Dictées fr

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Dictées Accident aérien - L’avion s’était écrasé contre le sommet d’une montagne. C’était une vraie muraille de rochers. Les passagers voyaient que l’appareil était impossible à réparer. - Où sommes-nous ? - La frontière n’est pas très loin. Peut-être, en marchant, à quelques heures. Accident aérien - C’était contre une vraie muraille de rochers que l’avion s’était écrasé. Au sommet de la montagne, on voyait qu’il était impossible de le réparer. - Où sommes-nous ? demanda un passager. - Peut-être à quelques heures de marche de la frontière. Ce n’est pas très loin. Alerte au château-fort - Du haut de sa tour le guetteur a vu quelque chose au loin, comme un nuage de poussière. Il a aussitôt donné l’alerte. Les soldats quittant la salle d’armes se sont précipités sur les remparts. Déjà, les paysans s’étaient rassemblés devant l’entrée, abandonnant leurs masures. La porte s’ouvrit, ils s’engouffrèrent dans la cour intérieure. Le château-fort en alerte - Du haut de leur tour, les guetteurs avaient vu quelque chose au loin, comme des nuages de poussière. Ils donnèrent l’alerte aussitôt. Les soldats avaient quitté la salle d’armes et se précipitaient sur les remparts. Déjà, les paysans avaient abandonné leurs masures et se rassemblaient devant l’entrée. Ils s’engouffrèrent dans la cour intérieure dès que la porte s’ouvrit. Au bord de l’eau - Il y avait là des poissons qui passaient par bandes et que j'essayais de pêcher avec un sachet en tissu de lin. Il avait servi à mettre des clous et je le suspendais au bout d'un long roseau. Mais ce qui m'attirait le plus, c'était la vieille barque. Je rêvais d’y monter dedans et de me laisser aller le long du courant. Près de l’eau - On voyait là des poissons qui passaient par bandes. J’essayais de les pêcher avec un sachet de lin. On y mettait des clous. Il était suspendu au bout d’un long roseau. Mais j’étais attiré par la vieille barque… Au bord de l’éruption - Le grondement du volcan allait en s’amplifiant. Un gouffre béant s’ouvrait devant nous. Le sol brûlait nos pieds, nous avancions le long du cratère. Des jets de vapeur fusaient de tous côtés, entre les rochers. Au fond, bouillonnaient des fontaines de lave chauffée à blanc. Au bord de l'éruption - Le grondement du volcan s'amplifiait. À quelques pas devant nous, le sol s'ouvrait sur un gouffre béant. Nous avancions le long du cratère. Sous nos pieds, le sol était brûlant. De tous côtés, des jets de vapeur fusaient entre les rochers. Au fond, des fontaines de lave chauffées à blanc bouillonnaient. Au jardin - Tistou met son chapeau de paille pour aller prendre sa leçon de jardinage. Il faut étudier la terre qui produit les légumes que nous mangeons, les herbes qui nourrissent les animaux. Dans la serre, le jardinier attendait son apprenti. Au jardin - Tistou met son chapeau de paille et va prendre ses leçons de jardinage. Il doit étudier la terre qui produit les légumes que nous mangeons et les herbes qui nourrissent les animaux. Il est attendu dans la serre par Moustache le jardinier. Au milieu des épaulards - Ils ramaient en silence. Ils avaient passé la barque à l’huile de baleine : elle étouffait les craquements. Ils avançaient, frôlaient les falaises, cherchaient une plage où débarquer. Autour d’eux, les orques énormes se déplaçaient rapidement. Le canot n’était qu’une coquille de noix parmi ces géants.

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DictesAccident arien - Lavion stait cras contre le sommet dune montagne. Ctait une vraie muraille de rochers. Les passagers voyaient que lappareil tait impossible rparer.- O sommes-nous ?- La frontire nest pas trs loin. Peut-tre, en marchant, quelques heures.Accident arien - Ctait contre une vraie muraille de rochers que lavion stait cras. Au sommet de la montagne, on voyait quil tait impossible de le rparer.- O sommes-nous ? demanda un passager.- Peut-tre quelques heures de marche de la frontire. Ce nest pas trs loin.Alerte au chteau-fort - Du haut de sa tour le guetteur a vu quelque chose au loin, comme un nuage de poussire.Il a aussitt donn lalerte. Les soldats quittant la salle darmes se sont prcipits sur les remparts. Dj, les paysans staient rassembls devant lentre, abandonnant leurs masures. La porte souvrit, ils sengouffrrent dans la cour intrieure.Le chteau-fort en alerte - Du haut de leur tour, les guetteurs avaient vu quelque chose au loin, comme des nuages de poussire. Ils donnrent lalerte aussitt. Les soldats avaient quitt la salle darmes et se prcipitaient sur les remparts. Dj, les paysans avaient abandonn leurs masures et se rassemblaient devant lentre. Ils sengouffrrent dans la cour intrieure ds que la porte souvrit.Au bord de leau - Il y avait l des poissons qui passaient par bandes et que j'essayais de pcher avec un sachet en tissu de lin. Il avait servi mettre des clous et je le suspendais au bout d'un long roseau. Mais ce qui m'attirait le plus, c'tait la vieille barque. Je rvais dy monter dedans et de me laisser aller le long du courant. Prs de leau - On voyait l des poissons qui passaient par bandes. Jessayais de les pcher avec un sachet de lin. On y mettait des clous. Il tait suspendu au bout dun long roseau. Mais jtais attir par la vieille barque Au bord de lruption - Le grondement du volcan allait en samplifiant. Un gouffre bant souvrait devant nous. Le sol brlait nos pieds, nous avancions le long du cratre. Des jets de vapeur fusaient de tous cts, entre les rochers. Au fond, bouillonnaient des fontaines de lave chauffe blanc. Au bord de l'ruption - Le grondement du volcan s'amplifiait. quelques pas devant nous, le sol s'ouvrait sur un gouffre bant. Nous avancions le long du cratre. Sous nos pieds, le sol tait brlant. De tous cts, des jets de vapeur fusaient entre les rochers. Au fond, des fontaines de lave chauffes blanc bouillonnaient.Au jardin - Tistou met son chapeau de paille pour aller prendre sa leon de jardinage. Il faut tudier la terre qui produit les lgumes que nous mangeons, les herbes qui nourrissent les animaux. Dans la serre, le jardinier attendait son apprenti.Au jardin - Tistou met son chapeau de paille et va prendre ses leons de jardinage. Il doit tudier la terre qui produit les lgumes que nous mangeons et les herbes qui nourrissent les animaux. Il est attendu dans la serre par Moustache le jardinier.Au milieu des paulards - Ils ramaient en silence. Ils avaient pass la barque lhuile de baleine : elle touffait les craquements. Ils avanaient, frlaient les falaises, cherchaient une plage o dbarquer. Autour deux, les orques normes se dplaaient rapidement. Le canot ntait quune coquille de noix parmi ces gants.Au milieu des paulards - Nous ramions en silence. La barque avait t passe lhuile de baleine pour touffer les craquements. Nous restions toujours prs du rivage, frlant les falaises, cherchant en vain une plage o dbarquer. Autour de nous, une dizaine dnormes orques se dplaaient rapidement. Nous ntions quune coquille de noix parmi ces fauves.Au restaurant - Les flammes claires de la chemine brillent au fond de la salle. Les serveurs sont actifs et efficaces. Il y avait des champignons la broche au menu. Les garons conseillent la grillade du chef et proposent des framboises la vanille comme dessert.Au restaurant - Au fond de la salle, une flamme claire brille dans la chemine. Les serveurs sactivent avec efficacit et discrtion. Le menu propose des champignons la broche. Le garon conseille la grillade du chef. Au dessert, il y a des framboises la vanille.Automne froid - Le mauvais temps commenait pour le pauvre jardinier. Il y avait une lourde gele blanche. Les herbes craquaient sous le pied et de grosses gouttes roulaient encore sur les feuilles. Une pluie glaciale qui devait faire du verglas avait recommenc tomber.Automne froid - Pour les pauvres jardiniers, le mauvais temps commenait.Il y avait une lourde gele blanche. Lherbe craquait sous les pieds et de grosses gouttes glaces roulaient encore sur les feuilles. La pluie glaciale qui faisait du verglas sur la route avait recommenc tomber.Avant lcole - En 1850, des milliers de communes nont pas dcole. Cest que les enfants travaillent. A la campagne, ils gardent les troupeaux. En ville, ils doivent gagner leur vie. On les emploie mme la mine. Les parents les plus riches paient des prcepteurs pour leurs fils ou les placent comme internes dans les collges et les lyces. Avant lcole - Vers 1850, des milliers de communes navaient pas dcole. Les enfants travaillaient la campagne ; ils gardaient les troupeaux. Ils devaient aussi gagner leur vie la ville. Ils taient mme employs la mine. Les plus riches pouvaient tre placs comme internes dans les collges ou les lyces, ou avoir un prcepteur pay par leurs parents.Aventure dans le Grand Nord - Comme dhabitude, nous avions atterris au bord dun lac gel et nous tions sur le point dembarquer pour notre vol de reconnaissance de laprs-midi. Le mcanicien allait mettre le moteur en marche tandis que deux chasseurs se prparaient ramener du gibier. Ils partaient la recherche de morses ; ils avaient trouv une piste, celle dun ours blanc dont les traces allaient vers louest.Une aventure dans le Grand Nord - Nous partions la recherche des morses en suivant une piste, celle d'un ours blanc dont les traces allaient vers l'ouest. Deux chasseurs se prparaient ramener du gibier. Le mcanicien avait mis le moteur en marche. Ils taient sur le point d'embarquer pour le vol de reconnaissance.Billy Buck - Au lever du jour, il surgit de la baraque et resta un moment regarder le ciel. Il dboucla sa ceinture, enfona sa chemise dans le pantalon de toile bleue et la resserra. Quand il vit le temps quil faisait, il se moucha en soufflant violemment. Puis il se dirigea vers la grange en se frottant les mains.Billy Buck - Quand le jour se leva, Billy surgit de la baraque et regarda le ciel. Sa ceinture tait dboucle, la chemise restait moiti enfonce dans le pantalon de toile bleue. Aprs avoir vu le temps quil faisait, il se dirigea vers la grange en se frottant les mains. Il sarrta et se moucha violemment. Ce sacr caneton - Mon jeune canard devient insupportable. De bon matin, il traverse toute la maison et fonce vers mon lit. Il engloutit sa premire pte aprs avoir pouss des clameurs aigus pour lobtenir. Puis en frtillant du croupion, il salit toute leau autour de lui et va cisailler des brins de natte pour essayer son bec. Un sacr caneton - Mon jeune canard devenait insupportable. Le matin, il fonait vers mon lit en traversant toute la maison. Il poussait des clameurs aigus pour obtenir sa premire pte quil engloutissait. Puis il frtillait du croupion, il cisaillait des brins de nattes pour essayer son bec, et salissait toute leau autour de lui.Combat arien - Au moment o il levait la main en direction du combat, lavion se renversa brutalement. Il monta vers lespace ray de balles brlantes. Le jeune homme avait oubli toute crainte. Des formes ailes bondissaient sous ses yeux, poursuivies par dautres. Les chargeurs des mitrailleuses taient assurs ; il tira des petites rafales sches.Combat arien - Il leva la main dans la direction du combat et, brutalement renvers, lavion monta vers lespace ray de balles brlantes. Toute crainte avait abandonn le jeune homme. Une forme aile bondit sous ses yeux, poursuivie par dautres. Il assura les charges de ses mitrailleuses et tira petites rafales sches.La vie sauvage - Durant les semaines qui suivirent, Robinson explora lle et tcha de reprer les sources et les abris naturels, les meilleurs endroits pour la pche, les coins noix de coco, ananas et choux palmistes. Il choisit la grotte au centre de lle comme dpt gnral. Il y transporta tout ce quil put arracher lpave.Comme un sauvage - Durant les semaines qui suivirent, Robinson explora lle. Il tchait de reprer les sources et les cachettes naturelles, le meilleur endroit pour pcher, les coins pleins de noix de coco, dananas, de choux palmistes. Il finit par choisir la grotte au centre de lle comme dpt principal. Il y transporta tout ce quon pouvait arracher lpave.Comment dcoller - Les moteurs chauds tournaient rond. Aprs avoir attach sa ceinture, le pilote alla prendre le vent au bout du terrain. Il tira la manette des gaz. Lavion slana, acclra avant de dcoller enfin.Il volait en demeurant horizontal puis il prit de la vitesse pour slever.Le dcollage - Les moteurs taient chauds, ils tournaient rond. Le pilote attacha sa ceinture. Il roula au bout du terrain pour prendre le vent. Il tira la manette des gaz. Lavion slana, acclra, dcolla enfin. Il demeura un instant horizontal, prit de la vitesse et sleva dun coup.Dans la tempte - Les vents soufflent avec violence soulevant des tourbillons de sable. La poussire colle leur peau. Ils continuent pourtant marcher vers les montagnes dont les sommets sont si hauts que mme les oiseaux, dit-on, franchissent les cols pied. La tempte - Le vent soufflait avec violence et soulevait des tourbillons de sable. La poussire leur collait la peau. Ils continuaient pourtant marcher en direction des montagnes dont les cols taient si hauts que les oiseaux, disait-on, les franchissaient pied.Dans le train - Les voyageurs remplissaient les compartiments. Chacun avait trouv une place assise. Benot tait prs de la fentre, sur une des banquettes. Dans son coin, il fouillait ses poches pour trouver son billet, ses clefs, son porte-monnaie.Dans le train - Le compartiment tait rempli de voyageurs. Chacun essayait de trouver une place. Quand le train sest mis en marche, Benot tait dans un coin prs de la fentre. Il a fouill ses poches pour vrifier son billet, ses clefs, son porte-monnaie.Dans les mers polaires-Capitaine !Tous les hommes sursautent au cri de lofficier radio.-Un navire appelle laide. Des Canadiens. La tempte a pouss leur cargo contre les glaces. -Messieurs vos postes ! Le capitaine donne des ordres prcis lquipage.- Machine au maximum, Julius. Surveillez le sonar; la mer est dangereuse.

Dans les mers polaires- Capitaine ! Crie lofficier radio.Lquipage sursaute.- Un appel laide. Cest un cargo canadien.Une tempte a pouss leur navire contre les glaces.Le capitaine donne des ordres prcis tous les hommes :-Messieurs, vos postes. Machines au maximum. Surveillez la mer, elle est dangereuse.

Dans les ruines du chteauNous descendons travers les ronces et les broussailles dans le foss sombre et profond. Au-dessus des remparts, on aperoit la grande tour qui se dresse vers le ciel. Au fond de la douve un peu deau baigne quelques roseaux. La porte est une ouverture gante de lautre ct du pont-levis.

Le chteau en ruinesIls descendent dans les fosss sombres et profonds en traversant les ronces et les broussailles. On peut apercevoir la grande tour qui se dresse au-dessus des remparts. Quelques roseaux baignent dans un peu deau au fond de la douve. Louverture gante de la porte est de lautre ct du pont-levis

De la Terre la LuneLe prsident pensait que la forme du projectile avait peu dimportance car aprs avoir travers latmosphre en quelques secondes, le reste du parcours avait lieu dans le vide absolu. On avait donc imagin un boulet rond qui tournerait sur lui-mme. Mais Michel voulait voyager la tte haute, comme dans la nacelle dun ballon, sans cabrioles dcureuil.

De la Terre la Lune La forme du projectile avait peu dimportance pensait le prsident. La traverse de latmosphre durait quelques secondes et le reste du parcours se passait dans le vide absolu. Un boulet rond pouvait tourner sur lui-mme. Mais Michel ne voulait pas faire de cabriole, il dsirait voyager la tte haute.

Dessin dehorsLa matresse dit : Vous pouvez dessiner. Un oiseau vole dans le ciel, une branche se redresse, une feuille glisse et tombe sur la pelouse. Assis sur ses grosses chaussures, Jules trace des lignes. Il observe les branchages, les feuilles, lcorce des arbres.

Dessiner dehors Tu peux dessiner dit la matresse. Dans le ciel des oiseaux volent. Les branches se redressent, des feuilles glissent et tombent sur la pelouse. Jules trace des lignes, il est assis sur sa grosse chaussure. Il observe les arbres, leur corce, leur feuillage.

Devoirs la maisonAvant de commencer Ben trane dabord un peu. Il va dans sa chambre pour feuilleter des revues. Puis il se met son bureau, sort du cartable son cahier et ses livres. Il les ouvre et pose ct son stylo et ses crayons. Alors, il enlve ses chaussures et les envoie sous larmoire en rvant encore un peu

Devoirs la maisonBen ne commence pas tout de suite. Il trane dabord un peu. Il va dans sa chambre, feuillette une revue Il se met son bureau, sort du cartable ses cahiers et son livre de maths. Il les ouvre, pose son stylo ct du crayon. Il rve encore, enlve ses chaussures et les envoie sous larmoire.

Dialogue avec un monstre Les dragons sont des animaux imaginaires. Ils reprsentent tout ce que les hommes craignent.-Quel trange animal tu es dragon ! -Oui, je ressemble un gros lzard. Jai des ailes et des griffes ; je crache des flammes et de la fume. -Est-ce quon connat ton ge ? -Oh, les dragons sont trs vieux : ils vivent depuis des milliers dannes

Dialogue avec un monstreLe dragon est un animal imaginaire. Il a t invent pour reprsenter tout ce que les hommes craignent.- Qui es-tu, trange animal ?-Je ressemble un gros lzard. Jai des griffes et des ailes ; je crache des flammes et de la fume.-Est- ce quon peu connatre ton ge ?-Oh je suis trs vieuxJe vis depuis des milliers dannes !

Doux foyerMaman tricotait avec tante Julie dans le petit salon bien chaud tout au fond de la maison. Les bruits ne traversaient pas les volets clos. Le feu ronronnait dans la chemine et une bche craquait de temps en temps. Ctait lheure o je rentrai de lcole. Javalais mon goter et je faisais mes devoirs sur la table de la salle manger.

La douceur du foyer Tout au fond du salon bien chaud tricotaient Maman et Tante Julie. Aucun bruit ne traversait les volets clos. Le feu ronronnait dans la chemine et de temps en temps les bches craquaient. Ctait lheure o lon rentrait de lcole. On avalait son goter et on faisait ses devoirs sur la table du salon.

Drles de pcheurs Nous allons la pche aux grenouilles. Mon cousin a coup deux branches. Nous avons pris de la ficelle, une puisette, du tissu de couleur rouge. Pas besoin dun hameon. Au bord de la mare nous agitons un bout de coton rouge au-dessus de la surface de leau.

Drle de pche.Les deux cousins vont pcher des grenouilles.Ils coupent une branche. Ils ont aussi de la ficelle, du tissu de couleur rouge, des puisettes. Pas besoin dun hameon. Au bord de la mare, ils guettent leurs proies sans bruit. Ils agitent un bout de coton au-dessus de la surface de leau.

Drles dexpriencesPapa nous avait dit que les mantes religieuses taient des animaux froces et sans piti. Nous avons dcid alors de les tudier et nous avons prsent deux insectes lun face lautre, les griffes en avant.Nous avons pu constater que ces bestioles pouvaient vivre sans pattes et mme avec une moiti de tte. Il ne restait au vainqueur que son buste ; le vaincu tait grignot jusquau bout.

Les expriences des enfantsPapa nous avait dit que la mante religieuse tait un animal froce et sans piti. Jai dcid alors de les tudier. Nous avons prsent deux insectes lun contre lautre, griffes en avant.Nous avons constat que ces bestioles pouvaient vivre sans pattes et mme avec une moiti de tte Le vainqueur ntait plus quun buste qui grignotait le vaincu jusquau bout.

La traverse du dsert de selOn ne voit pas une bte se reposer, courir, ramper pas un oiseau dans le ciel immense et vide, pas un insecte sur le sol dune blancheur aveuglante, mme pas une mouche !Le pilote et lenfant sont prsent loin du vieil avion abandonn. Ils se dirigent vers les montagnes, loignes de plusieurs kilomtres.

En traversant le dsert de sel Aucune bte ne courait, ne rampait, ne se reposait sur le sol. Le ciel tait immense et vide sans un oiseau. Le sol brlait dune blancheur aveuglante sans un insecte. On nentendait mme pas une mouche voler.Le pilote et lenfant taient prsent loin de leur vieil avion abandonn. Ils se dirigeaient vers les montagnes loignes de plusieurs kilomtres. ExcaliburLenchanteur Merlin et le roi Arthur arrivrent au bord dun lac entour de collines sombres aprs avoir travers de profondes forts. Une barque les attendait qui les mena jusquau milieu du lac. L, une pe jaillit des eaux et une magicienne apparut. Le roi se saisit de lpe. Nul autre que toi ne pourra sen servir ordonna la dame du lac.

ExcaliburLenchanteur Merlin conduisit le roi Arthur travers dun les profondes forts. Un soir, ils arrivrent au bord lac entour de collines sombres. Une barque semblait les attendre. Elle les mena jusquau milieu du lac. L, soudain, une magicienne apparut tandis quune pe jaillissait des eaux. La dame du lac ordonna au roi de sen saisir et dclara que nul autre ne pourrait sen servir.

Gulliver prisonnier des LilliputiensComme jtais couch sur le dos, je maperus que mes bras et mes jambes taient solidement fixs au sol de chaque ct, et que mes cheveux, qui taient longs et pais, taient attachs de la mme faon. Je sentis tout autour de mon corps de nombreux liens qui mempchaient de bouger.

Les Lilliputiens ont fait un prisonnierGulliver tait couch sur le dos. Il saperut quil avait les bras et les jambes solidement fixs au sol. Ses cheveux longs et pais taient attachs de la mme faon. Il sentit tout autour de son corps de nombreux liens qui lempchaient de bouger.

Ils se volent dans les plumesParfois les merles saffrontaient sur deux rangs. Ils taient bien une vingtaine de chaque ct. Chaque groupe criait, changeait des injures en langage oiseau, puis ils se prcipitaient les uns contre les autres avec des cris pouvantables. Cela faisait beaucoup de bruit et normment de poussire. Puis les deux bandes se dispersaient sans vainqueur ni vaincu.

Les plumes volentParfois on voyait les merles saffronter. Il y avait deux groupes dune vingtaine doiseaux sur deux rangs. Ils criaient, changeaient des injures avant de se prcipiter les uns contre les autres avec des cris pouvantables. Ils faisaient beaucoup de bruit, normment de poussire, et finissaient par se disperser sans vainqueur ni vaincu.

La campagne au Moyen-Age Vers lan mille, la famine devient une terrible menace. Les villages sont parpills et encercls par les forts. Le nombre de paysans augmente. La Provence voit doubler le nombre de ses habitants. Pour nourrir cette population il faut cultiver de nouvelles terres, abattre des arbres, brler des broussailles, asscher des marais...

Les paysans au Moyen-AgeVers lan mille, les campagnes sont menaces par la famine. De vastes forts encerclent les villages parpills. La population augmente : la Provence voit doubler le nombre de ses habitants. Pour nourrir les hommes, il faut cultiver de nouvelles terres. On abat des arbres, on brle des broussailles, on assche des marais.

La caniculeJamais on navait connu une telle chaleur. Le soleil semblait craser les hommes comme les btes. Lair tait touffant ; mme lombre paraissait brlante. Des incendies se dclaraient un peu partout. La scheresse menaait de devenir dramatique.

CaniculeLa chaleur crasait les hommes et les btes. Ils navaient jamais connu une telle canicule. On touffait mme lombre. Le soleil paraissait brler lair. Un peu partout se dclaraient des incendies. La scheresse menaait, devenait dramatique.

La cueillette Jappuie lchelle contre le tronc du pommier et leste comme un cureuil je grimpe sur les branches. Je cueille une pomme et la lance dans le tablier que ma sur tend de ses deux mains. Mon autre sur les dposera soigneusement dans un grand panier En suite nous monterons les fruits au grenier.

La cueilletteTu appuies lchelle contre le tronc du pommier et tu grimpes sur les branches, aussi leste quun cureuil. Tu cueilles une pomme et tu la lances dans le tablier que ta sur tend de ses deux mains. Nous les dposerons soigneusement dans un grand panier. Ensuite je monterai les fruits au grenier.

La fin des moulinsAu fond de la plaine, au bord des canaux, se dressent des moulins vent.Ils ne tournent plus. Pourtant le vent ne manque pas. Il souffle toujours aussi fort mais on dirait quil oublie les moulins Depuis longtemps dj, personne ne les habite plus. Aujourdhui on achte son pain tout fait la boulangerie.

Le temps des moulinsLes moulins vent se dressent au fond des plaines, au bord des canaux. Ils ne tournent plus. Pourtant le vent ne manque pas. Il souffle toujours aussi fort mais on dirait quil oublie leurs ailes. Depuis longtemps dj, ils ne sont plus habits. Aujourdhui, on prfre acheter son pain tout fait la boulangerie.

La lgende dOrpheParmi tous les musiciens de son pays, Orphe tait le meilleur. Lorsquil chantait ou jouait de son instrument, son pouvoir tait sans limite. Personne ne lui rsistait, les btes sauvages elles-mmes, sortant des dserts ou des bois, accourraient pour lcouter. Quand une querelle menaait, il tirait de sa lyre des sons si apaisants que chacun oubliait sa colre.

La lgende dOrphePersonne ne rsistait Orphe lorsquil chantait ou jouait de son instrument. Son pouvoir navait pas de limite, les btes sauvage sortaient des dserts ou des bois, accouraient pour lcouter. Il tait le meilleur parmi tous les musiciens de son pays. Il tirait de sa lyre des sons apaisants et chacun oubliait sa colre.

La prisonnire des HuronsLIndien grina des dents, brandit sa hache de fer et la lana de toutes ses forces. Larme fendit lair sous les yeux dHeyward, coupa une des tresses dAlice en senfonant dans le poteau, un pouce de sa tte. Heyward rugit de colre. Il russit rompre ses liens et se prcipita sur un second guerrier qui se prparait recommencer.

Les prisonniers des Hurons En grinant des dents, lIndien brandit sa hache de fer et la lana de toutes ses forces. Elle fendit lair sous les yeux dHeyward, coupa une des tresses dAlice et senfona profondment dans le poteau un pouce de sa tte. Heyward rugit de colre, il rompit ses liens et se prcipita sur un second guerrier qui levait son arme.

La Provence en automneLes paysages sont magnifiques : un petit chemin serpente autour des collines rondes. Il est bord de cyprs qui ont une allure italienne. Des oliviers semblent rouler plus bas sur les pentes vertes. Des vieilles maisons la couleur de mas sourient sous leurs tuiles.

Lautomne en ProvenceLe paysage est magnifique : un petit chemin serpente autour dune colline ronde, borde par des cyprs qui lui donnent une allure italienne. Plus bas, des oliviers semblent rouler sur les pentes vertes. De vieilles maisons couleur de mas sourient sous leurs tuiles. La dfaite du magicienLe chevalier vita le poignard et jeta son pe de toutes ses forces sur lhorrible sorcier. Atteint en pleine poitrine, celui-ci fut bless mort. Il recula, trbucha et tomba du haut des remparts. Il disparut dans leau des douves et celle-ci bouillonna. Une fume cre schappa vers le ciel.

La dfaite du magicienLe chevalier se baissa pour viter le poignard. De toutes ses forces, il jeta son pe sur lhorrible sorcier. Atteint en pleine poitrine, celui-ci trbucha, mortellement bless. Il tomba du haut des remparts et disparut dans leau des douves qui bouillonna ; une fume cre schappa vers le ciel.

Les hommes prhistoriquesLes premiers hommes avaient la chasse comme occupation principale. On reprsentait les animaux par des dessins et des peintures sur les parois des grottes. Le gibier tait toujours en mouvement. On dcorait ainsi les premires habitations humaines.

La prhistoire La chasse tait loccupation principale des hommes. Des dessins et des peintures sur les parois des grottes reprsentaient le gibier. Ces animaux taient dessins en mouvement. Ils dcoraient les premires habitations humaines.

La ruse dUlysseAprs avoir bu trop de vin, le gant tombe par terre et se met ronfler. Les marins ont durci la pointe dun tronc darbre au feu. Ils le plongent dans lil du cyclope. Celui-ci pousse un hurlement et les parois de la grotte tremblent.

La ruse dUlysseLe gant a bu trop de vin. Il tombe par terre et se met ronfler. Alors, les marins prennent le tronc darbre bien pointu, dont le feu a durci la pointe, et le plongent dans son il unique.Le cyclope pousse un hurlement qui fait trembler les parois de la grotte.

La sorcire est transformeDune certaine faon, la potion avait amlior Grandma. Elle navait pas perdu son mauvais caractre, mais elle semblait gurie de toutes ses maladies. Elle tait maintenant excite comme une puce sur une plaque lectrique. Elle bondit sur le poney gant haut comme un immeuble et partit au triple galop.- Hors de mon chemin misrables tres humains, ou je vous crabouille, criait-elle.

La transformation de la sorcireGrandma avait t amliore par la potion. Elle avait toujours son mauvais caractre, mais elle semblait gurie de toutes ses maladies. Elle tait maintenant excite comme une puce sur une plaque lectrique. Le poney gant tait haut comme un immeuble. Elle partit au triple galop sur lui en criant : -Hors de mon chemin misrables tres humains ou je vous crabouille !

La traverse du dsert de selOn ne voit pas une bte se reposer, courir, ramper pas un oiseau dans le ciel immense et vide, pas un insecte sur le sol dune blancheur aveuglante, mme pas une mouche !Le pilote et lenfant sont prsent loin du vieil avion abandonn. Ils se dirigent vers les montagnes, loignes de plusieurs kilomtres.

La traverse du dsert de selAucune bte ne courait, ne rampait, ne se reposait sur le sol nu. Le ciel tait immense et vide sans un oiseau, le sol brlait d'une blancheur aveuglante sans un insecte, on entendait mme pas une mouche voler. Le pilote et lenfant taient prsent loin de leur vieil avion abandonn. Ils se dirigeaient vers les montagnes loignes de plusieurs kilomtres.

La vengeance dun chienLe copain du chien se glisse derrire le poste de tlvision, lve la patte et arrose lintrieur de lappareil en prenant tout son temps. Alors les chats et les chiens sassoient devant le tlviseur et on met le contact. Une toile de toutes les couleurs clate sur lcran, il y a une explosion et une paisse fume noire monte au plafond.

La vengeance du chienSon copain lve la patte derrire le poste de tlvision et arrose lintrieur de lappareil. Tous les chats et les chiens sassoient devant lcran. On met le contact. Des toiles de toutes les couleurs clatent sur lcran. Il y a une explosion et une paisse fume noire monte au plafond.

Le feu de la terre Un volcan est un peu comme un tre vivant : il peut se calmer, sendormir puis se rveiller en sursaut aprs un sommeil parfois trs long de plusieurs milliers dannes. Et soudain la terre tremble, se fissure le gant gronde.

Le feu de la TerreComme les tres vivants, les volcans peuvent se calmer, sendormir et se rveiller en sursaut. Leur sommeil est parfois trs long, il peut durer des milliers dannes. Et soudain les gants grondent, la terre tremble, se fissure cest lruption : la fume, les flammes jaillissent.

Le roi du temps grisCest un roi de lgende qui sen va cheval travers la fort profonde, vers une tour de pierre, au milieu dun grand fleuve. On est en hiver et les feuilles sches cachent le sol. Les longues pluies dautomne en ont fait un tapis pais. Par-dessus les bois apparat la montagne, sombre et inquitante.

Le roi du temps grisLa lgende dit que le roi sen allait cheval travers les bois profonds, vers une tour de pierre, au milieu dun grand fleuve. Ctait lhiver et le sol tait cach par les feuilles sches, comme un tapis pais quont fait les longues pluies. Sombre et inquitante, la montagne apparaissait par-dessus la fort.

Le blizzard Nous tions harcels depuis des heures par le vent qui nous infligeait la morsure de petits cristaux de neige dure arrachs au sol et projets contre nous. Le froid transperait nos manteaux et nous glaa jusqu aux os. Le visage congestionn, nous grelottions dans la tempte. Nos traneaux apparaissaient et disparaissaient comme une caravane fantme.

Le blizzardNous tions harcels par le vent depuis plus dune heure. De petits cristaux de neige dure taient arrachs du sol et projets contre nous. Nous tions glacs jusquaux os par le froid qui transperait nos manteaux. Nous grelottions dans la tempte, nos visages taient congestionns. Les traneaux avanaient apparaissant et disparaissant comme une caravane fantme.

Le chat merveilleuxQuand le chat vit Alice, il sourit de toutes ses dents. Il semblait aimable Alice pensa : Son caractre a lair charmant. Pourtant ses griffes taient trs trs longues. Les dents quil possdait taient nombreuses et pointues. Alice se dit quil valait mieux le traiter avec respect. Le chat du pays des merveilles En voyant Alice, le chat sourit de toutes ses dents. Elle pensait : Il a lair aimable et semble avoir un caractre charmant. Pourtant, il possdait de trs, trs longues griffes et un grand nombre de dents pointues. Il vaut mieux le traiter avec respect , se dit-elle. Le chat vert et la souris.Chaque soir, quand je dors, si tu savais ce qui marrive ! La petite souris vient, elle na plus peur de moi. Je ne lattraperai plus, je le sais. Alors elle me rveille en poussant son cri, le nez dans mon oreille. Quand je la faisais rouler sur le plancher comme une pelote de fil, elle allait mon bol o elle buvait quelques gorges de lait.

Le chat vert et la souris Tous les soirs, quand la maison dort, si tu savais ce qui arrive ! La petite souris vient, elle na plus peur. Elle sait que je ne veux pas lattraper. Le nez dans mon oreille, elle crie pour me rveiller. Je la fais rouler comme une pelote de fil, elle va mon bol et boit quelques gorges de lait.

Le chien des Baskerville Un cri prolong dhorreur et dangoisse dchira le silence de la lande, glaa mon sang. Holmes avait bondi. Il cherchait la direction du cri qui retentissait encore dans la nuit. Soudain il clata nouveau dans nos oreilles, plus proche. Mais un autre bruit monta, un grondement sourd et menaant

Le chien des BaskervilleUn cri d'horreur et d'angoisse dchira le silence de la lande. Mon sang se glaa. Holmes avait bondi. Il cherchait la direction du cri qui se prolongeait dans la nuit. Soudain le hurlement retentit nouveau nos oreilles, plus proche. Mais un autre bruit se faisait entendre, un grondement sourd et menaant.

Le commissaire mne lenqute- Que faisiez-vous le soir du crime ?Le chauffeur haussa les sourcils.- Jignore quand ce crime a eu lieu. Jtais chez mon fils ces derniers jours.- Le chef des trafiquants a t tu samedi soir. Alors, quel tait votre emploi du temps ?- Je me souviens que je regardais un film policier justement. Vous pouvez vrifier.

Une enqute bien mene-Quel tait votre emploi du temps le soir du crime ? demanda le commissaire.-Jignorais quun crime avait eu lieu, rpondit le chauffeur en haussant les sourcils.-On a tu le chef des trafiquants samedi soir. Alors que faisiez vous ce moment ?-Je regardais un film policier si je me souviens bien. Vrifiez donc !

Le compteur dtoilesLa quatrime plante tait celle de lhomme daffaires. Cet homme tait si occup quil ne leva mme pas la tte larrive du Petit Prince.- Bonjour, lui dit celui-ci. Votre cigarette est teinte.- Trois et deux font cinq. Pas le temps de la rallumer.

Le compteur dtoilesLe Petit Prince arriva sur la quatrime plante. Lhomme daffaires vivait sur celle-ci. Il ne leva mme pas la tte larrive du Petit Prince.-Bonjour dit celui-ci.-Je suis trop occup pour te rpondre.-Votre cigarette est teinte.-Sept et huit font quinze. Pas assez de temps pour la rallumer.

Le crotale Un jour quils se reposaient au bord dune rivire, un serpent sonnette pntra dans leur camp. Le reptile senroulait, aplatissait sa tte, enflait ses joues et ouvrait sa gueule, dcouvrant ses crocs empoisonns. Ses yeux taient deux charbons ardents, sa double langue deux flammes. Sa queue vibrait en produisant un bruit menaant.

Le crotale en colre Le serpent sonnette senroulait, aplatissait sa tte, enflait ses joues et ouvrait sa gueule, dcouvrant ses crocs empoisonns. Ses yeux brillaient comme deux charbons ardents. Sa queue produisait un bruit menaant. Le reptile avait pntr lintrieur du campement.

Le dpart du chasseur Bientt Tartarin est apparu, devant une foule de curieux. Il tait coiff dune chchia plante larrire du crne ; une grosse ceinture algrienne senroulait autour de son abdomen. De grandes bottes boucles sur le ct lui montaient jusqu mi-jambe. Deux malles de cuir jaune, pleines darmes, laccompagnaient.

Le dpart du chasseurBientt Tartarin apparat, devant une foule curieuse. Une chchia plante l'arrire du crne le coiffait ; une grosse ceinture algrienne tait enroule autour de son abdomen. Il avait enfil deux bottes jusqu' mi-jambe, boucles sur le ct. Deux malles jaunes en cuir, pleines d'armes, laccompagnaient.

Le drakkarLes Normands avaient long la cte comme d'habitude pendant les premires heures. Ils sautaient plutt d'un cap l'autre, bonne distance du rivage. Soudain, le temps changea brutalement, le ciel s'assombrit. Les hommes essayaient de lutter contre cette bourrasque, mais le vent qui soufflait avec force les loignait de la terre.

Le drakkarPendant les premires heures, les Normands, selon leur habitude, ont long la cte. Ils ont plutt saut dun cap lautre, bonne distance du rivage. Soudain, le temps a chang brutalement. Le ciel est devenu sombre, le vent sest mis souffler avec force. Les hommes ont essay de lutter contre cette bourrasque qui les loignait de la terre.

Le feu de la terreUn volcan est un peu comme un tre vivant : il peut se calmer, sendormir puis se rveiller en sursaut aprs un sommeil parfois trs long de plusieurs milliers dannes. Et soudain la terre tremble, se fissure, le gant gronde. De la fume et des flammes jaillissent : cest lruption.

Le feu de la TerreComme les tres vivants, les volcans peuvent se calmer, sendormir et se rveiller en sursaut. Leur sommeil est parfois trs long, il peut durer des milliers dannes. Et soudain les gants grondent, la terre tremble, se fissure cest lruption : la fume, les flammes jaillissent.

Le gourmandAchille est une tortue mle intelligente et dgourdie. Il adore manger les feuilles de laitue comme un gourmet au restaurant. Il ne dteste pas non plus les grains de raisin mais il prfre les fraises sauvages quil mendie dun air implorant.

Un gros gourmandAchille tait une tortue mle. Il tait intelligent et dgourdi. Il adorait les feuilles de laitue qu'il dgustait comme un gourmet au restaurant. Il ne dtestait pas non plus les grains de raisin. Mais les fraises sauvages taient prfres par-dessus tout. Achille mendiait en allongeant la tte et en nous regardant d'un air implorant.

Le jeune hibouUlysse grandissait et perdait son duvet de bb. Il tait maintenant couvert dun beau plumage gris cendr, rouille et noir. Une croix noire marquait sa gorge claire. Deux longues touffes de plumes poussaient au-dessus de ses oreilles. Elles se dressaient avec fureur quand il se mettait en colre.

Le jeune hibouUlysse avait grandi et avait perdu son duvet de bb. Un beau plumage gris cendr, rouille et noir le recouvrait maintenant. Sa gorge claire tait marque d'une croix noire. Au-dessus de ses oreilles poussaient deux longues touffes de plumes. Quand il se mettait en colre, elles se dressaient avec fureur.

Les lunettes du lion- Je nai pas une meilleure vue que toi, seigneur, expliqua le vieil ermite, mais si je peux lire ces livres, cest grce ces verres que tu vois sur mon nez.Le roi voulut essayer les lunettes. Oh miracle ! Il lui sembla retrouver un monde perdu. Il vit un moucheron sur la pointe dun brin dherbe, il vit un pou dans la barbe du vieillard et la premire toile du soir.

Le lion essaye les lunettesAlors le vieil ermite a expliqu au lion :-Tu nas pas une meilleure vue que moi, Seigneur, mais grce ces verres que tu vois sur mon nez, je peux lire ces livres. Le roi voulut essayer les lunettes : oh, miracle ! Il retrouva un monde perdu. Il voyait les moucherons la pointe des brins dherbe, il voyait mme des poux dans la barbe du vieillard.

Les mangeurs dhommesLes tigres ont peur des hommes, sauf sils sont blesss ou trop affams. Alors, quand le seigneur tigre est affaibli, il ne peut plus attaquer le gros gibier et il sen prend aux tres humains. Il saperoit aussitt que cest une proie facile, qui ne court pas vite. a ne se sauve pas en haut des arbres et Cest dlicieux !

Le mangeur dhommesLe seigneur tigre a peur de lhomme sauf sil est bless ou trop affam. Alors quand il est affaibli, il ne peut plus sattaquer au gros gibier et sen prend ltre humain. Aussitt il saperoit que cest une proie facile : a ne court pas vite, a ne se sauve pas dans les arbres et cest dlicieux.

Le mystrieux guerrier Dj le prince Jean se prparait proclamer le vainqueur de cette journe lorsque soudain une trompette retentit. Tous les yeux se tournrent vers le nouveau champion. Ctait un chevalier plutt lanc, qui portait une armure dore. Mont sur un superbe cheval noir, il traversa le champ clos et heurta du fer de sa lance le bouclier du prince.

Un guerrier mystrieux Dj le Prince Jean se prparait proclamer le vainqueur de cette journe lorsque retentit une trompette. Tous les yeux se tournent vers le nouveau champion mont sur un cheval noir qui lanait ce dfi. Il traverse le champ clos et heurte du fer de sa lance le bouclier du seigneur.

Le pauvre pcheurChaque jour avant laube, le pcheur se rendait au rivage, jetait ses filets leau et recommenait jusqu ce quil recueille assez de poissons pour les vendre au march. Mais cette fois-l, la pche ntait pas bonne. Il navait rcolt quun panier dfonc et un soulier sans semelle.

Les pauvres pcheursTous les jours avant laube, les pcheurs se rendaient au rivage pour jeter leurs filets leau. Ils recommenaient jusqu ce quils recueillent assez de poissons pour aller les vendre au march. Mais cette fois, on navait rcolt que deux paniers dfoncs et un soulier sans semelle.

Le rve dun cavalierAu milieu dun pr galopent trois chevaux superbes. Le plus fonc semble capricieux mais na pas lair bien mchant. Je les observe longtemps appuy la barrire qui entoure le champ. Un jour, jaurai un cheval japprendrai monter et je ferai de longues balades dans les plaines

Un cavalier rveTrois chevaux superbes galopent au milieu du pr. Deux, plus foncs, semblent plus capricieux mais ils ne doivent pas tre bien mchants. Je mappuie la barrire en les observant longtemps. Un jour je ferai de longues balades dans les plaines.

Le robot abattuQui a abattu le robot ?Alice ouvrit la porte de la cuisine. Je jette un coup dil , dit-elle. Mais il ny avait rien craindre. Les autres la suivirent. Le robot se trouvait au centre dune vaste pice. Il tait tendu sur le carrelage ; la tte et le corps taient spars, de nombreux fils, cbles et tiges mtalliques sortaient de son cou.

Le robot est abattuLes visiteurs ouvrirent la porte de la cuisine. Alice jeta un coup dil. Rien craindre, je crois dit-elle. Elle fit signe aux autres de la suivre. Ils se trouvaient au centre dune vaste pice. Sur le carrelage le robot tait tendu, la tte spare du corps. De nombreux fils, cbles et tiges mtalliques sortaient de son cou.

Le roi des bricoleurs.Quand loncle Potger voulait poser un tableau, il donnait dabord des ordres tout le monde. Cette fois il se coupa en essayant de rattraper le cadre qui glissait, il perdit le clou, puis le marteau, et enfin se cassa la figure sur le piano. Il scrasa encore le pouce, perfora le mur et fracassa une fentre avant daccrocher le tableaude travers.

L'oncle Potger veut bricolerPour poser un tableau tout seul, il donna d'abord des ordres tout le monde. Le cadre glissa et le coupa. Potger perdit le clou puis le marteau avant de se casser la figure sur le piano. Il s'crasa encore le pouce en perforant le mur. Il fracassa une fentre et finit par accrocher le tableau de travers.

Le sommeil des gantsPlus de mille volcans en Auvergne sont endormis ou teints. Les plus vieux sont apparus il y a 25 millions dannes. Le plus jeune est n il y a moins de3500 ans. Ce nest quune nuit de la vie dun tre humain pour un volcan. Une ruption se produira sans doute avant 3000 ans.

Le sommeil des gantsIl y a plus de mille volcans en Auvergne, endormis ou teints. Les plus vieux sont ns il y a 25 millions dannes ; le plus jeune est apparu il y a 3500 ans. Mais pour un volcan, ce nest mme pas une nuit de la vie dun homme. On pense quune ruption se produira avant 3000 ans, sans doute dans la chane des puys.Le travail du boulanger Basile regagnait son ptrin laube. Il y versait deux sacs de farine, un verre de gros sel, deux seaux deau tide et le levain quil avait prpar la veille. Il ajoutait un peu de miel pour que la pte monte mieux. Il commenait en ptrissant la pte plein bras et continuait pendant deux heures. Quand il jugeait que la pte tait point, il la laissait reposer.

Le boulanger au travailA laube, Basile regagna son ptrin. Il y versa un sac de farine, un verre de gros sel, le levain quil avait prpar la veille et un seau deau tide. Il ajouta un peu de miel pour que la pte monte mieux. Il commena ptrir plein bras et continua pendant une heure. Quand il jugea que la pte tait point, il la laissa reposer.

Le tueur des ocansIl tait bti pour la vitesse, rapide comme les poissons les plus rapides. Ctait un superbe requin au dos bleu comme celui des dauphins. Tout &tait beau sauf la gueule. Le ventre avait la couleur de largent. Il avait une norme mchoire, une nageoire dorsale qui fendait leau comme une lame dacier.

Le tueur des ocansCtait un superbe requin bti pour la vitesse, aussi rapide que le poisson le plus rapide. Tout en lui tait beau, sauf la gueule. Son dos tait bleu comme un dauphin, son ventre tait couleur dargent, ses mchoires tait norme, sa nageoire dorsale fendait leau comme une lame dacier.

Le volcan en colre.Une norme secousse agite la montagne sous les pieds des chercheurs. Des grondements terribles accompagnent un jet de lave et de flammes vers le ciel. Une ruption terrifiante se produit. Le volcan crache un nuage de cendres, de pierres, et de rochers.

La colre du volcan Dnormes secousses agitent la montagne sous les pieds des chercheurs. Un jet de lave et de flammes vers le ciel accompagne de terribles grondements. Tout coup le volcan crache un nuage de cendres, de pierres et de rochers. Cest une ruption terrifiante qui se produit.

Le vieux loupLe loup avanait doucement comme une bte repue qui sortait dun festin. A mesure quil approchait, je voyais mieux son poil pais, ses paules robustes et ses oreilles dresses. Je le tenais au bout de mon fusil, le doigt sur la dtente. Tout coup, il sarrta et sembla observer attentivement le paysage.

Les vieux loups Les loups avanaient doucement, comme des btes repues qui sortaient dun festin. On voyait mieux leur poil pais, leurs paules robustes et leurs oreilles dresses mesure quils approchaient. Etienne tenait au bout de son fusil le plus grand. Tout coup celui-ci sarrta. Il semblait observer attentivement le paysage.

Lenfant volant Cest un garon de huit ans, il sappelle Ramon, il va lcole et il vole. Pas comme un avion hlice ni comme un hlicoptre. Il bat des bras comme les ailes des oiseaux. Il ne monte pas bien haut, sans sloigner des toits. Il a un peu peur ds quil voit le sol trop loin en bas.

Lenfant volantCtait un garon de huit ans, il sappelait Ramon, il allait lcole et il volait, pas comme un avion : il battait des bras comme les ailes des oiseaux, il ne montait jamais bien haut, il avait un peu peur quand il voyait le sol trop loin en bas.

Lenfant qui volaitIl avait huit ans, il sappelait Ramon, il allait lcole et il volait. Pas comme un avion hlice, ni comme un hlicoptre. Il planait un peu comme un oiseau avec des battements des bras la place des ailes. Il ne montait jamais bien haut, il ne sloignait pas des branches. Il avait un peu peur quand il voyait le sol trop loin en bas.

Les deux stylos Un stylo-bille enviait un stylo encre :- Comme ton criture est lgante ! Tu es inusable, prcieux, magnifique !-Tais-toi, disait lautre. Je suis incapable de tracer un trait la rgle sans baver. Parfois jaccroche le papier, je fais des tches et des ratures.

Les deux stylosLe stylo-bille disait au stylo encre : - Comme je tenvie ! Tu as une criture lgante. Tu es prcieux, inusable, magnifique - Tais-toi, disait lautre. On ne sait pas tracer un trait la rgle sans baver. On accroche le papier, on fait des taches et des ratures. Les grands magasins Nous faisons nos courses au supermarch. Les gens se bousculent en poussant leur chariot. Au dbut, ils regardent les prix, cherchent ce quils ont not sur la liste. Mais au bout dun quart dheure, ils ne remarquent plus rien. Ils sont attirs par les publicits, sduits par les promotions.

Un grand magasinMa mre fait ses courses au supermarch. Les gens poussent leur chariot et se bousculent. Au dbut, on regarde les prix, on cherche ce qui est not sur les listes. Mais personne ne remarque plus rien au bout dun quart dheure. On est attir par la publicit, on est sduit par les promotions.

Les oiseaux migrateursLes hirondelles se rassemblent sur les fils ou tournent autour des toits avant de quitter le pays.Les canards sauvages arrivent alors. Ils traversent le ciel et sabattent sur ltang. Bientt tous les oiseaux auront disparu. Ils senvolent vers les pays o la nourriture est porte de bec.

Les oiseaux migrateursLes hirondelles tournaient autour des toits o se rassemblaient sur les fils. Elles quittaient le pays. Alors, les canards sauvages arrivrent. Ils traversaient le ciel et s'abattaient sur les tangs. Bientt, tous les oiseaux disparatront. Ils s'envoleront vers les pays o la nourriture reste porte de bec.

La taupe en hiverLe gel est pire que la scheresse. En hiver, il transforme le sol en bton et tous les lombrics descendent profond sous terre. La nourriture frache manque aux taupes. Elles doivent manger pour lutter contre le froid mais il faut se serrer la ceinture.

Les taupes en hiverEn hiver le gel est pire que la scheresse. Tous les lombrics descendent profond sous terre, mais en plus le sol se transforme en bton. Les taupes manquent de nourriture frache et doivent se serrer la ceinture quand il faut manger pour lutter contre le froid.

La taupe en hiverLe gel est comme la scheresse, sauf que cest deux fois pire. Il oblige les lombrics descendre profond et il transforme la terre en bton. Je dois manger pour lutter contre le froid mais la nourriture frache manque, je dois me serrer la ceinture.

Ltrange pcheurUn lger mouvement dans le lit du ruisseau attire lattention de Davey. Il se penche et carte les branches dosier. Quelque chose de grand et de marron bouge plus bas. Davey sursaute, plus tonn queffray : un norme ours brun immobile surveille leau.Un pcheur trangeMon attention est attire vers le lit du ruisseau par un lger mouvement. En cartant les branches dosier, je me penche et je vois bouger quelque chose de gros et de marron plus bas. Je sursaute : cest un ours brun, norme et immobile, qui surveille leau. Je ne suis pas effray, mais tonn.

Lhomme des cavernes Aon avait des cheveux tombant en masse comme la crinire des chevaux. Il avait des yeux couleur dargile. Ses bras et ses paules taient gonfls par des muscles puissants. Il pouvait tuer un buffle dun seul jet de sagaie. Ctait un chasseur admir et redout la fois.

Lhomme des cavernesLes cheveux dAon tombent en masse comme la crinire des chevaux. Ses yeux sont couleur dargile. Des muscles puissants gonflent ses bras et ses paules. On dit quil peut tuer un buffle dun seul jet de sagaie. Cest un chasseur qui est admir et redout la fois.

Lhomme qui plantait des arbresIl arrivait lendroit dsir et se mettait planter sa tringle de fer dans la terre. Dans chaque trou quil avait fait, il posait un gland puis le rebouchait : ainsi, un chne tait plant. Dailleurs, il tudiait la reproduction des htres. Il voulait galement des bouleaux pour les terrains humides.

Lhomme qui plantait des arbres.Arriv lendroit o il dsirait aller, le berger se mit planter sa tringle de fer dans la terre. Il faisait ainsi un trou dans lequel il mettait un gland, puis il rebouchait le trou. Il plantait des chnes. Il tudiait la reproduction des htres. Il pensait des bouleaux pour les terrains humides.

Loup bleu La louve posait un tas de questions :- Comment tappelles -tu ?Elle avait un pelage gris et un museau blanc.- Do viens-tu ?Le bout de ses pattes aussi tait blanc.- Il y a longtemps quils tont pris ?On dirait un renard des neiges.-Daccord, dit la louve, tais-toi si tu veux, mais je te prviens : ds que tu me poseras une question, moi jy rpondrai.

Loup bleuElle posait des tas de questions :- Comment tappelles-tu ?Son pelage tait gris et son museau presque blanc.- Do viens-tu ?Elle tait blanche jusquau bout des pattes.- On ta pris il y a longtemps ? Elle ressemblait un renard des neiges.- Daccord, dit la louve, tu veux te taire.Mais je te prviens : si toi tu me poses une question, moi jy rpondrai.

Prs de lle au trsor Les gars, ctait une rude journe et vous tes tous fatigus et nervs. Tous ceux qui en ont envie peuvent aller faire une promenade terre ; a ne fera de mal personne. Lquipage pousse un cri de joie et un nuage doiseaux criards senvole. Un coup de canon sera tir une demi-heure avant le coucher du soleil.

Lle au trsor Garons, la journe a t rude, nous sommes tous fatigus et nervs. Une promenade terre ne fera de mal personne. Tous ceux qui en ont envie peuvent passer laprs-midi sur lle. Je ferai tirer un coup de canon avant le coucher du soleil. Lquipage pousse un cri de joie qui fait senvoler un nuage doiseaux criards.

Lle de Pques Au milieu de locan Pacifique, cette le est peuple de milliers de gants de pierre, le regard tourn vers le cielQue reprsentent ces statues ? Des hommes ou des dieux ? Elles sont sculptes dans la roche dun volcan teint. Certaines ont t transportes plus de 15 kilomtres, roules sur des troncs de palmier

Lle de PquesCest une le perdue au milieu de locan Pacifique. Des milliers de gants de pierre la peuplent, le regard tourn vers le ciel. Ces statues reprsentent-elles des hommes ou des dieux ? La roche dun volcan teint a servi les sculpter. Elles ont roul sur des troncs de palmier pour tre transportes plus de 15 kilomtres.

Maman est en retard Faire une partie de ping-pong. Quitter le jeu chaque fois quune voiture approche. Courir au portail. Ce nest pas encore elle. Revenir la table. Se disputer pour ne pas perdre son tour. Dire : Cette fois, cest bien elle. Aller au portail puis revenir pour recommencer la dispute en attendant.

Maman a du retardJe fais une partie de ping-pong. Je quitte le jeu chaque fois quune voiture approche. Je cours au portail. Ce nest pas encore elle. Je reviens et je me dispute pour ne pas perdre mon tour. Je dis : Cette fois cest bien elle. Je vais au portail, je reviens et je recommence me disputer

Marcellin CaillouIl avait une maladie bizarre : il devenait tout rouge sans raison. Bien sr, il ntait pas le seul. Tous les enfants rougissent quand ils sont intimids, quand ils ont fait une btise. Mais ce qui tait amusant dans le cas de notre ami, cest que a pouvait arriver quand il sy attendait le moins.

Marcellin CaillouLa maladie de Marcellin tait bizarre : il rougissait sans aucune raison. Bien sr, il ntait pas le seul.Tout le monde rougit quand on fait une btise, quand on est intimid Mais ce qui tait amusant dans son cas, cest que a lui arrivait dans les moments les plus inattendus.

Monsieur Willy Wonka Quel extraordinaire petit homme ! Il tait coiff dun chapeau haut de forme noir. Il portait un habit de couleur prune. Son pantalon tait vert bouteille. Ses gants taient gris perle. Il tenait la main une canne pommeau dor. Ses yeux taient pleins dtincelles, ils brillaient de bonne humeur.

Monsieur Willy WonkaCtait un extraordinaire petit homme. Un chapeau haut de forme noir le coiffait. Ses habits taient de couleur prune. Il avait un pantalon vert bouteille et des gants gris perle. Une canne pommeau dor brillait dans sa main. Ses yeux pleins dtincelles montraient sa bonne humeur.

Nouvelle saison La couleur du printemps change chaque matin. Le soleil rase la ville et pose sur les toits le bout de ses doigts dor. Il rveille dun coup les fleurs sur les balcons, allume les fentres, fait briller les pavs. Hier le ciel tait gris, ce matin il est rose. La nuit a emport les brumes et la pluie.

Nouvelle saisonTous les matins, la couleur du printemps change. Les doigts dor du soleil se posent sur les toits de la ville. Ses rayons rveillent dun coup les fleurs sur les balcons, allument les fentres et font briller les pavs. La couleur du ciel, hier, tait grise mais ce matin elle est rose. Les brumes et la pluie ont t emportes par la nuit.

Panique chez les moutonsLes moutons dvalaient la pente avec une rapidit effrayante, sans pousser un cri. Dordinaire, dans un troupeau, il y a toujours des brebis qui blent et dautres qui rpondent. L, rien, la frayeur rendait les btes muettes, rien que le bruit du pitinement de centaines de pattes.

Les moutons paniqusLe troupeau entier dvalait la pente avec une rapidit effrayante, sans un cri. D'ordinaire, dans un troupeau de moutons, il y a toujours une brebis qui ble, une autre qui lui rpond. L, rien, la frayeur avait rendu les btes muettes, rien que le bruit du pitinement de centaines de pattes.

Petit ours se balade On sentait lodeur dun autre ours prs du sapin dgoulinant de rsine et couvert de poils. Jai recouvert de neige et de branches les restes de mon repas : un chamois dcompos. Je dcouragerai les voleurs en dormant sur place. Je navais pas russi attraper des poissons mais jai mang des myrtilles et des framboises.

Un ours en balade Prs du sapin griff, mordu, dgoulinant de rsine et couvert de poils, jai bien senti lodeur dun autre ours. Je couvre de neige les restes de mon repas, un chamois dcompos. Je mange aussi des myrtilles, des framboises mais je nai pas russi attraper du poisson.

Portrait dune mnagre Les cheveux de Marthe avaient de longues boucles brunes. Ctait une grande femme solide et robuste. Ses pieds taient grands, ses mains taient larges, ses paules carres et ses jambes muscles. Elle ne se reposait jamais, elle sactivait sans relche tout le temps. Les gens scartaient devant elle quand ils la voyaient avancer.

Portrait dune mnagreMarthe avait de longs cheveux bruns boucls. Elle tait grande, solide, robuste. Elle avait de grands pieds, de larges mains. Ses paules taient carres, ses jambes muscles. Elle sactivait tout le temps sans relche, sans repos. Quand on la voyait avancer, on prfrait scarter devant elle.

Premire chasseMon chien fatigu avance devant moi, petits pas, et mattend lombre. Soudain des perdrix dcollent. Surpris, je tire dans le tas. Lune delles fait une pirouette et sabat dans les herbes. Le chien bondit et me rapporte une moiti doiseau.

Premire chasseLes chiens avanaient petits pas et attendaient lombre. Ils taient fatigus comme leur matre. Soudain, des perdrix dcollrent. Surpris, il tira dans le tas. Un oiseau fit une pirouette et sabattit dans les herbes. Les chiens bondirent et ne rapportrent que la moiti de loiseau.

Pris au pige Les dents pointues de la murne senfoncrent dans la chair de son poignet. Un petit filet rouge schappa : le sang de Hal. Attir par lodeur, le requin avana sa gueule terrifiante devant lentre de la grotte. Hal cessa tout mouvement, esprant que la murne relcherait sa prise. Mais le requin cognait contre louverture, brisant des morceaux de corail.

Pige sous la mer La murne enfona ses dents pointues dans la chair du poignet de Hal. Un filet de sang rouge schappa. Lodeur attira le requin qui avana sa gueule terrifiante devant lentre de la grotte. Cessant tout mouvement, Hal espra que la murne relcherait sa prise. Mais le requin se mit cogner contre louverture brisant le corail en morceaux.

Si tu passes par Beaucaire.En arrivant, tu demanderas lauberge des platanes. Tu trouveras la maison de mes parents juste derrire. Cest une vieille demeure basse aux volets gris. Tu crieras bien fort : Bonjour braves gens, je suis lami de Maurice ! Alors tu verras deux petit vieux se lever de leurs fauteuils et tu les embrasseras de ma part.

Quand tu passeras par BeaucaireTu demanderas lAuberge des platanes. La maison de mes parents est juste derrire. Tu verras une vieille demeure basse aux volets gris. Tu crieras bien fort : Bonjour braves gens je suis lami de Maurice ! Alors deux petits vieux se lveront de leurs fauteuils. Tu les embrasseras de ma part.

Tom PouceMerlin promet un couple de bcherons de raliser leur plus profond dsir pour les remercier du bon repas quils lui ont prpar. Un enfant est notre rve, mme sil nest pas plus grand que le doigt. .Cest ainsi que vient au monde Tom, un garon si petit quil ntait pas plus haut que le pouce de son pre.

Tom PouceUn couple de bcherons avait prpar un bon repas Merlin. Il fait la promesse de raliser leur dsir le plus profond pour les remercier. Un enfant, mme s'il n'est pas plus grand que le doigt, est notre rve. Ainsi est n Tom pouce, pas plus haut que le pouce de son pre.

Trouvaille sur la plageJavais trouv un de ces objets que la mer rejette : une chose blanche, polie et dure, douce et lgre. Elle brillait, au soleil, sur le sable tincelant, lch par les vagues. Ctait peut-tre un ossement de poisson, us par la mer. Ou de livoire taill par un artisan ?

Trouvaille sur la plageIls avaient trouv un de ces objets que la mer rejette : une chose blanche, polie et dure, douce et lgre. Elle tincelait au soleil sur le sable que les vagues lchaient. Est ce que ctait un ossement de poisson, ou de livoire quun artisan avait taill ?

Un dtective tonnantLes trois hommes sloignent lorsquune petite voix semble monter du sol et leur demande :-Cest le justicier solitaire que vous cherchez?Ctait un petit garon qui parlait Tom. -Oui, scrie Tom. Tu las vu ?Le garon sourit.-Cest moi, rpond-il. Les autres ouvrent de grands yeux, stouffent, se cramponnent entre eux.

Un tonnant dtectiveLes trois hommes s'loignent lorsqu'une petite voix semble monter du sol et leur demande :- C'est le justicier solitaire que vous cherchez ?C'tait un petit garon qui avait parl Tom.- Oui, s'crie Tom. Tu l'as vu ?Le garon sourit.- C'est moi, rpond-il.Les autres ouvrent de grands yeux, s'touffent, se cramponnent entre eux.

Un entretien avec Uderzo Je suis aussi de plus en plus lent dans mes dessins. Quand jtais jeune, je ralisais en moyenne cinq planches par semaine. Il mest mme arriv den faire neuf ! Je travaillais dans plusieurs revues la fois. Maintenant, en dessinant dix heures par jour, jarrive deux. Et il nest pas vident davoir toujours de nouvelles ides Un entretien avec Uderzo Je suis aussi de plus en plus lent dans mes dessins. Quand jtais jeune, je ralisais en moyenne cinq planches par semaine. Il mest mme arriv den faire neuf ! Je travaillais dans plusieurs revues la fois. Maintenant, en dessinant dix heures par jour, jarrive deux. Et il nest pas vident davoir toujours de nouvelles ides

Un fauve des mersCtait un superbe requin, un monstre magnifique et sans piti. Son dos tait bleu, son ventre avait la couleur de largent. Ses mchoires taient normes comme si les dents taient trop nombreuses. Il nageait toute vitesse prs de la surface la recherche dune proie. Sa haute nageoire dorsale fendait leau comme une lame dacier.

Le fauve des mers Ctait un monstre magnifique et sans piti, un superbe requin au dos bleu, au ventre couleur dargent. Ses dents semblaient trop nombreuses dans les normes mchoires. Il cherchait une proie nageant toute allure sous la surface. Sa haute nageoire dorsale tait une lame dacier qui fendait leau.

Un guerrier mystrieuxLe Prince Jean va proclamer le vainqueur de cette journe, lorsque les trompettes retentissent. Tous les yeux se tournent vers le nouveau champion. Il traverse le champ clos sur son superbe cheval noir et heurte du fer de sa lance le bouclier du prince.

Un guerrier mystrieuxLe Prince Jean allait proclamer le vainqueur de cette journe, lorsque les trompettes retentirent. Tous les yeux se tournrent vers le champion qui lanait un nouveau dfi. Ctait un chevalier lallure lance, portant une cuirasse dore. Il traversa le champ clos sur son superbe cheval noir et heurta du fer de sa lance le bouclier du prince.

Une lgende du temps passJeanne entend tout coup grand fracas de branches brises. Un rire froce rsonne : ctait ce brigand, lennemi jur de son oncle, qui lui barrait le passage.- Approche, ma petite alouette, ricane -t-il, te voil prise au pige.- Vous serez svrement puni si vous osez me toucher, prvient la jeune fille.

Une lgende des temps passsTout coup, un grand fracas de branches brises rsonne. Cest ce brigand redout, lennemi jur de son oncle, qui barre le passage de Jeanne. Il sapproche en ricanant dun air froce : -Voil une petite alouette prise au pige ! -Osez me toucher et vous serez svrement puni, prvient la jeune fille.

Une vasion risqueDj les rugissements dun torrent furieux se faisaient entendre au-dessous deux.Ils glissaient le long du cble du paratonnerre sans pouvoir ralentir, tandis que les balles sifflaient leurs oreilles. Soudain un effroyable clair illumina leur descente.Le cble leur brla les mains et ils tombrent de plus de douze mtres de haut dans les flots glacs.

Une vasion risqueAu-dessous deux ils entendaient dj les rugissements dun torrent furieux. Ils ne pouvaient pas ralentir, glissant le long du cble du paratonnerre avec les balles qui sifflaient leurs oreilles. Soudain leur descente fut illumine par un effroyable clair. Leurs mains brlaient. Ils tombrent dans les flots glacs douze mtres plus bas.

Une soucoupe volanteUn camion parcourait des petites routes la nuit. Les deux chauffeurs devaient prendre livraison dun chargement de fruits et lgumes. Soudain un engin trange survola le paysage sans bruit. Il ressemblait un disque blanc. Il brillait dans le ciel comme une enseigne lumineuse.

Une soucoupe volanteDeux chauffeurs de camion parcouraient une petite route la nuit pour aller prendre livraison dun chargement de lgumes et le rapporter au march de la capitale. Soudain un engin trange survola le paysage sans bruit. Il ressemblait un disque et il brillait comme une enseigne lumineuse.

Vilaines bestiolesLa plupart des araignes ne sont pas dangereuses. Elles sont utiles car elles mangent beaucoup dinsectes comme les mouches et les moustiques qui transmettent des maladies. Elles les agrippent et les immobilisent avec des crochets venin. Elles les transforment en bouillie en les couvrant de sucs digestifs.

Vilaines bestiolesLa plupart des araignes sont trs utiles : elles mangent beaucoup d'insectes et la plupart ne sont pas dangereuses pour l'homme. Elles agrippent les mouches et les moustiques qui transmettent des maladies et les immobilisent avec des crochets venin. Elles les couvrent de sucs digestifs pour les transformer en bouillie.

Le feu de la TerreComme les tres vivants, les volcans peuvent se calmer, sendormir et se rveiller en sursaut. Leur sommeil est parfois trs long, il peut durer des milliers dannes. Et soudain les gants grondent, la terre tremble, se fissure cest lruption : la fume, les flammes jaillissent.

Le feu de la terreUn volcan est un peu comme un tre vivant : il peut se calmer, sendormir puis se rveiller en sursaut aprs un sommeil parfois trs long de plusieurs milliers dannes. Et soudain la terre tremble, se fissure, le gant gronde. De la fume et des flammes jaillissent : c est lruption.