Le-Courrier-economique- magazine économique Yvelines Val d'Oise n°-113-mai-juin-2009

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RECRUTEMENT UN JEUNE DANS VOTRE ENTREPRISE ACTUS P.8 L’ESSENTIEL ACQUISITION DE COMPÉTENCES P.36 LE DROIT INDIVIDUEL À LA FORMATION ACTUS YVELINES P. 6 PLAN DÉPARTEMENTAL POUR L’ AUTOMOBILE JURI-INFOS OUTILS P. 38 SAUVEGARDER SON ENTREPRISE 3 – numéro 113 – mai-juin 2009 Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines ACTUS INDUSTRIE PLATO ROISSY-CDG P. 10 ESSAI TRANSFORMÉ ! ACTUS YVELINES P. 6 PLAN DÉPARTEMENTAL POUR L’ AUTOMOBILE JURI-INFOS OUTILS P. 38 SAUVEGARDER SON ENTREPRISE ACTUS INDUSTRIE PLATO ROISSY-CDG P. 10 ESSAI TRANSFORMÉ ! ACTUS YVELINES P. 6 PLAN DÉPARTEMENTAL POUR L’ AUTOMOBILE JURI-INFOS OUTILS P. 38 SAUVEGARDER SON ENTREPRISE ACTUS INDUSTRIE PLATO ROISSY-CDG P. 10 ESSAI TRANSFORMÉ ! ACTUS YVELINES P. 6 PLAN DÉPARTEMENTAL POUR L’ AUTOMOBILE JURI-INFOS OUTILS P. 38 SAUVEGARDER SON ENTREPRISE ACTUS INDUSTRIE PLATO ROISSY-CDG P. 10 ESSAI TRANSFORMÉ !

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Magazine économique de la CCI diffusé aux entreprises et décideurs des Yvelines et du Val d'Oise

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RECRUTEMENT

UN JEUNEDANS VOTREENTREPRISEACTUS P.8

L’ESSENTIELACQUISITION DE COMPÉTENCES P.36

LE DROIT INDIVIDUELÀ LA FORMATION

ACTUSYVELINES P. 6

PLAN DÉPARTEMENTALPOUR L’ AUTOMOBILE

JURI-INFOSOUTILS P. 38

SAUVEGARDERSON ENTREPRISE

3 €€ – numéro 113 – mai-juin 2009

Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines

ACTUS INDUSTRIEPLATO ROISSY-CDG P. 10

ESSAI TRANSFORMÉ !

ACTUSYVELINES P. 6

PLAN DÉPARTEMENTALPOUR L’ AUTOMOBILE

JURI-INFOSOUTILS P. 38

SAUVEGARDERSON ENTREPRISE

ACTUS INDUSTRIEPLATO ROISSY-CDG P. 10

ESSAI TRANSFORMÉ !

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PLAN DÉPARTEMENTALPOUR L’ AUTOMOBILE

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ESSAI TRANSFORMÉ !

Le Départementsoutient l'économie

yvelinoise

Face à la crise, le Conseil général des Yvelines vient de lancer un plan derelance de 430millions d'euros d'investissements sur deux secteurs clé denotre économie : l'automobile et le BTP. L'objectif est de dynamiserl'activité économique et de pérenniser l'emploi dans le département maisaussi, grâce à la mise en œuvre de projets d'envergure, de moderniser nosinfrastructures et de renforcer l'attractivité de notre territoire.

Toutes les infos sur www.yvelines.fr

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La crise est bel et bien installée. Recul du PIBde 1,5 % au premier trimestre, et ce n’estprobablement pas fini. 800 000 pertes d’emploisannoncées en France pour 2009. Le langage

économique, friand d’euphémismes, n’hésite plusà parler de crise, voire de récession.

Selon un baromètre économique récent, nous vivonstrois crises.• Crise de l’activité – 61% des dirigeants déclarent

que leur entreprise est « directement touchée parla crise économique et financière ». L’Ile-de-France,qui concentre la majorité des activités économiquesest durement affectée (69% des patrons s’estimentvictimes de la conjoncture). Les entreprises, quelle quesoit leur taille (56% des TPE de 6 à 9 salariés) ou leursecteur d’activités, sont éprouvées. Les difficultéstiennent à l’assèchement des carnets de commandeet aux tensions sur les prix. Les contraintes definancement sont réelles mais moins prégnantes.

• Crise du pouvoir d’achat, que traduit partiellementle chiffre de 57% des entreprises touchées dansle commerce.

• Crise des références économiques, auxquellesles débats sur la moralisation du capitalisme font écho.

Dans la tourmente, nous devons faire face. Ce n’estqu’ensemble que nous en sortirons.

Recentrée plus que jamais sur sa mission essentielle :servir les entreprises, la Chambre de commerceet d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelinesdoit être à la pointe du combat.

En s’impliquant fortement dans le plan de soutienà la relance de la filière automobile, en participantactivement en tant que tiers de confianceau dispositif de médiation du crédit, outil majeur dansla prévention des difficultés des entreprises,en soutenant plus que jamais la créationet la transmission d’entreprise, en fédérant les énergiesdes acteurs privés et institutionnels de nos territoires,nous bâtissons ensemble, pour aujourd’hui et pourdemain, des solutions pour résister à la crise mais aussi,et peut être avant tout, pour résister au pessimismeambiant.

3ÉDITO

JJEEAANN--FFRRAANNÇÇOOIISS BBEERRNNAARRDDIINNPrésident de la CCI de Versailles Val-d’Oise/YvelinesE-mail : [email protected]

Le courrier économique • N° 113 mai-juin 2009 • www.versailles.cci.fr

DES SOLUTIONSPOUR RÉSISTER

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SOMMAIRE

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Le courrier économique • N° 113 mai-juin 2009 • www.versailles.cci.fr

Le Courrier économique,journal bimestrield’information et d’action de l’opinionsocio-économique• Chambre de commerce et d’industrie de VersaillesVal-d’Oise/Yvelines• 21, avenue de Paris,78021 Versailles Cedex(Tél. : 01 30 84 78 78)

• Directeur de la publication :Michel Delamaire

• Directeur de la rédaction :Marie-Pierre Coursat

• Rédacteur en chef :Frédéric Gaudichon

• Rédaction : Nicolas Demare,Martine Bousquet, StéphaneMarcovik,Agnès Noël, PierreSeisson, Patricia Coignard

• Publicité : HSP (Tél. : 01 55 69 31 00).Contact : Guilaine Antoni au 06 88 58 38 13

• Conception, réalisation :samourai.fr

• Impression : ETC, av. des lions,Sainte-Marie-des-Champs,B.P. 198, 76196 Yvetot Cedex.Tél : 02 35 95 06 00.

• Commission paritaire :0507B073 22

• N° ISSN : 0752-1855

• Crédits photos :CG 78, ADP, Airbus Industries,Getty Images

Lancé en mars 2007 pourune période de deux ans,le réseau Plato Roissy-CDG était le premierprogramme de ce genre,en France, à couvrir troisdépartements. Bilan etprincipaux enseignementsde ce tremplin pourle développement, àl’aube du démarragedes nouveaux « Plato »déployés d’ici à l’été.

ACTUS6/ YVELINESUn plan départementalpour la filière automobile

7/ CRÉATIONYves Fouchet préside CCIEntreprendre en France

8/ RECRUTEMENTUn jeune dansvotre entreprise

9/ RÉNOVATION DE LAVOIE PROFESSIONNELLEL’employeur face auxmutations de la formation

10/ PLATO ROISSY-CDGEssai transformé !

ACTUS LOCALES14/ YVELINESL’AFACE prend l’initiative

15/ PATRIMOINEConvention avec laFondation Royaumont

ACTUSCOMMERCE16/ UNIONSCOMMERCIALESUn réseaupour les présidents

18/ SERVICE AUX CLIENTSRéussite pour la Charte« Qualité de l’accueil » !

19/ COMMERCEDE PROXIMITÉBien informés,donc mieux protégés

ACTUSINDUSTRIE20/ NORME ISO 9001La norme évolue, la CCIVvous accompagne

22/ PACTE PMEQuand l’offre des PMEséduit les grands comptes

31/ AMÉNAGEMENTRequalifications des parcsd’activités : les Yvelinessur le terrain

L’ESSENTIEL32/ CYCLE DE VIETransmission d’entreprise :mode d’emploi

36/ ACQUISITIONDE COMPÉTENCESIntégrer le droit individuelà la formation

JURI-INFOS38/ OUTILSSauvegarderson entreprise

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Véritable chaînonmanquant du transportfluvial, le projetde Canal Seine-NordEurope offrira de réelsdébouchés économiquespour les entreprisesdu territoire d’ici à 2015.

La CCIV accompagne les entreprises dans la miseen œuvre de la norme ISO 9001 version 2008.

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3024/ SMALL BUSINESS ACTL’Europe veut soutenirles PME

25/ EUROPEConventions d’affaires :des opportunités à saisir

26/ AÉRONAUTIQUELa CCIV au Bourget

BAROMÈTRE28/TABLEAU DE BORDÉCONOMIQUE

ACTIONTERRITORIALEET RÉSEAUX30/ CANAL SEINE-NORDEUROPEQuelles opportunitéspour le territoire ?

*Montage Courrier:Mise en page 1 21/04/09 14:07 Page2 004_005_SOMMAIRE.QXP 30/04/09 16:53 Page 5

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6 ACTUS

YVELINES

UN PLAN DÉPARTEMENTALPOUR LA FILIÈRE AUTOMOBILE

a augmenté : elles aident au prototypage, au soutiend’étude, etc.) et l’éco-industrie.

L’effort vise aussi le BTPEn deux mois, le Conseil général a bâti un grand pland’appui à la filière automobile yvelinoise forte de35 000 emplois directs et indirects au sein des sites de pro-duction, centres de R & D, implantations tertiaires, etc.Durant le dernier trimestre 2008, plusieurs milliers demissions d’intérimaires, postes de sous-traitants dans laR & D et postes dans la production ont été supprimés,sans compter l’augmentation du chômage partiel et leretrait des équipes de nuit.L’emploi étant la préoccupation principale, cet effortd’investissement vise le secteur automobile mais égale-ment le BTP, important pourvoyeur d’emplois (un bud-get de 64 millions d’euros est destiné en partie à l’achatde logements). Selon Pierre Bédier, « il faut prendre lacrise comme un élément assainissant qui permettra auxconstructeurs et équipementiers de se rapprocher. »Au total, ce sont 346 millions d'euros qui seront dégagéspour la filière sur cinq ans. Près de 200 millions d’eurosvont être investis dans l'amélioration des infrastructuresroutières pour faciliter l'accès aux sites des constructeurs.Près de 135 millions d'euros seront consacrés à la créa-tion d'un pôle technologique de recherche et dévelop-pement – la “Vallée de l'automobile” – dédié notammentaux véhicules électriques (ce projet inclut aussi le circuitde Formule 1 de Flins).Cette enveloppe comprend également des aides pour lesPME-PMI du département qui travaillent dans l'automo-bile ainsi que des actions en faveur de la formation dessalariés (dont les formations dispensées par la CCIV etle réseau automobile Val-d'Oise-Yvelines : RAVY). Unecellule d'intervention devrait bientôt être mise en placepar le Conseil général et les différents interlocuteurslocaux pour informer les entreprises des dispositifs enleur faveur et les accompagner. n

Retrouvez le site dédié au plan d’appui départemental :www.relance78.fr

Le Conseil général des Yvelines a présenté en février dernier un important plan d’appuiau secteur automobile du département, en complément du plan de relance national.

Le plan d’appui au secteur automobile annoncé le26 février 2009 par Pierre Bédier, président duConseil général des Yvelines, repose sur plusieurs

constats. Les Yvelines sont le premier département fran-çais de l’automobile et si ce secteur est, ici comme ailleurs,touché par la crise économique, il existe toutefois desopportunités à saisir pour vaincre ces difficultés et des-siner les contours de l'industrie automobile du futur.La première conférence automobile avait déjà permis dedresser un diagnostic exhaustif des nouveaux défis etenjeux de la filière avec un double objectif : réactivité etprospective. Il s’agissait de trouver des solutions rapidespour amortir les effets de la crise internationale, maisplus encore pour préparer l’avenir. Trois axes d’effortavaient été dégagés : la diversification (partenariat avecd’autres secteurs tels que l’aéronautique), l’identificationdes « TPE et PME du devenir » (cette année, leur nombre

346millionsd'euros serontdégagés sur cinq ans.

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«Je voudraiscréer davantagede liens entreles boîtes à idéeset les boîtesà outils pourencoremieuxsoutenir l’entre-preneuriat.»

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Quelles sont les missionsdu réseau ?Yves Fouchet : CCI Entreprendreen France contribue à l’homogé-néisation à l’échelon national desbonnes pratiques en matière d’ac-cueil et d’accompagnement des créa-teurs et des cédants. Dans le cadre dela réforme des Chambres, l’associa-tion œuvre également à la labellisa-tion des méthodes de travail afin degarantir la qualité des services surtout le territoire. Ce document ambi-tieux destiné aux conseillers devraitêtre finalisé d’ici à cet été.

Quelles orientationssouhaitez-vous donnerà votre mandature ?Y. F. : Il s’agit tout d’abord de mettre encommun les compétences et lessavoir-faire acquis par le réseauconsulaire dans le cadre de nosbourses d’opportunités. Je souhaiteégalement que CCI Entreprendre enFrance s’interroge avec pragmatisme

NOMINATION

YVES FOUCHET PRÉSIDE CCIENTREPRENDRE EN FRANCE

sur le manque flagrant de PME enFrance. À défaut de trouver La solu-tion ad hoc, nous disposons desmoyens de faire progresser la réfle-xion et les méthodes pour soutenirla maturation puis la croissance desTPE en de prospères PME-PMI.Plus généralement, je voudrais créerdavantage de liens entre les boîtes àidées et les boîtes à outils pour encoremieux soutenir l’entrepreneuriat. Etpermettre à CCI Entreprendre enFrance de poursuivre sa mission d’ac-compagnement à la création-reprise.

Quels sont les chantiersprioritaires pour 2009 ?Y. F. : Je citerai la poursuite de la sim-plification de CCI Entreprendre enFrance en termes de normalisationet d’organisation. La mise en œuvreensuite, en partenariat avec un grandinstitut de sondage français, d’unObservatoire des PME-PMI qui pour-rait être une source d’idées nouvellesen matière d’appui aux PME.

Quid de la créationd’entreprise dans le contextede crise ?Y. F. : Il faut plus que jamais conser-ver intacte la détermination à bâtir.Le nouveau statut d’autoentrepre-neur est l’une des réponses pos-sibles à cette nécessité de créer dessociétés. Je le trouve pertinent à plu-sieurs titres dont celui de jouer le rôled’incubateur d’entrepreneurs. Lesporteurs de projets peuvent égale-ment bénéficier de dispositifs euro-péens et gouvernementaux. Et, biensûr, de l’expertise des conseillers desChambres de commerce et d’indus-trie qui, en cette période délicate,accentuent leur accompagnementen matière d’études de marchés, deproduits, etc. Car plus que jamais, letemps est à l’action ! n

Contact CCIV : Arnaud Bisig,animateur du réseau,au 01 30 75 35 54ou [email protected]

En février dernier,Yves Fouchet a succédé à André Marconà la présidence de CCI Entreprendre en France. L’occasion de fairele point avec lui sur les actions et les enjeux du premier réseauhexagonal des professionnels de la création et de la reprise d’entreprise.

CCI-Entreprendre en France, association loi 1901,est née de l’initiative des Chambres de commerceet d'industrie qui ont souhaité mettre leurs forcesen commun pour soutenir les projets d’entrepreneurs.Entreprendre en France s’appuie sur un maillage territorialsans pareil (les Chambres consulaires) et sur lescompétences des partenaires publics et privés du réseau(organismes de crédit ou de garantie, professionslibérales, établissements publics ou privés…)

C’est aujourd’hui le premier réseau des professionnelsde la création et de la reprise d’entreprise. Présentsur l’ensemble du territoire (métropole et DOM-TOMinclus) au travers de 234 « Espaces Entreprendre »,celui-ci propose une offre complète de servicespour accompagner les entrepreneurs. Chaque année,plus de 340 000 personnes en bénéficient.

Plus d’informations sur :www.entreprendre-en-france.cci.fr

CCI ENTREPRENDRE EN FRANCE

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RECRUTEMENT

UN JEUNE DANSVOTRE ENTREPRISE

tions, 16 écoles réparties sur les Yve-lines et le Val-d’Oise, 55 métiers pré-parés et 6000 apprentis formés chaqueannée, la CCIV représente 7 % de l’en-semble de la formation des apprentisen Ile-de-France.

Répondre aux besoins du terrain« Nos élus et collaborateurs des écolessont très à l’écoute des demandes desentreprises et font en permanenceremonter l’information du terrain, pré-cise Bruno Bouniol, vice-président dela CCIV chargé de l’enseignement for-

V ous avez du mal à recruter desgens formés à vos méthodes detravail ? L’apprentissage réduit

le temps d’adaptation et, en cas d’em-bauche, le jeune est tout de suite opé-rationnel. C’est quasiment devenu unmoyen naturel de prérecrutement.L’idée que l’apprentissage ne con-cerne pas que l’artisanat commenceà faire son chemin. Les écoles de laCCIV proposent ainsi des formationsdu CAP à bac + 5 et les effectifs serépartissent presque à égalité entreles apprentis du niveau CAP au bac+ 2 et post-bac +2. Avec 160 forma-

LES AVANTAGES FINANCIERS ET FISCAUX

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8 ACTUS

L’embauche de jeunes qualifiés et rompus au mondedu travail offre des avantages à l’entrepreneur.

mation initiale. Nous travaillons aussien étroite collaboration avec l’Educa-tion nationale. Avant de créer des for-mations, nous étudions les besoins desentreprises. »Le rôle de la CCIV ne s’arrête pas là.« Nous avons des exigences de qualité etd’expertise plus poussées qu’un centrede formation classique » souligneBruno Bouniol. La CCIV accompagned’ailleurs étroitement les entreprisesdans leurs démarches : rédaction ducontrat d’apprentissage, formalitésadministratives… Les recruteurs peu-vent aussi bénéficier de l’aide duCentre d’information et d’orientationprofessionnelle (CIOP) pour les infor-mer et les aider à définir le poste àconfier à l’apprenti ou avoir une visibi-lité complète sur l’offre de formation.Pour accompagner et conseiller lesmaîtres d’apprentissage, la CCIV orga-nise aussi régulièrement des réunionsbilan ou des visites dans l’entreprise.La période idéale pour recruter unapprenti s’étale de juin à septembre.C’est à ce moment-là que le choix deprofils disponibles est le plus large.Alors, n’hésitez pas. n

Contact CCIV : CIOP (Centred'information et d'orientationprofessionnelle)• Val d'Oise : 01 30 75 36 92ou [email protected]• Yvelines : 01 30 48 80 75ou [email protected]

L’apprentissagene concerne pasque l’artisanat.

Exonération des cotisations socialesPour les entreprises de moinsde 11salariés,exonération totaledes cotisations patronaleset salariales d’origine légaleet conventionnelle1.Pour les entreprises de 11 salariéset plus,exonération des cotisationspatronales de sécurité sociale1.

Indemnité compensatrice forfaitaireUne indemnité d’au moins 1000 €

par année de contrat d’apprentissage.Pour les entreprises situées en Ile-de-France, le Conseil régional Ile-de-Francea porté cette indemnité à 1200€.

Crédit d’impôtPour chaque apprenti employédans l’entreprise, crédit d’impôtde 1600€ par an (2 200 € par ansi l’apprenti est handicapé oubénéficie d’un accompagnementspécialisé).

L’obligation légale pour lesentreprises de plus de 250 salariésPour celles qui ne réalisent pas unobjectif de contrats en alternanceau sein de l’entreprise, la taxed’apprentissage est portée à 0,60 %.Cet objectif est fixé à 3 % de l’effectif.

Tous les détails sur :www.ecoles.versailles.cci.fr

1 Restent dues les cotisations accident

du travail et maladies professionnelles.

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Le parcoursde référencedu baccalauréatprofessionnels’effectuedésormaisen trois ans.

RÉNOVATION DE LA VOIE PROFESSIONNELLE

L’EMPLOYEUR FACE AUXMUTATIONS DE LA FORMATION

Ce qui change pour l’entrepriseLes apprentis Bac pro se recruteront désormais surcontrats de trois ans s'ils sortent de troisième, et surcontrats de deux ans s'ils sont titulaires d'un CAP. L’entre-prise aura ainsi la possibilité de former au mieux le jeuneapprenti en fonction de ses besoins et de pérenniser larelation employeur apprenti. La CCIV transforme doncses formations en supprimant les BEP deux ans et enouvrant des Bac pro 3 ans dans toutes ses écoles.L’embauche d’un apprenti BEP ne se fera plus en deuxans sauf exception (carrières sanitaires et sociales,conduite et services dans le transport routier, métiers dela restauration et de l’hôtellerie, optique lunetterie). n

Contact CCIV : CIOP.Tél. : 01 30 75 36 92ou [email protected]

De profondes modifications interviendront à la rentrée 2009 dans le déroulementdes formations professionnelles dont l’employeur devra tenir compte.

A ugmenter le nombre de bacheliers professionnels,réduire le nombre de jeunes quittant le système sco-laire sans qualification, faciliter la poursuite d’études

supérieures, offrir enfin aux élèves la possibilité d’un cur-sus continu jusqu’au baccalauréat professionnel dans unmême établissement : tels sont les principaux objectifsde la réforme de la voie professionnelle qui entrera envigueur dès la rentrée 2009.

Un bac professionnelen trois ansLe nouveau dispositif instaurepour le baccalauréat profession-nel un parcours de référence entrois ans au lieu de quatre actuel-lement (deux ans de BEP suivis dedeux ans de baccalauréat profes-sionnel) pour obtenir le baccalau-réat professionnel et la création

de champs professionnels auxquels peuvent être ratta-chées des classes de secondes. Ils correspondent à plu-sieurs spécialités de baccalauréat professionnel.Cette organisation permet à l’élève qui le souhaite demodifier, à l’intérieur de ces champs et à l’issue de laseconde professionnelle, le choix de la spécialité de bac-calauréat professionnel effectué à l’entrée.À noter : les apprentis ont la possibilité de passer une cer-tification intermédiaire durant la deuxième année ducursus (classe de première).

Des dispositifs qui évoluentLes passerelles seront facilitées et de nouvelles possibi-lités seront offertes entre l’enseignement professionnel etl’enseignement général et technologique, dans lesdeux sens, entre les deux cycles de la voie profession-nelle et, notamment, entre le CAP et le baccalauréat pro-fessionnel. Ainsi, un jeune titulaire d’un CAP pourra êtreadmis directement en classe de première pour poursuivrevers le baccalauréat professionnel. De même, à la fin dela classe de seconde professionnelle (cycle du baccalau-réat), un jeune pourra, s’il le souhaite, évoluer vers unCAP en intégrant directement la 2e année de ce cycle.

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La vocationde Plato consistenotammentà maillerdes entreprisespour susciterune synergieentreelles.

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10 ACTUS

PLATO ROISSY-CDG

ESSAI TRANSFORMÉ !

le territoire de Roissy-CDG. Composé de quatre groupesde travail, le réseau Plato Roissy-CDG a fédéré pendantdeux ans 60 TPE-PME-PMI des secteurs de l’industrie etdes services (soit 1 500 emplois), douze cadres de grandesentreprises (dont EADS, Alstom Transport, Air France …).Parmi les thèmes développés, citons la négociation, l’ana-lyse concurrentielle, la gestion du temps, le contrat de tra-vail, la motivation et la responsabilisation du personnel,les relations avec son banquier, etc.

Une passerelle entre les TPE-PME-PMIet les grandes entreprisesLe succès de Plato Roissy-CDG, notamment auprès desPME-PMI, repose sur plusieurs facteurs. Le groupe deréflexion apporte des réponses individualisées etconcrètes à des problématiques auxquelles les chefs d’en-treprise sont confrontés quotidiennement. Ces outils etméthodologies permettent ensuite des applicationsimmédiates dans l’entreprise.Par ailleurs, le réseau rompt l’isolement du dirigeant etconstitue « manifestement un moyen efficace et récurrentde lever le nez du guidon pour bénéficier d’une “forma-

Lancé en mars 2007 pour une période de deux ans, le réseau Plato Roissy-CDGétait le premier programme de ce genre, en France, à couvrir trois départements.Bilan et principaux enseignements de ce tremplin pour le développement,à l’aube du démarrage des nouveaux « Plato » déployés d’ici à l’été.

Introduit en France en 1998 par Gaz de France, leconcept Plato est porté depuis lors par les CCI. Sa voca-tion : mailler des entreprises sur une région ou sur un

ou plusieurs départements afin de susciter une synergieentre elles, favoriser leur ancrage territorial et stimulerla croissance économique locale.Originalité de la démarche, les dirigeants des TPE-PME-PMI sont coachés par des cadres de grandes entreprisesimplantées sur le territoire. « Répartis en groupe de travail,les membres et leurs cadres-coaches se réunissent une foispar mois pour aborder des thèmes choisis par le groupelui-même. Cette méthode favorise les échanges d’informa-tions et d’expériences », explique Virginie Pichon, coordi-natrice des réseaux Plato à la CCIV.

Premier réseau interdépartementalConvaincue par l’importance des groupements de TPE-PME-PMI en matière de performance et de compétitivité,la CCIV, initiatrice de la dynamique Plato en Ile-de-France,a contribué en collaboration avec les CCI de Seine-et-Marne et Paris Seine-Saint-Denis, à la mise en placeen 2007 du premier réseau Plato interdépartemental sur

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«Ce typede réseaudoit être aussiperçu commeaccélérateurd’affaires. »

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tion” et d’un soutien solide en parfaite adéquation avecses besoins », constate Yves Fouchet, président de la délé-gation Yvelines de la CCIV et tout récent président de CCIEntreprendre en France (lire p. 7). « Il permet égalementaux entreprises de se rencontrer, de s’évaluer, de se com-parer, donc de mieux appréhender leur environnement,ce qui leur attribue ensuite un avantage stratégique déter-minant. Particulièrement en temps de crise où l’on aplutôt tendance à s’isoler, alors qu’il faudrait opter pourune attitude totalement inverse », assure Frédéric Vernhes,président de la délégation du Val-d’Oise.Les cadres-coaches des grandes entreprises qui mettentà la disposition du réseau leur expérience et leurs outilsy trouvent également leur compte. Leur participation àPlato leur permet en effet d’améliorer certaines compé-tences (comme l’animation) ou d’approfondir certainssujets spécifiques. « S’engager dans un réseau Plato, c’estapporter une valeur ajoutée aux parties prenantes. C’estaussi bénéficier d’un échange réciproque sans tabou quiinspire l’humilité et le respect de l’autre. Ce fut pour moi unebelle expérience humaine de la vie économique des entre-prises », confirme Thierry Guillot, directeur général del’hôtel Hyatt Regency Paris-CDG et cadre-coach.

Un bilan satisfaisantÀ la question « vos attentes ont-elles été “tout à fait” ou“plutôt satisfaites” ? », 91 % des interrogés ont répondu« oui ». Ce bon score constaté lors de l’enquête menéepar la CCIV auprès des membres du réseau en novembre2008 reflète le sentiment positif des participants à l’égardde Plato Roissy-CDG. Ainsi, pour Christophe Turcry,gérant de la société MCMT Conseil (95) : « Notre société

LES CHIFFRES CLÉS DEPLATO ROISSY (2007-2009)n 75 communes concernéesn 3 CCI impliquées : La Chambre de commerce

et d’industrie de Versailles Val-d’Oise /Yvelines,la Chambre de commerce et d’industrie de Seine-et-Marne, la Chambre de commerce et d’industriede Paris Seine-Saint-Denis.

n 9 partenaires institutionnels (l’État, la DRIREIle-de-France, les Conseils régionaux d’Ile-de-France,de Seine-Saint-Denis, de Seine-et-Marneet son agence « Seine-et-Marne Développement »,la Communauté d’agglomération Val de France,Aéroports de Paris, Air France et GDF SUEZ)

n 60 TPE-PME-PMIn 12 grandes entreprisesn 72 ateliers mensuelsn 75 % de taux de présence aux réunions mensuellesn 7 plénières intergroupes, 2 plénières interréseaux

entre les membres de Plato Roissy-CDG,Plato Seine-Aval et Plato Pays Houdanais.

ayant été créée récemment, j’ai vu, dans mon intégrationau dispositif Plato, l’opportunité d’entrer en contact avecdes dirigeants d’entreprise de ma région, de mieuxconnaître le tissu économique local ».Pour Didier Guillard, gérant de la société Aulnay Ferme-tures (95), « Plato m’a redonné confiance en mes compé-tences à bien diriger mon entreprise. J’ai acquis de nou-velles méthodes de travail que j’ai pu appliquerrapidement et qui ont eu pour impact immédiat d’amé-liorer le salaire de mon personnel et d’augmenter monchiffre d’affaires ». Même écho favorable chez Marie-

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au réseau leur a permis d’améliorer leur connaissancedu territoire.Véritable tremplin pour la compétitivité de l’entreprise,l’enquête-bilan révèle que 27 % des membres ayantrépondu au questionnaire ont noué des nouveauxcontacts clients, 24 % ont généré des contacts fournis-seurs, 41 % ont développé des coopérations interentre-prises et 29 % ont partagé leurs ressources. « Ce type deréseau, par les matières enseignées et les échanges entreparticipants, peut et doit également être perçu comme unaccélérateur d’affaires », indique le cadre coach Jean-MarcRouxel, chef de service achats-travaux-maintenance etéquipements chez Aéroports de Paris. n

Contact : Brigitte SALLES, responsabledes Réseaux Plato à la CCIV.Tél. : 01 39 29 23 35ou [email protected]

Christine Bouvier, directrice générale de Partner Trans-ports (93) : « Les nombreux et fructueux échanges m’ontamenée à me remettre en question professionnellement etpersonnellement, puis à réviser ma manière de manager.Résultat : une réorganisation interne, un déménagementde locaux et l’embauche récente de deux personnes, dontune assistante de direction – une première pour moi envingt ans de carrière – pour améliorer la gestion de montemps ! »Cet intérêt à se retrouver tous les mois dans une atmo-sphère à la fois professionnelle et détendue, GillesDegouy, gérant de Sofrafilm (77) ne l’aurait négligé pourrien au monde. « Ces séances réunissaient toutes les condi-tions pour développer la croissance de mon entreprise, lebien-être de mes équipes… et de moi-même ! » Autre pointpositif et ambition affichée de ce Plato : 52 % des per-sonnes interrogées reconnaissent que la participation

12 ACTUS

2009-2012 : DÉPLOIEMENT DES RÉSEAUX PLATOSUR LE TERRITOIRE DES YVELINES ET DU VAL-D’OISE

Afin de poursuivre le maillagedes grandes entrepriseset des PME-PMI par territoireset développer les relations entreles entreprises, les partenaireset l’ensemble des acteurséconomiques, la CCIV lance un plande déploiement des réseaux Plato

de 2009 à 2012 sur les Yvelines :Boucle de la Seine, Saint-Quentin-en-Yvelines/ Versailles-Vélizy,OIN Seine Aval (4e programme) ;et le Val-d’Oise : Argenteuil-Bezons,Centre Val-d’Oise, Roissy-CDG(2e programme).Soit 16 nouveaux groupes,

336 entreprises dont288 TPE-PME-PMIet 48 grandes entreprises.Premiers territoires concernéspar ce déploiement :n Centre Val-d’Oise (juin 2009)n Argenteuil-Bezons et Boucle

de la Seine (octobre 2009).

Plato en France,c’est un réseaude1800 TPE-PME-PMIet 180 grandesentreprisesréparties sur13 régionsfrançaises.

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CONTACTS UTILES

PRÉVENTION ET ACCOMPAGNEMENTDES DIFFICULTÉS FINANCIÈRES

JUGE AU TRIBUNAL DE COMMERCE :POURQUOI PAS VOUS ?

Les tribunaux de commerce exercentun rôle essentiel dans la vie économique.Les hommes et les femmes qui lescomposent sont tous bénévoles.Pour être éligible il faut, au momentde l’élection, être de nationalitéfrançaise et âgé de 30 ans au moins,jouir de ses droits civiques, avoirété chef d’entreprise ou cadre

dirigeant pendant cinq annéescumulées d’une entrepriseimmatriculée dans le ressort dutribunal (ou d’un tribunal limitrophe)ou être immatriculé personnellementdepuis cinq ans au moins au registredu commerce et des sociétés dutribunal ; enfin être inscrit sur la listeélectorale chargée d’élire les délégués

consulaires. Ce type de mission vousintéresse ? Le recrutement s’opèredepuis février et mars, en vue desélections qui ont lieu en octobre.

Pour en savoir plus, contactezle président du tribunal.À Pontoise : 01 72 58 75 20À Versailles : 01 39 07 16 41

CCCCIIVV CCeelllluullee ddee pprréévveennttiioonn ddeess rriissqquueess ffiinnaanncciieerrss ddee llaa CCCCIIVV :: 0011 3300 7755 3355 3311

PRÉFECTURES VAL-D’OISE YVELINES

Bureau de l’action économique et de l’emploi Bureau de l’aménagement du territoireTél. : 01 34 20 95 06 Didier Grandpré :[email protected] [email protected]

ou Tél. : 01 39 49 77 11Lucie Boulanger :[email protected] Tél. : 01 39 49 76 10

TRÉSORERIE GÉNÉRALE Olivier Castellano : Diane de Souza :Tél. : 01 34 25 27 53 Tél. : 01 30 84 62 58Fax : 01 34 25 27 43 Fax : 01 30 84 05 [email protected] [email protected]

BANQUE DE FRANCE Sylvie Boche : Marie-Hélène Fleurentin :Tél. : 01 34 41 68 54 Tél. : 01 39 24 55 08Jonathan L’Hoste : [email protected]él. : 01 34 41 58 28Jean-Michel Latour :Tél. : 01 34 41 58 [email protected]

MÉDIATEUR DU CRÉDIT Déposer en ligne son dossier auprès du médiateur du crédit : www.mediateurducredit.fr

DRIRE Pierre Charpentier, parrain PME. Tél. : 01 44 59 48 85 ou [email protected]

OSEO Numéro azur OSEO,Tél. : 0810 00 12 10

PRÊTS EUROPÉENS AUX PME Banques françaises, relais de la Banque européenne d’investissement : www.eib.org

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14 ACTUS LOCALES

pris entre 25 000 euros et 50 000 euros, et accom-pagne chaque bénéficiaire pendant trois ans.Parmi les critères d'éligibilité, l'AFACE YvelinesInitiative privilégie le développement de l'ac-tivité des entreprises et la création d'emploissur les Yvelines.Elle travaille en réseau avec l'ensemble des par-tenaires de la création et bénéficie du soutiende la Région, du Conseil général, des collecti-vités territoriales, d'organismes financiers etd'entreprises privées. n

Contact : Jean François Garnier,délégué AFACE Yvelines InitiativeTél. : 01 30 84 79 69 ou [email protected]

L’AFACE Yvelines Initiative est une asso-ciation fondée par le Conseil général desYvelines, la Chambre de Commerce et

d'Industrie de Versailles Val-d'Oise/ Yvelineset des partenaires, pour aider les créateurs, lesrepreneurs et les dirigeants d'entreprises enleur apportant, sous forme de prêt, les res-sources financières indispensables à la réali-sation et à l'exploitation de leurs projets.Par le biais d'un prêt personnel, elle complèteles apports en fonds propres des créateurs,repreneurs ou dirigeants et permet l'effet delevier vers d'autres financements. Elle proposedes prêts d'honneur (prêts personnels sans cau-tion et sans taux d'intérêt) d'un montant com-

CONCOURS

« ENTREPRISES ET ENVIRONNEMENT »L’association YvelinesEnvironnement et la CCIorganisent le 25 mai 2009à Versailles le lancementde la nouvelle édition du concoursEntreprises et environnement.

Soutenu par les Conseils généraux du Val -d’Oise et des Yvelines, le concours Entre-prises et environnement récompense tous

les deux ans des réalisations exemplairesmenées par les entreprises des deux départe-ments en matière d’environnement.Peuvent concourir les entreprises qui ont, aucours des deux années écoulées, engagé uneaction innovante et performante relative à lagestion et au respect de l’environnement, à

BOUCLE DE SEINENOUVELLE ASSOCIATIONPOUR LES ENTREPRISESE-TEEM (La Toile des EntreprisesEn Mouvement), groupementd’entreprises et de professionnelssur la Boucle de Seine, viseà rassembler l'ensembledes entreprises et professionnelsactuels et futurs pour créerun large réseau professionnelet faire émerger une vraiedynamique économique.Présidée par Francis Morin,E-TEEM permet aux TPE, PME,grands groupes implantéssur la région, commerçants,artisans, indépendants,professions libérales dese connaître et de travailleren réseau. L’associationorganise également un événementpar trimestre pour dynamiserle tissu économique et apporterde la visibilité aux entreprisesde ce territoire.

Renseignements : www.e-teem.frE-TEEM, 2, avenue du Maréchal-Juin78420 Carrières-sur-Seine.Tél. : 01 39 13 41 45ou [email protected]

FESTIVAL DE MUSIQUED’AUVERS-SUR-OISESUR UN AIR DE VOYAGELe Festival de musique d’Auvers-sur-Oise, dont la CCIV est partenaire,se déroulera du 28 mai au 4 juillet2009. Cette année, le voyageest le fil rouge de cette éditionqui emmènera les mélomanesde Leipzig à New Yorket d’Istanbul à Budapest.Piano, musique de Chambreet opéra sont le dénominateurde cette 29e édition rythméepar quatre siècles de musique.

Infos : www.festival-auvers.com

YVELINES

L’AFACE PREND L’INITIATIVEL’Association pour FAvoriser la Création d’Entreprise – AFACE Yvelines –rejoint le réseau France Initiative et devient AFACE Yvelines Initiative.

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savoir : développement d’un nouveau procédéindustriel respectueux de l’environnement,mise en place de procédés de prévention et/oude traitement lié à la protection de l’environ-nement : déchets, eau, air, économies d’éner-gie…, mise en place d’une politique forte demanagement environnemental global ou d’éco-conception, participation à une action péda-gogique, de sensibilisation, d’information oude mécénat.La date limite de dépôt des dossiers de candi-dature est fixée au 10 juillet 2009. n

TUNNEL A86OUVERTURE DELA PREMIÈRE SECTIONReportée il y a un an, la premièretranche du tunnel de l’A 86(Duplex A 86) entre Rueil et l’A 13(Le Chesnay – Vaucresson) doitêtre inaugurée en juin. Le DuplexA86 est le maillon manquantde l’autoroute A86, le secondpériphérique de l’Ile-de-France,qui ceinture Paris sur 80 km.Lorsque la seconde tranche duDuplex A 86 sera achevée jusqu’aupont Colbert, le trajet de Rueil-Malmaison à Jouy-en-Josas(10 km) sera effectué en10 minutes, contre au moins45 minutes actuellement.Le projet de bouclage de l’A 86prévoit également un secondtunnel plus à l’ouest, pour relierRueil-Malmaison à l’autorouteA 12, au niveau de Bailly, et ouvertà tous les types de véhicules.

VAL-D’OISEDÉVELOPPEMENTDURABLEPrésidé par Alain Richard,ancien ministre et mairede Saint-Ouen-l’Aumône,le Conseil départementaldu développement durable (C3D),fort de la diversité de sonassemblée doit contribuer àl’élaboration et au déploiementd’une stratégie départementalede développement durable dansle Val-d’Oise. « Les entreprises,qui ont un rôle majeur à joueren matière de développementdurable, et ce, dans toutesses composantes, doivent êtreabsolument associées à ce travailde réflexion afin de pouvoiry apporter leur point de vue »,souligne Frédéric Vernhes,président de la Délégation du Val-d’Oise.cette convention le 11 mars dernier. La CCIV

encourage de longue date le rapprochemententre le monde de la culture et celui de l’entre-prise et s’est investie en soutenant de nom-breuses initiatives : opération de sauvetage desstatues du parc du château de Versailles grâceà leur « adoption » par une entreprise, concertsau profit de la restauration de la Collégiale deMantes, association Culture et Entreprise(Hôtel de Madame du Barry), soutien au Fes-tival d’Auvers-sur-Oise et au Festival baroquede Pontoise. n

L a CCIV rejoint le Comité Henry Goüin, leclub d’entreprises mécènes constituéautour de la Fondation Royaumont, diri-

gée par Francis Maréchal.« Nous entendons contribuer à valoriser unpatrimoine emblématique de la richesse cultu-relle du Val-d’Oise, véritable atout pour ledépartement tant pour son développement éco-nomique que pour son rayonnement à l’inter-national », a tenu à souligner Frédéric Vernhes,vice-président de la CCIV, président de la Délé-gation du Val-d’Oise, lors de la signature de

PATRIMOINE

LA CCIV SIGNEUNE CONVENTION

AVEC LA FONDATIONROYAUMONT

Contact et retrait des dossiersde candidature :CCIV – Pôle environnement, Dominique Duret.Tél. : 01 30 84 73 58 ou [email protected]

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16 ACTUS COMMERCE

LES OBJECTIFSAccompagnerles unionslocales dansleurs actions,partager leursexpérienceset faciliterleurs relations.

UNIONS COMMERCIALES

UN RÉSEAU POUR LES PRÉSIDENTS

commerce dans le Val-d’Oise. Forte de son expertise enla matière, la Chambre veut ainsi donner aux présidentsd’unions commerciales les moyens de rompre leur iso-lement, d’avoir accès aux conseils d’experts, de trouverdes solutions adaptées, de gagner du temps et de se pro-fessionnaliser.Les objectifs sont d’accompagner les unions locales dansle développement de leurs actions (animation, gestion del’environnement commercial, information des adhé-rents…), de favoriser les échanges de bonnes pratiqueset d’expériences, de faciliter les relations avec leurs par-tenaires (collectivités territoriales). n

Quarante-cinq unions commerciales du Val-d’Oise et des Yvelines étaientreprésentées lors des deux réunions de lancement du réseau de leurs présidentsqui se sont tenues en mars, à Pontoise et à Versailles.

Le Val-d’Oise et les Yvelines comptent près de180 unions commerciales. Indépendantes et auto-nomes, elles constituent, chacune sur son terri-toire, de véritables relais d’information et une force

de proposition auprès des collectivités territoriales. « Lescommerçants ont compris qu’ils devaient s’unir et tra-vailler ensemble s’ils voulaient soutenir leurs activités etdynamiser les centres-villes. S’associer leur permet de par-ler d’une même voix et d’augmenter leur légitimité auprèsdes autres acteurs économiques locaux », explique Ber-nard Scaillierez, vice-président de la CCIV en charge ducommerce dans les Yvelines. Mais pour qu’une association de commerçants joue plei-nement son rôle et assure sa pérennité, la réunion dequelques bonnes volontés ne suffit pas. Il faut des basesjuridiques solides, une réflexion sur ses missions, sesobjectifs et ses moyens. Ces associations sont des struc-tures fragiles, dépendant de la personnalité du présidentet de la mobilisation des adhérents.

D’où la force du réseau…« Nous avons toujours été présents auprès des unions com-merciales, que ce soit pour favoriser leur création ou lesaccompagner dans leur développement. Aujourd’hui,nous souhaitons amplifier ce soutien en incitant leurs pré-sidents à s’unir à leur tour au sein d’un réseau », ajouteGuy Blanchart, vice-président de la CCIV en charge du

Les animateurs• Pour le Val-d’Oise :Abdelilah Taoufik.Tél. : 01 30 75 35 53

ou [email protected]• Pour les Yvelines : Stéphane Flers.Tél. : 01 39 29 23 33

ou [email protected]

180 ASSOCIATIONS DECOMMERÇANTS EN CHIFFRESYYvveelliinneess eett VVaall--dd’’OOiisseen 5588 %% ssoonntt ddeess aassssoocciiaattiioonnss ddee cceennttrree--vviilllleen 3300 %% ddeess aassssoocciiaattiioonnss ddee CCHHRRn 1100 %% ddee cceennttrreess ccoommmmeerrcciiaauuxxn 22 %% ddee ccoommmmeerrççaannttss nnoonn ssééddeennttaaiirreess..

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À l’échelonnational,23 Mercuresd’or et 8 Panonceauxd’or ont étédécernés.

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34E CHALLENGE DU COMMERCE ET DES SERVICES

TROIS LAURÉATS EN OR

... ET UN PANONCEAU D’ORPour Actioncom,la fédérationdes associationsde commerçantsde Franconville(95) présidéepar Philippe Ball.Actioncom estune fédération

de commerçants de type loi 1901qui regroupe quatre associationsde commerçants du centre-villeet des quartiers Épine Guyon –Cadet de Vaux et de la Gare,

soit 120 adhérents environ. Crééeen 2003, se substituant à l’ACABelle a notamment lutté contrela concurrence de grandes surfacesde la zone commerciale proche(la Patte d’Oie d’Herblay,Montigny-lès-Cormeilles) ce quine l’a pas empêché de développerun partenariat avec Ikea.

Trente ans d’attenteSes adhérents peuvent comptersur elle comme lors des travaux dupôle de la gare et de l’Épine Guyon.Actioncom s’implique de façon trèsprofessionnelle dans l’animation

de son tissu commercial commeen témoignent « Les 3 jours fousfous Franconville » (les « 3F »),un succès répété depuis onze ans.« Je suis d’autant plus fier pour notrefédération qu’il n’y a pas eu dePanonceau d’or dans le Val-d’Oisedepuis trente ans. Il récompensenotre dynamisme et lui donne dupoids, par rapport aux associationsfédérées mais aussi des collectivitéslocales partenaires », conclutPhilippe Ball.

Internet :www.franconville-commerces.com

« C’est une reconnaissance formidablede la qualité de notre travail et denotre engagement envers les jeunes.Une motivation supplémentaire,aussi, pour toute l’équipe, » assurentSylvain et Anita Joubert, boulangers-pâtissiers à Taverny (95). Sylvainn’avait pas sept ans que le métier luitrottait déjà dans la tête. Son appren-tissage chez Lenôtre lui ouvre la portedes grands restaurants étoilés enFrance et en Angleterre. Puis, après

Paris, Nice, Condrieu et, enfin, Taverny où il reprend, en1994, la gérance d’une boulangerie-pâtisserie.

Plus de 30 apprentis formésSylvain et Anita sont des chefs d’entreprise performantscomme en témoignent un chiffre d’affaires en constanteaugmentation et des salariés très motivés avec lesquelsils participent régulièrement aux concours régionaux.Ils sont fiers d’avoir formé plus de trente apprentis aux-quels Sylvain a comuniqué sa passion et son savoir-faire : « Je suis content de transmettre la richesse desenseignements que j’ai reçus. De plus, c’est une nécessitési l’on veut voir nos métiers perdurer. »

TS

DEUX MERCURES D’OR...

C réée en 2005 à Voisins-le-Bretonneux (78), la bou-tique Art tout cœur est spécialisée dans le com-merce en vente et dépôt-vente de décoration, d’ar-

tisanat d’art et de cadeaux de tous horizons, « l’idée étantde susciter l’achat du cadeau original en lieu et place del’habituel bouquet de fleurs ! », explique VéroniqueBauer, artiste-peintre et volontiers anticonformiste.

L’indépendance reconnueForte de son expérience dans le milieu artistique, elle adéveloppé un concept innovant mettant l’art et la créa-tivité au service du client afin de lui proposer des pro-

duits uniques et originaux, person-nalisables à volonté.Et en instaurant une « carte d’infidé-lité » (sic) qui attribue des points auclient à chaque achat d’un objet réa-lisé par un créateur différent. « CeMercure vient pour moi comme unereconnaissance pour ce type de bou-tique, totalement indépendante, maisaussi pour les artistes et tous ceux quim’ont fait confiance. »

Cette édition récompense la performance de la fonction commerciale et sélectionneles entreprises sur les résultats financiers, l’innovation, la communication, la créationd’emplois et le partenariat.

Véronique Bauer,catégorie«Innovationcommerciale-qualité»

Philippe Ball,présidentd’Actioncom

Anita et SylvainJoubert, catégorie«Apprentissage,formationet développementdu personnel. »

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La marqueVolcelestmise sur sonauthenticitéet sonoriginalité.

90 % desétablissementsont étéles lauréatsd’une chartedestinéeà améliorerle serviceaux clients.

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18 ACTUS COMMERCE

SERVICE AUX CLIENTS

RÉUSSITE POUR LA CHARTE« QUALITÉ DE L’ACCUEIL » !

sation et au développement du commerce des cœurs deville. Basé sur une démarche volontariste, le dispositifpermet de cerner de manière fiable les points forts etpoints faibles de l’accueil au sein de l’entreprise et d’éla-borer un diagnostic. L’audit qualité est réalisé par uncabinet spécialisé.Lancée en 2003 sur les Yvelines et le Val-d’Oise, la CharteQualité de l’accueil mobilise chaque année de nom-breuses entreprises. Ainsi, en 2008, 885 établissementsont participé à l’opération et 799 d’entre eux ont été dési-gnés lauréats, soit un taux de réussite de 90 %. n

Contact : Damaris Miller.Tél. : 01 30 84 73 06ou [email protected]

En six ans, le dispositif destiné aux commerçants a recueilli plus de 3 600 adhésionsdans les Yvelines et le Val-d’Oise.

P lusieurs centaines de personnes ont participé le9 mars dernier, dans les locaux de l’Essec à CergyPontoise, à la soirée organisée par la CCIV en l’hon-

neur des lauréats 2009 de la Charte Qualité de l’accueil,ainsi que des 50 entreprises les plus fidèles, adhérentesà la Charte depuis 2003. La soirée réunissait égalementdes élus des Yvelines et du Val-d’Oise, des personnalitésde la région Ile-de-France, des associations de commer-çants, les entreprises partenaires de cette opération(La Poste, Transport Val-d’Oise, Phébus) et les membresde la Chambre.Méthode nationale regroupant depuis 1999 près de40 Chambres de commerces et 6 500 entreprises, laCharte est un outil concret indispensable à la dynami-

PRODUCTION LOCALE

UNE BIÈRE DANS LA VALLÉEAprès avoir parcouru le monde, Emmanuel Rey fait mousser la Vallée de Chevreuse.

L a bière, à l'inverse du vin,n'a pas besoin de soleil pourmûrir : la lune lui suffit

amplement... ». Des proposdu poète Jacques Jossequ’apprécierait sûrementEmmanuel Rey. Originaire

de Saint-Etienne, cet ingénieuragricole a d’abord sillonné pendantplusieurs années le monde viticolede la Provence à l’Afrique du Suden passant par l’Oregonavant de se tourner vers…les blondes, les bruneset les rousses. « Après des annéespassées dans l’élaboration de vinsen France et dans le monde,et quelques bières réalisées enamateur, j'ai découvert, lors devinifications en 2006 aux Etats-Unis,l’ampleur du phénomènemicrobrasseries dans ce pays »,se souvient-il. Après un stagedans une microbrasseriesancerroise et à l’Institut Françaisde la brasserie de Nancy, puisde nombreux essais, il se jette« à l’eau » et s’installe en 2008à Bonnelles, au cœur de la Valléede Chevreuse.

« Je voulais m’implanterà proximité de Paris, maisdans une région à forte identité.Le Parc m’a réservé un excellentaccueil et m’a aidé à trouverun local sur le territoire, » préciseEmmanuel Rey. Accompagnépar la Chambre de métierslors d’une formation à la créationd’entreprise, l’établissementa également bénéficié, grâceà l’action de la CCIV, d’un prêtAface. Avec 3 000 bouteillespar mois, Emmanuel Reyest loin de rivaliser avec les grandesmarques, mais là n’est pas le but.La Volcelest, est distribuéesur place, sur des foires localesou dans des établissementsdu parc. n

Internet :www.brasseriechevreuse.com/

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Commentcontinuerà assurersa fonctionavec la craintepermanented’uneagression?

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COMMERCE DE PROXIMITÉ

BIEN INFORMÉS,DONC MIEUX PROTÉGÉS

ment établir des diagnostics sécurité. Les solutions préco-nisées font le plus souvent appel au simple bon sens : êtreprudent à l’ouverture et à la fermeture du commerce, ne pasfaire sa caisse en public… Les braqueurs cherchent avanttout à aller vite. Si cela devient compliqué pour eux, ilsabandonnent. Il faut donc les décourager, mettre en placedes équipements dissuasifs destinés à les retarder au maxi-mum. »Pour illustrer ces conseils, la DDSP a édité une plaquettedistribuée dans les commissariats ou téléchargeable surles sites internet de la CCIV (1).

Visite du centre de commandementCes services proposés par la DDSP 78 viennent naturel-lement en complément de la présence policière sur leterrain. « Chaque commissariat des Yvelines dispose d’unréférent pour épauler et aiguiller les commerçants, rap-pelle Jean-Emmanuel Vachat. Lors de notre rencontre du8 avril, nous avons présenté aux commerçants et à leursreprésentants notre centre départemental d’informationet de commandement. Dans notre plaquette, nous inci-tons à appeler le 17 en cas d’urgence. Nos invités ont puconstater comment étaient traités les appels d’urgence. »Cette rencontre sera la première pierre d’une collabora-tion plus régulière. Une réunion d’étape devrait se tenirà la rentrée de septembre. Elle aura pour objectif de fairele point sur les demandes relayées par les responsablesdes fédérations professionnelles. n

(1) Internet : www.versailles-ecobiz.frou www.versailles.cci.fr (rubrique Développementdu commerce)

En respectant quelques règles simples, on peut défendre efficacement son commercecontre les tentatives de vol. Les policiers des Yvelines l’ont rappelé lors d’une réunionorganisée début avril avec les représentants des commerçants du département.

C’est souvent l’occasion qui fait le larron », constatele lieutenant Jean-Emmanuel Vachat de la Direc-tion départementale de la sécurité publique des

Yvelines (DDSP 78). Un tiroir-caisse trop plein et tropfacile d’accès peut transformer de simples clients en bra-queurs potentiels.Pour évoquer la question de la protection des commercesde proximité, la DDSP 78 a organisé une réunion dansses locaux de Viroflay avec le soutien de la CCIV le 8 avrildernier. Des représentants nationaux de grandesmarques, des délégués sécurité et les présidents de fédé-rations professionnelles comme celles des pharmaciens,des boulangers ou des bijoutiers ont répondu favorable-ment à cette invitation.

Éléments de bon sensDepuis quelques années, les cibles des délinquants ontévolué. Les grands braquages ont presque disparu. Lescibles « traditionnelles » comme les banques disposentaujourd’hui de systèmes de protection très dissuasifs.Les commerces de proximité sont plus facilement visés.Si les préjudices financiers sont moindres, les préjudicesmoraux, eux, sont énormes. Comment, en effet, conti-nuer à assurer sa fonction dans les meilleures conditionsavec la crainte permanente d’une agression ?Les services de police ont constaté une légère hausse desvols à main armée au premier trimestre 2009. « Nousentretenons des rapports réguliers avec les commerçants,mais nous voulions les formaliser, explique Jean-Emma-nuel Vachat. Ces réunions d’échange visent à prodiguerdes conseils pratiques, savoir comment monter un dossierde vidéo-protection, par exemple. Nous pouvons égale-

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MANAGEMENT ET ORGANISATION EN ISO 9001

LA NORME ÉVOLUE,LA CCIV VOUS ACCOMPAGNE

pays à l’autre. La première version de la norme de certi-fication est née en 1987. Elle a ensuite été remaniée en1994, puis en 2000. « La nouvelle version 2008 constitue un véritable passe-port qualité en direction de l’extérieur et, en premier lieu,des clients, poursuit Jean-Marc Sadoun. Elle est parfoisexigée au cours de certains appels d’offres de marchéspublics. C’est aussi un levier interne de progrès car elle per-met d’identifier d’éventuels dysfonctionnements et d’yremédier. Dans de nombreuses entreprises, la certificationa permis de passer de la tradition orale à la tradition écriteen matière de bonnes pratiques. »

Une nouvelle version prévue pour 2012Pour les entreprises, le changement de version ne devraitpas poser de problèmes particuliers. Si elles ne sont pasencore certifiées, elles passeront directement à la ver-sion 2008. Si elles sont certifiées, c’est pour une durée detrois ans, avec un audit annuel de surveillance. Elles pour-ront donc profiter de ce rendez-vous pour basculer sur la

Les procédures d’obtention ou de renouvellement de la norme ISO 9001 ont évolué.La Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelinesa organisé une première réunion-atelier de travail sur l’ISO 9001 version 2008afin que les entreprises fassent le point sur leurs nouvelles obligations.

Le 15 novembre dernier, la norme ISO 9001 a changé.L’ancienne version datait de 2000. Il était doncdevenu nécessaire de lui apporter quelques préci-

sions, clarifications et modifications. « Les changementssont assez légers, note Lucile Lallié, conseillère en systèmesde management à la CCIV. Les entreprises certifiées ont24 mois pour intégrer ces nouvelles règles, mettre à jourleur manuel de qualité et leur documentation associée ».« En 2000, les changements avaient été très importants,précise Jean-Marc Sadoun, gérant du cabinet Adéqua-tion, consultant, formateur et auditeur accrédité par IRCA(International Register of Certified Auditors). En 2008,il n’y a pas eu de modifications profondes. La normeévolue, tout simplement. Quelques termes ont changé etapportent des précisions sur certains aspects telle que l’exter-nalisation des processus ou l’acquisition des compétences. »

De la tradition orale à la tradition écriteNé à la fin des années 1970, le Comité ISO avait pour butd’harmoniser et de fédérer les normes qui variaient d’un

20 AACCTTUUSS IINNDDUUSSTTRRIIEE

« La version2008 constitueun levier internede progrèscar elle permetd’identifierd’éventuelsdysfonction-nements etd’y remédier. »

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Les normesde qualité etde respect del’environnementsont devenusdes voletsessentielsdans les appelsd’offres.

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Elle a apprécié la personnalisation des conseils fournislors de cette matinée : « Notre société est certifiée depuis1995. Quand j’ai appris qu’une nouvelle norme allait êtremise en place, je me suis interrogée sur l’ampleur des chan-gements qui devaient intervenir. Finalement, j’ai été ras-surée par cette réunion qui a clarifié un certain nombrede points. Comme Lucile Lallié avait disposé de nosmanuels qualité à l’avance, les intervenants ont établi untableau reprenant point par point les aspects à revoir.Après la rencontre formelle, deux tables rondes ont étéorganisées au cours desquelles nous avons pu échanger etposer toutes les questions que nous voulions. »« Ils nous ont facilité le travail, confirme Alexia Lherbier.Nous manifestions un besoin d’information important.Les intervenants ont répondu à nos attentes. Nous travail-lons beaucoup avec la CCIV et apprécions son dynamismeet la disponibilité de nos interlocuteurs. Nous n’avons pastoujours le temps d’assurer nous-mêmes la veille régle-mentaire pour nous informer des évolutions de la norme.Ces rencontres nous permettent de confronter nos expé-riences. Nous pouvons prendre ce qui se fait de bien chezles autres et, parallèlement, montrer aux autres ce quenous mettons en place chez nous. Ces échanges sont tou-jours très enrichissants. » n

Contact : LALLIE Lucile.Tél. : 01 30 17 43 42ou [email protected]

nouvelle version. « Pour les sociétés que nous accompa-gnons, le passage aux nouvelles normes ne prendra paslongtemps, prédit Jean-Marc Sadoun. D’autant que nousavions anticipé. Nous sommes même déjà en train depenser à la version prévue en 2012, qui pourrait bien voirle rapprochement de certaines exigences entre la normeISO 9001 pour la qualité et la ISO 14001 qui concernel’environnement. »Pour accompagner les entreprises au plus près, la CCIVa mis en place une première réunion-atelier de travaille 17 mars 2009. « De nombreux clients nous ont appeléspour obtenir des renseignements sur ces changements,explique Lucile Lallié. C’est ce qui nous a donné l’idée decette rencontre. Nous avons limité le nombre de partici-pants à 15 pour pouvoir leur fournir des conseils pratiqueset personnalisés. Dès qu’une entreprise s’inscrivait, je récu-pérais son manuel pour que nous puissions en faire uneanalyse préalable. Nous avons organisé cette matinée encollaboration avec le cabinet Adéquation ainsi qu’avecl’organisme certificateur Moody International. »

Mieux se structurerAlexia Lherbier, responsable qualité de la société Diets-well a participé à cette réunion. « Notre entreprise, spécia-lisée dans les métiers du forage pétrolier se divise en quatreentités, explique-t-elle. Deux d’entre elles, Fact-O-Rig etSalveo, sont déjà certifiées et une troisième, Dolfines, esten cours. Notre société a connu une croissance très forte cesdernières années. Il nous a semblé important de nous ins-crire dans une démarche de certification pour accompa-gner cette croissance et mieux nous structurer. De plus, denombreux clients prennent systématiquement en compteles aspects de qualité et de respect de l’environnement dansleurs appels d’offres. Pour de grands groupes comme Totalou Shell, ce sont des conditions sine qua non. »

Besoin d’informationSylvie Picard, autre participante, est responsable qualitéchez Raclot Industries SAS, à Brignancourt dans le Val-d’Oise, entreprise de transformation de caoutchouc.

UN SUIVI QUI S’ADAPTE

La CCIV propose aux PME/PMI un appui conseil dansleurs démarches de management et d’organisation.Des diagnostics :n Valid’Action Diagnostic Qualité ;n Valid’Action Audit Qualité.Des accompagnements conseils personnalisés« Valid’Action Qualité » :n Pour améliorer l’organisation et la performanced’un processus clé (commercial, conception,

réalisation, administratif…) de l’entreprise,ou de l’ensemble des processus (démarchequalité ISO 9001 version 2008 = projet en cours).Les accompagnements proposés reposent surdes conseils individuels, des séances collectivesinterentreprises d’échanges d’expérienceset de partage de bonnes pratiques. Les thèmesdes ateliers sont choisis par les entrepriseset sont animés par des consultants indépendants.

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La sélectiondes PMEgarantitl’efficacitédu Pacte.

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APPROCHE

QUAND L’OFFRE DES PMESÉDUIT LES GRANDS COMPTES

lesquels les fleurons de l’industrie française, mais aussides filiales d’entreprises étrangères, des établissementset des acheteurs publics, ministères, collectivités locales,comme la ville de Versailles membre depuis quelquesmois ; 2 860 PME se sont également inscrites à ce jourdans le but de mieux faire connaître leur offre de tech-nologie.Vingt-et-un pôles de compétitivité, y compris Mov’eo, s’ysont associés ainsi que trente-neuf autres partenaires,Chambres de commerce et d’industrie, organisationsprofessionnelles, grandes écoles. Le Pacte PME s’estdepuis décliné à d’autres acteurs de l’écosystème desPME, banques, établissements d’enseignement supé-rieur. L’Inria (Institut national de recherche en informa-tique et en automatique) est, depuis décembre, le pre-mier établissement public de recherche signataire. « Uneinitiative supplémentaire pour rapprocher le monde dela recherche et les PME qui mènent les innovations et créentde la richesse », commente Michel Cosnard, président-directeur général de l’Inria. Le Pacte PME organise ainsides rencontres autour d’un thème, 40 pour l’année 2008,entre un ou plusieurs grands comptes et des PME spé-

Le Pacte PME propose des mécanismes permettant aux grands comptes de développerdes relations avec les meilleures PME innovantes. Par cette démarche, les leadersmondiaux d’aujourd’hui favorisent l’émergence de ceux de demain.

L es PME éprouvent trop souvent des difficultés àimposer leurs produits et services auprès desgrandes entreprises, celles-ci se montrant réticentes

à traiter avec des partenaires dont elles connaissent malles compétences et qui proposent des solutions inno-vantes jugées intrinsèquement porteuses de risques.La croissance des jeunes pousses à fort potentiel est dèslors entravée alors même que leur développement auraitbesoin d’être stimulé. Partant de ce constat, le ComitéRichelieu, association française des PME innovantes, etOseo, organisme de soutien à l’innovation et à la crois-sance des PME, créent, en 2005, le Pacte PME, un dis-positif destiné à permettre à ces dernières de se faireconnaître des grands groupes, de valoriser leurs savoir-faire et de décrocher des contrats.

De nouveaux entrants rejoignent le PacteInlassablement à la recherche d’idées qui pourraient lesaider à s’imposer dans la compétition internationale maisaussi de fournisseurs réactifs, de nombreux grandsgroupes adhèrent à cette démarche. Trente-cinq d’entreeux sont aujourd’hui signataires du Pacte PME parmi

22 ACTUS INDUSTRIE

ET MAINTENANT, L’INTERNATIONAL

Début 2009, la dynamique du PactePME a gagné l’aide à l’export desPME. L’association Pacte PMEInternational a pour but de favoriserles opérations de portage àl’international des PME françaisespar les grands groupes dont ellessont des partenaires stratégiques.« Les entreprises seront plus fortessi elles développent un écosystèmeautour d’elles et de leursimplantations à l’international »,explique Henri Lachmann,président de l’association

Pacte PME International.Au regard des formules misesen place auparavant qui reposaientsur l’idée d’un portage citoyen,essentiellement sous la formede conseils et d’appui logistique,le Pacte PME International ajouteune nouvelle dimension d’intérêtréciproque, le portage stratégique,par lequel les grands groupes,déjà implantés à l’international,entraînent leurs fournisseurset partenaires sur leurs marchésétrangers. Le Pacte PME

International incarne ainsila mobilisation des grandesentreprises au service des PMEpour pallier les handicaps quereprésentent leur taille etleurs modestes moyens ainsique leur manque d’expérienceà l’export. Comme le Pacte PME,le Pacte PME International donneralieu à la publication d’indicateurssur ses retombées concrètesen faveur des PME, c’est-à-diresur l’augmentation de leur chiffred’affaires à l’export.

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La présentationcoachéedes offresdéclenchesouventun rendez-vousdans lesgrandesentreprises.

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cialisées. Mécatronique dans les transports, monétique,chimie verte, nouvelles technologies de géolocalisation,végétalisation, sont, par exemple, les thématiques rete-nues pour les prochains mois. « La sélection pointue desPME participantes fait toute l’efficacité de ce dispositif »,précise Odette de Azevedo, directrice des réseaux d’entre-prises et filières à la CCIV.

Augmenter la part d’achatsattribuée aux PMEBénéficiant, au préalable, d’un coaching qui leur apprendà présenter leur technologie en quelques minutes, lesPME peuvent optimiser, à cette occasion, des contactsavec de grandes entreprises. Et il est très rare qu’un par-ticipant reparte sans rendez-vous. C’est justement aucours de l’une de ces rencontres, organisée à la demandede SFR entreprises sur le thème « solutions machine tomachine », que Georges Bonnevial, créateur de la sociétéSaxxo Technologie, implantée sur le pôle de compétiti-vité Minalogic dans l’Isère, présente son produit : un outilde géolocalisation applicable notamment au maintien àdomicile des personnes âgées. Les négociations qui s’en-suivent débouchent, quelques mois plus tard, sur la signa-ture d’un contrat de commercialisation « gagnant-gagnant » selon Georges Bonnevial. Outre l’exposition

d’offre technologique, le Pacte PME propose une assis-tance juridique en matière de contractualisation ou dequestions relatives à la propriété industrielle tandis quedes subventions Oseo peuvent être accordées pour finan-cer les recherches complémentaires nécessaires à l’adap-tation du produit. De plus, dans le contexte actuel decrise, le Pacte PME développe de nouvelles actions pourfaciliter le renforcement des PME qui sont déjà parte-naires stratégiques des grands comptes et n’en sont pasmoins fragilisées.La CCIV, premier organisme consulaire partie prenantedu Pacte, montre un intérêt marqué pour cet outil effi-cace qui s’inscrit dans sa stratégie d’appui au dévelop-pement des échanges, des partenariats et de la coopéra-tion entre entreprises. Les animateurs des réseauxd’entreprises, Comité mécanique, Plato, Réseau auto-mobile Val-d’Oise – Yvelines (Ravy), réseau Mesure,réseau des éco-industries, etc., sont ainsi mobilisés pourrelayer l’information, choisir avec les entreprises desthèmes des rencontres et les accompagner dans la pré-paration de ces réunions. n

Information : www.pactepme.orgContact CCIV : Odette de Azevedo au 01 30 75 35 37ou [email protected]

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Le SmallBusiness Actétablit pourla première foisun cadrepolitique globalpour l’Unioneuropéenneet les Étatsmembres.

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SMALL BUSINESS ACT

L’EUROPE VEUT SOUTENIR LES PME

cée : publication des marchés en dessous du seuil euro-péen, division des marchés en plusieurs lots, outilsinformatiques de recherche de partenaires, appui pourles PME dans la procédure de soumission, réduction desformalités à accomplir pour soumissionner.7. Faciliter le processus de normalisationLes organismes de normalisation sont invités à réduireleurs coûts pour permettre aux PME d’accéder plusfacilement aux normes. La mise en place de centres d’as-sistance nationaux est également prévue pour conseilleret aider les PME dans la mise en œuvre de leur processusde normalisation.8. Répondre aux besoins des entreprises en termes demain-d’œuvre adaptéeLes entreprises seront aidées à identifier leurs besoinsen termes de compétences et à trouver le personneladapté. Dans le domaine de l’éducation et de la formationprofessionnelle, la Commission européenne intervientvia une gamme de programmes européens : Erasmus,Leonardo, Comenius.9. Les enjeux environnementauxLes PME seront soutenues par la mise en place de réseauxd’experts capables de les conseiller pour intégrer lesaspects environnementaux dans leur processus de déve-loppement.10. Internationalisation des PMEAfin d’aider les PME à mieux appréhender de nouveauxmarchés, des Centres d’affaires européens seront mis enplace dans les pays étrangers. Des programmes d’accom-pagnement à l’étranger sont en cours : le programme EUGateway, lancé en mai 2008, accompagne les PME dansleur première expérience en Corée et au Japon. Le volet« Chine » de ce programme est prévu pour 2010. n

Contact : Enterprise Europe Network « Paris Ile-de-FranceCentre ».Tél. : 01 72 03 29 65 ou 67.Courriel : [email protected]

Le Small Business Act (SBA) est un pas vers une Europe des entrepreneurs avec moinsde formalités et plus d’opportunités pour les 23 millions de PME européennes.

A dopté le 1er décembre dernier, le SBA reflète lavolonté de l’Europe de reconnaître le rôle essentieljoué par les PME dans l’économie européenne. Mais

les mesures énoncées dans le SBA ne sont pas directe-ment applicables, elles devront être adoptées individuel-lement au niveau national ou européen.

Les dix principes1. La société privée européenne (SPE)Un nouveau statut de Société Privée Européenne per-mettra de créer et de gérer les PME suivant des règlescommunes à travers l’Europe.2. Taux réduit de TVA sur les services fournislocalementUne nouvelle proposition relative à la TVA offrira auxÉtats membres la possibilité d’appliquer des taux de TVAréduits sur les services fournis localement, y compris lesservices à forte intensité de main-d’œuvre.3. Retards de paiementUne révision de la législation relative aux retards de paie-ment est envisagée pour 2009. Elle permettra aux entre-prises d’être payées dans le délai prévu de 30 jours.4. Une seconde chance pour les entreprises en failliteLes États membres sont invités à mettre en place desmesures concrètes afin de prévenir l’échec des entre-prises : assistance des entreprises en difficulté par desexperts, allégement de la législation en matière de faillitenon frauduleuse, aide financière au redémarrage.5. Simplifications administrativesLe délai nécessaire pour créer une nouvelle entreprisene devrait plus dépasser une semaine. Les certificats etpermis d’exploitation devront être obtenus dans un délaid’un mois. Des guichets uniques seront mis en place afinde faciliter l’ensemble des formalités administratives, surplace ou en ligne.6. Accès des PME aux marchés publicsL’information en matière de marchés publics sera renfor-

24 ACTUS INDUSTRIE

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Résultats :des rendez-vousqualifiés,un networkingétendu etdes contactsfructueux.

EUROPE

CONVENTIONS D’AFFAIRES :DES OPPORTUNITÉS À SAISIR

d’industrie de Milan et la Fédération italienne FAST,membres d’Enterprise Europe Network, ont organisé desconventions d’affaires sur deux journées, le 25 et le26 mars, afin de permettre aux entreprises d’obtenir desrendez-vous qualifiés avec des partenaires technolo-giques et commerciaux. Accompagnées par la CCIV,douze entreprises des Yvelines et du Val-d’Oise ont puainsi participer à près d’une trentaine de rendez-vous etobtenir des contacts fructueux avec les principaux acteursindustriels de leur filière.

Contact : Enterprise Europe Network,CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines,Pierre Arribe au 01 72 03 29 68ou [email protected]

Dernières illustrations en date de cette initiativeconduite depuis 2008 par la Commission euro-péenne dans le cadre du Programme Innovationet Compétitivité : le Mobile World Congress, pre-

mier salon international de l’industrie du téléphonemobile et Ipack Ima, référence dans le domaine du packa-ging industriel.

Mobile World CongressBarcelone – Février 2009Lors de l’édition 2008 du Mobile World Congress, qui arassemblé près de 1300 exposants et attiré plus de60 000 visiteurs, les conventions d’affaires organisées parEnterprise Europe Network ont attiré 363 entrepriseseuropéennes et généré plus de 850 rendez-vous quali-fiés. Cette année encore à Barcelone, du 16 au 19 février,Enterprise Europe Network a permis à plusieurs entre-prises des Yvelines et du Val-d’Oise de s’inscrire aux ren-dez-vous d’affaires et d’approcher les plus grandsgroupes : Orange, Nokia…Elles bénéficiaient chacune d’un espace de rendez-voussur le pavillon catalan CCIP/UbiFrance et ont pu pro-fiter d’événements de networking entre participants.Pierre Crego, directeur de Mercury Technologies (Saint-Rémy-lès-Chevreuse), a ainsi pu promouvoir ses techno-logies d’architectures multiservices de cartes à puce phy-siques et virtuelles (via module sans contact NFC pourmobiles) auprès de nombreux clients potentiels.

Ipack Ima – Milan – Mars 2009Depuis 1961, le salon Ipack Ima est devenu une référencedans le domaine du packaging industriel, notammentpour les filières de l’agroalimentaire, de la chimie-phar-macie et de la logistique. En 2006, 1 527 exposants et50 000 visiteurs étaient présents et 62 % des exposantsavaient signé des accords commerciaux grâce à leur par-ticipation au salon.L’Italie, très impliquée dans ces secteurs industriels, estdevenue le deuxième producteur-exportateur mondial demachines d’emballage. Lors de l’édition 2009 qui s’esttenue à Milan Rho-Fiera, la Chambre de commerce et

ME

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Enterprise Europe Network met à la disposition des entreprises et des centresde recherche un service de participation aux conventions d’affaires dans toute l’Europe.

PROCHAINES CONVENTIONSENTERPRISE EUROPE NETWORK

n 4 au 5 juin 2009 : Eurodigimeet/Digital Content, Parisn 15 au 21 juin 2009 : Le Bourget, Parisn Octobre 2009 : Rencontres franco-tchèques, Praguen 18 au 20 novembre 2009 : Medica – Düsseldorfn 1er au 4 décembre 2009 : Pollutec Horizons - Paris

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26 ACTUS INDUSTRIE

HALL 4STAND N°B83Une trentained’entreprisesdu secteurserontaccueilliessur l’espacede la CCIV.

FILIÈRE AÉRONAUTIQUE

LA CCIV AU SALON DU BOURGETLe 48e Salon international de l’aéronautique et de l’espace qui fête cette annéeses cent ans ouvre ses portes du 15 au 21 juin au Bourget.

La CCIV sera à nouveauprésente sur cet événementmajeur de la filière

aéronautique et accueillera surson espace d’exposition collectifde 400 m2 (hall 4, stand N°B83)une trentaine d’entreprises(lire ci-dessous, à droite)intervenant dans les secteursde l’aéronautique et de l’espace :équipementier aéronautique,

fabricant de matériau de blindagehyperfréquence, fixationsindustrielles et aéronautiques,ingénierie, conception, dévelop-pement et fabrication de matérielsélectroniques, optiques et méca-niques, développement de logiciels,étude et fabrication de moteursélectriques pour l’aéronautique,mécanique générale, sous-traitanceindustrielle, prototypage rapide…

Les entreprises qui nous ont faitconfiance en 2009 bénéficierontd’un emplacement stratégiqueau cœur du pavillon franciliende 1 500 m2, d’une prise en chargede la logistique de leurs standset d’un service pendant le Salon. n

Contact : Eva Bla.Tél. : 01 30 75 35 65ou [email protected]

LES ENTREPRISESPRÉSENTES AU BOURGET4D Concept • Actidyn Systèmes • Aéro GénéraleIntervention • Aéro Négoce International • Astro-MedSNC • Atelier Mécanique de Deuil • Atermes • AubryNTV • Aviatec • Carism • CEP • Comptoir Généraldes Métaux S.A. • Detampel • Erpro • ESM • Euromip •Getelec • Laroche Group • Metavia Brami • Mitsui SeikiKogyo Co. Ltd • PGEP • Protec Industrie • Rodriguez •Sereme SA • Sarl Vue & Semmip • Seerc • Sodimatel •Tecmatel • Toyoda • Windela

Profils détaillés sur internet :www.espace-aeronautique.com

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Technilogest implantéeà Saint-Rémy-lès-Chevreuseet compteune quinzainede personnes,en majoritédes ingénieurs.

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TÉLÉCOMMUNICATIONS

L’ART DE MANAGER À DISTANCE

de services et de réalisationde logiciels pour l’informatiqueindustrielle. Un choix audacieuxcar l’entreprise qui a subi la crise,a déposé le bilan en 2006.« La CCIV m’a aidé notammentpour les aspects juridiques.J’ai opté pour la poursuite del’activité avec reprise de la detteet du passif. La principale difficultéa été de trouver des financements.Nous avons bénéficié d’un prêtAface, ce qui nous a permisd’assainir nos fonds propres.Il était également important de

Didier Bruneau évoque son parcours d’entrepreneur.

Ingénieur de formation,Didier Bruneau a travailléau sein de grands groupes

de télécommunication telsque Thomson ou CIT Alcatelet IMECOM. En 2004, il lance sonentreprise, Crystal Data, une sociétéde conseil en informatique etinstallation de structures. Quelquesannées après, changement de cap :« J’ai réorienté mes activités versl’offre de produits et ai recherchédes opportunités de reprise »,se rappelle-t-il. Son choix se porteen 2007 sur Technilog, une société

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NOUVEAU

rétablir notre capital “confiance”auprès des clients », précise DidierBruneau. Le nouveau Pdg resserrealors ses équipes et son offre deproduits. La réalisation de logicielspour le PLM à l’atelier tout d’abord,la télégestion et la télémaintenanceensuite. « Notre métier est detravailler à partir d’une applicationde base sur des développementsà la demande de clients telsque Véolia, Elio, Dassault Systèmesou Réseau ferré de France. » n

Contact : www.technilog.com

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28 BAROMÈTRE

Le courrier économique • N° 113 mai-juin 2009 • www.versailles.cci.fr

L’ILE-DE-FRANCE ESTLA PREMIÈRE RÉGIONÉCONOMIQUE D’EUROPEAvec 11 millions d'habitants, la régionse classe au 20e rang mondial des plus grandesmétropoles. Le PIB (produit intérieur brut) annuelde 480 milliards d'euros représente 29 % dela richesse nationale et place la région au 1er rangdes régions européennes sur le plan économique.Cependant la répartition des richesses et desemplois est très inégale en Ile-de-France.Alors que pour Paris on compte 161 emplois/ha,on en compte 49 pour les Hauts-de Seine, 23 pourla Seine-Saint-Denis et 1 pour la Seine-et-Marne.

APPEL À LA VIGILANCEVous pouvez être destinataire d'un courrier ayantpour objet un enregistrement dans le registre CSRdu commerce et de l’industrie, vous réclamantdes frais d'enregistrement et de publication.Attention ! Ce courrier est frauduleux, utilisantun logo proche de celui utilisé par nos instanceslégales et créant une confusion : RCS / CSR.En cas de doute, n'effectuez aucun versement etdemandez conseil à votre Chambre de commerceet d'industrie de Versailles Val-d'Oise / Yvelines(CCIV) au 01 30 84 78 78.

Indice du coût de la construction(publié par l’Insee – base 100 en 1953)

1er trim. 2e trim. 3e trim. 4e trim.

1991 972 992 996 10021992 1 006 1 002 1 008 1 0051993 1 022 1 012 1 017 1 0161994 1 016 1 018 1 020 1 019

1995 1 011 1 023 1 024 1 0131996 1 038 1 029 1 030 1 0461997 1 047 1 060 1 067 1 0681998 1 058 1 058 1 057 1 0741999 1 071 1 074 1 080 1 065

2000 1 083 1 089 1 093 1 1272001 1 125 1 139 1 145 1 1402002 1 159 1 163 1 170 1 1722003 1 183 1 202 1 203 1 2142004 1 225 1 267 1 272 1 2692005 1 270 1 276 1 278 1 3322006 1 362 1 366 1 381 1 406

2007 1 385 1 435 1 443 1 4742008 1 497 1 562 1 594

Variation de l’indice du coût de la constructionTrimestre Sur 1 an Sur 3 ans

(révision)

2003 1er 2,07 % 9,23 %2e 3,35 % 10,38 %3e 2,82 % 10,06 %4e 3,58 % 7,72 %

2004 1er 3,55 % 8,89 %2e 5,40 % 11,24 %3e 5,73 % 11,09 %4e 4,53 % 11,31 %

2005 1er 3,67 % 9,58 %2e 0,71 % 9,72 %3e 0,47 % 9,23 %4e 4,96 % 13,65 %

2006 1er 7,24 % 15,13 %2e 7,05 % 13,64 %3e 8,06 % 14,80 %4e 5,56 % 15,82 %

2007 1er 1,69 % 13,06 %2e 5,05 % 13,26 %3e 4,49 % 13,44 %4e 4,84 % 16,15 %

2008 1er 8,09 % 17,87 %2e 8,85 % 22,41 %3e 10,46 % 24,73 %

Rappel : calcul d’un loyer commercial par la variation de l’indice Insee du coût de la construction :

Ancien loyer x nouvel indice = nouveau loyerancien indice

Évaluation kilométrique des frais de voiturePrix de revient kilométrique 2009Applicable pour la déclaration des revenus perçus en 2008

Puissance Jusqu’à De 5 001 à Au-delà de fiscale 5 000 km 20 000 km 20 000 km

3 CV et moins 0,387 € x d (0,232 € x d) + 778 € 0,271 € x d

4 CV 0,466 € x d (0,262 € x d) + 1020 € 0,313 € x d

5 CV 0,512 € x d (0,287 € x d) + 1123 € 0,343 € x d

6 CV 0,536 € x d (0,301 € x d) + 1178 € 0,360 € x d

7 CV 0,561 € x d (0,318 € x d) + 1218 € 0,379 € x d

8 CV 0,592 € x d (0,337 € x d) + 1278 € 0,401 € x d

9 CV 0,607 € x d (0,352 € x d) + 1278 € 0,416 € x d

10 CV 0,639 € x d (0,374 € x d) + 1323 € 0,440 € x d

11 CV 0,651 € x d (0,392 € x d) + 1298 € 0,457 € x d

12 CV 0,685 € x d (0,408 € x d) + 1383 € 0,477 € x d

13 CV et plus 0,697 € x d (0,424 € x d) + 1363 € 0,492 € x d

d = distance parcourue dans l’année 2008, à titre professionnel.

Assiette Taxe sur les Taxe emplacements sur les publicitaires affiches

par m2 et par an publicitaires

Supports 2 € /m2

non numériques, 100 € etni éclairés, ni lumineux par affiche

Supports 3 € /m2

non numériques 150 € etéclairés ou lumineux par affiche

Supports numériquesne permettant pasl’affichage d’images 200 € 200 €

en couleurs

Supports numériquespermettant l’affichage 300 € 300 €

d’images en couleurs

Taxes communales de publicitéTaux maximum applicables aux taxes de publicité par les communes(la commune peut instituer l’une ou l’autre de ces taxes).

EN CHIFFRES

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Intérêts des comptes courants d’associés(Taux maximum des intérêts déductibles pour les exercices de 12 mois)

Dates de clôture taux déductibles

À partir du 30/11/08 . . . . . . . . .À partir du 31/12/08 . . . . . . . . .À partir du 31/01/09 . . . . . . . . .À partir du 28/02/09 . . . . . . . . .Taux d’intérêt légal : 3,79 % pour l’année 2009Taux REFI (ou REPO) : 1,25 % au 2 avril 2009

6,42 %

6,32 %

6,21 %

6,15 %

2008

Sept. 811,7Oct. 805,1Nov. 799,7Déc. 797,7

Plafond de la Sécurité sociale 2009Plafond annuel : . . . . . . . .34 308 €

Plafond trimestriel : . . . . . .8 577 €

Plafond mensuel : . . . . . . . .2 859 €

SMICDepuis le 1er juillet 2008 : SMIC horaire : 8,71 €

SMIC mensuel (entreprises employant plus de 20 salariés)

Horaire hebdo SMIC mensuel

35 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 321,05 €

36 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 368,20 €

37 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 415,36 €

38 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 462,62 €

39 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 509,77 €

40 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 556,93 €

41 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 604,19 €

42 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 651,34 €

43 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 698,50 €

44 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 755,22 €

Minimum garantiDepuis le 1er juillet 2008 = 3,31 €

Régime complémentaire de retraite des cadresPlafond mensuel 2009

Tranche A . . . . . . de 0 à 2 859 €

Tranche B . . . . . . de 2 859 à 11 436 €Tranche C . . . . . . de 11 436 à 22 872 €

Indice des loyers commerciaux (ILC)1er trimestre 2008 : . . . . . . . .100,002e trimestre 2008 : . . . . . . . .101,203e trimestre 2008 : . . . . . . . .102,464e trimestre 2008 : . . . . . . . .117,54

Indice national bt01

Taux d’usureLa réglementation de l’usure n’est plus applicable aux prêts consentis aux sociétéset aux entreprises individuelles.

4e trim. 2008 1er trim. 2009 2e trim. 2009

Découverts en compte 14,17 % 14,55 % 14,13 %

Crédit gratuit. 1er semestre 2009 : 6,69 %. Taux de base bancaire 2009 : 6,60 %

Sources : Service des affaires juridiques et consulaires de la CCIV.

Sur les 3 derniers mois

102008

112008

122008

830

820

810

800

790

Frais professionnelsLimite d’exonération de charges sociales et fiscales 2009Frais de nourriture

Sur le lieu de travail 5,60 €

En cas de déplacement 16,60 € par repasHors locaux 8,10 €

Indemnités forfaitaires de grand déplacement

Nourriture 16,60 € par repasLogement région IDF 59,60 €

Logement autres départements 44,20 €

Indemnités de grand déplacement

De 4 à 24 mois De 25 à 72 mois

Nourriture 14,10 € par repas Nourriture 11,60 € par repasLogement région IDF 50,70 € Logement région IDF 41,70 € par jourLogement autres départements 41,70 € Logement autres départements 30,90 € par jour

Indemnité logement et nourriture durée > 9 mois 65,20 € par jourIndemnité pour frais d’installationdans un nouveau logement limite de 1325,10 € majorée de

110,40 € par enfant à chargedans la limite de 3 enfants

SOCIAL

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CANAL SEINE-NORD EUROPE

QUELLES OPPORTUNITÉSPOUR LE TERRITOIRE ?

La CCIV, consciente de l’importance de ce projet pour l’éco-nomie du Val-d’Oise et des Yvelines, a organisé le 19 mars2009, à Conflans Sainte-Honorine, en partenariat avec l’Association d’urbanisme et de développement (Audas),une table ronde sur le sujet.Pour Patrick Devergies, vice-président de la CCIV, « toutéquipement structurant de grande envergure apporte desopportunités essentielles en termes économiques. » LaChambre de commerce et d’industrie entend d’ailleurs jouerun rôle de premier plan en facilitant toutes les initiativesdes entreprises locales et en défendant également les inté-rêts du secteur « Seine Aval » inclus dans le périmètre du pro-jet. «L’offre logistique devra être adaptée aux différentes filières[automobile, conteneur, vrac, etc.] et être favorisée par unedesserte routière et autoroutière ad hoc », souligne PatrickDevergies. Dans ce cadre, la CCIV a proposé la mise en placed’un collectif regroupant les principaux acteurs concernéspar ce projet (élus locaux, Port autonome de Paris, entre-prises, Audas, CCI…) pour préparer au mieux l’arrivée enSeine Aval de cet équipement. Par son moindre coût derevient, le transport fluvial devrait attirer nombre de clients,à l’instar d’EADS qui l’utilise depuis de nombreuses annéespour le transport du premier étage de la fusée Ariane 5, des Mureaux jusqu’au Havre, ou du groupe Lapeyre quiapprovisionne, toujours depuis les Mureaux, ses 140 dépo-sitaires en France, en Suisse et en Belgique. Le transportfluvial a de beaux jours devant lui. n

Contact CCIV : Emmanuel Veiga, responsable du serviceAménagement Transports.Tél. : 01 30 84 79 14Internet :www.seine-nord-europe.com

Véritable chaînon manquant du transport fluvial, le projet de Canal Seine-Nord Europeoffrira de réels débouchés économiques pour les entreprises du territoire d’ici à 2015.

Jean-Louis Borloo, ministre de l’écologie et de l’amé-nagement du territoire et Dominique Bussereau, secré-taire d’État chargé des transports ont signé le 11 mars

2009, avec les présidents des Conseils régionaux de Picar-die, du Nord-Pas-de-Calais et d’Île-de-France, le protocoled’intention pour la construction du canal Seine-NordEurope entre Compiègne et Aubencheul-au-Bac, près deCambrai. Ce tronçon, long de 106 km, reliera l’Oise à l’Es-cot (Belgique) et s’ouvrira sur plus de 20 000 km du réseaufluvial européen de grand gabarit. Accessible aux unités fluviales de 4 400 tonnes et équipé de quatre nouvellesplates-formes multimodales, le canal doit relier en 2015 le grand Bassin parisien et le Nord-Pas-de-Calais et, au-delà, le Benelux. Le canal Seine-Nord Europe a aussi pourvocation le désenclavement du bassin de la Seine et offriraaux ports du Havre, de Rouen et de Dunkerque de nouveauxdébouchés vers l’Europe.Projet emblématique du « Grenelle de l’environnement »,l’ouvrage aura un impact considérable sur les rejets de CO2dans l’atmosphère. Ce sont 15 millions de tonnes de mar-chandises qui seront transportées sur le canal évitant ainsila circulation de près de 1 million de poids lourds par an, soit67 000 Tep (tonnes équivalent pétrole) en 2020.

La création de 4 000 emploisLa construction des nouvelles plates-formes multimodaleset le développement des ports déjà en activité devraientattirer de nouvelles et nombreuses entreprises de servicesou de transports régionaux et créer, à terme, près de 4 000 emplois, sans compter les emplois induits comme larestauration, les services à la personne ou le logement.

30 ACTION TERRITORIALE & RÉSEAUX

Les quelque15 millionsde tonnes demarchandisestransportéessur le canaléviterontle trafic de1 million depoids lourds/an.

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AMÉNAGEMENT

REQUALIFICATIONS DES PARCS D’ACTIVITÉS :LES YVELINES SUR LE TERRAIN

de la signalétique ou de l’environnement, est la clef de leurattractivité.La politique de requalification des parcs d’activités implan-tés dans le Val-d’Oise a été mise en place en 2000 par laCCIV, en partenariat avec le Conseil général du Val-d’Oise,répondant à une volonté commune et ambitieuse d’accom-pagner leur développement. Une cinquantaine de parcsse sont ainsi engagés dans la démarche. Face à son succès,l’idée est venue de dupliquer cette expérience sur la SeineAval où la CCIV et l’Audas envisagent de mener une actionpartenariale pour accompagner les acteurs locaux. n

Contact : Marie LoreauTél. : 01 39 29 23 16ou [email protected]

Élus et responsables du développement économique du territoire de l’OIN Seine Aval,représentants du Conseil général des Yvelines, ils étaient une trentaine en février dernierà arpenter les parcs d’activités de Saint-Ouen l’Aumône et de Sarcelles – Villiers-le-Bel.

O rganisée par la CCIV et l’AUDAS (Agence d’urba-nisme et de développement Seine Aval), cette visiteavait pour objet de présenter aux acteurs de Seine Aval

des opérations particulièrement réussies de requalificationde parcs d’activités. Avaient été choisis, pour leur exempla-rité en termes d’importance des programmes menés, les parcs des Béthunes et du Vert Galant à Saint-Ouenl’Aumône et celui de Sarcelles-Villiers-le-Bel. Illustrée par les témoignages des élus et représentants deces communes ,et les retours d’expérience des présidentsdes associations d’entreprises implantées sur ces deux territoires, la visite à permis à leurs homologues des Yve-lines d’apprécier les retombées apportées par les travauxengagés et les services mis en place sur leurs parcs. La qua-lité des parcs d’activités, qu’elle soit au niveau de la sécurité,

Sécurité,signalétique etenvironnementtémoignentde l’attractivitédes parcs.

ENVIRONNEMENT

LA CCIV HONORE SES CERTIFIÉSL’environnement est aussi une opportunité pour les entreprises. Accompagnéespar la CCIV, 17 PME-PMI du Val-d’Oise et des Yvelines sont certifiées ISO 14001.

P rétendre à la certification ISO14001 est un avantage peu par-tagé en France, en particulier par

les PME/PMI. C’est pourquoi la CCIVet ses partenaires ont mis en place unprogramme d’accompagnement col-lectif des entreprises en matière d’en-vironnement et de développementdurable leur permettant d’accéder àla certification. Celles-ci peuventensuite adhérer au premier réseaufrancilien des Managers de l’Environ-nement et du développement durable(RME). Cent trente entreprises, repré-sentant près de 8 500 salariés, ontprofité de cet accompagnement. Si certaines n’ont pas souhaité pour-suivre au-delà de l’analyse de la situa-tion environnementale de leur entité,40 ont mis en place un Système

de Management Environnemental(SME) visant à une organisation normée ISO 14001. Parmi elles,17 sont certifiées, d’autres sont encours de la démarche. Ce sont ces17 entreprises que les élus de la CCIV,les vice-président Yves Fouchet pourles Yvelines, et Frédéric Vernhes pourle Val-d’Oise, ont tenu à honorer le

26 mars dernier, à Versailles, par laremise du « Trophée RME ». n

Contact : Pôle environnementet développement durableIsabelle François, animatrice du RME,Tél. : 01 30 75 35 87.Dominique Duret, responsabledu pôle,Tél. : 01 30 84 73 58.

Dans leVal-d’Oiseet les Yvelines,173 sitesont obtenula certification.Parmi eux,la majoritédes PME/PMIcertifiéessont passéespar la CCIV.

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La transmissiond’une sociétéest une étapedélicate dansla vie d’unentrepreneur.

L’ESSENTIEL

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CYCLE DE VIE

TRANSMISSION D’ENTREPRISE :MODE D’EMPLOIQu’il aspire à prendre sa retraite ou à découvrir de nouveaux horizons,le chef d’entreprise doit anticiper son projet de cession et se faire accompagner.

Dans les dix prochaines années et sur le seul territoirede l’Île-de-France, pas moins de 165 000 entrepriseschangeront de dirigeant ou disparaîtront, faute de

repreneur, selon le Centre régional d’observation du com-merce, de l’industrie et des services (Crocis) de la CCI deParis. Plus de la moitié des cédants aspire à prendre saretraite ; un quart change d’activités ou se consacre à desprojets personnels. L’enjeu est considérable. En termesd’emplois tout d’abord : l’Insee estimait que la dispari-tion d’entreprises n’ayant pas trouvé de repreneur impli-querait la destruction de 10 000 emplois chaque année.Ensuite, parce que le maintien d’activités dites structu-

rantes, comme les services aux entreprises, est un atoutessentiel pour la compétitivité d’un territoire. Mais « ilpeut arriver que trois ou quatre années s’écoulent avantqu’un processus de cession aboutisse », prévient Chris-tophe Perrot, conseiller transmission, cession et repriseà la CCIV.

Mot d’ordre : anticiperUne entreprise, dont le dirigeant dépasse 55 ans, estconcernée à court terme par la problématique et il esttemps qu’une réflexion s’engage à ce sujet. Le chef d’en-treprise ne doit surtout pas lever le pied mais au contraire

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La disparitiond’entreprisessans repreneurentraînerait ladestruction de10 000 emploispar an (Insee).

continuer à investir, quitte à céder de façon anticipéelorsque les conditions, conjoncture du marché et situa-tion de l’entreprise, sont les plus avantageuses. Il luirevient aussi de trouver le bon repreneur, celui qui sauraassurer la pérennité de l’activité, ce qui peut prendre plu-sieurs années. « Nous invitons les chefs d’entreprises ànous contacter le plus tôt possible pour faire le point sur lastratégie qu’ils entendent mettre en œuvre pour céder leurentreprise », insiste Christophe Perrot.Des réunions de sensibilisation à la cession sont ainsiorganisées par la CCIV au cours desquelles les cédantspotentiels obtiennent, en quelques heures, de premierséléments d’information et les contacts nécessaires pourengager une telle démarche. En effet, réussir la transmis-sion de son entreprise nécessite de se préparer en matièrejuridique et comptable et de se faire accompagner surde nombreux aspects, patrimoniaux, fiscaux…

Établir la valeur concrète de l’entitéEn premier lieu, le chef d’entreprise doit s’assurer de l’exis-tence même d’éléments transmissibles comme un porte-feuille clients stable ou un modèle économique tangiblequi pourra être perpétué en cas de changement de direc-tion. De bonnes surprises ne sont pas à exclure. Telleentreprise de négoce de métaux spécifiques qui, faute deforce de frappe commerciale, vivotait, a finalement pufaire l’objet d’une cession car, opérant sur un marché deniche, elle recelait un réel potentiel de développement.Une étape délicate consiste à établir la valeur concrètede l’entreprise.L’analyse de l’expert-comptable est, sur ce point, incon-tournable mais elle n’est pas suffisante. Le cédant a toutintérêt à disposer d’un diagnostic pluridisciplinaire, d’aviscroisés, celui d’un avocat par exemple, qui tiendra davan-tage compte de la valeur des contrats ou de la stratégie enmatière de propriété intellectuelle.La CCIV propose ainsi aux chefs d’entreprise de définiravec eux l’accompagnement dont ils ont besoin, le typed’expertise qui s’avèrera utile et dont le coût restera cir-conscrit dans des limites raisonnables.

Une reprise se réalise fréquemment dans l’entouragefamilial ou parmi les proches collaborateurs du dirigeant.Le repreneur potentiel, héritier ou salarié, doit alors sepréparer à son nouveau métier. Devenir chef d’entrepriseimplique de lourds sacrifices, personnels et financiers.C’est un choix exigeant qui doit être réfléchi et partagépar la famille. Mais une fois qu’il s’est assuré avoir le pro-fil pour ses nouvelles fonctions, le futur repreneur doitencore acquérir une vision globale et objective de l’entre-prise, maîtriser et approfondir les facteurs qui condition-neront sa réussite.

Trouver le bon repreneurSi personne ne se manifeste dans son entourage, le chefd’entreprise peut rejoindre un réseau de mises en relationcomme la bourse d’opportunités d’affaires du réseau Pas-ser le relais, mis en place en 2001 par les CCI d’Île-de-France et qui est en contact avec un vivier de repreneursexpérimentés. Pour un coût modique et dans la plus par-faite confidentialité, les cédants mettent en ligne, sur unsite Internet dédié, leur proposition d’affaire assortied’une présentation réalisée avec l’appui d’un conseillerde la CCI. Ils sont avertis dès qu’un repreneur se signale. Vient alors l’heure de la négociation qui n’aboutira quesi un climat de confiance et de respect mutuel s’instaureentre cédant et repreneur, tous deux entourés de leursconseils.Céder son entreprise est une étape délicate dans la vied’un entrepreneur qui a investi beaucoup de lui-mêmedurant de longues années pour la faire prospérer.Et rechercher une entreprise à reprendre représenteun travail exigeant qui nécessite une forte implication.Mais au bout de trois ans, le taux de survie des entreprisesreprises est de 76% contre 66% pour celles qui sont crééesex nihilo. n

Contact : Christophe Perrot au 01 30 75 35 60ou [email protected] : www.passerlerelais.ccip.fr/

L’ÉCOLE DES MANAGERS DISPENSE UNE FORMATIONPOUR PROFESSIONNALISER LES REPRENEURS

LL’’ééccoollee ddeess mmaannaaggeerrss proposeune formation en alternancede 55 jours, s’étalant sur deux anset visant à professionnaliserle repreneur. Une première phaseest consacrée à l’acquisitionde fondamentaux en matièrede marketing, de gestion, de droit,

de fiscalité, de managementdes hommes ou encorede communication. Puis,chaque participant analysele fonctionnement de son entrepriseet, sur la base de ce diagnostic,lance un plan d’action avec l’appuide consultants.

Huit cents repreneurs ont suiviavec succès un tel parcours.Des formations plus courtes,de 5 jours ou de 16 jours,sont aussi proposées pourpermettre à des repreneursplus chevronnés de mettretous les atouts de leur côté.

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L’ESSENTIEL

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11E ÉDITION DU FORUMENTREPRISES DÉFENSE

Véritable carrefour d’échanges entre les donneurs d’ordres,les fournisseurs et sous-traitants du secteur de la défense,la 11e édition du Forum Entreprises Défense se dérouleles 13 et 14 mai 2009 sur la base militaire de Versailles Satory.Vous pouvez télécharger l’invitation et recevoir votre badged’accès, sur www.fed.versailles.cci.fr Pour vous enregistrer,cliquez sur «réservez votre badge» et remplissezle formulaire. Vous recevrez votre badge par mail.Vous pouvez consulter sur ce site le plan de la manifestationet la liste des exposants. L’équipe Salon professionnelde la CCI de Versailles Val-d’oise/Yvelines se tient à votredisposition pour tout renseignement complémentaire.

Contact : Sandrine Le Du de Pinhoou [email protected]

PERMANENCES« PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE »Ces permanences gratuites sont organisées par la CCIVen partenariat avec l’Institut national de la propriétéindustrielle (Inpi). Elles permettent, lors d’un entretienindividuel de 45 minutes, de s’informer sur les enjeuxet les démarches de la propriété industrielle.• Versailles : les 28 mai et 18 juin 2009• Pontoise : les 14 mai, 4 juin et 2 juillet 2009

Inscription au 01 30 75 35 82 ou [email protected]

ECOLE DES MANAGERSPour préparer efficacement et réussir la transmission interneou familiale de son entreprise et maîtriser son avenir.Formation-Action en alternance de 55 jours en 3 phases.Début de la 5e promotion le 1er octobre 2009.Inscriptions ouvertes.

Contact : Antoine Tricot.Tél. : 01 30 84 79 66 ou [email protected]

INFORMATION SPÉCIALEREPRENEURS« Comment et pourquoi reprendre une PME-PMI? »(de 9h30 à 11h30, dans les locaux de la CCI)• Versailles, le 19 juin 2009• Pontoise, le 15 mai 2009

Contact : Luce Aouad, au 01 30 75 35 61ou [email protected]

EN BREF

La Chambrede commerceet d’industriede VersaillesVal-d’Oise/Yvelinesaccompagneles créateurset repreneursd’entreprisessur l’ensemblede leurparcours.Rencontresd’information,formationscourtes(initiation)ou plusapprofondies(longues),ces interventionsconstituentla basede travailpour tousles porteursde projet.

Formations, stages et séminaires

5 jours pour entreprendreInitiation à la création d’entreprise 1

• Versailles : du 8 au 12 juin et du 20 au 24 juillet 2009• Pontoise : du 25 au 29 mai

et du 29 juin au 3 juillet 2009

2 jours CHRStage spécial café-hôtel-restaurant (CHR)• Versailles : les 15 et 16 juin 2009.

17 jours pour réussirSéminaire de création et de direction d’entrepriseen partenariat avec le Conseil régional Ile-de-France(CRIF)• Versailles : du 27 mai au 7 juillet 2009• Pontoise : du 23 septembre au 3 novembre 2009

16 jours pour reprendreFormation spéciale repreneur en partenariatavec le Conseil régional Ile-de-France (CRIF)• Pontoise : du 16 juin au 9 juillet 2009

Contact : [email protected] [email protected] au 01 72 03 29 62 (Fabienne Maléama)

Réunions d’information

Soirée de la création-reprised’entreprise (à partir de 16 h 30)• Pontoise : les 12 mai et 30 juin 2009• Versailles : le 2 juin 2009

Après-midi d’information(de 14 h à 17 h, inscription préalable obligatoire)• Pontoise et Versailles : les 14 et 28 mai

et les 11 et 25 juin 2009

Contact : L’Espace Entreprendre• Val-d’Oise, au 01 30 75 35 98ou [email protected]• Yvelines, au 01 30 84 73 90ou [email protected]

Pôle Info Contact : PIC 0 820 078 095(n°indigo 0,12 €/min)

1Formation organisée la CCI dans le cadre du réseau « CCIEntreprendre en France » et en partenariat avec la Directiondu Commerce de l’Artisanat des Services et des ProfessionsLibérales (DCASPL)

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L’ESSENTIEL

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Le contexteréglementairecomplexe du Difest souvent malmaîtrisé parles entreprises.

ACQUISITION DE COMPÉTENCES

INTÉGRER LE DROIT INDIVIDUELÀ LA FORMATIONLe Droit individuel à la formation (Dif)est un droit pour les salariéset une opportunité dans la gestion des ressources humaines de l’entreprise.

Depuis 2004, le Dif (Droit individuel à la formation)peut être utilisé par un salarié d’une entreprise pourse perfectionner dans le contexte et au-delà des exi-

gences de son poste de travail, corriger des « carences »dans sa vie quotidienne, personnelle ou professionnelle,acquérir des compétences ou développer son employa-bilité sur le marché du travail.Intégrer le Dif dans la politique de formation permetaussi à l’employeur d’anticiper les demandes et de pro-poser des formations en phase avec les priorités de labranche professionnelle et de l’entreprise. Votre cata-logue Dif peut être composé de stages individuels maiségalement de parcours de formation modulaires, quipeuvent être réalisées sur une ou plusieurs années.

Quelques points clés de la réglementationLe Dif s’exerce à l’initiative du salarié pour réaliser uneaction de formation choisie avec la condition préalabled’obtenir l’accord de l’employeur sur le choix de l’actionde formation.Tout salarié en CDI, avec une ancienneté d'au moinsun an, bénéficie d’un droit individuel à la formation de20 heures par an. Ces 20 heures sont cumulables sursix ans, un accord de branche ou d’entreprise pouvant

prévoir des modalités supérieures. En cas de rupture decontrat, les droits non utilisés doivent être liquidés et uti-lisés pendant le préavis. Les salariés en CDD justifiant dequatre mois, consécutifs ou non, sous CDD au cours des12 derniers mois, peuvent également en bénéficier.Le Dif est mis en œuvre hors temps de travail, sauf si uneconvention ou un accord collectif de branche ou d’en-treprise prévoit que le Dif s’exerce en partie ou totale-ment pendant le temps de travail. Si la formation sedéroule en dehors du temps de travail, elle s’accompagnedu versement d’une allocation-formation et d’une priseen charge par l’employeur des frais de formation et detransport. Cette allocation-formation est égale à 50 % dela rémunération nette, elle est imposable et exonérée decharges salariales et patronales.Si le Dif est mis en œuvre pendant le temps de travail, lesalarié bénéficie du maintien de sa rémunération.Un accord formalisé entre le salarié et l’employeur estnécessaire, en lien éventuel avec l'entretien profession-nel et avec les orientations de la branche. L’employeur a30 jours pour répondre à la demande du salarié.Sans réponse de l’employeur dans ce délai, la demandede Dif est considérée comme acceptée. En cas de désac-cord pendant deux ans, le salarié bénéficiera d'une prio-rité de prise en charge auprès de l’organisme chargé ducongé individuel de formation.

Utilisation en cas de rupture du contratEn cas de licenciement, le salarié peut demander avantla fin de son préavis, au titre des droits acquis, à bénéfi-cier ultérieurement d’une action de bilan de compé-tences, de validation des acquis de l’expérience (VAE) oude formation financée par le Dif.En cas de licenciement pour faute lourde ou grave ou encas de retraite, les droits du Dif ne sont pas utilisables.En cas de démission, le Dif peut, à la demande du sala-rié, être utilisé pendant le préavis pour suivre un bilande compétences, une VAE ou une action de formation. n

Renseignements :ou [email protected]

036_037_ESSENTIEL_FORMA_V2.QXP 27/04/09 15:23 Page 36

Consulteznotre guideinteractif :www.formationcontinue.versailles.cci.fr

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JUIN ET JUILLET 2009

ZOOM SUR DES FORMATIONS À VENIRCes formations sont dispensées dans nos quatre centres de formationdu Val-d’Oise et des Yvelines.

Bureautique et systèmes d’informationDe nombreuses formations chaque mois dans leslogiciel suivants : Windows, Word, Excel, Access,Photoshop et Internet. Nous consulter.

Sécurité• Habilitation électrique B1-H1, B2-H2, BR :

les 18, 19 juin à Pontoise• Pratique et fonctionnement du CHSCT :

les 8, 9, 10 juin à Saint-Quentin-en-Yvelines• Recyclage habilitation électrique : le 19 juin à Poissy• Sauveteur Secouriste du Travail :

les 15, 16 juin à Poissyles 2, 3 juillet à Pontoiseles 25, 26 mai à Roissy PN2

• Recyclage Sauveteur Secouriste du Travail :le 5 juin à Saint-Quentin-en-Yvelinesle 12 juin à Pontoise, le 18 juin à Poissyle 23 juin à Saint-Quentin-en-Yvelinesle 6 juillet à Poissy

Efficacité professionnelle• De la prise de notes au compte-rendu :

les 25, 26 juin. à Saint-Quentin-en-Yvelines• Développer sa mémoire : les 25, 26 juin à Pontoise• Gérer son stress : les 16, 17, 30 juin

à Saint-Quentin-en-Yvelines• Organisation et gestion du temps : les 18, 19 juin

à Pontoise• Organiser ses idées avec méthode : les 22, 23 juin

à Roissy PN2

Marketing / Vente / Relations clients• Concevoir et rédiger des supports marketing

performants : les 29, 30 juin à Pontoise• La relation client au téléphone :

les 29, 30 juin à Poissy• Maîtriser les techniques de vente : les 15, 16, 25,

26 juin à Roissy PN2• Réussir votre accueil en face-à-face et au téléphone :

les 15, 16 juin à Poissy• Se perfectionner aux techniques de vente :

les 22, 23, 29 juin à Poissy• Technicien, améliorez votre relation client :

les 7, 8 juillet à Saint-Quentin-en-Yvelines

Développement international• Documents d’accompagnement des marchandises :

le 12 juin à Poissy• Gestion d’une commande export : les 22, 23 juin,

6 juillet à Roissy PN2• Les clauses des contrats internationaux : le 2 juin

à Pontoise• Les incoterms : le 8 juin à Poissy.• Les moyens de paiement, le crédit documentaire :

les 2, 3 juillet à Roissy PN2• Pratiques douanières : les 8, 9 juin à Roissy PN2• TVA intracommunautaire et DEB : les 11, 12 juin

à Saint-Quentin-en-Yvelines

Gestion des RH et des compétences /Direction d’entreprise et management• La fonction tutorale : les 2, 3 juin à Poissy• L’essentiel du droit social : les 2, 3, 10 juillet

à Saint-Quentin-en-Yvelines• Animer et diriger une équipe : les 4, 5, 12 juin

à Roissy PN2• Management pour agent de maîtrise :

les 2, 3, 4, 18, 19 juin à Saint-Quentin-en-Yvelines

Comptabilité / Gestion / Finance /Fiscalité• Comptabilité des associations : les 4, 5 juin à Pontoise• Élaboration de la liasse fiscale : les 8, 9 juin à Poissy• L’essentiel de la gestion : les 15, 16, 17 juin à Poissy• Pratique de la paie, perfectionnement : les 29 juin,

1er juillet à Saint-Quentin-en-Yvelines• Tenir une comptabilité en normes IFRS :

les 22, 23, 24 juin à Pontoise• Travaux comptables quotidiens : les 12, 18, 19 juin

à Saint-Quentin-en-Yvelines• Travaux d’inventaire et états de synthèse : les 10, 11,

12 juin à Poissy

Commerce / Hôtellerie / RestaurationDe nombreuses formations en vente, hygiène, accueilet fidélisation clients.

Renseignements :ou [email protected]

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JURIS-INFOS

Le courrier économique • N° 113 mai-juin 2009 • www.versailles.cci.fr

OUTILS

SAUVEGARDER SON ENTREPRISEsera donnée à cet accord… Le but est d’agir dans l’antici-pation et la négociation pour parvenir à un plan généralde réorganisation de l’entreprise.

Le mandat ad hocProcédure confidentielle par excellence, la nominationd’un mandataire ad hoc peut être demandée par le seuldirigeant de l’entreprise. Condition essentielle préalable :l’entreprise ne doit pas être en état de cessation des paie-ments. Le président du tribunal de commerce nomme lemandataire dont le nom peut être proposé par le chefd’entreprise. Sa mission est fixée dans l’ordonnance :trouver une solution aux difficultés d’ordre juridique,économique ou financier de l’entreprise (dénonciationde découvert bancaire, rupture de contrat de distribu-tion, conflit entre associés…) pour parvenir à un accordentre l’entreprise et ses créanciers (demande de mora-toire auprès des organismes sociaux et fiscaux, parexemple, ou renégociation des concours bancaires…).Le dirigeant reste à la tête de son entreprise et le man-

Les outils de prévention des difficultés doivent être connus du dirigeanten ces temps difficiles : le maître mot est l’anticipation.

L e plan de relance de l’État prévoit plusieurs méca-nismes pour améliorer la trésorerie de l’entreprise.On peut citer la médiation du crédit (0810 00 12 10

ou www.mediationducredit.fr), les mesures fiscales(remboursement anticipé du crédit impôt recherche, res-titution du report en arrière des déficits, des excédentsd’acomptes d’IS, remboursement du crédit de TVA– www.impôts.gouv.fr), les demandes d’étalement descotisations Urssaf (www.urssaf.fr), etc.Avant d’envisager une procédure de redressement judi-ciaire et si la situation de l’entreprise le permet, le chefd’entreprise peut se tourner vers des procédures qui per-mettent de trouver un accord avec les créanciers ou par-tenaires de l’entreprise.Ces différents outils qui viennent d’être modifiés pourles rendre plus attractifs, se choisissent dans un premiertemps en fonction, bien sûr, de la situation de l’entrepriseet du degré de difficulté qu’elle connaît, mais aussi selonla durée que prendront les pourparlers préalables à l’ac-cord, les éventuelles répercussions de la publicité qui

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Le chefd’entreprisepeut trouverun accord avecses créanciersou sespartenaires.

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Le projetde plan desauvegardeest soumisà l’adoptionpar les comitésde créanciers.

Le courrier économique • N° 113 mai-juin 2009 • www.versailles.cci.fr

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tribunal et démarre par une période d’observation desix mois, renouvelable une fois.Le dirigeant établit à l’intention de l’administrateur uninventaire des actifs (de son patrimoine et des garantiesqui le grèvent) soumis à certification du CAC ou attestépar l’expert-comptable, la liste des créanciers, du mon-tant des dettes, des principaux contrats en cours et deséventuelles procédures. Ces éléments vont permettrede dresser un bilan économique social et environne-mental de l’entreprise nécessaire à l’élaboration du plande sauvegarde.Le projet de plan, préparé par le dirigeant et l’administra-teur, examine les perspectives de redressement, les pos-sibilités et modalités d’activités, l’état du marché, lesmoyens de financement, les modalités de règlement dupassif et les garanties à souscrire. Il est proposé aux comi-tés de créanciers et, s’il est adopté, le tribunal arrête ceplan. Il est à noter que le tribunal ne peut pas soumettrel’adoption du plan à l’éviction du dirigeant ni à la cessionforcée de ses parts, ce qui devrait rassurer le dirigeant etl’inciter à se tourner vers cette procédure. Celle-ci a lemérite de suspendre les actions contre les cautions pen-dant la durée du plan et de permettre l’avance des salairespar les AGS. Il est toutefois soumis à publicité. Si le plande sauvegarde n’est pas tenu, il est toujours possible dedemander l’ouverture d’une procédure de redressementjudiciaire. n Agnès Noël

Contact : cellule de prévention des difficultés des entreprises.Tél. : 01 30 75 35 31.

dataire n’intervient pas dans la gestion. Le mandataireest désigné pour trois mois, mais sa mission peut êtrerenouvelée plusieurs fois afin d’aboutir à la signaturedes accords nécessaires.

La procédure de conciliationPour ouvrir une telle procédure le dirigeant doit éprou-ver une difficulté juridique, économique ou financière,avérée ou prévisible, mais il ne doit pas être en état decessation des paiements depuis plus de quarante-cinq jours. Il doit saisir le président du tribunal d’unerequête exposant sa situation économique, sociale etfinancière, ses besoins en financement et le cas échéantles moyens d’y faire face.La mission du conciliateur, d’une durée de quatre mois(prolongeable d’un mois maximum), est fixée dansl’ordonnance qui ouvre la conciliation : favoriser la conclu-sion avec les principaux créanciers ainsi que, le caséchéant, les cocontractants habituels, d’un accord amiabledestiné à mettre fin aux difficultés de l’entreprise.L’accord finalisé peut être, à la demande conjointe dudébiteur et de ses créanciers, constaté par le présidentdu tribunal de commerce, ce qui lui donne force obliga-toire, mais il n’est pas soumis à publicité et reste confiden-tiel. Mais le débiteur peut aussi, seul, demander au tri-bunal l’homologation de l’accord si la pérennité del’entreprise et les intérêts des créanciers sont assurés.L’accord fait alors l’objet d’une publicité.En cas d’homologation, les créanciers adhérents à cetaccord bénéficient d’un privilège de conciliation (privilègede new money), les actions et poursuites sont suspendues,les cautions ne peuvent être inquiétées, l’interdictiond’émettre des chèques est levée… L’accord constaté pro-duit les mêmes effets que l’accord homologué et entraînela suspension des poursuites, et les garants du débiteursont autorisés à se prévaloir de l’accord de conciliationconstaté (comme dans le cas de l’accord homologué). Encas d’échec, et si l’entreprise n’est pas en cessation de paie-ment, l’ouverture d’une procédure de sauvegarde est pos-sible. Pour éviter l’abus de recours à cet outil, une nou-velle conciliation ne peut être ouverte dans les trois moissuivant la fin de la précédente procédure.

La procédure de sauvegardeOuverte à la seule initiative du dirigeant lorsqu’il se trouveconfronté à des difficultés qu’il n’est pas en mesure desurmonter, elle doit mener à l’élaboration d’un plan desauvegarde permettant de réorganiser l’entreprise, depoursuivre l’activité économique, maintenir l’emploi etapurer le passif et d’éviter le dépôt de bilan.L’entreprise ne doit pas être en état de cessation des paie-ments et le dirigeant peut proposer l’administrateur deson choix. La procédure est ouverte par un jugement du

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RECRUTEMENT

UN JEUNEDANS VOTREENTREPRISEACTUS P.8

L’ESSENTIELACQUISITION DE COMPÉTENCES P.36

LE DROIT INDIVIDUELÀ LA FORMATION

ACTUSYVELINES P. 6

PLAN DÉPARTEMENTALPOUR L’ AUTOMOBILE

JURI-INFOSOUTILS P. 38

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3 €€ – numéro 113 – mai-juin 2009

Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines

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Le Départementsoutient l'économie

yvelinoise

Face à la crise, le Conseil général des Yvelines vient de lancer un plan derelance de 430millions d'euros d'investissements sur deux secteurs clé denotre économie : l'automobile et le BTP. L'objectif est de dynamiserl'activité économique et de pérenniser l'emploi dans le département maisaussi, grâce à la mise en œuvre de projets d'envergure, de moderniser nosinfrastructures et de renforcer l'attractivité de notre territoire.

Toutes les infos sur www.yvelines.fr

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ANNONCE JOURNAL CCI 09.qxd:Mise en page 1 21/04/09 17:42 Page 1001_COUV_EXE.QXP 30/04/09 10:44 Page 2