Le pilotage des risques des très grands projets un véritable outil pour sécuriser leur réussit
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DOSSIER DE PRESSE
Exposition jusqu’au 31 décembre 2016
Le dessin d’abord !
Aux origines de l’exposition L’exposition est née de la rencontre avec trois artistes, Élisabeth Buffoli, Claude Cussinet et Jean-Loup
Cornilleau, qui en assurent le commissariat en collaboration avec le Musée-Château Saint-Jean.
Aujourd’hui, le dessin est de plus en plus apprécié, fait l’objet d’un regard attentif, considéré comme
œuvre à part entière. Des traits qui mettent en lumière la société.
Le dessin à dessein Le dessein est de brosser un tableau allant du dessin moderne au dessin contemporain, sans contrainte
taxinomique et chronologique. La grande richesse du dessin se dévoile, qu’il soit graphite, encre ou
aquarelle, moderne ou contemporain, bande-dessinée, illustration de presse, étude, botanique, paysage,
architecture, portrait ou carnet, figuratif ou abstrait. De Florence Cestac, Tignous, Willem et Reiser
côtoient Paul Klee, Raymond Masson à Claude Viallat, etc., le dialogue est ouvert… La perspective
choisie est une invitation à confronter, affronter, associer, dissocier des œuvres et des artistes, qu’ils
soient connus ou moins…
Les commissaires d’exposition vous délivrent le fruit de leur choix, au fil d’une scénographie épurée.
Une invitation pour le plaisir des yeux pour laisser vagabonder son esprit au fil des traits.
Un petit journal de l’exposition est édité par le Musée-Château Saint-Jean.
Fiche technique : 16 pages, quadrichromie, 15 œuvres reproduites. En vente à la boutique du musée, 2 €.
Contacts
Gwénaëlle HAMELIN
Directrice du Musée-Château Saint-Jean
Tél : 02 37 52 18 02
Musée-Château Saint-Jean
Place Émile Maquaire 28400 Nogent-le-Rotrou
Tél : 02 37 52 18 02
www.ville-nogent-le-rotrou.fr
N° 1
Le 6/10/2016
Le dessin d’abord !
Ce dossier comprend
Le communiqué de presse
La présentation des artistes exposés
Les prêteurs
Une présentation du Musée-Château Saint-Jean de Nogent-le-Rotrou et
les renseignements pratiques pour venir visiter notre monument,
le musée et l’exposition temporaire
Le dessin d’abord !
Gilles Aillaud (1928-2005) Peintre et scénographe français. Il se met très tôt à peindre et dessiner. Après des études de philosophie, il
revient définitivement à la peinture en 1949. Son thème de prédilection est la représentation des animaux
au sein de l’espace zoologique.
Au cours des années 50, il peint des oiseaux et des paysages marins en utilisant le collage de matériaux
hétérogènes : plâtre, coton, grillage pour représenter un rapace ; film plastique et sable collé pour évoquer
la mer et le rivage, autant de sujets qui constituent l’essentiel de son iconographie. Pendant de longues
années Gilles Aillaud travaille dans un isolement complet.
Dans ses œuvres sur papier, il utilise les techniques de la lithographie et de l’aquarelle avec une grande
économie de moyens : crocodile suggéré par un trait noir assorti de rares indications d’ombres ou de
reliefs, lion et singes sont évoqués par quelques taches de couleur. À chaque fois, le blanc de réserve
occupe la quasi-totalité de la surface de la page.
En 1961, il rencontre Eduardo Arroyo avec qui il partage les mêmes conceptions artistiques et politiques.
En 1964 Gilles Aillaud entre au Comité du Salon de la jeune peinture et en devient le président un an plus
tard.
Gilles Aillaud réalise des œuvres collectives avec Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati, telles que Une
passion dans le désert et Vivre et laisser mourir ou La fin tragique de Marcel Duchamp.
Son parcours est également marqué par le théâtre. Non seulement réalisateur de costumes et de décors, sa
contribution originale à partir de 1972 révèle une grande variété des approches graphiques dans les
affiches réalisées.
En 1988, il entreprend avec Franck Bordas l’impression en lithographie d’une encyclopédie de tous les
animaux (quatre tomes). 194 lithographies accompagnées de textes inédits d’écrivains et d’amis : Giorgio
Agamben, Jean-Christophe Bailly, Jean-Luc Parant, Jean-Louis Schefer et d’autres encore, ainsi que des
extraits de l’Histoire des animaux d’Aristote, y figurent.
EXPOSITIONS PERSONNELLES 1952 Galerie Niepce, Paris
1971 ARC, Musée d’art moderne de la Ville de Paris
1980 ARC, Musée d’art moderne de la Ville de Paris
1981 Maison de la Culture, Saint-Etienne
1984 Grenoble
Le dessin d’abord !
Tristan Bastit
Il se forme dans les années 60 au sein d’un groupe des peintres abstraits refusant de suivre l’enseignement
des beaux-arts de Paris mais devient membre du Collège de Pataphysique. Il suit l’enseignement du
peintre et graveur Henri Goetz dont il sera l’assistant plusieurs années.
De 1970 à 1976, il crée et anime l’atelier « Sauve qui peut », atelier de gravure en taille douce ouvert aux
artistes de tous horizons.
Il est membre depuis 1984 de l'Ouvroir de Peinture Potentielle - OUPEINPO - fondé par François le
Lionnais. Dans le cadre des travaux de l'Ouvroir, il élabore des contraintes formelles considérées comme
des stimulants de l'artiste et le recueil Du Potentiel dans l'Art publié en 2005 et de nombreuses
manifestations (Paris, Florence, Sophia Antipolis, Montréal…).
La spécificité de l'œuvre de Tristan Bastit est de lier un travail expérimental utilisant les techniques les
plus modernes comme l'infographie (En pirogue sur le fleuve pixel 1996 et Evanouissements de L V
Gogh, 1997, qui sont un équivalent plastique des 100 000 milliards de poèmes de Raymond Queneau) à
une réflexion sur la peinture « peinte » (exposition Du Peint peint à la Galerie n° 7 Keller à Paris en
1999) et ses divers aspects dont la transparence.
Tristan Bastit fonde en 1993 les éditions Du sel et Couëdic Réunis qui publient des ouvrages faisant une
large part à l'illustration (Toto à la rhétorique, 2001, Ubu Abuze, 2002).
EXPOSITIONS
1994 Série des « Commedia dell'Arte », Saga (Paris)
1997 « Peintures récentes », Chapelle de la Visitation, Thonon-les-Bains
1999 « Du Peint peint », Galerie N° 7 Keller, Paris
2000 « Peinture à l'USINE», Douarnenez
2002 Galerie Usine, Paris
2003 Maison de la Fontaine, Brest
2005 « S'accommoder des reliques », Fond'action Boris Vian, Paris
2006 « Fortunes de mer », Fond'action Boris Vian, Paris
2007 « Idylle, fredaines, bluettes », Galerie l'Usine, Paris
2010 « Saler la soupe », Galerie l'Usine, Paris
2011 « Commedia Dell'arte », Gravelines
2013 « Tristan Bastit », Éditions de l'Usine, Paris
http://tristanbastit.fr/
Le dessin d’abord !
Michael Bastow
Peintre anglais, il dessine depuis son enfance. Il poursuit des études d’architecture à l’Université de
Melbourne en Australie, il y résida 22 ans. Michael Bastow s’établit en Angleterre en 1967 où il travaille
comme décorateur dans le cinéma. Il s’installe ensuite à Bruxelles en 1974 et se consacre désormais à la
peinture. Celles des femmes, surtout, nues le plus souvent. Il utilise majoritairement le pastel.
En 1982, Michael Bastow vient en France, d’abord à Paris, puis en Provence quelques années plus tard.
Au fil de ses pérégrinations européennes, il a tissé des liens solides avec des artistes et auteurs de tous
horizons.
Depuis 2001, dans la chapelle Saint-Alexis à Malaucène qu’il a acquise, au pied du mont Ventoux,
Michael Bastow travaille à de grands ensembles de dessins conçus comme des cycles de fresques en
évolution constante.
Épinglés sur les murs de son atelier, des pastels, des fusains et des dessins au crayon attendent : habité par
l’idée de la non-permanence, inhérente à la condition humaine, Michael Bastow laisse mûrir ses toiles.
Après un temps indéfini, il revient sur son œuvre, la nourrit et la transforme. Il découpe un visage ou un
torse, le colle sur un autre dessin. Ajoute aussi, depuis quelques années, des feuilles dorées, à la mode
byzantine, sur des dessins-fresques où les corps Renaissance se parent d’une aura sacrée.
Expositions personnelles en Angleterre, Argentine, France, Belgique, au Pérou, aux États-Unis et en
Australie. Depuis 1979, expositions régulière en France et en Belgique.
http://www.michael-bastow.com/chapelsaintalexis/Michael_Bastow.html
Le dessin d’abord !
Hans Bellmer (1902-1975) Peintre d’origine polonaise. Sur l’instance de son père, il travailla dans une usine d’acier et dans une mine
de charbon après avoir fini ses examens d’admission à l’université. Il réussit à créer et exposer en
Pologne en 1922-1923. Ces œuvres ont conduit à son arrestation.
Durant ses études d’ingénierie à l’école polytechnique de Berlin, Hans Bellmer rencontre John Heartfield,
Rudolf Schlichter et George Grosz. En 1924, Bellmer, abandonnant l’ingénierie, travaille en tant
qu’imprimeur de livres et comme illustrateur pour Malik Verlag (Éditions Malik).
Après son mariage en 1927, Hans Bellmer œuvre en tant qu’artiste commercial, assiste à des conférences
au Bahaus au début des années 30 et voyage en Italie et Tunisie. En 1933, il refuse de continuer de
travailler en signe de résistance contre le fascisme. Pour montrer sa répudiation du fascisme et propager
son esthétique, Hans Bellmer commence à construire une poupée en trois dimensions qu’il photographie
dans des poses érotiques. Quelques-uns de ces travaux sont publiés à ses frais en 1934, d’autres
apparaissent dans le journal surréaliste Le Minotaure, assurant à Bellmer un classement important parmi
les surréalistes de Paris.
En 1938, Hans Bellmer émigre à Paris et est interné avec Max Ernst au début de la Seconde Guerre
mondiale au camp « Les Mille », près d’Aix-en-Provence. Après avoir été libéré du camp, Bellmer
renonce à la nationalité allemande en 1941 et fuit à Castres.
Durant les années de guerre, il réalise des dessins, développe de plus en plus un style figuratif distinctif
après des essais initiaux dans l’abstraction. En 1943, une première exposition se déroule pour Hans
Bellmer à la « Librairie Trentin », à Toulouse. Elle est suivie par de nombreux salons internationaux du
groupe Surréaliste.
Dans les derniers travaux matures d’Hans Bellmer, l’érotisme est plus que jamais prononcé, en partie
parce que la mort est maintenant incluse à l’opposé de la luxure.
Hans Bellmer décéde en février 1975, léguant une œuvre marquée par l’obsession et comprenant des
objets, photographies, peintures, quelques gravures et peintures à l’huile dans lesquels la représentation
de l’obscénité exprime une rébellion contre la société, la rationalité conventuelle et le « Zeitgeist » (esprit
du temps) dans lequel a vécu l’artiste.
Co-fondateur du mouvement réaliste fantastique, Hans Bellmer a exercé une influence sur Paul
Wunderlich et Horst Jansen.
Le dessin d’abord !
Pierrette Bloch
Elle est l’une des artistes françaises les plus renommées de l’Abstraction d’après-guerre. Elle étudie avec
André Lhote et Henri Goetz de 1947 à 1948. Elle réalise sa première exposition à la Galerie Mai à Paris
en 1951.
Dans un premier temps, son attrait pour le jeu ombre-lumière et le relief se développe par la peinture à
l’huile de texture épaisse.
À partir de 1952, désireuse de manier d’autres supports, elle expérimente les collages. De très grandes
dimensions, ils se composent d’une variation de papiers Canson® et bristols déchirés, découpés puis enfin
fixés sur un isorel lui-même travaillé à l’encre noire.
Outre cette technique, elle travaille également l’encre de Chine sur papier depuis 1971, confrontant le noir
et le blanc à travers des traces, taches et giclures.
En 1973, l’artiste réalise la première grande maille de crin tout en continuant par ailleurs à exploiter les
encres avec des points sur papier. Ces deux grandes séries sont caractérisées par un mouvement répétitif,
comme tricoté et ininterrompu.
L’artiste se consacre à la sculpture de crin vers 1984, écriture retranscrite dans l’espace, ondulant et
prenant le pas sur les points qui laissent place à la ligne.
Dès 1993, Pierrette Bloch crée de longues bandes horizontales de papier : des « lignes de papier ». Ces
rouleaux à la largeur et à la longueur variable se composent de points et coups de pinceau se juxtaposant
de manière rythmique : l’un après l’autre, ils créent ce que Pierrette Bloch appelle un « lieu
d’incertitude » dans lequel, encore une fois, il faut accepter de se laisser dériver.
En 2005 elle est lauréate du prix Maratier attribué par la Fondation Pro-MAHJ.
Parmi les musées qui l’ont exposée :
- MoMA, New York
- Yokohama Museum of Art, Japon
- Stedelijk Museum, Amsterdam
- Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence
- Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme
- Centre Pompidou, Paris
- Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
Ses œuvres ont été acquises tant par des collections privées que publiques.
Le dessin d’abord !
Blutch, Hincker Christian, dit Blutch,
Son nom d’artiste est celui de l’un des deux protagonistes de la BD des Tuniques bleues de Lambil et
Cauvin.
Après les Arts décoratifs de sa ville natale, il débute dans Fluide Glacial, et y fait ses armes avec Waldo's
Bar et Blotch. En parallèle, il multiplie les expériences narratives à l'Association et chez Cornélius. Avec
Péplum, Blutch s'essaie à l'adaptation très libre du Satiricon de Pétrone. Cet album marque un véritable
tournant dans le parcours de Blutch tant son style véritablement expressionniste colle au réalisme parfois
dérangeant de nos sociétés contemporaines.
Dans Vitesse moderne, il aborde sous une forme semi-onirique les fantasmes de ses semblables avec un
brin de cynisme. Son humour corrosif, travaillé à l'école des éditions Audie s'accorde parfaitement à celui
des duettistes Sfar/Trondheim, scénaristes de la série-fleuve Donjon.
Ses dessins ornent également les colonnes de Libération, du New Yorker et des Inrockuptibles. Ses
œuvres s'apparentent à des reportages pris sur le vif où des personnages d'un cocasse tragique s'engluent
dans le miroir de digressions fantaisistes et fantastiques.
En 2010, il est président du festival d’Angoulême.
Le dessin d’abord !
Cendrine Bonami-Redler, se décrit comme une « graphiste de l’espace » car elle aime guider le
parcours des gens, les métiers de la signalétique, les panneaux, les circulations dans les lieux et les espace
scénographiques.
Elle collabore avec des architectes, des paysagistes, des scénographes, des urbanistes. Après avoir
rencontré Jean Nouvel au début de sa vie professionnelle, elle devient graphiste au sein de ses équipes et
fait les rendus des concours, des photomontages. L’architecte Remy Butler l’a également marqué
puisqu’il lui a mis le pied à l’étrier.
Elle a participé à des projets de Jean Nouvel comme le Concours du Musée du Quai Branly (en 1999).
Elle décide un jour de se mettre à son compte avec une amie, et 15 jours plus tard, à peine installée,
François Confino l’appelle pour le graphisme de l’exposition Les ingénieurs du ciel à la Cité des
Sciences. Elles remportent le concours.
Elles décident de répondre à l’appel d’offre de la cité des sciences pour l’exposition Pétroles, nouveaux
défis. Elles ont remporté le budget, ainsi que le prix de l’Innovation et de la communication 2004 pour
cette exposition.
En 2013, elle participe au Rendez-vous du Carnet de Voyage à Clermont–Ferrand où pour la première
fois une grande exposition est consacrée à son travail. Elle remporte le prix du public avec 70% des votes.
Elle y présentait alors De baraque en baraque, un travail réalisé pendant l’hiver 2012 sur un campement
Roms à Montreuil. Cet ouvrage comporte plus de 60 dessins, d'une précision quasi photographique. Ils
sont complétés par des témoignages et courts textes riches en informations sur le quotidien et la vie des
habitants du campement.
Elle est professeur dans 3 écoles supérieures : CAMONDO (architecture d’intérieur-design), l’EnsaVT
(école d’architecture de la ville et des territoires à Marne la Vallée) et l’ENSNP (école nationale de la
nature et du paysage à Blois).Elle intervient aussi ponctuellement dans d’autres écoles (Polytechnique à
Lausanne, l’école d’architecture de Gênes, en Italie). Elle a également enseigné récemment à Bucarest au
sein d’une université.
Le dessin d’abord !
François Bouillon, artiste contemporain et collectionneur d’art premier, est né en 1944 à
Limoges. Il passe son enfance en Corrèze où il profite à l’âge de 13 ans de l’atelier que son grand-père,
peintre, a laissé à la famille.
En 1962, il se rend à Paris où il découvre, pour la première fois le Musée de l’Homme qui le passionne.
Ce musée présente à ses yeux « les productions les plus surprenantes que l’esprit humain ait conçues,
prend la forme d’un entrepôt exigu où toutes les « œuvres d’art » sont entassées ». François Bouillon ne
remarque pas alors l’aspect esthétique et sacral des objets exposés, mais retient plutôt leur caractère
fonctionnel. Plus que la forme, c’est donc la fonction qui l’a touché. Il est ainsi sensible aux formes
usuelles et ces œuvres sont pour lui de véritables chefs-d’œuvre par leur alliance entre la fonction et la
forme dans un souci esthétique.
Il commence par hasard sa collection d’art africain et océanien lorsqu’il se rend pour la première fois à
l’hôtel des ventes Drouot afin de voir un tableau de son grand-père qui passait en vente. Son premier
achat est un objet océanien ; il abandonne par la suite les arts océaniens pour se consacrer aux arts
africains. C’est à partir de ce moment-là qu’il achète ses premiers masques.
Plusieurs voyages : il part au Mexique en 1968. Puis de 1969 à 1974, il visite le sud algérien. Il entre en
contact avec la population, travaille sur place par des performances, des reportages photographiques... Il
enrichit aussi sa collection en pratiquant le troc, démarche au cœur des civilisations africaines, il échange
ses œuvres, ses dessins contre des œuvres africaines, et ne laisse pas ainsi l’argent interférer dans les
relations privilégiées qu’il entretient avec la population locale.
Composée souvent de sept éléments, chacune des séries de l’artiste naît d’une histoire, d’une fiction ou
d’un petit jeu rituel, aux allures de jeux de mots comme « inouï-inuit », et observe un code de règles
établies. Caractérisée par une grande économie de moyens, son œuvre dessinée se décline dans des
gammes de noirs et d’ocres et associe différents matériaux d’origine naturelle, tels que la terre, la pierre,
le feu ou organique, ainsi que les plumes et les os. Elle met en scène des formes simples, « archétypales »
c’est-à-dire des motifs que de nombreuses civilisations ont utilisés successivement et qui possèdent une
qualité de permanence, essentielle à ses yeux.
«Mon travail cherche à créer des équivalences entre gestes communs, cultures rurales, des émotions
physiques, des formes marquées par archétypes culturels.»
Le dessin d’abord !
Diana Brennan, d’origine australienne, est une designer textile particulièrement sensible aux jeux de
lumières, la luminosité avec laquelle elle a grandi restant une présence forte dans son quotidien.
Diana Brennan est diplômée de l'école des beaux-arts de Sydney. À Paris, elle enseigne la tapisserie à
l'école Supérieure d'Arts Appliquées Duperré.
Sa démarche qui reflète cette fascination est portée sur les effets naturels de la lumière sur les étoffes et
les structures et textures des textiles. Elle observe tout au long de ses créations, les savantes
métamorphoses, les tensions, les relâchements, les ondulations ou les étirements, grâce à la technique de
la maille et les mélanges de fils de cuivre émaillés. Elle a entrepris une série d’échantillons en maille qui
explorent les effets des jeux directionnels de la lumière et des éclairages en contre-jour sur les réseaux de
fils de nylon ou de métal. Des pièces de grands et petits formats sont nées grâce de ces recherches.
Diana Brenan façonne également des bijoux qui sont des parures célestes, ses créations ressemblent à des
constellations. En effet, ses œuvres d'une extrême finesse, prennent la forme de petits canevas diaphanes,
cousus de fils de nylon, de métal, de lurex, de matières rétro-réfléchissantes et de perles transparentes.
Elle a collaboré avec les designers StudioBrichetZiegler pour Designers Days, Pantin 2012 et Vanessa
Mitrani pour D’Days 2013, Pantin. Son travail a été exposé en France, Europe, New York et Australie
dans des musées et galeries.
ÉTUDES ARTISTIQUES
1968-1973 National Art School, Sydney - Australie.
1974-1975 Atelier tapisserie, Lycée Technique de Sèvres.
1975-1976 Atelier tapisserie, École Supérieure des Arts appliqués, Duperré, Paris.
1996 Licence Art Plastique, Paris 1, Pantheon-Sorbonne.
2001 CAPET, Ministère de l’Éducation Nationale, France.
ACTIVITÉS ARTISTIQUES
2000, 2001 Mission au Burkina-Faso, Ministre de l’Éducation Nationale, (DRIC).
2003 Animation d’un atelier de scénographie textile pour les étudiants en architecture,
École Américaine d’Art à Fontainebleau.
2006-07 Collaboration avec Vanessa Mitrani, designer
EXPOSITIONS PERSONNELLES
2005 Textiles, l’atelier de l’artiste, Pantin
« Focalise, les voies de l’optique », présentation d’échantillons mailles métalliques, musée d’Art
et d’Industrie, Saint Etienne.
2006 Textiles, l’atelier de l’artiste, Pantin
2007 10 ans, visite d’ateliers d’artistes, Angers France.
Carrousel du Louvre, la Salon du Patrimoine Culture, Paris.
Marianne Newman Gallery, Sydney, Australie
Galerie Ventilo, « Les Demoiselles de Trélazé » Robes à tire d’ailes. Paris
2007 Défilé de mode au Salon de Pantin, « ESPRITS » - quatre robes improbables.
2008 Installation « Robes de Lune » pour la Nuit des musées. Galliera, musée de la mode de la ville de
Paris.
Le dessin d’abord !
Elisabeth Buffoli
Elle partage aujourd’hui son temps et ses activités artistiques entre Paris et le Perche, où elle a choisi de
vivre depuis de nombreuses années.
Les mises en scènes fragiles en bronze que nous propose la sculptrice française Elisabeth Buffoli se
développent autour de trois thèmes principaux : les chiens et leurs maîtres, la danse et la nature. Des
personnages drôles et sympathiques, des situations comiques, des objets hybrides, entre végétaux et
mobiliers, trahissent un regard plein d’amour et d’humour que l’artiste porte sur le quotidien
Elisabeth Buffoli a fait de nombreuses expositions en France et à l'étranger. Ses œuvres ont été acquises
par le Fonds National d'Art Contemporain Lauréats de commandes publiques.
« Elisabeth Buffoli aime la vie et ses semblables. Elle s’en amuse, s’en attendrit en érigeant depuis la fin
des années 60 une comédie humaine dont les scènes narratives constituent autant de témoignages
personnels…
Leurs attitudes et leurs gestes décisifs s’inscrivent dans l’espace et dans un décor réduit à l’essentiel. Les
expressions saisies dans leur fragilité composant de petits portraits plein de saveur frôlant la caricature
sans en avoir la vulgarité. » Lydia Harambourg, extraits de La Gazette de Drouot exposition galerie
Vallois, Paris. Lydia Harambourg est historienne, critique et écrivain d’art.
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
1969 Musée d’Art Moderne, ARC, Paris
1971 Musée Vivenel, Compiègne
1973 Espace Pierre Cardin, Paris
1974 Galerie Philippe Demay, Paris
1976 Musée Rodin, Paris
Galerie Schandar, Paris
Galerie Noire, Paris
1978 Galerie Remarque, Trans-en-Provence
1981 Centre culturel Mâcon
1982 Maison de la culture, Amiens
1984 « Territoires intérieurs », Paris
1985 Galerie Breteau, Paris
1988 Galerie Jacqueline Felman-Bastille, Paris
1989 Fiac- Saga, Galerie Jacqueline Felman,
Paris
2003 Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-
Rotrou
2005 International fine Art fair, Armory Show,
New-York
Galerie Georges de Bartha, Genève
2008 Hôtel de Ville de Tours
2009 J’y pense et puis…, Musée-Château
Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou
2010 Château de Carrouges
2015 Musée-Château, Aigle (Suisse)
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
1976 Musée des beaux-arts, Chartres
1978 Galerie Pierre Robin, Paris
1985 Institut Français, Cologne
1986 Galerie France, Lausanne
1987 Galerie Jacqueline Felman-Bastille, Paris
1989 Galerie Ville Kayser, Stuttgart
1990 Galerie Jacqueline Felman-Bastille, Paris
1992 Galerie Humus-Filambule, Lausanne
1996 Galerie Kunstkeller Bern, Berne
2000 Galerie Vallois, Paris
2009 Galerie Vallois, Paris
2015 Galerie Kunstkeller Bern, Berne
COMMANDES PUBLIQUES ET
RÉALISATIONS MONUMENTALES
Sculpture monumentale pour le port de Sète
Les vagues
Commande de la ville de Sète
Cabinet d’Architecture S’Pace, paris
Ensemble sculptural, Forum des Halles, paris
Les touristes
Commande de la ville de Paris, S.E.M.A.H.
Edition d’une suite de bronzes
Commande du Syndicat National des Ingénieurs
d’État, Paris
Le dessin d’abord !
Marie-Claude Bugeaud
Artiste vivant et travaillant à Malakoff.
Elle est une figure importante de la peinture abstraite en France. Son parcours se caractérise par une
constante recherche de la peinture pure. Avec une palette très personnelle faite de tons acides et toujours
vifs, l'artiste nous convoque au combat du fond et de la forme. Ses toiles imposantes s’inscrivent dans
l’espace qui les accueille de sorte que les tensions chromatiques vivantes dans la peinture se déploient
bien au-delà des limites du tableau.
Depuis 1970, Marie-Claude Bugeaud expose des œuvres essaimées de figures simples – carrés irréguliers,
fleurs entrelacées ou visages esquissés. Les travaux récents dans lesquels Marie-Claude Bugeaud utilise la
ligne, verticale le plus souvent, horizontale parfois, sont le fruit de cette recherche d'un équilibre précaire
entre deux mondes, celui de la couleur et celui de la ligne, entre deux pulsions, celle de recouvrir et celle
de tracer, entre deux tentations, celle de la beauté et celle de son dépassement. Elle ne parle pas de traits
mais de portée musicale pervertie pour les toiles horizontales et de figures pour les tableaux à traits
verticaux.
Expositions depuis 1990
Expositions personnelles (sélection)
1992 galerie Véronique Smagghe, Paris.
galerie Edouard Manet, Gennevilliers.
1993 FIAC, galerie Pierre Colt, Nice.
1999 galerie Corinne Caminade, Paris
2000 Maison des Arts de Malakoff.
2001 galerie de l'ESAD, Reims.
2004 Papiers découpés, papiers retrouvés,
Maison des arts d'Evreux, Maison des
arts de Bagneux.
2005 Les Judith, Abbatiale de Bernay, Eure.
l'art dans les chapelles, Saint Tugdual,
Quistinic.
2009 Hôtel des Arts, Toulon.
Galerie Vieille du Temple, Paris.
2010 Eric Linard galerie, La Garde Adhémar
2011 galeries Jean-Greset, Besançon
galerie AL/MA, Montpellier.
2013 galerie Djezeri Bonn-Linard, Paris
2015 Concrètes fictions, galerie Béa-Ba,
Marseille
Expositions collectives (sélection)
1990 Cinquante ans d'art contemporain, galerie
Noroît, Arras
1994 FIAC, galerie Pierre Colt, Paris.
1996 Saga, galerie Véronique Smagghe, Paris.
1999 Philia, Centre d'art Passerelle, Brest.
2001 La légèreté, la ligne, le trait, Centre d'art
Passerelle, Brest.
2004 Paysages intérieurs, inscape, de Paul
Louis Rossi, Bibliothèque de Nantes.
2008 Sextet, Musée des beaux-arts,
Lönnströmin, Rauma, Finlande.
2010 Salon du dessin, galerie Vieille du
Temple, Paris.
2012 Carte blanche à Pierre Buraglio, galerie
Olivier Nouvellet, Paris.
2014 Colour Abstr(Act), galerie Béa-Ba,
Marseille.
2016 Pourquoi pas ?, Galerie Olivier
Nouvellet, Paris
Gwénaëlle HAMELIN - Musée-Château Saint-Jean - 02 37 52 18 02 - [email protected]
Le dessin d’abord !
Pierre Buraglio
Né à Charenton en 1939, vit et travaille à Maisons-Alfort dans le Val-de-Marne.
Formé à l'École des beaux-arts de Paris, dans l'atelier de Roger Chastel, le peintre côtoie très tôt Bioulès
et Viallat. Membre du Salon de la jeune peinture dès 1961, il se passionne aussi pour l'assemblage et le
dessin. Il réalise trois ans plus tard ses premiers Recouvrements, composés de superpositions de papiers
collés. S'ensuivent les premiers Agrafages, lesquels confèrent à l'art de Pierre Buraglio tout son caractère
mécanique. Découpés en triangles irréguliers, des fragments de toiles peintes sont ensuite pliés, assemblés
en rectangles et montés sur châssis. Refusant le tableau de chevalet au profit d'une image constituée de
multiples strates, l'artiste alterne alors la vivacité des couleurs avec des teintes plus neutres, dans un
rythme saccadé.
Socialement engagé, il participe à la Salle rouge pour le Viêtnam au musée d'art Moderne, ainsi qu'à
l'atelier populaire des beaux-arts de Paris, durant les événements de mai 1968. L'année suivante, il
interrompt d'ailleurs ses activités de peintre pour se tourner exclusivement vers le militantisme politique.
Le plasticien revient bien vite à la création et s'empare, au cours des années 1970, d'objets obsolètes et de
détritus, tels des châssis de fenêtres ou des emballages de Gauloises. Il obtient la Légion d’Honneur le 10
avril 2012.
Héritier de Braque ou de Schwitters, son œuvre résolument moderne devait bouleverser la scène artistique
française des années 1960.
EXPOSITIONS (sélection)
1982 Galerie Expose Virginia Abriskie, New-York
1983 Économie du pain perdu, galeries Contemporaines du Musée National d’art Moderne
1985 Première exposition au Musée de Valence
1992 Gallery Itsutsuji, Tokyo, Japon
2000 Galerie Léa Gredt, Luxembourg
2006 Un pittore francese, Pavia. Italie
2008 Traces du Sacré, Musée National d’art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris.
2009 Foire Art Bruxelles, galerie Jean Fournier, Paris.
J’y pense et puis…, Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou
2010 Pierre Buraglio d’après… autour… selon…, La Chapelle Saint-Louis des Gobelins, Paris
2011 Le papier à l’œuvre, Musée du Louvre, Paris
2012 Carte blanche à Pierre Buraglio, galerie Olivier Nouvellet, Paris.
2013 Le temps des collections, Musée des beaux-arts, Rouen
Decorum. Tapis et tapisseries d’artistes, MNAM, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
2014 Supports/surfaces is alive and well, La Cienega Boulevard Los Angeles, Californie
2015 94/66, musée d’art moderne de Collioure
http://www.pierreburaglio.com
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Le dessin d’abord !
Cabu (1938-2015), de son vrai nom Jean Cabut, est né en 1938 à Chalons-en-Champagne. Il
commence sa carrière professionnelle de dessinateur dès 14 ans pour L’Union de Reims.
En 1960, il entre à Hara Kiri. Deux ans plus tard, il travaille à Pilote sous la houlette de René Goscinny,
le temps d’une Potachologie Illustrée. Là apparaît celui qui devient son personnage fétiche, Le Grand
Duduche. Souvent liés à l'actualité politique, ses dessins se peuplent de figures pittoresques, mais pas
toujours sympathiques. Ainsi le personnage du Beauf, archétype d'un Français moyen raciste, militariste,
râleur et n'aimant pas les jeunes, se met à hanter ses planches (Mon beauf, 1976). Selon l'époque, le
personnage évolue (jusqu'à devenir le « nouveau beauf » dans les pages du Canard enchaîné) mais reste
une mise en garde constante contre la bêtise et l'intolérance. Autre personnage, créé dans Charlie Mensuel
en 1969, Catherine est une version féminine et délurée de Duduche (le Journal de Catherine, 1970).
Cabu fait ses premiers pas de reporter dessinateur dès 1969. Il devient alors l’un des piliers de Charlie
Hebdo dont il était le directeur artistique.
Entre bande-dessinée et dessin de presse, le style de Cabu se prête à la caricature, genre dans lequel il
excelle. Madame Pompidou, François Mitterrand (et son « beauf », Roger Hanin) ainsi que Jacques
Chirac sont parmi ses plus célèbres victimes. Si ses caricatures laissent parfois entrevoir une certaine
tendresse pour ses modèles, il est en revanche sans pitié dans ses charges contre le Front national et Jean-
Marie Le Pen (le Gros Blond avec une chemise noire, 1987 ; le Retour du gros blond, 1998).
Écologiste, antimilitariste, libertaire et démocrate, Cabu était aussi un travailleur acharné qui continuait
de travailler toutes les semaines pour Charlie Hebdo et le Canard Enchaîné.
Il s'est, de plus, essayé avec bonheur à un genre difficile, le journal de voyage, avec, entre autres, Cabu en
Amérique (1990) et Cabu au Japon (1993), recueils d'illustrations prises sur le vif. En 2006, l'Hôtel de
Ville de Paris lui a rendu hommage en lui consacrant l'exposition Cabu et Paris. Cabu a par ailleurs
participé à l’édition anniversaire 2010 du Petit Larousse en illustrant des mots de la langue française.
Il est assassiné le 7 janvier 2015 lors d'un attentat au magazine Charlie Hebdo.
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Le dessin d’abord !
Florence Cestac
Elle intègre en 1965 les beaux-arts de Rouen et en 1968 les Arts décoratifs de Paris. Elle dessine pour
Salut les copains, Lui, 20 ans, et rencontre Étienne Robial, avec qui elle ouvre en 1972 la première
librairie de bande dessinée parisienne et fonde en 1975 les éditions Futuropolis.
Parallèlement, elle crée le personnage de Harry Mickson, une sorte de haricot vêtu d'une salopette-short
d'où émergent quelques bras et jambes caoutchouteux, un gros nez et un béret directement vissé à la
cervelle. Ce rejeton illégitime de Mickey Mouse, qui se balade dans (À Suivre), Métal hurlant et Charlie,
est promu mascotte de Futuropolis et du Mickson B.D. Football-Club.
Elle reçoit en 1989 l'Alph'art de l'humour d'Angoulême pour Les Vieux Copains pleins de pépins, et crée
les aventures de Gérard Crétin dans Mikado.
Dans Le Journal de Mickey, elle transforme la rubrique jeux des Déblok en bande dessinée. En 1997, elle
récolte un deuxième Alph'art de l'humour pour Le Démon de midi, hilarante tragédie post-conjugale où
l'on voit un quadragénaire quitter son épouse usagée pour une plus fraîche. Ce chef-d'œuvre d'humour
vache, désarmant de franchise, est adapté au théâtre par Michèle Bernier et Marie Pascale Osterrieth, où il
connaît un énorme succès. Inondant la presse (Play-Boy, Cosmopolitan, L'Hebdo des juniors, Quo, etc.)
de ses dessins humoristiques, elle rapatrie la famille Déblok chez Dargaud en 1997.
En 2000, elle reçoit le Grand Prix de la ville d'Angoulême, ce qui fait d'elle la présidente d'Angoulême
2001. En 2002, elle publie La Vie d'artiste qui est en majorité une autobiographie et en 2004, Super catho
sur un scénario de René Pétillon (une enfance catho dans la Bretagne des années 50).
En 2005, alors que Le Démon de midi est porté à l'écran, elle lui donne une suite finement intitulée Le
Démon d'après midi. En 2007, elle publie La Véritable Histoire de Futuropolis, où elle narre la fabuleuse
aventure éditoriale et humaine de la première librairie de bande dessinée, ouverte en 1972, devenue
ensuite une maison d'édition hors normes.
En 2009, elle publie une biographie posthume avec Jean Teulé sur la vie de Charlie Schlingo (Je voudrais
me suicider mais j’ai pas le temps). L’année 2010 voit l’apparition du volume 4 de la série Les Ados, chez
Dargaud, qui se moque gentiment de l’âge ingrat. Dernièrement, Florence Cestac a travaillé avec Nadège
Beauvois Temple sur l’album On va te faire ta fête, maman !, toujours aux éditions Dargaud. Sorti en
avril 2011, ce recueil de 100 dessins a pour vocation de faire rire autour du thème de la grossesse et des
maladresses de l’entourage qui l’accompagnent.
Florence Cestac a également travaillé en 2011 à l’album qu’elle a réalisé avec Tonino Benacquista
(scénario) : Des Salopes et des Anges.
Son dernier album Filles des oiseaux (Dargaud) vient de paraître au mois de septembre 2016.
http://cestac.com/
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Le dessin d’abord !
Jeanne Champillou (1897-1978) Artiste orléanaise à la fois peintre, musicienne, graveur, céramiste et sculpteur.
Elle se consacre tout d’abord à la gravure jusqu’en 1947, tout en donnant des cours de piano. Ensuite, elle
s’adonne à la céramique et ouvre l’atelier du Clos de Joÿe avec Aimé Henry, un décorateur de théâtre, qui
sera son associé pendant huit ans.
À l’origine, son souhait est de renouer avec la tradition de l’imagerie populaire orléanaise. Elle
commence par modeler des objets usuels et décoratifs puis étend son activité à la réalisation de décors
d’architecture pour des bâtiments publics, des édifices religieux et des demeures privées.
Elle travaille essentiellement à Orléans et dans le Loiret, mais également dans les départements
limitrophes, en région parisienne, dans le Nord et à l’étranger.
Jeanne Champillou reçoit en 1977 la médaille d’argent de la ville d’Orléans des mains de René Thinat,
alors maire, en reconnaissance de l’ensemble de son œuvre.
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Le dessin d’abord !
Étienne Charry
Fondateur et directeur du label de musique fictif Catalogue, Étienne Charry est un artiste touche-à-tout,
musicien et plasticien, bricoleur de génie, il est le compositeur de nombreuses musiques de tous type : de
films, de spectacles, de spots publicitaires, de génériques télé.
Il fut dans les années 80 un des membres fondateurs du groupe Oui Oui. De 1985 à 1997, il fit des dessins
pour la presse, la publicité et le cinéma.
Dans les années 90, il poursuit une carrière solo et signe sur Tricatel, le label de Bertrand Burgalat.
Étienne Charry recherche perpétuellement « d’autres façons de faire » de la musique, de la produire, de la
diffuser, de l’écouter. Au MAC/VAL, il multiplie les expérimentations, organise des siestes musicales
(pour la Nuit européenne des musées 2008), des séances d’écoute performée (Salon Cerveau Diffusion le
17 février 2008).
En parallèle, Etienne Charry fait des « collages et bricolages ». Pour cela, il trie découpe, sélectionne,
puis colle des emballages cartonnés, contenant de nourriture industrielle qu’il a minutieusement conservé.
Il utilise cette matière première bon marché en la détournant de sa fonction et crée des suites sans fin de
mots imprononçables.
Expositions
2006 Trous d’eau, Galerie éof, Centre d'Art de Vénissieux, TNT Bordeaux. Festival Ososphère,
Strasbourg
2009 J’y pense et puis…, Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou
2010 É. Charry peintre du Dimanche (collages et Bricolages), Ménagerie de Verre
http://etiennecharry.com/index.php
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Le dessin d’abord !
William Chattaway
Originaire de Coventry dans le Royaume-Uni, il s’installe à Paris en 1950.
Il fait de nombreuses expositions personnelles et de groupe en France et à l’étranger.
Il est élu, le 21 juin 1995, correspondant de l'Académie des beaux-arts (section de Sculpture) et en 2004,
membre associé étranger de l'Académie des beaux-arts Sculpteur.
Ses œuvres sont empruntées au réel dont elles s'inspirent, vivement découpées comme à grands coups de
ciseaux. Chattaway, surnommé « le grand tailleur de formes rêches », n'arrondit pas les angles. Au
contraire, il les cultive avec brio. On ne peut s'empêcher de créer un lien entre son esthétique et celle des
sculptures cubistes. Il utilise le bronze mais aussi une résine qu'il peint, animant ainsi ses visages cubistes
d'une modernité plus proche du pop art. Son expression est à la fois décomplexée, unique, graphique.
FORMATION
1943-1945 Études à l'École des beaux-arts de Coventry.
1945-1948 Études à la Slade School de Londres.
COMMANDES PUBLIQUES
Église de Saint-Francis (Manchester)
Midland Bank Overseas Branch (Londres)
The Hutchinson Press (Londres)
George Rainbird Ltd (Londres)
Agence Foncière de la Région Parisienne
Crédit Coopératif (Nanterre)
Ministère de la Culture
COLLECTIONS PUBLIQUES
En France
Fond national d'Art contemporain
Centre national d'Art et de Culture Georges Pompidou
Musée d'Art moderne de la Ville de Paris
Musée de Beauvais
Musée de Mont-de-Marsan
Centre de la Recherche nucléaire de Saclay
Musée d'Art et d'Industrie de Saint-Étienne
À l’étranger
Contemporary Arts Society (Londres)
British Museum
Herbert Art Gallery and Museum (Coventry)
The Garman-Ryan Collection (Walsall, Angleterre)
Universités de Leeds et de Sussex
Hishhorn Museum, Smithsonian Institut (Washington DC)
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Le dessin d’abord !
Chaval (1915-1968), Yvan Le Louarn, dit Chaval.
Chaval étudie la peinture et le dessin à l’académie des beaux-arts de Bordeaux, puis aux beaux-arts de
Paris. Il s’initie également au cinéma et à la gravure.
De sa formation de graveur, il garde un trait épuré qui donne à ses dessins une grande qualité artistique.
Avec Bosc et Mose, il sera, en France, dans les années 1950, le précurseur d'un humour moderne, absurde
et décalé qui influencera toute une génération de dessinateurs.
À partir de 1946, il publie ses premiers dessins dans Paris-Match, le Figaro, le Rire, Sud-Ouest,
Punch…Il illustre de nombreux livres dont le dictionnaire des idées reçues de Flaubert, Gulliver de
Swift, L’école des dictateurs d’Erich Kästner… Ses albums de dessins publiés en France sont édités aussi
en Allemagne, Grande-Bretagne et États-Unis.
Également passionné de cinéma, il réalise plusieurs courts métrages, dont Conte médiocre et Les oiseaux
sont des cons.
La société constitue le terreau du dessinateur même s’il ne porte pas pour autant un discours de critique
sociale. La télévision, le cinéma et la photographie, la ville, l’automobile, l’avion, la musique, le sport,
certaines activités quotidiennes ou de loisir, le monde animal, offrent à Chaval autant d’occasions de
porter un jugement plutôt sombre sur le monde, très nettement mis à distance.
« Si mes dessins sont meilleurs que les autres, c'est qu'ils vont jusqu'au bout. Mais ils vont jusqu'au bout
parce que j'y vais moi-même, et que je me détruis aussi. »
Le dessinateur poussa la logique de sa démarche jusqu'à sa conséquence ultime : le suicide.
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Le dessin d’abord !
Mamadou Cissé
Originaire de Baghagha au Sénégal, Mamadou Cissé vit et travaille à Fresnes. Il est arrivé en France en
1978. Autodidacte, il a toujours pratiqué le dessin.
Il fut tour à tour boulanger, couturier, restaurateur de meubles et travaille aujourd'hui comme agent de
sécurité et gardien, la nuit, dans un vaste entrepôt de logistique à Fresnes (Val-de-Marne).
Depuis 2001, il a entrepris un cycle autour du thème de la ville. Sous son trait, naissent des ensembles
urbains, vus du « ciel », articulés autour d’axes de circulation dans de savants jeux de perspectives. La
ville est au centre de ses préoccupations et l’architecture une passion.
Ses dessins exécutés au moyen de stylos et de feutres sont les manifestes de villes rêvées. Il se dégage une
incroyable densité de ses environnements urbains et la couleur y tient une place de premier ordre. Il
construit ses villes à partir de différentes sources : livres, photographies et voyages. Le point de départ
d’un dessin peut être un bâtiment phare d’une ville autour duquel se déploient de nouvelles constructions
imaginaires dans un réseau articulé de manière géométrique. Chaque dessin est soutenu par une géométrie
complexe. Tracée à la règle et à l'équerre, il est rehaussé de roses, rouges ou bleus au plus haut de leur
éclat.
C'est en rencontrant le directeur de la maison d'art contemporain Chailloux de Fresnes, Marcel Lubac, que
Mamadou Cissé s'est fait remarquer.
Exposés pour la première fois en 2007 à la Maison Chailloux à Fresnes, les dessins de Mamadou Cissé
ont également été présentés en 2009 au salon du dessin contemporain.
« Au départ, je dessinais pour ne pas dormir, après avoir essayé la lecture et les mots croisés. C'est
devenu si présent que je ne peux plus m'en passer ».
« Je commence souvent chez moi par ce que j'appelle le « grillage », l'ébauche de la structure, puis je
m'amuse avec le relief, partant de monuments anciens qui symbolisent la ville et leur ajoutant des
immeubles modernes, des ponts, des axes routiers. Après j'habille à ma façon ».
Mamadou Cissé
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Le dessin d’abord !
Jean-Loup Cornilleau
Originaire de Nogent-le-Rotrou, Jean-Loup Cornilleau est un artiste plasticien français, vivant et
travaillant à Malakoff et ailleurs.
Le travail de l’artiste se nourrit de rencontres avec des matériaux au cours de ses flâneries. Il intervient
très peu sur ces petits riens récoltés. Il privilégie le regard sur le savoir-faire.
« Être à la périphérie est […] une façon pour moi d’être dedans, ce que j’appelle « les voluptés
d’alentour. »
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
1970 Galerie Vallombreuse, Biarritz
1972 « Composition décomposition », Maison des Lettres, Paris
1973 Galeria Arte 27, Rome, Italie
1974 « Sécrétions secrètes », Galerie Horn, Luxembourg
1977 Galerie Entrepierre, Paris
Galleriet, Lund, Suède
1988 CREDAC, Ivry-sur-Seine
1989 Maison de la Culture, Amiens
« Histoire de l’AR », Maison de la Culture, Saint-Etienne
1992 « Sculptures », Musée du papier, Angoulême
1993 Galerie Le Carré, Lille
2000 Artiste résident : Grange House, The Gallery, Guernesey, Grande-Bretagne
2001 Galerie L n’est pas C, Bruxelles, Belgique
2004 « Autoportraits à la lettres », Bibliothèque Aragon, Choisy-le-Roi
2006 «Le dessin, suite », avec Gundrun Van Maltzan, Maison d’art contemporain Chaillioux et
bibliothèque de Fresnes
2008 « L’air de rien », Service culturel, Gentilly
2010 Espace d’art contemporain Camille Lambert, Juvisy-sur-Orge
2012 Galerie Olivier Nouvellet
2015 Murs, Murs, Centre d’art le Lait, Albi
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
1981 Textiles, l’atelier de l’artiste, Pantine Biennale d’art, Medelli,Colombie
1984 « 5 artistes invités par l’Institut français de Düsseldorf », Manheim, Allemagne
« Eaumage », Centre culture, Cergy
1988 « La nature de l’art », Parc de la Villette, Paris
1989 « Littoral Art », Guernsey Museum, Grande-Bretagne
1993 Artiste résident: “La Napoule Art Foundation”, château de La Napoule
1997 « Au tableau », Maison d’art contemporain Chaillioux, Fresnes
1998 « Livres d’artistes, états d’esprits », Palais des arts, Toulouse
2001 Galerie L n’est pas C, Belgique
2004 Prochaine station cosmos”, le 19, Centre régional d’art contemporain, Montbéliard
2005 « Dessiner le monde, dessiner son monde », Galerie des Grands bains douches de la plaine,
Marseille
2008 « Kermananc’h », avec Henri Larrière, Galerie Weiller, Paris
2009 J’y pense et puis…, Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou
2014 #01 Cabane Georgina, /A-KεN/, Marseille
2016 Pourquoi pas ?, Galerie Olivier Nouvellet, Paris
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COMMANDES PUBLIQUES « Tryptique », L.E.P. Louis Blériot, Etampes
« Le jour des frites », Groupe scolaire, Guyancourt
Acquisitions
COLLECTIONS PUBLIQUES COLLECTION PRIVÉES
Bibliothèque nationale, Paris France, Allemagne, Italie, Angleterre,
Fonds départemental d’art contemporain Suisse, Luxembourg, Suède, Espagne,
de l’Essone Etats-Unis, Venezuela, Argentine,
Kasama Nichido Museum of Art, Kasama, Belgique
Japon
Ville de Choisy-le-Roi
Artothèque d’Angoulême
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Le dessin d’abord !
Crumb
Robert Crumb, est né à Philadelphie le 30 août 1943. La plus grande influence durant sa jeunesse était son
frère aîné Charles, qui aimait les Comics et avec qui il a co-écrit de nombreux Comics quand ils étaient
enfants.
Diplômé au lycée, Robert Crumb passe une année dépressive chez lui, la plupart du temps dessinant, et
parlant sans fin du sens de la vie avec son frère Charles. Il part finalement pour Cleveland en 1962 et
bientôt trouve du travail auprès de la Corporation Américaine (the American Greetings Corporation)
comme séparateur de couleur. Il est promu en une année au « Hi-Brow Department » et peint une centaine
de cartes au cours des années suivantes. Son travail comme illustrateur commercial a un effet sur son
travail futur. « Mon patron continuait de me dire que mes dessins étaient trop grotesques. Je me suis
entraîné à dessiner des petits caractères neutres et « mignons » qui ont influencé ma technique, et même
encore maintenant mon travail a « cette gentillesse à ce sujet ».
Robert voyage à New-York, Chicago et Detroit pendant cette période acide et crée beaucoup de ses futurs
caractères : Mr Natural, Mr. Snoid and Angelfood McSpade.
En janvier 1967, Crumb quitte soudainement Cleveland pour San Francisco et peint Zap #1 et Zap #0
Durant l’automne 1967, il les vend dans la rue et cela marque la naissance du Comics underground avec
Crumb. Il continue de dessiner et voyage à travers le reste de la décennie.
En 1970, la femme de Crumb donne la permission à Ralph Bakshi d’utiliser Fritz the Cat dans un long
métrage. Crumb, complètement insatisfait de ce projet, tue peu après Fritz the Cat, un personnage qu’il
avait crée durant son adolescence.
Pendant les premières années de la décennie, Crumb poursuit sa traversée du pays, toujours dessinant.
Mais en 1974, il déménage et s’installe à Madison, Californie. Il dessine une bande-dessinée Mr Natural
qui parut dans The Village Voice (journal) pendant une année.
En 1981, Crumb produit et édite un nouveau magazine de Comics appelé Weirdo incluant le travail
d’autres artistes. Au milieu des années quatre-vingt, Robert décide de laisser Peter Bagge reprendre le
travail en tant que rédacteur en chef de Weirdo pour qu'il puisse passer plus de temps à faire ses propres
bandes dessinées. Tout en contribuant à Weirdo, il a créé la série Hup 1-4 à la fin des années 1980 et
début des années 90.
À la fin des années 1980, Robert décide de quitter le pays et il échange certains de ses carnets de croquis
pour une nouvelle maison dans le sud de la France. L'ami de Crumb, Terry Zwigoff, filme Robert et sa
famille avant qu’ils déménagent et le documentaire résultant Crumb atteint un certain succès au box-
office en Amérique et dans certains pays d'Europe. Excepté pour une expédition occasionnelle pour Paris
ou l’Amérique, Crumb reste niché dans le sud de la France. Cela ne l’empêche pas de créer puisqu’il
publie en 2009 une Genèse illustrée, œuvre résultant de quatre années de travail. Un autre album est sorti
en 2011 intitulé Parle moi d’Amour, fruit d’une collaboration avec sa femme Aline, et qui s’apparente à
un journal intime illustré.
En 2012, une rétrospective lui est consacrée au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.
http://www.crumbproducts.com/
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Le dessin d’abord !
Joseph Csaky (1888, Budapest-1971) Sculpteur d'origine hongroise, il est naturalisé français en 1922. Il arrive à Paris en 1908, après s'être
formé à l'École supérieure des arts décoratifs de Budapest entre 1904 et 1906. Il s'installe à la Ruche où il
fréquente les artistes de l'école de Paris.
Attiré par le cubisme auquel il s'adonne dès 1911, il participe au Salon d'automne et au Salon des
indépendants jusqu'à la guerre.
Après la Première Guerre mondiale, durant laquelle il combat en tant que volontaire dans l'armée
française, son œuvre marque pendant quelques années une évolution vers l'abstraction. Ses compositions
sont alors des juxtapositions d'éléments géométriques proches des œuvres de Fernand Léger : sphères,
cônes, disques, etc.
Puis, Csaky abandonne cette veine abstraite pour d'autres recherches où réapparaît une forme de cubisme
assagi ; il réalise alors des reliefs et des figures évoquant les sculptures de Laurens.
Dès 1924, il travaille également pour le décorateur Marcel Coard, puis pour Jacques Doucet (insertion de
sculptures dans leurs mobiliers). Il retrouve ainsi son ami hongrois, Gustave Miklos, qui participait aussi
aux aménagements du couturier.
Une monographie lui est consacrée en 1930 et la France lui commande quelques sculptures
monumentales pour l’Exposition Internationale des Arts et Techniques de 1937, dont Art et Technique, La
Parfumerie et La Couture. En 1945, son style plus fluide et ses sculptures dansantes émerveillent. L’État
français lui adresse une nouvelle commande, deux immenses bas-reliefs, achevés en 1952, dans le cadre
de la construction d’une école à Amiens. A Budapest, une exposition personnelle lui fut consacrée en
1965 dans le Musée des beaux-arts.
Les jeunes femmes et les animaux qui constituent ses thèmes privilégiés témoignent d'une affinité
certaine avec les tendances décoratives des années trente.
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Le dessin d’abord !
Claude Cussinet
Artiste vivant dans le Perche.
« … Claude Cussinet se rit du temps et des idées reçues. Il reste en dehors des « ismes », des écoles, pour
assumer en solitaire son défi de peintre, où le présent se mêle au passé, se jouant de la banalité, de la
hiérarchie des goûts et des couleurs, où certains détails n’en sont presque plus et changent tout… »
Sylvia Colle-Lorant,
Chargée d’études au MNAM, Centre Georges Pompidou, Paris.
Extrait de préface, galerie Felman-Bastille, 1992.
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
1970 Musée d’art Moderne, Arc, Paris
1974 Musée Boymans, Rotterdam
1975 Théâtre National, Bruxelles
1978 Ecole des beaux-arts de Tours
Galerie Remarque, Trans en Provence
1981 L’Art Vivant à Paris, Paris
1983 Schosun Art Gallery, Séoul
1985 Galerie Breteau, Paris
1986 « Les Figurations », Musée des beaux-arts de Carcassonne
Musée de Cagnes sur Mer, Musée d’Art Contemporain, Dunkerque
1988 Galerie Jacqueline Felman-Bastille, Paris
1990 Ecole des beaux-arts, Paris
1994 Galerie Martin-Staub, Genève
1998 Galerie Humus, Lausanne
2003 Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou
2005 Galerie de l’Ancienne Poste, Calais
2009 J’y pense et puis…, Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou
2010 Galerie Linz, Paris
2011 Galerie Vallois, Paris (Art St Germain des Près avec E.Buffoli)
2014 Musée-Château, Aigle (Suisse)
Galerie Humus, Lausanne
Galerie Olivier Nouvellet, Paris
2015 Galerie Humus, Lausanne
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
1976 Galerie Jacques Bosser, Paris
Musée des beaux-arts, Chartres
1985 Institut Français, Cologne
1986 Galerie France, Lausanne
1987 Galerie Jacqueline Felman Bastille, Paris
1991 Centre Culturel, Joigny
1992 Galerie Jacqueline Felman Bastille, Paris
1994 Galerie Martin Staub, Soral-Genève
1997 Collégiale Saint-Pierre, Orléans
1998 Galerie Gastaud et Caillard, Paris
2008 Hotel de Ville, Tours
2010 Château de Carrouges
ŒUVRES ACQUISES PAR L’ÉTAT
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Fonds National d’Art Contemporain, Paris
Musée des beaux-arts, Chartres
COMMANDES PUBLIQUES
Courbevoie-La Défense (EPAD)
Atelier d’architecture SOPHA, Paris-Zurich (en collaboration avec J.L. Mennesson)
Mur peint, Paris (Direction Aménagement Urbain)
Traces de réclames
Médiathèque Municipale, Rambouillet
Atelier d’Architecture Porchon-Bermond, Chartres
Mur peint, Paris (Direction Aménagement Urbain)
Du côté de Belleville
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Le dessin d’abord !
Dado (1933-2010) Peintre yougoslave originaire du Monténégro.
Ayant manifesté très tôt un talent de dessinateur, Dado obtient une bourse du gouvernement yougoslave
lui permettant de suivre les cours de l'Académie des beaux-arts de sa ville natale Cetinje (1947-1952),
puis de l'École des beaux-arts de Belgrade (1952-1956). En 1956, il vient à Paris, où il travaille en tant
qu’ouvrier lithographe avant d'être découvert par Jean Dubuffet, puis par le marchand Daniel Cordier, qui
organise sa première exposition personnelle en 1958 à Paris.
Achevant et reprenant dix fois une même toile, Dado crée un univers obsessionnel, que l'on a pu
rapprocher de celui de Jérôme Bosch. « Tout ce qui compose le monde de Dado », écrit Georges Limbour,
« les bébés précoces, les vieillards prématurés et les pierres, tout se fendille. S'il y a des murs ou des
monuments, ils s'effritent, tombent en ruines. »
Par la suite, le rose et le bleu pâle (ses couleurs de prédilection) deviennent plus vaporeux, élargissent
l'espace de la toile, plus étreignante encore, et renforcent par leur douceur la décomposition triomphante
qu'elle illustre avec ostentation : l'Architecte (1959, Paris, MNAM), Lettre à Mme de Sévigné (1969,
Paris, coll. gal. A. F. Petit, Hôtel Adams Westhampton, Chicago, The Art Institute).
Au cours de séries de voyages, Dado séjourne en Bretagne, en Corse, au centre de l'Afrique, chez les
Pygmées en 1974 ainsi qu'à New York, où il effectue de brefs séjours.
Il est représenté au MNAM par une série d'œuvres (donation Cordier).
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
1958 Dado, Peintures ”, Galerie Daniel Cordier, Paris.
1960 Dado, Galerie Daniel Cordier, Francfort.
1967 Dado, Galerie André-François Petit, Paris.
1970 Dado, Rétrospective ”, Centre National d’Art Contemporain, Paris.
1974, 1975 Aberbach Fine Art, New York.
1978 Dado, Aberbach Fine Art, FIAC, Grand Palais, Paris.
1981 Dado, quinze ans de peinture 1958-1972, Galerie A.F. Petit, Paris.
1982 Dado, Mala Galerija, Ljubljana, Slovénie.
1983 Collages et œuvres sur papier ”, Galerie La Hune, Paris.
1987 Dado, Galleria Forni, Bologne.
1997 Exposition dédiée à Robespierre, Musée d’Arras.
1999, 2000 Galerie Rachlin-Lemarié-Beaubourg.
2004 Peintures et dessins de 1955 à 1964 de la collection Daniel Cordier, Galerie Chave,
Vence.
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
1956 Salon de Rijeka, Croatie.
1960 Antagonismes, Musée des arts décoratifs, Paris.
1965 European Drawings, Solomon R. Guggenheim Museum, New York.
1967 Le visage de l’homme dans l’art contemporain ”, Musée d’Art et d’Histoire, Genève.
1972 Douze ans d’art contemporain, Grand Palais, Paris.
1989 Donation Daniel Cordier, Centre Pompidou, Paris.
1990 Mediale, Galerie Moderne, Valjevo, Yougoslavie.
1997 Made in France : 1947-1997. Cinquante ans de création en France ”, Centre Pompidou.
2003 Dessins de mine, dessins de plume, dessins de poils, galerie Chave Vence
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Le dessin d’abord !
Olivier Debré (1920-1999) Artiste peintre, il fut membre de l'Institut.
Olivier Debré commence très tôt son apprentissage et sa pratique du dessin, de la peinture et de la
sculpture, influencé par son grand-père, le peintre Edouard Debat-Ponsan. D'abord étudiant en
architecture à Paris, à l'École des beaux-arts (atelier de Charles Lemaresquier) et en Histoire, il fut, à
partir de 1939, élève de Le Corbusier.
En 1941, il expose à la galerie de Georges Aubry où il fait la connaissance de Picasso. Les nombreuses
visites qu'il effectue à l'atelier du maître espagnol influencent son travail. Il cherche alors à susciter
l'émotion à travers ses toiles sans utiliser la représentation.
À la Libération, il rencontre des peintres avant-gardistes tels que Serge Poliakoff, de Stael, Soulages.
En 1949, Olivier Debré participe à sa première exposition personnelle à la galerie Bing.
En 1967, il est choisi pour représenter la France à l'Exposition Universelle.
De 1980 à 1985, il enseigne à l'Ecole Supérieure des beaux-arts de Paris. Il a également été sculpteur et
illustrateur, entre autres des livres de Michel Déon, Francis Ponge, Edmond Jabès et Julien Gracq. Il a
publié quelques essais artistiques, notamment pour donner sa vision de l'évolution des formes et proposer
une nouvelle architecture adaptée à la ville contemporaine. En 1995, une rétrospective de son travail est
organisée à la galerie nationale du Jeu de Paume. Cette exposition est itinérante (Europe et Amérique du
Sud).
Abstraite et solidement construite dans les années 1940-1950, sa peinture a évolué à partir des années
1960 vers une spatialité qui renvoie à la liberté de la nature.
Dès 1944, il intègre le « signe » comme élément fondateur de sa peinture et comme moyen essentiel pour
faire transparaître l'émotion et la pensée. Son intervention sur l'espace pictural exalte la couleur, il est un
grand coloriste. Dans les années 1950-55, se retrouvent dans les dessins à l’encre les grands « signes
personnages ». Vers 1960, son œuvre prend un tournant certainement suite à ses rencontres aux États-
Unis avec les maîtres de l’expressionnisme abstrait (Kline, Rothko, Olitski). Il peint à nouveau des
paysages. Olivier Debré a parfois peint de très grandes toiles (en faisant glisser une sorte de pinceau-balai
sur la toile au sol). Il a dessiné également un timbre-poste, des vitraux, peint plusieurs rideaux de scène
pour la Comédie-Française, pour l'Opéra de Hong Kong et le nouvel Opéra de Shanghai en Chine, ainsi
que les fresques murales du Théâtre des Abbesses à Paris.
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Le dessin d’abord !
Jean Degottex (1918, Paris-1988, Ibid) Il est considéré comme un artiste majeur de l’abstraction de la seconde moitié du XXe siècle, notamment
pour avoir participé au mouvement de l'abstraction lyrique. Son œuvre se fonde sur la philosophie zen et
la calligraphie chinoise pour aboutir à l'effacement du sujet créateur.
Autodidacte, Jean Degottex commence à peindre durant son service militaire en Algérie et en Tunisie en
1939. Son style se rapproche alors d’une forme de fauvisme épuré. Après la Seconde Guerre mondiale, il
fait la connaissance de peintres abstraits lyriques, tels que Jean Bazaine et Alfred Manessier, et s’engage
dans un travail créatif non-figuratif. En 1951, il reçoit le prix Kandinsky.
En 1954, sur une proposition du poète et critique d’art Charles Estienne, Jean Degottex s’installe avec
René Duvillier et Serge Poliakoff à Portsall, sur la côte nord du Finistère. Durant tout l’été, il réalise des
centaines de paysages maritimes (série des Vagues). Il utilise l’encre de Chine ou l’aquarelle, qui exigent
spontanéité et rapidité d’exécution.
En février 1955, Jean Degottex expose à la galerie surréaliste de L'Étoile scellée où il rencontre André
Breton qui préface une exposition avec Charles Estienne. André Breton lui fait découvrir la pensée Zen et
la calligraphie extrême-orientale, notamment la calligraphie chinoise et le sumi-e japonais. Cette
découverte marque un tournant primordial dans la recherche artistique de Jean Degottex, qui détruit
pratiquement toutes ses œuvres antérieures. Les nouvelles créations de l’artiste sont influencées par
l’écriture automatique surréaliste et par les principes essentiels de la philosophie zen : le vide et le souffle
vital. Sa technique consiste en une première phase de profonde méditation, au cours de laquelle il
applique des couleurs sombres sur le fond de la toile. L'état méditatif permet de préparer le geste créatif,
qui se manifeste avec fulgurance. Jean Degottex marque alors la peinture encore fraiche d’un geste ample,
minimum, rapide et définitif.
En 1981, il reçoit le Grand Prix National de Peinture. Sa méditation s’oriente progressivement sur le
support et la matérialité de l’œuvre. Ainsi ses « papiers » (le mot dessin est exclu de son vocabulaire)
peuvent montrer leur grain et leur texture interne, magnifiée par déchirure, scarification, surcollage puis
arrachage. Le pinceau n’a plus droit de cité. Son œuvre reste celle d’un extrême minimalisme où jamais la
rigueur ne prend le pas sur une extrême sensibilité.
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Le dessin d’abord !
Dubout (1905-1976) Après des études à Nîmes jusqu’en 1920 et à l’École des beaux-arts de Montpellier de 1923 à 1924,
Albert Dubout s’installe à Paris. Fasciné par la foule, il prend des croquis dans les grands magasins et
dans les transports. Ce sont ces dessins qui le feront découvrir. Le 15 juin 1924, il publie son premier
dessin dans Pêle-Mêle et ce sera le début d’une longue collaboration de cinquante ans avec une
quarantaine de journaux et magazines : Ric et Rac , Le Journal Amusant , Le Rire , Fantasio , Gringoire ,
Candide , Marianne , La Bataille et Ici Paris.
En 1929, il rencontre Philippe Soupault, directeur littéraire des Éditions Kra, qui lui suggère d’illustrer
des livres. C’est donc chez Éditions Kra que paraissent ses quatre premiers ouvrages illustrés comme Les
Embarras de Paris de Boileau et Le Barbier de Séville de Beaumarchais. En 1931, il réalise le numéro
spécial du Rire sur l’exposition Coloniale, consécration de son talent de dessinateur humoristique.
En 1936, il s’intéresse à un nouveau genre : l’affiche de cinéma. En effet, l’artiste illustre la première
affiche de César que Marcel Pagnol venait de porter à l’écran. C’est le début d’une longue amitié liant les
deux hommes. En 1948, Marcel Pagnol lui confie donc l’illustration de la première Trilogie Marius,
Fanny, César. C’est un énorme succès. En 1965, Frédérique Dard lui demande d’illustrer Les aventures
du Commissaire San Antonio.
En 1953, le président Vincent Auriol lui remet la Légion d’Honneur.
De 1950 à 1954, il s’ouvre à un autre genre : le film d’animation avec Anatole va Camper, La Tour de
Nesle et au cinéma avec La rue sans Loi et Anatole Chéri.
Quatre ans après sa mort, le Centre Georges Pompidou lui rend hommage avec l’exposition Dubout et la
vie quotidienne. Un autre hommage lui est rendu en 1992 lorsque le 14 juillet, la ville de Palavas-les-Flots
(Hérault) inaugure le Musée Albert Dubout dans la Redoute de Ballestras.
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Le dessin d’abord !
Thomas Dussaix
Artiste, il enseigne également aux beaux-arts.
Thomas Dussaix est diplômé de l’École supérieure des beaux-arts du Mans en 2010. Son travail ainsi que
ses recherches plastiques actuelles mettent en avant deux techniques : infographie et dessin. Relevant à
certains égards du domaine de la science-fiction, l’artiste tire son inspiration de films, lectures et jeux
vidéo.
Le dessin n'a pourtant pas été sa première « orientation artistique ». C'est en fin de cursus que cette
discipline a pris une part importante dans son travail. Auparavant, il avait essayé différentes techniques et
supports.
En 2011, il obtient le 1er Prix du dessin Pierre David-Weill décerné par l'Académie des beaux-arts de
Paris. « Dans le dessin, j'ai trouvé tout ce qui m’intéresse » explique-t-il. Ses œuvres sont le résultat d’un
travail clair-obscur en négatif, il aime que le papier donne de la matière à ses volumes, « par grattage et
peluchage ». Il travaille avec la pierre noire (pierre issue des mines), estompeur, brosse à dent en ferraille,
crayon de pierre noire, chiffon, bombe de peinture (noire de préférence).
Thomas Dussaix a installé son atelier, comme six autres artistes plasticiens, à L'Armoire à gaze au Mans.
PARCOURS
2008 – DNAP (diplôme national supérieur d'arts plastiques) - ESBA Le Mans
2010 –DNSEP - (diplôme national supérieur d'expressions plastiques) - ESBA Le Mans
EXPOSITIONS COLLECTIVES
août 2009 « A4 » - Galerie de la Sirène - Le Mans
octobre 2010 « Dernière Démarque » - ESBA Le Mans
mai 2013 Cité des arts, Le Mans
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Le dessin d’abord !
Lucien Elia
Il vit aux Champeaux depuis douze ans. L'artiste est graphiste de métier, formé au sein d’écoles
parisiennes (La Grande Chaumière et l'École des Métiers d'art). Lucien Elia a débuté sa carrière au sein de
prestigieuses sociétés comme Hermès avant de s'orienter vers la publicité où il a collaboré pour des
agences de publicité (Séguéla et Publicis entre autres). Il a notamment dessiné la célèbre « Mamie
Nova ».
C’est au moment de la retraite qu’il s’est lancé dans un art qui le passionne depuis toujours. Sa peinture
est d’une telle finesse que beaucoup pensent qu’il utilise le pastel, la gouache ou l’aquarelle. Se décrivant
comme « un rat de musée », il travaille uniquement à l'huile, sur du papier Canson® ou du papier kraft.
Lucien Elia est également auteur et a publié cinq romans : quatre sont parus chez Flammarion et le 5e,
D'Eau et de sang chez Albin Michel, a obtenu le grand prix de la société des gens de lettres en 2000.
Il a exposé ses peintures en 2014 dans l’église de sa commune de résidence sous le nom de Divins Jardins
au mois d’août, à La Galerie à Mortagne-au-Perche, au Quai-Dock à Lisieux.
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Le dessin d’abord !
Max Ernst (1891-1976) C’est un peintre et sculpteur allemand, artiste majeur des mouvements Dada et surréaliste. Tandis qu’il
étudie la psychologie et l’histoire de l’art à Bonn, le peintre et graveur franco-allemand commence à
peindre et à s’essayer à des modes de création expressionnistes, cubistes et futuristes.
Il expose pour la première fois en 1912 avec les Expressionnistes rhénans et est représenté en 1913 au
Premier Salon d’automne allemand, à Berlin. En 1916, au cours d’une permission, il fait la connaissance
des dadaïstes berlinois. Trois ans plus tard, il fonde avec Jean Arp un groupe dada à Cologne.
Il s’installe à Paris en 1922 et y rejoint les surréalistes. Il transpose l’« écriture automatique » de ces
derniers en collages, frottages, grattages et sculptures, prenant pour point de départ des objets trouvés. Ses
cosmogonies visionnaires se rattachent à la tradition de Grünewald et de Bosch.
Très vite, il expose à Paris, Berlin et New York, dont l'importante exposition Fantastic art, Dada and
Surrealism du Moma en 1936. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'exile aux États-Unis aux côtés de
peintres avant-gardistes tels Duchamp et Chagall et exercera une grande influence sur les peintres
américains. Ce sont les biennales de Venise en 1954 qui lui vaudront, en remportant le grand prix, la
reconnaissance publique.
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Le dessin d’abord !
Bernadette Février,
Depuis de nombreuses années, elle balance entre études littéraires et recherches plastiques, les unes se
nourrissant naturellement des autres en un mouvement régulier, continu, obsédant.
Des expositions tant collectives que personnelles l’ont menée de la Bretagne à Besançon, beaucoup en
Italie, notamment à la Villa Médicis de Rome ainsi qu’au Palazzo Correr de Venise, au Québec, à
Barcelone ou à Bruxelles. En France, elle travaille avec de nombreux poètes dont elle illustre les textes
pour des livres d’art à tirages limités (collections Ecbolade, Muro Torto, Rencontres, Carte Blanche, Le
Livre pauvre…). Elle a collaboré à la Revue Parlée de B. Gautier au Centre Pompidou et travaille
également auprès de musiciens.
Jaillissement fébrile, élan contenu, tour à tour léger ou grave, le dessin de Bernadette Février se joue de
fantaisie ou de sagesse… Sa délicatesse lutte avec sa force, son énergie avec la plénitude de
l’accomplissement formel du monde rêvé, du monde ainsi recréé.
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
1976 Galerie Stevenson Palluel, Paris
1977-78 “Féminie77”, Palais de
l’UNESCO, Paris
1980 Exposition Muro Torto, Villa
Médicis, Rome
1982 Exposition à l’Université du
Mirail, Toulouse
1984 Galerie Bernard Jordan, Paris
1984 Exposition organisée à Namuir et
Bruxelles par le Théatre-Poème de Bruxelles
1989 Exposition dans le cadre du
Festival de Montmartre
Exposition “Réparation de
poésie”, Québec
1995 Exposition à La Chapelle
Gauthier
1999 Exposition à Barcelone avec le
sculpteur G.Descossy
2015 Exposition à l'Institut Français de
Mainz, "Ein Kaleidoskop zeitgenössischer
Kunst", Allemagne
2015 Exposition collective "Jacqueline
Risset e le arti », Fondazione Camillo Caetani,
Rome
2016 Exposition collective"Body
Body",La Plaque Tournante, Berlin
2016 Exposition"Itinéraires Croisés"(
Baudry Boutibonnes Fevrier) Galerie Olivier
Nouvellet
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
1984 Exposition à la MJC du MEE 77350
1986 Exposition à la MJC du MEE 77350
1990 Exposition au Salon, Paris
2001 Exposition au Casino Venier, Venise, "Le
Voyage de Marco Polo:12 Visions hallucinées"
2002 Exposition à Instituto Romeno di cultura
e ricerca umanistica, Palazzo Correr, Venise,
2012 Présentation d’un travail autour de
l’oeuvre poétique de J.P.Verheggen au Théâtre
Poème Bruxelles
2014 Exposition "Pour une image dissipée",
Galerie Olivier Nouvellet, Paris
COMMANDES PUBLIQUES
1982 Peinture murale de 4m/2m50, rue de la
Gaité, Paris 14e, dans le cadre du Mécenat
Industriel (Régie RENAULT) pour “ART
PROSPECT”
1983 Peintures pour le “EL TRETZE VENTS”
- éd. du MUSEE de CERET (Coffret collectif à
tirage limité) Autres participants : Degottex,
Hajdu, Tapies, Badin,O.Debré, Viallat, A.Saura,
Boutibonnes, B.Noël, C. Minière,
M.Pleynet, J. Risset, D. Roche etc.
Acquis par le FRAC Basse Normandie
1986 Illustration d’un livret d’opéra”
BROUHAHA,ETERNEL BROUHAHA” de Ch.
Prigent (commande de l’Université de
VILLETANEUSE)
1987 Décor pour le “Journal d’un Fou” de
Gogol -Théatre Pourpre-Maison des
Associations LJ Lantien- Le MEE 77350
2002 12 dessins noir et blanc, extrait d'un
ensemble intitulé "Le Sommeil du Doge ou la
Mémoire de l'eau". Préface d'Emmanuel
Tugny(,coll.Rapport d'étape). VENISE
Œuvres présentes dans de nombreuses collections privées.
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Le dessin d’abord !
Floc’h, né en 1953, Jean-Claude Floch, dit Floc’h, est un artiste majeur d'illustration et de bande
dessinée. Il est l'un des principaux tenants de la ligne claire aux côtés d'Yves Chaland, Ted Benoit, Joost
Swarte.
Après un bref passage à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris, il se consacre à
l'illustration de presse et d'édition. Il publie en 1977 son premier album de bande dessinée Le rendez-vous
de Sevenoaks en collaboration avec François Rivière. Suivront dans cette série intitulée Albany &
Sturgess trois autres livres : Le Dossier Harding (1979), À la recherche de Sir Malcolm (1985) et Olivia
Sturgess 1914-2004 (2005), ainsi qu'une fantaisie Meurtre en miniature en 1994 et un livre Les
Chroniques d'Oliver Alban (2006).
Le tandem réalise aussi la série Blitz comprenant Blitz (1981), Underground (1996) et Black-out (2009)
qui sortent en intégrale en 2011.
Parallèlement, Floc'h réalise une autre bande dessinée avec Jean-Luc Fromental Jamais deux sans trois
(1991) et est l'auteur de livres illustrés Life (1985), High Life (avec Fromental, 1986), Ma vie (1985), Ma
vie 2 (1997), Je me souviens (1987), Un homme dans la foule (1985), Exposition (1998), Journal d'un
New Yorkais (Avec Michel Jourde,1994), Une vie de rêve (2007), Male Britannia (2009), London
Euphoria (2010), Regency Utopia (2010) et Une vie exemplaire (2011).
Illustrateur bien plus que dessinateur/auteur de bande dessinée, Floc'h met aussi bien son talent au service
du cinéma (affiches et génériques pour Alain Resnais, Woody Allen, Mike Leigh…) que de la publicité et
de l'illustration pour la presse (The New Yorker, Le Monde, Monsieur, Lire, World of Interiors …). Le
meilleur de ce travail est recueilli dans Un homme dans la foule (1985), Floc'h illustrateur (2000) et
Floc'h illustrateur 2 (2005).
En 2012, il publie un graphic novel Villa Mauresque, une biographie de l'écrivain Somerset Maugham,
avec François Rivière et participe à un documentaire sur la vie d'un des speakers de la France libre à la
BBC Little Big Bauer.
Son graphisme épuré, les environnements distingués et cultivés dans lesquels évoluent des personnages
au charme et à l'élégance toute britannique confèrent à son œuvre un style reconnaissable entre tous.
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Le dessin d’abord !
Astrid de la Forest
Peintre et graveur, née en 1962. Après ses études à l’ESAG, elle collabore aux décors de théâtre de
Richard Peduzzi et comme portraitiste d’assises pour Antenne2.
Elle se consacre depuis 1995 à la peinture et à la gravure. Elle travaille dans les ateliers Lacourière-
Frélaud, René Tazé, et Raymond Meyer à Pully en Suisse. Astrid de la Fôrest utilise plusieurs techniques
de gravure : eau-forte, aquatinte, pointe-sèche et carborundum. Elle les pratique seules ou associées, en
épreuve unique (monotype) ou en tirage limité. Ses sujets sont essentiellement pris sur le motif, paysages,
montagnes et arbres sans négliger quelques incursions dans le monde animal.
Astrid de La Forest aime voyager et s’immerger totalement dans ces nouveaux environnements, elle a
ainsi effectué de nombreuses résidences d’artistes au Maroc, en Tasmanie et récemment dans le Donegal
en Irlande.
Elle expose en Suisse, en Angleterre et à Paris, à la galerie La Forest-Divonne et Documents15.
Elle est enseignante en arts plastiques à l’ENSA de Paris-Belleville.
Elle a été élue à l’Académie des beaux-arts de l’Institut de France en juin 2016 en Section gravure, au
fauteuil de Louis-René Berge.
EXPOSITIONS COLLECTIVES
1991-93-95-97
-2004-06 Galerie Vieille du Temple, Paris
2005 Biennale de l’estampe du musée de St
Maur (2ème prix)
« L’original multiple, un parcours de
l’estampe contemporaine »
Mois de l’estampe à la Bibliothèque
Nationale
2007 Stuttgart, Galerie Prodromus, Allemagne
2009 Estampes contemporaines par René Tazé,
Tétouan, (Maroc)
Musée Jenisch, Vevey, (CH) « l’Atelier
de Raymond Meyer »
2011 Galerie Insula, Paris
Salon de l’Estampe, Galerie Antonine
Catzéflis, Paris
2013 Galerie Vieille du Temple « Gravures »,
Paris
Salon International de l’estampe et du
dessin, Grand Palais, Paris
Salon des peintres-graveurs Paris
2014 Salon International de l’estampe et du
dessin, Grand Palais, Paris
2015 Musée des beaux-arts de Rouen « le
temps des collections IV – le regard
d’Agnes Jaoui »
Galerie Documents 15, Paris,
« Empreintes animales »
Galerie La Forest Divonne, Paris
(Inauguration)
2016 « Passion partagée » Exposition
inaugurale de la Galerie La Forest
Divonne, Bruxelles
EXPOSITIONS PERSONNELLES
2006 Galerie Ty-Mad , Douarnenez
Atelier Lacourière et Frelaut, Paris,
2009 Quest Gallery, Bath, GB
Galerie Vieille du Temple, Paris
2010 Galerie Insula, Ile d’Yeu.
Galerie Arts et Lettres, Vevey, CH
2011 Petleys Gallery, Londres, GB
Galerie Antonine Catzéflis, Paris
2012 Galerie Documents 15, Paris
Galerie Numaga, Colombier, CH
2013 Galerie Vieille du Temple, Paris
Quest Gallery, Bath (GB)
2014 Galerie Arts et Lettres, Vevey, CH
2016 Galerie Documents 15, Paris
COLLECTIONS PUBLIQUES
Ministère des Affaires Étrangères, Ambassade de
France à Tokyo, Artothèque d’Évreux, BnF
http://astriddelaforest.fr/
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Le dessin d’abord !
Gérard Garouste
Né en 1946 à Paris. Vit et travaille entre Paris et la Normandie.
Peintre et sculpteur, il est obsédé par les origines de notre culture, l’héritage des maîtres anciens et les
mythes. Son histoire propre est à la base de son travail de « démontage des images et des mots », de sa
préoccupation pour les questions de l’origine, du temps et de la transmission.
Ses toiles, faites d’associations d’idées, sont tour à tour inquiétantes et joyeuses, peuplées d’animaux
parfois fantastiques et de différents personnages. Ses sources mêlent la Bible, la culture populaire et les
grands textes de Cervantès à Rabelais.
« Il ne faut pas se délecter dans le bon goût de l’artiste se peignant lui-même, ce qui est la définition du
modernisme. A la veille du siècle il faut revenir sur la notion du sujet de l’œuvre.»
Gérard Garouste
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Le dessin d’abord !
Jeanne Gatard,
Peintre et écrivain, a fait de nombreuses expositions de dessins et peintures en France, Italie, Japon dans
des Centres Culturels et galeries à Paris et en province.
Jeanne Gatard crée à petits pas, trait à trait. Elle dessine souvent les portraits des auteurs et des artistes
qu’elle aime : Bonnard, Matisse, Bacon, Valéry, Pessoa, Michaux, Beckett, Jouve, Giacometti entre
autres. Pour elle, le dessin c’est la répétition, la patience.
Elle a également écrit La grande sieste, La grande guigue, Ténu tendu et participé à diverses revues
comme Artitudes, L’évidence, Fusée.
« Tout portrait est imaginaire. Tout portrait est une légende ».
Jeanne Gatard
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Le dessin d’abord !
Gilgian Gelzer
Né en 1951 à Berne en Suisse, a fait ses études aux beaux-arts de Paris et à l’Université de Paris I, Institut
d’art et d’archéologie. Il a enseigné à l’École supérieure d’arts et média de Caen (1987-2010) et aux
beaux-arts de Paris depuis 2010. Il a été avec Bernard Moninot à l’initiative de la Biennale du dessin des
beaux-arts de Paris dont ils ont organisé la première édition au printemps 2014.
Gilgian Gelzer mène une pratique dans les champs du dessin, de la peinture et de la photographie, en
jouant des qualités matérielles, spatiales et temporelles propres à ces divers langages et des relations qui
se trament dans leur juxtaposition.
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
1985 Kaserne, Bâle, Suisse
1994 Maison d'art contemporain de Chaillioux, Fresnes
1996 La Galerie, ERBA, Nantes
1998 MK Galerie, Rotterdam, Pays-Bas
1999 Galerie Bernard Jordan, Paris
2001 Twist of Fate, Artothèque de Caen
Reservoir, XX Multiple Galerie, Rotterdam, Pays-Bas
2003 Villa Formose, ESAC, Pau
2006 Face Time, Ludwig Museum, Deutschherrenhaus, Koblenz, Allemagne
2007 TWONE, Le Ring, Artothèque de Nantes
2009 Bilder, Zeichnungen, Fotos, Galerie Bernard Jordan, Zürich, Suisse
2010 5 à 7 tableaux, Moments artistiques, Paris
2013 Editer la peinture II, Galerie Martainville - ESADHAR, Rouen
2015 Walk the line, Born Gallery, Berlin
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
1981 LIS'81, Biennale internationale du dessin, Lisbonne, Portugal
1988 7 + 7, Schloss Faber-Castell, Stein, Allemagne
1994 Crayon, Plume, Fusain, galerie Darthea Speyer, Paris
1999 Beau, FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand
2000 Artissima, galerie Bernard Jordan, Turin, Italie
2002 Carbonnet, Cognée, Gelzer, Piffaretti, Forum d'art contemporain, Sierre
2003 Photos d'artistes, Carré Saint-Vincent, Orléans
2004 Kunst Messe Linz, galerie Bernard Jordan, Linz, Autriche
2008 L'Art dans les chapelles, Chapelle Sainte-Tréphine, Pontivy
2009 Off the Wall, Lennon Weinberg Gallery, New York, États-Unis
2011 Acquisitions récentes - Cabinet d'art graphique - d'Antonin Artaud à Tatiana Trouvé, Musée
national d'art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris
2014 Choices, Palais des beaux-arts, Paris
2015 Intentions graphiques, Musée des beaux-arts d'Angers
2016 À quoi tient la beauté des étreintes, FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand
http://www.gilgiangelzer.com/
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Le dessin d’abord !
Didier Georges
Baigne dans le milieu artistique depuis sa plus tendre enfance : son père enseignait le dessin et
l’aquarelle. Celui-ci lui a transmis sa passion pour la peinture et, plus généralement, pour tous les modes
d’expressions artistiques mais également le plaisir de transmettre à son tour. En effet, installé à Oingt
dans le Beaujolais, Didier Georges donne des cours d’aquarelle et propose des stages dans son atelier et
galerie. Cette dernière nommée « Un jour ou l’autre » a ouvert ses portes en 2014 et l’artiste y expose,
entre autres, ses œuvres.
L’aquarelle de Didier Georges fait la part belle aux personnages dans une richesse de couleurs
émouvante. Les paysages et les blancs savamment distillés sont présents mais bien souvent pour appuyer
une scène de la vie des personnages de l’aquarelliste. Les aquarelles dégagent une grande lumière et un
réalisme doux qui plonge immédiatement l’observateur dans l’univers des souvenirs.
Depuis 2002, il entreprend, quand il le peut, avec sa compagne plusieurs voyages à l’étranger en vélo :
Nepal, Canada ou Bolivie.
"Un rien m'émerveille, je suis gourmand de découvertes, de vie et de bonheur. L'aquarelle m'offre le
moyen de partager tout ce qui m'émeut, mes joies comme mes peines. Chacune de mes aquarelles est une
invitation, un échange d'âme à âme. »
http://www.didiergeorgesaquarelliste.fr/
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Le dessin d’abord !
Gravleur, de son vrai nom Thierry Alonso, est né à Paris en 1966. Il vit et travaille depuis 1995 en
Eure-et-Loir.
En 1983, il quitte ses études et travaille comme assistant avec son père le peintre Angel Alonso. De 1983-
1986, il œuvre à la gravure sur cuivre avec le peintre et graveur Enrique Zañartu.
En 1986, il crée avec son frère Jean-Jacques Alonso Lalaurencie éditeur. Il fait également des recherches
sur la typographie, l’imprimerie et le livre. Il participe aussi à la réalisation d’une dizaine de livres
bibliophiliques et collabore avec des écrivaines et poètes, dont Cioran.
En 1987, il met au point la technique dite « bougeotte de plomb » et commence à peindre.
EXPOSITIONS
1993 Quimperlé.
1995 Galerie Façade de Serge Panijel, Paris (première exposition personnelle)
1997 Et maintenant qui va nous étonner, Connoisseur's Gallery, Paris, avec laquelle il collabore
dorénavant.
1999 Connoisseur's Gallery, Paris.
2003 Bis repetita, Connoisseur's Gallery, Paris
2005 Connoisseur's Gallery, Paris.
2006 Trigg Ison Gallery de Los Angeles.
2008 Connoisseur's Gallery, Paris.
2011 Représentation par la Trigg Ison Gallery de Los Angeles.
Nevermore, Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou.
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Le dessin d’abord !
Alexandre Hollan
Né à Budapest en 1933, vit en France depuis 1956. A suivi à Paris l’enseignement des écoles des beaux-
arts et des arts décoratifs.
Il partage son temps entre les garrigues du Languedoc et ses ateliers de Paris et Ivry.
Arrivé à Paris en 1956 suite aux événements en Hongrie, il a développé en France une carrière de peintre
et dessinateur qui a élu deux motifs inlassablement repris : celui de l’arbre et de ce qu’il nomme « Vies
silencieuses », des aquarelles de natures mortes où la profondeur de la couleur joue un rôle essentiel.
Qu’il peigne les unes ou les autres, l’artiste a toujours recours au motif, c’est-à-dire qu’il travaille avec
l’objet réel devant les yeux, à une distance d’ailleurs relativement proche. En cela, il s’intègre également
à une tradition, notamment celle de l’atelier en plein air inauguré en France dans la seconde moitié du
XIXe siècle. De même, les techniques utilisées sont traditionnelles : fusains, lavis ou acryliques.
Néanmoins, le résultat de son travail oscille quant à lui entre la figure (présence du motif, saisi de
l’intérieur) et la forme (travail plus abstrait, extérieur).
Depuis plus de 30 ans, il observe et peint les arbres de l'Hérault. À travers le motif de l'arbre, c'est notre
regard sur toutes choses qu'il questionne : «ne pas trop regarder, pour mieux voir l'essentiel...». L'arbre,
traité tantôt grâce à un dessin sûr et rapide tantôt par la lenteur et les effacements, devient le sujet
principal de son œuvre. Il passe tous ses étés depuis 1984 près de Gignac (Hérault) à approfondir ses
recherches auprès de quelques arbres élus auxquels il donne un nom (Le Petit Poussin, Le Glorieux, Le
Foudroyé...). Aux prises avec ces quelques arbres d'une manière quasi fusionnelle, le peintre se confronte
aussi à lui-même, au dessin et tente de mêler son énergie à celle des arbres.
«Le monde autre qu'humain, le monde de la nature est habité par l'inconnu. Certains arbres sont des
portes.»
PRINCIPALES EXPOSITIONS (sélection)
2001 Salon d'Art, Bruxelles ; Galerie Andersen, Zürich; Musée Jenisch, Vevey,
2003 Musée de Szentendre ; Institut Français de Budapest; Pinacothèque de Budapest;
2004 Galerie A.M. Andersen, Zürich
2006 Musée d'Art Contemporain de Joliette, Canada « Un seul arbre »
2007 Médiathèque du Carré d'Art, Nîmes ;
2010 Salon du dessin, Galerie Vieille du Temple, Paris
2011 Musée Morandi, Bologne
2012 Musée Fabre, Montpellier
2013 Château de Chambord
2016 Galerie Marie Hélène de la Forest Divonne, Paris
Oeuvres dans les collections publiques Centre National d’Art et Culture Georges
Pompidou, Paris
Bibliothèque Nationale de France, Paris
Musée Villa dei Cedri, Bellinzona
Museum der Modernen Kunst, Sprengel
Museum, Hanovre
Leopold Hoesch Museum, Düren
Kunsthaus, Zürich
Musée Jenisch, Vevey
Musée des beaux-arts, Budapest
Fondation J. & S. Planque, Lausanne
Pinacothèque, Musée de Kiscell, Budapest
Fond d’Art Contemporain, Genève
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Le dessin d’abord !
Gottfried Honegger
Débutesa carrière comme graphiste à Zurich. Lors d’un séjour à Paris en 1939, il compose ses premiers
paysages et quelques portraits de style cubiste. La Seconde Guerre mondiale interrompt cet élan et, de
retour en Suisse, Honegger ne reprendra une activité artistique qu’en 1949.
Proche des artistes concrets zurichois, il commence à peindre au début des années 1950 des compositions
qui mêlent références à la nature et géométrie. Dès 1958, lors d’un séjour à New York, il rencontre des
artistes du mouvement de l’Expressionnisme abstrait. Il choisit de se consacrer exclusivement à son
travail artistique.
Honegger présente en 1960, à la galerie Martha Jackson de New York, des œuvres préfigurant les
Tableaux-reliefs : des monochromes rouges dont la surface est animée par des éléments géométriques
répétitifs de faible épaisseur, recouverts de peinture acrylique. La même année, Gottfried Honegger
s’installe à Paris et entre en relation avec Aurélie Nemours, Sonia Delaunay et Michel Seuphor, historien
et critique de l’art abstrait.
Fasciné par le livre du biologiste Jacques Monod, Le Hasard et la nécessité, Honegger est, dès 1970, l’un
des premiers artistes en France à avoir recours à l’informatique pour une série de dessins programmés par
un ordinateur. L’idée de programmation inspire aussi la conception des Tableaux-reliefs, dont les formats
deviennent monumentaux. La distribution des couleurs et des formes, modules après modules, est
également confiée au hasard par le biais de jeux de dés. Échappant à toute monotonie malgré son aspect
sériel, cette production permet à l’artiste une grande variété d’approches.
Dans les années 1980 apparaissent des diptyques, des triptyques ou des peintures dont les châssis
découpés en deux parties font jouer au mur d’exposition un rôle structurant par l’effet d’un subtil
décalage.
Depuis les années 1990, les Tableaux-reliefs – émancipés du plan du tableau – se confrontent à l’espace
sous la forme de reliefs ou de sculptures de métal peint. Les Pliages, qui ajourent des cylindres blancs
dont les découpes se développent dans l’espace, constituent le point d’orgue d’un artiste au parcours à la
fois sensible et radical.
L’artiste et son épouse Sybil Albers comptent parmi les grands donateurs des collections publiques
françaises en matière d’art moderne et contemporain. Leur collection – plus de cinq-cent-cinquante
œuvres offertes à l’État –, regroupant des artistes des avant-gardes et de l’art abstrait, trouve place depuis
1990 dans l’Espace de l’Art Concret, installé à Mouans-Sartoux dans les Alpes-Maritimes.
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Le dessin d’abord !
Jean-Olivier Hucleux (1923-2012), Né en 1923 à Chauny (Aisne), dessinateur et peintre.
Travaillant d’abord dans l'entreprise familiale de 1945 à 1965, il s'établit ensuite comme brocanteur aux
puces de Clignancourt à Paris. Suite à une expérience de retoucheur-photo entre 1940 et 1945 et l'exercice
de différents métiers, Jean-Olivier Hucleux se remet à l'art en 1968.
Encouragé par des artistes tels que Jean-Pierre Raynaud, il peint de nouveau. Il représente alors en
peinture à l'huile des séries de Cimetières (1971-1974) d'une grande précision, qui sont exposés en 1972
lors de la Documenta de Kassel. Il entre à partir de ce moment dans de grandes collections publiques et
privées en France mais aussi à l'étranger.
À partir de 1974, il commence une série de portraits grandeur nature d'anonymes, d'écrivains et d'artistes :
une représentation de sœurs jumelles, des portraits de sa famille, Jean-Pierre Raynaud, Jean Le Gac,
Roman Opalka, Erik Dietman, César, Arman, Andy Warhol, Alberto Giacometti... Il reçoit notamment
des commandes pour réaliser des portraits des présidents Georges Pompidou (1984) et François
Mitterrand (1985), du cuisinier Paul Bocuse (1980), du directeur du Musée national d'Art moderne Pontus
Hulten et du collectionneur Peter Ludwig.
Dès 1975, il participe à des expositions comme European Painting in the 70' au Los Angeles County
Museum ou Copie conforme (1979) au Centre Georges-Pompidou à Paris, à côté des artistes
hyperréalistes Chuck Close et John De Andrea.
À partir des années 1980, il réalise sur papier à la mine de plomb des dessins grandeur nature à partir de
photographies d'artistes célèbres, tels que Pablo Picasso, Samuel Beckett, Antonin Artaud (1986), Marcel
Duchamp, Francis Bacon, Joseph Beuys (1987), Yves Klein (1988), Piet Mondrian (1990).
Au début des années 1990, il entame une nouvelle expérience plastique en créant des « dessins de
déprogrammation » réalisés intuitivement. Il tente ainsi de laisser affleurer des associations d'éléments
écrits, chiffrés, figuratifs, géométriques, sans idées préconçues. Au dos de toiles de deux mètres de côté, il
réalise alors des Squares à l'encre de chine, puis prolonge son expérience via des programmes
informatiques.
Son œuvre a donné lieu à des rétrospectives au musée d'art contemporain de Lyon (1999), au musée des
beaux-arts de Dole dans le Jura (2009) ainsi qu'à un film documentaire, Jean Olivier Hucleux, du travail
à l'œuvre (2011).
« La déprogrammation, c'est oublier tout ce que l'on a pu apprendre, d'une manière ou d'une autre. »
«Peindre est un acte métaphysique, donne à saisir, à transmuer. L'immatérialité de la présence est sens,
souffle et temps.»
EXPOSITIONS 1992 Manifeste, Centre Georges Pompidou (présentation du portrait de Piet Mondrian qui est
entré depuis lors dans les collections du musée), Paris
1993 National Portrait Gallery
1996 Maison européenne de la Photographie
1996 Double Vie - Double Vue, Fondation Cartier, Paris
1999-2000 Musée d’Art contemporain, Lyon (rétrospective)
2015 Murs Murs, Centre d’art le Lait, Albi
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Le dessin d’abord !
Jacques Ignazi
Né en 1945, est diplômé de l’Ensad (École nationale supérieure des arts décoratifs). Il vit et travaille à
Paris.
Parallèlement à sa carrière d’architecte d’intérieur et d’illustrateur, il ne cesse de mener des recherches
personnelles qui le conduisent du réel vers l’abstraction. L’artiste travaille par séries. Il choisit un thème
et ne s’en dessaisit plus, le démultiplie en autant de dessins, de peintures, qui lui sont nécessaires pour
retrouver la primauté de la sensation brute.
L’artiste a travaillé dans l’atelier du célèbre décorateur Jansen, puis chez Albert Pinto. Il a exposé au
Village Voice, à Paris, à la galerie Philippe Fregnac ainsi qu’à la Manufacture des Œillets.
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Le dessin d’abord !
Tanguy Kan
Né en 1969, est un peintre d’origine sino-française.
Il travaille sur des formats de toute taille et ses supports sont la toile ou le bois sur « châssis » et parfois le
verre.
Après de nombreux essais de techniques de peinture, il s’est particulièrement intéressé à celle de la cire
saponifiée, pour son mat incomparable et ses reflets nacrés en satiné.
Tanguy Kan peint également à l’huile suivant l’ancienne technique inventée par les frères Van Eyck.
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
1998 La Flèche d’Or, Paris
1999 Le S.E.L Espace galerie à Sèvres
2000 Galerie Génivie, Paris
2001 Galerie l’œil du 8, Paris
2003 Galerie Christine Colas, Paris
Centre culturel, Brignoles
2004 Galerie Corot, Ville d’Avray
2008 Galerie du Manoir, Pontgirard
2009 Cercle des Arts, Cotignac
Galerie Libre-Cours, Saint-Cyr-la-Rosière
2010 Galerie L’endroit, Paris
Galerie du Grenier à Sel, Bellême
2011 Galerie du Manoir de Pontgirard, Monceaux-au-Perche
GMAC, Paris
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
1992 Festival d’illustrations, Paris
1994 Courant d’Art, Amiens
1995 Courant d’Art, Amiens
1996 Courant d’Art, Amiens
1997 Courant d’Art, Sèvres
1998 Centre Dunois à Paris
Salon des Arts de Rueil-Malmaison
http://www.tanguykan.com/
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Le dessin d’abord !
Bernadette Kelly
Née en 1933 au Biousquet d’Orb, dans l’Hérault, elle effectue ses études à l’École des Arts Décoratifs
dans l’atelier de Marcel Gromaire de 1952 à 1956.
Après avoir enseigné les beaux-arts au Cours Préparatoire Yves Hersent, Bernadette Kelly décide, dès
1965, de se consacrer entièrement à son travail de peinture et de gravure.
Présentée à partir des années soixante-dix à Paris au Bateau Lavoir, elle y succède à Bresdin, Redon,
Ensor, André Breton. Bernadette Kelly y côtoie Paul Delvaux qui aime beaucoup et l’œuvre, et l’artiste.
De grands critiques s’intéressent à sa personnalité : Jean Leymarie, Matthieu Galey, Jean Clair.
L’artiste parle d’heures, d’instants, de moments, d’aubes, de jours brûlants, de soirées douces, de nuits.
La beauté, le quotidien, l’amitié, le désir, toute cette vie restituée d’une main très sûre, ce grand métier,
cette magie, assez insolite en notre époque ont retenu entre autres amateurs des personnages aussi rares
que François Mitterrand qui offrit une grande toile de Bernadette Kelly à la reine des Pays-Bas à la
collection si fameuse.
http://bernadette-kelly.com/
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Le dessin d’abord !
Joël Kermarrec
Né en 1939 à Ostende, vit et travaille à Paris. Il a été enseignant de 1968 à 1975 à l’Université de
Vincennes Paris VIII, de 1975 à 1987 à l’École des beaux-arts de Marseille Luminy et de 1987 à 2007 à
l’École Nationale Supérieure des beaux-arts de Paris.
La peinture de Joël Kermarrec explore notre inconscient et utilise tous les moyens possibles. Le plan du
tableau ne suffisant pas, le peintre ne manque pas d’y joindre des objets qui établissent une relation
étroite, frontale avec le tableau.
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
1957-1958 Dessins, Galerie Création, Roubaix
1964 Accrochage-gouaches et dessins blancs, Galerie Jean-François Petit, Paris
1970 Galerie René Withofs, Bruxelles, Belgique
1973 1970-1973 Peintures, Objets, Dessins, A.R.C. 2, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
1978 Ostende et le pantographe, Musée de peinture et de sculpture, Grenoble
1987 Peintures et dessins, Raies et anges, Galerie de France, Paris
1989 Objets, Dessins, Peintures, Musée Picasso, Antibes
1994 Peintures et dessins, peintures Jézabel et dessins convenus, Galerie Maeght, Barcelone
1997 Peintures, objets, ardoises et photographies, 1989-1996, Le 19, Château des ducs de
Wurtemberg, Montbéliard
2003 La chasse aux Mèlode, Doelme & Oldmee (Snark-Krans), dessins de 1992 à 1995,
Chapelle du Carmel, Châlon sur Saône
2004 Méditations, Abbaye du Mont St Michel, Création des 7 chemins de Joël par l’ensemble
2e2M, musique composée par Laurent Martin
2008 Ardoises, petits papiers &…, Musée des beaux-arts, Nancy
2013 Hypnos, Epiméthée, L’Ange: Joël Kermarrec, Galerie des Modernes, Paris
2015 Joël Kermarrec, Galerie Papillon, Paris
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
1966 Impact, Musée d’art moderne de Céret
1969 Collection Marc Moyens, Corcoran Gallery, Washington, USA
Distances, ARC, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
1972 Amsterdam-Dusseldorf-Paris, Guggenheim, New-York, USA
Douze ans d’art contemporain en France, Grand Palais, Paris
1977 Trois Villes-Trois Collections, MNAM, Centre Georges Pompidou, Paris, Musée des
beaux-arts Grenoble, Musée Cantini, Marseille
1981 Dessins de la Fondation Maeght, Liège, New-York, Montréal
1982 Dessin français contemporain, Galerie de la SEITA, Design Center, New-York, USA
1990 Donation Cordier, MNAM, Centre Georges Pompidou, Paris
1993 Fondation Whanki, Séoul, Corée
2005 A visages découverts, MASP, Musée Beurnier, Montbéliard
2009 Autour d’un siècle d’art en France, 1860 -1960: Les Réalismes, MASP, Sao Paulo,
MARG, Porto Alegre, Brésil
2010 See you in Shanghai, ESBAM Shanghai
2011 50 artistes - une collection, Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence
2016 198920072016, Galerie Papillon, Paris
COLLECTIONS PUBLIQUES (sélection)
Antibes, Musée Picasso.
Bordeaux, Musée d’Art Moderne et Contemporain.
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Bruxelles, Fondation roi Baudoin.
Liège , Musée d’Art Moderne de la Ville de Liège.
Marseille, Musée d’Art Contemporain.
Paris - Bibliothèque Nationale de France.
Paris - Musée National d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou.
Paris - FNAC Centre national des arts plastiques - Ministère de la Culture et de la Communication.
Saint Paul de Vence - Collection Fondation Maeght.
Séoul (Corée) - Fondation Whanki.
Strasbourg - Musée d’art moderne et contemporain.
Zurich (Suisse) - Consulat de France à Zurich
http://joelkermarrec.com/
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Le dessin d’abord !
Paul Klee (1879-1940) est né le 18 décembre 1879 à Münchenbuchsee, près de Berne. Dès 1880, Paul Klee acquiert ses
premières notions de dessin et de coloriage auprès de sa grand-mère. Durant ses études secondaires, il
remplit de caricatures livres et cahiers, recopie les couvertures des revues et des calendriers et dessine
d’après nature. Avant même la fin de ses études, il résout d’entreprendre une carrière artistique. Après son
baccalauréat, il s’installe à Munich où il se forme à l’école privée de dessin de Heinrich Knirr et, à partir
de l’automne 1900 à l’académie de Franz von Stuck, et ce jusqu’en 1901. Il entreprend avec le sculpteur
bernois Hermann Haller un voyage d’études de six mois en Italie. Il passe par Gênes et Livourne pour
gagner Rome et c’est à ce moment-là qu’il traverse une profonde crise artistique. En 1905, il fait un
voyage de deux semaines à Paris.
En juillet 1910 se déroule sa première exposition personnelle de Klee, avec 56 œuvres. Elle s’ouvre au
Kunstmuseum de Berne, pour être reprise au Kunsthaus de Zurich, puis à la Kunsthandlung zum Hohen
Haus de Winterthour et à la Kunsthalle de Bâle.
En février 1911, Paul Klee commence à relever tous ses travaux dans un catalogue manuscrit. Désormais,
et jusque peu avant sa mort, il tient minutieusement le livre de sa production artistique. En automne de la
même année, il fait la connaissance de Wassily et se familiarise avec les buts du Blauer Reiter (Cavalier
bleu).
En 1912, Paul Klee est invité par Franz Marc et Wassily Kandinsky à participer à la deuxième exposition
du Blauer Reiter à la librairie de Hans Goltz à Munich. Il y est représenté avec 17 œuvres. Il expose en
1914 avec Marc Chagall dans la galerie berlinoise de Herwarth Walden, Der Sturm. En octobre il montre
ses récentes aquarelles tunisiennes dans le cadre de la Nouvelle Sécession munichoise, dont il est l’un des
membres fondateurs.
Mobilisé lors de la Première Guerre mondiale, il reprend réellement son activité en 1919 lorsqu’il loue un
atelier au petit château Suresnes, dans la Werneckstrasse à Munich. Pendant la République bavaroise des
Conseils, il adhère au Conseil des artistes plasticiens de Munich et au Comité d’action des artistes
révolutionnaires. Le 1er octobre, Paul Klee signe un contrat de représentation avec Hans Goltz,
propriétaire de la galerie Neue Kunst-Hans Goltz de Munich. Celui-ci organise en mai et juin 1920 une
rétrospective de l’artiste comportant 362 œuvres. Le 29 octobre, Paul Klee est nommé par Walter Gropius
au Bauhaus de Weimar. La même année, Leopold Zahn et Hans von Wedderkopp publient les premières
monographies consacrées à l’artiste. En 1921, Paul Klee commence son enseignement au Bauhaus, avec
un « cours de composition ». Il donne aussi un cours de forme à l’atelier de reliure qu’il dirige. Puis, en
1922, il remplace Johannes Itten à la direction artistique de l’atelier d’orfèvrerie, poste qu’il échange à
l’automne avec Oskar Schlemmer contre l’atelier de peinture sur verre.
Du 7 janvier au 7 février 1924, Klee est exposé pour la première fois aux États-Unis à la Société
Anonyme à New-York. Le 31 mars de la même année, à l’initiative d’Emmy (Galka) Scheyer, est créé le
groupe d’artistes Blaue Vier (Quatre bleus), qui expose principalement aux États-Unis. Outre Paul Klee,
en font partie Lyonel Feininger, Wassily Kandinsky et Alexej Jawlensky
Du 21 octobre au 11 novembre 1925, Paul Klee expose pour la première fois en France, à la galerie
parisienne Vavin-Raspail. En novembre, certains de ses tableaux figurent également dans la première
exposition des Surréalistes à la galerie Pierre, à Paris. En 1927, Paul Klee enseigne au Bauhaus, à l’atelier
libre de peinture, ou classe libre de peinture. À partir d’octobre, il donne un cours de théorie des formes à
l’atelier de tissage.
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En 1929, Le Museum of Modern Art de New York ainsi que la National galerie et la galerie Alfred
Flechtheim de Berlin organisent de grandes expositions à l’occasion des cinquante ans de l’artiste. Deux
ans plus tard, l’artiste prend son poste de professeur à l’Académie de Düsseldorf.
La montée au pouvoir des nazis remet de nombreuses choses en cause pour Paul Klee comme la
fermeture du Bahaus et le licenciement de son emploi de professeur à l’Académie de Düsseldorf. En
1933, il émigre pour la Suisse. Au milieu des années 1930, il est touché par plusieurs maladies qui
diminuent fortement sa production artistique et rendent son travail plus difficile.
Le 19 juillet 1937 s’ouvre à Munich l’exposition Entartete Kunst (Art dégénéré), qui est présentée sous
une forme réduite et itinérante, jusqu’en 1941, dans douze autres villes allemandes et « autrichiennes ».
Dix-sept œuvres de Paul Klee figurent dans l’exposition de Munich. Les nazis saisiront par la suite 102
œuvres de l’artiste appartenant à des collections publiques et les vendront pour la plupart à l’étranger. Le
27 novembre 1937, il reçoit la visite de Pablo Picasso. Avec 264 œuvres pour 1937, Paul Klee a
pratiquement retrouvé sa productivité des années précédant sa maladie.
À partir de 1938, le galeriste J.-B. Neumann et les deux marchands d’art émigrés d’Allemagne Karl
Nierendorf et Curt Valentin organiseront désormais régulièrement des expositions Paul Klee à New York
et dans différentes autres villes des États-Unis.
En juin 1940, son état de santé s’aggrave brutalement et il s’éteint le 29 juin à la Clinica Sant’Agnese de
Locarno-Muralto.
« L'art ne reproduit pas le visible ; il rend visible ».
« La couleur et moi, nous ne faisons qu'un. »
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Le dessin d’abord !
Mattt Kontur, Mathieu de la Fouchardière, dit Mattt Kontur
Né le 27 septembre 1965 en France, est l'un des fondateurs de la maison d'édition L'Association.
Il fait ses débuts en 1984 dans les fanzines et magazines Le Lynx à tifs, Viper, Psikopat, Nerf. En 1985, il
édite Ruga Zébo Violent dans la collection « Patte de mouche », puis Glofluné Triblonto en 1990.
L’Association publie alors un grand nombre de ses livres tels qu’Ivan Morve ou Les Contures. Par
ailleurs, Chacal Puant (aujourd'hui United Dead Artists) a publié quatre numéros de son comix Le
Jambon Blindé. Il publia épisodiquement quelques pages dans Ferraille, Jade ou Fluide glacial.
Il est à l'origine de la collection « comix » de L'Association, Mimolette. Il est l'auteur de la série de comix
autobiographiques Auto-psy d'un mort vivant. Il trouve son inspiration graphique dans les travaux de
Marc Caro, Moebius, Jean Solé, Francis Masse, Gustave Doré... Ses dessins peuvent rappeler les travaux
de Robert Crumb.
En 1996 il fonde son groupe de rock dénommé Courge, one-man-group dont il assure seul les
enregistrements et les compositions, puis il est rejoint par des musiciens.
À partir de 1999, il illustre des articles de la revue Passerelle Eco dédiés à l'écologie au quotidien. Cette
nouvelle inspiration aboutit à la publication en 2005 de la bande dessinée Galopu sauve la Terre, où
apparaît Galopu, héros des précédents comix underground.
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Le dessin d’abord !
Krochka
Née à Paris en 1939, Nadiège Bonifas Maltzeff, dit Krochka.
Peintre qui vit et travaille à Paris et dans l’Hérault.
Sa pratique fait alterner des peintures silencieuses et patientes et des dessins plus « bavards », qu’elle
réserve à sa correspondance graphique avec des écrivains, des poètes ainsi qu’à ses nombreux livres
d’artistes.
EXPOSITIONS PERSONNELLES
1991 Maison des Arts, Aniane
1994 Galerie La Sérane, Gignac
1995 Chapelle Saint Julien de Montredon, Salinelles
1996 Librairie L’Atelier, Paris
Club de la Presse, Montpellier
1997 C.I.A.L.L, Lodève
2001 Alexandre Hollan, Gignac
Jean Paul Falcucci, Alfortville
2003 Librairie Ombres Blanches, Toulouse
2005 Librairie Ombres Blanches, Toulouse
2006 Editions Laurence Mauguin, Paris
2009 Kunstkabinett, Bonn (Allemagne)
2010 Galerie Gimpel &Müller, Paris (avec Denise Lioté)
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
1970 Corconne
1972 Alès
1992 Salon d’Epinay sur Orge
1993 à 2001 Galerie Wimmer, Montpellier
1997 Château de Barjac, Barjac
1999 Galerie H D Nick, Aubais
Espace Molière, Agde
Salon Grands et Jeunes d’aujourd’hui, Paris
2002 Salon d’Automne, Paris
2003 Galerie Saint Côme, Montpellier
2004-2009 Salon des Réalités Nouvelles, Paris
2005 Foire d’Art Contemporain de Strasbourg
2007-2009 Galerie H D Nick, Aubais
2008/2009 Galerie Gimpel &Müller, Paris
2009 Galerie Gimpel &Müller, Londres
Galerie Olivier Nouvellet, Paris
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Le dessin d’abord !
Michel Lablais
Né en 1925 à Paris. Peintre, graveur et dessinateur. Après des études aux Arts Appliqués de Paris, il
entreprend de nombreux voyages en Asie et dans le Pacifique Sud.
Depuis 1956, il expose régulièrement dans de nombreuses galeries en France, aux États-Unis, en Belgique
et en Allemagne. Il a participé à des expositions de groupes au Museum of Modern Art, de New York
(The Art of Assemblage) en 1964 ; au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris (les Boîtes), en 1976 ; au
Centre Georges Pompidou à Paris (Donation Daniel Cordier).
Michel Lablais a par ailleurs illustré des textes de Rimbaud, de Bernard Noël et d'Andrée Chédid. Il joue
avec les mots autant qu’avec ses pinceaux et l’aquarelle. Il dessine les expressions imagées et souvent
mystérieuses fleurissant dans la langue française. Il les illustre dans un jeu apparemment littéral jusqu’à
frôler la simplicité. Mais derrière ces images toute en humour et séduction, se cache une ironie cultivée.
Ces presque riens puisent alors une vraie philosophie des choses au fil des mots et de leur histoire.
Michel Lablais est un peintre singulier, son atelier est à l’écart des écoles et des manifestes. Son œuvre
s’inspire du sommeil et décrit le silence.
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Le dessin d’abord !
Henri Larrière
Né le 1er juin à Erquy dans les Côtes d’Armor, vit et travaille dans différents lieux : Montlhéry (Essonne),
à la Roche Jaune dans les Côtes d’Armor et à New York. Tous ces endroits l’inspirent différemment pour
ses créations.
En effet, ses sculptures prennent en compte l’entière géographie du lieu qu’elles évoquent. De petites
traversées en petites traversées, dans la plénitude du bois et l’acuité linéaire du métal, le sculpteur breton
construit une œuvre aux accents très personnels.
Ses pièces, exactement contrôlées, donnent l’impression d’une grande simplicité.
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
1982 Sculptures, Sainte-Geneviève-des-Bois.
1984 Eaumage, Centre Culturel de la Villedieu.
1985 Salon de Mai, Paris.
1986 Galerie Feeling, Paris.
1989 Plane into Form, Qne World Trade Center, New York.
1998 Après un coup de blanc I (avec J.L. Cornilleau), Atelier HL Montlhéry.
1999 Sculpter la lumière. Le vitrail contemporain en Bretagne, Château de Kerjean (Finistère).
2000 Après un coup de blanc III (avec J.L. Cornilleau), Atelier HL Montlhéry.
2001 Après un coup de blanc IV, Atelier HL Montlhéry.
2004 Mensch Galerie, Hambourg (Allemagne), Exposition Internationale.
2004 Art dans les Chapelles, Pontivy, Invité d’honneur.
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
1983 Musée de Brest.
1986 Baruch College Gallery, New York.
1990 Centre d’Art Contemporain de Besançon.
1991 Galerie des beaux-arts, Ecole Régionale des beaux-arts, Nantes.
1993 Galerie Claude Samuel, Paris.
1994 Foire de Bâle.
1997 Galerie du Dourven, Locquémeau, Côtes d’Armor.
2000 Espace d’Art Contemporain Camille Lambert, Juvisy, Essonne.
2003 Galerie Batut d’Haussy, Paris.
2004 Galerie Batut d’Haussy, Paris.
RÉALISATIONS COLLECTIONS PUBLIQUES
Sculpture en bois (chêne, Iroko), à Charleville- Musée de Brest.
Mézières (Ardennes). Ville de Paris.
Suite de sculptures en bois (azobé) à Etioiles, Fonds National d ‘Art Contemporain.
Essonne. College of Staten Island, New York.
Sculpture en bois (azobé) à Rennes (11e-et- Musée de Vannes.
Vilaine). Ville de Rennes.
Sculpture en bois (doussié) à Melun-Sénart
(Seine et Marne).
Suite de sculptures en bois (azobé) à
Plestin-les-Grèves (Côtes d’Armor).
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Le dessin d’abord !
Le Corbusier (1887-1965), Charles-Édouard Jeanneret, dit Le Corbusier
Autodidacte et artiste complet, il a exercé de nombreuse activités : architecte et urbaniste, créateur de
meubles et de tapisseries (designer), peintre, sculpteur, poète, etc. De nationalité suisse, il a été naturalisé
français en 1930. Grand voyageur, il a travaillé dans 12 pays et a participé à la réalisation de 78 édifices
et à plus de 400 projets.
En 1900, il entame une formation de graveur-ciseleur à l'École d'Art de La Chaux-de-Fonds. Son
professeur de dessin, Charles L'Eplattenier, le dirige vers l'architecture en 1904 et le pousse à réaliser sa
première villa à l'âge de dix-sept ans. Il apprend la technique du béton auprès de l'architecte Auguste
Perret à Paris alors qu’il voyage en Europe. Installé à Paris depuis 1917, il participe à la création de
l'Esprit nouveau, revue d'art et d'architecture dans laquelle il prend le pseudonyme du Corbusier.
Avec Amédée Ozenfant, il fonde en 1920 le Purisme, courant artistique héritier du cubisme. Le Corbusier
ouvre un atelier d'architecture à Paris et lance une ligne de meubles. Il puise ses inspirations dans les
nombreux voyages qu'il a effectués durant sa jeunesse (Europe, Afrique du Nord, Balkans).
Par la suite, il se fait connaître par des ouvrages décrivant ses techniques et sa vision de son art (Vers une
architecture, 1923 ; Urbanisme, 1924). Il met en œuvre ses théories dans plusieurs chantiers, alliant
toujours l'esthétique à la fonctionnalité.
Représentant du mouvement moderne, il y introduit de nouvelles idées comme le fonctionnalisme, le
purisme et le lien entre nature et architecture. Pour Le Corbusier, une architecture moderne se définit en
cinq points : les pilotis, la fenêtre-bandeau, le plan libre, la façade libre et le toit-terrasse. Principes qu’il
appliquera dans ses réalisations.
Dès 1928, Le Corbusier prend part aux Congrès internationaux d'architecture moderne qui réunissent les
principaux architectes et urbanistes du courant moderniste. Dans la Charte d'Athènes, il présente ses
conceptions de l'architecture liée à la vie sociale et quotidienne urbaine.
Au lendemain de la guerre, il propose ses « Unités d'habitation » et réalise la Cité radieuse de Marseille.
Grand théoricien, il poursuit ses publications avec le Modulor (1950), présentation de l'architecture
moderne. L'année suivante, il se rend en Indes pour réaliser de nombreux établissement de Chandigarh (le
Capitole, le palais de justice, le Secrétariat et le Palais des Assemblées).
Ses principales œuvres architecturales :
-La Villa Savoye, construite à Poissy en 1928
-Les cinq Unités d'Habitation de Marseille, Firminy, Rézé, Briey-en-Forêt et Berlin, construites après la
Seconde Guerre mondiale
-La Chapelle Notre-Dame de Haut, construite à Ronchamp en 1950.
Il est également célèbre, comme designer, avec sa gamme de meuble LC (Le Corbusier) qu'il a créé en
1928 avec Pierre Jeanneret et Charlotte Perriand :
-LC4 - Chaise longue
-LC2 - Fauteuil grand confort, petit modèle
En juillet 2016, l'Unesco classe l'œuvre architecturale de Le Corbusier au patrimoine mondial pour sa
contribution « exceptionnelle au Mouvement Moderne ».
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Le dessin d’abord !
Élisabeth Legeay
Artiste autodidacte qui a toujours voulu peindre : elle a commencé vers l’âge de 18 ans mais elle
concrétise réellement son rêve bien plus tard. Elle réside dans le Perche depuis 60 ans.
Depuis 15 ans maintenant, elle travaille tous les jours en s’installant en pleine nature et dans sa voiture
durant l’hiver.
Ses œuvres sont le reflet de toutes les saisons changeantes du Perche mais aussi de certains paysages de
Bretagne. En couleur ou en noir et blanc, soulignées de teintes aquarellées ou de traits de pastel, les
œuvres de l’artiste ne laissent pas les visiteurs insensibles. Derrière les dessins parfois abstraits se cache
une immense poésie.
« Ma vision de la nature est très personnelle. J’aime autant le trait que la couleur et je m’échappe de
plus en plus du cliché de la photo ou de la carte postale ».
« Je peins, je dessine, par besoin de m'exprimer.... c'est mon chemin. »
« C'est essentiellement un travail « sur nature » et aussi un travail au quotidien! C'est un
véritable engagement; rien n'exige une plus grande fidélité. Sans concentration, silence et solitude, il ne
peut y avoir de « peinture »! »
EXPOSITIONS
1985 Atelier du Puits de L'Orme, Paris
1992 Chapelle Saint-Vincent-de-Paul, La Rochelle
1993 Chapelle Saint-Jacques, Vendôme
1997 Chapelle Saint-Lyphard, La Ferté Bernard
2000 Atelier Clouet, Paris
2002 Chapelle Saint-Vincent-de-Paul, La Rochelle
2004 Chapelle Saint-Lyphard, La Ferté Bernard
2007 Atelier de l’artiste, Saint Jean des Echelles
2009 Le Comptoir du Perche, Bellême
2012 Chapelle Saint-Lyphard, La Ferté Bernard
2013 Le Tertre, Serigny Bellême
2014 Le Grenier à Sel, Bellême
2015 Le Grenier à Sel Bellême
2016 Galerie Artemise, Rémalard
http://www.elisabethlegeay.com/
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Le dessin d’abord !
Yves Lévêque
Né le 2 janvier 1937 à Boulogne-Billancourt, il quitte Paris en 1967 pour s’installer à la campagne,
d’abord dans les Yvelines, puis en Beauce et enfin dans le Thimerais.
L'artiste est un total autodidacte. Il a appris très tôt les codes de la peinture classique mais a toujours
utilisé ses sensations pour le guider.
La campagne lui sert de modèle et de vivier d’inspiration. Il passe de nombreuses heures dehors,
contemplant les arbres, les champs, les insectes mais ne peint pas en plein air. Il ne le fait qu’une fois de
retour dans son atelier alors imprégné des couleurs, bruits et parfums.
En raison de son fort attachement à la terre, il a été fait en 2002, Chevalier du Mérite Agricole.
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
1969 Galerie du Dragon, Paris
1975 Galerie Daniel Gervis, Paris
1976 Galerie Cour Saint Pierre, Genève, Suisse
1977 Galerie Henriette Gomes, Paris
1978 Musée de Chartres
1986 Musée de Chartres
1992 Galerie Jacques Bailly, Paris
1995 Galerie Lambert-Roulant, paris
1999-2000 Galerie Nicolas Deman, 12 rue Jacques Callot, Paris
2000 Plaine Terre, Musée du COMPA, Chartres
2002 Chauffaison, Musée de l’Ancien Evéché, Evreux
2006 Terres Neuves, Galerie Guillaume, Paris
2008 À Fleur de Terre, Musée du COMPA, Chartres
Terreveuses, L’Escale, Levallois-Perret
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection) COLLECTIONS PUBLIQUES
Biennale de Paris Musée Cantini, Marseille
Salon de mai Musée national d’Art moderne, Paris
Foire de Bâle, Suisse Musée de Chartres
Musée d’Ostende, Belgique Nouvelle bibliothèque de France
FIAC
Galerie Louis Carré
Musée des Arts décoratifs, Paris
MEDIAS
1979-1980 Film T.V. Antenne 2 par Michel Lancelot, 30mn, « Fenêtre sur… » de Sylvie Genevoix
1982 « Radioscopie » d’Yves Lévêque par Jacques Chancel, France-Inter, Radio-France
2000 Yves Lévêque : « Peintre et chemineau », film de 20mn par Bruno Badiche
Préfaces et écrits de Michel Tournier, Gilles Deleuze, François et Noëlle Châtelet, Germain Viatte.
Ouvrage consacré à l’œuvre d’Yves Lévêque : À Fleur de Terre, éditions Gourcuff-Gradenigo, 2007
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Le dessin d’abord !
Frédérique Loutz
Née en 1974 à Sarreguemines, vit et travaille en France. D'origine lorraine, Frédérique Loutz grandit entre
deux cultures : française et germanique. Le dessin est né de la nécessité de créer un pont entre les deux.
Le dessin est sa technique de prédilection. S'inspirant des objets qui l'entourent, glanés dans les brocantes
ou confectionnés par elle-même, puisant dans l'imaginaire populaire, comme celui des contes, elle fait
apparaître un univers peuplé de personnages étranges, mi-hommes, mi-animaux, à la limite du
fantastique.
Les dessins sont rehaussés à l'aquarelle, par des couleurs volontairement disharmonieuses. Elle travaille la
couleur par superposition, jouant de la transparence et de la fluidité du médium jusqu'aux coulures.
En 2006, elle séjourne à Rome, en résidence à la villa Médicis. Ne souhaitant pas rivaliser avec les
couleurs de la ville, elle passe alors au noir et blanc, au travail de l'ombre et de la lumière. Elle prend ses
distances avec l'aquarelle, utilise la plume et l'encre tout en conservant le support papier. Cette même
année, l'artiste transpose le trait d'encre sur la surface de la pierre lithographique. D'autres sujets
apparaissent tels que les figures mythologiques ou les vanités. Les pliages au cœur de l'estampe se
réfèrent aux cocottes en papier qui se plient et se déplient dans les cours de récréation.
Son œuvre se lit à double sens. Frédérique Loutz joue de la dualité dans les formes : opacité des blancs,
couleurs détonantes, petits et grands formats jusque dans les titres.
FORMATION
1992-1996 Le Quai, École d’art et de design de Haute-Alsace Mulhouse, obtention du DNAP
1996-1997 École Nationale supérieure des beaux-arts de Paris, atelier de Joël Kermarrec
1997-1998 Licence d’arts plastiques Paris VIII
1998-1999 Formation au CAPES, IUFM de Saint-Denis
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
2000 Bitcherland, Galerie du Haut-Pavé, Paris
2002 Juste, pour voir – Dessin(s), Galerie des Études, ENAD, Musée départemental de la Tapisserie,
Aubusson
2005 Aquarelle, Galerie Claudine Papillon, Paris
2008 Gallery Frissiras, Athènes
2010 Loutz’s works im Kunstfreunde loft, Berlin
2013 CoupOles, salle Dieudonné, Château de Chambord
2014 Work in Glass, R+1, Galerie Claudine Papillon, Paris
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
1995 Dess(e)ins d’artistes, Galerie Les Cahiers de l’Atelier, Toulouse
1996 Freie Hoc für Grafik-Design & Bildende Kunst, Freiburg, Allemagne
1999 École des beaux-arts de Rouen
2004 Le corps, son image, ses représentations Maison d’art contemporain Chaillioux, Fresnes
2007 Il était une fois WALT DISNEY. Aux sources de l’art des studios Disney, Musée des beaux-arts,
Montréal
2009 La force de l’art 02, Triennale, Grand Palais, Paris
2011 Tous cannibales, ME Collectors Room, Berlin
Selina Baumann, Frédérique Loutz, Sandra Vasquez de la Horra, Katz Contemporary, Zürich
2012 Contemporary, Carrousel du Louvre, Paris
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2013 Hic Sunt Leones, Cutlog, New-York
2014 Foire de Bâle, avec la Galerie Inlassable
2015 Foire de Genève, avec la Galerie Papillon
« Je me nourris de mythologies et de contes, car il n’y a pas de psychologie, seulement des actes. Dans
mon travail, je crois, il n’y a ni tragique, ni humour, ni drame, ni absurde mais une inversion des mondes
sans espoirs, ni salvation. Je mélange les répertoires pour en préciser les adresses. Les jeux de sens, de
son deviennent une gymnastique de l’esprit qui muscle une gestuelle physique. »
Frédérique Loutz
http://www.frederique-loutz.com/
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Le dessin d’abord !
Marcel Lubac
Principalement connu pour son rôle d’initiateur et directeur artistique de la Maison d’art contemporaine
Chaillioux (MACC), Marcel Lubac est aussi artiste bien qu’il ait horreur qu’on l’indique. Cette première
activité prenant le pas sur la deuxième, il a peu montré son travail mais a toujours poursuivi une pratique
loin des regards.
Il expose ses dessins, principalement des autoportraits, des objets et sculptures, ainsi que des reliefs qui
sont des sortes d’objets non identifiés entre peintures, sculptures et meubles. Cependant, son art tend plus
vers la peinture et la sculpture. Il puise son inspiration dans la vie de tous les jours et dans les petites
histoires domestiques.
EXPOSITIONS
2012 La Fermeture éclair, Caen
Galerie Marie Helene de la Forest Divonne,
2014 Galerie Olivier Nouvellet, Paris
2015 Murs Murs, Centre d’art le Lait, Albi
2016 Impressionnistes 2016, Espace d’art FL, Chambord
Pourquoi pas ?, Galerie Olivier Nouvellet, Paris
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Le dessin d’abord !
Gudrun von Maltzan
Née à Schloss Grubenhagen (Allemagne), elle suit ses études à Berlin et à l’Académie des beaux-arts de
Munich.
Elle vit et travaille en France depuis 1973. Elle a été enseignante au Quai, École Supérieure d’Art de
Mulhouse de 1991 à 2006.
Elle partage son activité artistique entre la scénographie - en particulier dans le domaine du théâtre
musical avec Georges Aperghis - et une création plastique qui noue une relation entre dessin, peinture et
photo.
PRINCIPALES EXPOSITIONS (sélection)
1977 Travaux sur Papier, Centre Culturel Villeparisis, France
1979 Galerie Gugu Ernesto, Cologne, Allemagne
1980 Galerie Krinzinger,Innsbruck (workshop), Autriche
1981 Biennale Internationale de Dessins, Lisbonne, Portugal
1984 Hommage à Pierre Loti, Musée Bonnat, Bayonne, France
1985 Des Intrus dans la photographie, exposition itinérante Musée d'Annecy, France
1986 Constructions et Fictions, AFAA, exposition itinérante, Biennale de Venise, Italie
1987 Comic Iconoclasm, exposition itinérante, ICA, Londres, Angleterre
1988 Finlands fotografiska museum à Helsinki, exposition itinérante, Finlande
1990 Artifices, art l'ordinateur, Saint-Denis, France
1993 Institut Français,Freiburg, Allemagne
1994 Institut Goethe Galerie Condé, Paris
2001 Le 19, Centre Régional d'Art Contemporain, Montbéliard, Musée Baron Martin Gray, France
2006 Le dessin (avec Jean-Loup Cornilleau), Maison d'Art Contemporain Chaillioux Fresnes, France
2007 Travail artistique « in situ » en Chine, Laos, 3 mois
Résidence d'artiste "The Cill Rialaig Project", Irland
2010 Le Sel, Yuge Bonjour de France(Galerie Satellite) Yuge, Japon
2012 Résidence d'artiste Gullkistan, Laugarvatn, Island
2014 Grand Palais Salon International de l'Estampe et du Dessin, Galerie Documents 15, Paris
2015 Intervention Conférence Memory and Method à la Jindal Global University Delhi, Inde
Travail artistique « in situ » au Rajasthan, Inde
PRINCIPALES SCENOGRAPHIES
1978 Dans la Jungle des Villes de Bertolt Brecht, François Dupeyron, Théâtre Chaillot Gemier,
Paris
1986 Tour de Babel-détails de Georges Aperghis, Atem Bagnolet, France
1987 L'ange de l'information d'Alberto Moravia, Jacques Baillon, Petit Odéon, Paris
1990 Concertino chorégraphie de Catherine Diverrès, Théâtre de la Ville, Paris
1991 Ordinaire et Disgracié de Claude Mollet, Hervé Pierre, Théâtre Vidy-Lausanne, Suisse
1994 Canti guerrieri et amorosi de Monteverdi, Beatrice Jacobs, l'Opéra du Rhin
1995 Alsace Afrique de Michel Deutsch et Zadi Zaourou, Michèle Foucher, Théâtre Maillon,
Strasbourg
1999 Zwielicht de Georges Aperghis, Marstall Bayerisches Staatsschauspiel Munich, Allemagne
La ultima puerta de Claudio Monteverdi et Gérard Garcin, Annie Tasset, Théâtre de Vienne,
France
COLLECTIONS PUBLIQUES
- Musée National d'Art Moderne du Centre Pompidou
- Fonds National d'Art Contemporain
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- Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris
- Bibliothèque Nationale de Paris
- Cabinet des Estampes et de la Photographie de Paris
- Fondation Camille, Paris
- Artothèque/P.A.R.C. de Nantes
- Musée des beaux-arts de Chartres
- F.R.A.C. des pays de Loire
- Artothèque de Mulhouse
- Artothèque du Limousin - A.T.C.R.L.
- Artothèque de la ville de Strasbourg
PRIX
1999 Prix de la Ville de Mulhouse et du Conseil général du Haut-Rhin
1989 1er Prix du Festival de vidéo de Département du Val-de-Marne
http://www.gudrunvonmaltzan.com/fr/accueil
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Le dessin d’abord !
Raymond Mason (1922-2010) Artiste majeur de la sculpture réaliste contemporaine, né à Birmingham en 1922.
Après des études au Royal College of Art et à la Slade School de Londres, Raymond Mason puise dans la
réalité les sources de son inspiration.
Il a vécu et travaillé à Paris depuis 1946. Il fait de cette ville le théâtre de son art. L'artiste affirme parfois
que le jardin du Luxembourg est le plus beau du monde et l'un de ses grands plaisirs est d'observer les
mouvements de foule et de croquer sur le vif les rues et monuments de Paris. Raymond Mason qui peint
toujours d'après nature répugne aux retouches d'atelier qui trahissent la vérité de l'instant qui capte
l'émotion.
Il a représenté, esquissé ou dessiné à l'encre de Chine, la capitale sous toutes ses facettes : le jardin des
Tuileries, Notre-Dame de Paris, le Boul'Mich, la place Saint-Sulpice, le Panthéo,. Il a notamment
représenté la fermeture des Halles de Paris en 1969 avec sa sculpture Le départ des fruits et légumes du
cœur de Paris, le 28 février 1969.
EXPOSITIONS (sélection)
1954 Dessins et sculptures, beaux-arts Gallery, Londres
1960 Sculptures, Haut – reliefs, dessins, Galerie Janine Hao, Paris
1968 Pierre Matisse Gallery, New York
1969 Le départ des fruits et légumes du cœur de Paris, Galerie Claude Bernard, Paris
1974 Le Luberon, St Marks Place, East Village. N.Y.C., Pierre Matisse Gallery, New York
1982-1983 Sculptures polychromes, bronzes et dessins – 1952 – 1982 Arts Council of Great Britain,
Serpentine Gallery, London
1985 Sculptures polychromes et bronzes – 1952 – 1985, Marlborough Gallery, New York
Raymond Mason, Rétrospective, M.N.A.M, Centre Georges Pompidou, Paris
1989 Raymond Mason, Sculptures et dessins – Birmingham Museum and Art Gallery,
Manchester City Gallery, City art center of Edinburgh Marlborough Gallery, F.I.A.C; Paris
1995 Raymond Mason – Sculptures, Rupertinum Museum, Salzburg
2000 Raymond Mason, Rétrospective, Musée Maillol, Paris
2004 Raymond Mason, dessins, Galerie Jacques Elbaz, Paris
2007 Raymond Mason, Rétrospective, Maison de la truffe et du vin, Ménerbes
2009 Raymond Mason, Ménerbes en Luberon, Galerie Jacques Elbaz, Paris
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Le dessin d’abord !
Lorenzo Mattotti
Né le 24 janvier 1954 à Brescia (Italie), étudie l'architecture à Venise avant de s'orienter vers le
graphisme. Après ses études, il a décidé de se consacrer à la bande dessinée.
En 1977, il intègre le collectif d'artistes « Valvoline » qui vise à renouveler l'esthétique et la linguistique
de la bande dessinée.
Publiés dans les plus importantes revues graphiques, ses livres sont traduits dans le monde entier. De
Incidents à Le signor Spartaco, en passant par Feux, et tant d'autres jusqu'à Le bruit du Givre, le travail de
Lorenzo Mattotti a évolué avec une forte et constante cohérence, mais toujours avec l’éclectisme de celui
qui a le courage d'innover. Pour les enfants, il a illustré et publié Pinocchio de Collodi, Le pavillon sur les
dunes de Stevenson, et Eugenio qui a été récompensé en 1993 par le Grand Prix de Bratislava.
Lorenzo Mattotti a aussi travaillé dans le domaine de la mode réinterprétant pour la revue Vanity les
modèles des plus grands couturiers. Il a réalisé des campagnes publicitaires et dessiné des couvertures de
revues telles que The New Yorker, Le Monde, Suddeutsche Zeitung.
En 1995, le Palazzo delle Esposizioni de Rome et le Frans Hals Museum de Haarlem lui ont dédié une
rétrospective. Il a réalisé nombre d'affiches emblématiques : Cannes 2000, Lire en Fête et de multiples
campagnes pour la Mairie de Paris.
En 2004 il a travaillé sur le film Eros de Wong Kar-Wai - Soderbergh et Antonioni, en créant les liens
entre les trois épisodes.
Depuis 1977, une quarantaine d'expositions lui ont été consacrées dans des galeries privées.
http://www.mattotti.com/
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Le dessin d’abord !
Ysabel Mavit
Née en 1958 à Saint-Malo, vit et travaille dans le Perche depuis 2004.
Après une formation à l'École Supérieure d'Arts Graphiques Met de Penninghen et à l'Académie de Port
Royal à Paris (1974 à 1978), Ysabel Mavit participe depuis 1982 à de nombreux salons d'art
contemporain en France et à l'étranger : Artistes Français, Grands et Jeunes d’aujourd’hui, Comparaison
au Grand Palais-Paris, Biennale de Cachan, Salon de Fresnes, Salon Île-de-France, Salon de Clamart,
Salon d’Étampes, Salon de Bouffémont Cergy, Salon de printemps Verrières-le-Buisson, MAC 2000 en
1988, 1990, 1991, 1995, 1997, 2000 à Paris.
Depuis 1994, elle est présentée sur les foires internationales : Saga à Paris, Art Multiple à Düsseldorf,
START à Strasbourg, Kunsmarkt à Dresde, Art Fair à Stockholm, Buchmess à Francfort, Edition of Art à
Innsbruck, Kunst Koln à Cologne.
L’œuvre d’Ysabel Mavit est représentée dans les collections publiques et privées en France, Suisse,
Allemagne, Suède et en Autriche.
EXPOSITIONS PERSONNELLES
1985 MJC de Sceaux
1987 Le Colombier à Verrières-le-Buisson
1988 Le Lavoir à Verrières-le-Buisson
1990 Le Cloître des Billettes Artmalgam, Paris
1991 Espace Valentin, Épernay
1992 Galerie Plexus, Bordeaux
1993 Galerie Magda Danysz, Paris
1993, 95, 97, 99, 2001 Galerie Art Sélection, Zurich
1996 Gakerie Hélios, Honfleur
1998 Maison Robert Schuman, Scy-Chazelles
L’art dans tous ses états, Limay
Galerie Astarté, Paris
1999 Galerie Tobias Loeffel, Bâle
1999/2002 Viaduc des Arts, Paris
2000-2001 Galerie Astarté, Paris
2004 Galerie Art Sélection, Zurich
2005 à 2013 Le Presbytère à Préaux-du-Perche (Orne)
2006 Galerie Michèle Guérin La Cour Normande, Limetz-Villez
2007 Galerie Artémise, Rémalard (Orne)
2009 Galerie Saphir à Chevreuse (Yvelines)
2012 La Galerie chez Mireille Durand, Mortagne-au-Perche (Orne)
2014 Galerie Artémise, Rémalard (Orne)
2016 Espace culturel Les Tanneries à La Ferrière sur Risle (Eure)
EXPOSITIONS COLLECTIVES
1988 MAC 2000 (centre Michel Lebrun) Leblanc
1991 Galerie 17, Clermont-Ferrand
Galerie Christine Weinman, Paris
1995 Cloître de Billettes Artmalgam, Paris
Invitée d’honneur au Salon de L’Hay-les-Roses
1999 Mairie de Courbevoie Groupe des 9, Itinéraires à Levallois
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2000 Invitée d’honneur au Salon de Fresne
2001 Jeune peinture et Jeune sculpture, Courbevoie
2002 Galerie Michèle Guérin Limetz-Villez France
Ladies only, Art Sélection, Zürich
Archi Festi Maison de Champagne Esterlin à Épernay
2003 Invitée d’honneur Salon de Printemps à Verrières-le-Buisson
2007 Galerie Michèle Guérin
Art Cheval, Saumur
2010 J’y pense et puis…, Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou
2011 Le grenier à sel, Bellême
Un peintre et 13 sculpteurs Galerie Michèle Guérin, Limetz Villez
2012 20 ans de peinture, Centre d’art contemporain Hospice Saint-Charles, Rosny-sur-Seine
2013 Galerie le Point Rouge à Grimaud
Biennale de Conches
Maison des arts, Conches (4 peintres - 4 sculpteurs)
2016 Fukushima 11/3/11 à l’atelier du sculpteur Marc Vellay, Mortagne-au-Perche
ACQUISITIONS
1996 Fondation COLAS
2001 Commande d’État, collège Eugène Delacroix, Draveil
EDITION :
Patrick Bard, Ysabel Mavit, paysages de l’âme…, 2016.
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Le dessin d’abord !
Jean-Louis Mennesson
Né en 1942 à Paris. Graphiste, peintre et décorateur. Il vit à Gouvix, en Basse-Normandie où il est co-
propriétaire du château d’Outrelaise.
Il a étudié les arts graphiques aux Arts décoratifs de Paris de 1960 à 1964 puis dans les ateliers d’A.M.
Cassandre, Pierre Faucheux et Raymond Mason (il l’a notamment aidé pour la mise en couleur de sa
sculpture représentant la fermeture des Halles de Paris en 1969).
Jean-Louis Mennesson est graphiste en freelance depuis janvier 1960. Il a enseigné à l’Académie
Charpentier (prépa et école d’Arts à Paris) de 1980 à 1989 en tant que professeur en arts graphiques
(typographie, illustration, croquis).
Il travaille principalement selon le principe du collage. Ces collages sont un exercice pictural de
réutilisation et de remise en circuit et en ordre de tous les débris épars, conservés et accumulés au fil des
années dans son atelier de graphiste. « Tout y passe », tout ce qui peut être collé ou agrafé au gré des
hasards, de l’inspiration du moment.
Il a exposé ses différents collages en 2011 à la Galerie Philippe Sinceux à Paris.
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Le dessin d’abord !
Véra Molnár
Née à Budapest en 1924. Elle est considérée comme un précurseur de l'art numérique et de l'art
algorithmique.
Véra Molnár a reçu une formation académique à l’école des beaux-arts de Budapest, aux côtés de
François Molnar, son futur mari, Judit Reigl, Marta Pan et Simon Hantaï.
Une fois diplômée, Véra Molnár s’installe à Paris en 1947 pour y développer une œuvre expérimentale et
fortement engagée. L’artiste développe, à partir de la fin des années 1950, une intense réflexion théorique
sur les moyens de la création et les mécanismes de la vision. Sa pratique, qui s’inscrit dans la lignée de
Mondrian, Malevitch ou encore des concrets zurichois, trouve de nombreuses correspondances dans les
mathématiques, qu’elle utilise pour introduire une certaine quantité de hasard – un soupçon de désordre ?
- dans l’agencement des formes de ses tableaux.
Véra Molnár prend part à tous les débats qui ont précédé la constitution du GRAV (Groupe de recherches
d’art visuel), comprenant notamment Julio Le Parc, François Morellet (avec lequel elle reste très liée) ou
encore Horacio Garcia Rossi.
Cependant, l’artiste se tient à distance de ces nouvelles mouvances artistiques pour développer une
peinture « systématique » et établir les fondements de ce que Serge Lemoine appelle le « minimalisme à
française ». À partir de 1968, elle devient l’une des pionnières de l’utilisation de l’ordinateur dans la
création artistique, un outil qui, selon ses termes, lui permet de « se libérer d’un héritage classique
sclérosé » tout en conservant la pleine maîtrise de ses compositions.
Véra Molnár peut être présentée comme un peintre géométrique : les éléments de base de son travail sont
parmi les plus simples, les plus élémentaires : la ligne, le carré, le blanc, le noir, parfois des gris, des
rouges, des bleus… À l’exploration de ces formes, elle a consacré des dizaines d’années. Elle poursuit
aujourd’hui.
« L’œuvre picturale est avant tout sensible, elle s’adresse à l’œil. C’est pour l’œil humain que je veux
faire des images. L’art de la peinture commence sur la rétine, d’abord celle du peintre, ensuite celle du
spectateur…. L’art doit être humain, c’est-à-dire conforme à la nature humaine ».
Véra Molnár
EXPOSITIONS (sélection)
1976 premières expositions personnelles, Galerie de l’École Polytechnique, Londres
1995 Galerie Oniris (avec Morellet + Knifer), Paris
1999 Première grande exposition monographique, Credac, Ivry-sur-Seine
2002 One-Man-Show à la FIAC Paris, stand Oniris
2004 Exposition retrospective, Wilhem-Hack-Museum, Ludwigshafen (Allemagne)
2006 Kunsthalle de Brême (Allemagne)
2007 Musée des beaux-arts, Rouen
2008 Musée Vasarely, Budapest
Depuis 2007 Art Paris au Grand-Palais, stand Oniris
2012 Une rétrospective (1942-2012), Musée de Rouen
2013 Museum der Wahrnehmung, Gratz (Autriche)
2015 Museum Konstruktiv, Fondation Louis Moret, Zurich (Suisse)
2016 Exposition personnelle, galerie Oniris, Paris
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COLLECTIONS PUBLIQUES (sélection)
Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
Musée National d’Art Moderne (Centre Pompidou)
Espace de l’Art Concret, Mouans-Sartoux
Musée d’Art et d’Histoire, Cholet
Musée de la peinture, Grenoble
Musée des beaux-arts, Rennes
Musée des beaux-arts, Rouen
Musée des beaux-arts, Brest
Fond National d’Art Contemporain, La Défense
Bibliothèque Nationale, Paris
Université Paris-La Sorbonne, Paris
De nombreux Fond Régionaux d’Art Contemporain et de nombreuses collections à l’étranger
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Le dessin d’abord !
Vinça Monadé
Artiste qui vit et travaille en région parisienne. Elle a étudié aux beaux-arts de Paris.
L’ensemble de son travail se concentre sur le trait, la ligne et le motif. Elle a d’abord abordé des thèmes
figuratifs, l’arbre, la feuille, les traitant comme des signes et des calligraphies. Par recherche de
simplification, le motif abstrait est apparu ensuite, mais son travail se définit plutôt comme un dialogue
entre abstraction et figuration, un va-et-vient constant entre deux mondes, l’un enrichissant l’autre et
inversement.
Par sa légèreté, sa blancheur, son intemporalité, le papier est pour elle le meilleur véhicule sur lequel elle
dessine, grave, colle ou sérigraphie. Souvent, elle mélange les techniques.
« J'aime le trait, « au naturel » ou abstrait. De la nature ou hors nature, l'expression du trait est plurielle.
Si le dessin et sa ligne tremblante voire hésitante furent la source première, le goût pour le trait évolue,
se métamorphose, se raidit jusqu'à ce que la ligne se brise. Le temps faisant son œuvre, le trait si présent
jusqu'alors tend progressivement à disparaître au profit du motif, de la surface et la couleur. »
EXPOSITIONS PERSONNELLEs
1988 Galerie Sabala, Paris
1990 Galerie Les Peintres du Marais, Paris
1998 Galerie La Caserne, Paris
2000 Métiers d'art San-Roch, Céret
Ateliers portes ouvertes de la Maison des Artistes, Charenton-le-Pont
2002 Galerie Orpiment, Paris
2007 Château de la Forêt, Livry Gargan
2009 L'Atelier, Paris
2012 Passage du Bureau, Paris
Réalisation d'une fresque pour la Mairie du XIe, Paris
Exposition Le Préau, Paris
EXPOSITIONS COLLECTIVES
1993 École Art School, Paris
1998 Novembre à Vitry
1999 Salon de Montrouge
2000 Ateliers portes ouvertes de la Maison des Artistes, Charenton-le-Pont
2001 Association Florence, Espace Commines, Paris
2001-2003 Galerie Lorizon, Paris
2005 Exposition aux Feuillantines, Bruxelles
Galerie l'École Buissonnière, Paris
Maison Régionale des Arts de la Table, Arnay-le-Duc
2009 Galerie l'École Buissonnière, Paris
2010 Chapelle de la Noue, Meaux
2006-2011 Collaboration avec la galerie Baltazar, Bruxelles
2013 Les Bains Douches, Arnay le Duc
2015 Lignes, Musée Bossuet, Meaux
2016 Exposition Estampes, Christophe Boïcos, galerie Oberkampf, Paris
http://www.vinca-monade.com/
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Le dessin d’abord !
Bernard Moninot
Né le 15 mai 1949 à Le Fay (Saône-et-Loire), le dessinateur, vit et travaille à Le Pré-Saint-Gervais et à
Château-Chalon.
Depuis les années 1970, il pratique le dessin et la gravure. Il enseigne aujourd’hui à l’École nationale
supérieure des beaux-arts de Paris.
L’atelier de l’artiste est à Château-Chalon où il culmine à 500 mètres d’altitude, lui offrant ainsi un vaste
panorama sur la nature et le ciel. Comme une performance dessinée, comme un travail d’écriture, l’artiste
observe les nuages et dans un mouvement de gauche à droite, il traduit sur le papier le mouvement des
nuages qui s’étirent au gré du vent.
Entamée en août 1999, au moment de la grande éclipse (c’est-à-dire à un moment de quasi
évanouissement du vent) la Mémoire du vent se décompose en stations qui correspondent à des lieux
différents : le Mexique ou la Suisse, le Maroc, l’Inde et l’Iran. Mémoire du vent est composée de dessins
miniatures, tracés par le vent sur un support enduit de noir de fumée :
« J’avais fabriqué un appareil capteur très simple qui reçoit dans des boîtes de Pétri d’un diamètre de
dix centimètres préalablement obscurcies par du noir de fumée, le tracé que compose, au gré du vent, la
pointe aigue de tels ou tels végétaux : herbes, feuilles, fleurs, épines… Pendant un bref instant, si
l’orientation est favorable, quelque chose a lieu et se dessine alors… »
« C’est la pratique du dessin qui caractérise mon travail, depuis les années 1980, je me suis peu à peu
éloigné des notions traditionnelles de traces ou d’empreintes déposées par un geste sur le papier, pour
recourir à d’autres médiums inédits. Cela m’a amené à prendre en compte les phénomènes naturels,
ondes sonores, résonances, ombres, lumières […] ».
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
1971 Maison de la culture, Amiens
1974 Musée d'Art et d'Industrie, Saint-Étienne
1980 Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris
1983 Galerie Karl Flinker, Paris
1991 Galerie Montenay, Paris
1998 Fruitmarket Gallery, Edinburgh, Écosse
Kjarvalstadir Art Museum, Reykjavik,
Islande
2001 National Gallery of Modern Art, Delhi,
Inde
Museo del Vidrio, Monterey, Mexique
2002 Galerie de l'École des beaux-arts,
Montpellier
2006 Artparis 06, galerie Baudoin Lebon,
Grand Palais, Paris
2009 Galerie Catherine Putman, Paris
2011 Silent-listen, galerie Andata-Ritorno,
Genève, Suisse
2014 Bernard Moninot, Dessin(s), Cabinet des
dessins Jean Bonna, Écolé des beaux-arts
de Paris
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
1971 7e Biennale de Paris
1978 Seven Artists, Nancy Hoffman Gallery,
New York, USA
1979 Biennale de Sidney, Australie
1981 Fransk Konst, 37 Aktuella Konstnärer,
Liljevachs Konsthall, Stockholm, Suède
1989 Art en France : un siècle d’inventions,
Musée Pouchkine, Moscou et Musée de
l’Ermitage, Leningrad
1991 Triennale de New Delhi, Lalit Kala
Academy, New Delhi, Inde
1994 Dessiner une collection d'art
contemporain, Frac Picardie, Musée du
Luxembourg, Paris
2000 Ombres, Galerie Andata/Ritorno,
Genève, Suisse
2005 Les Visiteurs, esprit du lieu, collection du
FNAC, château du Roi René, Tarascon
2007 Invention et Transgression : le Dessin au
XXe siècle, choix de la collection du
cabinet d’art graphique du Centre
Pompidou, Musée des beaux-arts,
Besançon
http://www.bernardmoninot.com/
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Le dessin d’abord !
Roger Montandon (1918-2005) Peintre d'origine neuchâteloise, né à Saint-Imier le 7 mai 1918.
Après des études de Lettres à Genève, il est nommé dans les années 1930 rédacteur en chef de La vie
ouvrière. Il devient ensuite secrétaire de rédaction de Labyrinthe, prestigieuse revue d’art et de lettres
d’Albert Skira (1944-1946). C’est lors de cette période qu’il devient ami du peintre et sculpteur Alberto
Giacometti.
Dès 1946, il s’installe à Paris même si, de 1951 à 1956, il travaille à l’OMS à Genève pour
subsister. Devenu peintre à l’âge de 40 ans pour survivre à un épisode dépressif, il fait sa
première exposition à Lausanne en 1958.
Pendant plusieurs années, il est le compagnon et metteur en scène de l’artiste Zouc, elle aussi native de
Saint-Imier. Roger Montandon est également l’auteur des affiches de ses premiers spectacles.
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Le dessin d’abord !
Daniel Nadaud
Né à Paris le 6 décembre 1942. À son entrée au collège, il hésite entre un avenir d’explorateur ou
d’artiste. Il choisit finalement la peinture sous l’influence conjuguée d’Auguste Renoir et Max Ernst, l’un
et l’autre rencontrés lors de ses lectures. Il tente donc d’étudier dans ce domaine et fréquente avec
déception deux institutions parisiennes spécialisées, en principe, dans l’approche des matières artistiques.
À 32 ans, il montre pour la première fois des gouaches chez Lucien Durand à Paris et cette galerie
l’expose à sept reprises en 14 ans. Il débute par une suite de paysages de banlieues additionnés de
cageots, sujets, qui du jouet aux déchets domestiques et écoliers, finissent par se clorent sur des toiles
circulaires envahies par des fruits pourrissants.
En 1982-83, la peinture, la sienne, lui semble suspect, il décide d'y échapper, de briser le châssis, de
peindre sur d'autres horizons, puis de ne plus peindre. Il construit alors dans l'espace avec les matériaux
de ses cueillettes, issues de la rue, des puces et des champs, une suite d'objets, absurdement titrés qui
parodient des instants perdus ou dissimulent des souvenirs intimes.
Il illustre son premier livre en 1985, puis d’autres suivent sous diverses formes. Parallèlement, il pratique
la lithographie dans son atelier afin de concevoir et réaliser à sa guise, de minces ouvrages dont le tirage
est infime (entre 11 et 27 exemplaires).
Le monde agricole omniprésent, l’Histoire bien réelle, plus des fragments d’enfance, constituent la
colonne vertébrale de ses projets. Ensemble qu’il nomme « La Gricole » avec la complicité de Pierre
Giquel.
En 2000, au parc de la Courneuve, il suspend 150 clarines aux mailles d’un filet de pêche, celles-ci
tintinnabulant sous la pression du vent. Daniel Nadaud construit la première ébauche d’un instrument
rustique, qu’il modifie à chaque occasion et enrichit depuis, de fines cloches en porcelaine blanche
(celles-ci se réalisent en collaboration avec le Centre de Recherche sur les Arts du Feu et de la Terre à
Limoges).
Ses sources d'inspiration s’avèrent éclectiques : outillage, littérature, histoires militaires, agriculture dont
il couvre des carnets d'un trait noir et nerveux, à peine rehaussé de couleur. Ceux- là, il ne les expose pas,
ce sont des coffres-forts qui recèlent une matière à venir. La meilleure façon d'approcher ses jeux de
construction serait de partir du principe de la carte blanche en se l'appliquant à soi-même pour mieux se
laisser approcher par ses sculptures, ses gouaches, ses environnements ou ses petits ouvrages délicats,
véhicules d'un univers parfois furieux.
http://www.danielnadaud.com/
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Le dessin d’abord !
Aurélie Nemours (1910-2005) Née en 1910 à Paris, elle débute son activité de peintre en exposant pour la première fois à Paris en 1944
après un long apprentissage de vingt années. En effet à 19 ans, elle s’inscrit à l’École du Louvre, où ses
études d’histoire de l’Art l’amènent à travailler sur l’antiquité égyptienne, l’art roman, la peinture
espagnole et l’art moderne. Après s’être confrontée à toutes ces connaissances théoriques, elle décide de
passer à la pratique et s’inscrit dans plusieurs ateliers de 1937 à 1949 : ceux de Paul Colin, André Lhote et
Fernand Léger.
Aurélie Nemours trouve sa propre voie et opte alors sans réserve pour l’art concret. C’est le langage de
l’abstraction géométrique qui va imposer ses valeurs. Elle élabore alors son propre système pictural
qu’elle développera d’une façon logique tout au long de son œuvre sans jamais s’éloigner des principes
fondamentaux.
En 1953, Aurélie Nemours a trouvé son vocabulaire plastique caractérisé par la réduction consciente d’un
petit nombre d’éléments picturaux : l’horizontale, la verticale, l’angle droit, la ligne, ainsi que les formes
simples du rectangle et du carré. À partir de 1965, le carré devient le format prédominant de ses tableaux
car elle y voit la forme par excellence qui permet l’abolition la plus poussée de tous les contraires,
l’équilibre des masses et des valeurs du haut et du bas, de la gauche et de la droite.
Sa première exposition personnelle se déroule en 1953 à la prestigieuse galerie Colette Allendy, qui
présente pendant ces mêmes années des artistes tels que Jean Gorin, François Morellet et Yves Klein.
Aurélie Nemours est très soutenue par des artistes tels que Herbin qui l’a remarquée dès ses débuts, Hans
Arp qui lui offre son amitié, Marcelle Cahn, son aînée qu’elle admire, Jean Gorin qui l’épaule de son
expérience, et Gottfried Honegger qui n’a de cesse de la faire reconnaître pour ce qu’elle est : l’un des
plus grands peintres de sa génération. Elle est également soutenue par Michel Seuphor, Serge Lemoine,
Emmanuel Guigon entre autres, de fervents adeptes de son œuvre, avec qui elle entretient une relation très
suivie.
En 2004, elle a encore eu l’immense joie de se voir accorder par le Centre Georges Pompidou une
rétrospective de son œuvre. Elle fait le sujet également de nombreuses rétrospectives dans plusieurs
musées.
Aurélie Nemours a également publié de nombreux ouvrages de poésie.
DISTINCTIONS
1988 Prix Camille Graeser, Zürich.
1990 Commandeur de l'Ordre National des Arts et des Lettres.
1994 Grand Prix National de Peinture.
1996 Grande Médaille de la Ville de Grenoble.
1998 Chevalier dans l’Ordre National de la Légion d'honneur.
1999 Grand Prix des Arts Plastiques de la Ville de Paris.
2003 Associée à l’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des beaux-arts de Belgique
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
1984 Musée Tavet-Delacour, Pontoise
1989 Stiftung fur konkrete Kunst, Reutlingen
1990 Fondation nationale des arts graphiques, Paris
1994 Wilhelm-Hack-Museum, Ludwigshafen
1996 « Histoires de Blanc et Noir - Hommage à Nemours », musée de Grenoble
1997 Museum and Art Gallery, French May, Hong-Kong
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1998 Notre-Dame de Salagon (vitraux)
1999 « Percussif », Musée des beaux-arts, Rennes
2001 Bibliothèque Nationale de France, Paris
2002 Musée d’art moderne et contemporain, Strasbourg
2004 Centre George Pompidou, Rétrospective, Paris
2009 Galerie La Ligne, « Werke im Dialog » avec Gottfried Honegger, Zürich
2014 Galerie La Ligne, Sonia Delaunay et Aurélie Nemours, Zürich
COLLECTIONS PUBLIQUES ET PRIVEES (sélection)
Centre Pompidou, Musée d'Art moderne de la Ville de Paris.
Fonds national d’art contemporain, Paris
Musée d’art moderne de la ville de Paris
Musée d’art contemporain, Strasbourg
Musée d'Art et d'Histoire, Cholet
Musée des beaux-arts, Nantes
Musée de Ciudad Cuauhtemoc, Mexico
Musée de Würsburg, Würsburg
Stiftung für konkrete Kunst, Zürich
Victoria and Albert Muséum, Londres.
Dallas Muséum of Fine Arts, Dallas (Texas)
Louisiana Muséum, Humlebaek
Cleveland Museum of Art, Cleveland, Ohio
Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid
Musée de Prague, Prague
Musée Matisse, Le Cateau-Cambrésis
Mobilier national, manufacture des Gobelins, Paris
Bibliothèque Nationale de France, Paris
Conservatoire National Supérieur de Musique, Cité de la Villette, Paris
IVAM, Valence (Espagne)
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Le dessin d’abord !
Yoko Ono
Artiste issue d’une famille aristocratique japonaise, elle a beaucoup voyagé durant son enfance. Après des
études dans différents domaines tels que la philosophie, la composition et poésie contemporaine, elle se
fait connaître en tant qu’artiste à partir de 1959. Elle est l’une des premières artistes créateur de consignes
à partir de 1961 avec sa composition Œuvre qui s’enflamme.
Au début des années 1960, elle organise des événements et des concerts dans le milieu artistique new-
yorkais. Durant toute cette décennie, elle continue d’apparaître sur scène lors de concerts ou de pièces.
Elle est également exposée et fait notamment la connaissance de John Lennon lors de l’une de ses
expositions à la galerie Indica à Londres. Après son mariage avec ce dernier, c’est à deux aussi qu’ils
produisent et réalisent des films, albums et pièces. Malgré la mort de son compagnon, elle poursuit
l’activité artistique entreprise à deux.
Plusieurs rétrospectives lui ont été consacrées comme celle cinématographique à l’American Federation
of Arts de New-York dans les années 1970, YES Yoko Ono à la Japan Society de New-York en 2000 ou
encore HALF-A-WIND SHOW au Musée Guggheim Bilbao en 2013.
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Le dessin d’abord !
Izabella Ortiz
Artiste à la fois australienne par sa mère et franco-colombienne par son père, cette triple origine lui
permet de vivre dans des pays différents durant son enfance : deux ans en Alaska, autant en Australie. De
ces voyages, l’artiste en a retenu les mythes, contes et légendes. Cela est perceptible dans ses œuvres.
Ses dessins, qu’ils soient en noir et blanc ou en couleurs, proposent au regard un entrelacs de multiples
courbes qui se superposent tout en sinuant, de ronds qui traversent les toiles telles des bulles d'oxygène,
de points qui se suivent... Des personnages de forme souvent ectoplasmique se glissent de-ci de-là.
L'expression picturale de l'artiste fait immanquablement penser à la peinture aborigène métissée
d'Amérindien, surtout dans l'emploi des couleurs.
http://www.artmajeur.com/fr/artist/izop
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Le dessin d’abord !
Frédérique Petit,
Née à Paris en 1949, une artiste textile et musicienne.
De 1962 à 1971, elle a suivi des études de piano et d’orgue. Mais c’est en en 1970 qu’elle découvre une
pratique qui devient son art : la tapisserie. Cette attirance pour les fils lui vient de son enfance lorsqu’elle
observait sa grand-mère travailler le tissu.
De 1971 à 2012, l’artiste développe une technique personnelle jusqu’aux années 2000 : la tapisserie
miniature. Puis expérimente et développe de nouvelles techniques et de nouveaux médiums et conçoit des
œuvres de plus grand format et en volume. C’est en 1972 que l’artiste fait ses premières expérimentations
et découvre le travail de l’artiste Sheila Hicks. Elle fait alors un apprentissage d’une année dans son
atelier.
De 1983 à 2008, Frédérique Petit est décoratrice, intermittente du spectacle pour le théâtre, le cinéma, la
publicité. Elle fait de nombreuses interventions comme décoratrice costumes à l'Opéra de Paris. En
parallèle, elle poursuit ses explorations plastiques autour de la tapisserie.
De 1988 à 2012, elle continue sa carrière de musicienne en participant comme pianiste à divers
enregistrements et est également professeur de piano en école de musique.
De 2008 à 2010, l’artiste fait deux séjours en Chine à Suzhou d’aide à la recherche (bourse du CNAP) :
elle y fait un apprentissage de points broderie au fil de soie.
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
1982 Centre Culturel Franco-Italien, Turin, Italie
1983 Galerie Filothèque D.M.C., Paris
1993 Galerie Hansma, Paris
2001 La Laverie - Centre d'art contemporain, La Ferté Bernard
2005 Musée Marsil, Montréal
2007 Intérieur Périn, Paris
2008 Musée du Textile, Cholet
2009 Chapelle Saint Lyphard, La Ferté Bernard
2012 Galerie Espace Réduit, Paris
2015 Maison du parc régional du Perche, Manoir de Courboyer
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
1979 Vivante tapisserie Française, Grand Palais, Paris
1980 Troisième Biennale Internationale de la Miniature Textile, Szombathély, Hongrie
1983 Première Biennale Internationale des Créations Textiles, Abbaye d'Ouville
1986 Musée des Arts Décoratifs, Oslo,Bergen, Norvège
Sixième Biennale Internationale de la Miniature Textile
1988 Art textile contemporain, Tokyo
1995 Huitième triennale internationale de tapisserie, Lodz, Pologne
1996 Première Biennale du Lin, Haute Normandie
1997 Zoom sur la Miniature, Musée de la Civilisation, Québec
2001 Galerie Giovagnoni, Rome
2003 Métissages, Internationale Symposim, Graz, Autriche
2004 L'autre métissages, La Paz, Bolivie
2007 Aux frontières du vêtement, Musée des Tissus et des Arts Décoratifs de Lyon
2009 J'y pense et puis…, Château de Nogent le Rotrou
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2012 Sacré Blanc, Musée de la tapisserie, Angers
2015 Salon "Collect" - Saatchi Gallery, Londres
COLLECTIONS PUBLIQUES
1980 Fond National d’Art Contemporain
1984 Fond National D’Art Contemporain
Présidence de la République
1996 Centre Culturel « Expression », Sainte Hyacinthe, Québec
2008 Musée du Textile de Cholet
BOURSES
1990 Aide à la création, Ministère de la culture
2008 Aide à la recherche, Ministère de la culture
http://frederiquepetit.com/
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Le dessin d’abord !
Françoise Pétrovitch
Née en 1964 à Chambéry, vit et travaille à Cachan, à la périphérie de Paris. Elle enseigne à l’École
Estienne, dénomination courante de l’École supérieure des arts et industries graphiques (ESAIG) de Paris.
Cette structure forme de jeunes créateurs dans les secteurs des métiers de l’imprimerie, du design de
communication et de l’art du livre.
Parmi les nombreux matériaux et techniques auxquels Françoise Pétrovitch a recours – céramique, verre,
lavis, peinture, édition ou plus récemment la vidéo – le dessin tient une place particulière.
Les œuvres de Françoise Pétrovitch parlent des menues choses – pourtant déterminantes – de la vie :
expérience du travail, de l’école, des vacances, le passage de l’enfance à l’adolescence, puis à l’âge
adulte, au statut de femme, puis de mère, etc.
Derrière l’apparente simplicité du trait et la séduction des couleurs, les images ambivalentes invitent à
écrire ou à projeter notre propre histoire. L’artiste – jamais explicite tant dans son travail que dans ses
propos – suggère, insinue pour laisser place à un imaginaire propre à chacun, comme une invitation : la
possibilité d’inventer, d’interpréter, de s’approprier son œuvre. À la fois acidulée et acide, rassurante et
inquiétante l’œuvre de Françoise Pétrovitch est marquée par une constante : elle cultive l’incertain, au
même titre que les contradictions et les faux-semblants, dans son rapport à la jeunesse et à la féminité.
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
1997 Le Temps perdu ne se rattrape jamais, Galerie Polaris, Paris
1999 Broderies, The Living Art Museum, Reykjavick, Islande
2000 La belle et la jolie, avec Julie Ganzin, Artothèque, Caen
2003 Côté réservé à la correspondance, Palais de l’Île, Annecy
2004 Françoise Pétrovitch, Galleria Sogospatty, Rome
2006 Se laisser pousser les animaux, tranquille, Maison des arts, Malakoff
2008 Galerie Teo, Tokyo
Musée d’Art Moderne, Saint-Étienne
2009 Forget me not, Jardin de l’Hôtel Salomon de Rothschild, Paris
2010 Erröten, Galerie Jordan Seydoux, Berlin
2012 French Institute Alliance Française, New York, USA
2013 Laurentin Gallery, Bruxelles
2015 Se fier aux apparences, LAAC de Dunkerque, Dunkerque
2016 S’absenter, Fonds Régional d’Art Contemporain, Marseille
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
2001 Peinture (Figure) Peinture, Metropolitan Museum, commissaire : Philippe Piguet pour l’AFAA,
Manille, Philippine
2002 Peinture (Figure) Peinture, Cattle Depot Artist Village, Hong Kong
2004 Paperworks, Galerie Kramer, Cologne, Allemagne
2007 Place des Arts - Manufacture Nationale de Sèvres, Forum Grimaldi, Monaco
2008 Galerie im traklhaus, Salzbourg, Autriche
Cris et chuchotements, Centre de la Gravure et de l’image imprimée, La Louvière
2009 Un monde sans mesure, MAC, Sao Paulo, Brésil
2010 Dessins, acte 2, Musée, La Roche-sur-Yon
2011 Le Bestiaire national de Sèvres, Centre des monuments nationaux / Château de Rambouillet
2012 Tefaf, galerie Antoine Laurentin, Maastricht
De Paso en la Tierra, Séville, Madrid
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2013 Égarements, Château d’Avignon, Avignon
2014 Tefaf, galerie Antoine Laurentin, Maastricht
COLLECTIONS PUBLIQUES Musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou, Paris
Fonds National d’Art Contemporain, Paris
Musée d’art moderne de Saint-Etienne
Bibliothèque Nationale, Paris
Fonds municipal de la Ville de Paris, Paris
Musée-Château, Annecy
Artothèques : Annecy, Chambéry, Nantes, Angers, Caen, La Roche-sur-Yon, Vitré, Auxerre…
Bibliothèque Centre Georges Pompidou, Paris
Collection Daniel et Florence Guerlain
Fondation Colas
Leepa rattner muséum, Tarpon Springs (USA)
COMMANDES
2005 Réalisation d’une affiche en collaboration avec Hervé Plumet pour l’opéra de Paris (ballet Sylvia)
2006 Estampe avec la Maison d’Art Contemporain de Chailloux et le CAPAS de Fresnes
2007 Cabinet du Loup, Musée de la Chasse et de la Nature, Paris
2008 Musée Georges de la Tour, réalisation de 3 poupées en verre en collaboration avec le CIAV de
Meisenthal
2009 Dessin mural, œuvre éphémère pour l’exposition Ingres et les modernes, Musée Ingres,
Montauban
Musée des beaux-arts de Chambéry, portrait à partir de la collection du musée (Portrait de la
fille de Jules Desay)
2010 Affiche du festival de poésie, Parme, Italie
2011 Affiche et livret de Rusalka (Dvorak), Martin Kusej, Opera de Munich
http://francoisepetrovitch.com/
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Le dessin d’abord !
Sophie Philippe
Son travail consiste en la recherche de l’Énergie et du Beau. Pour exprimer ces deux éléments, elle utilise
la figure, l’objet, l’organique, l’inorganique, la machine, la géométrie.
Les sources de Sophie Philippe sont l’art préhistorique, l’Égypte ancienne, la Grèce archaïque, la Perse,
les Assyriens, l’art des Steppes, le Monde Roman, l’art Occidental, la Chine, jusqu’aux artistes
contemporains.
FORMATION
1978-1980 divers ateliers de dessin et peinture
1980-1984 études de peinture, sculpture, fresque et mosaïque à l’École nationale Supérieure des
beaux-arts de Paris (E.N.S.B.A)
1983-1985 études de minéralogie à l’Institut de Géologie Albert de Lapparent (I.G.A.L.), Paris
1993-1998 maîtrise d’histoire ancienne et langues anciennes (Grec, Hittite, Akkadien), Paris IV
Sorbonne/E.P.H.E
2004-2005 initiation au sanskrit, Paris IV Sorbonne/E.P.H.E.
2009-2010 initiation à l’arabe classique, I.N.A.L.C.O., Paris
2012-2013 études de gemmologie, F.G.A. de Londres, Bourg-la-Reine
2014-2016 égyptien hiéroglyphique, École du Louvre, Paris
2015-2016 héraldique, École du Louvre, Paris
EXPOSITIONS COLLECTIVES ET SALONS
1985 peintures, galerie Spiess, Paris
1986 peintures, Salon de la Jeune Peinture, Paris
1987 sculpture, Salon de la Sculpture Contemporaine, Collioure
2000 peintures et sculpture, Paris, Mairie du IIIe
2001-2002 estampes, galerie Pierre-Michel D., Paris
2004 dessins, galerie Victor Sfez, Paris
peintures, galerie Pierre-Michel D., Paris
2005-2006 sculptures, galerie Victor Sfez, Paris
2011 peintures Circuit d’art Actuel, Grisy-les-plâtres
2013 estampes Circuit d’Art Actuel, Grisy-les-plâtres
estampes, Jardins de Montagny, Montagny
EXPOSITIONS PERSONNELLES
1987 peintures, Portes ouvertes des Ateliers de Belleville, Paris
1988 peintures, galerie Spiess, Paris
1990 peintures, galerie Victor Sfez, Paris
2007 peintures, galerie Victor Sfez, Paris
2009-2010 dessins et peintures, galerie Victor Sfez, Paris
2014 estampes, Rencontre Michel Butor et Michel Julliard, Villefontaine
2014 estampes, Portes ouvertes des Ateliers du XIVe arrondissement, Paris
2015 estampes, Le Temps du Regard, organisée par le Ministère de la Culture, hôpital Paul
Brousse, Villejuif
2015 estampe, Une œuvre, un artiste, une semaine, Le Hublot d'Ivry, Ivry-sur-Seine
ÉCRITS
1978-1979 collaboration avec P.H.Don à l’écriture du recueil de poèmes Franche Blancheur
1980-1983 sept autres textes : théoriques, de fiction, philosophiques
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2006-2009 poèmes
2010-2013 calembours & autres procédés littéraires
PUBLICATIONS
2011 trois dessins publiés dans la revue Passage d’Encres N° 42/mars.
2012 sept poèmes extraits du recueil de poésie Franche Blancheur, publiés dans Pas, n°5 de la Revue de
poésie contemporaine aux éditions Laurence Mauguin.
2013 livre d’artiste réalisé avec Thierry Lambert (Art singulier).
livre d’artiste réalisé avec Daniel Lewers (poète et créateur du Livre Pauvre).
2014 livre d’artiste réalisé avec Michel Butor.
http://sophiephilippe.com/
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Le dessin d’abord !
Guillaume Pinard
Né en 1971, à Nantes. Après une formation à l’École des beaux-arts de Rennes, il travaille à Marseille
aux ateliers Tohu Bohu, puis son parcours passe par l’Allemagne et l’Italie. Il vit et travaille à Toulouse.
Guillaume Pinard est un artiste dont la pratique repose essentiellement sur le dessin. La diversité de son
œuvre le conduit à utiliser toutes sortes de techniques et supports : dessin sur papier, dessin mural,
peinture à l’huile, animation vidéo, sculpture, installations et textes.
Son imaginaire nous emmène dans un répertoire de visions oniriques, de fictions, de contes et de
fantasmagories ludiques ou hyperréalistes. Les scènes et les personnages qu’il représente sont le plus
souvent drôles, ironiques et quelquefois graves.
Il compose aussi avec d’autres sources issues de l’histoire de l’art ou des médias. Des reproductions
représentant des corps fragmentés ou mutilés, dont les histoires ont été peu à peu oubliées, prennent place
et sont agencées à des formes issues du répertoire de l’artiste ou à des objets trouvés. Les frises de la
colonne Trajan côtoient ainsi un buste de sanglier sculpté et des extraits de vidéo trouvés sur Internet…
En archéologue du présent, l’artiste quête les survivances du passé.
« Ainsi, très tôt, ai-je commencé à considérer les œuvres d’art comme des portes et je peux affirmer que
c’est à leurs seuils que je cherche encore à me tenir. »
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
1999 Le soma de con-con, RLBQ, Marseille
2001 Iconoscope, Montpellier
2002 Con-con : Generiques, Oberwelt,
Stuttgart, Allemagne
2003 La griffe et l'ongle, château de Tarascon
2005 Expresso, team gallery, New York
2006 Provisional end, Galerie Vera Gliem,
Cologne
2008 Galerie du bellay, Rouen
2009 Galerie Layr Wuestenhagen garage,
Vienne
Vladimir, Iconoscope, Montpellier
2010 Tomate, Galerie Anne Barrault, Paris
2011 Service public, Centre d’Art
Contemporain de Pau
2013 Vandale,festival international d'art de
Toulouse (Printemps de Septembre), parcours
associé
2014 Royal Iris, Galerie Anne Barrault
2015 Du Fennec au Sahara, Chapelle du
Genêteil, Château-Gonthier
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
1996 Inter-Faces, Galerie du cloitre, Erba de
Rennes
1999 Folies, jardin public de Fougères
2002 Fondazione Sandretto, Guarene, Italie
2003 Lick the Window, Buy-sellf, Atlanta
College of Art Gallery, Atlanta, États-Unis
2004 L'autre metissage, Musée ethnographique
de la Paz, Bolivie
Galerie Corentin Hamel, Paris
2006 Grandes vacances, Galerie Anne
Barrault, Paris
2007 Conversations, Galerie faf, Helsinki,
Finlande
2008 out of office, Institut d'art contemporain,
Bruxelles
The unfair fair, Rome
2009 Suspect Reason, ArtLexis Gallery, New
York
2012 Restons courtois, Galerie Anne Barrault,
Paris
2013 Bonjour Monsieur Matisse, Musée d'Art
Moderne et d'Art Contemporain, Nice
2015 Intentions graphiques, Musée des beaux-
arts d’Angers
2016 Les chutes du Niagara, Phakt, Rennes.
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Le dessin d’abord !
Jean-Pierre Pincemin (1944-2005) Mécanicien de formation, l’artiste est un autodidacte. Il s’échappait de ses cours afin d’aller au Louvre.
C’est par la sculpture qu’il débute à la fin des années 1960, encouragé par le galeriste Jean Fournier. À 23
ans, Jean-Pierre Pincemin abandonne définitivement le métier de tourneur pour se consacrer à la peinture,
à la gravure et à la sculpture.
La décennie suivante, il se consacre essentiellement à la peinture, notamment avec les membres du
mouvement Supports/Surfaces, aux côtés de Claude Viallat. Il expose avec ce groupe à plusieurs reprises.
Jean-Pierre Pincemin poursuit une réflexion sur la couleur et l’organisation de la surface colorée en
damiers et bandes. De 1971 à 1974, il créé en particulier des toiles fabriquées à partir de carrés collés, ou
réalise des « toiles libres » en imprimant sur la surface des objets trempés dans la peinture.
À partir de 1974, il exécute des Palissades ou Portails. Ces grandes toiles géométriques se composent de
bandes horizontales et verticales qui rappellent un ensemble de planches ajustées.
Dans les années 1980, il retourne à la sculpture, avec des assemblages de morceaux de bois peints, le plus
souvent fixés par des fils de fer. Au milieu de cette décennie, il poursuit ses recherches sur les harmonies
et les contrastes chromatiques et se tourne vers la figuration avec des formes identifiables, notamment des
figures primitives, animales ou végétales (cycle L’Année de l’Inde, 1986).
Par la suite, il puise son inspiration dans les fables médiévales, l’iconographie chrétienne ou les estampes
japonaises. En 1988, Jean-Pierre Pincemin découvre l’aquatinte au sucre. Cette technique lui offre une
grande souplesse d’exécution ainsi qu’une plus grande liberté. Ses créations sur le thème de l’arbre et de
la feuille en témoignent.
« La grande affaire en peinture est d’aimer la peinture, de ne pas savoir comment peindre,
d’inventer des moyens de peindre et assez vite, de pouvoir [s’]identifier à la peinture occidentale ».
Il voulait « prendre des formes du XXe siècle, la géométrisation, ou même l’abstraction, et les dire
dans un langage qui serait pratiquement celui du XVIe siècle ».
Jean-Pierre Pincemin
EXPOSITIONS (sélection)
1970 Maison de la Culture, Orléans
1977 Galerie del Milione, Milan, Italie
1979 Galerie de France, Paris
1983 Institut Culturel Français, Vienne, Autriche
1986 Jean-Pierre Pincemin : l'année de l’Inde, Centre Pompidou, Paris
1992 Galerie Bonnier, Geneva, Switzerland
1996 Denise Cadé Gallery New York, New York
1998 Les années supports-surfaces dans les collections du Centre Georges-Pompidou, Paris
Rétrospectives, Musée des beaux-arts, Chambéry
1999 Tableaux : la peinture n'est pas un genre, Musée des Jacobins, Morlaix
Toiles libres de la période Support-Surface, 1969-1973, Municipal Museum Pusan, Corée
Musée de Liège
2001 Musée Roger-Quillot, Clermont Ferrand
2004 L’arbre de la connaissance, Galerie Jacques Elbaz, Paris
2007 Estampes, 1997-2005, Artothèque, Châtellerault
2008 Hommage à Jean-Pierre Pincemin : sculptures, peintures, gravures rehaussées, 1967-2004,
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Musée de l'Hospice Saint-Roch, Issoudun
2010 Jean-Pierre Pincemin, expositions, La Piscine-musée d'art et d'industrie André Diligent, Roubaix
2012 Musée éphémère, Château, La-Roche-Guyon
2013 Jean-Pierre Pincemin - Peintures - Gravures, Galerie Hélène Trintignan, Montpellier
COLLECTIONS PUBLIQUES
Fond National d’Art Contemporain, La Défense
Musée National d’Art Moderne, Centre Pompidou
Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
Musée d’Art Moderne, Saint-Étienne
Musée d’Art Moderne et Contemporain, Strasbourg
Musée des beaux-arts, Caen
En 1995, il figure La création du monde sur un plafond de 200 m2 à l’hospice du Balloir, Liège.
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Le dessin d’abord !
Reiser (1941-1983) Né à Réhon (Meurthe-et-Moselle), Jean-Marc Reiser, dit Reiser fait paraître ses premiers dessins
humoristiques en 1958. Il participe dès l’année suivante au lancement d’Hara-kiri, étendant naturellement
sa collaboration aux autres publications des éditions du Square : Charlie hebdo, Charlie mensuel, BD,
sans oublier le magazine écologiste La Gueule ouverte.
À la fin des années soixante, il intègre l’équipe de Pilote, d’abord comme scénariste puis comme
dessinateur. Reiser travaille aussi ponctuellement pour la presse d’information (Le Monde, Le Nouvel
Observateur…).
Associé à Coluche, il conçoit pour L’Écho des savanes la série des Sales blagues, qui sera reprise après sa
mort par Vuillemin. Albin Michel publie depuis 1994 une collection anthologique intitulée Les Années
Reiser.
Ses dessins d'actualité ont été publiés sous forme d'albums à de multiples reprises. Reiser figure parmi les
précurseurs du genre quotidien. Il a fait rire, avec ses bandes dessinées, de situations et thèmes de la vie
de tous les jours. Jean-Marc Reiser a beaucoup choqué en son temps pour la crudité de ses propos et son
humour.
Reiser fut l'un des premiers à aller aussi loin dans le griffonnage et le minimalisme. Gros Dégueulasse est
l'album qui résume le mieux sa carrière ; un humour piquant, incisif, non dénué d'une certaine profondeur
et d'un véritable sens de la réflexion.
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Le dessin d’abord !
Béatrice Saalburg Professeur de graphisme à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris jusqu’en 2003. Elle
s’est spécialisée par la suite dans la peinture végétale en retraçant son parcours avec des études en
botanique avant de suivre des stages de peinture dans cette spécialité à Londres. Son diplôme obtenu, elle
créé un atelier sur ce thème.
Béatrice Saalburg travaille au château de Maison-Maugis. Dans son jardin potager classé elle invite les
personnes à découvrir son atelier de peinture et d’illustrations botaniques. Avec son expérience, son goût
pour les jardins et de la pédagogie, elle propose aujourd’hui un enseignement progressif de la peinture
botanique. À travers cet apprentissage, elle cherche à diffuser et faire rayonner l’enseignement de la
peinture botanique. Elle souhaite ouvrir son atelier à d’autres disciplines en relation avec le jardin et les
arts appliqués.
« Regarder la nature, comprendre la plante, mettre en valeur sa beauté et sa singularité grâce à la
technique de l’aquarelle et du dessin... tels sont les enjeux de mon enseignement ».
Béatrice Sallburg
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Le dessin d’abord !
Jean-Louis Sauvat Né en 1947, est sculpteur et travaille à Illiers-Combray (Eure-et-Loir).
Il est issu d’une longue lignée d’artistes, avec un arrière-grand-père peintre et critique d’art qui eut dans
son cercle de relations Lautrec, Ingres, Seurat, Bourdelle, un oncle sculpteur et une mère peintre.
Il s’inscrit dès 16 ans à l’École des Métiers d’Art puis à l’École des beaux-arts pour suivre les cours du
sculpteur Robert Couturier. À la suite de ses études, il intègre l’École Nationale Supérieure des beaux-arts
en tant que plus jeune professeur chez Jenkins en architecture. Il enseigne également le dessin et la
sculpture à l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et Métiers d’Arts à Paris et à l’Académie du
spectacle équestre de Versailles.
Ce cavalier a illustré des ouvrages équestres dont le livre Propos sur des croquis équestres réalisé avec
son ami et cavalier Nuno Oliveira. Ses dessins figurent également dans un ouvrage de Dominique Barbier
et un autre pour le Commandant A. de Padirac.
Des dessins à la mine de plomb ou au fusain, des créations avec des matières aussi variées que le carton,
la résine, le plâtre ou le bronze, Jean-Louis Sauvat est toujours dans une perpétuelle recherche
d’expressions, de matières et de volumes notamment avec ses « sculptures-puzzles » dans lesquelles
alternent le vide avec des plans découpés.
Il a réalisé de nombreuses sculptures monumentales pour diverses institutions. Il a collaboré avec
Bartabas pour son spectacle « Triptik » ainsi qu’à la réhabilitation des grandes écuries de Versailles en
réalisant de grandes fresques.
EXPOSITIONS PERSONNELLES EXPOSITIONS COLLECTIVES
Agence architecture « L Coulon » Paris Salon jeune sculpture Paris
Musée d’Etampes Salon de Mai
Dieburg, Allemagne Salon Comparaison
Galerie Arcapéa, Paris Symposium international de sculpture,
Galerie Fauré Le Page, Paris Vaudreuil
Galerie l’Orme, Paris Musée national histoires naturelles, Paris
Galerie Saint-Dizier Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou
Galerie Lazoukine, Deauville Conservatoire de l’Agriculture le COMPA, Chartres
Mairie du IXe, Marseille
Mairie du IXe, Paris
Palais du Roi de Rome, Rambouillet
Helsinki, Finlande
Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou
COMMANDES PUBLIQUES
Nombreux 1%, Chauny, La Ferté Muillion, Dourdan, Arcueil, paris
24 fontaines, Contrexéville
11 sculptures résines « théâtre équestre Zingaro »
Sculptures en bois, conservatoire de l’agriculture, Chartres
Fresques grandes écuries, Académie du spectacle équestre, Versailles
En projet, monument en acier corten, Borodino, Moscou
Monument à la mémoire de Nuno Oliveira à Lisbonne
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Le dessin d’abord !
Laurent Selmès
Né en 1970, vit et travaille à Montrouge et Montreuil.
Diplômé de l’École des beaux-arts de Versailles en peinture et gravure en 1992.
L’artiste se réalise dans une création non figurative. Il a travaillé pendant de nombreuses années avec des
matériaux aussi divers que le métal, l’ardoise ou le bois brûlé. Laurent Selmès œuvre désormais sur un
support plus souple qu’est la toile libre. Sa base est constituée de pigments de poudre d’ardoises et de
teintures naturelles comme le thé. Il termine toujours la toile par une couture des bords à la main ; il
considère que cette action achève le tableau.
Laurent Selmès compare ses tableaux à des cartes géographiques à travers lesquelles il faut trouver son
chemin.
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Le dessin d’abord !
Sempé (Jean-Jacques) Né le 17 août 1932 à Bordeaux. Bien que n'ayant jamais fréquenté la moindre école artistique, Sempé est
devenu l'un des plus célèbres dessinateurs de la planète.
À 17 ans, il roule à bicyclette pour un courtier en vins puis quitte Bordeaux. Il s’engage très jeune dans
l’armée, et vivote difficilement à Paris en plaçant, avec difficultés, des dessins dans les journaux. Il
commence par quelques dessins humoristiques publiés vers l'âge de 21 ans, à partir duquel il travaille
comme illustrateur pour divers périodiques, dont Paris-Match, Punch et L'Express.
Dans les années cinquante, Sempé met en scène un personnage récurrent, Nicolas, dans les bandes
dessinées qu'il livre au journal Le Moustique. René Goscinny lui suggère de consacrer une série à part
entière à ce personnage. Le Petit Nicolas, publié dans Le Moustique à partir de 1954, devient le réceptacle
de nombreux souvenirs d'enfance de Sempé. Les scénarios sont signés par un certain Agostini,
pseudonyme sous lequel se cache en réalité René Goscinny. À partir de 1960, Le Petit Nicolas est
accueilli par la revue Pilote, sous la forme de romans écrits par Goscinny et illustrés par Sempé. En 1962,
les Editions Denoël publient son premier album de dessins humoristiques.
Depuis il travaille pour des journaux et réalise depuis 1979 régulièrement des couvertures pour The New
Yorker. Il dessine aussi régulièrement pour L'Express, Télérama, et expose ses dessins et ses aquarelles à
Munich, New York, Londres ou Salzburg, où il rencontre toujours un très vif succès.
Il a publié aux Éditions Denoël 26 albums de dessins humoristiques. Le petit Nicolas ainsi que ses albums
sont traduits dans le monde entier.
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Le dessin d’abord !
Éric Snell Artiste britannique bien connu sur les scènes allemandes, américaines et canadiennes mais moins en
France où il a peu été présenté en exposition personnelle.
Il entretient une relation essentielle aux objets tout en s’inscrivant dans une problématique abstraite. En
effet, l’élément moteur de son œuvre est la place centrale qu’occupe l'énergie tant naturelle qu'artificielle
(champs magnétique, électricité, feu, lumière). L'importance de l'énergie pour Éric Snell se tient à sa
capacité à transformer et métamorphoser les choses, à configurer les formes, à circonscrire un dessin. Elle
est en quelque sorte le lieu et l'outil d'un passage de l'objet au plan, de la lumière à l'ombre, de l'invisible
au visible.
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Le dessin d’abord !
Sam Szafran
Né le 19 novembre 1934 à Paris de parents juifs polonais. Après la mort de son père au début de la
Seconde Guerre mondiale, il est caché dans le Loiret. Maltraité, il trouve refuge chez des républicains
espagnols dans le Lot. En 1944, la Croix-Rouge l’envoie en Suisse où il apprend le dessin et Jean
Widmer, le futur graphiste, le remarque. Finalement en 1947, il embarque pour l’Australie avec sa mère
et sa sœur.
Sam Szafran rentre en France en 1951. Il s'inscrit aux cours du soir de dessin de la Ville de Paris et gagne
sa vie comme traducteur-interprète à l'American Express. Il s'inscrit à l'atelier de la Grande Chaumière et
suit les cours de Henri Goetz. Sam Szafran débouche sur l'abstraction lyrique, ses premiers tableaux sont
influencés par Nicolas de Staël et Jean-Paul Riopelle. Il fréquente divers groupes, dont les Fantasophes
autour de Simone Collinet. Mais, il s'y ennuie très rapidement.
En 1957, il rencontre le sculpteur Jacques Delahaye. L'amitié avec les sculpteurs joue un grand rôle dans
la définition de l'art de Sam Szafran : d'abord avec Roseline Granet qui lui achète ses premières oeuvres,
puis avec Alberto et Diego Giacometti. Les texturologies de Dubuffet, de Hantaï, de Réquichot captent
aussi son attention. En 1958, il quitte l'abstraction pour la figuration. En 1960, Sam Szafran reçoit une
boite de pastels qui entraînera son abandon de la peinture à l'huile et une technique oubliée renaît.
Il participe à la revue La Délirante fondée par le poète libanais Fouad-El-Etr. Le premier numéro paraît
en juillet 1967. Sa collaborationà la revue se poursuit jusqu’en 1983.
Il adhère un temps au groupe « Panique » fondé par Arrabal, Roland Topor et Jodorowsky. Il se lie
d'amitié avec Henri Cartier-Bresson, à qui il donne des cours de dessin. En 1974, Szafran s'installe à
Malakoff, dans une ancienne fonderie, où il vit et travaille désormais.
La Fondation Gianadda lui consacre sa première rétrospective en 2000, exposition reprise par la
Fondation Maeght.
Sam Szafran est un artiste dont les expositions sont rares. Certains le définissent tel un misanthrope,
perpétuant la pratique d’un art oublié, le pastel. Par son obsession de la qualité, il produit peu. La
végétation foisonnante des serres, la structure hélicoïdale des escaliers peuplent ses œuvres. « L’œuvre
singulière de Szafran ne se répète pas », défend Jean Clair dans une monographie aux éditions Skira.
« Elle reprend, elle insiste, elle revient, elle cherche, dans une durée concrète et toujours changeante,
vivante et menacée, à saisir ce « peu de temps à l’état pur » qui lui assurera une survie. »
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
1965 Dessins, Galerie Kerchache, Paris
1970 Fusains, 1967-70, Galerie Claude Bernard, Paris
1972 Pastels, 1970-72, Galerie Claude Bernard, Paris
1974 Pastels, Galerie Artel, Genève, Suisse
1980 Pastels, Galerie Claude Bernard, Paris
1986 Pastels et fusains, Centre d'Art, Flaine (Haute-Savoie)
1987 Watercolors, Claude Bernard Gallery, New York, États-Unis
1988 Dessins, pastels et aquarelles, Caja Iberia, Saragosse (Espagne)
1992 Aquarelles, Galerie Vallois, Paris
1999 Szafran, Fondation Pierre Gianadda, Martigny (Suisse)
2000-2001 Sam Szafran. L'atelier dans l’atelier, Musée de la Vie romantique, Paris.
2006 Le Pavillon Szafran, Fondation Pierre Gianadda, Martigny.
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2008 Sam Szafran, Galerie Hopkins-Custot, Pavillon des arts et du design, jardin des Tuileries,
Paris
2011 Sam Szafran - Dessins, pastels et aquarelles, Max Ernst Museum, Brühl.
Sam Szafran : Pastels from the Triton Foundation, Joods Historisch Museum / Jewish
Historical Museum, Amsterdam
2014 Sam Szafran, Galerie Claude Bernard, Paris
2016 Présentation exceptionnelle d'une oeuvre de Sam Szafran, Galerie Claude Bernard
EXPOSITIONS COLLECTIVES
1957 Salon des Indépendants, Paris.
1958 Carnegie Institute, Pittsbugh, États-Unis.
1959 Salon des Réalités Nouvelles, Paris.
1963 Peintres et sculpteurs, Galerie Max Kaganovitch, Paris.
1967 Portraits, Galerie Claude Bernard, Paris.
1974 New Image in Painting, Biennale Internationale, Tokyo.
1976 L'atelier : technique de la peinture, Musée du Louvre, Paris.
1978 Chemins de la création : Dessins de peintres, dessins de sculpteurs, Château d'Ancy-le-Franc.
1979 Ateliers d'aujourd'hui, Centre Georges Pompidou, Paris.
1982 Biennale de Venise, Pavillon international.
1984 Ouverture, Claude Bernard Gallery, New York.
Sur invitation, Musée des Arts décoratifs, Paris.
1989 FIAC, Grand Palais, Galerie Claude Bernard, Paris.
Art en France. Un siècle d'inventions, Musée Pouchkine, Moscou, et Musée de l'Ermitage,
Leningrad (présentée par l’Association française d'action artistique).
Twentieth-Century Modern Masters : The Jacques and Natasha Gelman Collection, The
Metropolitan Museum of Art, New York.
1991 Works on Paper, Claude Bernard Gallery, New York.
1994 De Matisse à Picasso, collection Jacques et Natasha Gelman, Fondation Pierre Gianadda,
Martigny.
1997 Made in France 1947-1997 - 50 ans de création en France, Musée national d'art moderne,
Centre Georges-Pompidou, Paris.
2000 La Délirante, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
2005 Henri Cartier-Bresson, La collection de Sam, Lilette et Sébastien Szafran, Fondation Pierre
Gianadda, Martigny.
2008-2009 Le Mystère et l'éclat, pastels du Musée d'Orsay, Musée d'Orsay, Paris.
2010-2011 De Renoir à Sam Szafran. Parcours d'un collectionneur, Fondation Gianadda, Martigny.
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Le dessin d’abord !
Hervé Télémaque Né à Port-au-Prince, le 5 novembre 1937 et en 1957, il quitte Haïti pour New York et s’inscrit à l’Art
Student’s League où il étudie avec Julian Levi, jusqu’en 1960. Mais c’est dans les préceptes du Pop’Art
qu’il trouve véritablement sa voie bien particulière. Dès 1959, la peinture Sirène marque son originalité.
Il vient en France en 1961 et s’installe à Paris. Il y fréquente les Surréalistes, sans adhérer formellement
au groupe. Hervé Télémaque entend composer son propre vocabulaire plastique. Dans ses tableaux se
retrouvent des objets usuels : cannes blanches, chaussures de tennis, tentes de camping. Il participe à
l’aventure de la «Figuration narrative», celle d’artistes comme Klasen, Monory, Rancillac, Fahlström, que
le critique Gérald Gassiot-Talabot réunit en 1964 dans une exposition intitulée «Mythologies
quotidiennes».
Après une longue période où il pratique exclusivement le collage et l’assemblage, l’artiste est revenu au
cours des années 80 à la peinture et au dessin. À partir des années 90, Télémaque continue ses recherches
au travers des dessins au fusain et d’étonnants bas-reliefs où la scie-sauteuse remplace le crayon. Il
mélange également du marc de café aux pigments de couleurs pour donner à celles-ci une lourdeur
sensuelle.
En 2000, Hervé Télémaque reprend une activité qu’il n’avait plus pratiquée depuis de longues années,
l’illustration de livre avec deux séries de gravures et de lithographies pour deux ouvrages de Serge
Fauchereau.
En 2015, le Centre Pompidou organise une rétrospective de l’œuvre son œuvre avec soixante-quinze
peintures, dessins, collages, objets et assemblages. Cette exposition est également reprise par le musée
Cantini de Marseille.
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
1964 Galerie Mathias Fels, Paris
1966 II Punto, Turin
1969 Gallery Brusberg, Hanovre
1972 Gallery Marc, Washington
1976 « Passage », Musée d’Art moderne de la ville de Paris, ARC 2, première rétrospective
1982 Galerie Adrien Maeght,Fiac Grand-Palais
1986 Biennale, La Havane
1990 Galerie Jacqueline Moussion, Paris
1994 Fusain et marc de café - Deuil : le dessin, l’objet, galerie Louis Carré & Cie, Paris
1995 Œuvres d’après nature, Fondation Électricité de France, Paris
1996 Fiac’96, double exposition aux stands de la galerie Louis Carré & Cie et Marwan Hoss
1997 Rétrospective, Johannesbourg, Electrical Workshop
2001 Trottoirs d'Afrique, galerie Louis Carré & Cie, Paris
2009 Combine painting 1965-1969, galerie Louis Carré & Cie, Paris
2011 La Canopée / The brown paper bag, galerie Louis Carré & Cie, Paris
2013 Passage et autres (1970-1980), galerie Louis Carré & Cie, Paris
2016 Hervé Télémaque, Fondation Clément, Martinique
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
1961 Peintres haïtiens, Saint-James Church Gallery, New-York
1962 Yale University, New Haven
1963 Galerie Henriette Legendre, Paris
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1964 Documenta, Kassel
Mythologies quotidiennes, Musée d’Art moderne de la ville de Paris
1965 Nouveau réalisme, pop, etc., Palais des beaux-arts, Bruxelles
Biennale (2e prix), San Marin
1966 Bandes dessinée et figuration narrative, musée des Arts décoratifs, Paris
1968 Exposition surréaliste, Prague
1969 Biennale de Paris, Musée Galliéra, Paris
1972 La Création artistique en France 1960-1972, Grand Palais, Paris
1974 New Image in painting, Biennale internationale, Tokyo
1976 Art contemporain IV, Musée national d’Art moderne/Centre Georges Pompidou
1978 L’Estampe aujourd’hui, 1973-78, Bibliothèque nationale, Paris
1980 Le Clavecin, Centre Georges Pompidou, Paris
1984 Le Labyrinthe dans l’art contemporain, Fondation Gulbenkian, Paris/Lisbonne
1986 « Foire internationale de l’Estampe », La Conciergerie,Paris
1988 Et pendant ce temps-là en France, Musée national d’Art moderne/Centre Georges Pompidou, Paris
1991 Mythologies quotidiennes, galerie Thierry Salvador, Paris
1994 Œuvres sur papiers, galerie Louis Carré & Cie, Paris
COMMANDES PUBLIQUES
Paris, Hôpital Pitié-Salpétrière, Pavillon de l’Enfant et de l’Adolescent, « Maman », 1985.
Paris-la Villette, cité des Sciences et de l’Industrie, « Vallée de l’Omo », 1986 (en 1993 sera remplacée
par « Écluse », réalisée en 1992)
Paris, gare d’Orsay, « Hé, ne dites pas ; tout l’or du monde ! », 1986
Communauté urbaine de Lille, « Paupière d’idole », 1990
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Le dessin d’abord !
Tignous (1957-2015) De son vrai nom Bernard Verlhac, est un dessinateur et humoriste né en 1957 à Paris. Son pseudonyme
est issu de son enfance. Il lui avait été attribué par sa grand-mère occitane, tignous signifiant « petite
teigne ».
Après plusieurs années de formation dans une école de dessin, Tignous commença à placer des dessins à
Antirouille, puis à L'Idiot international de Jean Edern Hallier. Il est ensuite de l'aventure de La Grosse
Bertha, un hebdomadaire satirique et antimilitariste crée en 1991, où apparaissent les noms de François
Rollin, Philippe Val, Willem, Pessin et d'anciens d'Hara Kiri tels que Cabu, Wolinski, Siné et Gébé.
Parallèlement, il publie chaque semaine dans L'Evénement du jeudi, l'hebdomadaire lancé en 1984 par
Jean-François Kahn, des dessins d'une belle virulence, où la bêtise télévisuelle, les rodomontades des
militaires, les forfanteries des hommes politiques, les gens d'Église, se faisaient « tailler de jolies
croupières ».
En se frottant ainsi à l'actualité, Tignous n'est plus seulement un illustrateur et devient un journaliste, dont
le dessin est le mode d'expression. En 1992, lorsque Philippe Val, appuyé par l'ancienne équipe (Cabu,
Cavanna, Wolinski) décide de relancer Charlie Hebdo, Tignous le suit et devient le pilier d'une nouvelle
aventure, où l'impertinence et le rire sont les seules lignes de conduite.
Tignous a publié régulièrement dans Charlie Hebdo, Marianne, Fluide Glacial, l’Echo des Savanes, etc.
Il est l’une des victimes de l’attentat qui a frappé la rédaction de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015.
« Il y a deux choses que je sais bien faire : l'amitié et le dessin. »
Tignous
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Le dessin d’abord !
Topor (1938-1997) Dessinateur, écrivain, artiste aux talents multiples, a été publié dans la presse en France et à l’étranger :
Bizarre, Hara-Kiri, Elle, Le New York Times, Le Canard enchaîné, Libération, Le Monde, le Frankfurter
Allgemeine Zeitung,...
Topor a illustré les œuvres de plus de cent écrivains parmi lesquels Boris Vian, Marcel Aymé, Félix
Fénéon, Tolstoï, Georges Sand, Pierre Benoît… Il a créé les décors et costumes de plusieurs pièces de
théâtre et opéras pour Ligeti, Penderecki, Savary et tant d’autres. Il est l’auteur de scénarios de films, de
pièces de théâtre, de chansons, de contes, de romans, des nouvelles.
Il a été acteur dans les films de William Klein, de Raoul Ruiz, de Volker Schlöndorff. Il a conçu plusieurs
films d’animation dont La Planète Sauvage. Il a également participé à de nombreuses créations
radiophoniques et télévisuelles. Il est notamment l’auteur de l’émission pour enfants Téléchat et co-auteur
des émissions Merci Bernard et Palace.
Créateur du mouvement Panique avec Fernando Arrabal, Jacques Sternberg et Alejandro Jodorowsky,
Topor a été lié à plusieurs mouvements et « familles » d’artistes, dont Cobra, l’International
Situationniste et Fluxus.
Ses dessins et peintures ont été exposés à de nombreuses reprises et sont rentrés dans plusieurs collections
privées et institutionnelles parmi lesquelles : Le Centre Pompidou, Les musées de Strasbourg, le Stedelijk
Museum, le musée des beaux-arts de Varsovie, le Stadtmuseum de Münich et d’autres en Italie, Suisse,
Belgique, Suède, États-Unis…
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Le dessin d’abord !
Amélie Tribout
Scénographe de théâtre
FORMATION:
1990-92 École Supérieur d’Arts, Techniques et Environnements Publicitaires Prépa aux écoles
d’arts. Paris
1992-96 École Supérieur des Arts et Techniques Architecture intérieure, éphémère, scénographie et
décors de cinéma. Paris
1999 GRETA des Arts Appliqués « Le Costume Grotesque » Bagnolet
2003 CFPTS « La peinture de décoration appliquée aux décors de spectacles », Bagnolet
Après une formation à l’École Supérieure des Arts et Techniques (E.S.A.T), elle rencontre la scénographe
Patricia Rabourdin qu’elle assiste sur des spectacles mis en scène par François Bourcier, Philippe Adrien,
ou Marjorie Nakache.
Amélie Tribout a travaillé ensuite comme scénographe et/ou accessoiriste pour différents metteurs en
scène et sur plusieurs spectacles dont les plus récents :
- Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, mis en scène par Jean-Paul Tribout en 2014, 2015 et
2016
- Monsieur chasse ! de Georges Feydeau mis en scène par Jean-Paul Tribout en 2013 et 2014
- Le Vicaire de Rolf Hochhuth, adapté et mis en scène par Jean-Paul Tribout en 2011
- Opening Night, adapté de Michel Carnoy, mis en scène Jean-Paul Bazziconi en 2010
- Nekrassov de Jean-Paul Sartre, mis en scène par Jean-Paul Tribout en 2009
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Le dessin d’abord !
Tomi Ungerer
Né à Strasbourg en 1931, a grandi dans une famille d’horloger.
Lorsque son père décède en 1935, la famille déménage à Colmar. Dans les années qui suivent, Tomi
Ungerer commence à dessiner. De 1946 à 1948, Tomi Ungerer est éclaireur et relate dans ses Carnets les
nombreux voyages qu'il fait à vélo à travers la France. De 1950 à 1951, suite à des échecs scolaires, il
décide de partir en stop pour le Cap-Nord; en Laponie, il traverse les lignes russes. Ses dessins de
l'époque sont influencés par le courant existentialiste.
En octobre 1953, il entre à l'École Municipale des Arts Décoratifs de Strasbourg. Il commence à cette
époque à s'intéresser aux États-Unis en faisant la connaissance d'étudiants Fullbright et en fréquentant le
Centre Culturel Américain à Strasbourg. Il se passionne pour la littérature américaine, la musique de jazz
et les cartoonists du New Yorker.
En 1956, après avoir voyagé dans divers pays d'Europe, il débarque à New York. Il réalise sa première
campagne publicitaire pour les machines Burroughs. Un an plus tard, il s'installe définitivement à New
York. Son premier livre pour enfants, The Mellops go flying paraît et obtient le célèbre prix du "Spring
Book Festival". Tomi est cartoonist pour les revues Esquire, Life, Holiday, Harper's Bazaar, The New
York Times.
En 1967, il s’engage contre la ségrégation raciale et la guerre du Vietnam dans une virulente série
d’affiches. A Montréal ; il fonde avec deux amis, François Dallegret et Gordon Sheppard, une compagnie
de films de cinéma et de télévision, Wild Oats.
En 1974 paraît Allumette, œuvre appartenant au domaine de la littérature pour jeunesse. L’année suivante,
il fait une importante donation de son œuvre et de sa collection de jouets aux Musées de Strasbourg qui
lui consacrent une exposition rétrospective et il illustre un recueil de chansons populaires allemandes, Das
Grosse Liederbuch, son plus grand succès en librairie (Diogenes Verlag). En 1976, il s’installe en Irlande.
En 1981, une exposition organisée au Musée des Arts Décoratifs de Paris par François Mathey couronne
25 ans de carrière. En 1987, il est chargé de mission par Jack Lang pour les échanges culturels franco-
allemands et fait partie de la Commission Interministérielle franco-allemande. L’année suivante, il
dessine les plans d'un monument érigé pour le Bimillénaire de Strasbourg, l'Aqueduc de Janus, dans
lequel il veut exprimer la culture double de la ville.
En 1990, il est à l’initiative de la création d’une association à Strasbourg pour favoriser les échanges
culturels franco-allemands : la Kulturbank.
Lors de ses 60 ans, le premier tome de ses souvenirs, A la guerre comme à la guerre, est publié. En 1999,
il publie Otto, un livre pour enfants sur la question du nazisme et sur la guerre. Deux ans plus tard, ses
œuvres sont exposées pour la première fois à Tokyo.
À l'occasion de son 70e anniversaire l’exposition Tomi Ungerer et New York est présentée au Musée d'art
moderne et contemporain de Strasbourg. Durant l’automne 2007 ouvre à Strasbourg le Musée Tomi
Ungerer - Centre international de l'Illustration à Strasbourg. Sa création est réalisée grâce aux donations
de l’artiste.
DISTINCTIONS ET PRIX:
1957 prix du « Spring Book Festival » pour The Mellops go flying
1959 médaille d'or de la Society of Illustrators
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1981 désigné cartoonist mondial de l'année au Salon International de la Caricature de Montréal
1983 prix Burckhart de la Fondation Goethe à Bâle
1984 insignes de Commandeur dans l'Ordre des Arts et des Lettres
1990 Légion d'Honneur
1993 ordre du Deutscher Bundesverdienstkreuz pour son action dans le domaine des relations franco-
allemandes
1995 Grand Prix National des Arts Graphiques décerné par le Ministère de la Culture français.
1998 Prix Hans Christian Andersen (le Nobel du livre pour la jeunesse) pour l'ensemble de son œuvre
dans ce domaine
1999 Prix Européen de la Culture
2004 nommé Docteur honoris causa à l'Université de Karlsruhe
2014 nommé Commandeur de l’ordre du Mérite national
« Plus je dessine, mieux je m'oublie »
Et le musée ? Quel effet cela lui fait-il d'avoir, depuis 2007, « son » musée, de son vivant ?
« Pendant longtemps », dit-il, « je n'osais pas y mettre les pieds. Et puis, les années passant, il m'a libéré.
Rajeuni même. Grâce au musée, j'ai tiré un trait sur une partie de ma vie. Je suis passé à autre chose. »
« Aujourd'hui, j'écris, je sculpte, je fais des collages, de grands collages, ça va me coûter cher en
cadres... Je travaille sur une série intitulée « En attendant Godot », ce qui signifie, bien sûr : « En
attendant la mort ». »
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Le dessin d’abord !
Tony Valentine
Né en 1939 à Édimbourg en Écosse, est un peintre et sculpteur qui vit et travaille à Maintenon en Eure-et-
Loir. Il a été élève à l'École des beaux-arts de Glasgow et d'Édimbourg de 1958 à 1963.
EXPOSITIONS PERSONNELLES 1966 The English Speaking Union, Édimbourg
1970 Artiste en résidence, Gardner Centre, Université de Sussex
The Demarco Gallery, Édimbourg
1974 Galerie de l'Abbaye, Paris
1978 Galerie du Haut-Pavé, Paris
1980 Musée de Chartres
1985-1986 Galerie du Haut-Pavé, Paris
1988 Galerie d'art contemporain, M.-M. Cariou, Paris
1990 Galerie d'art contemporain, M.-M. Cariou, Paris
1991 Institut français d'Ecosse, Édimbourg
1993 Utopias et Copias, Césario Rachador, Chartres
1996 Centre d'art contemporain, Serge Perkowsky, Rouen
2000 Galerie Messine, Thomas Le Guillou, Paris
2005 Galerie Mireille Batut d'Haussy Paris
2008 Le Chantier, M. Cariou, Vichy
2009 Daphné Behm William, Chartres
2010 La Maison des Singuliers, 138 Bd Haussman, Paris 8
2013 O.C.D.E. M.-M. Cariou, Paris 2013
EXPOSITIONS COLLECTIVES 1964 “Two Man Show” avec Norman Bell, Festival d'Édimbourg
1966 Traverse Theatre Gallery, Richard Demarco, Édimbourg
« Scottish Artists », The Demarco Gallery, Édimbourg
1967 « Edinburgh Open 100 », Richard Demarco, Hume Tower
1968 Mc Clellan Gallery, Glasgow
1978 « Salon Comparaisons », Grand Palais, Paris
Biennale de Brest
Exposants de la Galerie du Haut-Pavé, à la Fondation des arts graphiques et plastiques, Paris
1988 Dessins du XIXe au XXe siècle, Galerie Alphonse Marré, Chartres
1992 « Signes de Croix » Galerie Messine, Thomas Le Guillou, Paris
« Points de lumière », M.-M. Cariou, Galerie du Faubourg, Faubourg Saint-Honoré, Paris
1995 S.A.G.A. avec l'Atelier d'Anatole, Paris
1997 Art Contemporain, M.-M.Cariou, Paris
2001 Atelier d'Anatole (sculptures, dessins), Chartres, avec Alain Péanne (gravures)
2003 Eglise St. Pierre (sculptures), Touques (Calvados) avec Jean-Marie Lewigue peintures)
2008 Archives Départementales, Chartres
GSART , 13 Rue Vernier, Paris
2009 J’y pense et puis…, Musée Château St Jean, Nogent le Rotrou
Dessins d’aujourd’hui « homme-terre-ciel », Musée Rignault, Saint-Cirq-Lapopie
COLLECTIONS Hôtel de Ville, Vesoul
Musée des musiques populaires, Montluçon
Thomas Le Guillou, Paris
EXPOSITIONS PERMANENTES M.-M. Cariou, 51 rue du Faubourg Saint-Denis,
Paris Xe
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Le dessin d’abord !
Anthony Verot
Né en 1970 à Saint-Denis, il vit aujourd’hui à Lyon.
Il a débuté ses études en 1988 par une préparation aux concours des écoles d'arts. En 1989, il est admis à
l'École Nationale Supérieure d'Arts de Cergy où il prépare un Diplôme National d'Arts Plastiques qu'il
obtient en 1992. Il est récipiendaire, en 1994, du diplôme National Supérieur d'Expressions Plastiques.
Avant de se consacrer entièrement à son activité d'artiste-peintre, Anthony Vérot a été professeur de
peinture pendant plusieurs années.
Les peintures et dessins d'Anthony Vérot sont de manière quasi exclusive des portraits. L'artiste fait
d'abord poser devant son objectif son entourage intime ou plus lointain. Ce sont ces images qui vont
ensuite être représentées en peinture. Ce passage ne saurait être indifférent, il agit comme un révélateur.
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
2004 Maison d’art contemporain Chaillioux, Fresnes.
2007 Fabrice Lauterjung, FRAC Auvergne, Clermont Ferrand
Galerie Bernard Ceysson, Saint-Étienne.
2008 Galerie Le Lutrin, Lyon
2009 Vog, Espace municipal d’art contemporain, Fontaine (Grenoble)
Galerie Bernard Ceysson, Luxembourg.
2010 «les unes et les autres» Le 19, Centre régional d’art contemporain, Montbéliard.
Galerie BC Beaubourg (Bernard Ceysson), Paris
2011 Avant que ne se fixe, l'Art dans les chapelles, Guern
Galerie Vieille du Temple, Paris
Galerie Le Lutrin, Lyon
2013 Galerie Le Lutrin, Lyon
2014 Conversation pièce, Galerie Françoise Besson, Lyon
2015 Galerie Béa-Ba, Marseille
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
2006 Figures du monde, Le 19, Centre régional d’art contemporain, Montbéliard.
2009 Bagarre générale, Galerie Bernard Ceysson, Saint-Étienne.
2010 20 ans de la MACC, une proposition de Pierre Wat, Maison d’art contemporain Chaillioux,
Fresnes.
Diana Quinby/ Anthony Vérot, Maison d’art contemporain Chaillioux,
Fresnes.Dessins, Galerie Bernard Jordan, Zurich.
2011 Dessin, Galerie Bernard Jordan, Zurich
2012 «Affinités électives» carte Blanche Pierre Wat, Galerie Vieille du temple
2015 alter ego,avec Patrick Dekeyser,MACC Fresnes
Retour sur l’abîme, Le 19, Montbéliard/Musée de Belfort
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Le dessin d’abord !
Claude Viallat
Né en 1936 à Nîmes où il vit et travaille.
Il a étudié à l'École des beaux-arts de Montpellier de 1955 à 1959, puis à l'École des beaux-arts de Paris
en 1962-63, dans l'atelier de Raymond Legueult.
En 1966, Claude Viallat adopte un procédé à base d'empreintes qui l'inscrit dans une critique radicale de
l'abstraction lyrique et géométrique (dans la technique dite All-over). Une forme neutre, ni naturelle ni
géométrique, est répétée sur une toile libre, sans châssis, déterminant la composition de l'œuvre. En 1969,
il est membre fondateur du groupe Supports/Surfaces.
Outre le succès grandissant de ses expositions tant en France (au Centre Pompidou en 1982) qu'à
l'étranger (Biennale de Venise en 1988), il se consacre à son travail d'enseignant dans des écoles d'art :
Nice, Limoges, Marseille, Nîmes (où il a été directeur de longues années), l'École Nationale Supérieure
des beaux-arts de Paris. Désormais à la retraite, il poursuit ses recherches exploratoires.
Des références multiples se trouvent revendiquées par l'artiste : Matisse et Picasso mais aussi Simon
Hantaï et les américains Jackson Pollock, Sam Francis, Jules Olitski, Morris Louis et Kenneth Noland.
« … ce qui compte, c’est la manière dont les couleurs jouent avec les couleurs qui sont en dessous,
comment d’une manière intuitive et non voulue, non prévue, j’arrive à organiser une surface en densité,
en intensité. «
Claude Viallat
EXPOSITIONS PERSONNELLES
1968 Musée d’Art Moderne, Céret
1982 Musée National d´Art Moderne (G. Pompidou)
1983 Kunsthalle Düsseldorf, Allemagne, Paris
1989 Musée d’art moderne, Céret
1991 Musée National d´Art Moderne (G. Pompidou)
1993 Musée National d´Art Moderne (G. Pompidou)
1996 École National Sup. des beaux-arts, Paris
2002 L’art dans les Chapelles, Morbihan
2005 Musée Matisse, Le Cateau-Cambrésis
2009 Musée des beaux-arts, Brest
2011 Dezeuze – Seytour – Viallat, Pont du Gard
2012 Musée d’Arts Moderne et d’Arts Contemporain, Nice
2013 Centre d’art contemporain de la Matmut, Saint-Pierre-de-Varengeville
2014 Musée Fabre, Montpelier
2015 Musée des beaux-arts de Nantes
2016 Galerie Oniris, Rennes
EXPOSITIONS COLLECTIVES
2004 La main qui dessinait toute seule, Galerie Magda Danysz, Paris
Contemporanea, Gênes, Italie
2005 La passion du nouveau, Musée d’art moderne, Saint-Étienne
2006 Peintures/Paintings, Martin-Gropius-Bau, Berlin
2007 Le Moment Supports/Surfaces, Galerie Bernard Ceysson-Saint- Étienne, Saint- Étienne
2008 RUPTURES ET HÉRITAGES (les années 70), Musée d’art moderne, Bruxelles
Gwénaëlle HAMELIN - Musée-Château Saint-Jean - 02 37 52 18 02 - [email protected]
2009 J’y pense et puis…, Musée-Château Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou
2010 Claude Viallat - David Wolle, Galerie Bernard Ceysson, Luxembourg
2012 Supports/Surfaces, Galerie Bernard Ceysson, ArtParis, Grand Palais, Paris
Estate 2012, Galleria Plurima, Udine, Italie
2014 Supports/Surfaces is alive and well, Cherry & Martin Gallery, Los-Angeles
COLLECTIONS PUBLIQUES (sélection)
Musée National d´Art Moderne (G. Pompidou), Paris
Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
Musée Matisse, Le Cateau-Cambrésis
Musée d’Art et d’Industrie, Saint Étienne
Carré d’Art Musée d’Art Contemporain, Nîmes
Musée Favre, Montpellier
FRAC Midi-Pyrénées,
FRAC Languedoc-Roussillon
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Le dessin d’abord !
Vuillemin (Philippe) Débute professionnellement en 1977 avec quelques courtes histoires dans L’Écho des Savanes, Hara-Kiri
et Charlie Mensuel. D’emblée, il bouleverse les conventions de la bande dessinée. Son dessin nerveux et
violent le classe parmi les dignes héritiers de Jean-Marc Reiser. Vuillemin frappe vite et fort, sans
concession.
Ses premiers récits sont repris dans les albums Saine Ardeur et Sueurs d’hommes (Éditions du Fromage
en 1980 et 1981), Frisson de Bonheur (Éditions Albin Michel en 1983). Ces deux derniers titres ont été
réédités dans Le Meilleur de moi-même aux Éditions Albin Michel en 1988.
En 1984, Vuillemin s’associe avec Jackie Berroyer le temps du féroce Raoul Teigneux contre les Druzes
(prépublication dans la Semaine de Charlie et dans L’Écho des Savanes). Pour ce dernier magazine, il
reprend en compagnie de Jean-Marie Gourio, puis sur ses propres textes, la série des Sales blagues créée
par Reiser et Coluche (Editions Albin Michel à partir de 1987).
Toujours en compagnie de Jean-Marie Gourio, il conçoit Hitler = SS pour Hara-Kiri (1986). L’album,
qui traite des camps d’extermination nazis, fut jugé raciste et tendancieux et subit la colère de la justice,
alors que les deux auteurs ne voulaient que réaliser un pamphlet contre la monstrueuse bêtise humaine
(réédition en 1990 par Magic-Strip).
Parallèlement, Vuillemin multiplie ses collaborations et travaille pour de nombreux magazines tels que
l’Hebdo (1984), Zoulou (avec la Révolte des esclaves en 1984), Grand Café (1985), Zéro (1986). Sur des
textes du Professeur Choron, il dessine Les Versets sataniques de l’Évangile (sous le label « le Professeur
Choron » en 1989), ainsi que quelques fascicules traitant de sexologie (Éditions Magic-Strip et
Himalaya).
En 1993, il participe à la renaissance du nouveau Hara-Kiri.
Philippe Vuillemin joue également de la musique (au sein du groupe Dennis Twist) et fait l’acteur (dans
831 - Voyage incertain de J-L Lignerat et dans Mystère Alexina de René Ferret).
Il a été Grand Prix d’Angoulême en 1996.
Gwénaëlle HAMELIN - Musée-Château Saint-Jean - 02 37 52 18 02 - [email protected]
Le dessin d’abord !
Willem
De son vrai nom Bernhard Willem Holtrop, est né le 2 avril 1941 aux Pays-Bas.
Très jeune il se passionne pour les images, dévorant notamment Life Magazine dont les photographies de
Berlin, Jérusalem, New-York ou Moscou se révèlent pour lui d’une « importance énigmatique ».
En 1962, de passage à Paris, il découvre le journal Siné Massacre et son ton très anti ordre établi. C’est
également l’année où il entre aux beaux-arts. Il en sort en 1967.
Autoproclamé dessinateur/journaliste, il crée son journal God, Nederland & Oranje dont le premier
numéro est saisi pour avoir publié un dessin de la reine Juliana en prostituée…
En 1968, il publie à Amsterdam son premier livre, dépose ses dessins à Hara Kiri mensuel et en août,
s’installe à Paris. Il intègre le journal l’année suivante au côté de Reiser, Cabu, Wolinski, Cavanna et
Gébé.
En 1976, Willem devient rédacteur en chef de l’éphémère (5 numéros) revue Surprise qui publie
notamment les premiers travaux des activistes graphiques de Bazooka Production.
En 1986, il entre au journal Libération avec lequel il collabore toujours aujourd’hui.
Willem a publié un ensemble de plus de 70 ouvrages et son travail, présenté dans de nombreuses
expositions collectives, a donné lieu à une quinzaine d’expositions personnelles dont l’une des plus
récentes s’est tenue en 2006 au Centre Pompidou à l’initiative de sa Bibliothèque publique d’information.
Expositions récentes (sélection)
Collectives
1998 Deadlines, Institut Néerlandais,
Paris
2000 Sous presse, 12 artistes / 120
dessins de presse contemporains, Art’s
Factory, Paris
2001 Engagez-vous ! - Art’s Factory,
dans le cadre du Mois de l’Estampe, Paris
2003 Blood, Sweat & Tears>scène
graphique érotique, Art’s Factory, Paris
2004 Pas un jour sans une ligne, Galerie
Loevenbruck, Paris
2004 Un hiver au Musée de l’Érotisme,
Musée de l’Érotisme, Paris
2009 J’y pense et puis…, Musée-Château
Saint-Jean, Nogent-le-Rotrou
Personnelles :
1999 Le Cabinet du Dr. Holtrop,
Librairie/Galerie Mouvement, Paris
2001 Regards sur la presse, Ecole
Supérieure d’Arts, Lorient
2001 Tout est politique, La criée, Centre
d’Art Contemporain, Rennes
2003 Regarder le monde, Ecole des
beaux-arts, Nîmes
2003 Assez rigolé, Galerie Item, Paris
2003 Tout Willem, Mussée du Dessin et
de l’Estampe Originale, Gravelines
2006 Willem, Centre Pompidou, Paris
Gwénaëlle HAMELIN - Musée-Château Saint-Jean - 02 37 52 18 02 - [email protected]
Le dessin d’abord !
Les prêteurs
Le musée des beaux-arts, Chartres
Centre Culturel La Laverie, La Ferté-Bernard
Les Cahiers de l’Atelier, Éditeur, Lille
Association Piacé-le-Radieux, Bézard-Le Corbusier, Piacé
Atelier de dessin botanique, Maison-Maugis
Les étudiants et enseignants :
École des arts appliqués, Paris
École Camondo, Paris
Académie Charpentier, Paris
École nationale supérieure de la nature et du paysage, Blois
ESAG Penninghen, Paris
École des beaux-arts, Bruxelles
Les galeries :
MG Autographes, Bellême
Anne Barrault, Paris
Art Factory, Paris
Document 15, Paris
Huberty & Breyne, Paris
La Conserverie, Bellême
Martel, Paris
Olivier Nouvellet, Paris
Pascaline Mulliez, Paris
Sémiose, Paris
Vallois, Paris
Éditions L’œil pour l’œil
MMXI, antiquités, encadrement, Bellême
Collections particulières
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Le dessin d’abord !
Le musée municipal de Nogent-le-Rotrou
Dominant la vallée de l’Huisne, un ancien fort du Xe siècle fait place au XIe
siècle au puissant donjon rectangulaire bordé d’un profond fossé d’où s’élève
une enceinte circulaire, renforcée par sept tours rondes dont deux gardent
l’entrée. Le château est investi lors de la guerre de Cent Ans et en 1428 le
donjon est incendié par l’Anglais Salisbury. Relevé de ses ruines à la
Renaissance, le châtelet et un logement de deux étages, donnant sur une tourelle
d’escalier appuyée au donjon, sont reconstruits. Érigé en duché-pairie, le
château revient en 1624 à Sully qui y fait construire un petit logis de style Louis XIII. Transformé en
prison durant la Révolution puis voué à l’abandon, le château est sauvé en 1843.
Il abrite depuis 1959 un musée qui permet de découvrir cette architecture et l’histoire sociale, économique
et artistique de la région au XIXe siècle (peintures de Louis Moullin, sculptures de Camille Gaté). Le
deuxième étage abrite le musée sur la vie du Perche au XIXe siècle, ainsi que des œuvres de Clara Filleul,
élève de Monvoisin.
Les collections permanentes ont trait à l’histoire du château (documents, gravures), à l’histoire
économique (étamines, tanneries, chapelleries), à la vie rurale (agriculture, vie quotidienne, mobilier) et
industrielle du Perche (céramique, verrerie, bois, fer). Un espace est dédié au cheval percheron. Dans
l’une des deux tours sont exposés des objets reconstituant un intérieur du Perche.
Le premier étage est réservé à des expositions temporaires de caractère artistique, historique et
ethnographique.
Renseignements pratiques Musée-Château Saint-Jean
Rue du Château
28400 Nogent-le-Rotrou
02 37 52 18 02
www.ville-nogent-le-rotrou.fr
www.facebook.com/MuseeChateauStJean
Tarifs :
Adultes : 3,35 €
Enfants : 1,70 €
Gratuité chaque 1er dimanche du mois
Ouvert tous les jours sauf le mardi
de 10h à 12h et de 14h à 18h
À partir du 2 novembre de 10h à 12h et de 14h à 17h
Fermé les 1er /01 ; 1er/05 ; 1er/11 et 25/12