Le désherbage chimique n’est pas la seule solution !...

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Des solutions mécaniques telles que le passage de débroussailleuse ou de faucille régulièrement régleront le problème de l’envahissement ! L’utilisation de la débroussailleuse empêche l’installation des ronces et autres ligneux. Enfin, pour les zones à proximité des points d’eau et le reste de votre cour ou jardin, la binette et le sarcloir font l’affaire. Sans oublier le désherbage thermique, à privilégier sur les jeunes pousses ; la technique la plus accessible est l’utilisation de l’eau de cuisson très chaude plutôt que son rejet à l’évier ! Charte « jardiner au naturel, ça coule de source ! Conscients des problèmes causés par les produits phytosani- taires sur la santé humaine et sur l’environnement, les responsables de 15 jardineries situées dans les territoires du bassin versant de la Vilaine Amont et de la communauté d’agglomération de Vitré ont signé une charte visant à favoriser les solutions sans pesticides. Contactez les vendeurs, lisez les livrets, retirez les 9 jardifiches mises gratuitement à la disposition du public. Elles apportent des informations utiles sur : les risques liés aux pesticides, comment désherber les allées et terrasses, pailler les massifs et les légumes, entretenir les arbustes, les pelouses, favoriser la biodiversité au jardin et le travail des animaux auxiliaires, les produits de traitement bio… Faut-il vraiment désherber pour entretenir ? La première question à se poser est de savoir si le désher- bage de la zone concernée est vraiment indispensable. La présence de végétation spontanée n’est pas forcement synonyme de saleté ou de négligence. Le désherbage chi- mique des fossés, en plus de participer à la pollution de nos eaux, favorise l’installation d’espèces résistantes qui coloniseront d’autant plus rapidement le fossé. Il faudra alors désherber toujours et encore ! Des solutions simples existent ! Quand il est nécessaire, le désherbage peut se faire sans produit chimique. Contrairement au jardin ou au potager, il parait difficile d’envisager le paillage d’un fossé pour éviter la pousse des herbes indésirables. Par contre, l’utilisa- tion de plantes couvre sol est possible (Consoude rampante, Symphytum ibericum, plantes vivaces de rocailles...). Leur présence permettra d’empêcher la prolifération d’herbes folles tout en présentant un caractère esthétique. Les fossés se désherbent très facilement à la débroussailleuse La faucille : une valeur sûre et peu coûteuse ! Le désherbage chimique n’est pas la seule solution ! Le désherbage chimique n’est pas la seule solution ! Les «Jardifiches» LES SOLUTIONS TECHNIQUES ET LES MATÉRIELS Pour un jardin équilibré Paillage, compostage, récupération d’eau de pluie, haies diversifiées, refuges à oiseaux... les techniques de jardinage au naturel sont effica- ces, simples à mettre en œuvre et respectent les équilibres de la nature. Pour un environnement préservé En Bretagne, 80% des eaux destinées à la consommation sont puisées en surface. Elles sont donc particulièrement sensibles à la pollution par les désherbants. Pour un environnement sain Directs ou différés dans le temps, les dangers des pesticides sont réels. Réduire leur utilisa- tion est aujourd’hui une priorité. En signant la charte « Jardiner au naturel, ça coule de source ! » votre magasin s’est engagé à mieux vous conseiller sur les techniques de jardinage au naturel et à mettre en avant les solutions sans pesticides. Ce logo permet de repérer les produits et matériels encouragés par la charte. Cette charte a été créée sur l’agglomération rennaise et ses bassins d’alimentation en eau. Elle est aujourd’hui reproduite sur différents territoires. 0 Pourquoi jardiner sans pesticides ? sans pesticide 0 quoi jardi our P es ? diner sans pesticide S à l l i l dé h em ticulièr t donc par Elles son t puisées tion son onsomma c 80% des eaux d , etagne En Br vironnem our un en P œuv en e mettr à simples , es c echn les t efuges à oiseaux... r récupé , , ompostage c , aillage P our un jardin équilib P L ES MATÉRIE L CHNIQUES ET s ? t sensibles men . e fac s en sur destinées à la ment préser tu na la de es équilibr les t en t espec r et e uvr t effica el son tur dinage au na niques de jar , ersifiées haies div , tion d’eau de pluie a pér ibré . e ur - ca UTIONS TECH d’hui une prio tion est aujour Réd t réels. . des pesticides son e ts ou différés dans le t ec Dir vironnem en our un P à la pollution par les désherb L LES SO En s h i d j di ous conseiller engagé à mieux v otre magas t e « Jardiner au na t iorité. - e leur utilisa éduir les dangers , emps ment sain ts. rban signant la char a coule de source ! » v l er sur les ’est asin s turel, ant les solutions v à mettre en a echniques de jardinage au na t ns sans turel et a 8 Les «Jardifiches» LES SOLUTIONS TECHNIQUES ET LES MATÉRIELS Le compostage et la récupération des déchets verts Composter c’est quoi ? Composter consiste à laisser se décomposer naturel- lement les déchets du jardin et de la cuisine, soit dans un composteur, soit en tas, à l’air libre. En 6 mois à un an, les vers de fumiers (ver rouge), les bactéries et les micro-organismes du sol transformeront ces déchets en compost, c’est-à-dire en engrais organique et en amendement fertile, riche en humus. Pourquoi composter ? Le compostage permet : de disposer gratuitement d’un engrais complet et gratuit, d’avoir une terre plus riche, plus facile à travailler et plus fertile, de mieux retenir l’eau et les éléments fertilisants sur la terre. Il permet en plus : de réduire d’1/3 la poubelle de déchets ménagers, de sortir sa poubelle moins souvent et de limiter les odeurs, d’éviter d’emmener une grande partie des déchets verts à la déchèterie. Que peut-on composter ? D’un point de vue général, tous les déchets d’origine végétale et qui n’ont pas été traités, comme l’indique le tableau ci-dessous. OUI NON Les déchets du jardin :fleurs fanées, feuilles mortes, ton- tes de pelouse en quantités modérées, déchets du potager, tailles de haies broyées, herbes spontanées non grainées Les déchets de la cuisine :épluchures de fruits et de légumes, coquilles d’œufs, marcs de café et de thé, pain rassis… Autres : fumiers d’animaux, cendres en petite quantité, copeaux et sciure de bois non traités, serviettes en papier (essuie-tout), paille, foin, litière pour animaux… Les matériaux non dégradables : plastiques, métaux, verre… Les déchets pollués ou toxiques Les papiers et cartons imprimés Les sacs aspirateurs pleins Les balayures de la maison Les tailles de thuyas, chamaecera- sus, toxiques pour le compost tion des 8 récupéra e compostage e L ts er es déchets v et la é up ra S ? er quoi compost our P riche en h , , tile t fer amendemen n e n e e r i d - à - t s e c , t s o p m o c n e s n a r t l o s u d s e m s i n a g r o - o r c i m oug er r ers de fumiers (v les v an,l à l’a , soit en tas , eur ur, ompost un c t e n i d r a j u d s t e h c é d s e l t n e m e l e à laisser se onsist er c ompost C ? ’est quoi er c ompost C L ES MATÉRIE L HNIQUES ET humus. n e t e e u q i n a g r o s i a r g s t e h c é d s e c t n o r e m r o f fo s téries et les les bac uge),l En 6 mois à un . . e air libr s n a d t i o s , e e, n i s i u c a l e d t - el tur omposer na e déc UTIONS TECHN u o t l a r é n é g e u v e d t n i o p n u D er ue peut-on compost Q a er d’emmener une gr d’évit tir sa poubelle moins s de sor e d’1/3 la poubelle d de réduir : Il permet en plus enir l’eau et les et de mieux r , , e plus riche err oir une t v d’a t d’ emen tuit a de disposer gr : ompostage permet e c L q mp L LES SO n o n i u q t e e l a t é g é v e n i g i r o d s t e h c é d s e l s ? r eri ts à la déchèt er tie des déchets v ande par , er les odeurs t et de limit en souv , e de déchets ménagers . e err ts sur la t tilisan ts fer s élémen , tile e, ailler et plus fer v a plus facile à tr , tuit a omplet et gr ais c d’un engr é t é s a p t n . rie omme l’indique le tabl c , , aités tr u o t , l a r é n é g e u v e d t n i o p n u D e pou litièr foin, n, l , , paille out), (essuie-t aité e de bois non tr opeaux et sciur c endr c fumiers d’animaux, : utres A assis… r cs de mar , oquilles d’œufs c , , légumes épluch : es déchets de la cuisine L herbes spon , yées o tailles de haies br tités modéré es de pelouse en quan t fleurs fan : es déchets du jardin L OUI bleau ci-dessous. n o n i u q t e e l a t é g é v e n i g i r o d s t e h c é d s e l s our animaux… xiques pour le o t , sus a es tailles de thuy L es de la yur es bala L eurs t a es sacs aspir L o t es papiers et car L es déchets pollués L métaux , plastiques tériaux non es ma L NON es en papier viett ser , , és tité, e quan es en petit pain de café et de thé, es de fruits et de chur ainées tanées non gr on , déchets du potager , , , rées - on t , es t feuilles mor , , nées é t é s a p t n ompost le c a er chamaec , as maison rs pleins ons imprimés xiques o és ou t e… err v x, x : adables n dégr N

Transcript of Le désherbage chimique n’est pas la seule solution !...

Des solutions mécaniques telles que le passagede débroussailleuse ou de faucille régulièrementrégleront le problème de l’envahissement !L’utilisation de la débroussailleuse empêchel’installation des ronces et autres ligneux.

Enfin, pour les zones à proximité des points d’eauet le reste de votre cour ou jardin, la binette et lesarcloir font l’affaire. Sans oublier le désherbagethermique, à privilégier sur les jeunes pousses ; latechnique la plus accessible est l’utilisation del’eau de cuisson très chaude plutôt que son rejetà l’évier !

Charte « jardiner au naturel, ça coule de source !Conscients des problèmes causés par les produits phytosani-taires sur la santé humaine et sur l’environnement, les responsables de 15 jardineries situées dans les territoires du bassin versant de la Vilaine Amont et de lacommunauté d’agglomération de Vitré ont signé unecharte visant à favoriser les solutions sans pesticides.

Contactez les vendeurs, lisez les livrets, retirez les 9 jardifichesmises gratuitement à la disposition du public. Elles apportent desinformations utiles sur : les risques liés aux pesticides, commentdésherber les allées et terrasses, pailler les massifs et les légumes,entretenir les arbustes, les pelouses, favoriser la biodiversité au jardin et le travail des animaux auxiliaires, les produits de traitement bio…

Faut-il vraiment désherber pour entretenir ? La première question à se poser est de savoir si le désher-bage de la zone concernée est vraiment indispensable. Laprésence de végétation spontanée n’est pas forcementsynonyme de saleté ou de négligence. Le désherbage chi-mique des fossés, en plus de participer à la pollution de nos

eaux, favorise l’installation d’espèces résistantes qui coloniserontd’autant plus rapidement le fossé.Il faudra alors désherber toujours et encore !

Des solutions simples existent !Quand il est nécessaire, le désherbage peut se faire sans produit chimique. Contrairement au jardin ou au potager,il parait difficile d’envisager le paillage d’un fossé pour éviter la pousse des herbes indésirables. Par contre, l’utilisa-tion de plantes couvre sol est possible (Consoude rampante, Symphytum ibericum, plantes vivaces de rocailles...).Leur présence permettra d’empêcher la prolifération d’herbes folles tout en présentant un caractère esthétique.

Les fossés se désherbent très facilement à la débroussailleuse

La faucille :une valeursûre et peucoûteuse !

Le désherbage chimique n’est pas la seule solution !Le désherbage chimique n’est pas la seule solution !

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Pour un jardin équilibré

Paillage, compostage, récupération d’eau de pluie, haies diversifiées,

refuges à oiseaux... les techniques de jardinage au naturel sont effica-

ces, simples à mettre en œuvre et respectent les équilibres de la nature.

Pour un environnement préservé

En Bretagne, 80% des eaux destinées à la

consommation sont puisées en surface.

Elles sont donc particulièrement sensibles

à la pollution par les désherbants.

Pour un environnement sain

Directs ou différés dans le temps, les dangers

des pesticides sont réels. Réduire leur utilisa-

tion est aujourd’hui une priorité.

En signant la charte « Jardiner au naturel,

ça coule de source ! » votre magasin s’est

engagé à mieux vous conseiller sur les

techniques de jardinage au naturel et

à mettre en avant les solutions sans

pesticides.

Ce logo permet de repérer les produits et

matériels encouragés par la charte.

Cette charte a été créée sur l’agglomération rennaise et ses bassins d’alimentation

en eau. Elle est aujourd’hui reproduite sur différents territoires.

0Pourquoi jardiner

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LES S

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Le compostage et larécupération des déchets verts

Composter c’est quoi ?

Composter consiste à laisser se décomposer naturel-

lement les déchets du jardin et de la cuisine, soit dans

un composteur, soit en tas, à l’air libre. En 6 mois à un

an, les vers de fumiers (ver rouge), les bactéries et les

micro-organismes du sol transformeront ces déchets

en compost, c’est-à-dire en engrais organique et en

amendement fertile, riche en humus.

Pourquoi composter ?Le compostage permet :

de disposer gratuitement d’un engrais complet et gratuit,

d’avoir une terre plus riche, plus facile à travailler et plus fertile,

de mieux retenir l’eau et les éléments fertilisants sur la terre.

Il permet en plus :de réduire d’1/3 la poubelle de déchets ménagers,

de sortir sa poubelle moins souvent et de limiter les odeurs,

d’éviter d’emmener une grande partie des déchets verts à la déchèterie.

Que peut-on composter ?

D’un point de vue général, tous les déchets d’origine végétale et qui n’ont pas été

traités, comme l’indique le tableau ci-dessous.OUI

NON

Les déchets du jardin : fleurs fanées, feuilles mortes, ton-

tes de pelouse en quantités modérées, déchets du potager,

tailles de haies broyées, herbes spontanées non grainées

Les déchets de la cuisine : épluchures de fruits et de

légumes, coquilles d’œufs, marcs de café et de thé, pain

rassis…Autres : fumiers d’animaux, cendres en petite quantité,

copeaux et sciure de bois non traités, serviettes en papier

(essuie-tout), paille, foin, litière pour animaux…

Les matériaux non dégradables :

plastiques, métaux, verre…

Les déchets pollués ou toxiques

Les papiers et cartons imprimés

Les sacs aspirateurs pleins

Les balayures de la maison

Les tailles de thuyas, chamaecera-

sus, toxiques pour le compost

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A NOTER

Pesticides : que dit la réglementation ?

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Les cours d’eau et fossés sont protégés par la loi Arrêté national de septembre 2007

Depuis le 1er janvier 2007, l’utilisation de produits phytosanitaires est inter-dite sur une distance minimum de 5 m des cours d’eau et points d’eaumarqués sur les cartes IGN. La zone de non traitement (ZNT) varie de 5 à 100m et plus, selon la nature du produit. Elle est précisée sur l’étiquette ; en l’ab-sence d’indication, chaque utilisateur doit respecter une ZNT de 5 m.

De plus, les traitements ne peuvent avoir lieu au-delà d’une vitesse devent de 20 km/h, ce qui se traduit visuellement par l’agitation de petitesbranches dans les arbres. L’objectif est d’éviter la dérive des produits vers despoints d’eau ou des surfaces imperméables facteurs de ruissellement.

Arrêtés départementaux « fossé »

En complément de l’arrêté ministériel sur les cours d’eau, un arrêté « fossé »interdit l’application des produits phytosanitaires sur le reste du réseauhydrographique, même a sec, comprenant fossés et points d’eau ainsi que surles avaloirs, caniveaux et bouches d’égout. Une distance de 1 mètre est est àrespecter (Ille-et-Vilaine : arrêté préfectoral d’avril 2005, Mayenne : arrêtépréfectoral de mars 2009).

Les produits homologués pour lesplantes aquatiques et semi-aquatiques ne peuvent plus êtreappliqués que par un applicateur agréé.

Ces dispositions sont valables pour tous les publics : agri-culteurs, collectivités, administrations et particuliers.

Les sanctions

Les personnes qui ne respectent pas la réglementation sontpassibles d’une peine allant jusqu’à 75 000 € d’amende et 2 ans d’emprisonnement (Code de l’environnement, articleL216-6).

1 g de matière active déverséesuffit à polluer 10 km de fossé !

Utiliser du désherbant à proximité

des cours d’eau et des fossés est une

pratique à risque pour la qualité de

notre ressource.

Traiter directement les fossés, même

à sec, équivaut à polluer directement

le réseau hydrographique.

Les pesticides figurent parmi les principaux polluants de l’eau en BretagneHerbicides, fongicides, insecticides, tous ces produits contiennent des matières actives qui contribuent à pol-luer l’eau de nos rivières. En Bretagne où l’essentiel de la ressource en eau est superficielle (peu de nappes sou-terraines), l’eau est particulièrement vulnérable à la pollution par les pesticides, transférés par ruissellementau cours de grosses pluies.

La norme eau potable estfixée à 0,1 µg/L (1µg=1 mil-lionième de g) par matièreactive, autant dire qu’ilfaut peu de produit pourpolluer l’eau.

La production d’eau potablesuppose des traitementspoussés afin de rendre l’eaupropre à la consommation !

Le désherbage chimique n’est pas la seule solution !

Pesticides : que dit la réglementation ?

Pesticides dans la rivière : Gare au glyphosate !

La reconquête de la qualité de l’eau est l’affaire de tous

Le bassin versant de Vilaine amont

A NOTER

EN QUELQUES CHIFFRES

Pesticides dans la rivière : Gare au glyphosate !

Le désherbage chimique n’est pas la seule solution !

Pesticides : que dit la réglementation ?

Pesticides dans la rivière : Gare au glyphosate !

La reconquête de la qualité de l’eau est l’affaire de tous

Le bassin versant de Vilaine amont

A NOTER

EN QUELQUES CHIFFRES

Evolution desconcentrationsen glyphosate etAMPA sur laVilaine àChâteaubourgCaptage pourl’alimentation eneau potable(source : SYMEVAL -SIBVVA)

En France, près de 90 % de la consommation de pesticides provient des usages

agricoles, mais c’est 50% de la pollution qui est d’origine non agricole.

Pourquoi cet écart ? Tout simplement parce que les collectivités et les particuliers traitent

souvent des surfaces imperméables (voieries, terrasses, allées…) et que les risques de

ruissellement en direction des fossés et ruisseaux sont accrus. C’est à tort qu’on juge les

agriculteurs seuls responsables des pollutions par les pesticides.

Taux de dépassement du seuil des 0,1 µg/L par substance sur la Vilaine à Châteaubourg (source : SYMEVAL)

Glyphosate et AMPA : 2 molécules trop fréquemment présentesSur le bassin versant, le glyphosate et son dérivé, l’AMPA, sont les principales molécules détectées sur les dif-férentes stations de suivi, avec l’isoproturon. Le glyphosate est un désherbant total utilisé entre autres par lesagriculteurs, mais c’est surtout le principal désherbant employé par les collectivités et les particuliers(exemple : le round up). Loin d’être biodégradable, le glyphosate donne naissance à l’AMPA, molécule de dégra-dation toxique, presque systématiquement détectée au-delà des 0,1 µg/L.

La présence de ces polluants oblige les collectivités à mettre en place des traitement coûteux pour produireune eau de bonne qualité.