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LE CHRISTIANISME CATHOLIQUE LA SÈRIE LUKE E. HART Section 5: La Sacrement de Pénitence Le culte catholique

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LE CHRISTIANISME CATHOLIQUE LA SÈRIE LUKE E. HART

Section 5:

La Sacrement de Pénitence

Le culte catholique

C’est avec affection et reconnaissance que les Chevaliers deColomb dédient cette série à Luke E. Hart, évangélisateurmodèle et Chevalier Suprême de 1953 à 1964.

Les Chevaliers de Colomb présententLa série Luke E. Hart

Éléments de base de la Foi Catholique

PÉNITENCEP A R T I E D E U X • S E C T I O N C I N Q D E L A

C H R É T I E N T É C A T H O L I Q U E

Quelles sont les croyances d’un Catholique?Comment un Catholique prie-t-il?Comment un Catholique vit-il?

Selon leCatéchisme de l’Église Catholique

parPeter Kreeft

Collection dirigée parle Père Juan-Diego Brunetta, O.P.

Directeur du Service d’information catholiqueConseil Suprême des Chevaliers de Colomb

Nihil obstatLe père Alfred McBride, O.Praem.

ImprimaturLe Cardinal Bernard Law19 décembre 2000

Le Nihil Obstat et l’Imprimatur sont des déclarations officielles qu’un livre ou un dépliant estlibre d’erreurs doctrinales ou morales. Ces déclarations ne sous-entendent pas que les personnesqui ont accordé le Nihil Obstat et l’Imprimatur sont en accord avec le contenu, les opinions ou lesdéclarations exprimés.

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Extraits du Catéchisme de l’Église Catholique, édition définitive, © Texte typique latin, LibreriaEditrice Vaticana, Citta del Vaticano, 1997. Pour utilisation au Canada, copyright © ConcacanInc., 1998. Tous droits réservés. Reproduit avec la permission de la Conférence des évêquescatholiques du Canada. Pour obtenir le texte complet, visitez : www.editionscecc.ca

Les citations de l’Écriture sainte sont extraites de la version La Bible, traduction officielle de laliturgie, tel que présentée sur le site Internet Bible de la Liturgie, Copyright AELF - Paris -1980 - Tous droits réservés.

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Des citations tirées de documents officiels de l’Église, de Neuner, Josef, SJ et Dupuis, Jacques,SJ., éditeurs : The Christian Faith : Doctrinal Documents of the Catholic Church, 5e édition (NewYork : Alba House, 1993) Utilisation autorisée.

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U N MO T S U R C E T T E S É R I ECe livret en est un d’une série de 30 livrets qui offrent une

expression familière des principaux éléments du Catéchisme del’Église Catholique. Le pape Jean-Paul II, sous l’autorité duquel leCatéchisme fut d’abord publié en 1992, exprima le désir que detelles versions soient publiées afin que chaque peuple et chaqueculture puissent s’approprier son contenu comme le leur.

Ces livrets ne remplacent pas le Catéchisme, mais sontofferts seulement dans l’esprit de rendre son contenu plusaccessible. La série est à certains moments poétique, familière,enjouée et imaginative; en tout temps, elle s’efforce d’être fidèleà la foi.

Le Service d’information catholique recommande de lirechaque mois au moins un livret de la série Hart afin d’obtenir unecompréhension plus profonde, plus mature de la Foi.

DEUX I ÈME PART I E : L E CU LTE CATHOL IQUE

SECTION 5: LESACREMENT DE PÉNITENCE

1. Son préalable, le péchéLe sacrement du pardon des péchés présuppose qu’il y a des

péchés à pardonner. Qu’est-ce que le péché? C’est très simple.

Le péché n’est pas une chose vague comme « oublier l’amourde Dieu » ou « ne pas apprécier les dons de Dieu ». Il est unechose spécifique et concrète : la désobéissance auxcommandements de Dieu. Il n’est pas une déficience desentiment, comme le manque de reconnaissance, ni une erreurmentale comme l’oubli; il est une faute morale, un libre choix dela volonté.

Le péché doit être reconnu pour être pardonné. Nous nepouvons pas obtenir le pardon de péchés que nous ne confessonspas et ne regrettons pas.

« Lorsque les fidèles du Christ s’efforcent de confesser tousles péchés qui leur viennent à la mémoire, on ne peut pas douterqu’ils les présentent tous au pardon de la miséricorde divine.Ceux qui agissent autrement et qui en cachent sciemmentquelques-uns ne proposent à la bonté divine rien qu’elle puisseremettre […]. Car “si le malade rougit de découvrir sa plaie au

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médecin, la médecine ne soigne pas ce qu’elle ignore”. » 6 (S.Jérôme; concile de Trente, au XVIe siècle; CÉC 1456).

Le péché est à l’âme ce que la maladie est au corps. Le travailde guérison, du corps ou de l’âme, nécessite la lumière. Le pardonest un travail de guérison, un véritable changement spirituel. Ildoit être éclairé par la lumière de la vérité, grâce à la confession;alors seulement nous pouvons trouver la paix. Il n’y a pas d’autrechemin de paix, car nous ne pouvons pas être en guerre et en paixen même temps, et le péché est comme un état de guerre avecDieu, alors que le repentir, la confession et la pénitence amènentla paix avec Dieu.

La bonne nouvelle de notre réconciliation avec Dieuprésuppose la mauvaise nouvelle de notre séparation d’avec Dieu;l’idée même du salut présuppose l’idée du péché, car c’est de celaque nous sommes sauvés!

Cela n’est pas du pessimisme. Comme l’a fait remarquerC.S. Lewis, « l’humilité, après le premier choc, est une vertujoviale » [traduction]. Les plus grands saints ont toujours eu laplus grande joie; de fait, l’une des choses que l’Église examine encanonisant les saints est la joie héroïque de leur vie, car la joie estl’un des fruits du Saint-Esprit (Galates 5, 22). Pourtant, lesmêmes saints sont aussi ceux qui affirment avec le plusd’insistance qu’ils sont pécheurs. Les plus grands saints seconsidèrent eux-mêmes comme les plus grands pécheurs. Or, ilsne sont pas les plus grands idiots.

Est-ce bien vrai? Ou bien ils se trompent, ou bien ils ontraison. S’ils se trompent, la sainteté est le chemin de l’illusion etnon de la connaissance de soi, et dans un tel cas, le cœur humainest si divisé contre lui-même que ses deux plus profondesexigences (désir de bonté et de vérité, de sainteté et de

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connaissance) se contredisent l’une l’autre. Par contre, s’ils ontraison, nous qui sommes moins saints devons avoir une moinsbonne connaissance de nous-mêmes et de nos péchés.

Pascal a dit qu’il y a seulement deux sortes de gens : lessaints, qui savent qu’ils sont pécheurs, et les pécheurs, qui croientêtre des saints. Socrate a dit quelque chose de semblable : lessages sont ceux qui savent qu’ils sont fous, et les fous sont ceuxqui croient être sages.

2. Négation du péché dans notre sociétéAujourd’hui, nous entendons souvent parler des bienfaits de

l’estime positive de soi et de la reconnaissance de notre valeur,mais nous n’entendons pratiquement jamais parler des bienfaitsde la confession de nos péchés. En fait, on constate unediminution radicale du sens du péché, et même de lacompréhension de la notion même de péché. On constateégalement une diminution spectaculaire de la fréquentation dusacrement de Pénitence chez les catholiques. Il y a évidemmentun lien de cause à effet entre ces deux phénomènes. Ceux qui secroient bien portants ne vont pas voir le médecin (voir Matthieu9, 12-13).

Il peut y avoir deux extrêmes : on peut être hyper-scrupuleux, ou être sans scrupules. Si les époques précédentes ontparfois été trop sensibles au péché, notre époque y est insensiblecomme peu d’époques ou de cultures l’ont jamais été. Un extrêmene justifie pas son contraire.

Nous devrions avoir une très bonne estime de soi, car noussommes les enfants du Roi! Nous sommes totalement bons parnotre être, notre essence créée par Dieu. Mais nous ne sommes pastotalement bons par notre vie, nos choix, nos actions. Nous

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sommes faits à l’image de Dieu, mais nous avons sali cette image.Nous sommes ontologiquement bons (du bon matériel), mais pasmoralement bons. En fait, nous sommes bien meilleursontologiquement que nous ne pensons, mais pires moralement. Sinous prenons la Parole de Dieu comme notre barème de vérité,plutôt que notre nature humaine déchue et nos sentiments, nousacceptons une double surprise : nous sommes si bons que Dieu apensé qu’il valait la peine de mourir pour nous, et si mauvais queDieu a dû mourir pour nous sauver.

Nous avons l’habitude de penser que nous sommesmoralement pas mal bons, parce que nous ne nous mesurons pasd’après les normes de notre Seigneur, mais d’après les normes denotre société, laquelle n’est pas déchue seulement du jardind’Éden et de l’innocence, mais aussi de la foi religieuse et de lareconnaissance de sa culpabilité. La société occidentale modernen’est pas même païenne, c’est-à-dire préchrétienne; elle estsécularisée, ou post-chrétienne. La différence entre les deux estcomme la différence entre une vierge et une divorcée.

Beaucoup de gens aujourd’hui se méfient des propos tenussur le péché à cause des stéréotypes négatifs créés par les médiasprofanes. Mais même si ceux-ci étaient totalement vrais, et mêmesi le sens du péché et de la culpabilité a pu être exagéré et malorienté dans le passé, l’erreur actuelle est plus dangereuse : on vithors de la réalité. Le rejet d’un extrême ne justifie pas qu’on sejette dans l’autre.

Un puissant antidote au refus de voir la réalité est decomprendre que nous devons mourir. Samuel Johnson a dit : « Jene connais aucune pensée qui amène si merveilleusement un

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*CÉC = Catéchisme de l’Église Catholique

homme à penser clairement que l’idée qu’il sera pendu demainmatin. » [traduction] « Dans ce sacrement [de Pénitence], lepécheur, en se remettant au jugement miséricordieux de Dieu,anticipe d’une certaine façon le jugement auquel il sera soumis à lafin de cette vie terrestre. » (CÉC 1470)

Satan nous inspire la tentation de nier être responsables denos péchés. Notre seule défense est d’en prendre la responsabilité.La seule arme qui peut vaincre le Prince des ténèbres est lalumière. Voilà la raison d’être du sacrement de Pénitence. Leprêtre au confessionnal est pour le diable un adversaire plusredoutable qu’un exorciste.

3. Sens profond du péchéLe péché est une désobéissance à la loi de Dieu, mais il a un

sens plus profond. En effet, la loi de Dieu (les commandements)exprime et définit son alliance avec l’homme, ou la relation quasi-nuptiale d’intimité personnelle qui est son objectif pour nous etle sens ultime de notre vie. Quand nous péchons contre la loi deDieu, nous péchons contre l’amour de Dieu et contre notre proprefin ultime et notre bonheur. Nous faisons aussi du tort à tous nossemblables qui nous sont unis organiquement dans le Corps duChrist, en affaiblissant ce Corps. Ainsi, « [q]ui pèche blesse [1]l’honneur de Dieu et son amour, [2] sa propre dignité d’homme appelé àêtre fils de Dieu et [3] le bien-être spirituel de l’Église » (CÉC 1487).

4. Dimension communautaire du péché« Le péché est avant tout offense à Dieu, rupture de la

communion avec Lui. Il porte en même temps atteinte à lacommunion avec l’Église. C’est pourquoi la conversion [repentirdu péché] apporte à la fois le pardon de Dieu et la réconciliation

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avec l’Église, ce qu’exprime et réalise liturgiquement lesacrement de la Pénitence et de la Réconciliation. » 3 (CÉC 1440)

Même quand nos péchés ne causent pas de tort direct etvisible à notre prochain, ils lui causent un tort indirect etinvisible. Tous les péchés font du tort à tous les hommes. En effet,« nul n’est une île » : nous sommes liés entre nous non seulementde façon visible, par exemple par la gravité physique, mais ausside façon invisible, par une sorte de gravité spirituelle. L’Églisen’est pas seulement une organisation, mais aussi un organismevivant. Nous sommes membres du Corps du Christ, pas commechaque travailleur est membre d’un syndicat, mais commechaque organe est membre de notre corps. Dans un corps, « si unmembre souffre, tous les membres partagent sa souffrance » (1Corinthiens 12, 26; lisez tout le chapitre!). Quand une partie ducorps est blessée, tout le corps souffre. Nous ne pouvons paspécher sans faire du mal à tous, y compris ceux que nous aimonsle plus. Il n’y a pas de péché privé, pas de crime sans victime.

5. L’horreur du péché« Horreur » n’est pas un mot trop fort. Tous les saints

enseignent qu’« aucun mal n’est plus grave que le péché » (CÉC1488). C’est pourquoi les saints choisissent la torture et la mortplutôt que même de légers compromis avec le péché : ils voientles choses comme elles sont vraiment, et ce que les saints voientpar-dessus tout est la réalité qui est au-dessus de tout : l’amourde Dieu. « C’est en découvrant la grandeur de l’amour de Dieuque notre cœur est ébranlé par l’horreur et le poids du péché etqu’il commence à craindre d’offenser Dieu par le péché et d’êtreséparé de Lui. Le cœur humain se convertit en regardant versCelui que nos péchés ont transpercé » 3 (CÉC 1432).

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6. Comment retrouver le sens perdu du péché?La réponse à cette question est très simple et concrète :

contemplez un crucifix. Quand nous connaissons le Christ sur lacroix, nous connaissons deux choses : la grandeur de l’amour deDieu et la grandeur de notre péché. Lorsque Pierre, après avoir vule Christ accomplir un miracle, a compris qui il était, sa réactionnaturelle a été de lui confesser : « Seigneur, […] je suis unhomme pécheur. » (Luc 5, 8)

Dieu seul peut convaincre de péché et convertir le cœurhumain; nous ne le pouvons pas. David a prié : « Crée en moi uncœur pur, ô mon Dieu » (Psaumes 51, 12), utilisant le verbehébreu bara, mot unique qui veut dire « créer », chose que Dieuseul peut faire. « Il faut que Dieu donne à l’homme un cœurnouveau. 2 La conversion est d’abord une œuvre de la grâce deDieu qui fait revenir nos cœurs à Lui » (CÉC 1432). Et il ne lefait pas par la force ou le pouvoir, mais par la vérité, en révélantson Fils.

Nous ne pouvons pas non plus juger qui a besoin deconversion, car tout le monde en a besoin, à commencer par nous.

7. Sens de la conversion et du repentirConversion et repentir veulent dire essentiellement la même

chose. La conversion ne veut pas simplement dire un changementd’appartenance religieuse. Le mot signifie littéralement « volte-face » : tourner son cœur, sa volonté et sa vie vers Dieu. Et repentirne veut pas simplement dire regretter, ou avoir des remords. « Lapénitence [repentir] intérieure est une réorientation radicale detoute la vie, un retour, une conversion vers Dieu […] uneaversion du mal […] le désir et la résolution de changer de vie

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avec l’espérance de la miséricorde divine et la confiance en l’aidede sa grâce. » (CÉC 1431)

8. Besoin d’une conversion continuelleLe message de Jésus se résume en deux mots : se repentir et

croire (Marc 1, 15). Ce sont les deux aspects de la conversion, lenégatif et le positif.

La conversion commence au Baptême. « [L]e Baptême est-il[…] le lieu principal de la conversion première et fondamentale?C’est […] par le Baptême 1 que l’on renonce au mal et qu’onacquiert le salut, c’est-à-dire la rémission de tous les péchés et ledon de la vie nouvelle. » (CÉC 1427)

Mais la conversion ne se termine pas au Baptême. Elle est unprocessus continu parce qu’elle est un besoin constant. « [L]’appeldu Christ à la conversion continue à retentir dans la vie deschrétiens. Cette seconde conversion est une tâche ininterrompuepour toute l’Église qui “enferme des pécheurs dans son propresein” et qui “est donc à la fois sainte et appelée à se purifier” » 2

(CÉC 1428).

« S. Ambroise dit des deux conversions que, dans l’Église,“il y a l’eau et les larmes : l’eau du Baptême et les larmes de laPénitence”. » 8 (CÉC 1429)

9. Besoin psychologique de la confession« La confession des péchés (l’aveu), même d’un point de vue

simplement humain, nous libère et facilite notre réconciliationavec les autres. Par l’aveu, l’homme regarde en face les péchésdont il s’est rendu coupable : il en assume la responsabilité et parlà, il s’ouvre de nouveau à Dieu et à la communion de l’Église »(CÉC 1455).

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Beaucoup de protestants sont de plus en plus conscients dubesoin de la confession. En effet, elle est nécessaire non seulementobjectivement (pour vivre dans la vérité), mais aussisubjectivement, sur le plan de la psychologie humaine. Tous ontbesoin de « se vider le cœur », de se « décharger ». Qui plus est,tous ont besoin d’entendre et de savoir qu’ils sont pardonnés, cequi se fait idéalement par la parole pleine d’autorité du prêtre del’Église du Christ, contre qui ils ont péché.

Les paroles qui guérissent ne sont pas « oublie ça », mais« je te pardonne ». Nous avons besoin que nos péchés soientpardonnés, pas seulement oubliés, qu’ils soient admis et non niés.Le pardon et la paix viennent de la confession.

10. Noms du sacrementCe sacrement a au moins cinq noms, dont chacun

correspond à l’un de ses aspects essentiels.

1) « Il est appelé sacrement de conversion puisqu’il réalisesacramentellement l’appel de Jésus à la conversion, 4 ladémarche de revenir au Père5 dont on s’est éloigné par lepéché. » (CÉC 1423)

2) « Il est appelé sacrement de la confession puisque l’aveu, laconfession des péchés devant le prêtre est un élémentessentiel de ce sacrement. » (CÉC 1424)

3) « Il est appelé sacrement de Réconciliation » (CÉC 1424)parce que les pénitents « “y reçoivent de la miséricordede Dieu le pardon de l’offense qu’ils Lui ont faite et dumême coup sont réconciliés avec l’Église que leur péchéa blessée » 3 (CÉC 1422).

« “[L]a réconciliation avec Dieu a comme conséquence,pour ainsi dire, d’autres réconciliations qui porteront

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remède à d’autres ruptures produites par le péché : lepénitent pardonné se réconcilie avec lui-même dans laprofondeur de son être, où il récupère sa propre véritéintérieure; il se réconcilie avec les frères que de quelquemanière il a offensés et blessés; il se réconcilie avecl’Église; il se réconcilie avec la création tout entière. » 11

(Jean-Paul II; CÉC 1469)

4) « Il est appelé sacrement de Pénitence » (CÉC 1423) parceque nous ne devons pas seulement nous détournerintérieurement de nos péchés, mais aussi faire des actesextérieurs pour réparer les dommages causés par nospéchés.

« Beaucoup de péchés causent du tort au prochain. Ilfaut faire le possible pour le réparer (par exemplerestituer des choses volées, rétablir la réputation de celuiqui a été calomnié, compenser des blessures). La simplejustice exige cela. Mais en plus, le péché blesse etaffaiblit le pécheur lui-même […] L’absolution enlève lepéché, mais elle ne remédie pas à tous les désordres quele péché a causés. 7 Relevé du péché, le pécheur doitencore […] réparer ses péchés : il doit “satisfaire” demanière appropriée ou “expier” ses péchés. Cettesatisfaction s’appelle aussi “pénitence”. » (CÉC 1459)

« La pénitence intérieure du chrétien peut avoir desexpressions très variées. L’Écriture et les Pères insistentsurtout sur trois formes : le jeûne, la prière, l’aumône,8 quiexpriment la conversion par rapport à soi-même, parrapport à Dieu et par rapport aux autres. » (CÉC 1434)Les trois sont des formes de renoncement à soi-même,des mouvements contre l’égoïsme ou l’amour-propre qui

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est au cœur de tout péché.

« [Les] pénitences aident à nous configurer au Christqui, seul, a expié pour nos péchés 8 une fois pour toutes.[…] “Mais notre satisfaction, celle que nous acquittonspour nos péchés, n’est que par Jésus-Christ : nous qui[…] ne pouvons rien nous-mêmes, avec [son] aide “[…]nous pouvons tout”. » 2 (CÉC 1460)

5) « Il est appelé sacrement du pardon puisque parl’absolution sacramentelle du prêtre, Dieu accorde aupénitent “le pardon et la paix”. » 1 (CÉC 1424)

« Chez ceux qui reçoivent le sacrement de Pénitence avecun cœur contrit […], “il est suivi de la paix et de latranquillité de la conscience, qu’accompagne une forteconsolation spirituelle”. » 4 (CÉC 1468) Telle est la paixque le monde ne peut pas donner (cf. Jean 14, 27), la shalom,qui est un concept trop riche pour être traduit en seulmot. Cette « paix » inclut l’intégrité, l’unité intérieure,l’harmonie et de bonnes relations avec Dieu, avec soi-même et avec les autres. Elle est un rappel du jardind’Éden et un avant-goût du ciel.

11. Contrition parfaite ou imparfaiteLa contrition est un synonyme de repentir. « [L]a contrition

[…] est “[1] une douleur de l’âme et [2] une détestation du péchécommis avec [3] la résolution de ne plus pécher à l’avenir” »3

(CÉC 1451).

« Quand elle provient de l’amour de Dieu aimé plus quetout, la contrition est appelée “parfaite” (contrition de charité).Une telle contrition remet les fautes vénielles; elle obtient aussile pardon des péchés mortels, si elle comporte la ferme résolution

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de recourir dès que possible à la confession sacramentelle. » 1

(CÉC 1452)

« La contrition dite “imparfaite” (ou “attrition”) est, elleaussi, un don de Dieu, une impulsion de l’Esprit Saint. Elle naîtde la considération de la laideur du péché ou de la crainte de ladamnation éternelle et des autres peines dont est menacé lepécheur (contrition par crainte). […] [L]a contrition imparfaiten’obtient pas le pardon des péchés graves [mortels], mais elledispose à l’obtenir dans le sacrement de Pénitence. » 2 (CÉC 1453)

12. Besoin de confesser les péchés à un prêtreLes protestants posent souvent la question : Pourquoi

devons-nous nous confesser à un prêtre et non seulement à Dieu?Ce qui est contesté ainsi n’est pas tant le sacrement de Pénitenceque le sacrement de l’Ordre. La réponse est que partout dansl’Écriture, le pardon de Dieu est toujours donné par unintermédiaire. Dans l’Ancien Testament, l’intermédiaire dupardon de Dieu était le grand prêtre et le bouc émissaire pendantla fête juive du Yom Kippour, ou du Jour de l’expiation. Dans leNouveau Testament, l’intermédiaire a été le Christ sur la croix(accomplissement de tous les symboles de l’Ancien Testament), etensuite la charge qu’il a donnée à ses apôtres : « ceux à qui vousremettrez les péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous lesretiendrez, ils leur seront retenus. » (Jean 20, 23) « Puisque leChrist a confié à ses apôtres le ministère de la réconciliation,5 lesévêques, leurs successeurs, et les presbytres, collaborateurs desévêques, continuent à exercer ce ministère. En effet, ce sont lesévêques et les presbytres, qui ont, en vertu du sacrement del’Ordre, le pouvoir de pardonner tous les péchés “au nom du Pèreet du Fils et du Saint-Esprit”. » (CÉC 1461)

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Le fait que le Christ nous a rendu le pardon si concrètementaccessible par la confession à un prêtre est un signe sacramentelde sa présence concrète. Lui, le seul qui peut pardonner lespéchés, est présent tout aussi réellement que le prêtre.

Le caractère privé et individuel de la rencontre en tête à têteentre le prêtre et le pénitent est un signe sacramentel de l’amourdu Christ pour chacun de nous personnellement.

Nous ne devrions jamais craindre d’aller nous confesser, carquand nous le faisons, ce n’est pas simplement un homme quenous allons voir, mais le Christ. Le prêtre n’est que soninstrument. « Le confesseur n’est pas le maître, mais le serviteurdu pardon de Dieu. » (CÉC 1466)

13. Pouvoir du prêtre de pardonner les péchés« Dieu seul pardonne les péchés.4 Parce que Jésus est le Fils

de Dieu, […] Il exerce ce pouvoir divin […]. Plus encore : envertu de sa divine autorité, Il donne ce pouvoir aux hommes6 pourqu’ils l’exercent en son nom. » (CÉC 1441)

« En donnant part aux apôtres de son propre pouvoir depardonner les péchés, le Seigneur leur donne aussi l’autorité deréconcilier les pécheurs avec l’Église. Cette dimension ecclésiale deleur tâche s’exprime notamment dans la parole solennelle du Christà Simon Pierre : “Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux;tout ce que tu lieras sur la terre sera lié aux cieux, et tout ce que tudélieras sur la terre sera délié aux cieux” (Matthieu 16, 19). »(CÉC 1444) « Les mots lier et délier signifient : celui que vousexclurez de votre communion, celui-là sera exclu de la communionavec Dieu; celui que vous recevrez de nouveau dans votrecommunion, Dieu l’accueillera aussi dans la sienne. La réconciliationavec l’Église est inséparable de la réconciliation avec Dieu. » (CÉC 1445)

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14. Comment ce sacrement a changé« Au cours des siècles, la forme concrète, selon laquelle

l’Église a exercé ce pouvoir reçu du Seigneur [de pardonner lespéchés], a beaucoup varié. Durant les premiers siècles, laréconciliation des chrétiens qui avaient commis des péchésparticulièrement graves après leur Baptême (par exemplel’idolâtrie, l’homicide ou l’adultère) était liée à une discipline trèsrigoureuse, selon laquelle les pénitents devaient faire pénitencepublique pour leurs péchés, souvent durant de longues années,avant de recevoir la réconciliation. À cet “ordre des pénitents”(qui ne concernait que certains péchés graves) on n’était admisque rarement et, dans certaines régions, une seule fois dans sa vie.Pendant le VIIe siècle, inspirés par la tradition monastiqued’Orient, les missionnaires irlandais apportèrent en Europecontinentale la pratique “privée” de la pénitence qui n’exige pasla réalisation publique et prolongée d’œuvres de pénitence avantde recevoir la réconciliation avec l’Église. Le sacrement se réalisedésormais d’une manière plus secrète entre le pénitent et leprêtre. » (CÉC 1447)

15. Comment ce sacrement n’a pas changé« À travers les changements que la discipline et la

célébration de ce sacrement ont connus au cours des siècles, ondiscerne la même structure fondamentale. Elle comporte deuxéléments également essentiels; d’une part, les actes de […] lacontrition, [de] l’aveu et [de] la satisfaction [expiation]; d’autrepart, l’action de Dieu par l’intervention de l’Église. » (CÉC 1448)

Aujourd’hui, « [t]els sont ordinairement les éléments de lacélébration : [1] salutation et bénédiction du prêtre, [2] lecture dela Parole de Dieu pour éclairer la conscience et susciter la contrition,

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et exhortation à la repentance; [3] la confession qui reconnaît lespéchés et les manifeste au prêtre; [4] l’imposition et acceptation dela pénitence; [5] l’absolution du prêtre; [6] louange d’action degrâces et envoi avec la bénédiction du prêtre. » (CÉC 1480)

Le pénitent commence généralement en disant : « Bénissez-moi, mon Père, parce que j’ai péché », il dit au prêtre combien detemps s’est passé depuis sa dernière confession, puis confessesimplement et directement les péchés qu’il est conscient d’avoircommis pendant ce temps, y compris tous les péchés graves.Quand le prêtre lui demande de dire un « acte de contrition », lepénitent peut le faire en ses propres mots ou utiliser une formuletraditionnelle telle que la suivante :

« Mon Dieu, j’ai un extrême regret de Vous avoir offensé, parce queVous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché Vousdéplaît; pardonnez-moi, par les mérites de Jésus-Christ notreSauveur; je me propose, moyennant votre sainte grâce, de ne plusVous offenser et de faire pénitence. »

16. Qui doit se confesser?1) « D’après le commandement de l’Église, “tout fidèleparvenu à l’âge de la discrétion doit confesser, au moinsune fois par an, les péchés graves dont il a conscience”. »7

(CÉC 1457)

C’est le minimum strict et absolu et non la norme. « Sansêtre strictement nécessaire, la confession des […] (péchésvéniels) est néanmoins vivement recommandée parl’Église. »4 (CÉC 1458) « Les prêtres doivent encouragerles fidèles à accéder au sacrement de la Pénitence etdoivent se montrer disponibles à célébrer ce sacrementchaque fois que les chrétiens le demandent de manière

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raisonnable. » 11 (CÉC 1464) En effet, rien ne fortifieplus rapidement et plus efficacement la vie morale etspirituelle du catholique moyen que la confessionfréquente et régulière.

2) « Celui qui a conscience d’avoir commis un péché mortelne doit pas recevoir la Sainte communion, même s’iléprouve une grande contrition, sans avoir préalablementreçu l’absolution sacramentelle,1 à moins qu’il n’ait unmotif grave pour communier et qu’il ne lui soit paspossible d’accéder à un confesseur. »2 (CÉC 1457)

3) « Les enfants doivent accéder au sacrement de laPénitence avant de recevoir pour la première fois laSainte communion. »3 (CÉC 1457)

17. Absolution générale« En des cas de nécessité grave on peut recourir à la

célébration communautaire de la réconciliation avec confession générale etabsolution générale. Une telle nécessité grave peut se présenterlorsqu’il y a un danger imminent de mort sans que le ou lesprêtres aient le temps suffisant pour entendre la confession dechaque pénitent. La nécessité grave peut exister aussi lorsque,compte tenu du nombre de pénitents, il n’y a pas assez deconfesseurs pour entendre dûment les confessions individuellesdans un temps raisonnable, de sorte que les pénitents, sans fautede leur part, se verraient privés pendant longtemps de la grâcesacramentelle ou de la sainte communion. Dans ce cas les fidèlesdoivent avoir, pour la validité de l’absolution, le propos deconfesser individuellement leurs péchés graves en temps voulu. »3

(CÉC 1483) L’absolution générale n’est pas conçue comme unepratique normale pouvant remplacer la confession privée, mais

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elle est destinée aux urgences (« nécessité grave »), telles que lessituations où un combat est imminent en temps de guerre.

18. Secret de la confession« Étant donné la délicatesse et la grandeur de ce ministère

et le respect dû aux personnes, l’Église déclare que tout prêtre quientend des confessions est obligé de garder un secret absolu ausujet des péchés que ses pénitents lui ont confessés, sous despeines très sévères.2 Il ne peut pas non plus faire état desconnaissances que la confession lui donne sur la vie des pénitents.Ce secret, qui n’admet pas d’exceptions, s’appelle le “sceausacramentel”, car ce que le pénitent a manifesté au prêtre reste“scellé” par le sacrement. » (CÉC 1467)

19. IndulgencesLa vente scandaleuse d’indulgences à prix d’argent est l’abus

qui a déclenché la Réforme protestante, mais la théologie quifonde la pratique de l’Église d’accorder des indulgences est pleinede beauté et de profondeur.

Qu’est-ce qu’une indulgence? Ce n’est pas une permissionde pécher, mais une rémission de la peine. « “L’indulgence est larémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchésdont la faute est déjà effacée” »3(CÉC 1471).

« Pour comprendre cette doctrine et cette pratique del’Église il faut voir que le péché a une double conséquence. Le péchégrave nous prive de la communion avec Dieu, et par là il nousrend incapables de la vie éternelle, dont la privation s’appelle la“peine éternelle” du péché. D’autre part, tout péché, mêmevéniel, entraîne un […] besoin de purification, soit ici-bas, soitaprès la mort, dans l’état qu’on appelle Purgatoire. Cettepurification libère de ce qu’on appelle la “peine temporelle” du

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péché. Ces deux peines ne doivent pas être conçues comme uneespèce de vengeance, infligée par Dieu de l’extérieur, mais biencomme découlant de la nature même du péché »6 (CÉC 1472),comme un mal de ventre est la suite naturelle d’excès de table oucomme des os brisés sont le résultat d’une chute.

La doctrine des indulgences est fondée sur la doctrine de lacommunion des saints : « Le chrétien qui cherche à se purifier deson péché et à se sanctifier avec l’aide de la grâce de Dieu ne setrouve pas seul. “La vie de chacun des enfants de Dieu se trouveliée d’une façon admirable, dans le Christ et par le Christ, avec lavie de tous les autres frères chrétiens, dans l’unité surnaturelle duCorps mystique du Christ” » 2 (CÉC 1474).

« Dans la communion des saints “il existe donc entre lesfidèles – ceux qui sont en possession de la patrie céleste, ceux quiont été admis à expier au purgatoire ou ceux qui sont encore enpèlerinage sur la terre – un constant lien d’amour et un abondantéchange de tous biens”. 3 Dans cet échange admirable, la saintetéde l’un profite aux autres, bien au-delà du dommage que le péchéde l’un a pu causer aux autres [le bien est beaucoup plus puissantque le mal!]. Ainsi, le recours à la communion des saints permetau pécheur contrit d’être plus tôt et plus efficacement purifié despeines du péché. » (CÉC 1475)

« Ces biens spirituels de la communion des saints, nous lesappelons aussi le trésor de l’Église, “[…] qui est le prix infini etinépuisable qu’ont auprès de Dieu les expiations et les méritesdu Christ notre Seigneur” » 4 (CÉC 1476). « “Appartientégalement à ce trésor le prix vraiment immense […] qu’ont[…] les prières et les bonnes œuvres de la bienheureuseVierge Marie et de tous les saints qui se sont sanctifiés […]

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et […] ont coopéré également au salut de leurs frères dansl’unité du Corps mystique.” » 5 (CÉC 1477)

Dieu, qui est une société trinitaire de charité, a fait en sorteque même notre pardon et notre salut soient communautaires etsociaux et non isolés et individuels. « Portez les fardeaux les uns desautres : ainsi vous accomplirez la loi du Christ. » (Galates 6, 2)C’est ce que nous faisons, jusqu’au point de nous aider les uns lesautres à atteindre le salut.

________________________Notes dans les citations du catéchisme6 Cc. Trente : DS 1680; cf. S. Jérôme, Eccl. 10, 11.3 Cf. LG11.3 Cf. Jn 19, 37; Za 12, 10.2 Cf. Ez 36, 26-27.1 Cf. Ac 2, 38.2 LG 8.8 Ep. 41, 12.4 Cf. Mc 1, 15.5 Cf. Lc 15, 18.3 LG 11.1 RP 31.7 Cf. Cc. Trente : DS 1712.8 Cf. Tb 12, 8; Mt 6, 1-18.8 Cf. Rm 3, 25; 1 Jn 2, 1-2.2 Cf. Ph 4, 13.1 OP, formule de l’absolution.4 Cc. Trente : DS 1674.3 Cc. Trente : DS 1676.1 Cf. Cc. Trente : DS 1677.2 Cf. Cc. Trente : DS 1678; 1705.

5 Cf. Jn 20, 23; 2 Co 5, 18.4 Cf. Mc 2, 7.6 Cf. Jn 20, 21-23.7 Cc., can. 989; cf. DS 1683, 1708.4 Cf. Cc. Trente : DS 1680; CIC, can. 988, § 2.11 Cf. CIC, can. 986; CCEO, can. 735; PO 13.1 Cf. Cc. Trente : DS 1647; 1661.2 Cf. CIC, can. 916; CCEO, can. 711.3 Cf. CIC, can. 914.3 Cf. CIC, can. 962, § 1.2 CIC, can. 1388, § 1; CCEO, can. 1456.3 Paul VI, const. ap. « Indulgentiarum doctrina », Normae 1.6 Cf. Cc. Trente : DS 1712-1713; 1820.2 Paul VI, const. ap. « Indulgentiarum doctrina » 5. 3 Ibid. 4 Ibid.5 Ibid.

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« La foi est un don de Dieu nous permettant de le connaître et del’aimer. La foi, tout autant que la raison, constitue un moyend’arriver à la connaissance. Toutefois, il n’est pas possible de vivredans la foi, à moins de passer aux actes. Grâce à l’aide de l’EspritSaint, nous arrivons à décider de répondre à la révélation divine etde lui donner suite en vivant notre réponse. »(Édition américaine du Catéchisme catholique, 38. Notre traduction)

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Jean-Paul II, Christifideles Laici, 34Exhortation apostolique sur la vocation et la mission

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