Le financement des pme 2015
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A s s o c i a t i o n d é c l a r é e ...because Entrepreneur is a French word
Le financement
des PME
Tendances et questions-clés en 2015
Résumé
I. Les questions-clés du financement des PME en 2015
II. Sources de financement
A. Epargne
B. Fonds publics
C. Marchés internationaux
III. Canaux de financement
A. Capital
B. Dette et quasi-fonds propres
IV. Emplois du financement par les PME
A. Utilisation du financement par les PME
B. Situation financière des PME
Table des matières
3
Résumé de l’étude annuelle
3
La Bourse des PME
L’activité primaire d’EnterNext aura été soutenue en 2014, avec 31 cotations
(28 en 2013). Les levées correspondantes (740 M EUR) auront toutefois été
moindres qu’en 2013 (1,1 Mds EUR), de même que la taille des
capitalisations boursières (2,8 vs 3,8 Mds EUR)
Les performances des valeurs moyennes auront été moins fortes en 2014, le
CAC Mid & Small n’augmentant que de 8,4% en 2014 (hors dividendes).
Elles restent toutefois plus élevées que celles du CAC 40 sur l’année (+2,7%
en 2014) et sur le plus long terme
La « Bourse des PME » poursuit ses actions de sensibilisation auprès des
entrepreneurs sur l’ensemble du territoire, afin de faire valoir les avantages
d’une cotation sur la place de Paris, alors que le LSE a lancé un programme
commercial concurrent (ELITE) à Paris
Le capital-investissement
Les levées du S1 2014 s’élèvent à 3,6 Mds EUR, un niveau comparable à
celui du S1 2013. Si les investissements ont augmenté (3,6 Mds EUR, soit 1
Md de plus qu’au S1 2013), c’est à la faveur de grosses opérations
Le capital-transmission/LBO continue de dominer les investissements,
favorisé par le soutien des banques, qui y voient une activité plus rentable
que les prêts classiques, ou une alternative à la désintermédiation, dont le
« pricing » est difficile
Le décret d’application du « corporate venture » est toujours attendu pour
déclencher le potentiel, estimé à 600 M EUR annuels, de cette source de
financements.
La Société de libre participation actée est de nature à attirer les investisseurs
étrangers, qui augmentent relativement peu
Crowdfunding et Business Angels
Le « crowdfunding » continue son essor : les 10.000 projets recensés au S1
2014 représentent 25% de l’ensemble des projets soutenus depuis 2008
(44.112) et les fonds collectés ont doublé en un an (66 M EUR vs 33 M EUR
au S1 2013)
Malgré les difficultés de recensement, les « business angels » continuent de
se structurer peu à peu (ils étaient 4.292 en 2013) et d’investir (41 M EUR en
2013). Ce flux est toutefois très inférieur à ceux d’autres pays comme la
Grande-Bretagne
Le cadre règlementaire et fiscal des deux segments s’améliore, avec
notamment une fiscalité allégée sur les « holdings » ou, pour le
crowdfunding, d’associer des fonds de capital-investissement.
Toutefois, ces deux segments ne peuvent remplacer les banques dans la
relation de long terme
Crédit bancaire et inter-entreprises
L’accès au crédit est un problème toujours important, mais encore moins
sensible qu’en début d’année 2014 (et auparavant), tant dans les perceptions
que dans les conditions d’octroi de prêts
Le taux de croissance des crédits bancaires reste très faible, mais affecte
moins les PME que les autres entreprises, dont les encours ont augmenté
sur un an (de novembre 2014 à novembre 2013) de 2,2%
Les ETI et les PME obtiennent mieux leurs crédits de trésorerie et
d’investissement au T4 2014 qu’au cours de tous les autres trimestres de
l’année 2014. Les PME qui le demandaient ont, dans 93% des cas, obtenu
leurs crédits d’investissement !
Le crédit inter-entreprises bénéficierait de l’amendement Fromantin à la loi
Macron, pour libéraliser a minima le prêt entre entreprises
Désintermédiation bancaire
La désintermédiation gagne en importance, d’abord au niveau des émissions
post-introduction sur EnterNext : à 8,2 Mds EUR, elles sont plus importantes
qu’en 2013 (5,7 Mds EUR), surtout sur le segment actions
Les émissions d’obligations ont atteint, en 2014, 2,9 Mds EUR
L’activité des placements privés a continué l’essor observé en 2013, grâce
notamment à la création de la Charte « EuroPP », en janvier 2014. 55
opérations ont été recensées en 2013 par rapport aux 21 de 2012 (3,2 Mds
EUR)
De même, les fonds de prêt à l’économie (FPE) ont une activité soutenue :
d’après l’OFPE, il existait en décembre 2014 87 fonds de droit français
investis en dettes privées, dont 50 pouvaient être qualifiés de FPE. Ces fonds
ont investi 7,8 Mds EUR
Trésorerie et investissement
La dégradation continue des taux de marge des PME continue d’éroder leur
rentabilité.
Excèdent net d’exploitation rapporté au CAPEX et CAF rapportés aux
capitaux propres sont deux indicateurs toujours en chute
Dans ce contexte, la Banque de France souligne que les besoins en fonds de
roulement (BFR) des PME augmentent, tout comme leur trésorerie,
reconstituée depuis 2012.
L’investissement repart donc à la baisse en 2013
La situation financière des PME
Dans un contexte macroéconomique incertain, les PME continuent
également de renforcer leurs capitaux propres et de privilégier le
désendettement
Toutefois, l’endettement obligataire tend à « prendre le relais » des dettes
bancaires, particulièrement pour les grandes PME et les ETI.
L’assainissement des structures financières devraient permettre aux PME de
présenter des garanties plus favorables aux banques, qui privilégient encore
les dossiers bien ficelés dans un contexte d’aversion au risque élevé
I. Les questions-clés du financement en 2015
II. Sources de financements
III. Canaux de financement
IV. Emplois du financement par les PME
Le financement des PME en 2015
11
I. Les questions-clés en 2015
II. Sources de financements
III. Canaux de financement
IV. Emplois du financement par les PME
Le financement des PME en 2015
12
13
II. Sources de financement
A. L’épargne
B. Les fonds publics
C. Les marchés internationaux
Le fort taux d’épargne des ménages français
14
Source: Banque de France, INSEE, Eurostat
Taux d’épargne des ménages (Allemagne, France, Espagne, Royaume Uni)
France
Espagne
Allemagne
Royaume Uni
# 15
Les ménages français ont un taux d’épargne élevé, oscillant entre 15 et 16%.
En 2014, ce taux était de 15,8% du revenu disponible brut (*), l’un des plus
élevés d’Europe
Toutefois, l’épargne des Français est peu orientée vers les placements
financiers, et encore moins vers les actifs risqués d’entreprises
Au sein des placements financiers, l’épargne règlementée et l’assurance-vie
peu risquée (fonds en Euros) sont en effet prépondérantes
Ces préférences témoignent d’une aversion au risque conséquente. Elle se
confirme par la baisse récente de la détention d’actions
Par ailleurs, le flux de placements financiers a aussi diminué ces dernières
années : 75 Mds sur 2013, 65 Mds sur la période T1-T3 2014
La mauvaise allocation de l’épargne
Source : Banque de France
(*) Pour M. Davydoff, Directeur de l’Observatoire de l’épargne européenne (OEE), le taux d’épargne français est sans doute
surestimé en raison de trois biais : a) la difficile mesure de l’obsolescence du capital ; le régime de retraite par répartition ;
l’importance de l’épargne placée sur des livrets règlementés
# 16
Le patrimoine brut des ménages français
62%
32%
6%
Composition du patrimoine brut total des ménages français (2011)
Immobilier (dont terrains)
Patrimoine financier
Autres actifs (dontprofessionnels)
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
NB: Le patrimoine brut financier total des ménages français s’élevait en 2011 à 11 000 Mds EUR
# 17
Un patrimoine croissant du fait de l’immobilier
Le patrimoine brut des ménages représentait, en 2011, 11.000 Mds EUR, soit
8,5 années de revenus et 5,6 années de PIB
Le patrimoine brut des ménages a plus que doublé depuis la fin des années
1990, largement du fait de la hausse de l’immobilier (105% de 2001 à 2011)
En 2011, le patrimoine financier net des ménages était évalué à 3.600 Mds
EUR, un niveau relativement faible
Le patrimoine financier n’a augmenté que légèrement plus que le PIB sur la
même période (55% vs 34% pour le PIB)
La hausse du patrimoine financier est due à une augmentation des nouveaux
flux d’épargne (les effets prix sont modestes)
Ainsi, la hausse du patrimoine total des ménages français est-elle due à la
hausse de l’immobilier et, de façon moins importante, à la capitalisation
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
# 18
Le patrimoine financier des ménages français
17%
10%
6%
27%
40%
Composition du patrimoine financier brut des ménages français (2011)
Dépôts et livrets fiscalisés
Livrets défiscalisés
Epargne contractuelle
Valeurs mobilières
Assurance-vie
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
NB: Le patrimoine financier brut des ménages était évalué à 3.600 Mds EUR en 2011
# 19
Des supports d’épargne inégalement répartis
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
Lecture : Les ménages du dernier décile de patrimoine possèdent 79% des valeurs mobilières
Répartition des supports d’épargne financière par décile de patrimoine
# 20
Des supports d’épargne inégalement répartis
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
Lecture : Les ménages de la dernière tranche de l’Impôt sur le revenu possèdent 28% des valeurs mobilières
Répartition des supports d’épargne financière par tranche d’imposition
marginale d’impôt sur le revenu
# 21
Le poids de l’assurance-vie est allé croissant
La structure des placements des ménages s’est déformée au fil du temps
Le patrimoine financier s’est recomposé au profit de l’assurance-vie et au
détriment des livrets d’épargne, des dépôts et des placements :
L’assurance-vie représentait 5% du patrimoine financier à fin 1977 et
plus de 40% à fin 2011
Les livrets d’épargne (règlementés et fiscalisés) ont vu leur part
divisée par deux (de 32% à 15% fin 2011)
Les dépôts à vue ont été diminués de 17% du patrimoine à 8%, de
même que les placements monétaires (de 16% à 2%)
La proportion d’actions détenues en direct a augmenté à la fin des années
1990 mais s’est tarie depuis
La proportion de flux d’épargne vers les banques s’est réduite au profit des
intermédiaires financiers (assurances, gestionnaires d’actifs via OPCVM)
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
# 22
Le patrimoine financier a beaucoup évolué
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
Evolution de la composition du patrimoine financier des ménages (en %)
# 23
Les placements des ménages depuis 2008
Dans l’environnement macroéconomique incertain que traverse la France
depuis 2008, les Français ont conforté une épargne liquide et/ou peu risquée
Ce phénomène, massif, les ont conduit à privilégier les livrets (surtout
règlementés) et l’assurance-vie
En conséquence, la détention de valeurs mobilières (en direct ou via OPCVM)
et de produits bancaires à terme (dépôts à terme, PEP, PEL) a été réduite
Ces réallocations ont été favorisées par la fiscalité favorable des livrets
règlementés et de l’assurance-vie
Les Français ont réagi à un environnement économique incertain (risque de
chômage et de revenus aléatoires) plus qu’ils n’ont modifié leurs préférences
Par ailleurs, les flux globaux des placements financiers des ménages se sont
rétractés au cours de la crise (par exemple : -23% de 2012 à 2013)
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
# 24
Les placements des ménages depuis 2008
Ce mouvement de réallocation de l’épargne financière vers les livrets
règlementés et l’assurance-vie s’est légèrement modifié en 2010-2011
Les livrets règlementés ont été encore plus privilégiés dans le choix des
ménages au détriment de l’assurance-vie et des placements bancaires
Comme l’indique le Rapport Berger, ceci s’explique par l’assouplissement des
politiques monétaires des banques centrales, qui ont eu pour effet :
De faire baisser les taux sur les placements courts, rendant ainsi les
OPCVM monétaires peut attractifs
De faire baisser les taux souverains des pays du cœur de la zone
Euro, diminuant l’attrait relatif de l’assurance-vie sur les livrets
Les livrets règlementés sont également parus attractifs en raison du
relèvement de leurs plafonds (+ 25% pour le livret A et + 100% pour le LDD)
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
# 25
La liquidité et la sécurité privilégiées durant la crise
Néanmoins, les placements financiers effectués depuis 2013, quoique
toujours en baisse, ont privilégié l’assurance-vie
Ce mouvement s’est effectué au détriment des dépôts et comptes sur livrets
et des titres de créance
Ainsi, de 2012 à 2013 :
Les placements en assurance-vie ont augmenté de 20,9 MDS EUR à
38,3 Mds EUR
Les placements en numéraire, dépôts et comptes sur livrets ont
diminué de 57 à 33,2 Mds EUR
Les titres de créances, actions, parts d’OPC ont baissé de 19,3 Mds à
3,3 Mds EUR
# 26
Le patrimoine financier a beaucoup évolué
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
Taux créditeurs sur les placements des ménages
# 27
Une baisse des placements financiers
203.8 201.8
97.2
74.8
0
50
100
150
200
250
2012 2013
Epargne et placements financiers des ménages (en Mds EUR) en 2012 et 2013
Source : Banque de France
- 23%
# 28
57
19.3 20.9
97.2
33.2
3.3
38.3
74.8
0
20
40
60
80
100
120
Numéraire, Dépôts,Comptes sur livrets
Titres (de créance,actions, parts d'OPC)
Assurance-vie TOTAL
Evolution des principaux placements financiers des ménages (en Mds EUR) en 2012 et 2013
2012 2013
Une reprise récente de l’assurance-vie
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
# 29
Le patrimoine financier a beaucoup évolué
Source : Rapport Berger et Lefebvre, 2013
Flux nets cumulés sur 12 mois (en Mds EUR)
# 30
33.2
3.3
38.3
Les principaux placements financiers des ménages (en Mds EUR) en 2013
Numéraire, Dépôts,Comptes sur livrets
Titres (de créance, actions,parts d'OPC)
Assurance-vie
Le regain de l’assurance vie en 2012-2013
Source : Banque de France
# 31
Le lancement du contrat « Euro-croissance »
Le contrat « Euro-croissance » a été commercialisé fin 2014, suite à
l’ordonnance du 26 juin et au décret du 4 septembre 2014
Cette réforme de l’assurance-vie est inspirée de différents rapports, dont celui
des députés Karine Berger et Dominique Lefebvre, en 2013 (*)
Ce nouveau placement vise à mieux allouer l’épargne financière des ménages
vers les actifs risqués d’entreprises, notamment des PME-ETI
Il peut être un contrat mono-support (souscription d’un seul contrat Euro-
croissance) ou multi-support (cohabitation avec fonds en Euros et UC)
Le financement à risque est favorisé par une « provision de diversification »
qui doit permettre de bénéficier de rendements plus intéressants
Aussi, le fait que le capital n’est pas garanti avant 8 ans donne plus de
marges de manœuvres au gestionnaire
(*) Mais aussi le Rapport de la Cour des Comptes sur le financement de l’économie (2012) et le Rapport Gallois (2012)
# 32
Les modifications de la fiscalité de l’épargne
La réforme portant création du contrat « Euro-croissance » a alourdi la
fiscalité sur les contrats de plus de 1 M EUR
Pour ces contrats, les frais de transmission passent de 25% à 31,25%, une
mesure différente de celle préconisée par le Rapport Berger
Dans ce Rapport, les auteurs prévoyaient de restreindre les avantages fiscaux
sur les contrats des ménages aisés (encours > 500.000 EUR)
Les avantages fiscaux n’auraient été maintenus qu’aux nouveaux contrats
« Euro-croissance » ou en Unités de comptes (UC) souscrits par eux
Les prélèvements sociaux ont été alignés au taux de 15,5% sur certains
produits d’épargne, dont les contrats multi-supports
Cet alignement n’a pas concerné les PEL, PEA et l’épargne salariale
(*) Mais aussi le Rapport de la Cour des Comptes sur le financement de l’économie (2012) et le Rapport Gallois (2012)
L’épargne débattue par la loi Macron
L’une des ambitions du projet de loi Macron est de simplifier l’épargne
salariale et d’en faciliter l’accès aux petites entreprises
A ce jour, seuls 17% des salariés de TPE-PME de moins de 50 personnes
sont couverts par un dispositif d’épargne salariale
Cette situation est très différente de celle des grandes entreprises : dans
celles de plus de 500 salariés, 93% des salariés en bénéficient
Ce type d’épargne s’appuie sur deux piliers, que sont l’intéressement et la
participation :
Le premier mis en place facultativement pour trois ans est lié à des
objectifs managériaux (résultats commerciaux, productivité, etc)
La seconde est obligatoire dans toutes les entreprises d’au moins 50
salariés, dépend des bénéfices dégagés
Le projet de loi Macron prévoit également d’alléger la fiscalité des
dispositions d’actions gratuites
# 33
Source : Les Échos, L’épargne salariale, la nouvelle donne, 7 février 2015
34
II. Sources de financement
A. L’épargne
B. Les fonds publics
C. Les marchés internationaux
Les missions et les activités de Bpifrance
Bpifrance accompagne les entreprises françaises pour contribuer au
développement des champions de demain
De l’amorçage jusqu’à la cotation en bourse, du crédit aux fonds propres,
Bpifrance offre des solutions de financement adaptées :
Aide aux entreprises dans leurs premiers besoins d’investissement:
amorçage, garantie, innovation
Soutien de la croissance des PME partout en France : capital-risque et
développement
Renforcement des ETI dans leur développement et leur
internationalisation
Participation au développement des grandes entreprises et stabilisation
de leur capital
# 35
Les missions et activités de Bpifrance
Les activités de Bpifrance sont ainsi au nombre de cinq :
Activité de cofinancement de court, moyen et long terme
Activité de garantie des concours financiers
Activité d’innovation : financement, capital-innovation et amorçage
Activité de fonds propres : fonds directs PME, fonds ETI / GE, et fonds
de fonds
Les activités de Bpifrance sont ainsi réparties en deux types : activités
de financement et activités d’investissement
En matière d’investissement, Bpifrance intervient soit directement, via ses
propres fonds d’investissement, ou indirectement en « fonds de fonds »
# 36
(*) Bpifrance intervient en minoritaire, sauf exceptions
L’activité de Bpifrance en 2013
# 37
Source : Bpifrance
Forte hausse des levées auprès de Bpifrance
# 38
Source : Bpifrance
1079
1348
1204
1100
1354
711
302
736
1219
438
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
2010 2011 2012 2013 S1 2014
Capitaux levés par les fonds du portefeuille de Bpifrance (M EUR)
Montant levé auprès dessouscripteurs tiers
Montant levé auprès deBpiFrance
Bpifrance, acteur majeur du capital-investissement
# 39
Source : Bpifrance, AFIC
5
6.5
5
8.2
3.6
0.710,30
0,73
1,21
0,43
14%
5%
15% 15%
12%
0%
2%
4%
6%
8%
10%
12%
14%
16%
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
2010 2011 2012 2013 S1 2014
Montants levés par les membres de l’AFIC et montants levés auprès de Bpifrance
Montants levés par les membres de l'AFIC (en Mds EUR)
Montants levés auprès de bpifrance (incl. Montants levés par les fonds souscrits à 100% par bpifrance, enMds EUR)
Proportion des souscriptions de bpifrance dans les levées des fonds totales de l'AFIC
L’activité de capital-investissement en 2013
En 2013, 1.3 milliards EUR ont été investis par les fonds partenaires et les
fonds gérés par Bpifrance dans 846 entreprises
Cette activité s’élève à 863 entreprises et 1.7 milliards EUR investis, si l’on y
ajoute les entreprises et les investissements réalisés par le fonds ETI 2020
La répartition de l’activité s’effectue comme suit :
Les fonds « nationaux » ont investi dans 466 ent. pour 970 M EUR et les
fonds « régionaux » ont investi dans 320 ent. pour 125 M EUR
Les fonds gérés par Bpifrance ont investi dans 125 entreprises pour 170
M EUR
Le fonds « Large Venture » a investi dans 7 entreprises pour 53 M EUR
Le fonds ETI 2020 dans 17 entreprises pour 366 M EUR
Le total du nombre d’entreprises est supérieur à 863 car une même
entreprise peut être investie par plusieurs fonds
# 40
Source : Bpifrance
L’activité de capital-investissement en 2013
# 41
En termes de levées, les fonds du portefeuille de Bpifrance ont levé 21%
de plus qu’en 2012.
Les capitaux investis par Bpifrance sont supérieurs aux capitaux levés
auprès d’investisseurs tiers
Le montant des capitaux levés en 2013 atteint un nouveau record grâce à
la constitution du fonds Large Venture
Le 1er semestre 2014 connait lui aussi une forte croissance de l’activité
avec 1,8 Mds EUR dont 1,4 Mds EUR auprès de souscripteurs tiers
Cette augmentation des montants levés et investis est cohérente avec
l’augmentation du nombre de dossiers reçus et d’entreprises rencontrées
En 2013, les fonds partenaires et gérés par Bpifrance ont investi dans 25%
d’entreprises de plus qu’en 2012
Source : Bpifrance
L’activité de capital-investissement de Bpifrance
# 42
Source : Bpifrance
32041%
46659%
Répartition par type de fonds des entreprises soutenues en 2013 par Bpifrance investissement
Fondsrégionaux
Fondsnationaux
Bpifrance soutient un nombre conséquent d’entreprises
# 43
2010 2011 2012 2013
Entreprises investies par Bpifrance 834 858 870 846
Entreprises investies par les membres de l'AFIC 1685 1694 1548 1560
Source : Bpifrance, AFIC
Nombre d'entreprises accompagnées par Bpifrance investissement (*)
(*) Fonds partenaires et fonds gérés par Bpifrance
L’activité de capital-investissement en 2013
# 44
94113
86
149
214
272
224
329
513
589617
573
274301
371
268
0
100
200
300
400
500
600
700
2010 2011 2012 2013
Répartition des investissements des fonds du portefeuille de Bpifrance par segment (M EUR)
Capital amorcage Capital risque Capital developpement Capital transmission
Source : Bpifrance
L’activité de capital-investissement en 2013
# 45
406 423382
420
428435 488
426
2010 2011 2012 2013
Investissements et réinvestissements des fonds partenaires de Bpifrance (en M EUR)
Montant des primo investissementsMontants des réinvestissementsNombre d'entreprises réinvestiesNombre d'entreprises primo investies
Source : Bpifrance
Bpifrance en forte croissance au S1 2014
- Un an après sa mise en place, Bpifrance affiche de fortes croissances dans
tous ses métiers :
- Forte croissance du financement des investissements (+21%) et du
court-terme (+28%), stabilité de la garantie (+1%)
- Doublement de l’activité d’investissement direct dans les PME (+95%)
- Très forte croissance du capital-innovation (+161%) et accélération de
l’aide à l’innovation (+30%)
- Forte progression de l’activité Fonds de Fonds (+49%)
- Croissance de l’investissement dans les ETI et les Grandes entreprises
(+14%) et les perspectives très positives pour le second semestre
# 46
Source : Bpifrance
Bpifrance en forte croissance au S1 2014
# 47
Le détail par activité est le suivant, de la croissance au S1 2014 / S1 2013 :
- Cofinancement : 2,5 Mds EUR, soit +21% par rapport au S1 2013
- Court-terme (dont préfinancement du CICE) : 4,6 Mds EUR, soit
+28% depuis le S1 2013
- Garantie : 3,7 Mds EUR, soit +1% depuis le S1 2013
- Financement de l’innovation : 463 M EUR, soit +23% depuis le
S1 2013
- Capital innovation et amorçage : 86 M EUR, soit + 161% depuis
le S1 2013
- Fonds directs PME : 74 M EUR, soit + 95% depuis le S1 2013
- Fonds de fonds : 300 M EUR, soit + 49% depuis le S1 2013
Source : Bpifrance
Bpifrance s’engage sur le chantier des Assises
A l’occasion des Assises du financement et de l’investissement organisées
en décembre 2013 au Palais de l’Elysée, trois nouveaux projets
d’investissements pour l’économie ont été annoncés:
Mobiliser les financement européens
La Banque européenne d’investissement (BEI) portera chaque
année ses financements annuels en France à 8.5 Mds EUR
Mobiliser les moyens issus des cessions de participation
L’Etat investira 1 Md d’euros en fonds propres conjointement avec la
Caisse des dépôts
Mobiliser la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC)
L’Etat et la Caisse des Dépôts mobiliseront une enveloppe de prêt (1
Md EUR) sur les fonds d’épargne à des conditions privilégiées pour
le financement de nouvelles lignes de transport portées par le
« Grand Paris », entre 2014 et 2020
# 48
Source : Bpifrance
L’activité du FEI en France
Le FEI est la filiale de la BEI dédiée au financement des TPE-PME-ETI
Son activité comme celle de la BEI, a particulièrement augmenté depuis 2012
en France
A fin 2013, on relevait ainsi que :
Le FEI avait investi 528,2 M EUR dans les fonds en portefeuille (ces 107
fonds de capital-investissement ont levé 3 Mds EUR au total)
Le FEI avait 9.8 M EUR d’encours de prêts en micro-finance
Le FEI avait 436 M EUR d’encours de garanties et de crédits titrisés
# 49
Source : FEI
La BEI noue deux partenariat avec la Bpi
En septembre 2013, la BEI a conclu un accord avec Bpifrance pour:
financer les PME à hauteur de 750 M EUR
mettre en place un mécanisme de garantie de 200 M EUR
En décembre 2014, le groupe BEI et Bpifrance signaient un engagement de
financements subordonnés de 400 à 600M EUR sur 3 ans
Ces partenariats établissent un partage d’objectifs, de méthode, d’intérêt et
de personnel qui est typiquement escompté par le plan Juncker pour assurer
la catalyse de l’investissement privé
# 50
Source : BEI
51
II. Sources de financement
A. L’épargne
B. Les fonds publics
C. Les marchés internationaux
# 52
Une part importante d’investisseurs étrangers
Source : AFIC
11.0%
32.0%
57.0%
Origine des fonds levés par les fonds français de capital-investissement (au S1 2014)
Monde (hors Europe)
Europe (hors France)
France
# 53
Un peu plus nombreux qu’auparavant
Source : EVCA
15%10%
21%11%
24%
20%
24%
32.0%
61%70%
55% 57.0%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
120%
2006-2008 2012 2013 S1 2014
Origine des fonds levés par les fonds français de capital-investissement (2006-S1 2014)
France Europe (hors France) Monde (hors Europe)
# 54
Les levées des fonds français de capital-investissement représentaient au
S1 2014 3,6 Mds EUR, le même montant qu’en 2013
L’année 2014 est donc placée sur la même tendance qu’en 2013, lorsque
8.2 Mds EUR avaient été levés sur l’année
On observe au premier semestre que les levées auprès du reste du monde
(11%) ont baissé au profit des levées auprès d’Européens (32%)
En effet, au S1 2013, ces proportions étaient de 24% et de 23%,
respectivement
Sur longue période, la part des investisseurs internationaux dans les levées
des fonds français s’accroit un peu de 39% en 2006-2008 à 45% en 2013
Sans suprise, c’est aux fonds supérieurs à 200 M EUR que les
investisseurs étrangers souscrivent le plus (66% en 2013)
De plus en plus d’investisseurs internationaux
Source : AFIC
# 55
Les grandes levées attirent les internationaux
4%
34%
46%
6%
20%96%
60%
34%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
120%
0-50 M EUR 50-200 M EUR > 200 M EUR
Origine des fonds levés par les fonds français de capital-investissement (par taille, au S1 2014)
France Monde (hors Europe) Europe (hors France)
Source : AFIC
# 56
Europe : beaucoup d’investisseurs étrangers
Source : EVCA
44.2%
36.2%
5.3%
14.3%
Origine des fonds levés par les fonds de capital-investissement en Europe (en 2013)
Investisseurs européens
Investisseurs américains
Reste du monde
Australie et Asie
# 57
37.9%
40.2%
6.0%
15.9%
Origine des fonds levés par les fonds de « buyout » en Europe (en 2013)
Investisseurs européens
Investisseurs américains
Reste du monde
Australie et Asie
Europe : les grandes levées attirent les internationaux
Source : EVCA
# 58
Le total des levées de fonds des fonds de capital-investissement en Europe
égal 53,6 Mds EUR, le double de 2012
Ceci a été le fait de fonds de « buyouts » (84% des levées), et
particulièrement de 12 d’entre eux, qui ont représenté 66% des levées
La moitié des fonds levés provenait d’investisseurs institutionnels en
dehors d’Europe, en particulier :
Des Etats-Unis, à hauteur de 36,2%
De l’Australie et de l’Asie, à hauteur de 14,3%
Du reste du monde, à hauteur de 5,3%
La proportion d’investisseurs européens dans les levées européennes est
en baisse constante depuis plusieurs années
En effet, alors qu’en 2010, ceux-ci étaient 66%, ils ne sont plus que 44% en
2013. Toutefois, il s’agit plutôt d’un retour à la normale pré-crise
De plus en plus d’investisseurs internationaux
Source : EVCA
I. Les questions-clés en 2015
II. Les sources de financements
III. Les canaux de financement
IV. Les emplois du financement par les PME
59
III. Les canaux de financement
A. Capital
1. La Bourse : EnterNext et le PEA-PME
2. Le capital-investissement
3. Les « Business Angels » et « Crowdfunding »
B. Dette et quasi-fonds propres
1. L’accès au financement
2. L’offre de crédit bancaire
3. La désintermédiation
60
III. Les canaux de financement
A. Capital
1. La Bourse
1.1. EnterNext
1.2. Le PEA-PME et son impact
61
# 62
EnterNext a été créée en mai 2013 pour repositionner les marchés comme
source alternative de financement des PME-ETI
Ce développement du financement de marché devait compenser le
tarissement du crédit bancaire et des marges d’autofinancement
EnterNext a donc concentré en une filiale d’Euronext toutes les actions de
la Bourse en faveur des PME-ETI, avec des moyens humains renforcés
Elle a la volonté de dynamiser fortement l’ensemble de l’écosystème
boursier et d’offrir de nouveaux services et outils de financement
La structure de marché existante, reposant sur les compartiments B et C
d’Euronext et sur un marché régulé (Alternext), demeure la même
De même, « la Bourse des PME » s’appuiera toujours sur le même modèle
pan-européen et les mêmes procédures et conditions de cotation
Une place de Bourse dédiée aux PME
Enternext a été lancée en 2013
63
Source: Euronext, 2015
La place centrale de la « Bourse des PME »
64
Source: Euronext, 2015
Une place de Bourse dédiée aux PME
Enternext attire toutes les PME-ETI dont la valorisation est inférieure à 1 Md
EUR
Au 31 décembre 2014, 733 émetteurs y étaient côtés pour une capitalisation
boursière totale de près de 126 Mds EUR
La place de Paris est prépondérante. En effet, les sociétés cotées se
répartissent sur les quatre places comme suit :
533 à Paris soit 60% de la capitalisation boursière totale
103 à Bruxelles soit 24% de la capitalisation totale
59 à Amsterdam soit 10% de la capitalisation boursière
38% à Lisbonne soit 6% de la capitalisation boursière
# 65
Source: Euronext, 2015
Une prépondérance de la place de Paris
# 66
10%
24%
6%61%
Décomposition par place de marché / capitalisation
boursière
Amsterdam Bruxelles
Lisbonne Paris
77%
17%
6%
Décomposition par segment de marché / capitalisation
boursière
compartiment B compartiment C
Alternext
Source: Euronext, 2015
67
Répartition des sociétés par secteurs ICB (*), 4 places (% capitalisation)
20%
12%
24%
4%
1%
13%
2%
10%
11% 1% Finance/ immobilier
Biens de consommation
Industries
Matériaux de base
Pétrole et gaz
Santé
Services aux collectivités
Services auxconsommateurs
Une place de marché multisectorielle
Source: Euronext, 2015
(*) International Classification Benchmark
Une place de marché multisectorielle
# 68
17%
14%
20%2%
1%
17%
3%
13%
12%
Finance/ immobilier
Biens de consommation
Industries
Matériaux de base
Pétrole et gaz
Santé
Services aux collectivités
Services aux consommateurs
Technologie
Télécommunications
Répartition des sociétés par secteurs ICB (*), Paris (% capitalisation)
Source: Euronext, 2015
(*) International Classification Benchmark
Des capitalisations de tailles variées
Supérieur à 750M€ 31
500M€-750M€ 36
250M€-500M€ 98
50M€-250M€ 248
0€-50M€ 320
Total 733
69
Nombre d’émetteurs
Source: Euronext, 2015
Des compartiments de Bourse équilibrés
Euronext B 205
Euronext C 346
Alternext 182
Enternext
Source: Euronext, 2015
Décomposition par segment de marché / Capitalisation boursière
# 71
Une activité soutenue en 2014
La Bourse des PME-ETI, en 2014, a participé au financement de
l’économie réelle, avec des opérations importantes et bien souscrites :
31 PME-ETI se sont introduites sur ses marchés, levant 740 M
EUR et représentant 2,8 Mds EUR de capitalisation boursière
Ces opérations ont été sursouscrites en moyenne 2.6x
Si le nombre de cotations est en hausse sur un an, les capitaux levés, de
même que la capitalisation, sont en baisse
Les levées secondaires et émissions obligataires ont aussi été importantes
Les montants levés par les opérations secondaires ont doublé,
passant de 2,7 Mds EUR en 2013 à 4,6 Mds EUR en 2014
Le marché obligataire représente donc 2,7 Mds EUR en 2014
Source: Euronext, 2015
# 72
EnterNext a aussi continué son lobbying actif en faveur du PEA-PME, lancé
par le gouvernement français en 2013 et accessible en mars 2014
Recensement sur le site d’Euronext des sociétés éligibles
Lancement d’une famille d’indices dédiée : le « PEA-PME 150 »
EnterNext a ainsi observé que :
Le nombre de fonds dédiés éligibles au PEA-PME a été multiplié
par 2,6
Les encours de fonds spécialisés ont crû de 15% (1,4 Mds EUR)
La collecte a été de 240 M EUR pour 80.000 PEA-PME ouverts
Une activité soutenue en 2014
Source: Euronext, 2015
# 73
EnterNext a conduit deux initiatives majeures pour redynamiser l’analyse
financière sur les valeurs moyennes :
Un partenariat avec Morningstar pour un programme d’analyse
financière de 220 PME-ETI cotées du secteur TMT
La « SME Equity Research Incentive »: inciter les « brokers » à
produire de la recherche en contrepartie d’incitations tarifaires
EnterNext fait aussi de la redynamisation du secteur « Tech » en Bourse un
axe prioritaire de développement
En 2014, 25 nouvelles cotations de PME-ETI Tech ont été observées, pour
des levées totales de 537 M EUR
Une activité soutenue en 2014
Source: Euronext, 2015
# 74
EnterNext lancera au 1er semestre 2015 trois initiatives importantes :
Une extension de son programme d’analyse financière avec
Morningstar afin d’accroitre la visibilité et de renforcer la
compréhension des « business models »
La création d’un label « Tech » : 30 à 50 valeurs cotées
sélectionnées sur la base de critères quantitatifs et qualitatifs
Un programme pré-IPO « coachant » les sociétés susceptibles de
réaliser une IPO
Un programme chargé pour 2015
Source: Euronext, 2015
Des cotations en légère hausse en 2014
# 75
53
15 1613
18
23
7
3
11 8
3
8
8
0
5
10
15
20
25
30
35
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
EnterNext - Nombre de nouvelles cotations
Autres introductions
IPO/ PP
Source: Euronext 2015
Mais des levées en baisse d’environ 30%
# 76
77108
484
150
264
1151
740
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
EnterNext - Nouvelles cotations - Capitaux levés (M EUR)
Source: Euronext 2015
Une capitalisation à l’introduction en baisse
# 77
Source: Euronext 2015
1
0.5
2.5
1.3
1
3.8
2.8
0
0.5
1
1.5
2
2.5
3
3.5
4
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
EnterNext - Capitalisation à l'introduction (Mds EUR)
Peu de cotations sur Alternext en 2014
# 78
5
12
14
Répartition des cotations de 2014 par compartiment
Compartiment B
Compartiment C
Alternext
Source: Euronext 2015
Capitaux levés et capitalisation bien réparties
# 79
1318
980
501
324 323
93
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
Compartiment B Compartiment C Alternext
Capitaux levés et capitalisation par compartiment
Capitalisation lors dela cotation (M EUR)
Capitaux levés (MEUR)
Source: Euronext 2015
IPOs : Souscription et allocation en 2014
Le PEA-PME a contribué à l’accélération des cotations en Bourse en 2014
Ce sont les secteurs de la santé et des biotechnologies qui tirent la tendance
La réouverture des marchés financiers se traduit par un intérêt marqué des
investisseurs lors des introductions en bourse
En moyenne en 2014, le taux de souscription lors des IPO a atteint 261%:
470% pour les investisseurs particuliers et 242% pour les institutionnels
En moyenne en 2014, les investisseurs particuliers représentent 22% des
fonds levés
80
Source: Euronext 2015
IPOs : Souscription et allocation en 2014
# 81
Source: Euronext 2015
Un début d’année exceptionnel en Europe
# 82
1.35
1.95
0.370.02 0.17
1.97
3.22
1.47
0.290
2.27
1.37
0.48
1.41
1.96
8.2
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Capitaux levés (en Mds EUR) en Europe du 1er janvier au 10 février de chaque année
Source: Les Echos, 11 février 2015, Thomson Reuters
EnterNext dans le sillage des bourses européennes
# 83
Le début d’année 2015 aura été exceptionnel pour les bourses
européennes en termes de volumes levés
Du 1er janvier au 10 février 2015, les capitaux levés totalisent 8,2 Mds EUR.
Ils n’ont jamais été aussi élevés sur cette période
Le contexte macro-économique rassurant et beaucoup de reports
d’opérations de fin 2014 ont porté le mouvement
Aena (groupe aéroportuaire espagnol) a ainsi levé 3,9 Mds EUR à
Madrid, un montant non observé depuis « Glencore »
Sunrise est la deuxième plus grosse opération (1,9 Mds EUR), gonflant
la capitalisation de la place de Zurich
Les perspectives pour le reste de l’année sont positives, avec la hausse
des Bourses et des sorties de capital-investissement prévues
Source: Les Echos, 11 février 2015, Thomson Reuters
La bonne performance des valeurs moyennes
Suivi des indices CAC Small, CAC Mid & Small,
CAC PME et EnterNext PEA-PME 150
# 84
36
0
50
100
150
200
250
Evolution des indices (hors dividendes) CAC de 1999 à 2014
CAC 40 CAC Small CAC Mid & Small
Source: Euronext, Factset
La bonne performance des valeurs moyennes
La bonne performance des valeurs moyennes
# 86
-50%
-40%
-30%
-20%
-10%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Performance annuelle moyenne (hors dividendes)des indices CAC
CAC 40
CAC Mid & Small
Source: Euronext, Factset
De bonnes performances mais une volatilité
Les petites valeurs surperforment les grandes valeurs depuis 2000 et
particulièrement depuis 2002 (*)
Ainsi, seules les PME et ETI se sont vraiment remises de l’éclatement de la
bulle internet, en 2000 :
100 EUR placés dans le CAC 40 fin 1999 aurait valu fin 2014 71.71 EUR
100 EUR placés dans le CAC Small fin 1999 en aurait valu fin 2014 172.59 EUR
100 EUR placés dans le CAC Mid & Small fin1999 aurait valu fin 2014 217 EUR
Sur la période 2005-2013, le CAC Mid & Small affiche une performance
supérieure à celle du CAC 40 7 fois sur 11
En revanche, certaines années de « stress macroéconomique » fort ont vu
les performances du CAC 40 dépasser celles du Mid & Small
Un phénomène de « flight to quality » a été observé en 2007, 2008, 2011
Aussi, les indices des petites et moyennes valeurs tendent à être plus volatils
que ceux du CAC 40, particulièrement depuis 2008
87
(*) Indices hors dividendes
53%
9%
18%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Cac Mid & Small Cac 40 Oséo Innovation
Performance des indices (hors dividendes) depuis début 2010 (en%)
# 88
La bonne performance des valeurs moyennes
Source: Euronext, 2015
Variation des indices (hors dividendes) au 31 décembre 2014
Source: Euronext, Factset
La bonne performance des valeurs moyennes
CAC 40 CAC Mid & Small
1 an -0,54% 8,40%
3 ans 35,22% 65,49%
5 ans 8,55% 53,36%
10 ans 11,82% 109,68%
Depuis 31/12/1999 -28,29% 117,20%
89
La bonne performance des valeurs moyennes
90
Les performances brutes c’est-à-dire lorsqu’on réincorpore les dividendes
sont plus importantes (*). Sur les cinq dernières années :
Le CAC Mid & Small a augmenté de 76,10%
Le CAC 40 a augmenté de 32%
L’année 2014 n’était pas une très bonne année pour l’ensemble des indices.
Néanmoins, on observe que les performances brutes (dividendes compris) :
Le CAC Mid & Small augmente de 10,9%
Le CAC 40 augmente de 2,7%
Source: Euronext, Factset (*) Indices « Total Return »
91
90
95
100
105
110
115
120
125
130
135
140
Evolution des indices « Total Return »
CAC 40 CAC Small CAC Mid & Small EnterNext PEA PME 150
Une bonne tenue en 2013-2014 (avec dividende)
Source: Euronext, Factset
92
80
85
90
95
100
105
110
05/03/14 05/04/14 05/05/14 05/06/14 05/07/14 05/08/14 05/09/14 05/10/14 05/11/14 05/12/14
Evolution des indices « Total return »
CAC Small CAC Mid & Small EnterNext PEA PME 150
Mais une baisse en fin d’année 2014
Source: Euronext, Factset
III. Canaux de financement
A. Capital
1. La Bourse
1.1. EnterNext
1.2. Le PEA-PME et son impact
93
Un produit d’épargne en actions innovant
Le PEA-PME, lancé en mars 2014, est un nouveau produit d’épargne dédié
au financement en actions des PME et ETI françaises
Le produit bénéficie de la même fiscalité que le PEA : les plus-values
réalisées sur ce compte ne sont que faiblement ou pas du tout imposées
Les contribuables peuvent ouvrir un PEA-PME auprès :
D’une banque, d’une assurance ou d’une entreprise d’investissement
De la Caisse des Dépôts, de la Banque de France, de la Banque postale
Le produit est particulièrement attirant pour les détenteurs de PEA au
plafond, qui a par ailleurs été relevé début 2014 de 132.000 à 150.000 EUR
Le plafond du PEA-PME est de 75.000 EUR par plan, excluant tout dividende
ou autre fruit du capital
94
Un produit d’épargne en actions innovant
Les sociétés éligibles sont françaises ou européennes, ayant un CA < 1,5
Mds EUR, moins de 5.000 salariés, et un bilan n’excédant pas 2 Mds EUR
Elles peuvent être cotées ou non cotées, investies en actions ou autres titres
donnant accès au capital :
Actions ou certificats d’investissement de sociétés et certificats
coopératifs d’investissement ;
Part de SARL ou de sociétés dotées d’un statut équivalent ;
Droits ou bons de souscription ou d’attribution attachés aux actions
mentionnées ci-dessus
Pour les actions non cotées, la règle est la même que pour le PEA
classique: la participation ne doit pas excéder plus de 25% du capital
Le PEA-PME peut comprendre des parts de fonds et actions de SICAV et
FCP, investis à 75% dans des PME et ETI, dont les 2/3 en « actions »
# 95
Un fort intérêt du marché début 2014
0
20,000,000
40,000,000
60,000,000
80,000,000
100,000,000
120,000,000
03/01/2013 04/03/2013 03/05/2013 02/07/2013 31/08/2013 30/10/2013 29/12/2013 27/02/2014 28/04/2014 27/06/2014
Volume de transaction Annonce Décret 7 per. Mov. Avg. (Volume de transaction)
96
Source: Bloomberg
Des volumes de transaction en baisse fin 2014
97
Source : Arkéon Finance 2014
Univers des valeurs éligibles aux PEA-PME
Source : Financière de l’Echiquier, Euronext, PME Finance
98
308
433
3500
Sociétés déclarées Sociétés éligibles (cotées,estimation)
Univers européen
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
Sociétés déclarées éligibles fin 2014 et éligibles (cotées) en France et en Europe
Sociétés déclarées
Sociétés éligibles(cotées, estimation)
Univers européen
Univers des valeurs éligibles au PEA-PME
# 99
49,5% de ces entreprises ont un chiffre d’affaires inférieur à 50 M EUR
52,5% ont moins de 250 salariés et 40% un total de bilan < 43 M EUR
40.6%
55.6%
Répartition des PME éligibles en France par type
PME ETI
Source : PME Finance, juillet 2014
Un biais vers les PME françaises confirmé
# 100
57%
43%
Allocations en actions des fonds éligibles au PEA-PME à fin décembre 2014
Allocations entitres français
Allocations entitres étrangers
Source : Arkéon Finance
NB : Proportion estimée entre 55 et 60%. Calculée à partir de la seule exposition actions (en moy. de 95%) des 64 fonds éligibles
Entreprises éligibles au PEA-PME
101
Source : PME Finance, juillet 2014
102
Source: Arkéon Finance, Bloomberg
Evolution de la collecte et des encours
Un lancement très encourageant début 2014
Dès avant le lancement du PEA-PME, de nombreux fonds spécialisés en
valeurs « mid & small » se sont lancés ou affiché une bonne collecte
Ce mouvement a été favorisé par une montée des bourses au S1 2014
Le PEA-PME a également attiré les particuliers à cette période :
L’ouverture de comptes a été significative, dépassant les attentes
La collecte a été importante en mars et avril 2014
Les encours des fonds spécialisés ont logiquement suivi cette tendance : il y
eut une forte hausse entre mars et juin et un pic à 1,5 Mds en juin
Les performances des valeurs de l’univers PEA-PME ont également été
intéressantes
# 103
Des performances également intéressantes
D’après Arkéon Finance, la performance moyenne de « l’univers » des
entreprises investies par les fonds éligibles demeure élevée (*)
Celle-ci était en effet de 12,3% en 2014, après avoir atteint 18% en 2013
L’automobile et les équipementiers, les matières premières, la santé et la
technologie sont les secteurs les plus performants
A contrario, les secteurs qui affichent une mauvaise performance sont les
télécommunications (- 45,9%) et le pétrole et le gaz (- 27,6%)
De même, l’indice « PEA-PME 150 » lancé en novembre 2014 par EnterNext
affiche aussi un niveau élevé d’environ 125 à la fin de 2014
# 104
(*) Performance indicielle pondérée par la capitalisation des entreprises
Des performances également intéressantes
Ce chiffre doit toutefois être considéré avec précaution, d’abord parce que
l’indice a du être reconstitué depuis début 2013
Ensuite, parce que l’indice « PEA-PME 150 » d’EnterNext est pondéré par la
capitalisation flottante des entreprises (et non la capitalisation totale)
Cet indice est en outre « cappé » au niveau du titre et du secteur, pour éviter
trop de représentations
# 105
Les bonnes performances des sociétés éligibles
106
Performance 2013 Performance 2014
« Univers » PEA PME 18% 12,7%
Agroalimentaire -18% -1,1%
Assurance -9% -16,6%
Automobile et équipementier 160% 87,4%
Bâtiment et matériaux de construction 34% 7,2%
Biens et services industriel 30% 14,3%
Chimie 36% -0,5%
Distribution 11% 8,9%
Immobilier 11% 7,2%
Instruments de placement 37% 3,3%
Matières première 8% 20,3%
Médias -0,64% 7,3%
Pétrole et gaz -0,35% -27,6%
Produit ménagers et soin personnel 17% 2,8%
Santé 26% 31,4%
Services aux collectivités 19% 9,3%
Services financiers 26% 4,8%
Technologie 27% 26,8%
Télécommunications 1% -45,9%
Voyage et loisirs 22% 14,2%
Source : Arkéon Finance 2014
NB : L’indice Arkéon Finance PEA-PME est pondéré par la capitalisation boursière totale des entreprises (avec flottant). Il
inclue le bas du compartiment A d’Euronext
Performance par secteurs d’activité
107
Source : Arkéon Finance 2014
Un bilan néanmoins assez mitigé à fin 2014
Le nombre de fonds en France éligibles au PEA-PME a certes été multiplié par
2,6
Mais l’encours des fonds éligibles n’a progressé que de 15% depuis le
lancement du dispositif (1,4 Mds EUR)
En effet, la collecte de 240 M EUR pour 80.000 PEA-PME indique une (faible)
moyenne de 3.000 EUR par PEA-PME: les souscripteurs ont « pris date »
Ainsi, le nombre de souscriptions de PEA-PME est satisfaisant mais les
montants collectés sont plus faibles qu’escomptés initialement (1 Md EUR)
La décollecte des fonds est imputable aux autres sources (investisseurs
institutionnels)
# 108
Un bilan néanmoins assez mitigé à fin 2014
Plusieurs raisons expliquent ce faible engouement des épargnants :
L’appétit pour les actions des PME a été surestimé
L’aversion au risque des épargnants l’a été aussi
La campagne de commercialisation des réseaux a été insuffisante
Le produit a pâti de la confusion autour des sociétés éligibles à son
lancement, notamment sur la question des groupes
Néanmoins, le lancement d’un nouvel indice large regroupant 150 valeurs du
PEA-PME par EnterNext en octobre est un signal positif
En effet, celui-ci pourrait inciter les entreprises à se déclarer davantage
qu’elles ne le font
De même, le développement de l’analyse financière d’EnterNext devrait être
utile pour le ruissellement des investissements
# 109
Des pistes d’amélioration du dispositif
PME Finance propose de concentrer l’effort sur deux priorités :
Rendre éligibles des produits de rendement à leurs clients en modifiant
la loi pour que la poche actions du PEA-PME puisse comporter des
obligations convertibles (OC) et autres titres donnant accès au capital (*)
Introduire une clause de « réemploi » pour éviter que le passage d’une
épargne courte vers un PEA-PME ne soit taxé
A fin décembre 2014, 2/3 des sociétés seulement s’étaient déclarées éligibles
auprès d’Euronext : https://www.euronext.com/fr/pea-pme (308 sur 450)
# 110
Source : Euronext
(*) La proportion de 2/3 d’actions investies dans les 75% du fonds investis en titres de PME-ETI induit en effet un minimum de
50% d’actions investies par les fonds éligibles . Cette proportion pourrait être diminuée
Favoriser les déclarations des sociétés
# 111
Le nombre de sociétés qui se sont déclarées éligibles au PEA-PME a un
peu crû en 2014, mais reste faible
Au cours de la deuxième partie de l’année, seules 15 sociétés avaient fait
« un pas supplémentaire » pour se déclarer éligibles (308) – par rapport à
juillet 2014
Si l’on se limite à l’environnement coté, 125 entreprises n’ont donc toujours
pas fait la démarche de se déclarer (*)
Ceci pose une question sur la structure de la cote :
Certaines ne savent pas qu’elles doivent se déclarer elles mêmes ou
si elles sont éligibles, ce qui souligne l’enjeu d’une sensibilisation
D’autres sont des sociétés discrètes avec un faible flottant, où la
communication financière importe peu
(*) L’univers du non côté est en effet trop vaste pour être estimé
Le vivier des valeurs européennes éligibles
# 112
Le nombre de valeurs cotées sur les marchés allemand et anglais est
quasiment deux fois plus important que sur le marché français
Par ailleurs, le non coté demeure un vivier très important pour les fonds
éligibles au PEA-PME
Parmi celles-ci, PME Finance et Altavalue avaient identifié, mi-2014 :
480 sociétés potentiellement candidates à une IPO (*)
90.000 PME éligibles au PEA-PME
Les fonds éligibles au PEA-PME sont au nombre de 66. La liste est
disponible sur :
http://www.pea-pme.fr/societes-eligibles-pea-pme/ref12-liste-de-fonds-eligibles
(*) Voir « PEA-PME : Le coup d’envoi », mars 2014, pour la méthodologie
III. Les canaux de financement
A. Capital
1. La Bourse
2. Le capital-investissement
3. Les « Business Angels » et le « crowdfunding »
B. Dette et quasi-fonds propres
1. L’accès au financement
2. L’offre de crédit bancaire
3. La désintermédiation
113
Les entreprises soutenues sont d’abord en France
Source: AFIC 2013
114
Lecture : 89% de 5.785 entreprises soutenues en 2013 par le capital-investissement français étaient localisées en France
89%
8%
3%
Répartition géographique des entreprises soutenues par le capital-investissement français (en nombre d’entreprises, en « stock »)
France
Pays Européens(hors France)
Reste du Monde
Une concentration régionale en France
115
Source: AFIC 2013
Lecture : Seules 5.150 entreprises des 5.785 entreprises soutenues ont accepté d’indiquer leurs localisations en 2013
116
Source : AFIC, Grand Thornton S1 2014
17%
57%
24%
2%
Répartition par taille des entreprises françaises soutenues en 2013 (en chiffres d’affaires et effectifs renseignés)
Très Petites Entreprises (TPE)
Petites et MoyennesEntreprises (PME)
Entreprises de TailleIntermédiaire (ETI)
Grandes Entreprises (GE)
Une prédominance de PME soutenues
Lecture : Sur les 2.889 entreprises soutenues en 2013 ayant déclaré leurs chiffres d’affaires et leurs effectifs, 57% étaient des PME
Des investissements toujours très faibles
8.072
10.164
12.554
10.009
4.1
6.598
9.738
6.0726.5
3.6
0
2
4
6
8
10
12
14
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 S1 2014
Historique des investissements du capital-investissement français (en Mds EUR)
117
Source : AFIC, Grand Thornton S1 2014
Une prédominance du LBO / Transmission
6% 6% 5% 8%15%
9% 6% 7% 10% 11%
12% 11% 11%
17%
45%
36%
31%33% 29% 29%
82% 84% 84%75%
40%
55%63% 60% 61% 61%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 S1 2014
Répartition des investissements en France (en Mds EUR) par segment
LBO/ Transmission Capital-développement Capital-risque
Source : AFIC, Grand Thornton S1 2014
118
En Europe, une stabilité des investissements
# 119
Source : EVCA
69.8
53.4
24.3
41.944.9
36.8 35.7
0
10
20
30
40
50
60
70
80
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Historique des investissement du capital-investissement en Europe (en Mds EUR)
Une prédominance du LBO / transmission
# 120
9% 12% 16%9% 8% 9% 10%
88% 84% 73% 86% 88% 87% 88%
3%4%
11%5% 3% 4%
3%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Répartition des investissements en Europe (en Mds EUR) par segment
Autres Capital-développement et LBO Capital-risque
Baisse générale du capital-développement
Source : AFIC, Grand Thornton S1 2014
121
Stagnation du capital-risque en Europe
0.6 0.6
0.4
0.6
0.7 0.7
0.5
0.60.60.6
0.9
0.7
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
0.6
0.7
0.8
0.9
1.0
2010 2011 2012 2013
Evolution des montants investis en capital-risque en Europe (en Mds EUR)
France Allemagne Grande-Bretagne
Source : AFIC, Grand Thornton S1 2014
122
Le capital-risque soutenu par les fonds publics
# 123
38%
62%
Origines des souscriptions des fonds de capital-risque en Europe en 2013
Fonds publics
Fonds privés
Source : EVCA, FEI
Une stabilité du capital-investissement
Le capital-investissement européen avait partiellement rebondi en 2010-
2011, puis en 2013, après un creux en 2012
En 2013, le montant des investissements s’établit à 35,7 Mds EUR, et les
premiers chiffres de 2014 ont été bons
Les montants levés ont rebondi en 2013 mais baissé en 2014, alors que les
montants levés par le capital-risque sont restés stables
Néanmoins, les fonds de capital-risque sont toujours soutenus par les
souscriptions publiques (38% des souscriptions en 2013)
Malgré ces développements positifs, les niveaux d’investissement du capital-
investissement en Europe sont toujours très inférieurs à ceux d’avant la crise
Cette situation globale est la même en France, où les niveaux
d’investissement et les levées sont sur la même tendance que l’an dernier
# 124
III. Canaux de financement
A. Capital
1. Bourse
2. Capital Investissement
3. Les « Business Angels » et le « crowdfunding »
B. Dette et quasi-fonds propres
1. L’accès au financement
2. L’offre de crédit bancaire
3. La désintermédiation
125
126
III. Les canaux de financement
A. Capital
3. Les « Business Angels » et le « crowdfunding »
3.1. L’activité du « crowdfunding » en France
3.2. L’activité des « Business angels » en France
Une activité en croissance continue
Le Baromètre de « Financement participatif France » (FPF) dresse un premier
bilan du « crowdfunding » en France
Ce Baromètre compare pour la première fois les données de 2013 et de 2014,
l’année de l’encadrement législatif du « crowdfunding » en France
Les résultats sont très positifs :
o Le nombre de projets est en importante hausse : au S1 2014, le nombre
de projets soutenus (10.777) représente
o … 25% de l’ensemble des projets soutenus depuis 2008 (44.112)
o Les fonds collectés ont doublé en un an : de 33 M EUR (S1 2013) à 66,4
M EUR (S1 2014)
o La barre des 1 millions de contributeurs est désormais atteinte. Le
contributeur « type » demeure un homme, jeune, urbain
127
Source : Financement participatif France (FPF)
Un nombre croissant de projets en ligne
128
Source : Financement participatif France (FPF)
44112
10777
0
5000
10000
15000
20000
25000
30000
35000
40000
45000
50000
2008-S1 2014 1er semestre 2014
Nombre de projets de crowdfunding mis en ligne
2008-S1 2014
1er semestre 2014
Une forte croissance des montants collectés
129
33
66.4
0
10
20
30
40
50
60
70
1er semestre 2013 1er semestre 2014
Montants collectés par le crowdfunding en France (M EUR)
Source : Financement participatif France (FPF)
Une croissance de tous les financements
# 130
Source : Financement participatif France (FPF)
3.59.8
10.2
19.2
19.3
37.4
0
10
20
30
40
50
60
70
S1 2013 S1 2014
Répartition des montants levés en "crowdfunding" (en M EUR)
Prêt
Don
Capital
Une activité en croissance continue
La répartition des fonds collectés (dons, prêts, capital / fonds propres) reste
globalement la même qu’au S1 2013
Le prêt reste la solution privilégiée pour les contributeurs (37,4 M EUR au S1
2014) devant le don (19,2 M EUR) et les fonds propres (9,8 M EUR)
La répartition des montants moyens collectés, pour le S1 2014, par type de
contributions est la suivante :
185.483 EUR pour les projets financés en capital
2.411 EUR pour les projets financés en dons sans contrepartie. 3.478
EUR pour les projets financés en dons avec récompenses
650 EUR pour les projets financés en prêts non rémunérés. 9.930 EUR
pour les projets financés en prêts rémunérés
131
Source : Financement participatif France (FPF)
Une activité en croissance continue
La répartition des contributions moyennes, pour le 1er semestre 2014, a été la
suivante :
Pour les contributions en capital : 2.036 EUR
Pour les dons sans contrepartie : 61 EUR
Pour les dons avec récompenses : 52 EUR
Pour les prêts non rémunérés : 88 EUR
Pour les prêts rémunérés : 6.581 EUR
132
Source : Financement participatif France (FPF)
Un cadre règlementaire qui s’améliore
Le cadre règlementaire du « crowdfunding » s'est amélioré depuis juillet et
octobre 2014
Ce cadre reprend des revendications émises par la profession lors des 1e
Assises du Financement participatif, en septembre 2013
Les principales avancées ont été :
pour l'equity : la création d'un statut de Conseiller en investissement
participatif (CIF)
pour les dons : des montants de campagne libres
pour les prêts :
la création d’un statut d’Intermédiaire de financement participatif (IFP)
plus d'obligations de fonds propres pour les plateformes
les contraintes administratives sont aussi allégées
# 133
Un cadre règlementaire qui s’améliore
La fiscalité est aussi meilleure depuis depuis le 1er janvier 2015 suite à un
débat sur la loi de finances rectificative (LFR) 2014 :
Les plateformes qui regroupent les investisseurs via une « holding »
pourront faire bénéficier de déductions fiscales aux investisseurs…
Ce faisant, elles ne seront plus limitées par le seuil de 49 investisseurs
maximum pour avoir des avantages fiscaux (IR, ISF)
Elles ne devront pas non plus employer deux salariés après même si
cela était moins contraignant
Les petits investisseurs pourront bénéficier de ces déductions d’impôt
quelque soit le montant investi
# 134
Un cadre règlementaire qui s’améliore
De plus, les professionnels de fonds d’investissement pourront investir aux
côtés des « crowdfunding »
On a maintenant un fonds de « co-investissement » pour allier la « foule » et
le capital-investissement
Cette avancée est bienvenue dans la mesure où les fonds aiment à voir si les
projets sont appréciés par la foule
La foule peut également apporter des projets à ces mêmes fonds, pour
engendrer des co-investissements
# 135
Des enjeux en suspens
Suite aux 2e Assises du Financement participatif, tenues en décembre 2014,
il était aussi question :
En matière de dons : de permettre que les collectivités territoriales
puissent en faire
En matière de prêts : de relever les plafonds (limités à 1 M EUR par
projet et 1000 EUR par contributeur)
En matière de capital : d’obtenir un traitement fiscal égal quelque soit le
montant investi
Il paraît également souhaitable d’avancer vers plus de dématérialisation
# 136
137
III. Les canaux de financement
A. Capital
3. Les « Business Angels » et le « crowdfunding »
3.1. L’activité du « crowdfunding » en France
3.2. L’activité des « Business Angels » en France
Des réseaux de « BA » toujours plus actifs
138
Source : France Angels
Une activité en croissance continue
L’activité exacte (nombre, montants investis) des « Business Angels » est
toujours très difficile à mesurer en raison de la confidentialité des acteurs
Néanmoins, le nombre de « Business Angels » en France a augmenté de 4%
à 4.292 en 2013. Ils n’étaient que 2.900 en 2009
De même, les montants investis se sont bien maintenus depuis 2012, avec
41 M EUR en 2013 (+2%), après la baisse observée de 2011 à 2012 (*)
Les « Business angels » confirment leur rôle de catalyse car le montant total
avec effet de levier s’établit à 120 M EUR en 2013
Les 370 entreprises financées ont bénéficié d’un investissement moyen en
hausse (+16%) : celui s’établit désormais à 132 K EUR
Ce montant est tout à fait dans la moyenne européenne (166 K EUR)
Les tickets d’investissement sont bien répartis : la plupart (en nombre de
projets) sont de 0-50 K EUR
139
Source : France Angels et Fonds européen d’investissement - (*) 40% des montants investis sont des refinancements
Une large palette de secteurs investis
140
16%
15%
11%
25%
33%
Répartition sectorielle des investissements des « Business Angels » (en nombre d'entreprises)
Logiciels/OutilsInternet
Santé-Biotech
Energie-Cleantech
Servicesnumériques
Autres
Source : France Angels
Des secteurs investis très diversifiés
Les secteurs investis sont très divers. En nombre d’entreprises financées :
25% sont dans les services numériques ; 18% dans les logiciels et les
mobiles ; 11% dans la santé et les « biotechs » ;
10% dans l’industrie et la chimie ; 8% dans les biens de consommation
7% dans l’énergie et les « cleantechs » ; 6% dans les services et les
transports ;
La profession s’organise : en 2013, 82 réseaux soutiennent (directement ou
indirectement) 3.000 emplois
Les Business angels sont majoritairement actifs en Ile de France (46% des
entreprises financées), en Rhône-Alpes (17%) et en Languedoc (9%)
141
Source : France Angels
Des tickets d’investissement équilibrés
142
Source : France Angels
28%
22%
26%
14%
6%
3%2%
5%
12%
26%
24%23%
7%
3%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
0-50 50-100 100-200 200-300 300-500 500-1000 > 1000
Répartition des tickets investis (en K EUR)
En nombre de projets
En % des montants
Une concentration des régions investies
143
Source : France Angels
Un cadre règlementaire qui s’améliore
Les « Business angels » ont bénéficié de l’amendement au PLFR 2014 en
décembre, qui a allégé la fiscalité sur les Holdings
Aussi, deux amendements à la loi Macron, débattus depuis janvier 2015,
vont dans le bon sens pour investir dans les PME
Réduction de 5 à 3 ans du délai de détention des titres requis pour
bénéficier de l’avantage fiscal SSI investissement en direct (et non via
un fonds). Cela permet de racheter les titres détenus
Réduction de 10 à 7 ans de la durée minimum d’existence des holdings
des BA qui investissent dans les PME. Ceci permet de s’aligner sur
l’âge moyen de BA (60 ans)
L’évolution des débats sur la loi Macron devront être suivis de près !
# 144
Un cadre règlementaire qui s’améliore
Les « Business angels » ont bénéficié de l’amendement au PLFR 2014 en
décembre, qui a allégé la fiscalité sur les Holdings
Aussi, deux amendements à la loi Macron, débattus depuis janvier 2015,
vont dans le bon sens pour investir dans les PME
Réduction de 5 à 3 ans du délai de détention des titres requis pour
bénéficier de l’avantage fiscal SSI investissement en direct (et non via
un fonds). Cela permet de racheter les titres détenus
Réduction de 10 à 7 ans de la durée minimum d’existence des holdings
des BA qui investissent dans les PME. Ceci permet de s’aligner sur
l’âge moyen de BA (60 ans)
L’évolution des débats sur la loi Macron devront être suivis de près !
# 145
# 146
Une activité qui doit encore se structurer
L’activité des « Business angels » français est encore très inférieure à
celle observée en Grande-Bretagne, où on compte 40.000 « BA »
Il est souhaitable de faire sortir les « Business Angels » de la zone
d’activité invisible où ils sont traditionnellement confinés
Des efforts au niveau européen peuvent être aussi développés avec l’aide
du Fonds européen d’investissement (FEI)
Cette filiale de la BEI a lancé en 2012 le « European Angels Funds » en
Allemagne avant de le doter plus et de l’étendre à l’Espagne et à l’Autriche
La filière française pourrait se positionner pour bénéficier d’un tel soutien,
alors que les « Business Angels » ont montré toute leur pertinence au
cours de la crise
III. Canaux de financement
A. Capital
1. La Bourse
2. Le capital-investissement
3. Les « Business angels » et le « crowdfunding »
B. Dette et quasi-fonds propres
1. L’accès au financement
2. L’offre de crédit bancaire
3. La désintermédiation
147
L’accès au financement en zone Euro
148
Source : BCE, FEI
17%
20%
15%
16%
16%
18%
17%
15%
15%
13%
13%
28%
28%
28%
25%
23%
27%
26%
24%
22%
21%
20%
13%
13%
16%
14%
14%
13%
13%
14%
14%
14%
14%
9%
8%
11%
14%
13%
14%
14%
14%
14%
15%
13%
9%
9%
12%
12%
15%
13%
13%
13%
14%
14%
16%
5%
6%
6%
6%
7%
7%
10%
13%
14%
15%
15%
18%
16%
11%
11%
12%
9%
8%
7%
7%
8%
8%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
2009 H1
2009 H2
2010 H1
2010 H2
2011 H1
2011 H2
2012 H1
2012 H2
2013 H1
2013 H2
2014 H1
accès au financement
trouver des clients
concurrence
coût de production
disponibilité de personnel qualifié
réglementation
autres
Le problème le plus pressant pour les PME de la zone Euro
# 149
Au premier semestre 2014, les principaux problèmes des PME en
zone Euro étaient donc :
1. Trouver des clients (20%)
2. Disponibilité de personnel qualifié (16%)
3. Réglementation / normes (15%)
4. Concurrence (14%)
5. Coût de production (13%)
6. Accès au financement (13%)
7. Autres (8%)
L’accès au financement en zone Euro
Source : BCE, FEI
L’accès au financement en zone Euro
150
Source : BCE, Access to finance for SMEs
L’accès au financement en zone Euro
151
L’accès au financement est un problème moins sensible qu’il y a trois ans
pour les PME de la zone Euro
En 2009, 20% des PME considéraient que l’accès au financement était un
problème pressant, contre 13% au S1 2014
Pour l’Allemagne, l’Espagne, la France et l’Italie, la proportion d’entreprises
rencontrant ce problème est en baisse depuis 2 ans
Néanmoins, le problème demeure plutôt constant en France après la
baisse de fin 2011
Sans surprise les PME allemandes sont les moins confrontées au
problème, malgré une hausse en début 2014
Les conditions de crédit en France et zone Euro
# 152
Source : Banque de France, OCDE
Changement dans les conditions de crédit (opinions), en %
Lecture : 77% des banques considéraient au T3 2008 qu’il y avait des restrictions de crédit aux PME en France v/v T2 2013
Une baisse continue des taux d’intérêt
# 153
Source : Banque de France, OCDE
Une stabilisation du « spread » de taux d’intérêt
# 154
0.160.52
1.72 1.471.31
1.51
0
1
2
3
4
5
6
7
2007 2008 2009 2010 2011 2012
Interest rate spread Interest rate, independent SMEs Interest rate, large firms
Taux d’intérêt et « spread » de taux d’intérêt pour les PME
Source : Banque de France, OCDE
Des spread de taux toujours élevés
155
-0.5
0
0.5
1
1.5
2
2.5
3
3.5
Ja
n-0
6
Ap
r-0
6
Ju
l-0
6
Oct-
06
Ja
n-0
7
Ap
r-0
7
Ju
l-0
7
Oct-
07
Ja
n-0
8
Ap
r-0
8
Ju
l-0
8
Oct-
08
Ja
n-0
9
Ap
r-0
9
Ju
l-0
9
Oct-
09
Ja
n-1
0
Ap
r-1
0
Ju
l-1
0
Oct-
10
Ja
n-1
1
Ap
r-1
1
Ju
l-1
1
Oct-
11
Ja
n-1
2
Ap
r-1
2
Ju
l-1
2
Oct-
12
Ja
n-1
3
Ap
r-1
3
Ju
l-1
3
Oct-
13
Ja
n-1
4
Ap
r-1
4
Ju
l-1
4
Spread de taux débiteurs (TESE-EURIBOR 3 mois)
GE/EURIBOR 3 MOIS
PME GROUPE / EURIBOR 3 MOIS
PME INDEP. / EURIBOR 3 MOIS
Source : Banque de France, Webstat, crédits aux entreprises déclarés à la centrale de Risques de la Banque de France
Durcissements des conditions de crédit
Les PME indépendantes ont été les plus touchées par le durcissement des
conditions de crédits
Depuis octobre 2008, le « spread » TESE-EURIBOR 3 mois a triplé, passant
de 1 à 3 de fin 2008 à mi-2009
Il n’est jamais véritablement redescendu en deçà de ce niveau depuis, ayant
même augmenté en 2012
Le même phénomène s’est produit pour les PME appartenant à un groupe,
mais le « spread » est resté à un niveau de 2%
Le durcissement du crédit pour les grandes entreprises a été bien moindre, le
« spread » oscillant depuis 2009 autour d’un niveau de 1
156
Quelles sont les difficultés des entreprises ?
157
32%
25%
36% 36%31%
0%5%
10%15%20%25%30%35%40%
Rencontrer des problèmesde trésorerie ou de
financements
34%
54%
32%
63%
48%
0%
20%
40%
60%
80%
considèrent que la situation économique actuelle a un impact négatif sur leurs
conditions c'accès au créditbancaire
39%
37% 37%38%
35%
32%33%34%35%36%37%38%39%40%
Ma
r-13
Ap
r-13
Ma
y-1
3
Jun
-13
Jul-1
3
Au
g-1
3
Se
p-1
3
Oct-
13
Nov-1
3
Dec-1
3
Jan
-14
Fe
b-1
4
Mar-
14
Ap
r-14
Ma
y-1
4
vont restreindre leursinvestissements et leur demande
de crédit auprès des banques
67%
76%
71%
77%75%
62%64%66%68%70%72%74%76%78%
ont connu au moins une mesure de durcissement du crédit par les
banques
Source: KPMG-CGPME, Baromètre sur le financement et l'accès de crédit aux PME, sept 2014
Durcissements des conditions de crédit
# 158
67%
76%
71%
77%
75%
62%
64%
66%
68%
70%
72%
74%
76%
78%
Mar-13 Apr-13 May-13 Jun-13 Jul-13 Aug-13 Sep-13 Oct-13 Nov-13 Dec-13 Jan-14 Feb-14 Mar-14 Apr-14 May-14
Proportion de PME françaises ayant connu au moins unemesure de durcissement du crédit par les banques
Source: KPMG-CGPME, Baromètre sur le financement et l'accès de crédit aux PME, sept 2014
L’accès au crédit pèse sur les investissements
159
Source: KPMG-CGPME, Baromètre sur le financement et l'accès de crédit aux PME, sept 2014
Une amélioration du contexte de financement
Une certaine amélioration de la situation globale d l’accès au crédit semble être en
vue. En effet, selon le Baromètre de la CGPME de septembre 2014:
48% des entrepreneurs considèrent que le contexte économique influe
négativement sur leur accès au crédit. Ils étaient 63% en janvier 2014
Le pourcentage d’entreprises rencontrant des problèmes de financement ou de
trésorerie baisse à 31% (il était de 36% au début janvier 2014)
Les entreprises qui considèrent qu’elles doivent faire face à des durcissements de
leurs conditions de crédit baisse à 75%. Il était de 77% en janvier
35% ont restreint leurs investissements et leurs demandes de crédit auprès des
banques en raison des difficultés d’accès aux crédits. Elles étaient 39% l’an dernier
160
Source: KPMG-CGPME, Baromètre sur le financement et l'accès de crédit aux PME, sept 2014
Une amélioration du contexte de financement
De même, d’après la BCE, le taux de rejet des crédits aux PME a baissé de
12% au S1 2009 à 10% dans la seconde moitié de 2010
La baisse a continué en fin d’année 2012 et début 2013, en phase avec
l’évolution des pays européens
Ceci est sans doute le reflet de l’action du Médiateur du crédit qui, fin 2012,
avait effectué une médiation efficace sur 62% des dossiers soumis
Le Médiateur avait ainsi renforcé quelques 16.501 entreprises de toutes
tailles, dont des PME, et libéré 4,2 Mds EUR de crédits
# 161
III. Canaux de financement
A. Capital
1. Bourse
2. Capital Investissement
3. Les Business Angels et le « crowfunding »
B. Dette et quasi-fonds propres
1. L’accès au financement
2. L’offre de crédit bancaire
3. La désintermédiation
162
Le contexte de dégradation continue du crédit
# 163
-6
-4
-2
0
2
4
6
8
10
12
14
SMEs
SMEs belonging to a group
Independent SMEs and micro-enterprises
Large enterprises
Taux de croissance des crédits mobilisés et mobilisables
aux PME et aux grandes entreprises en France
Source: Banque de France
L’importance des prêts aux PME en France
# 164
181 189 190 200 211 215
872931 940
9761 016 1 012
0
200
400
600
800
1 000
1 200
2007 2008 2009 2010 2011 2012
Business loans, SMEs Business loans, total
Source: Banque de France
Prêts aux PME et prêts totaux aux entreprises en France (mobilisés et
mobilisables, en milliers d’Euros, 2007-2012)
165
Le contexte de dégradation continue du crédit
-20%
-15%
-10%
-5%
0%
5%
10%
15%
20%
Jan
-08
Ap
r-08
Jul-
08
Oct
-08
Jan
-09
Ap
r-09
Jul-
09
Oct
-09
Jan
-10
Ap
r-10
Jul-
10
Oct
-10
Jan
-11
Ap
r-11
Jul-
11
Oct
-11
Jan
-12
Ap
r-12
Jul-
12
Oct
-12
Jan
-13
Ap
r-13
Jul-
13
Oct
-13
Jan
-14
Ap
r-14
Jul-
14
Variation annuelle des encours des crédits mobilisés aux entreprises
ETI Grandes entreprises PME Toutes tailles
Source : Banque de France, Webstat, Crédits aux entreprises déclarés à la centrale des Risques de la Banque de France
166
Une bonne tenue des crédits aux PME
Source : Banque de France, Webstat, Crédits aux entreprises déclarés à la centrale de Risques de la Banque de France
6.5%
1.7%
2.2%
1.3%
0.1%
0%
1%
2%
3%
4%
5%
6%
7%
Divers SCI Ensemble (horsdivers SCI
PME ETI GE
Taux de croissance annuel des crédits mobilisés aux entreprises (Novembre 2014 / Novembre 2013)
167
Les PME souffrent du contexte général d’essoufflement du crédit, dont
l’augmentation avait été une cause importante de la crise de 2008
Depuis 2008, la croissance des crédits mobilisés aux entreprises de toutes
tailles stagnent, même si ils sont à niveau positifs:
La distribution de crédit aux grandes entreprises (GE) s’améliore
nettement après la fin 2012, mais reste faible
Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) voient leurs flux de crédit
stagner depuis 2012, à un faible niveau
Pour les petites et moyennes entreprises (PME), la croissance des
encours s’est stabilisée depuis 2013
Sur un an, de novembre 2014 à novembre 2013, les crédits mobilisés aux
PME ont augmenté de 2,2%
Les PME sont ainsi les mieux loties du point de vue de la croissance des
encours de crédits mobilisés aux entreprises
Une stagnation générale des encours
ETI : un meilleur accès au crédit de trésorerie
168
7%
9% 9%
7%
8% 8%
9%
8%
0%
1%
2%
3%
4%
5%
6%
7%
8%
9%
10%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
Demande de nouveaux crédits de trésorerie par les ETI
Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014
Lecture: Au T4 2014, 8% des ETI demandaient un nouveau crédit de trésorerie
ETI : un meilleur accès au crédit de trésorerie
# 169
80%
84% 84%
76%
79%
86%
81%
88%
70%
72%
74%
76%
78%
80%
82%
84%
86%
88%
90%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
Obtention de nouveaux crédits de trésorerie par les ETI (*)
Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014
Lecture: Au T4 2014, 88% des ETI obtenaient un nouveau crédit de trésorerie
ETI : des crédits d’investissement stables
170
Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014
21%
23%24%
21%
24%25%
31%
28%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
Demande de nouveaux crédits d'investissement par les ETI
Lecture: Au T4 2014, 28% des ETI demandaient un nouveau crédit d’investissement
ETI : des crédits d’investissement stables
# 171
86%
85%
90%
89%
90%
88%
92%
93%
80%
82%
84%
86%
88%
90%
92%
94%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
Obtention de nouveaux crédits d'investissement par les ETI
Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014
Lecture: Au T4 2014, 93% des ETI obtenaient un nouveau crédit d’investissement
PME : des crédits de trésorerie mieux obtenus
172
7%
8%
7%
6% 6%
7% 7%
6%
0%
1%
2%
3%
4%
5%
6%
7%
8%
9%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
Demande de nouveaux crédits de trésorerie par les PME
Lecture: Au T4 2014, 6% des PME demandaient un nouveau crédit de trésorerie
Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème Trimestre 2014
PME : des crédits de trésorerie mieux obtenus
# 173
68%
72%74%
68%
61%
71%
77%79%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
Obtention de nouveaux crédits de trésorerie par les PME
Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014
Lecture: Au T4 2014, 79% des PME obtenaient un nouveau crédit de trésorerie en totalité ou à plus de 75%
PME : des crédits d’investissement stables
Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014
174
19%
20%
19% 19% 19%
20% 20%
21%
18%
19%
19%
20%
20%
21%
21%
22%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
Demande de nouveaux crédits d’investissement par les PME
Lecture: Au T4 2014, 21% des PME demandaient un nouveau crédit d’investissement
PME : des crédits d’investissement libérés
# 175
88% 88%
89%
91%
92%
89%
92%
93%
85%
86%
87%
88%
89%
90%
91%
92%
93%
94%
T1 2013 T2 2013 T3 2013 T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
Obtention de nouveaux crédits d’investissement par les PME
Lecture: Au T4 2014, 93% des PME obtenaient un nouveau crédit d’investissement en totalité ou à plus de 75%
Source : Banque de France, Enquête trimestrielle auprès des entreprises sur leur accès au crédit en France – 4ème trimestre 2014
De meilleurs obtentions de crédits pour les PME
La demande de crédit de trésorerie s’affaiblit légèrement : 6% des PME ont
demandé un tel crédit au T4 2014 (7%)
La demande de nouveaux crédits d’investissement frémit à la hausse : 21%
des PME ont formulé une demande ce trimestre (20% au T3 2014)
L’obtention de ce crédit est néanmoins bien meilleure pour les PME :
79% des PME obtiennent totalement ou en grande partie les crédits
demandés. Elles étaient de 68% au T4 2013
93% des PME obtiennent leurs crédits d’investissement au T4 2014,
après 92% au T3 2013
176
Une baisse sensible des marges de prêts
177
Une baisse des marges appliquées sur les prêts
Les marges appliquées aux prêts de risque moyen et élevé sont orientés à la
baisse depuis 2011
Depuis 2011, les marges sur les prêts à risque moyen, en particulier, sont
négatives depuis 2014
Même les marges sur les prêts très risqué sont en deçà de 0
On observe néanmoins une amélioration des marges sur les risques moyens
depuis milieu 2014
178
III. Canaux de financement
A. Capital
1. La Bourse
2. Le capital Investissement
3. Les « Business angels » et le « crowdfunding »
B. Dette et quasi-fonds propres
1. L’accès au financement
2. L’offre de crédit bancaire
3. La désintermédiation
179
Opérations post-introduction sur EnterNext
180
6.6
1.91.1
1.72.7
5.3
4.6
3.9 5.5
5.53
2.9
0
2
4
6
8
10
12
2009 2010 2011 2012 2013 2014
Capitaux levés post Introduction (Mds Euros)
émissions obligataires
émissions de nouvelles actions
Source: Euronext 2015
Opérations post-introduction sur EnterNext
181
3%
5%9%
5%
14%
10%37%
18%
Emissions d'actions nouvelles 2014 / répartition sectorielle par fonds levés
biens de consommation
technologie
services auxconsommateurs
services aux collectivités
santé
matériaux de base
industries
finance /immobilier
Source: Euronext 2015
Les obligations participent à la diversification
Le placement sur le marché d'une émission obligataire peut être réalisé par
deux techniques : le " competitive bidding " ou le " book building"
La première technique consiste pour un émetteur à lancer un appel d'offre
auprès de la communauté bancaire
L'émetteur choisit alors l'établissement qui dirigera son émission en fonction
des caractéristiques qui lui ont été présentées
Le risque pour le placement est de ne pas rencontrer la demande du marché
A l'inverse, le « book building » s'inspire du placement des actions ou la
banque chef de file propose une fourchette de prix
182
Une croissance du marché obligataire
183
3.83.7
5.25.4
2.8
2.4
0.8
0.20.4
0.10.2
0.5
0
1
2
3
4
5
6
2009 2010 2011 2012 2013 2014
Emissions obligataires (Mds EUR) sur EnterNext
corporate
convertible
Source: Euronext 2015
Une bonne tenue du marché parisien
# 184
0.40.2
0.3
0.91 1
3.1
4.8
3.6
0.50.6
4.3
0.7
0.4
0.9
1.5
1.2
0
1
2
3
4
5
6
2009 2010 2011 2012 2013 2014
Emissions obligataires (Mds Euro) à Paris, Bruxelles et Lisbonne
Bruxelles
Lisbonne
Paris
Source: Euronext 2015
Une croissance du marché obligataire
185
3%
97%
Répartition géographique des émissions d'obligations
Lisbonne
Paris
16%
53%
31%
Répartition géographique des émissions d'obligations
Bruxelles
Lisbonne
Paris
Source: Euronext 2015
Obligations convertibles Obligations corporates
EnterNext structure le marché obligataire
EnterNext participe de la diversification des modes de financement des
PME-ETI, en structurant le marché obligataire
Sur les 8,2 Mds EUR levés en secondaire sur Enternext en 2014 :
5,3Mds EUR l’ont été à travers 220 émissions d’actions
2,9 Mds EUR via 53 émissions obligataires
L’offre obligataire répond depuis quelques années à un besoin des
émetteurs, contraints par le manque de crédits et de fonds propres
Elle est néanmoins en reflux, puisque les émissions sur le périmètre
d’EnterNext étaient de 4,6 Mds EUR en 2009 et de 5,5 Mds EUR en 2012
Sans surprise, ce sont surtout des « obligations corporate » qui ont été
émises en 2014 (2,4 Mds sur un total de 2,9 Mds EUR)
Celles-ci ont majoritairement été émises à Lisbonne (53%), bien devant
Paris (31%), mais les obligations convertibles ont été observées à Paris
186
Source: Euronext 2015
Les émissions obligataires sur EnterNext
187
Source: Euronext 2015
L’IBO : une offre obligataire d’Enternext
Au delà de ses volumes, EnterNext développe une offre commerciale
adaptée avec la poursuite du développement de l’IBO
« L’Initial Bond Offering » est complémentaire du placement privé dans le
développement du marché obligataire
Cette offre obligataire se destine aux PME-ETI cotées et non cotées et est
ouverte aux investisseurs particuliers
Elle offre aux émetteurs une visibilité accrue, car le processus est
comparable à celui d’une introduction en bourse
Depuis son lancement, au S2 2012, l’IBO a permis à 5 entreprises dont une
non cotée de lever plus de 50 M EUR
188
Source: Euronext 2015
L’essor des placements privés depuis 2013
# 189
L’essor des placements privés depuis 2013
Les placements privés sont une technique de levée de fonds pour les
entreprises non cotées ne souhaitant pas s'introduire en bourse
Celles-ci font appel à de nouveaux investisseurs (fonds spécialisés,
assurances, banques...) dans un cadre différent de l‘appel public à l’épargne
L'émission peut être assortie ou non de droits préférentiels de souscription.
Elle peut ne s’adresser qu’à un nombre limité d’investisseurs
La Charte de l’Euro PP adoptée le 8 janvier 2014 à l’initiative de la CCI de
Paris et de la Banque de France a été un pas très positif
Elle a crée un cadre commun pour les emprunts que des ETI peuvent
effectuer auprès d’investisseurs, financiers ou non
Ces emprunts peuvent prendre la forme d’obligations, de titres de créances
négociables, ou de crédits
190
L’essor des placements privés depuis 2013
Le placement privé avait pris son véritable envol en 2013, croissant de 80%
en un an, d’après l’OFEM (*)
Ce mode de placement représentait alors 45% des capitaux levés par
émission obligataire (soit 527 M EUR sur 1172 M EUR)
En 2014, aussi, l’activité aura été soutenue :
D’après l’Observatoire des Euro-PP cotés crées par CMS Bureau
Francis Lefebvre, 20 entreprises ont réalisés des émissions publiques
entre le 1er janvier et le 15 novembre 2014 pour un montant total de 1273
M EUR
D’après les informations publiées par le Comité de pilotage de la Charte
Euro PP, le montant des émissions privées d’Euro-PP par des émetteurs
français représente 3,3 Mds EUR en 2014
# 191
(*) Voir Rapport annuel de l’Observatoire des entreprises financées par le marché
Les fonds de prêt à l’économie
# 192
Les premiers fonds de prêts à l’économie
Le décret du 2 aout 2013 autorise les sociétés d’assurance à consentir des
prêts à des entreprises ni cotées ni notées, soit directement, soit via un fonds
de prêt à l’économie (FPE)
Un FPE est un organisme de titrisation ou un fonds professionnel spécialisé
répondant à certaines caractéristiques particulières
Les premiers fonds de prêt à l’économie (FPE) – NOVO 1 et 2 - ont été crées
à l’initiative de la Caisse des Dépôts et consignations
Les FPE se sont bien développés par la suite : d’après l’OFPE, il existait en
décembre 2014 au moins 87 fonds de droit français investis en dettes privées
50 de ces fonds répondraient aux conditions du décret du 2 aout 2013 et
peuvent par suite être qualifiés de FPE
Cette cinquantaine de fonds avaient alors levé ensemble 14,1 Mds EUR
environ et en avaient investi environ 7,8 Mds EUR
56% de ces montants correspondaient à des dettes d’entreprises
193
Source : Revue Banque n° 781, février 2015, pp. 68-69
Focus : les premiers fonds Novo 1 et 2
Les fonds Novo 1 et 2 mobilisent les sociétés d’assurances pour le prêt
obligataire dédié aux PME-ETI industrielles et de services non cotées
Leur capital total est de 1,015 Mds EUR, réparti entre deux compartiments :
NOVO 1 (660 M) et NOVO 2 (355 M)
NOVO 1 est confié en gestion à BNP IM – NOVO 2 à TIKEHAU IM
Les prêts des fonds NOVO 1 et 2 ont les caractéristiques suivantes :
Ils sont compris entre 10 et 50 M EUR, ont un taux fixe.
Ils ont une durée de 5 à 7 ans et sont remboursés à leur terme
Ils sont placés par offre au public ou placements privés (PP)
# 194
Focus : les premiers fonds Novo 1 et 2
# 195
660 M EUR65%
355 M EUR35%
Allocations aux deux compartiments
NOVO 1
NOVO 2
Source : CDC – L’AGEFI
Focus : les premiers fonds Novo 1 et 2
Les fonds NOVO 1 et 2 sont souscrits par 24 investisseurs institutionnels
dont une très grande majorité d’assurances et de fonds de retraite
La Caisse des Dépôts s’est félicitée en octobre 2014 su bilan d’étapes très
positif des fonds NOVO 1 et 2
En un peu plus d’un an (août 2013-octobre 2014), la CDC a relevé :
16 entreprises (8 pour chaque compartiment) ont été financées pour un
montant total de 461 M EUR (environ 50% de chaque compartiment)
Le prêt moyen s’élève à 29 M EUR, avec une maturité de 6,5 ans
Le taux moyen pondéré est compris entre 4 et 6%
65% des sommes levées l’ont été pour financer des investissements, 25%
pour des acquisitions et 10% pour ajuster la structure de dette
Selon les mots de M. Pierre-René Lemas, Directeur général de la CDC, « on
ne peut que se féliciter de cette initiative »
196
Source : CDC – L’AGEFI
Le très bon bilan des fonds NOVA
Les fonds NOVA, lancés en février 2012 par la Caisse des Dépôts, visaient à
soutenir le marché actions des PME cotées des secteurs industriels
160 M EUR ont été investis sur le périmètre d’EnterNext (Compartiments B et
C d’Euronext et Alternext)
Le bilan en est très positif, puisque la valeur des deux fonds a cru de 75% en
deux ans
Pour Thierry Giami, ce bilan est le « résultat du volontarisme et de la bonne
gestion des assureurs, qui avaient élaboré la stratégie eux mêmes
Les fonds NOVA ont été lancé en février 2012, ils ont eu des performances
impressionnantes
197
Source : CDC
Le lancement des fonds NOVI en 2014
La CDC souhaite poursuivre son « rôle d’entraînement » dans la structuration
de cette classe d’actifs en lançant début 2015 le fonds NOVI
Ce fonds, plus petit (300 M EUR) sera dédié aux entreprises dites innovantes
Il pourra néanmoins investir à la fois des fonds propres et de la dette, en
particulier dans le secteur des hautes technologies
Le fonds NOVI ira aussi sur des tickets plus petits, proches de 10 M EUR,
quand les fonds NOVO étaient sur des tickets de 30 M EUR environ
Ce fonds se veut plus flexible que les fonds NOVO et complémentaire des
activités de bpifrance
198
Le développement du financement de marché
Le succès des placements privés, des fonds de prêt à l’économie, ou encore
du crowdfunding, témoignent de l’intérêt que suscite la désintermédiation
Pour les entreprises et les investisseurs, ces innovations répondent aux
besoins correspondant au nouvel environnement financier actuel
Les entreprises y voient une façon de diversifier leurs sources de
financement
Les détenteurs de capitaux peuvent diversifier leurs risques et obtenir
des rentabilités élevées
Les banques n’engagent pas leurs bilans dans chaque opération de
financement et évitent d’atteindre trop vite les ratios prudentiels
De nombreux pays voisins de la France développent également leurs
marchés : « Schuldschein » (Allemagne), « Mini-bonds » (GB et Italie)
# 199
Le développement du financement de marché
Le développement de ces marchés implique néanmoins, comme le souligne
M. Cassou, directeur de l’OFPE, de :
Moderniser la communication financière des emprunteurs pour l’adapter
aux besoins des prêteurs
Donner un meilleur accès à des bases de données sur les entreprises
susceptibles d’emprunter
De diffuser les bonnes pratiques sur les marchés de prêts directs aux
entreprises
De renforcer les capacités d’analyse des risques chez les investisseurs
et les sociétés de gestion
D’adapter le cadre juridique applicable à ces opérations pour assurer
notamment un haut niveau de sécurité aux débiteurs
# 200
Le développement du financement de marché
Ainsi, l’abondante épargne française pourra être mieux orientée vers les
besoins des PME-ETI
L’enjeu est de taille car les différentes places européennes se livrent une
concurrence importante, et le feront plus avec la mise en place de l’Union des
marchés de capitaux (UMC)
La mobilisation de la place de Paris autour des initiatives identifiées est donc
importante pour assurer le succès de la désintermédiation
# 201
Un nouveau décret de réforme des FPE
# 202
Un décret portant réforme des FPE est passé devant le Conseil d’Etat le 17
novembre 2014
Il inclut trois nouveautés :
La possibilité pour les mutuelles et les institus de prévoyance
d’investir dans les FPE alors que seuls les compagnies
d’assurance peuvent le faire aujourd’hui
L’éligibilité des actions reçues par conversion, échange, ou
remboursement d’obligations aux FPE
La possibilité pour les FPE d’investir dans des holdings financiers
purs, de type LBO
I. Les questions-clés en 2015
II. Sources de financements
III. Canaux de financement
IV. Emplois du financement par les PME
Le financement des PME en 2015
203
# 204
IV. Emplois du financement par les PME
A. Utilisation du financement par les PME
B. Situation financière des PME
La baisse du taux de marge affecte la rentabilité
# 205
Source : Banque de France , « Le recul de la rentabilité pèse sur l’investissement des PME », Etude T3 2014
Par catégorie de PME
Taux de marge des PME
(en%), par catégorie
Taux de marge des PME
(en%), Par secteur
Baisse du taux de marge affecte la rentabilité
Le taux de marge des PME évoluait aux alentours de 22-23% avant la crise
de 2008-2009
Il a fortement chuté en 2009 (20,8%) puis il a augmenté légèrement en
2010-2011 sans toutefois retrouver le niveau d’avant la crise
Pour 2013, un recul plus limité mais néanmoins significatif, de l’ordre de 0,4
point, a été observé
Comme en 2008-2009, la baisse du taux de marge des PME en 2012 et 2013
affecte les principaux secteurs
Le repli du taux de marge des PME se répercute mécaniquement sur la
rentabilité de ces entreprises
# 206
Source : Banque de France , « Le recul de la rentabilité pèse sur l’investissement des PME », Etude T3 2014
La baisse du taux de marge affecte la rentabilité
# 207
Excédent net d’exploitation (ENE) sur
capital d’exploitation
Capacité nette d’autofinancement (CAF)
sur capitaux propres
Source : Banque de France , « Le recul de la rentabilité pèse sur l’investissement des PME », Etude T3 2014
La baisse du taux de marge affecte la rentabilité
La rentabilité économique de l’ensemble des PME qui est calculée en
rapportant l’ENE au capital d’exploitation. Elle progressait régulièrement
avant la crise et avait atteint 10,4% en 2007
Elle a chuté à 6,9% en 2009, avant de remonter légèrement à 7,5% en 2010
et 2011
En 2013, sur la base des données disponibles en juillet 2014, elle aurait
encore reculé de 0,4 point
L’intégration des autres revenus et des charges d’exploitation confirme ce
diagnostic: la CAF nette des PME n’augmente que de 1,8% en 2013
# 208
Source : Banque de France , « Le recul de la rentabilité pèse sur l’investissement des PME », Etude T3 2014
Les besoins en fonds de roulement augmentent
# 209
Le besoin en fonds de roulement (BFR total)
Source : Banque de France , « Le recul de la rentabilité pèse sur l’investissement des PME », Etude T3 2014
Les besoins en fonds de roulement augmentent
Les besoins en fond de roulement (BFR) des PME sont relativement stables
sur l’ensemble de la décennie écoulée
Ils n’ont que légèrement diminué pendant la crise, reculant de 3,7% en 2009
et de 0,2% en 2010
Ils ont ensuite repris une progression modérée (5,6%) en 2011
En dépit du ralentissement de l’activité des PME, ils continuent à progresser
presque au même rythme en 2012-2013, respectivement 5,0% et 4,3%
Exprimés en terme de chiffre d’affaires, ils oscillent entre 30 et 33 jours
Le BFR a logiquement un comportement contra-cyclique mais néanmoins
moins volatil que l’activité
# 210
Source : Banque de France , « Le recul de la rentabilité pèse sur l’investissement des PME », Etude T3 2014
Les PME reconstituent leur trésorerie après le recul de 2012
Selon la Banque de France, la trésorerie à l’actif des PME augmentait
d’environ 10% par an avant la crise
Elle a continué a progresser pendant celle-ci mais à un rythme moindre
(3,7% en 2008 et 6,3% en 2009)
Ceci est dû à la baisse de liquidité engendrée par la baisse des marges
La trésorerie des PME diminue pour la première fois en 2012 (-1,7%) mais
augmenterait de (5,2%) en 2013 données partielles disponible au T3 2014
Exprimé en jours de chiffre d’affaires, la trésorerie des PME est ainsi passée
de 61 jours en 2010 à 58 jours en 2013
# 211
Source : Banque de France , « Le recul de la rentabilité pèse sur l’investissement des PME », Etude T3 2014
Les PME reconstituent leur trésorerie après le recul de 2012
L’analyse de la Banque de France l’est confirmée par le groupement
d’experts comptables ATH
Cette association publie une analyse comparée de l'évolution financière de
15 000 PME sur la période 2008 à 2013
Ces entreprises voient leur trésorerie augmenter continûment depuis 2008
Toutefois, cette croissance est moindre qu’avant la crise
En 2013, le niveau de trésorerie moyenne de ces PME était de 923.000 EUR
# 212
Source : ATH, « Zoom sur la santé financière des 15 000 PME », 2014
La trésorerie des PME entre 2008-2013
# 213
752
827
889 892 898923
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1000
2008 2009 2010 2011 2012 2013
Niveaux de trésorerie moyens (en K EUR) des PME
Source : ATH, « Zoom sur la santé financière des 15 000 PME », 2014
La baisse de la rentabilité entraîne celle de l’investissement
# 214
Source : Banque de France , « Le recul de la rentabilité pèse sur l’investissement des PME », Etude T3 2014
Le taux d’investissement (investissement sur valeur ajoutée)
La baisse de la rentabilité entraîne celle de l’investissement
Alors qu’il progressait de façon assez régulière avant la crise,
l’investissement des PME a chuté pendant celle-ci
L’investissement a ainsi chuté de 15,6% en 2009 et de 6,8% en 2010, Il a
rebondi en 2011 à 11,4%, et replongé en 2012 (-9,4%) et 2013
(-9,5%)
Ainsi, la contraction de l’investissement en 2012 et 2013 est similaire à celle
de 2009-2010
Cette situation découle directement du recul de la rentabilité des PME
# 215
La baisse de la rentabilité entraîne celle de l’investissement
Le recul de l’investissement et de l’activité peuvent aussi être analysés à
partir du taux d’investissement
Ce ratio est en effet stable à un niveau élevé pendant la crise, et atteint un
pic de 19,1% en 2011
Il chute en revanche fortement en 2012 et 2013, année où il atteint le plus
bas de 15,1%
# 216
Capital transmission
# 217
Source : Sources : AFIC, Grand Thornton S1 2014
Capital transmission
# 218
Source : Sources : AFIC, Grand Thornton S1 2014
Le capital transmission au S1 2014 est de 2.2 Mds EUR
Au S1 2013, il était à 1.6 Mds EUR
Nous concluons qu’il y a donc une bonne tendance en 2014
# 219
Capital transmission
Source : Sources : AFIC, Grand Thornton S1 2014
# 220
IV. Emplois du financement par les PME
A. Utilisation du financement par les PME
B. Situation financière des PME
Un renforcement des capitaux propres en 2013
# 221
Source : Banque de France , « Le recul de la rentabilité pèse sur l’investissement des PME », Etude T3 2014
Evolution des capitaux propres (en %) Part des capitaux dans le bilan
Un renforcement des capitaux propres en 2013
Les capitaux propres des PME augmentaient de façon dynamique avant la
crise mais le rythme s’est ralenti en 2009 (4,5%)
Ils ont progressé à nouveau de 6,5% en 2010 puis décéléré en 2011 et
surtout en 2012 (4,1% seulement)
Les PME retrouvent en 2013 un rythme de renforcement des capitaux
propres de 5,4%
Ce renforcement des capitaux propres résulte d'une intégration partielle des
résultats dans les réserves et éventuellement d'augmentations de capital
Il traduit sans doute aussi la grande prudence des chefs d'entreprises dans
une conjoncture incertaine
# 222
Source : Banque de France , « Le recul de la rentabilité pèse sur l’investissement des PME », Etude T3 2014
Un renforcement des capitaux propres en 2013
# 223
20722193
23152436 2489
2614
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
2008 2009 2010 2011 2012 2013
Niveaux moyens (en K EUR) des capitaux propres des PME
Source : ATH, «Zoom sur la santé financière des 15 000 PME », 2014
Taux d’endettement des PME
En raison du renforcement des fonds propres, le ratio « endettement
financier/fonds propres » tend à diminuer, surtout depuis 2011
Ceci s’explique aussi par la baisse de l’endettement obligataire et bancaire
des PME
Néanmoins, on observe que l’endettement obligataire a pris le relais de
l’endettement bancaire depuis la crise
Ainsi, l’endettement obligataire des PME augmente rapidement en 2012
(14,8%) et en 2013 (9,1%)
L’endettement bancaire stagne depuis 2010 et atteint une croissance
maximum de seulement 1,8% en 2011
# 224
Source : Banque de France , «Le recul de la rentabilité pèse sur l’investissement des PME », Etude T3 2014
Taux d’endettement des PME
# 225
Source : Banque de France , «Le recul de la rentabilité pèse sur l’investissement des PME », Etude T3 2014
Endettement sur
capitaux propres
Endettement bancaire sur
valeur ajoutée
Taux d’endettement des PME
# 226
Source : Banque de France, «Le recul de la rentabilité pèse sur l’investissement des PME », Etude T3 2014
Structure de l’endettement financier des PME
Valorisations des PME et ETI Françaises
# 227
La valorisation totale des entreprises de l’univers AltaValue (44.464
entreprises) s’établissait au 1er trimestre 2015 à 441 Md EUR
Cette valorisation se répartit comme suit::
Sociétés étudiées
Valorisation totale en
Md EUR
valorisation moyenne en
M EUR
PME 40 676 198,3 4,9
ETI 1640 66,7 40,7
Filiales de Grands Groupes 2148 176,2 82
Total 44 464 441 9,9
Source : Altavalue, « Perspectives et valorisation des PME-ETI Françaises » au T1 2015
Une moyenne de 9,9 M Eur, en progression de 4,7% sur un trimestre
Valorisation des PME et ETI Françaises
# 228
7.6%
2.2%
0.8%
1.8%
4.7%5.2%
8.0%7.5% 7.7% 7.8% 7.9% 8.0%
16.7% 16.5%
11.4%
7.0%
4.4%3.8%
0.0%
2.0%
4.0%
6.0%
8.0%
10.0%
12.0%
14.0%
16.0%
18.0%
2011 2012 2013 2014 2015 2016
Valorisation des PME et ETI françaises
Variation de CA (%) Marge d'EBITDA (%) Dette nette /fonds propres
Source : Altavalue, «Perspectives et valorisation des PME-ETI Françaises » au T1 2015
Valorisation des PME et ETI Françaises
# 229
Sociétés comparables
Valorisation totale déc 2014
(en Mds EUR)
Valorisation totale sept 2014
(en Mds EUR) Variation
PME 30 278 151,8 144,9 4,80%
ETI 1260 55,6 53,6 3,70%
Filiales de Grands Groupes 1626 142,7 135,8 5,10%
Total général 33 164 350,1 334,3 4,70%
Source : Altavalue, «Perspectives et valorisation des PME-ETI Françaises » au T1 2015