LE es ados · 2018. 4. 13. · y a vingt ans lorsque je me suis inscrit au baccalauréat en...

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Sans blague, c’est vrai! Minuscule, mais si utile 6 LE magazine des ados Imagine ton avenir… Arbitre ou Officiel/Officielle 18 Galaktus Le champion 12 Bande dessinée Dossier 14 © CFORP, 2012 Extrait de la publication

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Sans blague, c’est vrai!

Minuscule, mais si utile 6

LE magazine des ados

Volume 7 · numéro 4

Imagine ton avenir…

Arbitre ou Officiel/Officielle 18

Galaktus – Le champion 12

Bande dessinée

Dossier 14

© CFORP, 2012Extrait de la publication

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Mot de l’éditeurDirection : Michel Goulet Gestion de la rédaction : Brigitte ProulxGestion de la production : Marie-Josée Hotte Collaboration : Michel Allard, Martine Bellefleur, Jean-Serge Bordeleau, Martine Chartrand, Claudia Fillion, Bianca Girard, Mathieu Hains, Gabriel Lafrance, Martin Laporte, Roxanne LeBrun, Éric Péladeau, Guillaume Perreault, Nicole Rivard, Paul Roux, Colette Séguin, Hugo ThiviergeRemerciements : Mona Ayadi, Jean-Marc Carisse, Amy Doucet, Marc Guindon, Jocelyne Hébert, Julie Labelle-Morissette, Karine Lalumière, Pierre LeBrun, Kim McLachlan, Guy Ménard, Chantal Petitclerc, Kim Savage, Kalie SinclairUn merci spécial aux élèves de l’École secondaire Nouveau-Regard de Cochrane, de l’École secondaire Michel-Gratton de Windsor et de l’École secondaire catholique Embrun d’Embrun qui ont pris part à la rédaction du récit collectif de ce numéro.Conception graphique et mise en pages : Mélissa DrouinCorrection : Annie Chartrand Impression : Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques Photo de la couverture : © OVENS, Serena (2009). Chantal Petitclerc [photo], Sydney 2009.

© CFORP, 2012

435, rue Donald, Ottawa (Ontario) K1K 4X5Commandes : Tél. : 613 747-1553 Téléc. : 613 747-0866 Site Web : www.librairieducentre.com Courriel : [email protected]

Les rubriques de cette version électronique sont tirées du magazine QUAD9, volume 7, no 4, projet financé par les gouvernements du Canada et de l’Ontario dans le cadre de l’Entente Canada-Ontario en appui à l’amélioration de l’éducation en langue française du ministère de l’Éducation.

Destiné aux 12 à 15 ans, le magazine QUAD9 s’inscrit dans le cadre des visées stratégiques de la Politique d’aménagement linguistique, entre autres la construction identitaire. Il veut être une ouverture sur la francophonie locale, provinciale et internationale.

Tous droits réservés.

Cette publication ne peut être reproduite, entreposée dans un système de récupération ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans le consentement préalable, par écrit, de l’éditeur ou, dans le cas d’une photocopie ou de toute autre reprographie, d’une licence d’Access Copyright, The Canadian Copyright Licensing Agency, 1, rue Yonge, bureau 800, Toronto (Ontario) M5E 1E5.

ISSN 1927-2154 Dépôt légal — deuxième trimestre 2012 Bibliothèque et Archives Canada

Imprimé au Canada Printed in Canada

Que tu t’intéresses aux voyages, aux sports ou au monde des médias, ce numéro du saura te plaire! En lisant le dossier Les Jeux paralympiques, tu en apprendras davantage sur ces Jeux moins médiatisés. Selon toi, quelles sont les qualités communes des athlètes des Jeux paralympiques? Quel sport olympique ou paralympique est le plus spectaculaire? Dans ton entourage, connais-tu des gens ordinaires qui accomplissent des choses extraordinaires?

On t’invite tout particulièrement à lire la rubrique Entrevue où tu découvriras le parcours professionnel de Pierre LeBrun, journaliste sportif de réputation internationale. Partages-tu l’avis de Pierre LeBrun lorsqu’il parle de la violence au hockey? Gabriel, élève de 10e année, a réalisé cette entrevue. Serais-tu capable d’en faire autant?

N’oublie surtout pas de lire la BD Galaktus – Le champion. On y présente le texte gagnant du concours Écrire, c’est du sport! en 9e-10e année.

Bonne lecture!

Au PERsonnEL EnsEIGnAnt :

un fEuILLEt D’ACtIvItés D’AnImAtIon DE LA LECtuRE sE tRouvE suR LE sItE WEB,

sous LA RuBRIquE Personnel enseignant.

© iStockphoto/Thinkstock

© CFORP, 2012Extrait de la publication

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4 entrevue Pierre LeBrun

6 sans blague, c’est vrai!

8 info sport L’athlétisme

11 Pour s’amuser

12 Bande dessinée Galaktus – Le champion

14 Dossier Les Jeux paralympiques

18 imagine ton avenir…

20 au courant

22 ouverture sur la francophonie

24 récit d’élèves Voyage… organisé

26 argent comptant content!

27 entre nous

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© CFORP, 2012Extrait de la publication

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natif de north Bay et ayant grandi à Hearst, Pierre LeBrun habite maintenant à toronto avec sa femme stacy et ses trois enfants. Dans cette métropole et partout au Canada et aux états-unis, il est connu comme étant un journaliste sportif fiable. Il travaille pour les chaînes de télévision EsPn et tsn.

Qu’est-ce qui t’a incité à devenir un journaliste sportif?Lorsque j’étais jeune, alors que tous mes amis rêvaient de jouer dans la Ligue nationale de hockey (LNH), je rêvais plutôt d’être le journaliste qui commentait le match. Lorsque mes enseignants me demandaient de rédiger des textes au secondaire, je soumettais de brefs reportages au lieu de rédactions. Équipé d’un vieux magnétophone, j’enregistrais ma propre version des jeux clés du match : « Carbonneau qui passe à Lafleur, et c’est le BUT! » J’ai toujours été fasciné par les journalistes qui décrivaient les matchs de hockey.

Qu’est-ce qui a influencé ton choix de carrière? Ce sont les deux émissions de télévision qui jouaient régulièrement chez nous, soit Hockey Night in Canada et La Soirée du hockey, ainsi que la section des sports de journaux de Montréal et de Toronto. Comme je vivais à Hearst à ce moment-là, les journaux que mon père nous achetait arrivaient souvent avec quelques jours de retard. Ce n’était pas grave; lire les quotidiens de la première à la dernière page est une habitude que j’ai rapidement développée et dont je ne pourrais plus me passer.

As-tu joué au hockey lorsque tu étais jeune?Oui, et j’en garde d’excellents souvenirs, le plus beau étant lorsque nous avons remporté le championnat Midget A ontarien en 1990, alors que je jouais avec les Lumber Kings de Hearst.

Aimerais-tu changer certains règlements au hockey? Lorsqu’il y a une bagarre dans un match, je perds tout intérêt à le regarder. Je commence à penser que le hockey serait un plus beau sport sans toute cette violence.

Entrevue Pierre LeBrun

avec

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Photo : Roxanne LeBrun.

© CFORP, 2012Extrait de la publication

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Préfères-tu couvrir les matchs de la LNH ou du hockey international? Je n’ai pas vraiment de préférence. Mes reportages portant sur des tournois internationaux en Europe ont été importants pour ma carrière. Lors des trois derniers Jeux olympiques d’hiver, j’ai couvert le hockey pour la presse canadienne. À l’heure actuelle, les développements quotidiens au sein de la LNH sont tout à fait fascinants et représentent des défis alléchants pour moi, tant du côté des nouvelles règles que du côté de ma carrière.

Où préfères-tu travailler? À la télé, à la radio ou sur le Web? Malgré le fait que j’anime un blogue, que je microblogue sur Twitter à partir d’un ordinateur ou d’un cellulaire et que je sois commentateur sportif à la télévision, ce que je préfère et qui est le plus naturel pour moi, c’est de rédiger des articles pour la presse écrite.

Quelles sont les qualités nécessaires pour devenir un bon journaliste?Tu dois être extroverti, pas gêné du tout. Tu dois aimer parler à des étrangers et tisser des liens de confiance avec eux afin qu’ils te confient toute l’information dont tu as besoin pour faire ton reportage. La clé de la réussite est d’être au courant de tout ce qui se passe dans la LNH et de développer un réseau, ce qui rime avec patience, entregent, travail et rigueur. En résumé, tu dois devenir une personne à qui les gens veulent parler et se confier.

Peux-tu décrire quelques moments mémorables survenus dans ta carrière?J’ai deux souvenirs qui me viennent à l’esprit :

Le premier match de Patrick Roy avec l’Avalanche du Colorado en 1995. Il venait d’être échangé par les Canadiens de Montréal et jouait contre les Maple Leafs de Toronto. Je n’oublierai jamais ce match, car c’était un des plus gros échanges jamais faits au hockey.

Les Olympiques d’été à Sydney, en 2000. J’ai couvert la victoire surprenante du Canada contre la Yougoslavie au basket-ball, alors que la performance du Canadien Steve Nash a été absolument spectaculaire.

Que recommandes-tu à des jeunes qui souhaitent devenir journaliste sportif?C’est difficile à dire! La compétition est féroce dans mon domaine, et c’est très difficile d’obtenir un emploi permanent. Les échanges d’informations se font aussi de plus en plus au moyen d’Internet et des réseaux sociaux, donc il y a de moins en moins de postes disponibles en journalisme. Cependant, c’est exactement ce que les gens me disaient il y a vingt ans lorsque je me suis inscrit au baccalauréat en journalisme à l’université Carleton. Je n’ai jamais laissé personne me décourager, car c’était ma passion; j’ai surmonté tous les obstacles en vue de devenir le journaliste sportif que je suis aujourd’hui.

Photo : Roxanne LeBrun.

Voilà comment mon oncle Pierre un « p’tit gars » du Nord, est devenu le grand journaliste sportif que vous voyez à la télévision aujourd’hui!

Je suis très fier de lui!« »Cette entrevue a été réalisée par Gabriel, élève de l’école secondaire catholique Embrun.

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Pense à un robot très petit; imagine-le encore plus petit. Bienvenue dans le monde de la nanorobotique! Certains de ces robots microscopiques mesurent un milliardième de mètre, c’est-à-dire un nanomètre, ce qui est infiniment petit et pratiquement invisible à l’œil nu. Des scientifiques travaillent présentement à créer un robot si petit qu’il pourrait circuler dans tes veines. Ce nanorobot pourrait aider les médecins en administrant un médicament directement dans la partie infectée de ton corps ou en détruisant un virus ou des cellules cancéreuses dans une zone très précise.

Certains nanorobots se déplaceraient en roulant, tandis que d’autres auraient plutôt la forme d’une araignée. Certains pourraient même voler comme un insecte. De si petites innovations… issues de grands cerveaux!

Minuscule, mais si utile

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Dans les régions désertiques, le vent agit comme un artiste. Sa force combinée au mouvement de l’eau peut parfois transformer le sable en de magnifiques sculptures qui ressemblent à des roses. La rose des sables est principalement composée de sédiments qui proviennent de roches ou de minéraux décomposés. Ces particules se déposent dans l’eau, se compactent, puis elles sèchent et se cimentent avant de devenir des roses des sables.

Contrairement aux roches ignées, les roches sédimentaires, comme la rose des déserts, se sont formées à partir de sédiments, comme leur nom l’indique. Ce type de roche ne représente que 5 % de toutes les roches de la croûte terrestre, mais couvre 75 % de la surface de la Terre.

Joyau du désert

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© CFORP, 2012Extrait de la publication

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Chaque année, vers la mi-août, tu peux assister à un spectacle lumineux, grandiose et gratuit mettant en vedette les Perséides. Les principaux acteurs de ce phénomène céleste sont des groupes de météores qui tombent du ciel comme une pluie d’étoiles filantes. Ces minuscules morceaux de la grosseur d’un grain de sable constituent des débris de la comète Swift-Tuttle qui entre dans l’atmosphère terrestre chaque été. Le meilleur moment pour observer les Perséides, c’est pendant une nuit d’été sans nuage et sans Lune, loin des lumières de la ville. Prépare-toi à faire quelques vœux en regardant le spectacle car, selon la légende, une étoile filante peut les exaucer.

Spectacle nocturne

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Pour les alpinistes qui ne désirent pas quitter la falaise au cours d’une ascension, il existe une solution pour y passer la nuit. La plate-forme de bivouac est une tente retenue par un anneau d’attache accroché à la falaise. Cette invention promet une nuit de rêves aux fanatiques de l’escalade et leur permet d’escalader pendant plusieurs jours les plus grandes falaises au monde.

En Allemagne, un hôtel offre de séjourner sur des plates-formes de bivouac accrochées à un mur au sommet d’une montagne de plus de 2 000 mètres. Plus besoin d’être un grimpeur expérimenté pour bénéficier des plaisirs de dormir dans les hauteurs. Pour les moins téméraires, il est possible de dormir sur une plate-forme de bivouac suspendue à un arbre.

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Dormir la tête dans les nuages

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numéroVolume 8, no 1

octobre 2012

Prochain

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