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DE LA RÉGION DE LA CAPITALE-NATIONALE CULTUREL Le diagnostic
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DE LA RÉGIONDE LA CAPITALE-NATIONALE
CULTURELLe diagnostic
DE LA RÉGIONDE LA CAPITALE-NATIONALE
Le diagnostic
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GGÉGÉGGGGGPAPA
CULTURELDans le cas de la région de la Capitale-Nationale, ce diagnostic a été élaboré par la Direction de la Capitale-Nationale du ministère de la Culture et des Communications et le Conseil de la culture de la région de Québec, de concert avec la Conférence régionale des élus de la Capitale-Nationale. Il a été effectué à partir de la consultation de près d’une centaine d’intervenants culturels réalisée au printemps 2006.
Le diagnostic culturel touchant la région de la Capitale-Nationale comprend deux volets :
un portrait quantitatif et qualitatif, regroupant lesprincipales caractéristiques pertinentes au développement des activités culturelles,
un énoncé des enjeux prioritaires, déterminés au terme de la démarche.
Comme les autres régions du Québec, la région de la Capitale-Nationale a établi un « diagnostic culturel » dans le cadre de l’opération lancée à l’initiative de la ministre de la Culture et des Communications, Mme Line Beauchamp.
DE LA RÉGIONDE LA CAPITALE-NATIONALE
Le diagnostic
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GGÉGÉGGGGGPAPA
CULTURELDans le cas de la région de la Capitale-Nationale, ce diagnostic a été élaboré par la Direction de la Capitale-Nationale du ministère de la Culture et des Communications et le Conseil de la culture de la région de Québec, de concert avec la Conférence régionale des élus de la Capitale-Nationale. Il a été effectué à partir de la consultation de près d’une centaine d’intervenants culturels réalisée au printemps 2006.
Le diagnostic culturel touchant la région de la Capitale-Nationale comprend deux volets :
un portrait quantitatif et qualitatif, regroupant lesprincipales caractéristiques pertinentes au développement des activités culturelles,
un énoncé des enjeux prioritaires, déterminés au terme de la démarche.
Comme les autres régions du Québec, la région de la Capitale-Nationale a établi un « diagnostic culturel » dans le cadre de l’opération lancée à l’initiative de la ministre de la Culture et des Communications, Mme Line Beauchamp.
1)
LE PORTRAIT
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DE LA RÉGIONDE LA CAPITALE-NATIONALE
5
Sur le plan économique, la région de la Capitale-Nationale se caractérise par l’importance des activités culturelles.
Selon la dernière évaluation effectuée par l’Institut de la statistique du Québec, le secteur de la culture est l’un des principaux secteurs d’activité de la région, avec des dépenses annuelles de 1,3 milliard* de dollars représentant plus de 4 %* du PIB régional, et 300 millions* de dollars de revenus pour les gouvernements. D’après un relevé publié par la Conférence régionale des élus (CRÉ) en 2005, le secteur représente près de 20 000 emplois directs et indirects assurés par 1 500 établissements.
En termes d’emploi, ces données placent le secteur de la culture avant le principal secteur manufacturier de la région (le secteur de la fabrication des produits en bois), et juste après le secteur du transport et le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques, qui inclut toute la nouvelle économie.
* Ces données englobent également la région de la Chaudière-Appalaches.
Le portrait de la région de la Capitale-Nationale s’articule autour des quatre séries de constats suivants.
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LE PORTRAIT
4
DE LA RÉGIONDE LA CAPITALE-NATIONALE
5
Sur le plan économique, la région de la Capitale-Nationale se caractérise par l’importance des activités culturelles.
Selon la dernière évaluation effectuée par l’Institut de la statistique du Québec, le secteur de la culture est l’un des principaux secteurs d’activité de la région, avec des dépenses annuelles de 1,3 milliard* de dollars représentant plus de 4 %* du PIB régional, et 300 millions* de dollars de revenus pour les gouvernements. D’après un relevé publié par la Conférence régionale des élus (CRÉ) en 2005, le secteur représente près de 20 000 emplois directs et indirects assurés par 1 500 établissements.
En termes d’emploi, ces données placent le secteur de la culture avant le principal secteur manufacturier de la région (le secteur de la fabrication des produits en bois), et juste après le secteur du transport et le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques, qui inclut toute la nouvelle économie.
* Ces données englobent également la région de la Chaudière-Appalaches.
Le portrait de la région de la Capitale-Nationale s’articule autour des quatre séries de constats suivants.
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Dans la région de la Capitale-Nationale, la demande en arts et culture et la participation des citoyens comportent plusieurs forces et un certain nombre de faiblesses.
Pour ce qui est des forces, il faut souligner :
la taille et le potentiel du marché ;
un revenu et un niveau de scolarité supérieurs à la moyenne québécoise, sur une bonne partie du territoire ;
une consommation culturelle diversifiée ;
un important tourisme culturel.
Du côté des faiblesses, le diagnostic culturel conduit à constater :
un taux de fréquentation et de participation aux activités culturelles qui se limite à la moyenne québécoise ;une population vieillissante ;un taux de croissance de la population plus faible que dans l’ensemble du Québec.
Dans la région de la Capitale-Nationale, l’offre culturelle comporte également un certain nombre de forces et de faiblesses.
Les forces recensées sont essentiellement au nombre de trois :
la région bénéficie d’importantes richesses liées au patrimoine matériel et immatériel ;
l’offre d’activités artistiques et culturelles est à la fois dynamiqueet diversifiée ;
une partie des artistes et des organismes culturels de la régionexerce des activités à l’échelle internationale.
Deux faiblesses ont cependant été décelées :
la production audiovisuelle est limitée ;
il existe un mouvement d’exode des artistes, touchantnotamment la relève.
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Dans la région de la Capitale-Nationale, la demande en arts et culture et la participation des citoyens comportent plusieurs forces et un certain nombre de faiblesses.
Pour ce qui est des forces, il faut souligner :
la taille et le potentiel du marché ;
un revenu et un niveau de scolarité supérieurs à la moyenne québécoise, sur une bonne partie du territoire ;
une consommation culturelle diversifiée ;
un important tourisme culturel.
Du côté des faiblesses, le diagnostic culturel conduit à constater :
un taux de fréquentation et de participation aux activités culturelles qui se limite à la moyenne québécoise ;une population vieillissante ;un taux de croissance de la population plus faible que dans l’ensemble du Québec.
Dans la région de la Capitale-Nationale, l’offre culturelle comporte également un certain nombre de forces et de faiblesses.
Les forces recensées sont essentiellement au nombre de trois :
la région bénéficie d’importantes richesses liées au patrimoine matériel et immatériel ;
l’offre d’activités artistiques et culturelles est à la fois dynamiqueet diversifiée ;
une partie des artistes et des organismes culturels de la régionexerce des activités à l’échelle internationale.
Deux faiblesses ont cependant été décelées :
la production audiovisuelle est limitée ;
il existe un mouvement d’exode des artistes, touchantnotamment la relève.
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Le diagnostic culturel a permis de recenser les ressources disponibles dans la région, en établissant là aussi les points forts et les points faibles.
Du côté des points forts, on constate :
une importante concentration d’artistes et d’organismes culturels ;
des équipements importants et diversifiés ;
un grand nombre d’établissements d’enseignement, produisant une relève professionnelle et dynamique ;
le regroupement en une seule région de territoires urbains et de territoires ruraux aux identités culturelles bien définies – soit le deuxième plus grand centre urbain du Québec, au côté de MRC dont les caractéristiques sont originales et distinctes les unes des autres ;des politiques culturelles municipales et régionales qui rejoignent l’ensemble des citoyens ;
des ententes de développement culturel touchant l’ensemble de la population, démontrant la vigueur du partenariat établi entre les municipalités, les MRC, la Nation huronne-wendat, le ministère de la Culture et des Communications et le milieu culturel.
Pour ce qui est des points faibles, le diagnostic culturel met en relief :
une couverture médiatique de l’activité culturelle insuffisante ;des besoins de mise aux normes et d’actualisation des équipements ;
un financement privé particulièrement limité dans la région, qui s’ajoute auxautres contraintes de financement des artistes et des organismes culturels.
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Le diagnostic culturel a permis de recenser les ressources disponibles dans la région, en établissant là aussi les points forts et les points faibles.
Du côté des points forts, on constate :
une importante concentration d’artistes et d’organismes culturels ;
des équipements importants et diversifiés ;
un grand nombre d’établissements d’enseignement, produisant une relève professionnelle et dynamique ;
le regroupement en une seule région de territoires urbains et de territoires ruraux aux identités culturelles bien définies – soit le deuxième plus grand centre urbain du Québec, au côté de MRC dont les caractéristiques sont originales et distinctes les unes des autres ;des politiques culturelles municipales et régionales qui rejoignent l’ensemble des citoyens ;
des ententes de développement culturel touchant l’ensemble de la population, démontrant la vigueur du partenariat établi entre les municipalités, les MRC, la Nation huronne-wendat, le ministère de la Culture et des Communications et le milieu culturel.
Pour ce qui est des points faibles, le diagnostic culturel met en relief :
une couverture médiatique de l’activité culturelle insuffisante ;des besoins de mise aux normes et d’actualisation des équipements ;
un financement privé particulièrement limité dans la région, qui s’ajoute auxautres contraintes de financement des artistes et des organismes culturels.
PRIORITAIRESLes enjeux
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Le diagnostic culturel de la région de la Capitale-Nationale amène à un enjeu global, dont découlent quatre enjeux prioritaires.
L’enjeu global s’énonce comme suit :
Assurer un développement durable de la culture dans la région de la Capitale-Nationale, afin de garantir la qualité et l’accessibilité des services culturels aux citoyens, aujourd’hui comme dans l’avenir.
Il importe de rappeler ici la signification du concept de développement durable : assurer le développement durable signifie que l’on favorise le développement actuel, tout en laissant aux générations futures tous les atouts nécessaires pour qu’elles puissent assurer leur propre développement.
Pour relever cet enjeu global, il faut répondre à quatre enjeux prioritaires, soit :
développer les publics,
améliorer la qualité du parc d’équipements culturels,diversifier et accroître le financement de la culture,
créer des emplois et des débouchés, pour assurer le maintien des ressources humaines dans la région et leur relève.
Le diagnostic culturel de la région de la Capitale-Nationale, tel qu’on vient de l’exprimer, est à la fois réaliste et stimulant.
Ce diagnostic et les enjeux qu’il a permis de déterminer sont issus d’une large consultation du milieu culturel, menée avec rigueur et ouverture. Sa valeur découle directement de la démarche exigeante retenue pour l’élaborer.
Comme on a pu le constater, ce diagnostic met en lumière les nombreux atouts de la région, sans pour autant dissimuler les faiblesses ou les difficultés à surmonter.
Le diagnostic culturel de la région de la Capitale-Nationale aboutit à des enjeux structurants qui constituent autant d’incitations à l’action.
L’objectif de l’exercice est clair : en effectuant ce diagnostic culturel, tous ceux qui y ont participé visent, en définitive, à relever les défis déterminés – et ainsi à faire en sorte que les arts et la culture contribuent, plus que jamais, au développement et au rayonnement de la région de la Capitale-Nationale.
CONCLUSION
PRIORITAIRESLes enjeux
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Le diagnostic culturel de la région de la Capitale-Nationale amène à un enjeu global, dont découlent quatre enjeux prioritaires.
L’enjeu global s’énonce comme suit :
Assurer un développement durable de la culture dans la région de la Capitale-Nationale, afin de garantir la qualité et l’accessibilité des services culturels aux citoyens, aujourd’hui comme dans l’avenir.
Il importe de rappeler ici la signification du concept de développement durable : assurer le développement durable signifie que l’on favorise le développement actuel, tout en laissant aux générations futures tous les atouts nécessaires pour qu’elles puissent assurer leur propre développement.
Pour relever cet enjeu global, il faut répondre à quatre enjeux prioritaires, soit :
développer les publics,
améliorer la qualité du parc d’équipements culturels,diversifier et accroître le financement de la culture,
créer des emplois et des débouchés, pour assurer le maintien des ressources humaines dans la région et leur relève.
Le diagnostic culturel de la région de la Capitale-Nationale, tel qu’on vient de l’exprimer, est à la fois réaliste et stimulant.
Ce diagnostic et les enjeux qu’il a permis de déterminer sont issus d’une large consultation du milieu culturel, menée avec rigueur et ouverture. Sa valeur découle directement de la démarche exigeante retenue pour l’élaborer.
Comme on a pu le constater, ce diagnostic met en lumière les nombreux atouts de la région, sans pour autant dissimuler les faiblesses ou les difficultés à surmonter.
Le diagnostic culturel de la région de la Capitale-Nationale aboutit à des enjeux structurants qui constituent autant d’incitations à l’action.
L’objectif de l’exercice est clair : en effectuant ce diagnostic culturel, tous ceux qui y ont participé visent, en définitive, à relever les défis déterminés – et ainsi à faire en sorte que les arts et la culture contribuent, plus que jamais, au développement et au rayonnement de la région de la Capitale-Nationale.
CONCLUSION
310 boulevard Langelier, bureau 120Québec QC G1K 5N3
Téléphone : (418) 523-1333Courriel : [email protected]
www.culture-quebec.qc.ca
CONSEIL DE LA CULTURE
ISBN : 978-2-9805345-1-5Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2007Dépôt légal - Bibliothèque et Archives Canada, 2007 Rédaction : Conseil de la cultureRévision : Joëlle Chauveau
