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www.vaulx-en-velin-journal.com Une classe de la nouvelle chance au lycée Les Canuts, de la poésie en Segpa au collège Barbusse ou un travail sur les valeurs des jeux olympiques en primaire, les projets des écoles vaudaises valori- sent citoyenneté et réussite. Lire p.9 Le conseil municipal du 14 décembre s’est ouvert avec l’élection du 4 e adjoint et l’accueil d’un nou- veau conseiller municipal. Avant d’entamer le débat d’orientation budgétaire, placé sous le signe du gel des concours de l’Etat. Lire p.5 Les élus débattent des orientations budgétaires Réussite et citoyenneté dans les écoles 21 décembre 2011 n°42 - 0,76 Rencontres du logement social : qui peut faire quoi ? Après les transports, la circulation ou le stationnement, c’est le logement social qui était au cœur d’une réunion publique, le jeudi 15 décembre au centre culturel Charlie-Chaplin. Elus, habitants, bailleurs et asso- ciations de locataires ont dressé le bilan d’une situation problématique, où les manques de l’Etat, les crédits en baisse et la hausse des loyers et du coût du chauffage ont été pointés. Lire pages 6 et 7 Michel Odin, écrire dit-il Lire p.2

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Une classe de la nouvelle chance au lycée LesCanuts, de la poésie en Segpa au collège Barbusseou un travail sur les valeurs des jeux olympiques enprimaire, les projets des écoles vaudaises valori-sent citoyenneté et réussite. Lire p.9

Le conseil municipal du 14 décembre s’est ouvertavec l’élection du 4e adjoint et l’accueil d’un nou-veau conseiller municipal. Avant d’entamer le débatd’orientation budgétaire, placé sous le signe du geldes concours de l’Etat. Lire p.5

Les élus débattent desorientations budgétaires

▲Réussite et citoyennetédans les écoles

21 décembre 2011n°42 - 0,76 €

Rencontres du logement social :qui peut faire quoi ?Après les transports, la circulation ou le stationnement, c’est le logement social qui était au cœur d’uneréunion publique, le jeudi 15 décembre au centre culturel Charlie-Chaplin. Elus, habitants, bailleurs et asso-ciations de locataires ont dressé le bilan d’une situation problématique, où les manques de l’Etat, les créditsen baisse et la hausse des loyers et du coût du chauffage ont été pointés. Lire pages 6 et 7

Michel Odin,écrire dit-il

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L'ÉCRITURE. Une passion libératrice.Révélatrice. Michel Odin a découverttoutes les capacités de la plume aucours de son long et varié parcoursprofessionnel. “J'ai commencé commecarrossier chez Berliet, puis fus ouvrierd'entretien à l'hôpital psychiatriqueSaint-Jean-de-Dieu. Ma sensibilitésociale a émergé à cette époque”,retrace celui qui n’est alors pasencore le président de l’associationDans tous les sens, laquelle œuvrepour la pratique de l'écriture et lacréation littéraire du plus grand nom-bre. “J’ai ensuite naturellement suiviune formation d'éducateur spécialisé,exerçant notamment dans un lieud'accueil pour enfants très perturbés, àLyon”, poursuit-il. C'est là qu'il ob-serve des ateliers d'écriture. “La qua-lité des textes de ces gamins était for-midable. Dès ce moment, je me suisinvesti dans des travaux littéraires avecdes personnes en difficulté sociale,notamment pendant vingt ans en tantque directeur d’un établissement vau-dais accueillant des infirmes céré-braux”. Collaborant alors avec l’auteurRoger Dextre, c’est tout naturelle-ment à Michel Odin que ce dernierfait appel au début des années 2000

lorsqu’il crée Dans tous les sens. Uneassociation qui dans ses ateliers n’ade cesse d’aligner les textes, voire deles publier. Militant de l'accès à la cul-ture et à la création artistique notam-ment pour les personnes en diffi-culté, il met maintenant l'accent surla jeunesse. “Toutes les pratiques cul-turelles doivent se mutualiser. Nousnous intéressons au hip-hop et auslam. Nous avons d’ailleurs un projetavec Fedevo (Fédération vaudaise dehip-hop et des cultures urbaines)”,explique le président. Qui ne se voit pas comme un presta-taire en ateliers d’écriture. “Je tiens àce que les personnes qui les suiventsoient investies dans l'association.Qu'ils portent à l'extérieur ce qu'ilscréent à l'intérieur”, confirme-t-il. Deson côté il s'escrime à développerl'association, débusquer des subven-tions et des aides pour monter denouveaux projets. “Nous sommesaussi là pour créer du lien social sur laville à travers de l'action littéraire. Entravaillant par exemple avec les lycées,les collèges ou les centres sociaux. Lacréation artistique, outil d'émancipa-tion, ne doit pas être réservée à des pri-vilégiés”, lance Michel Odin.

Un passionné disions nous. MichelOdin, maintenant à la retraite, est deces personnages dont l’espace tem-porel semble constitué d’heurescomprenant bien plus de soixanteminutes. A chaque phrase, il ajouteune corde à son pedigree : présidentde MJC, de l'école nouvelle à la CroixRousse mais aussi d'une compagniede théâtre... Il trouve encore le tempsde se plonger dans plusieursromans simultanément. Lit tôt lematin et le soir. Duras ou Jim

Harrison, dont il se “sent extrêmementproche. Déjà parce que c'est unpêcheur à la mouche”, sourit-il. La lec-ture est ici un train de plaisir filantdans les méandres de l’imaginaire,explorant des mondes inconnus. Et

vous Michel Odin, quand prendrez-vous les manettes de cette douce“Bête humaine” ? “Quand j'aurai tota-lement cessé mes activités, je n'auraiplus le choix, alors j'écrirai”…

S.L

Michel Odin, écrire, dit-il

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Roger Plassard, père Noël avant l’heure

POUR LUI hors de question de rester l’hiver les bras croisés.Surtout quand les jours sombres pointent le bout de leurnez et qu’on a besoin d’aide. Ainsi Mohamed a rejoint lesrangs des bénévoles des Restos du cœur de Vaulx. Parenvie mais surtout avec la volonté d’aider les gens. “Pourma part, je ne pouvais rester planter là sans rien faire, lance-t-il enthousiaste. Je suis d’origine somalienne, forcément jesais ce qu’est la famine. C’est quand même intolérable dansun pays comme le nôtre que des populations n’aient pas dequoi faire face aux dépenses quotidiennes. Au-delà de cetaspect, avec l’équipe de bénévoles, on forme une grandefamille. Je me sens un peu comme le petit dernier”. Un petitdernier de 34 ans qui exerce parallèlement à son bénévo-lat la profession de maçon. Sa plus grande satisfaction :voir un sourire de soulagement ou entendre un simplemerci. R.C

Mohamed Abdi, un maçon du cœur

Depuis dix ans, il préside l’association vaudaise Danstous les sens qui propose notamment des ateliers d’é-criture. Ecriture et lecture qui, plus que des passionsdévorantes, sont pour lui d’inépuisables sources d’é-vasion et d’émancipation.

Un nouveau groupe s’est créé au centre social Peyri. L’occasion de cuisiner ensembleavec comme objectif d’autofinancer un voyage pour découvrir d’autres horizons.

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LE SUD de Vaulx-en-Velin est unmicrocosme où toutes les influencesse rencontrent et se mélangent. Dece brassage découle toute une cul-ture de partage et d’échanges,typique à cette partie de la ville. Telest l’esprit des Fleurs du désert, lenouveau groupe du centre social etculturel Peyri, créé dans le cadre desateliers cuisine du monde. Ungroupe composé de douze dames etd’un homme. Avec le produit desrepas, vendus sur place ou à empor-ter, ils souhaitent organiser unvoyage. “Avec nos différentes origines,mais ensemble, nous organisons desrepas, lançaient les comparses dansune salle chargée d’odeurs d’épiceset de vapeurs de couscous. Notre pre-mier repas a eu lieu le 24 novembre, c’é-tait un grand couscous qui a rassembléprès de quatre-vingt personnes. Nouspoursuivrons nos actions avec d’autresrepas. Il existe toute une palette desaveurs méditerranéennes que nous

voulons faire découvrir. Et puis, on ap-prend les secrets de cuisine de chacun”.Des saveurs mais aussi une pointe dedécoration, histoire de faire voyagerculinairement les convives. Toute lamagie réside dans le sens du détail,ainsi la salle polyvalente a été trans-

formée en grande pièce orientale.Pari réussi donc, pour Akhila, Fatima,Warda, Saliha, Rosette, Naïma, Zora,Gérard et les autres. La prochainepopote est prévue en janvier. Cettefois-ci ce sera lasagnes, parole deRosette ! R.C

Les Fleurs du désert, sur la route du soleil

DEVANT sa table, à la salle Edith-Piaf, les colis des retraitéss’empilent. “Homme ou femme ?”, répète-t-il inlassablementavec le même entrain. Il est en quelque sorte un des pèresNoël des seniors vaudais. Ainsi Roger s’active à distribuerles paquets. A 67 ans ce retraité a été bénévole lors de ladistribution des colis remis annuellement par le servicemunicipal des Retraités. “J’ai fait carrière dans les ascenseurs,lance-t-il avec panache. Je fréquente assez souvent les activi-tés proposées pour les retraités. Je suis venu distribuer les colisbénévolement une deuxième fois. Il fallait des bonnes volon-tés et me voilà !”. Malgré le pic d’affluence lors de la journéede remise des fameuses boîtes, Roger a maintenu le cap etil fallait tenir la cadence. Parallèlement à ses activités, il pro-fite au mieux de ses jours dorés en se rendant fréquem-ment dans le sud pour un repos bien mérité.

R.C

Plus qu’une vocation, le chant est pour Yvette Janinl’expression d’une force intérieure qui la fait vibrer etlui permet de partager ses émotions.

“JE RÊVAIS d’être chanteuse et d’ouvrirun espace multiculturel, mais dans cesmétiers artistiques, on est plutôt crèvela faim”, regrette Yvette Janin. C’estdonc en amateur qu’elle se lance ettouche à différentes formes d’expres-sion : “Je fais aussi du théâtre et j’adoreécrire”, poursuit-elle. Pendant desannées, Yvette a frôlé une carrièreartistique sans vraiment l’embrasser :“J’ai fait les pianos bars avec les artistes.Aujourd’hui, je chante pour ceux quej’aime ou pour les causes auxquelles jecrois”. Son engagement se mesure àson implication dans la vie associa-tive, à Vaulx avec l’Epi ou àVilleurbanne, à la Maison du citoyen :“Je suis très sensible aux gens qui n’ontpas eu de chance ou les moyens, à unmoment donné, de s’intégrer”, dit-elle.C’est aussi ce qui l’a incitée à choisir une carrière d’orthophoniste. Métier qui luipermet de “proposer aux enfants en difficulté des outils pour communiquer”. Lacommunication étant pour elle le moteur de sa vie : “Je suis sur terre pour com-muniquer avec les gens de toutes origines. C’est ce qui me porte. J’ai le sentimentd’avoir emmagasiné un capital énorme et j’ai envie de le partager”. Et le chant, formidable outil d’échanges, elle le pratique avec d’autres, dans desformations, notamment au conservatoire et à la MJC de Vaulx-en-Velin. Elle quia si bien interprété Ma France de Ferrat, aux vingt ans de l’Epi, pourrait, sansaucun doute, faire siennes les paroles du chanteur : “Chanter, il faut s’y jeter à tue-tête, à bras le cœur à fendre l’âme”. En effet, pour Yvette, “chanter, c’est respirer” et,s’émeut-elle, “c’est en chantant que je prends de l’énergie. C’est mon âme que j’offrequand je chante”. J.P

Yvette Janin, chanter comme on respire

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ELLE EST INCROYABLE Aude Poulnot.Chaque geste semble chez elle peséà l'aune de ses conséquences pour laplanète, pour sa santé, à elle, commepour celle de ses proches. CetteVaudaise de toujours, mère de deuxenfants, n’a pourtant rien de l’inté-griste verte, de la froide rigoriste.Non, Aude est plutôt animée d’unelégèreté et d’un naturel confondants.Elle voit même un “aspect ludique àjongler avec les recettes et dégotter lesmille et une manière de cuisiner lesblettes ou les topinambours”. Car elle atout naturellement adhéré au jardinpartagé les Pot'iront dès leur créa-tion. “Nous payons 10 euros parsemaine, qui permettent notammentde rémunérer le maraîcher des jardins.Nous nous engageons à y travaillercertains dimanches. Et en échangenous avons un panier par semaine delégumes bios et de saison”, explique

celle qui se souvient des conseils deson père. “Il faisait attention à l'eau. Ilnous a transmis la conscience que lesressources n'étaient pas inépuisables”,confirme-t-elle. Tout en appréciantl’aspect associatif, convivial et coopé-ratif du jardin où germent égalementdes relations humaines. Paradoxalement, elle goûte aussi lefait de ne pas savoir à l’avance cequ’elle ramènera dans son panier. Unnon choix qui lui a permis de décou-vrir et d'enfin jouir des qualités gus-tatives du céleri et de se faire péda-gogue. “C'est important d’expliquer àmes enfants que c’est la nature qui doitdéterminer ce que l’on mange”, insiste-t-elle. D’autant que voir les légumesfaire le tour de la planète pour quel’on déguste des bananes toute l’an-née aurait tendance à la désespérer.Y aura-t-il des tomates à Noël ? Passur la table de réveillon d’Aude

Poulnot. Suivant les saisons elle sedélecte des saveurs incomparablesdu goût du produit lui-même.Inconvénient cependant : l’accoutu-mance à la qualité. “En vacances celadevient presque une catastrophe des’alimenter ! C'est un crève cœur mais jeme rabats parfois sur les surgelés”, sou-rit-elle. Alors évidemment ce choix de viedemande de beaucoup cuisiner. Loind’une ayatollah des végétaux, l’oncroise de la viande dans son frigo,mais bien sûr acquise dans des cir-cuits courts. Un luxe ? “C’est peut êtreun peu plus cher mais je me rattrapesur les produits de base ou ceux de l’a-gro alimentaire, comme les sodas, queje n’achète pas”, contre Aude. Sa consommation maîtrisée etresponsable, consciente, ne s’arrêtepas là. Avec elle, vivre éthique se faitpoétique. Elle délaisse le congéla-

teur, gourmand en énergie, et fait sesbocaux, se lance dans la couture, pré-fère le vélo et se soucie des maté-riaux utilisés quand elle repeint sa

maison, construite par son grandpère. Elle est vraiment incroyableAude Poulnot.

S.L

3Vaulx-en-Velinjournal- 21 décem

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Aude Poulnot, verte est sa natureLégumes de saison, vélo, circuits courts… Cette adhérente du jardin partagé lesPot’iront, consomme peu et mieux. Pour préserver l’environnement mais aussi sasanté et celle de ses proches.

Faouzi Nsiri, la voix des locataires de VoltaireORIGINAIRE de Tunisie, Faouzi Nsiri est arrivé en France ily a 12 ans dans le but de poursuivre ses études. Titulaired’un Deug d’histoire et d’un Master de langue soutenus àLyon 2, il compte parmi les jeunes diplômés en recherched’emploi. Traducteur de formation, il a exercé diversesactivités et envisage aujourd’hui un reclassement dans lesecteur tertiaire. En 2005, Faouzi Nsiri s’est installé àl’Ecoin, chemin Voltaire et depuis juillet dernier, il présidele comité de locataires de sa résidence, un comité qu’il alui même initié. “Je suis militant dans la vie et toujours à l’é-coute, dit-il. Face aux problèmes rencontrés par les locatai-res, j’ai voulu agir et mobiliser. Tout le monde se plaignaitmais personne ne bougeait”. Le rôle d’intermédiaire et d’in-terlocuteur lui va bien. Il s’investit pour faciliter le dialo-gue, pour améliorer le cadre de vie et parce qu’il a le goûtd’aider les autres, sans contrepartie.

Georges Wazin engagé à défendre les locatairesGEORGES WAZIN préside le comité de locataires Paul-Eluard, nouvellement créé et affilié à la CNL. Un comitéfort de sept membres de bureau et de sept membres duconseil d’administration qui a pour but d’organiser ladéfense des intérêts des usagers des logements du 1 au 9chemin Paul-Eluard et gérés par Alliade. “Je me suis investiparce que j’ai le sentiment que les locataires sont abandon-nés, en manque d’écoute. En allant chez les gens, j’ai pu cons-tater l’état de délabrement et d’insalubrité de certains appar-tements. Je ne comprends pas cette situation”, dit-il. Lui estlocataire depuis 1999. Auparavant, il vivait au Sénégal oùil est né et où ses grands-parents s’étaient installés en1906 après avoir quitté leur Liban natal. Je suis arrivé enFrance en juin 1998. “Etant actuellement au chômage, je neveux pas rester inactif, livre-t-il. J’ai souhaité m’engager parsouci d’entraide et par humanité ”.

Ernest Boachie Duah a jeté un pont entre le Ghana et la France pour venir en aideaux habitants du village Akuatrom, à travers une association humanitaire.

“JE SUIS originaire du village voisin. J’aiquitté le Ghana il y a longtemps.Quand je suis revenu, j’ai vu que leshabitants manquaient de tout et queles enfants faisaient toujours un longtrajet à pied pour aller à l’école, commemoi quand j’étais petit, j’ai donc décidéd’agir”, relate Ernest Boachie Duah.Il crée donc l’association Back toroots (retour aux sources) : “Le but estd’agir à plusieurs niveaux. Nous avonscommencé par l’école pour favoriser lascolarisation des enfants”. Un premierpas qui va permettre à trois centsenfants d’en bénéficier. Ernest se meten quête de fournitures scolaires, d’é-quipements informatiques, de vête-ments qu’il stocke pour l’instant chezlui. “Nous avons récolté des dons ici enFrance et les membres de l’associationse rendent régulièrement sur placepour les apporter”. Mais ce n’est pas tout, car il lui falluaussi contourner “le poids des tradi-tions” très ancrées dans ce villageAshanti : “Les enfants doivent souventse débrouiller pour nourrir la famille”.Alors ni une ni deux, Ernest crée uneloi “afin de rendre l’école obligatoirejusqu’à seize ans”. Ayant hérité d’unecharge particulière, il est en effethabilité à prendre des décisionsimportantes : “Je suis le roi du village,c’est un peu l’équivalent du maire. Jereprésente le pouvoir traditionnel. Mongrand-père maternel avait été lui-même roi du village. C’est une trans-

mission matriarcale”, explique-t-il.Une charge qu’il assume avecsérieux, qui lui permet de “négocierdes aides en direct avec le gouverne-ment ghanéen” et lui confère égale-ment le rôle de “juge en cas deconflits”. Ernest a pu obtenir ainsi del’Etat “l’arrivée de l’électricité à l’écolepour que les élèves aient accès à l’infor-matique”. Mais le combat d’Ernestconcerne aussi le domaine de lasanté : “Nous avons pu ouvrir undispensaire médical et l’Etat nous aenvoyé des infirmières, une sage-femme et un médecin”, se réjouit-il.Une autre bataille gagnée a permis ledéveloppement économique du

village : “Nous avons fait installer desmachines agricoles pour faciliter le tra-vail des gens”, poursuit-il.Une belle victoire qui nécessite de l’é-nergie, la force de conviction et lacapacité à déléguer : “Lorsque jereviens en France, c’est le conseil desanciens qui prend le relais”, précise-t-il.Ernest, vaudais depuis 25 ans ne dé-sespère pas de pouvoir aussi comp-ter sur l’appui de la Ville : “J’ai transmisle dossier de l’association à l’élue encharge des Relations internationales”,confie-t-il.

Jeanne PaillardContact : Association Back to Roots. Tel : 07 60 00 41 33.

Ernest Boachie Duah, roi pour aider le Ghana

ERIC FOUCART vient de prendre la direction de l’antenne vaudaise de l’associa-tion Les petits frères des pauvres : “Je travaillais déjà depuis six ans sur un posteéquivalent à Villeurbanne. Je suis chargé d’animer et de soutenir les équipes debénévoles”, précise-t-il. Il estime “être dans une phase d’immersion au sein du terri-toire local, afin de bien cerner les enjeux et connaître les différents acteurs, car il s’a-git de travailler en partenariat”. Il espère aussi pouvoir “consolider l’équipe actuellede bénévoles” et lance un appel à ceux qui souhaitent s’investir “dans une asso-ciation aconfessionnelle, destinée à aider les personnes fragiles, souvent isolées, enrupture familiale et sociale”. Si Eric admet le côté “militant” de son métier, il n’en oublie pour autant le pro-fessionnalisme : “Nous devons être soucieux de progresser dans l’organisation,dans la qualité de nos interventions. Il faut être tenace, adapter nos actions àchaque individu, être inventif”. Une souplesse facilitée par sa fibre artistique:“C’est moi qui avait mis en place unatelier arts plastiques àVilleurbanne et qui a été ensuiteinitié à Vaulx-en-Velin”. Eric avouesa passion pour l’art, et ce quin’est pas négligeable aussi pour lacuisine. Un plus, puisque l’asso-ciation propose également unatelier cuisine : “Nous touchonsdes personnes qui ont depuis long-temps perdu l’habitude de cuisinerpour elles. En passant par le plaisir,cela permet de renouer des liensfraternels”. J.P

Contact : [email protected] Tél. 04 78 80 42 55.L’association a besoin de bénévo-les pour encadrer ses activités,dont l’accompagnement à domi-cile, l’aide à des petits travaux, desvisites au foyer Adoma, le partagede colis de Noël à domicile. Unrepas de Noël aura lieu à l’espaceFrachon le 25 décembre.

Eric Foucart, s’adapter à chaque personne

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LA FÊTE du cardon est le premier ren-dez-vous festif qui réunit les habitantsdes différents quartiers autour de ladégustation de ce mets délicieux pré-paré selon la tradition par le comité desfêtes du Village et la Confrérie du car-don. Viennent ensuite les activités spéci-fiques pour les enfants avec l’arbre deNoël organisé par le service Petiteenfance. Un avant-goût de Noël où lesfamilles vaudaises, dont les enfants fré-quentent les structures petite enfanceet les relais d’assistantes maternelles se

retrouvent autour d’un spectacle, puisde la venue du père Noël distribuant despapillotes et enfin d’un goûter. Cettepériode de l’année est également mar-quée par les multiples initiatives desassociations offrant aux habitants plé-thore d’activités : le spectacle du conser-vatoire qui permet aux parents d’appré-cier le travail de leurs enfants ou des élè-ves en général. Les repas de Noël, tempsprivilégiés d’échanges entre les habi-tants et les bénévoles, permettent aussiaux personnes isolées de se sentir moins

seules et de sortir de chez elles. Cettenote de solidarité est toujours présentedans la ville et la distribution des colis deNoël aux personnes âgées, qui a lieuchaque année en est un autre exempleconcret. Pour donner à la ville une notede gaité et soigner son image, les com-merçants, à travers leur association, nesont pas en reste. Illuminations, décora-tions des vitrines, animations de ruesont au rendez-vous pour clore l’année2011 en beauté.

J.P

Points de collecte des sapins La ville met au service des habitants despoints de collecte pour la récupérationdes sapins, après les fêtes, à partir du 4janvier dans deux secteurs de la ville. Rue Jules-Romains angle rue Condorcet :mercredi 4 janvier de 9h à 12h et de 13h à17h ; samedi 7 janvier de 9h à 12h et de13h à 17h ; mercredi 11 janvier de 9h à12h et de 13h à 17h ; samedi 14 janvier de9h à 12h et de 13h à 17h.Place Gilbert-Boissier au Village : mercredi4 janvier de 9h à 12h et de 13h à 17h ;samedi 7 janvier de 9h à 12h ; mercredi 11janvier de 9h à 12h et de 13h à 17h ;samedi 14 janvier de 9h à 12h.

4Le mois de décembre est propice aux animations qui sont autant de moments conviviauxoù se croisent les habitants issus des différents quartiers et les générations.Un avant goût festif

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5VIE CITOYENNE Les élus débattent des

orientations budgétaires

LA ZONE franche urbaine de Vaulx-en-Velin appartient à la première générationdes ZFU, mises en place en 1996. Elle couvre le tiers de la surface totale de la villesoit 224 hectares et s’organise autour du centre-ville qui fait l’objet d’une poli-tique globale de rénovation urbaine. Avec pour principe de favoriser l’implanta-tion et la pérennité d’entreprises créatrices d’emploi et de créer de nouvelles acti-vités diversifiées dans les quartiers en difficulté, les zones franches urbainesdevaient créer de l’emploi dans les banlieues. En obligeant les entreprises à réali-ser au moins 25 % de leur chiffre d’affaires auprès de clients situés dans le péri-mètre de la ZFU. Et en n’accordant l’exonération de charges sociales que si l’en-treprise réserve un tiers de ses embauches (CDI ou CDD d’au moins douze mois)aux habitants de ZFU. Les zones industrielles étaient exclues du dispositif, “bien que nous l’ayonsdemandé, affirme Saïd Yahiaoui, Premier adjoint chargé des Finances, car lesentreprises de la zone industrielle s’étaient engagées à créer 3000 emplois en moinsde cinq ans”. Un débat porté au plus haut niveau de l’Europe, laquelle dénonçaitla concurrence déloyale faite aux autres entreprises européennes. “On s’est doncretrouvé limité aux zones urbaines sans les zones économiques”, constate ChristianMistral, président de l’association Vaulx-en-Velin Entreprises (notre photo). Alors, où en est-on aujourd’hui ? Le tissu économique de la ZFU s’est incontesta-blement densifié, constate le rapport remis par le service Economique de la Villeau conseil municipal de mi-novembre. En 2000, la ville comptait 880 entreprises.Elles sont passées à 1490 en 2010, soit une augmentation de 59 % en dix ans. Untiers des créations d’entreprises s’est fait dans le domaine de la construction, sec-teur surreprésenté avec des personnes qui ont créé leur entreprise pour sortir duchômage. Autre dérive : le détournement du dispositif par des entreprises “boî-tes aux lettres” qui n'ont qu'une adresse postale pour bénéficier des avantagesfiscaux et n’ont aucune activité économique réelle. “Il existe certes un effet d’au-baine, expliquait le maire. Nous avons alerté les services fiscaux pour des contrôles”.Côté emplois, il y avait 4090 emplois privés fin 2009 sur la ZFU de Vaulx, soit 44 %des effectifs des quatre ZFU de l’agglomération. En 2010, 230 personnes ont étérecrutées dans le cadre du dispositif ZFU (dont 26 % de résident de ZFU). Du 1er

janvier au 30 septembre 2011, ce sont 133 personnes qui ont été recrutées dont32 % résident en ZFU. Pour tenter de faire monter le taux d’embauche des résidents de Zones franchesurbaines, le projet de loi de finance 2012 prolonge donc ce dispositif jusqu’à fin2014 et devrait obliger les entreprises à embaucher deux-tiers des salariés enZFU. “Aujourd’hui les entreprises sont informées de ces dispositifs, expliqueChristian Mistral. Au début, nous avons fait de nombreuses réunions qui ont fait leplein avec des représentant de fisc et de l’Urssaf. Notre commission fiscalité est tou-jours active sur le sujet et est à même de répondre aux demandes”, conclut le prési-dent de VVE. Pratique : Vaulx-en-Velin entreprises (VVE), 20 rue Robert-Desnos. Tél. 04 72 04 17 13.

Les zones franches urbaines relancées ENTREPRISES

Le dispositif de zone franche urbaine devait prendrefin au 31 décembre 2011. Prolongé jusque fin 2014,ses modalités seront revues. Le point sur la ZFU deVaulx.

Avis défavorable pour Buty déchets spéciauxLes élus ont voté un avis défavorable à la demande d’autorisation de la sociétéButy déchets spéciaux d’exploiter un site de regroupement et transit de déchetsdangereux. L’occasion pour les élus de revenir sur l’incendie sur le site Tarvel.

UN NOUVEAU titre vient couronner le traiteur Cannelle et piment. L’associationvient de recevoir le prix de l’économie sociale et solidaire catégorie “emploi” attri-bué par le Conseil régional Rhône-Alpes, le Grand-Lyon, la Chambre de l’écono-mie sociale et solidaire ainsi que d’autres partenaires pour saluer la création dehuit postes salariés (deux temps-pleins et six temps partiels) mais aussi l’engage-ment de la structure dans l’entreprenariat au féminin. L’association créée par desdames de l’Ecoin est aujourd’hui renommée dans toute l’agglomération pour sesmets. Les projets ne manquent pas pour ces battantes qui intégreront à l’au-tomne 2012 un nouveau local au centre-ville. Pratique : Cannelle et Piment, 4 rue Johannès-Drevet. www.cannelle-et-piment.com

Cannelle et pimentprimé pour son engagement

EMPLOI

C’EST Mehdi Aït Hamoudi, aupara-vant conseiller municipal chargé duCommerce et de l’Artisanat, qui a étéélu 4e adjoint au maire, chargé duDéveloppement économique, com-mercial, des marchés forains et destaxis. Il remplace Abdel Belmo -kadem, démissionnaire. Un nou-veau conseiller municipal a doncintégré l’assemblée : DominiqueVignon, qui a déjà été élu en 1995 etqui est président du Point d’accueilécoute jeunes Ecouter et prévenir.Puis Saïd Yahiaoui, Premier adjointchargé des Finances, a présenté ledébat d’orientation budgétaire. Il ad’abord fait le point sur la situationnationale, et notamment le projetde loi de finances pour 2012 qui sebase sur une forte réduction desdépenses pour réduire le déficitpublic. Un projet qui poursuit le gelen valeur des concours financiers del’Etat aux collectivités locales. “Cettetendance au désengagement del’Etat impacte directement notre poli-tique publique locale” soutenait lePremier adjoint. Et dans ce contextede crise, ajoutait-il, “Vaulx-en-Velinest touché de plein fouet, le cadregénéral de l’intervention publiquelocale doit être renforcé”. L’élu dénon-çait aussi la mise en place d’unepéréquation horizontale, systèmede contribution au niveau des inter-communalités. Problème : Vaulx-en-Velin, commune pauvre, se situedans une agglomération riche. LaVille sera donc amenée à contribuerau nouveau fonds, sans en êtrebénéficiaire. “Avec les élus de l’asso-ciation Ville et banlieues, nous avonsdéposé des amendements pour qu’aumoins les villes les plus pauvres nepaient pas, annonçait Saïd Yahiaoui.Ce serait un moindre mal. Ces amen-dements ont été rejetés parl’Assemblée nationale mais votés parle Sénat”. Côté recettes, la Villecompte sur une augmentation desproduits fiscaux de 3,47 % : “Uneaugmentation naturelle qui n’est pasliée à l’augmentation des taux, rap-pelait le Premier adjoint. Mais celaveut dire aussi une augmentation des

charges liée à la progression du nom-bre de logements et de population”. Pour ce rapport qui n’est pas soumisau vote, le débat a été engagé parPhilippe Moine pour le groupeRéussir ensemble Vaulx-en-Velin(Revv). “Le gel des concours de l’Etatest une mesure de raison, commen-çait l’élu. La moitié des recettes defonctionnement de la Ville vient desdotations de l’Etat. En augmentantles dépenses de 2,5 %, vous refusez departiciper à l’effort national. Et votredocument ne dit rien sur la gestion dupersonnel, le fonctionnement des ser-vices ou une improbable réorganisa-tion interne”. Côté investissement,Philippe Moine regrettait “certainesopérations qui auraient dû être ajour-nées voire annulées comme le Pacs”.Et en matière de développementsocial, il ajoutait : “Vous faites tou-jours plus d’assistanat”.Au nom du groupe Socialistes etapparenté, Hélène Geoffroy consta-tait “des recettes et des perspectivesde recettes en nette diminution”. Etjugeait “paradoxal qu’on se retrouveà contribuer à un nouveau fonds depéréquation avec les difficultés queconnaît notre commune”. L’éluesocialiste s’interrogeait aussi sur leséléments du budget pour 2012 :schéma d’accueil de la petiteenfance, construction et rénovation

des écoles, maison de quartier auMas du Taureau et enfin, sur le bud-get de fonctionnement du Pôle d’as-tronomie et de culture spatiale(Pacs).De son côté, Stéphane Guyon, deLutte ouvrière (LO) déplorait “la poli-tique de rigueur du gouvernement,très défavorable pour des communespauvres comme la nôtre. Cela se tra-duit par une augmentation de la pau-vreté et une augmentation des char-ges des communes”. Quand PaulBoghossian, pour le Front de gau-che, affirmait : “Les services publics,les salaires des fonctionnaires ne sontpas un luxe. Et construire le budget denotre commune dans ce contexte doitêtre un acte de résistance, nousdevons continuer à aider les plusdémunis”.Défendant les choix d’orientationbudgétaire, Saïd Yahiaoui interpel-lait les élus du groupe Revv : “Nousn’avons pas le même paradigme. Levôtre, c’est le marché, la concurrence,le chacun pour soi. Pour nous, c’est lacohésion sociale. Ce paradigme mèneà la myopie politique totale. Les choixque nous faisons s’inscrivent dans noschoix de politique publique et dansson budget qui en est l’acte politiquemajeur”. Le vote du budget aura lieulors du prochain conseil municipal,le 1er février. Edith Gatuing

“LA DEMANDE faite par Buty vise àrégulariser le transfert de la société,transfert qui est déjà effectué alorsque l’autorisation administrative n’apas été délivrée”, commentait lemaire en présentant le dossier lorsdu conseil municipal. C’est en 2002que la société Buty déchets indus-triels spéciaux s’installe à Vaulx, 19rue Fromont, juste à côté de Butyservice, elle-même spécialisée dansles déchets. Buty déchets spéciauxcollecte et trie les déchets de chan-tiers du bâtiment et des travauxpublics. Des déchets qui, une foiscollectés, sont transportés en centrede traitement. En 2009, l’entreprise adéménagé à quelques encablures, 5rue Fromont. Et c’est seulementmaintenant que vient de s’acheverl’enquête publique en vue d’autori-ser ce transfert.“Par neuf fois entre 1998 et 2009,insistait Bernard Genin, la Ville aalerté les services de l’Etat sur les nui-sances et le non respect des prescrip-tions”. Parmi lesquelles une quantité

annuelle de transit de plus de 8500tonnes de déchets, une rotation de26 entrées et 26 sorties par jour enmoyenne, la présence de sacs d’a-miante… “Que se passera-t-il si un deces sacs se perce ?”, demandait lemaire. Qui notait aussi une insuffi-sance de surveillance de la nappesur les substances dangereuses tel-les que le benzène ou le cadmium etdemandait que l’ancien site soitdépollué. C’est pourquoi, concluait lemaire, “je vous propose d’émettre unavis défavorable à la demande d’au-torisation présentée par cettesociété”. Avis voté à l’unanimité.Philippe Moine, pour le groupeRevv, revenait sur l’incendie qui a eulieu sur le site de Tarvel. Du 30novembre au 8 décembre, un stockde près de 50 000 m3 de bois,exploité par la société Beram, a brûlésur la plateforme de TarvelBiomasse, située sur les communesde Vaulx et de Décines. “Tout au longde la semaine qui s’est écoulée, messervices, ceux de Décines, les pom-

piers ont œuvrés pour lutter contre cetincendie et ses conséquences sanitai-res et environnementales”, expliquaitle maire. Un délit et huit infractionsont été relevés à la suite de l’incen-die : absence d’autorisation, nondéclaration d’accident, absence d’a-larme, absence de moyens de luttecontre l’incendie… “Si la plateformea été fissurée, ce sont des produitsdangereux qui vont se retrouver dansla nappe phréatique, notait Domini -que Vignon pour le Front de gauche.Et tout le monde sait qu’ici, on est pro-che de la zone de captage de l’eaupour toute l’agglomération”. Et deproposer une concertation renfor-cée avec la vingtaine d’entreprisesqui, à Vaulx, collectent des déchets,mais aussi que les citoyens se fas-sent entendre. Des analyses vontêtre faites pendant deux mois, “auxfrais du pollueur”, sur la qualité del’eau et de l’air. La Ville demandeaussi que les eaux souillées soientévacuées comme déchets et que lasurveillance des sols se poursuive.

Le conseil municipal s’est ouvert avec l’élection du 4e adjoint et l’acceuil d’unnouveau conseiller municipal. Avant d’entamer le débat d’orientation budgétaire.

Vaulx-en-Velinjournal- 21 décembre 2011 - N°42

“Les ZFU se sont limitées aux seules zones urbaines, ne profitant pas aux zones économiques”, constate Christian Mistral,

président de l’association Vaulx-en-Velin entreprises.

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8767 logements, 13 bailleurs… Lelogement social à Vaulx-en-Velinconcerne plus de la moitié de lapopulation de la commune. Le forumqui lui était consacré, le jeudi 15décembre au centre culturel Charlie-Chaplin est venu le rappeler. Dans lasalle, habitants, représentants detrois bailleurs, associations de loca-taires et élus ont échangé pendantplus de deux heures. Longtemps, lesHLM ont représenté presque 70 % del’habitat vaudais. En quête de davan-tage de mixité, la municipalité adepuis quelques années fait le choixde baisser ce taux pour le ramener à50 %, tout en maintenant le nombrede logements sociaux. Ce forum par-ticipait aussi de la volonté de la muni-cipalité d’impliquer les bailleurs dansla construction de la commune. Habitants et locataires ont multipliéles questions, soulevant de nom-breux problèmes : prix du chauffagetrop élevé, tout comme les loyers, dif-ficultés à se reloger… Ainsi PatriceTillet, directeur général d’Alliadehabitat, face au cas d’une personnedont le loyer augmenterait de 100euros si elle acceptait la propositionde relogement qui lui était faite, aassuré qu’il n’était “pas obligé de l’ac-cepter”. Certains ont regretté que laloi n’oblige pas les organismes HLM àrendre leurs comptes publics. “Nousles présentons chaque année auconseil d’administration où sont pré-sents des représentants de locataires”, asouligné Cédric Van Styvendael,directeur général de Villeurbanne Esthabitat. Son homologue de l’Opacdu Rhône, Philippe de Mester assu-rant qu’ils figuraient sur leur siteInternet et que quiconque pouvaitdemander à les consulter. Le maire, comme les associations delocataires ont déploré le désengage-ment de l’Etat dans ce domaine.Selon l’association régionale desorganismes d’HLM de Rhône-Alpes,le plan de rigueur du gouvernementponctionnerait même 22 millionsd’euros aux bailleurs sociaux de larégion. “La part du logement socialdiminue chaque année dans le budgetdu ministère du logement”, a lancé uneVaudaise. Ce manque d’investisse-ment, un coût de la construction en

augmentation, sans oublier le nonrespect de la loi SRU (Solidarité etrenouvellement urbains) par certai-nes communes qui préfèrent payerdes amendes plutôt que d’accueillirdavantage d’HLM, font qu’au niveaunational 1,3 million de demandes delogement sont en attente. Tous sesont accordés : il faut construiredavantage, de manière équilibrée surl’ensemble du territoire et surtouttrouver de nouveaux financementspour que l’habitat soit de qualité etabordable pour tous. “La chargecontre le logement social remonte auxannées 70. Il y avait plus de diversité,on l’a petit à petit réservé aux plus pau-

vres. Pourtant ce fut un élément de pro-grès, social et urbanistique, un gain enconfort. Malheureusement, il estdevenu une charge financière. Il faut sebattre pour inverser la tendance. Nousdemandons aux élus de mener cettebataille”, a insisté Jean-Pierre Brunel,militant bien connu à Vaulx. Quefaire ? Les communes doivent-ellesse substituer à l’Etat défaillant ?Propositions et interrogations, de laVille comme des habitants, qui ontémergé au cours des échanges,seront envoyées aux candidats à l’é-lection présidentielle de 2012.

Stéphane Legras

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Logement social Après les transports, la circulation ou le stationne-ment, c’est le logement social qui était au cœur d’une

réunion publique, le jeudi 15 décembre au centre culturel Charlie-Chaplin.Elus, habitants, bailleurs et associations de locataires ont dressé le biland’une situation problématique, où les manques de l’Etat, les crédits en baisseet la hausse des loyers et du coût du chauffage ont été pointés.

Lors de la rencontre, les locataires vaudais ont pu faire part de leurs doléances auxélus et principaux bailleurs. Augmentation des loyers, du coût du chauffage maisaussi pénurie de logements sont les principales thématiques qui se sont dégagées.

Plus de demandes que d’offres“Il y avait en 2009, 2813 demandes enattente sur la commune, soit une aug-mentation de 13 % depuis 2003. 58 %des ménages demandeurs sont origi-naires de Vaulx, rappelait le Premiermagistrat de la ville. En France, 1,3million de demandes sont en attente etdans le Grand-Lyon 50 000 demandesne sont pas satisfaites. A Vaulx-en-Velin, nous allons continuer à cons-truire du logement social pour ne pasbaisser leur nombre dans le renouvelle-ment urbain. Et atteindre les 50% aulieu des 40 initialement prévus”. Une personne membre d’une com-mission d’attribution de logement aavancé une autre raison pouvantexpliquer ces chiffres. “Les logementssont attribués aux personnes prioritai-res, celles bénéficiant de la loi Droitopposable au logement (Dalo) et d’unrelogement dans le cadre des opéra-tions de renouvellement urbain. Du

coup, les demandes classiques passenten dernier et cela bloque le système”. L’augmentation des loyers“Le prix des loyers est régi par des règlestrès strictes, expliquait Philippe deMester, directeur général de l’Opacdu Rhône. Nous sommes sans cessecontrôlés par les différents services del’Etat. Nos locataires ont accès aux APL(aides personnalisées au logement).Dans le parc social neuf, le prix du loyerau mètre carré oscille entre 5 et 5,50euros. A titre de comparaison, dans leprivé cela peut aller jusqu’à 11 euros.Toutefois pour les ménages les plusmodestes, il existe des résidences plusanciennes, peut-être un peu moinsconfortables. Mais le loyer reste plusaccessible, autour de 3 à 3,5 euros lemètre carré”. Le coût du chauffage“La Ville a demandé à changer sonmode de chauffage et passera à 60%de chauffage au bois, expliquait le

maire. C’est un gain environnementalmais aussi économique. Avec unebaisse des factures comprise entre 15et 30% par rapport aux autres combus-tibles. Ce passage se fera dans un an etdemi. L’opérateur actuel est la sociétéCofely qui détient le marché jusqu’en2017. Nous sommes en discussion avecle Grand-Lyon pour que la compétencedu chauffage soit de son ressort”, pour-suivait-il. A ce sujet, quelques habi-tants ont regretté le recours à unesociété privée. “Comme pour l’eau,nous sommes pour le retour à unerégie publique. Nous négocions en per-manence avec les promoteurs pourqu’ils raccordent leurs nouvelles cons-tructions au réseau“, leur a répondul’élu. Le coût global serait alors par-tagé en davantage de parts. La fac-ture de chaque habitant serait ainsimécaniquement réduite.

Rochdi Chaabnia

Les préoccupations des locataires au cœur des débats

RENCONTRES

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La CNL retrouve son agrément… mais pas ses subventionsL’ETAT a tenté de museler laConfédération nationale du loge-ment (CNL) en ne renouvelant passon agrément d’association deconsommateurs pour 2011. Car sansagrément, point d’action en justicepour défendre les locataires etconsommateurs. “Cette situation estpour le moins incompréhensible, s’é-tonnait le maire, Bernard Genin, dansun courrier adressé fin juillet auministre du Commerce et de laConsommation. La CNL aide au quoti-dien les familles vaudaises afin derésoudre leurs difficultés qui, hélas, nevont pas en se réduisant”. Lutte pour lelogement social, défense des locatai-res, animation des comités de loca-taires… c’est tout un travail de terrain

que fait la CNL pour défendre lesdroits des habitants. Si le gouvernement vient de revenirsur sa décision en attribuant à nou-veau l’agrément à la confédération,les subventions, elles, pourtant liéesà l’agrément, n’ont pas été attribuées.“Une manière d’économiser 270 000euros au niveau national, 4300 eurospour le Rhône, explique JoëlleBlanluet, présidente de la fédérationdu Rhône de la CNL. Et de nous empê-cher de fonctionner”. Mais la CNL etses quelque 69 000 membres (ils sont300 à Vaulx-en-Velin avec 25 comitésde locataires) agit toujours contre ledésengagement de l’Etat dans l’aideau logement social. Et au plus prèsdes habitants.

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al : qui peut faire quoi ?Tandis qu’Alliade entame des travaux de rénovation sur cet ensemble de loge-ments situé à l’Ecoin, chemin Paul-Eluard, des résidents montent un comité delocataires et dénoncent des problèmes de chauffage, d’ascenseurs, de vétusté…

LE 2 DÉCEMBRE un grand nombre delocataires de la résidence Valéry As’est rassemblé devant l’allée 9 duchemin Paul-Eluard. Ils habitent dansces bâtiments construits en 1975comptant 7 allées et 153 logements.A l’appel du comité de locatairesrécemment créé et affilié à laConfédération nationale du loge-ment, ils ont voulu dire leur mécon-tentement. “Dans l’allée 7, où il y aquinze étages et deux ascenseurs, noussommes restés douze jours sans ascen-seur. Des locataires sont allés se plain-dre à la mairie. Le lendemain un desdeux appareils était réparé !”, s’indigneun résident. “Cette allée est occupéepar un grand nombre de personnesâgées qui se sont retrouvées coincéeschez elles”, déplore un autre. “J’ai unefille handicapée qui passe les week-ends chez nous, elle est en fauteuil etj’ai dû faire appel aux pompiers pourlui faire monter et descendre les huitétages !”, décrit son voisin. Par ailleurs, l’ensemble des locatairesse plaint du chauffage : “Nous avonsfroid. Chaque hiver c’est pareil. Tout lemonde est obligé d’avoir un ou plu-sieurs chauffages d’appoint”, dit unehabitante. “Nous en avons quatre”,confirme un couple âgé. “Une nuit, j’airelevé 15 degrés dans une chambre et16 dans le salon”, renchérit le prési-dent du comité de locataires,

Georges Wazin. Ce dernier a fait venirun technicien de Cofely : “Selon lui, ledysfonctionnement est lié aux problè-mes d’isolation et de joints de fenêtres.De l’air rentre dans les appartements”.Outre les frais de chauffage quireprésentent une part importantedes charges, “les appareils individuelsfont grimper les factures d’électricité”,souligne le président de la sectionCNL de Vaulx-en-Velin, BenitoSangrigoli. D’autres problèmes sontlistés : plus d’éclairage depuis deuxmois dans l’entrée de l’allée 7, voletsvétustes et cassés, infiltrations, moi-sissures, balcons qui se dégradent,rats dans les caves … “Alliade a com-mencé des travaux de façade, maisqu’est ce qui est prévu pour traiter lesproblèmes dans les logements ?”, inter-roge une habitante.

Neuf mois de travauxLe mécontentement s’exprime àl’heure où le bailleur réalise des tra-vaux de rénovation. Le chantier adémarré à l’automne. L’interventionsur les façades est engagée au niveaude l’allée 1. Elle va se poursuivre jus-qu’en juillet 2012 (allée 9). Le pro-gramme “répond aux attentes deslocataires : lutte contre l’humidité etamélioration de l’isolation”, spécifie lebailleur. Dans le détail, les travauxconcernent l’étanchéité et la sécuri-

sation des terrasses, l’imperméabili-sation et le ravalement des façades,la fermeture partielle des balcons,l’installation de paraboles collectives,le remplacement des combinés d’in-terphone, le remplacement des fenê-tres, des portes fenêtres et des volets.Leur coût s’élève à 1,268 million d’eu-ros. Ils n’entraîneront pas d’augmen-tation de loyer assure le bailleur.Du point de vue d’Alliade, les problè-mes répétés d’ascenseurs “semblentavoir mis le feu aux poudres”. “Noussommes, eux comme nous, face à unproblème récurrent de vandalisme surles ascenseurs de la résidence, princi-palement aux allées 7 et 9”, expose legestionnaire en rappelant que lesappareils ont été modernisés il y a 3ans pour un coût de 130 000 euros. Mais allée 7, c’est problématique : l’andernier, un des ascenseurs a brûlé(coût de la restauration : 30 000euros). Il est régulièrement dégradéet il a été totalement vandalisé voilàprès d’un mois. L’autre a été mis à l’ar-rêt quelques jours, son moteur deporte ayant été arraché. Le bailleurde regretter la gêne occasionnéemais d’en appeler à “la bonne volontéde tous pour respecter le bon fonction-nement des ascenseurs”.

F.M

Résidence Valéry : des locataires en colère

Nombre de logements : 15 325 Logements sociaux : 8767 545 logements en résidences étudiantes431 logements en foyers et résidences socialesParc social : 56,4% Données établies par le recensement en 2007 et le service habitat en 2011

Quelques chiffres à Vaulx

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PAS évident de parler de sexualité àl’âge des premiers coups de cœur etdes premiers émois. Pour certains, ladiscussion est parfois impossible avecles parents. Des interventions sur lasexualité ont lieu dans les établisse-ments scolaires mais le thème est tou-jours sensible. Pourtant la loi de 2001impose “une information et une éduca-tion sexuelle dans les écoles, à raison detrois séances annuelles”. Amour, sexua-lité et contraception sont des théma-tiques très proches. En 2010, un rap-port de l’Inspection générale des affai-res sociales (Igas) avait été remis àRoselyne Bachelot, ministre de laSanté. Le constat est alarmant. A l’é-chelle nationale, plus de 200 000interruptions volontaires de grosses-ses (IVG) ont été pratiquées dont lagrande majorité sur des femmes quiutilisent un dispositif contraceptif !Mais les adolescentes restent les plustouchées, leur part a doublé par rap-port à 2009.Depuis le 28 novembre, la région

Rhône-Alpes a lancé le pass contra-ception-prévention disponible avec lacarte M’ra. Ce dispositif concerne prèsde 4000 jeunes Rhônalpins âgés de 16à 25 ans. A l’échelle départementale, leMouvement français pour le planningfamilial agit depuis 1961. Il joue unrôle déterminant sur les droits desfemmes en matière d’informationsexuelle et de contraception.L’association gère un centre àVilleurbanne, qui a accueilli en 2010près de 300 jeunes vaudais. Sur lacommune, un centre départementalexiste. Il dépend du Conseil général,les consultations sont également gra-tuites et anonymes mais pour davan-tage de confidentialité, les jeunes serendent hors de la ville pour ne pasêtre reconnus par un voisin ou uneconnaissance. Ainsi lors du conseil municipal du 16novembre, Marie-Andrée Marsteau,conseillère municipale déléguée à laPrévention santé, a fait voter une sub-

vention exceptionnelle de 1000 eurosau Mouvement français pour le plan-ning familial qui permet aux jeunesl’accès gratuit à la contraception. “Lerecours au suivi d’un certain nombre deVaudaises et de Vaudais se justifie par lanécessité pour les intéressés de préserverl’anonymat de leur démarche”, souli-gnait-elle.

R.C

Pratique : Pour des conseils, uneécoute, un dépistage le centre de pla-nification de Vaulx-en-Velin accueilleles publics gratuitement et anonyme-ment au 22, rue Condorcet. Tél : 04 7880 17 87.Les centres de planification et d’édu-cation du mouvement familial asso-ciatifs existent, ils restent gratuits etanonymes pour les mineurs mais sonthors de la commune. Les plus prochessont à Décines, 32 rue de laRépublique (Tél : 04 78 49 57 86) etVilleurbanne au 2, rue Lakanal (Tél : 0478 89 50 61).

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Lors de la dernière assemblée générale de quartier du centre-ville, les habitantsont évoqué des problèmes récurrents pour la plupart liés à l’incivilité et qui ternis-sent leur quotidien.

CONCERTATION Le centre-ville et ses usages au quotidien

UNE QUARANTAINE d’habitants aassisté à la dernière assemblée géné-rale de quartier. Le maire a, dans unpremier temps, décrit les projets àvenir dans le cadre de l’aménage-ment du centre-ville en soulignant lavolonté “de rester dans une cohérenced’ensemble”. Il a acté le projet detransfert de Casino et de son agran-dissement dont le démarrage destravaux est prévu courant 2013. Uneenquête sur les commerces et servi-ces auprès des clients et des com-merçants aura été menée aupara-vant et sera dévoilée au premier tri-mestre 2012. Bernard Genin a évo-qué la requalification de la place de laNation et du parvis de l’Hôtel de ville,la poursuite de la création de voirieset du prolongement de certainesdéjà existantes, la requalification dela promenade Lénine et la créationde jardins à l’arrière du Pôle d’astro-

nomie et de culture spaciale (Pacs).La parole a ensuite été donnée auxhabitants. “A qui devons-nous nousadresser pour les problèmes de station-nement ? La police municipale nousrenvoie au commissariat et inverse-ment”, plaide une habitante. Le mairea rappelé la réglementation : “C’est lapolice nationale et la police municipalequi doivent intervenir. Quant à l’enlève-ment des épaves, c’est du ressort de lapolice municipale”. Un habitant ademandé “qui assure l’entretien aprèsles travaux” et s’est plaint “de l’état decertains bâtiments qui sont dégradés”.Un problème qui n’est pas facile àtraiter, soulignait le maire, “car il peuty avoir plusieurs types de propriétaires :la Ville, le Grand-Lyon, les bailleurs”.Interrogé sur la gestion du chauffage

urbain, le maire a précisé qu’il “appar-tient à la Ville qui a confié sa gestion àCofely jusqu’en 2017. Nous mèneronsune réflexion pour savoir quel sera lefutur mode de gestion à l’échéance ducontrat. Je suis favorable à une régiedirecte par le Grand-Lyon”. Il notaitégalement “la nécessité de mieuxinformer les habitants en cas depanne”. Quant aux questions relativesà la facturation, la réponse est claire :“C’est Cofely qui facture à ses clientssachant que ce peut-être la Ville, lesoffices HLM ou les copropriétaires”.Une précision : “Nous avons mandatéun bureau d’études pour le suivi decette facturation et nous ferons uneprésentation publique à laquelleseront invités tous les clients de Cofely”.

J.P

L’annuaire de la santé et du bien-êtreédition 2012 est désormais disponible.Edité par le service municipalPromotion de la santé, il recense les dif-férentes structures et associationsmédicales. Il propose également lesadresses et des conseils utiles destinésà tous. Ce guide, tiré à 8000 exemplai-res, est disponible dans les lieux publics,sur les présentoirs de la ville mais aussidirectement au service Promotion de lasanté, au 58 rue Emile-Zola.

L’annuaire 2012 de la santé est disponible

Contraception, pour briser les tabousSANTÉMême si le sujet est peu évoqué lors des conversations, il ne doit pas passer soussilence. Contraception et sexualité relèvent du quotidien des jeunes. La Région etla Ville ont récemment lancé deux initiatives pour un meilleur accès aux soins et plusd’information.

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SANS ELLE, personne ne jouerait les Tartuffe, ne ferait croire à Orgon et aux spec-tateurs de Chaplin qu’il est le plus scrupuleux des dévots, après avoir mangéléger dans sa loge, lové dans un costume impeccablement ourlé par une artistede l’aiguille, l’esprit libre de toute contingence administrative. Non que le quoti-dien d’un acteur, au statut précaire d’intermittent du spectacle, soit un doux rêveéveillé, mais ceux de Tartuffe 2012, présenté du 18 au 27 janvier en centre cultu-rel par le Lucathéâtre, dans le cadre de sa résidence à Vaulx, sont aux petits soinsde Cécile Barthomeuf. Magicienne de l’ombre, discrète petite main de la pape-rasse, l’administratrice de la compagnie fait figure de galérienne consentantedes tâches ingrates et rébarbatives. Tout commence par le nerf de la guerre : l’ar-gent. Dès le début du projet, cochon tirelire sous le bras, elle fait le tour des par-tenaires en quête de subventions. Le budget de Tartuffe 2012 se monte à 150 000 euros, glanés auprès de laRégion, de la Ville, à travers bien sûr le centre Chaplin. “Sans oublier le dispositifPolitique de la ville qui nous permet de mettre en place différentes interventions enmilieu scolaire”, ajoute Cécile Barthomeuf. Interventions qui devraient se multi-plier dans les prochaines semaines, puisque le spectacle cartonne auprès deslycées et que Laurent Vercelletto tient à ce que chaque classe rencontre un mem-bre de l’équipe. Enumérer toutes les tâches administratives qui lui échoient tient d’un inventaireà la Prévert d’une poésie toute particulière. “Nous employons une vingtaine d’in-termittents. Les techniciens et comédiens n’ont pas les mêmes contrats, qui doiventêtre établis pour chaque période de travail et complétés de multiples documents”,liste Cécile. L’industrie papetière est ravie. Autre affriolante mais incontournablemission : effectuer les versements à l’Urssaf et Pôle emploi, et chaque trimestrepayer les charges sociales. “Nous sommes une association, mais fonctionnonscomme une petite entreprise. Je veille à ce que nous ne soyons pas dans le rouge etrègle les factures”, poursuit Cécile. Qui donne aussi dans la communication, s’as-surant que tous les logos nécessaires figurent sur l’affiche et organisant laseconde vie de cette création. “J’ai négocié les contrats avec les cinq théâtres quivont nous accueillir en 2012, faisant coïncider leurs agendas avec ceux des comé-diens et vais tenter de faire venir d’autres programmateurs pour faire connaîtrenotre création”, enchaîne-t-elle. Pas toujours palpitant mais l’occasion pour cette trentenaire littéraire pur jus devivre au sein d’une compagnie de théâtre. Présente aux répétitions, elle assisteaux représentations. “Laurent me fait confiance. Quand quelque chose ne va pas ilme sollicite”, avoue cette dingue de théâtre et de lecture. Menue, douce, elle sefait alors ferme en affirmant que le théâtre “se joue mais ne se lit pas !”. On la croitici sur parole. Beaucoup moins lorsqu’il s’agit de lui tirer le portrait. Son sens de laphotogénie étant alors discutable. Cela dit sans offense. Stéphane Legras

Tournée, contrats et subventions : vital travail de l’ombre

THÉÂTRE

En parallèle de la construction artistique du Tartuffe2012 de Laurent Vercelletto, en janvier à Chaplin,Cécile Barthomeuf, administratrice de sa compagnieagit loin des projecteurs. Elle est en charge de tous lesaspects administratifs. Ingrat parfois, passionnantsouvent, elle accompagne au plus près cette vie dethéâtre.

En attendant

TARTUFFE...

Les questions de vie quotidienne ont encore une fois été portées à l’ordre du jour de l’assemblée générale de quartier par les habitants.

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LE 23 NOVEMBRE, ces enfants deCE2, CM1 et CM2 ont visité le muséeolympique de Lausanne.Parallèlement, le temps de huit séan-ces d’atelier, ils ont travaillé dansleurs écoles respectives, Jean-Vilar etYouri-Gagarine, sur l’olympisme. “Ceprojet a été initié dans le cadre des clas-ses Usep, des classes à dominante“sport et culture”, qui disposent demoyens supplémentaires pour des ren-contres sportives et culturelles. Quatre-vingt enfants participent et nous som-mes cinq à les encadrer : Lucie Poulette,Ingrid Badia, Salim Hosna et moi-même à Vilar et Florian Pichon àGagarine ”, indique Caroline Mailletenseignante à Jean-Vilar et secrétaireUsep. Elle explique : “Par le biais de cesateliers, les enfants abordent l’histoiredes jeux, les valeurs, les symboles, lesjeux d’été de Londres 2012, ils décou -vrent le musée des jeux et la ville deLausanne...”. Avec Caroline Maillet, lesélèves abordent le thème des valeursdes jeux, la charte olympique quipose règles et principes “comme lefait la charte de l’école”. Dans son arti-

cle premier, le texte de référencedéfinit l’esprit du mouvement olym-pique : “Les jeux ont lieu tous les quatreans. Ils réunissent en un concours sin-cère et impartial des amateurs de tou-tes les nations. Aucune discriminationn’y est admise à l’égard d’un pays oud’une personne pour des raisons racia-les, religieuses ou politiques.” Partantde là, tout au long de la séance, la dis-cussion porte sur les notions derespect, d’excellence, de fair-play, deloyauté. Les enfants définissent cequ’est l’esprit de compétition, la tolé-rance, la non discrimination. Un autregroupe se penche sur l’histoire desjeux. Long saut dans le temps pourun retour aux sources. Il évoque lespremiers jeux antiques (au VIIIe siècleavant J.C.), parle de la Grèce, de lamythologie, d’Olympie où les jeux sesont déroulés pendant douze siècles. Leurs réflexions, travaux et comptesrendus donneront lieu à une exposi-tion en avril 2012, avant la cérémonied’ouverture des Jeux Vaulx-lym-piques, programmée, elle, en mai.

F.M

9Trois classes Usep de l’école Jean-Vilar et une classe de Youri-Gagarine travaillent depuis début novembre surun projet lié aux Jeux Olympiques, en amont de leur participation aux Jeux Vaulx-lympiques.PROJET

Des élèves calés sur le thème olympique

“Pour nous, c’est très important d’avoir le bac”, pré-cise Jules qui compte bien travailler dans l’immo-bilier et semble décidé à se donner les moyensde la réussite, tout comme ses autres camaradesde classe. “Nous sommes studieux”, lance Pierre,repris par l’enseignante Hélène Duvanel :“Soyons honnêtes, il vous faut encore progressersur la ponctualité !” Pour ces jeunes qui sont sor-tis du système scolaire, c’est là où le bât blesse :“Ce sont des jeunes qui ont décroché de l’école. Ilsont encore quelques difficultés avec les règles, àrentrer dans le cadre. Ils s’étaient retrouvés sanssolution, face au mur”, note David Laposse, le pro-viseur. Aujourd’hui, l’ouverture d’un bac profes-sionnel vente au lycée Les Canuts va leur per-mettre “de sortir du lycée avec un diplôme. C’estbien pour tout le monde, pour eux, pour l’environ-nement. Tout le monde y gagne”, argumente-t-il. Sa décision d’ouvrir son établissement à des élè-ves éligibles à la nouvelle chance a été aussimotivée par l’opportunité de “diversifier lespublics, redonner son rôle au lycée professionnel,former les jeunes quelle que soit leur situation”.Cette ouverture est le fruit d’une collaborationavec le lycée Magenta de la nouvelle chance, à

Villeurbanne : “Ils n’avaient pas de bac pro vente.Nous avions le personnel et les locaux. Nous avionsen effet mis ce bac en sommeil faute de candidats.D’un an, nous l’avons fait passer à deux ans, avec àla clé un contrat d’apprentissage”, précise DavidLaposse.La classe regroupe des élèves qui bénéficient dece dispositif et d’autres qui sont déjà en appren-tissage. “Ce double statut est très enrichissant. Lesjeunes arrivent avec des vécus différents et toutcela nous donne de la souplesse”, poursuit le pro-viseur. Hélène Duvanel qui leur enseigne l’éco-nomie, la vente, le droit, l’informatique et la com-munication à raison de dix heures et demie parsemaine, note que “c’est un groupe homogène.Nous ne faisons pas la distinction entre ceux quisont de la nouvelle chance et les apprentis. Tousont déjà une expérience professionnelle, ce quinous aide bien”. Et elle apprécie “de les voir évolueret prendre confiance en eux”.

J.P

Contact : lycée professionnel Les Canuts, 2 rueHo Chi Minh. Tél. 04 37 45 20 00.

Six jeunes ont repris le chemin des cours grâce à la création, au lycéeLes Canuts, d’un bac pro vente ouvert à des personnes sorties du sys-tème scolaire, depuis plusieurs mois voire plusieurs années.

EDUCATIONPOESIEUne classe de la nouvelle chance aux Canuts

“LE POÈTE a toujours raison, qui voit plus hautque l’horizon et l’avenir est son royaume”, écrivaitAragon. Les élèves de Segpa du collègeBarbusse ont eu la chance de pouvoir apprécierla pertinence de ces propos en jonglant avec lesmots, guidés sur ce chemin créatif et futuristepar David Dumortier, poète venu leur ensei-gner l’art de “pétrir le langage” : “Je pétris lesmots comme le boulanger pétri la pâte pour fairele pain. Je suis un pétrisseur de la langue fran-çaise”, lançait-il aux élèves, attentifs à la moin-dre de ses paroles. Et de cette pâte bien tra-vaillée car, selon lui, “l’inspiration n’existe pas, iln’y a que le travail”, il est possible d’extirper unerichesse sans fin : “J’écris, je lis, et c’est commecela que l’on trouve de l’or”. Les collégiens, à leur tour, ont pu inventer unmonde nouveau, né de leur imagination, deleur capacité à “jouer à cache cache avec lesmots, avec les lettres”, le poète étant pour DavidDumortier, celui “qui sait faire des images avecles mots”. Il avait fallu, au préalable, réunir lesingrédients, “créer une banque de mots”, demanière collective, puis se livrer, un à un, dans la

solitude de la page blanche, à l’exercice de lacréation poétique. Le poète encourageait lesjeunes à faire sauter les verrous “en oubliant l’é-cole”, afin de pouvoir se lâcher sur la page blan-che : “Osez, prenez des risques, amusez-vous, nefaites pas des brouillons trop propres ! C’est en fai-sant des ratures que l’on fait de la littérature, deLà, lis tes ratures !”, s’amusait-il.Le projet, encadré par les enseignants en colla-boration avec les bibliothèques, s’étale surtoute l’année scolaire et est réitéré chaqueannée. “Nous nous sommes engagés dans cetteactivité depuis déjà plusieurs années et nousorganisons aussi un concours de poésie. Depuisdeux ans, nous faisons venir des poètes dans l’é-tablissement, l’an dernier les élèves ont travailléavec Jean-Pierre Siméon”, rappelait Jean-Jacques Vacher, un des enseignants impliquésdans cette initiative. Et, d’espérer “que les élèvespourront bénéficier d’une deuxième rencontreavec David Dumortier et produiront eux aussi,comme l’an dernier, un recueil de poèmes, en find’année”. J.P

Les élèves de Segpa du collège Barbusse s’essayent à la poésie, àpartir de l’œuvre du poète David Dumortier qu’ils ont découverte,lors d’une première rencontre avec l’auteur. Les jeunes ont ainsi pugoûter à l’ivresse de la page blanche.

Les collégiens pétrissent le langage

Respect, excellence, fair-play, loyauté, autant de valeurs olympiennes sur lesquelles les jeunes élèves ont planché.

Sortir du lycée avec un diplôme, tel est l’objectif de la classe de la nouvelle chance.

Grâce à la poésie, les collégiens ont pu inventer un monde nouveau, né de leur imagination. Vaulx

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Noël sous le signe des sports

Des animations sportives tous azimuts, c’est tout le principe de Noël en sport, une initiative lancée depuisquelques années par le service municipal des Sports. Cheval, sports de combats, escalade et petite reine serontau rendez-vous pour les ados. Cerise sur le gâteau, une soirée festive aura lieu jeudi 22 décembre.

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▲En permanenceRetrouvez l’actualité de la ville Evénements, résultats sportifs, actualité des associations, entreprises, ou des établissementsscolaires : tout ce qui n’a pu être publié dans saversion papier est à retrouver sur le site du journal.www.vaulx-en-velin-journal.com

MALGRÉ les travaux du futur Pacs, il a rouvert ses portes le 17 décembre. Côtéprojections, quatre nouveaux films sont proposés. “L’intrépide petite taupe” oùPlaton explore le soleil, le ciel et les astres scintillants (4-7 ans), “Histoire de nosorigines” qui revient sur les premiers instants de l’Univers et l’apparition de la viesur la Terre (tous publics dès 10 ans), “Terre, lune, soleil”, une découverte de cestrois astres en compagnie d’un coyote (tout public dès 8 ans) et “Nous, les astro-nomes”, qui présente les enjeux actuels de la recherche (adultes et adolescents).A l’occasion des vacances scolaires, trois séances spéciales du film “Etoiles desMayas” sont proposées. Elles se déroulent les 20, 21 et 22 décembre à 10h.Chacune débutera par le spectacle Demain, dès l'aube, de la compagnie Azur &les aéroplanes. Entre masques et marionnettes il aborde la création sur fond demythologie Maya. Sans oublier, et toujours à l’occasion des congés de fin d’an-née, les ateliers proposés par le Planétarium du 19 décembre au 2 janvier : sys-tème solaire, fusées à eau, satellite… Renseignements et réservations auPlanétarium (place de la Nation). Tél. 04 78 79 50 12.

Le Planétarium ne chôme pas pendant les vacances !

JUSQU’AU3JAN

Bibliothèque Georges-Perec : Le Nouveau Mas - rue Louis-Michoy. Tél. 04 72 97 03 50.Mardi de 15h à 19h, mercredi de 9h à 12h et de 14h à 17h, jeudi de 16h à 18h,vendredi de 16h à 19h. Fermeture les samedis 24 et 31 décembre.Bibliothèque Marie-Ghislaine-Chassine : rue Joseph-Blein. Tél. 04 72 37 87 69.Mardi de 16h à 19h, mercredi de 9h à 12h et de 14h à 17h, jeudi de 16h à 18h,vendredi de 16h à 19h. Fermeture du samedi 24 décembre inclus au 3 janvier. Bibliothèque Paul-Eluard : espace culturel René-Carrier, 55 rue de laRépublique. 04 78 79 51 46.Mardi de 10h à 12h et de 16h à 19h, mercredi de 9h à 12h et de 14h à 17h, jeudide 16h à 18h, vendredi de 16h à 19h. Fermeture les samedis 24 et 31 décembre.Bibliothèque de l’Ecoin : promenade Lénine (école Makarenko B). Tél. 04 78 80 58 10.Accueil des enfants dès le plus jeune âge et des adolescents jusqu’à la classe detroisième. Du lundi au vendredi de 14h à 17h. Fermeture du vendredi 23décembre au 3 janvier.Le bibliobus ne circule pas pendant les 2 semaines des vacances.

Les bibliothèques pendant les vacances

MER21DECCiné goûter aux AmphisEn prélude à la 12e édition d’Un pointc’est court, le festival du film courtfrancophone de Vaulx-en-Velin, lecinéma Les Amphis (rue Pierre-Cot)participe à l’opération du Centrenational de la cinématographie, Lejour le plus court. Il propose donc unciné goûter à tous à partir de 4 ans, lemercredi 21 décembre à 14h30. Leprincipe : six courts métrages sontdiffusés avant de passer à un goûterconvivial. Tarif : 1 euro. Goûter de Noël à l’espace CarcoPar l’association Récup’Art à l’EspaceCarco, 20 rue Robert-Desnos, à partirde 14h. Les parents sont invités àvenir le matin pour cuisiner ensem-ble. Renseignements à l’Espace Carcoau 04 78 80 22 61.

JEU22DECRéveillon solidaire Le centre social Levy, en partenariatavec le Secours populaire et l’associa-tion Avec propose un repas solidaireà quelques jours des fêtes. Il est offertà une vingtaine de familles isolées eten difficulté repérées par ces troisstructures. L’occasion de passer unmoment convivial et festif, de cuisi-ner ensemble et d’échanger. A partirde 18h30 au centre social Georges-Levy (place André-Bollier). Tél. 04 7880 51 72.

VEN23DECAfro new style : un show de danses variésDanses africaines, coupé-décalé ouencore kouduro mais aussi unepointe de hip-hop. Le chorégrapheChadly qui évolue à la Fedevo propo-sera un spectacle de danses, salleVictor-Jara (rue Jean-Lesire) à partirde 17h. Tarif : 5 euros (3 euros pour lesadhérents de l’association).

DIM25DECPharmacie de gardeLe Bonheur, 356 route de Genas àBron. Tel : 04 72 81 94 11.

DIM8JANNoël arménienL’Union culturelle française desArméniens de France (Ucfaf) orga-nise un repas dansant pour célébrerle Noël arménien. A 12h au restaurantLe Couëron à Décines.Renseignements et inscriptions(avant le 31 décembre) auprès del’Ucfaf au 04 78 01 93 91. Ucfaf : 6,avenue Bataillon-Carmagnole-Liberté. Tél. 04 78 26 34 46.Observer les oiseauxL'association vaudaise pour l'entraide dans la cité (Avec) organise une matinéed’observation des oiseaux pour connaître ou approfondir ses connaissancesornithologiques du Grand parc de Miribel-Jonage, de 9h à 12h aux Grands-Vernes. Tarif : 3 euros. Contact : 04 37 45 09 48 ou [email protected] de gardeMontreuil, pharmacie de la mairie, 146 avenue Franklin-Roosevelt à Bron. Tel : 04 78 26 80 38.

SAM31DECMarché au VillageLe marché du 1er janvier est reporté laveille, le 31 décembre après-midi de12h à 17h, toujours place Gilbert-Boissier.

DIM1JANPharmacie de gardeBonnay, pharmacie de la Poste, 45avenue Camille-Rousset à Bron. Tel :04 78 26 82 13.

SAM7JANBoules : coupe Dagier Un 16 quadrettes 3 et 4e divisions loi-sir organisé par le club boulisteDécinois à son siège : 30 rue Paul-Bertà Décines, à partir de 13h30 au bou-lodrome de Décines. Tél. 04 78 49 85 06.

23/30DECFermeture de la Maison de justiceLa Maison de la justice et du droit estfermée au public du 23 au 30 décem-bre inclus. Maison de la justice et dudroit : 27-29 rue Condorcet. Tél. 04 3745 12 40.

SAM24DECMarché au VillageLes marchés du 25 décembre et 1er

janvier sont reportés la veille, les 24 et31 décembre après-midi de 12h à17h, toujours place Gilbert-Boissier.

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DU SPORT pour les vacances. Rien detel pour bouger et les voir autrement.Ainsi le service municipal des Sportslance Noël en sports. Du lundi 19 auvendredi 23 décembre, la place deNation se transformera en immensestade. Au programme : bicross, équita-tion, descentes en rappel et sports decombat seront au rendez-vous en lienavec les clubs locaux. Du sport pourtous avec, pour les plus téméraires, lesateliers du Vélo club de Vaulx-en-Velin(VCVV) qui initieront les plus motivésau flat-style, figures de bi-cross en vue

de l’ouverture d’une soirée festive, quise tiendra le jeudi 22 décembre auPalais des sports. Cette nocturne mar-quera un temps fort. Grâce à la pré-sence d’invités spéciaux : lesPockemon Crew, les monstres sacrésdu hip-hop. Mais aussi YannickGranieri, champion de bi-cross quifera une démonstration de figuresacrobatiques. Petits et grands pour-ront assister gratuitement aux proues-ses des artistes… Après tout ce sontdes performances de maîtres.

R.C

Pratique : Noël en sports, du lundi 19 au ven-dredi 23 décembre, place de la Nation. De 10h à 12h les activités sont desti-nées aux centres de loisirs. De 13h30 à16h30, les ateliers sont accessiblesgratuitement et librement aux jeunesde 10 à 18 ans. Grande soirée festive, jeudi 22 décem-bre à partir de 19h au palais des sports(place de la Nation), entrée gratuitepour tous. Service des sports, Hôtel de ville, placede la Nation. Tél : 04 72 04 80 83.

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BP 244 - 69515 Vaulx-en-Velin cedexTel : 04 72 04 04 92Fax : 04 72 04 85 [email protected]

édité par la Ville de Vaulx-en-Velin

Diffusion : 20 500 exemplaires - Directeur de la publication : Le maire - Rédactriceen chef : Edith Gatuing - Rédacteur en chef adjoint : Stéphane Legras - Rédaction :Fabienne Machurat, Jeanne Paillard, Rochdi Chaabnia - Photos : Jean-Loup Bertheau,Charly Bourganel - Illustrations : Alexandre Bresson - PAO : Bruno Valéra, AleksandarZauli - Réalisation : Public Imprim®, BP 553, 69637 Vénissieux cedex - Impression : IPS- ZI des Communaux 01600 Reyrieux - N° ISSN : 2106-7813

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S’inscrire en 2011 pour voter en 2012Pour voter en 2012 (élections présidentielle et législatives) vous devez vousinscrire avant le 31 décembre avant 12h en vous présentant à l’Hôtel de ville à ladirection de la Population ou à la mairie annexe du Sud aux heures d’ouverture.Samedi 31 décembre, seul l’Hôtel de ville sera ouvert.Les demandes d’inscription peuvent être adressées par courrier, au moyen duformulaire disponible en mairie ou téléchargeable depuis le site Internet de laVille, www.ville-vaulx-en-velin.frIl doit être accompagné des photocopies des pièces justificatives. Les demandespeuvent également être déposées par l’intermédiaire d’un mandataire, munid’un mandat écrit.Les pièces à produire sont : soit la carte nationale d’identité en cours de validité,soit le passeport en cours de validité, soit un certificat de nationalité et un docu-ment d’identité (permis de conduire par exemple), soit le décret de naturalisa-tion et un document d’identité. Dans tous les cas, un justificatif de domicile demoins de trois mois devra être présenté : facture loyer ou EDF ou téléphone, outaxe habitation ou impôts sur le revenu...Vous pouvez vous présenter :- à la mairie, place de la Nation, à la direction de la Population (2e étage), les lun-dis, mercredis, jeudis et vendredis de 9h à 17h sans interruption, les mardis de 9hà 18h45 sans interruption. Le premier mardi du mois : ouverture à 10h. L’Hôtel deville sera ouvert samedi 31 décembre de 9h à 12h pour les inscriptions.- à la mairie annexe du Sud, rue Alfred-de-Musset : tous les matins de 9h à 12h.Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez contacter la directionde la Population au 04 72 04 80 08 ou 04 72 04 80 64.

LISTES ÉLECTORALES

ENVIRONNEMENTEmplacements réservés déménagements, dépôts de bennes, échafaudages…Vous êtes un particulier et vous souhaitez disposer d’un emplacement réservé surle domaine public pour déménagements, dépôts de bennes… Afin de respecterles obligations liées à l’occupation du domaine public, il est nécessaire de disposerd’une autorisation. Votre demande devra comporter les informations suivantes :type d’occupation et description, nom et coordonnées du pétitionnaire, adresseprécise, jours et heures. Pour obtenir votre arrêté municipal, la procédure est la suivante : - Par mail, adresser votre demande à l’adresse suivante : [email protected] ce cas, le délai minimum d’instruction à respecter entre la date de réceptionde la demande et le début de l’occupation est de 12 jours ouvrés. - Par fax : adresser votre demande au 04.37.45.32.54.Dans ce cas, le délai minimum d’instruction à respecter entre la date de réceptionde la demande et le début de l’occupation est de 17 jours ouvrés. - Par courrier : adresser votre demande à Monsieur le MaireDans ce cas, le délai minimum d’instruction à respecter entre la date de réceptionde la demande et le début de l’occupation est de 1 mois. Une autorisation temporaire de stationnement vous sera envoyée.Vous devrez contacter la police municipale au 04 72 04 80 96 pour effectuer unaffichage de l’autorisation 48h avant l’occupation du domaine public. Pour tout renseignement, merci de contacter le service Espaces Publics au 04 3745 32 58 et 04 72 04 78 21.Collecte des déchets ménagers et des déchets assimilésLa mairie rappelle les réglementations en vigueur.Prescriptions du règlement sanitaire départemental et de l’arrêté municipal :- les bacs sont sortis dès 6h les jours de collecte et ils sont rentrés dès le passagedu camion de collecte,- les bacs à ordures ménagères, leurs emplacements ainsi que les locaux où ils sontremisés doivent être maintenus en constant état de propreté, désinfectés et dés-insectisés aussi souvent que nécessaire et au moins une fois par an. Le nettoyagedes bacs est effectué après chaque vidage ; ce nettoyage ne doit pas être effectuésur la voie publique. Ces opérations d’entretien ne doivent occasionner aucunegêne au voisinage ou porter atteinte à la santé des occupants des immeubles.- Les ordures ménagères doivent toujours être préconditionnées dans des sacsavant d’être mises dans le bac roulant gris. Les sacs ne doivent en aucun cas êtredéposés sur la voie publique et en dehors des bacs.Tri des déchetsLes déchets recyclables ne doivent pas être mélangés avec les ordures ménagères.Les bouteilles et pots en verre sont collectés en apport volontaire dans les silosdisposés sur la voie publique. Les emballages ménagers (bouteilles et flacons enplastique, boîtes de conserve, barquettes aluminium, canettes de boissons, aéro-sols, emballages cartons, briques alimentaires) et les journaux/magazines sontcollectés dans les bacs verts.Collecte en déchetterieLa déchetterie (15 rue Pierre Mendès-France. Tél : 04 78 80 71 39) estouverte du 1er novembre au 31 mars, du lundi au vendredi de 9h à 12h etde 14h à 17h, le samedi de 9h à 17h et le dimanche de 9h à 12h. Du 1er avrilau 31 octobre, du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 18h, lesamedi de 8h30 à 18h30 et le dimanche de 9h à 12h. Fermeture les joursfériés. La redevance est gratuite pour la première catégorie : véhicule léger, véhi-cule utilitaire y compris véhicule de société modèle break dont le PTAC(poids total autorisé en charge) est inférieur ou égal à 2 tonnes, remorquedont le PTAC est inférieur ou égal à 0,5 tonne.Il faut se rendre en déchetterie pour déposer les déchets suivants :- déchets encombrants : gros cartons, vieux meubles, literie, électroména-ger, gravats, ferraille.- déchets ménagers spéciaux : peintures, produits de nettoyage, d’entre-tien, de bricolage, de la maison, d’hygiène et de santé, de jardinage, huilesde vidange, batteries, piles, aérosols, tubes néon, lampes halogènes... Lesproduits doivent être apportés, dans la mesure du possible, dans leursemballages d’origine.- déchets électriques et électroniques : réfrigérateurs et congélateurs, télé-visions, ordinateurs. lave-vaisselle, cuisinière, four, four à micro-ondes,sèche-linge, lave-linge, radiateur, appareils de loisirs, outillage électrique,petits appareils ménagers…- déchets textiles : vêtements usagés, vieux tapis, rideaux...- déchets végétaux.

Pratique

Vaulx-en-Velinjournal- 21 décembre 2011 - N°42

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