir CoenseignementTechnicien en éducation

spécialisée (TES), 191

Technologie, voir Science et technologie

Technologies de l’information et de la communication (TIC), 192

Tempête de neige, voir Intempéries et cas de force majeure

Tests d’admission, voir Examens d’entrée

Tests d’entrée, voir Examens d’entrée

Tests, voir Évaluation des apprentissages

Titulaire de classe, 193Toxicomanie, voir Prévention de la

toxicomanieTraiteur (service de), 194Transition : du préscolaire au

primaire, 195Transition : du primaire au

secondaire, 196Transport adapté, 197Transport scolaire, 198Travail coopératif ou collaboratif,

199Travail en équipe, voir Travail

coopératif ou collaboratifTravailleur social, 200Trouble des conduites, voir Troubles

du comportementTrouble du déficit de l’attention

avec ou sans hyperactivité (TDAH), 201

Troubles du spectre de l’autisme (TSA), 202

Trouble envahissant du développement (TED), voir Troubles du spectre de l’autisme (TSA)

Trouble oppositionnel avec provocation, voir Troubles du comportement

Troubles d’apprentissage, 203


Troubles de l’audition, voir Orthophoniste

Troubles du comportement, 204Troubles du langage, voir

OrthophonisteTuteur, voir TutoratTutorat, 205

UUniformes, voir Code vestimentaireUnivers social, 206

VVaccins, 207Valeurs entrepreneuriales, voir

Entrepreneuriat à l’écoleVêtements, voir Code

vestimentaireVie spirituelle, voir Animation

spirituelle et engagement communautaire

Violence, 208Virus, voir Maladies contagieusesVirus du papillome humain (VPH),

voir VaccinsVisioconférence en classe, 209Visite de l’école, voir

Déménagement ; Journées portes ouvertes et soirées d’information ; Transition : du préscolaire au primaire

Volet particulier, voir Écoles à projet particulier

WWeb, 210

YYoga à l’école, 211YouTube, voir Médias sociaux

www.marceldidier.com

Quand notre enfant commence la grande aven-ture de la petite école, on doit comme lui la découvrir, apprendre son fonctionnement, s’y adapter. Mais en tant que parent, on manque parfois de temps et de ressources pour com-prendre une école qui a bien changé depuis notre propre passage sur ses bancs.

Ce livre vous propose donc de mieux connaître le monde de l’école québécoise (préscolaire et primaire) à travers pas moins de 200 sujets. Sous forme d’abécédaire, vous pouvez le consulter à votre rythme et selon vos besoins. Chaque fiche résume en une seule page et de manière limpide l’information pertinente sur un thème, de telle sorte qu’une fois sa lecture terminée, vous savez enfin de quoi il en retourne, et s’il y a lieu, qui est responsable et quelles sont vos options.

Un ouvrage de référence conçupour toutes les familles, pour faire

le lien entre l’école et la maison.

L’ÉCOLE QUÉBÉCOISE DÉMYSTIFIÉE !


Le grand guide de la petite école : 200 repèresessentiels au préscolaire et au primaire

Lucie RivestISBN: 9782891446297

Licence accordée àS?bastien Tremblay

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