Le Courrier écononomique - magazine CCI Val d'Oise/Yvelines- n° 123- octobre 2011

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Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines N° 123 – octobre 2011 AXE SEINE LES CCI SE MOBILISENT FISAC VOUS CONNAISSEZ ? DéVELOPPEMENT DURABLE UN LEVIER POUR LA CROISSANCE DES ENTREPRISES Versailles 18 novembre 2011

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Magazine économique diffusé aux chefs d'entreprises et décideurs des Yvelines et du Val d'Oise - réalisation CCI de Versailles Val d'Oise /Yvelines

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Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines

N° 123 – octobre 2011

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C’est une évidence qu’il faut sans cesse rappeler, le moral et la confiance sont des facteurs clés de croissance économique et de bonne santé des entreprises.

L’actualité de cette rentrée économique sur fond de crise monétaire et financière, ajoutée à des incertitudes internationales, a un effet négatif sur l’optimisme des entrepreneurs.

Pour autant, avec de fortes convictions, des idées novatrices et des projets à développer, nous pouvons construire un bel avenir.

La Région Île-de-France dispose d’atouts considérables pour être le moteur d’une croissance future et le projet du Grand Paris constitue un formidable vecteur de développement qui permettra d’inscrire durablement la Région Capitale dans le concert des métropoles mondiales en développant ses transports, ses infrastructures et sa logistique.

Au-delà, s’inscrit un projet complémentaire : celui de l’Axe Seine. Relier Paris, Rouen et le Havre et, de ce fait, ouvrir l’Île-de-France à la mer est une nécessité et un challenge extraordinaire.

C’est donc un vrai et très grand projet !

Avec 13,5 millions d’habitants, 4,54 millions d’emplois pour 1 million d’établissements, avec la présence d’entreprises innovantes et de filières d’excellence telles que l’énergie, les éco-activités, la mobilité, la logistique, le portuaire, avec une réserve foncière de 14 000 hectares et, de ce fait,

un potentiel d’accueil de nouvelles entreprises important, avec actuellement 128 millions de tonnes de trafics maritimes et fluviaux et l’opportunité de développer le mode de transport le plus écologique et le moins couteux qui soit, l’Axe Seine doit nous faire rêver pour les 25 ans à venir. Il doit consolider notre moral et notre confiance en l’avenir.

Ce territoire aux multiples facettes est au cœur d’un des plus formidables projets de développement économique et territorial qui ait été imaginé.

Les CCI de l’Axe Seine l’ont bien compris et travaillent dès à présent avec les entreprises, l’État, les collectivités pour faire émerger la vision économique qui permettra le développement de ce territoire et de ses entreprises pour les prochaines décennies.

Afin de partager avec vous cette vision et ce projet, afin d’identifier ensemble les synergies entre les filières économiques du territoire, afin de nous inscrire ensemble dans un grand projet porteur d’opportunités économiques, nous organisons, le 18 novembre prochain au Palais des Congrès de Versailles, « les 1res rencontres des acteurs économiques de l’Axe Seine ».

Chefs d’entreprise, venez nombreux, nous comptons sur votre présence pour élaborer, avec vous et pour vous, un projet efficace, constructif et donner ensemble du sens à notre rêve ! Ensemble construisons la région capitale du 21e siècle !

ÉDITO

YVES FOUCHETPrésident de la CCI de Versailles Val-d’Oise/[email protected]

l’Axe Seineterritoire d’un bel Avenir

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SOMMAIRE

rÉSeAux34/ Réseau PlatoDix ans d’échanges

35/ enviRonnement Le réseau des éco-industries fait sa révolution

l’eSSentiel36/ FoRmation ContinueZoom sur les stages à venir

37/ PRatiQueRendez-vous, agenda du créateur

Juri-inFoS 38/ Délais De Paiement La réglementation évolue

n° 123 oCtobRe 2011• Impression : ETC, avenue des lions, Sainte-Marie-des-Champs, B.P. 198, 76196 Yvetot Cedex. Tél. : 02 35 95 06 00.

• N° ISSN : 0752-1855

• Crédits photos : Getty Images, Fotalia, Pollutec, PSA, L’Europe vue du ciel

Le Courrier économique,journal bimestrield’information etd’action de l’opinionsocio-économique• Chambre de commerceet d’industrie de VersaillesVal-d’Oise/Yvelines• 21, avenue de Paris,78021 Versailles Cedex(Tél. : 01 30 84 78 78)

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Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines

N° 120 – novembre 2010

Axe Seine leS CCi Se mobiliSent

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ACtuAlitÉS GenerAleS6/ axe seineLes CCI se mobilisent

8/ CRéation ou Déve-loPPement D’aCtivitéTrouver le bon financement

10/ DéveloPPement Du teRRitoiReLa coopération inter-communale se dessine dans les Yvelines et le Val-d’Oise

12/ atelieRs ComPétenCesUn dispositif pragmatique pour aider les jeunes créateurs

ACtuAlitÉS loCAleS14/ val D’oisePort-Cergy fête ses vingt ans

ACtuAlitÉS CommerCe18/ FisaCVous connaissez ?

21/ aCCessibilitéAnticiper pour réussir la mise en conformité de son établissement

22/ maîtRe- RestauRateuR Valoriser le « fait maison »

23/ ContRat D’aveniR Dans la RestauRationUn avenant pour prolonger et amplifier une dynamique

ACtuAlitÉS induStrie24/ DéveloPPement DuRableUn levier pour la crois-sance des entreprises

26/ inteRnationalMov’n go passe à la vitesse supérieure

28/JoRDanie et liban Des marchés à prospecter

31/ PolluteC hoRizons 2e édition de la convention d’affaires européenne

bAromÈtre32/ tableau De boRD éConomiQue

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axe seine

leS CCi Se mobiliSentStructuré autour d’une offre logistique performante et notamment de la future ligne ferroviaire à grande vitesse Paris-Le Havre, le projet Axe Seine, composante majeure du Grand Paris pourrait s’avérer favorable à la compétitivité des entreprises de l’Ouest francilien.

projet phare en matière d’aménagement du territoire, Axe Seine vise à doter la région capitale d’une façade maritime et d’un grand

port de commerce, à l’instar d’autres métropoles européennes. L’idée est de déployer sur ce territoire un système performant et cohérent de distribution appelé « Gateway » qui permettra au port du Havre de conquérir des parts de marché et au Grand Paris de rayonner de par le monde. Pour cela, il convient d’intensifier l’organisation portuaire, logistique, industrielle de la vallée de la Seine et de structurer ainsi l’ouverture maritime de la capitale.

Les élus normands et franciliens, désireux de por-ter ensemble le développement équilibré de ce projet, ont mandaté leurs agences d’urbanisme afin qu’elles leur soumettent des propositions en matière de transport, de logement ou de logistique. Les CCI du Havre, de Rouen, de Versailles, de Paris et les CCI régionales de Haute-Normandie et d’Île-de-France se sont, pour leur part, mobilisées afin de porter les attentes des entreprises et d’élaborer ensemble un projet économique à l’échelle de l’Axe Seine.

« L’Axe Seine peut, en effet, être un corridor de développement économique propice au renouveau

industriel en val-lée de Seine pour autant que l ’on appréhende son avenir de manière g l o b a l e e t q u e l’on recherche des synergies » estime Yves Fouchet, pré-sident de la CCIV. Mais il convient en premier lieu d’ana-lyser les attentes des entreprises et

les obstacles qu’elles rencontrent. « Pour beaucoup d’entreprises des Yvelines et du Val-d’Oise, l’Axe Seine ne représente pas véritablement une réalité au quotidien » note Yves Fouchet. Nombre d’entre elles, par exemple, éprouvent toujours des diffi-cultés à acheminer leurs marchandises par le port haut-normand.

Les CCI de l’Axe Seine se sont donc employées à interroger leurs ressortissants tout au long des boucles de la Seine afin d’identifier les oppor-tunités que ce projet d’aménagement pourrait engendrer. Un rapport interconsulaire dressant un tableau de bord des besoins exprimés par les acteurs économiques sera ainsi remis à l’automne. Le 18 novembre prochain se tiendront également au Palais des Congrès de Versailles, les premières rencontres des acteurs économiques de l’Axe Seine au cours desquelles les chefs d’entreprise pourront s’informer, exprimer leurs préoccupations concer-nant ce projet et rencontrer d’éventuels partenaires.

Une opportunité de développer des courants d’affairesCertaines filières économiques puissantes et com-plémentaires sont particulièrement bien représen-tées le long de l’Axe Seine, qu’il s’agisse de l’énergie, de l’automobile, du transport et de la logistique, de la valorisation des déchets ou des éco-activités… « Nous réfléchissons aux plans d’action que nous pourrions mettre conjointement en place en faveur de ces filières » commente Yves Fouchet. Cet appui prendra des formes variées de partenariat, d’ac-compagnement à l’international et de diagnostic ; sa mise en oeuvre se fera en lien avec les pôles de compétitivité, Movéo pour la mobilité ou Nov@log pour la logistique, par exemple.

Les retombées potentielles du développement de l’Axe Seine sont considérables pour la Normandie.

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Le 18 novembre prochain, de 9 h à 13 h, se tiendront au Palais des Congrès de Versailles, les premièresrencontres des acteurs économiques de l’Axe Seine. Les chefs d’entreprises pourront s’informer,exprimer leurs préoccupations concernant ce projetet rencontrer d’éventuels partenaires.

Pour en savoir plus et vous inscrire à l’événement, rendez-vous sur : www.axeseine-cci.fr (site en ligne début

octobre)

QueLLes retombées pour Le territoire ?

• un accès rapide à la normandie par la ligne à grande vitesse et une gare de desserte (lnPn-débat public lancé en octobre) ;

• une amélioration du trafic ferroviaire passager (qui s’ajoutera à l’amélioration apportée par eole) ;

• une amélioration du trafic fret (par libération de sillon et remise en chantier d’un itinéraire spéci-fique sur la rive droite) ;

• un nouveau port majeur (achères) et un port com-plémentaire (triel) ;

• une valorisation du territoire renforcée qui servira notamment l’opération d’intérêt national (oin) seine aval ;

• et donc, a priori, de nouveaux marchés de réalisa-tions, l’arrivée de nouveaux investisseurs et entre-prises et des opportunités d’affaires multipliées.

Le port du Havre, dont l’activité est aujourd’hui inférieure au trafic traité par les grands ports du nord de l’Europe, est destiné à devenir la porte d’entrée de l’Europe, une position plus en rapport avec sa situation avantageuse. Mais les enjeux propres à nos départements sont également déter-minants (voir encadré).

Les entreprises franciliennes de l’Axe Seine directement concernéesTout d’abord, avec ses spécificités, ses atouts et son positionnement stratégique, Seine Aval Île-de-France est un territoire productif majeur. Le tissu industriel, automobile, aéronautique et celui des éco-industries y sont particulièrement denses et en pleine mutation. Accueillant 400 000 habitants et 130 000 emplois, Seine Aval est un territoire d’ores et déjà mobilisé autour d’un projet de développement et d’aménagement ambitieux, coordonné depuis 2006 par une opération d’intérêt national (OIN).

Mais Seine Aval Île-de-France constituera éga-lement, avec l’ouverture du canal Seine-Nord Europe, l’espace de confluence entre la vallée de la Seine et l’Europe du Nord. C’est donc un territoire stratégique dans l’organisation portuaire, fluviale et logistique de l’Axe Seine et le dernier espace avant l’accès aux consommateurs franciliens. Le port de Limay, aujourd’hui premier port fluvio-maritime d’Île-de-France, verra la superficie de son terminal à conteneurs portée à 25 000 m² dès 2012. En outre, une grande plateforme multimodale sera créée à Achères, au débouché du canal Seine-Nord Europe, et une infrastructure portuaire plus modeste sera également développée à Triel-sur-Seine, comme port d’appoint destiné à soutenir le développement des activités liées à l’éco-construction. La future ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN), qui reliera par le train Le Havre à la capitale en 1 h 15 et Rouen en 45 minutes, représente égale-ment un atout pour nos territoires. Il y a cent ans, la ligne Paris-Le Havre, qui permettait de rejoindre les navires transatlantiques à destination de l’Amé-rique et des colonies françaises, était la plus perfor-mante de l’hexagone ; ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Proposant un arrêt à Mantes, la LNPN offrira de nouvelles opportunités d’attractivité éco-nomique et de nouveaux services aux habitants du Mantois. La CCIV étudie précisément les différents tracés envisagés et remettra prochainement ses conclusions.

La réalisation de la LNPN présente en outre l’avan-tage de libérer des faisceaux sur les lignes actuelles aujourd’hui en limite de capacité. La saturation du réseau concerne tant le transport de voyageurs que celui des marchandises, grevant la qualité de vie des habitants de l’Axe Seine et freinant le développement économique des territoires. Le pro-longement d’Eole (RER E) jusqu’à Mantes-la-Jolie devrait ainsi améliorer la desserte de nombreuses communes de l’Ouest francilien. Le fret ferroviaire pourrait également bénéficier d’une qualité de ser-vice et d’une fiabilité enfin renforcées. ■

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Création ou développement d’aCtivité

trouver le bon FinAnCementVous êtes à la recherche de fonds pour lancer ou développer votre activité ? Pour vous aider dans votre démarche, la communauté des financeurs des Yvelines vous donne rendez-vous le 13 décembre à l’occasion d’une soirée « création-reprise » spécial financement organisée par la CCIV.

Nous travaillons actuellement à la mise en place d’un pool d’ex-perts. Beaucoup de financeurs sont en effet demandeurs d’expertise technique sur des projets qu’ils ne peuvent pas juger eux-mêmes.

Gérard Bachelier,

vice-président de la CCIV

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ils ont pour point commun de financer les entreprises, et souhaitent mieux se connaître. Banques, business angels, plateforme de finan-

cement, collectivités locales… Tous se sont réunis, il y a près de deux ans, au sein de la Communauté des financeurs des Yvelines (CFY) à l’initiative de la CCIV. « Nous nous sommes rendu compte que les différents opérateurs avaient peu de relations entre eux, explique Gérard Bachelier, vice-président de la CCIV. Quand un dirigeant ou un porteur de pro-jet n’entrait pas dans les critères d’un financeur, ce dernier n’avait pas forcément la capacité à l’orienter vers une autre structure, plus adaptée ».

Pool d’expertsPour permettre à chacun d’avoir une idée précise du rôle de chaque organisme, la CCIV a mis en place une cartographie du financement accessible sur son site, grâce à des mots-clés (amorçage, garantie…). Ce site contient de précieux conseils pour bien sélectionner un projet ou monter un business plan. « Nous travaillons actuellement à la mise en place d’un pool d’experts, poursuit Gérard Bachelier. Beaucoup de financeurs sont en effet demandeurs d’expertise technique sur des projets qu’ils ne peuvent pas juger eux-mêmes ».

Des besoins différents selon les projetsLa Communauté des financeurs des Yvelines a programmé deux rendez-vous d’envergure. L’un réservé à la création-reprise et l’autre consa-cré au développement et à l’innovation. « Les besoins ne sont pas les mêmes, explique Gérard Bachelier. Les financeurs non plus. Pour accom-pagner une création ou une reprise, le futur chef d’entreprise peut bénéficier de dispositifs tels que des prêts d’honneur ou des garanties bancaires. Dans ce cas-là, ce sont les banques ou les orga-nismes comme l’Aface qui sont concernés. Dans le cadre d’une levée de fonds, sous forme d’emprunt ou de rentrée dans le capital, le dirigeant aura plu-tôt intérêt à s’adresser à un business angel ou un capital-risqueur ».

La CFY sera , en cette fin d’année 2011, l’invitée spé-ciale de la prochaine soirée de la création-reprise d’entreprise organisée par la CCIV le 13 décembre prochain à Versailles. Deux heures avant cette ren-contre, des porteurs de projet pourront rencontrer les membres de la communauté lors d’entretiens personnalisés ; une façon d’être orienté et de revoir, ou non, un business plan. Ensuite, lors de la soirée elle-même, les membres de la communauté anime-

ront un atelier financement.

Un rendez-vous « levée de fonds » est également en prépa-ration pour début 2012.À noter : une structure com-parable à la Communauté des financeurs des Yvelines devrait être lancée dans les prochains mois dans le Val-d’Oise. ■

Contact CCIV : Géraldine FrobertTél. : 01 30 84 79 20 Courriel : [email protected]

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Création ou reprise

Se lAnCer Sur de bonneS bASeSLe dispositif Aface Yvelines Initiative

permet de renforcer sa trésorerie lors d’une création ou d’une reprise. Il

représente souvent un coup de pouce précieux dans une période délicate,

comme ce fut le cas pour l’entreprise Akiléa engineering à Chatou.

Comment se constituer une trésorerie lors d’une création quand la masse salariale repré-sente 90 % des dépenses de l’entreprise et

que les banques refusent de financer cet aspect de l’activité ? C’est l’équation à laquelle était confronté Daniel Benayoun, il y a trois ans, lors de la création d’Akiléa Engineering, entreprise aujourd’hui basée à Chatou.« Nous sommes prestataires de services dans le domaine de l’énergie, pétrole et gaz, explique-t-il. Nous détachons du personnel auprès des sous-trai-tants des grandes compagnies pétrolières. Construire et installer une plateforme pétrolière, par exemple, nécessite le travail de 300 à 500 ingénieurs pen-dant 24 mois. Les sociétés n’ont pas forcément les ressources nécessaires. Nous leur fournissons des personnes formées pour développer leurs grands projets. Depuis 2008, nous avons embauché une soixantaine de personnes. Nous vendons avant tout notre savoir-faire ».

Trois fois le chiffre d’affaires estiméLa moitié des salariés de l’entreprise est aujourd’hui détachée chez des clients en France. Un quart se trouve à l’étranger et le reste des effectifs est situé à Chatou. « Quand on se lance dans une telle activité, le plus difficile est de se constituer une trésorerie, poursuit Daniel Benayoun. Il faut embaucher beau-coup dès le départ. L’affacturage offre une solution, mais il génère des frais importants. De plus, il n’est pas toujours bien vu par les clients de faire racheter ses factures pour avoir du cash. J’ai alors rencontré un conseiller à l’Aface Yvelines. Je lui ai montré un business plan très précis. Il m’a posé de nombreuses questions puis il m’a proposé de rencontrer les parte-naires de l’Aface ».

À l’issue de son parcours d’environ deux mois, le dirigeant a obtenu un prêt de 60 000 euros rem-boursable sur 5 ans. « Le conseiller de l’association m’avait « challengé » sur mon chiffre d’affaires la première année, se souvient Daniel Benayoun. Nous avons fait trois fois mieux ! »

Accompagnement bénévoleL’Aface Yvelines Initiative propose deux types de financements pour renforcer les fonds propres des porteurs de projets et de dirigeants pour des créa-tions ou des reprises d’entreprise. Le premier est un prêt d’honneur entre 25 000 et 50 000 euros sans caution et sans intérêts. La seconde aide se pré-sente sous la forme d’une garantie bancaire pour un prêt pouvant aller jusqu’à 100 000 euros.« L’Aface Yvelines Initiative a ainsi participé l’année dernière au financement d’une trentaine d’entre-prises pour un montant moyen de 60 000 euros. L’accompagnement de l’association ne s’arrête pas aux prêts, puisque le dispositif prévoit aussi un accompagnement par un tuteur bénévole » souligne Guy Blanchart, vice-président de la CCIV. « Nous avons accueilli à plusieurs reprises un ancien direc-teur de banque, explique Daniel Benayoun. J’ai pu lui poser des questions-clés pour bien négocier avec ma banque. Ce suivi a été très positif ». ■

Contact CCIVFrédéric Dassonville ou Brigitte Raffo

au 01 30 84 79 69 ou [email protected]

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la Coopération interCommunale

Se deSSine dAnS leS YvelineS et le vAl-d’oiSeD’ici le 1er juin 2013, toutes les communes de France devront être rattachées à une communauté de communes ou d’agglomération. Ces structures intercommunales, qui ont compétence en matière de développement économique, seront donc amenées à gérer les projets les plus significatifs.

à développer entre elles des modes de coopération ». Plus globalement, cette réforme s’inscrit dans un processus de simplification et de réduction du nombre de niveaux de décision dont les entreprises ont tout lieu de se réjouir. L’intercommunalité favorise en outre l’harmonisation de la fiscalité et permet de mobiliser des moyens supplémentaires pour des projets économiques ambitieux.

« Les regroupements intercommunaux sont des partenaires incontournables de la CCIV et nous collaborons avec ces communautés dans de mul-tiples domaines » précise Bruno Bouniol. Ainsi, par exemple, la CCIV apporte à la communauté de communes Plaines et Forêts d’Yvelines son exper-tise technique et méthodologique pour la requali-fication de zones d’activités. Un partenariat a été mis en place en vue d’animer une pépinière d’en-treprises avec la Communauté d’agglomération Versailles Grand Parc. La CCIV fournit également aux regroupements de communes des outils d’aide à la décision pour leur permettre de renforcer l’at-tractivité de leur territoire.

Enfin, les communautés de communes ou d’agglo-mération appuient la CCIV dans sa politique d’ani-mation de réseaux d’entreprises, les réseaux PLATO ou le réseau des éco-industries, mais aussi pour des opérations de valorisation des territoires ou de for-mation des salariés. « Nous travaillons en synergie pour promouvoir un développement économique cohérent sur nos territoires » résume Bruno Bouniol.Les schémas départementaux de coopération inter-communale doivent, rappelons-le, être validés par les préfets d’ici le 31 décembre 2012. ■

la loi sur la réforme des collectivités locales de décembre 2010 prévoit une couverture intégrale du territoire par des établissements

publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, c’est-à-dire des communautés de communes ou d’agglomération. La loi impose, en outre, de rationaliser le périmètre de ces regroupe-ments de communes. Un seuil minimum de 5 000 habitants est imposé et, pour plus de cohérence, la carte de l’intercommunalité devra prendre en compte les bassins de vie.

L’Île-de-France présente un retard flagrant en matière de regroupement intercommunal. En effet, 132 communes dans les Yvelines et 29 dans le Val-d’Oise demeurent isolées. Les préfets de ces deux départements, qui présentaient fin avril leur projet de schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), ont donc suggéré un rat-tachement à ces communes mais aussi des fusions entre certains regroupements au périmètre trop restreint. Des blocages ont pu apparaître ici et là. Certains élus locaux, s’opposant au découpage proposé, ont émis des propositions alternatives. Les modifications apportées aux travaux du préfet devraient toutefois demeurer limitées.

Partenaires incontournables« La communauté de communes ou d’aggloméra-tion nous semble être un échelon pertinent pour traiter les questions économiques propres aux terri-toires » commente Bruno Bouniol, 2e vice-président de la CCIV, Président de la délégation des Yvelines « à condition, bien sûr, que la configuration de ces regroupements s’appuie sur la réalité territoriale des activités et que les intercommunalités parviennent

Les regroupe-ments intercom-munaux sont des partenaires incontournables de la CCIV.

Bruno Bouniol, 2e vice-président de la CCIV, Président de la délégation des Yvelines

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auto-entrepreneurs

deS AtelierS pour vouS proFeSSionnAliSerLa CCIV a mis sur pied une série d’ateliers destinés à guider les auto-entrepreneurs, ou ceux qui souhaitent le devenir, dans leurs démarches et dans leurs choix. Prochaine session en décembre.

Le pour et le contre« Le statut d’auto-entrepreneur n’est souvent qu’une première étape, analyse une animatrice en créa-tion-reprise à la CCIV. L’objectif est de poursuivre son activité de manière pérenne. Mais, pour cela, il faut peser le pour et le contre. Le statut d’auto-entre-preneur est parfait pour un certain type d’activités, mais ne convient pas obligatoirement à d’autres et certaines activités sont même exclues. L’avantage que procure le fait de payer les cotisations sociales à la source peut être contrebalancé par l’impossibilité de récupérer la TVA et de déduire ses frais réels. Ce n’est pas intéressant si on doit se lancer dans des investissements importants, par exemple. Que se passe-t-il s’ils dépassent les plafonds de 81 500 euros pour les activités de vente ou de 32 600 euros pour la prestation de service ? Quelles sont les conséquences d’une inscription au registre du commerce ? » Les ateliers de la CCIV offrent des réponses précises à toutes ces questions… Et à bien d’autres. ■

Quel statut choisir ? Cette question se pose de manière récurrente à tous les porteurs de projet. Depuis quelques années, un nouveau

choix est venu se greffer à la liste qui s’offre aux dirigeants en herbe : l’auto-entrepreneur. Comme tous les autres, ce statut présente des avantages mais aussi des limites. La Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines accompagne les actuels ou futurs entrepreneurs pour leur permettre d’y voir plus clair. Elle organise des ateliers pour décrypter les écueils à éviter en vue d’une création réussie.

Petit budget de départ« Cela fait trois ou quatre années que l’idée de lan-cer ma propre activité a germé dans mon esprit », explique Sandra Joseph, 36 ans, qui vient de quitter un poste à responsabilité dans une entreprise pour lancer une activité de vente de lingerie. Cette habi-tante d’Élancourt a, dans un premier temps, choisi le statut d’auto-entrepreneur pour pouvoir démar-cher les comités d’entreprise, puis les particuliers. « Mon but, à terme, serait d’ouvrir ma propre bou-tique. Mais avant, je dois me créer une clientèle ».

Avant de franchir le pas, Sandra Joseph a assisté aux différents dispositifs mis en place par la CCIV. « Le premier avait lieu en septembre l’année dernière, se souvient-elle. L’intervenant nous a présenté les différentes formes juridiques qui s’offraient à nous, ce qui m’a permis de faire mon choix en toute connaissance de cause. J’ai assisté à plusieurs entre-tiens avec des professionnels comme des experts-comptables ou des juristes. Une mauvaise gestion constitue la cause essentielle des faillites dans les premières années. Il était donc important de mettre l’accent sur ces aspects de la vie d’une entreprise ».

Le statut d’auto-entre-preneur n’est souvent qu’une première étape. L’objectif est de poursuivre son activité de ma-nière pérenne.

prochaiNs ateLiers

Chaque atelier se déroule en groupe de 15 personnes maximum pour un coût de 60 euros. les prochains auront lieu le 8 décembre à versailles, 23 avenue de paris, et le 14 décembre à pontoise, 34 rue de rouen. ils se dérouleront de 14 h à 18 h.

Contacts :À Pontoise, Samira Medchal : 01 30 75 35 98,

[email protected]À Versailles, Judith Guyoton : 01 30 84 73 53, [email protected]

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ateliers CompétenCes

un diSpoSitiF prAGmAtiQue pour Aider leS JeuneS entrepriSeS

trésorerie », insiste sur l’importance d’être concret et très pragmatique. « L’idée est d’arriver avec un cadre structuré pour amener un jeu de questions-réponses et repartir avec des outils opérationnels ». Pour Nicolas Prot, directeur de la société On the Prod, l’objectif est pleinement atteint : « Je n’avais jamais eu l’occasion d’aborder les problématiques de gestion de la trésorerie ; or, pour une petite struc-ture comme la nôtre, nous devons nous occuper de tout. Le regard extérieur sur mes préoccupations, la dimension interactive de l’atelier m’ont permis de mieux comprendre les enjeux stratégiques d’une bonne trésorerie, d’identifier la route à suivre et de dégager une visibilité sur l’avenir ».

Les prochains « ateliers compétences »« Avoir en main des outils commerciaux plus per-formants » le 23 novembre à Pontoise : donner un plein potentiel à son contrat commercial en maîtri-sant certaines notions de droit commercial pour le rédiger à son avantage ou être en mesure de négo-cier les termes du contrat proposé par le client, le fournisseur, ou le prestataire. Chantal Glaude, de Connecting RH.« La prospection téléphonique » (6 décembre 2011 à Versailles) : connaître les règles et les utilisations de cet outil indispensable, pour obtenir des rendez-vous qualifiés ou décliner un argumentaire perti-nent. Jean-François Dodier, consultant chez Dodier Communication. ■

Contact CCIV

Laurent Guyonvarch Conseiller post-création - Jeunes entreprisesTél : 01 30 75 63 50 - Port : 06 78 14 49 93Courriel : [email protected]

Pour mener à bien son projet, le jeune créateur doit maîtriser un spectre large de problématiques. Les « ateliers compétences » de la CCIV lui offrent l’occasion de s’aguerrir aux principales fonctions exercées au sein de l’entreprise.

Acquérir une vue d’ensemble de son activité

depuis le mois de février 2011, la CCIV a complété son dispositif d’accompagnement individualisé des jeunes créateurs par des « ateliers compé-

tences ». L’objectif est de parfaire leurs connaissances des grands secteurs de la gestion d’entreprise : le marketing, la gestion financière, le développement commercial et la gestion au quotidien. Que le por-teur de projet soit en phase de consolidation d’un business plan ou en phase d’amorçage après l’imma-triculation de sa société, il trouvera dans les « ateliers compétences » des réponses adaptées et pragma-tiques à ses préoccupations d’entrepreneur. Benoît Dissert, fondateur de la société de services informa-tiques Yajade en témoigne : « J’éprouvais le besoin d’acquérir une vision globale et de combler quelques lacunes pour pouvoir piloter mon entreprise. Les « ateliers compétences » offrent un panorama d’en-semble à un tarif attractif ».

De la théorie à la pratique, des professionnels offrent des outils et des méthodesUne fois par mois, les ateliers s’organisent par demi-journées avec un nombre limité de parti-cipants pour faciliter les échanges. Structuré en deux parties, l’une théorique et l’autre consacrée aux pratiques professionnelles, l’atelier met les entrepreneurs en situation et aborde directement les questions essentielles. Pour les porteurs de projet, les bénéfices sont multiples. Ils profitent d’un échange d’expériences avec des entrepreneurs d’horizons différents et d’un consultant profession-nel pour répondre à des problèmes spécifiques. Alexandre Tellier, expert-comptable, commissaire aux comptes et animateur de l’atelier « gestion de la

L’atelier met les entrepreneurs en situation et aborde directement les questions essentielles.

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une pédagogie innovante

tournÉe verS l’entrepriSe

« Si ces activités contribuent à faire de nos étudiants des experts, les projets d’entrepreneuriat les prépa-rent au management » précise Jean-Marie Pontois.

Une démarche entrepreneuriale appuyée et ouverte à l’internationalChaque année, le groupe élargit ces apprentissages par des travaux en équipe de création d’entreprise. Les apprentis élaborent des business plans avec des étudiants internationaux grâce à des équi-pements de communication de pointe, telle la visioconférence. Après des projets menés avec la Finlande ou l’Ukraine, l’université Laval de Québec accompagne chaque année 6 porteurs de projets réels de création d’entreprise pour travailler avec les étudiants de l’ITIN à la constitution d’entre-prises franco-canadiennes. De la même manière, des étudiants de l’ESCIA se sont rendus au Vietnam pour initier des relations d’affaires entre vingt entreprises du territoire de la CCIV et 20 entreprises vietnamiennes, opération réalisée en collaboration avec des étudiants de l’Université HOA SEN d’Hô-Chi- Minh-Ville. À ce jour, 7 projets d’import-export ont été concrétisés.

Des résultats probantsLes choix du groupe ITIN-ESCIA sont confortés par l’image d’un groupe reconnu comme étant un partenaire de qualité en termes de suivi pédago-gique, de gestion administrative et de niveau de compétence professionnelle des apprentis à la sortie. Le succès pédagogique est confirmé par un taux d’intégration professionnelle de 95 %, un certain nombre d’étudiants sautant par ailleurs le pas de la création d’entreprise quelques années plus tard. ■

Contact CCIVGilbert DEUNF, directeur du groupe ITIN-ESCIA01 30 75 36 36

Avec 1 300 apprentis et plus de 1 000 entreprises partenaires, le Groupe ITIN-ESCIA est un acteur qui compte dans le monde de l’apprentissage. L’établissement de la CCIV développe depuis plusieurs années une pédagogie innovante et audacieuse en prise directe avec les besoins du monde économique.

À l’ITIN, école supérieure d’informatique, réseaux et systèmes d’information, comme à l’ESCIA, école supérieure de comptabilité,

de gestion et finance, le groupe expérimente à Cergy-Pontoise différentes approches de forma-tion et reste largement ouvert aux innovations. L’acquisition des savoirs, l’expérience de l’intégra-tion en entreprise et la conduite professionnelle constituent le canevas de ses choix pédagogiques. Sur cette base, « le jeune va construire son projet pour aller au maximum de ses capacités. L’objectif est qu’il puisse aborder son parcours avec une forte dimension entrepreneuriale orientée vers la créa-tion de valeur, l’initiative et la proactivité » rappelle Jean-Marie Pontois, élu de la CCIV. Le groupe déve-loppe avec ses entreprises partenaires des liens via la réalisation par ses élèves de projets techniques, de conseil ou d’audit innovants. Certains proto-types sont déjà devenus des produits commer-cialisés ou des solutions de gestion pérennes. Les apprentis sont placés en situation concrète de pro-duction. Ainsi, les pompiers de Paris et l’hôpital de la Salpetrière utilisent aujourd’hui des applications qui ont été réalisées dans le cadre de ces projets.

Le succcès pédagogique est confirmé par un taux d’intégration professionnelle de 95 %.

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ACTUS LOCALES

« FAiteS de l’internAtionAl » !Du 30 novembre au 6 dé-cembre 2011, l’ensemble des CCi d’île-de-France vous don-nent rendez-vous lors d’une semaine spéciale « Faites de l’international »(*). la CCiv,

qui participe pour la 4e année consécutive à cet événement, organise une rencontre à versailles, le 1er décembre de 14 h à 20 h.une quarantaine d’experts pays venus du monde entier, des spécialistes du juridique et de la réglementation ou du commerce international répondront individuellement aux questions des entreprises. Plusieurs ateliers thématiques sur les réseaux sociaux, les réseaux d’entreprises et l’accompagnement à l’international seront par ailleurs proposés : Des Pme suivies par la CCiv présenteront enfin, lors de cette journée, leur projet ou leur démarche internationale. Certaines de ces initiatives seront récompensées par des « trophées de l’international ». Contact et inscription :Catherine Pouchard ( [email protected] /01 30 75 35 81 )www.versailles.cci.fr « rubrique Agenda »

« Faites de l’international » est organisé en partenariat avec l’ensemble de l’équipe de France à l’international : OSEO, COFACE, UBIFRANCE, La DIRECCT, les CCEF, PACT PME INTERNATIONAL.

FormAtion Continue : lA CCiv obtient lA CertiFiCAtion nF ServiCe

Depuis plusieurs années, la CCiv s’est engagée dans une politique volontaire d’amélioration constante de la qualité de ses services et de

ses prestations en matière de formation continue. une qualité déjà reconnue en matière de bilan de compétences par le FonGeCiF. la CCCiv est en effet « membre du réseau Partenaires » de cet organisme.aFnoR Certification vient à son tour de distinguer la CCiv pour le sérieux et le professionnalisme de son action dans le domaine de la formation conti-nue en lui attribuant le label de la marque nF service. la certification aFnoR obtenue en septembre 2011 garantit les engagements qualité de la CCiv auprès des entreprisesContact et information : N° Azur : 0810 078 095

renForCez voS ÉQuipeS et reCrutez un ApprentiÀ ce jour, plus de 5 000 entreprises ont choisi de recruter leurs collaborateurs en alternance, en partenariat avec la CCIV. Et si vous recrutiez, vous aussi, un apprenti ?

Chaque année, les 16 écoles de la CCIV accueillent plus de 6 000 jeunes, avec 200 forma-

tions du CAP au Bac +5. Un dispo-sitif exemplaire qui permet à 89,5 % des apprentis de trouver un emploi dans les 6 mois qui suivent l’obten-tion du diplôme

Prendre un jeune en apprentis-sage, c’est se doter d’une ressource supplémentaire, transmettre son savoir, mais aussi assurer l’ave-nir de son entreprise en formant des collaborateurs compétents et efficaces. L’apprentissage permet aux entreprises d’augmenter leur potentiel et leur productivité sans alourdir leurs charges, de former les professionnels dont elles auront besoin demain et de bénéficier d’avantages financiers et fiscaux.Développement durable, manage-ment, ressources humaines, infor-matique, métiers de la beauté, aromatique alimentaire, BTP, vente,

restauration, électronique, produc-tique, comptabilité/gestion, immo-bilier… les écoles de la CCIV propo-sent l’accès à plus de 400 métiers.

Commerçants, industriels, entre-prises de services, collectivités… il est encore temps d’embaucher un apprenti ! ■

Contact CCIV Toutes les informations sur www.ecoles.versailles.cci.fr, ou auprès des conseillers au 01 30 06 70 [email protected]

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port-CerGY A vinGt AnSLe 11 septembre dernier, la première marina d’Île-de-France a célébré ses vingt années d’existence, en présence de Frédéric Vernhes, 1er vice-président de la CCIV, président de la délégation du Val-d’Oise de la CCIV, et de Dominique Lefèbvre, maire de Cergy et président de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise.

innovation « vÉhiCule intelliGent – ville du Futur » : le deuxiÈme Appel À proJetS du ConSeil GÉnÉrAl deS YvelineS eSt lAnCÉAprès le succès de l’appel à projets « véhicule urbain » lancé en 2009, le Conseil général des Yvelines met à nouveau 3 M€ en jeu pour les entreprises innovantes du monde de l’automobile sur le thème « véhicule intelligent et ville du futur ». Une initiative menée en partenariat avec le pôle de compétitivité Mov’éo.

livré en septembre 1991, le port de plaisance de Cergy, propriété de la CCIV, a vu son succès se confirmer d’année en année depuis sa créa-

tion. La gestion de cet équipement a été confiée en 1993, et pour 30 ans, à la société Sodeport. C’est

aujourd’hui, avec un taux de remplissage autour des 90 % et 400 bateaux de passage accueillis en 2010, l’un des sites phares de l’agglomération de Cergy-Pontoise et un lieu de référence du tou-risme de loisirs fluvial en France, répertorié dans les revues spécialisées du nord de l’Europe et des États-Unis (57 % des bateaux en escale viennent de l’étranger).Après 20 ans d’exploitation, des travaux vont être engagés pour renouveler les pontons et installer une station de pompage des eaux usées. Coût de l’opération : 473 k€. Une première étape devrait démarrer d’ici la fin de l’année. ■

Contact CCIV Sodeports : 01 34 24 11 77

le deuxième appel à pro-jets du Conseil général des Yvelines doté, comme le

premier, de 3 M€ est lancé. Il est destiné à permettre la réali-sation de démonstrateurs rou-lants de véhicules électriques intelligents qui devront fonc-tionner selon deux modes alter-natifs : en conduite manuelle ou en conduite automatique pour permettre un déplacement du

véhicule vers son lieu de sta-tionnement sans conducteur à bord. Et les entreprises lauréates devront effectuer la majeure part ie des travaux de R&D (Recherche et développement) dans les Yvelines.Les candidats ont jusqu’au 28 octobre 2011 pour déposer leur dossier, le comité de sélec-tion dévoilera la liste des pro-jets retenus mi-janvier 2012 et

les lauréats seront annoncés en mars à l’occasion du Salon International de l’Automobile de Genève. Ils auront alors une année pleine pour réaliser leurs prototypes. ■

En savoir plus http ://automobile.yvelines.fr/fr/lappel-a-projets-2011/

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Le FISAC permet d’initier des démarches réfléchies de dynamisation du commerce et de l’artisanat, s’inscrivant dans le temps et contribuant au déploiement d’une stratégie territoriale.

Guy Blanchart, vice-président de la CCIV

FisaC

vouS ConnAiSSez ?

de la politique de la ville. L’utilisation des dotations (en trois tranches) devant obéir à un impératif d’efficacité, il a été en outre décidé en août 2010 que le FISAC contribuerait en priorité aux actions innovantes et non répétitives qui ont l’impact le plus tangible sur les activités commerciales, artisanales et de services qui reposent sur un réel partenariat et sur des financements équilibrés des différents cofinanceurs. Sont éligibles toutes les activités commerciales et artisanales (y compris les non sédentaires), à l’exception des pharmacies, des professions libérales et des entreprises du sec-teur du tourisme (campings, hôtels-restaurants, restaurants gastronomiques). Toutefois les cafés et restaurants peuvent en bénéficier dès lors que l’essentiel de leurs prestations s’adressent à la population locale.

D’une façon générale, les projets retenus par le FISAC doivent s’appuyer sur des besoins identi-fiés, être économiquement viables, concerner des marchés réels et ne pas induire de distorsion de concurrence.

Le Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC) est un dispositif méconnu. Tour d’horizon d’une aide fort utile pour impulser une nouvelle dynamique.

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doté de 64 millions d’euros en 2010 et en 2011, le FISAC constitue un formidable outil de financement public pour les entreprises, les

communes et les communautés d’agglomération. Malheureusement, les budgets alloués ne sont jamais entièrement utilisés car les bénéficiaires connaissent peu voire pas du tout ce dispositif » déplore Guy Blanchart, vice-président de la CCIV Val-d’Oise Yvelines. Le FISAC est un outil d’accompa-gnement des évolutions des secteurs du commerce, de l’artisanat et des services. Il vise en priorité à préserver ou à développer un tissu d’entreprises de proximité, principalement de très petites entreprises. Le financement se traduit par le versement de sub-ventions à destination des collectivités territoriales ou des entreprises.

Pour accompagner la mise en œuvre de la réforme de l’urbanisme commercial, le Gouvernement a souhaité renforcer l’action du FISAC en orientant de manière prioritaire ses interventions en milieu rural, dans les zones de montagne, dans les halles et marchés ainsi que dans les quartiers prioritaires

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 Quelles sont les modalités d’intervention ?Le FISAC subventionne une part des dépenses du projet. Les taux d’intervention diffèrent en fonction des types de dépenses. Que la maîtrise d’ouvrage soit privée ou publique, le taux maximum d’inter-vention est de 40 % pour les dépenses d’investis-sement portant sur la sécurisation des entreprises et des locaux d’activité et pour celles visant à faciliter l’accessibilité aux personnes handica-pées et aux personnes à mobilité réduite. Pour les autres dépenses d’investissement matériel, que la maîtrise d’ouvrage soit privée ou publique, le taux d’intervention est au maximum de 30 %.Quand la maîtrise d’ouvrage est publique, les taux de 30 % et de 40 % sont applicables jusqu’à un plafond de dépenses subventionnables de 800 000 € H.T. Au-delà de ce seuil, le taux maximum d’intervention est fixé à 10 %. Quand la maîtrise d’ouvrage est assu-rée par une entreprise, le montant des dépenses subventionnables est limité à 75 000 €.

Un outil d’accompagnement et d’impulsionUn rapport commandité par la DGCIS et publié en juin 2008 a mis en évidence la capacité d’adaptation du FISAC à chaque situation locale, sa contribution comme élément fédérateur d’un partenariat entre les acteurs locaux et territoriaux pour l’élaboration d’un projet de territoire. Par ailleurs, il a été démon-tré que les opérations FISAC créent une véritable dynamique par l’anticipation ou l’amplification des investissements mis en œuvre et contribuent à structurer l’organisation commerciale, soit par des aménagements urbains, soit par une pérennisation de la dynamique collective.Toutefois, tempère Guy Blanchart « ce dispositif n’est pas un « outil miracle » dont le succès serait garanti. Il faut l’envisager comme un outil d’accom-pagnement et d’impulsion. Dans un contexte d’évo-lution des comportements d’achat et de l’environne-ment concurrentiel, l’intervention du FISAC permet d’initier des démarches réfléchies de dynamisation du commerce et de l’artisanat, s’inscrivant dans le temps et contribuant au déploiement d’une stratégie territoriale. Mais si le FISAC est en mesure de freiner un déclin ou de faciliter une mutation, il n’est pas en mesure d’inverser des tendances lourdes, qui, elles, dépendent d’une série de politiques publiques mises en œuvre dans le cadre de l’aménagement du territoire »

Quelles sont les opérations financées par le FISAC ?Cet instrument de dynamisation du commerce et de l’artisanat contribue à la réalisation de projets très divers. La maîtrise d’ouvrage peut être publique ou privée : Pour les communes de plus de 3 000 habitants :Dépenses éligibles de fonctionnement :

- Études- Prise en charge d’intérêts d’emprunts pour l’ac-

quisition de fonds de commerce- Recrutement d’un animateur- Opérations collectives de communication, de

promotion et d’animation- Réalisation d’actions collectives en raison de

l’exécution de travaux publicsDépenses éligibles d’investissement :

- Achat de locaux d’activité- Signalétique- Halles, marchés couverts et de plein air- Équipements facilitant l’accès aux espaces

commerciaux, stationnement de proximité- Investissements de restructuration des centres

commerciaux de proximité

 Pour les communes de moins de 3 000 habitants :Dépenses éligibles de fonctionnement :

- Études- Prise en charge d’intérêts d’emprunts pour l’ac-

quisition de fonds de commerce- Réalisation d’actions collectives en raison de

l’exécution de travaux publicsDépenses éligibles d’investissement :

- Signalétique- Halles, marchés couverts et de plein air- Équipements facilitant l’accès aux espaces

commerciaux, stationnement de proximité- Investissements de restructuration des centres

commerciaux de proximité

 Pour les entreprises artisanales et commer-ciales situées sur les communes de moins de 3 000 habitants :Dépenses éligibles d’investissement :

- Modernisation des entreprises et des locaux d’activité

- Sécurisation des entreprises et des locaux d’ac-tivité

- Accessibilité des entreprises aux personnes à mobilité réduite.

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Vous pouvez établir un dossier FISAC avec l’aide de votre Chambre de commerce et d’industrie.

PnR de Chevreuse (Yvelines)

 montant du FisaC attribué en 1999 (pour le PnR de 22 communes) : 300 000 € destinés essentiellement aux aides pour les entreprises et pour les associations de commerçants. aide maximale attribuée aux commerçants : 12 200 €.

 nouveau FisaC accordé en mars 2011 (pour 45 communes des Yvelines) d’un montant potentiel de 1,4 millions d’euros. aujourd’hui, les collectivités sont intégrées dans le dispositif notamment pour l’acquisition de locaux commerciaux et artisanaux pour qu’elles puissent exercer leur droit de préemption. aide maximale attribuée aux commerçants : 22 500 €.

Chanteloup-les-vignes

 en 2007, attribution d’un premier FisaC pour redynamiser et renouveler le commerce. une initiative menée par Chanteloup-les-vignes afin d’accompagner le dispositif d’état « Grand Projet de ville » sur la valorisation et la dynamique commerciale. les aides allouées pour cette première tranche (85 143 € de subvention) ont permis :

- la rénovation des vitrines et la sécurisation des commerces (8 bénéficiaires)

- l’acquisition des murs d’une boucherie/charcuterie dans le centre-ville (dans le cadre du droit de préemption)

- la mise en place de la convention de partenariat entre la ville et la CCiv via la mise à disposition d’un conseiller commerce CCiv.

 en 2011, poursuite du FisaC : ouverture de la deuxième tranche (potentiel de 59 974 €)

sartrouville

 Depuis dix ans, la ville s’est engagée dans des travaux de rénovation urbaine. le FisaC a été sollicité afin d’intégrer le commerce dans cette mutation.

 en 2007, la première tranche a permis de financer un diagnostic du commerce de la ville ainsi que la création d’un poste de manager de ville.

 la deuxième tranche du FisaC (lancée en 2009) a contribué à la mise en place des actions préconisées (budget global : 1 300 000 € ht) :

- requalification et embellissement de l‘avenue de la République (agrandissement des trottoirs, pavage, luminaires…)

- création d’une charte de recommandations sur les enseignes et devantures commerciales

- mise en place d’aides directes (rénovation vitrines, sécurisation, accessibilité handicapés)

- élaboration du « carnet de route du commerçant sartrouvillois »

- création du site internet de l’union du Commerce, de l’artisanat et des services (uCaPs) www.commerces-sartrouville.fr

- signalétique des parkings.

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FISAC : mode d’emploi et procédure

Vous pouvez établir un dossier avec l’aide de la Chambre de commerce et d’industrie territorialement compétente. Pour les procédures, les conditions d’éligibilité, les pièces consti-tutives d’un dossier, contacter les personnes ci-dessous. ■

Contacts :

Yvelines Val-d’Oise Antoine GUICHARD Claude SALOMONE 01 30 84 73 56 01 30 75 35 95

trois béNéficiaires fisac

avant

aprèsUn exemple d’application de la Charte Enseignes dans une boucherie de Sartrouville.

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Resto KDo

troiS JourS « GAGnAnt-GAGnAnt »

Soutenue par les restaurateurs indépendants des Yvelines et du Val-d’Oise et par le Réseau des CHR, l’opération Resto Kdo a pour ambition cette année de mobiliser 200 restaurateurs du Val-d’Oise et des Yvelines, avec un objectif de 20 000 repas sur les trois jours. ■Inscriptions jusqu’au 8 novembre 2011 sur www.restokdo.com.

Contact : Léopold FERNANDEZ

01 30 84 79 48 - [email protected]

Les 15, 16 et 17 novembre prochains, les restaurateurs offrent un repas pour un repas acheté à tout client qui poussera leur porte, une manière à présent éprouvée pour eux depuis 2009 de fidéliser leur clientèle, de promouvoir leurs établissements et d’évoquer leur passion.

pendant ces trois journées, leurs clients vont pouvoir découvrir la richesse et la variété de la cuisine locale, depuis le bistrot familial à l’étoilé

Michelin.« En 2010, les restaurateurs participants ont enre-gistré pendant l’opération une hausse de + de 50 % de la fréquentation de leur établissement » souligne Jérôme Crepatte, hôtelier-restaurateur et membre de la CCIV « et un taux de satisfaction de 97 % de leur clientèle ».

Les partenaires : CCIV, Association des restaurateurs indépendants du Val-d’Oise (Ariv), Restaurateurs Indépendants et Club Hôtelier 78, Comités départe-mentaux de tourisme et Offices de tourisme du Val-d’Oise et des Yvelines, Transports Val-d’Oise (TVO), Phébus, PNR de la Haute Vallée de Chevreuse et du Vexin, Métro et Crédit Mutuel des Yvelines et du Val-d’Oise.

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C’est à l’associationde rechercher un autre professionnel pour partagerle temps du salarié et lui créer un temps complet.

Renaud Nadjahi, vice-président de la CCIV

Réso 78

CompÉtenCeS pArtAGÉeSL’hôtellerie-restauration peine à recruter du personnel qualifié. Prenant exemple sur l’expérience menée dans d’autres départements, le Réso 78 vient de voir le jour pour favoriser l’embauche dans ce secteur. Le Val-d’Oise devrait suivre.

Autre solution proposée, Reso 78 recrute le salarié pour une période de deux mois. À l’issue de cette période, si les parties sont d’accord, le salarié est embauché directement par le ou les professionnels. Sinon, c’est à l’association de rechercher un nouvel employeur.

Gérer les extrasLe recrutement est assuré par Reso 78 mais égale-ment par les professionnels qui connaissent leurs métiers et leurs besoins, ce qui leur permet de mettre à disposition de l’association un person-nel compétent et opérationnel. L’appartenance à un réseau national donne également accès à une « CV-thèque » alimentée par les 13 antennes françaises de Réso France. Enfin, les membres vont pouvoir gérer les « extras » en fonction des demandes ponctuelles. Chaque professionnel pourra donc alimenter un fichier, avec ses propres contacts, qui pourra profiter à tous.

« Nous ne sommes pas concurrents de Pôle emploi, note Michel Blanchet. Bien au contraire, nous sommes complémentaires. Aujourd’hui, nous ne sommes qu’une vingtaine de membres. Pour que l’association fonctionne correctement, nous devrons bien sûr attirer de nouveaux adhérents. Mais je ne suis pas inquiet. Nous rencontrons tous les mêmes difficultés. Réso 78 est une réponse efficace ». ■

Contact CCIV

Tél. : 01 30 75 35 46 / 01 30 84 79 56 Fax : 01 30 84 73 75 E-mail : [email protected] Le site de Réso France : www.resoemploi.fr

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Capter les bons éléments et parvenir à les garder dans nos entreprises ». Un vrai challenge pour Michel Blanchet. Le dirigeant du restaurant

le Tastevin à Maisons-Laffitte a récemment pris la présidence du nouveau Réso 78, premier groupe-ment d’employeurs dédié au CHR dans les Yvelines. Comme ses pairs, il constate au quotidien la diffi-culté de recrutement du secteur. « C’est incroyable, explique-t-il. Je dois refuser des apprentis car la demande est trop importante, les centres de forma-tion sont pleins, mais quand on passe de l’apprentis-sage au marché, il n’y a plus personne. Impossible ou presque de trouver un commis de cuisine ou un chef de partie. Nous avons du mal à nous l’expliquer. On estime à 70 000 le nombre de postes à pourvoir en France. C’est totalement anormal quand on connaît la situation de l’emploi ».Devant ce constat, plusieurs professionnels ont décidé de réagir en partenariat avec la CCIV. S’appuyant sur le dispositif Réso France (13 associations en France), ils viennent de créer l’association Réso 78.

Temps partagéSur le modèle des groupements d’employeurs, l’as-sociation, qui est régie par la convention collective des cafés-hôtels-restaurants, recrute du personnel. « Les cafetiers-hôteliers-restaurateurs n’ont pas obli-gatoirement besoin de personnes à plein-temps » souligne Renaud Nadjahi, vice-président de la CCIV . « Un restaurateur peut vouloir un serveur unique-ment le midi, par exemple. C’est donc à l’association de rechercher un autre professionnel pour partager le temps du salarié et lui créer un temps complet », c’est vrai pour les métiers spécifiques au secteur, mais cela peut aussi concerner un comptable ou un jardinier.

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aCCessibilité : antiCiPeR PouR RéussiR

lA miSe en ConFormitÉ de Son ÉtAbliSSement

bureau d’étude. Un rapprochement avec la mairie est alors à entreprendre.

S’informer, échanger et obtenir des réponsesLa mise en accessibilité engage une obligation de résul-tat sans aide financière spécifique. Les investissements peuvent être importants et exigent une anticipation rigoureuse, notamment lorsque les travaux empiètent sur la voie publique. La réponse peut alors être collé-giale et une concertation est nécessaire avec la com-mune, les commerçants, les associations de personnes handicapées et parfois le conseil général lorsqu’une voie départementale est concernée. Il convient éga-lement de prendre contact avec le correspondant « Accessibilité » départemental pour préparer au mieux son dossier et pour identifier les solutions les plus adaptées. En France, plus d’une personne sur quatre souffrant d’une incapacité, d’une limitation d’activité ou d’un handicap, les enjeux de l’accessibilité sont donc autant économiques que sociétaux. ■

Les correspondants « Accessibilité » de votre département :

• Direction Départementale des Territoires des YvelinesChristophe Egermann - Tél. : 01 30 84 30 68E-mail : [email protected]

• Direction Départementale des Territoires du Val-d’OiseMichel Razafimbelo - Tél. : 01 34 25 26 01E-mail : bacq. shru. [email protected]

Au 1er janvier 2015, l’ensemble des établissements recevant du public (ERP), incluant les commerces et CHR de 5e catégorie, devront être réputés accessibles. Si les situations sont très diverses, c’est dès aujourd’hui qu’il faut intégrer cette obligation.

L’accessibilité, l’affaire de tousSont qualifiés d’ERP les bâtiments, locaux ou enceintes dans lesquels des personnes sont admises librement ou moyennant finances, ou dans lesquels se tiennent des réunions ouvertes. Les ERP sont classés par type et par catégorie (5 au total) en fonction de la nature des activités et de l’importance du public reçu. Les établis-sements de 5e catégorie intègrent les ERP dont le seuil d’accueil se situe au-dessous du minimum fixé par les règlements de sécurité et bénéficient de conditions spécifiques mais ne sont pas pour autant dispensés de l’obligation d’accessibilité. Les commerces et CHR font naturellement partie de cet ensemble. Si, à ce jour, aucune sanction financière n’est prévue en cas de non-conformité, les pouvoirs publics ont confirmé la date butoir du 1er janvier 2015 pour rendre son établisse-ment accessible.

Construire son dossier de mise en accessibilitéLe diagnostic est la première étape indispensable à réaliser. Celui-ci pourra se faire à la seule initiative du commerçant ou par un bureau de contrôle externe. Les points clefs de l’accessibilité seront alors identifiés : les accès et les cheminements extérieurs, l’accueil et l’ergonomie du comptoir par exemple. Quelques points spécifiques aux commerçants et CHR seront étudiés : la largeur de la porte d’entrée et des allées entre les rayonnages, la conformité des escaliers, les cabines d’essayage, les sanitaires, les équipements de restauration, les chambres, etc. Si l’aménagement est rendu impossible pour la totalité de l’établissement, les efforts devront être portés sur la partie la plus proche de l’entrée. Pour les ERP de cinquième catégorie, la sécu-rité incendie se limite à une seule sortie d’évacuation accessible. Sur la base de ce diagnostic, l’établissement définit un programme pluriannuel de travaux et évalue les moyens financiers à engager. Dans le cas où un per-mis de construire est rendu nécessaire, une attestation sera fournie par un contrôleur, un architecte ou un

OBTENIR LE LABEL TOURISME HANDICAP

La CCIV, en collaboration avec le conseil général des Yvelines, soutient les professionnels du tourisme dans l’obten-tion du label national « Tourisme Handicap ».

Il garantit aux personnes en situation de handicap moteur, visuel, auditif ou men-tal une infor-mation fiable, homogène et objective sur l’accessibilité des différents sites.

ASSOCIATION TOURISME ET HANDICAPS

280, bd Saint- Germain, 75007 Paris 01 44 11 10 41www.tourisme-handicaps.org

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La CCIV accompagne étroitement dans leurs démarches les professionnels souhaitant obtenir le titre de maître -restaurateur.

Joel Boilleaut, membre de la CCIV.

maîtRe-RestauRateuR

vAloriSer le « FAit mAiSon »

Incitation fiscale« Ce titre est délivré par la préfecture, précise Joël Boilleaut, hôtelier-restaurateur et membre de la CCIV. À la Chambre, nous accompagnons les profes-sionnels qui souhaitent en faire la demande. Nous leur distribuons le document-type qui rappelle les éléments nécessaires pour constituer le dossier. Nous fournissons également les références des quatre cabi-nets d’audit reconnus en France par le ministère »

Il existe environ 1 800 établissements labellisés aujourd’hui en France. « Un nombre encore insuffi-sant de restaurateurs ». Environ 20 000 profession-nels sont en effet susceptibles de rentrer dans les critères. L’objectif est d’atteindre 7 500 entreprises à l’horizon 2015. L’État s’est engagé à communiquer de manière importante sur ce titre. Et notamment à rappeler que ce dernier s’accompagne d’une incita-tion fiscale sur les investissements. Il ouvre en effet droit à un crédit d’impôt égal à 50 % des dépenses de modernisation et d’aménagement dans la limite de 15 000 euros.

Titre attribué à un « couple »Pour prétendre au titre, au-delà des conditions mises en avant lors de l’audit, le bénéficiaire doit être diplômé d’une école de restauration ou compter au moins cinq ans d’expérience profes-sionnelle. Le titre est attribué pour une durée de quatre années. Il s’adresse à un « couple » : un chef et une enseigne. Si le chef quitte l’établissement, le titre tombe.Pour aller plus loin : www.maitresrestaurateurs.com, le site de l’association française des maîtres-restaurateurs. ■

Contact Philippe TaillardTél. : 01 30 75 35 46 / 01 30 84 79 56 E-mail : [email protected]

Le titre de maître-restaurateur a été mis en place en 2007 et a été intégré en 2009 dans le Contrat d’avenir sous l’égide du ministère de l’Artisanat, des PME, du Tourisme et des Services. Il a pour objectif de valoriser les compétences et le savoir-faire des professionnels de la cuisine traditionnelle.

il existe tellement de restaurants qu’il est difficile de se démarquer. Les clients sont perdus et ont parfois du mal à comprendre les différences de

prix entre les établissements ». Marie-Françoise Claro est gérante et chef de cuisine de La Ferme d’Argenteuil. Dès qu’elle a entendu parler du titre de maître-restaurateur, elle n’a pas hésité à se lan-cer dans l’aventure. « Cela n’a pas été trop difficile pour nous, reconnaît Marie-Françoise Claro. Nous travaillons de cette manière depuis 25 ans ».Pour pouvoir prétendre au titre de maître-restau-rateur, les cuisines doivent obligatoirement utiliser 75 % de produits réalisés sur place ou artisanaux. Il faut également respecter des obligations en matière de qualité d’accueil ou d’affichage des horaires d’ouverture à l’extérieur. Ces critères sont validés par un auditeur qui se rend sur place pour vérifier la carte ainsi que les factures d’achat des matières premières. Ils sont ensuite confirmés par la visite d’un client mystère.

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La profession s’engage sur la création de 80 000 emplois d’ici 2015, soit 20 000 par an.

un avenant au ContRat D’aveniR

pour prolonGer et AmpliFier une dYnAmiQue

tis. Pour valoriser la profes-sion, le label de maître-res-taurateur (voir notre article page 22) sera modernisé et promu avec un cahier des charges garantissant l’excel-lence du titre. L’objectif est fixé à 1 500 nouvelles labelli-sations par an, pour atteindre 7 500 établissements titrés au 1er juillet 2015. Enfin, l’effort de modernisation sera prolongé par plus de 5 mil-liards d’euros d’investissements consacrés à la mise aux normes, à la rénovation et à l’équipement des établissements.

Des dispositions pour lever des difficultés identifiéesSi ce volume d’embauche prévu correspond aux besoins du secteur, il implique un effort pour amé-liorer l’attractivité des métiers. Des campagnes de communication sont prévues pour attirer les jeunes et faciliter le recrutement indispensable. Ce dispo-sitif s’accompagnera de l’amélioration des condi-tions de travail et de rémunération. Au regard des investissements à engager d’ici 2015, le Fonds de modernisation de la restauration sera adapté, avec un soutien accru d’OSEO, pour répondre notam-ment aux besoins des petits établissements. Ainsi, le Prêt pour la modernisation de la restauration évo-luera vers plus de souplesse et un PMR à taux zéro sera créé. L’État instaurera également un baromètre statistique spécifique pour assurer un suivi régulier de la réalisation des engagements de la profession. ■

Contact : Philippe TaillardAnimateur du réseau cafés-hôtels-restaurants (CHR)Tél. : 01 30 75 35 46 / 01 30 84 79 56 E-mail : [email protected]

Le Contrat d’avenir, qui vient à échéance le 1er juillet 2012, a fait l’objet d’un avenant. Il renforce les engagements pris par l’État et les entreprises du secteur de la restauration jusqu’au 1er juillet 2015.

Le Contrat d’avenir, des engagements et des objectifs respectés« Dès le mois de juin 2009, les professionnels de la restauration des Yvelines et du Val-d’Oise ont fait le pari du premier Contrat d’avenir en organi-sant avec la CCIV des états généraux à Versailles, relayant ainsi une initiative nationale. Les entre-prises du secteur ont alors manifesté un accueil très favorable à la baisse de la TVA et largement respecté les contreparties imposées » souligne Jean-Luc Madec, membre de la CCIV et président de la Confédération des professionnels indépendants de l’Hôtellerie (CIPH). On estime à 2,7 % la baisse des prix pratiquée et plus de 30 000 emplois sup-plémentaires ont été créés, dont 25 000 en 2010. Les conditions de travail ont connu une amélio-ration sensible avec la création d’une mutuelle professionnelle et des rémunérations améliorées par un SMIC hôtelier spécifique. Enfin, un milliard d’euros annuel a été consacré à la modernisation et aux mises aux normes de sécurité et d’accessibilité des établissements. Les dispositions du Contrat d’avenir ont confirmé leur efficacité en préservant l’activité de 17 % des établissements.

Un deuxième plan pour porter l’ambition du Contrat d’avenirC’est sur la base de ces avancées historiques pour le secteur que les signataires du premier Contrat ont souhaité prolonger et renforcer leurs engagements en faveur de l’emploi, de la qualité et de la moder-nisation de la restauration. La profession s’engage sur 80 000 créations d’emploi d’ici 2015, soit 20 000 par an. Un effort particulier est porté par les orga-nisations professionnelles et les pouvoirs publics sur l’alternance avec 5 000 contrats d’apprentissage supplémentaires par an. À cet effet, la CCIV fusion-nera dès 2013 ses deux centres de formation pour porter leur capacité d’accueil de 420 à 800 appren-

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le développement durable

un levier pour lA CroiSSAnCe deS entrepriSeS

Convivial et ludique, cet outil devrait éveiller l’in-térêt des chefs d’entreprise et leur donner envie de progresser dans la démarche développement durable. Toujours sur Internet, les conseillers environnement de la CCIV répondront à toutes les sollicitations. Leurs réponses, consultables par tous, constitueront à terme une véritable base de données, régulièrement enrichie par l’intervention d’experts extérieurs. Enfin, la CCIV organisera des rencontres-débats ouvertes à tous et qui traiteront aussi bien de la gestion des déchets que de la res-ponsabilité sociétale de l’entreprise ou des tech-niques innovantes.

200 nouvelles entreprises accompagnéesLes dispositifs en place et qui ont montré leur effi-cacité devraient également monter en puissance. La CCIV prévoit ainsi de former une soixantaine d’entreprises selon la méthodologie du pré-dia-gnostic développement durable. Cette prestation, qui comprend deux demi-journées de formation et d’échanges collectifs, permet aux dirigeants de PME d’identifier les enjeux stratégiques à prendre en compte pour le développement et la pérennisa-tion de leur activité et de disposer des outils néces-saires pour passer à l’action.L’offre d’accompagnement est en outre considé-rablement élargie et pourrait concerner au total plus de 200 nouvelles entreprises d’ici fin 2013. La méthode retenue repose sur une alternance de journées collectives, afin de favoriser le partage d’expériences, et de journées individuelles sur site en compagnie d’experts qui vont aider les chefs d’entreprises à mettre en œuvre des solutions adaptées. Les PME des Yvelines et du Val-d’Oise se verront ainsi proposer, en fonction de leurs objectifs, de réaliser une analyse environnementale de l’activité, un diagnostic énergétique, un bilan

Forte de son expérience en la matière, la CCIV déploie un programme d’actions innovantes afin d’accompagner davantage d’entreprises sur la voie de la performance environnementale.

les entreprises sont au cœur des problématiques de développement durable. Quelle que soit leur activité, elles consomment des ressources

naturelles, des matières premières, de l’énergie, de l’eau… et génèrent des rejets dans l’environnement. Les répercussions environnementales, économiques et sociales de leur activité sont donc majeures. Or, si les entreprises ont globalement pris conscience de la nécessité d’engager une démarche de développe-ment durable, leur implication se traduit par la mise en place d’actions d’une ampleur inégale et encore insuffisante pour certaines.

Depuis 2005, la CCIV développe des programmes d’accompagnement à une meilleure gestion des problématiques touchant à l’environnement. Plus de 150 entreprises des Yvelines et du Val-d’Oise en ont bénéficié et sont parvenues, par exemple, à réduire de manière conséquente leur consom-mation d’énergie, à éliminer tout risque relatif au stockage des déchets ou encore à développer une politique d’achats responsables. La CCIV souhaite désormais donner une nouvelle dimension à son action et étoffer l’offre de services proposée à ses ressortissants. Ce programme devrait être soutenu par des financements européens afin de limiter la contribution des entreprises à un niveau raison-nable.

« Nous voulons que toutes les entreprises, quel que soit leur degré de maturité en matière de dévelop-pement durable, aient accès à une information de qualité » insiste Frédéric Vernhes, 1er vice-prési-dent de la CCIV et président de la délégation du Val-d’Oise. Ainsi, pour informer et sensibiliser les plus néophytes, de nouveaux outils seront mis en place. Chacun pourra désormais réaliser gratuite-ment et en ligne, en quinze minutes seulement, son auto-diagnostic et évaluer ainsi ses performances.

Nous voulons que toutes les entreprises, quel que soit leur degré de maturité en matière de développementdurable, aient accès à une information de qualité.

Frédéric Vernhes, 1er vice-présidentde la CCIV et président de la délégation duVal-d’Oise

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nement, les contrôles du respect de la réglementation se font plus stricts. En outre, la rationalisation de la consommation d’énergie est source d’écono-mies substantielles alors que les cours de l’énergie flambent. De nombreuses entreprises ont ainsi réussi à réduire leur facture énergétique, de 20 % en moyenne, sans pour autant procéder systémati-quement à de lourds investissements. ■

Contacts :

Dominique Duret Responsable environnement/développement durable au 01 30 84 73 58 ou [email protected]

Isabelle François Animatrice du Réseau des Managers de l’Environnement au 01 30 75 35 87 ou [email protected]

carbone ou un état des lieux visant à mettre en place une démarche de responsabilité sociétale. Ces entreprises pourront ainsi réduire leur impact sur l’environnement, améliorer leur efficacité éner-gétique, diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre et communiquer sur leurs engagements. Les plus avancées d’entre elles bénéficieront d’un accompagnement pour mettre en place un système de management environnemental validé par la cer-tification ISO 14 001.Emprunter la voie du développement durable représente, en effet, un argument commercial et un avantage concurrentiel. Souvent, les donneurs d’ordres exigent même des garanties de la part de leurs fournisseurs. Depuis le Grenelle de l’environ-

De nombreuses entreprises ont pu réduire de 20 % leur facture énergétique.

uNe eNtreprise témoigNe

Frédéric lambotte, dirigeant de sCbh, fabricant de portes de garage et de portails automatiques, a ainsi choisi de procéder à l’analyse environnemen-tale de son entreprise. « Je m’interrogeais sur l’impact global de nos activi-tés sans avoir d’idée précise quant aux actions à mener » souligne le patron de cette entreprise familiale implantée depuis 35 ans. « l’auditeur nous a apporté une expertise juridique ainsi qu’un avis objectif sur le fonctionne-ment de l’entreprise » poursuit Frédéric lambotte. « nous n’étions pas en défaut vis-à-vis de la réglementation mais nous avons toutefois voulu progresser sur la voie du développement durable, par exemple en utilisant des dégraissants plus respectueux de l’environnement ou en améliorant notre politique de recyclage ». « Cette stra-tégie a été très bien perçue et vite adoptée par les salariés » précise Frédéric lambotte.

le chef d’entreprise se félicite également d’avoir rejoint le Réseau des managers de l’environnement (Rme), à l’instar de la plupart des dirigeants ayant bénéficié d’un accompagnement en la matière. « C’est un cadre d’échanges d’expériences, d’entraide également, où nous pouvons trouver des solutions à des problématiques communes » commente Frédéric lambotte. le réseau propose à ses membres une veille réglementaire et des informations à valeur ajoutée, des rencontres thématiques, des visites d’entreprises exemplaires, des séminaires pour développer les échanges… « le fait d’appartenir au Réseau des managers de l’environnement renforce la crédibilité de notre engagement aux yeux de notre clientèle » poursuit Frédéric lambotte.

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mov’n go

pASSe À lA viteSSe SupÉrieure

Club Maroc, une alliance d’entreprises s’est créée pour partager des locaux et des ressources commerciales. Un consultant sera mis à sa disposition. Et en octobre 2011, en collaboration avec l’Agence marocaine de dévelop-pement des investissements, une mission sera organisée à Casablanca avec la participation d’une douzaine d’entreprises franciliennes » précise Bruno Didier.

Susciter les échanges collaboratifsAvec Réseaulia, Mov’n Go dispose également d’une nouvelle plateforme d’échanges plus performante, intuitive et collaborative. Outre des ressources documentaires, les membres accèdent à des infor-mations actualisées sur l’actualité de l’industrie automobile internationale, des opportunités d’af-faires intra-entreprises adhérentes et des outils de travail pour mutualiser les compétences et les démarches. ■

Contacts CCIV

Damaris LEVI-MILLER - Chargée de mission Mov’n Go 06 21 09 76 58 - [email protected]

Mis en œuvre dans le cadre du Plan Filière Automobile Île-de-France, le réseau Mov’n Go accompagne les PME franciliennes dans leur conquête de marchés étrangers. Le lancement en septembre dernier des Clubs Pays est l’occasion d’apporter une nouvelle envergure aux actions menées.

le 22 septembre, le réseau a organisé une réunion plénière en présence d’Ubifrance et d’entreprises ayant participé à des actions de

Mov’n Go au cours des derniers mois ou ayant été visitées par les animateurs de la CCIV. « Nous avons proposé un panorama de l’industrie automobile et des opportunités pour les PME en Italie, en Tchéquie et en Allemagne. Puis nous avons constitué des groupes de travail pour chacun de ces pays avec l’objectif de constituer des Clubs dédiés » explique Bruno Didier, vice-président-trésorier de la CCIV.

Identifier les objectifs communsCette nouvelle impulsion donnée, qui vise à susciter davantage de synergie et de complémentarité entre les entreprises dans leurs démarches à l’export, s’est imposée d’elle-même à l’issue de la première année d’existence du réseau. « Le principe du Club est de pouvoir travailler dans la durée, d’examiner en profon-deurs les besoins et les ambitions de chaque entreprise et faire intervenir des experts très ciblés. Au sein du

Gérard Dalle, pdg du groupe GENARIS, un cluster de PME issues des secteurs de l’innovation et du développement de produits pour l’industrie et les transports.« au sein du Club maroc, nous avons, échangé sur nos stratégies de développement réciproques puis, avec l’aide d’un consultant, bâti notre plan d’action. le voyage clés en main organisé en octobre prochain par la Chambre va faciliter nos démarches auprès du gouvernement marocain et des organisations professionnelles locales ».

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Des eNtreprises témoigNeNt

André le Bohec, directeur de la com-munication de 3AI, une société d’as-sistance technique pour les grandes entreprises automobiles.« avec les Clubs pays, nous identifions les complémentarités entre entreprises, hors du cadre concurrentiel. en mars 2011, nous avons par exemple partagé un stand commun au salon automobile de genève. une démarche qui, si elle n’avait pas été mutualisée, aurait été hors de notre portée. »

Le principe du Club est de pouvoir travailler dans la durée, d’examiner en profondeur les besoins et les ambitions de chaque entreprise.

Bruno Didier, vice-président-trésorier de la CCIV

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réseau automobilité et véhiCules en idF (ravi)

pASSAGe de relAiS en douCeur

Lean manufacturing et développement durableAujourd’hui, le Ravi souhaite développer son axe de renforcement des compétences au sein des PME de la filière en mettant en place des formations et des accompagnements sur les deux sujets majeurs que sont le lean manufacturing et le développement durable. Depuis 2009, dirigeants et cadres ont ainsi accès à des formations au lean manufacturing, ce système de gestion basé sur la réduction des gaspillages et la production « juste à temps ». Au chapitre développement durable, le Ravi a mis en place un corpus de formation pour permettre aux entreprises de répondre aux nouvelles exigences du marché.

« Le Ravi est la preuve que la filière automobile fran-çaise est encore forte, notamment sur l’ouest de l’Île-de-France, et qu’elle est loin d’être condamnée », conclut Patrice-Henry Duchêne. ■

Depuis un an, une nouvelle association a pris la suite de l’ancien Réseau automobile Val-d’Oise Yvelines (Ravy). La création du Ravi, Réseau automobilité et véhicules en Île-de-France est le prolongement logique d’une dynamique au service des entreprises, soutenue par les institutions territoriales et désormais portée au niveau de la région Île-de-France.

le Ravy a vu le jour sous l’impulsion commune de PSA Peugeot-Citroën à Poissy et de Renault à Flins. Très rapidement, il a réuni les acteurs de la

filière automobile pour compter plus de 130 membres. « Le Ravy a offert un cadre à des relations autrefois plus informelles », souligne Patrice-Henry Duchêne, délégué au Développement Durable de PSA, membre associé de la CCIV et Président du Ravi. La création au niveau national de la Plateforme Automobile (PFA), en réponse à la crise économique de 2008, a redistri-bué les cartes. Cette dernière réunit constructeurs et fournisseurs au sein de la filière industrielle. « Sur le terrain, elle s’appuie sur des relais régionaux, les Aria (Associations régionales de l’industrie automobile), note Patrice-Henry Duchêne. Le Ravy, qui était un réseau et non pas une association, a donc changé de statut tout en conservant le noyau dur de ses membres. En devenant le Ravi, il acquiert une compétence régio-nale et devient une association ».

Problématiques RHLa nouvelle structure favorise les travaux collaboratifs au sein de la filière. Elle permet aux petites entreprises d’unir leurs forces face aux grands donneurs d’ordres et à la concurrence internationale. Elle favorise éga-lement l’innovation dans le cadre d’une convention signée avec Mov’eo, le plus important pôle de compé-titivité de France (membre de droit de l’association).« La mutualisation se traduit également en termes de solutions RH, signale Patrice-Henry Duchêne. Le Passeport Ravi labellise une main-d’œuvre au terme d’un parcours de professionnalisation comprenant une formation d’une semaine au sein de l’AFPA et une mis-sion de 6 mois en entreprise. L’association prend aussi en charge les questions de relocalisation en favorisant l’installation des salariés venant d’autres régions pour une période donnée. Enfin, le Ravi est l’interlocuteur privilégié de la filière auto auprès des élus et des admi-nistrations ».

« J’ai adhéré au Ravy dès sa création en 2005. Quand je me suis installé à mon compte en quittant un grand groupe, je manquais en effet de retours d’informations et de contacts permanents avec les donneurs d’ordres. Grâce au réseau, je bénéficie d’une meilleure visibilité sur l’avenir de mon activité et sur les grandes orientations de mes principaux clients ».

Michel Floutard, PDG de la Soufflerie climatique Île-de-France, une entreprise qui assure les essais des futurs véhicules des constructeurs à Saint-Ouen-l’Aumône.

la CCiv est membre de droit co-fondateur du ravi et assure notamment la couverture des frais de fonctionnement de la délégation générale de l’association. la CCiv est très impliquée dans le développement du ravi : ainsi le bureau de l’association compte 2 élus et 2 membres associés de la CCiv dans sa composition.

Contact Estelle Duflot, déléguée générale Tél. : 01 30 75 35 43 (assistante 35 36) E-mail : [email protected]

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Jordanie et liban

deS mArChÉS À proSpeCter

Se fédérer pour gagner ensemble de nouveaux marchés :La CCIV et la CCIP accompagneront les entre-prises du territoire en mission de prospection du 21 novembre au 25 novembre. (Départ dimanche 20 novembre, retour le 26 novembre). La Jeune Chambre Économique Française rejoindra éga-lement cette délégation. En participant à cette mission, les entreprises pourront bénéficier d’un accompagnement sur mesure avant, pendant (4 à 6 rendez-vous par jour) et après la mission.

Développer un projet au Liban et/ou en Jordanie requiert une connaissance du pays.Après une étude très pragmatique pour vérifier l’adéquation du projet avec le marché local, une approche opérationnelle est nécessaire pour iden-tifier les prospects et partenaires potentiels. « C’est à partir d’un premier diagnostic que nous réalisons avec la PME, que celle-ci pourra analyser la perti-nence de son projet et affiner une stratégie » conclut Bruno Bouniol, 2e vice-président de la CCIV, prési-dent de la délégation des Yvelines.

Faire un premier pas sur ces marchés, comprendre les besoins du pays et la culture, nouer des contacts avec des partenaires dûment identifiés, tels sont les objectifs de la mission Liban-Jordanie de la CCIV et de la CCIP.

Pour les entreprises du secteur environnement, participer à cette mission, c’est une occasion unique de préparer le prochain salon ECORIENT qui aura lieu au mois de juin 2012 à Beyrouth. ■

Contact CCIV :

Mathilde BENDLER, Responsable du pôle international Tél. : 01 30 75 35 74 - [email protected]

Dans un Proche-Orient qui connaît de profonds changements, le Liban et la Jordanie font preuve d’une stabilité économique et affichent de forts taux de croissance. Leurs besoins sont nombreux et les produits et le savoir-faire français y sont très appréciés. La CCIV et la CCIP organisent prochainement une mission sur ces deux destinations.

le Liban, en 2010, a affiché une croissance forte de +7 %. En termes de PIB, il occupe la 1re place au Proche-Orient et l’une des dix premières

places mondiales.La France est le 5e fournisseur du Liban avec une part de marché de 7 % (900 millions d’euros). Elle est aussi l’un des tout premiers investisseurs dans ce pays avec 246 millions d’euros d’investissements en 2009. Par ailleurs, il convient de souligner le dynamisme significatif des entrepreneurs libanais.La Jordanie, quant à elle, bénéficie d’une stabilité politique et d’un environnement des affaires favo-rable. C’est un carrefour stratégique qui donne accès à un marché potentiel de plus de 300 millions de consommateurs. Les fondamentaux macro-éco-nomiques de la Jordanie sont solides et contribuent à la croissance continue du pays : +3,4 % en 2010, prévisions +3,5 % pour 2011.La coopération entre la France et la Jordanie est importante. On note une forte présence des entreprises françaises dans ce pays (la France se positionne aujourd’hui comme le 3e investisseur étranger en Jordanie et occupe le 1er rang des inves-tissements occidentaux).

La France est le 5e pays fournisseur du Liban avec une part de marché de 7 %.

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CommuniCation

Sur meSure

com à la baisse » précise la créatrice. « Mon expérience et mon réseau ont naturellement orienté l’activité d’Izalco vers l’immobilier et le BTP. C’est un secteur que je connais bien. Avec mes interlocuteurs, nous parlons le même langage ; cela permet d’instaurer une relation de confiance. Aujourd’hui, Izalco compte comme clients de nombreuses PME mais aussi de grandes structures comme Bouygues, Vinci ou Eiffage ».IZALCO s’appuie sur un réseau étendu de compé-tences : graphistes, développeurs, photographes, webdesigners, réalisateurs, imprimeurs… Une équipe expérimentée qui lui permet d’offrir une large palette de solutions sur mesure. ■

www.izalco.fr

Izalco est un petit volcan d’Amérique centrale. C’est aussi le nom d’une jeune agence de communication des Yvelines, bouillonnante d’idées, spécialisée dans le secteur de l’immobilier et du bâtiment.

mylène Moissonnier débute son parcours profes-sionnel comme géomètre-topographe, avant de rejoindre une grande société d’ingénierie

et de management de projets en qualité de dessina-trice puis en tant que consultante en organisation et systèmes d’information. En 2007, elle intègre un bureau d’études, Fluides, où elle devient responsable de la communication. « Dans le secteur du BTP, la communication n’est pas forcément au cœur de la stratégie commerciale des entreprises. J’ai pourtant toujours été convaincue qu’il y avait un potentiel. J’ai donc décidé de monter ma propre activité ».En avril 2009, elle fonde Izalco. « Au début, J’ai eu du mal à me positionner. En pleine crise économique, un grand nombre d’entreprises revoyaient leur budget

Avec mes interlocuteurs, nous parlons le même langage.

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le marquage Ce des produits de ConstruCtion

l’impACt du nouveAu rÈGlement

duit une nouvelle terminologie : le terme « per-formance » fait ainsi une apparition remarquée et la « déclaration de conformité », clé de voûte de l’ancien système, devient la « déclaration des performances ». Le règlement n’a pas pour objectif de définir la sécurité des produits, mais de faire en sorte que des informations fiables soient fournies sur leurs performances.Les spécifications techniques harmonisées conti-nuent à jouer un rôle déterminant en définissant les méthodes d’essai et de calcul les plus appro-priées pour évaluer les performances des produits et vérifier leur constance.

Simplifier la vie des PMEAfin d’alléger les charges administratives pesant sur les PME, de nouvelles dispositions sont entrées en vigueur.Les produits qui ne sont pas fabriqués en série, par exemple à des fins de restauration des monuments historiques, bénéficient de procédures simplifiées.Les micro-entreprises (comptant un effectif infé-rieur à 10 personnes et un chiffre d’affaires ou un total du bilan annuel inférieur à 2 millions d’euros) bénéficient également d’un accès simplifié au mar-quage CE lorsque le produit concerné ne suscite pas de préoccupation majeure du point de vue de la sécurité.

Protéger l’environnement et la santéLe règlement renforce les dispositions visant à améliorer les possibilités de constructions durables et respectueuses de l’environnement.La « déclaration des performances » devra com-porter des informations relatives au contenu en substances dangereuses, conformément au règle-ment REACH, afin d’informer clairement les utili-sateurs et d’assurer un niveau élevé de protection de la santé et de la sécurité, notamment pour les ouvriers. ■

Contact

Valère Duval de La Guierce - 01 30 84 72 [email protected]

Les entreprises de la filière BTP doivent être en accord avec le règlement avant le 1er juillet 2013.

les « produits de construction » sont l’ensemble des produits ou kits fabriqués et mis sur le mar-ché en vue d’être incorporés dans des bâtiments

ou des ouvrages du génie civil. Cette définition couvre ainsi des produits allant de l’écrou à la poutre métallique.Le droit européen encadre la commercialisation de ces produits et les responsabilités qui incombent aux différents opérateurs économiques et utilisateurs.Depuis une vingtaine d’années, la directive euro-péenne 89/106/CEE encadre la commercialisation et l’utilisation des produits de construction en Europe. Celle-ci n’a pas produit les effets attendus en termes d’harmonisation. En effet, d’importantes différences de transposition dans les États membres ont entraîné des dysfonctionnements substantiels dans la circulation de ces produits en Europe ; par exemple, le marquage CE, facultatif dans certains États membres, est obligatoire dans d’autres.Aussi, les institutions européennes ont décidé de remplacer la directive par un instrument législatif

directement et uniformé-ment applicable sur l’en-semble du territoire : le règlement 305/2011.Ce nouveau règlement accorde une attention par-ticulière aux PME et à des valeurs d’actualité comme la protection de l’environ-nement, la sécurité et la santé. Par ailleurs, il intro-

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Convention d’affaires européenne le30 novembre et 1er décembre 2011 à Paris-Nord Villepinte

Inscription en ligne sur http://pollutec2011.b2b-match. com

48 pays invités

Un planning de rendez-vous validé par chaque participant

30 min par rendez-vous

Un emplace-ment dédié

En 2009, plus de 430 rendez-vous qualifiés ont été organisés au profit de 215 entreprises et centres de recherche provenant de 17 pays !

polluteC horiZons2e Édition de lA Convention d’AFFAireS europÉenne orGAniSÉe pAr enterpriSe europe network

La collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) permettra également aux participants de rencon-trer des entreprises d’Afrique et d’Amérique Latine à la recherche de technologies européennes. ■

Pour participer aux Green business meetings 2011, inscrivez-vous avant le 4 novembre sur la plate-forme dédiée www.pollutec2011.b2b-match.com

Contact :

Pierre Arribe - 01 30 84 72 89 - [email protected]

les 30 novembre et 1er décembre 2011 auront lieu à Paris-Nord Villepinte les « Green business mee-tings », rendez-vous d’affaires organisés par les

CCI de Paris et de Versailles Val-d’Oise/Yvelines, par-tenaires d’Enterprise Europe Network, dans le cadre de Pollutec Horizons qui réunira 1 500 exposants et plus de 35 000 professionnels.Organisée en partenariat avec les autres membres d’Enterprise Europe Network implantés dans 48 pays, cette convention constitue pour les entre-prises une opportunité unique de rencontrer les professionnels de l’environnement et de l’énergie présents à Pollutec, pour un premier contact quali-fié, afin d’établir une collaboration commerciale ou technologique. Les participants bénéficieront par ailleurs de l’accompagnement et de l’expertise des conseillers du réseau pour tirer le meilleur profit de ces « Green business meetings 2011 ».

mis en place par la Commission européenne, enterprise europe network est le 1er réseau européen d’information et d’appui destiné aux entreprises pour les accompagner dans leur développement et leur dé-marche d’innovation.

En application du principe de responsabilité élar-gie du producteur, l’autorité titulaire du pouvoir de police est habilitée à prendre des mesures de consignation, à faire procéder d’office - en lieu et place de la personne mise en demeure et à ses frais - à l’exécution des mesures prescrites, à suspendre le fonctionnement des installations et activités ou à ordonner le paiement d’une amende.La CCI de Versailles Val-d’Oise/Yvelines organisera le 8 décembre prochain à Versailles une réunion d’information sur ces nouvelles dispositions. ■

Contact : Adelita Aullet - 01 30 84 72 82 - [email protected]

L’ordonnance n° 2010-1579 du 17/12/2010, portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’UE dans le domaine des déchets, modifie le code de l’environnement afin de transposer en droit français la directive européenne 2008/98/CE du 19/11/2008 relative aux déchets.

la collecte séparée des déchets valorisables, pour autant que cela soit réalisable d’un point de vue technique, environnemental et économique, est

imposée. De plus, la possibilité pour certaines subs-tances de sortir du statut de déchet après avoir subi les traitements appropriés est introduite.

Les producteurs de déchets doivent caractériser ces derniers et emballer et étiqueter les déchets dangereux selon des règles définies par décret. Le mélange des déchets dangereux avec d’autres déchets ou matières est interdit en dehors d’une installation classée.

des nouvelles règles

pour lA GeStion deS dÉChetS

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Le courrier économique • N° 123 octobre 2011 • www.versailles.cci.fr

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BAROMÈTRE

leS pÉpiniÈreS d’entrepriSeS FrAnCilienneS AFFiChent de bonS rÉSultAtSune étude sur les pépinières d’entreprises d’Île-de-France, ces structures publiques destinées à héberger et accompagner les jeunes Pme-Pmi durant 2 à 3 ans, vient d’être publiée par la Cour des comptes, en partenariat avec l’association P3mil, le réseau francilien des pépinières, et la région île-de-France.les conclusions font apparaître que les entreprises, durant leur séjour en pépinière, ont 20 % de chances en plus que les autres de rester en vie après cinq ans d’existence. leur chiffre d’affaires augmente également de façon plus rapide car elles disposent d’un accès privilégié aux dispositifs d’aide et d’accompagnement. enfin, ces jeunes pousses génèrent davantage d’emplois que la moyenne nationale. Chaque année, les pépinières créent 2 000 emplois en île-de-France. Des efforts doivent toutefois être menés quant au profil du candidat (actuellement plutôt un homme d’environ 40 ans), en direction d’un public plus jeune, peu diplômé et féminin.www.iledefrance.fr 27-05-2011

Mois Indice

mai 2011 854,4avril 2011 854,7mars 2011 853,1Février 2011 851

indice national bt01

sources : service financement et assistance juridique de la CCiv

DATE DE CLÔTURE TAUX DÉDUCTIBLES

À partir du 31/08/2011 3,85 % À partir du 30/07/2011 3,83 % À partir du 30/06/2011 3,82 % À partir du 31/05/2011 3,77 %

4e trim. 2010 1er trim. 2011 2e trim. 2011

Découverts en compte 13,59 % 13,77 % 13,88 %

intérêts des comptes courants d’associés(taux maximum des intérêts déductibles pour les exercices de 12 mois)

taux d’intérêt légal :0,38 % pour l’année 2011

taux refi (ou repo) :1 % au 13 mai 2009

taux d’usure

Crédit gratuit : 2e semestre 2010 : 5,38 %

taux de base bancaire :2011 : 6,60 %

Frais de nourriture

sur le lieu de travail ...................................... 5,80 _

en cas de déplacement ................................ 17,10 _ (par repas)

hors locaux........................................................... 8,30 _

Indemnités forfaitaires de grand déplacement

nourriture.................................................................. 17,10 _ par repas

logement région idF .................................. 61,20 _

logement autres départements ....... 45,40 _

Frais professionnelslimite d’exonération de charges sociales et fiscales 2011

Indemnités de grand déplacement

De 4 à 24 mois

nourriture ............................................................................................................................. 14,50 _ par repaslogement région idF .................................................................................................... 52 _logement autres départements ......................................................................... 38,60 _

De 25 à 72 mois

nourriture ............................................................................................................................. 12 _ par repaslogement région idF .................................................................................................... 42,80 _ par jourlogement autres départements ......................................................................... 31,80 _ par jourindemnité logement et nourriture durée > 9 mois .................................... 67 _ par jourindemnité pour frais d’installation dans un nouveau logement ............................... limite de 1 361,10 _ majorée de 113,40 _

par enfant à charge dans la limite de 3 enfants

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taux d’usurela réglementation de l’usure n’est plus applicable aux prêts consentis aux sociétés et aux entreprises individuelles.

1er trim. 2009 2e trim. 2009 3e trim. 2009

Découverts en compte 14,55 % 14,13 % 13,45 %

Crédit gratuit. 1er semestre 2009 : 6,69 %. taux de base bancaire 2009 : 6,60 %

Rappel : calcul d’un loyer commercial par la variation de l’indice insee du coût de la construction :

ancien loyer x nouvel indice = nouveau loyer ancien indice

Évaluation kilométrique des frais de voitureprix de revient kilométrique 2010applicable pour la déclaration des revenus perçus en 2010

Puissance Jusqu’à De 5 001 à Au-delà de fiscale 5 000 km 20 000 km 20 000 km

3 Cv et moins 0,405 € x d (0,242 € x d) + 818 € 0,283 € x d

4 Cv 0,487 € x d (0,274 € x d) + 1063 € 0,327 € x d

5 Cv 0,536 € x d (0,3 € x d) + 1180 € 0,359 € x d

6 Cv 0,561 € x d (0,316 € x d) + 1223€ 0,377 € x d

7 Cv 0,587 € x d (0,332 € x d) + 1278 € 0,396 € x d

8 Cv 0,619 € x d (0,352 € x d) + 1338 € 0,419 € x d

9 Cv 0,635 € x d (0,368 € x d) + 1338 € 0,435 € x d

10 Cv 0,668 € x d (0,391 € x d) + 1383 € 0,46 € x d

11 Cv 0,681 € x d (0,41 € x d) + 1358 € 0,478 € x d

12 Cv 0,717 € x d (0,426 € x d) + 1458 € 0,499 € x d

13 Cv et plus 0,729 € x d (0,444 € x d) + 1423 € 0,515 € x dd = distance parcourue dans l’année 2010, à titre professionnel.

Trimestre Indice Progression

1er trim. 2011 103,64 2,25 %

4e trim. 2010 102,92 1,83 %

3e trim. 2010 102,36 1,14 %

2e trim. 2010 101,83 -0,22 %

1er trim. 2010 101,36 -1,33 %

4e trim. 2009 101,07 -1,88 %

3e trim. 2009 101,21 -1,22 %

2e trim. 2009 102,05 0,84 %

1er trim. 2009 102,73 2,73 %

4e trim. 2008 103,01 4,16 %

3e trim. 2008 102,46 4,48 %

2e trim. 2008 101,20 3,85 %

1er trim. 2008 100,00 -

indice des loyers commerciaux (ilc) 1Révision des loyers / baux commerciaux

(1) l’ilc peut être choisi par les parties d’un commun accord pour remplacer l’indice insee du coût de la construction.

sociaL

plafond de la Sécurité sociale 2011Plafond annuel : ......................... 35 352 _Plafond trimestriel : ................... 8 838 _Plafond mensuel : ........................ 2 946 _

SmicÀ compter du 1er janvier 2011 : smic horaire : 9 _

Smic mensuel (entreprises employant plus de 20 salariés)

Horaire hebdo Smic mensuel

35 heures 1 365,03 _36 heures 1 413,74 _37 heures 1 462,46 _38 heures 1 511,28 _39 heures 1 559,99 _40 heures 1 608,71 _41 heures 1 657,53 _42 heures 1 706,24 _43 heures 1 754,96 _44 heures 1 813,55 _

minimum garantiÀ compter du 1er janvier 2011 = 3,36 €

régime complémentaire de retraite des cadresPlafond mensuel 2011

tranche À de 0 à 2 946 _tranche b de 2 946 à 11 784 _tranche C de 11 784 à 23 568 _

variation de l’indice du coût de la construction Trimestre Sur 1 an Sur 3 ans

(révision)

2005 1er 3,67 % 9,58 % 2e 0,71 % 9,72 % 3e 0,47 % 9,23 % 4e 4,96 % 13,65 %

2006 1er 7,24 % 15,13 % 2e 7,05 % 13,64 % 3e 8,06 % 14,80 % 4e 5,56 % 15,82 %

2007 1er 1,69 % 13,06 % 2e 5,05 % 13,26 % 3e 4,49 % 13,44 % 4e 4,84 % 16,15 %

2008 1er 8,09 % 17,87 % 2e 8,85 % 22,41 % 3e 10,46 % 24,73 % 4e 3,32 % 14,34 %

2009 1er 0,40 % 10,35 % 2e 4,10 % 9,66 % 3e -5,77 % 8,76 % 4e -1,05 % 7,18 %

2010 1er 0,33 % 8,88 % 2e 1,27 % 5,71 % 3e 1,20 % 5,34 % 4e 1,73 % 4,00 %

2011 1er 1,12 % 3,44 %

indice du coût de la construction(publié par l’insee – base 100 en 1953)

1er trim. 2e trim. 3e trim. 4e trim.

1991 972 992 996 10021992 1 006 1 002 1 008 1 0051993 1 022 1 012 1 017 1 0161994 1 016 1 018 1 020 1 019

1995 1 011 1 023 1 024 1 0131996 1 038 1 029 1 030 1 0461997 1 047 1 060 1 067 1 0681998 1 058 1 058 1 057 1 0741999 1 071 1 074 1 080 1 065

2000 1 083 1 089 1 093 1 1272001 1 125 1 139 1 145 1 1402002 1 159 1 163 1 170 1 1722003 1 183 1 202 1 203 1 2142004 1 225 1 267 1 272 1 2692005 1 270 1 276 1 278 1 3322006 1 362 1 366 1 381 1 406

2007 1 385 1 435 1 443 1 4742008 1 497 1 562 1 594 1 5232009 1 503 1 498 1 502 1 5072010 1 508 1 517 1 520 1 5332011 1 554

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Page 34: Le Courrier écononomique - magazine CCI Val d'Oise/Yvelines- n° 123- octobre 2011

Réseaux Plato

dix AnS d’ÉChAnGeS

Val-d’Oise, d’Argenteuil-Bezons, de Roissy-CDG et de Saint-Quentin en Yvelines. « Notre ambition est de toucher plus de 350 PME et une cinquantaine de grandes entreprises » souligne le président de la CCIV, Yves Fouchet. « Les grandes entreprises trouvent dans les réseaux Plato une opportunité d’affirmer leur ancrage sur le territoire, mais aussi de soutenir les PME et de mieux comprendre leurs contraintes spécifiques ». Les cadres mis à disposition s’investissent sans réserve dans l’accompagnement des PME. Ces cadres de grandes entreprises ont d’ailleurs sou-haité disposer d’un temps de rencontre pour échan-ger sur cette enrichissante aventure humaine. Une trentaine d’entre eux ont ainsi participé, le 16 juin dernier, à la troisième rencontre « inter-coachs Plato », organisée cette année dans le cadre de la visite de l’entreprise FEDEX sur la zone aéropor-tuaire de Roissy-CDG.« Etre coach au sein du réseau PLATO, c’est partici-per à la création de liens sociaux entre entreprises » souligne ainsi Jean-Marc Rouxel, chef de service Achats pour Aéroports de Paris.

Des réseaux Plato commerceLa méthodologie Plato, développée à destination des PME industrielles ou de services aux entre-prises, a été adaptée au secteur du commerce. Ainsi, après une première expérience concluante dans le Mantois, quatre groupes Plato Yvelines/Val-d’Oise vont être également constitués, réunissant 60 commerçants et 12 grandes entreprises de la grande distribution, de la franchise ou du secteur bancaire. PLATO devrait ainsi favoriser le transfert d’outils de management vers les commerces de proximité tout en générant des courants d’affaires. ■

Contact : Brigitte SALLESResponsable des réseaux Plato Tél : 01 39 29 23 35 / Port. : 06 22 23 64 73 [email protected]

La CCIV et ses partenaires poursuivent leur mobilisation en faveur du développement économique en lançant de nouveaux réseaux d’entreprises Plato sur les Yvelines et le Val-d’Oise.

en 2001, la CCIV lançait le 1er réseau Plato d’Île-de-France sur le territoire de la Vallée de Seine. Depuis, le dispositif n’a cessé de s’étendre. En 10

ans, plusieurs centaines d’entreprises ont participé à un réseau Plato initié par la CCIV. En créant une dynamique s’appuyant sur les synergies locales pour générer de la croissance, Plato est un véritable atout économique au profit du développement et de l’an-crage territorial des PME avec l’appui des grandes entreprises.Une réussite qui se concrétise aujourd’hui, par le lancement d’un vaste plan de déploiement des

réseaux Plato sur l’ensemble des Yvelines et du Val-d’Oise, soutenu par de nombreux partenaires. Pas moins de 21 groupes Plato, composés chacun d’une quinzaine de dirigeants de PME et de trois cadres de grandes entreprises, vont ainsi fonctionner simul-tanément d’ici à fin 2012, sur les territoires de la Seine Aval, du Pays Houdanais, du Centre

les deux premiers groupes plato saint-quentin-en-Yvelines lancés officiellement le 23 juin dernier sont nés d’un partenariat entre la CCiv, la Communauté d’agglomération de saint-quentin-en-Yvelines, l’état représenté par la direCCte, le conseil régional d’Île-de-France, la sevesC (société des eaux de ver-sailles et de saint-Cloud) et gdF sueZ.

Ce 1er réseau plato sur le territoire, passera de 2 à 4 groupes en novembre 2011 et réunira au to-tal 70 dirigeants de pme et 12 cadres de grandes entreprises dont bouygues Construction, Kpmg, renault, hilti, malakoff médéric, oracle, thales, la sevesC…

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le Réseau Des éCo-inDustRies Yvelines/val-D’oise (Rei)

FAit SA rÉvolution

Au cœur du nouveau dispositif : la cellule d’animationLe réseau a créé six clubs Métier (Eau, Air, Déchets, Énergies renouvelables/Éco-habitat, Ingénierie et International). Chacun est doté d’un référent club (éco-industrie, membre du réseau) porte-parole du groupe dans les différentes réunions du réseau et auprès des collectivités locales, afin de donner plus de poids et d’envergure aux échanges. « Cette fragmentation par centre d’intérêt permet aux membres d’être mieux identifiés, de s’interpeller sur des problématiques très précises et de recevoir des informations ciblées. Ce sont donc les entreprises qui décident des actions prioritaires à mettre en œuvre » explique Frédéric Vernhes. « Nous sommes en train de travailler à multiplier les synergies entre les clubs mais aussi à l’extérieur en intégrant au sein du réseau des laboratoires de recherche, des centres de formation, des acteurs publics de l’environnement et du développement économique ».

Renforcer l’interactivitéAutre point fort : dans la nouvelle plateforme colla-borative Réseaulia, mise en ligne fin novembre par la CCIV, les membres pourront directement inter-venir dans leur profil, « poster » des informations personnalisées et participer aux forums. Chaque club disposera également de sa page personnalisée. Outre l’aide logistique apportée aux projets par la CCIV, les animateurs y mettront en ligne des outils de formation électronique, un annuaire des éco-technologies et toutes les informations relatives aux actions menées par le réseau. L’ambition de cette e-animation : doper l’interactivité entre les entreprises adhérentes. ■

Contact CCIV :

Céline VITHE - Animatrice du REI Tél : 01 39 29 23 20 [email protected]

Fort de ses 200 adhérents, le REI, animé par la CCIV, lance une nouvelle organisation. L’objectif : des actions encore plus ciblées et performantes pour ses membres.

lancé en 2004, le réseau fédère des acteurs des éco-industries proposant des traitements cura-tifs et/ou préventifs de la pollution de l’air, de

l’eau et des sols. « Connu et reconnu, notre dispositif avait besoin d’un second souffle » constate Frédéric Vernhes, 1er vice-président de la CCIV et président de la délégation du Val-d’Oise. D’où une profonde refonte menée en 2010 par un comité de pilotage stratégique créé pour l’occasion avec des entre-prises membres du réseau, en collaboration avec un consultant extérieur et un élu de la Chambre, Michel Lecapitaine. Avec pour mot d’ordre : la performance.

uNe eNtreprise témoigNe

daniel ouaknine, directeur général d’apr2« nous avons intégré le réseau des éco-industries en 2005. nous y avons mené avec succès deux chantiers

prépondérants pour notre développement : nos certi-fications iso 9001 et iso 14001 en 2006/2007 grâce au programme active action environnement et aux échanges fructueux avec les autres membres. en 2008 et 2009, nous avons réalisé notre premier bilan Carbone, indispensable pour conserver la maîtrise énergétique de notre activité. depuis 2010, apr2 est membre du Club déchets. Cette nouvelle organisation facilite et personnalise nos contacts ».À savoir : apr2 a reçu le prix européen de l’innovation de la transformation plastique pour son éco-matériau destiné à fabriquer du mobilier urbain. (voir photo)

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L’ESSENTIEL

zoom Sur leS StAGeS À venir Consultez notre guide interactif www.formationcontinue.versailles.cci.fr

bureAutiQueWindows Poissy 21-oct 320 €

Roissy Pn2 07-nov 320 €internet et messagerie Poissy 08-nov 320 €outlook Poissy 07-nov 320 €

Roissy Pn2 12-déc 320 €excel - Prise en main Poissy 3, 4 nov 630 €

Cergy 14, 15 nov 630 €montigny 21, 22 nov 630 €Poissy 1er, 2 déc 630 €Roissy Pn2 7, 8 déc 630 €

excel - intermédiaire Poissy 10-nov 320 €Cergy 21-nov 320 €montigny 28-nov 320 €Poissy 08-déc 320 €Roissy Pn2 13-déc 320 €

excel - base de données et tableaux croisés dynamiques montigny 20-oct 320 €Poissy 17-nov 320 €Cergy 28-nov 320 €Poissy 12-déc 320 €Roissy Pn2 15-déc 320 €

excel - outils avancés et simulations montigny 21-oct 320 €Poissy 18-nov 320 €Cergy 29-nov 320 €Poissy 13-déc 320 €Roissy Pn2 16-déc 320 €

excel - macro-commandes Poissy 28-nov 390 €Cergy 12-déc 390 €

excel - vba Cergy 16, 17, 18 nov 1 170 €Word - Prise en main Poissy 21, 22 nov 630 €

montigny 1er, 2 déc 630 €Word - Présentation de documents attractifs Cergy 04-nov 320 €

Poissy 29-nov 320 €montigny 09-déc 320 €

Word - Gestion de documents longs Cergy 08-nov 320 €Poissy 06-déc 320 €montigny 16-déc 320 €

Word - mailing et formulaires Cergy 07-nov 320 €Poissy 05-déc 320 €montigny 15-déc 320 €

PowerPoint - Prise en main Roissy Pn2 21-nov 320 €Cergy 05-déc 320 €

PowerPoint - Complément Roissy Pn2 22-nov 320 €Cergy 06-déc 320 €

Photoshop - Prise en main Cergy 5-déc 390 €Photoshop - Complément Cergy 6-déc 390 €access - initiation Cergy 24, 25 oct., 9 nov 970 €access - Perfectionnement montigny 7, 8 nov 720 €

Cergy 1er, 2 déc 720 €Dreamweaver Cergy 22, 23, 30 nov 1 170 €Project Poissy 20, 21 oct 780 €

Cergy 13, 14 déc 780 €

ComptAbilitÉ/GeStion/FinAnCe/FiSCAlitÉtravaux comptables quotidiens Cergy 14, 16, 18 nov 1 205 €

montigny 6, 8, 13 déc 1 205 €

Pratique de la paie : la fiche de paie Cergy 28, 29 nov., 5 déc 1 205 €

Pratique de la paie : perfectionnement Poissy 15, 16 déc 900 €

Pratique de la tva Cergy 12, 13 déc 945 €

Fondamentaux de la comptabilité montigny 3, 8, 10 nov 1 205 €

l’essentiel de la gestion Poissy 19, 20, 21 oct 1 265 €Cergy 7, 8, 9 nov 1 265 €montigny 14, 15, 16 déc 1 265 €

la gestion de trésorerie Cergy 20, 21 oct 900 €

Gestion des absences Cergy 7, 8 nov 945 €

travaux d’inventaire et états de synthèse Poissy 7, 8, 9 nov 1 265 €Pratique de l’analyse financière Poissy 23, 24, 25 nov 1 265 €

SÉCuritÉ/QuAlitÉ/environnementhabilitation électrique pour personnel non-électricien h0-b0 Roissy Pn2 05-déc 320 €

habilitation électrique pour personnel électricien h1-b1/h2-b2/brmontigny 17, 18 nov 605 €Roissy Pn2 12, 13 déc 605 €

Recyclage habilitation électrique Poissy 04-nov 320 €

sauveteur secouriste du travail (sst) Poissy 20, 21 oct 460 €Cergy 6, 7 nov 460 €montigny 21, 22 nov 460 €Roissy Pn2 1er, 2 déc 460 €Poissy 8, 9 déc 460 €

Pratique et fonctionnement du ChsCt (établissement < 300 salariés) Poissy 7, 8, 9 nov 980 €Cergy 5, 6, 7 déc 980 €

Gestes et postures Roissy Pn2 18-oct 320 €montigny 25-nov 320 €Cergy 07-déc 320 €

Recyclage sauveteur secouriste du travail (R. sst) Poissy 03-nov 255 €Poissy 10-nov 255 €Cergy 18-nov 255 €montigny 24-nov 255 €Cergy 02-déc 255 €montigny 05-déc 255 €Roissy Pn2 06-déc 255 €Cergy 08-déc 255 €Poissy 15-déc 255 €

audit qualité interne Poissy 28, 29 nov 915 €

leAn/produCtion/AChAtS/loGiStiQuemaîtriser les techniques d’achat Cergy 3, 4, 10 nov 1 310 €Gestion des stocks Poissy 21, 22, 23 nov 1 310 €initiation à la méthode six sigma Cergy 6, 7, 15 déc 1 495 €

CommuniCAtion/eFFiCACitÉ proFeSSionnelleorganiser et gérer son temps Cergy 20, 21 oct 895 €

montigny 17, 18 nov 895 €Prise de notes et compte-rendu Poissy 8, 9 nov 895 €Développer sa mémoire Poissy 14, 15 nov 895 €Gérer ses émotions dans les situations délicates Cergy 24, 25 nov 925 €Prise de parole en public Cergy 24, 25 nov, 2 déc 895 €Gérer son stress en situation professionnelle Roissy Pn2 28, 29 nov, 7 déc 1 295 €Développer l’efficacité de vos écrits Poissy 29, 30 nov 895 €Classer avec efficacité Poissy 5-déc 460 €Développer son potentiel créatif Poissy 6, 7 déc 895 €Conduire une réunion Poissy 12, 13 déc 895 €Prise de notes et compte-rendu Roissy Pn2 15, 16 déc 895 €

direCtion d’entrepriSe et mAnAGementle management de proximité Roissy Pn2 14, 15 nov 1 010 €animer et diriger une équipe Roissy Pn2 17, 18, 30 nov 1 465 €Dynamiser et développer l’autonomie de son équipe Poissy 17, 18 nov. 1 010 €le management non-hiérarchique Cergy 21, 22 nov. 1 010 €Gérer les conflits Poissy 28, 29 nov. 945 €manager la génération Y Poissy 1er, 2 déc. 1 010 €manager la diversité Poissy 5, 6 déc. 1 010 €les outils opérationnels du manager Cergy 8, 9 déc. 1 010 €

mArketinG/vente/AChAtS/relAtionS ClientSles fondamentaux du marketing Cergy 19, 20 oct. 895 €Répondre à un appel d’offres public Poissy 20, 21 oct. 980 €le prix, amplificateur de rentabilité Poissy 3, 4 nov. 895 €la relation client au téléphone Cergy 3, 4 nov. 895 €e-commerce Poissy 3, 4 nov. 895 €Réaliser des documents attractifs pour bien communiquer Poissy 7, 8 nov. 895 €se perfectionner aux techniques de vente Poissy 14, 15, 24 nov 1 310 €vendre et fidéliser par téléphone Cergy 21, 22 nov 895 €la relation client au téléphone Roissy Pn2 24, 25 nov 895 €e-mailings Poissy 24, 25 nov 895 €Gastronomie : un passeport pour les commerciaux Cergy 28-nov 460 €les techniques de vente Cergy 28, 29 nov 895 €Réussir ses négociations commerciales montigny 1er, 2 déc 895 €marketing communautaire Poissy 1er, 2 déc 895 €Réussir votre accueil en face à face et au téléphone Poissy 12, 13 déc 895 €Choisir et réussir son salon Cergy 15-déc 460 €

CommerCe/hÔtellerie/reStAurAtionmettre en scène sa vitrine pour développer ses ventes Cergy 20, 21 oct. 895 €sécurité : les risques professionnels Cergy 10-nov 360 €le guide de bonnes pratiques d’hygiène et la qualité alimentaire en restauration

Cergy 17-nov 360 €Poissy 05-déc 360 €

Gérer l’agressivité en ChR Poissy 6, 7 déc. 895 €valoriser l’accueil client et fidéliser Poissy 8, 9 déc 895 €

dÉveloppement internAtionAltransports internationaux Roissy Pn2 14, 15, 21 nov 1 370 €les clauses des contrats internationaux Cergy 15-nov 495 €

les incoterms Cergy 17-nov 495 €montigny 09-déc 495 €

Gérer une commande export Poissy 17, 18, 25 nov. 1 370 €Documents d’accompagnement des marchandises Roissy Pn2 22-nov 495 €approche interculturelle et relation client Poissy 24-nov 495 €tva intracommunautaire et Déclaration d’échanges de biens (Deb) Poissy 5, 6 déc 980 €sélectionner les paiements à l’international Poissy 08-déc 495 €

GeStion deS reSSourCeS humAineS et deS CompÉtenCeSharcèlement et discrimination au travail Cergy 20-oct 535 €la fonction tutorale Roissy Pn2 7, 8 nov 920 €les risques psychosociaux Cergy 14, 15 nov 920 €l’essentiel du droit social Poissy 15, 17, 22 nov 1 350 €Formation de formateurs occasionnels Poissy 21, 22, 28 nov 1 340 €le fonctionnement du comité d’entreprise Poissy 1er, 2, 14 déc 980 €entretien annuel et professionnel Poissy 12, 13 déc 920 €la retraite : mode d’emploi Cergy 15-déc 390 €la fonction tutorale Poissy 15, 16 déc 920 €se préparer à bien vivre sa retraite Cergy 16-déc 390 €

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l’AGendA du CrÉAteur/repreneurLa Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines accompagne les créateurs et repreneurs d’entreprises sur l’ensemble de leur parcours. Rencontres d’information, formations à la création ou reprise d’une entreprise, ces interventions constituent la base de travail pour tous les porteurs de projet.

Formations, stages et séminaires

5 jours pour entreprendreAccompagnement à la création d’entreprise, acquisition des fondamentaux, liés à la création d’une entreprise.• Versailles, du 12 au 16 décembre 2011• Pontoise, du 14 au 18 novembre 2011

5 jours pour reprendreAcquisition des fondamentaux pour la reprise d’une entreprise, comprendre les mécanismes et les enjeux de la reprise d’une entreprise(en partenariat avec le réseau Passer le relais).• Versailles, du 28 novembre au 2 décembre 2011

Contact : [email protected] ou [email protected] ou au 01 72 03 29 62 (Fabienne Maléama) www.versailles.cci.fr, rubrique créateur-repreneur, se former, création ou reprise

Réunions d’informationSoirée de la création/reprise d’entreprise (à partir de 16 h)• à Versailles, le 13 décembre 2011• à Pontoise, le 29 novembre 2011

Après-midi d’informationDe 14 h à 17 h - inscription préalable obligatoire• les 3 et 17 novembre et 1er et 15 décembre 2011 à Versailles et à Pontoise

Contact : L’Espace Entreprendre• Val-d’Oise, au 01 30 75 35 98 ou [email protected] • Yvelines, au 01 30 84 73 90 ou [email protected]

les matinées de la repriseRéunions d’information sur la reprise d’entreprise (de 9 h 30 à 11 h 30, dans les locaux de la CCI).• à Versailles, le 18 novembre 2011• à Pontoise, le 9 décembre 2011

Contact : Luce Aouad, au 01 30 75 35 61 ou [email protected]

rÉunionS SpÉCiAleS « CÉdAntS »sur le thème « Anticiper pour mieux transmettre son entreprise », ces réunions ont comme objectif d’apporter aux chefs d’entreprise, en réflexion pour transmettre ou céder leur entreprise, les éléments indispensables à l’élaboration de la stratégie à mettre en place.

Prochaine rencontre :• le 24 novembre 2011, à Pontoise (34 rue de Rouen)

Contact : Isabelle Ferrand, au 01 30 84 78 83, ou [email protected]

AtelierS « propriÉtÉ induStrielle »organisés par la CCiv, en partenariat avec l’institut national de la propriété industrielle (inPi), ces ateliers sont destinés à sensibiliser les entreprises à la protection de leurs brevets à l’étranger. ils s’adressent à tous ceux qui envisagent un développement à l’international, avec, au programme : les aides financières existantes, le brevet en France, les stratégies possibles de protec-tion à l’étranger.

Prochaines sessions :• le 15 novembre 2011, à versailles (14 h - 17 h)• le 22 novembre 2011 à Pontoise (9 h à 12 h), sur le thème de « l’extension d’un brevet français à l’étranger »

Informations et inscription : Myriam Laurent, au 01 30 75 35 14 ou [email protected]

permAnenCeS A l’internAtionAlCes permanences sont organisées par la CCiv et permettent à toutes les entre-prises qui souhaitent se développer à l’international de rencontrer les experts de la CCiv pour :

- attaquer les nouveaux marchés à l’étranger,

- obtenir les premières informations nécessaires à l’élaboration d’un projet export,

- être mis en relation avec les partenaires de la CCiv,

- connaître l’offre d’accompagnement à l’international de la CCiv.

organisées alternativement à versailles et à Pontoise, tous les premiers mardis du mois de 9 h 00 à 13 h 00, elles se dérouleront :• le 8 novembre 2011, à versailles,• le 6 décembre 2011, à Pontoise.

Contact : Catherine Pouchard, au 01 30 75 35 81 ou [email protected]

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JURIS-INFOS

délais de paiement :

lA rÉGlementAtion ÉvolueAu 1er janvier 2012, la réglementation relative aux délais de paiement s’appliquera à tous les secteurs d’activité

contraire, laissant la faculté aux entreprises de déroger à cette règle par la voie contractuelle.En août 2008 est votée la loi LME (Loi de moderni-sation de l’économie) : dès début janvier 2009, les entreprises se voient contraintes de limiter leurs délais de paiement à 45 jours fin de mois ou 60 jours à compter de la date d’émission de la facture. La loi n’impose pas de fixer un délai. Mais si les parties choisissent d’en fixer un, il ne peut dépasser les plafonds de 45 jours fin de mois ou de 60 jours à compter de la date d’émission de la facture sous peine pour le débiteur d’engager sa responsabilité civile. Et cette responsabilité, si elle est établie, peut donner lieu à une amende de 15 000 euros. Si les parties ne conviennent pas d’un délai, le délai sup-plétif de 30 jours à compter de la date de réception des marchandises s’applique.

La loi avait donné la possibilité à certaines branches d’activité de conclure des accords dérogatoires, pour des raisons économiques objectives et spéci-fiques à leur secteur, leur permettant d’aménager un délai de paiement maximum supérieur et de favoriser un passage en douceur et progressif au délai légal. 39 accords dérogatoires ont été conclus et concernent des secteurs divers : (textile, jouets, BTP…)

la pratique du commerce entre les entreprises se fait généralement avec un paiement à terme. Le paiement des marchandises ou des services

s’effectue après la livraison des biens ou la réalisa-tion de la prestation. Le fournisseur accorde ainsi à son client un délai pour obtenir son paiement, délai variable selon les pays, les secteurs d’activité et la taille des entreprises : c’est une facilité de trésorerie et donc un crédit que les entreprises s’accordent entre elles : le crédit interentreprise. Le délai de paiement fait toujours apparaître un retard de paie-ment par la différence entre le délai accordé et le délai constaté. Plus celui-ci est important et plus le risque de défaillance du client est important.

Le législateur est intervenu pour fixer les règles en matière de délais pour favoriser le développement des entreprises en limitant leurs impayés et en diminuant leurs besoins en fonds de roulement.Une première avancée dans la lutte contre les retards de paiement est faite en 2001 avec la loi sur les nouvelles régulations économiques : le délai de règlement des sommes dues est fixé au 30e jour suivant la date de réception de la marchandise ou d’exécution de la prestation demandée. Mais cette disposition s’avère insuffisante : elle ne s’applique qu’en l’absence de toute disposition contractuelle

Le législateur est intervenu pour fixer les règles en matière de délais. L’objectif : favoriser le développement des entreprises en limitant leurs impayés et en diminuant leurs besoins en fonds de roulement.

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tement par un factor. Le client transmet la facture reçue du fournisseur au factor qui règle immédiate-ment le fournisseur après déduction de l’escompte pour paiement comptant. Le factor verse l’es-compte obtenu au client qui le rémunère en retour. Le client paie à échéance la facture au factor selon un délai préalablement convenu. ■

Le rapport de l’observatoire des délais de paiement pour 2010 est consultable à l’adresse suivante : http://www.banque-france.fr/fr/publications/espaces/microeconomie/telechar/observatoire-delais-de-paiement-rapport-2010.pdf

Contact CCIV :

Agnès Noel au 01 30 75 35 31 ou [email protected]

Mais la durée de ces accords est limitée au 31 décembre 2011. Au 1er janvier 2012 les entre-prises de ces secteurs devront régler leurs factures 60 jours ou 45 jours fin de mois. Or cet alignement risque de causer à nouveau des problèmes de tré-sorerie.

Un observatoire des délais de paiement, chargé de suivre l’évolution des pratiques des entreprises, a rendu son bilan pour l’année 2010. L’occasion de rappeler les échéances et de communiquer sur les bonnes pratiques pour passer le cap.La gestion du poste clients passe d’une part par la rédaction de conditions générales de vente (CGV) ; l’observatoire préconise d’autre part des mesures d’accompagnement de sortie des accords.Les CGV doivent mentionner le délai de paiement et le taux des pénalités de retard applicable dès le dépassement de ce délai. Ces mentions doivent aussi figurer sur la facture.

Il est conseillé à l’entreprise de renforcer ses condi-tions : fixer les pénalités de retard à un taux plus dissuasif que le taux minimal de 1,14 % pour 2011 (le taux maximal est de 11 %), prévoir une clause de compensation des ristournes avec les pénalités de retard non payées, prévoir une clause pénale, la résolution de la vente, faire signer les CGV par le client.Utiliser les pénalités de retard : les calculer men-suellement et les réclamer lors des relances, ne les facturer qu’à la condition d’avoir la ferme inten-tion d’en être payé, réagir en cas d’abus répétés, mesurer les délais de paiement réels… L’entreprise doit veiller à ce que ses stocks aient une rotation inférieure aux délais de paiement, à facturer plus rapidement, s’assurer de la qualité des factures pour qu’elles ne soient pas jugées irrecevables et favoriser la dématérialisation pour plus de rapidité.Autres pistes dont la liste est non exhaustive à explorer :- Les crédits de campagne destinés aux entreprises saisonnières d’une durée de 7 à 9 mois ;- Le gage sur stocks qui permet d’apporter le stock en garantie d’une ligne de financement ;- le recours au médiateur du crédit en cas de refus de financement bancaire ;- Le préfinancement des créances des PME sur les grands groupes par OSEO (Avance +) ; - l’affacturage inversé : proposé par le client ce pro-cédé permet au fournisseur d’être réglé immédia-

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